Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette - #84 Chantal Lacroix | Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette
Episode Date: December 9, 2024Chantal Lacroix, cette femme qui en inspire plusieurs au Québec, nous a partagé des moments de vie intime. Par son histoire, elle nous donne des pistes, pour que notre vie ressemble à ce que nous v...oulons qu’elle soit. Merci Chantal! ━━━━━━━━━━━ 00:00:00 - Introduction 00:13:15 - Cartes vertes 00:31:04 - Cartes jaunes 00:51:10 - Cartes rouges 01:07:36 - Cartes bleues (public) 01:18:06 - Cartes Eros 01:32:43 - Carte Opto-Réseau ━━━━━━━━━━━ L'épisode est également disponible sur Patreon, Spotify, Apple Podcasts et les plateformes d'écoute en ligne. Vous aimez Ouvre ton jeu? C'est à votre tour d'ouvrir votre jeu avec la version jeu de société. Disponible dès maintenant partout au Québec et au https://www.randolph.ca/produit/ouvre-ton-jeu-fr/?srsltid=AfmBOoo3YkPk-AkJ9iG2D822-C9cYxyRoVXZ8ddfCQG0rwu2_GneuqTT Visitez mon site web : https://www.marie-claude.com et découvrez l'univers enrichissant du MarieClub, pour en apprendre sur l'humain dans tous ses états et visionner les épisodes d'Ouvre ton jeu, une semaine d’avance. ━━━━━━━━━━━ Ouvre ton jeu est présenté par Karine Joncas, la référence en matière de soins pour la peau, disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec. Visitez le https://www.karinejoncas.ca et obtenez 15% de rabais avec le code ouvretonjeu15. Grâce à Éros et compagnie et notre niveau rose, obtenez 15% avec le code rose15 au https://www.erosetcompagnie.com Merci également à Opto-Réseau, nouveau partenaire d'Ouvre ton jeu. Visitez le https://www.opto-reseau.com pour prendre rendez-vous dans l'une de leurs 85 cliniques.
Transcript
Discussion (0)
Bienvenue au 81e épisode du podcast Ouvre ton jeu.
Et c'est pas n'importe quel, parce que cet épisode-là,
on l'a tourné devant public, on s'est rendu au Club 1030.
Vraiment, là, moi, j'ai tellement eu un coup de cœur,
parce qu'on savait pas trop, là, qu'est-ce que ça allait donner devant public,
qu'est-ce que ce concept-là fonctionnait,
est-ce qu'on perdait l'aspect intime que crée cette table-là?
Pas du tout.
D'ailleurs, on a apporté le décor avec nous.
Il n'était pas question que j'aille à une autre table, d'autre chaise.
Tout était pareil. Même la même boîte
de Kleenex, pour vous dire comment on était
dans le même état.
Mais avec les gens
qui étaient dans la salle, ça vient tellement
donner une autre
dimension. C'est comme s'il y avait une troisième
dimension dans le podcast.
Vraiment, j'ai
adoré ça. Et au début
de l'épisode avec
Chantal Lacroix, je vais vous en parler,
mais au début de
cet enregistrement-là,
vous ne le verrez pas dans le podcast,
mais je veux quand même vous le dire parce qu'on l'a fait
devant le public. On a pigé
des noms de personnes qui étaient prêtes à venir
répondre à une question. Ils sont venus devant moi.
Ils avaient environ cinq minutes.
Et ça a été juste
du wow!
C'était de la confidence.
C'était incroyable. Il y a même
une dame qui a eu un standing ovation
de la part de la salle.
Et ça, c'est avant même qu'on commence l'enregistrement.
Donc, je veux juste dire merci aux gens qui étaient là.
Ça a été extraordinaire.
D'ailleurs, on a...
Juste avant de dire un commentaire, je veux dire merci à Chantal Lacroix,
qui est notre invitée, si vous allez l'entendre tantôt.
On va vous présenter cet enregistrement-là.
Chantal, c'est une femme de cœur,
on la connaît, on connaît sa générosité,
à quel point elle, elle a une grande
communauté aussi.
Chantal a fait
plein de choses avec des gens qui la suivent.
D'ailleurs, dans la salle,
il y avait plusieurs personnes
qui étaient contentes de la voir, qui la suivent
d'à peu près tout ce qu'on fait. Donc, on sentait
beaucoup, surtout il y avait les membres
du Marie-Club aussi, il y avait des fidèles
du podcast. On sentait comme une
forme d'esprit de communauté
au Club 10-30 et je pense
que ça, c'est ça qui m'a
galvanisé, sentir qu'on faisait
partie, il y avait comme un sentiment
d'appartenance au
Ouvre ton jeu, au podcast
et wow, après un an et demi de ressentir aux Ouvre ton jeu, aux podcasts. Wow!
Après un an et demi de ressentir ça,
c'est extraordinaire.
Alors, des commentaires
de trois personnes
qui étaient là.
On avait Julie
qui dit,
j'ai fait le déplacement
spécifiquement
de Rouyn-Noranda
afin de participer
à ce premier live
de Ouvre ton jeu.
Ça a été un moment magique.
Quel beau rendez-vous
avec moi-même
et deux femmes plus qu'extraordinaires
qui font une différence partout où elles passent.
Merci.
Et un tout petit mot pour les trois femmes
qui ont eu le courage de monter sur scène
pour répondre à une question.
Quel beau partage.
Wow.
Gratitude fois mille pour toute cette première.
Merci beaucoup, Julie.
Puis on a eu la chance aussi d'échanger ensemble avant
de commencer, et j'en revenais
pas que vous étiez venue de Rouyn-Noranda
pour venir assister
à Ouvre ton jeu. Sylvie,
qui nous dit, j'ai adoré mon après-midi,
j'ai aussi rencontré de très belles personnes,
membres du Marie-Club
avant le spectacle, parce que
les membres avaient ce
privilège-là de venir nous rencontrer avant de commencer. Merci, Marie-Claude avant le spectacle parce que les membres avaient ce privilège-là
de venir nous rencontrer avant de commencer.
Merci, Marie-Claude et Chantal,
pour cette belle dose d'amour et de confidence
ainsi qu'aux trois belles dames
qui ont précédé l'entrevue Ouvre ton jeu.
On grandit beaucoup à vous écouter.
Merci.
Bon, j'attends Marie-Claude aux environs de Magog.
Je le souhaite tellement, Sylvie.
Moi, j'aimerais ça éventuellement partir,
faire quelques endroits au Québec,
dans des petites salles, aller rencontrer
les gens avant aussi.
Il y a plein de choses qu'on peut faire.
Je me dis, tant qu'à se déplacer dans une région,
ce serait intéressant d'avoir
des activités avec les gens de l'endroit.
Donc, c'est dans la cour
de mon équipe.
On va s'en reparler, mais c'est dans nos souhaits équipe, on va s'en reparler,
mais c'est dans nos souhaits,
dans un avenir rapproché.
Lise nous dit, j'étais présente,
très touchante avec les personnes du public et avec Chantal. Je peux te dire que
le temps a passé beaucoup trop vite, tu devrais
en faire d'autres. C'est certain,
je retourne te voir. Alors, quelqu'un qui
encourage en en faire d'autres, et vous savez
que vous pouvez aussi jouer entre vous
avec le jeu qui est maintenant
disponible, en fait qui est redevenu
disponible partout au Québec,
le jeu Ouvre ton jeu.
Évidemment, nos partenaires sont toujours
là, Karine Jonca qui vous offre
15% de rabais si vous vous rendez
sur son site web et le code promo
Ouvre ton jeu 15.
Éros et compagnie aussi qui est un partenaire
qui est toujours là.
Et le code promo ROSE15,
évidemment, vous vous rendez sur le site
web d'Eros et compagnie.
C'est le grand solde annuel de notre
partenaire OptoRéseau. Ils offrent
jusqu'à 50 % de rabais
sur plusieurs montures et ça
va se terminer le
10 janvier 2025.
Évidemment, un gros merci à toute cette équipe-là
parce que là, vraiment, c'est un gros défi pour nous
de sortir du studio.
Donc, Caroline Dizion à la coordination,
David Bourgeois à la mise en ligne,
Jonathan Fréchette à la création numérique,
Maëlle Ledevin à la captation.
Évidemment, merci à toute l'équipe du Club 10-30
qui ont été extraordinaires et l'équipe du Club 10-30 qui ont été extraordinaires
et l'équipe de production Sixième
Sens parce que ce sont eux qui nous ont
approchés pour
faire ce
Ouvre ton jeu-là devant public.
Alors, merci à tout le monde.
Et là, vous allez le vivre.
Je vous amène avec moi
au Club 10-30.
Ce sera la première fois que vous aurez un podcast devant public.
Alors, voici ce fameux événement avec Chantal Lacroix.
Dans des données au suivant, à un moment donné,
c'était devenu plus pécunier,
c'était plus devenu monétaire
que c'est là que j'ai décidé d'arrêter.
On était en train de perdre le sens d'être là pour aider.
C'était comme, « Hein? Je reçois-tu juste ça? »
C'est ça que vous m'avez demandé.
Moi, mais la famille, la semaine passée,
la TV a reçu tellement plus.
J'ai fait comme, « Ouh, attends une minute, là. »
Là, on est en train de perdre le sens
de ce que c'était, ce show-là.
Alors, c'est pour ça qu'à un moment donné,
j'ai décidé d'arrêter
cette émission-là, parce que pour moi, on était en train de perdre
un peu l'idée qui était vraiment plus d'aider.
Puis là, c'était rendu vraiment que des besoins matériels.
Mais c'est sûr, c'est souvent ça qu'on a besoin.
Mais pas la comparaison.
Toi, tu répondais aux besoins de la personne,
mais tu n'étais pas pour en donner plus
pour équivaloir à l'autre besoin.
Ouvre ton jeu est présenté par Karine Jonca, la référence en matière
de soins pour la peau, disponible
dans près de 1000 pharmacies au Québec.
Le jeu de table Ouvre ton jeu
est disponible partout en magasin
et sur rendolf.ca.
Mon invité, je l'ai connu, ça fait super longtemps,
je ne sais même pas si elle s'en souvient.
C'était à Poney Gamook.
Je travaillais à la base de plein air de Poney Gamook.
Je n'étais pas une étudiante.
J'avais peut-être dans la fin vingtaine, quelque chose comme ça.
Et Chantal faisait une émission, puis elle est venue à la base de plein air.
Elle avait ses chroniqueurs avec elle.
Et on m'avait dédiée pour la suivre, pour l'aider.
C'est comme ça que je l'ai connue.
Et j'ai vu à quel point c'était une femme impliquée dans ce qu'elle faisait. Elle se donnait corps et âme.
Et une femme rigoureuse, travaillante, ambitieuse.
Et pour moi, ça, c'est des grandes qualités.
Des fois, on a peur d'entendre le mot « ambitieux ». Mais « ambitieux », c'est suivre sa voie.
C'est aller vers là où on a envie d'aller.
Et « ambitieux », je trouve ça plutôt magnifique.
L'ambition, ce n'est pas écraser les autres,
c'est faire valoir ce qu'on a envie,
c'est faire valoir le chemin qu'on a à prendre.
Puis surtout, Chantal a embarqué tellement de monde avec elle
dans son chemin.
Elle a fait, on parlait tantôt de Jeannette Bertrand,
Chantal en a fait énormément
et continue d'en faire tellement pour les femmes.
Alors, de l'avoir comme première invitée sur scène,
je trouve que c'est donner à Chantal les lettres de noblesse
qu'elle mérite d'être cette première invitée-là.
Alors, je vais l'inviter à rentrer, Chantal Lacroix....
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..................................................................................................................... L'invitation, ça veut dire que je n'aurai pas de questions trop difficiles, si tu veux.
Ah, ça, c'est ton choix.
Parce que l'avantage, c'est qu'on choisit les questions auxquelles on répond,
mais c'est assez incroyable le niveau, déjà, je trouve, d'intimité qu'il y a dans la salle,
juste avec ce qu'on vient de vivre.
Exactement.
Et oui, tu es la première sur scène.
Oui!
Je vais t'avouer qu'on dirait que je n'y pensais pas.
Là, je réalise qu'on fait un vrai ouvre-ton-jeu,
mais de le faire devant le public,
je ne sais pas si on va être capable de retourner en studio.
On dirait que j'aime déjà...
C'est le fun, cette vibe-là.
Oui.
C'est trippant.
La réaction.
Et puis moi, il y a plein de gens que je connais.
La première rangée, vous êtes vraiment braves, vous autres.
Parce que tu sais, dans un premier concept comme ça,
on ne sait jamais ce qui peut arriver.
Mais il y a plein de gens que je connais.
Qui, OK, je vais juste...
Je vais permettre de juste savoir
qui par main levée peut dire qu'il me connaît
parce qu'on a jasé ensemble.
Ah oui, là, on avait...
Oui, il y en a.
Ah, oui. Il y a du monde en haut ici., c'est-y, Nathalie, ma gang.
Il y a plein de monde en haut.
Ah, là, puis il y en a, Carole Boyer.
Ah!
Écoute, il y en a plein.
C'est donc bien cool.
Salut!
Ça fait plaisir de vous voir.
J'ai une gang qui vient dans mes camps aussi.
Ça fait que c'est bien le fun.
Hé, mais... Est-ce que ça te met de la pression? Non. Fait que c'est bien le fun. Hey, mets-en!
Est-ce que ça te met de la pression?
Non, en fait, c'est que... Tu sais quoi où ça me met de la pression?
C'est que je souhaite que ces gens-là
apprennent quelque chose sur moi
parce que j'ai assez un livre ouvert.
C'est vrai.
Fait que...
Puis moi, mon concern est toujours le même.
Je veux-tu être assez intéressante?
Je veux-tu être à la hauteur? C'est vrai, c'est ça.
Je vais-tu être un bon divertissement?
Ils ont payé en plus pour être ici.
Je vais-tu
être un bon divertissement?
Celles et ceux qui me connaissent,
vont-ils apprendre quelque chose?
Vont-ils trouver que ça a eu la peine de venir?
Ça vaut-il la peine de venir passer
l'après-midi ici? Donc, c'est plus là
que ça met de la pression.
Bon, bien, on va enlever ça tout de suite.
OK, on s'enlève toute cette pression-là.
Chantal, on est en mode podcast.
En podcast, on est comme si on était chez moi,
autour de la table de cuisine,
avec quelques personnes qui surveillent.
Des amis.
C'est une gang de chums qui sont venus souper.
Parfait. Mais c'est ça, de chums qui sont venus souper.
Mais c'est ça.
Parce que je pense que le fait d'avoir le temps
qu'on a, c'est sûr qu'on finit par
apprendre quelque chose.
Vous n'êtes pas inquiète de ça?
Regarde, Chantal,
on vient de tout t'enlever ça.
Non, mais tu es une bonne intervieweuse.
Non, mais je comprends aussi que
quand tu es un livre ouvert,
tu te dis peut-être que...
Mais il y en a plein qui ne connaissent pas peut-être les histoires.
Fait qu'il faut que tu dises ça.
Ah non, non, c'est correct.
Ça va.
Puis en plus, là, tantôt, on va avoir un niveau bleu
qui n'est pas encore arrivé, qui va arriver tantôt.
C'est le niveau du public.
Ah, c'est le fun, ça.
Oui, oui, oui.
Ça, j'ai hâte de voir parce que là, les questions, moi non plus,
je ne les connais pas.
Donc, on va en piger, tu vas en piger,
puis je vais te les lire en même temps.
Je suis prête.
Alors, voici comment ça fonctionne, Chantal.
Il y a le niveau vert.
Attends une minute, là, il y a...
OK, parce qu'avec les lumières,
je ne savais plus sûr que c'était vert.
Le niveau vert est un niveau générique.
C'est-à-dire que ces questions-là,
je les ai choisies pour toi,
mais j'ai une grande banque de questions vertes,
mais qui sont quand même, que je peux poser à tout le monde.
Les questions jaunes, on commence à les
personnaliser. Les questions rouges,
c'est des questions que je pose vraiment
à Chantal Lacroix. Il y aura le niveau
bleu qui va arriver, c'est le niveau du public.
Le niveau rose, qui est le niveau
éros et compagnie.
Donc, on aura deviné qu'on parlera ici.
Peut-être que tu en as moins parlé de ça.
Moi, j'ai un côté grivois que j'assume en conférence.
J'aime qu'ils connaissent le sable.
Je parle de sexe et j'aime ça.
Peut-être que tu répondras à tout le niveau Eros.
On verra.
Et il y a la question plutôt réseau,
qui est toujours une question que j'aime poser.
Ça fait que ça finit bien le podcast.
C'est comme une façon de se dire au revoir.
Et tu es un joker.
Si tu trouves que ça va trop loin dans une des questions,
tu le déposes n'importe quand.
Et à ce moment-là, je passe à une autre question.
J'ai jamais vu personne l'utiliser.
Il y a Michel Courtemanche.
Il y a peut-être quatre personnes, je pense,
qui l'ont utilisé.
Parce que des fois, ça va dans des zones plus personnelles.
Surtout si ça implique un proche,
les gens vont dire joker
pour ne pas avoir de répercussions.
Tu peux l'utiliser, tu ne te sens pas
limité par ça.
Le niveau vert, tu les brasses.
Tu m'en donnes cinq.
C'est comme le tarot.
J'aimerais tellement faire ça.
Faut-il mettre une intention aussi en les brassant?
Plus que je le fais, plus que j'aimerais ça faire du tarot, je pense.
Mais dire un peu n'importe quoi, là.
Mais je ne sais pas, le trip des cartes, tu sais.
Toi, est-ce que tu te fais tirer au tarot?
Oui, j'aime ça.
Bien, ça, c'est fascinant.
Les gens, ils prennent un café, puis tu piges une carte,
puis ils vont te dire comme ta journée, là.
Exactement.
Ça, c'est intéressant.
Tu as-tu appris quelque chose que tu ne savais pas sur toi avec ça? Bien, en fait, ce n'est pas tant que j'ai app carte, puis ils vont te dire ta journée. Exactement. C'est intéressant. Tu as appris quelque chose que tu ne savais pas sur toi avec ça?
En fait, ce n'est pas tant que j'ai appris quelque chose,
c'est plus au niveau de l'avenir.
Oui, ça t'a aidé.
Moi, j'aime ça faire ça, une fois par année.
Je vais voir, j'ai une que je vais voir que j'appelle ma sorcière.
Elle est assez incroyable.
Elle me donne des noms, elle me donne des dates,
elle me dit des choses.
Puis je retourne la voir parce qu'à chaque fois, ça arrive.
Souvent, ce n'est pas des choses que... Parce que moi, il y a tout le temps un bout qui dit,
c'est-tu moi, avec mon subconscient, qui fait arriver les choses?
Parce que ça se peut, ça.
On dépose quelque chose dans ta tête, ça chemine.
Tu dis, je veux que ça arrive.
Je veux que ça arrive.
Ça finit par arriver.
Tu l'as tellement demandé.
Mais il y a des choses qui arrivent qui ne me concernent pas.
Alors là, à ce moment-là, ce n'est pas moi qui peux l'avoir provoqué.
Mais là, tu sais qu'on va tous vouloir
avoir ses coordonnées après.
Peux-tu appeler tout de suite
que je sois la première?
Non, mais c'est fascinant quand même ce que tu dis.
Alors voici ton choisir. Qu'est-ce qui te
rend vulnérable? Quelle place
prend l'amitié dans ton quotidien?
Comment prends-tu soin de toi?
Quel livre fut
marquant pour toi?
Et quel est le défaut
que tu ne voudrais donner à personne?
Oui. Mais de toute façon,
tu vas tous les faire. Non. Ah, j'en suis sûre.
Oui, parce que là, on a les autres niveaux.
OK, correct. Je vais prendre l'amitié parce que j'ai
des amis dans la salle en ce moment.
J'ai toujours dit que, tu sais, mon chum n'aimera pas l'entendre celle- j'ai des amis dans la salle en ce moment. J'ai toujours dit que
mon chum n'aimera pas l'entendre,
celle-là, mais c'est ça pareil.
Pour moi, l'amitié, en quelque part,
c'est pratiquement plus important que l'amour.
Ça ne veut pas dire que l'amour n'occupe pas une grande place
dans ma vie, ça occupe toute la place dans ma vie.
Je suis avec un homme extraordinaire.
C'est juste que
mes amis de l'âge de 3 ans,
donc Carole Boyer qui est dans la salle en ce moment, sont encore dans ma vie.
Alors que les chums que j'ai pu avoir quand j'avais 14, 15, 16 ans ne font plus partie de ma vie. En ce sens-là, pour moi, l'amitié, c'est précieux.
Fait que c'est sûr que l'amour, c'est ce qui me fait vibrer, ça va de soi, puis je ne pourrais pas me passer de l'amour.
Mais l'amitié a toujours été quelque chose de très précieux pour moi,
dont je prends soin, puis j'ai des amis que j'ai depuis longtemps.
Et je regarde dans des camps, il y en a plein d'amis,
même dans le cadre de mes émissions de télévision,
il y a plein de gens avec qui j'ai développé des amitiés
qui font partie de mon réseau. Puis honnêtement plein de gens avec qui j'ai développé des amitiés qui font partie
de mon réseau. Puis honnêtement,
pour moi, je n'ai jamais assez de temps
pour mes amis, mais heureusement, j'ai des
amis qui sont très compréhensibles.
Mais ça occupe une très, très
grande place. C'est vraiment une place
importante dans ma vie parce que
aussi, autant avec mon chum, je ne me sens
pas jugée, mais il y a quelque chose avec les
amis, des fois, que tu te permets
de dire que tu dis pas
à d'autres. Puis,
je me sens très privilégiée
d'avoir les amis que
j'ai qui sont là, qui me jugent pas,
qui sont là pour me soutenir, pour
m'encourager. Et,
puis j'aime dire que j'ai des amis aussi
qui
m'apportent différentes choses.
Il y a des amis avec qui
je passe une super belle soirée. Il y en a une autre
quand j'ai besoin de quelque chose d'un peu plus intellectuel.
Je sais que ce n'est pas celle-là qu'il faut que j'appelle.
C'est une autre.
Quand il y en a une que tu veux te bidonner,
tu veux mettre ton cerveau à mode écureuil,
c'est celle-là que j'appelle.
J'ai des amis
pour tous les instants. Est-ce que tes amis se connaissent entre eux? Oui, avec le temps, c'est ce-là que j'appelle, tu comprends? Fait que j'ai des amis pour tous les instants.
Est-ce que tes amis se connaissent entre elles?
Bien, oui, avec le temps, c'est ce qui s'est passé.
D'ailleurs, j'ai un groupe d'amis, Suzy, Nathalie, Momo,
cette gang-là, c'est toutes des filles que j'ai rencontrées dans mes shows de télé.
Suzy, c'était dans le cadre de 90 minutes de bonheur.
Momo, c'était SOS beauté.
Nathalie, si on est face, on recommence.
Ces filles-là ne se connaissaient pas.
Et c'était une de mes conférences. Je les ai toutes est face, on recommence. Ces filles-là ne se connaissaient pas. Et elles,
c'était une de mes conférences,
je les ai toutes assises comme ça en avant, une à côté de l'autre.
J'ai fait comme, hey, elle, c'est elle, elle, c'est elle.
Elles se sont rencontrées. Aujourd'hui,
ces trois filles-là voyagent ensemble, sont amies. C'est mon plaisir
dans la vie. Tu sais, moi, j'ai eu des soirées
de speed dating. Le speed dating, c'est moi qui ai
parti ça au Québec. OK? Honnêtement,
j'adore matcher le monde.
Je rêve de matcher, former des couples.
Mais je parie en amitié.
J'aime matcher des amis.
Et c'est mon plus grand plaisir.
C'est ce qui fait que ça commence, j'en ai
trois, puis à un moment donné, il y en a une
que je rencontre, je dis, toi, tu te fais tellement
dans la gang, je l'amène. On se retrouve
puis on fait des get-together, puis on est
25 ensemble à faire nos tableaux de
visualisation à la maison.
Mais j'aime ça. C'est un plaisir que j'ai
dans la vie de réunir le monde.
Pis, tu sais, je suis celle
dans, tu sais, mes camps, là.
Je fais des camps dans le sud et puis j'organise
des tables. S'il y en a une toute seule, je la prends,
je l'assois à une table, je fais comme rencontre,
tu sais quoi. J'adore faire ça. Je trouve que
la vie, c'est ça, c'est les rencontres
humaines. Puis je trouve
ça le fun, ce que tu as fait,
de faire monter des gens sur scène.
Là, je suis sur scène, c'est moi
que tu interviews, tu fais des conférences,
j'en fais, mais tout le monde
ici, vous avez une histoire
à raconter, qui fait que si
vous décideriez, vous auriez
l'audace de monter sur scène
et que vous preniez le temps de partager
votre histoire, c'est sûr que vous
viendriez en aide à quelqu'un.
On a tout le monde une histoire à raconter
qui mérite d'être partagée.
Donc, pour moi,
l'amitié, c'est magnifique
parce que j'en ai plusieurs, alors qu'un amoureux,
je m'en tiens qu'à un.
T'en as juste un.
Il me vient plein de questions. Premièrement, est-ce que t'as déjà eu
des peines d'amitié?
Oui, j'ai déjà eu des peines d'amitié.
Oui, j'ai
déjà eu des peines d'amitié.
Il y a eu une période
à un moment donné où est-ce que
je me suis retrouvée avec une amie
qui, pour moi, était ma meilleure amie
où est-ce que j'ai commencé à faire un projet télé que j'avais financé de mon côté. Bref, il est arrivé des échanges qui ont fait que j'ai eu le sentiment qu'ai fait comme elle vient tant dans le show
on va faire de quoi ensemble
et il y avait beaucoup de
critiques, donc elle me critiquait
beaucoup, moi je suis très ouverte à la critique
sincèrement, mais la critique
constructive, la personne qui
passe son temps à chialer tout le temps
pour 100 raisons, ça vient
drainer mon énergie
et je me suis permise, parce que j'ai Sylvie Fréchette, qui est extraordinaire,
à qui j'ai demandé, comment vous faites
quand vous faites de la nage synchronisée ensemble,
pour aspirer à une médaille
à du Chantal? Il faut que tout le monde
soit en symbiose. Tu ne peux pas tolérer
qu'il y en ait une qui passe son temps à chialer.
On n'accédera jamais à une médaille.
C'est super important.
Tu fais comment quand cette personne
le chiale?
Tu vois, elle arrête de chialer, ça me tape ses nerfs, tu sais.
Fait que tout se dit à partir du moment que tu n'accuses pas l'autre.
Alors, c'est la méthode que j'avais utilisée avec mon match-up pour dire,
écoute, quand tu agis comme ça, tu sais, moi, ça me fait sentir comme ça, ça m'affecte, tu sais.
Et puis, écoute, tu sais, si tu tiens à notre relation, peux-tu juste faire attention?
Et ça n'a pas changé.
Ça fait que j'ai décidé de mettre un terme à cette amitié-là.
Et pour te dire franchement, les jours qui ont suivi,
je n'ai pas trouvé que j'étais une bonne amie et je n'ai pas trouvé que j'étais un bon être humain non plus.
Mais le poids que ça m'a enlevé sur mes épaules après,
c'est hallucinant.
Et puis même quand j'ai fait ma quête de bien-être,
pendant, je me suis retrouvée à un moment donné, confrontée à un vide,
puis je me souviens, le psychologue qui m'a suivie dans ma quête de bien-être
m'avait fait faire le même exercice, faire le ménage autour de toi.
Tu sais, prends une feuille, puis écris qui sont les cinq personnes que tu côtoies
le plus dans ta vie.
Puis qu'est-ce que ces personnes-là t'apportent?
Est-ce qu'elles t'élèvent?
Est-ce qu'elles t'élèvent, te donnent l'énergie,
te font sentir bien, ou si elles viennent te drainer
puis après 30 minutes, tout est vidé
d'avoir passé du temps avec eux autres.
Si c'est ça, c'est le temps de faire le ménage.
Puis apprendre à dire non.
Apprends à dire non quand ça
ne te tente pas.
Puis ça encore, c'est une autre affaire qui ne m'a pas fait sentir
bien. Apprendre à dire non.
Souvent,
tu veux aller manger où à soir?
L'importe où.
Finalement, quelqu'un propose un restaurant italien, mais tu as mangé
ça hier soir, mais tu n'as pas oublié d'affirmer.
Alors, apprendre à dire
non aussi. Mais quand tu mets tes limites, mais là, tu n'as pas voulu t'affirmer. Alors, tu sais, apprendre à dire non, tu sais, aussi. Mais quand tu
mets tes limites, ça aussi,
ça ne fait pas que tu as le sentiment
d'être un bon être humain parce que tu es
moins disponible pour les autres à un
moment donné. Mais encore une fois,
tu as accès à un peu plus de liberté.
Ça t'enlève un poids sur les épaules. Ça t'enlève
des responsabilités. Ça te permet de
t'écouter davantage. Fait que oui, j'ai eu des peines
d'amour, tu sais, parce que j'ai fait le choix
de mettre un stop volontairement.
Mais c'est des gens que j'aimais
mais qu'à un moment donné, nos chemins
n'allaient plus dans la même direction
et ils venaient me drainer mon énergie.
Je trouve ça intéressant ce que tu dis
parce que des fois, l'amitié, on ne sait pas comment mettre un terme
à ça. C'est plus difficile.
Là, tu as parlé de speak dating.
Ton chum, est-ce que tu l'as
rencontré en speed dating? Non, je ne l'ai pas
rencontré en speed dating. Je l'ai rencontré dans
un tournoi de golf. Philippe
Laprise organisait son premier
tournoi de golf pour sa fondation.
Et à ce
moment-là, mon chum est là.
Et on fait la photo de groupe
à la fin.
Et puis, on fait la photo. Et là, mon chum, lui, sort du clubhouse. Il n'est pas là pour la photo de groupe à la fin. Et puis, on fait la photo.
Et là, mon chum, lui, sort du clubhouse.
Fait qu'il n'est pas là pour la photo.
Fait que tout le monde fait, ah, il faut recommencer la photo.
Mais là, je le vois, puis je fais comme, oh my God.
Et, ah non, non.
T'as vu Dieu?
J'avais des amis autour de moi qui me disaient tout le temps,
moi, quand j'ai rencontré mon mari, je le savais que c'était
le mien. À chaque fois, j'avais été bien
chanceuse parce que moi, je n'ai jamais
vécu ça. Mais lui,
je savais que c'était le mien. Ça a fait
comme... Ça a été
un coup de foudre instantané.
Et comme j'étais nouvellement
séparée, 20 ans en couple,
je ne savais plus comment cruiser.
Je ne savais plus comment cruiser,
comment tu t'y prends. Dans la soirée,
il est venu me jaser. Je me souviens, on jouait au beer pong
avec ma copine. Puis là, il a dit,
« Je peux-tu être ton partenaire? » Je dis, « Ah non,
on ne change jamais une formule gagnante.
Je gagne avec ma chum. »
Lui a fait comme, « Hey, out, mon cheveu est mort. »
Puis il est parti.
C'est aux petites heures du matin, je suis allée voir son Facebook
pour voir qui c'était. Il était tout célibataire, qu'est au petit 10 heures du matin, je suis allée voir son Facebook pour voir
qui c'était. Il était tout célibataire,
qu'est-ce qu'il en était. Et je fais
jamais ça, tu sais.
Et là, je voulais aller plus loin.
Puis là, j'ai pesé pour une demande d'amitié.
Et moi, tu sais, moi, ma page Facebook,
j'ai pas besoin d'avoir une demande d'amitié. Vous cliquez,
vous êtes amis avec moi, tu sais. Fait que pour moi,
je pensais que c'était comme ça, tu sais. Et là,
j'ai réalisé, ça a dit, Vous venez d'envoyer une demande
d'amitié, il est une heure et demie du matin. »
– Tu voulais attendre la réponse?
– Là, là, j'ai chaud
parce que je me dis « T'as, Baroie, tu vas dire
« Aveu » à une heure et demie du matin.
Elle se prie le soir du golf,
elle m'a flochée, puis là, elle me demande
une demande d'amitié. Et là, le lendemain,
je couchais chez des amis, fait que je dis aux filles
« Comment on fait pour enlever une demande d'amitié?
Je pense que tu ne peux pas. Je ne t'ai pas
sérieuse. Là, il m'écrit, très poli,
« Bonjour, Mme Lacroix. » Je ne réponds pas.
Écoute, c'était comme ça.
Écoute, là, je laisse passer
le temps. Il me réécrit.
Plus tard, en fin de soirée, « Bonjour, Mme Lacroix. »
Je ne réponds pas encore. Le lendemain,
il dit, « Mme Lacroix, vous faites des demandes d'amitié
et vous ne répondez pas. » Là, je crois que vous dites, « Je voulais juste aller voir pas encore. » C'est le lendemain, il dit, « Madame Lacroix, vous faites des demandes d'amitié et vous ne répondez pas. »
Là, je crois que vous dites, « Je voulais juste aller voir le Facebook. »
Alors là, finalement, je fais comme, « Bien, bonjour. »
Et là, on a commencé comme ça à échanger.
Il a été très direct.
Il a dit, « Êtes-vous célibataire?
Voulez-vous le rester?
Voulez-vous aller prendre un café?
Alors, si vous ne voulez pas rester célibataire,
êtes-vous partante
pour un café? Puis là, j'ai dit, je suis célibataire,
je ne suis pas ferme à l'idée de ne pas le rester,
puis je suis partante pour un café.
Mais je suis très occupée, je ne pourrai pas
pendant trois semaines.
Pendant trois semaines de temps!
La fille, elle va sur Facebook,
je fais attendre trois semaines.
C'est vrai, j'étais occupée pour vrai, sincèrement.
Mais j'étais tellement stressée,
Marie-Claude, t'as pas idée,
notre premier date, j'ai failli tout flusher ça, là.
Écoute, j'avais pas de conversation,
j'avais peur,
j'étais stressée.
Ça fait 20 ans que t'es en couple, là.
Je sais pas s'il y en a qui, ici, sont célibataires
depuis longtemps, là, mais c'est...
Mais non, c'est stressant, les premières dates.
Alors, ça a été ça, mais ça a été magnifique.
OK, mais là, est-ce qu'il est passé au-dessus à un moment donné?
Oui, il est passé au-dessus à un moment donné.
On est ensemble depuis cinq ans.
Donc, vous n'êtes plus au-vous, là?
Non, non, on n'est plus au-vous.
Ça a l'air assez vite.
Dans cette première rencontre-là, est-ce que ça s'est bien passé?
Est-ce que c'était évident qu'il allait y avoir une suite?
En fait, la première rencontre, ça a été très touchant. J'ai ri, on a pleuré, toutes les deux aussi
également. On a parlé de sujets que vraiment j'étais étonnée quand dans une première date qu'on parle
de ça. Et ça a été magnifique. Et on s'est retrouvés une semaine après. Et sais-tu quoi, je trouvais que
ça allait trop vite. Je trouvais que ça allait trop vite. Moi, je me sortais d'une relation.
J'étais dans ma quête de bien-être
où est-ce que, pour moi, je vivais un vide intérieur
où est-ce que je savais même plus nécessairement
ce que je voulais, tu sais.
Fait que c'est comme si je disais,
j'avais besoin de me retrouver
avant de rembarquer dans une autre relation.
Fait que j'ai mis un terme à ça en disant,
regarde, je suis pas prête, j'ai besoin de temps pour moi.
Et puis, il m'a dit, écoute, quand tu seras
prête, j'aimerais juste ça que tu nous donnes une chance.
Et là,
cette chance-là est arrivée un mois
et demi plus tard.
C'est une magnifique histoire.
Vraiment.
Depuis ce temps-là, ça fait 5 ans qu'on est ensemble,
on ne se vous voit plus.
J'aime ça. Non, mais je me disais peut-être qu'on ne sait pas.
Dernière, j'allais te poser une question verte.
Quel est le défaut que tu ne voudrais
donner à personne?
Oh my God, le défaut que je ne voudrais pas
donner à personne.
La violence.
Être violent.
Non, mais le défaut que tu as.
Ah, que j'ai.
Oui, oui, oui.
C'est ça queasia de cacher, non.
C'est ça, personne ne le savait.
Un défaut que j'ai, que je ne voudrais pas donner à personne.
Hé, tabarouette, c'est une bonne question, ça.
Je pense qu'ils sont tolérables, mes défauts, quand même.
J'en ai une trollée, là.
Mais je pense qu'ils sont tolérables. Mais peut-être,
OK, je te dirais,
OK,
apprendre
davantage à...
Je trouve
que je ne m'écoute pas assez, tu comprends?
Je suis un peu... Puis ça, je suis en train
déjà d'initier ma fille
à ne pas faire ce que
j'ai toujours fait.
Je trouve qu'elle est dans ce pattern-là en ce moment.
Le pattern de vouloir plaire à tout le monde.
Je considère que c'est un gros défaut,
mais c'en est un dans la mesure qu'à un moment donné, tu t'oublies.
Tu t'oublies.
De vouloir être là tout le temps pour tout le monde,
de tout le temps vouloir plaire aux gens, ça fait qu'à un moment donné, tu t'oublie. De vouloir être là tout le temps pour tout le monde, de tout le temps vouloir plaire aux gens,
ça fait qu'à un moment donné, tu t'oublies.
Et ça, c'est ce que en ce moment, je voyais ma fille comme ça,
qui se préoccupe beaucoup de ses amis
en ce moment. Elle, je ne peux pas
faire ça parce qu'elle, elle va se sentir comme ça.
Avec elle, il faut que j'agisse de même. Avec elle,
il faut que je sois ça. Puis avec elle, je vais aller
là, mais ça ne me tente pas. Mais si je
n'y vais pas, ça va... Qu'est-ce que tu as le goût,
Camélie, toi, tu sais?
Toi, tu as le goût. Mais je n'ai pas le goût
d'y aller. Mais vas-y pas.
Puis explique-y. Mais en quelque part,
elle a eu moi comme modèle.
Elle a eu moi comme modèle qui est comme ça,
qui fait comme genre « Camélie, viens,
on va aller là, on va aller dire aux gens merci.
Camélie, on va aller faire ça, on va aller... » Tu comprends?
Fait que, en quelque part, c'est ça qu'elle voit,
fait que c'est ce qu'elle lit.
Fait que, tu sais, oui, ça a du bon,
ça a du bon, oui, tu sais, parce que c'est merveilleux,
t'as des rencontres, bon, t'as de l'amour,
c'est le fun, puis je considère que c'est être
une bonne personne que d'être ça.
Mais ça a un couteau à deux tranchants aussi en même temps.
Mais je trouve que ce que j'entends,
c'est aussi la suradaptation.
Moi, j'ai déménagé beaucoup puis j'ai vécu ça. Puis je m'en suis
rendue compte dans la trentaine
que je ne savais pas tant qui j'étais
parce que quand on dit oui à tout,
on ne se demande même pas ce qu'on aime
ou ce qu'on n'aime pas. C'est comme ça, on prend ça pour acquis.
Mais ça ne calme pas
l'intérieur, par exemple.
Tout comme, puis je me souviens,
tu sais, être toujours tournée vers
les autres, c'était ça dans ma vie personnelle.
C'était ça dans ma vie professionnelle aussi,
tu sais. Puis j'avais toujours des gens autour
de moi qui me disaient, « Hey, j'espère que tu prends
soin de toi, hein, puis tu penses à toi. »
Et je répondais toujours, moi, quand
ma marmaille autour de moi est heureuse,
là, moi, je suis heureuse.
Je sais pas s'il y en a qui se reconnaissent
dans cette phrase-là.
Ça serait quoi la bonne réponse?
À un moment donné, j'ai réalisé que mon bonheur
ne pouvait pas juste passer par celui des autres.
C'est vrai.
Alors, je te dirais que
c'est ça que je suis en train d'inculquer
à ma fille, du haut de ses 14 ans.
Niveau jaune.
Tu vas m'en donner quatre.
On les paie, on les brasse.
Tu m'en donnes combien?
Quatre.
Puis on va empêcher exceptionnellement juste une.
Ah, juste une?
Non, non, tu vas m'en donner quatre.
C'est-à-dire, on va en choisir juste une.
OK.
OK, là, j'en ai deux.
Parce que comme on a un niveau bleu,
tu auras le même nombre de questions que les autres,
mais avec plus de niveaux.
Quel est le plus grand leg de ta mère?
Quelle épreuve fut la plus difficile
à surmonter?
Quel est le plus grand changement
que tu as opéré au cours de ta vie?
En quoi ton rôle de mère
t'a-t-il changé?
Eh, tabarouette! C'est plus personnel.
Oui, c'est plus personnel.
Y en a-tu une qui vous interpelle plus?
Que vous connaissez pas la réponse
que vous aimeriez connaître?
Eh, mon Dieu.
Écoute, je ne peux pas le dire.
Bon, la première, c'est ma mère.
Quel est le plus grand leg de ta mère?
Mon Dieu, écoute, ma mère m'a légué beaucoup de choses.
Mais regarde, j'ai l'impression que tout le monde sait un peu
ce que ma mère m'a légué.
Fait que je n'irai pas là. mais je l'imagine que tout le monde le sait.
Et quelle est l'épreuve la plus difficile à surmonter?
Quel est le plus grand changement que tu as opéré au cours de ta vie?
Et en quoi ton rôle de mère t'a changé?
Bon, je vais y aller avec l'épreuve la plus grande.
Il y en a plusieurs.
C'est sûr que ça concerne le décès.
C'est clair, je considère que le décès, toute forme de décès, pour moi,
je trouve que c'est les plus grandes épreuves.
Puis j'en ai vécu beaucoup, et j'ai
été auprès de toutes les personnes
qui sont décédées.
Dans ma famille, des personnes proches de moi,
j'étais aux côtés de ma mère,
j'étais aux côtés de mes
deux grands-mères aussi,
et aux côtés de mes deux grands-pères aussi.
Ça fait que ça a été,
j'ai pleuré pour tous les décès avec qui, que j'ai pu avoir. Je te dirais que c'est probablement celui, on trouve que c'était difficile. Il y en a deux, c'est
dur pour différentes raisons. Il y a eu ma grand-mère maternelle,
qui pour moi était ma deuxième mère en quelque sorte.
Puis il y a eu ma grand-mère.
C'est dur.
Ils ont tous été difficiles.
On peut mettre avec un S.
Ils ont tous été difficiles.
Comment ils s'appelaient tes grands-mères?
Je les appelais mes mères.
Il y avait mes mains trifleties, mes mères Lacroix.
Je vais y aller dans l'ordre des plus récents. Ça va être plus simple.
Ma mère la croit. Elle, ma grand-mère la croit. J'en parle parce qu'elle a constaté à un moment donné que la visualisation pouvait avoir un impact.
Moi, ma grand-mère a toujours été une femme qui a eu le bonheur facile.
Elle m'a élevée en disant toujours, n'attends pas le bonheur, crée-le. Elle m'a élevée
tout le temps avec cette phrase-là. Et elle s'est retrouvée à la maison de soins palliatifs
et toujours souriante, toujours agréable. Et à un moment donné, une journée, je suis
arrivée et elle pleure. Puis elle pleure. Puis je me dis, mais qu'est-ce qu'il y a
en ma main? Elle dit, je réalise qu'à sept ans, j'ai vécu telle chose, puis elle pleure. Puis je me dis, mais qu'est-ce qu'il y a? Ma mère a dit, je réalise qu'à sept ans,
j'ai vécu telle chose, puis je n'ai pas eu une belle vie.
Puis je me dis, bien, voyons donc, ma mère,
vous avez eu une super belle vie, esprit,
puis elle a 99 ans et demi à ce moment-là.
Comme quoi, c'est le pouvoir de la visualisation.
Tu te mets à penser à quelque chose, tu vas super bien,
pouf, ça change ton état d'esprit en le temps de le dire.
Alors, je parle de plein de choses à ma mère, je change évidemment son état d'esprit.
Le lendemain, je reviens, elle est encore en train de pleurer.
Puis, je dis à ma mère, je ne peux pas croire, ma mère, que tu te souviens d'un souvenir de jeunesse,
puis que tu pleures ta vie encore.
Puis, effectivement, c'est le cas.
Et là, pour lui faire oublier ça, je lui demande de me raconter sa vie.
Et j'ai pleuré, si tu savais, Marie-Claude, pendant deux semaines de temps à tous les
jours avec elle parce que même ses propres enfants ne connaissaient pas sa vie. On savait
qu'elle avait connu la Deuxième Guerre mondiale, mais on ne savait pas qu'elle s'était
faite mettre un gun sur la tempe par les Allemands, qu'elle avait failli mourir, qu'elle avait
été violée, battue par ses parents,
a connu la famine, on ne savait rien de ça.
Fait que pendant deux semaines,
j'ai non seulement écouté,
me raconté sa vie,
mais j'ai tout enregistré
aussi également.
Avec sa voix.
Et j'ai pleuré à tous les jours.
Et après deux semaines, j'ai dit à ma mère,
est-ce que c'est mieux? »
Puis elle me dit, « Non, c'est pire. »
Puis là, je me dis, je ne peux pas croire
que je viens d'empirer la situation.
J'ai décidé d'organiser une journée avec ma mère
où est-ce que j'y mets en lumière
plein de moments heureux dans sa vie.
Puis j'en ai fait même une émission de télévision avec ça.
Et après cette journée-là,
elle s'est revenue la même mère qu'est revenue la même ère qu'elle avait toujours
connue, j'avais toujours connu, branchée
sur son cœur. Puis elle a dit, mais comment t'as fait
pour me ramener
comme j'étais avant? Je t'ai fait faire la
visualisation. Je t'ai amenée dans des moments
heureux de ta vie pour que tu...
C'est ça que tu gardes en tête, tu sais.
Puis là, évidemment, elle a trouvé ça extraordinaire.
Puis elle m'a dit, je peux-tu visualiser ma mort?
Puis je ne l'ai jamais expérimenté. Je ne peux pas te le dire, tu sais. Et là, à partir de évidemment, elle a trouvé ça extraordinaire. Puis elle m'a dit, « Peux-tu visualiser ma mort? » Puis je ne l'ai jamais expérimenté, je ne peux pas te le dire.
Et là, à partir de là, elle a visualisé qu'elle, elle voulait mourir avec ma cousine, mon père, ma tante et moi autour d'elle.
Et elle a dit, « Promets-moi que tu vas tout faire pour que ça, ça arrive. »
Et je ne l'ai dit à personne.
Et arrive à un moment donné, deux semaines plus tard, je me fais appeler dans le milieu de la nuit à 3h du matin pour me dire, bien là, c'est le moment, venez-vous-en.
Et moi, je commençais à ce moment-là, j'avais une pneumonie, j'arrivais à ne pas, tu sais, j'avais négligé ça.
Et bref, je me rends à la maison de soins palliatifs, tout le monde est là.
Puis là, mon père dit, hey, tu as un rendez-vous chez le médecin?
Je dis, oui, je le sais, mais je ne suis pas parti.
Il me dit, mais ça se passe là, là, tu sais.
Fait que 3h, 4h, 5h, 6h du matin, ma mère est toujours là, tu sais. Et là, mon père
il dit, ton rendez-vous chez le médecin, il est à 10h.
Si ma mère pouvait parler, elle
dirait, vas-y, tu sais. Et là,
je regarde l'heure, je fais comme, elle n'a pas
l'air bien, bien différente que 3h
du matin. Je lui dis, elle n'a pas l'air d'être
sur le bord de mourir, tu sais. Et là, je dis,
OK, je pars, j'y vais et je reviens aussitôt
s'il y a de quoi appeler moi. Je pars et au moment où je sors,
ma cousine m'appelle pour me dire, c'est le moment.
Est-ce qu'on donne l'entredose
et est-ce que, où on t'attend avant de la donner?
Alors, parce que c'est une question de minutes
quand on donne l'entredose.
Et là, je lui dis, vous êtes là, donne l'entredose,
dis-lui dans l'oreille que je m'en viens.
Ça prenait 32 minutes de partir de où j'étais pour arriver.
Je suis arrivée dans la chambre
et j'ai embrassé
ma mémède sur le front, comme je faisais tout le temps.
Dans l'oreille, je lui ai dit, tu peux partir,
on est tous là. Puis elle a fait,
puis elle est partie.
Je considère que, dans la vie,
on devrait avoir des rêves
puis des souhaits jusqu'à notre dernière,
jusqu'à la dernière seconde,
jusqu'à notre dernier souffle, tu sais. Mais j'ai beaucoup
pleuré avec ma grand-mère.
Un, de son histoire.
Deux, de ce que j'ai vécu là.
Ça a été même la même chose avec mon autre mère.
Ça a été encore quelque chose comme ça
avec ma grand-mère de ma mère.
Ça a été ça parce qu'elle, elle avait choisi
de ne plus aller en hémodialyse.
Elle savait qu'elle allait décéder.
Quand je suis arrivée, ma mère était souvent malade.
Ma grand-mère, évidemment,
elle avait un problème de rein.
Je vais partager
quelque chose. Ma grand-mère,
elle m'a dit à un moment donné,
elle était jeune, elle avait 73 ans,
elle disait qu'elle trouvait pénible
les maudialises. Elle disait
si quelqu'un pouvait me donner un rein.
Et à ce moment-là, j'étais très jeune.
J'avais peut-être
18, je ne sais pas, je me suis très jeune.
Je ne sais pas même si quelqu'un va me donner
un rein à votre âge.
Et là,
ça a été ça. Je suis allée à son chevet.
Elle a décidé de ne plus aller à l'hémodialyse.
Elle m'a demandé, ta mère est-tu là?
Sinon, ma mère est malade, elle est à la maison.
Elle a dit, on va régler les problèmes.
Elle n'aura plus besoin de s'occuper de moi.
Et elle est partie.
J'étais encore à son chevet quand elle est partie.
Et c'est tout de quoi j'en suis voulue à ce moment-là.
C'est de ne pas lui avoir proposé un rein.
Ça, ça a été quelque chose qui m'a tourmentée longtemps.
De ne pas avoir eu
l'intelligence
du cœur pour
lui dire, mais je vais t'en donner un rein, moi.
C'est ça.
En même temps, tu étais jeune?
J'étais jeune, puis j'ai pas...
Puis tu sais, en même temps,
ma mère m'a dit,
écoute, je m'en dîtes, j'allais pas
pleurer, t'as vu. Mais ma mère m'a dit, voyons, j'adm t'ai dit, je n'allais pas pleurer.
Mais ma mère m'a dit, voyons, jamais ta grand-mère n'aurait accepté ça.
Mais tu aurais aimé y penser.
J'aurais aimé y penser.
Je pense que je voulais ne pas y avoir pensé.
Pourquoi tu penses que tu n'y as pas pensé?
À ce moment-là, probablement qu'il n'y avait pas les dons d'organes.
On n'était pas éduqués à ça. Je veuxes. On n'était pas éduqués à ça.
Je veux dire, on n'était pas éduqués à ça.
Même donner un rein.
Je veux dire, bon, ça ne m'est juste pas passé par l'esprit aucunement.
Puis même, sais-tu quoi?
Je pense que même dans...
Probablement qu'à l'âge que j'étais, j'étais jeune,
je pense que je me suis même dit, mon rein est trop jeune pour elle. Je ne sais pas,
tu comprends-tu?
C'est pour ça que je te pose la question, parce qu'on a pratiquement
le même âge, puis j'ai comme l'impression qu'à cet âge-là,
moi non plus, on aurait pu penser
la grandeur, la grosseur, l'âge.
C'est ça, c'est probablement ça, à cette époque-là,
que je n'avais pas l'âge pour moi.
C'est probablement le rein de quelqu'un de son âge
que ça fait. On n'était pas éduqués
à propos de ça à l'époque, mais aujourd'hui, on l'est le rein de quelqu'un de son âge on était pas éduqué à propos de ça à l'époque
mais aujourd'hui on l'est
mais ça t'a pris combien de temps
à t'en vouloir justement de ça
à culpabiliser, ça a-tu été long après?
non, c'est drôle
c'est pas
c'est pas arrivé comme
après, tu comprends, parce que
je savais pas
c'est plus tard quand j'ai compris
les dons d'organes, qu'on pouvait faire ça,
que c'est là que j'ai compris
que j'aurais pu poser ce geste-là
et que peut-être ma mère,
quand elle a soulevé ça,
peut-être que c'est ça qu'elle voulait dire,
en quelque sorte, peut-être,
qu'elle n'a pas demandé
ou elle n'a pas eu le courage de me le demander.
C'est vraiment plus tard que c'est venu,
mais pas au moment, pas les années qui ont suivi.
Oui, parce que tu sais, des fois, on se juge durement dans la vie.
Mais quand on se remet dans le contexte dans lequel on était,
ça s'efface à quelque part.
Parce qu'il y a tellement eu de sensibilisation.
Tu sais comment elle s'appelait, celle qui avait...
Diane Hébert.
Oui.
Qui avait été...
Elle avait eu un don de poumons et cœur.
Elle est décédée maintenant.
Mais moi, je me souviens, c'est elle qui nous a beaucoup sensibilisés au Québec.
Tout à fait.
Puis moi, j'ai fait des émissions sur le don d'organs.
Puis j'en apprenais à chaque fois.
Je veux dire, c'est quelque chose dont on ne parlera jamais assez.
Et surtout à cette époque-là, on était...
Encore moins, oui.
Mais juste de te voir aussi touchée,
ça démontre la profondeur de ton âme aussi.
De repenser aux autres.
J'ai été très, très proche de mes grands-parents,
vraiment beaucoup.
Qu'est-ce que tu retiens de tes grands-mères?
Je te dirais, si tu veux que la vue te sourie,
donne-lui ta bonne humeur.
Tu sais, ça ne va pas toujours bien.
On vit toutes des épreuves.
Quand tu fermes la porte puis tu sors, affiche-toi un sourire dans le visage.
Tu as beaucoup plus de chance que quelqu'un vienne te parler
et que le temps de 30 secondes te fasse peut-être un peu oublier ce que tu vis à la maison.
Puis après ça, le lendemain, ça va peut-être être une minute.
Puis après ça, peut-être trois minutes.
Puis après ça, ça va être une heure.
Si tu veux que la vie te sourie, donne-lui ta bonne humeur.
Ça part tellement de soi.
Puis souvent, les gens vont dire, mon Dieu, t'es chanceuse.
Mais non, t'es chanceuse, mais je la crée aussi, ma chance, en quelque sorte.
Je m'entoure
de gens bons pour moi. J'ai fait
le ménage dans les relations qui étaient
un peu plus toxiques. Je m'entoure
de des gens qui, je sais, sont
bons pour ma santé, tu sais.
Puis je trouve que c'est important dans la vie
de s'entourer de personnes qui passent
pas leur temps à chialer non plus.
Tu sais, à chaque fois que je suis en conférence, j'ai toujours
quelqu'un qui me dit « c'est parce que je dors avec à tous les soirs ».
Mais, vous savez
ce que vous avez à faire. Mais, tu sais,
sincèrement, je trouve que c'est important
ça, cette garde rapprochée-là
est importante. Fait que oui,
tu sais, quand je disais tantôt mon chum,
mais tu sais, il est une personne.
Ton entourage ne t'influence pas
à 30, à 50, à 95%
dans ton état d'esprit, dans tes prises de décision aussi également, dans ta réussite.
Qui tu veux autour de toi parce que tu as la possibilité de choisir qui entre et qui sort de ta vie.
C'est fondamental ce que tu dis parce que c'est vrai qu'il y a des gens qui vont dire ça à d'autres, à leurs frères, cousins, collègues.
Mais toi, tu es chanceuse. Toi, tu es chanceux.
Mais on travaille
pour être bien dans la vie.
C'est un souci quotidien,
le bien-être.
Tout à fait.
Puis toi, tu l'as perdu à un moment donné.
Je l'ai perdu à un moment donné.
Puis c'est pas parce que
tout va bien dans ta vie
que ta formule qu'on secrète
puis que ça va être comme ça jusqu'à la fin de tes jours, il va y avoir
des épreuves qui vont te ramasser,
où tu vas encore une fois remettre un genou à terre,
puis là, il faut que tu reprennes l'autre, te relever.
Il n'y a pas de formule concrète,
puis il y a des épreuves différentes qui t'arrivent,
qui te ramassent autrement.
Oui, je pense, je n'aime pas dire le mot
travail, mais je pense que ça se travaille, le bonheur.
Ça se travaille.
C'est des prises de conscience, c'est du temps.
Tout à fait.
Puis justement, aller voir les bonnes ressources.
Il y a beaucoup de courage là-dedans.
Oui, il y a du courage, puis il y a aussi d'avoir l'audace
de vraiment faire un face-à-face avec soi-même.
C'est-à-dire de se regarder concrètement, j'agis comment?
Tu sais, comment je suis perçue dans mon entourage?
Tu sais, on parle de chialage, de tantôt les gens négatifs qui passent leur temps à chialer.
Tu sais, moi, dans ma conférence, je parle, il y a un segment là-dessus, dans ma conférence.
Et j'aime bien donner ma conférence dans mes camps, quand je vais dans le Sud,
la troisième journée.
Parce que j'y veux aller les personnes.
Puis j'ai vu les chialeuses.
Les chialeuses qui chialent parce que la mer n'est pas si chaude
que ça. Il y en a-tu dans ta gang?
Non, c'est pas chialeux, c'est qu'ils sont là.
Mais tu sais, il fait pas si beau
que ça. Finalement, Cuba,
il y a beaucoup d'ail sur le bord de la plage.
Tu sais, qui chialent pour tout le monde.
Ils chialent tout le temps pour tout.
Tu comprends? Et quand je fais ma conférence
et je suis rendue à ce passage-là,
je les regarde
dans le blanc des yeux.
Ben, peux-tu croire que leur réaction,
c'est ça?
Elles ne se reconnaissent pas.
Elles ne se reconnaissent pas.
Elles ne sont même pas conscientes
que c'est elles-mêmes qui passent leur temps à chialer.
Tu comprends? Fait qu'avoir le courage
à un moment donné, là,
de s'observer.
Ça, c'est un exercice que j'ai fait moi-même.
J'ai acheté deux banques chez Delorama.
Une, ma banque à chialage,
ma banque à compliments.
Fait qu'à chaque fois que je chiale,
je mets 25 sous dans ma banque à chialage, même banque à compliments. Fait qu'à chaque fois que je chiale, je me vends 5 sous dans ma banque à chialage,
même quand je sais que j'ai raison.
Je me vends 5 sous dans ma banque à chialage, tu sais.
Puis à chaque fois, je fais un compliment,
mais pas un compliment forcé,
il faut que je complimente 5 personnes,
un compliment qui vient naturel.
Je me vends 5 sous.
Bien, quelle banque, vous pensez,
qui a été la plus remplie rapidement?
La banque à chialage,
c'est juste une prise de conscience
des fois pour te dire, ok en ce moment
tu chiales
puis ça vient occuper beaucoup
trop d'espace dans ton cerveau
puis ça, ça libère du cortisol
qui est l'hormone du stress
fait que là Chantal
exactement, fait que Chantal
quand j'ai des périodes que je chiale
Marie-Andrée, mon bras droit, elle fait comme,
« Fais que le temps de sortir ta banque à chialage. »
Tu comprends?
C'est un exercice intéressant à faire
juste pour avoir le... s'observer
soi-même. Surtout que si ta banque est transparente,
tu peux voir tes périodes intenses.
Tout à fait.
Je pense qu'à la ménopause, on la remplit
à côté
la banque de chialage.
Non, mais je trouve ça...
Je pense que je vais faire ça.
Ma famille va dire...
Non, mais c'est vrai que c'est une prise de conscience.
Parce que là, ce que tu dis, c'est quand toi-même,
tu visais des gens, elles n'étaient pas conscientes.
Non, non.
Donc, si elles avaient mis des 25 sous,
elles auraient vu qu'il n'y en avait pas pire, finalement,
après trois jours.
Mais d'avoir le courage de s'observer
vraiment soi-même, sans se taper
dessus, nécessairement, parce que ça,
on est bonne là-dedans.
On est bonne à se critiquer facilement.
Puis, à un moment donné, je trouve qu'on devrait
tout prendre soin de soi comme on prend soin
de sa meilleure amie, puis qu'on devrait
se parler comme on parle à la personne qu'on aime le plus au monde.
Ça, c'est quelque chose que j'ai appris dans ma quête de bien-être à un moment donné.
Mais on est souvent très sévère envers soi-même.
Mais quand même faire juste un examen de conscience par rapport à comment on est,
parce que souvent, ça part de soi.
L'attitude qu'on a fait qu'on attire ça aussi.
Mais pour avoir cette prise de conscience-là,
il faut s'arrêter à un moment donné
et dire comment je suis.
Si tu passes ton temps à chialer tout le temps,
à dire je suis tanné de manquer d'argent,
je suis tanné de courir après le temps,
je suis tanné de tomber sur des trous de cul,
bien c'est ça que tu vas attirer.
Puis ça, ça m'a pris du temps à le comprendre.
Je l'ai compris à 54 ans, seulement dans ma
quête de bien-être, quand je suis allée
rencontrer un préparateur mental,
qui est Jean-François Ménard, qui est derrière
Laurent Duvernay-Tardif et Michael Kilbury,
qui me disait, Chantal, la visualisation,
là, c'est pas du pelletage de nuages,
c'est, ça a été prouvé scientifiquement.
Fait que tout ce que tu dis,
à chaque fois, c'est un message que
t'envoies à ton cerveau, à chaque fois. Parce que le cerveau, il croit ce qu'il entend arrivé dans ma vie, mais moi, il y a eu un virage
à plein de niveaux.
Dans ma façon d'être, prendre soin
davantage de moi, comprendre que
je ne fais pas l'unanimité et c'est
correct, ça ne m'appartient pas.
Je pense que la quête de sens, ça a été
un peu ça, me mettre à nu
en disant, il y en a qui vont chialer,
puis à quel point j'étais capable de dire,
ça, ça ne m'appartient plus. C'est comme si j'ai voulu me mettre à l'épreuve.
Parce que mettre à nu,
tu t'es mis vraiment nu.
C'est pas juste au sens figuré.
Tu as eu cette audace-là aussi
de le faire.
Mais ça, c'est arrivé tard
dans ma vie.
À 54. Comme quoi, qui est jamais trop tard
pour vivre des prises de conscience,
pour faire des
virages, tu sais.
Puis on voit comment ça peut arriver à tout le monde, parce que
toi qui as toujours été comme dans le bien-être
depuis tellement d'années,
on aurait pu croire de l'extérieur
que ce que tu racontes
ne s'adressait pas à toi. Et pourtant,
comme tu as donné beaucoup,
tu t'es comme mis de côté,
comme tu l'as dit dès le départ. Mais c'est bon donner.
Honnêtement, c'est bon donner.
C'est calibré, c'est l'équilibre.
C'est l'équilibre.
Même des fois, il y a des gens malheureux.
Je dis, le bonheur, c'est la seule chose que tu peux donner sans l'avoir.
C'est en le donnant que tu l'acquiers.
Tu es malheureux, va faire du bénévolat.
Tu vas te sentir utile.
Tu vas en voir d'autres.
Il y a un réseau, un sentiment d'appartenance.
Ça va briser l'isolement
si tu es toute seule. Il y a du bon
là-dedans. Mais
à un moment donné, il ne faut pas que tu te perdes
de vue là-dedans. Moi, ça me nourrissait
tout ça. C'est clair.
Moi, je me levais le matin. Ma job,
c'était d'aller procurer du bonheur.
Je t'ai payée pour le faire.
C'est le plus beau métier du monde.
Mais à un moment donné,
tu es là-dedans, ça te nourrit,
tu reçois beaucoup d'amour, c'est bon.
Ça nourrit l'ego.
Ça nourrit l'ego.
Mais ce sapristi d'ego-là,
à un moment donné,
il faut que tu le fasses taire
pour pouvoir aller plus loin.
Et d'ailleurs, dans ta quête il y avait Serge Marquis
qui a écrit Penseur
qui était vraiment incroyable
est-ce que tu es prête à passer au niveau rouge?
oui oui tout à fait, excusez je parle du trop
ça n'a pas de l'air
il y a-tu des affaires que vous apprenez ou pas?
ok
là tu vas l'épiger
tu vas m'en donner trois
on va en choisir une vas m'en donner trois.
On va en choisir une.
Tu m'en donnes trois.
Oui.
Allez, on en choisit une.
Donc, à quel moment aurais-tu voulu que le temps s'arrête?
As-tu négligé certains aspects de ta vie?
À quel besoin profond ton amoureux répond-il?
OK.
Bon, dans l'ordre. Ah, tu en choisis juste un encore
C'est toujours en choisissant juste un
Ah mon Dieu, Seigneur
Bon
Tabarouette
Je vais parler de mon chum
Tantôt j'ai parlé de l'amitié
Il va dire, Seigneur, il n'y a pas grand place pour moi là-dedans
Mon chum est arrivé à un bon moment dans ma vie
Il est arrivé à un moment Où j'ai un bon moment dans ma vie il est arrivé à un moment où j'ai fait le vide
dans ma vie et lui
il est venu
il est venu
me nourrir
dans la mesure, me faire comprendre
que c'est ce que je suis
qui je suis
à l'étape où j'étais, où j'étais à nous
je me remettais tout en question,
que j'étais parfaite comme ça pour lui.
Et mon chum, c'est un gars qui m'apprend
à désamorcer plein de choses.
Lui, il n'a jamais de stress.
Avant la révision, on recevait 12 personnes.
C'était le brunch familial.
Et je rushais parce que j'avais la brassée de lavage à faire pour ma fille
qui retourne à l'école.
J'avais son linge à repasser. Je montais la table.
On préparait le repas. La visite arrivait à 10h30.
Je rushais. Puis j'ai fait la grâce
matinée à matin parce que j'étais fatiguée.
Fait que je rushais. À droite, à l'autre
place, c'est comme il faut que tout soit parfait.
Et là, lui, à un moment donné, il met une
musique. Il fait comme, chérie,
viens, il me prend. Puis là, on se met à danser.
Puis là, je fais comme, on n'a pas le temps. Oui, on a le temps.
On a le temps.
Il faut le prendre, le temps.
Mon tchat me ramène toujours
à profiter
du moment présent.
C'est quelque chose que j'ai appris dans ma quête,
mais ça, c'est quelque chose que
il prend le bord vite quand
t'es pressé, quand quand tu es dans le rush.
Lui me ramène toujours à profiter du moment présent.
Et vraiment, c'est drôle, j'avais une copine qui me disait toujours,
un jour tu vas rencontrer un homme à femme.
Puis je sais quoi, un homme à femme.
C'est comme inquiétant.
C'est inquiétant.
C'est un homme avec plusieurs femmes. Un homme à femme, c'est un homme qui est porté pour la femme. C'est comme inquiétant. C'est inquiétant. C'est un homme avec plusieurs femmes.
Un homme à femme, c'est un homme
qui est porté pour la femme.
Et mon chum, c'est ça. Et ça,
avec tout le respect
pour les autres hommes
que j'ai eus dans ma vie,
j'ai jamais eu un homme qui
prenait soin de moi, genre
ouvrir la porte tout le temps.
Tu comprends? Veiller à acheter.
Tu dis, il faut que je fasse ça, il va le faire pour toi.
Tu n'as pas besoin de le répéter.
Il est vraiment porté pour moi.
Et ça, je ne suis pas habituée à ça.
Je ne suis pas habituée à quelqu'un qui est là au-devant des coups,
au point tel que je fais souvent mes affaires.
Je vais donner l'exemple.
Ma fille, on a acheté un lit,
tu sais, pour aller monter le lit,
fait que Pat, il dit, je vais monter le lit,
tu sais, t'inquiète pas, quand je reviens du souper,
je vais monter le lit, tu sais, bon.
Mais là, je suis tellement habituée à fonctionner ça,
j'ai monté moi-même le lit, tu comprends?
Puis là, il est revenu, il a dit, je peux pas croire,
t'as monté le lit, c'est ma job,
c'est pas plus ta job que la mienne,
oui, ma chérie, c'est ma job. Il est porté,
il est au-devant des coups. Ça,
de me laisser
aimer,
de me laisser aimer,
de permettre à l'autre
de dire, OK, oui,
tu veux prendre la facture, prends-la.
Tu comprends? De laisser
l'autre faire. Parce que sinon, tu l'aurais
pris, la facture. Oui.
Mais tu étais hélicoptère.
Tu étais partout.
C'est ça, exactement.
Donc, de laisser l'autre faire les choses.
Et aussi, il me fait comprendre que, regarde, je vais le faire.
Ce ne sera peut-être pas parfait comme tu le veux.
Mais, tu sais, regarde, ça va t'enlever un stress, ces épaules.
Ça, là, ce que tu viens de dire, on va élaborer.
Non, non, mais ça, ça va t'enlever un stress, ces épaules. Ça, là, ce que tu viens de dire, on va élaborer. Non, non, mais ça, ça demande beaucoup.
Et c'est vraiment intéressant ce que tu dis,
parce que je trouve que les femmes, on le compense souvent.
Oui, tout à fait.
Et on a toujours l'impression que ça doit être fait à 100 %,
comme on le veut.
Sinon, si ce n'est pas le fait, on va le faire soi-même.
Exactement.
Parce que là, on est satisfait.
Est-ce que tu es d'accord avec ça?
Tellement d'accord.
Est-ce que vous êtes d'accord avec ça? Oui. d'accord. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça?
C'est ça. On a beaucoup à apprendre
de Chantal ici.
Donc, là, c'est comme si tu as
baissé tes standards.
Et qu'est-ce que ça change de baisser tes standards?
Oh my God, c'est la liberté que ça me donne.
C'est la liberté, c'est le stress
en moins, c'est le poids.
Tu sais, moi, recevoir,
il faut que ce soit impeccable à chaque fois.
Le petit couvert, l'assiette, l'autre assiette
par-dessus.
Les petites bougies. Même à Noël,
moi, je décide d'avance, je regarde sur
Pinterest des exemples de table
de Noël et je vais acheter des nouvelles
nappes, des nouvelles assiettes. Là, je fais
le set-up. Le premier Noël avec
les enfants de Patrick, eux autres ne sont pas habitués à rien
de ça. Le premier Noël, ils ont fait comme « Hiiii! » « Y'a-tu de ça que c'est top. Le premier Noël, avec les enfants de Patrick, eux autres ne sont pas habitués à rien de ça. Le premier Noël, ils ont fait comme
« Hiiii! »
Il y a du stock sur la table, tu sais.
Il y a les petites assiettes dans les
grandes assiettes. T'as tout compris, tu sais.
Moi, l'Halloween, c'est la pierre tombale,
le squelette, tu sais, c'est tout en intensité.
Tu sais, j'aime créer des
ambiances, des atmosphères. Bon, puis il faut
que ce soit fait comme, tu comprends?
Comment tu vivais ça quand c'était pas fait comme tu le voulais? Bien, en fait, ça atmosphères. Bon, puis il faut que ça soit fait comme, tu comprends? – Comment tu vivais ça quand c'était pas fait
comme tu le voulais?
– Bien, en fait, ça me dérange.
Mais le pays, c'est même pas la crainte
de l'autre, c'est même pas la perception.
– Non, mais par rapport à toi, c'est-tu comme une forme de colère,
d'insatisfaction? – Ah non, non, c'est pas une grosse colère.
– C'est comment tu vis ça, mettons, quand ton ménage
est pas tout à fait fait, ta table
est pas comme tu veux, mais que la visite arrive.
Avant qu'ils te fassent danser.
Avant cette période qu'on rêve.
L'impatience.
Plus de l'impatience plutôt que de la colère.
L'exaspération.
C'est plus de ça. Je ne peux pas dire que je suis en colère.
Mais tu viens...
Oui, je suis un peu plus à bout.
J'ai la mèche un peu plus courte, mettons.
Que l'autre ne comprenne pas
que moi, je veux que ce soit comme ça.
C'est comme...
Oui, c'est plus ça.
C'est peut-être une petite forme de colère.
Mais l'impatience, on comprend.
Mais je pense qu'on se reconnaît beaucoup
dans ce que tu racontes.
Une frustration.
C'est plus un mélange d'émotions comme ça.
C'est vrai que tout le monde voit ce que tu veux.
Oui.
On soit tous dans le même sens.
Non, mais c'est l'idée de recevoir,
que ce soit beau.
Mais je ne sais pas,
c'est-tu juste femme, ça?
Il y en a-tu d'autres qui sont de même?
Bon, par main levée,
vous avez le droit,
c'est interactif l'affaire.
Vous allez voir, levez la main.
OK, mais il y en a qui ne lèvent pas la main,
qui ne sont pas de même.
C'est extraordinaire.
Mais oui, c'est extraordinaire parce qu'ils ont compris quelque chose.
Mais oui, mais ça raccourcit notre vie, je pense, d'être de même.
Ben oui, puis sais-tu quoi?
C'est qu'à un moment donné, tu réalises que tu as plus de temps pour tout.
De ne pas vouloir monter la table sur son 36 à Noël,
de dire « On va faire ça à bonne franquette pour le vrai. »
Ben, tu as tellement plus de temps pour tout. Tu as le temps pour prendre ton petit verre de dire, on va faire ça à bonne franquette pour le vrai, bien, t'as tellement plus de temps pour tout.
T'as le temps pour prendre ton petit verre de vin
puis de chiller puis de danser avant que la visite
arrive, tu comprends? OK, je vais prendre des notes,
OK?
Mais c'est ça qui m'a...
Non, mais t'as raison, mais t'as appris ça puis tu vois la différence.
Ah, je vois la différence dans ma vie,
dans, tu sais, dans
lâcher prise. Et sais-tu quoi?
C'est que ça implique de quoi?
C'est que ça amène ça dans d'autres sphères
de ma vie, même dans ma vie professionnelle.
Ça fait
son petit bonhomme de chemin
ailleurs aussi également.
C'est juste positif,
mais c'est lui qui m'a amené ça.
Il m'a amené à dire,
c'est pas grave que
la fourchette
n'ait pas du bon bord à ce prix
et qu'il n'y a pas le centre de table.
C'est pas grave.
L'important, c'est nous.
Le pire, on le dit tous,
l'important, c'est d'être ensemble.
C'est vrai, on dit tout ça,
je le dis moi-même.
C'est fou, je le dis moi-même.
Je dis ça à tout le monde.
C'est un petit repas à bonne franquette.
L'important, c'est d'être
ensemble à bonnes franquettes parce qu'il y a
quatre couverts.
C'est comme bon.
Mais en même temps, je me fais
plaisir. J'aime ça. Moi, je trouve
qu'on mange avec les yeux aussi.
Fait que j'aime ça aussi en même temps.
C'est de la créativité aussi.
Oui, fait que j'aime ça aussi.
Tout ça aussi en même temps. Mais pas toujours tout le temps. C'est ça, dans le fond, que tu apprends. C'est de la créativité aussi. Oui, oui. Fait que j'aime ça aussi, tout ça aussi.
Mais pas toujours tout le temps.
C'est ça, dans le fond, que tu apprends.
C'est justement, exactement.
C'est avec modération.
Et de comprendre que si c'est pour m'imposer un stress,
de ne pas aller là, de ne pas aller là.
Alors, c'est ça.
Là, tu nous apprends.
C'est-à-dire que tu mets le doigt sur quelque chose.
Je pense qu'il nous touche beaucoup.
Pas juste les femmes, les hommes aussi, à certains égards,
il y a des choses qui nous tiennent plus à cœur
et on n'accepte que le 100 %.
Mais ça ne donne rien.
Tu le dis parce que le temps que tu ne donnes pas,
tu le donnes à l'autre. C'est vrai que
des fois, de se priver de voir des amis
ou de la famille pour
le ménage, la table,
le repas, alors qu'effectivement, ce qu'on
veut, c'est être ensemble.
Tout à fait. Je regarde, le ménage, la table, le repas, alors qu'effectivement, ce qu'on veut, c'est être ensemble.
Tout à fait.
Je regarde, ma fille,
elle a décidé qu'elle voulait aller dans une école particulière.
Alors là, j'avais tout le repassage,
tout le lavage, tout le kit.
Je fais comme, mon Dieu,
il faut que ses cheveux soient bien repassés.
Elle a un costume.
Elle a un costume.
Pendant que je repassais,
à un moment donné, je me disais,
« Tabarouette, je ne suis pas avec elle
pendant ce temps-là.
Juste à côté d'elle,
puis profiter de comment ça va. »
Puis là, je suis allée porter ses chemins
et ses vêtements, puis j'ai juste dit ça.
Ça m'a fait plaisir de faire ça,
ma cocotte, pour toi. Je veux juste que,. Puis là, j'ai juste dit ça. Tu sais, ça m'a fait plaisir de faire ça, ma cocotte, pour toi. Je veux
juste que, le seul regret
que j'ai, c'est que je n'étais pas à côté de toi pendant
ce temps-là, juste à jaser avec toi parce qu'elle
repartait pour l'école, tu sais, pour la semaine, tu sais.
Et puis là, ma fille m'a
juste dit, je comprends, maman, mais
c'est correct, je t'aime. Puis merci
d'avoir passé mes chemises. Puis je
sais que ce n'est pas toujours le fun, je l'apprécie,
tu sais. Mais, tu sais, des fois, c'est ce tiraillement- sais que ce n'est pas toujours le fun, je l'apprécie.
Des fois, c'est ce tiraillement que j'ai de vouloir
que tout soit parfait pour ma fille
et d'être capable de dire
non, je vais vouloir un pli
ou peu, mais ce n'est pas grave dans sa chose.
Ça va être ça et ça va faire la job.
Je suis avec toi et je passe du temps avec toi.
Des fois, c'est le tiraillement qu'on veut.
J'écoutais tantôt quelqu'un qui disait que je suis une mère parfaite.
J'ai beau dire que j'essaie, mais je n'en suis pas une.
Pour moi, être parfaite, c'est aussi d'essayer d'être là tout le temps,
le plus possible avec ma fille, mais je ne le suis pas tout le temps là.
Je suis ici aujourd'hui, elle est à la maison.
J'aurais voulu être là avec elle jusqu'à temps qu'elle retourne à l'école.
J'ai fait comprendre que je
m'en venais ici.
Je ne suis pas parfaite.
J'aurais été là, j'aurais été ici.
Ça vient aussi de
faire comprendre, à un moment donné,
c'est ça que j'ai à offrir comme modèle de mère.
Je peux juste essayer de
m'améliorer là-dedans.
Quand j'ai des frustrations,
comme là, je n'avais une parce que je me suis occupée
de son lavage, au lieu d'être assise à côté
d'elle, bien, je l'ai
exprimée, chose que
je ne faisais pas avant.
Et ça a été quoi, sa réaction?
Bien, ça a été assez correct, maman, je le comprends.
Donc, ça désamorce quelque chose.
Oui, mais moi, ça a désamorcé.
Tu comprends-tu le temps?
Il y a des steamers aussi, hein?
Oui, oui. Ah, bien non, ça ne marche pas tout le temps
avec ces sapristides blues.
Non, c'est ça. Ça prend absolument le faire repasser.
Mais tu sais,
ça, c'est l'autre affaire que mon chum m'a appris.
Moi, quand il y a quelque chose
qui ne va pas, je ne le dis pas tout de suite.
Il faut que l'autre le devine quasiment.
Ah, ça, c'est fatiguant.
Tu comprends-tu? Alors, il y a quelque chose
qui ne va pas, il va dire... Tu joues dans les cheveux. Non, je ne joue pas dans les cheveux.ine quasiment. Ah, ça, c'est fatigant. Tu comprends-tu? Alors, il y a quelque chose qui ne va pas.
Il va dire, ça va, ça va.
C'est quoi, tu joues dans les cheveux?
Non, je ne joue pas dans les cheveux.
Je vais dire, non, non, ça va.
C'est tout.
OK, mais le ton veut dire quelque chose.
Oui, bien, c'est ça.
Je fais exprès pour utiliser ce ton-là.
Bien oui.
Je vais dire, non, non, ça va, c'est correct.
Il va dire, qu'est-ce qu'il y a qui ne va pas, Chantal?
Rien, non, je te le dis, ça va, c'est correct.
Chantal, c'est quoi?
Je te le dis, c'est correct, c'est beau, j'ai réglé, c'est correct, ça marche, ça va.
Donc, pas grave de le dire.
Lui, il m'apprend à dire, non, on crève l'abcès maintenant.
Ça, là, c'est un autre beau cadeau qu'il m'a apporté.
Ça ne va pas, on le dit maintenant.
On ventile maintenant.
Ça, là, c'est ça que je te dis tantôt.
Ça, j'ai fait comme, je veux t'expliquer qu'en ce moment,
je vis ça. Je repasse,
je suis contente de le faire, parce qu'il faut que tu repasses,
mais j'aurais préféré être à côté de toi
et te jaser. Je le ventile à cette heure.
Avant, je n'étais pas ça.
Donc, tu es plus libre à l'intérieur.
Tout à fait. Mais ça, ça vient beaucoup de lui.
Beaucoup de lui et ma quête
de bien-être aussi. Mais avant,
je n'étais pas ça. T'es en magazine, t'es en magazine, de tout, t'es en magazine. Mais peut-être aussi mais avant j'étais pas ça t'en magazines, t'en magazines
de tout, t'en magazines de tout
mais peut-être aussi que t'avais pas quelqu'un pour t'écouter
effectivement
ouais
là t'as quelqu'un qui te soutient
ouais parce que tu l'as fait beaucoup pour les autres Oui. Là, tu as quelqu'un qui te soutient.
Oui.
Parce que tu l'as fait beaucoup pour les autres.
Ça a été fort, toi.
C'est un fait.
J'ai toujours, je fais mon travail,
j'ai le réflexe de jamais apporter le travail à la maison. Ça fait que ça a toujours
été ça pendant longtemps,
longtemps, longtemps. Ne pas apporter le travail
à la maison. Comment a été ta journée?
Bien, pas d'autres questions, alors parfait,
on ne va pas plus loin.
Avec lui, c'est comme, raconte-moi ta journée.
Parle-moi plus. Je fais comme, oh, il est arrivé ça,
je ne pense pas que ça va t'intéresser. Oui, ça
m'intéresse. Tout ce qui t'intéresse
m'intéresse. Ça fait que t'intéresse m'intéresse.
Fait que raconte-moi.
Oui, il est là pour écouter.
Il est là pour m'aider.
J'ai un partenaire dans mes projets,
autant dans la collection Chantal Lacroix que je fais.
Il est venu m'aider dans l'entrepôt à pleurer à King.
Il est venu plier des jetés parce qu'on a besoin.
J'ai un partenaire qui m aussi, mais t'as un bon point,
tu sais.
Il m'écoute, ouais. Mais moi, il faut dire,
je donnais peut-être pas...
Là, c'est sûr, je parle beaucoup, là, parce que c'est ça
le concept, là, mais j'ai pas...
J'avais pas le réflexe non plus, peut-être,
de beaucoup parler parce que j'avais
le sentiment, peut-être, que
ça intéressait pas, tu sais.
Mais souvent, il faut aller vite.
Parce que parler, ça veut dire que l'autre a du temps.
Il l'écoute et quand tu sens que l'autre l'écoute,
c'est toujours plus facile de parler.
Dans le tourbillon de la vie, tout va vite aussi.
On court à droite, à gauche, plein de choses.
Fait que tu n'as pas le temps.
Première affaire que tu sais quand tu as un enfant,
tout va là.
Tout va là. Le temps va là, tu sais. Alors, fait que c'est ça. Donc, ton énergie va là.
Tu es tout le temps tourné vers l'autre. Fait que tu sais, tu t'oublies. C'est facile
de s'oublier, tu sais. Et c'est correct d'être là aussi pour les autres, mais le
danger, c'est ça. C'est quand tu, à un moment donné, tu t'oublies au point qu'il
y a un vide qui s'installe.
Puis que tu n'es pas capable de dire... Moi, je le disais tout le temps, ce n'est pas que je suis malheureuse,
mais je ne suis pas heureuse dans toutes les sphères de ma vie.
C'est d'avoir le courage à un moment donné de dire,
OK, c'est où les sphères où je ne suis pas?
Puis qu'est-ce que je fais pour le devenir?
Mais souvent, ça demande de s'arrêter.
Et on ne prend pas le temps de s'arrêter parce qu'on n'a pas le temps de s'arrêter et on ne prend pas le temps de s'arrêter
parce qu'on n'a pas le temps de s'arrêter
tu as les responsabilités, tu as un loyer à payer
tu as un job, tu as la famille
tu as tes parents à t'occuper
et tu t'étourdis
pendant que tu t'étourdis
dans tout ce rythme-là
de fou dans lequel on est
tu ne prends jamais le temps de t'arrêter
il y en a qui vont faire leur vie
comme ça au grand complet, puis qui vont avoir
le sentiment que c'est ça, la vie.
Ça peut être ça pour certaines
personnes, mais à partir du
moment où tu sens que tu passes à côté
de certaines choses,
je pense qu'il faut que tu aies le courage
de changer des choses.
Mais le changement, ça fait peur,
c'est sûr, parce que c'est l'inconnu.
Puis tu ne sais pas si
ça va être pire, si tu vas le regretter,
si tu vas manquer d'argent, si tu vas finir
tes jours seul.
Mais c'est un choix à faire.
Est-ce que tu as peut-être à passer au niveau du public?
Oui. Alors, on va venir me porter une boîte
avec vos questions.
Merci beaucoup.
Merci.
Alors là, tu vas en piger cinq, s'il te plaît.
Cinq.
Une.
Merci.
Deux, trois, quatre.
Deux, cinq.
Merci.
Donc, je vais la mettre sur mon petit pouf.
Je vais sortir mes notes
en coque.
En coque, je ne suis pas toute capable.
Alors, une question de
Stéphanie Métivier.
En quoi votre fille vous aide
en quoi quoi?
En quoi votre fille vous aide
ou vous a aidé à grandir,
à devenir une meilleure personne.
Question de Laurence.
As-tu déjà regretté d'avoir
aidé quelqu'un?
Question d'Alice.
À quand donner au suivant revient,
avec un cœur? Frédéric,
quelle est ta plus grande leçon
de résilience jusqu'à présent?
Et Stéphanie,
quel est le meilleur conseil
qu'on vous a donné dans la vie?
Il y en a plein.
Tu veux lire, lire?
Je portais...
Ils sont tous super intéressants,
les questions en passant.
Vraiment.
Vraiment.
Ils sont tous intéressants.
Je portais à vouloir aller avec
à Camp de Nauce-Suvan,
revient,
parce que
on dirait qu'en ce moment,
je suis là,
je suis comme à la croisée
des chemins dans ma vie.
C'est-à-dire que je trouve
qu'on ne s'en va pas
dans la bonne direction
comme société.
Je trouve qu'il y a
beaucoup d'amertume,
il y a beaucoup de colère,
il y a beaucoup de frustration, beaucoup de violence sur les réseaux sociaux, sur la place publique, partout. Et je
trouve qu'on ne s'en va pas dans la bonne direction. Et c'est sûr, moi, volontairement, j'ai décidé
d'arrêter de faire la télévision. Pendant quatre ans, j'avais besoin de prendre soin de moi. Puis
après ça, j'ai parti des choses,
des programmes web avec Soyons la solution,
où j'ai le sentiment que vraiment,
je fais une différence tellement plus grande
parce que je parle directement aux gens.
Et les gens peuvent me poser des questions,
je suis là, on les aide.
Ils posent des questions aux psychologues,
aux intervenants. On interagit
directement avec eux. Puis je le vois,
l'impact. Les gens me disent, ça a transformé ma vie, peu importe les programmes, c'est quoi.
Mais je vois ma cocotte qui a 14 ans et qui me dit, vous êtes en train de nous laisser toute une planète, vous autres, les adultes.
Elle, du haut de ses 14 ans, elle veut aller travailler à l'ONU en environnement. C'est pour ça qu'elle a demandé de changer d'école.
Dans une école en anglais,
elle a ciblé les trois universités anglophones
où elle veut aller. Elle n'a pas le choix d'aller là.
Elle veut aller là. Elle a tout fait de son plan.
Elle a fait sa visualisation. Elle ne tombe pas tellement
loin de l'arbre, mais elle sait parler, qu'elle le fait à star.
Fait que,
elle, c'est comme si
elle ne m'a pas connue.
Elle m'a connue un peu de l'époque de Dono O'Sullivan, mais pas tant que ça, tu comprends?
Et j'ai l'impression que comme maman, avec elle, je fais mon gros possible pour lui inculquer des belles valeurs, pour pas qu'elle s'oublie, pour qu'elle devienne un bon être humain.
Et qu'au travers de ça, elle pense à elle.
Mais je la regarde aller et je fais comme, je ne peux pas juste comme être humain,
juste être là pour elle et mon entourage.
C'est ça que je fais depuis quatre ans,
cinq ans, elle et mon entourage.
Puis je me dis, j'ai une tribune
et j'ai le désir de voir revenir pour faire quelque chose.
Mais en ce moment, tu n'as aucun diffuseur intéressé
de faire un show comme de nos suivants.
Aucun diffuseur est intéressé de mettre la bonté à l'écran.
On te répond quoi quand tu fais?
On répond qu'on n'a pas d'intérêt pour la bonté à l'écran.
On me demande d'animer un show de célibataire.
C'est ça qu'on me demande.
Mais la bonté, c'est comme si on n'y croit pas.
C'est comme si dans l'air du temps, en ce moment, ce n'est pas ça.
On a envie de quelque chose de plus léger.
On a envie des télé-réalités.
On a envie de télé-romans où il y a des drames, où ça va toujours mal.
On a envie de ça.
C'est comme si on est dans cette ère-là.
De fiction, à quelque part.
Oui, on dirait qu'on est là-dedans en ce moment.
Et ça, ça me travaille beaucoup, mais parce que j'ai changé. C'est-à-dire qu'en ce moment, je sais que comme être humain, je serais capable de vouloir faire cette différence-là, aider, mobiliser les gens, amener les gens aussi à comprendre qu'il faut s'entraider, que ça part de notre bonheur, prendre soin de soi, mais qu'après ça, on a un impact beaucoup plus grand qu'on pense. On regarde les nouvelles et on fait comme, my God, il n'y a personne
qui ne fait rien, mais je suis une personne. Puis là, on dit, oh my God, il y a tellement
à faire, attends une minute, tu peux commencer avec ta petite garde rapprochée autour de
toi. Tu sais, j'arrive de, à date, ce que j'ai fait, j'ai fait deux quêtes de bien-être.
Je suis allée en faire une au Mexique. je suis allée en faire une autre au Japon. Au Japon, c'est fascinant. Il n'y a pas une poubelle nulle part. Tu pourrais
manger par terre dans le métro, en plein milieu de la rue. Il n'y a aucun déchet
qui traîne nulle part. Les gens se ramassent. Puis là, tu te dis, mais comment se fait-il
que c'est ça? Puis il m'expliquait que dès la jeunesse, les enfants, quand ils vont à l'école, au primaire,
ils n'ont pas de notes dans leur bulletin.
Ils apprennent des choses, ils apprennent des matières,
mais ils n'ont pas de notes.
Parce que ce qu'ils apprennent au primaire,
c'est à devenir un bon être humain.
Un bon être humain, prendre soin des uns des autres,
prendre soin de notre planète, apprendre à se ramasser.
Lave-toi même ton bol
de toilette, tu sais, c'est
un geste d'hygiène pour
toi, mais de son humilité
aussi également là-dedans, tu sais.
Fait que t'apprends ça, t'apprends à devenir
un bon être humain, tu sais.
Moi, je trouve que, tu sais,
nos enfants, là, on leur enseigne
les mathématiques, le français, l'histoire,
la géographie, on leur bourre le crâne, le français, l'histoire, la géographie.
On leur bourre le crâne.
On leur bourre le cerveau de plein de choses.
Mais on ne leur explique pas comment fonctionne le cerveau.
Je trouve qu'on n'enseigne pas à l'école la capacité au bonheur, c'est quoi,
comment prendre soin de soi.
Mais on aurait tout intérêt à apprendre ça dès le jeune âge à nos enfants.
J'ai ce désir-là.
C'est comme si j'avais'ai ce désir-là, c'est comme si c'était, comme si
j'avais envie de ce dernier projet-là,
tu sais, de dire, faire une différence,
pas pour,
tu sais, nécessairement dire, je laisse ma marque,
pas pour ça, mais pour que,
pour que ma fille voit
que, regarde, oui, je fais
quelque chose, je pose un geste
pour améliorer la planète que tu
trouves qu'en ce moment
est vraiment pas agréable à vivre.
Quand elle dit qu'on laisse une planète
qui est pas belle, c'est autant
au niveau de l'environnement, mais c'est
autant au niveau de ce qu'elle
voit, ce qu'elle entend aux nouvelles,
ce qu'elle voit, comment la violence
qu'il y a, c'est autant au niveau de tout ça.
Fait qu'elle est beaucoup impliquée,
elle fait du bénévolat, elle est impliquée,
elle fait tout ça, mais en même temps,
je ne veux pas qu'elle se perde de vue là-dedans.
C'est un couteau à deux tranchants,
mais je la vois aller et je fais comme,
je ne peux pas comme mère,
juste être là pour elle et ma petite garde rapprochée.
Il faut que je ce désire.
Et comment tu penses y arriver?
En ce moment, je n'arrête pas de dire,
je l'envoie dans l'univers,
puis à un moment donné...
On ne sait pas où ça va retomber, mais...
Il y a des gens qui vont se pointer autour de moi,
qui vont m'amener là.
Je fais plus confiance à ça,
je te dirais,
qu'avant. Avant, je faisais un petit peu
quelque chose dans la vie, je ne travaillais pas.
Là, je fais comme, OK, je le lance.
Puis là, je le lance ici.
Puis à un moment donné, je vais peut-être dire, OK, je le lance. Puis là, je le lance ici. Puis à un moment donné,
je vais peut-être dire, OK,
ça va arriver que je vais vouloir lancer
et mettre en place quelque chose. Ça va être qui
a envie de ça. Bien, embarquez
là-dedans. Embarquons là-dedans.
C'est un peu ça que je vais faire avec
Soyons la solution.
C'est une communauté qui fait du bien.
C'est ce que tu fais dans ce que tu fais
aussi avec le Marie-Club.
En faisant en sorte qu'on guérit nos blessures,
qu'on est un peu plus heureux,
c'est un petit peu plus facile d'aimer les autres
et d'être là pour les autres.
C'est des zones de bienveillance,
des zones où les gens apprennent à se connaître aussi,
à sortir de l'isolement.
Parce que moi, je trouve qu'un projet, comme tu dis,
en même temps, c'est étrange parce que c'est ce qu'on a envie de voir.
Parce que je me souviens,
dans nos suivants, c'était une chaîne humaine de bonté.
Et ça a donné l'idée à plein de gens
de faire à la hauteur
de ce qui pouvait
pour aider les autres.
Donc, c'est quand même étonnant qu'on dise non à ça.
Qu'on dise non à ça présentement. Puis en même temps, dans le contexte actuel, c'est quand même étonnant qu'on dise non à ça, qu'on dise non à ça présentement.
Puis en même temps, dans le contexte actuel,
tu sais, c'est tellement difficile au niveau économique à l'heure actuelle.
Je ne sais pas à quel point que la formule telle qu'elle était, je pense que…
Mais tu es prête à la modifier, j'imagine.
Oui, j'ai déjà une version 2.0.
Bien, c'est ça.
Mais parce que ça, ça m'amène à…
As-tu regretté d'avoir aidé quelqu'un? » dans le sens que dans des données au suivant,
à un moment donné, c'était devenu
plus pécunier,
c'était plus devenu monétaire
que c'est là que j'ai décidé
d'arrêter. On est en train de perdre
le sens d'être là pour aider. C'était comme
« Hé, je reçois-tu juste ça? »
C'est ça que vous m'avez demandé.
Oui, mais la famille, la semaine passée à TV,
a reçu tellement plus.
J'ai fait, ouh, attends une minute, là.
Là, on est en train de perdre l'essence
de ce que c'était, cette show-là, tu sais.
Alors, c'est pour ça qu'à un moment donné,
j'ai décidé d'arrêter de faire cette émission-là
parce que, pour moi, on était en train de perdre
un peu l'idée qui était vraiment plus de d'aider.
Puis là, c'était rendu vraiment que des besoins matériels.
Mais c'est sûr, c'est souvent ça qu'on a besoin.
Je veux pas...
Mais pas la comparaison. Tu sais que toi, tu répondais aux besoins
de la personne, mais t'étais pas pour en donner plus
pour équivaloir à l'autre besoin.
En tout cas, je te souhaite que ça marche, hein, j'imagine
qu'on souhaite tous
qu'un diffuseur
qui entende et qui s'entende, en fait. Si c'est pas la télé, ça va être le web, parce qu'on diffuseur qui s'entende.
Si ce n'est pas la télé, ça va être le web,
parce qu'on se tourne de plus en plus vers là.
Je te dirais, j'ai peut-être plus envie même de ça, à la limite,
de me tourner vers le web,
parce que c'est un lien direct avec les gens aussi également.
Ça va peut-être être là aussi, mais ça prend son temps.
Alors, tu vas arriver là.
Ça va arriver là parce que tu l'envoies dans les airs, c'est ça. Niveau
héros et compagnie. Ah oui, mon Dieu, oui.
Donc, tu vas
m'en donner quatre, s'il te plaît.
Merci.
Un, deux, trois, quatre. Alors,
voilà. C'est ton chum qui nous les a
promis. Non, c'est pas vrai.
Ça m'étonnerait parce qu'il n'aime pas
du tout que j'étale
notre vie publique. Ah non, ouais. Notre vie personnelle, c'est la place publique. Il n'aime pas du tout que j'étale notre vie publique.
Notre vie personnelle sur la place publique. Il n'aime pas ça.
Puis là, tu ne l'as pas trop faite jusqu'à maintenant?
Non, pas trop faite. Je ne pense pas.
Pas jusqu'à date. Mais tu vas voir, c'est très large.
On ne parlera pas nécessairement. Il s'appelle Patrick.
On ne parlera pas. Quelle importance
accords-tu au préliminaire?
Quelle importance accords-tu
à l'intimité émotionnelle?
Préfères-tu séduire ou te faire séduire?
Es-tu à l'aise avec la nudité?
T'en choisis une.
Mon Dieu.
Y en a-tu une qui vous interpelle plus?
Mon Dieu, honnêtement, si je peux dire oui, j'accorde l'importance au préliminaire, oui.
Mais des fois, une petite bite, c'est agréable.
L'intimité émotionnelle, oui, c'est super important.
Préfères-tu? Je préfère me faire séduire de loin.
Puis je suis à l'aise, je vais le faire avec la nudité.
OK, parfait.
Parce que longtemps, je ne l'aise, je vais jouer là avec la nudité. Parce que longtemps,
je ne l'ai pas été. Longtemps,
pour différentes raisons, parce que
je fais du sligo, puis j'en ai
en tabarouette des tâches.
Mais j'en ai partout, puis j'en ai dans des régions
en plus de ça que vous n'avez pas imaginé.
T'en as dans des régions éloignées.
Oui, partout.
Alors, longtemps,
j'ai mon corps, tu sais, je l'ai camouflé, c'est longtemps, longtemps, mon corps,
je l'ai
camouflé longtemps, longtemps.
Puis, tu sais,
en plus, j'ai eu du monde pour me rappeler
que le vitiligo,
il fallait que je le camoufle.
J'ai eu un directeur de programmation
qui m'a dit, écoute,
dans une télévision 52 pouces,
ton vitiligo, ça fait ça dans le dash.
Fait que, profédiant, parce que je pense pas
que ta carrière va durer tellement longtemps.
– Comment tu fais pour vivre avec ça,
alors que c'est toi?
– Oui, mais c'était ça à l'époque.
– C'est quand même quelque chose à apprendre.
– On me maquillait, l'an seconde, j'arrivais
une heure avant pour qu'on me maquille le corps
au grand complet.
Même quand j'avais fait un show, la collection, c'était la même chose
parce qu'ils disaient les taches blanches, les spots les attirent.
Ça prenait une heure de maquiller au grand complet.
Aujourd'hui, on dirait que si on en parle, on en voit plus.
Dieu merci.
Plus on va voir la différence, plus ça va devenir une normalité.
Mais ça, il fallait que ça passe par moi.
Alors, c'est le premier
geste, vraiment, ça a été
dans ma quête de sens
que j'ai fait. Il y avait
un épisode, c'était quatre épisodes,
puis il y en avait un, c'était sortir de sa zone
de confort. Puis je me souviens, ma gang
au bureau, on disait, qu'est-ce que, quant à elle,
on peut lui demander de faire de sortir de sa zone de confort
à tellement faite d'affaires dans le parti
pour l'été. tu sais, puis je me
challenge comme être humain,
beaucoup, tu sais, et il y en a une qui a dit
à un moment donné, posez-nous.
Et là, j'ai fait comme, oh,
tabarouette, attends une minute, là j'ai dit, mais je veux pas
être nue, tu sais, devant tout le monde,
mais juste te mettre à nu
avec ton équipe technique,
avec les caméras, tu sais,
le maquilleur que tu connais, Richard
Boutillier, qui maquille tout le temps,
il fallait, à un moment donné,
c'est lui qui prenait mes petites bobettes,
puis ma chemise,
puis bon, mon preneur de son
qui était sur le côté, lui me voyait
toute nue pendant que je me
associais à prendre une pause pour
camoufler les parties intimes.
Ça m'a demandé beaucoup de courage.
La démarche est artistique.
On voit toutes mes tâches.
C'est comme si, puis on voit mon bourrelet de côté,
c'est comme si ça m'a demandé de voir le beau dans mon corps.
Après ça, il y avait un autre exercice qu'on m'avait fait faire,
qui était de me faire mettre
devant un miroir
et regarde,
mets-toi nu et regarde ton corps,
chaque partie de ton corps.
Il m'a dit qu'au début, tu scrutes,
tu vois ses seins, tu fais comme,
ça tient encore. Là, tu descends,
ça remonte encore. Tu comprends?
Il y a des parties de ton corps avec lesquelles
tu n'es pas à l'aise, tu sais.
Et où j'ai réalisé
que j'avais cheminé,
c'est...
Où j'ai réalisé que j'avais cheminé, on est en voyage,
et, tu sais,
il y a ma fille, il y a mon chum dans
la chambre, je sors de la douche,
puis là, je n'ai pas la serviette, tu sais, je fais comme quelqu'un qui a une
serviette, tu sais, et puis là,
ma serviette est accrochée, char, tout nu.
Char, comme ça. Puis là, moi,
je suis enceinte, je peux être tout nu. Ma fille m'a vu tout nu.
Mon chum me voit tout nu. Je peux être tout nu
devant les deux, dans vous deux, puis il n'y a pas personne
qui va rien dire. Puis là, je me suis dit,
my God, un,
de faire ça, parce que jamais,
tu sais, puis j'arrête pas de dire à ma fille,
elle, arrête, je sais changer les couches,
tu sais, je veux dire, tu sais, bon. Mais, tu sais, de faire ça devant ma fille,ête, je t'ai changé les couches je vais dire, bon
de faire ça devant ma fille, elle était plus jeune
elle n'avait pas 14 ans, elle était plus jeune
mais de faire ça
de me permettre ça
puis là, ma serviette
ma robe de chambre, je l'ai faite comme
aïe aïe, j'ai cheminé
en tabarouette
et ni l'un ni l'autre a dit quoi que ce soit
personne ne m'a dit mais là franchement, ça ne se fait pas nés en tabarouette, tu sais. Et ni l'un ni l'autre a dit quoi que ce soit. Personne
m'a dit, bien là, franchement, ça se
fait pas pantoute. Ma fille a
rien dit, tu sais. Puis après ça,
j'ai jasé avec elle, ça a dit, bien non,
c'est correct, c'est beau,
j'ai déjà vu, tu sais. Puis mon chum m'a dit
qu'il m'avait vu aussi une couple de fois.
Mais j'ai réalisé
que j'avais cheminé, puis pour moi,
ça, c'est une énorme acceptation.
Parce qu'à l'âge où je suis, mon corps se transforme, puis il se transforme beaucoup.
Tu comprends? Je veux dire, la peau tombe.
Parlons-en, OK, des transformations, ça nous fait du bien.
On se sent moins toute seule quand on parle des transformations du corps.
Il y en a plein. Moi, j'ai un collier en permanence dans le cou.
J'ai deux espèces de rides, là.
J'ai des rides prononcées dans le front.
Et même mes maquilleurs, il faut que je fasse ça.
À un moment donné, je vais m'enlever la poudre translucide
qu'ils me mettent dans le front.
Mais le corps se transforme.
Tu as parlé des bras.
Je parlais des bras.
J'ai eu beaucoup de fibromes.
Alors, j'ai une beaucoup de fibromes.
Alors, j'ai une cicatrice.
À un moment donné, la BDN embarque par-dessus la cicatrice.
Tu comprends?
C'est ça.
Puis je l'assume.
Mais ça m'a pris du temps à me rendre là.
Et ce qui a fait aussi que je m'accepte,
je suis obligée de le dire,
j'ai un conjoint qui me trouve belle et qui n'arrête pas de me le dire. Ça aussi, ça m'a beaucoup aidée dans mon acceptation. Mais à un moment donné, ça part aussi de moi.
Quand on dit que la table n'est pas parfaite, je tourne les coins ronds. Moi, avec, je tourne les coins ronds. Tu comprends? Ce n'est pas parfait, mais j'ai appris à lâcher prise parce que c'est tellement meilleur pour ma santé mentale.
My God, c'est tellement meilleur pour moi.
Mais tout ça, pour en arriver là, il a fallu que je pose des gestes,
je ne vais pas dire extrêmes, mais quasiment.
Poser nu, faire cette démarche-là dans le miroir, à un moment donné arriver à faire ça.
Pour en arriver là, à accepter
qui je suis, à dire
« Oui, j'ai un petit ventre.
Longtemps, j'ai un petit ventre. Je vais mettre
une petite veste autour de ça pour cacher un petit peu
ou les chandails par-dessus. »
Mais l'assumer,
ça, ça part
de moi. Mais à partir
du moment que j'assume
ça,
le bien-être
que ça me procure, c'est fou.
Fait que je souhaite ça à tout le monde.
Donc, ça vaut la peine
de faire ce que t'as fait.
C'est un peu se faire violence au début.
Oui, c'est presque ça.
C'est se faire violence, d'avoir le courage
d'être honnête avec soi-même,
de sortir de sa zone de confort qui n'est pas confortable, ça le dit,
mais ça t'amène à grandir à chaque fois que tu sors de ta zone de confort.
Il y a toujours eu quelque chose de mieux qui est arrivé après.
Des fois, ce n'est peut-être pas de plus grand, mais de mieux.
Il y a quelqu'un qui demandait la plus grande épreuve de résilience.
La première que j'ai eu à faire face,
ça a été le feu de ma maison.
C'est ça, ma maison, quand on a tout perdu,
ça a été
faire preuve de résilience.
C'est fou d'accepter ça.
Mais ça
m'a amenée à aller vivre dans un petit
appartement avec Camely
et de réaliser que
je suis en train de me bâtir une maison,
une grosse maison, mais
on a réalisé qu'on n'a pas besoin d'une aussi grande
maison pour être heureux, finalement.
La petite maison
fait que, finalement, ça me coûte moins cher,
j'ai moins de temps pour faire du ménage,
puis j'ai plus de temps libre.
Fait qu'on s'est dit, on l'a vend, l'autre maison.
Mais c'est sûr, l'autre maison, c'est le
paraître et recevoir les amis, c'est de, hey, oui, bien oui, c'est de lâ on l'a vend, l'autre maison. Mais c'est sûr, l'autre maison, c'est le paraître et recevoir les amis.
C'est de lâcher pris.
L'ego aussi qui est là-dedans.
Mais l'ego, il est partout,
cette sapristie d'ego-là, tout le temps.
C'est ça qu'il faut essayer de faire taire.
C'est ce que j'essaie de faire taire en vieillissant.
Je veux qu'on revienne sur cette fameuse nudité.
C'est dans le sens que, tu sais,
quand on regarde les photos quand on était plus jeune,
« Ah, mon Dieu, comment ça que je ne me voyais pas,
que je ne me trouvais pas belle,
je me regarde et j'aimerais ça revenir là. »
C'est qu'on apprend ça
tardivement à être bien
dans son corps.
Puis quand on goûte
à ça, c'est de la liberté
aussi d'arrêter
de s'enfermer.
Dans le podcast, souvent, il y a la question,
quand je me regarde dans le miroir, je vois,
puis il y en a qui vont, il y en a beaucoup
qui s'arrêtent sur là. Ils ne voient pas
ce qu'il y a à l'intérieur. Ils vont tout de suite
aller sur ce qu'il y a à l'extérieur.
– C'est-tu qu'est-ce qui aide aussi
à un moment donné dans les prises de conscience.
En ce moment,
j'ai une copine
qui vit quelque chose de très difficile.
C'est un cancer, stade 4.
Et elle aussi,
elle vit de quoi que son corps.
Elle maigrit, elle trouve ça difficile.
Mais elle n'arrête pas tout le temps
de dire « Oh my God », elle profite. Puis elle va me dire « T'es tellement belle, n'arrête pas tout le temps de dire oh my god, elle profite
elle va me dire, tu es tellement belle
tu as des beaux cheveux
parce qu'elle, elle a perdu quelque chose
ça c'est des prises de conscience
à un moment donné
tu perds des gens autour de toi
quand il y a des épreuves
tu réalises à un moment donné
que tout ça n'est qu'une enveloppe
corporelle.
Et ça, ça ne contribue pas
à ton bonheur.
Oui, ce qui contribue à ton bonheur,
c'est que tu peux marcher, tu peux te lever,
tu peux marcher, tu peux voir,
tu peux toucher,
tu peux ça, tu peux manger, ça, ça contribue.
Ce que ton corps
te permet de faire, ça,
ça contribue à ton bonheur.
Mais le reste,
pour moi, c'est bien rien qu'une enveloppe corporelle.
Oui, t'es belle,
ça te permet d'attirer un Brad Pitt,
peut-être, ça te permet d'attirer
peut-être quelqu'un de plus joli.
Mais, tu sais,
je te dirais qu'à un moment donné,
il y a plein de rencontres humaines
comme ça, des gens qui ont vécu des épreuves. Autour de moi, ma belle-mémère, à 99 ans et demi, elle était coquette, elle se soignait, elle s'arrangeait les cheveux. Je le fais pour moi, mais je le fais aussi pour ceux qui me regardent quand même. Je veux présenter une belle version de moi-même. Je veux présenter la version qui me représente à l'intérieur. C'est beau. C'est ça, c'est juste, c'est beau ça.
Mais le reste après ça,
le reste après ça,
mais ça, je te dis ça,
puis je ne suis pas parfaite,
mais c'est ce à quoi j'aspire
et ce sur quoi je m'efforce,
tu comprends ça, au quotidien,
d'appliquer.
Parce que l'ego, il refait surface souvent.
Et pour ta fille, ça,
peut-être qu'elle apprendra
de façon plus rapide. C'est comme un chemin
plus rapide quand elle voit sa mère.
Tout à fait. Mais ma fille est quand même étonnante.
Du haut de ses neuf ans...
Parle-nous donc de ta fille un peu.
Du haut de ses neuf ans, c'est elle qui m'a dit
quand j'ai amorcé ma quête,
à un moment donné,
« Tu sais, maman, pour montrer aux autres comment être heureux,
il faut que tu commences par l'être toi-même.
Il n'y a rien d'égoïste à te choisir, maman. »
Puis moi, j'ai répondu, « C'est qui qui t'a enseigné ça? »
Toi, maman, on enseigne souvent ce qu'on a besoin d'apprendre.
T'inquiète, elle te l'a redonné.
Elle me l'a pitché en pleine face.
C'est comme un peu cassé à quelque part.
Tout à fait.
Puis j'en fais encore, j'en parle.
J'ai posté une photo de moi à un moment donné sur Facebook
avec tout mon vitiligo sur une plage.
J'étais avec ma fille à l'aéroport.
Je cherchais une photo à mettre
sur ma page Facebook pour dire « les vacances
sont finies », tu sais, et là, je tombe sur
une photo de moi que ma fille a prise
sur la plage, je vois tout mon vitiligo
parce que je bronze, puis les spots blancs
ne bronchent pas, et là, je dis à ma fille
« oh my God, ma main n'est pas belle du tout
là-dessus », et elle me répond « maman,
arrête, toi-même
t'arrêtes pas de dire ce qui est
important, c'est comment on est en dedans,
comment on agit avec les gens.
Fait qu'inquiète-toi pas,
elle m'en ramène
une couple de même,
mais c'est là que je te dis,
il y a ce qu'ils entendent,
mais il y a ce qu'ils voient
aussi. Fait que c'est,
elle écoute ce que je dis,
parce que je dis ça aux autres,
mais il y a plein de moments où je ne l'applique pas pour moi-même.
Mais heureusement, elle est là pour me le ramener,
puis me le rapporter.
Et tu l'entends.
Ah, puis je l'entends juste d'une oreille,
parce que je suis sûre de l'autre, mais je l'entends.
Mais tu l'entends, ça résonne quand ta fille te le dit.
Pour moi, ma fille, c'est une vieille âme, puis je pense vraiment que, tu sais, je l'entends. Mais tu l'entends, ça résonne quand ta fille te dit. Pour moi, ma fille, c'est une vieille âme.
Puis je pense vraiment que, je l'ai adoptée,
moi, je pense vraiment qu'on s'est choisis.
On s'est choisis, je le pense vraiment.
Moi, la deuxième moitié de ma vie,
j'ai envie de laisser place à la spiritualité.
Si je n'étais pas là pour la première moitié,
je suis une rationnelle, moi, dans la vie,
c'est tu veux de quoi, travaille pour. La deuxième
moitié de ma vie, je veux laisser place à la
spiritualité. Puis je pense que
ma fille et moi, on s'est définitivement
choisis. Elle était destinée
pour être dans ma vie, pour m'apprendre des choses.
Puis moi, elle est dans la mienne pour que moi, de mon
côté, je lui apprenne des choses.
C'est beau, ça.
Dernière question. La question
opto-réseau.
Quand tu regardes ton parcours, que ferais-tu différemment?
Alors, tout le monde va dire rien, c'est rien, mais ce que je ferais différemment,
j'apprendrais encore plus de choses.
Je trouve que j'apprendrais plus de langues.
Moi, j'aime l'humain.
Et je trouve que la langue, parfois, est une barrière
qui m'empêche d'entendre
et d'écouter ce que d'autres pourraient m'enseigner.
Donc,
il y a ça. J'aimerais apprendre
des instruments
de musique parce que je trouve que c'est un
moyen de communication extraordinaire
où on n'a pas besoin de parler,
où on est juste là.
On joue de la guitare, ça nous réunit, ça nous rassemble.
Tu joues du tam-tam,
on vibre tout le monde au son du même rythme.
J'aurais aimé apprendre davantage.
Plutôt que choisir la voie du facile.
Donc, je n'aurais pas ça.
J'aurais aimé apprendre
davantage pour pouvoir
vibrer encore plus
aujourd'hui, vibrer
au son des rythmes, vibrer
au son des gens aussi. Donc, c'est peut-être
ça que je ferais différemment.
Un peu pour ouvrir des barrières.
Ouvrir des barrières, rencontrer encore
plus de gens,
avoir encore une plus grande ouverture d'esprit.
Vraiment, c'est ça.
Je trouve qu'aujourd'hui,
c'est la seule chose, peut-être,
je te dirais, que je regrette d'une certaine façon.
Et ta fille semble le faire,
ça se dit. Elle a
comme modifié son parcours pour apprendre
l'anglais parce qu'elle s'ouvre les portes. Oui, elle, elle fait ça. En fait, elle a comme modifié son parcours pour apprendre l'anglais parce qu'elle s'ouvre les portes
oui elle elle fait ça
elle a été blinde très jeune
ma fille
très tôt
elle ce qu'elle veut faire
c'est qu'elle veut se donner
j'essaie de dire à Camille
apprends des choses
fais du patin ma chérie
joue un instrument
me vois-tu la maman qui suis
j'ose pas la pousser.
Elle veut pas le faire, je le fais pas.
J'ai ce respect-là, tu comprends?
Des fois, je me dis, ma mère aurait dû me pousser.
Pourtant, elle avait du caractère,
elle aurait pu me pousser.
Mais d'un autre côté, comme moi,
elle a écouté, elle a respecté.
Fait qu'elle le fait, mais pas dans toutes les sphères.
Mais ce qu'elle fait, c'est qu'elle s'écoute quand même.
Et ce dont je suis fière, c'est qu'elle s'écoute quand même. Et ce dont je suis fière,
c'est qu'elle sort de sa zone de confort.
Tu sais, partir d'une école où elle a tous ses amis
pour dire, je m'en vais dans une école
où je ne connais personne.
Mais c'est drôle parce que je trouve qu'elle fait
souvent le même parcours que moi.
J'ai souvent fait ça, moi.
À l'élémentaire, j'avais tous mes amis.
Mes amis s'en allaient dans une école secondaire.
Je changeais d'école secondaire pour
me refaire des nouvelles amies. J'ai fait la même
chose avec le cégep pour voir si j'étais
capable de me refaire des nouvelles amies,
pour me remettre en danger, pour sortir
de ma zone de confort, pour aller
vers d'autres mondes, pour apprendre
d'autres choses, pour jaser avec du monde
des fois qui ne pensent pas pareil comme toi.
Parce que ça aussi, ça t'apprend des choses. J'ai souvent fait ça monde des fois qui ne pensent pas pareil comme toi. Parce que ça aussi, ça t'apprend
des choses. J'ai souvent
fait ça et c'est ce qu'elle fait là.
Elle sort de cette école-là
et je la vois se mettre en danger.
Elle est sortie de sa zone de confort
pour apprendre des choses.
Je trouve ça beau. Je ne sais pas
où ça va l'amener. Tout comme ce désir
qu'elle a là
de vouloir travailler à l'ONU en environnement,
ça n'arrivera peut-être pas à 14 ans.
Mais je suis qui
pour l'empêcher de rêver?
Oui, puis ça lui donne de l'espoir.
Exactement.
Ça donne des buts, ça donne un sens à sa vie.
Moi, tout ce que je fais,
c'est que je l'encourage du mieux
que je peux à réaliser ce rêve-là.
Puis s'il change en cours de route,
parce que de nos jours, on a un, puis deux, puis trois métiers,
puis c'est pas vrai qu'on est confiné à faire
qu'une seule chose dans la vie.
Si ça change, je vais l'accompagner là-dedans.
Je vais essayer d'être la meilleure mère possible.
Qu'est-ce que la petite Chantal penserait
de la femme que j'ai devant moi?
Oh, my God!
Je pense qu'elle dirait
qu'elle est contente
que finalement elle apprend à s'écouter,
qu'elle apprend à choisir,
puis qu'elle est fière de l'être humain qu'elle est en train de devenir.
Parce que je pense sincèrement qu'on a jusqu'à notre dernier souffle pour s'améliorer comme être humain.
Et je pense qu'elle serait fière de me voir aller.
Mon désir, c'est d'essayer de devenir la meilleure version de moi-même tout en me respectant.
Je pense que c'est ce qu'elle me dirait.
De continuer, tu es sur la bonne voie.
C'est ce qu'elle me dirait.
Moi, ce que je dirais
à Chantal, c'est merci
d'avoir ouvert ton jeu ici
au 10-30. Vraiment,
je ne sais pas si vous avez appris de quoi. Moi, j'ai appris
des choses. Avez-vous appris quelque chose?
Oui, oui. On le dit-tu plus fort?
Oui.
Merci beaucoup,
Chantal Lacroix.
Vraiment, ça a été...
T'as donné
beaucoup et on sent aussi que tu as
appris à travers ce geste-là.
Et merci
à ta fille qui nous a
partagé. Elle a dû...
Elle nous a
cédé, elle t'a cédé cet
après-midi, mais merci Chantal
de faire ce que tu fais. Je souhaite fortement que ton
projet d'aider aux suivants
voit le jour. Si c'est pas ça,
parce que ce sera autre chose.
Exactement. C'est ça. Alors, merci
d'être quittée et de faire une différence.
Merci beaucoup. Merci à toi.
Merci.
Cet épisode
était présenté par Karine Jonka,
la référence en matière de soins pour la peau
au Québec.
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