Sexe Oral - Accompagnante à la naissance avec Julie Amic
Episode Date: October 13, 2022Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, les filles reçoivent Julie Amic, La doula infirmière qui vient parler des bénéfices de l'accompagnement à la naissance. Elle a aussi parlé de masturbation en période périnatale et d'accouchement orgasmique. Julie offre des cours prénataux (virtuels ou à domicile) et de l'accompagnement prénatal et/ou postnatal. Pour en savoir plus sur elle et ses services: www.doulainfirmiere.com Pour suivre Julie: www.instagram.com/la_doula_infirmiere Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est aussi présenté par Fervido Jewels. Pour plus d'informations: https://fervidojewels.com/ Code promo pour 20% de rabais: SEXEORAL Le podcast est aussi présenté par Fruitz. Pour plus d'informations: https://fruitz.me/sexeoral Le podcast est également présenté par Manscaped. Pour plus d'informations: https://ca.manscaped.com/ Code promo pour 20% de rabais et la livraison gratuite: SEXEORAL20 ---- Pour collaborations:info@studiosf.ca Pour toutes questions:sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoral Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
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Joanie, allez, je vais vous aider
avec plaisir d'aller à un délai de
quelques heures. Moi, je vais faire
confiance aux professionnels.
Pour ça, j'ai un bon temps.
Merci,
Ross et compagnie. Merci, Ross et
Sectoral et vous à la maison.
Aujourd'hui, à la maison. C'est ça. Une production du studio SF.
Aujourd'hui, on a invité
une personne incroyable
que j'ai...
J'ai fait la connaissance grâce à Lisande.
Merci vraiment d'avoir invité Tadoula.
Oui.
C'est Tadoula qui est?
C'est mon accompagnante à la naissance.
C'est ça qu'elle fait.
Elle était aussi infirmière,
mais maintenant,
elle ne fait que ça. Fait qu'elle accompagne des femmes
durant leur grossesse et la naissance
et l'allaitement.
C'est ça. Puis elle vient nous parler un peu
de ça,
de la grossesse, de l'apprachement, de la naissance.
Puis c'est vraiment intéressant.
Ça fait du bien.
C'est ça.
Ça t'enlève...
En tout cas, moi, ça m'a tout enlevé
mes craintes que j'avais face justement à l'accouchement,
que je pense que beaucoup de femmes
ou beaucoup de personnes ont.
Ça change la...
Pas juste des femmes, tout le monde.
Et vous allez beaucoup apprendre
puis j'espère vraiment que vous allez l'aimer autant que nous
parce que moi,
le rendez-vous est déjà pris.
Je ne suis même pas enceinte et j'ai dû
l'apprendre à jouer.
C'est avec toi. Je t'ai acheté.
C'était un bon podcast. Amusez-vous! Sous-titrage Société Radio-Canada j'ai une doula, le monde, fait qu'on peut-tu commencer par expliquer ça? Je vais te présenter vite, vite,
t'expliquer c'est quoi une doula.
Le plus simple.
Moi, j'aime dire doula
parce que je suis paresseuse,
pis c'est le petit nom court, cute,
mais c'est une accompagnante à la naissance, en fait.
Le terme plus connu,
c'est accompagnante à la naissance.
C'est accompagnante. Moiant j'ai dit accompagnatrice
accompagnant accompagnant c'est quoi pourquoi la doula c'est un surnom c'est quoi c'est pas
sûr donc c'est juste il ya les deux termes doula c'est un vieux un vieux nom en fait tu qui provient
du grec ancien qui signifie être au service de la mère.
Donc, dans le fond, nous, c'est ça qu'on est,
les accompagnantes à la naissance, à la base.
Après, bon, on élargit un petit peu nos services,
si je peux dire, ou ce qu'on fait.
Mais à la base, notre rôle premier,
c'est d'être là pour la future maman,
pour la nouvelle maman. Fait que j'ai pas une liste définie de mes tâches
comme douleur, parce que ça s'adapte
et ça change d'une maman à l'autre.
Je vais être là.
Mon objectif ou notre objectif,
je vais parler au « nous » parce que je veux vraiment,
c'est général, notre mission comme accompagnante à la naissance,
c'est vraiment d'offrir, de soutenir les futures mamans
pour favoriser une belle grossesse.
Une grossesse où on est sereine, on est dans le bonheur,
on limite le stress, les inquiétudes,
les peurs. Nous, on va travailler dans ce sens-là
pour déconstruire certaines peurs
qui peuvent être ancrées, par exemple.
On va aller rassurer,
informer, guider
à travers toute la grossesse.
Puis d'une femme à l'autre,
les inquiétudes de l'une ne sont
probablement pas les mêmes que l'autre. C'est pour ça que d'une maman à l'autre, les inquiétudes de l'une ne sont probablement pas les mêmes que l'autre.
C'est pour ça que d'une maman à l'autre, mon travail change,
si je peux appeler ça un travail, parce que je vais vraiment
m'adapter aux besoins de chacune.
Mais là, toi, à la base, tu avais une formation d'infirmière?
Je suis infirmière auxiliaire.
C'est ça.
Donc, j'ai travaillé pendant plusieurs années dans différentes cliniques. J'ai travaillé à l'hôpital en CHSLD, chirurgie oculaire, gériatrie. J'ai vraiment fait le shift, en fait. J'ai été en retrait préventif. Je n'ai pas eu une très belle grossesse.
En fait, c'est comme très tabou, ça aussi,
mais je n'avais pas vraiment de plaisir enceinte.
Puis, à ce moment-là, je n'en avais pas tant de conscience.
Je ne me posais pas forcément de questions.
Je me disais, c'est comme ça.
Puis, j'ai fait des cours prénataux,
comme une future maman qui fait ses devoirs.
J'ai fait des cours prénataux. Je me suis informée, je suis arrivée à mon accouchement
et j'ai complètement perdu le contrôle.
Ça a été la cascade d'intervention très rapidement en fait.
Donc par la suite, ma fille, quand elle est née, elle a été hospitalisée.
J'ai passé quelques jours en néonate avec elle.
Ça a été comme un début très difficile aussi. C'est quoi néonate? En fait, c'est quand les bébés naissent qui sont hospitalisés, ils sont à passé quelques jours en néonate avec elle. Ça a été comme un début très difficile aussi. – C'est quoi, néonate?
– En fait, c'est quand les bébés naissent, qu'ils sont hospitalisés,
ils sont à l'unité de néonatologie.
Donc, c'est avant la pédiatrie. C'est vraiment
pour les tout petits bébés.
– Pédiatrie, c'est quoi?
– Pédiatrie, c'est l'étape d'après.
C'est de bébé à
enfant, ils vont en pédiatrie.
– Ça, c'est à l'hôpital? – C'est à l'hôpital
aussi. En fait, c'est les différents départements.
Quand un bébé naissant
a besoin de soins, il va en ir au natalogie.
Après le retour à la maison,
s'il a besoin de soins, d'être
hospitalisé, il va être en pédiatrie.
C'est ça, les mots,
moi, des fois, il faut les...
Mais c'est bon, parce que pour moi, c'est tellement
normal. C'est du connu.
C'est super bon que tu me poses la question.
Pédiatrie, je veux dire, je connaissais le terme.
C'est tout ce qui est relié, dans le fond, aux enfants.
C'est quand tu apportes un bébé pour des soins, ça va être...
Bébé ou enfant, tu sais, ma fille de 5 ans, un jeune de 12 ans,
il va être hospitalisé en pédiatrie s'il a besoin de soins à l'hôpital.
Il va être hospitalisé dans l'unité de pédiatrie. C'est besoin de soins à l'hôpital, il va être transféré et hospitalisé dans l'unité
de pédiatrie. C'est des soins qui sont
adaptés pour les enfants. C'est des médecins
qui sont spécialisés en pédiatrie.
À 12 ans, j'avais l'impression déjà d'être une adulte.
Ça ramène, hein?
T'es en pédiatrie.
Fait que tu t'es calme.
C'est beau tes ondes.
Je me rappelle pas que j'avais
été en médecin en pédiatre où ma fille
va voir son médecin.
Oui, mais ça c'est différent. L'hôpital,
on parle de soins de quand
un bébé est malade.
On parle du...
Comme là, mettons,
moi, ma fille, quand elle est née,
elle gardait pas son taux de saturation.
Donc son taux d'oxygène dans son sang
diminuait en N-off.
Donc, elle a été hospitalisée dès la
naissance pour un suivi à ce niveau-là.
Je t'attends que ce soit stable et qu'on puisse rentrer
à la maison. Est-ce qu'elle était prématurée?
Pas du tout. J'ai accouché à 40 semaines,
presque 41 semaines. C'est tout à fait normal
pour une première grossesse.
Mais j'ai eu un accouchement qui a été très médicalisé
dès le déclenchement.
Stripping sur stripping sur stripping.
Ça, ça veut dire quoi?
Ça, c'est le décollement des membranes.
Donc, dans le fond, le médecin va prendre son doigt, le rentrer à travers ton col,
venir, ça c'est ici la portion, il y a ton utérus et ton bébé,
venir décoller les membranes de la poche avec son doigt.
Fait que c'est vraiment…
À partir de quand,
c'est ça qui fait ça?
Idéalement, jamais.
En fait, présentement,
la SOGC recommande...
La quoi?
La Société des obstétriciens gynécologues du Québec
recommande le stripping dès la 38e semaine
de façon systématique à l'ensemble des femmes enceintes
dans un but de prévenir,
de dépasser le terme et de devoir induire, donc provoquer l'accouchement de façon médématique à l'ensemble des femmes enceintes dans un but de prévenir, de dépasser le terme
et de devoir induire, donc provoquer l'accouchement
de façon médicale.
– Puis toi, tu n'as pas l'air d'accord avec ça.
– Pourquoi?
– Je ne suis pas d'accord de façon systématique
à l'ensemble des femmes.
Tu sais, il faut un petit peu...
Tu m'ouvres la porte parce que je voulais parler.
– Vas-y, vas-y.
En fait, c'est que la socialisation des accouchements,
la médicalisation des accouchements,
c'est quand même assez récent dans notre monde,
dans le monde, en fait, dans l'humanité,
si je peux dire ça comme ça.
C'est depuis 1940 environ qu'on accouche à l'hôpital.
OK. C'est depuis 1940 environ qu'on accouche à l'hôpital.
Ça a eu pour effet une diminution du taux de natalité.
Parce que c'est dû à la façon dont on prend en charge les naissances,
dans le fond, dont on gère les naissances.
Il y a eu une augmentation depuis ce temps-là,
une augmentation dans le fond du taux de césarienne.
Le taux de césarienne, présentement,
est autour de 25 %. C'était énorme.
– Oh shit, quand même!
– Entre 20 et 25 %.
Je n'ai pas la statistique exacte.
Vous voyez, je n'ai pas fait mon devoir à ce niveau-là,
mais on est à peu près à ça,
ce qui est quand même énorme.
Et le fait qu'il y ait une surmédicalisation
des accouchements,
ça augmente, dans le fond,
les accouchements qui sont assistés,
donc à être instrumentalisés, si je peux dire, au moment de la poussée,
d'aller chercher le bébé.
Donc, la violence entourant la naissance des bébés,
si je peux appeler ça comme ça,
et la surmédicalisation entourant justement la césarienne,
la récupération, il n'y a rien de naturel dans tout ça,
ça a généré, en fait, dans la société,
une peur de donner naissance, une peur de l'enfantement, la récupération, il n'y a rien de naturel dans tout ça. Ça a généré, en fait, dans la société,
une peur de donner naissance,
une peur de l'enfantement,
une impression dans nos cellules inconscientes qu'accoucher, c'est dramatique,
puis que, tu sais, même dans les médias,
si on regarde la représentation des accouchements
ou des femmes qui déclenchent de façon naturelle
dans les émissions de télévision,
dans les films, dans ce qu'on voit au quotidien,
c'est des femmes qui crient,
qui hurlent, qui sont
« Prenez-moi en charge », on la met sur la chaise roulante
puis hop, on la rentre à l'hôpital comme si elle était
en train de mourir. Elle est en train
de donner naissance à son bébé
qui est quelque chose de tout à fait naturel
et normal. Fait que, C'est un peu ça.
On est vraiment conditionné
à médicaliser
dès le moment où tu tombes enceinte.
C'est de la médicalisation
sans arrêt. Tu es pris en charge.
Comme si tu perdais le contrôle de...
Tu as besoin de...
Comment on dit ça?
Tu as besoin qu'on te dise
comment donner naissance. Tu as besoin qu'on te dise comment donner naissance. T'as besoin qu'on te dise
quoi faire pour être capable de prendre soin de ton corps.
Comme si t'étais plus capable en tant que
femme de savoir ce qui est bon pour toi,
ce qui est bon pour ton bébé, puis de
faire confiance à la nature dans le fond, à la vie.
Fait que c'est un petit peu dans ce sens-là
que je suis pas d'accord pour
revenir à ta question avec
le fait
qu'on recommande de façon
systématique de faire des strippings parce que
c'est encore une fois d'imposer,
de contrôler le moment
où les bébés vont naître par peur
d'avoir peur. Pour éviter
une intervention médicale,
on va en faire une autre. Alors que
on peut-tu laisser les femmes
juste profiter,
faire confiance à leur cœur, puis au lieu de leur dire
à 38 semaines, je vais commencer par te faire un stripping.
Aujourd'hui, ça se peut que ça se fasse quand même mal.
Ton col est encore un peu serré, mais tu vas voir,
la semaine prochaine, ça va être mieux. Puis l'autre d'après aussi.
Non, non, ça fait aucun sens.
38 semaines,
il t'en reste techniquement encore 3 à 4
semaines avant de donner naissance. Parce qu'une grossesse
normale, c'est autour de 41 semaines.
Les accouchements.
Là, pour les strippings, je veux juste faire une petite parenthèse, OK?
Parce que je ne veux pas me faire lancer des rushs.
Je veux que ce soit clair, mon message, que ce n'était pas une question d'être contre la recommandation de la SOGC,
mais plutôt de revoir notre approche,
notre vision de la gestion de l'accouchement,
du déclenchement de l'accouchement, du déclenchement
de l'accouchement. Et dans ce sens-là,
il y a plein de médecins
absolument ouverts d'esprit
qui vont vous en parler
parce que c'est leur travail et c'est correct,
mais qui vont
simplement vous le proposer et vous
dites, je ne suis pas intéressée, j'aimerais
mieux attendre, je ne veux pas.
Puis, ils vont dire, OK, ce n'est pas mieux attendre, je ne veux pas. Puis qu'ils vont dire, OK,
ce n'est pas une obligation
et ce n'est pas tous les médecins
où, on le voit moins dans les sages-femmes,
mais quand même, les sages-femmes pourraient le proposer
aussi, qu'ils vont vous l'imposer
et qu'ils sont des
médecins barrés à, non,
il faut faire ça, ça, ça. Je veux juste
faire la parenthèse par rapport à ça pour pas
que mon message soit mal compris.
Mon but n'est pas de
bâcher
la SOJC et sa recommandation
parce qu'en effet, il y a quand même des circonstances où ça
pourrait être une bonne option
de se tourner vers le stripping.
C'est juste que...
Je pense que ça, je l'avais dit, mais c'est vraiment, dans le fond,
la façon systématique
de l'imposer à un certain stade à l'ensemble des femmes, de l'imp dit, mais c'est vraiment, dans le fond, la façon systématique de l'imposer à un certain stade
à l'ensemble des femmes, de l'imposer
tout le temps et non de façon
circonstancielle à celle pour qui ça pourrait
être bénéfique. C'est plus dans ce sens-là.
Voilà. – Merci, Aro. – Merci pour tout à l'heure.
– Pourquoi qu'on dit neuf
mois si c'est 40 semaines?
– Ah, ça, là... – C'est la
façon dont les gens vont compter.
En France, puis ici, c'est différent.
Est-ce qu'on compte à partir de l'ovulation, de la fécondation?
Nous, ici, on compte en nombre de semaines d'aménorée.
Aménorée étant le nombre de semaines sans menstruation.
Donc, on va calculer la grossesse à partir de la première journée des dernières menstruations.
Et c'est comme ça qu'on tombe à un nombre de 40 semaines.
Oui.
Mais c'est juste plus précis
pour déterminer le stade,
l'évolution de la grossesse, pour savoir à qui la
maman est à telle ou telle semaine, plutôt que tel
mois. C'est parce que là, c'est ça, quand le monde me
demande combien de temps j'étais dans ma grossesse,
je dis comme, ben, 5 mois.
Parce que techniquement, j'étais à 20 semaines.
Mais je suis pas à 5 mois
non, tu n'es pas à 5 mois, c'est ça
c'est vraiment, on le calcule en semaines, on dit 9 mois
parce que c'est approximatif et c'est comme ancré dans nos façons de dire
c'est plus approximatif 10 mois
exactement
c'est pas 9 mois, c'est 5 sur 10
je peux-tu dire ça?
t'es à 20 semaines
c'est très clair, c'est 20 semaines
c'est beaucoup plus précis pour savoir aussi l'évolution du bébé
au niveau de son développement dans ton ventre,
pour prévoir les examens, les échographies, ces choses-là.
C'est plus précis de le cibler au bon moment.
Puis par la suite, le problème, c'est que là,
on date la grossesse à 40 semaines.
Fait que c'est comme la date butoir,
comme ta date d'expiration.
Oui.
Fait que là, on commence à stresser.
OK, 37, le bébé est à terme.
Oui, mais 37, le bébé est à terme
dans son développement.
Il est correct.
Il est à terme.
Les systèmes sont matures.
Il pourrait naître.
Mais les quatre dernières semaines,
à peu près,
ne sont pas inutiles. Le bébé, c'est dans
ces semaines-là qu'il va prendre le plus de poids ou qu'il va vraiment maturer encore plus au niveau
de son système cardiovasculaire, au niveau de son système digestif, au niveau de toute la... Tout
se met en place à ce moment-là. Puis le corps de la femme aussi. Tout le système hormonal va
commencer tranquillement à se mettre en place pour sécréter les hormones nécessaires
au déclenchement naturel de l'accouchement.
Dès qu'on vient intervenir
de façon médicale, c'est
de venir perturber ce processus
naturel, physiologique
de déclenchement naturel.
Donc, on fait des choses
pour prévenir le dépassement de terme,
mais au final, ce qu'on fait, ça vient
favoriser le dépassement de terme, mais au final, ce qu'on fait, ça vient favoriser
le dépassement de terme, parce qu'on
rend les mamans inconfortables.
On va,
puis tu sais, je veux dire, on revient encore
au stripping, parce qu'on parlait de ça, mais
un des principaux
que moi, je vois,
pour les mamans qui vont avoir
des strippings, justement, à répétition,
ou en fin de grossesse, parce que là,ils arrivent à 40, ils sont stressés.
Le médecin leur a donné,
OK, bien là, voici ta date dans 7 jours
pour te faire provoquer.
Là, il y a angoisse, il stresse.
Il accepte de faire certaines choses
en se disant, on va essayer d'accélérer le processus
pour être sûr de ne pas se rendre là,
parce qu'ils ont peur, parce qu'ils sont stressés.
La peur et le stress sont les ennemis jurés
de tout le processus de sécrétion hormonale
favorisant le déclenchement naturel de l'accouchement.
Je pense que c'est plus une question de revoir un peu nos façons
d'accompagner les mamans en fin de grossesse
et de les rassurer, les encourager,
de leur enseigner à prendre soin d'elles
plutôt que de vouloir
vite s'activer.
Les mamans qui disent « Ah, ok, là, je vais
nettoyer mes planchers, aller prendre une marche,
je vais faire ci, je vais faire l'amour. Ah oui,
je fasse l'amour. C'est vrai, c'est écrit que le sperme, ça aide à mon col.
Je vais faire l'amour. » Mais il n'y a aucun
plaisir dans tout ça. C'est une checklist.
Une checklist de stress, de « Je vais faire tout ce qu'il faut
parce qu'on me dit qu'il faut que je le fasse pour déclencher.
Puis au final,
tout ce que ça fait, c'est les stresser,
les refermer, les angoisser
et il n'y a rien qui va se passer.
Encourageons les femmes
à faire l'amour
parce qu'elles en ont envie,
à se caresser, puis à
profiter de ces moments d'intimité-là avant que le bébé arrive, puis qu'elles ne ont envie, à se caresser, puis à profiter
de ces moments d'intimité-là avant que le bébé
arrive, puis qu'elles ne se mettent pas de pression
avec la pénétration ou pas la pénétration.
L'important, ce n'est pas ça.
L'important, c'est le moment de bien-être,
de communion et d'intimité avec le partenaire.
L'important, c'est qu'elles
prennent soin d'elles, qu'elles mangent bien,
qu'elles dorment bien, qu'elles fassent ce qu'elles ont envie,
qu'elles vont favoriser leur sécrétion de cytocine
pour déclencher éventuellement l'accouchement.
Mais sans le faire dans un but de déclencher,
simplement parce que ça leur fait du bien.
Si on déconstruit ça, puis qu'on enseigne aux mamans d'avance
dans les rencontres prénatales, l'importance de ça,
mais leur vision de la fin de grossesse est complètement différente.
C'est ça une douleur. l'importance de ça, mais leur vision de la fin de grossesse est complètement différente. Aïe, aïe, aïe.
C'est ça une douleur.
Pour vrai,
j'aurais vraiment
voulu t'avoir parce que tout ce que tu dis,
c'est exactement ça que j'ai vécu.
Mon stripping,
quand tu parlais du stripping,
moi, à 37 et demi, j'ai demandé un stripping.
C'est toi qui l'a demandé?
Oui, j'ai demandé un stripping parce que moi aussi rendez-vous... J'ai demandé un stripping parce que moi aussi,
j'ai vraiment pas aimé être enceinte.
Puis j'avais aucune information
sur la COVID.
Fait qu'il n'y avait pas de cours.
Puis moi, faire un cours, alors 10, je sais pas.
J'étais pas motivée. J'étais seule chez nous.
Je voulais voir personne.
J'étais vraiment renfermée sur moi-même.
Fait que j'ai fait ma grossesse de même
en n'ayant aucun plaisir. Puis là, à 37 semaines, quand j'étais vraiment renfermée sur moi-même. J'ai fait ma grossesse de même en n'ayant aucun plaisir.
À 37 semaines, quand j'ai su que
je pouvais...
J'ai dit, fais-moi un stripping.
Elle me l'a fait.
J'ai accouché à 38.
À 38, quand j'ai accouché,
c'est sûr que tu disais
que ça peut nuire au système.
On dirait que ça me fait capoter.
Parce que Soléane, dans le fond, le cœur,
il y avait de la misère, les contractions
faisaient... Elle n'était pas assez forte.
Son cœur n'était pas assez fort. Il diminuait
tout le temps. Pendant les contractions.
Il a fallu que je fasse une césarienne d'urgence.
Si on va un petit peu du moment
de ton stripping, comment ça a
déclenché par la suite? Comment ça s'est passé?
C'est ça.
Tu as eu des contractions pendant quatre jours?
Non, je pense que c'est deux jours après que j'ai commencé,
dans la nuit, puis le lendemain.
Le lendemain après-midi.
Tu as eu des contractions.
Ton accouchement, il y a eu-tu
rapidement la péridurale,
du pitocin? Est-ce que tu te mobilisais?
Tu étais accouchée?
L'épidurale, on l'a faite
quand j'étais ouverte, je pense, à 7.
Là, ils m'ont faite l'épidurale.
Puis,
non, peut-être un petit peu avant,
je pense. En tout cas, 7, ou bref,
proche. Puis, ils m'ont faite l'épidurale.
Moi, ça a été ça, le problème. C'est qu'ils m'ont faite
à peu près 40 épidurales. Ça ne fonctionnait pas? Non. Ils m'ont fait l'épidural. Moi, ça a été ça le problème. C'est qu'ils m'ont fait à peu près 40 épidurales.
Puis, j'étais juste ici.
Ça ne fonctionnait pas?
Non.
Ils m'ont fait une épidural en premier.
Après ça, quand ils ont dit,
il faut que je m'en aille en sédan d'urgence,
on va te refaire une dose.
C'est normal.
C'est correct.
Le monde ferait étranger.
Tu ne l'as pas senti.
Oui, exact.
Ça fait qu'ils m'ont refait une dose.
Puis, rendu là-bas, j'étais couchée, là, là, là, puis tout ça. Puis, ils m'a refait une dose puis rendu là-bas,
j'étais couchée, la la la,
il m'a refait une autre dose.
Je me rappelle,
Louis-Yves était là, puis là, c'est cette dose-là
que je me rappelle que je ne sentais plus
ma bouche, je ne sentais plus que je respirais.
Je ne sentais plus que...
J'étais gelée jusqu'ici, puis là, j'ai dit
je ne respire pas, je ne respire pas, puis là, le médecin
était comme non, tu ne respires pas.
Ça fait que mon accouchement, si on veut,
parce que c'est la pire affaire que j'ai vécue de toute ma vie.
Je faisais juste essayer de respirer tout le long.
Puis là, quand il est sorti le bébé,
Soléane, il a dit, ça veux-tu?
J'étais en panique.
J'ai dit, je ne veux pas.
Je ne voulais même pas mon enfant.
Ça a pris comme quatre heures avant de l'avoir.
Mais tout ça, on dirait que ça me fait capoter parce que je me dis
j'ai tellement voulu accoucher
tôt, puis j'ai peut-être
fait ça trop tôt.
Mais tu sais, ça sert à rien de se taper sur la tête
dans le sens où c'est pas
ta faute à toi.
Non, non, je sais.
C'est la faute de la société dans laquelle on vit
qui normalise ce genre de situation-là.
Ce genre d'accouchement-là, j'en entends tous les jours des histoires comme ça.
Ce n'est pas la faute de ces mamans-là, c'est la faute de la représentation que la société nous donne d'un accouchement.
C'est comme si c'est normal d'avoir des strippings, d'avoir des dates d'induction, d'avoir des dates de césarienne planifiées au coquet,
puis de prendre la péridurale dès que c'est possible. d'avoir des strippings, d'avoir des dates d'induction, d'avoir des dates de césarienne planifiées au coquet,
puis de prendre la péridurale dès que c'est possible.
Les mamans, c'est pas parce qu'elles veulent absolument la péridurale,
c'est qu'on leur inculque tellement que l'accouchement est une douleur épouvantable
puis qu'on leur présente ça comme un beau petit bonbon sans conséquence.
C'est sûr qu'elles veulent la péridurale.
Si elles n'ont pas dans leur entourage
des exemples de naissances
naturelles,
des histoires d'accouchement
où tout se passe dans le mieux des mondes,
tu sais, bien,
par peur d'avoir mal,
par peur de certaines choses, on ne fait
pas forcément des fois les bons choix,
mais ce n'est pas la faute des mamans.
C'est un gros travail.
Moi aussi, la naissance de Léa,
c'est ça. C'est un gros travail pour moi
de déconstruction
et d'arrêter de culpabiliser.
Il ne faut pas trop j'en parle parce que je vais pleurer.
C'est quelque chose qui est difficile à accepter, mais
c'est aussi pour ça
que je suis devenue doularde.
J'ai eu besoin de comprendre. j'ai eu besoin de me faire...
OK, mais pourtant, dans ma tête,
j'étais préalable, je m'étais informée,
j'avais fait des cours, pourquoi ça s'est viré comme ça?
Puis,
c'est de là que j'ai fait OK,
dans le fond, je ne savais rien.
Je ne savais rien. L'information qu'on m'a donnée,
que j'ai suivie, que j'ai eue,
c'était de la mauvaise information,
c'était juste pas celle que j'avais besoin d'entendre
pour comprendre ce que je devais faire
dans une optique où, déjà, à ce moment-là,
je souhaitais un accouchement naturel.
Peux-tu te dire que c'était pas naturel pour tout?
Tu sais? Fait que c'est ça.
Fait que culpabilise-toi pas, tu sais.
Bien, là, là,
moi, là,
je t'en ai parlé la dernière fois.
Mais il y a une partie de moi
qui se dit
césarienne
je me suis déjà fait charcuter pour mes boules
pis j'ai adoré l'expérience
genre ça me tente quasiment
et pis dural j'en ai pas mal
genre je m'indulge
j'ai mon bébé plus de bonheur
genre
moi tout ce que tu me dis
de la fille qui s'est fait
rentrer ça dans la tête c'est complètement moi
je suis genre absolument
sors moi le la, piqueux, césarienne
rien à battre, on fait ça vite
c'est fou
quand tu le vécu après ça t'es comme
moi je veux le contraire
moi je veux toi
je veux plus rien, je veux même pas être épidural
je veux tout sentir j'ai rien senti, je veux toi. Je veux plus rien. Je veux même pas être épidural. Je veux tout sentir.
J'ai rien senti. Je veux tout sentir.
Je vais avoir mal.
C'est la plus belle des douleurs.
C'est tellement une intensité
qui est unique. C'est la seule fois
dans ta vie que tu as une douleur qui est associée à quelque chose
de positif. C'est cette déconstruction-là
qu'on doit faire.
Au final, c'est ça qui est beau.
Je suis pas là pour te convaincre
d'avoir un accouchement naturel
sans épidural.
Ce n'est pas ça mon rôle.
– Bien, pourquoi je vais t'informer?
– C'est ça, c'est ça.
C'est parce que là,
nous, on a déjà eu cette discussion-là
parce que tu es venue chez moi
puis tu m'en as parlé
parce que tu étais comme
« Pourquoi quelqu'un voudrait
un accouchement naturel
si aujourd'hui, on n'a pas besoin
d'avoir ça naturel? »
Genre, on peut ne pas souffrir.
Pourquoi qu'on souffrirait?
C'est quoi les avantages de ça?
Puis là, ça, tu m'as tout dit, mais j'aimerais
ça que tu le dises. Non, mais juste là,
c'est pas de la souffrance.
Il y a une différence entre la douleur et la souffrance.
Il y a une fille, cette semaine,
qui m'a dit qu'elle avait eu l'impression de se faire
ouvrir en deux à frette.
Tu me dis que c'est pas de la
souffrance. Parce qu'elle a probablement
eu un accouchement médicalisé.
Tu sais, pour que
l'accouchement
naturel soit une expérience
agréable, malgré,
oui, la douleur, mais pour que ce soit une expérience
qui est positive,
où tu vis ça
pleinement, puis que t'es bien malgré
ta douleur,
il faut qu'il y ait quand même un certain nombre de choses
qui soient mises en place.
Tu sais, les perturbateurs de l'accouchement,
c'est ça aussi qui va faire que souvent,
on va tomber dans la médicalisation
parce que les mamans ne mettent pas en place
tout ce qui est favorable aux hormones
qui sont là pour te permettre de vivre ça d'une belle façon.
Je ne te dis pas que tu n'as pas mal
et que tu es en train de...
C'est douloureux,
c'est intense, mais
c'est en même temps tellement
puissant comme cette sensation-là
de dire, mon Dieu, je suis en train
de donner la vie. Il y a comme un bébé
qui sort de moi.
C'est fort, c'est fou.
Ça me donne
un peu l'impression
de comment je pourrais bien expliquer ça.
Mettons, je suis chez nous.
Je fais mes petites séances de méditation.
Je suis dans ma petite spiritualité
personnelle,
toute seule, en cachette.
Je fais mes affaires.
J'arrive à quelqu'un qui est
vraiment, vraiment spirituel, puis qui me parle
de ses câlins aux arbres,
puis quand il me parle, il ferme les yeux
puis il met une main sur son cœur.
J'ai l'impression que c'est ça,
que j'arriverais pour accoucher, puis ils sont là,
« Non, tu donnes la vie. » Je serais genre, « Ta gueule, tabarnak,
j'ai mal! »
Tu comprends-tu? Oui.
C'est ça que ça me fait. Je te rassure,
je ne fais pas de câlins aux arbres.
Oh my God, Liz.
Non. Pour vrai, oui.
Mais je comprends.
Mais je comprends en même temps ça.
Je le comprends, parce que
tu es clairement de celles
qui sont très programmées.
Oui, absolument. Puis c'est correct.
Comme je te dis, je ne vais pas faire une déprogrammation complète
puis on va aller faire une petite séance dans la forêt ensemble.
Ça serait très drôle.
Mais au final, l'important, ce n'est pas pour ou contre l'épidural.
Puis tu sais, j'en parle souvent, j'en fais des lives, des webinars,
des informations sur l'épidural. Puis tu sais, j'en parle souvent, j'en fais des lives, des webinars, des informations sur la péridurale.
C'est de comprendre son effet bénéfique
par rapport à la liste des effets secondaires possibles
et le déclenchement de toute la cascade
des autres interventions qui peuvent s'en suivre.
C'est d'avoir conscience de ça
pour être capable ensuite de faire les choix,
de dire, bien, OK, tu sais,
la péridurale, pour moi, c'est quelque chose qui est important
puis je veux l'avoir éventuellement dans mon accouchement.
OK, on va graviter autour. »
Il ne faut pas que ce soit ta seule méthode de soulagement de la douleur
parce que tu vas pogner deux minutes si elle ne fonctionne pas.
Puis tu vas être dans la panique et tu vas être complètement déstabilisé.
On va travailler d'autres techniques de méditation,
justement de respiration.
On va, tu sais, la mobilisation,
favoriser tout l'environnement
pour que ce soit le moins perturbateur
possible au niveau sensoriel,
donc la noirceur, le silence
ou une petite musique ou de la méditation
dans tes oreilles.
Si t'as chaud,
c'est vraiment tout le sensoriel.
T'as chaud, on va mettre des compresses froides, tu vas te déshabiller.
Pourquoi les femmes qui accouchent finissent souvent tout nus?
C'est pas une nécessité,
c'est juste qu'on est tellement bien mieux.
– Ah oui.
– Hum...
Après ça, bien,
au niveau physique, tu sais, les inconforts,
bien, on va aller adopter. La femme
qui est vraiment connectée à 100 %
sur ses ressentis, va
d'elle-même instinctivement adopter les positions.
Je peux te faire un cours d'enseignement de mobilisation et de position d'accouchement.
Au final, tu vas te placer, si tu es vraiment à l'écoute de ton corps, naturellement probablement dans une de ces positions-là.
Sans que j'ai eu besoin de te l'expliquer parce que ton corps va te dire que tu as besoin de t'accroupir, va te dire j'ai besoin de me pencher, je suis bien incapable. C'est vraiment ça. C'est vraiment plus de comprendre qu'il faut, avant de tomber dans gérer moi, gère-toi toi-même, prends le temps de laisser tes hormones, faire confiance à ton corps, être à l'écoute de ce que tu ressens, puis de graviter autour de ça avec toutes les méthodes plus naturelles
de soulagement de la douleur.
Puis tu pourrais être surprise à quel point
éventuellement, si tu es dans cette embarcation-là,
basé sur tes hormones
puis sur tes endorphines,
bien, tu vas te rendre à ta poussée de ton bébé,
tu vas l'avoir dans tes bras
puis tu n'auras même plus pensé
à prendre l'épidural.
Mais c'est juste de se donner la chance de... Puis éventuellement, si tu prends l'apéritif, puis tu n'auras même plus pensé à prendre l'épidural. Mais c'est juste de se donner la chance de...
Puis éventuellement, si tu prends l'apéritif,
bien, c'est bien correct.
Tu vas te reposer, relâcher un petit peu,
puis ensuite, bien, je suis là aussi pour ça.
L'apéritif dural, c'est pas je prends mon petit calment,
puis je me couche sur le dos, puis j'attends que mon bébé
fasse la job tout seul.
Oui, tu as besoin d'un répit, puis tu as besoin...
Parce que ton bébé, il n'est pas soulagé par l'épidural
l'accouchement se travaille à deux
c'est comme une danse
ton bébé aussi, il bouge
puis il travaille pour descendre
puis s'engager dans ton bassin
si toi tu es là, tu prends la péridurale
tu touches sur le dos puis tu ne fous rien
il travaille tout seul, ça se peut bien que son petit coeur
te dise à un moment donné, gâche tes curés de travailler fort
mais c'est correct,
c'est pas grave, mais c'est
de comprendre ça pour être capable.
Ensuite, pour celles
qui sont ouvertes à l'épidural
et qui voudraient éventuellement avoir l'épidural,
se dire, «OK, quand
je vais être rendue à ce stade-là, puis pour moi,
je vais avoir atteint ma limite, puis que je veux
la péril, qu'est-ce que je peux ensuite faire
pour continuer de travailler avec mon bébé?
Quelle position je peux adopter dans le lit?
Parce qu'il y a plein de possibilités
de mobilisation, même dans le lit,
que ce soit passive ou active.
Puis pour la poussée, pareil,
on ne se met pas sous le dos, les pieds dans les étriers.
On va adopter une position qui est plus physiologique,
qui va faciliter la descente du bébé
et alterner les positions pendant la poussée.
Fait que tout ça,
juste d'en avoir conscience,
ça facilite le processus, même dans un contexte qui serait pas forcément 100%
naturel, tu sais.
– Oui.
– Non, vas-y, vas-y.
– J'ai une question sur le... Il y avait quelqu'un qui m'avait écrit
suite à mon...
qu'est-ce que j'avais raconté sur ma fille,
sur
l'épidural, justement.
Là, j'ai aucune idée.
Ce n'est pas moi qui ai dit ça. Je ne sais pas.
Elle m'avait dit que
l'épidural
pouvait faire que, dans le fond,
quand tu as l'épidural, c'est comme si tu ne sentais rien.
Ça empêche qu'il y ait l'hormone
qui soit...
qui se start. Il y a une hormone...
Puis c'est ça qui fait en sorte que...
Parce que moi, j'ai eu le syndrome de...
Moi, ma fille, ça a pris quasiment un an
avant que je réalise que
je l'aime, Crème,
comme il faut. C'était
un petit peu par petit peu, mais au début,
j'étais complètement détachée. Vraiment.
Comme si c'était pas à moi.
Elle m'a dit que
c'est pour ça que je sais vraiment pas
mais l'épidural faisait que
tu pouvais pas déclencher cette hormone-là.
En fait, c'est pas l'épidural. C'est quoi?
C'est que l'épidural
va te geler
et faire que
comme le cerveau ne ressent plus
c'est comme s'il y a une déconnexion.
C'est comme si je suis plus en train d'accoucher.
Ça fait qu'il va diminuer sa sécrétion d'ocytocine, qui est l'hormone la plus importante pour la contraction utérine,
mais qui en parallèle est aussi l'hormone de l'amour, l'hormone du lien d'attachement.
On compense pour les contractions utérines la diminution d'ocytocine naturelle avec l'injection de pitocin,
donc de l'ocytocine synthétique,
qui, elle, a une seule job, faire contracter ton utérus.
Plus on injecte de pitocin, moins notre corps s'écrète d'ocytocine.
Donc, ce n'est pas la péridurale.
C'est l'effet secondaire de la péridurale qui est la diminution
et l'arrêt des contractions qui fait qu'on injecte du pitocin,
qui fait qu'éventuellement, plus on prend la péridurale tôt et qu'on ae du pitocin, qui fait qu'éventuellement, plus on prend la péridurale tôt
et qu'on a longtemps du pitocin,
les risques à ce moment-là augmentent,
qu'on ait, bon, les décélérations du cœur
parce que le bébé se fatigue,
parce que, bon, ou une stagnation du travail,
peu importe, on n'embarquera pas dans toutes les possibilités
des différentes cascades d'intervention
puis de problématiques possibles.
Le point par rapport à ce que tu dis, c'est que
moins tu sécrètes de cytocine,
plus on te donne de pitocin.
Plus on te donne de pitocin, moins tu sécrètes de cytocine.
Puis là, à la naissance,
le cytocine, c'est ça qui fait que quand ton bébé
naît, c'est comme un blackout
autour de toi.
T'as ton bébé dans tes bras, puis t'es comme
t'as quasiment de la misère. Ça fait mal
tellement que tu aimes. Ce sentiment-là
d'extase,
d'amour qu'on ressent
pour notre bébé,
les mamans qui
vont
avoir eu beaucoup de
pitocin et
qui ont une sécrétion hormonale
de cytocine naturelle diminuée
peuvent, je ne dis pas que c'est systématique,
mais peuvent ressentir ce décalage-là entre
j'ai mon bébé dans mes bras, je suis consciente,
ah cool, je l'aime, mais je ne le ressens pas.
C'est ça, exactement.
Puis c'est prouvé que l'utilisation,
je ne veux pas dire abusive,
mais la grosse utilisation, disons, sur du long terme du pitocin
peut éventuellement même entraîner plus de risques
de développer une dépression postpartum.
Tu vois, ça, c'est exactement ce qu'il faut me dire
de c'est quoi la raison pourquoi il y a des femmes longs naturels.
Parce que moi, je ne comprenais pas.
On me disait, avant qu'on en parle,
puis c'est pour ça ma...
Oui, puis là, tu es à 20 semaines.
Je ne vais pas rentrer dans le cru de suite de ça,
mais c'est dans ce sens-là.
– C'est ça qu'il fallait que j'entende, moi,
parce que j'étais comme, mais c'est quoi le rapport
d'avoir naturel? Je ne comprenais pas.
C'est quoi que tu essaies de prouver?
Je ne comprenais pas, mais c'est parce que
personne ne dit ça. Mais là, tu me dis,
tout ce que tu dis là, OK,
bien oui, c'est sûr.
– Je ne vais pas l'apprendre tout de suite.
– Je veux vraiment que tout le monde
qui entend comprenne que je ne
généralise pas. Ce n'est pas
toutes les femmes qui prennent la péridurale
qui vont avoir des accouchements
hyper médicalisés parce que oui,
dans certains cas, l'épidurale peut vraiment être
le déclic de relâchement qui fait
que l'accouchement déboule finalement et que le bébé naît
en 30 minutes plus tard
puis tout va bien.
Ce n'est pas le démon.
C'est la mauvaise utilisation de la péridurale,
le problème.
Ce n'est pas la péridurale en soi.
Et c'est toute la sur-médicalisation
parce que ça reste que je travaille,
je suis une professionnelle de la santé,
j'ai un cerveau qui est quand même
en bonne partie scientifique qui a besoin de chiffres,
de statistiques, de comprendre
la physiologie des choses.
Mais en même temps,
parfois, d'être trop dans notre tête, ça peut nuire.
Je suis comme un petit peu dans l'entre-deux.
Puis moi, je guide à travers tout ça.
Le but, ce n'est pas de,
comme je disais tantôt, convaincre tout le monde
de retourner accoucher dans une grotte dans le bois.
Mon but, donner des câlins aux arbres.
– Donner des câlins aux arbres.
Le but des doulas, c'est vraiment de favoriser la physiologie,
favoriser les naissances qui sont le moins interventionnistes possible,
le plus naturel possible, de manière à ce que ça préserve
et que ça favorise la santé de maman et la santé de bébé,
et puis un plus beau quatrième trimestre,
qui est la période post-natale, dans le fond.
C'est vraiment cet objectif-là
que je peux dire
avec certitude qu'on a tous.
Aïe, pour vrai, j'aurais tellement aimé ça
t'avoir. Mais là, je vais t'avoir.
Je vais avoir un autre bébé.
Je veux...
On n'a pas fini ensemble.
Quand tu commences, c'est quoi, mettons,
exemple, si moi je veux faire affaire avec toi après,
comment ça fonctionne?
C'est que tu me suis dès le début
ou c'est plus quand tu arrives à un certain stade?
Bien, ça dépend vraiment.
C'est sûr que si je parle pour moi, présentement,
c'est mieux de me contacter dès le début de la grossesse
parce que mon horaire est quand même
assez rempli. Parce que personnellement, pour être capable d'offrir, moi je suis une maman à toutes
mes mamans, fait que j'ai besoin vraiment de sentir que j'ai du temps pour chacune d'elles.
Puis j'en prends comme deux naissances à peu près par mois. Ça se remplit très vite. Puis
j'en prends pas l'été
parce que ma fille, je passe l'été avec elle
vu qu'elle a commencé l'école.
C'est vraiment aussi ce côté de la qualité de vie
qui me parle du tout.
Ça va par mois. Mettons, moi, je suis due pour février.
Fait que tu me considères...
Toi, t'es dans mon février.
Puis présentement, les prochaines mamans
qui vont tomber enceintes, en ce moment,
c'est celles du mois d'avril
qui viennent tout juste.
Elles sont à leur tout début, 6, 7, 8 semaines de grossesse.
Puis, les prochaines qui vont tomber enceintes,
ça va être pour le mois de mai et ainsi de suite.
Présentement, j'en suis là dans le mois de mon calendrier, disons.
Mais ce n'est pas le cas de toutes les doulas, OK?
Fait que, si vous voulez me contacter, contactez-moi.
Mais sinon, pour vrai, il y a le site naissance.ca.
C'est le site, dans le fond, du regroupement des accompagnantes à la naissance.
Vous pouvez taper votre région et il va ressortir la liste des accompagnantes à la naissance dans votre secteur.
Par la suite, vous pouvez y aller par préférence.
On a toutes nos petites formations, notre couleur, nos façons d'aborder un petit peu notre approche, notre accompagnement. Il y en a qui sont formés
en hypnose, il y en a qui sont formés
Bonaparte, Rebozo,
les vieilles échappes, pas les vieilles,
mais les échappes
mexicaines pour faire des suspensions,
pour faire toutes sortes de choses.
Fait que, d'ailleurs...
Qu'est-ce que tu veux, toi?
T'en fais-tu?
Non, mais je me suis procuré un
Burt's Lane. C'est quoi?
C'est comme les portes bébés.
OK.
Dans les maisons de naissance,
en fait, c'est là partout. C'est comme
une grande bande de tissu qui est accrochée au plafond
pour que les femmes puissent justement faire des suspensions
puis être en relâchement complet, mais en position
debout. Je m'en suis acheté un
pour pouvoir l'utiliser à l'hôpital.
Parce qu'il n'y en a pas.
Tu vas-tu le faire?
Si oui.
Je suis supposée le recevoir dans les prochains jours.
J'ai vraiment mon nouveau joujou. Parce que moi, je travaille
beaucoup dans justement
préserver la bulle. Je ne suis pas
très hands-on quand j'accompagne
à l'accouchement. Souvent, si tu me
demandes ce que je fais à l'accouchement,
je suis assise à côté de toi, puis
je te regarde. Une fois de temps en temps, je vais te flatter,
mais je suis vraiment là pour préserver l'environnement,
pour favoriser l'isolement, la noirceur,
la bulle.
C'est ça, moi, ma job. C'est préserver ça.
Tu as besoin de moi dans ta bulle, je vais être là.
– Peux-tu dire aux infirmières,
genre, on ferme les lumières?
– Je ne leur demande pas de fermer les lumières.
Je vais fermer les lumières.
Par exemple, je peux leur demander
que quand elles viennent,
souvent, ça fait partie du plan de naissance.
Puis quand j'arrive,
j'ai honnêtement toujours un très bon contact
avec les infirmières.
Déjà, si tu arrives en partant,
tu arrives à l'hôpital,
puis tu es comme,
bon, moi, je suis l'accompagnante à la naissance,
voici son plan,
puis ça va être comme ça que ça va se passer.
Le travail d'équipe va être difficile.
Puis honnêtement,
moi, je suis vraiment pro-travail
d'équipe. Nous, les accompagnantes
à la naissance, on n'est pas là pour prendre la place de
personne. Au contraire, notre rôle est complémentaire
aux médecins, aux sages-femmes, aux aides-natales,
aux infirmières. On devrait travailler
beaucoup plus en équipe. Ça serait vraiment
plus bénéfique pour tout le monde. Au final,
on a tous le même objectif, c'est la santé,
la sécurité de la mère et du bébé.
Moi, j'arrive vraiment là dans une optique
de travail d'équipe et de communion.
Je vais toujours
commencer par me présenter.
Bon, bien, OK,
maman ici aurait vraiment souhaité
un accouchement naturel.
Ça va vraiment bien. Je donne un petit peu
un topo. Souvent, moi, je vais à la maison
avant. Quand on arrive à l'hôpital, le accouchement
est déjà presque fini.
Je comprends.
J'en mettons, quand je pensais
à l'éventuel accouchement,
mettons, le moment
de bonheur que je ressentais, c'était
l'arrivée du bébé, mais tout le reste, je le voyais un peu
comme un traumatisme, puis quelque chose de douloureux,
puis quelque chose qui me faisait vraiment peur.
Puis au moment où t'es venue
chez nous, puis tu m'as dit, ben non, on va faire
ça ici, on va te faire un beau bain, on va fermer
les rideaux, on va fermer la lumière, on va te mettre
de la musique. J'étais comme,
oh shit, ok. Là,
c'est la première image de, je vais avoir
un moment, le fun agréable
des imaginer des ostinés on d'hôpital de même avec du monde que je connais pas qui me regarde
la snatche à carter grosse de même qui me chie dessus le genre non c'est tout sauf ça c'est ça imagine quand t'arrives à l'hôpital
parce qu'il faut comprendre ça aussi
je veux pas taper sur la tête
du personnel médical
c'est tellement pas ça
mais imagine une maman
qui arrive épuisée
après 15 heures de travail à la maison
pendant toute la nuit elle a eu des contractions
elle a pas été capable de dormir
elle est stressée, elle est fatiguée, elle a mal
elle arrive à l'hôpital.
Puis là, elle est dilatée à 3 cm,
les contractions sont aux 5 minutes.
Qu'est-ce que tu penses?
Leur option, c'est de proposer la péridurale
ou un calmant, la morphine,
ou peu importe, pour que la maman ait un petit moment de...
Parce que c'est ça, leur formation d'accompagnement,
c'est d'accompagner
la maman dans un accouchement médical.
Ça reste que c'est ça.
Tu sais, oui, elles vont
proposer le bain,
mais au final, ça reste que
c'est pas la même prise en charge,
même si c'est un terme que j'aime moins,
de cette maman-là, puis l'évolution de son travail
va se faire bien différemment
que celle qui arrive dilatée
à 8 cm, complètement basée
sur ses endorphines tellement qu'elle ne se rend pas compte
qu'elle est à moitié tout nue dans le corridor de l'hôpital.
Tu sais, je veux dire, dans ce temps-là,
les médecins et les infirmières, ils ne vont pas grosser
à avoir du monitoring
puis du ci, puis de...
La maman est en train
de le faire à la couche et ça va bien.
Ils sont là pour ouvrir le dossier
et préparer la salle d'accouchement.
Je l'ai vécu récemment.
On est arrivé, c'était littéralement ça,
on est arrivé au triage.
Trois secondes au triage.
Ah, elle est à 7, on va l'amener dans la salle d'accouchement.
Vite, vite, vite, on prépare la table.
Ils sont ressortis. Le médecin est venu faire son examen.
Ah, elle est rendue à 9. Je ne sais pas, 40 minutes, même pas, entre le triage et le tempsis le médecin est venu faire son examen elle est rendue à 9, je sais pas, genre
40 minutes, même pas, entre le triage et le temps
que le médecin vient de faire son examen
tout est beau, ça va bien, vous me direz
que vous voyez des cheveux, puis il est reparti
mais voyons, mais oui
mais crime, il doit vous t'aimer, bon
mais c'est pas juste moi, c'est le contexte
en fait, c'est le
une femme qu'on laisse
vivre sa vie, puis accoucher puis à qui on a donné confiance, puis qu'on a laissé le processus naturel sans intervenir.
C'est des accouchements qui se passent de façon merveilleuse et tout le monde va bien.
Bébé, elle est bien.
Maman va bien.
Poussée quand même assez rapide.
Pas de déchirure.
Bébé en pleine santé,
maman en pleine santé.
C'est ça. C'est de
comprendre ça.
Peu importe ta couche
où, au final, c'est pas
ta couche à l'hôpital ou en maison
de naissance ou à la maison. C'est
l'approche que tu vas avoir entourant la naissance.
C'est vraiment ça, je pense.
J'ai entendu vraiment souvent des histoires de femmes
qui veulent vraiment être en maison de naissance,
qui commencent là, qui sont là, genre, 24 heures,
puis que ça finit de toute façon à l'hôpital,
parce que c'est ça.
Puis c'est possible.
Au final, encore une fois, je veux dire,
il n'y a pas non plus que des histoires magiques.
Ça reste que oui, la science,
elle a évolué pour une raison.
Puis il y a des accouchements qui éventuellement,
on va avoir besoin de certaines interventions médicales
qui ont été développées pour faciliter les naissances,
pour s'assurer que bon bébé, maman va bien.
Je ne dis pas que c'est l'utilisation abusive
de tout ça, systématique de tout ça
qui est problématique. C'est pas le fait
que ça existe.
C'est notre approche, notre vision
de tout ça. Parce que oui, il y a des
mamans qui vont accoucher en maison de naissance
et qui finalement
réussiront pas, puis ils vont
réclamer la péridurale,
puis ils vont être quasiment dans un état de panique
puis de douleur.
Oui, elles vont avoir accouché en maison de naissance,
puis on a des sages-femmes, mais la sage-femme,
c'est le pendant du médecin dans une approche plus naturelle,
mais la sage-femme
n'est pas beaucoup présente au moment de l'accouchement.
C'est vraiment les aides natales,
si je peux dire, qui sont le pendant,
en tout cas,
semi-équivalent des infirmières
dans une approche
non médicale, disons.
Si la maman, de son côté,
elle n'a pas fait ses lectures,
elle n'a pas eu une préparation
prénatale pour se préparer
à un accouchement naturel,
c'est sûr qu'à un moment donné, cette maman-là,
même si elle est en maison de naissance,
elle frappe un mur et elle tombe en état de panique
parce que la douleur, l'intensité est trop forte puis qu'elle n'a pas
d'outil pour gérer ça.
Fait que, c'est encore une fois,
c'est pas tant le lieu d'accouchement,
c'est la préparation
puis l'accompagnement puis la déconstruction
de ses peurs. Puis, tu sais,
pas juste de la maman, mais aussi du partenaire
ou de la personne qui va accompagner
parce que le partenaire
ou la partenaire qui est avec la mère qui accouche
a besoin d'être préparée aussi à ce qui s'en vient.
Si on a une petite boule de nerfs,
bien stressée, bien angoissée autour de la maman qui accouche,
va mettre ton adrénaline ailleurs.
C'est une nuit au processus.
C'est ça.
L'accompagnement,
c'est en équipe.
C'est la préparation.
Les accompagnantes à la naissance, on sert à ça aussi.
On n'est pas là pour prendre la place du partenaire. On est là pour accompagner
le partenaire à...
À relaxer.
Combien de fois ça m'arrive, je suis comme
« Hey, t'as-tu mangé? Va donc
faire un lunch. »
C'est « va relaxer. Oui, mais à être seule. »
C'est parfait. Yann adore
anticonstruction. Tout va bien.
Va manger. Va prendre une douche,
va prendre une marche.
Elle va être encore là dans une heure quand tu reviens,
ou dans 30 minutes. C'est vraiment ça, en fait.
C'est arrêter de penser que
c'est correct, tout va bien.
Louis était comment?
Louis,
il était vraiment correct, pour vrai.
Il était vraiment...
Il était pas stressant. Il a l' Il gérait. Oui, oui, oui.
Il n'était pas stressant.
Il a l'air d'un gars quand même très relax quand je l'ai rencontré l'autre fois.
Oui, puis on est...
Je pense que la définition du non-stress,
c'est Louis.
Il n'est vraiment pas stressé.
Mais ça me stresserait, moi, on dirait,
parce que là, justement,
vu que je me dis qu'il a fallu...
Là, quand elle dit,
OK, il faut faire une épidural d'urgence,
on a 30 minutes,
moi j'ai commencé à full stresser parce qu'il y avait 30 minutes,
puis là tout le monde se dépêchait.
Impossible que j'accouche chez nous parce que
j'aurais la peur que s'il arrive de quoi,
il soit trop tard,
puis qu'il arrive de quoi mon bébé.
Fait que moi j'aimerais mieux accoucher
à l'hôpital, mais
c'est impossible
que j'accouche chez nous à cause de ça.
J'ai été traumatisée de la tournure de l'événement.
J'avais 30 minutes
top chrono, tout le monde courait partout.
Ça peut te rassurer.
Quand on décide qu'il y a une césarienne
d'urgence urgente, le bébé peut naître
dans cinq minutes après.
Ce n'était pas un vrai contexte d'urgence.
C'était une urgence, mais pas urgente.
Dans le sens où,
on s'active, mais tu sais,
quand c'est vraiment urgent que le bébé va mourir
si on le sort pas là,
tu sais,
t'es transféré,
c'est fini. C'est très rapide.
Oui, c'était
probablement une urgence.
Mais pas une urgence
urgente. Dans trois minutes,
il faut qu'il soit sorti parce qu'il meurt.
Tu comprends?
Est-ce que le fait de...
Ça, est-ce que j'aurais su
ça? Parce qu'est-ce que, mettons, il y a-tu
un équipement à la maison pour regarder
le cœur du bébé?
En fait, c'est qu'à l'accouchement, si tu accouches à la maison,
tu as une sage-femme. Les sages-femmes,
ils ont une formation universitaire comme les médecins,
mais uniquement
en obstétrique.
En quoi? En accouchement.
C'est une formation universitaire.
Je veux dire 5 ans.
C'est peut-être 4. Mais en tout cas,
c'est uniquement sur ça.
C'est médical. Une, mais en tout cas c'est uniquement sur ça c'est médical
une sage-femme peut faire
un suivi médical
de la grossesse et de l'accouchement
c'est juste qu'elle n'a pas les outils
pour faire une péridurale
à partir du moment où ça nécessite une prise en charge
là elle est transférée
la sage-femme reste à l'hôpital
et tu pourrais faire ça, tu pourrais demander un suivi sage-femme
parce que c'est une autre chose que les femmes ne savent pas c'est quand tu peux demander un suivi sage-femme et accoucher avec ta sage-femme à l'hôpital. Et tu pourrais faire ça. Tu pourrais demander un suivi sage-femme. Parce que c'est une autre chose que les femmes ne savent pas.
C'est que tu peux demander un suivi sage-femme
et accoucher avec ta sage-femme à l'hôpital.
Moi, je veux tout ça.
Je veux tout ça.
Une question.
L'accouchement orgasmique.
Je suis down.
Tu aimerais ça?
On parle de masturbation avant?
Oui, OK, vas-y.
Parce que c'est mon sujet préféré.
T'es dans la bonne place.
Écoute, je ne peux pas venir à cette salle sans parler de masturbation.
Oui, s'il te plaît.
Par où je commence? La grossesse.
Oui.
Tu sais, pendant la grossesse, il y a plein de changements hormonaux
et physiologiques qui font qu'on a souvent
un changement ou une diminution de la libido.
Ça me fait penser
vraiment à l'épisode
que je viens d'écouter.
Les schémas. Moi, je suis sûre qu'on parle
avec Anne-Marie
et que dans la grossesse, ça change tout.
Ces schémas-là. Je suis sûre que ça doit changer.
Parce qu'honnêtement, pendant la grossesse,
t'as pas forcément les mêmes désirs,
les mêmes envies, de la même façon.
C'est totalement différent, pis c'est pas juste
dans le contexte hormonal, là.
Ah oui! C'est quoi que tu sens, là? Qu'est-ce que tu sens?
Ma libido
est plus la même, vraiment pas.
Genre, pas qu'à full diminuer,
mais je suis moins dans le...
Dans le quatre pattes bandé, strappé,
à te faire fouetter. Plus en te faire coller.
C'est normal.
Oui, oui, vraiment.
Mais c'est normal.
Il y en a qui sont...
Je ne dis pas que c'est...
Que la libido augmente.
Mais dans la façon dont elle est...
Parce que la libido,
ce n'est pas juste la pénétration.
C'est tout ce qui
entoure l'intimité. Les caresses,
les bisous, la tendresse,
les orgasmes,
mais pas forcément pénétratifs.
C'est tout ça aussi.
C'est pas que t'as plus de libido, c'est que ta libido
change, puis qu'on est tellement conditionné
à associer la libido
à la pénétration, que là, on se dit
« Ah, mon Dieu, j'ai plus de libido. » T'as pas plus de libido, t pénétration que l'on sait à mon dieu j'ai pu libido t'as pas pu libido tu
as juste une changement dans tes désirs dans fait de se questionner et de leur de repasser
par la masturbation pour te redécouvrir dans ta grossesse au fil de ta grossesse ce que j'aime
ce que j'aime plus à l'interne ton corps change à l'interne, ton corps change. Tu es capable, si tu rentres ton doigt,
d'aller toucher ton col.
Fait que clairement, un doggy style,
bang, bang, bang,
il n'est pas sûr que ça va te tenter
et que ça va être plaisant.
C'est ça, hein?
Ça ne fait plus...
Bien, c'est ça.
C'est ça.
C'est là.
Puis plus la grossesse avance,
plus c'est normal.
Le poids, tu sais, de...
Non, Christ, t'es bien bandée.
C'est moi, OK.
Son pénis n'a pas allongé, là.
Mais notre corps change à l'interne.
Je pense que c'est lui.
C'est dur, hein?
Fait que c'est ça.
De prendre le temps de se redécouvrir seule,
puis après ça, on peut le faire seul,
on peut intégrer notre partenaire dans
justement de se redécouvrir ensemble à travers
la masturbation pendant la grossesse.
Et ça, ça va aussi en post-natal.
Je fais un miroir
post-natal, la reprise
des relations sexuelles, c'est graduel
et ta libido, encore une fois,
elle est à redéfinir
et tes désirs vont avoir changé. Physiquement, il y a un bébé qui est passé là. Ça se peut, encore une fois, elle est à redéfinir et tes désirs vont avoir changé.
Physiquement, il y a un bébé
qui est passé là. Ça se peut, encore une fois,
que ça a changé. Puis il y a beaucoup de mamans
qui vont avoir peur de la reprise des relations sexuelles
avec pénétration, justement, parce que
c'est ça, il y en a pour qui ça sort
puis ça va super bien, puis d'autres qui vont avoir
peut-être des petits inconforts,
qui vont avoir peut-être des déchireurs,
qui ont eu une épisiotomie.
Bon, peu importe.
C'est pas automatique que tu déchires.
Ben non.
Ben non. Et tu vois,
tu voulais des raisons.
On va plus voir de déchirures dans les accouchements médicalisés.
Ben oui.
Quand tu pousses, puis t'es gelée de bord en bord,
quand tu pousses,
t'es gelée de bord en bord, tu sens rien de ce qui se passe, tu sens rien de comment tu pousses, puis t'es gelée de bord en bord. Quand tu pousses, t'es gelée de bord en bord.
Tu sens rien de ce qui se passe.
Tu sens rien de comment tu pousses. T'as bien plus
de chances de pousser toute roche.
Puis que soit on a eu besoin
d'aller le chercher, ton bébé, ou bien finalement
tu pousses, puis tu pousses pas bien, puis ça...
Aïe, aïe.
Fait que non, vous avez une autre raison.
Bref, revenir à la masturbation.
Oui, bien non, c'est correct.
Même si c'est ça, en post-natal, c'est la même chose.
C'est de se redécouvrir, de reprendre le temps,
de se toucher soi-même
pour sentir les changements
physiologiques.
Surtout, les mamans qui allaitent vont avoir des changements
hormonaux. Il y a la sécheresse vaginale
à cause des changements au niveau hormonal.
C'est moins agréable.
Du fait que c'est moins agréable.
Puis du fait que c'est moins agréable,
si elles ne se le font pas dire, c'est normal.
Mais regarde, il y a des super lubrifiants en silicone qui existent.
Puis que ce n'est pas obligé d'être pénétratif.
Tu peux juste, encore une fois, te redécouvrir dans ton couple puis dans ta sexualité graduellement.
Puis ça, ça devrait être écrit en gros, graduellement.
Bien, c'est ça. Graduellement, puis ça, ça devrait être écrit en gros, graduellement, ben c'est ça, graduellement,
ça va revenir, puis tranquillement, tu vas reprendre plaisir,
puis la communication, c'est super important, parce que
tu dois continuellement
expliquer à ton
partenaire, t'en es rendu où dans tout ça,
puis tu sais, ça se peut que
ça prenne un temps avant que vous reveniez
à la libido d'avant, parce que t'es fatigué,
parce que physiquement, ça te tente pas, parce que t'es fatigué, parce que physiquement
ça te tente pas, parce que
ton besoin d'affection puis de
te coller, il est comblé par
ton bébé. C'est pas sexuel
mais c'est ça pareil.
Tout le cytocine puis la dopamine
que tu ségrètes
en étant constamment collé avec ton bébé
et ton besoin affectif, il est comblé.
Fait que si tu crées pas des petits moments avec ton partenaire pour
« Ok, ce soir,
on va se coucher tout nu
et on va juste se coller tout nu. »
Des fois, ça prend
de faire l'effort d'eux, mais au final, tu le fais
et tu es comme « Ah, je suis bien. » Parce que tu n'as pas l'appréhension
qu'il va prendre ça pour un
« pénètre-moi. »
Parce que c'est dit. Je ne suis pas
là pour le moment, mais je m'ennuie de notre corps qui se touche
je m'ennuie que tu m'embrasses
je m'ennuie que tu me caresses
c'est tranquillement comme ça
qu'on retourne à une vie sexuelle
plus actuelle
tu peux y acheter un beau
jouet, un beau masturbateur
comme ça, ben lui
il fait ses affaires
tu peux même lui faire nous c'était ça qu'on
faisait, on avait des jouets pour lui, puis qu'il pouvait utiliser seul, puis que je pouvais utiliser
quand ça me tentait. Ça a été long nous avant que je refasse l'amour, j'avais donné des petits
cadeaux. C'est d'avoir cette ouverture d'esprit là aussi de dire tu sais je suis moins présente
pour toi à ce niveau là, voici ce que moi, ma libido
en ce moment, elle est dans ça.
À peu près fréquence-là.
En dehors de ça, toi, tes besoins sont plus
élevés, puis je le comprends, puis je le respecte.
Tu vois, c'est un cadeau.
Bien, c'est ça.
Il faudrait que vous ayez ça, vous aussi,
vous les donner au moment.
Des petits sacs de cadeaux, héros et compagnie.
On vous donne ça. Parce que c'est vrai que le besoin de l'homme, donner au moment. Ah, des petits sacs cadeaux, héros et compagnie.
Parce que c'est vrai que le besoin de l'homme,
il ne change pas nécessairement.
Je comprends le gars aussi.
Bien oui.
Puis, c'est des fois, c'est plate,
une petite main sec.
En ce moment,
où j'en suis là,
ça change à chaque semaine,
mais où j'en suis là,
je suis plus excitée par une longue... faire
moi une longue fellation douce
en ma salle. Mais ça, t'as toujours été comme ça.
Mais en ce moment, je suis plus excitée
par ça qu'à me faire mettre de gui.
Pis venir. Genre, je suis
plus excitée par moi donner
de cette façon-là que
d'avoir un orgasme en de gui.
Ça serait... Le fait de donner, c'est-tu parce qu'il y ame en degui. Ça serait... De même.
Le fait de donner, c'est-tu parce qu'il y a... Bien, c'est la douceur de genre...
Mais mettons, toi, te faire faire ça,
mais de douceur, sans te faire pénétrer,
t'aimerais ça aussi?
Bien, sûrement.
Bien, c'est juste...
Tu te le quittes.
Non, non, mais en ce moment, genre,
je te donnais une idée de...
Où est-ce que t'es, là?
Où j'en suis, là?
D'être comme, tu sais, flattée.
C'est là que j'ai plus le goût.
C'est une petite mielleuse.
C'est vrai, t'es full colleuse, en plus.
On n'arrête pas de se coller.
Mon Dieu, je suis très destinée par ma famille,
mais bon.
J'ai une fin de semaine à Gaspésie,
puis ils sont là, voyons, tu nous donnes jamais d'amour.
Pourtant,
je l'ai eu à Saint-Maurice.
Bref.
Je le donne tout à Joannie.
Ok, oui, excusez. Toucher.
Avant, après, pendant.
Oui, mais pendant. Parce que souvent,
la masturbation pendant l'accouchement,
c'est super tabou, mais oui.
Et là, on ne parle pas
de masturbation
dans un but d'avoir un orgasme.
Ah non?
Je n'ai pas un petit jouet sur le clit.
Ben oui.
Je peux me mettre un jouet sur le clit?
Ben oui.
Pendant que j'accouche.
Ben oui.
Ben oui.
Ce n'est pas bizarre.
Mais pas du tout.
C'est tabou.
C'est au lieu de beaucoup de gens.
C'est bizarre parce que, mon Dieu, ça n'a pas de sens.
Mais non, au contraire.
Qu'est-ce que ça va faire?
Qu'est-ce que ça va faire? Qu'est-ce que ça va faire?
Qu'est-ce que ça va faire?
C'est, tu sais, quand tu fais l'amour
ou quand tu te fais manger
ou quand tu te fais masturber,
le plaisir, il n'est pas juste au moment de l'orgasme.
Il est dans tout le...
Tu sens que, tu sais, ça gonfle,
puis ça s'en vient,
puis tu le sens que ça s'en vient.
Tu n'as pas besoin d'avoir forcément...
C'est sûr que c'est le but, d'avoir l'orgasme.
Ah, c'est ça. Mais n'as pas besoin d'avoir force. Bon, c'est sûr que c'est le but, d'avoir l'orgasme.
Mais tout ce moment-là du « Ah! »
Quand tu le sens, ça vient. Ce plaisir,
ce bien-être-là,
tu peux te caresser, puis te toucher,
puis aller stimuler tout ton clitoris.
Pas juste au niveau du gland, du clitoris,
mais vraiment au niveau aussi.
Le début à l'interne un petit peu,
puis...
Ça m'en prendrait un. Tu n'en peu, puis... Ça m'en prendrait un.
Tu n'en as pas un.
Ça m'en prendrait un.
Tu m'écriras, on en vend des petits clitoris
3D en grande nature.
Les bulbes, tu sais, on vient à l'interne un petit peu,
à l'externe, tu peux venir mettre un
lubrifiant, même chose, puis de juste venir
te caresser puis te toucher.
Ça, ça va générer
la sécrétion d'hormones qui vont favoriser ton état
de bien-être, la cytocine.
Donc, ton cytocine monte dans le tapis,
tes contrattions sont plus fortes, plus régulières,
ton accouchement va être beaucoup plus rapide,
va être beaucoup plus efficace.
Mais tu peux avoir un orgasme.
Tu peux avoir un orgasme.
C'est déjà arrivé, que t'as suivi?
Non, pas moi.
Puis, je te dirais que l'orgasme en soi,
ce n'est pas la finalité.
À partir du moment où tu le vois comme la finalité,
l'objectif de la chose,
c'est là que ça perd un petit peu de son effet bénéfique.
Le but, c'est simplement
de te faire du bien pour sécréter
puis continuer ton buzz hormonal de ta dopamine,
tes endorphines, ta nocitosine.
Et ça, ça va vraiment favoriser
un accouchement naturel qui est
beaucoup plus
rapide parce que
t'es en train d'augmenter
ta sécrétion des hormones qui
favorisent l'accouchement, tu sais,
et ton sentiment de bien-être. Fait que là,
t'as ta contraction, fine.
Tu sais, pendant la contraction, ça se peut
que t'es pas en train de te toucher.
Mais là, après, quand t'es basé sur tes hormones, pis que que tu n'es pas en train de te toucher. Mais après, quand tu es basé
sur tes hormones,
puis que là, tu es comme parti, moi j'appelle ça partir
au pays des merveilles, complètement basé,
puis tu te caresses en même temps,
ça booste encore plus tes hormones.
Ta contraction d'après, quand elle arrive,
c'est ça ton soulagement naturel. En fait, c'est plus loin
tu pars au pays des merveilles, plus
c'est long à revenir.
Tu reviens dans le monde réel
par la douleur de ta contraction
au moment où elle est à son pic
tu as déjà perdu les premières secondes
puis là, pouf, tranquillement
elle est déjà en train de repartir
Joannie, toi tu disais que t'aimais ça
je trippais ces contractions
c'était une adrénaline
quand ça arrivait
ce que j'aimais, c'était
ça monte, ça monte, ça monte,
ça monte, ça monte.
Quand c'est au max,
ça redescend.
C'était vraiment...
J'ai vraiment aimé ça.
Imagine ça avec...
Ah!
Moi, ce que je vais faire,
je vais avoir mon jouet, mais lui qui fait
augmente, descend. Si je mets juste un jouet constant, je vais avoir un orgaset, mais lui qui fait, tu sais, augmente, descend.
Parce que si je mets juste un jouet constant,
je vais avoir un orgasme, puis là, tu te dis,
c'est pas ça le but.
Non, mais tant mieux, c'est un orgasme.
Mais en même temps, il faut rester dans un contexte
où tu comprends que tu vis quand même l'intensité
puis la douleur.
Et tant mieux si t'arrives à avoir un orgasme,
dans le sens où tu es comme,
ben non, mais est-ce que j'ai des jouets assez efficaces?
Mais mettons, je vais mettre mon jouet
que j'ai vraiment une vague comme ça ça
l'augmenterait à sa diminue à même mais faut pas que ce soit trop stimulant de
ton et au cortex je comprends pas quand tu accouches faut que ton cerveau soit
complètement off fait faut pas que ce soit quelque chose non plus qui est trop
comme ah ouais non c'est pas la bonne vibration, la bonne
intensité. Non, non, je veux y aller.
Il faut pas que ça vienne te déconcentrer,
si je peux dire, puis te ramener
de ton pays des merveilles où t'es partie loin.
C'est pour ça que... Ben, c'est ça.
Fait qu'il y a différentes choses, puis sinon,
simplement, avec tes... C'est ça.
Avec tes mains, puis comme... Non, non, non.
Non, toi, juste... Non, non, non. Mais on parle à
tout le monde qui nous écoute. Fait que c'est ça. Puis, là, l'accouchement. tes mains non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non Nicole, es-tu là? Je suis là.
On a fait combien de temps?
J'ai hâte que tu tombes enceinte.
Mais pas tout de suite.
À quoi? Excuse, je t'entends pas.
Un heure de fête.
Un heure? Parfait.
Merci.
On a eu une heure de fête.
Tu as l'air d'accouchement orgasmique pour l'etitre. Ah!
Ben, quoi que... J'avoue, on peut y aller de long en large.
Ouais, mais là, c'est sûr que ça sert à un Patreon.
Ah, c'est ça? Parce que ça, c'est un sujet que les gens vont...
Tu sais, si vous voulez entendre parler de ça...
Oui, j'avoue.
On vient participer dans le fond.
Ouais, participer.
Mais là, on...
Tu sais ça, on pensait qu'elle allait parler de l'accouchement orgasmique,
mais je pense qu'on va garder ça pour Patreon. Puis on peut closer ça, là.
On ne tient qu'à revenir.
Ça va finir un peu rude.
Ah, j'ai une crampe dans le mollet, ça.
Mais sinon...
Sinon, c'est quoi que tu voulais parler dans le Patreon?
J'avoue.
Sinon, il y avait des questions.
Ah oui, il y avait des questions, oui.
Des questions du monde.
Il y en a-tu beaucoup?
Je suis sûrement.
Patreon, je ne sais pas. Ah, c'est vrai, on est rendu
en marche. Sinon, je finis là-dessus, puis on répond aux questions.
Moi, je viens, je viens.
On va peut-être envoyer.
Ah, merci.
Check ça, j'ai sorti des belles phrases.
Incompréhension majeure
de la physiologie.
Il y a un conditionnement culturel de la socialisation
des naissances.
J'ai sorti mes grosses phrases.
Je vous laisse
finaliser ça dans le fond.
Les ads
aujourd'hui, ok
si je l'ai.
Ouais je pense pas que Julien voulait m'envoyer par courriel.
Ah dans le cas où j'avais envoyé par
Messenger
probablement. Question pas du tout.
J'ai perdu Paypal. Dans quel sens. J'ai perdu mes packs.
Dans quel sens?
J'ai oublié au yoga.
Toutes?
Mais tu appelles?
Mais ils sont plus là.
Oh!
Bon, pas grave, je vois.
Ok, j'ai essayé.
Merci Nicole.
Ah, bon.
Oui, oui, ok, on finit là-dessus.
C'est bon.
Ok, c'est bon.
Finalement, on finit là-dessus, puis...
Oui.... le catalys petit peu je le serai
mais je pense que je vais juste le dire au pire là
on fait vraiment
on va parler d'autre chose
j'ai faim
moi aussi j'ai mal à la tête
je mangerais tout couscous
avec tes légumes c'est bien ça bravo
moi aussi je suis fière
c'est mon premier craving des légumes à vie
ça embarque
j'aime ça
je mangerais du couscous
en dormant
ça ça veut dire que c'est ton bébé qui te dit je veux des légumes
arrête de me donner de la craie
ça roule encore
ok Joanie est allée faire pipi c'est ton bébé qui te dit « Je veux des légumes. » Arrête de me donner de la crème. Ça roule encore.
Ok, Joanie est allée faire pipi.
Je pensais à toi tout le long.
C'est bizarre, mais... Je m'essuyais.
Non, c'est une blague,
mais pour vrai, je t'aime vraiment.
Moi aussi.
C'est fou l'enquête enceinte.
C'est ça, c'est bien toi qui ne me dis pas tout de suite,
mais pour vrai, j'ai juste dans les plans. En fait, tout de suite ou... Ok, tout de suite. Pas pour l'été, regarde. Oui, mais c'est ça. C'est bien toi. Tu ne me dis pas tout de suite, mais pour vrai, j'ai juste dans les plans.
En fait, tout de suite ou...
Ah, OK, tout de suite.
Pas pour l'été,
mais tout de suite, c'est correct.
OK, je vais essayer.
Ah!
Mais non, mais...
Sinon, après ça, juillet où,
il ne faut pas que tu sois enceinte.
Toi, tu t'accouches en juillet où.
Après ça.
OK, parfait.
C'est bon.
Fait que tout de suite ou un petit break.
C'est pour elle, là.
Oui.
Je ne serai pas là, c'est pour ça.
Ah, OK.
De toute façon, dans deux semaines,
j'ovule.
Fait que regarde.
Oui, je m'en occupe.
Ah oui, let's go. Ah oui, let's go.
Ah oui, Louis.
Louis, ah oui.
De paix.
Quand on s'en s'interroge un peu en même temps.
Oh my God.
Je vais manger.
Je vous aime.
C'est quoi la dernière partie?
C'est l'orgasmique.
Ah, OK.
C'est ça qu'on veut préférer.
Bon, la couche mort orgasmique.
Déjà, si on regarde un petit peu le terme,
j'ai fait un peu de recherche là-dessus,
parce qu'on s'entend que c'est quelque chose de très rare.
Le terme qui ressort le plus, c'est jouissance obstétricale.
C'est pas...
C'est ça.
Tout de suite, il faut le catégoriser d'un point de vue médical.
C'est comme une jouissance obstétricale,
parce qu'il faut expliquer comme si ce n'était pas un orgasme.
C'est comme une jouissance qui est en lien avec la gynécologie, la physiologie.
Déjà, la société nous a encore...
La socialisation des accouchements, elle nous a...
Rabaissez ça à quelque chose de plus...
En tout cas, moi, je te jette ce titre-là, disons.
Il faut savoir que c'est quelque chose qui est très, très rare.
Il n'y a pas beaucoup d'études non plus là-dessus.
La seule que j'ai trouvée ressort de 2013.
Sur quand même un nombre moyen, il y avait environ 206 000 femmes.
Pas beaucoup.
Oui, j'avoue, quand même.
Et là-dessus, c'est 668 femmes qui ont été répertoriées.
Donc, 0,3 % de femmes qui ont admis à leur sage-femme avoir ressenti du plaisir au moment de l'accouchement. Fait que, c'est répertorié dans le 0,3 % de femmes qui ont admis à leur CHF avoir ressenti du plaisir au moment de l'accouchement.
Ça fait que c'est très rare.
Ce n'est pas un but ultime à atteindre.
On s'entend parce que vous allez être déçus.
Ça prend tout un contexte, une mise pour favoriser éventuellement
la possibilité d'avoir un accouchement orgasmique.
Déjà de un, ça prend un accouchement qui est 100 % naturel,
donc aucune intervention, mais c'est un autre but, tu vois, une autre belle raison.
Donc un accouchement 100 % naturel, qui est respecté,
qui est dans un environnement qui est calme,
où on va favoriser vraiment le sentiment de confiance, de sécurité de la femme,
où ça va être ininterrompu.
Dans le fond, ce qu'on veut, c'est reproduire
au moment de l'accouchement
l'environnement de quand on fait l'amour
puis qu'on atteint un orgasme.
Si les lumières sont fortes, puis qu'il y a plein de bruit,
puis du monde qui rentre, puis qui sort, puis qui te fait regarder,
puis qu'on t'interrompt, puis que...
Pas sûr que tu vas venir. Mais c'est un peu le même principe.
Quand tout ça, c'est respecté,
que la femme qui accouche, on lui fait
confiance, elle se sent en sécurité,
qu'elle est laissée à elle-même,
qu'on n'interrompt pas le processus naturel
d'enfantement et que
la femme, elle a un abandon qui est vraiment
complet. Elle, des parts
de l'accouchement, il n'y en a pas.
Je vis ça comme une expérience
magique, transcendante
et j'ai vraiment une confiance
aveugle dans mon corps et je vis
chaque sensation comme
un abandon complet de ce que je ressens
puis qu'elle accepte l'intensité puis la douleur.
On est vraiment dans ça.
À partir de ce moment-là,
il faut vraiment ouvrir son esprit aussi
durant l'accouchement, lâcher prise, comme je disais,
de façon à ce que, quand on a un orgasme,
on puisse, bien, pas quand on a un orgasme, mais quand
on est en train d'accoucher, on puisse éventuellement
atteindre l'orgasme. Tu sais, un peu
comme quand on est trop dans notre tête, quand on
« Ah non, un peu plus à gauche, un peu plus à droite,
offre ça, offre ça », tu ne viendras pas, là.
Parce que tu es trop dans ta tête. Mais c'est la même chose.
Si tu es trop dans ton corps à essayer
de comprendre comment y arriver, tu t'y arriveras pas.
Faut vraiment juste laisser les choses
aller, puis ça va venir tout seul.
D'ailleurs, l'ensemble des femmes qui...
des...
des commentaires ou des...
Comment tu dis ça?
Des feedbacks? Des feedbacks, oui.
Des témoignages, merci.
Des femmes qui ont vécu des accouchements orgasmiques
disaient qu'elles se sont fait prendre par surprise
parce qu'elles s'en attendaient pas
elles s'étaient vraiment transcendées
basées complètement sur leurs hormones
puis à un moment donné, ouh, cette espèce de
oh my god, qu'est-ce qui se passe
c'est quand le bébé sort, en même temps?
au moment, à la fin, oui
pas pendant la poussée, mais à la fin
sauf que ça prend justement que pendant
tout le processus de dilatation,
tout le travail, toutes les contractions
d'être justement
basé sur nos hormones. Vraiment, là,
on se laisse aller. On part, on est vraiment
parti loin au pays des merveilles avec
nos hormones de cytocine, d'endorphine,
de dopamine. On ressent
la douleur, mais à part
elle vient, puis tu sais, tu jongles bien
avec la vague. Puis à partir de ce moment-là, tu vas éventuellement ressentir une disparition de la douleur, mais à part, elle vient. Tu jongles bien avec la vague. À partir de ce moment-là,
tu vas éventuellement ressentir
une disparition de la douleur qui va
se transformer par une sensation
de plaisir.
Et là, les bulbes du clitoris
se gorgent de sang,
comme un pénis qui
vient en érection. Donc, le clitoris
va se gorger de sang.
Et là, lorsque la tête du bébé descend
pendant la poussée, la
pression, et là, je veux juste
bien le dire, la distension et la
compression des voies vaginales
permettraient la découverte de nouvelles zones érogènes
à l'interne.
Donc, la tête du bébé passerait
puis viendrait faire... Vu que c'est distancé, c'est
comme des zones qu'on n'a jamais connues
qui étaient possiblement érogènes.
Ça, avec
le boost de cytocine, l'état de
bien-être et d'excitation,
les bulbes du clitoris qui se gonflent, donc ça, c'est
vraiment au niveau à l'interne, environ 4 à
5 centimètres à l'interne du vagin,
avec le passage de la tête, la
pression de la tête du bébé sur
dans le fond, les bulbes,
viendraient créer un orgasme à la femme qui est en train de donner naissance tête du bébé sur, dans le fond, les bulbes, viendrait créer un orgasme
à la femme qui est en train de donner naissance à son bébé.
Et là, je dirais...
C'est plus gros, l'orgasme?
De ce que j'ai lu,
ce n'est pas un
orgasme comparable à un orgasme
qu'on aurait pendant une relation sexuelle,
mais c'est le même sentiment
étatique de bien-être.
Écoute, il y a le vidéo que je t'ai envoyée ce matin.
La fille, tu ne l'as pas écoutée.
Bien, j'avais d'autres choses à faire.
La fille, elle a littéralement les yeux qui…
Non, on avait un meeting.
Ah, c'est vrai.
La fille, elle a littéralement les yeux qui roulent
puis qui partent par en arrière.
Comme ouh.
Ça, c'est l'accouchement d'enfant orgasmique.
Ah.
Puis tu disais, on ne peut pas prévoir ça.
– Bien, tu sais, tu peux prévoir de favoriser tout,
mettre en place un accouchement,
de te préparer pour un accouchement naturel,
favoriser tout ce qui va aider à la bonne sécrétion hormonale,
ton environnement, de limiter les gens à ton partenaire,
ta doula qui est dans un coin au noir, pas loin.
De vraiment laisser...
Si Lisande, mettons,
quelqu'un comme Lisande, elle,
ce qui l'excite, c'est justement
dans un hôpital, avec un docteur,
elle pourrait peut-être aussi
avoir un orgasme.
Parce que c'est dans un fantasme.
Peut-être que toi, tu vas peut-être pouvoir y arriver pareil.
Sauf que...
Je l'ai entendu, je suis une fidèle auditrice
du podcast, le fantasme
du gynécologue.
Sauf que le gynécologue, quand il vient mettre ses doigts
pour toucher ton col et que tu as une contraction,
je ne suis pas sûre que ce n'est pas
le même contexte.
Les vidéos sont les mêmes.
Ce n'est pas tout à fait la même affaire. Ce n'est pas le même contexte. Dans mes vidéos, ils sont nous-mêmes. C'est pas tout à fait la même affaire.
C'est pas vraiment même que ça se passe.
Tu l'aimes reblobber.
Tu sais ce fantasme-là?
Là, je regarde les massothérapeutes à cette heure.
Ah, oui.
Tout s'est changé.
Tout, tu me le dis.
J'amène un 2 litres d'huile à ton accouchement.
Là, je vais venir.
Il faut juste prendre bien le temps à l'intérieur des cuisses.
Bon. Bref.
Chris, c'est ça que je veux.
Mais vite, vite. Moi aussi, je veux ça.
Mais...
Ça, faut pas que ce soit un objectif de naissance.
Parce que, faut vous rappeler
que c'est 0,3 % de femmes.
Pour l'orgasme?
De l'accouchement orgasmique, c'est 0,3% des femmes.
Tu peux te donner cet objectif-là.
Mais ça reste que...
Tu vas être déçue.
Oui, c'est ça.
Mais non, mais non.
Par contre, la masturbation pendant l'accouchement,
même si vous n'en éteignez pas l'orgasme,
est un vraiment bon moyen de soulagement de la douleur,
même si ce n'est pas de façon justement...
Tu sais, ça peut juste être tout doux, là,
votre conjoint, votre conjoint qui vous embrasse
dans le cou, de se coller tout nu, d'ailleurs,
le pot à pot, là, moi, là,
je vous dis tout le temps, là, je dis tout le temps,
mettez-vous donc tout nu, puis collez-vous, tu sais,
collez-vous, caressez-vous,
va prendre un bain, allez prendre
une douche ensemble, juste de se
coller, cette communion, ça, ça, tu sais, douche ensemble, juste de se coller, cette
communion, ça,
puis après ça, tu les caresses,
tu peux venir te caresser au niveau
du clitoris, au niveau de la vulve,
mais doucement, on est dans le doux.
J'ai hâte.
Fait que voilà.
Je ne sais pas si tu les jouais
pendant que, mon médecin
disait que la vibration pouvait créer des contractions.
Oui.
C'est ça.
Parce que dans le fond, ce n'est pas la vibration.
Oui, ça pourrait, mais c'est surtout dans le fond quand tu as ton orgasme.
Oui.
D'ailleurs, à moins d'une contre-indication médicale,
n'ayez pas peur d'avoir des orgasmes même durant la grossesse ou en fin de grossesse.
Ce n'est pas des orgasmes, même si ça vous génère des petites contractions
qui vont être problématiques
et générer un accouchement prématuré.
C'est vraiment une réponse physiologique
à la forte sécrétion de cytocine à ce moment-là.
Mais à moins d'une contre-indication médicale,
il n'y a aucun danger.
Faites-vous plaisir.
C'est juste la vibration que ce n'est pas…
Non, la vibration, c'est dans le même principe.
Au final, la contraction, c'est dans le même principe. Au final, c'est la contraction.
C'est comme quand on est trop
fatigué, on a full marché,
puis là, tout d'un coup, tu te dis, oh, j'ai une contraction.
C'est comme... C'est une réponse
physiologique, en fait. L'utérus, c'est un muscle.
Fait que tu peux te mettre un gros
vibrateur dans le vagin, puis ça te vibre
sur le col, puis pas de danger.
Ben, oui, mais
je suis pas sûre que ça...
Ben non, mais c'est ça,
un vibrateur, là, dans...
C'est juste que dans le sens où dans du rang de grossesse,
je pense pas que tu vas avoir du plaisir si ton
vibrateur vibre sur ton col. C'est plus dans cette optique-là.
Ah!
À l'interne, oui,
OK, de la même façon que...
Mais un peu comme on parlait
tantôt, tu sais, le style bien fort sur le col
quand t'es enceinte, il est moins le fun.
C'est parce que les sensations
sont différentes pendant la grossesse.
Puis aussi,
souvent, c'est l'image qu'on a
de...
C'est proche du bébé. Il y a des fois, il y a des blocages
émotifs mentaux par rapport
à ça. Fait qu'on est beaucoup plus dans une recherche
de douceur.
Mais si c'est un... Tu utilises ton
vibrateur de la même façon que
durant la pénétration où
le pénis vient quand même proche du col
et que, bon, oui, il y a des coups, il y a de la
vibration, il y a des mouvements.
Mais ça, c'est pas dangereux.
C'est vrai. C'était pas ça qui était
dangereux. Oui, il m'avait dit ça.
Mais tu vois, il était un peu heureux.
Puis moi, je lui posais plein de questions là-dessus.
Il était genre traumatisé.
Non, non, mais il était genre...
Je pense que c'était la première fois
que quelqu'un lui demandait ça.
Mais j'étais comme, non, mais c'est parce que monsieur,
c'est ça.
Moi, il faut vraiment que je le sache.
C'est ça mon travail et c'est ça ma vie.
Je suis testeur.
Il faut que je les essaye.
Mais il m'avait dit aussi que ce qui était dangereux aussi, c'est
qu'enceinte, on est plus propice aux infections.
Oui, c'est ça.
Un jouet qui...
C'est ça.
Puis moi, j'ai imponé une infection.
C'est pour ça qu'il m'avait chicanée.
Oui, absolument.
Un bon savon, on nettoie les jouets
tout le temps après.
Il faut vraiment bien nettoyer. Bien nettoyer.
Absolument.
Ça, c'est très important.
Je me suis rentrée des gros tubes de crème
dans le vagin pendant une semaine
à cause que j'avais mal nettoyé mon jouet.
En fait, je n'avais pas nettoyé.
C'est ça. Il faut vraiment bien nettoyer les jouets.
Bon.
On conclut là-dessus.
On conclut sur le fait qu Ah! On conclut sur le fait
qu'on s'en va
sur Patreon
répondre à nos questions.
Oui!
Yeah!
J'ai fait l'entrée.
Je suis désolée
de ma faim.
Ben voyons!
J'ai une faim crémeuse.
OK, bye! Sous-titrage Société Radio-Canada pas bretter parce qu'on est rendu une bonne pralée. On a Amélie Dubois, Amélie Amel, Anne-Marie Spirituelle,
Kat Maze, Charlotte Berube,
Cody Broice, Coquinette,
Feufollet, Frédéric Doré,
Abiba Ojoada, Karianne Gauthier-Turgeon,
Laure, Léa Veillette-Dufresne,
Marianne Shorty-Boulanger, Mégane Chouinard,
Milena Paquette, Milié Ross,
Mille Flexitariennes,
Olympe Quay, Roxane Dupuis,
Sabrina Voisine, Samantha Thériault,
Tricia Dorion, Imé Darèche
et Émilie Cusson.
Wow!
Merci! Merci énormément.
Crème, maintenant, il va falloir faire un podcast au complet
de mettre tous les gens. Ça va être juste nos remerciements.
Ça va être le fun, hein? Et nos rois
de l'orgasme!
Proxime,
Sabrina Daou,
Shannon Bepoigne
et Sophie, toujours
à l'écoute. Merci
énormément. On vous aime plus
que notre... On vous aime plus
que notre propre vie, là, hein?
Shannon, d'ailleurs, est aujourd'hui
avec nous, est en studio à l'écouter
le podcast avec
Julie,
qui est notre madoula. Bref.
C'est ça. Quand vous êtes
roi de l'orgasme, vous pouvez
venir ici même en studio
assister au tournage.
Si jamais.
Merci énormément.