Sexe Oral - Coeur De Pirate - Relations & Sexualisation dans les médias
Episode Date: January 11, 2024Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, on reçoit l'autrice, compositrice et interprète Coeur de Pirate. Elle nous parle de l'impact des médias sur sa vie personnelle, dans ses relations et de certains défis qu'elle a dû surmonter dans sa carrière. ----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Oxio. Pour plus d'informations: https://oxio.ca/ Code promo pour essayer Oxio gratuitement pendant un mois: SEXEORAL Le podcast est présenté par Bumble. Pour plus d'informations: https://bumble.com/ Pour suivre Coeur De Pirate: https://www.instagram.com/beatricepirate/ https://lnk.bio/beatricepirate ---- Pour collaborations: info@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par Eros et compagnie,
qu'on vous rappelle que notre gamme de jouets sexuels
est maintenant disponible en ligne dans la section sexe orale.
Aujourd'hui, on va vous parler d'un en particulier
qu'en ce moment, je suis comme stiquée dessus parce qu'il fait tôt, OK?
C'est l'orgie, ma coéquipière ici qui est en train de le tester.
Je suis en train de vous expliquer.
J'allais rentrer lui dans le mode reboot.
Check ça.
Tu peux tout faire, OK?
Tu peux faire des massages
parce que dans une relation sexuelle,
il n'y a rien de mieux qu'un massage.
Tous tes préliminaires devraient commencer par un massage
parce que plus on est détendu, plus on a de fun.
Fait qu'on commence avec le massage.
Après ça, tu as le bout, il s'agit de pulsion R, OK?
Qui est la technologie la plus populaire. On a le
bout anal que Lisandre,
elle aime beaucoup celui-là.
On a l'autre bout ici pour les mamelons, que tu
peux également aussi mettre anal.
Et la brosse, ça c'est
comme des petits pics doux qui vont aller donner
plein de sensations vibrantes sur ton corps,
sur tes mamelons, partout.
Fait que voilà, avec le code sexoral.
J'ai plus de batterie, mais normalement, ça, ça shake
et ça fait une petite pulsion ici.
Non, non, il est très le fun.
Mais il fait tout. En fait, c'est que tu achètes un jouet qui fait tout.
Pendant tes pauses. Pourquoi il n'y a plus de batterie, ce jouet-là, Joanie?
Bien, moi, je te due.
Il faut que j'engage quelqu'un qui charge mes jouets en ce moment.
Je pensais que tu allais te passer dans les toilettes
avant qu'on enregistre.
C'est pas pour rien que je suis un peu de meurtre comme ça, tout le temps souriante.
Fait que le code sexe oral pour 15 % de rabais
dans la section
sexe oral
du ct-racie-compagnie.com.
Une production
du studio SF.
Aujourd'hui,
au podcast,
nous avons reçu
l'amour de la vie
à l'usine.
Mesdames et messieurs,
coeur de pirate.
Ben oui, mais moi aussi, je l'aime. C'est pas ça, c'est parce que, hey,
ces deux personnes-là, tout le long du podcast,
je suis comme, bon, regarde, je vais quitter.
Ça n'a pas de bon sens. Ils ont une
connexion incroyable.
C'est juste parce que
je pense qu'on se
reconnaît un peu
l'une dans l'autre.
Il y a des trucs qui...
C'est ça.
Puis sa musique m'accompagne.
On a quatre ans de différence,
mais elle a commencé vraiment jeune à faire de la musique.
Sa musique m'accompagne pendant la fin de mon secondaire.
Je l'aime beaucoup.
Elle est douce, elle est tellement fine,
tellement agréable.
La personne qu'on voit, justement,
on dirait pas que c'est la même personne.
Elle a l'air d'une fille vraiment tellement tough.
Oui!
J'avais full peur d'elle.
Gros caractère, puis finalement...
Non, mais...
Vraiment.
C'est ça.
On a appris à connaître une personne incroyable,
sensible, à l'écoute, gentille.
Puis moi, je l'aime beaucoup.
Je vais clairement m'informer encore plus
sur cette personne-là, que je ne sais pas,
on dirait que tout ce qu'elle disait, ça m'intéressait.
Vraiment.
Merci vraiment d'avoir pris le temps.
Bon, podcast à la gang. Là, on ne parle pas juste de cul.
En fait, pas beaucoup de cul.
Mais on parle d'une être humaine incroyable.
Relation.
Relation de...
Comment vas-tu le dire?
D'orientation sexuelle.
Puis de travail aussi. Comment mêler le travail à tout ça.
Fait que c'est super intéressant.
Bon podcast. Merci.
Le podcast d'aujourd'hui est
comment dit-il? Présenté, j'ai le goût
de dire. Par Oxio.
Ça va rouler. Oxio qui est
autant obsédé par votre Internet que vous
en passant, vous le savez. Le service
à la clientèle, moi j'ai vraiment le goût de parlerant, vous le savez. Le service à la clientèle, moi, j'ai vraiment le goût de parler de ça
aujourd'hui. Le service à la clientèle,
ils sont super gentils, mais ils sont
aussi très rapides. Fait que si tu as une question,
si tu as un problème ou quoi que ce soit,
c'est très accessible pour
tous. L'Internet est limité
à un prix juste et durable
parce qu'Internet, ça ne devrait pas être
limité. Mais non. Mais non.
Surtout pas en 2024, ta barouette avec tous les mots de TikTok.
2024.
Peux-tu croire?
Il faut écouter tous les TikTok. Il y en a beaucoup.
Il faut un Internet illimité.
Vous pouvez utiliser le code promo sexoral
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Voir si c'est un bon fit avec vous.
C'est aussi simple que ça.
C'est le premier fondateur Internet
que vous pourriez potentiellement réellement aimer.
Donc, dirigez-vous sur le site
oxio.ca.
Merci.
Allô, Béatrice. Allô. On est vraiment contentes. Sous-titrage Société Radio-Canada Je suis super nerveuse. Mais OK, c'est parce que moi, j'écoutais, j'écoute encore, mais ta musique,
elle me suit depuis longtemps quand même.
T'as commencé à faire de la musique en quelle année?
Fait que c'était en 2008.
2008.
Que j'ai commencé.
Puis on va dire, mon premier album est sorti fin 2008, 2009.
C'est là que ça a vraiment commencé.
Bien, c'est vraiment les années qui ont été très,
mettons, la fin de mon secondaire pour moi.
Fait que c'est très des années
marquantes qui sont importantes puis c'est moi francis comme des enfants c'est intermission
ouais c'est une chanson juste avec du piano ça dit comme toutes ces chansons là pour moi c'est
comme super important le fait que berceuse aussi ouais c'est tout c'est des chansons que ça fait
extrêmement longtemps puis que je les joue presque
plus maintenant. Quand ça fait
six albums, tu essaies d'en avoir
le plus possible, mais ça me touche
beaucoup que tu le dises ça.
Je suis bien nerveuse
de te rencontrer aujourd'hui.
C'est un peu comme une légende.
C'est vrai,
il y a un mystère autour de toi.
Il y a un genre de cœur de pirate. Après, il y a un mystère autour de toi. Il y a un genre de cœur de pirate.
C'est vrai.
Il y a quelque chose qui est comme...
On est tous nerveux de te rencontrer.
Je ne sais pas comment...
Je ne sais pas pourquoi, parce que je suis vraiment normale.
Non, mais dans le sens que c'est...
Je pense que le fait que j'ai sorti le premier album
il y a vraiment longtemps,
et qu'à l'époque, il n'y avait pas autant accès,
je pense, à certaines personnalités publiques, que ça s'est un peu cultivé dans « mon Dieu, tu sais,
c'est qui », etc., etc. Maintenant, on partage beaucoup plus sur les réseaux,
puis toutes ces choses-là. Fait que je ne sais pas si c'est ça qui a contribué, mais non,
je suis uneesse le bon mais
le désastre jacques de chez dromy puis jouer à saut
silver le fait qu'ils avaient pas rapport
ah ouais le tout à première remis il ya non 11 ans maintenant fait qu'en 2012
puis arlo mon deuxième j'ai livré en 2022 fait qu'en 2012. Puis Arlo, mon deuxième, je l'ai vu en 2022, fait qu'il a 10 ans d'écart.
– Oh! C'est ça, c'est...
l'écart.
– C'est quelque chose. Je me disais
que ça allait être facile,
que finalement, la première fois, ça s'était bien passé.
Puis la deuxième fois, ça, il n'y en aura pas
de problème, avoir un petit bébé, etc.
Mais avoir un enfant, 22 versus
32, c'est...
c'est quelque chose.
Oui, absolument.
Mais sinon, il faut que ça va bien.
C'est quoi la différence majeure
que tu dirais, genre,
comme là, en ce moment,
versus quand tu avais 22, genre?
Je pense qu'au niveau de la récupération
puis du sommeil, puis moi, j'ai fait de la tournée,
en fait, enceinte
jusqu'à 35 semaines, comme j'avais fait avec Romy.
Puis j'étais genre, ah, je l'ai fait avec Romy, je vais être correcte, je vais pouvoir faire des concerts jusqu'à la fin.
Puis au bout, rendu à 35 semaines avec Carlo, j'étais rendue super anémique pour une raison que je ne sais pas pourquoi.
Ça arrive des fois quand tu es enceinte, puis j'ai vraiment eu de la misère à finir mes shows.
Il fallait que je m'accote sur le piano, puis tout ça.
Puis c'est le pauvre public qui est comme, es-tu correct?
– Ah, c'est sûr!
On dirait que je me sens très mal, moi, d'aller
écouter un show
d'une personne qui est sur le bord d'accoucher, tu vois,
qui est brûlée.
Moi, je serais genre, oh non!
Oh mon Dieu!
– T'es bonne dans ta barouette?
– Oui, bien, je ne sais pas si je me trouvais
bien bonne à la fin, mais au moins,
les gens y comprenaient.
Quand tu es enceinte, tout est pardonnable,
j'ai l'impression. Je pense que oui.
Aïe, aïe. Mais oui, non, non.
C'est vrai que ça, c'était la grosse différence
au niveau de la forme physique et du sommeil.
Les deux grossesses sont très différentes.
Les deux enfants sont très différents aussi.
22 ans dans ta carrière,
c'est en quelle année, ça?
Ça, c'est en 2011.
Je suis enceinte,
je l'ai su comme en décembre 2011.
J'avais sorti mon deuxième album,
qui était un album qui s'appelle Blonde, à l'époque.
C'était un album,
le deuxième album, c'est l'album définitif,
quand t'es dans une jeune carrière,
c'est comme, faut que ton deuxième album, ça fonctionne.
C'est le sophomore album qu'il appelle. Et puis, j'avais une grosse carrière, c'est comme, il faut que ton deuxième album, ça fonctionne. C'est le sophomore album qu'ils appellent.
Et puis, j'avais une grosse
pression, j'avais une grosse tournée qui s'en revenait,
avec des grosses salles à faire.
En France, je faisais le Zenith. C'était des
capacités, on va dire, plus grandes que ce que
j'étais habituée.
Puis là, j'ai appris, j'étais en scène,
puis j'ai fait, bon, bien,
on y va, là, on va le faire.
Puis je l'ai fait. Je l'ai fait, puis j'ai continué ma carrière, on y va là. On va le faire. Puis je l'ai fait.
Je l'ai fait, puis j'ai continué ma carrière.
Puis ça s'est bien passé, finalement.
C'était ton chum, à ce moment-là?
Oui, mon ex-mari, il s'est beaucoup... En fait, le papa de Remy, c'est un autre papa
qui est mon conjoint actuel.
Puis à l'époque, lui, il a vraiment mis son travail de côté.
Puis ça, il était tatoueur.
Puis il a vraiment, je pense, vraiment soutenu ma carrière.
Fait que j'ai pu continuer à faire de la musique.
Puis pour ça, je suis bien contente.
Ça m'a permis de continuer à faire ça.
– T'es-tu encore en bons termes avec lui?
– Oui.
– T'as-tu le droit de...
– Oui, oui.
Oui, oui, vraiment.
C'est sûr que ça a été une courbe d'apprentissage.
Mais non, non, ça va bien.
Je veux dire, il m'aide
beaucoup, même encore aujourd'hui.
Des fois, j'ai besoin
d'un livre quelque part, genre, où je ne vais pas
arriver à temps. Puis là, c'est lui qui s'occupe
de... Il est super
super spate là-dessus. Fait qu'on est
bien chanceux. Mais ce fut
une courbe d'apprentissage, voilà.
Tu t'es remariée.
Moi, je ne suis pas mariée, non.
Non, pas encore.
Je sais.
Comme moi, là, on attendait.
Pas encore, mais non, je suis avec
mon chum Marc depuis, ouais, ça va faire
un petit peu, ça fait 4 ans, c'est ça.
Ouais. La décision
d'avoir un enfant, c'est arrivé à quel moment
dans votre relation?
Mon Dieu, je pense que c'était,
on a vécu des affaires comme intenses parce que on a commencé à sortir ensemble, c'est arrivé à quel moment dans votre relation? Mon Dieu, je pense que c'était... On a vécu des affaires comme intenses parce qu'on a commencé
à sortir ensemble. C'était genre juste avant la pandémie.
Puis après ça, il y a eu la pandémie.
Fait qu'on est chanceux.
On sait pas si c'est Paris. Il y a beaucoup de gens qui sont séparés,
mais on est restés ensemble. Fait qu'on a vécu
ça. Moi, je me suis fait opérer les cordes vocales aussi
à ce moment-là. Fait que c'était des gros changements qu'on a vécu.
J'ai racheté ma compagnie
disque aussi. Fait que là, ça a été comme
tout un gros...
Ça a été un gros choc, on va dire.
Fait qu'on s'est dit, pourquoi pas rajouter
un enfant là-dedans? Pourquoi pas?
Puis je suis tombée enceinte comme quand même
bien là. Fait que je suis chanceuse là-dessus.
Puis...
Puis Yarlou est arrivée.
La compagnie disque,
c'est arrivé pendant la COVID
que t'as fait comme « je veux ça ».
Oui, oui. C'est arrivé en...
En fait, ce qui est arrivé,
c'est que c'est ça, en 2020, il y a eu comme une autre vague
de MeToo, là. Tout le monde se rappelle,
on checkait Instagram tous les jours,
savoir qui allait se faire dénoncer. C'était vraiment intense.
Puis il a fait en sorte
qu'en fait, il y a eu des choses qui sont arrivées
qui ont fait que moi, j'ai dû reprendre les reines de la compagnie sur laquelle j'étais signée.
Et puis, j'ai fait une offre puis j'ai réussi. En tout cas, bon, j'ai réussi à faire l'acquisition grâce à ça.
Mais c'était, oui, c'était quand même un long travail. Ça a duré plusieurs mois.
N'importe qui qui fait une acquisition ou qui vend une compagnie dans la vie va vous dire ça.
C'est extrêmement long.
Et puis, je me suis retrouvée avec une maison de disques.
Est-ce que c'est ce que tu pensais?
C'est pas mal plus de gestion que je pensais.
Il y a moins de place pour l'artistique.
Au début, je me disais,
je vais signer des artistes,
je vais les accompagner.
Ça va être comme un épisode de Nashville.
Finalement, c'est plus de gestion.
Ce qui est super.
J'aime ça, voir des budgets,
savoir comment les choses fonctionnent.
Mais c'est vrai que je n'ai pas beaucoup de place
pour créer, on va dire, maintenant.
Je trouve ça un peu dommage, mais ça va venir.
Je me dis que c'est un temps d'adaptation.
Puis tu signes... J'avais vu ça dans le podcast, tu signes juste des filles ou tu en as eu plus?
On a une mission qui est de donner la chance à des gens qui n'auraient pas
nécessairement eu la chance de pouvoir avoir, je ne sais pas comment l'expliquer, mon premier artiste que
j'ai signé c'était une fille qui s'appelle Naomi, qui est encore là d'ailleurs, je ne sais pas comment l'expliquer. Mon premier artiste que j'ai signé, c'était une fille qui s'appelait Naomi,
qui est encore là, d'ailleurs.
Je sais pas pourquoi je parle. Elle est parfaite.
On l'aime. Puis Nao,
je veux dire, ça faisait un bout
qu'elle faisait de la danse,
qu'elle était dans le milieu artistique. Elle avait pas eu son
big break. C'est pas normal
qu'elle ait pas cette chance-là,
cette fille-là. C'est une star.
Et puis, comme de fait,
ça va super bien maintenant. Puis elle peut s'épanouir
là-dedans.
Comment tu les trouves?
C'est sûr qu'on y va
par les chemins les plus
traditionnels, on va dire.
Que ce soit regarder les concours, regarder les fric-franc couverts,
checker tout ça.
Je n'avais pas pensé
que c'était ça.
On scout de même un petit peu, puis après, il y a des gens qui envoient
des démos. Ça, c'est le classique.
On a une grosse boîte de démos. Les gens nous envoient
plein d'affaires. On a signé
des gens grâce à ça aussi.
Sinon, des fois, c'est des artistes
qui veulent quitter. Où est-ce qu'ils sont?
Ils viennent nous voir.
En tout cas,
il y a plein de façons différentes
de se farciner, d'une certaine façon.
Est-ce que de mettre de l'énergie
dans d'autres carrières, c'est quelque chose
qui te fait du bien?
Oui, vraiment. Je pense que c'est
la raison pour laquelle
je me suis retrouvée
dans la position que je suis.
Dans le sens que je me suis toujours dit
que ça ne servait à rien d'avoir autant de reconnaissance ou de poids public si c'était pas pour faire du bien
aux autres fait que pour moi c'est donner les outils à d'autres artistes de pouvoir performer
et puis de devenir eux-mêmes des personnalités connues du grand public mais tu sais c'est
beaucoup de travail là. Ah, c'est clair.
C'est sûr, avec les deux enfants en plus.
Comment tu fais pour justement jumeler travail, famille,
couple avec tout ça?
On va dire qu'avant,
dans ma vie, ma carrière prenait pas mal plus de place.
Maintenant, aujourd'hui,
après,
j'en ai fait de la tournée, j'en ai fait des shows.
J'ai beaucoup priorisé ma carrière.
J'aimerais ça faire une meilleure structuration
de mon travail
versus ma carrière parce que
j'ai envie de passer du temps
avec mes enfants. Je n'ai pas envie que ça leur laisse des séquelles
non plus.
Ma grande, même si elle était petite,
quand la plupart du temps, je partais en tournée, ça lui a
quand même laissé des marques.
Je ne pensais pas, mais oui.
C'est quoi, mettons, comment tu l'as su
que ça l'avait laissé quelque chose?
Dans sa personnalité, puis comment elle est avec les autres,
puis comment elle perçoit certaines...
Je ne veux pas parler pour elle, mais mettons,
moi, mon expérience avec elle, c'est vraiment ça.
Il y a une façon qu'elle va
agir, qu'elle va réagir quand quelqu'un s'en va,
ou tu sais, les amitiés, tout ça, donc c'est,
tu sais, je le vois que
le fait que j'ai été beaucoup partie, ça
l'a affecté, donc je trouve ça
vraiment dommage, parce que je voulais
pas avoir ma part de responsabilité là-dedans, mais
tu sais, ça fait que
aujourd'hui, ben, tu sais, elle est vraiment,
elle est super aware, je sais pas comment dire, indépendante,hui, elle est vraiment super aware. Je ne sais pas comment le dire.
Indépendante.
Elle a une belle perception
de ses sentiments.
Aware, c'est ça.
Oui.
Pour ton deuxième, tu te dis,
je ne veux pas que ça arrive.
C'est pour ça que je l'amène
le plus souvent avec moi.
Il n'y a pas un
des fois je faisais des choses, je venais d'accoucher
il y avait peut-être comme
4 mois
je l'amenais avec moi en tournée
dans le nord du Québec, juste moi toute seule
avec lui, j'avais une gardienne aussi
c'était quand même moi qui dormais avec
dans ma tête je me disais
il n'y a pas un gars musicien qui ferait ça
dans la vie
en tout cas Dans ma tête, je me disais qu'il n'y a pas un gars qui ferait ça dans la vie.
Mais moi, je me complique la vie.
Ce n'est pas vraiment compliquer la vie,
mais je me force à amener ma famille avec moi parce que pour moi, c'est super important.
Je travaille quand même.
C'est de vouloir les deux,
mais ça demande aussi le double d'énergie.
Absolument.
Comme toi, tu amènes tout le temps ton bébé.
J'ai de l'aide aussi.
On a rencontré ma gardienne.
Tu as quand même la charge mentale
d'avoir ton bébé avec toi
versus, mettons, pas mal sûr qu'il y a...
Moi, je suis contre.
Je n'allais pas.
On est comme...
Mais là, avant les bébés,
c'est les relations amoureuses
que tu devais dealer. Oui, c'. Mais là, avant les bébés, c'était les relations amoureuses que tu devais déler.
Oui, c'est mon...
C'est ma carrière, finalement.
C'est ça?
C'est bâti là-dessus un peu, quand même.
Ça se base encore là-dessus, je pense.
Beaucoup d'artistes, je pense.
C'est comme l'affaire la plus inspirante.
Je veux dire, s'il n'y avait pas d'amour,
il n'y aurait pas de musique.
C'est ça qui se dit souvent.
Non, mais en plus, c'est quelque chose qu' pas d'amour, il n'y aurait pas de musique. C'est ça qui se dit souvent. Non, mais tu sais, en plus, c'est quelque chose
qu'on m'a même reproché plus tard dans ma carrière.
De me dire, tu parles encore des gens
qui t'ont fait du mal.
Puis j'étais comme, oui, mais tu sais,
ça a payé pour mon chalet.
Je ne sais pas quoi vous dire.
Non, mais ça fait du bien.
Puis je pense que les gens se retrouvent là-dedans aussi.
Puis c'est pour ça que ça a fonctionné aussi, tu sais.
Tu prends des artistes plus importants, je veux dire,
les téléviseurs de ce monde, bien, tu sais,
ils en ont fait une carrière, là.
C'est pas une mauvaise chose.
C'est-tu des choses que t'as vécues ou que...
Ah oui?
Oui.
Toutes les chansons que t'as faites, pas mal, c'est...
Oui, oui, tout le temps.
En fait, moi, je me suis toujours dit que c'était important
de parler des choses qu'on connaît,
parce que c'est comme ça qu'on arrive à les défendre.
Évidemment, il y a des choses, des fois,
aussi, que ça ne me concerne pas, mais ça concerne
d'autres gens. Je trouvais
ça le fun de pouvoir raconter
leur histoire de cette façon-là, mais
non, non, c'est pas mal.
Ça m'est passé des affaires, mais pas
plus que n'importe quelle autre
personne dans la vingtaine. C'est ça que
j'essaie d'expliquer à chaque fois.
Je suis comme, tu sais,
on vit toutes des affaires un peu crazy.
Tu l'exprimes de toute façon.
Oui, c'est ça.
C'est ça.
Puis c'est quoi la relation que tu te rappelles
qui t'a le plus marquée
puis c'était quoi qui s'était passé?
Peut-être que tu l'as mis en chanson,
mais je ne l'ai pas écoutée.
Fait que toi, peut-être que tu le sais.
Je ne sais pas, mais je ne pourrais pas.
Tu sais, je veux dire,
c'est vague.
Francis, il existe-tu pour vrai? Oui, il existe pour de vrai, mais c'était mon meilleur
ami. Mais non, mais ce qui est
le fun de la musique aussi, c'est que... Je peux demander
ça, t'es Francis?
Regarde, pose-le. C'est le plus beau jour
de ma vie! Il existe!
Salut, Francis!
Ce qui est beau, c'est que
en fait, la musique, c'est tellement...
Ce que je trouve cool, c'est que t musique c'est tellement ce que je trouve cool
c'est que tu écris une chanson
la chanson peut parler à n'importe qui
parce que tu utilises des métaphores, tu utilises des images
même si ça parle d'une chose
que j'ai vécu, ça peut peut-être
arriver à toi, ça peut être arrivé à tout le monde
ça devient ta chanson
c'est ça, c'est plus la tienne, c'est ma chanson
elle est à moi, elle m'appartient
ça devient ton histoire.
Oui, tu finis par te dire
« Mais comment que le ciel
a réussi à faire en sorte que quelqu'un chante
ma chanson? »
C'est ça que ça fait.
J'ai eu des super beaux moments en concert
où je vois le band et je me dis « Mon Dieu,
le band me chante ça à moi directement et je l'ai
vécu. » Alors que ça doit parler de
quelque chose de complètement différent.
Mais c'est ça qui est puissant de la
musique, dans le fond. C'est ce que je veux continuer à faire.
Y a-tu des chansons que tu
peux pas réécouter? Que t'es comme ça,
c'est trop, ça va trop chercher loin,
ça fait mal. Ouais.
Ouais, j'en ai. Il y a
un album que j'ai fait en
2018 qui s'appelait En cas de
tempête, ce jardin sera fermé. Cet album-là,
c'est sorti à un moment où en 2016, il y avait eu des vagues de dénonciations. J'avais fréquenté
un gars dans cette période-là. C'était après ma première séparation de mon mari. C'était un peu houleux. Le père de Romy.
La personne que j'ai fréquentée s'est faite dénoncer
par des filles.
Je n'avais pas le lien avec ça, mais on dirait
que juste le fait de savoir que cette personne-là
j'ai été associée avec, je me sentais coupable
par association. Ça m'a fait beaucoup de peine.
J'ai écrit une chanson là-dessus
qui s'appelle « De honte et de pardon ».
C'est une chanson là-dessus qui s'appelle De honte et de pardon. C'est très...
Puis c'est une chanson
que je ne peux pas faire
en spectacle.
Ah oui?
Parce que c'est trop...
C'est trop...
Même dans les paroles,
je pense que j'avais besoin
de le sortir à ce moment-là,
mais je ne pourrais pas
la faire en spectacle
aujourd'hui.
C'est ça.
Oui.
Est-ce que... Parce que... J'ai goûté l'écouter. C'est une belle chanson. C'est ça que ça fait. C'est ça. Oui. Est-ce que...
Parce que...
J'ai goûté l'écouter.
C'est une belle chanson.
C'est ça que ça fait.
C'est une belle chanson.
C'est ça.
Parce que j'ai vécu
comme quelque chose de similaire,
mais comme j'ai beaucoup de personnes
dans qui j'ai été associée
qui ont été dénoncées,
quand même,
tu finis par être inquiétante,
tu te demandes
qu'est-ce que je faisais,
mais est-ce que ton premier réflexe a été de vouloir
défendre ce gars-là ou
tu as tout de suite su que c'était vrai?
Non, moi, j'ai su que c'était vrai parce que moi, j'avais vécu
des comportements avec cette personne-là.
Pour moi, c'était comme...
Ça ne se pouvait pas, mais je veux dire,
il y a peut-être des gens qui auraient pu le percevoir comme quelque chose
de très négatif.
Il n'a peut-être pas eu les mêmes choses envers d'autres personnes.
C'est juste ça. Mais on dirait que
d'avoir vécu ça,
je n'étais pas surprise du tout et je n'ai pas
hésité à... Mais je ne parlais déjà plus.
Mais je n'ai pas du tout
défendu cette personne-là. Jamais.
Jamais. Aujourd'hui, je pense que...
Ah oui.
Le genre de personne que si tu le vois dans la rue, tu changes de bord de rue.
Ah oui.
Ça paraît dans sa face ok, bon
on salue
de honte et de quoi?
tu l'as pardonné?
non, j'avais pas besoin de pardonner
grand chose cette personne-là
moi il m'a rien fait
de grave
je pense que c'est une personne
qui est extrêmement
perdue et qui devait combattre des mondes.
Je pense que les gens,
quand ils ne prennent pas responsabilité de leur comportement,
ça fait que ça continue et ça
perpétue. Même si
tu arrêtes de boire, même si tu arrêtes de faire
des substances quelconques,
je veux dire, si tu n'as pas adressé
tes traumatismes profonds,
ça va ressortir.
OK. Fait que c'est une chanson
qui parle de ça
ouais
mais c'est deep
ouais j'adore
Nicole, mets-la en phone track
en phone track
en son track
c'est vraiment piano
c'est piano, violon, en plus de cette chanson-là,
fait que c'est genre juste ça.
C'est spooky. C'est quoi ta relation
avec le pardon? Je sais que ça peut
avoir l'air flou comme question, mais dans le sens
qu'il y a bien du monde qui sont comme moi, il faut que je
pardonne pour passer à la prochaine étape, ou moi,
j'ai pas besoin de pardonner, c'est pas quelque chose
que j'ai besoin de faire. Tu es où
par rapport à ça, par rapport aux gens
qui t'ont blessée, par rapport à...
Moi, j'en ai... Ouais, en plus, j'ai même des gens
récemment qui sont venus dans ma vie pour comme...
Tu sais, pas vraiment s'excuser,
mais tu sais, pour faire le point. Je pense que c'est ça
qui est important. Tu sais, des fois, tu peux avoir
des falling out avec certaines personnes,
puis tu sais, ça part de rien,
puis c'est comme un... Comment on dit ça?
Une tempête dans un verre d'eau, c'est-tu l'expression?
Oui, oui. Fait que tu sais, ça part de rien, puis là, finalement, ça devient plus gros que ce que c'est, puis, comment on dit ça, une tempête dans un verre d'eau, c'est-tu l'expression? Fait que, tu sais, ça part de rien, puis là, finalement,
ça devient plus gros que ce que c'est, puis
moi, j'avais fait
un projet avec mon
ex-chum, à l'époque, le chanteur
de Benoît de Soundclash, puis tu sais, on avait vraiment,
comme notre relation, c'était vraiment mal fini, puis on s'était
jamais reparlé, jamais, puis là, maintenant,
des années plus tard, tu sais, il m'a comme relancé pour peut-être
faire le projet encore, puis j'étais comme, ah, c'est vrai, je me rappelle
même plus pourquoi, genre, ça, tu sais, on avait juste comme, c'est vrai, je ne me rappelle plus pourquoi.
On avait juste comme, ça n'allait plus et on ne se parlait plus.
C'est des choses comme ça des fois.
Souvent, les gens qui ont besoin de se faire
pardonner, c'est parce que c'est eux qui ont besoin
de se vider sur
le sujet et ça leur fait du bien. Mais la personne
qui est en face va peut-être mal
le recevoir ou pas le recevoir du tout.
Peut-être va le recevoir, il n'y a pas de problème.
Mais c'est vrai que c'est une belle...
Je n'ai pas pensé à ça récemment.
C'est quoi mon lien avec le pardon, mais...
– Mettons, est-ce que tu sens que
tu avais besoin
qu'ils viennent te voir pour t'en parler?
– Pas nécessairement.
– Toi, c'était fait, en tout cas.
– Oui, mais moi, je suis très...
Je ne sais pas si vous êtes comme ça,
mais les gens, ça m'atteint peu.
Moi aussi.
Je pense que ça prend du temps
avant d'arriver à cette belle stabilité dans la vie.
Mais ça...
Avant, j'étais très rancunière.
Je ne sais pas si vous, c'est quelque chose
qui est familier avec votre façon de fonctionner.
C'est malgré moi un peu, maintenant.
Je n'ai pas de fierté
d'être rancunière,
c'est pas quelque chose que je veux être,
mais mettons,
si quelqu'un me fait mal,
j'ai tendance à avoir mal longtemps,
c'est pas que j'ai de la haine.
Il faut que tu te rappelles de ce sentiment-là,
c'est important parce que c'est ça qui te fait que tu survis aussi.
Il y a bien du monde qui laisse passer
bien des choses à cause de ça,
mais oui, si c'est une mauvaise chose,
mais en même temps, si c'est une bonne chose aussi, parce que ça te permet
d'avancer, puis de ne pas t'en faire
trop, je pense. – Puis de te protéger aussi.
– J'ai essayé, mettons, il y a une amie
qui m'a... que je me suis
sentie blessée dans notre relation, puis
elle a essayé de reconnecter, puis j'ai essayé
de reconnecter, mais il y avait quelque chose
de brisant moi qui faisait... J'avais trop mal
pour redevenir amie.
Il y avait tout le temps un genre de non-dit
ou quelque chose qui faisait que je n'étais pas bien.
C'est normal. En tout cas.
Ça, c'est peut-être aussi parce qu'il reste
encore des non-dits des fois.
J'ai des
amitiés que c'est ça.
Ça ne revient pas parce qu'on dirait qu'il y a tout le temps des non-dits.
Mais une fois que je pense que tout est vraiment
dit à 100 %,
c'est là peut-être que tu peux passer à
un vrai pardon
parce que s'il y a encore des non-dits
que vous n'êtes pas dit.
Quand c'est brisé, c'est brisé, par contre.
Oui, ça dépend de la gravité aussi.
Ça fait comme...
Peut-être que ça devait rester où ça devait rester.
Je pense à autre chose.
Je ne pense pas que tout le monde est faite pour être en lien.
Ben non, c'est pour ça que...
Je pense pas que tu vas faire ça avec tout le monde.
Non, je pense pas.
Le moins de... Oui, c'est...
Moi, si ça marche pas avec quelqu'un, ça va être un autre.
Ben non, c'est ça.
Merci, bye, bonne année.
Mais je veux parler aussi de...
Toi, t'as commencé comme à 18 ans.
Ah ah, oui.
Ça fait vraiment toute ta vie de jeunesse.
15 ans.
Tu l'as passé un peu dans le showbusiness.
That's showbus baby.
Comment que dans ce temps-là,
j'ai vu un reportage
que tu avais été un peu sexualisée.
Comment ça s'est fait?
De quelle façon c'était fait?
Pour les gens qui nous écoutent qui n'ont pas,
on va dire, connu cette époque-là,
2008, on va se ramener en 2008,
c'était une époque où
il y avait beaucoup de groupes,
la musique indépendante était très,
battait son plein, il y avait le Montreal Sound
qui était un peu comme, tu sais, en Montréal,
c'était comme le nouveau Brooklyn qui disait,
tu avais Arcade Fire, tu avais tous ces groupes-là
qui étaient vraiment super big.
Même au niveau de la musique en français,
francophone, il n'y avait pas beaucoup...
Il y avait beaucoup de chanteuses à voix,
très pop, très chansons.
C'était super cool pour l'époque aussi,
dans le milieu musical québécois.
Puis là, moi, quand je suis arrivée,
j'avais genre 18 ans, j'avais des tattoos.
C'est comme si les gens n'avaient jamais
vu ça de leur vie. Ce qui est
surprenant, parce que moi, je venais d'un monde
qui était... Moi, je venais de la scène hardcore,
donc, tu sais, emo, tout ça.
Fait que, tu sais, moi, les gens, il y avait des tattoos, puis c'était pas un problème.
Toutes les shows où j'allais,
c'était du monde comme moi. Fait que, tu sais,
je trouvais pas ça choquant.
C'est vrai que c'était... Tu sais, là, on parle de... Moi, mettons, j'ai... Là, je sais monde comme moi affecté je trouvais pas ça choqueur c'est vrai que c'est l'on parle de moi mettons j'ai le jeu c'est pas on a quoi quatre ans de séance peut-être
que tu es acté vraiment dans le j'ai 14 à 18 le fait que moi je me souviens une fille de gaspésie
je vois une blonde genre avec dur j'allais un eyeliner puis des tattoos puis des pursing georges
comme un tas sort d'où le c'est sûr ça faisait ça à ce moment-là
ça faisait ça
ça fait plus ça
mais ça faisait ça
non mais non
c'est comme whatever
à ce moment-là
c'était ça
est-ce que les gens
qui venaient t'écouter
c'était majoritairement
des personnes
limo
whatever
non c'est ça
parce que
je venais rejoindre
tout d'un coup
je faisais de la musique
moi à cette époque-là
j'aimais beaucoup
j'écoutais Full Fist
j'écoutais Cocorosi
j'écoutais des choses comme très j'écoutais Coco Rosé. J'écoutais des choses très indées.
Puis ça s'est traduit dans ma genre de musique.
Piano, ça s'est devenu de la chanson malgré moi
puis de la pop malgré moi.
Mais ça, c'était très bien.
C'est ce que j'avais besoin de faire à cette époque-là.
Fait que les gens qui m'écoutaient,
c'était super grand public.
T'avais des enfants, t'avais plein d'enfants.
T'avais des gens assez âgés,
t'avais des gens de mon âge,
t'avais des ados.
Mais t'avais beaucoup, beaucoup, beaucoup de kids,
de petits-enfants.
Ah oui?
Ça peut vraiment...
C'est de la musique qui peut vraiment parler à tout le monde.
C'est ça. Sous-titrage Société Radio-Canada on parle du corps de l'isantre aujourd'hui. C'est ce que je vois. Et de l'Internet. Oui, Oxio!
Oxio est autant observé par votre Internet
que nous, que nous tous.
Oxio ont la plus belle philosophie.
Leur philosophie, c'est d'être le meilleur pour toujours
et non pas le moins cher pour un jour.
Moi, j'adore cette philosophie-là.
C'est la première fois que je suis capable de bien la dire.
Mais bravo, Oxio, pour ça.
Comme vous, ils adorent l'Internet
pour ses opportunités, ses possibilités limitées.
Et ils ne veulent pas que vous ayez une contrainte à ça.
Ils veulent que... Voilà.
Ils croient à la transparence avec leurs prix détaillés.
Vous voyez où vont chacun de vos dollars
sur leur site Internet.
Et vous pouvez utiliser le code promo sexe oral
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pendant un mois, voir si c'est un bon
fit avec vous. C'est tout si simple que ça.
Vous pouvez aller sur le site de oxio.ca
oxio.ca. Merci.
Merci, Oxio. Belle philosophie.
T'as une voix mélodieuse.
C'est vrai. Vraiment.
C'était pas la voix la plus populaire
à l'époque. Puis il y avait beaucoup de gens
qui nous disaient, ah, bien, tu sais, c'est comme la savoir de l'été.
Puis on va en reparler d'ici genre deux ans.
On va voir comment ça se passe. »
Évidemment, je suis restée pas mal plus longtemps
que cet été-là, mais c'est vrai
que à l'époque,
ça a comme surpris un petit peu.
Et donc, les gens ne comprenaient pas
que c'était moi qui écrivais mes tonnes.
C'était moi qui
composais, qui avais produit,
qui faisait mes affaires toute seule,
que j'avais tant d'années conservatoire derrière moi.
C'était vraiment...
Dans les commentaires que les gens avaient envers moi,
il y avait un traitement très sexiste.
Je veux dire, on se basait vraiment sur ce que j'avais l'air.
Je minaudais.
Ça, c'était ce qui revenait souvent.
Même en interview,
j'ai encore des interviews de moi sur YouTube
de journalistes qui me disent des choses
atroces, là, pour vrai.
– Genre quoi, mettons? – Bien, genre,
est-ce que vous vous baisez le premier soir?
Tu sais, vraiment, comme t'es à la télé nationale française.
– C'est pas la réponse.
– Non, mais j'étais vraiment comme,
j'étais choquée.
– Oui. – Maintenant, ça se pourrait plus, là. Je pense pas, c'est ça c'est pas vrai non mais j'étais vraiment comme je suis choquée je suis choquée des fois
maintenant ça se pourrait plus
je pense pas
j'espère
sauf asexual
mais ça
ouais
mais ça c'est correct
parce que c'est votre espèce
puis les gens
ils savent dans quoi
ils viennent
demander ça
les gens travaillent en français
mais en France
quand t'es devant
je sais pas
c'est la télé nationale
à 9h le soir
tout le monde regarde puis là c'est comme tu te fais poser des questions comme ça puis là t'es genre un peu tétanisé puis tu sais pas, c'est de la télé nationale à 9h le soir, tout le monde regarde, puis là, tu te fais
poser des questions comme ça, puis là, t'es genre un peu
tétanisé, puis tu sais pas comment répondre.
Puis j'avais à l'époque,
mes labels qui venaient, mais t'sais, pas ici,
mais mon label en France qui était comme, il faut que tu sois
plus avenante, il faut que tu sois plus sympathique,
il faut que tu répondes à ces questions-là, puis moi, je comprenais.
Je comprenais pas.
Puis, je suis
quand même vraiment, genre, je trouve ça cool que la nouvelle génération, ils se laissent pas faire, puis qu' quand même vraiment genre, tu sais, je trouve ça cool
que la nouvelle génération, ils se laissent pas faire, puis qu'ils font comme
« moi, ça passera pas pour moi ».
Mais
pour qu'il y ait eu ça, bien, il y a
eu du monde, on va dire, de ma
génération, de plus vieux,
qui ont, on en a bavé un petit peu.
Mais c'est correct, tu sais, maintenant,
moi, je veux dire, si je me retrouve en entrevue, puis que les gens
me posent des questions dégueulasses
je fais comme
c'est dégueulasse
on peut-tu passer à autre chose
c'est ça
là tu te gênes plus
de le dire
même en France
je pense
si tu t'es jamais gênée
non
même si ça se trouve
sur Youtube
tu peux les retrouver
ces entrevues-là
puis je réponds à chaque fois
ah oui
oui
puis les gens me coupent
c'est malade
tu réponds quoi maintenant
je ne sais pas
je pourrais que je les retrouve
mais je vous les montrerai j'aimerais ça oui sur des vrais plateaux C'est malade. Tu réponds quoi, maintenant? Je ne sais pas. Vraiment, je les retrouve,
mais je vous les montrerai.
J'aimerais ça, oui. Oui, oui, oui.
Sur des vrais plateaux,
avec d'autres invités,
les invités rient.
Puis toi, tu es comme, aïe, aïe.
Oui.
Aïe, aïe.
C'est vraiment décalé, ça.
C'est quoi, là?
Tu sais, mettons,
est-ce que tu as aimé plus...
Là, mettons, l'entrevue,
j'ai justement écouté une entrevue en France,
mais la grosse différence entre la France et le Québec, c'entrevue, j'ai justement écouté une entrevue en France, mais la grosse
différence entre la France puis le Québec,
c'est quoi que t'aimes le plus là-bas
puis que t'aimes le moins, puis vers ceci?
J'ai pas de...
Je pense qu'en France, justement, ce genre d'entrevue-là,
un peu comme ça se veut léger,
je veux dire, il y en a eu beaucoup
pendant longtemps. Je pense que maintenant, ça change un petit peu.
Après ça, au Québec, je n'ai pas vraiment de...
Mais la grosse différence...
Pour moi, le Québec, c'est la maison.
Je pense qu'il y a un traitement de qui je suis au Québec
qui n'est pas pareil comme en France.
En France, j'ai l'impression que je suis encore dans la compétition.
Je ne suis pas établie.
Il faut toujours que je revienne faire mes marques.
Je recommence à zéro à chaque fois,
ce qui est normal parce que c'est un plus gros marché.
Il y a plus de monde aussi.
Forcément, il y a plus d'artistes.
Il y a bien des gens, à chaque fois que je reviens faire une émission en France,
ils sont comme « Ah, elle est encore en vie, Cœur de pirate. »
Je suis comme « Oui, je suis encore là. »
C'est chiant.
C'est correct. Je comprends.
C'est le genre de petite, de même,
c'est juste ça, des petites remarques, mais c'est leur genre de petite p'tite de même.
C'est juste ça, des petites remarques.
Mais c'est leur humour.
Leur humour est juste bitch.
Moi, en Tanzanie,
vous venez de Montréal en vous,
au Québec en vous, ça paraît avec l'accent.
Toi?
Je le dis pas, toi, que t'as un accent.
Certains enfants de même,
désobligés qu'on peut ne pas le dire. Moi, moi je te dis pas à tout ça paraît que c'est en france
c'est comme le remords un peu les québécois et les français sont rough
aussi des fois les machines et moi je suis à oui les deux ok ouais parce que
mon ex mari était français qui pourrait se faisait dire des choses des fois
puisque pour réactifs n'est pas nécessaire
ok c'est mais je pense les deux, ça vient se frotter
un petit peu à des choses. Mais c'est correct,
c'est normal. Je pense que
comme aux States, puis le UK,
je sais pas, je peux pas parler.
Je ne viens pas de là,
mais c'est vrai que pour avoir vu les deux,
puis il y a du monde super gentil en France,
puis il y a du monde super gentil au Québec, c'est ça.
C'est clair, c'est bon ça.
Mettons qu'on parle d'être
en représentation. Je te sens
vraiment pas comme en étant en
représentation en ce moment. Est-ce que c'est parce
que tu te sens plus comme ça en France?
– En représentation, qu'est-ce que tu veux dire? Comme le
setting? – Genre...
Tu sais, mettons, j'ai une
amie à moi, elle était comme là, elle disait « Tu peux arrêter d'être en
représentation avec moi? » Parce qu'elle avait
l'impression que... Tu sais, un peu quand quelqu'un met un mur,
un genre de... en essayant d'être
comme... Je sais pas comment expliquer.
Tu sais, t'es pas vraiment toi-même,
mais plus comme tu essaies
de bien paraître ou whatever.
Je pense plus avec les animateurs, tu le sens ça,
puis vous, vous devez le vivre aussi,
parce que là, vous avez un podcast,
mais finalement, éventuellement, peut-être que ça va donner autre chose,
puis vous allez devoir tomber dans le journaliste.
Ça va peut-être bouger à un moment donné.
Oui, le côté représentation,
il risque d'embarquer un petit peu plus.
Mais dans ton personnel,
ça ne devrait pas ressortir.
Ça dépend plus du setting.
Dans le sens que, mettons, si je me retrouve et que tout le monde en parle,
ce n'est pas la même énergie
que si je vais me voir
et qu'on a une conversation.
On va dire que
c'est un autre genre
d'environnement.
C'est juste ça.
Est-ce que ça a évolué, ça?
Quand t'as commencé en 2008
versus là,
le pourcentage de toi que tu mets en représentation
ou pas?
J'étais vraiment pas bonne en entrevue avant.
C'est mon bébé.
Ça se peut qu'il aille vraiment soif.
Je suis un médecin qui tire.
T'en as pas donné tant de fois, je me rappelle de ça.
Dormez. Ah ben, on peut faire une petite pause.
On peut faire une pause, là.
Ben oui, il y a pas de problème. Je sais quoi, là.
C'est l'enfer, là.
Je vais essayer juste voir s'il est correct.
Un petit 10 minutes. Je suis vraiment désolée.
Non, mais c'est pour toi Un petit 10 minutes. Je suis vraiment désolée. C'est pour toi aussi.
Je me souviens.
Je me souviens.
C'est vrai, il n'y a pas eu tantôt.
Ça fait comme deux heures.
OK.
On va juste dire désolée.
Mon bébé avait très, très soif.
Non, c'est normal.
On a eu toutes des problèmes ici.
On a tout compris.
OK, oui.
Merci beaucoup.
Tu as fait un coming out,
aujourd'hui, on ne dit plus tant ça,
c'est plus la mode, mais
t'as fait un coming out, puis
t'étais en couple,
c'est ça que je n'ai pas compris, en fait, parce que
t'avais un mari,
puis là, c'est là que t'as fait un coming out.
Est-ce que tu peux nous en parler?
En gros,
c'était
2017, je pense.
Pour vrai, les années sont floues rendues.
Après 2016, je ne sais plus.
Mais je pense que c'était 2017.
Oui, c'est ça.
Donc, j'ai fait un genre de coming out.
Moi, dans ma tête, c'était comme...
Je pensais que tout le monde le savait d'une certaine façon
parce que le contenu que je postais,
ce dont je discutais dans ma vie tous les jours,
le fait que mes spectacles, c'était comme
un peu un safe space pour
la communauté. C'était pas...
Pour moi, c'était comme
un évidence.
Tu l'as pas dit, mais tu pensais
que les gens le savaient déjà. Exactement.
Et puis, ce qui est arrivé, c'est que...
J'ai genre la bébé,
je suis comme... Ah, je m'excuse.
C'est correct.
Non, mais c'est genre...
Il va se replacer.
C'est ça.
Sûrement qu'elle est en train de le mettre dans son rack, genre.
Conciliation pour travail-famille.
Oui, je suis désolée.
Non, c'est correct.
C'est pour toi, là.
Mais bon, tout ça pour dire que j'ai sorti avec une femme trans.
Puis, j'ai fait mon coming out pansexuel, dans le fond.
Moi, je dis que j'ai fait mon coming out pansexuel dans le fond moi je dis que j'étais queer mais queer pour moi c'était
pansexuel aussi
ça peut représenter un peu ce que
ce dont tu, pas que tu as envie
mais ce que ça doit être
que j'aime la personne
en fait il n'y a pas de genre
il n'y a pas d'entité sexuelle
ça peut être n'importe qui puis je vais tomber en amour avec
bref, là ça quand c'est sorti parce que j'ai écrit une lettre, il n'y a pas de densité sexuelle, ça peut être n'importe qui, puis je vais tomber en amour avec. Bref. Là, ça, quand c'est
sorti, parce que j'ai écrit une lettre, j'ai écrit
une lettre dans Vice.
Pour faire ton annonce? Pour faire mon coming out,
dans le fond. Ton annonce? Mon annonce.
Non, mais je sais, mais écrire une lettre
à qui? C'était juste en
réponse à... Il y avait eu une fusillade à
Orlando dans un nightclub, tu sais,
puis j'avais été
extrêmement touchée.
Maintenant, en y repensant aujourd'hui, peut-être que je n'aurais pas fait ça.
Je veux dire, ce n'était pas...
Pourquoi? Parce que
je pense que j'étais jeune
et je venais de découvrir
qui j'étais
d'une certaine façon.
À travers tout ça, à travers ma nouvelle relation aussi.
Parce qu'avant, je pense que j'étais un peu dans le flou.
Je savais comment je subis. Je ne savais pas vraiment. Puis là, tout parce qu'avant, je pense que j'étais comme un peu dans le flou, tu sais, je savais comme
pas vraiment, puis là, tout d'un coup,
je venais de découvrir ça,
puis c'était très fort pour moi, puis c'était très puissant,
puis j'avais besoin d'en parler,
puis je l'ai fait de cette façon-là.
Je ne regrette pas la façon exactement
que ça s'est fait,
je regrette le fait qu'il y ait eu autant d'attention là-dessus
parce que vraiment, c'était démesuré à l'époque.
Je ne pense pas que les gens se rappellent,
mais je me suis vraiment faite lyncher.
Les gens ont questionné le fait
que si j'étais une bonne mère ou non, ma santé mentale.
C'était vraiment...
À cause de quoi?
À cause que je faisais mon coming out
et parce que j'étais avec une femme trans.
C'était extrêmement dérangeant pour les gens.
C'était tellement dérangeant. Je pense que les gens
faisaient beaucoup de projections aussi et ils ne comprenaient pas pourquoi
tout d'un coup, la petite chanteuse,
celle qui fait des petites chansons,
là, oh my god, elle sort avec
une femme trans.
C'est comme, ça venait vraiment
les bousculer.
C'est 2017, genre?
Oui, c'est ça.
C'est vrai que la transsexualité 2017,
mettons qu'on recule, ça fait 5 ans.
Oui, oui, ça fait vraiment pas longtemps.
Ça fait 5 ans, mais il y a eu une évolution
par rapport à ce qu'on connaît des trans.
Oui, oui, je sais.
Avant le podcast, je connaissais rien.
Genre, rien, rien, rien.
C'était vraiment très inconnu pour moi.
Fait que je peux m'imaginer mais en même temps il y a une différence
entre ne pas connaître et juger
puis tu t'es faite comme
bombardée de tout ça
ça m'a vraiment affectée
je suis en train de me dire
je suis en train de me faire
détruire ma carrière
parce que j'ai dit ça
c'était juste avant mon show FEQ
je me rappelle, le FEQ c'était un avant mon show FEQ, je me rappelle. Puis le FEQ, c'était comme un énorme spectacle.
Il y avait vraiment beaucoup de monde.
Puis juste avant de monter sur scène,
j'étais comme, il y a personne qui va venir.
Comme tout le monde s'en fout de ce que je fais maintenant
parce que j'ai dit que j'aimais quelqu'un.
Puis que...
Dans le sens, le monde ne savait pas
que vous étiez ensemble.
Bien, je l'ai comme un peu dit après. Puis les gens, ils ont comme comprisait pas que vous étiez ensemble. Je l'ai un peu dit après.
Les gens ont compris.
C'était vraiment weird.
Je me suis fait suivre dans la rue aussi à cette époque-là.
Ça ne se fait jamais au Québec de se faire prendre en photo dans la rue.
C'était genre dans les médias.
Je me faisais prendre en photo dans la rue avec elle.
C'était vraiment étrange.
Je n'ai pas compris ce qui s'est passé.
C'était un moment de ma carrière qui était extrêmement bizarre.
Je m'en souviens un peu. Elle avait déjà fait sa transition avant que nous soyons ensemble.
Oui, ça a été comme une grande période d'apprentissage pour moi aussi parce que
c'était la première fois que j'étais avec quelqu'un qui faisait face à on va dire
à
pas se faire bien genrer
comme la violence par rapport à ça
d'avoir autant
de vitrioles face à
qui tuer, j'ai trouvé ça comme
ça m'a vraiment permis de
comprendre, même si moi j'ai aucun rapport
là-dedans, de devenir une meilleure alliée
d'une certaine façon
et j'ai aucun rapport là-dedans, de devenir une meilleure alliée, d'une certaine façon.
Et j'ai beaucoup de compassion pour ces femmes-là qui, d'une certaine façon, tous les jours de leur vie,
c'est une bataille, ils sont en danger.
C'est fou, là.
Puis ça, je parle même pas des femmes de couleur, là.
Je veux dire, là, c'est comme...
Ça m'a vraiment ouvert les yeux sur beaucoup de choses.
Oui, ça, c'est sûr.
Es-tu encore en contact avec elle?
Non.
Non, parce que ça s'est mal fini,
mais c'est la vie.
C'est les choses qui arrivent.
Elle a appris ça comment?
Est-ce qu'elle aussi était là-dedans?
Oui, elle était chanteuse d'un groupe quand même assez connu.
Je pense que...
Elle, c'est comme...
C'était une décision commune de dire...
Oui, après, moi, je pense que
personne ne savait quel emploi
ça allait prendre aussi. Je veux dire, c'était...
J'ai jamais
revécu ça après ça
dans ma vie.
C'est fou.
C'est fou.
Tu sais, de la haine, là. Comme... Oui. On s'est fou. De la haine.
Aïe, aïe.
On s'entend, je suis une personne
privilégiée dans la vie.
Je suis comme une fille blanche.
J'ai vécu
mon lot de problèmes.
Mon lot de sexisme.
Des choses comme ça, mais jamais à ce point-là.
Jamais. Des choses vraiment dégueulasses
qu'on me dit. Est-ce que tu vas ressenti plus en france qu'au québec
non c'est au québec ah ouais j'ai trouvé ça vraiment
rachat ouais parce que c'était chez moi c'était ma maison c'était et c'était
même pas des gens qui m'écoutaient c'est ça qui est drôle c'est que c'était même
pas des fans c'était même pas c'était du monde ailleurs qui ont vu cette
opportunité là pour dire ce qu'ils avaient besoin de dire.
Je ne sais pas.
Oui.
Comment t'as-tu eu de l'aide psychologique?
Non, aucune.
Non?
Non, rien.
Comment t'as surmonté ça?
Qu'est-ce que tu t'es dit?
Je me suis...
J'ai disparu après.
Ah oui?
Oui, oui.
J'ai fait mes shows,
puis j'étais dans mon travail,
puis je faisais mes concerts,
puis je continuais, tu sais. Parce qu'au final, ce n'étais dans mon travail, puis je faisais mes concerts, puis je continuais.
Parce qu'au final, ce n'était pas important.
Ce n'était pas important.
Ce que les gens avaient à dire sur moi, ce n'était pas important.
Puis ça n'allait pas diminuer ce que j'avais fait comme carrière,
puis ce que j'avais comme travail,
puis ce que j'avais fait bien dans le monde.
Puis au final, ce qui est arrivé,
c'est qu'après que j'ai fait mon coming out,
puis que j'étais dans cette relation-là,
je me suis rendue compte
qu'il y avait beaucoup de gens
qui avaient réussi à avoir une conversation avec leurs parents
parce qu'il y avait
un modèle maintenant. Il y avait quelqu'un
que leurs parents connaissaient
pour dire, moi aussi,
ça se peut que je sois pansexuelle
ou que je sois bi.
Je suis queer, moi aussi, parce que
le corps de pirate, elle le dit.
C'était vraiment beau.
J'ai trouvé ça vraiment...
Ça m'a donné la force de continuer
dans mon parcours
après ça. Voilà.
Ça a été une belle représentation aussi pour
les trans, parce que
moi, je sais que c'était une des premières fois
où je comprenais un peu ce que c'était
plus,
puis aussi, tu sais, de de montrer comment je dirais bien ça
de montrer
qu'ils peuvent être
en couple, il y a un moment
dans le sens où
tu te dis ok, mettons que quelqu'un fait
réaliser ce qui est transsexuel
je vais me trouver qui
tu peux tellement avoir de questionnements
par rapport non seulement à toi, mais
à l'amour, puis à...
— Non, puis il y a aussi des femmes cisgenres qui peuvent
être en couple avec des femmes trans ou des hommes trans,
puis c'est pas un problème, là.
C'est ça que je comprenais.
Moi, tu vois, dans mon cerveau, ça faisait
aucun sens que ça soit bizarre.
Tu sais, j'étais comme... Moi, j'étais juste contente
à cette époque-là, puis j'étais juste en amour. J'étais comme, ah, c'est le fun,
t'sais. Puis là, ça m'a redescendue sur
terre, pas à peu près, là.
Est-ce que ton étiquette a changé
depuis ce moment-là? Genre, comment tu te perçois?
Parce que, tu sais,
le moment que t'as fait ton coming out, tu disais
peut-être que t'avais l'impression que tu l'avais
faite vite ou je sais pas quoi. Ouais, ben, tu sais, je pense
que je l'ai faite... À ce moment-là, j'étais comme
fin vingtaine. T'sais, j'étais comme fin vingtaine.
T'es en ta vingtaine, c'est assez volatile. Moi, l'affaire, c'est que
ma vingtaine, je l'ai vécue devant tout le monde.
Je l'ai vécue dans les yeux du public.
Je pense que
les gens, ils ont eu beaucoup
à dire sur moi, mais j'ai pas
eu une vie tant plus différente que n'importe
qui qui vivait sa vingtaine. Je pense pas.
Moi, des fois, j'entends des histoires
de mes amis, puis je suis comme « Ah, ah, ah, bien moi aussi, je l'ai vécu,
mais comme devant tout le monde, tu sais. »
Fait que c'est...
Non, je pense que
je l'ai fait à un moment parce que je devais le faire comme ça.
Puis ça,
c'était un... It was a moment in time,
comme je dis souvent, là, parce
que... Puis je le changerais pas.
C'est ça. – Bien, c'est ça qui fait de toi quitter.
Tu montres aux gens ce que les gens...
C'est ça.
C'est ça qui...
En 2023, on a vraiment...
En fait, si tu étais arrivée là,
probablement que ça n'allait pas.
Oui, aujourd'hui, tout le monde serait comme...
Mais le fait qu'ils ont parlé de toi aussi,
ça t'a fait encore plus parler de toi,
encore plus se connaître.
À ce moment-là, c'est peut-être...
Autant que ce n'était pas le fun.
Ça a créé des discussions aussi.
Je me rappelle à l'époque,
tu avais des gens qui étaient comme,
dans ma classe, on a parlé du terme queer,
parce qu'il y a le coeur de pirate.
Ce n'est pas pour mener de l'importance,
ça n'a pas rapport,
mais c'est plus, je trouve ça cool.
Au moins, ça, ça s'est fait.
C'était en avance sur le temps.
Tu as tout le temps été comme...
Avant que ça arrive,
ça finissait par arriver, mais ça prenait
une couple d'années.
Dans les cercles dans lesquels j'étais,
c'était comme normal.
Pour le reste du monde.
Pour le reste du monde, peut-être.
Tu viens d'où?
J'ai Montréal.
Quand on vient de région, c'est plus long
avant de cacher.
Oui.
On n'en voyait pas de ça les tattoos
les tattoos
on a des questions déjà
on a reçu des questions du monde
si t'es à l'aise
si il y a des questions
tu peux me répondre
est-ce que tu as eu des défis
comme femme dans cette industrie
avant, après ton coming out? On en a déjà
un peu parlé.
Mais oui,
c'est ça, j'en ai parlé un petit peu
avant, mais il y a eu beaucoup
de sexualisation, de fétichisation
aussi, j'ai envie de dire, de quoi
j'avais de l'air. C'était vraiment
weird. J'ai eu beaucoup
de gens... C'est drôle parce qu'au début
de ma carrière, j'avais des rôles...
Ils m'envoyaient des scénarios de rôles de cinéma,
des fois. Je ne sais pas pourquoi, parce que je ne suis pas actrice.
Mais ils m'ont envoyé
des scénarios. À chaque fois,
c'était comme des rôles
de gens qui utilisent leur corps
à des fins.
Que ça soit le striptease
ou comme le sexwork,
puis au début, j'étais comme,
je ne sais pas pourquoi, parce que
ça ne m'aurait pas dérangée, puis aujourd'hui, je n'ai aucun problème
avec ça, mais je trouvais ça drôle, l'association
que les gens faisaient
de filles et des tatouages,
donc, qui viennent de ce monde-là.
– Je pense,
moi, c'est dans mon inconscient, dans mon
imaginaire, il y a très P-Note que j'ai envie de...
Oui, c'est vrai. Non, c'est vrai, c'est vrai.
Puis je trouve ça le cool aussi, parce que moi,
j'adore ce monde-là, j'adore le burlesque.
Je trouve ça vraiment le fun, mais
à cette époque-là, j'avais genre 18 ans.
C'est comme bizarre. Tu envoies un
script de ça à une petite fille qui vient d'avoir
18 ans, c'est un peu étrange.
C'est ça. Est-ce que tu as voulu
jouer après? Non,
je n'ai jamais fait. Dans le fond, moi,
j'ai toujours été trop dans mon travail
pour faire de l'acting.
Tu n'aurais pas considéré ça comme une partie
du travail?
Il y a tellement de gens
talentueux, des comédiens talentueux. Tu vas leur laisser ça?
Je vais leur laisser ça, absolument.
Ils vraiment, They deserve it.
J'adore.
T'étais dans
Jersey, par contre. Oui.
C'est tellement bon, Jersey. Je vais en retourner
la saison 3 ce soir.
C'est-tu à Sudbury?
C'est ça, ils tournent à Sudbury, quelque chose de perdu.
Là, il est 2h. Il faut que je sois
partie d'ici à 3 parce que je m'en vais tourner Jersey.
Ah, c'est bien malade.
Ça fait pas très peu.
À prendre un texte, on peut y réagir.
Il y a une question ici qui était
« Avais-tu peur de ne plus
pouvoir faire tout ce que tu veux faire ayant des enfants? »
Puis là, on poserait pas
cette question-là à un homme.
C'est vrai qu'on poserait pas cette question-là à un homme.
C'est une question qui revient beaucoup.
C'est correct. Çaon poserait pas cette question-là à un homme, puis c'est une question qui revient beaucoup, c'est correct, là, tu sais, ça revient
beaucoup en entrevue, tu sais, ah, comment
tu fais la tournée avec tes enfants,
mais tu as un rôle de maman, puis
c'est vrai qu'on
poserait pas la question à...
J'ai aimé que t'aies dit ça, j'ai aimé
que t'aies parlé de ça, parce que c'est vrai que
c'est sûr, c'est la
première question qu'on te pose, là, avec tes deux enfants, puis tout ça, puis c'est vrai que c'est sûr c'est la première question qu'on te pose avec
tes deux enfants et tout ça c'est une belle réponse elle avait dit ça elle avait dit pourquoi
on pose pas ça je m'en oublie c'est quoi le nom? Ben j'ai pas le Louis-Jacques Hormier ou le Jean-Vincent
Vallière comme d'autres pères parce que quand tes pères ont dit que la mère va rester à la maison
puis qu'elle va prendre soin de tes enfants quand tu es en tournée. Dans mon cas, oui, des fois,
Marc s'en occupe, mais souvent, j'amène tout le monde
parce que
c'est ma priorité.
Oui, c'est ma priorité, mais je vais prioriser
le temps que j'ai en famille et je vais faire des sacrifices
même si ça m'empiète sur ma santé
mentale et ma recharge mentale.
J'aime mieux le faire en famille.
Est-ce que tu as déjà voulu consulter
ou pas du tout? Consulter, genre, faire la psychothérapie? Oui, j'aime mieux le faire en famille. C'est ça. Est-ce que tu as déjà voulu consulter ou pas du tout?
Consulter, genre, faire la psychothérapie?
Oui.
Ah, j'en fais?
T'en fais?
Oui, mais oui.
Faut l'important.
Absolument.
J'en fais depuis...
Ça fait un bout quand même.
Ça fait depuis peut-être 2010-2011.
C'est quoi qui t'a le plus aidée là-dedans?
C'est parce que ça a pris du temps
que je trouve quelqu'un qui faisait du sens. Et là, maintenant,
j'en ai une super great que j'aime beaucoup,
mais ça a pris des années.
– Elle va me trouver quelqu'un avec qui tu te connectes.
– Ah, mon Dieu, c'est compliqué.
Trouver un psychothérapeute,
c'est le plus long magasinage
que tu vas avoir à faire de ta vie, je pense.
– C'est clair. Va t'en trouver une, puis elle est enceinte,
puis elle va accoucher de jumeaux.
– On la salue.
– Arrête! C'est vrai?
Oui. Oh non! Je suis fière d'elle,
puis je suis contente pour elle, mais moi, c'est ça.
Je la cherchais, je la cherchais, je l'ai trouvée.
J'ai eu trois séances. Bye!
Elle va revenir.
Non, non, elle va revenir. Je sais bien.
La raison pourquoi je te demandais ça,
c'est juste parce que tu parlais
de ta santé mentale
et de ta charge mentale de traîner tes enfants à tourner.
Je me demandais si c'était quelque chose
qu'il faut.
Là, on en a parlé aussi tantôt,
mais je suis quand même curieuse
si tu as un souvenir concret
de quelque chose que tu as fait par rapport à ça.
As-tu voulu te rebeller pour contrer
l'hypersexualisation?
Je pense que j'ai repris le contrôle
de ça, à un moment donné, dans ma carrière.
Dans le sens que c'est vraiment quelque chose
que les gens ont utilisé pour me shamer
au début de ma carrière,
de quoi j'avais de l'air, ce que j'avais fait,
trouver ce qui avait de pas correct
avec moi, avec mon corps.
Puis j'ai repris le contrôle de ça, genre, récemment.
Puis j'ai aucun problème avec ça.
Je trouve qu'il y a une super libération au niveau de la nudité
puis du corps de la femme
dans les années récentes.
Je trouve qu'on reprend le contrôle de qui on est.
Ça a des avantages, puis ça a des avantages.
Mais moi, je pense que si tu le fais de la bonne façon,
en comprenant ce que ça implique,
c'est super payant.
Puis, tu sais, moi, j'ai fait un posture de tournée
avant que la pandémie n'arrive, mais j'ai fait un posture
de tournée où j'étais tout nue sur un piano, tu sais.
– Oui, j'ai vu ça.
– Oui, j'ai pas vu, c'est beau.
– Et là, cette photo shoot-là, je l'aime beaucoup.
– J'ai vraiment hâte.
– Oui, parce que c'est quelque chose que, je pense,
dans le début de ma carrière, quand je voulais faire
des choses osées comme ça, ça me revenait en pleine face. Puis là chose que, je pense, dans le début de ma carrière, quand je voulais faire des choses osées comme ça,
ça me revient en pleine face.
Puis là, maintenant, je le fais.
Puis en plus, il faut célébrer ce corps-là,
parce que je ne ressemble plus à ça. Fait que je me suis dit, pourquoi pas, on va le faire.
Le fait de voir les réseaux sociaux évoluer,
puis tout ça, je veux dire, tu vois,
on est fans à cette heure-là, tout, tu dois être comme... En tout cas... Parce que je vois ça, puis veux dire, tu vois, on est fans à ce temps-là.
Tu dois être comme...
En tout cas...
Je vois ça et je suis comme, ah, OK.
Nice, c'est vraiment la quatrième vague du féminisme.
On y va.
On est rentrés dedans.
Non, c'est parfait.
Je respecte ça.
Oui.
En même temps, c'est ça.
Écoute, c'est ça.
Chacun son tour à vivre des affaires.
Est-ce qu'il y a des choses que tu as refusées
dans ta carrière pour éviter de te faire sexualiser?
Tu as parlé un peu des rôles de danseuse.
Oui, ça oui.
Aujourd'hui, peut-être que je le ferais.
Je ne sais pas.
Je pense que c'est ce qu'à l'époque,
j'étais vraiment jeune.
Je trouvais ça un peu moyen.
Mais non. Aujourd'hui, je pense que j'aurais J'étais vraiment jeune. Je trouvais ça un peu moyen.
Mais non.
Aujourd'hui, je pense que j'aurais...
Si ça fait du sens,
je n'aurais pas de problème à le faire.
Je pense qu'il y a eu vraiment une belle libération au niveau des médias
aussi, au niveau des émissions qu'on a regardées,
au niveau des films qu'on a regardés.
Si c'est fait dans une belle optique,
ce n'est pas fait sous le regard,
on va dire, de male gaze,
je sais pas comment on pourrait le dire en anglais.
Le regard de l'homme.
Un regard patriarcal.
C'est ça, ça serait...
Male gaze, c'est un peu...
C'est une perception masculine, je pense.
Tu te regardes dans le miroir pour plaire à l'homme
plus que pour te plaire à toi.
C'est ça.
Je pense que si c'est pas fait dans cette optique-là,
ça peut faire du sens.
Comment ça a évolué
ta perception de ton corps
et de ton amour pour toi-même?
C'est tough.
C'est tough.
Là, tu es 32? Là, j'ai 34.
34? 34.
C'est tough.
Après Arlo, j'ai vraiment fait le deuil de mon corps avant.
Puis pas juste physiquement.
C'est parce que j'étais capable de faire plein de choses.
Même il y a quelques années, j'étais capable de danser.
J'étais capable de faire des shows de deux heures et il n'y avait pas de problème.
J'étais vraiment en forme. Puis j'étais capable de faire des shows de deux heures et il n'y avait pas de problème. J'étais vraiment en forme et j'avais une passion pour ça.
Je me démenais et je me poussais plus loin.
Depuis que j'ai eu mon deuxième bébé,
j'ai vraiment fait le deuil de cette personne-là.
Ça me fait de la peine.
Peut-être que ça va revenir un jour,
mais c'est vrai que c'est tous les jours constant,
un travail sur soi de dire, tu sais, j'accepte
ce dont j'ai quoi, j'ai l'air en ce moment,
puis il faut que je travaille là-dessus,
mais c'est très dur quand tu n'as pas
le contrôle sur comment les gens te perçoivent,
puis j'ai fait
beaucoup de...
Je ne sais pas c'est quoi le terme en français,
mais
body dysmorphia
j'en ai fait beaucoup
de me voir en photo
tu te regardes si tu te vois pas
comme t'es là
ah ok
ça beaucoup
parce que justement
la perception
en tant que personnalité publique
que t'as de toi-même
est intrinsèquement liée à ce que les gens voient
ou comment ils te perçoivent.
Puis quand quelqu'un te laisse un commentaire,
genre comme, ah, c'est genre,
tu as l'air de ça ou tu as l'air de ça,
bien, tu sais, même si ça ne t'affecte pas,
genre, sur le coup, tu essaies d'être fort
puis de dire, ah, ça ne m'affecte pas,
bien, à un moment donné, ça vient comme
faire son chemin,
puis ça s'implante.
T'avais-tu déjà une tendance à être là-dedans, de base,
mettons, quand t'étais jeune?
Oui, oui, oui.
T'étais jeune, ta gueule, mais je crois en 2008,
quand tu as commencé.
Au début de ma carrière, c'était full pur,
j'étais vraiment comme complètement...
J'étais vraiment comme... J'étais pas consciente
de ça. Puis il y avait pas vraiment Instagram à l'époque.
Tu sais, il y avait pas...
Je pense que c'est 2012, Instagram.
C'est ça. Puis je le voyais pas vraiment.
On dirait que je me voyais juste comme
à la télé, tu sais, des fois, puis dans le top iTunes.
Puis tu sais, j'étais comme... C'est chill, tu sais.
Mais à un moment donné,
ça a fait son bout
de chemin. Et quand j'ai eu Romy
ça m'a vraiment affectée, ça c'est sûr
Est-ce que tu, aujourd'hui
pour te protéger
tu lis pas les commentaires le moins possible
ou t'es quand même curieuse
pis tu veux quand même les voir
Non je les regarde pas
je sais que sur TikTok c'est comme les gens sont un petit peu plus directs
pis méchants je trouve maintenant, versus Instagram
TikTok c'est comme un petit peu gens sont un peu plus directs et méchants, je trouve, maintenant, versus Instagram. TikTok, c'est un peu plus raide.
Je m'en tiens qu'à Instagram.
Facebook, il ne faut pas regarder.
TikTok, il ne faut pas regarder.
Reddit, il ne faut pas regarder.
Ah non, c'est fou.
TikTok, comme tu dis, tu as l'impression
d'être... Puis après ça, tu t'en vas
sur TikTok, puis tu es comme...
Mon Dieu.
Bon, je suis une charrue.
Super. »
C'est vraiment
ce réseau social.
C'est là le problème
de TikTok.
TikTok, c'est great pour tellement de choses.
Je trouve qu'il y a vraiment une décomplexion maintenant.
Ça fait de mon éducation complète.
Je suis juste là. Tout ce que je sais,
c'est à cause de TikTok.
Maintenant, les jeunes, ils se retrouvent vraiment à avoir leurs nouvelles là-dessus. Il je sais, c'est à cause de TikTok. Maintenant, les jeunes,
ils se retrouvent vraiment à avoir
leurs nouvelles là-dessus. Il y a un côté
décomplexé de TikTok que je trouve vraiment cool
qu'il n'y a pas sur Instagram. Tu peux plus être
toi-même et que tu peux plus faire des niaiseries.
Tu peux répondre au monde plus facilement.
J'aime vraiment ça pour ça, mais il y a un côté
assez sombre aussi où ils font beaucoup la promotion
de certaines choses. Des troubles alimentaires
et des diètes extrêmes que tu n'as pas sur Instagram tant que ça.
Je pense que ça dépend de ton algorithme,
mais il faut savoir l'utiliser
pour que ça soit à ton avantage.
Moi, c'est ça que j'ai commencé à faire.
Je fais juste des niesseries.
Juste des niesseries.
J'adore.
Juste ça.
C'est quelque chose que tu as adressé en thérapie,
ton rapport à ton corps.
Oui, puis je le fais encore aujourd'hui.
Je parle beaucoup de body checking avec ma thérapeute.
Parce que ça, je ne sais pas si vous voyez c'est quoi.
Je me suis fait reprocher ça récemment.
Ah oui?
Que tu faisais ça?
Oui.
Avec toi?
Oui.
Parce que je fais ça aussi, fort phare de la dysphorie.
Si tu checks si ton corps, il change
à travers les photos.
Ah oui, OK.
Moi, c'était une obsession.
Après Arlo, c'est super triste,
mais tous les jours, je me prends en photo.
Tous les jours.
Puis toutes les heures de la journée.
C'est ça.
C'est un gros problème.
C'est la raison pourquoi
je ne pose plus rien sur Instagram. Je ne pose plus de photos de mon corps. Puis rien, fini. Parce'est un gros problème. C'est la raison pourquoi moi, je ne pose plus rien sur Instagram.
Je ne pose plus de photos de mon corps.
Je ne peux pas.
C'est pour toi de revoir.
C'est bon que tu fasses ça pour te protéger.
C'est ça.
Pour les gens qui font du body checking
sur les applications et qui ne se rendent pas
nécessairement compte, c'est problématique.
Pour les gens qui, eux,
se battent avec ça, on va dire,
puis ça peut les... ça nous ramène
là-dedans.
C'est pour ça que je m'en suis faite parler, parce que
j'ai montré
mon évolution par rapport à ma grossesse
avant.
J'ai eu
bien de la misère à manger.
C'est quelque chose que je trouve dur. Je suis retombée là-dedans
en ce moment. Puis je dis pas parce que je veux perdre du poids, vraiment pas, mais je trouve misère à manger. Moi, c'est quelque chose que je trouve dur. Je suis retombée là-dedans en ce moment. Puis je dis pas parce que je veux
perdre du poids, vraiment pas, mais
je trouve ça difficile, manger.
L'idée de « là, c'est le temps qu'il faut que je mange »,
ça me déprime. Comme là, j'avais un sandwich à bouer
puis j'étais comme « je vais le manger le plus vite possible, j'ai hâte que ça soit
fini. » C'est comme...
Bref.
Pourquoi je suis allée là? J'ai filmé
mon... J'ai montré mon évolution
finalement de mon corps. J'ai recommencé à manger. Je suis tombée là? J'ai filmé mon... J'ai montré mon évolution, finalement, de mon corps.
J'ai recommencé à manger.
Je suis tombée enceinte.
Puis là, j'ai un corps, mettons, que je vais au gym
puis que je mange. Bon.
Puis dans la vidéo, je regarde tout le temps mon corps,
de quoi j'ai l'air, de toutes les séquences.
Puis il y a vraiment du monde qui m'a écrit pour me dire
comme, « Ça, il faut que tu fasses attention. »
Tu sais, genre, écrire un trigger warning avant de publier ça.
Puis je me suis excusée, puis tout.
C'est tough. Des fois, tu ne t'en ram de publier ça. C'est tough.
Des fois, tu t'en rends même pas compte,
c'est ça l'affaire. Puis pendant longtemps,
quand tu fais du body checking, tu sais même pas
que tu fais ça, t'es juste en train de le faire
parce que toi, tu veux te rassurer,
dans le fond, mais non,
c'est vraiment pas nice.
Moi, c'est mon...
Est-ce que t'as tout supprimé, ce que tu as dans ton sel de ça?
Oui, je le fais, mais j'en ai encore.
Puis même, elle m'arrive récemment de le faire, puis je suis comme,
qu'est-ce que je fais? Arrête, là.
C'est super déprimant.
C'est ça que ton thérapeute,
elle te dit, c'est ça, de ne plus
supprimer tout, puis c'est ça le meilleur truc,
puis de ne plus regarder.
En fait, moi, mon problème, c'est surtout quand je recommençais
à faire des apparitions en public, puis je retournais
faire de la télé ou des choses comme ça.
En tournée,
c'est l'enfer. Une tournée,
ça me rendait malade.
De quoi?
De me voir, de savoir que les gens pouvaient me prendre en photo,
de voir ces photos-là postées
après ça, puis t'as pas le contrôle là-dessus.
Puis là, t'es comme, oh mon Dieu,
je veux pas me voir.
Non, non, c'était
vraiment tough. Puis de faire de la tournée juste après avoir
couché aussi, je me ressemblais
plus. Je me sentais comme pas
super bien. Fait que c'est là que ça a
commencé.
Ok, ça bat tout le tête et là, c'est...
Non, non. Dans ma tête,
t'as l'air de la même calisse d'affaires qu'il y a
d'hier. Je veux juste dire, c'est malade.
Il n'y a rien qui a changé.
C'est vrai que nous-mêmes,
on a plus... J'ai commencé le podcast,
je suis enceinte de huit mois.
Moi, mon corps a tellement changé dans les podcasts.
Je regarde et je me dis
« Je suis enceinte. »
C'est correct.
Je me dis vraiment juste...
Il y a une différence. C'est parce qu'il y a du monde qui va faire « J'ai chang vraiment juste... Il y a une différence.
C'est parce qu'il y a du monde qui va faire comme
« Ah, j'ai changé. » Et il y a du monde qui va faire
« Ah, il me faudrait plus d'injections à cet endroit-là. »
Moi, les extraits de TikTok,
ça a été ma mort.
« Arrête! »
C'est ça.
Tu as un bon côté et un mauvais côté de tout ça.
C'est important d'en parler
et de nommer. C'est l'enfer.
Puis plus tu vieillis, plus c'est comme...
On travaille là-dessus.
Oui, on travaille là-dessus, moi et Béa.
Garde!
Garde!
C'est bon!
C'est beau!
Les crimes de tabarouette.
On a tellement d'affaires à stresser dans la vie.
Je sais.
Puis c'est un privilège de vieillir,
il faut se dire ça. Mais wow,
c'est confrontant. C'est confrontant.
Oui. On aurait une
question qui, je pense, bouclerait bien ça.
C'est comme classique, mais
tu l'entends comme tu veux.
Que dirais-tu à la plus jeune Béatrice?
C'est tellement ton seul à poser ça.
Bien, c'est pas moi qui l'a dit, c'est eux.
Mon Dieu.
Je change rien, continue.
J'étais tellement pas du monde, en plus.
Des fois, j'étais vraiment bête avec le monde.
C'est parce que je faisais valoir mes...
Je faisais valoir mes priorités.
Les gens, ils voyaient ça comme...
Ah, elle est sauvage, elle est comme pas du monde.
Mais c'était pas ça.
C'est juste que je pensais que je mettais mes limites.
Aujourd'hui, je dirais de faire la même chose.
De continuer à mettre ses limites, puis de continuer à avancer,
puis de faire valoir ton point de vue artistique, puis quitter.
Parce que c'est ça qui fait que les gens,
ils vont aimer ce que tu fais, puis qu'ils vont t'aimer,
ils vont t'apprécier, fait que...
Vraiment.
Ouais.
Puis tu sais, on peut pas plaire à tout le monde, fait que...
Mais t'as une estime bon vibe, pour vrai.
Merci, vous aussi. Caire à tout le monde. Mais tu as une estime bon vibe, pour vrai. Merci, vous aussi.
Tu es super fine, douce,
accueillante et ouverte.
Pour vrai.
Je n'ai pas l'impression que...
Ça me fait dire
si elle était bête.
L'autre personne, il fallait vraiment qu'elle soit désagréable.
Elle s'est fait dire que tu étais bête en entrevue.
Elle aussi.
Il y avait du monde qui me trouvait bête en entrevue, mais c'est parce que
quand tu prends une fille, je ne sais pas comment l'expliquer,
j'avais genre 18-19,
puis quand tu te mets...
Tu sais, j'étais comme... Je sortais de mon
adolescence, puis j'avais aucun training,
puis je ne savais pas quoi faire. Puis d'un coup, tu sais,
tu te mets sur les feux de la ronde, puis
les gens te posent des questions, puis
t'es comme...
Je ne sais pas quoi faire, je suis paralysée
je suis comme tétanisée, j'ai pas d'autres
réponses
que d'être stressée
puis comme froide parce que
j'ai peur, tu sais, je pense que c'était
ça que les gens ont eu du mal à comprendre
au début
après moi, là maintenant ça va là, mais
c'est vrai qu'au début c'était super
stressant puis je pense que les gens, maintenant,
avec du recul, ils peuvent comprendre.
Oui. En même temps, je pense à...
Je suis allée à deux filles le matin.
Je n'ai jamais eu l'air aussi bête de toute ma vie.
On parle de moi à 17.
C'est parce que je suis fucking stressée.
J'ai été au podcast de ma Claude Barrette récemment.
J'ai pu lui parler puis j'étais comme,
la fois que j'ai été le plus bête dans n'importe
quel aspect de la passion médiatique,
c'était à ton émission. En tout cas,
elle s'en souvenait pas, mais c'est parce que
j'étais stressée, stressée, stressée.
C'est juste ça.
Puis des fois, quand les gens nous abordent
puis qu'on est dans une situation comme
stressante, moi ça m'est arrivé plein de fois, genre j'étais avec mon bébé
puis là, il y a comme du monde qui vient de m'aborder.
Mon bébé est en train de faire une crise.
Vous me parlez.
Je veux vous donner du temps,
mais je ne peux pas vraiment en ce moment.
Les gens se fâchent souvent pour ça.
C'est ça.
C'est la vie.
Si tu leur donnes la moindre petite opportunité
de donner l'impression que tu n'étais pas agréable,
eux autres peuvent prendre cette petite information-là
et rendre ça vraiment pire que ce qu'ils étaient
parce que c'était intéressant.
C'était intéressant.
Aussi, je peux comprendre.
C'est comme toi, tu prends ton courage
pour venir te parler à la personne.
Je peux comprendre.
Mais en même temps, c'est ça.
Il ne faut pas nous en vouloir si on est bête des fois.
Des fois, on est juste stressé.
C'est juste ça.
C'est que tu as une vie, comme tu dis.
Tu es une personne normale. t'as des obligations,
t'as une famille, t'as plein d'affaires.
Fait qu'à un moment donné, des fois,
quand il est rendu 4 heures,
tu l'as ta journée.
Des fois, c'était à l'hôpital,
parce que je me fais des sensibilités pour les allergies,
puis la madame, elle me prenait en photo.
Là, je disais juste comme, pour vrai, madame,
ça ne me dérange pas d'habitude, mais juste comme,
demandez-moi au pire.
Tu lui as dit?
Oui, oui, j'ai dit.
Oui, oui.
Oui, j'ai dit, c'est sûr.
Ils sont là.
Ah!
Je pense que tu es comme juste une...
Peut-être qu'ils ne veulent pas déranger,
donc ils sont comme,
on va prendre la photo
et on ne va rien dire,
mais juste,
ils veulent nous voir,
on est fin,
on va la prendre la photo.
Ben oui!
C'est vrai que c'est plus...
C'est vraiment mieux
de se faire demander que de la cachette comme ça. Ben oui. Ben là, on va la prendre la photo c'est vrai que c'est plus c'est vraiment mieux de se faire demander
que les gens la cachettent comme ça
ben là on va faire
si ça te dérange pas on va finir
les questions dans un after show
c'est un genre de petit 10 minutes
sur Patreon
je me rappelle de ça
merci
je t'aime beaucoup
moi aussi je t'aime
on va-tu aller jouer à Pokémon allez jouer Merci! Merci! Je t'aime beaucoup! Moi aussi, je t'aime, disons!
On va-tu aller jouer à Pokémon?
On va aller jouer à Pokémon!
Vous êtes comme des trames soeurs
qui se sont retrouvées.
Je pense que oui.
Moi aussi, je t'aime.
C'est juste que je comprends
l'amour avec les Pokémon et tout.
Pour vrai, quand tu rencontres
quelqu'un qui aime les Pokémon,
c'est genre...
Je me reconnais aussi beaucoup
en tout ce que tu disais.
Je ne veux pas tout le temps dire moi aussi, mais...
C'est vrai, vous ressemblez un peu, je trouve.
La façon dont vous parlez aussi.
Vous êtes deux petits hommes, on dirait,
un peu brisés, mais qui...
Non, non, pas que vous êtes brisés,
mais je trouve que vous êtes comme des hommes fragiles
que c'est le fun
et que vous vous retrouvez.
Vous êtes cute
vous êtes les deux
vous êtes les deux
on s'appelle
ouais j'aimerais ça
merci
appelez-vous
on s'en va en after show
on a d'autres questions
c'est tellement chaud
ok on recommence
merci de rester avec nous
ben oui c'est gentil
j'ai perdu ma discussion
on est prêts
on est prêts
la différence entre la maternité
à 20 ans et à 30 ans, tu l'as dit tantôt un peu,
mais...
L'épuisement, genre.
Déjà, l'épuisement.
Je pense que
j'étais un petit peu plus en déni
de ma maternité quand j'avais 22 ans.
Moi, je me rappelle
quand j'ai eu Remy.
Mes amis étaient encore à l'université,
ils faisaient des body shots la fin de semaine.
Moi, j'étais là, genre, je ne peux pas sortir,
j'allais te... sorry.
J'ai beaucoup fait le ménage de mes amis
à cette époque-là.
J'ai pris un cran de responsabilité
à 22 ans que j'avais
déjà un peu avec l'ordre de pirate, mais que
j'ai pris encore plus. Maintenant, avoir
un bébé, maintenant, c'est comme, tout le monde a des bébés,
puis tout le monde comprend,
puis tu vois tes amis une fois par six mois.
C'est normal.
C'est ça.
Est-ce que tu trouves qu'entre les deux,
mettons, moi, je trouve qu'il y a vraiment une différence
entre Soléane et mon autre enfant,
puis en deux ans, j'imagine même pas toi,
côté éducation,
côté tout, ton sentiment
de maman, est-ce que tu le trouves
meilleur?
Oui, je pense que quand
t'as un enfant plus jeune, t'es vraiment
moins renseignée sur tout.
À l'époque, il y avait moins d'informations
aussi parce que j'étais moins en ligne,
on va dire. Maintenant,
n'importe quoi qu'il y a, je peux aller
voir sur Google, je le sais tout de suite
puis c'est l'enfer
où je tombe dans un...
Tu m'en as un AI
de te faire ton horaire de sommeil
pour tomber avec des...
Exactement.
C'est n'importe quoi, là.
T'es pas mal plus renseignée,
je pense,
puis aussi,
je pense que ta perception
de la parentalité
n'est pas la même.
J'ai appris beaucoup de choses
avec mon premier enfant
que je vais appliquer aujourd'hui avec
carlo tirer un milliard alors à leur tda puis quand elle était petite à faisait des grosses
crises je comprenais pas pourquoi elle avait des crises comme ça puis maintenant avec du recul je
sais que c'est à cause de son tda puis que c'était comme trop stimulation puis c'était vraiment super
intense fait que maintenant si mettons c'était pour arriver car. Fait que maintenant, si mettons, si c'était pour arriver avec Arlo, c'est pas arrivé encore,
mais si jamais ça arrive un jour,
je sais comme un peu d'où ça peut venir
puis comment m'aider,
puis aider le monde autour de soi,
puis l'aider lui aussi,
si jamais ça arrive.
Mais là, à date, c'est pas arrivé encore.
Oui, je suis quand même curieuse.
Mettons, si...
Qu'est-ce qu'ils te disent
quand ils font des grosses crises, mettons?
Bien, c'est souvent un toddler, c'est, tu sais, il fait le bacon, puis au bout de 20 minutes, c'est comme, tu saisils te disent quand ils font des grosses crises? C'est souvent un toddler,
il fait le bacon, puis au bout de 20 minutes,
c'est réglé d'habitude.
Mon approche,
si mon enfant de 2 ans
fait une crise maintenant, c'est que je vais
aller réconforter. Avant,
avec Romy, j'avais tendance à beaucoup
capoter, puis je ne savais pas quoi faire.
Il n'y avait rien à faire.
D'une certaine façon, il fallait juste que je laisse un peu ça
passer.
Mais non, je pense que
tu appliques des choses différemment quand tu es dans ta
trentaine, ça c'est sûr.
Comment tu deals avec le fait d'avoir
une petite fille avec, justement,
ton rapport avec ton corps,
ton rapport avec l'hypersexualisation,
avec ce que tu as vécu, tout ça.
Là, tu as une petite fille de 11 ans.
– Ouais. C'est super
confrontant, parce
qu'ils ont tellement...
Je pense qu'on les a tellement élevés avec
une perception d'eux-mêmes. Tu sais, les parents
milléniaux, il y a beaucoup de gens qui se sont plaints récemment
que la génération alpha, ils étaient comme
super trop confiants, puis
ils envoyaient chier le monde. Mais c'est une génération,
je pense, qui va avoir une perception de leurs
sentiments et de leurs limites
beaucoup plus présentes
que nous, on avait.
Puis ça, c'est vraiment... C'est beau à voir,
puis je le vois avec Romy.
Je parle beaucoup de Romy, là, je m'excuse.
Je m'excuse, Romy.
À chaque fois qu'elle va sur mon Spotify, elle était comme
« C'est quoi, sexe oral? Pourquoi t'écoutes
sexe oral? » Puis je suis comme « C'est pas
ce que tu penses, Romy. »
C'est vraiment drôle.
C'est vraiment drôle.
C'est quand même drôle.
Mais ça, c'est
le After Show de Patreon.
Elle devrait pas l'écouter, à moins qu'elle soit bonne.
Elle sait pas.
C'est drôle.
Je pense qu'ils sont
très conscients
des questions de besoin
puis avec
ils ont comme
des idoles
on va dire maintenant
qui sont comme
pas mal plus
body positive
on va dire que nous
on avait
ils ont comme
Billie Eilish
ils ont genre
ce monde là
qui sont vraiment super
comme mon corps
c'est mon corps
puis ça m'appartient
puis vous avez pas le droit
de dire quoi que ce soit
là-dessus
puis ça je trouve ça beau
mais c'est vrai que...
On avait Christina Aguilera dans Dirty.
Exactement. Ouch!
Oui, puis nous, c'était bad, début 2000,
c'était... Non, mais, tu sais,
Paris Hilton, Nicole Richie, tu sais, c'était...
C'était fou, il fallait comme quasiment avoir l'air
extrêmement malade. J'ai vu qu'on n'avait pas tant de modèles
qui étaient... qui ne fuitaient pas dans le moule,
si on veut. Bien non.
Non, non, non, non, non.
Les vidéos-clips.
Avec du recul, je me souviens,
mettons, il y a des films
que j'écoutais à ce moment-là.
Je me souviens que je trouvais qu'ils étaient plus thick.
Plus comme
en chair, mettons.
Avec du recul, je réécoute les mêmes choses aujourd'hui.
Je suis comme, dans quel monde?
Dans quel monde on vivait?
Lindsay Lohan dans
Méchantes ados. Je me souviens qu'à ce moment-là,
je trouvais qu'elle était plus
en chair que les autres.
J'écoute ça, elle est mini.
Avant, on disait,
elle était grassette.
C'était ça, elle était grassette.
Moi, je me suis souvent le grassette. C'est ça. C'était grassette. Moi, je me suis souvent le grassette.
C'était pas mal ça.
Puis aujourd'hui, on est comme, mon Dieu,
c'est fou.
Elle a juste
de la peau par-dessus.
C'est vraiment juste de la peau.
C'est juste de la peau.
Aïe, aïe, aïe.
C'est vrai que c'est vraiment une génération
que les... J'avoue que c'est le fun C'est vrai que c'est vraiment une génération que...
J'avoue que c'est le fun que les jeunes,
il y ait plus de modèles.
Les problèmes sont encore là.
Parce que maintenant, on en a parlé,
mais sur TikTok, dès que tu tombes sur un truc,
sur l'algorithme que ça parle de
qu'est-ce que je mange dans ma journée,
ça, il y en a beaucoup.
Comme, what do I eat in a day?
Puis ça, c'est wow.
Des fois, il y a du monde qui a vraiment des gros problèmes.
C'est super perturbant
qu'ils mettent ça sur les réseaux
et qu'ils montent ça sur les réseaux
parce qu'après ça, il y a des enfants
qui ont accès à ça.
C'est ça.
Je suis contente parce que Romina,
elle n'a pas...
S'il y a quelque chose que j'ai faite de bien,
c'est que je lui ai donné extrêmement confiance en elle.
Des fois, j'ai donné trop confiance en elle.
Puis ça, ça me...
C'est moi qui souffre de ça.
Ah ouais!
Elle répond à côté.
Mais c'est beau. Il faut qu'elle ait cette énergie-là
parce qu'après ça, elle va être confrontée à des choses
dans la vie qui ne sont pas...
Ça ne sera pas le fun. Puis elle va pouvoir
faire valoir son opinion là-dedans.
Fait que c'est beau. – Ah, c'est bon, ça.
C'est très bon. – Ils disent que les
enfants, ils apprennent plus à nous voir aller
que ce qu'on leur dit de faire, mettons.
Y a-tu quelque chose qu'elle a pris de toi que t'es comme
« OK, c'est ça, je sais que c'est moi, puis ça
me gosse. »
– Oui.
Moi, j'ai...
Je fais un petit peu de OCD.
Quand je dis « beaucoup », un petit peu d'OCD. Quand je dis un petit peu d'OCD,
j'en fais beaucoup.
C'est un travail que je fais
constant. Quand j'étais enceinte,
mon OCD de contamination était
x1000.
Je me lavais les mains
75 fois. C'est comme, en gros, j'avais peur
qu'il m'arrive quelque chose
et qu'il y ait quelque chose qui arrive au bébé.
Parce que j'étais responsable de ça.
Puis là, c'était handicapant.
Vraiment, j'ai fait de l'ergothérapie
pour essayer de me désensibiliser.
OK, je peux ne pas me laver les mains 75 fois par jour.
Puis c'est drôle, j'ai vu dans les nouvelles
qu'il y a un outbreak de salmonelle dans les melons,
dans les cantaloupes.
Je ne sais pas si vous avez vu ça. Apparemment, il y a un outbreak de salmonelle dans les melons, dans les cantaloupes. Je ne sais pas si vous avez vu ça.
Apparemment, il y a des gens qui sont morts.
Puis là, tout de suite, mon cerveau a fait...
Puis Romien, comme ça,
Romien, elle a des tocs.
Puis à chaque fois,
mon chum, il rit. Il est comme ça, c'est toi, ça.
Ça, c'est à cause de toi.
Je suis comme ça.
Ah oui, c'est clair.
Avec comme peur d'être malade ou de mourir.
Oui, oui. Puis ça l'empêche de manger certains trucs
ça c'est triste
on va travailler là-dessus éventuellement
mais c'est vrai que ça c'est très moi
malheureusement
as-tu déjà des laits avec des pensées intrusives?
moi ça?
oui
on parlait du body checking
plein d'affaires
vraiment quand j'étais en ça, c'en est une. Plein d'affaires, je veux dire.
Moi, vraiment, quand j'étais enceinte,
c'était horrible.
Penser qu'il va arriver quelque chose à mon bébé
parce que je bois de l'eau du robinet.
Oui, oui, oui.
Oui, oui, oui.
J'étais stressée tout le temps.
Ça s'est tassé, mais pendant un bout,
ça n'a pas été le fun.
Est-ce que c'est rachat?
Oui. Tu pipilles. Tu pipilles que c'est rochant? Oui.
Tu pipis.
J'en ai eu souvent de ça.
C'est vraiment gossant.
Par rapport à quoi?
À peur pour mon bébé,
mais peur de moi perdre le contrôle
de ma tête,
puis de virer folle,
puis de l'étouffer,
le lancer en bas des escaliers.
J'aime bien dans 100 ans, mais... Mais ça, c'est un toc, là.
C'est du OCD, là.
C'est ça, je pense.
C'est ça, c'est ça.
C'est absolument ça.
Tu passes à côté des marches,
imagine, je fais juste le lancer.
Et puis là, tu sers plus fort,
puis t'es comme jamais, jamais, jamais, jamais,
puis tu t'en vas, puis t'as peur de toi.
Oui, oui.
Mais c'est-tu peut-être aussi, je ne sais pas,
perdre le contrôle, ça revient un peu
avec tes...
Ça a l'air que c'est apparemment un instinct de survie,
quelque chose que tu ne veux tellement pas qu'il arrive
que tu finis par t'imaginer que ton cerveau te dit
que tu as le goût de le faire. Tu comprends?
Oui, je comprends ça parce que
je le fais des fois, comme tu dis,
inconsciemment, juste dire
j'ai le goût de le tuerer tellement que j'allais le monter.
Je pourrais le tuer là.
Mais...
C'est comme...
Je pourrais le tuer là.
Oui, oui, c'est ça. Dans le fond de la main.
Mais c'est pas récurrent dans la journée.
C'est pas problématique. Mettons, toi, t'as l'air
à trouver que t'en as beaucoup.
Je peux trouver ça difficile.
Mais c'est lié à l'anxiété, au trouble anxieux
et au toque, dans le fond mais c'est lié à l'anxiété au trouble anxieux puis au TOC
dans le fond
c'est vraiment ça
toi t'es vraiment
comme t'as souvent
un problème mental
puis il y en a plein
qui font
oui c'est ça
je suis pas médecin
c'est juste que
moi je sais que
par expérience
c'est ça
c'est ça qui t'a été
voilà
ok
voilà
t'avais-tu l'autre
toi Romane
ah c'est intéressant ça.
Oui, je pense qu'on a le même.
Bien, la dernière.
Non?
Non, bien, l'avant-dernière, la 6.
Quel est ton heure remède?
Pour relever devant l'adversaire.
Non, moi, c'était vraiment le 10e.
Ah non, vas-y.
Non, c'est beau.
Laquelle de tes carrières musiciennes ou entrepreneurs
trouves-tu le plus difficile au niveau du couple
ou de la parentalité?
Oh!
Je dois dire qu'être
corps de pirate, c'est assez
rock'n'roll, et pour le couple,
et pour la parentalité.
Pendant
longtemps, j'avais...
Après mon divorce,
en fait, même avant,
mon premier mari, puis ça, j'arrivais pas à dater
parce que les gens
voulaient pas.
Ils avaient entendu des affaires.
Les gens, ils savaient plein de choses sur moi
qui existaient pas.
Je me faisais dire des choses que j'avais faites
ou du monde avec qui j'étais.
C'est jamais arrivé.
Tout ça, c'est jamais arrivé.
Ça m'a tellement affectée
qu'à un moment donné, bien,
je me contentais de sortir avec du monde
comme terrible parce que je pensais
que j'avais pas le droit d'être avec
quelqu'un qui me traitait
comme du monde. C'est ça.
Fait que je prenais le premier truc qu'il y avait,
puis je restais là. Puis j'étais comme, OK, je bouge plus.
Puis c'est super triste, là. C'est vraiment triste.
Puis à un moment donné, je me suis réveillée puis j'ai fait non quand même.
À un moment donné, là, ça suffit.
Mais ça a pris du temps.
Puis ça, c'est très confrontant,
on va dire même au niveau du couple aujourd'hui,
parce qu'il faut quand même
que la personne qui est avec toi
ait assez confiance en elle
pour se dire, OK,
ça, c'est ce que ma blonde fait.
Il n'y a pas de problème.
Elle va partir en tournée.
Je le comprends.
C'est tough, là.
C'est tough.
C'est tough. Puis je l'ai faite. Mon dernier Arlo
avait même pas un an, puis je suis partie deux mois
en tournée. Je pense que c'était ça, c'était deux mois.
Puis à un moment donné, Marc venait me rejoindre, tu sais.
Mais pendant les quatre premières semaines,
j'étais toute seule. Puis j'étais pas...
J'étais pas... J'étais pas...
J'étais pas bien, là. J'étais pas bien. J'étais super postpartum.
J'étais vraiment... C'était limite
dangereux, tu sais. Mais je l'ai faite quand même. Mais j'étais pas bien, j'étais pas bien, j'étais super postpartum, j'étais vraiment, c'était limite dangereux, mais je l'ai faite quand même.
Mais j'aime, c'était de la torture,
je pouvais pas être loin d'eux,
pis mon chum, il rushait, mon chum était
malade, il était tout ça avec le bébé, c'était
fou, c'était pas le fun.
Mais bon.
C'est quoi qu'il fait, ton chum?
Mon chum est en restauration,
il y a des restaurants, pis
c'est ça, ça vous foule bien.
C'est vraiment le fun. Il est bien content.
À Montréal?
Oui.
Ça doit être spécial quand même.
Je veux dire, Cœur des pirates,
c'est vraiment comme...
Il y a du monde que tu peux connaître ou pas,
mais Cœur des pirates, tout le monde sait
qui c'est. Au Québec,
je veux dire, tout le monde. Il n'y a pas personne qui n'a jamais
entendu ça de sa vie, mettons, ce nom-là.
Fait que ton chum, mettons que tu
te mets à le fréquenter, puis tu...
Tu sais, on parlait tantôt de...
Je te disais tantôt
qu'il y a comme un peu un mystère autour de toi.
Fait que c'est sûr que ça, dans les relations,
quand tu commences à dater, quand tu commences à...
C'est quoi?
C'est brisé comme
l'image pour essayer de rentrer dans l'intimité?
Non, non. Les gens, ils venaient le voir
pour lui dire des affaires qu'il avait entendues sur moi.
Ah, ouais.
Je sais pas si ça s'est déjà arrivé, là.
Je veux dire, ça fait longtemps que t'as eu ton chum, dans le fond.
Oui, c'est ça.
Tu sais, toi, mettons, quand... Je sais pas.
Dans les dernières années, je veux dire,
t'as toujours quelqu'un qui fait « Ah,un qui fait j'ai entendu telle affaire
toi t'es tellement impuissant là-dedans
parce que t'as pas le contrôle
déjà
mais après la bonne personne
va rester, puis moi c'est ce qui est arrivé
j'ai beaucoup de chance parce que Marc
il a comme
il est foutu complètement
c'est que c'est le fun
c'est proche. Ben oui, crime.
Mais il doit y avoir une partie aussi du charme qui fait
que c'est ça.
Il t'aime aussi pour ce que
tu fais. Il n'est pas comme, je m'en
crisse de cœur. Voyons donc,
si ça fait partie de toi, c'est important.
Oui, mais ça en dit long sur la personne.
C'est la personne qui a l'air de mettre son égo de côté et faire comme,
ma blonde, c'est elle qui
a une carrière qui rapporte, on va dire, plus
et qui fait en sorte que ça paye
pour la plupart des choses qu'on a.
Ce n'est pas facile pour quelqu'un de se dire ça.
Je l'ai vécu.
J'étais avec beaucoup de gens.
C'était rechère, des fois.
Même, il y a une espèce d'imbalance aussi
par moment.
Comment tu te gères par rapport à ça?
C'est qui qui paye pour quoi?
C'est des choses comme ça un peu compliquées.
On ne va pas rentrer dans les détails de tout,
mais c'est vrai que ça peut créer une genre d'imbalance.
Encore une fois,
quelque chose qu'un gars ne se poserait jamais
comme questionnement,
mais moi, ça revient souvent.
Mais oui.
C'est vrai
j'aurais fait un podcast
juste sur ça
le cash
le cash
voilà
ouais
quelque chose de très tabou
au Québec aussi
on en parle pas beaucoup
pis les gens
veulent pas en parler
pis c'est comme
donc mauvais d'avoir d'argent
c'est très
c'est très spécial
en ce moment
tu parles pas
je parle pas de ça
à personne
non
tu t'achètes des nouvelles affaires tu le chuchotes genre ouais ouais ben on peut très spéciale. En ce moment, je ne parle pas de ça à personne.
Tu t'achètes des nouvelles affaires, tu le chuchotes.
Genre, on peut se le dire à nous, mais
c'est ça.
Moi, je conduis une Yaris,
by the way. C'est parfait.
Je me suis fait féliciter de conduire
une Yaris. On ne pensait pas que tu étais comme ça.
Je suis comme, oui, moi, je suis comme ça.
C'est quelque chose de pratique.
Je suis conduite,
c'est pas une Subaru,
mais une grosse.
Pour toute la famille. Moi, mon but
acheter un char, c'est qu'il faut que tout rentre dedans.
Il faut pas que ça aille par le but.
Parce que, merde, avec un enfant,
j'avais ma petite, ma caravane,
puis rien rentrait. J'ai dit, je m'achète ça.
Puis encore là, j'étais au chalet avec mes deux enfants.
Puis c'est plein.
C'est plein.
Ça me prend un plus gros.
Je te le dis, ça me prend tout le temps un plus gros.
Moi, c'est juste ça.
Mon critère, c'est tout rentrer dedans, si je veux rentrer dedans.
C'est ça.
Puis toi, tu vas-tu apprendre à conduire, là?
Il faudrait bien.
Mais moi, j'ai appris à 23, fait que t'es capable.
Le pire, c'est que j'ai déjà eu mon permis à 16,
mais je l'ai jamais renouvelé, fait que je l'ai perdu.
Fait qu'il faudrait que je le repasse.
C'est ça qui me fait chier.
Mais il faudrait, là, on vient de s'acheter un char,
justement, que t'as peur de briser, là.
Puis c'est genre un peu par mois,
je pense, c'est genre full, pas...
C'est pas genre chaque jour que ça va.
Des cours de conduite.
J'ai vraiment pas...
Mais c'est quand même, faut que tu y ailles, là, faut que tu le fasses.
Puis moi, je me rappelle à 23, j'étais déjà au coeur de pirate
et j'allais dans les cours théoriques avec tout le monde.
C'est un peu ça.
C'était malade.
C'est vrai.
Les gens étaient comme, qu'est-ce que tu fais là?
J'étais comme, salut.
Enfant de 16 ans.
J'imagine à Montréal, c'est moins pire.
Moi, j'allais sur la place de Saint-Hubert.
On les salue.
Le monde s'en foutait un peu plus
À Montréal, ils ne savent pas trop
Plus tu vas à Québec, là ils savent
En tout cas
Merci Béatrice
Reviens quand tu veux s'il te plaît
Anytime
J'ai l'impression que dans l'after show
On a dit tellement d'affaires
On fuck l'after show
On colle ça sur le podcast.
Ça pourrait être très bon, ça.
Je pense que...
T'es bonne dans ce que tu fais.
Dans quoi? Dans parler.
Dans toi.
Dans être toi.
Bravo.
Merci.
C'était une belle découverte pour moi.
J'entendais tes chansons,
mais tu dis rien de plus.
Puis c'est sûr que je vais être là encore plus.
Ah, bien là, merci.
Tu es sur les réseaux un peu?
Je suis partout. Je te suis, d'ailleurs, sur
Instagram. Bien, Gann,
ça va être sûr. Je suis vraiment contente, merci.
Moi, je vous suis, je suis fan depuis un petit bout.
Ah, bien oui! C'est mon frère, il a dit,
quand Bérotte, elle a commenté,
parce que mon frère, il s'occupe des réseaux sociaux sur TikTok,
sur TikTok, puis c'est lui qui
m'a levé le flag, il a dit,
vraiment, on vous écoute. Je pense que c'est toi qui l'as dit
pour la première fois.
Ben oui, puis là, tout était full stressé.
T'es comme « Ben oui. »
Je dis « Ben oui, crime, c'est... »
C'est ça.
Il y a du monde qui a starstruck.
C'est normal.
Moi, je suis starstruck.
Moi, c'est sûr.
Bienvenue sur la plateforme
officielle Patreon Sexe Oral.
Je suis là.
En arrière.
Je suis là, j'arrive.
Lise en ado.
Qu'est-ce que tu peux t'attendre
sur notre plateforme Patreon?
C'est des shows en live
qu'on n'a jamais montré à personne
que tu vas pouvoir voir.
Vous allez pouvoir poser des questions
pour des invités qui s'en viennent.
Vous allez voir un podcast bonus par mois.
Des fois, c'est des shows live.
Des fois, ça va juste être nous ici qui jam.
Après les podcasts qu'on va avoir
enregistrés, on va aller direct sur
Patreon pour filmer des after-shows.
Des annonces à l'avance, des billets,
des accès à des shows live.
Peu importe ce que vous choisissez comme whatever,
on vous remercie d'avance.
Ça fait une grosse différence pour
Sexe oral. C'est quelque chose qui grandit.
C'est notre bébé. On est fiers, on est contents.
Oui.
Puis voilà.
Merci énormément.
Merci.