Sexe Oral - Concilier parentalité & sexualité avec Valérie Roy
Episode Date: December 7, 2023Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, on reçoit la psychoéducatrice Valérie Roy qui vient nous donner ses meilleurs trucs pour garder une vie sexuelle épanouie tout en devenant parents. Ressources: https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fimg1.wsimg.com%2Fblobby%2Fgo%2F28140265-45de-4415-b684-658860509af1%2Fdownloads%2FConcilier%2520couple%2520et%2520famille.pdf%3Fver%3D1699298365041%26fbclid%3DIwAR1fVfK8MKpnj31W2LZrt7kw0Qt1zLk_f4xBRvHFju3kAvjNJwfwbdD3lwI&h=AT2YaqKDL0IMv9uHgAN3qS3WURG82-lVndlXYMrdBytcQzQtrJZlmiNmmAbKrKq2wPi616ne1e00xn7xGJzeJ5tJdDExnQx5zSbxYC_XDSdIFGw7HDahCroRNMaRKcXFf3xoNkNr ----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Omy Laboratoires. Pour plus d'informations: https://omycosmetics.com/?utm_medium=influencer&utm_source=youtube&utm_campaign=evergreen&utm_term=sexeoralpodcast&utm_content=FR Code promo: SEXEORAL15 pour 15% de rabais sur tout le site Le podcast est aussi présenté par Bumble. Pour plus d'informations: https://bumble.com/ Le podcast est également présenté par Manscaped. Pour plus d'informations: https://ca.manscaped.com/ Code promo pour 20% de rabais et la livraison gratuite: SEXEORAL20 Pour suivre Valérie: https://www.instagram.com/valerieroypsychoeducatrice/?hl=en https://img1.wsimg.com/blobby/go/28140265-45de-4415-b684-658860509af1/downloads/Concilier%20couple%20et%20famille.pdf?ver=1699298365041 https://www.youtube.com/channel/UCs3MGfsFiO_HsH36cSdCURQ https://www.facebook.com/ValerieRoyPsychoeducatrice https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.linkedin.com%2Fin%2Fval%25C3%25A9rie-roy-09536410b%2F%3Ffbclid%3DIwAR1fVfK8MKpnj31W2LZrt7kw0Qt1zLk_f4xBRvHFju3kAvjNJwfwbdD3lwI&h=AT2YaqKDL0IMv9uHgAN3qS3WURG82-lVndlXYMrdBytcQzQtrJZlmiNmmAbKrKq2wPi616ne1e00xn7xGJzeJ5tJdDExnQx5zSbxYC_XDSdIFGw7HDahCroRNMaRKcXFf3xoNkNr Pour collaborations: info@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par Eros et compagnie et là on est sur une lancée, on vous explique à chaque semaine un nouveau produit qu'on a sorti avec Eros.
Aujourd'hui, on vous parle de la petite vitre.
La petite vitre!
Pas la petite vie, la petite vitre la gang!
Parce que ça va être rapide!
Oui!
Tu brènes un peu trop! La petite bouffe, c'est un jouet, dans le fond. Il y a un trou ici et il y a une petite langue
qui, la petite langue, va faire des...
Elle va te faire un beau cunnilingus vibrant.
Mais tu es bien là.
Tu es bien pris ici.
Tout ton clitoris va être dans ça.
Puis il y a la petite langue qui bouge.
Et tu as le tapotement vaginal.
Donc, c'est vraiment un jouet,
pas au niveau du point G+, mais vraiment plus vaginal.
Mais il y a le tapotement ici qui est ajouté. Ça fait que c'est vraiment un jouet, pas au niveau du point G+, mais vraiment plus vaginal. Mais il y a le tapotement ici qui est ajouté.
Fait que c'est ça.
Tous les jouets sont incroyables.
Puis tu sais, tu peux les mettre un à la fois.
Fait que si tu veux juste la petite langue,
si tu veux juste le petit tapotement,
si tu veux tout, tout, tout le jouet qui vibre,
tu y vas, tu choisis.
Comment tu as dit ça tantôt, des moteurs...
Indépendants.
Voilà.
Et tu as le moteur aussi turbo.
Donc, celui-là, c'est celui-là.
Je ne sais pas si tu l'as découvert, Liz.
Le FX, c'est le moteur turbo.
C'est que tout est au max.
Je sais, ça active tout.
D'une shot.
Bien, c'est là.
C'est la petite vite, hein?
C'est ça.
Fait que voilà, 15 % de rabais avec le code sexe oral.
Allez découvrir tous les autres produits sur notre site.
Et restez compagnie.
We're good!
Une production du studio SF.
Aujourd'hui, au podcast,
on reçoit Valérie Roy,
qui est une femme incroyable,
une psychoéducatrice,
non pas à l'enfance,
non, non, non,
aux adultes,
qui vient nous parler de tout le couple
et la parentalité,
tabarouette,
et la sexualité aussi, parce que c'est tout
un...
Comment allier tout ça?
Comment qu'on délire avec ça? Être parent,
être conjoint,
puis pas chicaner trop.
Comment qu'on délire avec tout ça?
Elle, elle a les réponses à tes questions.
Oui, c'est une Sarah Amel,
mais version adulte.
Pour nous autres, elle.
C'est incroyable.
Écoutez-nous ça.
Ça va être...
Vous allez capoter.
Bon épisode.
Bon épisode et merci de votre écoute. Sous-titrage Société Radio-Canada Tantôt, les émois, on en a besoin. On en a besoin à être à Barwil.
On prend tous les outils que tu as.
Valérie, tu peux te présenter.
Dans le fond, tu es une psychoéducatrice.
Oui.
Pour les adultes.
Oui, absolument.
C'est la première fois que j'entends ça.
Puis vraiment adultes exclusivement.
Je n'ai même pas de variété de clientèle.
Donc, moi, mes clients que j'accepte,
ils ont une moyenne d'âge entre 25 et 70 ans
avec une moyenne de 35-40 ans.
– Mettons qu'il y a quelqu'un de 22 qui vient de voir ça et qui dit non.
– Ça va dépendre de sa problématique,
de son niveau de maturité, sa capacité d'introspection,
parce que je suis très challengeante comme psychoéducatrice.
Je suis très responsabilisante aussi.
Donc, il faut que je m'assure
que la personne devant moi
va répondre un peu à mon style
également.
Je suis capable d'être simile,
mais ce n'est pas ma nature
en tant que professionnelle.
Il ne faut pas être susceptible, mettons.
Oui, on peut,
mais ça ne me dérangera pas.
Je suis capable de... j'ai des stratégies pour être directe.
Je sais comment l'amener, mais je n'ai pas peur d'être directe.
Puis d'absorber un peu l'impact que ça peut avoir chez mon client.
OK.
Donc, tu sais, c'est vraiment les personnes qui vont venir me voir.
C'est surtout ceux qui ont des problèmes d'adaptation.
La psychoéducation, c'est ça son champ de pratique comparativement à la psychologie. C'est des problèmes d'adaptation. La psychoéducation, c'est ça son champ de pratique comparativement à la psychologie.
C'est les problèmes d'adaptation, puis développer des capacités adaptatives
pour faire face à ces défis-là.
Donc, comment je vulgarise, mettons, c'est quand on est face à une situation,
comme ici le sujet, ça va être la parentalité,
mais comment on s'ajuste concrètement à ça au quotidien?
C'est quoi les meilleures réactions à avoir quand on est devant une situation
qui vient nous challenger pour être capable
de répondre à ses besoins
puis être bien après. Donc, on est plus
dans de l'observable en psychoéducation.
On est vraiment dans nos réactions que les ajustements
à poser.
Quel genre de situation tu considères que tu peux
prendre, puis une situation
que tu vas faire, ok, ça, non,
c'est pas dans mon champ d'expertise.
C'est la différence où toi, tu mets la ligne,
mettons.
Mettons, ça m'arrive des fois de référer
quelques clients en psychothérapie,
par exemple. Quand je sens que là,
on est plus
dans du fonctionnement cognitif,
donc le comment ça marche, puis son comment
ça marche, il est bien rigide.
En dépit de tous les efforts, par exemple,
qu'on peut mettre au niveau comportemental,
si je donne un exemple,
j'ai une personne en tête que je suis depuis,
tu sais, de manière in and out depuis
quelques années, c'est un peu ça, psychoéducation,
c'est plus concis, en général,
les interventions.
Puis, un de ses enjeux
était de s'investir dans sa relation de couple,
justement.
Puis, en dépit des devoirs que je lui donnais, des stratégies qu'il mettait en place,
puis je voyais tous les efforts qu'il faisait,
il y avait comme une espèce de petit pattern de fond qui ne méritait pas d'être aimé.
C'était comme, tu sais, j'étais capable de les mettre en hypothèse
parce qu'avec l'expérience, je suis capable de le deviner.
Mais encore une fois, j'ai dit comme, écoute ça,
tu es-tu d'accord avec moi que ça te ressemble de penser ça?
Tu sais, ce qu'il y a derrière, c'est que
pour que tu sois parfait, pour être aimé, puis si on te connaît
assez, personne ne va pouvoir
t'aimer. Mais ça, c'est tellement
raide que je dis ça, c'est plus la psychothérapie.
Il faut que tu ailles guérir ça.
Une psychothérapie, c'est considéré comme un
traitement aussi efficace quasiment
que de la médication. C'est juste que ça prend plus de temps.
Tandis qu'en psychoéducation,
on va plus regarder vraiment, bon, bien,
des comportements ou des stratégies
adoptées plus pratico-pratiques, mais qu'on
voit concrètement, là,
l'efficacité dans le quotidien rapidement.
Comme des trucs avec,
justement, Sarah,
elle nous donne des trucs d'éducation,
mais pour les enfants, avec précis,
que ça n'a pas rapport à la personnalité de l'enfant,
mais c'est vraiment des trucs qu'elle nous donnait
pour faire que ça va mieux.
Exactement, mais c'est que là,
je vais donner des trucs pour les adultes,
parce qu'il n'y a pas d'âge pour arrêter d'apprendre
des nouvelles façons de faire.
Non, vraiment pas.
J'en ai des clients qui viennent me voir
pour l'adaptation à la retraite.
Même à 65, 70 ans, ils se retrouvent à la retraite
et ils ne savent plus comment réagir.
C'est comme un néant.
Ils ont comme 40-60 heures par semaine à combler.
On va développer des stratégies et des nouvelles façons de faire
pour être capable de se sécuriser dans cette retraite-là.
Et ultimement, ils prendent plaisir.
Donc, on est vraiment plus dans du concret.
Aujourd'hui, parce qu'on s'était vu,
comment on s'est rencontrés, Valérie
et moi, c'était, j'animais
un salon, j'étais dans un, j'avais
comme un kiosque. – À Terrebonne.
– À Terrebonne. Puis,
Valérie, elle a attendu
un bon dix minutes
pour me parler.
Moi, je suis comme, c'est pas l'intérêt, ça, de m'arrêter là-dedans.
Oui, elle veut vraiment me parler. – C'est ça qu'elle veut magasiner. – Bien oui, tu sais. Puis, il y avait comme d'on serait l'interditeur. C'est marrant. Elle veut vraiment me parler.
C'est ça qu'elle veut magasiner.
Ben oui, tu sais.
Puis il y avait comme d'autres conseillères,
mais t'es comme, non, je veux Joannie.
Puis finalement, je suis vraiment contente
parce qu'elle m'avait dit justement
qu'elle aimerait se parler de ce sujet-là
qui est vraiment très commun et très populaire.
Mais ce que tu m'avais dit, c'était,
on pouvait parler aussi justement du couple,
la façon qu'on éduque
nos enfants aussi, mais la façon, tu sais,
les chicanes un peu que ça peut amener aussi
dans notre couple, puis justement amener ça
peut-être au lit aussi, à la sexualité,
parce qu'il y a pas, quand on
s'entend pas ou quand on se chicane, bien là,
c'est sûr que ça a un impact sur
la suite. Fait que
c'est-tu à peu près ça que tu voulais?
Oui, oui, oui, mais tu sais, juste pour
finir l'anecdote de Terrebonne, que je trouvais
tellement cute quand je le raconte, puis oui,
j'ai effectivement attendu dix minutes quasiment pour
te parler devant le beau kiosque de
Eros et compagnie. Puis moi, pendant
ce temps-là, j'ai stressé, j'étais comme, OK,
elevator pitch, il faut que je lui parle.
J'ai une minute pour convaincre Joannie
de parler de conciliation, couple et famille
au podcast. Puis finalement,
on s'est rencontrés. Je me suis présentée
comme étant Valérie Roy, psychoéducatrice
en santé mentale adulte, que j'étais fan du podcast.
Puis tu m'as juste pogné les mains. Tu m'as dit,
veux-tu venir au podcast?
Pour vrai, je le savais, on dirait.
Puis là, elle m'a expliqué
qu'est-ce qu'elle voulait parler. Puis là, j'étais comme,
OK, non, c'est beau.
Je peux arrêter de parler maintenant parce que je
voulais vraiment m'en connaître plus
aujourd'hui. J'avais
vraiment aimé notre vibe et notre
connexion. – J'ai même pas utilisé mon
« I'll leave it to you, bitch ». – Pas eu besoin.
– Pas eu besoin. J'ai été sous le charme
des... Fait que
je suis vraiment contente. – C'est quoi, mettons,
une affaire classique,
mettons que... Est-ce que tu peux recevoir
deux personnes à la fois ou juste
c'est tout le temps une personne qui vient te voir?
Tu sais, mettons, il y a-tu des parents qui viennent te voir
et qui sont comme, sauve-nous, donne-nous des
recours, comme ça.
Moi, dans le fond, ma modalité de pratique est 100%
en télépratique.
Donc, vraiment à 100%.
Oui, je peux, techniquement parlant,
faire des rencontres de couple ou des rencontres familiales,
même via Zoom. C'est juste qu'on dirait
que les gens aiment moins ça,
faire des rencontres
à deux ou en famille.
Donc, ça ne m'arrive pas souvent ces temps-ci.
J'ai plus comme une personne qui vient être
un peu le porte-parole de la famille ou du couple
qui vient me voir pour
l'aider à surmonter des enjeux dans le couple,
par exemple au niveau de la communication,
au niveau de la répartition des tâches dans la famille,
au niveau de la gestion des irritants
qu'il y a dans différentes sphères de vie.
Puis je vais comme les outiller à mieux communiquer
puis essayer d'embarquer le conjoint ou la conjointe
indirectement par le fait même,
mais tout le temps en m'assurant auprès de la personne,
penses-tu que ton temps partenaire pourrait embarquer là-dedans?
Penses-tu que ça pourrait ressembler?
Parce que je ne l'ai pas évalué.
Donc, c'est un peu de manière indirecte que j'outille la personne devant moi
à mieux intervenir dans son couple, puis que ça change la dynamique après ça.
C'est quoi les problèmes qui reviennent le plus
souvent?
Les jeunes parents
ou les parents, tout court, qui reviennent
puis ça revient tout le temps.
Mon Dieu.
J'aurais comme envie de mettre ça
en contexte avant, pour
asser notre sujet, puis vraiment
expliquer pourquoi on en arrive à avoir
des problématiques.
Juste pensez à vous deux, votre vie de couple, asser notre sujet, puis vraiment expliquer pourquoi on en arrive à avoir des problématiques. Tu sais, juste penser
à vous deux, votre vie de couple,
avant d'avoir les enfants,
puis l'avènement d'avoir ne serait-ce qu'un
enfant, comment ça a changé
quand même la dynamique dans votre couple.
Puis, après ça,
juste la parentalité comme telle,
en dépit de tout l'amour qu'on peut
porter à nos enfants de manière inconditionnelle, ça ici, ça ne sera jamais remis en question dans l'épisode, mais la parentalité, ça vient avec son lot de couple avec la famille, avec la nouvelle famille.
Puis, une statistique un peu
triste que je suis allée chercher pour
l'épisode, c'est que
des ruptures,
environ 31 % des ruptures
vont survenir avant
que l'enfant ait 10 ans.
31 %?
31 % des ruptures familiales
vont survenir avant que l'enfant ait 10 ans. Mais c'est pas 31 %? 31 % des ruptures familiales vont survenir avant que l'enfant ait 10 ans.
Mais ce n'est pas 31 % des parents qui vont se séparer.
C'est à travers les ruptures.
C'est-à-dire à travers les séparations.
31 % des séparations vont survenir avant que l'enfant ait 10 ans.
Puis est-ce qu'on a un pourcentage de parents qui se séparent?
J'ai trouvé une statistique
sur la monoparentalité,
mais là, au niveau de la placer en contexte,
est-ce que c'est juste parce qu'on ne va pas considérer
ceux qui sont remis en couple,
qui ont un nouveau partenaire de vie?
Ça, je ne le sais pas.
Mais c'est par exemple,
je la regarde ici pour ne pas me tromper,
la proportion des familles monoparentales
est passée de 7,6 % en 1961
à 26,4 % en 2021.
Oui, ça fait du sens.
Oui, c'est ça.
Ça fait du sens.
Exactement.
Donc, c'est pour ça, je pense que c'est important
de vraiment considérer ça
puis de le travailler activement,
cette conciliation couple et famille,
parce que oui, ça peut devenir un dommage collatéral
qui ultimement finit par une séparation.
Puis, pour en revenir à ta question,
les défis que je vois le plus souvent,
probablement que ça va peut-être résonner un peu chez vous,
mais c'est un classique, la fatigue.
Sentir que l'investissement n'est pas égal d'un bord puis de l'autre.
On sent qu'il y a comme une iniquité
dans la répartition des tâches
et des responsabilités
puis de la charge mentale
liée à la parentalité.
Il va y avoir un classique,
ça fait depuis qu'on a des enfants,
nos enfants ont aujourd'hui...
Des fois, ça peut être 10-15 ans.
Les enfants peuvent être adolescents.
Puis on a une relation sexuelle une fois par année.
À la fête. À l'anniversaire.
C'est comme bonne fête, chérie.
Tu as ta relation. Puis après ça,
laisse-moi tranquille pour le reste de l'année.
C'est une fois qui est forcée, en plus.
C'est désagréable, probablement.
Bien, c'est ça. Est-ce qu'on sent que l'autre est... Oui, on, c'est désagréable, probablement. Ben, c'est ça, là.
Est-ce qu'on sent que l'autre est...
Oui, on se revient à cet épisode-là, effectivement.
OK.
T'es-tu...
Oui, oui, je l'avais dit que je t'ai fan.
Parfait.
D'ailleurs, cet épisode-là
sur l'écart du désir dans le couple,
à certains clients que j'ai bien évalués,
ça m'arrive de leur demander de l'écouter en devoir.
Ah oui, ben oui. Mais en précisant que
ma recommandation professionnelle est uniquement
pour cet épisode, parce qu'après ça, s'il continue,
bien c'est en dehors de mes recommandations
professionnelles. Bien oui.
Si tu avances à écouter sur le BDSM,
c'est pas pour moi.
C'est pas ma recommandation, mais l'écart du désir
dans le couple qui est fait avec un sexologue,
donc je sais qu'il est imputable, lui aussi, comme moi
aujourd'hui, de ce qu'il dit, parce qu'il est membre d'un autre professionnel.
Puis, je l'écoutais au complet
et j'étais comme, OK, juste en l'écoutant,
je pensais à tel client, telle cliente.
Je suis comme, oui, oui.
Ça fait que c'était très pertinent, mais ça reste que c'est une réalité
que j'observe dans ma pratique aussi.
C'est juste que moi, je vais moins y aller
sous l'angle de vraiment
le moment
de la relation comme telle, le moment
d'intimité versus
tous les facteurs avant
qui vont te permettre après
d'avoir une sexualité épanouie dans ton couple.
Mais moi, je ne touche pas la portion sexualité
comme telle. Au besoin, je réfère à un sexologue.
OK. Fait que l'implication,
ça, tu le vois souvent.
C'est ça.
La difficulté
dans la gestion des émotions aussi
tu sais on vient me voir
je suis fâchée tout le temps
je pète des coches tout le temps après mes enfants
après mon conjoint, on se reconnait plus
puis quand j'évalue c'est qu'on se rend compte
que c'est ça, il y a beaucoup de besoins
non répondus derrière
puis la colère sert à ça
la colère c'est un peu notre bodyguard de nos besoins puis quand tu accumules des besoins non répondus puis que Puis la colère sert à ça. La colère, c'est un peu notre bodyguard de nos besoins.
Puis quand tu accumules des besoins non répondus
puis que tu n'arrives pas à leur trouver un petit moment
par-ci, par-là, bien, tu pètes des couches,
excusez l'expression,
pour des éléments qui te semblent banals.
Est-ce que tu, avec eux, reviens à leur couple avant?
Puis qu'est-ce qui a changé?
Oui, oui.
Bien, c'est pour voir un peu la photo du avant-après.
Qu'est-ce qui manque? Qu'est-ce qui est à combler?
Est-ce que les besoins ont changé
également? Tu sais, je serais même
curieuse si vous permettez, vous sentez-vous
bien à l'aise de répondre ou pas, mais j'aimerais ça avoir votre photo
si vous êtes à l'aise, votre couple avant
versus votre couple après avoir des enfants.
My God! Je vous l'avais dit, j' avant versus votre couple après avoir des enfants. My God.
Je vous l'avais dit, j'étais confrontante.
C'est bon.
Ben, mettons, moi, nous, avant,
c'est sûr que c'est parce qu'on n'était plus...
Quand on a commencé à sortir ensemble,
puis on a eu Soléane pas longtemps,
tu sais, deux ans après, à peu près.
Deux, trois ans, ça. Non, deux ans après.
Ben, nous, c'était le party, là.
Fait que, tu sais, la grosse différence que je vois c'était vraiment le temps
qu'on avait puis qu'on s'amusait
puis qu'on faisait vraiment
le party ensemble puis qu'on avait
des relations sexuelles très
cochonnes
souvent
ça c'est ça
c'est ça
puis là aujourd'hui on fait des parties souvent. Ça, c'est ça. Oui, oui, oui, c'était ça.
Aujourd'hui,
on fait des parties des fois,
mais vraiment beaucoup moins.
Juste la fréquence, mettons, avant, c'était combien de fois
par semaine, par mois?
On faisait tout le temps
des affaires avec nos amis.
On s'entend,
on était des bons chillers, vraiment.
Maintenant, c'est avec les bébés à 9h30.
Tout le monde est parti.
10 heures, on écoute une petite émission.
Après ça, on est fatigués, on s'en va se coucher.
Ça a changé.
C'est ça qui a changé le plus.
Mais en même temps, je ne m'ennuie pas du moment
où on était vraiment trop sur le party.
J'ai vraiment des bons souvenirs,
puis je ne regrette pas cette partie-là de ma vie,
mais je ne me reverrai
vraiment pas revenir dans cette
phase-là du tout.
C'est juste qu'il y a un clash.
Il y a un clash en tabarouette. C'est là
qui est le plus gros clash. Du moment où
est-ce que
ça a été
vite l'arrêter, Je ne sais pas pour toi,
mais gros party à chaque fin de semaine,
plus un.
Une fois par mois ou deux mois peut-être.
Il y a eu la COVID aussi.
Léane est arrivée dans la COVID.
Ça n'a pas aidé la cause.
Nous, c'est vraiment ça, pas mal.
Parce qu'après ça,
le reste, ça se ressemble quand même bien. C'est vraiment ça, pas mal. Parce qu'après ça, le reste, ça se ressemble quand même bien.
C'est vraiment les temps de party,
puis qu'on s'amuse ensemble.
Puis la sexualité, c'est sûr.
OK.
Bien, je pense que c'est le temps aussi,
mais dans notre cas, c'est particulier,
dans le sens qu'on n'était pas ensemble quand je
tombe enceinte fait qu'on a comme appris à parce que on on était ensemble six mois mais que c'était
pas tout à fait mais on n'était pas à notre top on s'est laissé on repris pitié fait que c'était
bien flou temps là on se découvre plus amoureux
que jamais avec un enfant.
Ça donne de même, c'est le fun.
Mais par exemple,
l'aspect...
La sexualité, c'est différent,
c'est sûr, parce qu'on fait du co-dodo.
On a un bébé dans notre lit.
C'est surtout ça. Lui, il se l on a un bébé dans le clic et fait que c'est surtout
ça c'est puis lui et plus il se lève plus tôt puis ce que je plus tôt moi je me lève plus tard
je me couche plus tard avec le bébé effectuer les moments où le bébé d'or piqué c'est ça c'est comme
c'est plus la sexualité que ça n'a pris un coup là honnêtement c'est vraiment sûr ce qu'on était
tout le temps on n'avait pas de bébé avec nous.
Oui, c'est ça. C'est sûr. C'était un gros clash aussi.
C'est comme...
Puis c'est le bébé
facilement réveillable.
Oui, mais même s'il n'était pas
réveillé, il y en a
qui ont un malaise à juste avoir
des rapports sexuels quand le bébé est dans la pièce.
Nous, pendant un certain temps,
il dormait dans une...
C'est la petite bassinette, le parc pour bébés,
à ses débuts, dans notre chambre.
Puis moi, j'avais un blocage.
Même si j'avais une garantie qu'il ne se réveillerait pas,
je suis en mode maman.
Il y avait un blocage psychologique,
puis je l'observe aussi chez certains clients, clientes.
Il y a comme un blocage quand les enfants
ont la possibilité
de nous entendre. Donc, ça aussi, ça a un impact.
Mais ce que je retiens de vos deux histoires, c'est qu'il y a vraiment
un avant, puis un après.
C'est vraiment
deux photos totalement différentes.
Puis pour la majorité des cas,
c'est comme ça. On peut
vraiment dire qu'il y a comme une coupure,
un changement total d'image,
d'habitude.
Ce que je vois même, c'est même au niveau
des comportements
autres que la relation sexuelle,
mais les comportements plus liés à l'intimité,
le regard, de le regarder,
de le regarder, puis
il sait dans ta tête que tu baves en le regardant.
Avoir le regard amoureux,
le regard de désir,
se toucher, se faire des câlins, s'embrasser, se frencher.
Tout ça, avez-vous remarqué une diminution
au niveau de la fréquence de ces comportements-là?
Oui.
Ça se fait que non, là?
Mais un peu, mais moi, c'est vraiment plus...
Moi, c'est le mot...
Je ne sais pas, le podcast du désir, moi, il m'a
crampé. Parce que
depuis ce temps-là, je n'ai plus aucune relation
sexuelle. J'ai dit à Louis,
là, j'ai besoin d'une pause
parce que je faisais
l'amour et j'avais l'impression que
c'était vraiment ça. C'était comme
soit par piscine ou comme...
Ça ne me tentait pas. Je suis dans un mode
maman, bébé naissant,
comme vraiment intense.
Avec Louane, avec Soléane,
j'avais pas ce mood-là du tout.
J'étais vraiment concentrée sur mon couple encore.
Puis Louane, je suis vraiment pas...
Je suis vraiment pas dans le même mood.
OK.
Fait que c'est ça qui est tough.
Fait que là, j'ai dit à Louis,
regarde, là, ça va être...
On arrête tout.
Ça fait quand même un bon trois semaines.
J'ai honnêtement un peu là-dedans aussi.
Ce n'est pas que je ne veux pas de lui ou de quoi que ce soit, mais je suis comme...
On dirait que
j'ai tellement pas beaucoup de
temps que
quand j'ai du temps, est-ce que j'ai le goût de le mettre
à avoir une relation sexuelle?
Je suis comme... Je le prendrais
pour me
mettre des crèmes.
Fait que c'est un peu ça.
Mais... C'est ça. Je pense que c'est un peu sûr. Mais c'est ça.
Je pense que c'est une pause.
Pour vrai, je te jure,
depuis que j'y ai dit,
j'ai envoyé le podcast
une soirée
que je savais qu'il voulait faire l'amour.
Puis là, j'étais comme, OK, non, ça va.
Ça ne marche plus.
Je me sens comme, je vais refaire l'amour pour lui faire plaisir.
Puis c'est assez.
Ça ne me tente pas.
Fait que j'ai renvoyé le podcast.
Puis là, j'ai dit, écoute à telle minute.
Puis j'ai dit, c'est comme ça que je me sens.
Sexe par pitié.
Puis là, oh, ouais, ouais, ouais.
Il y a eu un clash.
Il ne s'est vraiment pas senti bien.
Il est venu me voir.
Puis moi, je braillais. Je braillais. Je suis comme, je ne sais pas. Qu'est vraiment pas senti bien. Il est venu me voir. Moi, je braillais.
Je braillais. Je suis comme, je ne sais pas.
Qu'est-ce que j'ai? J'ai des crimes.
Puis depuis ce temps-là,
on s'est full parlé. Il a full compris.
Depuis ce temps-là,
il n'essaie même pas.
Il ne s'essaie même pas du tout.
Zéro pinball.
Est-ce que tu te sens bien dans ton quotidien?
Ou il y a un genre de non-dit plate?
Non, mais c'est ça, on se l'est dit.
J'ai dit que
ce n'est pas parce que je ne l'aime pas.
Lui, en fait,
comment il se sentait, parce que moi, j'essayais souvent
de repousser ou de...
J'allais me coucher
tout de suite, puis il dit
qu'on n'écoutait pas une émission.
J'essayais
de l'éviter, OK? Vraiment,
souvent, ces derniers temps, depuis le podcast,
j'essayais vraiment de l'éviter pour pas
arriver à le faire, parce que
ça me tentait pas. Je voulais vraiment qu'on aille
comme... Puis finalement,
il m'a dit, bien, pour vrai, je pensais
quasiment que... C'est comme pas
que tu m'aimais plus, mais que t'avais...
Je sais pas qu'est-ce que t'avais, fait que tu m'évitais souvent, mais que tu avais... Je ne sais pas ce que tu avais.
Tu m'évitais souvent.
Finalement, il était content.
J'ai dit non, ça n'a aucun rapport à l'amour que j'ai pour toi.
C'est justement pour ça que j'aimerais qu'on règle ce problème-là
de non-dire.
Finalement,
depuis qu'on ne le fait plus,
c'est moi que
j'ai envie, j'ai des pulsions qui reviennent.
Tu t'es sentie peut-être respectée dans ton besoin, dans tes limites, versus te sentir forcée.
Ce que tu me dis, ça me fait penser à…
Je l'observe plus honnêtement chez mes clientes femmes.
Je ne veux pas stéréotyper, mais au niveau de mes observations
cliniques, on est plus là-dedans. Puis tu me diras si tu te reconnais. Ça m'a fait vraiment penser à
ça. C'est que des fois, on le sait qu'on a comme une baisse de libido, surtout si tu alètes en
raison des hormones. Bref, ce n'est pas mon expertise. Ça a un lien avec l'allaitement?
Ça peut avoir un lien, oui. Il me semble que c'est avec Mélanie Bilodeau que je n'avais entendu,
parce que c'est comme si ton corps,
il est tellement concentré à s'occuper de la survie de bébé
que ce n'est pas le temps d'en créer un autre.
Quelque chose de même.
Ah bien, ça va.
Ce n'est pas mon expertise.
C'est à confirmer.
OK?
C'est à confirmer.
C'est quelque chose que, il me semble,
j'avais entendu par la bande.
Mais bref, c'est que là, après ça,
une fois qu'on part juste du principe
qu'on observe chez
nous une baisse de libido, une baisse
du désir d'avoir envie des relations,
mais là, des fois, comment
qu'on va s'adapter encore une fois
à ce changement-là,
c'est que là, on va prêter des intentions
à notre partenaire que lui, peut-être, qui a autant
de désir qu'avant.
Puis là, on va se mettre à interpréter
sans confirmer avec lui tous ses comportements. Comment qu'il nous regarde. Ah là, on va se mettre à interpréter, sans confirmer avec lui,
tous ses comportements.
Comment il nous regarde.
Là, je le sais, je le connais.
Là, il va vouloir qu'on couche ensemble un soir.
Là, je le sais.
Puis on ne le sait pas,
il fait juste nous flatter dans le bas du dos.
Bon, OK, encore, il est en train de se prépter.
Il est en train de se magasiner,
il est en train de se magasiner des galipettes à soir.
Fait que là, tu sais,
là, tout d'un coup, on va comme avoir un... Puis là, nous, on n'est pas là.
Qu'est-ce qu'il fait? Il nous met la main dans le dos
puis spontanément, parce qu'on n'est pas
synchro, puis on lui prête des intentions,
on se pousse de même.
Mais là, lui, il le ressent.
Fait que là, qu'est-ce qu'il fait? Il sent que
tu ne vas pas bien. Il dit, ça va-tu?
Non, non, ça va. Ça va.
On ne le dit pas parce qu'on était inquiète.
On lui prête des intentions. On pense qu'il va être déçu
si on se nomme. Fait qu'on lui dit « ça va ».
Fait qu'il dit « ok ». Fait que là, il va nous mettre
une main sur l'épaule parce qu'il y a comme une incohérence
entre notre verbal
puis notre non-verbal. Puis c'est tout ça.
Ça passe très, très vite. Fait que lui, ce qu'il fait,
bien, il veut essayer de nous consoler
pour ce qu'il a observé dans notre non-verbal
en nous mettant une main sur l'épaule. Puis, encore une fois,
on flinche. Parce qu'on se dit « dans notre non-verbal en nous mettant une main sur l'épaule. Puis, encore une fois, on flinche.
Parce qu'on se dit, bon, il est donc bien insistant.
Il ne comprend pas.
Il devrait le voir.
Mais là, on lui dit qu'on est correct.
Ça fait qu'il y a plein d'incohérences.
Ça fait que c'est important.
C'est ça.
C'est exactement ça.
Mettons, il me pognait le fesseau.
Il me pognait.
Puis, tu sais, il était comme...
Puis là, j'étais comme...
Je repoussais, là, tu sais.
Puis, ça m'agressait. Puis, tous les petits signes de même, ça devenait pour... Puis là, j'étais comme... Je repoussais, là, tu sais, puis ça m'agressait.
Puis tous les petits signes de même,
ça devenait pour moi justement un irritant.
Oui.
J'étais comme...
Ça s'est rendu un irritant avant, ça m'excitait,
puis avant, j'étais contente.
Puis là, je suis comme vraiment pas...
J'ai comme juste trop accumulé peut-être,
puis je l'ai trop...
J'en ai pas parlé assez vite.
Puis, oui.
Mais là, je te le dis, c'esti c'est moi le plus l'autre fois
avec mon chum de remet un petit tu qu'ils ont été fait comme trois semaines
qu'on n'a pas fait un mot puis comme ils sont se coucher plus de rien puis
vraiment trop mignon plus je m'en vais me coucher à côté de lui plus je
commence à juste me coller et se pooner de même
en faisant des vagues.
Mais lui, il ne fait rien.
Il veut juste trop respecter.
Oui.
J'intensifie ma vague.
Je suis de même.
Il me flotte.
Je pense 45 minutes.
À un moment donné,
je pensais qu'il dormait.
Puis, je me suis dit, aïe, ça ne sait plus quoi faire.
J'ai vraiment le goût.
Mais je sais que c'est parce qu'il ne veut pas.
J'y avais dit, moi,
que je voulais plus de relations.
Fait que là,
finalement, je m'en vais
le caresser un peu.
Mais c'était comme si j'avais
12 ans et que je commençais à caresser un partena mais tu sais, c'était comme si j'avais 12 ans puis je commençais à caresser un
partenaire comme... Pour la première fois.
Finalement, bien là, il s'est
réveillé, tu sais.
Puis là, ça s'est fait, mais ça s'est fait
tellement doucement et tranquillement
puis ça a pris, je pense,
deux heures et demie, tout ça.
C'est comme excitant.
C'était fou. Puis j'ai dit à Louise,
ça faisait vraiment longtemps que j'avais pas eu
autant d'excitation puis de plaisir
dans une relation sexuelle
genre, fait que
parce qu'il y a eu toutes les build-up
pour vrai là
puis tu sais, de juste comme
parce que là, des fois, ce que j'observe aussi, c'est que les femmes vont dire
ben, tu sais, j'y ai dit que j'en voulais plus
mais là, tout d'un coup, tu sais
quand nos besoins sont répondus,
puis surtout quand on est sécurisé,
là, on dirait qu'on peut,
tu sais, on va comme se relâcher,
puis, tu sais,
veux, veux pas, la libido,
ça demande de l'énergie
quand même, fait que, tu sais, si tu guespais ton énergie
à être anxieuse, puis à anticiper un peu
les intentions derrière chaque comportement de l'autre,
bien, tu brûles ton énergie-là.
Fait qu'à place, tu t'es comme permis de faire
comme, « Ah, à ça, j'ai le goût. »
Mais là, j'ai dit que j'avais,
tu sais, je voulais plus, mais là, tout d'un coup,
tu repars un peu dans tes rémunérations, mais là, je peux pas.
Mais je peux-tu... Tu sais, tu t'es juste permis
d'y aller. Puis tu sais,
ça, ce serait la première recommandation
que je ferais, c'est aller valider
les intentions derrière.
Parce qu'une fois que ça, c'est clair,
écoute, je veux juste valider.
Là, présentement, d'avoir un rapport sexuel complet,
je ne suis pas là.
Je n'ai pas de libido.
Mais en même temps, je ne veux pas que tu te sentes rejetée.
Des fois, de juste nourrir un peu le couple
et d'entretenir un peu la braise,
si j'utilise l'image,
bien, ça peut être par des contacts physiques,
mais qu'on a déterminé ensemble
qu'est-ce qui était correct pour que je me sente respectée
puis que pour toi, tu sens que
quand tu me poses la main dessus
ou quand tu m'embrasses à cet endroit-là,
je suis contente puis je suis rassurée
de ton intention derrière puis je ne suis pas en train de ruminer.
Fait que, tu sais, de dire, moi si tu vas tout de suite me pogner les fesses
ou si tu me pognes les seins pendant que je fais la vaisselle,
c'est sûr que je vais flincher.
Je suis dans ma charge mentale de faire mes vaisselles,
de planifier ce qu'il faut que je fasse pour le repas de demain
et de paqueter le sac à dos du petit.
Puis là, tu viens me pogner les seins là-dedans.
Je ne suis pas là. Je ne suis tellement pas là.
Mais si, par exemple, tu viens me faire un petit massage dans le dos
ou si tu viens juste me gratter la tête pendant que je fais la vaisselle, ça, pour moi, suis tellement pas là. Mais si, par exemple, tu viens me faire un petit massage dans le dos, ou si tu viens
juste me gratter la tête pendant que je fais la vaisselle,
ça, pour moi, c'est correct. Tu sais, d'en
parler, de le préciser.
Moi, tu sais, est-ce qu'à chaque
fois que tu viens me coller, c'est-tu parce que t'as
l'intention qu'on aille à un rapport sexuel plus tard?
Parce que, moi, c'est pour ça que
je réagis, parce que je suis pas là.
Fait que si monsieur fait juste
dire, ou monsieur ou madame, peu importe qui est-ce qui se trouve dans les deux scénarios, fait, tu sais, non, non, mais moi, c'est juste parce que je réagis parce que je ne suis pas là. Fait que si monsieur fait juste dire, ou monsieur ou madame, peu importe qui se trouve
dans les deux scénarios,
non, non, mais moi, juste parce que je t'aime
et que je te trouvais beau ou belle,
et que j'avais juste envie de te flatter,
mais non, je le sais qu'on n'est tellement pas là.
Je suis brûlée, moi aussi, pour la job,
pour avoir géré la crise tantôt.
Là, tout d'un coup, tout est carte sur table.
On est tous à la même longueur.
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par nos bébés depuis pratiquement jour 1, j'ai envie de dire.
Manscaped, qui viennent avec un tout nouveau produit,
le Lawnmower, mais cette fois-ci, le 5.0.
Il y a toutes les bonnes vieilles fonctionnalités
que vous aimez déjà, donc la lumière
sous la douche qui vous permet de vous raser
en voyant tous les petits coins sombres.
Mais ça vient avec deux lames
interchangeables, toujours équipées avec la même
technologie SkinSafe pour
prévenir les coupures et les accidents
de rasage. Ça contient une lame de rasoir
pour trimer vos couilles et une lame à grille
pour raser de plus près. Donc, vraiment,
si vous voulez être à la peau, c'est
possible. Ça vient dans un étui
de voyage. Donc, le rasoir
est équipé aussi d'un bouton de sécurité.
Donc, pour pas que ça démarre dans votre valise
par erreur. Il y a vraiment
votre petit bouton et vous pouvez partir
en toute sécurité et il n'y aura pas
d'accident. Vous pouvez utiliser
le code promo SEXORoral20 pour 20 % off
et le shipping gratuit.
Merci, Minescape.
Mais c'est ça.
C'est bon de se faire un...
C'est aussi, tu sais,
quand il y a des gestes de même, puis après ça,
tu interprètes. Après, tu n'as plus vu ces gestes-là
parce que tu le sais que ça va amener à ça.
C'est ça.
C'est important, comme tu dis, de se garder... Il faut se coller
aussi. C'est le fun de s'embrasser
sans nécessairement
faire l'amour ou faire d'autres choses.
Oui.
De délimiter un peu les gestes.
Qu'est-ce qui est acceptable?
Parce qu'imaginez, après,
mettons qu'on dit qu'on
élimine ces petits comportements-là.
Puis, dorénavant, on ne se touche plus du tout. On ne se regarde plus avec Après, mettons qu'on dit qu'on élimine ces petits comportements-là.
Dorénavant, on ne se touche plus du tout.
On ne se regarde plus avec des yeux d'amour.
On ne met plus d'effort dans ces petits comportements-là.
Puis là, tout d'un coup, on fait garder les grands-parents.
Ils décident de venir prendre les petits une fin de semaine parce qu'ils vous voient donc brûler et ils veulent vous aider.
Ça fait qu'ils gardent les petits.
Là, on a une fin de semaine à deux.
On se regarde dans le blanc des yeux.
On part de zéro, là.
On n'a tellement pas entretenu
un minimum
notre niveau de satisfaction de couple,
juste un petit peu le brasier,
notre petite flamme de couple,
que là, quand finalement, on a du temps,
là, on est comme, faudrait, là.
C'est le temps.
On a toute la fin de semaine
pour avoir des rapports sexuels,
mais c'est weird.
Tu sais, on a comme un sentiment de comme...
On le file pas, on est plus dans du faudrait.
Tu sais, on revient au sexe de compassion.
Faudrait parce que là, on a le temps,
parce que là, on n'a pas les enfants.
– Ouh! – Ouais.
– Il est plate, ça? – Bien, c'est sûr.
Tu sais, c'est pour ça que c'est important
de se trouver,
j'appelle ça vraiment les petits gestes
de maintien.
C'est discuter.
On valide les intentions derrière ça.
Quand je te fais ça, ça veut juste dire
que je t'aime et que je t'accepte
avec les toctées aujourd'hui, que tu ailles en vie
ou que tu n'ailles pas en vie, on ne force rien.
Tout est cart carte sur table.
Cool. Ça, c'est bon. C'est un bon truc.
On va faire ça.
Tu nous as parlé tantôt, Orcam,
d'un outil. Oui.
Veux-tu nous en parler un petit peu?
Certain. Bien, c'est qu'en fait,
j'étais tellement contente de venir
ici. Puis moi, quand
j'anime des événements
ou quand je fais des recommandations,
je veux que ça fasse du sens dans
la vie même de la personne. Puis là, je voulais
vraiment que l'épisode d'aujourd'hui fasse du sens
dans la vie même de vos auditeurs ou vos
auditrices. Donc, j'ai créé un outil
qui résume principalement
les stratégies qu'on aborde aujourd'hui
puis qui peuvent remplir
pour favoriser la
conciliation de leur couple et leur famille à la maison.
Donc, il y a vraiment les recommandations générales, encore une fois, des petits gestes,
de se parler, d'entretenir la conversation sur le couple.
Mais il y a aussi des idées à remplir, par exemple, de ce que j'appelle,
des fois quand je fais des recommandations à mes clients,
je dis, trouvez-vous des petits moments
faciles, accessibles,
que vous pouvez faire fréquemment.
Là, l'idée, c'est que dans l'outil,
chaque personne va pouvoir se trouver,
faire sa liste d'idées.
Puis de se prendre un temps pour trouver des idées,
c'est plus facile que quand, finalement,
les petits sont couchés, il est 8 h le soir,
on est fatigué, puis là, il faudrait
se trouver quoi faire. On n'a pas
d'énergie pour chercher.
En général, on va y aller vers la
facilité où on va se coucher, où on va aller sur
nos téléphones, où on va
se plugger devant la télé, mais on ne sera pas connecté
dans ce moment-là ensemble.
C'est juste la fatigue qui nous avait choisi
l'activité la plus facile. En ayant
une liste, des fois, j'en ai des clients
qui m'ont dit, nous, d'ordinaire, on aime ça,
les jeux de société. OK, c'est lequel le plus
facile, accessible, qui n'est pas long?
Mettez-le dans la liste.
De regarder un film ensemble,
mais être ensemble.
Pas de téléphone, pas de réseaux sociaux,
rien. On est ensemble dans ce moment-là.
Même s'il n'y a pas de sexualité,
juste de nourrir et garder la braise allumée.
Puis après ça, on a la liste des activités que j'appelle supercharge.
Donc, c'est vraiment quand tu as des moments de qualité.
Même si la fréquence est une fois par mois ou deux mois, ce n'est pas grave.
Ça, ces activités-là, chacun doit les adapter à la fréquence qui les convient dans leur
réalité à eux autres, mais ils doivent
être présents.
Même si une fois par année, c'est pas grave.
Puis, c'est de se faire cette liste, par exemple,
d'escapades, de fin de semaine
en amoureux où on fait garder les enfants,
d'aller à des parties,
mais juste en couple, par exemple,
de se créer des événements. Fait qu'on fait la liste,
puis après ça, on se prend
un rendez-vous à la fréquence
désirée, par exemple, mensuel.
J'ai même mis un calendrier dans l'outil pour que
chacun puisse inscrire la date
de l'activité de couple.
Puis après ça, c'est que
tout doit tourner autour de ça comme si c'était un rendez-vous
médical. Donc ça, ça veut dire
qu'on doit prévoir
de faire garder les enfants.
On le planifie longtemps d'avance pour être certain que ça fonctionne. On essaye que
toutes nos autres sphères de vie, les tâches ménagères, le travail, les dossiers, peu
importe, soient faites parce qu'on a un rendez-vous médical pour le couple là, à ce moment-là.
Puis dans l'outil également, de mettre la liste des personnes
dans notre entourage.
Je vais citer la phrase populaire,
ça prend tout un village pour élever un enfant.
C'est qui qu'il y a dans ton village?
Est-ce que, bon,
tel couple de grands-parents peuvent aider à garder,
mais tel autre couple de grands-parents,
eux autres préfèrent faire des commissions.
Tel ami m'a déjà dit que si j'avais besoin
d'avoir des repas, elle peut venir m'aider.
Tel autre ami peut venir garder,
mais quand je suis à la maison, juste s'occuper des enfants
puis que moi, je puisse me transformer en tornade
pour faire le ménage de la maison.
N'importe quelle aide
va être utile pour,
après ça, vous permettre de concilier
le couple puis prendre soin de votre couple là-dedans.
Puis,
le dernier outil, je pense, que j'ai,
c'est d'avoir, par exemple, la sphère,
la roue des sphères
de vie. Donc, d'évaluer le niveau
de satisfaction dans chacune
des sphères de vie, puis se donner des petits défis
concrets pour essayer d'augmenter le niveau de
satisfaction dans chacun, surtout quand le
couple est un dommage collatéral de ces choses-là.
C'est quoi les sphères?
Il y a, par exemple, personnel.
Tu sais, je pense que c'est toi, Lisande,
qui l'as dit tantôt. Tu sais, des fois,
t'as juste envie de te mettre de la crème dans la face
plutôt que d'aller coller ton chum. Ça, probablement,
ça veut dire que si ton chum te colle
ou te dit « Je veux même pas qu'on ait un rapport
ce soir, je veux juste qu'on passe du temps ensemble. »
Puis toi, dans ta tête, tu te dis comme
« Je peux juste penser à moi deux secondes. »
Tu sais, des fois, on peut avoir ces pulsions-là,
puis moi, là-dedans, puis moi.
Bon, bien là, le couple va commettre
un dommage collatéral d'un manque de temps
pour soi.
Surtout avec des bébés,
il y a tellement une proximité physique
dans notre bulle, que là, à présent,
quand le conjoint veut rentrer dans notre bulle aussi,
je suis comme, non, mais nous,
je peux juste comme m'occuper tout seul de mon. Je suis comme, non, mais nous, je peux juste m'occuper
tout seul de mon corps deux secondes.
Bon, mais ça, il faut comme
nourrir un peu, prendre soin
de soi individuellement pour
après ça avoir assez d'énergie pour le couple et la famille.
Donc, il y a la sphère
personnelle, travail,
couple, famille, loisirs,
social aussi.
Ils sont tous listés, là.
Mais en gros, je pense que c'est ceux-là.
Puis se donner des petits défis pour les augmenter
chacun.
C'est fou. Tu sais, la raison pourquoi mon retour au gym,
j'ai autant de fun, là, c'est parce que j'ai réalisé
que c'est le seul moment où je peux
vraiment être ailleurs
pour moi, puis que c'est comme
accepté.
C'est vrai.
Fait que moi, je sais que j'ai mon heure
par jour, mon heure et demie, où
je me prépare, je vais au gym,
je reviens, je bois mon shake,
puis je suis comme... Mon chum,
je sais que c'est important pour moi, puis
c'est le moment où
j'ai la crise de paix.
C'est vrai.
Parce que, tu sais, je veux dire, les rôles...
Le rôle va s'éteindre tout le temps
entre être une mère, une blonde, une mère,
une blonde, une mère, une blonde.
Fait que le moment où t'es comme tabarnouche
en bon joigné,
je veux juste être moi.
Tu sais, je veux juste être...
Mon rôle, c'est d'être moi, là.
C'est mon heure au gym.
Puis ça, honnêtement,
ça fait du bien.
Oui, puis même, j'invite les gens
dans le fameux calendrier, dans mon outil.
Ça m'arrive des fois à certains clients
de leur dire, là, tu vas te mettre deux types de rendez-vous.
Des rendez-vous nombrils, là.
Toi, toi tout seul, parce que c'est important.
Puis le partenaire de vie est invité
à le faire également, là.
S'il y en a besoin, est-ce que tu peux avoir des moments pour toi,
tu seuls, planifiés pour te recharger toi en tant que personne
qui a ses propres besoins pour être capable après de t'impliquer
dans toutes les roues de la vie qui se tait,
toutes les sphères de vie qui se succèdent l'une après l'autre.
Ça prend cette énergie-là.
On a individuellement des besoins pour, après ça, être capable de concilier
toutes nos sphères de vie ensemble,
dont le couple et la famille.
Il faut être chargé.
Si t'es à terre, ça marchera pas.
Puis c'est là qu'on rentre plus dans un registre
d'émotions qui pètent,
des crises de colère, de l'épuisement.
J'ai des personnes, des fois, qui vont me dire,
je broye dans la salle de bain,
puis je suis incapable de sortir.
Je suis incapable de me convaincre
de sortir de la salle de bain. Puis je pleure, je pleure, parce que je broye dans la salle de bain et je suis incapable de sortir. Je suis incapable de me convaincre de sortir de la salle de bain.
Puis je pleure, je pleure parce que je suis seule dans la salle de bain et je n'ai pas le goût.
Je n'ai plus d'énergie, je n'ai plus le goût d'aller là.
Ça arrive, mais ça, il faut voir ça comme un symptôme de comme, OK, il y a un problème quelque part.
Il y a des besoins à répondre quelque part. Ce que j'ai remarqué le plus dans mon cas,
c'est
de ne plus pouvoir
jamais aller à son propre rythme
que je trouve super difficile.
La fois où je me suis assise à terre
sur mon plancher de salle de bain et que
je pleurais et que je n'étais plus capable de me lever,
c'était ça. C'était comme, peux-tu
juste aller à mon rythme? Ça va
tout le temps trop vite ou trop lentement.
Puis c'est dur quand tu peux pas.
Quand tes mères, ton bébé, c'est sa sieste maintenant,
il faut que t'arrêtes tout parce qu'il faut que tu l'endormes.
Ou bien, ton bébé, il a faim.
C'est comme tout le temps, il faut que t'arrêtes parce qu'il veut jouer.
Tu joues, t'arrêtes tout ce que tu fais.
C'est ça. Des fais. C'est comme...
C'est ça. Des fois, c'est juste...
Tu vois,
tu aurais avantage, par exemple, à regarder
ton horaire typique. En général,
on a des horaires typiques. Après ça, tu te
plogues du temps où, ce moment-là,
je vais à mon rythme à moi.
Puis tu fais ce que tu veux.
Il y en a des fois qui vont se dire
« Je peux juste faire ce que je veux quand je veux.
Bon, mais tu te crées une heure,
ou une semaine, ou deux semaines,
c'est pas grave, la fréquence à laquelle
tu te permets ça va être en fonction
de ta réalité à toi, mais tu peux te le faire.
C'est, bon, mais à ce moment-là,
je veux-tu me le planifier,
qu'est-ce que je vais faire à mon rythme,
ou je veux être spontanée?
Je veux juste me permettre d'être spontanée.
Puis après ça, c'est vraiment dans ce moment-là
qui est pour toi, tu te reconnectes à toi
et tu te dis, qu'est-ce que j'ai envie de faire?
Pas juste, qu'est-ce qu'il faudrait?
Qu'est-ce que je devrais?
Qu'est-ce que j'ai envie? Qu'est-ce que j'aimerais?
Il faut que ça commence par ces verbes-là.
Devrais, faudrait, c'est des obligations,
c'est des responsabilités.
Pas pour ces moments-là.
Comment tu deals avec le fait, mettons,
qu'il y a là un couple
où je peux
parler, je vais parler de moi parce que
c'est évident, je vais donner un exemple,
ça paraît que c'est de moi que je vais parler.
Mettons, moi, j'ai un besoin
de ça. J'ai un besoin
d'aller à mon rythme,
un moment de prendre soin de moi.
Tandis que mon conjoint,
lui, est très sociable. Il n'a jamais
besoin de temps pour lui.
Lui, il serait tout le temps entouré de monde.
Son moment, lui, ça va être un souper avec des
amis.
On a le même problème.
Recommandation
pour les deux. Excellent.
J'ai un exemple
par rapport à hier.
Hier, je m'en vais au gym, puis là,
je suis assise en avant de mon miroir, puis
je me prépare parce que moi, c'est mon moment pour me préparer.
Mon gym, il est assis à côté avec le bébé
dans les bras, puis il me regarde me maquiller.
Il dit, je vais aller te porter, je vais en profiter pour
promener le bébé. Il tient le bébé,
puis il me parle pendant que je suis en train de me maquiller pour aller au gym.
Puis il est comme,
ah, mais là, je ne savais pas que tu te faisais un gros make-up
pour y aller, là.
Je veux dire, le bébé, il est tanné.
Il faut qu'on aille le promener.
Je suis comme...
C'est parce que là, mon maman, ça faisait partie de ça,
de me maquiller, me préparer pour aller au gym
puis y aller.
Fait que là, si je suis rushée parce qu'il faut qu'on aille promener le bébé,
ça tue le purpose, tu sais.
Comment as- tu fais comprendre ça
à quelqu'un qui vit pas,
qui a pas les mêmes besoins que toi?
L'important, c'est de respecter les besoins
de chacun. Dans le sens qu'il y a pas
un besoin qui est meilleur que l'autre.
C'est d'avoir vraiment une discussion
sur la réponse aux besoins.
Un peu ton état, puis je peux me permettre
de parler aux deux, vous avez
le même enjeu.
Mais ça, ça prend une conversation
sur ce sujet-là.
On va parler de nos besoins respectifs.
Puis comment la réponse à nos besoins respectifs
va juste faire qu'on va avoir plus de fun ensemble.
Mais si on donne, mettons, une période de temps,
probablement que ça aide.
Que si je dis, comme ce que tu as dit tantôt,
parce que j'avoue qu'en ce moment,
c'est très flou.
J'ai juste besoin de temps pour me maquiller.
J'ai juste besoin de prendre mon temps pour aller au gym.
Tu lui dis, ok, mais c'est une heure ou deux
ton affaire.
Si je dis, je suis revenu à 5 heures,
je suis disponible à 5 heures, je peux utiliser ce temps-là comme je veux.
Oui.
Plus on est spécifique dans nos besoins
puis dans la méthode
et la façon
puis le comment,
pourquoi,
puis combien de temps
on va répondre à nos besoins,
mais plus c'est clair
pour l'autre aussi.
Oui.
Ça évite, encore une fois,
ces situations-là
où je t'ai laissé 15 minutes
seule pour te maquiller.
T'es-tu contente?
J'avais besoin d'une heure.
J'avoue,
d'y aller dans le temps,
ça...
C'est ça,
dans le spécifique.
De dire, écoute,
je sais que toi, chérie,
je vais dire chérie, que toi, chérie,
je comprends que tu as besoin
de voir du monde et que c'est important pour toi
et je le vois, comment ça a des effets positifs
sur ton humeur.
On va faire des efforts pour que ton besoin
soit répondu. Moi, par exemple,
tu me connais un peu plus,
j'ai besoin de ma bulle. J'ai besoin d'avoir des moments
pour me concentrer sur mon ombri tout seul.
Puis tu vois,
puis ça, tu vas le voir,
quand j'ai ces moments-là, remarque
mon humeur après. Remarque
comment j'arrive, puis je suis comme,
oh, le bébé, on dirait qu'on s'est ennuyé,
notre bébé s'est ennuyé, notre chum,
c'est comme, oh my God!
Puis ça, c'est peut-être une heure ou deux
après ton gym, par exemple.
Mais parce que ton besoin était répondu,
t'es satisfaite, t'arrives,
t'es comme, ah, t'sais, j'ai eu mon temps.
Je suis là.
Maman est là.
Ta chérie est là.
T'sais, ton besoin était répondu.
Fait que, t'sais, tu l'invites à observer ça.
De dire, moi, c'est mon besoin à moi.
Puis voici comment tu peux l'observer.
Là, tu vois, j'aimerais ça me maquiller tantôt. Puis je pense que ça va peut-être me prendre une
heure pour me maquiller. Penses-tu que tu pourrais t'occuper du petit ou de la petite pendant que je
me maquille? Je vais peut-être même fermer la porte. Moi, je pars la porte des fois. Puis c'est
comme mon moment bulle. Puis après ça, ça va me faire du bien, je vais me recharger.
Puis après ça, ça nous permet d'investir notre couple, d'investir notre famille.
Des fois, il y en a qui vont se prendre des cours, par exemple, des cours de yoga tout seul.
Tu sais, j'en ai des clients qui, c'est comme, bon, bien, il y en a un qui a besoin,
que ce soit une activité structurée, sinon ils le feront pas.
Mais l'autre a plus besoin d'avoir des moments où il s'enferme dans une pièce tout seul.
Puis c'est entendu que l'autre parent s'occupe seul des enfants, même s'il appelle
papa, maman. Non, non, non.
Maman prend soin d'elle.
Ou papa prend soin de lui.
Papa, c'est son temps. Ça va être maman.
Papa, il va revenir tantôt. Ce ne sera pas long.
Maman va revenir tantôt. L'important,
c'est de le nommer. Et nommer
comment aussi ça va avoir des bienfaits
dans la dynamique après.
Si tu trouves que, par exemple,
si tu me trouves irritable ou si tu as
remarqué ma face tantôt,
je n'avais pas été assez claire avec toi.
Je m'attendais ou j'aurais souhaité
avoir ce moment-là tout seul pour moi.
Mais je vais être plus claire la prochaine fois
sur mes attentes. – J'avoue que s'il y a
quelque chose que je retiens de ça,
c'est que j'ai tendance à être floue.
– Oui. – Tu sais, À être comme, je veux juste prendre
mon temps pour me maquiller, je veux juste
prendre le temps de me préparer.
Je force plus fort au gym quand je me trouve
belle. Je suis comme,
je suis floue.
Si je dis, hey check, à partir de là,
reste avec le bébé,
je m'assure qu'à cette heure-là,
je suis rendue disponible. Déjà là,
je suis sûre qu'il serait comme, ah, ok. Oui. C'est vrai que si tu fais juste dire, je m'en vais qu'à cette heure-là, je suis rendue disponible. Déjà là, je suis sûre qu'il serait comme, ah, OK, tu sais.
Oui.
C'est vrai que tu te fais juste dire, ah, je m'en vais juste me maquiller, tu sais.
J'ai juste besoin de temps.
Oui.
OK, c'est quoi?
Puis c'est ça qu'il me disait, il était comme, ben là, gros make-up, comment gros make-up?
Je suis là, ben, sais-tu, sacrement, on va voir, là.
Mais c'est parce que c'est ça.
C'est pas tant le fait que tu sois maquillée, c'est vraiment
le temps que t'as.
Je vais écouter de la musique,
je vais mettre mes nouveaux écouteurs
en me regardant dans le miroir
puis en me préparant.
Oui, c'est vrai.
De dire l'impact que ça a sur toi.
C'est une thérapie. C'est ça.
Ce moment-là te fait du bien.
C'est correct, c'est ta façon à toi de le faire.
Des fois, même si on veut le prévoir d'avance,
c'est quelque chose que je pratique d'ailleurs
avec mon conjoint,
histoire de ne pas être coordonné,
mais j'ose.
C'est que si, je prends l'exemple,
aujourd'hui,
oui, je suis là de psychodicatrice,
mais à titre personnel aussi,
parce que je vous aime
et j'avais envie d'être ici.
Il a fallu quand même que je le nomme, mon conjoint,
pourquoi c'était important pour moi de venir ici,
comment c'est un gros défi professionnel aussi.
En échange, j'ai été claire sur,
OK, ça se peut que je parte de telle heure à telle heure.
On s'est fait des plans de match aussi sur,
OK, qui va aller chercher nos enfants tout d'un coup,
que je finis plus tard, que je le prévois.
Tout a été planifié aussi pour qu'il sache
comment s'occuper de la famille, puis on le fait
ensemble. C'est pas juste moi qui ai dit quoi faire, on le
fait ensemble en fonction de son horaire de travail,
qui d'autre on doit impliquer,
pour qu'après ça, moi, je puisse arriver ici puis faire comme
« Hey, tout est géré. On a
tout géré. » Fait que je peux comme arriver ici
détendu puis me concentrer sur mon moment.
À la limite, c'est un peu la même chose pour toi
avec le gym, avec le maquillage
ou avec tes bains. Je pense que c'est une preneuse de bain.
Une douche bague.
Elle veut juste se concentrer.
Honnêtement, je le comprends.
À chacun,
sa façon de
prendre soin de soi, que ce soit le maquillage,
que ce soit... C'est des excuses.
C'est ça que j'ai l'impression.
Ce n'est pas tant que tu vas être fucking chute. C'est vraiment le temps que tu prends pour toi. C'est ça que j'ai l'impression. C'est pas tant que tu vas être fucking chute.
C'est vraiment le temps que tu prends pour toi.
C'est ça.
Ce serait le même principe si tu aurais juste
lire un livre pour le fun.
Peu importe ton activité de choix.
Je sais pas. Peu importe ce serait quoi
ton activité de choix que tu dis comme
j'ose pas lui demander.
Mais l'important, c'est de nommer comment c'est un besoin
important pour toi. Ça va te permettre de te nourrir
en énergie, puis qu'après ça,
tu vas arriver ressourcée, prête à
t'investir dans le couple,
dans la famille, puis ça va avoir des effets rebonds
après. – Bien oui, complètement. – Puis qu'après ça,
tu dis que, moi, j'aimerais avoir ce moment-là,
telle date, de telle heure à telle heure,
ça fait-tu avec toi?
As-tu besoin que je t'aide avant?
Ah, bien, par exemple, je fais
un air-tard, je ne suis pas sûre que je vais avoir le temps d'arriver pour
souper. OK, sais-tu qu'est-ce que tu aimerais
manger? Ah, bien, tu pourrais juste
me cuisiner telle affaire
ou me préparer telle chose. OK, parfait,
je dégèle telle chose pour toi, je t'aide
un peu dans le planif pour que ce soit plus facile
dans ta gestion. Puis qu'après ça, moi,
je sais que j'ai tout placé avant
pour être capable de vraiment lâcher prise.
– Ça, par exemple, c'est lui.
C'est mon chum qui me fait à manger tout le temps.
Mais, oui,
je comprends. – Mais mon chum, c'est...
– Ça peut être le même principe que juste
planifier une activité avec les
enfants. Bon, je peux t'aider à planifier
une petite affaire. – Ah, mais on est bons là-dedans, pour vrai.
Là-dedans,
je lève mon chapeau à Claude.
Il est bon. Il est vraiment bon là-dedans.
Il se rend disponible.
Je veux dire, aujourd'hui, pourquoi on est là,
c'est parce qu'il est avec le bébé dans l'auto en train d'attendre.
Toi, comment tu reçois ce conseil-là?
Est-ce que tu te rappelles?
Parce qu'on a dit qu'on avait un problème similaire.
Oui, mais non.
Louis et Claude, ils se sont rencontrés et ils sont
pareils. Ils sont vraiment pareils.
Les deux, c'est des bébites à
parler. Pour Louis,
on arrive... Ça aussi, c'est un
moment de stress pour moi.
Moi, j'arrive au vendredi et des fois,
je suis comme juste... J'ai
le goût de rien faire des fois.
Mais Louis, il est comme... Qu'est-ce qu Louis il est comme qu'est-ce qu'on fait
qu'est-ce qu'on fait
c'est vendredi
fait que tu sais
il est content
tu sais
c'est vendredi
là je suis comme
ben je sais pas
on peut écouter
un petit film
avec le soleil
tu sais
je suis comme
tu sais
on peut juste
rester à la maison
s'il vous plaît
tu sais
tu veux le voir
il est déçu
tu sais
oui il aime ça
prendre du temps
puis avoir des petites soirées fines,
mais tabarouette qu'il aime ça aussi,
ses petites soirées avec ses amis,
avec du monde ou n'importe qui.
La différence que je vois,
mettons, c'est que
toi, ce qui te gosse plus,
c'est pas tant que tu as besoin de temps tout seul,
c'est que tu voudrais moins de temps avec
d'autres mondes.
Moi, mettons, ma famille,
je suis vraiment correcte
à être, tu sais,
mais non, parce que j'ai vraiment besoin
aussi d'aller sortir avec mes amis aller au resto.
Tu sais, comme hier, j'étais au resto.
Ça, je n'ai besoin, des fois, de sortir de la maison
parce que, veux, veux pas, c'est
comme, avec deux, je te le dis,
je suis comme, non, même.
Donc, hier, je suis allée. Non, mais, le même. Donc, hier, je suis allée...
Non, mais c'est ça, mais hier, je suis allée...
C'est quelque chose, pour vrai, parce que là, tu ne peux pas dormir
ou faire quelque chose pendant que ton plus vieux dort.
Quand je vois les deux qui dorment ensemble en même temps,
c'est comme, wow, mais je le vois...
Tu sais, c'est vraiment difficile
en ce moment pour nous parce que les deux,
on a de la difficulté à s'organiser.
Tu dis faire un plan, c'est ça.
Nous, il faudrait vraiment de l'aide pour faire ce plan-là. Parce qu'en tu sais, tu dis faire un plan, c'est ça, tu sais, nous, il faudrait vraiment
de l'aide pour faire ce plan-là,
parce qu'en ce moment, ce qu'on fait, c'est qu'on essaie
tous les deux de tirer un peu de corde,
tu sais, quand qu'on peut,
puis là, on se sent mal, moi, je me sens
mal constamment à chaque fois, je suis comme,
ah, je suis plus allée souper, mais comme,
ouais, mais là, puis là, là, je suis arrivée
pour partir, mes amis étaient là,
Louis était dans le jus,
je lui disais, ok, les filles, ça te dérangerange-tu veux-tu m'aider à faire le super soleil
au moins, ok, je m'en fais
après ça je pars, mais tu sais
il était encore dans le jus, je me sens
constamment mal, même quand
je m'en vais, ça me prend longtemps
une fois au resto, puis je texte, je suis comme ça va
c'est correct
c'est vraiment ça en ce moment.
Puis lui aussi, on est là, on essaie,
il ne veut pas me laisser non plus trop,
puis il le sait, puis on est là-dedans en ce moment.
C'est comme constamment, on essaie de tirer
un petit peu la corde de notre côté quand on peut,
mais on ne le sait pas trop comment,
qu'est-ce qui est acceptable,
qu'est-ce que je peux demander.
Vous vous faites sentir cheap mutuellement? Oui. C'est-ce qui est acceptable, qu'est-ce que je peux demander. Est-ce que vous vous faites sentir cheap mutuellement?
Oui.
C'est ça le problème.
C'est ça le problème.
Non, pas toujours.
On essaie vraiment depuis que,
ça, on s'en est parlé, c'est plate
de se faire sentir de même.
Puis ça, je l'ai compris.
Même quand Louis y va,
j'essaie d'être contente.
J'y montre que ça va bien
et que je suis correcte.
Des fois, c'est de préciser l'ambivalence émotionnelle
dans le sens que, oui,
je suis contente pour toi et je le sais que c'est important
pour toi que tu ailles voir tes chums, par exemple,
pour que tu fasses tes sorties en même temps.
Oui, je trouve ça rushant
d'être tout seul avec les enfants,
avec les deux enfants, mais l'un n'empêche pas
l'autre. On peut vivre les deux émotions en même
temps puis les partager. C'est dans le sens que
oui, ça se peut que je rush à soir, oui, ça se peut
que j'aille à gérer des crises, mais je veux pas que ça t'empêche
d'avoir du fun. Parce que la culpabilité,
ce que ça vient faire, c'est que ça vient
scraper, excusez-moi aux Québécois,
ça vient scraper les effets de ce
moment-là. Parce que là,
tu sais, mettons, je prends ton exemple de soupper de filles, puis là, toute la soirée,
t'es comme, j'espère que Louis est correct, j'espère que
t'es-tu correct. Non, il y a une crise, il y a une crise.
Je réponds, les filles, je pense qu'il va falloir
que je parte parce que là, Louis vient de m'écrire
que ça va vraiment pas bien avec les filles.
Puis, tu sais, il t'a même pas demandé de revenir,
mais là, toi, tu t'imagines la catastrophe.
Les filles qui, tu sais, les enfants
qui sont par-dessus lui et qui arrachent les cheveux de la tête.
Tu l'imagines en train de gueuler après les enfants, par exemple.
Tu n'as rien validé de tout ça, mais le cerveau part tout seul.
Puis là, toi, tu es supposé être avec tes chums de filles.
Avoir du fun, te ressourcer, profiter du moment présent
puis ramener cette belle énergie-là,
cette belle drive-là à la maison après.
Mais tout le long, tu es comme, je ne devrais pas être ici.
Je ne devrais pas être ici, je me sens coupable,
je me sens coupable. Fait que finalement, tu reviens
à la maison avec,
par exemple, là, c'est peut-être pas ça,
mais je me permets d'utiliser les noms, mais peut-être
Louis qui dit comme, pis comment ça a été?
Ben, c'était correct, mais en même temps, je me questionnais sur
comment ça a été, pis, ben là,
je t'ai permis de sortir,
pis t'es même pas contente de revenir,
t'es même pas contente de ton événement
parce que tu pensais à nous autres.
Ça fait comme une drôle de dynamique.
Je l'observais chez d'autres clients surtout.
Je me suis permis d'utiliser vos noms.
Ça fait du sens.
Bien oui.
C'est ça.
Il faut trouver un moyen pour réduire le plus possible
le sentiment de culpabilité.
Puis des fois, c'est d'aller valider.
Il y a-tu des réactions que l'autre fait
pour qu'on se sente coupable
ou la culpabilité vient de nous autres-mêmes,
de juste prendre soin de nous.
Puis à un moment donné, c'est d'assumer que,
bien, c'est mon temps, je vais aller me ressourcer
et promis, chérie, quand je reviens,
je vais être toute là.
Parce que mon tournée, moi, ma sortie,
mettons, c'est aller au resto,
mais tu sais, Louis, il est comme,
mais pourquoi tu n'invites pas tes amis ici? Genre, je vais leur faire un souper. Puis je suis comme, non, mais c'est ça, B, c'est ça. J'aimerais ça aller au resto, tu sortie, mettons, c'est aller au resto. Mais Louis, il est comme, « Mais pourquoi tu n'invites pas tes amis ici?
Je vais leur faire un souper. »
Puis je suis comme, « Non, mais c'est ça, Bé, c'est ça.
J'aimerais ça aller au resto, sortir. »
Lui, il ne comprend pas ça.
C'est qu'on n'a pas le même...
Pour lui, il aimerait mieux que j'invite mes amis
puis qu'on soupe à la maison
puis qu'au moins, il ne soit pas tout seul.
Mais le but, c'est que je ne sois pas là.
C'est ça.
Oui, mais c'est que tu as besoin d'une distance
avec ton environnement.
Oui, exact. Oui, j'en ai besoin.
Mais c'est vraiment, il faut que je sorte de la maison.
Parce que vu, on travaille aussi de la maison.
On ne veut pas.
On est constamment à la maison, Liz et moi.
Louis travaille.
Il s'en va à l'extérieur.
Quand il revient, il est content.
Moi, je suis constamment chez nous.
Si je peux aller au resto, sortir,
ce n'est pas le fait de manger avec mes amis.
Oui, manger avec mes amis,
mais c'est le fait d'être à l'extérieur de ma maison aussi.
C'est ça.
On n'a juste pas le même
besoin.
Comme un peu vous, qui êtes différent aussi.
C'est de le nommer et après ça, de trouver un compromis.
C'est-à-dire,
toi, tu as besoin de sortir
de ton environnement, puis des personnes
avec qui tu es tout le temps collé,
ton conjoint, puis tes enfants. C'est correct, des fois,
d'avoir besoin d'une pause, puis ça enlève absolument
rien à l'amour inconditionnel que tu leur portes.
Mais ça arrive des fois qu'on a juste besoin de
distance, puis on a besoin de s'ennuyer.
Mais de le nommer,
puis après ça, de trouver un compromis avec ses besoins à lui.
Puis de clarifier,
c'est pas mes attentes à ce que dorénavant,
chacune de nos sorties, je les fasse moi
tout seul de mon bord, mais j'en ai besoin
de temps en temps. À une fréquence, peut-être
d'une fois pour deux mois.
On peut lancer comme une fréquence, encore une fois,
toujours dans l'idée d'être précis.
Ou des fois, c'est de se trouver un compromis.
On peut se faire chacun notre tour,
par exemple.
Bon, bien, cette fin de semaine-ci,
c'est notre événement sorti,
puis l'autre vendredi d'après,
c'est un événement plus relax à la maison.
Ou dans la même fin de semaine,
il peut y avoir une soirée avec Ami,
puis l'autre soirée, un vendredi,
on s'amuse, puis le samedi, on relaxe.
Les fréquences peuvent être ajustées
en fonction des réalités de chacun.
Mais encore une fois, de trouver un compromis
entre les besoins des deux.
Mais d'expliquer pourquoi tu en as besoin.
Un peu comme tu viens de le faire.
Je suis tout le temps à la maison.
Les enfants, je les vois souvent.
J'ai besoin de temps pour moi.
J'ai besoin de vivre un peu ma femme indépendante que je suis.
Ça va juste me faire plus m'ennuyer, puis revenir.
Je vais être contente d'être ici.
Pas que tu n'es pas contente d'habitude,
mais tu as juste besoin de nourrir ce côté-là de toi, de ta personnalité.
C'est correct.
Il faut juste lui trouver une fréquence raisonnable dans sa réalité.
Puis le faire à deux aussi,
les sorties de couple, c'est bon, ça.
Le rendez-vous médical que tu disais, là.
Ça, je veux faire ça aussi.
Mais je veux faire attention là-dessus.
Ce n'est pas un rendez-vous médical
d'avoir, par exemple, un rapport sexuel.
Tu sais, c'est juste...
Tu sais, c'est d'augmenter les probabilités.
C'est de se donner une opportunité.
Mais là, après ça, on y va vraiment avec la vibe du moment.
Bien oui.
Encore une fois, on ne veut pas se forcer,
mais si on s'assure que tout est mis en place au taux,
ce sur quoi d'habitude le couple est le dommage collatéral
de certains facteurs,
on essaie le plus possible de gérer ces facteurs-là.
De s'assurer
que les enfants sont bien occupés,
de s'assurer que...
Il y en a des fois qui me disent « Je ne suis pas capable. Je pense à toute
la liste des choses, des tâches ménagères qui m'attendent
à la maison, au retour, puis je n'arrive pas à décrocher. »
OK. Es-tu capable d'en faire
un peu plus avant de partir?
Qu'est-ce qui serait le plus prioritaire
à faire? Que tu aurais le temps
de faire avant de partir, puis tu te dis comme
au moins si cette affaire-là est faite
j'arriverais à pratiquer un peu plus mon lâcher-prise
ou me donner un moment
puis encore une fois
si on a les petits comportements
et les petits comportements
qui font juste garder la braise chaude
régulièrement, puis qu'on sait parler
des intentions derrière nos comportements
que c'est juste pour garder
un peu une certaine proximité, puis nourrir
le couple à petites gouttes.
Puis on a nos petits moments faciles,
quotidiens ou hebdomadaires.
Bien, quand arrive le moment médical,
on a déjà une base
sur laquelle travailler.
Là, on va peut-être, même si on n'a pas
de rapport sexuel, peut-être qu'on va au moins
se permettre d'être collé. On est peut-être fat même si on n'a pas de rapport sexuel, peut-être qu'on va au moins se permettre d'être collés.
On est peut-être fatigué, brûlé,
parce qu'il a mis l'air qu'on a eu une journée de travail
qu'on n'avait pas anticipée
ou que les enfants nous ont pété une coche avant de partir
et qu'il nous a vidé.
Mais parce qu'on a mis un peu,
on a entretenu un peu la braise de notre couple,
bien là, on va être capable de se coller.
On va peut-être aller un petit peu plus loin
dans les rapprochements sexuels,
même si on n'a pas de relation complète.
Mais c'est déjà ça.
On veut juste augmenter les probabilités.
Sans le prévoir, parce que rendu là,
peut-être que ça ne t'attendra pas, puis que là, tu vas le faire
par pitié. Exactement.
Mais c'est de se parler de ça avant.
De dire, bon, bien là,
on a notre rendez-vous, on a-tu besoin
de gérer nos attentes, on peut-tu
se permettre que ça se peut que ça nous tente pas
pour X raisons. On va tout faire,
mais ça se peut qu'à ce moment-là,
ça nous tente pas, puis c'est
correct, on va juste prendre le temps pour notre
couple, pour nous deux, pour être ensemble,
pour être bien ensemble
dans un moment de proximité,
avec ou sans rapport, mais de s'en parler avant.
Comme ça, sur le coup, bien,
la conversation est déjà un peu commencée.
Comment tu vas? Qu'est-ce que t'as envie de faire?
Qu'est-ce que t'aurais le goût?
Ton niveau d'énergie est où?
Tu sais, des fois, on peut se discuter aussi,
tu sais, sans être sexologue, mais c'est quoi
les facteurs autres en périphérie
que ça nous prend des fois
pour avoir du désir sexuel
ou juste se laisser aller à un moment?
Tu sais, si. Tu sais, si
on s'est chicané,
si on est encore dans un enjeu de comme
on sent qu'il y a une inéquité dans
les responsabilisations,
dans la gestion des tâches, qu'on sent qu'on en fait plus
que l'autre. Des fois, j'ai déjà vu,
je vais être crue, mais des petites
vengeances passives-agressives dans la sexualité.
Ouais.
Dans le sens où, bien là, tu ne m'as pas aidé
dans la vaisselle, j'ai tout géré la famille,
j'ai tout fait la routine tantôt, puis là, tu veux que je couche avec toi?
Non, oui.
Puis, ce n'est pas dit ouvertement
comme ça, mais dans les comportements.
De voix, oui, ça peut.
Mais j'ai déjà observé ça aussi.
Quand on sent qu'on a un manque
de justice ou qu'on a de la colère
éprimée parce qu'on
sent qu'il y a une injustice quelque part dans les responsabilités,
dans les charges, dans la charge mentale
à gérer. – Tu prends la sexualité comme une arme.
– Bien, c'est ça. Dommage collatéral
peut devenir ça.
Non, non, pas à soir, bébé.
– C'est pas simple. – Bien, c'est ça.
Fait qu'il faut gérer les facteurs
de risque en périphérie.
Moi, c'est plus mon angle en psychoéducation.
Comment tu fais pour faire ça?
Par exemple, ça va être de rediscuter sur,
OK, tu trouves actuellement que la gestion des tâches
n'est pas juste.
Tu trouves que tu en fais trop,
beaucoup plus que monsieur ou madame.
J'ai déjà vu, oui, typiquement parlant,
on observe plus cette tendance-là chez les femmes,
mais je l'ai déjà vu chez les hommes aussi.
Fait que de dire, OK, c'est-tu clair
pour toi comment t'aimerais que ce soit distribué?
Comment tu trouverais ça
plus équitable? Comment tu
serais satisfaite
de la gestion de sorte que t'aurais plus envie
de te venger? Tu serais correct.
Tes besoins seraient répondus, puis tu sentirais
que vous êtes coéquipier
dans cette gestion des tâches-là.
Fait que là, oui, je te sens réagir.
C'est juste, dans mon cas,
nous, c'est pas que le désir est pas là.
Au contraire, c'est juste que justement, les responsabilités,
moi, ce que je vais me dire, c'est,
on pourrait être en train d'utiliser ce temps-là
pour ramasser la calice de chambre du bébé. »
Tu sais, c'est pas une réaction à...
C'est genre « Shit, on manque de temps.
On a tout le temps tellement de choses à faire. »
C'est comme de...
Ce n'est plus une priorité dans ma tête.
Mais c'est pas que j'ai pas envie de lui.
C'est juste que je suis comme...
« On manque de temps tout le temps. »
Puis là, on l'utilise à se mettre. C'est ça que j'ai pas envie de lui, c'est juste que je suis comme, on manque de temps tout le temps, puis là, on l'utilise à se mettre.
C'est ça que je veux dire.
Alors, tu sais qu'après,
il va falloir que tu ailles ranger la chambre de bébé.
C'est ça. Fait que là, c'est de se laisser aller
dans la sexualité alors que je suis comme,
shit, tu sais.
Bien, c'est ça. Fait que,
idéalement, tu sais, il peut avoir,
tu sais, quasiment des habiletés de gestion
de projet rendues là, là.
Tu sais, de bien gérer le roulement des tâches
quotidiennes, des fois
veut veut pas, il y a peut-être un ajustement
à faire au niveau des attentes
puis je vais me citer un exemple ici
moi j'ai un petit côté toxébar, je n'ai pas de diagnostic
mais je m'observe
puis moi j'étais, on me surnommait Madame Blancheville
au niveau du ménage avant
j'aimais ça faire du ménage.
Moi, je suis genre à écouter des épisodes de Marie Kondo,
puis je trouve ça tellement stimulant,
puis je réarrange toutes mes affaires après.
C'est pas grave, il ne faut pas juger.
Mais là, avec les enfants, je suis comme... Je ne peux pas faire mon ménage de fond en comble,
en haut en bas, partout, partout, une fois par semaine.
C'est intense, mon affaire, mais j'aimais ça.
C'était mon petit plaisir, c'était mon
moment pour moi. Puis je trouvais ma maison
belle après. Mais là, je pouvais pas.
Fait que, veux, veux pas, il a fallu
que je trouve un juste équilibre entre
d'avoir une maison
moins en ordre qu'avant, mais que
là, je suis comme, non, ça marche pas. Je me sens dans une
maison pas insalubre, mais tu sais.
Le ménage, le bordel est à un point
où ça vient m'irriter
versus de dire comme,
OK, ça a de l'air
propre. Ça l'est pas,
mais ça a de l'air. Tu sais, je me joue
des tours. Fait que je vais
juste focusser sur le rangement versus
de laver. Avant, je pouvais laver,
frotter partout. À ce temps-là, je vais juste comme
ranger les choses
ou ajuster la fréquence
à laquelle je vais faire des tâches.
Il y a des classiques,
mettons, la toilette, tu n'as pas le choix de la faire
à une fréquence plus régulière, mais les poussetages,
le lavage, ok, c'est régulier,
mais après ça,
laver la cuisine, oui,
mais laver le salon, on peut-tu négocier?
On peut-tu négocier notre chambre à coucher? On peut-tu négocier la fréquence?
Là, la fréquence, tu sais, va être spécifique
à chacun, mais on va venir se négocier
avec soi-même des fréquences à laquelle
on va faire les tâches pour,
encore une fois, se magasiner
du temps. C'est ça l'idée, là.
Tu sais, je compare ça de l'économie
de patience puis de temps, là,
c'est l'équivalent de vivre d'une paye à l'autre.
Il t'en manque.
Tu n'as pas de réserve. Tu te magazines
des économies de temps.
Tu peux jouer au niveau de la fréquence à laquelle
tu fais les tâches. Tu peux jouer dans
une répartition claire des tâches,
de ce qui fait quoi et quand.
Par exemple, chez nous, on a une entente où le soir,
particulièrement pour la routine du soir,
celui qui ne lave pas les enfants
va ranger la cuisine. Puis on alterne.
Parce que j'avais été claire au niveau de mes besoins.
Je dis que j'ai besoin que ce ne soit pas moi
tous les soirs qui lave les enfants.
J'ai besoin d'avoir, tu sais, des fois,
quand tu as du temps pour soi, tu es seule.
Parce que j'aimais faire le ménage.
Mais d'être seule à laver la cuisine pendant que les enfants
et mon conjoint gèrent les enfants dans le bain,
c'est des petites économies
que je me fais là. Toutes petites économies.
Peut-être, mais c'est juste des fois de ne pas tout le temps
faire la même chose. Exactement.
D'avoir une variété, d'avoir des rotations.
Ça, c'est un exemple pour moi,
mais chacun peut décider de comme,
OK, j'aimerais faire une rotation. Pourquoi?
C'est ça qu'on fait. Puis à ce temps-là...
Des fois, ça me tente vraiment
pas de faire le ménage, mais des fois, justement, j'ai le goût d'être seule. C'est ça qu'on fait. Des fois, ça ne me tente pas. Des fois, ça ne me tente vraiment pas de faire le ménage,
mais des fois, justement, j'ai le goût d'être seule.
Ça fait que je suis comme...
C'est ça.
Mais ça a été clairement discuté.
Dorénavant, on n'a même plus besoin de s'en parler.
Quand quelqu'un...
Quand c'est à mon tour de faire la vaisselle,
je n'ai même pas besoin d'aller dire à mon conjoint,
« Tu te souviens que tu vas faire la vaisselle? »
Puis vice-versa.
Quand il me voit faire...
Quand je le vois laver les enfants,
parce qu'il sait que c'est son tour,
parce qu'on a eu cette discussion-là.
Mais lui aussi, ça peut lui faire du bien, des fois, de ne pas...
Oui, exactement.
Moi, je le sais que si c'est à son tour,
c'est à mon tour de faire la cuisine.
Puis la discussion est close.
Ça roule.
Ça roule comme ça.
Ça fait que, tu sais, si on se crée des échanges de même une répartition de tâches
ça devient fluide par exemple tantôt je t'ai coupé je pensais que ça allait avoir un lien
avec ce que tu disais mais j'ai oublié j'ai perdu est en train de parler de des responsabilités des
frustrations je sais plus je t'ai coupé la parole c'est un peu lié avec ce que je dis en fait parce
que des fois il ya une frustration au niveau d'une iniqu la parole. C'est un peu lié avec ce que je dis, en fait, parce que des fois, il y a une frustration
au niveau d'une inéquité.
On a l'impression que la répartition de nos tâches
n'est pas égale.
On a l'impression qu'on en fait tellement plus
que notre autre partenaire
que là, après ça,
si on ne gère pas ce problème-là,
le couple peut devenir un dommage collatéral
ou on peut faire du chantage dans la sexualité,
que ce soit ouvertement dit ou non.
C'est ça.
C'est tout lié.
C'est tout lié, finalement.
J'ai juste été dans les stratégies.
C'est correct.
Moi, c'est vraiment ça.
Je ne sais pas comment...
Tout ce que tu dis, je trouve vraiment que c'est vraiment bon,
sauf que je ne sais pas comment l'appliquer.
J'ai appris plein de choses, moi,
comment appliquer dans ma vie courante.
Non, oui, mais oui.
Je ne sais pas comment, concrètement,
qu'est-ce qu'il faudrait que je fasse pour l'appliquer.
Parce que là, les conseils que j'ai,
les conseils que j'ai,
comment je fais,
mettons que j'arrive chez nous,
je dis à mon chum, par quoi je commence,
qu'est-ce qu'on fait concrètement
pour que la sphère que tu parles aussi
soit remplie?
Ce que je comprends, c'est que pour toi,
c'est comme si les conseils sont tellement généraux
que là, c'est comme je commence par où?
Comment j'y place?
C'est juste parce que c'est tout plein de beaux conseils
que je ne sais pas comment les...
Comment les prioriser et les appliquer.
Et combien d'en faire, exemple.
La gang, moi,
je dis qu'on close avec ça.
Ça fait une heure et demie qu'on tourne.
Oh wow, OK.
Parfait, on close avec ça.
Après ça, je vais être bien contente.
En fait, est-ce que
ça vous tente de faire ça en after show?
Comment aller dans la stratégie
concrète? Ah, c'est chiant.
C'est chiant, mais mais regarde c'est comme ça
on a des questions de l'after show
on a déjà tellement du talk
c'est comme vous voulez
moi je pense que ça pourrait être profitable pour l'ensemble des auditeurs
mais c'est vraiment pas
après ça on a des questions
c'est bon
dans le fond il y a deux façons
de le travailler
la méthode douce ou la méthode intense tu peux commencer par Bon. Fait que tu sais, dans le fond, il y a deux façons de le travailler.
La méthode douce ou la méthode intense.
Tu peux commencer par choisir ton plus gros irritant qui a le plus de dommages collatéraux,
mettons, dans ta conciliation copie-famille,
ou ton plus petit et facile à travailler.
OK? C'est à toi de choisir le chemin que tu veux.
Mais à partir du moment où tu fais ton choix,
mettons, tu travailles avec...
Moi, je vous l'ai dit, je suis challengeante, fait que j'ai tendance à y aller avec le plus gros. Fait que, mettons. À partir du moment où tu fais ton choix, mettons, tu travailles avec, moi, je vous l'ai dit, je suis challengeante,
j'ai tendance à y aller avec le plus gros.
À partir du moment où tu choisis ton plus gros
irritant, par exemple,
je manque de temps pour moi.
Ça a de l'impact, après ça,
dans ma conciliation couple et famille.
Essaye d'avoir une discussion
sur ce sujet-là
avec ton conjoint, par exemple.
De dire, écoute, là, présentement, j'ai ce sujet-là avec ton conjoint, par exemple. Puis de dire, OK, écoute, là, présentement,
j'ai ce besoin-là.
Ce besoin-là n'est pas comblé.
Puis j'aimerais qu'on trouve ensemble
des compromis pour y répondre.
Puis si toi aussi, t'as ce besoin-là,
t'as des besoins individuels
que t'aimerais qu'on aborde ensemble,
on va se trouver des solutions
puis on va se faire un plan de match concret
en fait de c'est quoi l'activité,
c'est quoi la durée de l'activité.
Pendant que je suis partie, y a-tu des choses que tu veux que je t'aide
à faire avant pour te faciliter
la vie autant que possible avec
les enfants,
et vice-versa. Fait que c'est de
planifier et de gérer le plus gros
irritant. Si c'est, par exemple,
le plus gros irritant, la répartition
des tâches puis de la charge mentale,
tu commences par ça.
De dire, OK, bien moi,
j'aime pas ça quand t'arrives le soir
par exemple, puis que
moi aussi j'ai fini de travailler,
mais tout de suite après mon travail, je m'en vais chercher
les enfants à la garderie, toi t'arrives de ton travail
puis tu te prends 30 minutes assis
sur le divan à regarder ton téléphone pendant
qu'un mois je brasse la routine
de dos, le repas, le souper,
de gérer les 56 000 demandes,
c'est un moment-là, pour moi,
c'est un irritant majeur.
Je comprends que tu as besoin de te reposer après ta job,
mais on peut-tu discuter d'un moyen
où moi, je n'ai pas envie de me venger
après, parce que quand tu as envie de te coller,
j'en ai vraiment pas le goût.
Fait que de dire,
pourrais-tu prendre comme un
10 minutes à la place ou juste
m'aider à faire une affaire, puis après ça,
tu prends ton 10-20 minutes,
puis après ça, tu vas pouvoir te reposer quand les enfants
vont être couchés ou quand je gère le bain,
tu prendras ton temps pour toi.
Ça peut être de discuter de la gestion
puis de qu'est-ce qu'on fait en même temps.
Fait que commencer par
préciser juste une situation,
une tâche, un événement,
parce que c'est des rôles de conversation à avoir
quand on n'est pas habitué d'assumer ses besoins,
d'en parler avec précision.
Il faut que ce soit clair pour vous aussi dans votre tête avant.
Donc, vous pouvez y réfléchir avant.
Qu'est-ce que j'aurais de besoin concrètement?
Que tu puisses le voir dans ta tête,
ton petit quotidien idéal,
ta conciliation, ta couple-famille idéale,
puis après ça, tu l'amènes en discussion.
Ça, c'est une bonne
première étape importante,
essayer de comprendre
c'est quoi notre réel besoin, parce que des fois,
ça se traduit d'une drôle de façon.
Mettons, je pétais
ma coche, puis je ne comprenais pas pourquoi, jusqu'à ce que
je comprenne que c'était d'aller à mon rythme.
Mais tu sais, déconstruire le
« Ah, c'est parce que
je ne vais plus jamais de ma vie à mon rythme. »
Puis c'était ça que j'avais besoin.
Ça a été long, là. J'étais juste en train de me dire
« Ah! »
C'est ça. Exactement.
« Je suis tannée! Je suis tannée! Je ne sais pas de quoi, mais je suis tannée! »
C'est ça. C'est une bonne première étape
d'essayer de comprendre qu'est-ce qu'il y a. Puis après ça, on passe au suivant. Une fois qu'il y en a un qui estanné, je ne sais pas de quoi, mais je suis tanné. C'est ça. C'est une bonne première étape d'essayer de comprendre ce qu'il y a.
Après ça, on passe au suivant. Une fois qu'il y en a
un qui est setté, une fois qu'il y en a un qui va bien,
on a géré cet irritant-là,
maintenant, on peut passer au suivant,
puis au suivant, puis au suivant.
C'est juste un petit changement à la fois
parce que sinon, ça peut être compliqué.
Puis c'est qu'on devient, qu'on est rendu
habitué à voir ces conversations.
C'est fluide. On a trouvé notre façon
d'en parler, que les deux se sentent sécurisés,
que ça nous fait avancer
et cheminer.
– Toi, si tu conseilles plus, ça serait
un à la fois et non pas genre...
– Voici la liste des problèmes.
– C'est ça.
– Dans ma tête, tout le temps, c'est comme
il faut tout se régler aujourd'hui.
– Oui, mais imagine dans la réalité,
la vitesse et le rythme quotidien que tu as
de tout changer en même temps.
Je sais, je sais.
Il n'y aurait pas de plaisir.
Tu peux, tu sais, là, rendu là, ça dépend de votre couple.
Tu sais, vous pouvez choisir le nombre d'éléments
que vous choisissez ensemble
et que les deux, vous pensez que c'est réaliste
dans votre style de personnalité,
dans votre rythme quotidien.
Mais, tu sais, juste starter le bal pour la première fois
puis s'initier à ce genre de conversation-là,
c'est correct d'y aller juste sur un.
Je crois.
Puis après ça, on se trouve des repères
sur comment qu'on se jase de ces sujets-là
pour que tout le monde soit inconfortable.
C'est bien.
Tu ramènes quoi à la maison en premier?
De?
De tout ça.
C'est quoi l'affaire que tu ramènes le plus?
Ta priorité? Oui, ta priorité.
Bien, là, ça serait...
De réfléchir à ta priorité.
Oui, je pense que ça serait ça. Parce que
pour vrai, en ce moment, je suis vraiment dans
ce que tu viens de dire, que je ne sais pas
ce que je veux. Oui. Puis je suis
constamment en train d'essayer d'avoir
des petits moments pour moi, mais ça ne me satisfait
pas amplement. Il faut que tu mettes le doigt sur c'est quoi que tu as besoin. Je trouve qu'avoir des petits moments pour moi, mais ça ne me satisfait pas amplement.
Il faut que tu mettes le doigt sur ce que tu as besoin. Je trouve ce que je veux, mais je pense vraiment qu'il faut que je bouge.
Moi, c'est ça.
Je ne me vois pas aller au gym.
Comment?
Tu viens une fois avec moi, puis après, tu vas apprendre tes petits trucs.
Tu iras après.
On se trouve un moment, on y va ensemble.
Bon, OK.
Je te dis, c'est la meilleure excuse,
parce qu'en plus, ton chum, il voit tes fesses
qui deviennent plus dures.
Puis là, il est comme,
« Chris, c'est le fun qu'il y a à l'hôpital. »
C'est ça, hein?
OK.
Je te dis que c'est ça.
Il faut voir.
À la fois, je vais au juste.
C'est peut-être juste sur ça d'air, puis tout.
Mais oui, il faut que je trouve...
Écoute tes symptômes.
Il faut que je mette ma...
Écoute tes symptômes.
Qu'est-ce qui se passe dans ta tête?
Tu es dans quel état?
Tu sais, souvent, on va sentir irrité.
Les moments où on sent, tu sais, vraiment du mal à Souvent, on va sentir irrité. Les moments où on sent
vraiment d'humeur basse, tout ça.
Puis en général, si on n'est pas
dans une situation spécifique qui justifie
notre état, allez voir ici.
À quoi j'ai pensé?
Qu'est-ce qui s'est passé dans ma tête
pour déclencher ça?
Je m'imaginais que je serais tellement mieux
en train de faire telle affaire.
J'aurais tellement besoin qu'il fasse telle choseaire. » Ou « Ah, mais ça me ferait tellement besoin
qu'il fasse telle chose. »
De s'écouter, d'écouter ces indices
d'humeur,
d'émotion,
de symptômes physiques. Des fois aussi,
c'est constamment tendu quand il y a une situation qui arrive.
C'est tous des indices qu'on va explorer en premier
pour décortiquer un peu ses besoins non répondus.
– Je comprends.
– Merci beaucoup. – Ça fait plaisir.. C'était un très bon épisode.
J'en aurais pris plus encore.
Bien oui, vraiment.
Puis on va continuer.
On a des questions.
Les gens ont des questions pour toi, pour l'after show.
Parfait.
Cool.
Merci.
Vu que vous avez continué.
Oui, on a fini la fin.
Mais on a vraiment d'autres très bonnes questions.
Allons-y.
Bienvenue sur la plateforme officielle
Patreon Sexe Oral.
Je suis là.
Je suis là, j'arrive.
Qu'est-ce que tu peux t'attendre sur notre plateforme Patreon?
C'est des shows en live
qu'on n'a jamais montré à personne
que tu vas pouvoir voir.
Vous allez pouvoir poser des questions pour des invités qui s'en viennent.
Vous allez voir un podcast bonus par mois.
Des fois, c'est des shows live.
Des fois, ça va juste être nous ici qui jam.
Après les podcasts,
après les podcasts qu'on va avoir enregistrés,
on va aller direct sur Patreon pour filmer
des after-shows, des annonces à l'avance,
des billets, des accès à des
shows live. Peu importe ce que vous choisissez comme
whatever, on vous remercie d'avance
et ça fait une grosse différence
pour Sexe oral. C'est quelque chose qui grandit.
C'est notre bébé. On est fiers.
On est contents.
Merci énormément. Sous-titrage Société Radio-Canada