Sexe Oral - Consommation, sports et relations avec Étienne Boulay
Episode Date: March 7, 2024Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, on reçoit l'animateur et ex joueur de football Étienne Boulay. On jase de consommations mêlées à la sexualité, de son passé d'athlète et de l'impact que ça a eu sur sa sexualité. ----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Oxio. Pour plus d'informations: https://oxio.ca/ Code promo pour essayer Oxio gratuitement pendant un mois: SEXEORAL ---- Pour collaborations: info@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre Étienne: https://www.instagram.com/etienneboulay22/ Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
Là, le défi de fidélité...
Quand tu joues au foot pro, il y a des gars qui avaient deux cellulaires.
Je pourrais commencer à boire juste un verre,
puis j'étais convaincue de mon affaire, vraiment convaincue.
Tu ne consommeras plus jamais librement.
C'est-à-dire que tu vas prendre ton premier verre,
puis deep down, tu vas te dire, je ne suis pas temps à se poser.
On a une mémoire sélective, tu te vends l'idée,
puis tu te souviens juste des beaux moments.
Est-ce que tes relations sexuelles, tu as pu les trouver plates après?
Il y a tout un apprentissage à refaire.
Là, tu fais tout en reconnaissance de cause.
J'arrive là, puis il y a une fille magnifique.
Puis elle vient me voir, puis elle me fait
« Salut, c'est Anne, comment ça va? »
Je suis comme « Oh shit, j'ai connu. »
Quand t'as arrêté, parce qu'il y en a
que c'est permanent, que la drogue, ça l'a...
Tout va bien.
Ton érection est-tu encore aussi dure?
Oui, ça va, je suis...
Je suis content, Joanie, que tu me poses la question.
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par ma compagnie Chouchou, c'est sûr.
J'ai un petit parti pris, c'est ça.
Elle sort avec le fils du boss.
C'est pas juste pour ça.
C'est avant ça.
Ça fait des années, la gang, inquiétez-vous.
Ça fait des années que je suis avec Éros.
Ça fait 10 ans. Louis, ça fait 7.
Regarde, ça fait 6 semaines.
4 ans avec mes bébés.
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Tu ne t'en es pas.
Tu sais, des fois,
je me suis fait souvent dire que le bout au niveau du clitoris, des fois, il ne fit pas.
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parce qu'on n'a pas toutes la même forme vaginale et clitoridine.
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Oui, voilà.
Exact.
Fait que le polyamour, moi, j'aime beaucoup pour ça.
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Aujourd'hui au podcast, on reçoit Étienne Boulay.
Personnellement, je le connaissais parce que je l'avais rencontré,
il m'avait invité à son podcast quand je suis sortie de Big Brother
il y a quelques années de ça, avec
Claude, ça avait été une super belle rencontre
fait que c'était intéressant d'être de l'autre
côté un peu de
de l'entretien, parce que la dernière fois
c'était plus lui qui posait les questions, fait que là c'était cool
de pouvoir en savoir plus sur lui
puis aussi il renvoie la balle
à quelques reprises, puis comme d'habitude
on parle de nous
mais c'est vraiment
une belle personne, des beaux échanges
il y a des beaux échanges
il nous a parlé de dépendance
un peu la sexualité liée à ça
sa carrière dans le sport, sa carrière dans les affaires
son érection
ses érections, il nous parle qu'il y a encore
des belles grosses érections
excuse-moi j' me suis échappée.
Ça m'est resté dans la tête.
Ben oui.
Non, non, mais regarde, on a parlé de beaucoup de choses.
On l'aime beaucoup, le beau Étienne.
Étienne, moi, je l'aime beaucoup.
Je sentais que je parlais à quelqu'un que je connais depuis longtemps.
C'est ça.
Je l'aurais écouté parler pendant des heures et des heures et des heures.
Merci, Étienne.
Merci, Étienne.
Gros bisous.
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Allô!
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Je viens bouler ta barouette.
Mon beau boulet.
Merci d'être venu.
Merci de l'invitation. C'est bien cool.
Merci d'être là.
Je suis contente.
Aujourd'hui, on voulait t'inviter parce qu'on voulait parler de dépendance
et aussi de relations
en lien avec ça
puis de ton cheminement
d'aujourd'hui versus
les relations amicales avant, après
puis aussi je voulais aussi un peu parler
de ton parcours au sport
parce que
comment ça a commencé? Juste savoir
pour les gens qui ne te connaissent pas trop
la dépendance pour toi ça a commencé? Juste pour savoir pour les gens qui ne te connaissent pas trop, la dépendance, pour toi,
ça a commencé quand et pourquoi?
Je pense que ça a commencé tôt,
mais je ne m'en rendais pas compte
à ce moment-là parce que c'était tout
dans des sphères qui étaient positives.
Il y a toutes sortes d'affaires qui rentrent
en jeu, mais moi, je voulais jouer au foot pro.
Je n'avais pas le profil de l'emploi.
Je me suis mis énormément de pression pour performer
et de travailler plus fort que les autres parce que je pensais que je le profil de l'emploi. Je me suis mis énormément de pression pour performer et de travailler plus
fort que les autres parce que je pensais
que je partais avec une longueur de retard.
À ce jour, c'est encore quelque chose que
j'alimente
cette pression-là
parce que je trouve que pour moi, elle est nourrissante.
Ça me force à brainstormer,
avoir la bonne stratégie, le bon plan de match
et à me préparer.
Mais ceci dit, tu tombes dans l'excès rapidement.
Quand tu commences à faire des sacrifices, quand tu t'entraînes,
des fois tu t'entraînes deux fois par jour, tu fais attention
à ce que tu manges, etc. Fait que
tu t'en rends pas compte, mais t'es
un peu fou. T'es obsédé, en fait,
par ça. Fait que c'était
super positif au début, puis à un moment donné,
ben, c'est qu'il y a
un revers à cette médaille-là aussi,
puis celui-là, il est moins positif. Fait que... Puis c'est arrivé'il y a un revers à cette médaille-là aussi. Puis celui-là, il est moins positif.
Fait que c'est arrivé de façon quand même assez,
je ne vais pas dire sournoise, mais tu ne le vois pas venir.
Fait qu'à un moment donné, tu commences à faire le party
puis tu réalises, quand je fais le party,
c'est on ou off aussi.
Mais c'est normal parce que c'est comme accepté.
Je ne vais pas boire pendant des mois à cause de la saison.
Puis là, quand je l'échappe, je l'échappe correct. Je compense.
À un moment donné, tu n'as plus de carrière
de foot. Tu tombes juste dans le
party. C'est là que tu vas chercher ton
edge. C'est
malsain et c'est tricky.
Mais ça m'a beaucoup servi.
Je ne peux pas
tourner le dos à cette
bibitte-là parce que
je l'aime encore
et elle m'aide encore dans certains domaines.
C'est juste qu'à un moment donné, il faut que tu choisisses
où tu vas mettre ton énergie.
Est-ce que tu t'es déjà identifié
à ça? Genre que ça faisait
partie de ton identité?
Un peu...
Tu t'accordais, mettons,
de la valeur à travers ça.
À travers être excessif?
Être excessif, être obsessif, être supporté.
Oui, puis c'est drôle parce qu'il y a un des joueurs
que j'admirais le plus quand j'étais jeune,
c'est Lawrence Taylor.
Les fans de foot vont peut-être se souvenir de lui.
C'est un petit bébête en défense.
C'est un mean.
Il jouait pour les Giants de New York.
Son livre, il m'a l'air que ça s'appelle
Living on the Edge.
Tu te rends compte que c'est une espèce de kamikaze
sur le terrain,
mais en dehors du terrain aussi.
En lisant ça quand j'étais jeune, ça m'a plu.
J'ai trouvé qu'il y avait quelque chose de cool là-dedans.
Ça n'a pas été le trigger.
J'étais quand même une drôle de bibitte moi-même.
Lui était capable, pendant les camps d'entraînement,
il se sauvait, il allait faire le party toute la nuit, puis il venait
et il performait encore sur le terrain.
J'ai comme aimé cette espèce d'identité-là de
« Ah, je suis tellement une machine que moi je suis capable
de faire assez ça. »
Puis c'est ça qui a fait que tranquillement, pas vite,
j'ai délaissé
par moment toute la discipline
et ce qui m'avait permis d'arriver. Puis à partir du moment où tu fais ça,
ça dure un bout, mais à un moment donné,
la vie te rattrape. Je me suis
un petit peu effectivement identifié à ça.
Je te dirais même que
c'est un peu encouragé
aussi. C'est-à-dire que l'équipe
qui t'engage, mettons au foot,
il y a un botté d'envoi.
C'est comme les 12 gars au football canadien d'un bord,
les 12 de l'autre, c'est du Braveheart. Tu cours,
tu te rends dedans. C'est sauvage en tabarnouche.
Moi, c'est un de mes jeux préférés parce que c'était simple mentalement.
T'as pas une lourde tâche
à analyser. Tu cours vite, tu frappes le gars devant toi.
Fait que c'est weird, hein?
Fait que les gars qui sont bons là-dedans,
les coachs, ils savent que, tu sais, on va mettre
Boulez-le, on va mettre un autre là.
C'est un peu normal que
il y ait des screws loose en dehors
du terrain aussi. Fait que ils te jugent pas trop ait des screws loose en dehors du terrain aussi.
Ils ne te jugent pas trop pour tes comportements en dehors du terrain,
tant que ton rendement n'est pas pire sur le terrain.
Évidemment, jusqu'à certains niveaux.
Je me suis identifié à ça pendant un petit bout de temps.
Ce qui est spécial, c'est que ça a tellement...
Ce qu'on trouve hot, c'est souvent ça qu tellement comme ce qu'on trouve hot,
c'est souvent ça qu'on va faire un effet miroir
dans notre propre vie.
Mettons les gens qui ont du dédain
pour les autres qui font de l'argent.
Ils sont comme à ce petit gang,
c'est sûr qu'il faut piler sur le monde pour se rendre là.
Ces gens-là, ça va souvent être plus difficile
de se rendre à un stade où ils font de l'argent parce que
ils ne veulent pas être le gars
qui trouve colon. Au même titre
que toi, tu regardes
quelqu'un qui est fucking plate
et qui se lève tôt le matin
et qui fait ses affaires et qui se couche tôt
et tu es comme, c'est-tu de loser?
Tu ne vas jamais atteindre ça parce que tu trouves
qu'ils sont fucking plates.
Je l'étais pendant un bout de temps et ça me plaisait.
J'ai délaissé ça et je suis un peu revenu à ça.
Ça me plaît maintenant.
Comme c'était le cas au début
parce que j'ai un peu le désir
d'être un peu différent des autres
et que je ne fais pas comme les autres.
Si tu fais comme les autres, tu vas avoir les mêmes résultats que les autres.
Si tu veux quelque chose de différent,
il va falloir que tu essaies quelque chose.
Ce n'est pas compliqué, ce n'est pas sorcier.
Mais c'est clair.
Je comprends ton analogie aussi,
tes biais cognitifs de te dire
les riches, c'est tout des crosseurs.
C'est sûr que tu ne t'organises pas
pour commencer à faire de l'argent
parce que tu vas te juger toi-même
par la façon que tu juges les autres.
Il y a plein d'affaires qui peuvent te ralentir aussi comme ça.
Oui. Moi, c'est plus les millionnaires.
Riches, OK, mais
millionnaires, c'est décroté.
Parce qu'on dirait que je me dis
comme...
J'ai tout le temps dit
je veux être riche, moi je veux être riche.
C'est correct.
Mais millionnaire, ça m'a tout le temps fait peur.
Parce qu'on dirait que dans ma tête, millionnaire, c'est correct. Mais millionnaire, ça m'a tout le temps fait peur. Parce qu'on dirait que dans ma tête, millionnaire,
c'est justement...
Tu n'as plus de fun.
Tu peux tout avoir.
Je ne sais pas.
Je pense que le terme millionnaire aujourd'hui
versus le terme millionnaire il y a quelques années...
Tu es considéré millionnaire à un million.
C'est quoi être millionnaire?
C'est-tu dans ce que tu possèdes?
C'est-tu dans ce que tu vides?
Non, non. Millionnaire, moi, je te parle d'un millionnaire. C'est-tu les norm que tu possèdes? C'est-tu dans ce que tu vis? Non, non, millionnaire, moi, je te parle d'un millionnaire.
Tu l'es, le nombre de dettes que tu as.
Parce qu'il y a du monde, ils ont mis
un million de dettes parce qu'ils ont pu s'acheter
quelque chose.
Il y a 10 millions dans son compte,
puis il y a une maison à 10 millions.
Un millionnaire. Le gars,
il peut acheter ce qu'il veut, quand il veut,
où il veut, son petit jet, blablabla.
Moi, c'est ça que je suis comme,
on dirait que je vois qu'il n'y a plus de...
Même en ayant beaucoup d'argent, je trouve que
je peux m'acheter
ce que je veux, puis on dirait que ça part
mon... je ne sais pas comment le dire,
j'ai moins de plaisir
que d'autres personnes, je trouve.
Ça diminue un petit peu.
C'est quoi que tu dis, c'est que la qualité
de vie, à partir d'un certain nombre
dégrade. Je ne sais pas, 700 000.
Entre 700 000, tu es plus malheureux.
J'avais entendu quelque chose comme ça.
Mais c'est intéressant, mais en même temps,
ça part de la personne.
J'en connais plein de gens
qui ont beaucoup de sous
et il y en a qui sont malheureux
et il y en a qui sont
heureux, pareil.
Oui, même millionnaire.
Oui, puis il y a un livre intéressant là-dessus.
C'est un gars qui s'appelle Naval Ravikant,
qui est un investisseur,
un des premiers qui a investi dans Uber,
puis Twitter, puis tout.
Puis c'était un peu ça la prémisse de son livre.
C'est super intéressant ce qu'il dit,
parce que, mettons qu'il sépare ça avec notre âge.
Il dit, quand t'es jeune,
t'as la santé, t'as le temps,
mais t'as pas d'argent.
Quand t'as 40 ans,
t'as la santé, t'as l'argent,
mais t'as pas le temps.
Puis quand t'es rendu une personne âgée,
t'as le temps, t'as l'argent, mais t'as plus la santé.
Lui, son livre au complet est basé sur
comment est-ce que je peux crack le code.
C'est quoi le hack pour avoir les trois?
Bref, il explique ses principes à lui.
Moi, la liberté financière, pour moi,
est super intéressante.
D'une personne à l'autre, ça va varier,
mais c'est de pouvoir te dire,
je choisis ce que j'ai envie de faire
ou ne pas faire.
Ou l'argent que j'ai placé,
le passif ou le résiduel de ça,
fait en sorte que je n'ai plus jamais à me soucier de l'argent.
Là, ça peut être
capotant parce que tu fais, oh shit,
qu'est-ce que je fais? Parce que toute ta vie,
tu es habitué de te lever et là,
tu as un objectif, tu as une vision,
tu as de quoi accomplir, mais il faut que tu te fasses
une liste de ce que tu aimes, de ce que tu as envie de faire. Moi, je l'ai faite,ir. Mais il faut que tu te fasses une liste de ce que t'aimes, de ce que t'as envie de faire.
Moi, je l'ai faite, cette liste-là.
Je me suis fait une liste. Au début, je me disais
c'est quoi une journée parfaite?
Je réalisais que j'avais bien trop d'affaires sur la liste.
Je me suis dit, c'est quoi une semaine parfaite?
C'est une bonne idée.
J'ai une liste de plein d'affaires. Découvrir, fumer un cigare,
parler avec du monde.
C'est ça.
Fais une liste comme ça de ce que tu veux faire dans ta semaine. Fumer un cigare, ça fait partie avec du monde. Je fumais un cigare. Oui, c'est ça. Tu fais une liste comme ça de ce que tu veux faire dans ta semaine.
Oui.
Fumer un cigare, ça fait partie de ta liste.
Ça fait partie de ça.
Passer du temps avec les enfants, te le quitte.
Puis à la fin de la semaine, je ne suis pas parfait là-dedans, by the way,
mais je regarde, je l'ai fait, je l'ai coché.
C'était une belle semaine.
Wow.
Il y a de quoi de le faire.
Tu ne fais pas juste une to-do liste de choses à faire.
Tu fais une to-do liste de choses que tu as envie de faire.
Oui, mais j'ai l'air du gars super...
Je suis désorganisé, moi, dans la vie.
J'ai souvent plein d'idées comme ça
pour essayer de m'aider
à garder le cap.
Parce que tout va vite, vous le savez.
Il y a des distractions.
Tu as envie de faire de quoi,
puis le téléphone sonne, puis tu oublies.
Fait que
de prendre ou de mettre en place
des éléments qui vont t'aider à
garder le cap.
Moi, j'ai besoin de ça parce qu'on dirait que tout seul,
je suis pas assez intelligent pour m'en souvenir.
Tu as de l'aide autour de toi.
Oui, j'ai de l'aide autour de moi,
mais je m'organise aussi pour avoir des reminders.
Est-ce que tu as tout le temps voulu faire de l'argent?
Mettons tes petits culs-là.
Est-ce que tu as tout le temps été obsessif à
« je veux plus, je veux accomplir ci, ça »,
comme voir très grand?
Pas au niveau de l'argent.
Je voulais toujours plus pour m'améliorer.
On m'a aussi enseigné très tôt que dans la vie, c'est ça, tu progresses ou tu régresses.
Dans le sens où si tu restes le même, le monde avance.
Fait que tu recules.
À partir du moment où tu atteins un objectif, où tu te rapproches,
t'as cette affection à un autre qui va dans la même lignée.
Mais des fois aussi,
ça c'est touché, parce que
je suis le premier à me lever le matin
puis je suis ambitieux,
je suis content de ce que j'ai.
Des fois, t'oublies que t'es content
de ce que t'as parce que tu veux, tu veux, tu veux, tu veux.
Puis quand t'es toujours en train de vouloir,
c'est pas là
que tu es le plus heureux.
Parce que c'est comme d'admettre
qu'il te manque de quoi.
Je trouve encore, en ce qui me concerne,
ça délicat à jongler.
D'avoir l'espèce
d'un côté apprécier ce que tu as
puis regarder en arrière et faire comme,
moi, il y a 7 ans,
j'étais en thérapie, tu comprends,
puis je pensais tout perdre. Juste penser ça, et faire comme, moi, il y a sept ans, j'étais en thérapie, tu comprends, puis je voulais,
je pensais tout perdre.
Juste penser ça, je fais comme, c'est une belle journée
aujourd'hui, puis je vais bien.
Mais un matin, je me levais, puis je me dis, il faut que je fasse
ça, il y a telle affaire que je veux closer.
C'est de jongler avec les deux.
Puis ça, c'est pas facile.
T'as se senti capable, tu sais, des fois,
de t'asseoir, puis juste apprécier
un moment.
Oui, mais il faut que je m'améliore
quand même.
J'aime ça.
J'aime ça sentir que j'avance.
J'aime ça sentir que je suis productif. J'aime ça
bâtir des
brands, des trucs.
Puis en même temps, des fois, je me retrouve
essoufflé puis je suis comme, mais Christ,
t'en profites-tu?
Est-ce que tu peux tomber aussi dans la nostalgie?
Ou t'es vraiment plus en avant?
Avec le foot, des fois, je tombe dans la nostalgie.
C'est les playoffs de la NFL,
on a eu les Alouettes qui ont gagné,
fait que je suis tombé dans la nostalgie.
Mais c'est cool, la nostalgie, aussi.
Puis il faut que tu te laisses vivre cette émotion-là.
Puis là, un moment donné,
en tout cas, en ce qui me concerne,
quand je suis dedans trop longtemps,
je fais comme, bah, Christ, ça va, là, Blaise? »
C'est fait, c'est fait.
Puis je suis chanceux de l'avoir vécu.
Mais...
Ah oui, tout...
Il y a pas mal de choses
qui nous aident à tomber dans la nostalgie.
Tu sais, même maintenant, ton iPhone,
tu regardes les photos,
ils t'ont créé...
Tu n'as rien demandé,
ils t'ont créé un album
avec ta meilleure chum,
puis là, il y a de la musique triste avec ça,
tu fais comme...
« Ah, je l'aime donc bien! » avec ça, tu fais comme... C'est terrible.
C'est vrai, j'en veux un an.
J'ai 10 ans, Facebook, tu sais.
Les souvenirs Facebook, ben oui, tout ça.
Mais c'est le fun, ça fait du bien, ça te fait comme
rappeler ton évolution, justement.
À moins que tu tombes dedans,
dans le rabbit hole, puis tu
passes la journée là-dessus, tu fais comme...
Mais justement, pour tomber à ton monde d'athlète,
dans ce temps-là,
parce que j'ai de la misère à décortiquer un peu
ta carrière d'athlète,
ta dépendance,
quand est-ce que ça a commencé,
avec ta vie familiale et tout.
Quand as-tu commencé à jouer au football?
Tu avais quel âge?
Secondaire 1, donc j'avais 12 ans.
Ça, c'est que t'as commencé...
Oui.
Oh, OK.
Fait que toi, tu l'as pogné tout de suite.
Oui.
OK, bon.
Fait que t'as commencé à 12 ans.
Bravo.
Après ça, là, t'es tombé là-dedans,
puis tout ça, la consommation, ça a commencé quand, premièrement?
Ça a-tu commencé dans ton monde d'athlètes?
Le football a skippé ça vite, hein?
Non, non, c'est parce que... Oui, attends, ça rapporte.
Mais ça s'est entremêlé.
Ça a commencé quand
j'étais aux Alouettes. Je suis arrivé
aux Alouettes, j'ai fait deux ans, je suis allé au Jazz de New York
dans la NFL, je suis revenu.
Puis je te dirais,
2009, on gagne la Coupe, 2010, ça m'arrive
une fois de temps en temps de consommer un peu,
mais je suis vraiment en contrôle.
Ça va arriver après les matchs, parce qu'on...
Puis tu es principalement de l'alcool, mais
une fois de temps en temps, il y a d'autres affaires.
Fait que graduellement, je finis
par y prendre goût. Puis 2011, je tombe dedans
pas pire.
2012, je suis rendu à Toronto.
C'est on and off, puis c'est quand
j'ai pris ma retraite après. Fait qu'il y a eu un petit
peu d'overlap, mais la consommation
intense, problématique
est arrivée après la retraite.
2013
jusqu'à 2017, on and off.
Comment
t'as pris la popularité,
tout d'un coup?
Est-ce qu'il y a eu plein de femmes
et d'hommes, peu importe,
qui étaient après toi? puis est-ce que
tu t'es un peu perdu là-dedans, dans ce monde-là?
Ben, oui.
Avec les femmes.
Oui. C'était ça mon intérêt.
Mais,
oui, j'ai aimé ça. J'ai aimé ça beaucoup.
Puis, j'étais québécois
dans un marché francophone,
un petit peu
de popularité, un petit peu de sous dans les poches.
J'ai toujours été quelqu'un d'intense et de passionné.
Fait que ces relations-là me plaisaient.
Fait que j'ai eu beaucoup de fun.
Puis c'était dans le respect.
Puis c'était dans, hey, on va triper ensemble. Puis on sortira pas ensemble. Fait que je n'ai eu beaucoup de fun. Puis c'était dans le respect, puis c'était dans,
on va triper ensemble,
puis on sortira pas ensemble.
Mais tu sais,
je n'ai vraiment profité
de Montréal.
Puis de Montréal,
puis des autres marchés aussi.
Quand on partait sur la route,
c'était pas déplaisant non plus.
Il y a un contexte.
Mais tu sais,
quand t'es à l'hôtel,
t'as une gang de boys,
tu sors,
tout le monde fait un peu ta naan.
Puis les filles sont à près de vous. Puis surtout, quand tu sors avec des garsôtel, tu es une gang de boys, tu sors, tout le monde fait un peu ta nain. Puis les filles sont à près de vous.
Puis surtout, tu sais, quand tu sors avec des gars de foot,
moi, je ne suis pas grand, je suis une taille normale,
mais mes amis font 6 pieds 6, 330 livres.
On te remarque assez rapidement dans les bars, dans les restos.
Ça fait que ça attire déjà un peu l'attention.
Ça fait qu'on a eu des belles soirées.
Mais est-ce que le fait d'avoir Cette popularité, au début c'est le fun
Là je te parle, si c'est moi ça m'arrivait
Mettons que tout d'un coup je devenais
Joueuse de matinage
Artistique, full populaire
Whatever, en tout cas
Puis là j'arrive dans les bars, au début c'est le fun
T'attires la clientèle et tout ça
Mais à un moment donné, est-ce que
Tu te perds là-dedans et tu te dis
Est-ce que je vais attir là-dedans et tu te dis, est-ce que
je vais attirer quelqu'un pour moi
vraiment?
Les filles sont tout le temps après vous autres.
Je ne pense pas qu'ils avaient l'air de se penser à ça
trop trop. Non, mais...
Il ne s'est pas venu dans ta tête à un moment donné.
Il y a un bout où c'est vide.
Tu fais comme...
Puis tu sais, d'ailleurs,
les gens qui arrêtent de consommer,
ça fait partie des risques de transfert,
de dépendance aussi, de tomber là-dedans.
Mais...
Je pense pas m'être perdu là-dedans.
J'ai eu beaucoup de fun,
puis je n'ai profité, puis c'était vraiment cool.
Puis c'est drôle parce que
quand tu joues pro,
des fois, il y avait comme une perception
des fois, si tu rencontres une fille
puis qu'elle devient ta blonde, mais que t'es déjà pro,
es-tu là pour les bonnes raisons?
Je pense être quand même pas pire pour saisir le monde.
On avait aussi, c'est drôle,
parce qu'à l'université,
aux États-Unis, c'est là que j'ai joué,
t'étais une rockstar sur le campus.
Puis, t'as entre 18 et 22 ans.
Il y avait des conseillers qui étaient là
pour nous faire...
nous enseigner, tu sais, de un,
comment s'adresser aux médias, pas tomber dans les traps
que les médias...
de ne pas dire des niaiseries.
Je vais dire les mots grossièrement.
C'était pas ça le titre, mais tu sais, comme
comment déceler une groupie. Oh, wow! En mêmeièrement, c'était pas ça le titre, mais tu sais, comme « Comment déceler une groupie »
qui est là.
En même temps,
ça prend pas un doctorat non plus.
Il y en a qui peuvent être slick.
J'avoue.
C'est quoi ton nom?
Etienne Boulay.
Ah, intéressant.
C'est à peu près comme ça.
Moi, j'y vois d'autres.
Même ceux-là qui font semblant de ne pas savoir
t'es qui.
Une phrase plus tard, il s'échappe.
Mais t'avais pas un père...
Oups!
Un père qui fait telle affaire.
Fait que t'avais des conseils.
Je pense que ça n'est pas pire aussi pour s'aider le monde.
Je ne suis pas parfait.
J'ai eu des blondes
qui ont duré plus longtemps.
Du super bon monde. Moi, je j'ai eu des blondes qui ont duré plus longtemps. Du super bon monde.
Moi, je n'ai rien à dire.
Mon ex, avec qui j'ai été longtemps,
était américaine.
C'était une relation un petit peu plus
on and off, qui était particulière.
C'était super malsain, en fait.
Puis d'un bord comme de l'autre.
Probablement très bonne personne
par elle-même. Je pense être très bonne personne par elle-même.
Je pense être une bonne personne par moi-même.
Mais des fois, tu es en couple et tu fais ressortir
le pire de l'autre et vice-versa.
C'était cette dynamique-là. Mais mis à part ça,
le reste,
c'était trippant.
Tu me rappelles des beaux souvenirs.
C'était-tu comme là,
mettons, les joueurs de hockey.
On a entendu des affaires. C'était-tu un peu de même? C les joueurs de hockey, on a entendu des affaires.
C'était-tu un peu de même?
C'est quoi que t'as entendu? Ça dépend.
J'ai entendu qu'il y avait des gars
qui se faisaient des pips dans la chambre.
Ben non, mais il y a des rapprochements.
Elle t'a fait bloquer l'épisode avec Joa.
Il y a des rapprochements, des fois.
Les gars sont très à l'aise
entre eux. Est-ce que le football, c'est un monde
aussi quand même que les hommes ensemble
sont très proches ensemble?
Non. Non.
Parce que je l'ai entendu l'épisode avec...
Moi, j'y vois tout le temps.
C'est vrai.
Je pense que c'est là que ça s'arrête.
Mais tu sais,
je l'ai entendu
l'extrait
avec Joe Roy
premièrement, ce gars-là m'impressionne
le gars de dire ça ouvertement
puis il s'assume au bout
puis je trouve ça beau
je trouve ça le fun qu'on soit rendu là
moi je l'aime
avec raison
comme toi tu dis
c'est la première fois qu'on entend
un homme s'affirmer comme ça,
surtout d'une personnalité publique.
Ça a fait tellement ouvrir des portes.
More power to him.
Il y a d'autres gars qui vont s'assumer.
C'est tant mieux.
Mais non, moi,
je joue dans une équipe
et je n'ai pas été témoin
d'autres affaires. Mais assurément,
je suis sûr que j'ai joué avec des homosexuels
c'est parce qu'à un moment donné statistiquement parlant
puis c'est triste de penser
qu'ils devaient se cacher
ou qu'ils devaient peut-être même se mentir à eux-mêmes
mais en même temps ça m'appartient pas
mais il y avait quand même
au niveau sexualité une facilité
puis c'est pas la vraie vie non plus il faut que tu fasses attention à ça quand même, au niveau sexualité, une facilité.
Puis,
c'est pas la vraie vie non plus.
À un moment donné, il faut que tu fasses attention à ça,
parce que tu fais comme, mais là,
je sais pas,
il faut pas non plus que ça devienne enivrant
puis que tu ne veuilles que ça, parce que,
comme je le disais à M. Pitot, je pense que tu peux vraiment te perdre
là-dedans aussi. Puis, tu sais, juste du sexe
pour du sexe, puis rien de plus.
Puis à un moment donné, tu finis, tu es tout seul chez vous,
tu fais comme « Ouais, c'est un peu plate, pareil. »
Fait que d'être accompagné, il y a quelque chose de cool avec ça aussi.
Fait que...
Mais en même temps, je ne suis pas broyé personne.
J'ai eu du fun.
Non, mais...
Là, le défi de fidélité,
ça doit quand même...
Ben écoute, quand tu joues au foot pro,
c'est...
Il y a des gars
qui avaient deux cellulaires.
Puis il y a aussi...
C'est fréquent.
Mais c'est pas tout le monde.
Ça va brailler.
Je peux pas dire que c'est fréquent.
J'ai envie de croire que c'est
un peu pareil dans n'importe quel domaine.
C'est juste que
il y a des choses qui peuvent peut-être
faciliter de sauter la clôture, c'est-à-dire
rencontrer plus.
À travers la popularité, à travers les matchs
sur la route, à travers... Tu es à l'hôtel.
Il y a des gars qui déménagent au Québec
pendant 6-7 mois pendant la saison,
pendant que leur famille est
plus loin.
C'est peut-être un contexte
plus favorable à l'échapper
un peu. Puis en même temps,
j'ose croire que la plupart
de mes coéquipiers étaient fidèles
en couple
et en amour.
Toi, tu me regardes avec tes polaires vendus.
Tu n'as plus besoin de les défendre.
Ça fait longtemps. Non, mais à l'inverse, on ne sait pas ce qui seus à l'idée. J'ai plus besoin de les défendre. Ça fait longtemps.
À l'inverse, on ne sait pas ce qui se passe de l'autre bord non plus.
Ton chum est participant dans la CSEM.
Oui, c'est dans les deux sens.
Tu as totalement raison.
Mettons que le préjugé que j'ai,
c'est ça.
C'est dans ma tête.
C'est le préjugé de pas mal de gens.
Les athlètes. Les musiciens. Je pense que c'est pire tête, clairement. C'est le préjugé de pas mal de gens. Les athlètes.
Je pense que c'est pire, le musicien, par exemple.
Il y a quelque chose dans la guitare
qui fait que...
Il y a de quoi de sexy.
T'as pas besoin d'être groupie.
T'arrives dans un bar, tu vois un groupe de gars
qui jouent de la musique ou un groupe de gars
qui font du sport.
T'es comme...
Tu check.
Moi, non.
Il te regarde.
Belle discipline. Pas du tout. Non, non. Ils te regardent à taille... Belle discipline. Pas du tout.
Moi, c'est sûr que ça marche.
Regarde, je suis...
C'est le fait de...
On a le droit de trouver des gens
beaux. C'est vraiment
correct, ça. Mais c'est aussi...
Il y a quelque chose de...
En tout cas, je parle pour moi moi mais quelqu'un qui a des ambitions
quelqu'un qui
suit sa passion aussi
qui a décidé de faire comme, moi ça
j'aime ça, je veux que ce soit ma job
je veux devenir bon à ça
peu importe le domaine
c'est attirant
c'est ça
parle-moi de ta passion
les deux côtés
aussi tu rencontres une fille qui a de la drive
elle fait ses affaires, elle a une discipline
elle est cool
elle travaille sur elle-même
tu fais comme ok, tell me more
c'est intéressant mais avez-vous l'impression
que
notre rapport
à la fidélité évolue?
Ça change-tu?
Avant, c'était plus
je ne sais pas,
tromper quelqu'un.
On a-tu la même définition
qu'on avait par le passé?
Je pense que la fidélité,
c'est étroitement lié à
la religion, à la base
de ce que je comprends.
La monogamie, je veux dire, oui.
Mais en même temps, si t'es pas...
Quoi que tu peux être infidèle dans une relation ouverte aussi,
dans le sens que tu mets des barèmes
puis tu sors de ces barèmes-là,
je pense que l'ouverture est plus grande qu'elle était.
Mais ça reste que c'est...
Les deux, j'ai le goût de dire
mais c'est aussi en même temps
qu'on s'ouvre plus
à les différents types de relations
on accepte moins
on accepte plus
j'allais dire aussi qu'on a beaucoup plus
accès à
à des gens
c'est tellement facile
moi maintenant sur Instagram,
il y a les discussions cachées.
Tu ouvres la discussion cachée.
Oups!
Tu enlèves la discussion cachée,
c'est réglé.
Je ne sais pas que je fais ça.
Quand tu fais ça, même, ça devient noir.
C'est ça?
Oui.
C'est tellement rendu facile de tromper.
Avant, il fallait que tu envoies une grande lettre.
Il fallait que tu séduises pendant quelques semaines. C'est ça. Il fallait que tu sortes. J'avoue que c'est rendu facile de tromper. Avant, il fallait que tu envoies une grande lettre. Il fallait que tu séduises pendant
quelques semaines.
J'avoue que c'est rendu...
Dans le temps,
il fallait que tu sortes,
tu rencontres quelqu'un.
C'était plus compliqué.
Il y a une plus grande facilité.
Maintenant,
tout le monde est disponible.
Tu rencontres quelqu'un sur la rue,
puis tu peux retrouver cette personne-là sur les réseaux sociaux
puis entamer une discussion
j'avoue que la game a changé un peu
je voulais juste dire
la fidélité maintenant
ce que je remarque d'avant
avant l'infidélité c'était comme
tu embrasses ou tu fais l'amour
ou whatever avec quelqu'un
puis aujourd'hui on a comme un peu
décortiqué l'infidélité
puis on s'est, chaque couple
chaque personne a défini son
niveau, c'est où est-ce que
pour eux, moi avec mon chum
j'avais déjà dit que
j'ai déjà séduit, j'ai déjà
dans un bar puis j'avais le besoin de ça
je me laissais séduire
ça c'est dans nos débuts de relation.
C'est sûr,
ce n'est pas à faire.
Ce n'était pas le fun.
Pour lui, ça n'a pas été
trompé.
Mais pour lui,
s'il s'avait embrassé...
Chaque personne, et il y en a d'autres,
il y a des couples que je connais,
c'est embrassé, ce n'est pas trompé.
C'est du cas par cas.
On a délimité ça, je pense,
qu'aujourd'hui, qu'avant, on ne l'avait pas.
Avant, c'était comme...
Tout le monde avait la même définition de trompé.
La pression de...
La perception des autres.
C'est ce que je voulais dire.
C'est pas juste...
Mais c'est aussi le fait qu'on est tellement dans une ère
où encore, on revient
à vouloir plus, vouloir mieux,
entre guillemets.
Puis là, t'as dans ton sel
accès à
plein de choses qui ont l'air mieux
que ce que t'as
tout le temps.
C'est drôle, ça revient à...
C'est vrai, ce que tu dis,
les tentations puis les distractions.
Pas juste au niveau sexuel,
mais dans tout,
on doit maintenant apprendre à dealer avec ça.
Comme je parlais,
pour les projets, pour la job,
j'ai un courriel à envoyer.
J'ouvre mon téléphone.
Notification sur Instagram.
Là, je suis distrait. Je vais aller voir.
J'ai des messages.
Ah, OK, les Andes ont publié telle affaire. Là, c'est ça. 15 minutes aller voir. Ah, j'ai des messages. Ah, OK, Elisande a publié
telle affaire. Là, c'est ça. Qu'est-ce? 15 minutes passent.
Je n'ai pas envoyé mon liste courriel.
On dirait qu'on se fait bombarder de
distraction, de tentation.
Puis j'ai l'impression que ceux qui
vont tirer leur épingle du jeu, c'est ceux qui sont capables
de rester disciplinés
à travers ça. Mais c'est rough. Je suis le premier à...
Puis ce n'est pas compatible avec
être quelqu'un d'obsessif.
T'es quelqu'un d'obsessif,
puis là, il faut que tu sois discipliné.
On interrompt ce podcast qui devrait
et on espère qui est le meilleur podcast
que vous avez écouté de votre vie.
Pour parler d'Oxio, parce que Oxio, c'est la meilleure compagnie de votre vie également,
qui est une compagnie Internet haute vitesse et Internet illimitée.
Leur philosophie, c'est pas d'être le meilleur pour toujours.
Oh my God!
C'est d'être le meilleur pour toujours, pas le moins cher pour un jour.
Voilà.
Je l'ai eu, gang!
Deux?
Oui, excellent.
C'est vraiment une incroyable philosophie qu'en passant, ils l'ai eu, gang. Deux. Oui, excellent. C'est vraiment une incroyable
philosophie qu'en passant, ils l'ont
écrit à l'envers. Je veux juste vous dire, Rocio,
si vous l'écrivez à l'endroit, moi, je vais tout le temps l'avoir.
Mais là, c'est parce que c'est écrit à l'envers.
D'habitude, on commence avec un négatif.
Pas le moins cher pour un jour,
le meilleur pour toujours. Exactement.
C'est ça qu'il faut écrire. Mais pour vrai,
c'est vraiment ça. Puis eux, ils croient
beaucoup à la transparence. Fait que tous les prix,
quand tu sors sur Oxio, là, tout est détaillé.
Tu sais où chaque sou va.
Il y a de l'argent qui s'écrit pour les pubs.
Il y a de l'argent pour ci. Fait qu'à la fin, là,
tu sais exactement combien d'argent est rémunéré,
comment les employés sont payés.
C'est vraiment le fun. C'est très transparent.
Vous pouvez utiliser le code promo sexoral
pour essayer Oxio gratuitement pendant un mois,
voir si c'est un bon fait avec vous et vous faites aller sur le site de
oxio.ca
pour trouver tout ça. C'est tout simple que ça.
Merci. Bonne continuation de podcast.
Oui. C'est drôle, mais
il y a une compagnie,
et puis là, je vais scraper les infos,
mais je pense même, c'est lié
à un rapper américain qui est entrepreneur aussi,
mais ils ont créé, je pense que ça s'appelle de dumb phone.
Au lieu du smartphone, ils ont créé de dumb phone
puis c'est un téléphone qui te permet
juste d'envoyer des textos puis d'appeler.
T'as pas de courriel, tu peux pas mettre tes applications
puis ils ont fait, si je me trompe pas,
1000 ou 10 000 prototypes
puis ils ont été sold out en dedans
de quelques minutes parce que
moi, ça me plairait.
Mettons, t'as le téléphone. Je pars le matin
avec le téléphone qui me permet juste texto appel. Les emails, je les feraisait. Oui, oui. Je pense. Mettons, tu as le téléphone. Je pars le matin avec le téléphone
qui me permet juste texto appel.
Les e-mails, j'ai frisé sur l'ordi.
C'est vrai.
Après ça, tu rentres à la maison.
Tu sais, il y a de quoi de cool là-dedans.
Je pourrais aussi juste tout déliter mes applications,
mais on dirait que c'est comme contre-énergie.
La tentation est trop là de toute façon.
De dom-phone, tu ne peux pas les télécharger,
les applications.
Non, c'est ça.
Tu le laisses à la maison, ton smartphone.
Il y a de quoi de cool avec ça.
Vraiment, c'est une très bonne idée. Tu peux en avoir deux.
Un pour quand tu vas au travail, t'amènes ton téléphone
dump, puis l'autre
dump, ton dump.
Elle parle bien anglais, Joanie.
Bon anglais. Puis sinon,
t'as l'autre téléphone. Mais c'est une bonne idée.
C'est pas fou. Mais c'est quand même de la gestion.
Y a-t-il des moments où...
Parce que
j'ai arrêté de boire aussi,
il y a en juillet 2020.
C'est vrai ce que je dis?
Oui, c'est ça.
Ça approche de 4 ans.
Ça approche.
Puis, avant hier, je me suis réveillée d'une sieste.
Je vais pas te raconter mes rêves,
mais ça s'en va un peu là.
Je me suis réveillée, puis j'ai...
C'était la première fois depuis longtemps
que je m'étais pas sentie de même, mais je me suis dit, hey, ça fait 4 ans que fois depuis longtemps que je ne m'étais pas sentie mal
ça fait 4 ans que je n'ai pas bu
ma vie a changé
probablement que je serais capable de me gérer
je pourrais recommencer
à boire juste un verre
je suis convaincue de mon affaire
vraiment convaincue
j'ouvre mon sel
une proche à moi qui adore la boisson
elle m'a écrit je viens de me commander du statéra J'ouvre mon sel, puis une proche à moi qui adore la boisson,
elle m'a comme écrit, je viens de me commander du Statera.
Puis comme ça, Statera qui est accompagnée de boissons sans alcool,
on en parlera si tu veux.
Puis elle m'a dit, merci, je vais pouvoir peut-être un peu slacker avec ça.
Puis ça a comme été mon réveil de, OK, là, hostie.
Ce n'est pas un hasard que tu aies écrit à ce moment-là. Je vais te raconter une histoire aussi en lien avec ça. Ça a été mon réveil de « Ok, là, c'est-tu. » Ce n'est pas un hasard quand tu as écrit à ce moment-là. Je vais te raconter une histoire
aussi en lien avec ça. Premièrement,
good job.
Je ne suis pas thérapeute.
Je ne suis pas un expert. J'ai une petite feuille de route
et je te partage mon
opinion à moi.
Parce que
ça m'est arrivé. J'avais été sobre,
même pas sobre, à jeun pendant un an,
puis ça m'est venu aussi.
Je suis comme, « Christ, ça fait un an, ma vie va bien,
mes relations sont revenues, je suis « on »,
je me trouve brillant, je fais mes trucs.
Je n'ai plus de problème.
Je vais juste boire plus de coke.
J'ai bu un soir, deux verres.
Christ, je suis capable.
Tout ce temps-là, j'étais capable.
Une semaine après, je bois un peu plus.
Deux semaines après, je suis reparti sur la coke.
Puis ça a duré un an et demi après.
C'est super
sournois. Puis tu repars
au point où tu l'as laissé.
Ah ouais.
Tu vas revenir vite, puis
tu ne consommeras plus jamais librement.
C'est-à-dire que tu vas
prendre ton premier verre,
puis deep down, tu vas dire
« Ah, je n'ai suis pas temps à se poser. »
Fait que t'es plus free of mind, t'es plus
libre d'esprit comme l'insouciance
que t'avais avant quand tu buvais.
Puis déjà là, le buzz est différent.
Fait qu'on se vend l'idée,
on a une mémoire sélective, tu te vends l'idée
puis tu te souviens juste des beaux moments.
Probablement quand tu penses à la boisson,
tu te souviens des triplophones,
tu te souviens des moments, des expériences.
Rappelle-toi les dernières fois.
Aussi, tu sais,
il y a une raison pourquoi t'as arrêté.
Puis,
si tout va bien aujourd'hui aussi,
c'est parce que
t'as arrêté.
L'histoire que je veux conter, c'est,
je me retrouve au
sous-bois,
resto, supper club, avec des amis, puis des amis compter, c'est que je me retrouve au Subwa, un resto
supper club, avec des amis.
Des amis qui me connaissent,
qui ne me laisseraient pas
boire. Ça doit faire
deux ou trois ans que je suis à Jeun.
Je me commande un Virgin
Caesar. À ce moment-là, Atipic,
Stratera, n'existait pas.
Je commande
un Virgin Caesar.
Je n'ai plus vraiment d'odorat.
Je goûte, mais je ne goûte pas top.
Qu'est-ce que tu en as?
Coup à la tête, mais je dirais plutôt aussi
toute la coke que j'ai.
Ah, OK.
Non, mais c'est ça.
Ça fait que tu goûtes pas.
Pas pour tout le monde,
mais moi, j'ai des problèmes de nez.
On peut lâcher des gros pêtes à côté de toi que tu ne sauras pas. Bien, pas pour tout le monde, mais moi, j'ai des problèmes de nez, mais comme...
Oui, ça fait qu'on peut lâcher
les gros pets à côté de toi
que tu ne le sauras pas.
Je ne le saurais pas,
mais si je le sens,
c'est que c'est terrible.
C'est mortel, tu comprends?
Wow, OK.
Fait que tu en as affecté ton odorat
puis des problèmes de nez.
Oui, fait que tu sais,
puis là, je me retrouve au resto
puis il fait un peu noir
puis je commande un virgin,
je le bois, je suis peut-être rendu
au tiers ou à la moitié.
Je commence à filer tourdi.
Je demande à Alex,
un de mes amis, goûte-donc à ça.
Il fait comme, c'est pas un virgin.
Tu peux pas le sentir, c'est ça?
Non, je suis comme, oh shit.
Ça sent pas, de toute façon,
vous l'avez dit, ses oeufs.
J'imagine que ça affecte ton goût aussi.
Surtout un Virgin
ou un Bloody Scissor,
l'alcool se retrouve dans le fond.
Je le goûtais pas.
Jusqu'à ce que je commence à filer les tourdis
que je me suis mis à remarquer.
Alex m'a confirmé
qu'il y avait de l'alcool.
Shit happens.
Je ne pognerai pas une heure après personne.
Puis ce n'est pas grave.
Tu comprends? Moi, dans ma tête,
mon compteur est encore à zéro parce qu'il n'y a rien d'intentionnel.
C'est un accident.
Je n'ai vu la moitié. Puis quand je m'en suis rendu compte, j'ai arrêté.
Puis là, je m'en vais
quand même à la salle de bain pour regroup.
Mais moi, c'est parti. Dans ma tête, je suis comme
ben là,
mettons, je commande un autre virgin puis qu'il m'arrive de même,
c'est toujours pas mon erreur.
Ça me tente, tu comprends?
C'est fucké
comment on se manipule
nous-mêmes. Fait que là,
je suis à l'air noir, je finis ce que j'ai à faire,
j'arrive pour sortir de la salle de bain, puis là,
je suis comme un peu convaincu que
je commandais un autre virgin
en espérant que... Il y a un gars
qui rentre dans la salle de bain, il fait comme...
« Étienne Boulay, je suis tellement content
de te rencontrer, j'ai arrêté de boire à cause de toi. »
Fait que...
J'arrose deux secondes, je m'en vais
puis je me dis
un peu comme le texto que tu as reçu,
c'est pas par hasard
si c'est arrivé cette journée-là. Puis je suis pas
religieux, je suis pas comme spirituel si c'est arrivé cette journée-là. Je ne suis pas religieux,
je ne suis pas spirituel. J'essaye un peu,
mais il y a la vie
où il y a le bon Dieu, où il y a un ange gardien
à quelque part qui a fait comme,
« Étienne, il y a besoin de quelqu'un à ce moment-là. »
Un petit reminder de, « Sors de ton...
Sors de ta tête deux secondes. »
Je suis retourné à la table,
j'ai payé mon bille et je suis parti.
Je suis rentré à la maison j'ai payé mon bille puis je suis parti je suis rentré à la maison
si tu es alerte à certains
signes
tu vas arrêter de te compter des menteries
mais tu sais comme là
tout semble bien aller dans ta vie
c'est un peu comme ce que je disais tantôt au foot
tu es en train de te discipliner, tu réussis à jouer pro
puis là si tu arrêtes de faire ce que tu as fait pour arriver là,
tu ne continueras pas dans le même sens.
C'est un peu la même affaire que la sobriété, je pense.
Est-ce que ta dépendance et ta sexualité avaient été liées?
Mettons, quand tu as arrêté de consommer,
est-ce que ta sexualité a pris un coup?
Oui, c'est clair.
C'est sûr parce que la coke, c'est clair. C'est sûr parce que
la coke,
c'est toutes les inhibitions.
Ça n'aide pas à bander très fort,
parce que je me souviens.
Non, mais il y a d'autres options.
Des fois, c'était des cocktails molotov, mon affaire.
Quand j'avais mal
après un game de foot,
c'était des antidouleurs, des percassettes, des oxy.
Après ça, on buvait.
Après ça, il buvait.
Il y avait de la coke. Après ça,
tu veux que la soirée se finisse et que ça soit le fun.
Fait que là, Viagra, écoute,
c'était fuck. Mon cœur ne comprenait rien.
C'est comme d'autres questions.
Mais quand même, juste en termes de psychologiquement parlant,
la coke est liée au sexe.
Fait que c'est sûr que le jour où t'arrêtes ça
ben
c'est plus pareil
mais au moins t'es fonctionnel
ça t'a pris combien de temps
est-ce que
quand t'as arrêté, parce qu'il y en a que c'est permanent
que la drogue ça l'a
tu sais c'est ça
parce que vous il y a quelque chose qu'il faut qu'il lève
pour avoir une pénétration.
Fait que, pas obligé d'avoir de la pénétration,
mais mettons, souvent, la pénétration.
Mais idéalement, il faut quelque chose d'oxysme.
Comme, ouais. Fait qu'est-ce qu'il y a quelque chose, toi,
que tu vois qu'il y a une fonction...
Tout va bien.
Ton érection est-tu encore aussi dure?
Oui, ça va. Je suis...
Excusez-moi.
Je suis content, Joanie, que tu me poses la question.
Non.
Tu peux le dire publiquement.
J'ai des belles érections.
Oui? Je suis contente.
Pourquoi je suis vraiment contente?
Parce que c'est vrai qu'il y en a que ça l'a affecté.
Ce n'est pas la fin du monde,
mais c'est le fun pour toi.
Je le sais.
Je vais tirer. Je ne suis pas sexologue.
Je m'entraîne fort.
J'ai l'impression que j'ai encore
beaucoup de testos.
J'ai envie de croire que c'est lié.
Tu comprends-tu?
C'est pour ça que je m'entraîne à toujours.
Non, ce n'est pas vrai.
Mais non, non.
Tout le volet physique
je touche du bois
va bien
comme du bois
est-ce que tes relations sexuelles
t'as pu les trouver plates après?
il y a tout un apprentissage
à refaire
c'est touché
parce que
là tu fais tout en connaissance de cause.
Fait que t'es comme...
C'est vraiment par la communication.
Puis, tu sais,
c'est le fun.
C'est vraiment le fun, le sober sex.
C'est différent.
Puis, t'as une passe de transition
où là, t'es challengé.
Puis là, tu fais comme... T'as une passe de transition où là t'es challengé pis là tu fais comme ouais
t'as jamais le petit
feeling que t'es comme un peu
tipsy pis là
cet espèce de petit moment là il vient pas
il vient différemment, autrement
mais faut que tout que tu
réapproprie pis que tu
te réapprivoise
pis ça prend du temps, faut que tu te crées patience aussi
des fois, mais c'est pas
pareil.
Du sexe sur la MD,
comme si ça n'arriverait plus.
On va prendre une gorgée.
Mais tu sais, il y a eu des bouts
de le fun. Mais tu sais de quoi?
Ça revient à ce que je disais avec la mémoire sélective.
Quand on parle de ça, c'est facile
pour moi de vous raconter mes belles histoires
puis de me souvenir de tripes
à plusieurs.
C'est facile. Mais si je pense
pour vrai aussi, il y a une couple
de fois où j'ai fait dur en tabarnak
et où j'ai manqué des belles soirées
ou j'ai eu
honte de moi aussi.
Il faut que
tu sois capable de penser aux deux.
Ah non, c'est clair.
Si je pense à mes tripes de cul en boisson,
mettons, il y en a deux, trois
que j'aurais jamais fait ça à jeun
parce que je suis pas game.
Je suis pas game de faire ça.
Puis tant mieux,
je suis contente d'avoir l'histoire à raconter,
mais il y en a aussi que
je m'en souviens pas.
Je me réveillais le lendemain et j'avais aucune idée qui était couché à côté de moi
ça m'est arrivé une fois
au Guilvy
le magasin Old Train Through au Guilvy faisait
une fois par année des parades de mode
une année je vais là et je suis avec mon ex
l'américaine
mon agent de l'époque.
Puis les serveuses, il y avait comme des rôles inversés.
Il y avait des personnalités connues qui faisaient le show
puis tu avais des modèles qui servaient les drinks et tout ça.
Puis j'arrive là et il y a une fille magnifique,
grande, brunette.
Je suis comme... Je la trouve belle.
Puis elle vient me voir et elle me fait,... Salut, Céline, comment ça va?
Je suis comme... Oh shit, j'acconnais.
Tu comprends? Fait que là,
dans ma tête... Puis ça, c'était quand même drôle
parce que mon ex, elle est comme...
Elle se met à porter attention, puis mon agent,
il a comme fait... Hey, viens ici,
il faut que je te parle à mon ex pour comme...
Il y avait 16 ans qu'il se passait de quoi
qu'il pouvait mettre dans la main. Fait que là...
Il est bon,
il est fort ton agent.
Oui, il a été slick
à ta barouette.
Attends,
c'était-tu...
Attends,
excuse-moi,
quand c'est une tonne star,
je vais me poser une question après.
Mais,
fait que là,
elle fait avoir ma réaction
puis elle fait comme,
tu ne me replaces pas,
fait que je dis,
bien,
je suis...
C'est de valeur,
mais non.
Je suis désolé,
mais elle fait,
bien,
la dernière fois qu'on s'est vu c'est dans une douche
pis elle est partie
pis là
je suis comme mais attends une minute
dans une douche je n'arrive pas
à toutes les semaines avec
un one night dans une douche
tu comprends? normalement
ça devrait rétrécir les
blinck
rien qui, j'ai aucune idée
toute la soirée je me suis demandé de quoi elle parlait mais tu sais j'ck. Rien qui... J'ai aucune idée.
Fait que toute la soirée,
je me suis demandé de quoi elle parlait.
Mais tu sais,
j'en ai des tripes que j'ai oubliées.
Aussi, tu comprends,
il y en a plein, là.
C'était-tu une fille qui a,
mettons,
ta blonde à ce moment-là,
ça se serait croisé, là?
Ah oui.
OK, c'est ça. Oui, oui, je n'étais pas
le chum de l'année.
Non, non, je comprends.
Tu es fou, hein?
Aïe.
Tu sais, c'est sûr que l'année. Non, non, je comprends. T'es fou, hein? C'est ça.
C'est sûr,
c'est stressant. Quand tu te dis qu'il y a des soirées que tu ne te rappelles même pas.
Parce que moi, je n'ai pas été assez longtemps
célibataire. J'ai eu
vraiment des longues relations, mais
moi, je bois encore.
Sauf que je me soule plus.
Le gros fun de me soulier, je l'ai passé.
Je ne pense pas que ni Étienne ni moi, on dit, tout le monde
devrait arrêter de boire. C'est ceux qui
sont pas capables de boire. Non, parce que
pour vrai, quand je bois, même encore ce jour, je bois
puis j'aime pas ça être
saoule. Le feeling
d'être saoule, j'aime pas ça. T'as ta réponse.
C'est un peu pour ça.
C'est pas ta bleu goût.
Mais ça doit faire peur
d'avoir eu des soirées que tu te rappelles même pas
et que tu te dis crime, il y en a eu combien
et que j'ai fait.
Ça doit être un peu...
Il y en a qui sont flous dans ta tête.
Des fois, j'ai des flashs.
Ah oui, j'ai fait.
C'est juste un bout de scène de film.
Ah, fuck.
Souvent, ça vient avec des frissons
et des hochements de tête.
Non, merde!
Moi, ça vient des fois.
Je vais conduire,
j'ai un loft dans le Vieux-Montréal
quand j'étais bien éveillé dans ma consommation
et les choses se passaient là-bas.
Des fois, quand je passe dans le Vieux,
c'est là que j'ai des flashs
où il y a une toune que tu entends à la radio
qui te rappelle un souvenir, une odeur.
Puis là, c'est...
Le petit frisson aussi.
C'est weird de ne pas être capable
de replacer l'histoire au complet.
C'est à rapport.
J'ai une bribe d'images ici
qui a l'air le fun,
mais pourquoi je ne me souviens pas du reste?
C'est fucking.
J'ai vécu ça, c'est drôle,
j'ai vécu ça
dans des parties,
j'ai vécu ça sur le terrain aussi.
T'es déjà allé jouer au foot?
Non, à cause de
comment c'est?
Je me souviens, ma dernière saison en carrière,
j'étais à Toronto, on jouait contre
Hamilton, puis je suis le botté d'envoi le jeu
que je vous disais tantôt.
Puis je cours, puis la façon que ça fonctionne
je vous épargne les détails
la personne de l'autre équipe qui va attraper le ballon
les autres gars essaient de bloquer
de nous tasser du chemin pour lui
ils vont créer des fois une espèce de petit mur
ils font exprès, ils mettent 2-3 gars
qui se tiennent par la main et qui avancent comme un bulldozer
ils utilisent des termes de compte
merci beaucoup je connais ça un peu trois gars qui se tiennent par la main et qui avancent comme un bulldozer. Tu utilises des termes de con pour nous expliquer le football.
Merci beaucoup.
Je connais ça un peu.
Je connais Tyler Swift.
Je connais Tyler.
Je connais l'équipe de Tyler.
Go l'équipe de Tyler.
Je m'imagine juste les gens qui écoutent le podcast
connaissent le football qui sont de même.
Mais ça fait du sens ce que je dis.
Les trois gars se prennent par la main
et ils commencent à ouvrir le chemin
puis moi je cours vite, fait que je suis un des premiers arrivés
ma job c'est d'essayer de démentibuler le mur
pour permettre à des coéquipiers
après ça de faire le plaqué
ta job c'est de faire des commotions toi
ben c'était un peu ça, tu le sais par après
fait que je cours
puis là j'enligne le gars pour le frapper
puis il est plus gros que moi, fait que je veux le prendre
en dessous du, je veux le prendre sur le ment pour le frapper, puis il est plus gros que moi, fait que je veux le prendre en dessous du...
Je veux le prendre sur le menton,
parce que c'est comme la partie
où le face mask arrête,
puis les épaulettes sont pas commencées,
fait qu'il y a comme un point vulnérable qui est là,
qui peut me donner un avantage,
vu que je suis plus petit.
Mais là, je suis rentré dans les détails.
Fait que je cours vite,
puis juste comme j'arrive pour le frapper,
je sens que je me fais frapper sur le côté,
mais ça fait aucun sens parce que j' fais frapper sur le côté. Mais ça fait aucun sens
parce que j'étais le dernier sur le bord
du terrain, puis je cours trop vite pour que
quelqu'un ait fait un loop puis me rattraper.
Fait que je me réveille,
je suis sur le dos, puis là,
je me relève un peu par automatisme.
Puis quand j'arrive sur les lignes de côté,
les gars font comme « Great fucking play,
boulet ». Puis je suis comme « Mais... »
Puis je dis « Mais qui m'a frappé? »
Ils sont comme « d'où? »
« C'est toi qui as fait le jeu. »
Je n'ai jamais eu connaissance de ça.
J'ai vu, on regarde les bandes vidéo le lendemain,
puis le jeu que j'ai fait, un super beau jeu,
je ne m'en souviens pas.
Je ne me souviens pas de l'avoir vécu.
C'est fucké.
C'était un petit feeling-là.
Attends, je ne comprends pas.
C'est quoi qui t'a
manqué?
c'est ton coup que tu lui as donné?
quand je frappe le gros gars
je vois mes genoux qui lâchent comme un boxeur qui se fait manquer
je tombe sur le côté
t'as tellement fait ses forts que tu t'es
crissé à terre
mais mes amis ont fait le plaqué
fait que j'ai fait ma job
mais dans ma tête,
ce n'était pas ça qui s'était passé.
C'est des sentiments qui sont un peu...
Il voulait faire mal, mais il s'est fait faire mal.
Tout ça pour dire qu'aujourd'hui,
la vie va mieux.
C'est plus simple.
Je me souviens
de ce que je fais.
T'as-tu des moments où tu trouves ça
fucking plate?
J'ai...
un peu, mais c'est pas
lié avec la sobriété.
Je suis fatigué plus qu'avant,
puis
c'est peut-être la gestion de mon horaire.
J'ai eu 40 ans, je suis pas vieux
puis je suis encore en forme, mais
des fois, je me retrouve que c'est un samedi
soir à 8h30 et je suis comme
« Hey, je ferais de quoi,
mais ça ne me tente pas. »
Parce que je suis fatigué.
C'est comme, encore une fois, la perception
que tu te dis que je devrais être en train de faire de quoi.
Puis les faux, je le fais.
J'étais à Québec récemment pour
le combat de boxe au Centre Vidéotron
et je suis sorti et je me suis couché à 4h du matin.
J'ai bu à peu près
18 gourous, tu comprends?
J'étais une épave le lendemain.
T'es à jeun.
Des fois, je le tente, le diable,
un petit peu comme ça. Il faut que tu t'en nourrisses
un petit peu la bête.
Une fois de temps en temps, je vais sortir
souper, je vais veiller tard
et je suis correct pour un 3-4.
C'est les boissons énergisantes.
C'est ça qui donne un feeling.
C'est le café, les boissons énergisantes.
C'est mieux d'être là-dedans que dans bien des affaires.
C'est parce que
c'est pas bon. Je suis pas en train d'encourager les gens
à prendre ça, mais
j'en prends, moi.
Écoute, je fume le cigare.
C'est-tu bon pour la santé? Ben non. C'est parce que là, j'ai prends, moi. Parce que, écoute, je fume le cigare, c'est-tu bon pour la santé? Bien non.
Mais Chris, c'est parce que là, j'ai fait
beaucoup de sacrifices, là, dans les dernières années,
puis va falloir que je me garde
un petit edge sur quelque chose.
Parce que je suis super gentil,
je suis super sympathique, mais je suis un peu foqué
entre les deux oreilles aussi, puis
il faut comme, il faut que je le nourrisse un peu,
il faut que je donne de quoi
qui va me donner l'impression
que je suis encore un peu fuckée.
Tu comprends?
Que je fais de quoi de moyen correct.
Il faut que j'attretienne ça.
On parlait d'identité tantôt.
C'est ça, mon affaire.
C'était toute mon identité
d'être la fille trash.
Ma préférée dans Charlie's Angels,
c'était Drew Barrymore.
C'était celle qui faisait de la moto.
Ma préf, c'était depuis toujours
Angelina Jolie qui a des fioles de sang
dans son cou sur le tapis rouge.
C'est ça que j'aimais.
Je regardais les filles de 20 ans
qui étaient chez eux à rien foutre
le samedi soir à se faire un thé
avec le chat. J'étais genre, est-ce que tu es de grand-maman?
Puis je jugeais ça tellement.
Mais ça, ça fait que
ça a été tellement tough pour moi la transition.
Puis encore à ce jour,
ce que j'aime le plus, c'est les filles un peu
trash. Fait que de plus être cette
fille-là, si je ne vapote
pas, si tu m'enlèves
mon double café, puis mon...
Laisse-moi de quoi.
Mais as-tu des modèles de filles
qui sont encore un petit peu
trash, mais qui ne consomment pas
et qui sont bien et heureuses?
Dans le sens où,
si tu observes à quelque part, tu peux peut-être
te trouver quelqu'un qui va
tu peux piger de quoi dans la façon qu'elle fait ses affaires
et l'adapter à toi.
Mettons qu'on revient à Angelina Jolie.
Drew Barrymore, tant qu'à ça,
elle faisait de la drogue dure à 12 ans.
Les deux ont beaucoup trouvé l'issue d'en redonner.
C'est ça, très impliqué.
Fait que j'aimerais ça peut-être plus enligner
mes valeurs avec ça.
Je pense aussi que, mais c'est bien,
mais il y a le fait que
deep down,
tu changes pas.
Tu as changé tes comportements,
mais toi, tu es encore toi.
Tu évolues. En ce qui me concerne,
moi, je suis plus... J'essaie d'être plus
calme dans mes réactions
et dans mes comportements qu'avant. Je pense
vraiment m'être beaucoup amélioré
là-dessus. J'essaie d'être plus
intelligent dans ce que je fais, mais
j'ai encore
pas loin
le petit fuck.
Puis, je vais au gym
parce qu'on dirait que ça
sort un peu le méchant.
Mais j'ai un calme
et une maturité que je n'avais pas
il y a quelques années. Il y a quelque chose de badass
dans ce calme et cette maturité-là.
Moi, je ne la connais pas, Angelina Jolie et Drew Barrymore
comme tu la connais, mais quand je la regarde,
il y a
un calme et une maturité. Elle est sexy,
badass encore,
mais autrement.
C'est comme un peu above les autres, il y a quoi de cool aussi.
C'est un peu voir un monstre en laisse.
Tu sais que tu peux juste dessiner
la plaie à l'aise et qu'elle part, mais qu'elle
se garde.
Si tu en as besoin,
elle est là, cette fille-là.
Moi aussi, je me dis aussi,
tu peux tomber dans un scénario
de conter des histoires de Chuck Norris
et de défendre ta famille.
C'est ça.
Mais si ça vient,
il faut être capable de mettre cette switch-là on
et que ça soit utile.
Il faut juste que je choisisse où et quand.
Et toi, il y a-tu quelqu'un qui t'inspire,
qui ne consomme plus,
puis qui est badass?
Ouais, y'en a beaucoup, y'en a beaucoup.
Ben, y'a Georges Saint-Pierre,
celui qui boit pas, qui...
Je sais pas.
C'est Georges Saint-Pierre, oui.
Il fait la boxe, là.
Il va dans un bain de glace tout le temps, là,
sur Facebook, là.
Georges Saint-Pierre?
Oui, c'est ça.
Même, je pense qu'il a sorti son brand d'alcool, si je ne me trompe pas.
Ah!
Je ne connais plus, Étienne, d'avoir
pavé le chemin pour nous tous qui
arrivent en arrière de même.
Il y a du monde qui l'ont fait avant moi aussi, dans le sens où
il y a eu du...
Moi, j'aime ça les gens
qui nous le partagent.
Oui.
Des fois, je suis écoeuré d'en parler, puis en même temps, je le suis pas
parce que ça me fait du bien
puis pour aujourd'hui, je me rappelle
d'où je viens puis où je veux pas retourner.
Puis je me rappelle aussi que moi,
tu dois recevoir plein de témoignages
aussi de gars, de filles,
de mamans qui s'inquiètent ou de gens
qui sont comme « Hey, tu m'as inspiré, j'ai arrêté. »
Il y a quoi de fucking cool
avec ça, mais oui, il y a du monde qui m'inspire.
Puis moi,
je suis encore
excessif. Puis je pense
que c'est plus dans d'autres sphères.
Puis c'est correct parce que... Puis je me fais toujours rire
parce qu'une fois que je sortais de thérapie
et que j'étais comme, « Mais là, là, je vais changer.
Là, je vais être équilibré. »
Mais je ne suis pas cette personne-là.
Fait que je le suis
encore à travers les projets,
à travers les
brands que j'ai envie d'avoir.
Mais je m'entoure
bien de gens
qui ne vont pas me tenter.
Puis
je suis plus fatigué qu'avant. Fait que ça aide
à me coucher tôt.
Sérieusement, il y a quelqu'un qui m'avait dit aussi,
j'ai l'air d'un vieux sage,
mais je répète beaucoup ce qu'on me dit,
mais il m'avait dit,
c'est quoi tes patterns de rechute?
Quand est-ce que tu rechutes?
Quand je suis sur la route à l'hôtel.
Non, non, non, c'est pas ça que je te demande.
À quelle heure?
Repense à tes dernières rechutes, à quelle heure?
Fait que là, tu réalises,
c'est toujours, mettons, entre 6h30, 7h le soir,
en ce qui me concerne, ou
10h, 11h, des décisions impulsives.
Fait qu'il fait comme...
Fait que toi, dans le fond, quand le soleil tombe,
c'est là que ça devient un peu dangereux.
Fait qu'y a-tu de quoi avec les lumières
de la ville qui s'allument?
Y a-tu une toune en particulier?
Y a-tu un type de musique?
Laisse ça pendant un petit bout de temps.
Fait que d'analyser un peu,
c'est important.
Qu'est-ce qui te donne envie de...
De comprendre. Fait qu'à partir du moment où tu mets
ces efforts-là, d'habitude, t'es capable
de trouver une façon de te déjouer un peu.
Tu disais tantôt que
tu te tannes vite des affaires.
Tes obsessions, là, mettons,
parce que tu dis que t'es encore obsessif, t'as-tu des affaires. Tes obsessions, mettons, parce que tu dis que tu es encore obsessif, as-tu des trucs
qui sont arrivés
depuis que tu as arrêté de boire que tu peux
pinpoint, ok, ça, j'ai une passe de ça,
j'ai une passe de ça?
Ben, oui.
La plus belle affaire
d'arrêter de consommer, c'est d'apprendre
à se connaître.
Moi, j'ai fait des thérapies, fait que j'ai eu les outils pour aussi
puis j'essaie de les entretenir
du mieux que je peux.
Fait que je suis capable de voir les patterns
où, tu sais, moi, c'est
quand je suis plus à pic.
Quand je commence à être plus à pic, puis plus
raide dans mes commentaires,
dans mes décisions, dans mes
« ask you to fuck it », là,
j'ai pas envie de consommer,
mais je me dis que c'est un pattern
qui pourrait me rapprocher.
J'ai peur de la rechute.
Pour l'avoir vécu, c'était laid,
c'était sale,
c'était dark en Christ dans ma tête.
T'en as eu combien
des rechutes?
Trop.
Je veux dire,
j'ai chuté et rechuté entre, mettons, ma première thérapie c'est moi je veux dire j'ai chuté rechute et entre m'apprendre à faire plus en 2011 en 2011 je trouvais pas que c'est un problème à ce moment là encore avant 2013 et jusqu'en 2015 mettons
plus là j'ai arrêté un an puis après ça j'ai fait un autre année sa galère ou tocom tu devais
l'idée que tu as un peu le contrôle, mais c'est dégueulasse.
Puis là, tu te m'amènes,
tu flammes du cash.
C'est fou.
Tu te sens tout le temps coupable aussi.
Tu le sais que tu as un problème.
J'ai des enfants. Il y a quelque chose qui marche.
C'est comme un clash de valeurs.
Je ne me souviens plus
de la question de départ.
Les obsessions
que t'en viens et que tu disais
que t'apprends à te connaître
t'es capable d'avoir tes patterns
mais je tâche du bois
ces temps-ci mais ça fait longtemps que j'ai pas eu de craving
j'ai pas soif
j'ai pas envie de consommer
j'avais fait beaucoup de visualisation
aussi parce que je savais que j'allais recroiser
des gens qui allaient consommer
puis de la coke, puis c'est arrivé, puis il y a des fois
où c'est arrivé, puis
j'ai eu la discipline de partir, puis je trouvais ça difficile,
mais le lendemain matin, quand je me réveillais, j'étais comme
« Holy shit, je suis en forme,
j'ai dormi, puis je suis heureux. »
Puis il y a une fois,
ça c'est intéressant,
je m'en vais à un événement, puis
un gars que je connais est là,
puis j'avais déjà consommé avec lui.
Puis moi, j'ai arrêté, puis lui, il n'a pas arrêté.
Puis à la fin, je fais un lift pour le ramener chez lui,
puis je l'ai tête, mais ce n'est plus le buzz, le fun.
Puis il est malheureux.
Puis là, il est dans le char à côté de moi,
puis il est super mal à l'aise, mais il shake.
Il ne va pas bien, il est en craving. Puis il me dit, écoute, je suis super mal à l'aise, mais il shake. Il va pas bien, il est en craving.
Puis il me dit, écoute, je suis vraiment mal à l'aise, mais je vais me faire une clé.
Ah!
Ouais, fait que...
Ah, joyeux!
Mais tu vois, moi, ce feeling-là, c'était zéro tentant pour moi.
Parce que je voyais le gars qui commence à être en soir, la mâchoire, il a ça, il a les pupilles grosses de même, il a plus de fun.
Moi, je me rends à me coucher, là.
Lui, il s'en va agoniser, tu comprends?
Ça, ça a été un major turn-off.
J'ai essayé pendant longtemps de repenser à ce gars-là.
En dehors des ondes, tantôt, tu parlais d'une quote que j'avais sortie.
Quelqu'un m'avait raconté en meeting.
Ça, pour moi, c'est, en ce qui me concerne, le meilleur truc que je me rappelle.
Quand tu as un craving et que tu as envie, tu te vends l'idée d'aller
« Ok, je vais m'ouvrir une bouteille de vin,
je vais boire ou je vais me chercher de la coke. »
Ben, là,
tu te racontes une histoire.
Mais va jusqu'au bout de cette histoire-là.
Ça va être quoi l'histoire complète de cette
rechute-là ou de cette dérape-là?
Moi, en ce qui me concerne,
là, je vais triper parce que
je vais faire les démarches
je vais trouver un dealer à quelque part
là il y a le petit thrill d'aller le rencontrer
de faire le deal, là je vais aller me faire
une première clé
là je vais être gelé, j'ai envie de parler
j'ai envie de l'énergie mais en même temps je me sens un petit peu mal parce que
je suis pas tant supposé, puis là je suis en public
les gens vont-tu le découvrir
c'est raide la perception
puis là je vais avoir envie d'en refaire puis là je vais en refaire puis à un moment donné public, les gens vont-tu le découvrir? C'est raide la perception. Puis là,
je vais avoir envie d'en refaire.
Puis à un moment donné, je vais me mettre à capoter parce qu'il y a trop de personnes qui sont là. Je vais rentrer et je vais juste
en faire tout seul pour être dans une espèce de
safe space. Puis là, Nexting Uno est rendu 3h du matin.
Là, j'en ai pu.
Je vais rappeler le dealer.
Je vais aller le rencontrer. Ça va être sketchy au bout.
Je rentre chez nous. Il est 4h30 du matin.
Ma blonde me pose des questions.
Là, il se passe de quoi?
Là, next thing you know, il est 6h, le soleil se lève, je vois les voisins qui partent travailler.
Moi, je suis capable. C'est ça qui va arriver.
Mais si tu vas jusqu'au bout, au lieu de te
vendre juste le premier 15 minutes ou la première heure,
t'as pas le goût, là.
Tu vas faire crisse. Je vais être magné
pendant 3 jours, je vais avoir honte, faut que je reparte
la compteur à zéro. Ah, c'est fuck off.
Fait que moi, c'est mon truc que j'utilise.
C'est un bon truc, pour vrai.
C'est ça, quand j'avais écouté ça,
j'étais comme, mon Dieu, même pour les gens,
moi, je bois de l'alcool,
c'est ça l'extrait que tu disais?
Oui, je comprends.
Parce que moi, c'est ça que je me dis un peu
depuis que j'ai écouté cet extrait-là,
puis c'est vrai, l'autre fois, j'avais l'occasion
de boire, puis là, je suis comme, le lendemain matin et c'est vrai. L'autre fois, j'avais l'occasion de boire. Je suis comme...
Le lendemain matin, mon bébé,
il s'en fout. Mes enfants s'en foutent
eux autres que j'aille bu.
Ça fait juste te rappeler que
après deux, trois verres,
j'ai du fun, moi, puis je suis correct.
Je ne suis pas obligée de... Parce que je le vois à la fin
et la fin, moi, c'est le lendemain matin
quand je ne suis pas capable
de donner toute l'énergie qu'il faut à mes enfants parce qu'eux autres, ils s'en foutent que j'aille bu ou que je n'aille pas bu. J'ai trouvé une solution, c'est le lendemain matin quand je ne suis pas capable de donner toute l'énergie qu'il faut
à mes enfants parce qu'ils s'en foutent
que j'aille bu ou que je n'aille pas bu.
J'ai trouvé une solution. C'est quoi?
Fais de la coke le matin pour tes enfants.
C'est réglé.
C'est ça!
C'est ça qu'il fallait qu'on fasse.
Grim!
La face en talvant.
On frise le gang de car.
On faisait ça le soir.
On n'a rien compris.
Avec ta relation,
c'est-tu ta femme?
On est conjoint.
Avec ta conjointe,
justement,
est-ce que tu as eu des rechutes
pendant que tu étais avec elle?
Oui, elle en a vécu un tabarouette.
Comment ça...
Est-ce que ça a été difficile dans votre couple?
Oui, puis ça a été difficile longtemps.
Dans le sens où...
J'ai chuté puis rechuté.
J'ai fait des promesses que je n'ai pas tenues.
J'ai fait de la peine et j'ai inquiété.
Puis là, à un moment donné, c'était comme... Regarde, on habite ensemble. On verra ce qui va arriver. J'ai fait de la peine et j'ai inquiété.
Là, à un moment donné, c'était comme,
regarde, on habite ensemble et on verra ce qui va arriver.
Cette dynamique-là est intéressante aussi parce que les fois où je rechutais,
j'essayais de la regagner.
Ça ne marchait jamais parce que je me replantais.
Mais le jour où j'ai vraiment arrêté pour moi,
parce que justement, j'étais tanné,
j'avais des activités le matin de prévues
que j'avais hâte de faire et j'ai manqué.
J'ai fait la moitié tout croche.
J'avais hâte de faire cette activité-là.
Tu sais, mettons, je ne sais pas.
Je parlais avec quelqu'un récemment,
mais elle avait hâte d'aller en ski
le dimanche.
Elle ne venait même pas aller.
Parce qu'elle l'a échappé la veille.
Tu fais comme, c'est plate.
Tu t'étais prévu une activité.
Parce que j'étais tanné de ça, j Tu fais comme, ben, c'est plate, là. Tu t'étais prévu une activité. Fait que, parce que j'étais étonné de ça,
j'ai décidé que moi,
j'allais,
que moi, je méritais mieux.
Fait que j'ai vraiment fait
cette thérapie-là de 2017
pour moi.
Puis quand je suis sorti de là,
ma cam' a dit,
« Check,
t'as une place où habiter.
Moi, là,
pas de promesse,
je suppose qu'on s'en va,
mais tu sais,
comme good luck,
puis moi,
je vais faire mes shit,
toi fais tes shit. »
Fait que...
À ce moment-là,
vous avez des enfants, là. Ouais. Puis, toi, fais tes shit. À ce moment-là, vous avez des enfants.
Oui.
Puis, moi, j'ai fait, all right.
Il y a une chose qui est certaine,
c'est que je vais être poigné toute ma vie avec moi.
Fait que, tu sais, je suis mieux de bien m'entendre avec moi.
Fait que, je me suis mis à me rebâtir pour moi,
parce que ça a l'air égoïste comme ça,
mais si toi, tu vas bien,
tes enfants vont bien aller.
Si toi, tu prends soin de toi, puis puis tu te priorises ils vont t'imiter
tu comprends? Ils vont pas se sentir délaissés
ils vont remarquer que
maman elle prend soin d'elle first
fait qu'ils vont prendre soin d'eux first
c'est ça qu'il faut réaliser
je me suis mis à prendre soin de moi puis à être justement bien
puis à réaliser que
avec ou sans elle je vais être correct
puis elle aussi de son bord.
Puis c'est comme ça qu'on a été capable de reconnecter.
Mais ça a été graduel,
ça a été tranquillement,
ça a laissé des traces.
Mais aujourd'hui, on est ailleurs.
Puis on va bien.
Oui.
C'est bon, vous savez.
Mais ça aurait pu pas arriver de même.
Mais je pense encore que c'est parce qu'aujourd'hui,
et de son bord et du mien on est capable de se dire
le jour où ça marche plus
tu vas être correct
puis je vais être correct
c'est là où
il y en a des fois que c'est la dépendance affective
puis que t'as l'impression
que t'as besoin de l'autre pour être bien
c'est là que c'est touché
cette thérapie là t'a aidé justement
à prendre cette décision-là
d'être tout seul
puis de prendre soin de toi?
C'est parce qu'à un moment donné, la thérapie
est challenge à te dire
dans tout ce qui se passe
dans ta vie, qu'est-ce que tu contrôles?
Tu t'inquiètes de telle affaire.
Peux-tu faire de quoi là-dessus?
Non, mais Chris, arrête de penser
pis espère, mais mets ton énergie
sur l'autre place
c'est un petit peu ça aussi dans ta relation de couple
je peux pas changer l'autre, je peux pas lui faire faire des trucs
qu'il veut pas faire, tout ce que je peux faire c'est
moi, prendre soin de moi
pis mettre mes limites, pis établir
c'est quoi mes désirs, c'est quoi mes trucs, c'est ça
pis à partir de là, c'est-tu compatible
c'est pas compatible mais ça m''est quoi mes trucs, c'est ça. À partir de là, c'est-tu compatible, c'est pas compatible.
Mais ça m'a pris du temps
d'en arriver là.
Ça a pris du travail sur moi, puis ça a pris du SRR.
C'était touché parce qu'elle était comme en post-traumatique
un peu pendant un bout de temps,
puis elle m'en voulait beaucoup parce que
je suis en thérapie, tout le monde est comme
« Ah, pauvre Étienne! »
« Hey man, moi je suis seul avec les kids, puis il m'a fait
« C'est ça, puis là je suis écoeuré. » « Hey man, moi je suis seul avec les kids, puis il m'a fait « si, si, c'est ça », puis là je suis écoeuré. »
Puis après ça,
c'est drôle,
je me souviens d'une fois,
on a un gym à la maison, puis je m'entraîne le soir,
puis je monte en haut, puis
des fois, t'as comme les muscles qui twitchent.
Mais là, elle a pensé que j'avais consommé.
Fait que là, elle te confronte, mais t'as pas
consommé, mais là, faut que t'acceptes un petit peu
qu'elle s'inquiète, mais à un donné faut que tu fasses comme avec Chris ça va faire
fait que c'est toute cette espèce de dynamique là
qui en a encore à ce jour
il y a quand même un peu d'infos
non plus ça
puis je pense que c'est ça qui peut être un tu l'amour aussi
parce que
si t'es dans une relation
où tu check ton chum
où ton chum check la consommation de sa blonde
t'es plus dans une relation où tu checks ton chum, où ton chum check la consommation de sa blonde,
t'es plus dans une relation égale.
T'sais, t'es comme dans une relation
mère-fils quasiment. Tu comprends?
C'est la mamie qui
surveille, puis qui t'aide, puis qui te chape
autre. C'est pas sexy, là.
Tu comprends? C'est pas ça qui...
Fait que...
Ouais. Ça a pris du temps.
Puis... On a trouvé le moyen à notre façon de
stick to it
c'est fou qu'elle soit encore là
parce que tu sais
c'est tellement décourageant d'être avec quelqu'un
puis de voir son potentiel
puis de se dire
cette personne là on pourrait tellement être bien
mais elle se dit ça aide pas
là tu t'es aidé puis tu l'as fait
je pense que je vais répéter ce qu'elle a dit là-dessus,
c'est que 99 % du temps,
j'étais moi et j'étais cool.
Mais le 1 %,
il était dur.
Au début, tu l'acceptes, le 1 %,
mais à un moment donné, ce 1 %-là,
il éclabousse tellement tout le reste
et t'es tellement écorché que ça vaut même plus la peine.
J'ai l'impression qu'elle était au bout il éclabousse tellement tout le reste et tu es tellement écorché que ça ne vaut même plus la peine pour ça.
J'ai l'impression qu'elle était au bout de ce qu'elle pouvait
endurer.
Non, c'est ça.
Ça t'a-tu un peu
aidé aussi à...
Même pas. Je te dirais parce que
des fois, je rechutais et je pensais
vraiment que c'était la dernière.
Je pense que quand tu le fais pour les autres,
ça va durer un petit bout de temps.
J'ai essayé d'arrêter pour mes enfants.
Quand j'ai décidé que moi, je méritais mieux,
c'est là que ça a cliqué.
C'est là que ça a été le plus
le fun pour mes enfants
et pour ma famille.
Est-ce que ça te fait peur?
J'ai entendu ça, mais est-ce que c'est vraiment ça?
Il y en a qui disent que ça peut être héréditaire.
Est-ce que c'est une peur que tu as?
Oui.
Oui.
Oui.
Qu'est-ce que je peux faire à part...
Tu sais, Eden, il a 15 ans, il connaît mon histoire.
Il a vu le docu.
Anna a 9 ans.
On ne voulait pas qu'elle voit le docu.
Je suis son papa, on est vraiment proches.
Est-ce rendu à l'âge?
Elle a commencé à poser quelques questions,
j'y accepte. J'accepte de répondre.
J'essaie de répondre avec un langage
qui est approprié pour son âge,
mais en même temps, elle a accès à tout.
Elle va faire une recherche, elle va trouver tout.
C'est aussi bien que ça soit moi qui explique.
Puis je me dis que
je veux pas être celui
qui capote quand ils boivent.
Tu sais,
je veux être celui qui peut
« Hey, viens te confier, puis moi,
j'ai des problèmes, ça t'appartient pas,
mais sache que s'il y a de quoi,
I got you. Je suis le fait que mais c'est
top parce que je veux je sais comment je me sentis quand je consommais je sais c'est quoi avoir envie
de mourir je sais c'est quoi être fucking dark puis je veux donc pas ce pour pour eux autres
mais je peux pas projeter mes problèmes sur un code à 15 16 ans c'est clair qu'ils vont faire des mois expérimenté fait que je peux pas
moi c'est comme avancé de 17 18 ans puis voici où ça peut mener vite et à faire bismar il prend
pas ton char à peine moi tu sais ouais c'est délicat tout en sont trop jeunes demain mais peut-être qu'on se sent trop jeune mais j'y pense aussi
c'est sûr
c'est complètement des parents
enfants
mon arrière-grand-mère est décédée de ça
d'alcoolisme
dans la trentaine
son fils, mon grand-père
s'est dit qu'est-ce qui a tué ma mère
qu'est-ce qu'il y a de si hot dans la boisson pour que ça tue
elle nous abandonne pour ça
il a commencé à se saouler
puis il est devenu sobre
aussi dans la trentaine
parce que oui
lui ça fait plusieurs années qu'il est sobre
puis mon père a jamais bu une goutte d'alcool
de sa vie parce qu'il a vu son père trop chaud
puis qu'il a eu peur de ça
puis après ça il y a eu moi
qui devais capoter ouais ouais chaud. Il a eu peur de ça. Après ça, il y a eu moi qui...
Il devait capoter.
Oui, oui.
Moi, je trouve ça vraiment cool.
Ça revient à l'histoire qui a été racontée
plusieurs fois.
Tu as deux frères. Il y en a un qui est
alcoolique et l'autre qui ne boit pas.
Tu demandes à celui qui est alcoolique
pourquoi tu bois, mais parce que mon père
buvait. Tu demandes à celui qui ne boit pas,
pourquoi tu ne bois pas? Parce que mon père buvait.
C'est comme tu choisis ce que tu fais
avec ce que tu as.
Mais moi,
je me trouve chanceux.
Au lieu, ça me permet
de ne pas tomber dans la honte.
Justement, quand j'ai des flashbacks, quand j'ai des images,
les petits frissons, tu fais comme « oh shit ».
Des fois, j'ai un peu honte de ce que j'ai fait,
mais rapidement, je fais comme « Christ, je suis chanceux.
Je suis chanceux d'avoir vécu ça,
de l'avoir échappé, parce que là, aujourd'hui,
je sais que je vais bien. »
J'ai vécu les deux.
Une fois, je me parle.
Tu n'aurais pas fait tout ce que tu as fait aujourd'hui
sans ton historique.
Je n'aurais pas été typique, je n'aurais pas la famille que j'ai,
je n'aurais pas l'expérience de vie que j'ai.
Je ne serais pas invité à sexe oral.
Tu comprends?
C'est un parcours
imparfait, mais c'est super
cliché, mais je me sens plus solide.
Je me sens plus fort à cause de ça.
Parce que je sais c'est quoi d'être
d'un arraché.
Ça donne le goût de se saouler,
cette belle discussion-là.
Ça ne donne pas le goût. Il y enler, cette belle discussion-là. Ça donne pas le goût,
puis il y en a de moins en moins.
Pour vrai, vous... Ça, je disais hier,
c'est devenu...
La mode, de plus en plus, c'est de ne pas consommer.
Je vois de plus en plus de gens qui disent
« Je vais prendre un Virgin, Virgin. »
Puis dans les restaurants, c'est rendu
une panoplie de choix de Virgin,
ce qui est vraiment cool.
Si tu me dis juste que je pouvais avoir une soirée
sans conséquences qui n'affecteraient pas le reste de ma vie,
qu'est-ce que j'apprendrais, mettons?
Ah oui?
Ah oui, moi, sans aucun doute.
Même si tu sais qu'elle finit pas le fun?
Tu me dis que c'est une soirée,
que c'est une parenthèse au reste de ta vie,
ça ne touche pas.
Ça ne touche à rien d'autre, c'est juste une soirée.
C'est sûr que je le fais.
Sauf, moi, je dirais autrement.
Si tu me dis que tu peux revivre une soirée que tu as eue, OK, go. Si je peux juste une soirée, c'est sûr que je le fais. Sauf, moi, je dirais autrement. Si tu me dis que tu peux revivre
une soirée que tu as eue, OK, go.
Si je peux avoir une soirée freebie,
je sais où ça mène. Non, je le sais.
Non, je voudrais revoir une soirée.
Oui, c'est ça. Revoir une soirée, any time.
Sinon, si j'étais capable
de revoir une situation,
je pense que je voudrais un kick-off,
un botté d'envoi que je vous disais
sur le terrain, mais en même temps, je serais le premier à sommer.
Tu me dis que tu peux jouer un jeu de foot,
c'est un jeu frimé, tu n'auras jamais de commotion.
Je recommencerais ça avant de consommer.
Mais il y a certaines soirées,
quand j'étais dans l'insouciance,
que ce n'était pas un problème.
Je ne dirais pas non à revivre ça.
Je me demande si les... Ça, c'est un autre cliché, mais je ne sais pas si c'était pas un problème que... Je dirais pas non à revivre ça. Puis je me demande si les...
Ça, c'est un autre cliché,
mais je sais pas si c'est vraiment vrai.
Au sport, vous avez des initiations.
Puis ça, je me suis fait dire
que c'était souvent sexualisé dans le sport.
C'était quoi, vous?
Nous autres, c'était...
C'était light.
Il y a des équipes que j'ai entendues
comme des rumeurs où c'était plus éveil.
Se faire rentrer des enfants dans les fesses
et se faire emmener dans une case.
Oui, je n'ai pas vécu ça.
Non?
Je n'ai pas vécu ça.
Nous autres, à l'université,
on nous faisait dans la cafétéria
devant les filles de volleyball, mettons.
Il fallait que tu ailles chanter une toune
et tu te lèves sur une chaise.
C'était humiliant, mais c'est quand même
le plus drôle. C'était plus des trucs comme ça.
Mais j'ai eu des coachs qui
étaient corrects dans ce sens-là. Au lieu de voir
les initiations comme un
moyen de souder les gars,
ils voyaient plus ça comme une distraction
parce que les camps d'entraînement,
c'est des camps de sélection.
Eux autres, ils voulaient qu'on soit focus et que
tous les gars aient la meilleure des chances.
Concentre-toi sur ta game pis essaie de faire l'équipe
au lieu de te stresser pendant une soirée de temps
à qu'est-ce que tu vas chanter à la fille cute de volleyball
qui est en legging.
Tu comprends-tu?
C'était comme...
J'ai rajouté qui est en legging pis c'était inutile dans le...
Non, c'est ça la liste.
C'est tes préférences, c'est beau.
Ouais.
J'ai pas les leggings.
Fait que, ouais, j'ai pas vécu d'initiation traumatisante
tu se connais pas
je connais les histoires
t'en connais-tu une pas pire
c'est pas ancienne
il y a des histoires de hockey que je pense qui sont pires
que les histoires de foot
des affaires de tranche de pain
de se masturber sur la tranche de pain
j'ai entendu parler de ces rumeurs
le dernier qui termine doit manger la tranche de pain mais encore une fois entendu parler de ces rumeurs-là. Oui, oui. Puis le dernier qui termine doit manger la tranche de pain.
Mais encore une fois, c'est des rumeurs.
Je ne connais pas quelqu'un qui a vécu ça,
mais j'ai entendu des histoires d'horreur
de même.
C'est inacceptable.
Ce n'est pas si pire. Moi, ça serait assez pour que je quitte
le hockey et je n'ai rien contre le sperme.
Toi, tu aimes le sperme. Toi, tu pourrais le faire.
Mais je ne voudrais pas qu'une équipe de hockey vienne sur une toast
et que je dois manger pour pour ouvrir mon merci.
Ouais, on s'accrame.
C'est une bonne conversation.
Ouais, mais ce n'est pas si pire en Blandine.
C'est ça.
Non, non, c'est trop bien.
Il y en a des pires, en tout cas.
Mais OK, je pensais que c'était...
Non, j'étais un peu plate de ce côté-là.
Mais pas toi, en général.
Je pensais que le foot, le hockey, c'était...
Ça a sûrement changé dans le temps aussi.
Peut-être. C'est dans le temps, sûrement, que c'était... Ça a sûrement changé dans le temps aussi. Peut-être.
C'est dans le temps, sûrement, que c'était plus intense encore.
On avait un... C'était fucké.
On avait un fight club, nous autres, à l'université.
Fight club?
Il y avait des gars qui louaient une maison,
puis les recrues devaient se tirailler.
Arrête!
Ouais. C'était fucké.
Ça a duré un an.
Quelqu'un se fait mal, donc on a arrêté ça. OK. C'était fucké, mais c'était organisé. Ça a duré un an. Quelqu'un s'est fait de mal. On a arrêté ça.
C'était fucké, mais c'était organisé entre nous.
Mais en même temps, tu vas me dire,
toutes les initiations, les coachs sont pas cliqués.
Ça serait fucké en estil.
« Là, les gars, vous allez venir sur la toast. »
C'était un drôle de milieu.
Mais je pense vraiment avoir fait de l'équipe
qui était saine.
On entend toutes sortes d'histoires d'horreur aussi
avec Hockey Canada, puis tout,
des comportements qui sont inacceptables. Moi, j'ai pas été
témoin de ça. Les gars étaient cool.
Puis on avait des coachs aussi qui nous disaient
quand vous sortez,
autoprotégez-vous.
Il va y avoir de l'alcool, il va y avoir des filles, il va y avoir de la substance.
Puis si tu sors avec ton chum
de gars, c'est ta responsabilité
qu'il fasse pas de niaiserie, tu sais, fait que
des fois, on sortait d'une situation qui pouvait être...
Ah ben, c'est le fun. C'était pas juste au niveau sexuel,
mais tu sais, t'as comme, tu te retrouves dans un bar,
les gros gars deviennent toujours des cibles
parce que l'autre gros gars dans le bar veut montrer
qu'il est tough, fait que là, c'est comment qu'on fait
pour pas que le gars
meurt, tu sais, parce que
c'est des astuces de bébites,
nos coéquipiers.
On va essayer de retirer de la situation
et que tout le monde garde ses dents.
Des fois, c'est de la gestion particulière.
Délai avec quelqu'un de sous.
On devait être dur à délaver avec aussi.
On devait être dur à parler.
Quel genre de sous?
Un fun drunk.
Je n'étais pas un mean drunk.
Je n'étais pas un triste drunk j'étais pas un triste drunk
moi je voulais qu'on s'amuse
je voulais que tout le monde s'amuse
pis je veux juste pas que ça finisse
fait que là quand il est 3h du matin
ben non mais Joanie tu vas pas rentrer
on va trouver un spot
on va s'amuser tout le monde va
c'était mes prêts
sauf que là quand il est 7h du matin
que tout est comme ben on fait quoi ben c'est ça j'étais ça aussi Tout le monde va... C'était mes prères. Sauf que là, quand il est rendu 7h du matin,
que toi, t'es comme, ben, on fait quoi?
Moi, je suis celle qui suit.
Ben, c'est ça. J'étais ça aussi.
Je suivais le fun drunk. J'étais pas tant la fun drunk. Ah, OK, tu sais.
Non, j'étais celle qui suivait le fun drunk.
Tu veux y aller, pas de problème.
Probablement que j'essayais de le sucer aussi,
mais ça, c'est notre histoire.
Ben, merci.
Étienne, on a des questions des gens.
Ah oui?
Un petit 15 minutes si tu veux.
T'as-tu quelque chose?
Non, pas en tout.
15 minutes.
Merci Étienne.
T'es un homme très inspirant.
Vous deux, vous êtes vraiment inspirants
même pour tout le monde.
Toi aussi.
Merci.
À force d'écouter les gens,
pour vrai, ça ne me donne pas le goût de boire
tant que ça.
Même si je n'ai pas de problème, je trouve que
c'est vrai que j'ai eu des soirées, moi aussi,
que je regrette des paroles
ou whatever.
Ce que j'ai compris avec
30 ans,
c'est que vraiment,
mon gros fun, c'est
d'être avec les gens, puis je veux apprendre
à avoir du plaisir sans avoir de l'alcool.
Parce que quand j'ai commencé à diminuer,
bien, en fait, quand j'ai arrêté de
prendre l'alcool, quand je suis enceinte,
j'avais plus de fun.
Je faisais des soirées, je voulais pas en faire
des soirées. Puis là, j'étais comme, j'ai pas de fun.
Pourquoi j'en ferais des soirées? Fait que j'ai fait, bien, voyons donc.
Puis ça, ça m'a pris neuf mois. On est quand même
enceintes neuf mois. Ça m'a pris à un moment donné.
J'ai recommencé tranquillement, puis j'ai recommencé un peu
d'avoir du fun. Puis c'est là que j'ai compris que,
crème, je peux pas tout le temps
juste boire puis attendre de boire pour avoir du fun.
Fait qu'aujourd'hui, je suis capable d'avoir du fun
sans, puis ça, c'est vraiment le fun.
Fait que c'est très sympa, vous autres aussi.
Tout le monde est pas obligé d'avoir d'alcool.
Merci, Étienne.
T'as-tu des trucs à pluguer?
Plugue-toi.
Oh boy.
Atypique.
Atypique va bien. On est disponible partout au Canada.
On se souhaite
rentrer aux États-Unis prochainement.
Mais non, je suis content de vous jaser.
Ouais, le podcast.
Je veux juste dire publiquement
qu'au lancement
de StatHéra,
j'ai écrit à Étienne
avant de commencer
avec eux.
Puis, tu as été
de priant conseil.
Il m'a épaulée.
Il a été comme un mentor.
Il m'a suivie
avec StatHéra.
Puis ça,
je trouve ça important
de le souligner
parce que tu aurais pu
ne pas m'accueillir
dans ce...
Mais mon réflexe,
ça a été de t'écrire
parce que tu es celui que je connais
qui a fait ça et qui a eu
le plus gros succès au Québec.
C'est bien fin. Ça me fait plaisir.
Je suis toujours disponible anytime s'il y a de quoi.
Merci énormément pour ton aide.
Ça fait plaisir.
T'as dit? Y a-tu autre chose?
Non, non. C'est good. It's a wrap.
It's a wrap. Merci Étienne. On se voit sur Patreon.
Bye. Bon travail. bienvenue sur la plateforme
officielle Patreon
sexe oral
je suis là, j'arrive, je suis en ado
qu'est-ce que tu peux t'attendre sur notre plateforme
Patreon, c'est des shows en live
qu'on n'a jamais montré à personne
que tu vas pouvoir voir, vous allez pouvoir poser
des questions pour des invités qui s'en viennent
vous allez voir un podcast bonus par mois.
Des fois, c'est des shows live.
Des fois, ça va juste être nous ici qui jam.
Après les podcasts qu'on va avoir enregistrés,
on va aller direct sur Patreon
pour filmer des after-shows.
Des annonces à l'avance, des billets,
des accès à des shows live.
Peu importe ce que vous choisissez,
comme whatever,
on vous remercie d'avance.
Ça fait une grosse différence pour
Sexe oral. C'est quelque chose qui
grandit, c'est notre bébé, on est
fiers, on est contents.
Merci énormément. Sous-titrage Société Radio-Canada