Sexe Oral - Dépendance & Sexualité avec Malyka Diallo
Episode Date: September 22, 2022Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, les filles reçoivent Malyka Diallo qui vient parler de l'impact qu'a eu sa dépendance à l'alcool sur sa vie sexuelle. ----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est aussi présenté par Oxio. Pour plus d'informations: https://oxio.ca/ Code promo pour essayer Oxio un mois gratuitement: SEXEORAL Le podcast est présenté par Manscaped. Pour plus d'informations: https://ca.manscaped.com/ Code promo pour 20% de rabais et la livraison gratuite: SEXEORAL20 ---- Pour collaborations:info@studiosf.ca Pour toutes questions:sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoral Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
Transcript
Discussion (0)
Sous-titrage Société Radio-Canada l'intro. Ok, vas-y, vas-y. Fait qu'il y a un code. Un code pour avoir des rabais sur le site d'Era, tu comprends.
C'est quoi?
Les sexorals. Les sexorals, qui vous donnent
un 15% de rabais.
Pis, ouais, vas-y, tu peux continuer.
Ben, Sabrina était avec nous pour un podcast.
J'aimerais ça que toi,
je sais pas, que tu nous parles
de ce que t'as entendu,
dans notre pensée, ou whatever.
Je trouve que c'est vraiment intéressant dans le sens que,
comme Joanie l'a dit, ça s'applique à n'importe quoi dans la vie.
Le guilt, le shame,
le fait que quand tu es bloqué
ou dans une partie de ta vie parce que tu veux grandir
et que tu veux te guérir,
il y a beaucoup de choses qu'il faut que tu acceptes.
Il faut que tu acceptes tes mauvais côtés aussi.
Je pense que c'est difficile de ça.
Je suis un peu là-dedans,
être vraie avec moi-même,
c'est difficile en ce moment parce que
t'as des réalités que t'es pas prête à accepter tout de suite.
Ça m'a vraiment aidée
à écouter ça.
Dans le fond, il ne faut pas
que je m'arrête à la honte
que j'ai des choses que j'avais pu faire
ou que j'ai pu faire en durée à ma famille
et dire, un, j'étais dans une relation toxique et j'ai des choses que j'avais pu faire ou que j'ai pu faire endurer à ma famille. Puis dire, un,
j'étais dans une relation toxique
puis j'ai fait du mieux que je pouvais.
Tu as une dépendance puis tu fais du mieux que tu peux.
Veux, veux pas.
100 %.
Le sujet, la gang, je suis sûre,
c'est la dépendance. On a parlé beaucoup de dépendance.
Dépendance au sexe, dépendance à l'alcool.
La sexualité au travers de la dépendance aussi.
Mais on s'est trouvé que moi, qui n'ai pas de dépendance à sexe, dépendance à l'alcool. La sexualité au travers de la dépendance aussi. On s'est trouvé, moi,
qu'il n'y a pas de dépendance à ça particulièrement,
mais j'ai vraiment pu me relater sur plein de choses,
dont les étiquettes,
que ça a été vraiment difficile de me défaire
étant plus jeune.
Fait que je capote sur ce podcast-là.
Oui, mais tu lui as dit du lait d'or à tout le monde,
que c'est un de tes potes.
Ah, c'est dans mes coups de coeur.
Bien, elle, c'est un de mes coups de coeur.
Je trouve vraiment que quand elle a parlé,
ça me faisait capoter.
Puis aussi, le sujet qu'au début,
j'étais comme, ça ne me touche pas tant que ça.
Bien, je me suis dit, ça va être intéressant pareil.
Puis finalement, ça fait que c'est vraiment...
Je me reconnaissais beaucoup en elle aussi.
Vraiment beaucoup. Merci, Sal.
Ça me fait tellement plaisir.
Bon podcast à vous.
Bye.
Bye.
Allô? Sous-titrage Société Radio-Canada temps. Qu'est-ce que tu racontes? Je dis la marde. On est vraiment en forme aujourd'hui, particulièrement à Lisande.
J'ai un peu mal à la tête, j'avoue, mais je suis contente d'être là, puis il faut que j'arrête
de manger.
Ton prénom, c'est Malika.
Exact. Malika? Non, Malika.
Malika. Ah, Malika, c'est qui?
Malika, je pense que ça va aussi. Bien, le lourd-suit, il est beau.
Malika. Les deux sont beaux. Ça veut dire reine.
De quoi? Reine.
Ça veut dire, oui. Est-ce que tes parents
avaient un peu ce...
C'est-tu pour ça qu'ils l'ont choisi? Ouais, en fait, mon grand-père
est africain. Ah, c'est vrai?
Je vais en Afrique voir ton
grand-papa. Tu t'en vas en Afrique
de l'Ouest? Je sais pas.
Mais on va voir des animaux.
Est-ce que tu camberas?
Où est-ce que les animaux? Bon!
Tanzanie. C'est où, c'est Tanzanie? Je pense que c'est l'Afrique du Sud. Tu animaux bon Tanzanie c'est où ça Tanzanie
je pense que c'est l'Afrique du Sud
tu fais ça en Tanzanie
ouais
wow
impressionnant
ok
bref
on est là aujourd'hui
pour parler
de ta dépendance
au sexe
et à l'alcool
qui
c'est ça
on ne connait pas
on ne sait pas du tout rien
sur toi
premièrement tu peux nous parler de toi de qu'est ça, on ne connaît pas, on ne sait pas du tout rien sur toi. Premièrement, tu pourrais nous parler de toi,
de ce que tu fais,
puis comment ça a commencé peut-être, je ne sais pas.
Je suis curieuse de savoir,
est-ce que tu te considères encore dépendante?
Oui.
Encore?
Oui, au-dessus.
Toujours.
Ah oui, hein?
Ah oui.
Puis c'est drôle, mais quand je t'ai écrit,
le sujet, je le trouvais intéressant,
puis là, la fille qui répond au message, elle m'a dit,
est-ce que tu serais à l'aise de venir?
Je suis comme, non.
Puis là, finalement, j'ai fait comme,
OK, je pense que c'est tellement un sujet qui est important,
qui est tabou, de juger la femme ou l'homme qui est en boisson
puis qui fait des choses.
C'est ça.
Dépravée, on peut dire.
Elle me regarde.
Je la regarde.
Un petit plein d'oeil.
Que tu regrettes ou que... C'est ça.
Dans la folie.
Y a-tu une connexion pour toi directe entre les deux?
Genre, est-ce qu'un empire l'autre
ou vice-versa, mettons?
Empire, en tout cas.
Écoute, elle m'a posé la question au téléphone, puis elle m'a dit
« Est-ce que t'es dépendante sexuelle?
Je suis comme, ben non, pas vraiment.
Je suis plus comme alcoolique, en fait.
Puis après ça, je suis allée voir sur Internet,
puis j'ai lu, puis je suis comme,
OK, je suis clairement dépendante sexuelle.
Mais un amène l'autre.
Je bois pour baiser, je baise, il faut que je boive.
Fait que c'est tout le temps relié
à la dépendance affective
aussi là-dedans.
Je n'ai pas vraiment envie d'être avec le gars.
Ce n'est pas parce que je l'aime,
c'est parce que j'ai un vide.
J'ai besoin de combler ça.
J'avais entendu
qu'on ne pouvait plus
le détecter.
Avant, on pouvait détecter ce
pays des gens qui se considérait comme mais pourquoi on se situe est ce que
c'est informé auprès de ton médecin tu as déjà parlé à ton médecin pour savoir
est-ce que tu es la dépendance sexuelle
tu peux l'approcher je jouais avec un sauf qu'ils jouent avec jou, clairement. En fait, moi, je suis allée lire un petit peu, justement,
quand on a dit que ça allait être ce sujet-là.
Puis ça dit vraiment comme quoi tu recherches toujours
avoir une autre relation, même après avoir fait l'amour,
t'as envie d'en avoir encore plus.
C'est pas juste...
Dans le fond, on parle pas de déviance sexuelle
ou de délinquance sexuelle.
C'est vraiment de la dépendance.
Tu en as besoin. Tu as des cravings de sexe.
Tu n'en as jamais assez.
Pourtant, quand je ne bois pas...
Non, ce n'est pas vrai.
Je recommence.
Mettons que je suis sobre.
C'est complètement différent.
Je n'ai pas envie de n'importe qui.
Si j'ai quelqu'un dans ma vie,
je vais avoir tout le temps envie. Mais ce n'est pas envie de n'importe qui si j'ai quelqu'un dans ma vie je vais avoir tout le temps envie
mais comme
c'est pas comme en boisson que
t'as plusieurs partenaires
t'en as jamais assez
qu'est-ce qui pour toi
est la différence entre avoir une forte libido
pis avoir une dépendance
est-ce que c'est parce que ça a un
impact direct sur ta vie
des conséquences négatives?
C'est sûr.
Surtout avec l'alcool.
Tu ne fais pas nécessairement attention
avec qui tu couches.
Je ne me suis pas toujours respectée,
mettons, en boisson.
Ce que ça apporte, dans le fond,
la boisson, c'est qu'au début,
tu te dis que ça dégène.
Ça dégène, c'est plus facile,
mais à un moment donné,
ça vient teinter ta sexualité
vraiment beaucoup, comme ça la rend
toxique. Puis des choses,
tu sais, mettons, quand j'ai arrêté de boire,
j'ai recouché avec un gars avec qui
j'avais déjà couché, puis
il était plus rough,
comme jamais, puis là, ça futait
pas, genre, j'étais comme, my God,
qu'est-ce que j'aime? Je savais
plus, là. Parce qu'en boisson, t'aimes des choses, mais à jeun, qu'est-ce que j'aime? Je ne savais plus. Parce qu'en boisson, tu aimes des choses,
mais à jeun, c'est complètement différent.
À vous.
C'est débile.
Tout ce que tu dis, je dis, ouais.
C'est débile, pour vrai.
C'est fou, la différence.
Ça t'a pris
quand même beaucoup de temps avant de...
Parce que, mettons,
moi, ce que je me dis, c'est que si
t'étais dépendante au sexe,
puis à l'alcool aussi, quand t'as arrêté
l'alcool, est-ce qu'au début, quand tu faisais l'amour,
t'avais comme pas de plaisir?
Non, pas en tout, parce que j'avais un bon partenaire.
OK. Fait que t'avais quand même,
t'étais capable d'avoir du plaisir.
Moi, j'avais couché avec la première fois en boisson.
Fait que la gêne
était déjà partie. Puis On avait un bon vibe.
C'est quand j'ai arrêté de le voir que j'étais comme
« Oh my God!
What the fuck? Qu'est-ce qui se passe? »
Je suis allée chez un gars
et j'ai dormi habillée.
Tellement, je ne voulais pas qu'il se passe de quoi,
j'ai dormi habillée, comme une ado.
Couchée dans le lit avec la doudou,
j'étais comme « Oh my God! Qu'est-ce que je fais ici? »
C'est vraiment pas mon genre de faire ça
moi habituellement je t'attends à déshabiller chez nous
puis on y rentre
ça se fait, c'est fini
il est fini
il repart brûlé
c'est-tu pourquoi que t'avais tout le temps envie
est-ce que de un, est-ce que t'avais des orgasmes
est-ce que t'avais du plaisir
puis là t'en voulais plus de plaisir, c'était pas assez
ou c'était pas assez?
Ou c'était vraiment la relation avec une personne
de faire plaisir à l'autre
qui faisait que tu aimais ça?
Je pense qu'il y a une anxiété
de performance.
Quand boisson, t'as pas.
Moi, en tout cas, je l'avais pas.
Puis, non.
J'allais pas chercher vraiment
l'attachement avec quelqu'un.
Je le faisais pour moi, pas pour l'autre.
C'est vraiment ce que ça te procure dans ton corps que t'aimes.
Oui, mais c'est comme une drogue.
C'est comme ça t'apporte dans un état d'euphorie, ça te donne la dopamine, c'est incroyable.
Mais après ça, l'alcool, c'est un dépresseur.
Quand tu te lèves le lendemain, tu fais full anxiété, tu ne te files pas bien,
tu es dans le remords.
Tu te dis que tu ne le referas plus,
mais là, tu rebois et tu le refais tout le temps.
Tout le temps, tout le temps.
Ça te met en danger, ça.
Tu ne veux pas.
Si tu n'as pas d'inhibition,
tu ne te protèges pas tout le temps.
C'est ça.
Tu fais ça avec du monde que tu ne connais pas,
que tu n'as pas nécessairement confiance.
Je me suis déjà réveillée
un matin.
J'étais comme « What the fuck? »
Je ne me souviens plus de ma soirée, rien.
Je retrouve une paire de boxers sur le plancher.
Je suis comme...
Tu ne sais même pas ce qui est arrivé dans le fond.
Parce que tu n'as pas souvenir de rien.
Qu'est-ce qu'on fait? On reboit et on rebaise.
Tout le temps.
Ça n'a pas d'impact quand dans le fond, c'est ça, c'est-ce qu'on fait? On reboit et on rebaise tout le temps. Ça n'a pas d'impact quand, dans le fond,
c'est ça.
C'est dangereux.
C'est quoi les autres?
Tu as vu beaucoup de situations comme ça?
C'est quoi les pires fois,
les pires situations que tu as vécues?
Genre pire, tu veux dire?
Pour toi, genre?
Le lendemain, ça l'a commetté.
Oui, que tu as fait.
Soit des choses qui t'ont
arrivé ou des choses que...
Ben, tu sais, mettons, on a accepté
que quelqu'un dorme à la maison, puis là, je couche
avec le soir, je baise, tout va bien,
puis en plein milieu de la nuit, je me fais
réveiller parce que le gars est en train de me baiser.
Mais genre, moi, je dis pas
non, je dis pas oui, je suis endormie.
Fait que, tu sais, c'est comme des trucs comme ça que genre t'acceptes,
pis ça devient lourd.
Pis t'sais, on en parle pas de ça, là.
Moi j'allais pas dire à mes chums,
« Hey, hier j'ai ramené un tel... »
C'est plein de mini-agressions qui étaient comme,
« Ah, je me suis pas faite violer. »
Non, c'est ça, parce que j'ai pas dit non.
Parce que je dormais à moitié, c'est... Parce que j'étais surpartée, c'est ça. Parce que j'ai pas dit non. Parce que je dormais à moitié.
Parce que j'étais surpartée.
Mais c'est parce que c'est...
Quand tu te mets dans des positions comme ça, t'en as tellement
de micro-agressions comme ça.
Micro entre gros guillemets. Parce que
ça dépend un peu pour qui.
Mais je sais pas si toi, c'est ça.
Mais moi, j'étais comme... Quand il m'arrivait
quelque chose de même, j'étais... Ah ouais, mais t'sais.
Moi, je trash. Au moins, ça m'arrivait quelque chose de même, j'étais... Ah, ouais, mais tu sais, moi, je trash, là.
Moi, ça m'est arrivé à moi,
puis pas à une fille qui, elle,
elle se saoule pas, puis elle sort pas,
puis c'est rare qu'elle se pogne les gars, tu sais,
parce que si elle en pogne un de même,
elle va être traumatisée,
puis après, elle sera plus capable de se laisser aller.
Moi, pas grave, c'est le troisième cette semaine,
j'étais un peu saoule.
Fait que c'est comme tout le temps de rabaisser
ce qui t'arrive,
puis de diminuer l'impact de ça.
De l'importance aussi.
Ça te fait comme...
Je ne sais pas pour toi,
mais le fait d'être sobre,
c'est vraiment
une affaire de
recommencer à...
Essayer de retrouver
sa valeur
est où, là? Tu sais, de
remonter, tranquillement, tu remontes
tes standards, tu remontes ce que tu acceptes
ou pas, puis genre, ça...
Est-ce que ça fait du bien quand tu dis non?
Quand le gars t'écris à 4h du matin
puis il te demande qu'est-ce que tu fais,
je suis comme, je suis plus là.
Je vais te demander de ne plus m'écrire.
Ça, là, c'est genre, wow!
J'avais quand même le goût
de dire oui,
mais en même temps, non. Je me respecte
assez pour avoir mieux
que ça. Je ne dis pas que le gars n'est pas bon.
J'ai été cette fille-là,
moi, qui écrivais à 4h du matin, demander
qu'est-ce que tu fais sur le Baird.
Quand tu apprends à dire non,
c'est devenu, moi aussi, j'ai appris à dire non. C'est rendce que tu fais sur le Baird? Quand tu apprends à dire non, c'est devenu, moi aussi,
j'ai appris à dire non.
C'est rendu mon fun.
Comme un enfant de 3 ans.
Non.
Je suis contente. Non.
J'ai dit non.
Ça, pour vrai,
c'est la première fois, c'est tellement difficile.
Au début, tu trouves des excuses
sans dire non. Je n'étais pas capable de dire non.
J'essayais toujours de trouver des excuses.
Il n'y a pas une fois où j'étais capable
de dire juste non, je n'ai pas envie.
Ou non, je ne mérite pas ça.
Ou non, je mérite mieux. C'était tout le temps
en trouvant des excuses. C'est nouveau.
Ça ne fait pas longtemps que je suis capable de faire ça.
Tu le fais pour toi.
C'est hot. Pour vrai, tout le monde,
essayer de dire non, c'est hot. C'est le fun.ait de dire non c'est hot c'est le fun
je pense que je suis pas encore rendue là
non mais je suis en train
je suis en train d'analyser qu'est-ce que tu me dis
puis je te dis excuse
j'ai jamais comme dit
non j'ai pas envie
tu vas voir
la première fois que tu vas le faire
je vais toujours m'en rappeler
puis je l'avais dit à mon chum
c'était au
show, c'était au show sexoral
à Québec,
quand on est allé, pas à Québec,
à Québec,
le premier show qu'on a fait,
sur une scène.
Après ça, on dansait, puis tout ça.
Puis je me suis dit, oui,
à Québec, ça a été pareil, c'est dans le même endroit.
C'est loin qu'en Allée.
Ça me fait peur. C'est le même endroit. C'est loin, Carly. Ah, tout.
Ça me fait peur.
En tout cas, je pense pas.
Ben, c'est là que... Les filles, là.
C'est vrai.
Carly.
On n'a pas fait de jeu au Québec.
OK, on s'en calisse au Saguenay, oui.
C'est là que j'ai dit...
Il y a un gars
qui essayait de me cruiser
puis il me voulait,
il me voulait, il me voulait.
Puis au début,
je faisais ma petite...
Comme d'habitude,
j'aime...
Ah, c'est correct.
Puis j'accepte.
Ah, c'est le fun.
Puis à un moment donné, genre, il était proche des toilettes puis j'accepte, c'est le fun puis à un moment donné, genre
il était proche des toilettes, puis j'ai dit
viens, je rentre dans les toilettes, puis tout le monde était comme
il est dans les joints des toilettes, puis j'ai expliqué
puis j'ai dit que, non
puis là j'ai dit, je suis un chum
puis je l'aime, puis j'ai une famille
mais j'ai dit, t'es gentille
puis t'es beau là, puis j'ai dit, j'aimerais ça me faire
croiser, mais c'est non
puis là il est là, c'est genre, ok mais c'est correct, mais là tu t'es pas assise j'ai dit j'ai aimé ça me faire croiser mais c'est non pour ta race c'est genre
ok mais c'est correct
mais là tu t'es pas assise
sur une bolle
pour y expliquer
ouais après
après ça
je me suis assise
sur la bolle
pis là on a commencé
à parler
c'est quoi que j'ai parlé
de la bolle
tu y expliquais
comment faire
je donnais des trucs
pour faire du plaisir
aux femmes
j'ai dit ben là
moi ça sera pour moi
ça fait 45 minutes
qu'elle est embarrée
dans la toilette
avec un gars
elle est assise
sur la bolle
pis elle parle
là si tu veux faire plaisir à ta femme,
bon. En tout cas.
C'est bon ça.
Une fois que tu vas leur dire,
je m'en rappelle tout le temps, c'est là la première fois que j'ai fait
sans trouver d'excuses, sans faire comme, je me sauve,
puis let's go. Puis après ça, tu vas
tomber accro. Parce que c'est le fun,
la séduction, mais ça peut aller loin.
Oui, c'est ça.
Je n'accepte plus la séduction maintenant. J'aime ça me faire regarder, j'aime ça loin, la séduction. Oui, c'est ça.
Je n'accepte plus la séduction maintenant. J'aime ça me faire
regarder, j'aime ça me faire dire que je suis belle, mais
c'est tout. Je ne veux plus accepter ça.
Genre, c'est ça.
C'est non. C'est non, ça.
Toi? Moi?
Toi, on a parlé de moi, c'est beau.
C'est correct. Moi, la séduction, j'aime ça.
J'aime ça. Oui, mais ça me fait
quoi en dedans, comme ça bouillonne. Fait que là, je suis comme, ok, il faut que j'arrête. On arrête ça. C'est vrai. Moi, la séduction, j'aime ça. J'aime ça. Mais ça me fait quoi en dedans?
Ça bouillonne.
Fait que là, je suis comme, OK, il faut que j'arrête.
On arrête ça.
Parce que je veux que la prochaine personne, ce soit... C'est ça.
T'as-tu déjà été en thérapie pour ta dépendance?
Oui, en fait, je suis allée
à portage quand j'avais 15 ans.
Ça faisait deux ans
que je consommais, mais je ne buvais pas
dans ce temps-là. En fait, je dis mais je ne buvais pas dans ce temps-là.
En fait, je dis que je ne buvais pas,
mais je me souviens avoir volé des bouteilles de vin au maxi,
mais comme...
pas plus que ça.
Fait que, ouais.
J'étais allée en thérapie.
C'était supposé être six mois.
J'ai fait sept mois.
Puis j'ai été deux ans sobre
en tout et partout à ce moment-là.
Puis à ma fête de 17 ans
je suis sortie
puis je suis tombée en amour avec l'alcool
avec le plaisir que ça procurait
tu sais quand ça fait deux ans que t'es sobre
que t'es jeune aussi là
15-17 c'est comme là que tout le monde trippe
puis toi t'es comme je peux pas tripper
c'était pas je veux pas
je peux pas
je le faisais pour mes parents Je ne peux pas triper. Ce n'était pas je ne veux pas. Je ne peux pas.
Je le faisais pour mes parents.
Je le faisais pour la famille.
Dans le fond, je ne le faisais pas pour moi.
À 17 ans, ça a explosé.
Béren.
Est-ce que déjà à ce moment-là,
tu avais une dépendance à la sexualité?
Tu penses que c'était arrivé quand dans ta vie?
J'ai toujours été gênée.
Je pense que j'avais de la difficulté avec ma sexualité. J'ai vécu une agression quand j'étais jeune.
Ça a vraiment teinté les premières relations.
Avec l'alcool, ça a décollé.
Je n'avais plus ce, ce malaise-là
de me sentir inconfortable
ou de sentir que c'était pas bon.
C'était poche.
Il manquait quelque chose.
J'avais pas l'impression d'avoir du plaisir à le faire.
Puis avec l'alcool, c'est venu comme...
Ah, je suis un petit spicy au sexe.
Fait que là, ça a commencé à être intense.
Ça a été intense comme ça pendant combien de temps?
Jusqu'à ce que je rencontre le père de mon fils en 2016.
Fait que ça a duré quand même un bon quatre ans.
Quatre ans.
Quatre ans, oui.
Après ça, je suis tombée enceinte.
Je dirais que même enceinte,
j'ai pris un verre de vin une fois de temps en temps.
Pas une brosse, un verre de vin.
Même à ça, je ne juge pas.
Non, un verre.
Je pense un verre de vin de temps en temps.
Si je buvais encore, je te confirme que moi aussi, j'en prendrais encore d'un temps en temps.
C'est sûr à 100 %.
C'est bon aussi.
Moi, tu vois, j'aime ça.
Ça goûte bon.
C'est juste que je ne suis pas capable d'arrêter à un.
C'est ça.
Sauf que là, j'avais une raison d'arrêter à un.
Mais oui.
Moi et son père, on s'est laissés.
Il y avait six mois peut-être.
Parce que moi, dans le fond, quand j'ai accouché,
j'ai rattrapé neuf mois.
Je vais dire d'abstinence,
mais c'est pas vraiment de l'abstinence,
parce que je prenais quand même un verre une fois de temps en temps.
Mais j'ai rattrapé ça,
puis ça a été la débauche.
Non, non, non.
J'ai tiré mon lait deux semaines,
puis après ça, je voulais boire.
Ah oui, hein?
Oui, je voulais boire.
C'était plus important de boire que de tirer mon lait.
Puis c'est correct, tu sais.
Bien, c'est correct.
Aujourd'hui, je me dis, je l'ai faite,
puis ça ne donne rien de me taper sur la tête.
J'ai été longtemps.
J'ai été longtemps quand j'ai arrêté à me dire,
je n'ai pas été assez là.
Je n'ai pas été présente.
Je l'ai souvent fait garder.
Mais tu sais, qu'est-ce que je peux contrôler du passé
absolument rien
penses-tu que t'as eu un petit
j'ai un peu peur des mots en ce moment
mais un genre de dépression postpartum
un petit peu
puis avec l'alcool en plus
c'était vraiment intense, moi j'étais pas capable
de me lever la nuit, j'étais pas
là, j'étais vraiment
j'étais pas là mentalement.
Mon accouchement aussi a été difficile.
J'ai eu une césarienne, puis ils m'ont donné du diludide, de la morphine.
Fait que là, j'étais comme, toi aussi.
Moi, je n'aime pas ça, ces affaires-là.
Non, puis là, je ne me souviens pas des premiers 24 heures de mon bébé.
Une chance qu'il y a un bon papa, C'est lui qui a donné le premier bain.
Le premier biberon.
Qu'il l'a pris, qu'il a fait le pot à pot.
Mais ça, ça m'a donné
une petite claque dans la face
de me dire
que j'étais incompétente.
Je ne suis pas capable. Il est meilleur que moi.
Je suis stressée.
Il donnait un bain si boire.
Mais j'étais stressée. C'était encore pire. Je pense que j' donnais son bain. Donner un bain, s'y boire. Mais j'étais stressée.
J'étais pas...
Puis ça me...
C'était encore pire, tu sais.
Je pense que j'ai donné son premier bain,
il y avait trois semaines.
Puis c'est pas que je voulais pas.
J'étais pas capable.
Puis là, je disais tout le temps,
« Toi, tu l'as.
Moi, une shot, tu sais, moi, je suis pas capable. »
Fait que là, tu sais, c'est comme...
La frustration.
La frustration, là.
La frustration, la jalousie, beaucoup.
Beaucoup, bien oui.
Puis je l'enviais.
Ça fait qu'après ça, ton enfant, le contact, le lien qui est supposé se créer naturellement il ne se fait pas
c'est long avant de rattraper
tout cet amour-là
qu'on dirait qu'il ne s'est pas créé
parce qu'il n'y a pas plus
il y a comme un vide
j'ai vécu la même affaire
c'est tough
mais au moins c'est des bons affaire c'est tough mais tu sais au moins
c'est des bons papas
c'est des bons papas
puis je me dis
c'est un parmi tant
parmi beaucoup de pères qui a eu la chance
de faire ça parce que sinon c'est toujours
pas mal toujours la maman
qui fait ça, qui prend le bébé la première fois
qui l'allait
qui donne son bain, là ça a été lui.
Ben c'est sûr, ça a créé un lien. J'allais tout en vidéo par exemple.
Fait qu'au moins je vois tout. C'est trop mignon ça.
Ça je suis contente, j'ai demandé à ma mère. Je pense que je m'en allais,
ça a si bien là, pis j'étais comme « prends des photos ».
Fait que ça, ça t'a aidé, fait que le fait d'avoir un enfant, mais après ça t'es repartie un peu sur une dérape. Ah ouais ça l'a aidé
le fait d'avoir un enfant mais après ça t'es reparti un peu sur une dérape
après ton accouchement
ça a duré combien de temps à peu près
jusqu'à
7 mois
jusqu'au 1er janvier
2022
et la sexualité là-dedans
c'est ça à ce moment
c'est revenu la sexualité la dépendance à la sexualité c'dedans C'est ça à ce moment C'est revenu
La sexualité
Moi dans le fond je me suis séparée
Parce que ça me donnait la chance de pouvoir boire
Une semaine sur deux
Puis de baiser une semaine sur deux
C'est con mais ça l'a amené ça
Puis ça c'est problématique
Oui
Non c'est vrai non
Elle a une bonne idée c'est vrai, non. C'est une bonne idée.
C'est tellement smart!
C'est méchant de la bière.
Oui, non.
Je dis ça aujourd'hui, mais je ne disais pas ça
avant.
Tu avais honte.
Oui, tu as honte.
Mais tu bois, tu n'as plus honte.
Moi, je me dis tout le temps,
il est-tu fatiguant, le tabarnak,
qui monte tout le temps sa queue quand il est chaud?
Moi, je suis devenue la petite fatiguante
qui montrait ses boules quand il était chaud.
Tout le temps.
Ma girl.
Écoute, ma chum, à un moment donné,
j'ai des souvenirs, mais en même temps,
je lui dis, j'ai-tu montré mes boules hier?
Fait que là, elle est comme, ouais.
Je lui dis, il me semble qu'il n'y avait pas personne dans le n'avait pas personne en un resto md le resto était full fait que le jeu comme
ok à hydrées que d'autres ont pas agi des souvenirs là d'être à des événements
de genre astuces et j'ai un an car les smiths et des d'aides et les
influenceurs tous les acteurs tout moi je viens de me faire faire les seins,
je suis là, check!
Tout le monde, il y a Marilyn Jonka qui disait à quelqu'un,
on les a, on les a.
Ça arrive-tu de ne pas montrer ses brousses?
Oui, mais c'est-tu depuis que tu les as refaites?
Oui.
Moi, avec.
Je pense que si je ne les avais pas refaites,
ça n'aurait pas été...
Là, soul, c'était comme...
On dirait qu'ils ne m'appartenaient pas.
C'était genre, check!
J'ai deux astuces à faire en avant, c'est-à-dire que j'avais pas
check!
je le sais
c'est débile
c'est une personne de nous deux
c'est ça que je m'en allais dire
t'as ma vie et ta vie en même temps
t'es nous deux en une
toi t'as quoi?
c'est tout ce que tu as pour ton bébé
j'ai eu un peu nous deux en une. C'est tout ce que tu disais pour ton bébé. Puis aussi,
j'ai eu un peu
des attouchements à moi aussi
toute ma jeunesse. Ça m'a créé
aussi que j'étais un objet pour l'homme
longtemps. Je faisais l'amour pour faire plaisir.
Mon corps était sexualisé
beaucoup. C'était vraiment tout le temps
de devoir faire l'amour
pour moi aussi et juste plaire.
Puis de l'autre côté, madame qui a connu l'amour pour moi aussi, puis juste plaire. Fait que... Puis de l'autre côté, madame
qui a connu l'alcool.
La déchirante.
Moi, j'avais pas besoin d'alcool tant que ça.
Ça fait pas longtemps que je...
Puis même encore, quand je bois, je bois pas beaucoup.
Mais quand je bois, j'ai remarqué que j'étais pas agréable.
Ah! Je trouve.
Je trouve full drôle.
Ouais, je suis drôle, mais je trouve que...
En tout cas, peut-être parce que je réécoute mes vidéos,
je suis comme tabarouette que je parle trop.
Oh non, non, non, non, non.
Pour tout le monde autour de toi, c'est agréable.
C'est vraiment le fun.
C'est une bonne seule.
Moi, je te dis agréable.
Je ne suis pas méchante.
Moi aussi.
OK, moi, je suis pas.
En tout cas, c'est parce que quand tu te revois après à jeun,
t'es comme, voyons, c'est bon, c'est intense.
C'est normal.
Oui.
Si t'es pas bien avec ça, ça va être à toi de...
Ben non, mais je bois
jamais beaucoup.
J'ai pas besoin de boire.
Elle fait partie de ceux qui font
chier, qui peuvent boire
rien qu'un peu.
Ouais, mais...
Il y a quelqu'un qui m'avait dit que comme...
J'ai ton dépôt.
Ça, c'est vrai.
Que l'alcool...
En tout cas, moi, je considère que je suis un peu allergique.
J'ai mon corps à une réaction
que les autres n'ont pas. C'est pour ça que
je ne peux pas en avoir.
C'est quoi la réaction?
J'en veux plus.
C'est comme si moi, j'avais une réaction allergique.
T'as des boutons, plutôt.
Non, non. Dans le sens, ça me fait comme une allergie. Toi, ton corps à toi est capable de gérer. Le m réaction allergique. T'as dit qu'elle est bouton, puis tout. Non, non. Mais dans le sens, ça me fait comme une énergie.
Toi, ton corps à toi
est capable de gérer,
mais le mien, il panique.
Ouais.
Il est comme...
Je suis en train de la débauche totale
après un verre.
Mais toi,
dépendant si t'es juste alcool
ou si t'es allée à...
Je dirais que je suis comme une poubelle
quand je bois.
Je vais prendre tout.
Tout ce qui s'offre à toi. Ah ouais. Pis là, mes chums, mettons, des fois, ils prennent... Le poubelle quand je bois. Je vais prendre tout. Tout ce qui s'offre à toi.
Ah oui, puis là, mes chums, mettons,
des fois, ils prennent...
Pénis inclus.
En tout cas, t'es une belle poubelle à main de main.
On sélectionne pas. On fait pas comme,
ah, ça oui, ça non, c'est comme go.
On prend tout.
Mais mes chums, ils consommaient, mettons,
de la molly.
Puis là, moi, j'étais vraiment plus saoule parce que, mettons, toi, tully. Puis là, moi, j'étais vraiment plus saoule
parce que, mettons, toi, tu prends un verre,
moi, j'en ai bu trois.
Tu prends ton deuxième, j'en ai bu six.
Tu sais, je suis toujours en avance,
mais on est au même moment, tu sais,
fait qu'eux, ils la prennent, puis moi, je me dis,
let's go!
C'est pas une bonne idée, là.
Mais c'est-tu parce que tu bois...
Parce que moi, quand je prends une gorgée,
je prends des petites gorgées, tu sais,
mais toi, c'est-tu parce que tu prends des grosses gorgées
et ça boit plus vite.
C'est tout gros, ça se finit aussi vite, je dirais.
C'est vrai.
Je suis l'infant que du monde.
Je me dis, c'est pas le gros lait qui boit non mais vite.
Mais c'est là.
C'est dans ta main.
Aussi, j'ai l'impression, c'est peut-être un...
Toi, mettons, ta sobriété,
est-ce que tu as utilisé la bière sans alcool?
As-tu utilisé un genre de tremplin?
Ça m'a pris un petit moment avant de la boire
parce que la première fois, j'ai pogné mal au coeur.
Puis j'ai commencé à faire de l'anxiété.
Puis là, j'ai fait, OK,
c'est pas pour moi, pas pour tout de suite.
Mais après ça, oui.
Ça a été quoi tes...
T'avais-tu des trucs qui t'aidaient
dans ta sobriété au début ou t'as vraiment juste...
Les meetings.
J'en ai fait beaucoup.
T'en fais-tu encore?
Oui, j'en fais encore.
C'est ça, hein?
Au moins un par semaine.
Je pense que ça, tu fais...
T'as-tu une marraine ou un parrain?
J'ai une marraine, mais là, je vais faire mes étapes
avec quelqu'un, dans le fond, que j'ai trouvé.
Elle a partagé la semaine passée dans un meeting,
puis j'étais juste comme...
Je suis allée la voir en sortant,
puis j'ai dit, j'aimerais ça que tu m'aides.
Fait que tu veux changer de marraine.
Oui.
Ben, non. En avoir deux. C'est ben non en avoir deux c'est ça en avoir deux très bon exact je l'ai vraiment quand elle parlait j'étais comme wow toi t'as pas fait de meeting hein jamais encore non ça t'intéresse pas ouais
full mais pour moi c'était d'avoir tout le temps quelque chose en main.
Oui, de l'eau.
Il fallait que ce soit de l'alcool.
Sans alcool.
Ah oui, absolument.
C'est ça qui m'a sauvée. Je buvais une caisse de 12 par jour
de médecine sans alcool.
Il fallait que j'aille...
C'est comme un biberon.
C'était ma tête.
Est-ce que
l'effet placebo fonctionne un peu
ou pas tant?
Si elle en buvait d'eau, je pense.
Non, mais tu sais, des fois, je ne sais pas.
Ça aurait fait comme un peu...
Comment tu te sens, mettons, relax
un petit peu? Non, c'est vraiment juste
une habitude que je serais en train d'en boire 12,
ça fait que je vais en boire 12.
Ce serait le fun de ne pas avoir autant d'eau.
Ça enlève l'obsession, mettons, d' au bord c'est de tort c'est comme quand tu fais
un régime tu manges pas de sucre tu en manges jamais la manette est comme
faut que j'ai goût de sucre mais ça rentre en temps tu es sous claire
boite le goût de boite le goût de boire si tu t'empêches puis boire, t'as le goût de boire. Si tu t'empêches, puis que tu fais rien, puis que tu vis avec ça,
tu finis par exploser.
Ça t'a servi probablement à atténuer un petit peu l'obsession.
Puis aussi, il y a énormément de sucre dans l'alcool.
Ça aussi, c'est un des trucs que j'ai remarqué.
J'ai tout le temps été une bébête à sucre.
Mais la seconde où j'ai coupé l'alcool,
premièrement, j'ai fondu.
J'ai perdu 20 livres d'un coup.
Ça a pris une couple de mois.
Je n'ai rien vu aller.
Je mangeais du sucre en tabarnak.
Encore aujourd'hui, parce que tu te compenses
pour tout le sucre que ton corps est habitué d'avoir.
C'est vrai, ça.
As-tu vu, toi, des changements, mettons, physiques, mentaux?
Oh my God, oui.
Mentaux, oui.
Je ne sais plus. Surtout anxiété. Mais tu sais, là, c'est temps. Si ça recommence, toi, des changements, mettons, physiques, mentales? Oh my God, ouais. Mentales, oui. Je sais plus.
Surtout anxiété. Mais tu sais, là, c'est temps.
Si ça recommence, l'anxiété, je sais pas pourquoi.
J'ai pris de la médication pour ça.
Quand j'ai arrêté de boire, ils m'ont mis ces antidépresseurs.
T'en prenais pas avant?
Non.
OK.
J'ai commencé à les prendre un petit peu avant, en fait.
Puis c'est ça, je continue.
Mais non, au niveau physique...
T'as-tu arrêté, mettons, quelque chose
que tu faisais pour te faire du bien, puis que t'aurais arrêté,
puis qui a fait que... Moi, des fois, c'est ça.
Des fois, j'arrête la méditation, puis après ça,
hop, on dirait que je commence à être un petit peu plus stressée
puis nerveuse. Fait que je sais pas s'il y a quelque chose
que t'as arrêté. Le sexe.
Impossible!
Bien, en fait, OK, je vais être honnête, là,
ça aurait fait un mois aujourd'hui.
Mais j'ai
baisé comme dans les derniers jours.
Sans sexe.
Un mois sans sexe. Ça aurait fait un mois.
C'était-tu ton record?
Ouais.
Félicitations.
Ah ouais.
C'est peut-être ça. Fait que c'est normal.
Ah mais écoute, c'était
débile. T'as des rages, là? Faut que tu t'accroches un peu. É'est normal. C'était débile.
T'as des rages.
Faut que tu t'accroches un peu.
Surtout avec lui parce que lui, c'est le gars
avec qui j'ai arrêté de consommer.
J'avais déjà couché avec en boisson.
Le lien était déjà fait.
Après trois semaines.
C'est pas des blagues.
On avait fait des vidéos dans le passé
puis là on en écoutait un comme ensemble
c'était sûr ça allait en venir là
c'était un défi que vous vous donniez ensemble de pas coucher?
non, non, non, on se parlait plus
dans le fond on s'était chicanés
puis on a arrêté de se parler pendant comme peut-être
deux mois, puis là
je l'envoyais
puis lui mettant
c'est pas ton style.
Ah ben oui, my god.
Mais pourquoi, qu'est-ce qui fait
que vous essayez pas?
À être ensemble, on est deux caractères forts.
Deux gros, gros caractères.
C'est quoi vos signes?
C'est quoi vos signes?
Balance.
Je l'ai écouté, celle-là.
Puis lui, c'est quoi?
C'est ça?
Je sais pas.
En tout cas, ça crisse un peu
parce qu'elle est sûre.
Octa, mes balances aussi. Deux balances.
Ah!
Est-ce que vos lunes sont en bélier?
Je te niaise.
Non, non, c'est une joke.
OK.
Comment tu gères une dépendance
à la sexualité un mois en congé?
Oh my God.
Bien, j'ai eu la COVID.
OK.
Fait que j'ai passé cinq jours à poil dans mon appart
à pagosser comme ça.
Ouais.
À pagosser.
À pagosser comme dans l'appart tout nu.
Mon père était parti en vacances.
Fait que lui a un duplex.
Moi, j'habite en haut.
Lui est en bas.
Fait que je mettais ma robe de chambre.
J'allais prendre un spa à poil. La belle vie.
J'étais bien.
C'est après, quand
tu essaies de rencontrer des gens.
Parce que
c'est ça, quand tu arrêtes de boire,
tu réalises
que tu ne te connais pas, dans le fond.
Tu ne sais pas qui tu es.
Les gens t'ont donné des étiquettes.
Oh, c'est vrai. Un coup, es. Les gens t'ont donné des étiquettes.
Oh, c'est vrai.
Puis, un coup que tu décides de t'en débarrasser,
mais tu n'es pas capable de te définir en tant que personne.
C'est fou, ça.
Écoute, puis là, la sexualité, ça me faisait peur.
Tellement peur, là.
Genre, je n'étais pas capable.
Ce n'était pas naturel.
Ça ne me tentait pas.
C'est pour ça que je dis que quand lui, je l'ai revu,
je savais qu'on avait vraiment une belle chimie.
Ce ne sont pas des blagues. J'avais le bout des doigts engourdis.
J'avais l'impression d'avoir
consommé à plus finin.
D'avoir bu, bu, bu, bu.
Ça m'a donné de l'euphorie.
C'était incroyable.
Puis là,
j'ai comme fait « fuck ».
On s'est retextés.
On a recouché ensemble.
Là, la roue repart.
Il n'est pas venu chez nous.
C'était comme « OK, c'est correct ».
Mais c'est ça.
Mais ça ne t'a pas...
Ça ne t'a-tu donné encore envie de reprendre l'alcool
vu que tu disais que l'alcool, ça venait avec...
Non, parce que la chimie est tellement bonne
que je n'ai pas besoin de boire pour avoir
du crise de bon sexe.
T'étais-tu capable de venir
quand t'étais saoule? Non. Jamais.
Là, t'es-tu capable
de venir plus souvent? Ben oui.
Ouais, hein? Ouais.
C'était pas grave. J'étais pas capable.
Ça va, ça donne rien.
Le gars me disait, touche-toi.
Ça donne rien, ça me tente pas. Je peux juste me faire défoncer. C'est con, mais cosse, ça donne rien. Le gars me disait touche-toi. Ça donne rien, ça me tente pas.
Je peux juste me faire défoncer. C'est con, mais c'est ça.
C'est juste ça.
Tu veux sentir que je me fais
driller. La tête dans l'oreille
d'un passap un peu.
Ouais.
Ouais, non.
Ça dépend à quel stade de boisson que j'étais.
C'est ça, tu sais.
C'est juste toi sur le top.
Oui.
Mais moi, j'ai toujours été quelqu'un
qui aimait le sexe
intense,
mais pas rough tant que ça.
Puis à un moment donné,
j'ai abusé de Tinder aussi.
C'était facile avec ça.
Puis j'ai invité un gars à venir chez nous.
On a fait une mise en situation.
Je l'attendais en déshabillé.
Puis je le connaissais pas, le gars.
T'avais bu une coupe de verre, là.
Ben oui, tout le temps.
Jamais à jeun.
Je te dis, j'avais jamais baisé à jeun, je pense.
Je suis pratiquement certaine.
Fait que là, le gars, il vient chez nous.
Puis là, il est comme, tu m'attends en déshabillé.
Puis genre, ça a été tout de suite.
On n'a même pas parlé, rien.
Il est rentré, là.
Puis là, il faisait comme...
Il me disait quoi faire, il était dominant au bout.
Là, j'ai trouvé ma drogue.
Là, j'ai fait comme, what the fuck?
À quel point c'est bon?
Mais après ça, tu recherches ça.
Ce ne sont pas tous les gars qui sont le même.
Il y en a un, tu vas écrire ça, il va pleurer,
il va faire comme, oh my God!
Moi, c'était ça, c'était rendu ça.
La domination, puis la submission.
Oui, exactement. Domine-moi un peu, je te domine après.
Fait que tu sais, c'est ça.
Ah oui.
Fait que j'ai découvert ça, mais là, ça rend tes standards plus hauts.
Mais là, essaye de trouver quelqu'un.
Moi, je pose la question directe.
T'aimes ça comment?
Moi, ça marche.
Je vais t'inviter après.
Ça tournait vraiment autour de ça. Aujourd'hui,
que je suis à jeune,
ce n'est pas ça que j'aime.
Un petit peu, mais pas autant.
Pas tout le temps, c'est ça.
Non, pas tout le temps.
Est-ce que tu t'es rendue que t'aimes ça faire l'amour
en douceur, puis avec beaucoup de préliminaires,
puis de tendresse, ou comme t'es pas là
encore?
Beaucoup de tendresse.
Écoute, je te dirais que c'est un mélange
de tout ça.
Avec un mélange de tu commences doux,
puis t'aimes ça. T'es capable d'aimer quand même
la douceur maintenant?
Oui, vraiment. Parce que la personne avec qui je couche, je l'aime. C'est un mélange de tu commences d'où, t'aimes ça, t'es capable d'aimer quand même la douceur maintenant.
Oui, vraiment.
Préliminaire.
Vraiment, parce que la personne avec qui je couche, je l'aime.
C'est con, mais j'ai besoin maintenant de sentir qu'il y a quelque chose entre les deux,
que c'est pas juste tu baisses, tu montes tes culottes, tu t'en vas.
Ça me dérangeait pas, par exemple, ça, dans le temps.
Là, chaque mois.
Sept mois en arrière. As-tu essayé d'avoir des one night depuis que tu étais jean avec du monde
qui est encore l'issue non j'ai essayé un gars qui est venu
dormir chez nous mais pas marché non je l'avais averti mais ça débloque pas
ce n'est pas que ça débloque pour en fait j'en ai pas envie ben non c'est ce
que c'est même pas un blocage ça veut
dire que j'en ai pas envie ouais j'écoute mon vagin il est pas excité il en a pas envie ton
vagin il parle c'est lui qui nous parle ouais vraiment moi je faisais des vaginettes à répétition
tout le temps tout le temps tout le temps puis quand j'ai arrêté de faire ça j'en fais plus
mon vagin me disait arrête là genre j'ai besoin d'un break là, comme.
Ouais.
Quand t'as des périodes que ton vagin,
que tu fais l'amour, puis ça fait mal,
puis c'est pas agréable, ben c'est ça.
C'est qu'il y a quelque chose.
Soit t'es pas avec la bonne personne,
ou t'as quelque chose à travailler avec elle,
ou t'aimes peut-être pas de la façon que c'est fait aussi.
Ou il y a pas assez de préliminaires,
ou ça te tente pas.
Des fois, ça ne te tente juste pas.
Ton vagin n'est pas prêt à recevoir.
Il te parle et il te le dit. Je ne suis pas prête.
Je n'ai pas envie.
Tu fais l'amour pareil.
Je n'avais pas envie, clairement.
Il nous parle tout le temps.
Le petit...
Comment tu appelles ça? Pounani.
La Pounani, elle nous parle. Elle nous parle tout le temps, le petit... Comment ça s'appelle? Pounani? La Pounani, elle nous parle.
Faut l'écouter.
Elle nous parle vraiment.
Moi, je ne me sentais pas bien, je le faisais pareil.
C'est comme plus fort que moi.
As-tu essayé de remplacer le désir de vouloir coucher
avec d'autres personnes par la masturbation,
comme avec des jouets ou quelque chose?
J'ai de la misère. J'ai de la misère.
J'ai de la misère. Le dernier jouet,
je l'ai cassé parce que j'étais trop offre avec.
Ah! Qu'est-ce que c'est?
C'était quoi?
Je ne me souviens pas comment il s'appelle. C'était celui qui est
comme curvé.
Ça peut être une coupe quand même.
Ah, c'est lui!
Il est curvé.
Mais,
ça dépend aussi. Il est détaché de la base, à l'intérieur du silicone. Ah, c'est lui! Il est curvé. Mais là, ça dépend aussi.
Il a comme détaché de la base
à l'intérieur du silicone.
Ah ouais! En tout cas, je l'ai déjà pété un.
Tu sais le rose avec la petite roue
en avant qui fait ça de même pour le vide?
Ouais, ton...
Tu sais de quoi je parle?
Lui, quand on a fait un live,
tu l'avais montré.
Lui, je l'ai pété, je l'aurais demandé de m'en renvoyer un.
Ah oui?
Jusque je me le rendrais dans le fond trop loin.
Je suis tellement désolée.
Je suis une mère.
C'est bon.
Je sais, bien.
Tu parlais de crise identitaire.
Tu as comme des étiquettes qui t'ont suivi
tout le long que tu étais enceinte.
Puis là, tranquillement, tu es comme « Hey, cette étiquette-là, ça ne marche plus. Celle-là non plus, ça ne marche plus.
Fuck, ok. Je suis qui? Qu'est-ce que j'aime? » J'aime ça parler de ça, vraiment les étiquettes.
C'est Cameron Diaz qui est là. J'adore les étiquettes. J'adore les étiquettes.
Ok, ouais. Tu vois, c'est quoi des étiquettes, mettons, que tu as faites. Ok, ça, c'est quoi des étiquettes
que t'as fait, ok ça c'est plus ça
pis maintenant des nouvelles étiquettes
je suis ça maintenant, j'étais pas ça avant
pis je suis fière, je suis contente
je peux peut-être faire un petit retour
moi quand j'ai arrêté de consommer
les trois premiers mois
ça l'allait pas se payer mais c'était
vraiment rough au niveau
psychologique, les idées suicidaires.
Puis, il y a eu un soir où j'ai écrit une lettre de suicide à mon gars.
Puis, genre, j'étais vraiment, pour vrai, j'étais juste plus capable.
Puis, je me disais, j'ai le goût de mourir et je ne sais même pas pourquoi j'ai le goût de mourir.
La vie est belle, mais ça ne me tente pas.
Je ne suis plus capable.
Le lendemain, je suis allée porter mon gars chez ma grand-mère.
Je m'en allais là.
Quand je suis rentrée dans mon char,
et que j'ai ouvert le char,
il y a une chanson qui jouait, ça disait « Brighter Days ». Ça répétait tout le temps ça.
Ce n'est pas une chanson connue.
Je ne l'ai jamais réentendue après.
J'étais juste comme...
Je riais, j'étais en
hystérie dans mon char, tu sais, l'ivresse mentale,
comme à côté.
Je pleurais, je riais, je criais,
je ne savais plus quoi faire.
Je suis allée sur Internet, puis je me suis
bookée une retraite de yoga. Je me suis dit,
regarde, là, j'ai besoin, je pense,
de juste partir, puis comme
me donner une dernière
chance. Je me souviens de l'avoir écrit dans mon journal
que je me laissais une dernière chance d'aimer la vie
et d'être bien sobre, sans avoir quelque chose.
Parce que d'arrêter de boire, c'est facile.
C'est de vivre les émotions et les étapes après,
qui est dur.
Parce qu'arrêter de boire, ça se fait.
Je suis allée à la retraite de yoga
avec Dusha Yoga.
C'était vraiment hot.
C'est laquelle que t'as fait?
Les polarités.
Ça tombait bien, en plus.
Avec le côté émotionnel, le côté cartésien.
En tout cas, je suis pas allée rééquilibrer ça.
C'était où? C'était au Québec?
Oui, on a été...
C'était dans Laurentide, je pense.
Je dis ça. Non, c'était comme? C'était au Québec? Oui, on a été dans Laurentide, je pense. Écoute, je dis ça.
Enjolich-Fallais?
Non, c'était comme une auberge.
C'était comme une petite auberge.
C'était vraiment pour vrai.
Je suis allée là toute seule.
J'ai fermé mon cercle.
Ça a vraiment été un retrait.
Je l'ai dit en partant.
C'est quoi tes intentions?
J'ai été honnête envers moi-même, envers les autres.
J'ai juste fait comme... j'arrête de boire
puis je ne vais pas bien.
Fait qu'ils ont fait
un exercice pendant la retraite
qui était d'écrire
tout ce que les gens
t'ont dit qui, selon toi,
ne t'appartient pas ou quelque chose comme ça.
Puis après ça, il fallait les lire
devant les filles
puis la brûler.
Là-dessus, j'ai tout écrit ce que les gens ont pu me dire.
Mettons, des muscles sur une femme, c'est pas...
Une femme trop musclée, c'est pas beau.
T'es juste une salope.
T'es une tout croche.
Tu baises avec n'importe qui.
Tous des trucs comme ça qui reviennent.
Fait que moi, c'était ça, t'es une mauvaise mère.
Tu t'occupes pas de ton gars.
Quand je le lisais, c'était fort.
Mais je te le dis, ça a marché.
Parce que quand je l'ai brûlé, je suis revenue.
Je n'avais plus ça dans ma tête.
De me définir comme cette personne-là.
Que les gens disaient que j'étais.
En ce moment, je redécouvre tranquillement ceci retournait à des soins
des verts oui je t'ai supposé je t'ai supposé dans la mer ben celle du 27 août c'est ça parle
de vagin et tout le jeu l'allélandais exactyogini. Exact. Mais là, cette petite macho, elle m'a dit,
je l'ai bouquée.
Elle ne l'avait pas bouquée.
Il n'y a plus de place.
J'étais comme...
Oui, je sais.
C'est mon passé.
Tu as trop de place.
Tu veux?
C'est dégradant.
Je veux vraiment que tu y ailles.
C'était full parfait en plus.
Mais ce n'est pas grave.
Il va en avoir d'autres.
Je me dis, il va en avoir d'autres.
La retraite qui t'a bouquée, c'était combien de temps après?
Peut-être
deux ou trois mois.
Comment tu as fait ton deux ou trois mois
entre ce moment-là dans ton auto
et la retraite?
Non, non, c'était comme
cinq jours après.
Cinq jours après.
Moi, j'ai booké ça direct.
C'était trois jours la retraite.
Mais entre-temps, je te dirais que
j'étais sur le neutre.
Je n'ai pas jeté ma lettre de suicide.
J'étais encore là-dedans.
Moi, dans le fond, souvent, quand je me suis couchée,
je me suis dit, si c'est encore là demain, je le fais.
Si ce n'est plus là, on passe à autre chose.
Mais c'était encore présent, le matin.
Je me souviens que je faisais à manger,
puis c'était ça qui tournait.
Des fois, ça prend vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de place
que tu n'en vois plus clair.
Tu n'es plus rationnel dans ce que tu penses.
Tu es juste là-dedans.
Fait que, oui.
Mais la retraite, ça m'a ouvert les yeux sur le fait que les autres n'ont pas,
dans le fond, ils n'ont pas de pouvoir sur ma personne.
Ils peuvent bien penser ce qu'ils veulent.
Moi, je le sais que ce n'est pas moi, ça.
C'est la dépendance, c'est la déchéance.
Si tu n'es pas toi-même quand tu bois,
tu es le monde qui dit
si tu veux vraiment apprendre à connaître quelqu'un,
apprends à le connaître en boisson.
– Ah!
– S'il y en a qui dit ça, as-tu déjà entendu ça, toi?
– Mon Dieu!
– Que quelqu'un s'abrace, ça monte ton vrai côté. – Je suis vraiment un monstre. – Ben, tu sais, c'est ça. Mais là, tu es comme... – Oui, oui, j'ai qui disent ça. T'as-tu déjà entendu ça, toi? Mon Dieu! Que quelqu'un s'abrace, ça monte son vrai côté.
Je suis vraiment un monstre.
Ben, tu sais, c'est ça. Mais là, t'es comme...
Oui, oui, j'ai déjà entendu ça aussi.
Mais c'est pas vrai, ça. C'est pas vrai.
Non, je suis d'accord que...
Non, c'est pas vrai.
Eh, mon Dieu, je suis pas d'accord du tout.
Non, moi non plus.
Moi, j'étais un peu...
Quand je le vivais, j'étais un peu d'accord avec ça.
Moi, je me suis mise à penser que j'étais vraiment une mauvaise personne.
Ah, oui. Oui, toi aussi. J'ai comme j'étais vraiment une mauvaise personne. Ah oui?
Oui, toi aussi.
Il est comme avalé, mais il a peut-être entendu.
Non.
J'ai fini par y croire.
Je suis comme,
c'est vrai, je suis incapable d'être fidèle.
Je ne pense pas aux gens autour de moi.
C'est mon bonheur avant celui des autres tout le temps.
Je m'en calisse.
C'est tout ce qui est pour mon plaisir.
C'était vraiment...
Je suis peut-être une crise de marde,
une brise de relation.
Tu ne fais pas attention
aux autres. En étant
quelqu'un qui a couché avec beaucoup de monde dans une semaine,
tu ne t'es pas protégée et couche avec quelqu'un d'autre sans rien dire.
Tu ne fais pas attention aux gens.
Non, vraiment pas.
C'est manquer de respect au monde.
Ça, je l'ai fait beaucoup. Non, vraiment pas. Tu sais, c'est manquer de respect au monde. Puis ça, je l'ai fait beaucoup.
Fait que non, c'est ça, c'est...
J'ai fini par y croire,
puis ça a été une grosse affaire à déconstruire ça,
de faire comme non, non, je ne suis pas une mauvaise personne,
j'ai une addiction, je suis capable de passer par-dessus,
puis réévaluer mes comportements, puis grandir de ça.
Puis je pense que tu as fait un peu la même affaire.
Tu sais, de dire que ton addiction
ne te définit pas.
Les comportements que tu as en boisson
ou peu importe la consommation,
ça ne te définit pas en tant que personne.
Parce que fondamentalement, on est des bonnes personnes.
Puis on a des bonnes valeurs.
C'est juste qu'on finit par y croire.
Ça fait qu'on se donne un rôle un peu.
Complètement.
Moi, je disais tout le temps, je ne sais pas boire,
je n'ai pas d'allure. Puis j', j'ai continué à boire, tu sais.
Bien, c'est ça, c'est une des étiquettes, là,
d'être la fille sur le party,
que c'est un calice.
Moi, c'était ça que j'étais depuis mes 14 ans.
J'arrive à 24 puis 25,
je sais plus, j'arrête à quelle heure.
Puis là, je dois être comme,
« Chez qui, tabarnak? »
Je suis celle qui va se coucher de bonheur
puis qui aime ça lire.
Oh my God.
Je suis la grand-mère, c'est rendu moi, ça.
Celle-là que je jugeais, genre.
Parce que moi, j'étais elle, là. J'étais genre, hey, moi, le monde
qui sont drôlement fiers de se coucher à 9h, là.
C'est-tu que j'ai aï.
Sont-tu fatigants, les tabarnaks?
Qui risquent de la gang de l'eau. Moi, je close le bar, pis fuck you, là.
Ouais, c'est ça.
Arrête de vouloir me faire sentir coupable de me brosser, là.
C'est boire.
Pis tu jettes les gens qui avaient une qualité de vie puis tu les trouvais flattes.
Oui, moi, le monde qui buvait des smoothies verts
à tous les matins, va chier.
T'es 14 crèmes.
Puis tu pensais-tu aussi qu'eux, ils n'étaient pas heureux
nécessairement parce qu'il n'y avait pas de forme?
Oui, ils font juste un show. J'ai les aïs.
C'est complètement rendu moi.
C'est ça? Bien oui, mais c'est clairement ça.
C'est clairement ça.
C'est fou pour eux. Vous faites capoter.
C'est incroyable.
Il y a tellement de monde qui boivent,
puis que des fois, les gens,
ils ne s'en rendent même pas compte,
mais qui boivent souvent,
puis qui boivent beaucoup,
puis peut-être qu'ils se sentent comme ça,
puis qu'il y a tellement de monde,
ça me fait juste capoter.
T'en rendais-tu compte, toi,
que t'avais une addiction?
Bien, ouais.
Tu le savais.
Bien, tu sais, mettons, mais je n'ai jamais dit que j'étais alcoolique.
Non?
J'ai toujours dit que je savais pas boire.
OK.
J'ai jamais dit que j'étais alcoolique.
Juste qu'à temps que je m'avoue à un premier meeting,
que je dise, « Salut, je m'appelle Malika, j'étais alcoolique. »
Écoute, j'ai pleuré, là.
D'utiliser ce mot-là, ça te...
D'utiliser ce mot-là de me définir.
Ça me définit pas complètement, mais ça fait partie de moi, veux, veux pas.
Je suis alcoolique. Je ne suis pas une salope.
Mais qu'est-ce que tu veux que je fasse?
C'est moi, je suis dépendante.
Mais comme...
Moi, je disais tout le temps, juste, je ne sais pas boire.
Je ne sais pas boire. Mais quelqu'un qui ne sait pas boire,
il ne finit pas au poste de police.
Quelqu'un qui ne sait pas boire,
juste qui ne sait pas boire,
il ne finit pas à l'hôpital.
Il y a comme
une différence entre...
Mes chums de filles, mettons,
j'ai plusieurs groupes d'amis
et il y en a qui vont me dire,
« Est-ce que tu es si pire que ça? »
Je me dis, « Je ne me tenais juste pas avec toi
parce que toi, tu n'es pas si pire que ça. »
C'est con, mais tu choisis à un moment donné
parce que tu ne veux pas faire ça
avec des gens qui sont droits et qui savent voir.
Tu veux faire ça avec du monde
qui part sur l'est, qui te débauche et qui ne te jugeront pas.
C'est le monde aussi, mettons.
En tout cas, moi, c'était ça. Mes amis,
il y avait un soir dans leur semaine qui se pétaillait.
Mais ces jours-là,
ils m'appelaient moi.
Mais moi, c'est parce que
tous les soirs dans ma semaine, c'était avec quelqu'un d'autre.
Toi, ton soir, c'est le vendredi soir
parfait. Toi, ton soir, c'est le samedi soir
parfait. Toi, c'est le dimanche soir parfait.
Fait que là, eux, ils me voient une soirée
pétée. Mais moi, j'ai fait ça toute la semaine
avec une gang de monde que c'est leur soirée.
C'est ma soirée.
Oui, complètement.
Tu avais ton agenda.
Ça, c'est ces amis-là.
Oui.
Ils se le permettaient.
J'étais là, attends.
On va te montrer comment ça marche.
Un coup, tu t'en viens trop sur la brosse,
tu t'en vas tout seul,
puis c'est là que la bande...
Tout le temps, c'est une aventure.
Moi, j'ai des photos.
Je n'ai pas de vidéo de moi sur la brosse
parce que j'étais trop sur la brosse pour prendre des vidéos. Bonne affaire. J'étais rendue tellement trop sur la brosse qu'au moins, je n'ai pas de vidéo de moi ça brosse pas j'étais trop ça brosse bon à faire j'étais rendu tellement trop ça brosse
qu'au moins j'appelais plus personne c'est ça brosse quand tu es capable moi
je cherchais mon téléphone je faisais la même chose
c'est débile les courts des potes à concis tu disais que les vidéos que tu
faisais que j'ai aucune photo de moi trop ça brasse j'ai aucun vidéo j'étais
pas gâchou j'étais pas là le tél mon but c'est pas de prendre des vidéos non à la brosserette
puis le lendemain non c'est pas le que je voulais m'en est c'est quoi le dire on parle de j'écoute
pas par là j'inscuse on parlait de d'aller photos ouais c'estque photo dans mon téléphone, prise en début de soirée, habillée,
t'as de l'allure,
ils ont une histoire en arrière.
Puis les gens me disent,
« Ben voyons donc, ça t'est arrivé. »
Puis je raconte pas tout.
Ils sont comme, « Ben voyons donc, j'en reviens pas. »
C'est impossible.
Je suis comme, « Ben oui. »
C'est vrai.
C'est fou.
J'ai pas tant non plus de vidéos de photos de moi saoule,
mais j'ai plein de photos de moi, de chicks avant d'aller à une soirée, que j'arrive à se dire, « C'est vrai. C'est fou. J'ai pas tant non plus de vidéos de photos de moi saoule,
mais j'ai plein de photos de moi chicks avant d'aller à une soirée que je regarde.
C'est ça, je l'ai échappé.
J'ai filé une toilette de bar
à un gars pendant que je suis en couple.
Oui, oui.
Non, non, j'ai c'est sûr.
Mais non, c'est vrai que tu t'en rends pas compte.
Mais non.
C'est pour ça que j'aime pas tant ça, je pense.
C'est le fait de pas avoir le...
T'as plus le contrôle, puis après ça...
Dans la fois que j'ai bu, il y a pas longtemps,
j'ai déraciné un arbre, puis j'ai traîné jusqu'à chez nous
parce que je voulais le planter chez nous.
Je te le jure.
J'aurais aimé ça faire ça.
Je vais te le montrer, Liz.
Je te le dis, je regrette tellement.
Je marchais, puis j'ai vu un bel arbre,
puis je le voulais, je voulais le mettre chez nous.
C'est-tu là, derrière?
Je t'ai raqué, là, pendant toute la semaine.
Après, j'ai dit, comment ça, il marche partout.
Les filles m'ont envoyé le vidéo, j'ai déraciné.
Non, à un moment donné, j'ai juste laissé dans la rue.
J'adore, là.
C'est un arbre, il est haut, là.
C'est un petit arbre, mais quand même vraiment haut,
puis je connais ça.
Tu l'as-tu planté chez vous?
Non, je l'ai laissé à la maison.
Non, je l'ai laissé à la maison.
Je l'ai oublié, je pense.
Je l'ai laissé à quelque part.
OK.
Mais ce n'est pas gentil.
Moi, j'aime pas la nature.
Mais je pense que c'est ça.
J'aime vraiment la nature.
Puis j'aime l'arbre.
Puis je l'ai ramené chez nous.
Ça ne me fait rien.
Mais tu vois, c'est ça.
Je n'aurais jamais fait ça.
Mais non.
Vous avez été lâchés.
C'est bon, par exemple.
On dirait que ça me fait du bien d'avoir dit.
Je ne me sentais pas qu'il y avait une malle.
J'aurais aimé ça pour ce genre de culpabilité.
Ça n'enlève absolument rien
à ce que tu as vécu.
C'est rien.
C'est pas rien.
J'aurais juste aimé vraiment ça.
J'aurais aimé être là.
À Jacques.
C'est mon rêve
c'est mon rêve
après la vidéo
mais tu sais
il y a tout le temps
quelqu'un qui va dire
on a juste une vie à vivre
party
tu sais moi
je me dis
la vie est tellement plus belle
quand t'arrêtes de consommer
que tu fais des voyages
que tu te réveilles
le samedi matin
sur le top d'une montagne
parce que t'as fait un hike
pis t'as dormi en haut
tu sais
Chris
hey
ça m'a donné une ch, faut l'essayer.
Mais c'est vrai, faut le faire,
faut le vivre pour réaliser que
la vie qu'on veut vivre, c'est pas juste
le party, t'sais. Ben non, pis sincère,
là, j'ai...
Il y a des années de ma vie que je me souviens même pas.
T'accumules tous les moments où j'ai été sur la brosse,
il y a au moins une ou deux années de ma vie
que j'ai aucun souvenir. T'sais,
parce que j'ai blackout.
On a juste une vie à vivre,
mais j'aimerais ça être là, me rappeler.
Au moins m'en souvenir.
Tout le temps, je dis au monde,
« Lisande, ce soir-là,
tu t'es fait ça, tu t'es fait ça. Je n'étais pas là.
Ce n'était pas moi qui étais là.
Moi, je n'étais pas là. »
Tu ne t'es pas pensée qui?
Non. C'était ma luck humaine. J'ai aucune lé. Je n'étais pas là.
Elle avait-tu un nom?
Non, mais il y a du monde qui l'est.
Non, non, moi je...
Des fois, je disais la pétasse,
mais des fois, quand je me parle
dans ma tête,
j'irais se parker pendant une heure et demie de temps
en avant du dépanneur, parce que ça m'arrive de faire ça.
De tester mes limites parce que j'ai soif.
Ah ouais? Tu te fais ça toi?
Je ne veux pas le faire. Je suis rendu là et j'ai juste le goût de me dire je m'en calisse.
Et quand je rentre là-dedans, ce n'est pas bon.
Et cresson?
Non.
As-tu encore ça, des moments où tu es comme, et que je dois boire un verre?
Oui, quand j'ai une émotion forte.
Et qu'est-ce que tu fais dans ce temps-là?
Ça dépend.
Je vais faire un hike,
dormir sur le top d'une montagne.
J'ai fait ça une couple de fois dans les dernières fins de semaine
pour être sûre d'être bien loin.
Bien, bien loin.
Il y en a tout le temps qui sont là
sous reine. Finalement, je suis comme...
Oui.
Mais mettons, là, je ne sais pas,
c'est une soirée
et que tu as vraiment le gros,
tu as vraiment envie,
qu'est-ce que,
pour atténuer temporairement
le là, là.
J'appelle Zaki.
Zaki, c'est qui?
C'est mon...
Ah!
C'est ton boy.
C'est comme ça qu'ils disent.
C'est mon boy.
Ah!
Fait que tu y parles.
Ou même ta marraine,
tu sais, des fois,
j'imagine que...
Oui.
Bien oui.
Bien, ça serait la première réponse que j'aurais dû dire
mais j'ai pas encore cette habitude
de l'appeler
parce que je sais pas quoi dire
j'ai envie de boire
j'ai goût de boire
elle me ferait
c'est sûr qu'elle va se reconnaître
je l'appelle parce que j'ai vraiment soif
puis elle me dit
c'est ça le problème
tu devrais prendre un verre de temps en temps
pour pas avoir envie de te péter la face
mais c'est pas comme ça que ça fonctionne
parce que moi le verre, ça finit
en brosse, en pétage de face
c'est une parole de quelqu'un qui serait capable
puis c'est cool pour eux
mais c'est pas comme ça que ça marche
mais non, fait que là j'étais comme
ok, fait que là je suis allée faire un meeting en ligne puis le premier mot que j'ai entendu c'est le mot rechute puis là il parlait de ça, fait que c'est ça. Mais non, fait que là, j'étais comme, ok. Fait que là, je suis allée faire un meeting en ligne, puis le premier mot
que j'ai entendu, c'est le mot « rechute ».
Puis là, il parlait de ça, fait que c'est drôle, mais
ça m'a juste aidée. Fait que de faire des meetings
aussi, ça m'aide. D'embarquer
direct sur le meeting. Je broie à plus finir,
puis je raconte que j'ai soif,
sans raconter pourquoi. Je sais pas.
Je fais juste dire que j'ai soif, puis que je suis pas
en train d'avoir du temps, puis ça passe.
Ah ouais? Ouais. Mais d'entendre les histoires des autres, moi, je suis allée une couple de fois avec mon ex, puis j'ai soif et que je pars quand on m'a dit ça. Ça passe. D'entendre les histoires des autres.
Je suis allée une couple de fois avec mon ex.
J'ai tripé.
Même si tu n'as pas de problème d'alcool,
que ce soit sur n'importe quoi dans la vie de tous les jours,
c'est bon pour tout.
C'est vraiment bon pour tout.
C'est bon aussi quand tu es avec des gens que tu connais.
Après ça, tu fais comme ça.
C'est bon pour les aider, de pouvoir les comprendre.
Moi, tu sais, mon ex, il me mentait à tour de bras.
Puis j'étais comme, je ne comprends pas pourquoi tu me mens.
Puis pourquoi tu ne me dis juste pas la vérité?
Puis là, bien, j'ai compris que ça faisait partie du problème.
C'est une honte tellement forte, tellement grande
que c'est le mensonge.
Puis ce n'est pas parce qu'ils sont mal intentionnés,
c'est qu'ils ont tellement honte
qu'ils ne peuvent pas, ils ne sont pas capables de le dire.
Quand j'ai compris ça, j'ai essayé
de mieux comprendre.
Même si tu as des gens
dans l'entour de toi qui ont
de toi y aller.
Moi, j'ai vraiment aimé.
On en apprend beaucoup.
Je dirais que toi, si tu veux.
Je dirais n'importe quand.
On y va. S'il y en a des bons, bien oui. j'irais n'importe quand. On ira.
Si il y en a des bons, bien oui.
Il y en a des bons et des mauvais.
Ça me fait du bien.
Je sors de là, puis ça me fait du bien.
On ira.
On fera une petite date sexorale.
Une petite date sexorale.
J'adore.
Ça sent mal.
Est-ce que tu as déjà parlé de la sexualité
dans ces meetings-là?
Pas tellement, parce que c'est vrai
qu'il y a
beaucoup d'hommes.
Je le dis que...
C'est pas que je me sens pas à l'aise.
Je le dis. J'ai une dépendance.
J'ai consommé les hommes.
J'apporte ça comme ça, mais je vais pas dans les détails.
J'adore.
J'ai consommé tout.
Les hommes, les femmes aussi, en boisson.
Juste en boisson?
Oui. Oui. Toi aussi ou à jeun? t'es une d'eux, les hommes, les femmes aussi en boisson juste en boisson? oui
toi aussi ou à jeun?
ça fait vraiment longtemps
avant oui c'est vrai, excuse-moi
avant t'as eu des expériences à jeun
ah oui oui
j'ai des blondes
pourquoi tu me regardes?
non, moi non
c'est vraiment
je suis vraiment dans ma tête.
Je suis vraiment dans ma tête.
Je suis vraiment contente de t'avoir reçu.
Pour vrai, je suis impatte.
Ça fait-tu une heure?
Oui, ça fait une heure, mais je suis vraiment contente.
Puis je ne sais pas si tu aurais peut-être
des petits conseils à la fin ou quelque chose
ou quelque chose à dire que tu voulais dire
que tu n'as pas dit.
Surtout de
laisser faire ce que les autres y pensent.
Puis de laisser faire les étiquettes.
Puis de réaliser que si t'es
à ce point-là, mettons
dans l'alcool, bien, tu peux être
alcoolique même à 25 ans.
Parce qu'il y en a beaucoup qui vont dire que
t'as juste 25 ans, c'est normal.
Mais non, c'est pas normal.
Fait que c'est ça.
Surtout les étiquettes.
Ouais. On sent
qu'on a lisse.
J'ai juste rajouté à ça
de séparer d'amitié qui te ramène
à une image de toi
que t'aimes pas. C'est quelqu'un qui
te perçoit d'une certaine façon, mais que
cette image-là, t'as vu plus.
T'as plus le goût que ce soit ça, toi.
Laisse aller cette personne-là. Comme ça, entoure-toi
de gens qui ont une perception de toi que t'as envie
d'avoir aussi, tu sais. Tranquillement.
Au pire, tu peux revenir vers cette personne-là dans
un an quand le travail sera fait. Quand elle va avoir
catché que t'es plus ça.
Moi, c'est ça que j'ai fait. J'ai eu une séparation
d'amitié. Oui, c'est ça. Tu te changes en amitié.
Oui, puis il y en a qui ne veulent pas que tu changes.
Non, c'est ça. Il y en a qui vont tout faire pour te tirer un petit peu
vers la personne que tu étais.
Parce que c'était ça qu'ils aimaient.
C'était divertissant.
Ça fait mal de voir l'autre réussir.
De voir l'autre aller bien
pour certaines personnes.
Pas pour tout le monde, mais ces personnes-là,
tu les débarrasses.
C'est ça.
Tu fais la balayeuse.
J'imagine que ton sac d'amis est aussi il ya vraiment beaucoup changé après je vois plus personne c'est ça pas grand
monde c'est rendu toi mais je vous aime je vous remercie
les deux
parce que vous êtes
vraiment beaux
vous êtes
une belle exemple
ça m'a fait du bien
de parler de ça
oui
ça m'a fait du bien
c'est vrai
bravo les filles
bravo
je vous aime
bravo
bravo à tout le monde
qui nous écoute
qui ont réussi
qui ont réussi aussi
puis à toi aussi
merci à notre Patreon
qui est là
notre membre Patreon.
Stéphanie, Daou, on t'aime.
Non, Sabrina.
Nicole, coupe!
Merci beaucoup à Sabrina qui est avec nous
pour le membre Patreon.
Je suis vraiment contente que tu sois là.
T'es-tu contente?
OK, c'est bon. On va se dire bye.
Bye, la gang.
Bye, à la gang.
Bye.
À la prochaine.
Bye.
On aimerait prendre un... Là, c'est rendu cinq minutes,
parce qu'il y a beaucoup de monde.
Avant de dire deux minutes, on est rendu à 5 minutes.
Écoutez-nous! C'est la partie la plus importante.
On remercie nos Patreons.
Puis l'autre fois, encore récemment,
il y a plusieurs personnes qui ne savent pas c'est quoi un mot du Patreon.
Patreon, c'est une plateforme
qu'on offre supplémentaire avec du contenu de plus.
Fait que si vous aimez le podcast
puis vous voulez en avoir plus,
puis avoir les émissions d'avance,
c'est sûr, un Patreon peut en même temps,
mais ça nous encourage à pouvoir
faire plein de nouveaux projets, dont
la merch, faire plus d'émissions,
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de plus, on va avoir un podcast
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on va faire un Q&A en live aussi par mois.
Il y a vraiment plein d'options.
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Les rois.
Royauté.
Royauté de l'orgasme.
On a notre fidèle opus,
Gabrielle B et Sabrina Daou, aussi.
Sophie aussi, mes amours.
Puis, on a une nouvelle qui est Shannon Bepoigne.
Bepoigne. C'est un une nouvelle qui est Shannon Bepoigne. Bepoigne.
C'est un nouveau nom de famille.
Bepoigne. J'adore ton nom.
Amusez-vous.
Merci vraiment beaucoup. On vous aime d'amour.
Puis, ça,
c'est de l'or pour nous.
On vous aime. Merci.
Bye.