Sexe Oral - Hormones & Sexualité avec Mélanie Roy
Episode Date: February 24, 2022Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé.Cette semaine sur le podcast, les filles reçoivent Mélanie Roy qui vient donner ses trucs pour apprendre à gérer son cycle hormonale.Le podcast est aussi présenté par Manscaped.Pour plus d'informations: https://ca.manscaped.com/Code promo pour 20% de rabais et la livraison gratuite: SEXEORAL20Pour suivre Mélanie:https://www.instagram.com/melanieroy_santehormonale/ ---- Pour collaborations:info@studiosf.ca Pour toutes questions:sexeoral@studiosf.ca Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram:https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
Transcript
Discussion (0)
Sous-titrage Société Radio-Canada Avec le code sexoral 100%. Merci! Puis là, je ne sais pas pourquoi je tiens mon écouteur juste à une affaire.
Je ne sais pas pourquoi j'ai des écouteurs tout courts.
Je vais enlever mes écouteurs.
OK.
Aujourd'hui, très heureuse d'inviter une personne en or,
une personne fantastique qui vient nous parler beaucoup des hormones
en lien avec notre libido, notre désir sexuel,
mais aussi
tout notre cycle hormonal.
Le cycle hormonal,
comment le fait que les femmes, nous,
on a deux cycles, puis qu'on est comme
habituées dans ce monde-ci
à respecter le cycle principal,
mais qu'il y en a un autre qu'on doit respecter.
Super intéressant. Notre plus long podcast
jusqu'à ce jour.
Très intéressant, du début à la fin.
Énormément d'informations,
soyez bien assis, il y a une tasse de thé
pour bien emmagasiner
l'information.
Peut-être pas en faisant le jogging, peut-être moins...
Après le jogging, il faut que tu sois prête à te concentrer.
Sois prête, sois prête, sois prête.
C'est ça. Merci beaucoup.
Bon podcast.
Menez-vous.
Allô?
Allô?
On est tout le temps excités.
On est bien excités. Enchantée,
Mélanie. Allô? Bienvenue au podcast. Merci d'être là. Aujourd'hui, tu viens nous parler des cycles,
comment ça a un impact sur nos hormones, les femmes, puis tout. Les deux, on est un peu dans le néant. On ne sait pas trop ce qu'on s'en va, fait qu'on te laisse nous guider là-dedans.
Bienvenue. On va en. Bienvenue. OK.
Mélanie, pour que les gens sachent un peu c'est qui,
c'est Mélanie, la physiopogénée.
C'est elle qui nous avait référé à toi pendant le podcast.
Elle avait parlé que c'est toi qui avais changé sa vie.
En fait, tu lui avais fait rendre compte de plein de choses,
surtout avec la libido,
en lien avec, justement, le cycle hormonal.
Fait que c'est pour ça, on a dit, c'est sûr
qu'on veut ici. Puis il y a plein
de gens qui voulaient que tu viennes nous parler de ça.
Fait que merci.
Oui, bien, merci.
Merci, merci pour vrai.
C'est un sujet qui me tient super à cœur.
Puis je suis vraiment super honorée d'avoir
accès à cette plateforme-là parce qu'une de mes missions, c'est vraiment de
démocratiser l'accès
à ces enseignements-là qui
changent complètement la vie. Puis c'est un peu ce que
Mélanie disait, Mélanie Claveau, quand elle est
venue, que d'avoir
pris conscience que ses hormones
fluctuaient tout au long de son cycle,
ça avait
un impact sur son niveau d'énergie, sur
son humeur, puis que de planifier sa vie aussi en fonction de son cycle.
Ça avait transformé sa vie.
Et c'est vraiment ce qui se passe souvent pour la plupart des personnes que j'accompagne et qui découvrent le rythme infradien.
Donc, le rythme infradien, c'est ce dont je vais vous parler aujourd'hui.
Le rythme infradien, c'est notre deuxième horloge biologique, en fait. Donc, on a une première horloge biologique quiche le soir, je sécrète de la mélatonine,
qui est une autre hormone. Donc ça, c'est un rythme sur lequel chaque humain vit et
la plupart des êtres dans la nature vivent aussi sur ce rythme-là. Maintenant, ce qu'on
a découvert il y a quelques années, c'est que les femmes avaient aussi une deuxième
horloge biologique et cette deuxième horloge biologique.
Et cette deuxième horloge biologique-là, on l'appelle le rythme infradien.
Et c'est ni plus ni moins finalement que notre cycle menstruel.
Donc, cycle menstruel égale deuxième horloge biologique pour nous les femmes.
Et là où ça va souvent causer un clash, c'est que notre société,
elle est faite sur un moule de 24 heures
et on essaie de nous faire rentrer
dans ce moule de 24 heures
comme si on était des petits hommes.
Donc, on essaie de nous faire vivre
sur le moule de on se lève le matin,
on a de l'énergie.
Bon, en après-midi, on en a un petit peu moins.
Mais à un moment donné, vers la fin de l'après-midi,
quand c'est l'heure du 5 à 7,
on a encore un peu plus d'énergie.
Puis finalement, le soir, on crash, on dort.
Puis le lendemain, ça recommence.
Donc, c'est un repeat tout le temps, tout le temps, tout le temps.
Alors que nous, en fait, nos fluctuations hormonales
se passent entre 3 et 5 semaines.
Parce qu'en moyenne, un cycle menstruel
sain, j'aime pas beaucoup utiliser
le mot normal, mais disons sain,
va être entre 21 et 35 jours.
Je sais pas si vous me suivez jusqu'à maintenant.
Oui, absolument. Je bois tes paroles.
Ok. Donc,
en fait, ce qui va se passer, c'est que
moi,
contrairement aux hommes qui ont un cycle hormonal
sur 24 heures, moi,
mes hormones, elles vont fluctuer. Puis là, je
voulais vous amener des petits graphiques, puis ça aurait été
tellement plus simple, mais je ne les ai pas.
Je les ai dans mon téléphone.
Mais, en fait,
ce à quoi on s'attend de nous,
c'est qu'on soit des flatlines, un peu comme
les hommes, parce que chaque jour, c'est
la même chose. Alors que
nous, on a déterminé
qu'il y avait quatre phases, en fait. Selon
la littérature, on va varier. Des fois, on va parler
de trois phases. Des fois, on va parler de cinq phases.
Mais en général, on parle de
quatre phases. Et ces quatre
phases-là vont avoir des caractéristiques
hormonales très, très, très différentes.
Maintenant, j'ai une petite
question à vous poser
sur les hormones. Donc, les hormonesai une petite question à vous poser sur les hormones.
Donc, les hormones sexuelles
qui régissent notre
cycle
menstruel. Est-ce que vous avez
une idée de ces hormones-là?
De quelles sont ces hormones-là, puis de ce qu'elles
font? C'est pas
une question piège, je le sais.
Honnêtement,
j'ai comme l'impression,
peu importe ce que je vais dire, ça va être niaiseux,
l'estrogène.
Oui!
Ah!
Bravo!
Hé, je n'ai pas pensé à ça du tout.
Quoi donc?
Je ne sais pas.
OK.
Donc, il y a l'estrogène.
Entre autres, l'estrogène va se diviser en trois types d'estrogènes. Il y a l'estradiol, l'estriol et l'estrone.
Et l'estradiol, c'est littéralement la superstar de notre cycle menstruel.
Donc, c'est celle qui va vraiment apparaître tout de suite après les menstruations.
Donc, elle va monter progressivement pour culminer l'estradiol.
L'estradiol, c'est la rockstar.
Oui, la rockstar.
La rockstar des hormones.
Elle, on va s'en rappeler.
Donc, la rock star. La rock star. Elle, on va s'en rappeler.
Donc, la rock star des hormones.
Et elle, ce qu'elle permet de faire, en fait,
c'est qu'elle permet aux follicules,
parce que quand on est, nous, dans nos ovaires,
on a déjà tous nos petits follicules, nos ovocytes,
et elle va permettre aux follicules superstars, parce qu'à chaque mois, il y a une superstar aussi dans les
follicules, de maturer
et de devenir
un petit ovule dans l'espoir
qu'on puisse se reproduire. Parce que
à la base, même si
c'est plus juste pour ça qu'on
a un cycle menstruel,
puis c'est ça,
qu'on n'a pas un cycle juste pour ça,
la fonction première de notre cycle menstruel, c'est la reproduction.
Donc, l'estradiol, ça va être vraiment la superstar.
Et c'est vraiment l'hormone qui va faire en sorte que,
généralement, au jour 3, 4, 5 de notre cycle menstruel,
si on considère que le jour 1, c'est le premier jour de mes menstruations,
bien, je vais sentir ce petit pic d'énergie-là.
Donc, je vais sentir que tout à coup, psychologiquement,
émotionnellement, physiquement, je sors tranquillement de ma
caverne.
Ça, c'est quand ça?
Ça, c'est quelques jours après le début des menstruations.
C'est là qu'on sort de notre caverne.
C'est là qu'on est.
Oui, tranquillement.
OK, parfait.
Et là, ça ne va pas cesser de monter jusqu'à l'ovulation.
Donc, plus les jours vont avancer jusqu'à peu près au milieu de mon cycle.
Puis là, on fait souvent référence à un cycle de 28 jours,
mais 28 jours, c'est une moyenne.
Donc, c'est vraiment juste une moyenne.
La moyenne saine, c'est entre 21 et 35 jours.
Donc, souvent, c'est pour ça que les paramètres,
on va parler d'un cycle de 28 jours,
d'une ovulation à 14 jours,
mais c'est juste des moyennes.
Donc, tout ça pour dire que l'estrogène va culminer au niveau de la phase ovulatoire
avec la testostérone
et que c'est à ce moment-là
que notre libido, en général,
va être la plus élevée.
Et ce n'est pas par hasard qu'on sécrète la testostérone
en même temps que notre pic d'estrogène.
C'est parce que pour avoir envie de faire des bébés,
ça prend aussi du désir sexuel, ça prend de l'excitation sexuelle.
Donc, généralement, ce qui va se passer,
c'est que dans les premiers jours qui suivent le début de notre cycle menstruel, on peut
avoir envie de rapprochement,
mais pas nécessairement être
full dedans. Donc, ça se peut que
ça nous tente,
mais là, comme les estrogènes n'ont pas commencé à être
sécrétés encore trop, trop,
on ne lubrifie pas bien,
ça prend plus de lubrifiant, justement,
on est un peu moins dans le mood, mais
plus que le temps avance,
plus qu'on se rapproche de l'ovulation,
plus que, justement, ça va culminer,
puis que là, on va se sentir beaucoup plus radiante,
beaucoup plus brillante, beaucoup plus vibrante.
On va avoir envie de socialiser.
Notre énergie va être tournée vers l'extérieur.
Et là, ça va être le moment aussi où on va être... Généralement, ça va concorder
avec le moment où on est
les plus fertiles.
Donc, maintenant, après,
vous vous gênez pas, hein, si...
Si c'est pas clair.
Mais juste, pour être sûre que tout le monde
t'entende, ton micro, je veux vraiment
que les gens t'entendent bien.
C'est ça, tu parles,
puis je fais juste me situer.
Oui, moi aussi. Dans le temps, je suis où dans mon cycle?
Ça fait tellement de sens.
Exactement. Moi, je pense
que je suis dans mon...
Moi aussi, je suis dans ma remontée.
Exactement ce que tu viens de dire, je suis là-dedans.
Oui, c'est ça. Continue.
Puis on va revenir à
l'importance ou la pertinence
de suivre notre cycle aussi,
parce que ça aussi, ça change notre vie.
Puis c'est un peu à ça que Mélanie Claveau faisait référence
quand elle disait que depuis qu'elle a appris à honorer les fluctuations d'énergie
puis d'hormones de son cycle, ça a complètement changé sa vie.
Et c'est souvent ça qui arrive.
Donc, je vais juste finir mon petit graphique virtuel.
Donc là, on part à plat plat parce que dans les menstruations,
c'est là où notre taux d'hormones est au plus bas.
Donc, c'est pour ça souvent qu'on est dans notre petit doudou,
dans notre petit... c'est ça.
On a le goût d'être en pitch, sur le sofa,
avec notre tisane, notre verre de vin.
On ne veut rien savoir de personne.
Ça fait que nos hormones sont très, très à plat dans ce temps-là.
Et on utilise souvent aussi l'archétype de l'hiver intérieur.
Donc, notre hiver intérieur, c'est un peu comme la saison de l'hiver.
On a le goût de rester en dedans, on n'a pas trop le goût de voir du monde, puis on a le goût d'avoir la paix.
Et tranquillement, on glisse dans notre printemps, vers notre printemps intérieur.
Ça, c'est là où nos estrogènes, notre super estradiol va monter tranquillement.
Donc, le printemps, c'est les petits bourgeons, on commence à revivre, c'est le fun, ça va bien, il fait de plus en plus chaud, puis là, ça monte, ça monte, ça monte, etement, on est en feu. C'est sûr qu'il y a des situations où on ne le sera pas
puis on pourra en reparler.
Mais généralement, c'est là où notre désir sexuel va culminer.
Et par la suite, le fameux SPM, notre automne intérieur,
où comme les feuilles, l'automne chute,
toute chute, notre humeur, notre patience.
Donc, les hormones chutent aussi.
Et on va parler, c'est ça, de l'automne intérieur.
Donc, l'automne intérieur, c'est quand,
après ce pic d'estrogène, de testostérone,
on va avoir une chute de ces hormones-là.
Donc là, on veut fermer le désir un peu.
Ça ne veut pas dire qu'on n'a plus envie
d'avoir des relations sexuelles,
mais techniquement, d'un point de vue biologique,
on va réduire
le désir sexuel tranquillement
parce que là, s'il y a eu
fécondation, le corps doit se préparer
à faire son petit bébé.
Donc là, il va avoir
la sécrétion de progestérone.
Sécrétion de progestérone qui va se faire
par le corps jaune. Le corps jaune,
c'est une glande éphémère. C'est la seule
glande éphémère qu'on a.
Et ça, c'est la petite enveloppe de laquelle
notre ovule est expulsée. Donc, quand
l'ovule est expulsée,
elle va produire un corps jaune
et ce corps jaune-là va sécréter la
progestérone qui va faire en sorte que
lui, il va envelopper mon petit nid
pour qu'il soit douillet si jamais mon oeuf
a été fécondé. Et
en plus, ce que ça va faire, puis c'est là aussi
puis on pourra parler de glaire cervicale
après, si ça vous tente.
– C'est sûr, je ne vais pas
ramener le sujet parce que
je ne sais pas c'est quoi.
– Ok.
– Moi, je vous dis le nom glaire cervicale,
j'ai le goût.
– Ok, on va en parler après. Et pour finir Je vais juste te rappeler. Moi, je trouve le nom glaire cervicale, j'ai le goût. OK.
On va en parler après.
Et pour finir ça, effectivement,
c'est comme si le corps ferme la chope.
Donc, il y a comme un espèce de petit bouchon muqueux qui va s'installer.
Donc, la glaire cervicale,
c'est plus que de la lubrification.
C'est vraiment quand on est en ovulationulation justement, puis qu'on a des pertes
qui sont assez transparentes,
qui sont assez gluantes, un peu comme du
blanc d'oeuf, ça c'est la
glaire cervicale. Et cette glaire-là,
elle sert à différentes choses.
Elle sert entre autres à garder le pH,
donc le niveau
d'acidité du vagin
à un niveau sain,
pour que les spermatozoïdes puissent
survivre et elle sert aussi
à les faire glisser pour qu'ils puissent
aller rencontrer la petite ovule.
Donc ça, c'est notre
glaire cervicale.
Et après, quand on a
fermé notre fenêtre ovulatoire,
quand la période
de fertilité, elle est finie
techniquement.
Bien là, la progestérone a fait en sorte que cette belle glaire cervicale, style blanc d'oeuf,
se transforme en genre, tu sais, les peaux de colle,
la colle en bâton, tu sais, que tu essaies de détendre
puis ça n'est pas là.
Ça fait comme squitch-squitch, puis c'est comme...
Bien, ça transforme notre glaire en quelque chose
qui ressemble à de la colle en bâton.
Fait que là, on devient comme...
Le milieu devient plus hostile aux spermatozoïdes
pour être sûr qu'il n'y a pas d'intrus
qui viennent déranger la petite nidation potentielle.
C'est en hiver, ça.
En automne.
En automne.
Et pendant cet automne-là, justement,
bien là, il y a les hormones qui chutent.
Techniquement, il y a une petite montée de progestérone.
Puis ça aussi, on pourra en reparler parce qu'avec
tous les déséquilibres hormonaux qu'on vit
dans notre société, beaucoup de
femmes ne sécrètent pas de progestérone
comme elles devraient la sécréter.
Et c'est souvent, justement, cette
carence de sécrétion de progestérone-là
qui va faire en sorte qu'on va avoir plein de symptômes
en période prémenstruelle.
Cette carence-là peut être
causée par quoi? En fait, elle va être causée par une ovulation, une qualité d'ovule qui n'est pas optimale. Donc, juste pour revenir, l'estradiol fait en sorte qu'on va sécréter la progestérone. Et si,
par exemple,
mon alimentation n'est pas optimale,
si je vis
énormément de stress de manière
chronique, que je vis énormément d'anxiété,
si,
par exemple, je suis exposée
constamment à des perturbateurs endocriniens,
donc mes produits ménagers,
mes produits de beauté, mes produits
d'hygiène, tout, tout, tout est à base
de parabènes, de plein de trucs
chimiques. Ça va faire
en sorte, entre autres, que je vais
produire beaucoup trop d'estrogène
pour ce que mon corps
a besoin de produire.
Il y a des produits qui...
Oui, absolument.
Plus que tu prends ces produits-là,
pourquoi on va produire plus d'oestrogènes?
En fait, ce qui va se passer souvent
avec les perturbateurs endocriniens,
il y en a une longue liste.
Je pourrais vous en nommer d'autres si ça vous intéresse.
Mais avec les perturbateurs endocriniens,
c'est que souvent dans ces perturbateurs-là,
il va y avoir un type de perturbateur qu'on va appeler les xénoestrogènes.
Et les xénoestrogènes, c'est des toxines, mais qui se déguisent en estrogènes.
Donc, ils font semblant, dans notre corps, que c'est des vrais estrogènes.
Et ils viennent se lier à nos récepteurs d'estrogènes.
Maintenant, quand nos vrais de vrais estrogènes viennent
pour prendre la place, faire leur
job, faire en sorte qu'on ait
de la vitalité, qu'on ait de l'énergie,
qu'on ait de la libido, qu'on ait des super belles
ovulations pour produire
de la belle progestérone, bien là, ils n'ont
plus de place, ces estrogènes-là, pour se
fixer, parce que c'est les méchants
estrogènes qui ont pris la place.
Donc, plus
on va ingérer, que ce soit
par la peau, par l'alimentation,
par la respiration, parce que dans la
pollution aussi atmosphérique
qu'il y a de ces xénoestrogènes-là,
bien, plus on risque
de se retrouver en excès d'estrogènes
et plus je vais
être en excès d'estrogènes,
moins, généralement, la qualité de mon ovule, la qualité de ma sécrétion de progestérone va être optimale.
Donc, il y a cet aspect-là et il y a aussi l'aspect que si on compare par exemple l'estrogène et la progestérone ensemble, c'est un peu comme le yin et le yang. J'aime bien utiliser cette expression-là parce que pas mal de tout le monde sait qu'est-ce que c'est le yin et le yang.
C'est l'énergie féminine, l'énergie masculine
selon la médecine traditionnelle chinoise.
Et c'est un peu comme si le yang, c'était mes estrogènes,
puis le yin, c'était ma progestérone.
Donc, les deux devraient se retrouver...
Le yin, c'est masculin, hein?
Oui. Non, le yin, c'est féminin.
Ça fait que la progestérone, ça serait féminin? Plus féminin, oui. Puis l'estrogène, c'est masculin. Oui. Non, le yin, c'est féminin. Ça fait que la progestérone, ce serait féminin?
Plus féminin, oui. Puis l'estrogène,
c'est plus masculin. Puis je vais...
Il y a tellement de choses que je voudrais vous dire.
Je voudrais tout vous dire en même temps.
Donc,
je vais juste essayer de terminer ça
parce que je sais que je vais perdre mon idée.
Mais on essaie d'avoir, en fait,
un taux d'estrogène puis de progestérone
qui est assez équivalent. Donc donc un ratio assez équivalent.
Et si, dans mon corps, en plus de tous mes estradioles puis mes bonnes estrogènes que je produis, je ramasse un paquet de xénoestrogènes, bien là, je me retrouve avec des estrogènes qui sont dans le plafond et ma progestérone, même si je sécrète une production saine de
progestérone, elle va toujours
tirer de la patte en arrière parce qu'elle ne sera pas
capable de venir rattraper
mon
surplus d'estrogène.
Donc ça, ça va faire en sorte, entre autres,
que si ma progestérone, elle est
plus basse que mon estrogène,
si mon ratio n'est pas équilibré,
je risque de vivre
des gros symptômes prémenstruels.
Et là, on parle de symptômes
physiques. Donc, dans le corps physique, ça peut être
de la fatigue, même
de l'épuisement.
Ça peut être l'égonflement des seins.
Les seins qui sont super douloureux,
qui sont durs, qui ne sont pas
confortables. Ça peut être au
niveau émotionnel, donc l'irritabilité, l'impatience.
Moi, je travaille avec des femmes,
puis moi-même, je l'ai vécu parce que j'ai déjà eu
un diagnostic de troubles dysphoriques prémenstruels
qui est comme la version psychiatrique du SPM.
– Ah oui?
– Parce qu'on a psychiatrisé cette maladie-là.
– Attends, comment?
– Oui.
– En fait, le SPM, c'est le syndrome prémenstruel, cette maladie-là. Attends, comment? Oui.
En fait, le SPM,
c'est le syndrome prémenstruel dont on rit un peu tout le temps.
C'est comme un mauvais
surprise. Mais il existe une version
sévère du SPM
et on l'appelle le trouble dysphorique
prémenstruel. Et ça,
ça fait partie du DSM-5.
Le DSM-5, c'est la bible des maladies psychiatriques
que ça fait partie des maladies psychiatriques en fait c'est un trouble de l'humeur et ce aussi ce
qui est intéressant c'est que justement on sait que par exemple le trouble dysphorique
prémenstruel va être lié soit une carence en progestérone et à un niveau perturbé d'estrogène.
Mais ce qu'on pense, parce que ce n'est pas super clair encore
à quoi est liée cette version sévère du SPM,
c'est que suite à l'ovulation, la chute des estrogènes,
elle est trop drastique.
Donc, au lieu de se faire progressivement,
elle va se faire comme en chute libre.
Et comme l'estrogène,
elle est de très, très près liée avec la
sérotonine. La sérotonine, ça, c'est
on l'appelle souvent l'hormone du bonheur
alors que c'est un neurotransmetteur,
mais on pourrait l'appeler l'hormone
du bonheur pour les besoins de la discussion.
Donc, c'est vraiment
la sérotonine, c'est un neurotransmetteur,
une hormone qui est nécessaire
pour qu'on soit de bonne humeur, qu'on ait de la vitalité, qu'on ne tombe pas en dépression.
Et ça fait en sorte justement que la chute d'estrogène trop drastique va être…
Qu'est-ce qu'on fait pour ne pas avoir une chute drastique d'estrogène?
On mange bien, on fait de l'exercice et on se couche de bonheur?
C'est surtout dans ça que le monde dit ça.
Mais en fait,
le pire, c'est que t'as même pas tout à fait tort.
C'est ça.
Mais c'est pas obligé d'être plate de même,
par exemple.
Parce que d'une même, c'est comme
« Oh my God! »
Peux-tu avoir un haut taux de sérotonine en mangeant de la crème glacée
en écoutant des séries avant de coucher à 4h du matin?
S'il vous plaît.
Non? OK.
Écoute, encore une fois,
je pense que le problème,
c'est l'abus. C'est un peu comme
manger du chocolat,
en passant le chocolat noir, c'est super bon.
C'est une super bonne source de magnésium,
donc c'est super bon pour la sérotonine.
C'est du chocolat au lait.
Mais c'est sûr que, encore là,
il faut toujours y aller en dosant.
C'est sûr que si 95 % du temps,
tu essaies de bien t'alimenter,
tu essaies de gérer ton stress,
tu bouges, ça va généralement bien aller.
Mais si, 95 % du temps,
tu manges du chocolat au lait,
puis c'est juste 5 % du temps que tu essaies de bien manger,
là, tu risques encore une fois
d'avoir des problèmes. Puis encore là,
les problèmes ne vont pas nécessairement survenir
dans la vingtaine ou même
dans le début de la trentaine.
Les défis qu'on voit
les plus souvent apparaître, à part
des maladies un peu plus élevées
vraiment au niveau gynécologique, comme
de l'endométriose, comme le syndrome des ovaires
polycystiques ou différentes conditions. Ça, c'est quoi? En fait, c'est vraiment des maladies gynécologique, comme de l'endométriose, comme le syndrome des ovaires polycystiques ou différentes conditions.
Ça, c'est quoi?
En fait, c'est vraiment des maladies gynécologiques
qui vont être liées au cycle menstruel.
Mais, par exemple, l'endométriose,
c'est à la base une maladie inflammatoire.
Donc, c'est une maladie inflammatoire qui se nourrit
d'un excès d'estrogène, entre autres,
et qui est souvent causé par le fait que les femmes vont avoir des saignements menstruels rétrogrades.
Donc, au lieu que le sang sorte par le vagin comme ça devrait être,
le sang remonte et les membranes d'endomède viennent se coller aux organes autour.
Donc, il peut y en avoir sur l'intestin.
Qu'est-ce qui fait ça?
C'est de ne pas prendre soin de soi?
– En fait, il y a plusieurs facteurs.
Puis, c'est une maladie qui est très, très complexe.
Ça ne fait pas longtemps même qu'on a déterminé
que c'était à la base une maladie inflammatoire.
Mais il y a beaucoup de facteurs.
Entre autres, on sait maintenant que la prise de la pilule contraceptive
à un jeune âge
peut contribuer à l'endométriose, peut contribuer au fibromutérin.
On sait qu'il y a une partie des facteurs qui sont génétiques,
mais ça serait une infime partie.
Ça serait comme entre 5 et 15 % des cas.
On sait que ça peut être lié à différentes expositions aux perturbateurs endocriniens.
Ça peut être...
Les raisons ne sont pas super
claires encore. On sait que
par contre, en adressant
tout le facteur inflammatoire,
on arrive à des super bons résultats.
Puis ça, c'est ce que je fais.
Généralement, moi, quand j'accompagne
les femmes, quand j'accompagne des...
Parce que j'accompagne des femmes qui ont vraiment toutes sortes de défis,
il y en a qui ont des défis de libido, mais il y en a qui ont des défis d'endométriose,
puis de travailler à la base pour réduire au maximum l'inflammation,
ça va avoir des super beaux résultats.
Et là, si tu me poses la question, qu'est-ce qu'on fait pour réduire l'inflammation?
On se couche à bonne heure, on ne mange pas trop de chocolat au lait mais c'est sûr que heureusement ou
malheureusement heureusement parce que c'est presque une recette universelle
de base en tout cas pour presque tout le monde quand on revient à nos bases,
on a vraiment beaucoup plus de chances d'avoir un cycle menstruel qui est harmonieux
et qui est sain.
Puis je pense que c'est ça le plus important
du message que j'avais envie de partager aujourd'hui,
c'est qu'on vit dans une société
où il y a plein, plein de femmes,
puis vous en connaissez probablement,
des femmes qui ont des règles,
qui sont super douloureuses ou qui sont super
abondantes ou qui ont des
SPM de fou
ou qui veulent divorcer
une semaine par mois,
qui veulent déménager
à l'autre bout du monde, qui ne veulent plus rien
savoir de personne.
C'est moi!
Oui, mais c'est ça!
Souvent, avec des symptômes comme ça,
même on n'est pas loin du trouble dysphorique prémenstruel.
Moi, c'était vraiment comme ça.
Je te dirais que c'était rendu deux semaines par mois.
Puis c'était rendu tellement horrible à certains moments que je faisais des crises de panique.
Je n'étais même plus capable de sortir de chez nous.
C'était complètement débile.
Mais comment on fait pour se sortir de ça?
Bien, écoute, on revient...
La première, première chose, c'est de revenir à nos bases.
Vraiment, le retour aux bases.
La médica... pas la médication,
mais l'alimentation devrait toujours être notre premier médicament.
Tu sais, on est dans une société où la médecine allopathique,
la médecine conventionnelle,
ne va pas nécessairement à la
source des problèmes. Elle
traite les symptômes, elle traite
les problèmes. Elle met des plasteurs sur
les bobos. Alors qu'en
médecine plus fonctionnelle, en médecine
intégrative, comme la
pratique que j'ai, moi,
on va vraiment
aller voir qu'est-ce qui est
à l'origine de ça.
Et par exemple,
si tu étais une des humaines que j'accompagne,
on commencerait par aller voir comment
ça se passe dans ton
histoire de vie à toi.
Depuis combien de temps tu vis ce genre de symptômes-là?
Est-ce qu'il t'est arrivé un événement
traumatique à un moment donné?
Ou est-ce que tu es quelqu'un qui vit beaucoup
de stress de manière chronique,
qui est super anxieuse
dans ton historique familial, qu'est-ce qui se passe?
Donc, on va essayer vraiment d'aller voir
dans ton mode de vie
puis dans ton histoire, qu'est-ce
qui sont les facteurs
prédisposants et qu'est-ce qui sont
surtout les facteurs qui entretiennent
ces symptômes-là.
Et généralement,
d'or et déjà, quand on a des symptômes prémenstruels atroces
et qu'on a des règles hémorragiques
ou très douloureuses, c'est un
excès d'estrogène. Donc, ce qu'on veut
faire dans un premier temps,
c'est diminuer la sécrétion
d'estrogène,
diminuer l'exposition aux estrogènes
et optimiser la production de la progestérone. Puis là, ça a l'exposition aux estrogènes et optimiser la production de
la progestérone.
Puis là, ça a l'air bien beau de même, mais on fait ça comment?
On fait ça comment?
La première chose, on veut essayer d'éviter au maximum de s'exposer à des perturbateurs
endocriniens, par exemple.
Donc, les perturbateurs endocriniens, comme je les nommais tantôt, sont dans nos produits
ménagers, sont dans nos produits
de beauté, dans nos
shampoings, dans nos savons.
Mais c'est quoi le...
Tu sais, mettons là...
C'est quoi les ingrédients,
mettons, qui sont pas bons là-dedans?
Mettons, moi, je prends tout ça.
Tout ce que t'es pas capable de prononcer ou de lire
ou que tu comprends pas ce que ça veut dire quand tu lis
cette bouteille-là.
Tu veux y aller vers du bio. Le plus naturel possible.
Je suis pas ici pour plugger aucune
marque, mais
il y a des marques de cosmétiques de plus en plus
naturelles qui sont
extraordinaires.
Il y a, entre autres,
dans les produits ménagers,
certaines marques aussi qui vont être super
naturelles qu'on peut même acheter en vrac dans certaines boutiques.
Moi, je fais du ménage avec mousse correcte.
Oui, honnêtement, quand je fais du ménage,
je le fais avec de l'eau puis du vinaigre, tout simplement.
De l'eau puis du vinaigre, ça fait comme 15 ans
que je fais du ménage avec de l'eau puis du vinaigre.
Mettons pour le petit parfum,
tu peux mettre des petites gouttes d'huile essentielle.
Tu choisis une goutte
que tu trouves le fun.
Des fois, je mets orange, des fois, je mets de la bergamote.
Puis là, c'est le fun.
En plus, les agrumes, c'est super bon
pour stimuler la sérotonine.
Ça nous met de bonne humeur.
Tu mets un petit peu de vinaigre.
Ça doit être la quantité de maquillage que je...
Tu te maquilles-tu à chaque jour?
Pas à chaque jour, mais c'est rien de naturel.
Puis mes savons,
mes shampoings, je suis vraiment là-dedans,
à côté.
Mais en même temps, déjà, si tu prends le temps
de te démaquiller à chaque jour,
ça, déjà, c'est
déjà bien parce qu'il y en a qui ne se démaquillent pas
puis qui prennent leur douche au trois jours. Le corps va l'absorber. Ça, c'est déjà bien parce qu'il y en a qui ne se démaquillent pas puis qui prennent leur douche au 3 jours
le corps va l'absorber
bon puis on pense souvent
que parce que c'est sur la peau
on ne l'absorbe pas
mais on l'absorbe tout autant
donc déjà
juste commencer à être un peu plus consciente
des produits que tu utilises
donc les produits ménagers même les pâtes à dents,
les shampoings,
tout ça. Donc, tous ces produits-là,
ce sont tous des perturbateurs endocriniens
s'ils ne sont pas naturels.
Et ça va faire en sorte que ton corps
va absorber ces perturbateurs-là
qu'on va
souvent qualifier de xénoestrogènes.
Donc, déjà ça, ça peut
vraiment beaucoup t'aider.
L'autre chose, c'est de supporter notre foie.
Donc, pourquoi le foie?
Parce que le foie, c'est l'organe qui va produire les petits enzymes
qui vont venir escorter les estrogènes usés
ou les xénoestrogènes vers la sortie.
Donc, pour qu'on puisse éliminer sainement maintenant tous les xénoestrogènes vers la sortie. Donc, pour qu'on puisse éliminer sainement maintenant
toutes les xénoestrogènes qu'on a accumulées.
Puis là, c'est un peu la même chose quand on a pris longtemps la pilule contraceptive.
On pourrait vraiment facilement faire le parallèle
parce que la pilule contraceptive, c'est un perturbateur endocrinien.
Mais ça ne va pas affecter toutes les femmes.
Il y a certaines femmes que ça va affecter la pilule.
Oui, absolument.
Il y a des femmes que c'est correct. Oui, puis c'est la même chose
avec les perturbateurs endocriniens dans le sens
où, tu sais, là, tu vis des symptômes
maintenant, fait que peut-être que ça serait
une bonne chose de commencer consciemment
à, tu sais, pas tout garrocher
aux poubelles, mais qu'au fur et à mesure
que, par exemple, tu remplaces ton
shampoing, tu essaies de choisir quelque chose de plus
naturel. Quand tu remplaces ton
ton eyeliner, tu choisis chose de plus naturel. Quand tu remplaces ton eyeliner,
tu choisis une marque plus naturelle.
Tu sais, juste d'y aller des fois progressivement
puis de manière bienveillante,
c'est parfait aussi.
Donc, oui,
de supporter notre foie, parce que
c'est lui qui permet aux
hormones usées d'être escortées
vers la sortie.
Et comment on supporte le foie?
Avec des beaux légumes
belles fun.
Les légumes, entre autres, la famille des brasses
cassées, les crucifères.
Donc, tout ce qui est famille des choux.
Tout ce qui est vert.
Oui, vert, mais le chou rouge aussi.
Le chou.
Le chou Bruxelles.
Oui.
Donc, tous les choux Bruxelles,
brocolis, choux fleurs,
bok choy,
chicorée, tous les laitues
amères aussi, la roquette.
Ça, là,
on veut en manger idéalement
une séance par repas.
Si on fait pas manger.
Si on commande.
T'as tes petits repas, toi.
C'est quoi tes petits repas? C'est Cookit.
C'est Cookit. Cookit m'envoie des repas à chaque...
C'est Cookit, c'est bon.
C'est super bon.
C'est pas grave, ça, si je cuisine pas.
Non, t'es pas obligée de cuisiner, en fait.
Faut juste choisir ce que manger
des légumes plus.
Puis, idéalement,
à chaque repas, une tasse
de brassicacée ou de
laitue amère. Mais
déjà, si t'en manges, si t'en intègres
une tasse par jour ou
trois fois par semaine, un jour sur
deux, ça va être déjà ça. Tu sais, quand je
faisais référence à le faire dans
la bienveillance,
ben, c'est ça. C'est de, tu sais,
pas essayer de tout changer en même temps
parce que ce n'est pas évident.
D'y aller une chose à la fois. Dans ton petit repas
cook-it, peut-être qu'à côté de ça,
tu peux t'acheter un brocoli
et t'en manges
3-4 morceaux.
Ou tu t'aimes les choux de Bruxelles.
Tu t'achètes un gros sac de choux de Bruxelles
et tu t'en fais cuire quelques-uns à chaque repas.
Tu mets des petites épices. Moi, je mange
froid dans le frigidaire, puis
on m'aide des petites épices. Écoeurant.
– Comme crudité?
– Bien, j'ai fait cuire avant,
mais ils sont pas au frigo.
Après ça, j'ai mon frigo, puis c'est ma petite
collation. – OK. Mais ça, c'est vraiment
super pour vrai, pour supporter.
– Ah oui? – Oui. Mais
encore, puis là, je reviens
avec mon petit mais, c'est super important
de bien les nettoyer avant. Surtout
s'ils ne sont pas bio. Parce que
les pesticides, les herbicides,
c'est des super gros perturbateurs
endocriniens aussi. Donc, ça fait
en sorte que... Mais c'est correct
de manger des légumes. L'important, c'est de les laver.
Donc, encore une fois, tu peux les laver
avec de l'eau et du petit vinaigre.
– OK, c'est ça. Je veux savoir comment tu
les nettoyais. – Où est-ce
que tu as appris tout ça? – À l'école.
– On devrait
apprendre ça à l'école.
– Oui, je le sais. – On devrait t'avoir en première,
deuxième, troisième, quatrième, cinquième année.
– Sixième. – Mettons, ta formation,
c'est quoi? Parce que je ne sais même pas.
– En fait, moi, à la base, j'ai une formation en sexologie. – C'est ça qu', ta formation, c'est quoi? Parce que je ne sais même pas, tu sais. – Bien, en fait, moi, à la base,
j'ai une formation en sexologie.
– C'est ça qu'elle me disait, oui.
– Et j'ai pratiqué pendant 21 ans.
– OK.
– Donc, pas nécessairement comme sexologue comme telle,
mais j'ai travaillé beaucoup en milieu correctionnel,
en délinquance sexuelle.
J'ai travaillé avec les couples aussi,
surtout les jeunes parents,
pas nécessairement jeunes en âge, mais qui avaient des jeunes enfants
et qui avaient des défis de libido, justement.
Puis, il y a une dizaine d'années, j'en parlais tantôt,
j'ai vécu un méga déséquilibre hormonal
qui a fini par être diagnostiqué comme un trouble dysphorique prémenstruel.
OK, ça parle.
Oui, et c'est vraiment suite à ça quand on
proposait deux solutions
la pilule contraceptive ou les antidépresseurs
que j'ai décidé
qu'il y avait sûrement d'autres solutions
que ça
parce qu'à la base
notre corps est fait pour être en équilibre
on n'est pas fait pour être comme tout croche
en hémorragie
on pense que c'est normal parce que dans notre société,
on en parle puis on banalise un peu,
mais ce n'est pas normal d'avoir ce type de symptômes-là
et d'avoir ces symptômes-là qui sont aussi handicapants.
Donc, tout ça pour dire que je me disais,
comme mon corps est fait pour être en équilibre,
je ne peux pas croire qu'il y a juste la pilule contraceptive
ou les antidépresseurs qui peuvent m'aider.
Puis ici, je tiens vraiment à mentionner
que je n'ai absolument rien contre ces méthodes-là
et parfois, c'est nécessaire.
Et il y a beaucoup d'humaines que j'accompagne
qui sont sous médication aussi
parce que d'être sous médication
ne nous empêche pas de prendre soin de nos hormones.
Mais cela dit, j'ai commencé à faire
le travail pour moi-même.
Donc, j'ai vraiment
cherché, cherché, cherché.
J'ai fini par découvrir
la yoga thérapie
hormonale. Et c'est vraiment
avec la yoga thérapie hormonale
parce que ça inclut aussi
toute la sphère alimentation,
toute la sphère mode de vie,
que j'ai littéralement développé une passion pour la santé hormonale et la santé des femmes.
Et parce que j'ai réussi, moi, à redevenir souveraine de mes hormones, de mon corps, de ma santé mentale, de ma santé plus globale,
je voulais juste que toutes les femmes
qui sentent comme de la chenoute
à cause de leurs hormones
ou qui sentent complètement désalignées,
par exemple, deux semaines par mois
ou une semaine par mois
parce que leur mode de vie
est complètement à l'encontre
de leur horloge biologique,
leur deuxième horloge biologique.
Je voulais juste que tout le monde sache
qu'il existait d'autres solutions
que la pilule contraceptive
puis les antidépresseurs.
Donc, finalement, je me suis vraiment formée
un peu partout.
J'ai fait mes formations de naturopthérapeute,
de yoga thérapeute hormonale,
yoga thérapeute pelvienne.
Là, je suis en train de terminer ma formation en médecine
fonctionnelle intégrative pour femmes.
Je me suis formée en Ayurveda
aussi. L'Ayurveda qui est la médecine
millénaire
indienne, qui est comme la soeur
siamoise du yoga.
J'ai subi des cours en endocrinologie,
en gynécologie, en fertilité
à l'école de médecine de Harvard.
J'allais comme vraiment...
J'ai mon secondaire 5.
Je suis proche moi aussi.
Non, mais tu sais, je suis vraiment
allée partout comme...
C'est quoi ton signe astrologique?
Scorpion.
Ça fait du sens.
Ok, c'est très intéressant.
Tout ça pour dire qu'à la base, je ne l'ai même pas fait
parce que je me suis
toujours dit qu'on vaut
plus que les titres qu'on porte ou que les études
qu'on fait. Puis pour moi,
ce n'était pas... Je suis juste un peu...
– Tu es passionnée, tu es curieuse.
– Oui, vraiment. Puis je suis un peu
folle aussi, je pense.
– Ça a très bon sens.
– Vraiment.
Donc, je suis vraiment passionnée.
Puis je veux tellement pouvoir accompagner les femmes qui en ont besoin.
Puis, avoir les outils à leur proposer dont elles ont besoin.
C'est vraiment ça qui m'a poussée à aller faire des études dans plein de trucs.
Et c'est aussi ce qui m'a amenée à quitter l'Ordre des sexologues.
Parce qu'il y a comme deux ans, j'ai démissionné de l'Ordre professionnel.
OK, ça ne fait pas longtemps.
Non, ça ne fait vraiment pas longtemps et j'ai démissionné parce que je voulais avoir le choix d'avoir recours aux approches que je voulais avec les clientes que j'avais.
Et l'Ordre des sexologues ne reconnaissait pas la naturopathérapie, ne reconnaissait pas la yogthérapie, même si c'était hormonal, même si c'était
pelvien. Et
il me permettait
de pratiquer ce que je pratiquais,
mais en compartiment. Donc, j'aurais dû
être sexologue, juste
sexologue, puis tout le reste, le faire
avec d'autres clientes, dans d'autres
contextes. Et pour moi, c'était
comme pas possible de pratiquer compartimenté.
Puis, je voulais avoir cette liberté- que par exemple je travaille avec toi ben
oui c'est sûr que tu es mon background de sexe et d'anciennes sexologue va faire
en sorte que je vais pouvoir accompagner pour la libido peut-être pas juste avec
les plantes avec la yoga théie, mais aussi avec des approches comportementales, avec des
approches plus humanistes et compagnie,
mais
je voulais avoir le choix.
C'est très complémentaire aussi dans ce que
tu fais. Oui, puis j'avais
une de mes profs qui me disait, en yoga-thérapie
pelvienne,
que la différence en
de faire de la thérapie ou de faire un
suivi ou du cancelling ou peu importe,
c'est que quand on travaille de cette façon-là, on travaille sur soi.
Donc, on travaille vraiment avec notre corps mental, notre corps émotionnel, mais beaucoup notre corps mental.
Et ça, c'est un des problèmes dans notre société, c'est qu'on est tout le temps dans notre tête, on vit énormément dans notre tête. Et c'est une des raisons aussi pour lesquelles,
par exemple, on a de la difficulté,
parce que là, on n'a pas tant parlé de libido encore,
puis d'énergie sexuelle, mais...
– Ça a un lien, tu sais. – Oui.
En fait, c'est tout lié.
Mais tout ça pour dire qu'on vit tellement dans notre tête
qu'il n'y a pas beaucoup d'énergie qui circule dans notre bassin,
dans notre plancher pelvien. Il n'y a pas beaucoup d'oxygène qui circule dans ces organes-là non plus, puis de sang. le soi. Puis ça, c'est super puissant parce qu'il y a plein de traumas qu'on a enracinés, qu'on a emmagasinés dans nos cellules, dans notre
corps. Il y a plein
de raideurs ou de
tensions qu'on porte puis qu'on peut
libérer, mais on n'a pas besoin de les mentaliser.
On n'a pas besoin
nécessairement de nommer
ces
défis-là. On peut juste les
libérer.
Puis vraiment, avec la yoga-thérapie,
c'est là où c'est super complémentaire,
c'est qu'on travaille avec le corps.
Et ça a été démontré scientifiquement aussi.
Il y a vraiment des recherches scientifiques.
Harvard publie, c'est probablement les précurseurs depuis 30-40 ans sur les bienfaits de la yoga-thérapie,
entre autres, sur le lien entre les hormones et le yoga.
La yoga-thérapie hormonale a été étudiée
dans une université en République tchèque en 2017.
Puis les résultats étaient vraiment incroyables
au niveau de l'anxiété, de la dépression,
de la libido, de l'épuisement.
Puis on a réalisé que même chez les femmes ménopausées
qui prenaient des hormones bioidentiques, par exemple,
parce que leur corps ne produisait plus assez d'hormones,
mais avec cette approche de yoga-là,
parce qu'on stimulait naturellement nos hormones
puis toute notre chaîne glandulaire,
on était capable d'atteindre les mêmes résultats.
Donc, c'est des techniques,
c'est des approches qui marchent
puis qui fonctionnent.
Mais pourquoi que...
Mais on n'en parle pas beaucoup.
Oui, mais c'est ça.
C'est pour ça que j'en parle
puis c'est pour ça que je suis contente
que vous m'ayez invité pour en parler.
C'est fâchant tout ça.
Mais c'est fâchant parce que c'est ça,
c'est comme moi j'y crois à tout ça puis vraiment.
Mais j'ai l'impression qu'il essaie vraiment
de nous cacher un peu ça. Je ne sais pas qui, je ne puis vraiment. Mais j'ai l'impression qu'il essaie vraiment de nous cacher un peu ça.
Je ne sais pas qui, je ne dis rien,
mais j'ai l'impression...
Non, non, je ne suis pas...
Mais pourquoi que...
Tu dis qu'il y a des recherches qui ont été faites,
puis il y a des sciences, puis tout ça. Pourquoi que
cette option-là n'est pas plus partagée?
Pourquoi la bonne nouvelle n'est pas
répandue?
La bonne nouvelle!
Parce que là, c'est vrai que... Moi, je bonne nouvelle! C'est vrai que moi, je faisais
des crises d'angoisse plus jeunes, puis ils m'ont dit
« Ah, il y a des antidépresseurs,
j'en ai pas pris. »
J'ai moi-même
réussi à...
Mais c'est tout de suite des approches
comme ça, puis encore aujourd'hui,
j'imagine que c'est ça. Puis les antidépresseurs
ont... Ça a un gros impact sur la libido. C'est ça. Les antidépresseurs ont un gros impact
sur la libido. C'est fou
le nombre de femmes qui me disent comment je peux
augmenter ma libido. La première question que je
demande, c'est si tu prends tes antidépresseurs. C'est oui.
J'ai vraiment vu
le lien qui est de même.
C'est ça. Je ne sais pas pourquoi je le disais.
Je ne comprends pas pourquoi
on ne partageait pas la bonne nouvelle.
Tu sais, les médecins, tout ça.
Mais tu vois, il y a une culture qui est
super différente, puis en même temps,
je n'ai vraiment pas la prétention d'avoir la vérité
absolue ici.
Je pense que oui.
Puis,
il y a probablement d'autres facteurs,
mais en tout cas, de mes observations à moi,
c'est que particulièrement au Québec, puis même dans le reste du Canada,
peut-être un peu moins même dans le reste du Canada, mais au Québec,
on valorise énormément la médecine conventionnelle qu'on appelle la médecine allopathique.
Et cette médecine-là forme les médecins à réagir.
Donc, on n'est pas préventif, on n'est pas dans une médecine préventive,
on est dans une médecine curative ou une médecine
qui va venir masquer
des symptômes. Puis,
aux États-Unis, on le voit
quand même de moins en moins, puis
du côté de l'Europe aussi,
cette façon de pratiquer
la médecine-là, parce qu'on reconnaît
vraiment beaucoup plus la médecine fonctionnelle,
la médecine intégrative, qui se rapproche
vraiment beaucoup de la naturopathie, qui est une médecine fonctionnelle, la médecine intégrative, qui se rapproche vraiment beaucoup de la naturopathie,
qui est une médecine qui est très
scientifique aussi, qui est appuyée
sur des recherches, sur de la
littérature scientifique, mais
qui va venir travailler à la
source des problèmes et non
de venir mettre un plaster
sur le bobo. Puis, la meilleure
exemple, en tout cas, un bon
exemple qui me vient, puis je veux
pas faire de controverse, mais c'est
la pilule contraceptive.
Entre autres, dans les années 50,
quand la pilule contraceptive a été inventée,
c'était un moyen de contraception,
mais comme la contraception
n'était pas encore parfaitement légale,
on avait prétendu
que c'était pour régler des problèmes
de femmes. Donc, c'était pour régler des problèmes de femmes.
Donc, ce n'était pas tout à fait faux.
Ça réglait le problème de la grossesse quand on ne voulait pas.
Mais c'est comme si on était resté dans cette mentalité-là où on prescrit encore 60 puis 70 ans plus tard la pilule
pour régler des problèmes de femmes.
C'est-à-dire que quand on a un SPM sévère,
on va nous prescrire la pilule. Si on a des menstruations SPM sévère, on va nous prescrire la pilule.
Si on a des menstruations hémorragiques,
on va nous prescrire la pilule.
Si on a l'acné, on va nous prescrire la pilule.
Si on n'a pas de menstruation, on va nous prescrire la pilule.
Donc, on va nous prescrire la pilule pour à peu près tout.
Alors que si on a tous ces symptômes-là,
c'est assurément qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.
Puis quelque chose qui est super intéressant, c'est que l'association
américaine des gynécologues, justement,
puis l'association des pédiatres américaines,
elle a reconnu le
cycle menstruel, le fameux
rythme infradien dont je parlais tantôt,
comme étant notre sixième signe
vital. Ça, ça veut dire que
quand on va chez le médecin, en plus de prendre
notre température, de prendre notre pression artérielle, de prendre nos battements cardiaques, de prendre comme toutes nos valeurs qui déterminent si on est en santé ou pas.
On devrait checker où on est dans notre cycle.
Oui, puis nous demander comment va ton cycle menstruel.
OK.
Et si tu réponds à ton médecin, par exemple, bien, j'ai des SPM de fou, j'ai le goût de divorcer à chaque mois. »
« J'ai des gros, gros saignements. »
« J'ai des gros saignements hémorragiques. »
« Avec des caillots à grandeur. »
« C'est vrai? »
« C'est l'enfer. »
« OK, mais pour vrai, il va falloir qu'on se reparle. »
« Absolument. »
« Vraiment. »
« Parce que 100 %, c'est exactement ça que tu veux. »
« Non, non, mais là, oui. »
« J'ai déjà mis une divaca, puis ça a duré 30 minutes, elle était pleine. »
« OK. »
« Non, mais I feel you. » « Moi, j'étais dans le bureau de mon boss, puis dans ce temps-là, je n'utilisais mis une divaca et ça a duré 30 minutes. Elle était pleine. Non, mais I feel you.
Moi, j'étais dans le bureau de mon boss.
Dans ce temps-là, je n'utilisais pas de divaca.
J'utilisais encore des tampons.
J'ai mis comme un super extra plus.
Genre les plus gros qui existent.
Moi, c'est ça que je n'ai pas le choix.
Ça a pris comme cinq minutes.
Je me suis en allée dans le bureau de mon boss pour lui parler de quelque chose.
Je me suis dit, je viens de changer de tampon, c'est sûr, je vais être correcte.
Écoute, ça a fait un gros splooch.
Mon boss est venu blanc.
Il m'a demandé s'il fallait qu'il appelle une ambulance.
Il pensait que j'étais en train de faire une fausse couche.
Il y en avait partout.
I feel you.
Je suis exactement là-dedans, je comprends.
Tu n'es plus ça.
Non, je me suis...
J'ai comme juste changé...
Honnêtement, ma vie n'est vraiment pas parfaite
dans le sens où j'écoute encore des séries Netflix des fois jusqu'à minuit, une heure. Puis honnêtement, ma vie n'est vraiment pas parfaite, dans le sens où j'écoute encore des séries Netflix,
je n'ai pas jusqu'à minuit ou une heure.
Puis je prends encore un verre de vin
et un verre de vodka
de temps en temps. Puis tu sais, j'ai encore
du fun. Ma vie n'est vraiment pas plate.
Mais j'ai quand même
stabilisé mes bases,
justement. Puis il y a des aliments
que j'ai retirés de mon alimentation
parce qu'ils sont extrêmement
inflammatoires. Et là aussi,
je ne veux pas se faire de controverses parce que
je sais que c'est super controversé quand je parle
de ça, mais les produits
laitiers de vache, c'est
à peu près les pires,
puis je ne sais pas si tu en consommes,
même si c'est sous forme de fromage, de yogourt,
de crème glacée, oui.
Les produits laitiers de vache, c'est vraiment parmi les pires inflammatoires.
Et d'ailleurs, quand j'accompagne des femmes, entre autres,
qui ont de l'endométriose,
puis qui ont vraiment des gros symptômes ou des segments hémorragiques,
des symptômes prémenstruels intenses aussi,
des fois, juste en coupant les produits laitiers pendant un mois,
le cycle d'après, leur cycle est complètement transformé.
C'est vraiment, vraiment intense.
C'est peut-être personnel, mais est-ce que tu es vegan?
Ou c'est vraiment juste les produits laitiers?
Honnêtement, je suis, comment je pourrais dire?
Flexitarienne.
Flexitarienne, mais je ne mange pas de viande.
Je mange des oeufs, mais je mange les oeufs de mes poules qui sont en liberté.
Je mange du miel.
Végétarienne, c'est ça quand tu ne manges pas de viande, mais juste plus des oeufs?
Je pense que c'est plus végétarienne.
Végétarienne, c'est vraiment comme rien, pas tout.
Aucun produit d'origine animale.
Végane, c'est végétarienne. Oui, c'est ça. Végane, v animale. Vegan, c'est...
Oui, c'est ça, vegan, végétal, c'est la même chose.
Je suis curieuse pour savoir si...
Mais mon alimentation, honnêtement, je l'ai vraiment
beaucoup, beaucoup transformée dans les dernières années
justement pour me donner
cette qualité de vie-là.
Pour vrai, ça a transformé ma vie.
Puis même
au niveau de l'humeur, parce qu'on
sous-estime souvent
le pouvoir, disons-le comme ça, de l'humeur parce qu'on sous-estime souvent le pouvoir
disons-le comme ça
de l'alimentation
mais quand on parle entre autres
puis vous l'avez peut-être déjà entendu
que notre microbiote intestinal
le microbiote qui est comme notre colonie
de bonnes bactéries
en fait c'est un peu
ceux qui ont le dernier mot pour savoir
qu'est-ce qu'on va éliminer comme hormone
puis qu'est-ce qu'on va éliminer comme hormone, puis qu'est-ce qu'on va garder
dans le corps, bien, notre microbiote
intestinal, souvent, justement,
quand on est super exposé aux
perturbateurs endocriniens, quand on vit
beaucoup, beaucoup de stress,
quand on n'a pas une
alimentation qui est optimale, par exemple,
notre
microbiote peut être
perturbé. On appelle ça généralement une dysbiose.
C'est que notre colonie de bonnes bactéries est envahie par des bactéries pas nécessairement le fun.
Et ça, ça vient créer des problèmes au niveau de notre microbiote intestinal.
Mais là, ce qu'on a découvert, c'est que 95 % de la sérotonine,
donc le neurotransmetteur dont je vous parlais tantôt,
qui est lié de très, très près à nos estrogènes,
qui est une hormone sexuelle,
puis qui est de très, très près lié à notre bonne humeur
puis à notre bonheur aussi,
bien, il y en aurait 95 % qui se fabriquerait
dans notre microbiote intestinal,
dans notre intestin.
Donc, si ce que je mange
n'est pas optimal,
puis là, ça me ramène encore
à dire que si ce que je mange,
si je mange des produits laitiers,
de vaches,
puis que je ne les tolère pas bien...
C'est moins le goût de faire du sexe.
Pardon?
Ça a rapport à ça.
T'as le libido,
t'as tout ça, ton plaisir.
Oui!
Moi, je bois du lait d'amande.
Ah oui, moi aussi, par exemple. Oui! Moi, je bois du lait d'amande. Ah oui, moi aussi,
par exemple.
T'aimes-tu mieux, est-ce que, parce que moi,
j'ai entendu les légendes, soya, amande,
il y a une guerre entre les deux, c'est lequel, selon toi,
qui est le meilleur? Amande, ça.
Ben, honnêtement, ça dépend toujours
de quelle perspective
tu vas l'étudier
ou tu vas l'envisager, justement.
Tu sais, amande, il y a eu beaucoup
de controverses parce que les amandes,
entre autres, étaient cultivées dans des
champs où ça prenait énormément d'eau
puis que c'était souvent dans des conditions
qui exploitaient les paysans.
Donc, tu sais,
il y a toutes ces controverses-là
au niveau des amandes. Maintenant,
au niveau du soya, bien, il y a toute la controverse
du soya parce qu'on a souvent entendu
que parce qu'il y avait plein de phytoestrogènes
dans le soya, ce n'était pas bon
et qu'il y avait des risques qui étaient liés
au cancer hormonodépendant.
Et ça, je vais en profiter pour démystifier.
Donc,
les phytoestrogènes,
ce sont des
répliques de nos estrogènes,
mais de manière vraiment beaucoup plus faible.
Donc, ils sont des milliers de fois plus faibles que nos propres estrogènes.
Et à la limite, les phytoestrogènes vont nous aider à nous débarrasser des xénoestrogènes.
Donc, de consommer du lait de soya, par exemple, va nous aider à éliminer le chocolat au lait,
qui est un perturbateur
endocrinien à cause du lait, à cause du
sucre. Mais,
c'est ça.
Donc, le lait de soya peut être
très bien.
Lait d'avoine, tu vois, encore une fois,
si on l'envisage de la perspective de
l'alimentation hypotoxique,
pour certaines personnes, l'avoine va être
inflammatoire parce que c'est un grain
qui a énormément muté. Mais tu sais,
on est dans un monde
où tout est... Moi, j'aime dire
que tout est parfaitement
imparfait parce qu'il n'y aura jamais de solution
parfaitement parfaite.
Tu fais pousser tes légumes chez vous.
Ça va être beau. Non, merci.
Tu choisis ce qui résonne
avec toi. Le mieux du pire.
Ben, le mieux... C'est bon, ça.
Le mieux du pire, j'adore.
Le mieux pour toi,
en fait, le mieux au goût, parce que
premièrement, il faut qu'il te mette de bonne humeur ton lait.
Si tu le trouves pas bon quand tu le bois,
c'est pas une bonne option.
Ouais, c'est comme ce que j'ai envie de dire
c'est vraiment ça puis tout
ou à peu près tout va être mieux que du lait de vache
anyway parce que c'est super
inflammatoire le lait de vache
y'a-tu quelque chose
que dans ton
switch à bon là je veux
plus de ça mon état
de chaque deux semaines par mois j'ai le goût
de m'en aller en Europe et refaire ma vie.
Qu'est-ce que...
C'est quoi l'affaire que tu dirais
que c'est ça qui a tout changé?
C'est ça qui m'a menée
à faire tous les autres changements, c'est cette affaire-là.
En termes de disparition de symptômes,
tu veux dire? Ou la chose que j'ai mis en action
puis qui a été vraiment comme
life-changing.
L'affaire que... C'est définitivement
la yoga-thérapie hormonale.
C'est ça qui a fait que ça t'a
suivi la tâche à faire les autres transitions,
les autres changements.
Oui, absolument.
Parce que, premièrement, ça a amené
une certaine discipline dans ma vie.
Moi qui ai vraiment de la misère avec la discipline.
Dans la roue du changement,
il y a la pré-contemplation, la contemplation, puis il y a l'action, puis après il y a la rechute.
Mais moi, j'étais beaucoup dans la contemplation. J'avais tellement de bonnes idées, j'avais tellement
de bonnes résolutions, mais quand j'arrivais pour les mettre en action, ça t'a fait deux jours,
trois jours. Ça se peut-tu être tout le temps dans la rechute? C'est vrai.
C'est vrai.
Oui, OK.
Donc, non, tu t'es fou à la merée.
C'est fou.
Incroyable.
Moi, j'y crois à ton jugement.
Pendant un an et demi, je buvais deux bouteilles de vin par jour.
Pendant dix ans, je buvais deux bouteilles de vin par jour.
Puis là, ça fait un an et demi que je ne bois plus.
Puis ça, je pense que ça l'a vraiment aidé parce que déjà, je le vois dans mes
cycles menstruels que c'est moins pire.
Mais c'est sûr! C'est sûr!
Bien, bravo! Puis c'est sûr,
pour vrai, parce que l'alcool
vient vraiment perturber les enzymes
du foie. Puis comme on le disait tantôt,
le foie, c'est lui qui est responsable
d'éliminer nos hormones usées.
Donc, si ton foie, il est tout le temps tout engorgé
puis il est tout poigné dans l'alcool,
puis il a de la misère à cuver son vin, comme on dit,
bien, c'est sûr qu'il va avoir de la misère
à éliminer l'excénoestrogène, l'excès d'estrogène.
Donc, oui, de réduire considérablement
sa consommation d'alcool,
ça va faire une grosse différence.
Puis encore là, ça ne veut pas dire, tu sais,
d'arrêter pour toujours, pour tout le monde,
mais des fois, c'est d'arrêterêter de mettre des choses en place pour un premier mois, un deuxième mois.
Idéalement, on veut essayer de se rendre à trois mois parce que la durée de maturation d'un follicule en ovule, c'est en moyenne 100 jours.
Donc, c'est à peu près trois mois.
Donc, tout ce que tu fais, mettons, aujourd'hui, c'est ton cycle, dans trois cycles, qui va en
bénéficier. Donc, c'est sûr
que, tu sais, déjà, si tu coupes
les produits laitiers, par exemple, de vache,
bien, tu vas avoir beaucoup moins
d'inflammation dans ton corps
et on sait que l'inflammation dans le corps
fait en sorte que notre testostérone
se convertit en estrogène.
Donc, là, tu vas te retrouver avec un excès
d'estrogène
puis tu ne vas pas te sentir bien.
Mais si tu réduis ou tu coupes complètement pendant un mois,
tu vas avoir réduit quand même ton inflammation.
Puis là, ça se peut que tes règles soient beaucoup moins hémorragiques,
soient beaucoup moins douloureuses.
Puis ça m'amène à parler de la libido justement
parce que tous ces mêmes facteurs-là qu'on discute depuis tantôt,
ça a exactement le même impact sur la libido.
C'est les hormones qui sont à la base de notre libido,
de notre excitation sexuelle.
Bon, oui, il y a les phéromones qui sont surtout présentes
jusqu'aux 18 premiers mois d'une relation, par exemple.
Après ça, c'est le cytocine qui va embarquer.
Mais à la base, dans notre cycle, dans notre rythme infradien, notre cycle qui fluctue sur quelques semaines pour nous, c'est vraiment les estrogènes puis la testostérone qui vont être les superstars de mon cycle de vie sexuelle, par exemple. Et là, si mon mode de vie n'est pas optimal, si mon alimentation n'est pas optimale,
si je suis exposée full pin
à des perturbateurs endocriniens,
bien, ça va faire en sorte
que ça va venir
bloquer les modulateurs
puis les récepteurs de ma testostérone
et ma testostérone
va se convertir en estrogène.
Donc, ça va jouer sur ma libido,
ça aussi. Donc, il y a sur ma libido, ça aussi.
Donc, il y a plein de mécanismes que je ne vais pas expliquer ici
parce que c'est complètement impertinent,
mais dans la mécanique de transformation des hormones,
toutes nos hormones se parlent.
On pense souvent que nos hormones,
c'est nos hormones sexuelles
puis que ça se limite au niveau des ovaires,
de l'utérus, puis c'est à peu près ça.
Mais dans notre cycle menstruel,
dans notre rythme infradien,
dans notre nature cyclique,
c'est vraiment les hormones,
nos chefs d'orchestre
sont au niveau du crâne,
il y a la thyroïde au centre de la gorge
qui est impliquée, il y a les surrénales,
donc les surrénales, ça aussi,
quand je suis super stressée tout le temps ou que je fais de l'anxiété chronique ou du stress chronique ou la super charge devrait être produite par mes surrénales,
elle va faire un peu patate parce que mes surrénales ne seront pas capables
de tout faire en même temps.
Donc, tout, tout, tout est vraiment lié.
Puis là, j'ai l'impression de vous avoir garroché plein d'affaires.
Je ne sais pas si je suis claire.
J'ai l'impression que je parle tout seule de beaucoup de thèmes,
mais je suis vraiment quand même très...
Oui, je te suis.
Oui, moi aussi.
J'avais une question concernant...
Est-ce que...
J'ai des gens dans mon entourage
qui ont de la difficulté à avoir un enfant.
Oui.
Puis là, c'est ça.
Ils essayent de se faire prescrire des affaires.
Mais quelles autres méthodes aussi...
Est-ce qu'il y a d'autres méthodes aussi en rapport à ça?
Est-ce que tu trouves que c'est comme lié aussi, l'infertilité?
– Oui, absolument, parce qu'en fait, l'infertilité,
en fait, il ne faut jamais oublier le côté masculin,
parce que ça, c'est quelque chose qu'on oublie souvent.
C'est super important que les hommes aussi passent des spermogrammes
puis qu'on s'assure que les spermatozoïdes sont en forme.
Puis petite parenthèse ici, je ne sais pas si vous
étiez au courant, mais si vous avez des amis
garçons qui souhaitent
préserver leur fertilité, c'est super important
de ne pas mettre le cellulaire
dans la poche avant de leurs pantalons
parce que le cellulaire
génère de la chaleur et
fait monter la température
du scrotum
et des testicules juste assez
pour provoquer des problèmes
de fertilité. Non.
Donc, juste... – C'est-tu vrai? – Oui.
– Oh my God!
Mais nous, le téléphone...
– Non, pas les femmes, les hommes.
– OK. Je pensais que c'était à cause des ondes.
Moi, je suis bien Madame Onde. – Des ondes?
– Oui. – Bien, oui, il y a les ondes,
mais il y a toute la question de la chaleur aussi.
Puis, ce n'est pas pour rien que les testicules sont à l'extérieur du corps.
C'est parce qu'ils ont besoin d'être plus fraîches pour garder la mobilité des spermatozoïdes,
pour que tout le monde reste bien en forme et bien vivant là-dedans.
Donc, c'est pour ça.
Ce n'est pas une erreur de la nature que ce soit à l'extérieur du corps et non à l'intérieur.
C'est vraiment pour que ce soit plus frais.
Mais quand on met le cellulaire dans la poche d'en avant, le cellulaire,
comme le mien n'est pas chaud, mais en tout cas, ça dégage la chaleur, ça dégage des ondes.
Et il y a des études qui ont découvert que ça avait un impact justement sur la mobilité
et la vigueur des spermatozoïdes.
Comme dormir à côté
de ton téléphone. Il y en a qui mettent leur téléphone
en dessous de l'oreiller.
Puis après ça, ils disent « Ah, je fais de l'insomnie.
Bonjour. »
Tu fais ça. Arrête. Non, fais pas ça.
Minou, enlève ton téléphone. Faut que tu le mettes
à genre deux mètres. Genre, mets-le
sur ton entourmois. C'est parce que j'écoute des
affaires, de la musique.
Moi aussi, j'écoute, mais je le mets plus loin.
Il ne faut pas que tu me mettes à côté de toi.
Oui, direct à côté. Comme ça, je peux tout le temps
checker à quelle heure.
Didier, madame.
Elle n'appelle pas moi madame.
Non, mais moi, je fais ce que vous êtes vraiment...
Elle m'appelle madame.
Je fais ce que j'ai un grand respect
pour vous.
On est de mal.
Infertilité. Si on revient à Mais OK, infertilité... Oui, infertilité.
Donc, si on revient à l'infertilité féminine,
c'est un peu toute la même dynamique
parce que l'ovulation,
elle est bonne pour faire des bébés,
mais elle est bonne aussi pour faire notre progestérone
qui est comme l'hormone
qui vient balancer notre estrogène.
Donc, en fait, si je suis incapable
d'avoir un cycle qui est en santé,
ça va être difficile aussi de créer la vie, par exemple.
Et là, je ne me rappelle pas trop,
c'était quoi ta question?
Est-ce qu'il y avait des trucs comme plus pour optimiser ça?
– Bien oui, mais dans le fond, j'imagine,
si ça revient au même, ça serait,
ces personnes-là qui ont de la difficulté,
bien, ils peuvent justement faire les trucs que tu avais dit,
se tourner vers les produits naturels,
manger plus de légumes, puis tout ça.
Oui.
En fait, oui, il y a ça.
C'est vraiment de commencer par la base.
Donc, la base étant d'éliminer au maximum, c'est ça,
les perturbateurs endocriniens, déjà en partant,
parce que les perturbateurs endocriniens
génèrent énormément de stress physique sur le corps.
Ensuite, un des grands facteurs liés à l'infertilité aussi qu'on voit maintenant, c'est le stress.
En fait, notre mode de vie qui est complètement débile, qui fait en sorte que quand on est trop stressé, on est incapable de se reproduire.
Puis une des raisons, en fait,
qui fait qu'on est aussi stressé,
puis là, je suis comme super énervée
parce que je vais pouvoir reparler
de mon super rythme infradien.
Puis ça, je vous en ai pas encore parlé, en fait,
parce que tu me parlais tantôt,
je pense que c'est toi, Joannie,
qui me parlais d'énergie féminine, masculine,
avec l'estrogène ou le yin-yang.
Je ne me rappelle plus si c'est toi.
Non, je pense que c'est toi.
C'est moi qui parlais de ça?
OK.
Je ne sais pas pourquoi j'avais l'impression
qu'il y en avait une ou deux.
Je t'avais posé une question.
Oui, tu m'avais demandé si l'estrogène,
c'était yin ou yang.
OK, c'est ça.
Mais en fait, ça me ramène à revenir au rythme infradien
puis au fait qu'une des raisons
pour laquelle on se sent souvent
super désaligné dans notre vie
puis qu'on se sent super stressé,
c'est que justement,
on n'honore pas les fluctuations énergétiques
et les fluctuations émotionnelles
qui viennent avec nos fluctuations hormonales.
Et ça, ça joue un rôle important aussi
au niveau de la fertilité et ça joue un rôle important aussi au niveau de la fertilité
et ça joue un rôle super important
au niveau du stress. Parce que,
puis là, si je pouvais faire un petit dessin,
mettons que, ici, je vous fais
un petit, tu sais, comme
on en a parlé tantôt, mettons la flatline
qui est là, là, ça c'est mes menstruations,
OK? C'est mon hiver intérieur, donc mes
hormones sont super plates.
Là, par... Non, ça c'est l'hiver. L'érieur, donc mes hormones sont super plates. – C'était pas l'automne.
– Non, ça c'est l'hiver. L'hiver, les hormones sont plates.
– C'est l'hiver.
– Oui, donc pendant les menstruations, les hormones sont à l'heure plus bas.
Et là, quand je monte, ça c'est la phase folliculaire qu'on appelle le printemps intérieur.
Donc, la phase folliculaire, c'est là où mon petit follicule va devenir une ovule.
Donc, ici, c'est mon printemps intérieur.
Donc, je suis en montée d'estrogène.
Et en haut, ça, c'est mon été intérieur.
Donc, c'est ma phase ovulatoire.
Donc, ces deux phases-là, le printemps et l'été,
c'est les phases où je suis plus dans mon énergie masculine.
Donc, mes phases où l'est les phases où je suis plus dans mon énergie masculine. Donc, mes phases où
l'estrogène est comme beaucoup plus
haute,
est beaucoup plus énergisante
et c'est là aussi
où, pas nécessairement
de catégoriser les hommes et les
femmes, mais vraiment en termes d'énergie.
Donc, une énergie masculine qui va être plus
active, qui va être
plus dans, bon, j'ai eu des
projets, là, je les mets en action.
Puis ici, on essaye
de ne pas verser dans le masculin
toxique non plus, parce qu'on parle souvent
de masculin toxique en lien avec notre société
qui valorise la productivité,
qui valorise la performance,
qui oublie
de donner de la valeur
au processus, mais qui donne beaucoup de valeur
aux résultats. Donc, vraiment dans une énergie plus masculine, mais masculine active. Et les
deux autres phases de mon cycle, donc la phase prémenstruelle, qu'on appelle aussi la phase
luthéale, où il y a des petites fluctuations, mais où je devrais avoir ma montée de progestérone,
et ma phase menstruelle qui est vraiment plus à plat.
Dans le fond, c'est les deux phases où les hormones commencent à descendre, l'automne et l'hiver.
Ça, c'est des phases où je devrais donner beaucoup plus d'espace à mon énergie féminine.
Donc, où je devrais honorer un peu plus mes propres besoins.
Et si j'honorais davantage mes besoins,
mon besoin de ralentir,
mon besoin de pas nécessairement aller
souper avec des amis quand ça me tente pas,
puis de dire oui pareil, mon besoin
de prendre un bain d'une heure
par jour avec du sel d'Epsom,
de la petite musique, puis des huiles essentielles,
de lire,
de cocooner,
probablement que, justement, j'aurais beaucoup moins de ces symptômes en SPM qui probablement que justement j'aurais beaucoup
moins de ces symptômes en SPM
qui font en sorte que j'ai le goût de sacrer mon
camp à l'autre bout du monde pis de pouvoir
personne. Fait que
pendant ces deux phases-là
pendant l'automne pis l'hiver intérieur
notre énergie est vraiment rappelée à
revenir à l'intérieur
de soi et c'est pas par hasard
c'est que dans notre cycle,
c'est les phases où on ne sait pas encore
si on est enceinte ou pas.
Généralement, maintenant, on le sait,
mais notre corps, lui, il ne le sait pas encore.
Donc, il se prépare comme si.
Puis là, quand il va réaliser
qu'il n'y a pas de petit bébé,
bien là, il va faire flusher, dans le fond,
toute l'endomètre qui s'était épaissie.
Et on est comme
en moment de nettoyage.
C'est comme un nettoyage intérieur.
Autant un nettoyage physique en
laissant aller le sang menstruel
qu'un espèce de moment pour
faire un bilan du dernier mois.
Qu'est-ce que je veux laisser aller dans ma vie?
Qu'est-ce que je voudrais
incorporer?
Incorporer, mais inviter, je vais dire inventer, inviter dans ma vie de manière intentionnelle.
Donc, c'est un moment vraiment plus d'intériorisation qu'on a besoin d'honorer.
Et dans notre vie, si on travaille de 9 à 5 comme comptable, puis là, je donne n'importe quel exemple ou si je travaille
dans un hôpital, par exemple,
puis que je fais des chiffres, puis
peu importe, bien, ma vie,
elle est construite autour du mode de vie
masculin. Donc, elle est faite pour que
je performe égale
et que je produise égale
chaque jour, même si je suis dans mon énergie
féminine, même si mes
estrogènes, ma progestérone et ma testostérone
sont à plat. Donc,
une bonne façon, justement,
pour revenir à ta question sur la fertilité,
mais qui est aussi une bonne
réponse pour les SPM,
pour les règles douloureuses, pour les règles
hémorragiques, pour la libido,
c'est d'honorer les fluctuations
d'énergie. Donc, même
si, à chaque jour, je dois travailler égal,
de prendre spécifiquement du temps pendant mon automne
puis mon hiver intérieur à chaque jour pour respirer,
faire une séance de yoga qui me fait du bien,
si c'est quelque chose qui me fait du bien,
prendre mon bain, justement,
si c'est quelque chose qui me fait du bien,
m'automasser avec une belle huile tiède.
Prendre le temps de connecter avec mon corps,
de me trouver belle, de me trouver radiante,
de me trouver vibrante.
Donc, prendre le temps de nous honorer.
Et c'est quelque chose qu'on ne fait plus dans notre vie,
qu'on ne fait plus dans notre société,
parce qu'on est conditionné, justement,
à cette vie qui va vite
et qui nous impose de travailler
tout le temps, d'être productif tout le temps,
d'être bonne tout le temps,
peu importe où on est.
Donc ça, puis tout ça
pour boucler la boucle encore une fois
que si je n'honore pas
mes fluctuations hormonales,
ça génère énormément de
stress, que ce soit du stress conscient ou inconscient.
Et quand mon corps est stressé,
quand mon mental est stressé,
je vais sécréter du cortisol,
le cortisol qui est l'hormone du stress,
et mon cerveau,
qui ne fait pas la différence entre un mammouth
et le fait que je dois travailler
comme une capotée dans ma job, puis que
j'ai des délais serrés,
va faire en sorte que si je suis
en danger, si je suis en
ma sécurité est compromise,
c'est pas le temps de faire des bébés.
Parce que s'il y a un mammouth qui me court
après, je pourrais pas courir vite
si j'ai une grosse bédaine, ou je pourrais pas courir
vite si j'ai trois, quatre petits d'un bras.
Notre cerveau reptilien,
il ne fait pas la différence.
Donc, c'est
une des raisons pour lesquelles,
dans notre société, on a autant
de problèmes de fertilité.
Oh my God!
C'est incroyable. Je capote.
Mais c'est tellement logique parce que
aujourd'hui, il crème.
Il y en a de plus en plus.
C'est vrai que crème. Il y en a de plus en plus. Puis, c'est plus...
C'est vrai que crème, mais dans mes amis,
il y en a que ça a été super long.
Mais ça fait du sens.
Donc, tout nous ramène au stress,
en fait. En général,
tout nous ramène au stress.
Le stress crée de l'inflammation.
Les perturbateurs endocriniens
créent du stress.
L'énergie masculine,
quand je suis supposée d'honorer mon énergie féminine,
crée du stress.
Ma charge mentale, parce que je suis une femme,
une professionnelle, une mère, une enfant.
Je gère comme...
Je porte cinq, six sautes en même temps
puis je me change de saute
dépendamment de ce que j'ai à faire.
Donc, tout va super vite,
tout le temps, puis le stress,
on ne s'en rend même plus
tout le temps compte, mais on est
constamment stressé. Puis ça aussi,
ce n'est pas bon pour la libido.
Même en ne faisant rien, tu te culpabilises
parce que tu sais que les autres sont en train
de faire des choses, puis que toi, non.
Mais oui, mais...
Oui, oui. Tu ne fais rien de culpabilisé, que tu prends un bain. de faire des choses puis que toi non mais oui mais oui oui c'est une infos
des personnes j'ai pas biaisé que tu prends un bain oui mon dieu je pourrais
être en train de faire quelque chose de plus oui mais on est assez conditionné
et fou se sentir coupable de prendre un bain effectivement mais c'est même pas
une joke la c'est comme ouais ou même comme maire tu sais je pense que toi tu
as un enfant je sais pas comment tu le vis,
mais moi, ça a pris du temps.
Moi, ma fille, elle va avoir 21 ans.
Je suis dans d'autres choses, vraiment.
Mais ça a été long avant que je fasse quelque chose pour moi,
pour m'honorer comme femme,
sans me sentir coupable.
Oui.
Non, ça, je le fais très bien.
OK. C'est super. Bravo, ça, je le fais très bien. OK.
Bien, c'est super.
Bravo, bravo de le faire
parce que ça aussi,
c'est quelque chose,
quand on parle de libido,
entre autres,
puis d'hormones,
quand on vient d'accoucher
ou en tout cas,
je ne sais pas quel âge a ta fille,
mais surtout quand on vient d'accoucher
dans les premiers mois
puis qu'on allait,
il y a une espèce de relation
assez fusionnelle
qui peut s'installer
entre la mère puis l'enfant,
entre autres, à cause de l'allaitement, de la sécrétion
de la prolactine
et de l'ocytocine. Pour ceux qui peuvent allaiter.
Oui, pour ceux qui peuvent allaiter, c'est ça.
Mais entre autres, dans cette
relation-là, souvent ça va contribuer
au fait que la mère
va devenir juste une mère.
Elle va oublier qu'elle est une femme
en premier, puis ça, ça va poser des problèmes
dans la vie sexuelle des couples.
Ce cycle-là que tu dis,
comment il s'appelle déjà le cycle à femme?
Le rythme infradien.
Le rythme infradien. Pendant qu'une femme
est enceinte,
est-ce que ça marche
de la même façon ou tout le temps en hiver?
Comment ça marche?
C'est une super bonne question.
Je te dirais que ça va varier d'une femme à l'autre.
C'est sûr que les fluctuations
hormonales pendant la grossesse
sont extrêmement différentes des fluctuations
qu'on a pendant notre cycle menstruel.
Généralement,
les femmes vont le vivre plus
en termes de trimestre.
Par exemple, les trois premiers mois,
elles vont se sentir, généralement,
ça va être quand même assez automne.
Oui, assez automne.
– L'hiver.
– Puis, après ça, généralement, dans le deuxième trimestre,
donc les mois 3 à 6, ça va être plus le printemps.
Pour certaines, ça va être plus l'été.
Puis, ça va s'expliquer, entre autres,
surtout d'un point de vue de la libido
puis de l'excitation sexuelle,
par le fait que les organes sont comme
super étirés puis sont super
engorgés.
Les organes étirés, engorgés,
eux, eux. Oui, mais écoute,
ils sont pleins de vaisseaux sanguins, ils sont comme
super, puis tu sais,
là je fais le parallèle avec les filles
parce que ça c'est une question qu'on me pose
souvent aussi d'un point de vue
biologique. Notre excitation sexuelle
est supposée de culminer autour de l'ovulation
avec le pic d'estrogène et de
testostérone, mais il y en a beaucoup
pour qui ça va être juste avant les menstruations
ou pendant les menstruations.
C'est pour les mêmes raisons.
C'est qu'en fait, pendant
les menstruations, l'utérus a double de poids
et à double de format.
Et là, parce que toi, tu es super congestionné.
Tu as le goût de te faire...
Là, c'est comme...
Bien joué là-dedans.
Oui, c'est ça. Il y a beaucoup de tension.
Il y a vraiment beaucoup de tension et de pression.
Ça, ça peut créer de l'excitation sexuelle.
C'est ça. Il y a des cahots, c'est plus difficile pour ça pour toi?
Moi, je m'en sac.
Tu t'en fous, bien oui.
Quand tu es pleine de caillots, ah oui!
Pas peur de ça, moi.
Mais de toute façon, c'est super bon d'avoir des orgasmes
pendant les menstruations.
Ça calme de beaucoup les douleurs menstruelles.
Oui, puis ça équilibre le cycle menstruel aussi.
Je ne savais pas pour les douleurs. Je savais que c'était bon de faire lael aussi. Je ne savais pas pour les douleurs.
Je savais que c'était bon de faire la mort,
mais je ne savais pas pour les douleurs.
En fait, c'est que l'orgasme nous permet de sécréter, encore une fois,
avec des grands mots, ce qu'on appelle
les endorphines. Puis les endorphines,
c'est un anti-inflammatoire naturel.
C'est vraiment comme une hormone
de buzz. Ça fait que ça fait
vraiment du bien.
Puis oui, c'est ça. Donc, c'est vraiment
l'utérus qui double de poids, puis de
format, puis aussi dépendamment de sa position,
de la façon dont tu es positionné dans le bassin.
Puis là, j'aurais dû amener mon petit bassin
anatomique. Elle va venir
appuyer sur le point G aussi,
puis elle va venir engorger au niveau du
clitoris, les petites branches du
clitoris. Donc, beaucoup de femmes
juste avant, puis au début des menstruations,
vont se sentir comme vraiment
super excitées. Puis là, ça sera
pas lié aux estrogènes, ni
à la testostérone, mais ça va être
vraiment, d'un point de vue mécanique,
physique.
Fait que là, la femme
de son 3-6 mois de trimestre,
elle va être là-dedans.
Tu t'en souviens, toi, tes 3-6 mois de trimestre. Oui, là, elle va être là-dedans. Tu t'en souviens, toi,
de tes 3-6 mois, tu étais vraiment...
Non, mais moi, j'ai eu des complications
et tout. Un kiss qui a explosé
pendant des tout.
Ça a comme...
Je me rappelle vraiment les premiers mois.
C'était vraiment dégueu.
Mais côté énergie,
c'était revenu un peu après.
C'est le premier.
Est-ce que tu dirais que,
là, tu disais faire l'amour et tout,
mais quelqu'un qui
n'a pas de partenaire ou whatever,
qui veut...
La masturbation, le fait d'avoir un orgasme,
ça l'aiderait aussi
à ton processus d'équilibre
hormonal? Oui, absolument.
De se masturber. Oui, absolument.
Oui. Joanie, c'est sa solution à tout.
Est-ce que ça peut...
Plus tu te masturbes,
même si tu manges moins bien,
si tu te masturbes, ça vient-tu un peu équilibré?
Tu sais, tu manges beaucoup de chocolat.
Tu fais juste Netflix, mais tu
touches sans cesse.
Ça vient-tu un peu? Ça vient-tu pas bien?
On se masturbe beaucoup. Mettons, on se mastoufle 2-3 fois par jour, ça serait du popé.
Écoute, je n'ai pas lu d'études scientifiques
encore là-dessus.
C'est sûr que ça va aider.
C'est sûr que ça va aider parce que...
C'est confiant.
Parce que, évidemment, l'orgasme
va contribuer à la régulation
de tout notre cycle hormonal
et de toutes nos hormones sexuelles.
Mais idéalement, on essaie d'en faire un petit peu partout.
Sans que tout soit parfait.
Ça aide aussi, comme tu disais, de commencer quelque chose.
Mettons juste de bien manger, ça donne plus de libido,
ça fait que tu as plus le goût de te toucher,
ça fait que tu as plus le goût de bien manger.
C'est un beau cercle vertueux.
Oui, effectivement. On lui disait un cercle vicieux manger c'est un beau cercle vertueux oui, effectivement
on lui disait un cercle vicieux, un cercle vertueux
vertueux, j'adore ça
mais c'est ça, effectivement
puis
je ne me rappelle plus où est-ce qu'on s'en allait avec tout ça
je ne sais pas
le 6 à 9 mois aussi
le 6 à 9 mois ça va varier pour beaucoup de femmes
dépendamment si elles ont pris
beaucoup de poids avec le bébé comment le bébé est positionné ça va varier pour beaucoup de femmes dépendamment si elles ont pris beaucoup de poids avec le bébé,
comment le bébé est positionné.
Ça va vraiment varier beaucoup.
– Fait que le cycle n'est pas le même.
– Le cycle n'est pas le même pour
la plupart des femmes.
Il y en a qui vont continuer de sentir un cycle,
vraiment un cycle comme un cycle
hormonal sur 4 semaines,
5 semaines, même enceinte.
Et ça, ça s'expliquerait entre autres.
Je ne veux pas que ça aille trop ésotérique,
mais dans les médecines millénaires comme
la Ayurveda, par exemple,
on l'expliquerait vraiment dans une
perspective où
notre mémoire cellulaire
se rappelle de cette nature
cyclique. C'est dans nos gènes, c'est dans notre
mémoire cellulaire.
Et moi aussi, je trouve que ça fait plein de sens parce que, justement, depuis des millénaires que les femmes sont des femmes, qu'elles ont un cycle menstruel, puis en plus, ce qu'on nous raconte, c'est qu'il y a 5000 ans, par exemple, en Inde, quand les femmes, il n'y avait pas d'électricité, il n'y avait pas de pollution lumineuse, il n'y avait pas de lumière bleue. On vivait au rythme du soleil et de la lune, puis
les femmes étaient parfaitement
synchronisées avec la lune.
Et le fait que
la pleine lune ait
un impact lumineux vraiment super
puissant sur les glandes
au niveau du crâne faisait en sorte
qu'elles ovulaient parce que c'était une lumière
super puissante, donc ça déclenchait
le signal du cerveau vers les ovaires
au niveau de l'ovulation.
Et systématiquement, comme deux semaines plus tard,
à la nouvelle lune, elles avaient leur menstruation.
Puis, encore aujourd'hui, en Ayurveda,
puis ça, c'est une approche que j'utilise avec certaines femmes.
Puis c'est vraiment extraordinaire.
Puis je sais que ça a l'air super ésotérique pour certaines.
– Non, je crois.
– Mais encore là, je me dis, si ça a survécu au moins 5000 ans, c'est un ça a l'air super ésotérique pour certaines, mais encore là, je me dis,
si ça a survécu au moins 5000 ans,
c'est un peu comme l'acupuncture, tu sais,
il y avait quelque chose là-dedans, puis ça fonctionne.
Mais dans ma formation
en gynécologie ayurvédique, justement,
ce qu'on apprend, c'est à switcher
le cycle menstruel.
Pas parce que, par exemple, d'avoir ces menstruations
à la pleine lune, c'est problématique,
mais pour certaines, par exemple, comme'avoir ces menstruations à la pleine lune, c'est problématique. Mais pour certaines, par exemple,
comme toi, mettons, tu me dis
j'ai full douleur menstruelle,
je chèque vraiment beaucoup, puis généralement
j'ai mes menstruations à la pleine lune.
De switcher ton cycle
et de ramener tes menstruations
à la nouvelle lune pour plusieurs,
ça va adoucir considérablement.
Comment tu switches ton cycle?
On le switche avec des
rituels ayurvédiques, en fait.
C'est, entre autres, des...
C'est un rituel, entre autres,
qui s'appelle Uttaravasti.
Et on va
faire infuser des plantes, un peu
comme... Puis là, je veux faire attention à ce que je vais
partager parce que c'est des rituels qu'on veut
faire de manière accompagnée.
– On va passer chez nous. – Bien, oui, on peut le faire chez nous, mais il faut être suivi par quelqu'un qui est formé pour ça.
Mais ce qu'on va faire, c'est qu'on va faire infuser une tisane, donc une infusion,
mais ce ne sera pas une tisane qu'on va boire, c'est une tisane qu'on va venir infuser au niveau du vagin avec une poire vaginale.
Un peu comme si on faisait un lavement, mais l'objectif, c'est vraiment d'aller traiter
comme l'intérieur de l'utérus
et le
vagin. Et
on peut le faire aussi dans un bain.
Donc, pour celles, par exemple, qui ont eu des agressions,
qui sont incapables de
supporter la pénétration,
qui ont du vaginisme, ou peu importe,
on peut le faire dans un bain. Donc, on fait comme un
bain de siège, puis on le fait par
suction avec les muscles
vaginaux.
Et finalement, on va
infuser notre vagin,
notre utérus avec cette préparation
de plantes-là. Et là, les plantes
vont varier en fonction des
défis qu'on va vivre. Donc,
si j'ai des problèmes de fertilité,
si j'ai vécu un avortement,
si j'ai eu des règles douloureuses,
ça ne sera pas nécessairement la même constitution
de plante. Puis, c'est un rituel
qu'on fait aux deux jours
pendant le cycle de la nouvelle lune,
pendant trois cycles.
Puis, généralement, ça switch
le cycle. Puis, moi, je l'ai
fait il y a trois ans maintenant.
Puis ça a super bien marché.
Puis l'école d'Ayurveda où j'ai été formée,
c'est Maya Tiwari qui est une femme extraordinaire
qui est vraiment une sommité en gynécologie ayurvédique.
Et elle, elle ne soigne que ses patientes
avec ce rituel-là ou Taravasti, elle ne soigne que ses patientes avec ce rituel ou taravasti puis
elle soigne de tout là comme vraiment à peu près toutes les conditions gynécologiques.
Vaginisme justement.
Oui, vaginisme, vaginite, infertilité, endométriose.
C'est ça que je voulais savoir, est-ce que les personnes qui font justement beaucoup
d'infections, beaucoup de vaginite, beaucoup de tout ça. Ça, c'est aussi relié à ça, d'accord?
Oui.
Oui, en fait, c'est surtout lié,
ça peut être lié à différentes choses.
D'un point de vue alimentation,
souvent, ça peut être lié à une consommation excessive de sucre
ou à une dent beaucoup trop sucrée.
Et quand on a la dent sucrée, généralement,
c'est parce qu'on peut avoir un petit déséquilibre au niveau
de notre microbiote intestinal
ou de notre microbiote vaginal
parce qu'on a un microbiote aussi au niveau
du vagin et
en fait, quand on a des cravings
de sucre, il y a différents
contextes, mais on peut avoir des cravings
de sucre parce que nos bactéries
nous demandent du sucre, c'est leur
nourriture le sucre, mais c'est pas une bonne idées de sucre parce que nos bactéries nous demandent du sucre. C'est leur nourriture, le sucre.
Mais ce n'est pas une bonne idée de les nourrir parce que plus on va les nourrir, plus ils vont se multiplier.
Qu'est-ce qu'on leur donne en place?
On peut manger, entre autres, un petit morceau de chocolat noir.
Et généralement, l'amertume du morceau de chocolat noir va couper même l'envie de sucre.
Sinon, il y a la cannelle. Je ne sais pas si vous aimez
la cannelle, mais c'est comme juste
chiquer un petit bâton de cannelle
ou mettre de la cannelle dans son café
ou dans son lait ou peu importe.
La cannelle,
non seulement elle nous aide à réguler
notre glycémie, donc le taux de sucre dans notre
sang, mais elle va couper les envies
de sucre aussi. – Fait que si là, j'ai comme une
grosse rage d'avoir envie de me
commander 70$ de cochonnerie
au dépanneur, à place, je me
grignote un bâton à cannelle. Oui, tu pourrais faire
ça. Oui.
Mais oui! Je la vois
tellement!
Mais c'est sûr que la première chose que
je fais, c'est m'acheter de la cannelle. Oui. Mais
j'ai pas le choix. Mais check aussi,
plus que, dans mes cours de nutrition,
elles disaient que le sucre,
plus que tu en manges,
plus que tu en veux.
Mais le contraire,
il faut que tu y ailles tranquillement.
Au lieu de manger justement
un chocolat complet,
mais essaye un tiers,
comme Kadi.
Puis plus, tu vas devenir...
Moi, le sucre, honnêtement,
je ne sais même pas c'est quoi.
Je n'ai pas envie de sucre
parce que j'ai coupé graduellement.
Au début, du Pepsi.
Mais c'est une drogue.
Je buvais du Pepsi.
Le Pepsi, même affaire, j'en buvais.
Je veux venir, je veux du Pepsi, Pepsi, Pepsi.
Puis aujourd'hui, je bois une gorgée de Pepsi, puis je te le dis, ça ne rentre pas.
Il y a trois jours, et ceci
n'est pas des farces. Mon alimentation,
cette journée-là, ce que j'ai mangé,
c'est un sac de chips au ketchup,
un paquet d'oreos au complet,
puis
un pot de crème glacée.
Ça a été ça ma journée.
That's why.
C'est terrible! Fait qu'il faut que je me
grignote des bâtois de cannelle.
Oui, mais encore là, tu vois,
il y a une façon de manger des affaires le fun.
Une des recettes que je partage souvent aux personnes que j'accompagne,
c'est que, mettons sur une plaque à biscuits,
puis là, je sais que tu n'aimes pas beaucoup cuisiner,
mais c'est super facile.
Tu prends une plaque à biscuits.
Tu t'en fais pour ta semaine.
Tu mets un papier.
C'est honnêtement le principe d'aller à l'épicerie
puis de revenir chez nous quand je n'ai pas d'auto.
Mais comme en bleu, il y a plein d'épiceries.
Je peux faire ça.
Mais oui.
Les épiceries livrent.
Je n'ai plus d'excuses.
Laisse faire.
Tu mets un papier parchemin pour que ça soit facile à manipuler après.
Puis là, tu achètes ton chocolat noir que tu fais fondre.
Puis là, tu mets tout ce que tu aimes.
Tu peux casser des morceaux de bretzel, des noix, des graines,
en passant les graines de citrouille, par exemple.
Les noix, c'est super bon pour la vitamine B, le magnésium, le zinc, les oméga-3.
Et ça, je te pitche
tout ça, mais c'est tous des minéraux, des
vitamines qui sont super bons
pour la libido et pour la santé hormonale.
Donc là, tu te mets plein de belles graines.
Tu peux même mettre des canneberges séchées,
des petits bleuets séchés. Tu mets tout
ce que t'aimes. Puis là, tu fais fondre ton
chocolat, puis tu le glisses là-dessus.
Tu mets ça au frigo. Ça devient tout
dur. Puis là, avec ton papier parchemin,
tu le casses en morceaux,
puis ça devient ta collation super santé.
Si t'en manges au complet, c'est-tu grave?
Bien, c'est l'abus, les pas bonnes choses.
Moi, je dis que...
Mets de la cannelle dedans aussi.
Ah, mais c'est une très bonne idée.
Fait que plein de noix, plein de fruits séchés.
Noix, de graines.
Chocolat noir coulé là-dessus.
Mais de toute façon,
honnêtement, le chocolat noir, de part
son amertume, va pas faire
en sorte que tu vas manger la plaque à biscuits
au complet. Je serais vraiment surprise.
Je serais vraiment surprise.
Puis pour couper ce sucre-là,
cette amertume-là, mets pour vrai
de la cannelle, même un petit peu de fleur
de sel. Je sais pas si t'aimes la fleur de sel. Bon, mets un petit peu de fleur de sel. Je ne sais pas si tu aimes la fleur de sel.
Bon, mets un petit peu de fleur de sel. Comme ça,
tu vas venir couper un peu
ton sucre.
Donc, il y a plein de stratégies.
Mais pour vrai, il faut qu'on se reparle.
– Bien oui, j'ai l'impression qu'il faudrait
qu'on ait une consultation.
– Je suis vraiment très d'âme que vous deux
soyez des amis.
– Tu pourrais changer ma vie.
Mais pour vrai, c'est ça,
il y a plein de belles solutions parce que,
comme on disait, le sucre,
plus que je mange de sucre,
plus que mes bactéries, mes mauvaises
bactéries dans mon système digestif
et dans mon système, en fait,
dans mon vagin, dans mon microbiote vaginal
se multiplient. Fait que là, ça fait
plus de bactéries qui veulent plus de sucre.
Et c'est pour ça que ça devient comme littéralement une drogue.
Puis en plus, le sucre fait sécréter de la dopamine.
Donc, la dopamine, c'est une hormone de l'excitation.
C'est quelque chose de...
C'est vraiment l'alimentation à la base.
Mais en fait...
La masturbation.
Oui, alimentation et masturbation.
Je me masturbe et je mange.
C'est ça. Elle, elle se masturbe beaucoup avec des légumes. Elle a tout compris. Ah, c' masturbation. Je me masturbe bien à manger. C'est ça.
Elle, elle se masturbe beaucoup avec des légumes.
Elle a tout compris.
C'est ça.
Oui, oui.
Moi, ça va bien.
Tout ça, là.
Mais l'autre affaire aussi, j'ai une petite question avant d'oublier.
Est-ce que c'est…
Oui, je suis dans ça.
Est-ce que ça rapporte…
Des fois, mes eaux d'or vaginaires, mettons, sont plus intenses.
Des fois, d'autres fois, moins.
Ça fait que ça rapporte à la nutrition, tu penses?
Ça peut dépendre, en fait.
C'est-tu vraiment tes odeurs vaginales
ou c'est genre ton urine?
Non, non. Mais d'un fois, mettons,
je me sens, puis d'un fois, non.
Tu fais l'amour, puis là, c'est une drap.
Tu fais « Oups! »
Ça peut être directement lié à tes hormones.
Donc, ou si tu es dans ton cycle
quand tu sécrètes plus de telles hormones
versus d'autres hormones
les phéromones aussi
on ne les sent pas nécessairement
mais j'ai certaines personnes qui vont être très sensibles
sans que ça soit
nécessairement clair
que ça soit ça
ça se peut que tu sentes des choses
mais généralement la qualité des pertes clair que ça soit ça. Ça se peut que tu sentes des choses.
Mais généralement, la qualité des pertes ou de
la lubrification ou l'odeur,
puis là, on met de côté tout ce qui
pourrait être infectieux, ça va être
vraiment lié aux fluctuations
hormonales et aussi à l'alimentation.
Ça fait quelqu'un qui dit,
parce qu'encore une fois,
je connais quelqu'un qui dit qu'elle sent fort, genre du vagin, qu'on se tient mal.
C'est moi.
Fait que cette personne-là qui mange genre un whatever.
Ben oui, c'est sûr, ça a un lien.
Ce qu'il faut quand même que je mette en contexte, c'est que moi, j'ai beaucoup de problèmes avec manger.
Manger, ça a tout le temps été difficile pour moi. Fait que,
souvent, une tendance que j'ai depuis
l'adolescence, c'est de me priver jusqu'à ce que
j'aille vraiment faim.
Puis quand j'ai vraiment faim, je mange du sucre.
Je fais ça depuis l'adolescence. Fait que je sais
qu'il y a un lien avec ça.
J'ai toujours su que
mon approche avec la nourriture
est malsaine.
C'est quelque chose que je dois changer.
Parce que manger des trucs sains, c'est la quantité qui me fait peur.
Parce que j'ai souvent envie d'en manger plus.
Je mange plus quand je mange bien, dans le fond.
Mais ce n'est pas grave, ça. Oui, c'est ça, je sais.
Parce que ça aussi, on est comme conditionné à…
Je ne sais pas comment ça se passait dans vos familles.
Moi, j'ai grandi dans une famille où
ma mère était constamment au régime.
Elle a commencé un régime,
elle le finissait deux jours
après, elle a recommencé la semaine d'après,
puis elle essayait toutes sortes d'affaires. Mais tout ça
pour dire qu'on a été conditionnés,
puis même dans les images
qui sont véhiculées, on est vraiment conditionnés
à ne pas trop manger. Puis même l'al, dans les images qui sont véhiculées, on est vraiment conditionné à pas trop manger.
Puis même l'alimentation saine, elle a une connotation plate.
Alors que c'est possible de manger vraiment le fun et de bien manger.
Puis, tu sais, quand on parle de bien manger,
c'est pas, tu sais, juste manger, mettons,
une petite affaire de même de viande ou de pois chiches
avec une petite affaire de même de riz ou de pois chiches avec une petite affaire de même de riz,
puis manger une grosse salade de même.
C'est juste de manger varié.
Plus on va manger varié,
plus, entre autres, notre microbiote intestinal va être varié aussi,
plus nos bactéries vont être variées.
Et plus elles vont être variées,
plus elles vont métaboliser de façon optimale nos estrogènes, notre
testostérone, notre progestérone,
plus qu'on va avoir d'énergie,
moins on va avoir de craving de sucre.
Donc, c'est vraiment d'essayer
de diversifier plus
que de contrôler ses portions parce que
moi, je t'avoue que moi aussi,
j'aime ça manger. J'aime ça
puis j'aime ça quand c'est le fun.
Fait que j'ai coupé plein de choses
dans mon alimentation, mais en même temps,
j'aime pas utiliser le terme couper
parce que j'ai substitué.
Donc, j'ai remplacé, par exemple,
le lait de vache ou le fromage
par de la levure alimentaire
ou par des fromages végans
à base de noix de cajou fermentée
ou j'ai remplacé, je ne sais pas,
moi, comme du gluten, j'en consomme plus.
Fait que, tu sais, j'ai remplacé le gluten
par d'autres choses.
Tu sais, comme mes spaghettis,
quand j'ai envie de manger des pâtes,
bien, je mange des pâtes de riz brun
ou des pâtes de pois chiches
ou des pâtes d'autres choses.
Puis, c'est super bon.
Puis, la sauce que je mets dessus,
elle est aussi le fun.
Puis... C'est la sauce qui va faire le goût.
Les pâtes, ça ne goûte pas grand-chose.
Oui, mais encore là, je te dirais que
ça peut être surprenant.
Tu sais, quand tu es habituée de manger des pâtes de blé
à la semoule de blé,
tu as l'impression que ça goûte toutes la même affaire.
Quand tu commences à essayer,
à explorer des alternatives,
ils ne sont vraiment pas tous le fun égal.
Mais il y a des pâtes qui sont
vraiment, vraiment bonnes. Fait que, tu sais,
tu peux substituer quelque chose
par d'autres choses sans te priver.
C'est qu'il y a vraiment...
Je sais que c'est dans ma tête.
Il y a vraiment
quelque chose qui fait que de rien
manger toute la journée
puis de me récompenser
le soir avec une grosse cochonnerie,
ça ne me fait pas sentir coupable.
Tandis que de bien manger trois repas par jour
ou de, mettons, manger huit petits repas
qui sont en santé,
le fait qu'il y a une plus grosse quantité
puis qui est plus récurrente,
je me sens coupable.
Même si c'est mieux pour la santé que...
Je comprends.
C'est vraiment...
Puis je sais que c'est mental.
Donc, il y a vraiment quelque chose
à soigner dans ta relation à la nourriture.
Oui, ça complètement.
Puis je le sais depuis l'adolescence au secondaire,
Mais ça aussi, ça se fait dans la bienveillance
puis en étant bien accompagnée
puis en trouvant des choses
qui te font plaisir à manger aussi.
Tu sais, d'essayer de voir.
Des fois, c'est de faire la liste, la liste de tout ce qui te font plaisir à manger aussi, tu sais, d'essayer de voir. Des fois, c'est de faire la liste,
la liste de tout ce qui te fait plaisir
à manger, puis d'essayer de voir par quoi
tu peux substituer ça aussi,
tu sais, parce que, tu sais, au lieu de manger un sac
de chip au ketchup, par exemple,
je ne sais pas si vous connaissez les genres de puff
au quinoa, il y en a au sriracha,
il y en a à la nette.
C'est comme super bon, c'est un peu genre les crottes
au fromage, au sriracha ou à d'autres nette. C'est comme super bon. C'est un peu genre les crottes au fromage,
au sriracha ou à d'autres choses.
Mais c'est comme une cochonnerie,
mais santé.
Il faut des cochonneries santé.
Oui, mais c'est ça.
Ça peut être une façon de transitionner vers d'autres choses.
Pas passer nécessairement du sac de chips au ketchup
au sac de chou bruxelles.
Puis il est bon de temps en temps.
Il faut que tu le manges de temps en temps.
C'est ça, il y a une tendance à...
Je ramène tout à moi, c'est super lourd.
Mais non, mais Kim, je pense que c'est...
Je suis vraiment contente, moi, pour...
C'est une rencontre essentielle.
C'est ça, c'est que je me souviens plus
de ce que j'allais dire.
Oui, bien, pour tes chips au ketchup.
Je me souviens plus. Non, OK, c'est correct. C'est... Oui. Mais est-ce que ça... Est de ce que j'allais dire. Pour tes chips au ketchup. Je ne me souviens plus.
C'est correct.
Est-ce que tu pourrais l'accompagner aussi pour ça,
comme le côté nutritionnel?
Oui.
Oui, nice.
Il faudrait refaire un podcast une fois qu'on va avoir eu nos rencontres.
L'avant-après.
Oui, c'est ça.
Je suis ultra-dormie. Oui, c'est ça que je voulais dire.
C'est que
j'ai une personnalité super addictive
dans la vie. Je pense que
tu peux commencer à faire un portrait un peu
avec ce que je te raconte, mais
je deviens vraiment accro aux affaires
puis je m'investis à 100% ou pas du tout.
C'est noir ou blanc tout le temps.
Dans ma vie, j'ai souvent
eu une pause de je je mange super bien,
puis là, je suis comme, mais je m'empêche,
mettons, je trempe mon doigt sans faire exprès dans de la crème glacée de quelqu'un d'autre,
je vais essuyer mon doigt à la place de le licher. »
C'est comme, puis là, rendu là, je vais être complètement folle,
puis je descends, puis je me prends comme…
Là, c'est le free-for-all.
C'est ça, mais c'est tout le temps de même. Puis, il y a une grosse partie de moi qui a de
parler de, mettons, virer
à bien manger. Puis tout, que je
me connais, je sais très bien
que je vais virer complètement folle.
Tu sais, que je vais... Mais c'est pour ça
que c'est important de faire les choses
de manière bienveillante. C'est difficile.
Oui, je le sais. Puis c'est pour ça que c'est important
d'être bien accompagnée aussi. C'est ça.
C'est la différence. Puis là, on parle de c'est pour ça que c'est important d'être bien accompagnée aussi. C'est ça. C'est la différence.
Puis là, on parle de moi
parce que je suis là ici, mais il y en a plein d'autres
personnes que je pourrais te référer qui peuvent
t'accompagner, qui sont extraordinaires.
Mais l'important, c'est d'être bien
accompagnée. Puis c'est la même chose
en santé hormonale. C'est la même chose avec
n'importe quoi. À partir du moment
où on est bien accompagnée,
puis qu'on donne un sens à ce qu'on fait aussi
ça c'est super important dans le processus de trouver son why pourquoi moi je choisis de faire
ça aujourd'hui puis de quoi j'ai besoin maintenant puis c'est pas de choisir pour toute sa vie là
c'est choisir que en ce moment je vis vis tel défi par exemple, puis j'ai
besoin de me sentir comme ça.
J'aimerais me sentir comme ça.
Maintenant, qu'est-ce qu'on va faire? Qu'est-ce qu'on va
mettre en place? Puis il y a un principe
aussi qui existe, encore une fois, avec le
super rythme infradien, donc notre super
cycle menstruel, qui est
d'adapter notre alimentation
aux fluctuations hormonales.
Parce que techniquement, justement,
puis peut-être que quand tu disais,
ça, ça a sonné une cloche, quand tu disais,
mettons, je partais, puis là, j'étais comme super radical
puis super disciplinée,
puis après ça, je crashais, bien, ça a peut-être
des liens avec tes fluctuations dans ton cycle.
Tu sais, quand on est
en pic d'estrogène ou en montée
d'estrogène, on a beaucoup moins
besoin de manger. On est dans
notre printemps, notre été. Donc, comme le
printemps, l'été, c'est plus facile de manger
plus de légumes, plus léger, de manger
plus de salades, par exemple, de manger
plus de riz, de manger
plus de poissons. Alors que
l'automne, l'hiver, souvent, on va avoir tendance
à manger des plats plus en sauce,
des plats plus assaisonnés,
manger des purées, des
soupes.
Puis c'est comme ça aussi.
J'ai super faim.
Puis c'est comme ça pendant notre cycle aussi.
Donc, une belle façon
d'honorer notre cycle, puis d'honorer
nos hormones, puis de nourrir nos
hormones, parce que nos hormones
se développent dans les bons gras.
Nos hormones se développent pas juste dans les brasses cassées puis dans les
laitues amères on a vraiment besoin de manger des bons gras donc donc
d'honorer ce dont notre corps a besoin aussi puis d'y aller de manière vraiment
bienveillante ça aussi ça peut changer la vie donc c'est qui qui qui disait, il y avait quelqu'un qui disait qu'à un moment donné,
qui était végétarienne, puis il a dit,
moi, des fois, il y a une fois par mois
que j'ai besoin de mon steak, puis c'est ça.
– Je suis Mélanie.
– En tout cas, il y a quelqu'un qui a dit,
moi, des fois, je suis végétarienne, je n'en mange jamais,
mais des fois, si j'écoute mon corps,
puis des fois, j'en ai besoin de mon steak,
puis je le mange, puis je ne me sens pas mal.
De dire, de t'étiqueter
en tant que végétarienne ou whatever,
puis qu'il y a une soirée
que t'as le goût de manger ça,
mais je pense que c'est bon aussi d'écouter ton envie,
puis crime, de pas se sentir mal.
« Mon Dieu, je suis plus végétarienne! »
Moi, j'ai été végétarienne,
mais je mangeais plus de viande, puis je mangeais comme des oeufs
puis du fromage, puis ça m'est arrivé
une fois, genre, de manger un Big Mac en cachette.
Tu te sens super coupable,
tu remets en question tout ce que t'as fait.
Genre, je me suis vraiment sentie mal.
Puis à un moment donné, j'ai dit à mon chum,
je vais te dire quelque chose.
Je suis végétarienne pareil.
Mais c'est pour ça, quand on disait tantôt
qu'on est plus que les étiquettes qu'on porte
ou que les études qu'on a faites.
On est bon aussi dans notre société pour se mettre des étiquettes qu'on porte ou que les études qu'on a faites. On est bon aussi dans notre société
pour se mettre des étiquettes.
Moi, en tout cas, j'aime bien y aller
avec la perspective de la bienveillance
et que tout est parfaitement
et parfait. Comme on le disait
aussi plus tôt, quand tu disais
que j'ai l'impression d'être tout le temps dans Rechute,
la Rechute a fait partie du processus.
On pourrait y trouver un nom plus
cute que Rechute parce que Rechute, ça a une du processus. Puis, tu sais, on pourrait y trouver un nom plus cute que rechute
parce que rechute, ça a une connotation comme je me suis plantée, là.
Mais, tu sais, le changement, c'est pas linéaire.
Le changement, puis encore là, on est conditionné à ce que nos hormones soient égales,
notre humeur soit égale, notre productivité soit égale, notre changement, ça soit égal.
Mais c'est pas vrai, là. Tu sais, comme tout fluctue, ça soit égal. Mais ce n'est pas vrai.
Comme tout fluctue,
il y a des moments où c'est plus fluide,
il y a des moments où ça creuse,
puis il y a des moments où on va manger un Big Mac et ça va être bien correct.
Puis on n'aura pas scrappé tout ce qu'on a fait pour ça.
Puis oui, je pense que la bienveillance,
on ne la cultive pas assez dans notre société.
Justement parce qu'on veut performer
puis on est conditionné à performer.
Comme tu disais, de mettre des intentions dans les choses,
ça change tout.
Juste de brosser les dents
puis de prendre le temps de te brosser les dents
puis de penser puis de ne pas être en train de faire autre chose.
Juste ça, ça fait toute une différence.
J'ai eu ce moment-là cet été,
où j'étais super de bonne humeur,
puis que je faisais tout ce qu'il fallait au bon moment.
Puis c'était ça, c'était de prendre ma douche,
puis de me laver, puis de mettre ma crème.
Je suis en train de me mettre ma crème,
puis de mettre l'intention dans chaque chose,
de pourquoi je fais les choses.
C'est ça, après ça, toutes les décisions que tu prends,
elles viennent d'une place qui est beaucoup plus alignée.
Ça, c'est vraiment important.
Je sais que c'est ça. Il faut que tu te le ramènes souvent.
De se rappeler notre intention,
ça change la vie, ça aussi.
Tu vois ce que tu es en train de dire.
Ça fait en sorte que tu es vraiment
dans le moment présent.
Sans le savoir,
tu réduis énormément ton
stress, parce que t'actives
ton système nerveux parasympathique,
notre système nerveux parasympathique qui est vraiment
comme, mais c'est ça qui a besoin
de calme, qui a besoin d'intention,
qui a besoin d'être juste ici
maintenant, parce que quand on est dans
le passé, généralement, on va déprimer,
puis quand on va être dans le futur, on va être plus
anxieuse. Donc, le seul espace de calme pour vrai c'est d'être dans le moment présent puis je trouve
ça vraiment extraordinaire ce que tu viens de partager parce que c'est une des choses que
j'enseigne justement quand on aborde les façons d'être plus et de faire moins parce qu'on est
dans une société où on fait on fait on fait il faut toujours faire plus alors qu'on est dans une société où on fait, on fait, on fait, il faut toujours faire plus.
Alors qu'on oublie d'être
qui on est profondément.
Puis ça, c'est pas bon pour les hormones.
J'ai dit pour la Lido.
J'ai dit à un ami
cet été que
ce que je recherchais
le plus, parce que, tu sais,
il y a beaucoup la quête du bonheur, la quête d'être heureux,
mais que c'est la seule place où on peut être
réellement bien, comme tu l'expliques, c'est
dans le présent. Puis je disais
ça à une amie que mon objectif,
toute ma vie, je soufflais
mes bougies en disant, mon souhait, c'est d'être
heureuse, mon souhait, c'est d'être heureuse. Puis maintenant,
c'était d'être capable d'être le plus possible dans le présent
puis de vraiment apprécier les moments.
Puis j'expliquais ça. Fait que quand même, il me semble
que t'es quelqu'un qui est dans le présent, parce que j'ai un comportement qui est supercier les moments, puis j'expliquais ça. Fait que quand même, il me semble que tu es quelqu'un qui est dans le présent,
parce que j'ai un comportement qui est super spontané,
mais tu peux être quelqu'un de super spontané, super impulsif,
puis d'être quand même complètement déconnecté,
puis d'être dans le passé, puis dans le futur,
parce que tu n'es pas… être dans le présent,
puis de faire les choses spontanément.
En tout cas,
je ne sais pas comment expliquer,
mais c'est de se connecter
puis d'être présent pour vrai.
Il y a une différence.
En tout cas,
je ne sais pas comment expliquer.
Mais on vit beaucoup
sur le pilote automatique
puis je pense que tu l'as bien dit.
On prend notre douche
en pensant à notre liste d'épicerie
puis on se brosse les dents
en pensant à...
Tu prends ta douche
en pensant à ce que tu vas faire.
Oui.
Moi, je me lave,
c'est que je sais
que j'ai un vidéo à faire
je pense à mon vidéo au lieu de juste
me laver pour moi
de sentir ton savon
d'apprécier que tu te masses
en même temps que tu te laves
de sentir la chaleur sur ta peau
ça c'est de la pleine conscience
on pense souvent que méditer
pratiquer la pleine conscience
il faut absolument s'installer sur son tapis
faire des moudras
et faire des omles.
Couper nos carottes
en pleine conscience.
Juste en se connectant aux petits
croutch-croutch de la carotte et en étant
juste là.
On va dire que c'est une tâche.
Il faut que je fasse ça, il faut que je coupe.
Crime, c'est un moment que tu peux
passer juste avec toi-même, puis en
faisant rien, genre, puis en pensant juste
à ta petite carotte, tu sais.
– Puis ça fait du bien au mental.
– Ça, c'est avec les...
les...
Claudine et tout. Ça, c'est fou,
là, mais juste, j'ai passé
une soirée là-bas. Imagine
si je passe une soirée par semaine, c'est fou,
là. Mais c'est parce qu'une fois,
juste, il faut se le rappeler. C'est vrai
qu'une fois, à un moment donné, on redevient
dans le normal,
dans la routine.
Dans la rechute, on glisse.
Puis là, des moments comme ça, comme aujourd'hui,
qui nous fait rappeler que...
C'est ça, ce moment-là me fait du bien
parce que ça me ramène enceinte. C'est des trucs que je sais.
Oui.
Mais automatiquement, je ne sais pas pourquoi,
le confort va...
Le confort du mal-être, je ne sais pas
pourquoi on est confortable d'en être pas bien
ou de ne pas choisir
ce qui nous rend réellement bien.
Je ne sais pas pourquoi je fais ça,
ou pourquoi les humains font ça.
J'ai l'impression que c'est quand même...
Mais de retourner à ça, ça fait du bien.
Oui, de se rappeler
de nos bases
en fait, de
cultiver notre sommeil, cultiver
l'alimentation
la plus saine
possible, puis encore là, la plus saine
c'est pas nécessairement de manger parfaitement,
c'est d'essayer de consommer des
aliments variés, d'essayer de consommer des aliments
qui sont les moins transformés possibles
puis encore là, on a le droit
de rechuter ou de
se payer la traite
puis on a le droit de trouver des
substitutions le fun
tu parlais de ton Big Mac tantôt
si t'as le goût d'en manger plus souvent mais t'as pas le goût
nécessairement de manger
ton McDo, Il y en a
des super beaux burgers
que tu peux te faire maison.
Je sais, mais psychologiquement,
je mangeais, comme psychologiquement, des fois,
j'ai besoin parce que c'est comme,
je suis comme un Big Mac.
Mais à YVG, je mangeais, je me rappelle,
je commandais un Big Mac VG, pas de boulettes.
Puis mon chum était genre, c'est dégueulasse.
Puis je lui demandais extra sauce et extra cornichons.
Pourquoi ça goûte?
Ça goûte la même affaire. Honnêtement,
essayez ça, guys.
Essayez sans boulette, ça goûte
la même affaire. Parce que
la boulette, elle ne goûte pas.
Ça ne goûte rien.
C'est comme rien. Je ne sais même pas c'est quoi,
mais c'est là.
Je suis juste demandée à Nicole, ça fait combien de temps qu'on tourne?
Nicole, ça fait combien de temps qu'on tourne?
Juste pour être sûre qu'on dépend.
Ça fait 1h47.
1h45?
Oui, 1h45.
J'ai une mini-question.
Mais c'est long, 1h45.
Il va-t-il y avoir des coupures?
Non, non, pas du tout.
C'est comme ça.
OK, c'est très bon.
Mini-question.
Ça, je vais te réécrire en privé.
Moi, c'est ça. C'est Mélanie qui m'avait dit
que j'avais quelque chose. Mais quand je suis dans mon maudit bain
de tabarnouche et que je sors de mon bain maintenant
depuis que j'ai accouché, il y a un litre
d'eau qui sort de mon vagin un peu,
n'importe quand, dans la soirée. Ça perd
de l'eau. Ça me gosse
réellement. Je me mets
tout nue tout le temps parce que sinon, je m'en vais toutes mes affaires.
Je suis tout le temps tout nue., je m'en vais toutes mes affaires. Mais je suis tout le temps tout nu de toute façon.
Fait que ça, c'est peut-être en rapport
à ça, non? Aux hormones?
Est-ce que tu peux m'aider dans le fond?
En fait, ça peut être plein de choses.
Je me rappelle, je l'ai écouté,
cette émission-là, puis Mélanie a parlé d'une
possible béance vaginale.
C'est sûr que ça peut être de la béance, mais oui,
ça peut être lié aux hormones, ça peut être lié à un taux faible
d'estrogène aussi. Je ne sais pas ça fait combien de temps que tu as eu ta grossesse. Un an. OK, mais c'est sûr que ça peut être de l'abeillance, mais oui, ça peut être lié aux hormones. Ça peut être lié à un taux faible d'estrogène aussi.
Je ne sais pas ça fait combien de temps que tu as eu ta grossesse.
Un an.
OK, mais c'est ça.
Donc, ça se peut qu'en post-grossesse, jusqu'à même un an, un an et demi,
les hormones ne se sont pas parfaitement replacées.
Est-ce que tu te rappelles si c'était comme ça avant?
Non, c'est ça.
Oui, on pourrait s'en reparler avec plaisir, mais oui, ça peut être lié aux hormones.
Puis là, je reviens encore à la yoga-thérapie parce que c'est mon approche que j'aime d'amour.
Mais non seulement tu peux travailler les hormones, on peut aussi travailler comme à tonifier,
on peut travailler à venir
resserrer, à venir comme...
– Remuscler. – Oui, remuscler,
à venir créer de l'espace aussi,
à venir comme... Oui, on peut venir travailler
plein, plein de trucs. – Oui, OK.
Avec Mélanie aussi, un trio,
toi et moi, Mélanie. – Oui. – C'est ça, je recommence à mettre
mes boules, remuscler justement.
Ça va peut-être faire effet aussi.
C'est fatigant, perdre un litre.
Je le dis, c'est vraiment ça.
C'est fatigant.
Avant qu'on close ça,
je voulais savoir s'il y a quelque chose
que tu aurais vraiment aimé aborder,
qu'on n'a pas eu le temps, qu'on n'a pas pensé,
qu'on a pas été, ou quelque chose qu'on a oublié.
Un dernier mot de fin que tu veux vraiment dire écoute je juste regarder vite j'avais
préparé plein de petits quiz puis je les ai même pas fait on peut terminer avec un quiz
sinon on pourrait parler du je pourrais faire le petit quiz puis je pourrais faire un petit wrap-up rapide sur des solutions parce que...
Oui, j'aimerais ça.
Oui, les solutions, c'est comme...
On aime ça.
C'est tout le temps le fun, hein?
Oui.
On aime ça, savoir quoi faire avec nos...
Avec nos problèmes.
Nos problèmes.
100%.
OK.
Fait que, petit quiz.
Est-ce que vous avez une idée du pourcentage de femmes
qui sont satisfaites sexuellement?
Là, j'aurais pu commencer plus global.
10.
Je vais dire 40.
T'es folle.
Voulez-vous que je vous donne un choix de réponse?
Oui.
Donc, 40, 50
ou 70 % des femmes
qui sont satisfaites sexuellement.
Je vais dire 40.
Oh my God.
Je pensais que c'était moins que ça. Pour vrai? Oui. sexuellement? Je vais dire... 40. Oh my god! OK. Bon, bien, vous êtes bonnes.
Je pensais que c'était moins que ça. Bravo. Pour vrai?
Oui. Ah, c'est peut-être parce que tout le monde
qui maigrit. Oui, bien, c'est ça.
Moi aussi, j'ai l'impression que toutes les femmes
ont des problèmes avec leur séquence ruelle, mais c'est sûr.
Les femmes qui maigrivent, je ne maigris pas
parce que ça va bien. Ah non, OK.
C'est quand même pas beaucoup. Non, mais je suis contente.
C'est bon. C'est bon, mais c'est pas tant.
Il y en a sûrement qui mentent là-dedans.
Ou il y en a qui disent que oui, ça va bien,
mais en réalité,
ça va peut-être pas bien. En tout cas, bref, c'est sondage.
C'est ça que tu viens de dire?
Oui, c'est bon, j'ai compris.
Maintenant,
est-ce que vous savez le pourcentage des femmes
qui ont un cycle menstruel de 28 jours?
Le pourcentage?
Oui.
Choix de réponse.
Choix de réponse.
14%, 35% ou 95%?
Je vais dire 15.
14.
14, tu as dit 14.
Oui.
Hé, vous êtes bonne!
Oui, 14%.
Puis, tu sais, je trouve ça tout le temps super drôle, puis je suis vraiment contente que vous ayez eu la bonne réponse
parce qu'on entend tellement
tout le temps parler du cycle de 28 jours
qu'on pense que c'est ça qui est normal
alors que c'est une moyenne. Ce n'est pas une normale.
Est-ce que les femmes
ovulent à tous les mois?
Moi, je dirais que oui.
C'est-tu une question fièche?
Non!
Vu que le cycle peuvent être 35 jours
ça pourrait dépasser un peu un mois
ça pourrait être comme un mois et demi
Tu l'as vraiment, t'es vraiment vite
Ah ouais!
En fait j'aurais dû poser la question
est-ce que les femmes ovules à tous les cycles?
Ok, à tous les cycles
ben là moi j'ai le goût de dire oui
ben là je vais dire oui
Ok, mais la réponse est
malheureusement non. Parce que
on espère
revuler à chaque mois, à chaque
cycle. Mais justement, encore une fois,
avec le stress,
avec tout ce qu'on vit,
si on souffre, par exemple, d'un syndrome des ovaires
polycystiques, si on a plus
que 35 ans, parce que, tu sais, on entend souvent
le terme périménopause, puis là,
on n'en a pas parlé aujourd'hui, mais dès l'âge de 35 ans,
techniquement,
biologiquement, on entre en périménopause
et à partir de ce
moment-là, il y a de plus en plus de cycles
qui sont anovulatoires, donc
non, on ovule pas à chaque
mois, à chaque cycle, mais
c'est sûr que plus on
est jeune dans nos années fertiles,
par exemple, entre 20
et 35 ans, si notre
cycle menstruel est sain, en général,
on va ovuler pas mal tout le temps.
Donc, peut-être 10 cycles sur 12.
Si on parle de...
Oui.
Seule sur la pilule, je ne suis pas sûre
que je vais vous la poser. Oui.
Je ne veux pas faire de controverses.
Pas du tout.
Est-ce que la pilule régule le cycle menstruel?
On va dire non.
Ça veut dire régule.
Régule, ça veut dire qu'elle le normalise, elle le régularise.
Mais non.
Mais non.
OK.
Bon, bien, vous êtes bonne.
Donc, effectivement, c'est faux.
Puis ça aussi, c'est un peu une fausse croyance.
Et ça vient du fait que quand on est sur pilule,
pas sur pilule, sur pilule,
on a un cycle qui est vraiment normal sur 28 jours.
On saigne après, généralement, notre 28 jours et tout va bien.
Et on a l'impression d'avoir des belles menstruations
qui ne sont pas problématiques.
Alors que quand on est sur la pilule contraceptive,
puis là, je parle de pilule,
oui, généralement, les autres contraceptifs hormonaux
ne vont pas faire ça.
En fait, les saignements qu'on a,
ce sont des saignements de retrait
et non des menstruations.
Donc, pour avoir des menstruations,
ça prend une ovulation
pour avoir des vrais saignements menstruels
parce qu'il y a eu un épaississement de l'endomètre
et qu'il y a comme un flush de l'endomètre après.
Alors que quand on est sur la pilule contraceptive,
c'est vraiment au moment où on arrête
de prendre les pilules,
donc qu'on n'en prend plus pantoute
ou qu'on prend les petites pilules de sucre,
qu'on va avoir des saignements
et ça, c'est vraiment un saignement de retrait d'hormones.
Ce n'est pas des menstruations.
Donc, moi, j'entends souvent
dans ma pratique des femmes
qui me disent, bien moi, mon cycle est super
régulier. Depuis que je prends la pilule,
mon cycle est super régulier, mais
malheureusement, ce n'est pas un cycle
parce qu'on ne produit plus
nos hormones naturelles et ce sont
des hormones synthétiques qui viennent remplacer nos hormones sexuelles naturelles.
Donc, les pics dont je vous parlais tantôt dans notre beau rythme infradien,
on ne les a plus.
Et c'est pour ça aussi que sur la pilule contraceptive,
mais aussi sur d'autres méthodes contraceptives hormonales,
il y a beaucoup de femmes qui vont se plaindre d'une chute de libido assez drastique
parce qu'elles ont pu la montée
d'estrogène et la montée de testostérone
qui fait en sorte qu'on va
se sentir...
Je suis convaincue.
Voilà. Donc, il y en a qui vont
le sentir quand même, qui vont se sentir
puis encore là, ce ne sont pas
toutes les femmes qui vont avoir les effets secondaires,
mais ça s'explique vraiment par
les fluctuations hormonales
naturelles qui ne sont pas
présentes. – Puis c'est ça, c'est vraiment
comme, c'est ça que tu disais,
que tu me disais au téléphone, c'est que
il y a des gens que la pilule, ça fera rien de
négatif, puis ça va être super, au contraire,
bénéfique, puis il y en a d'autres que c'est
quand il y a quelque chose qui
va pas, que là, c'est ça que tu disais,
c'est qu'il y a une alternative.
Ce n'est pas vrai que tu dois subir
ce que... Puis tout est valide,
que tu ailles...
Moins de libido, que tu ailles...
Il y en a qui disaient que ça leur fait agresser.
Je pense que c'est ça. C'est vraiment
de validiter comment tu te sens,
puis de savoir qu'il y a
des alternatives comme tu proposes.
Mais rendu là, quelle alternative
tu proposes pour les condoms?
Il y a le condom, il y a la méthode
symptothermique. La méthode symptothermique
qui est une méthode avec laquelle
on prend notre température basale.
Donc, notre température basale, c'est la température
la plus basse de notre corps.
Donc, à notre réveil, à chaque matin,
en se réveillant, comme première chose,
avant de sortir du lit, on attrape le petit
thermomètre basal qui a comme
deux décimales après la virgule.
– Au lieu de prendre ta pilule, maintenant.
– Oui, au lieu de prendre ta pilule. Puis là, tu prends ta température
et tu peux le faire old-fashioned
avec un petit graphique Q,
si tu es quelqu'un qui aime dessiner.
Ou tu peux le faire avec une application
intelligente.
Et pour ça, il existe quelques applications qui sont incroyablement efficaces.
Donc, c'est un algorithme qui se base sur 5 millions de cycles
qui va faire le calcul pour toi et qui va te dire,
OK, là, tu es à risque ou OK, là, il n'y a pas de danger
ou OK, là...
De tomber enceinte.
Oui, absolument.
C'est quoi l'application?
En fait, il y en existe une qui est
disponible ici qui s'appelle Natural Cycles.
Et c'est la seule
en fait qui a été approuvée par la
Food and Drug Administration,
donc la FDA aux États-Unis.
Et elle, elle a vraiment été validée comme
étant super efficace scientifiquement.
Natural Cycles. Natural Natural cycles, oui.
Et il existe aussi Daisy.
Daisy que j'essaye d'importer au Canada.
Je suis en communication avec la France en ce moment
parce qu'elle est disponible en France puis aux États-Unis,
mais on ne l'a pas encore ici.
Et ça aussi, c'est comme extra efficace
puis c'est aussi valide que la pilule.
Il faut juste que tu le fasses.
Donc, c'est des algorithmes qui calculent pour toi.
Et en plus de ça,
si tu veux mieux
connecter à ton corps, mieux connecter
à tes fluctuations hormonales,
tu peux choisir aussi
d'observer ta glaire cervicale.
Donc, la glaire dont on parlait tantôt,
qui est comme les pertes
vaginales, finalement, qui est la glaire dont on parlait tantôt, qui est comme les pertes vaginales, finalement, qui est la glaire qui va s'installer autour de l'ovulation, puis qui va ressembler à du petit blanc d'œuf tout gluant, tout collant.
Donc, ça, c'est une question qu'on me pose souvent, soit les jeunes femmes qui ne veulent pas se casser la tête
ou les mamans d'ados
qui ne veulent pas
se casser la tête pour leur ado et qui ne veulent pas que leur ado
devienne enceinte.
Le stérilet,
le stérilet hormonal
est un moindre mal. Donc, le stérilet
au cuivre, c'est sûr que c'est
l'idéal parce qu'il n'y a pas
d'hormones. Mais
pour des personnes comme toi, par exemple,
qui auraient déjà beaucoup de douleurs
menstruelles et des segments abondants,
comme ça agit en créant de
l'inflammation à l'intérieur de l'utérus,
ce n'est pas l'idéal.
Je n'ai jamais réimpris.
Mettons à quelqu'un
comme toi, ce ne serait pas la méthode
que j'y recommanderais.
Sauf que quelqu'un qui voudrait une méthode hormonale,
mais qui a moins d'impact, le stérilet hormonal,
même si ça non plus, ce n'est pas parfait,
puis qui peut avoir des effets secondaires,
il fait en sorte que dans la première année,
parce que généralement, on peut le garder entre 3 et 7 ans,
la première année, il va préserver l'ovulation juste dans 15 % des cas, mais toutes les autres années, il va préserver
l'ovulation 85 %
du temps. Donc, comme
on préserve l'ovulation, on préserve
les pics d'estrogène, les pics
de testostérone, on préserve
le plus possible
nos hormones naturelles.
Le stérilet hormonal. Mais le stérilet
cuivre aussi. C'est juste que le stérilet cuivrere. Le stérilet hormonal. Mais le stérilet de cuivre aussi. OK.
C'est juste que le stérilet de cuivre,
quand on a déjà des règles difficiles
puis abondantes,
c'est pas nécessairement...
C'est bien prendre le stérilet hormonal.
Oui.
Puis le stérilet hormonal,
ça fait pas un peu la même chose
sur le corps que la pilule?
Bien, ça dépend encore, là, des femmes.
Il y a des femmes qui vont super gros réagir.
Entre autres, ça a été lié, dans certains cas,
à de l'anxiété, à de la dépression.
Mais ce n'est pas tout le monde.
– La colère.
– Oui. Non, mais oui, c'est vrai.
Mais comme on préserve l'ovulation,
ça fait en sorte que nos hormones sexuelles,
qui sont bonnes à plein d'autres choses
qu'à faire des bébés,
vont être préservées
et qu'on va avoir moins d'imp choses qu'à faire des bébés vont être préservées puis qu'on va avoir
moins d'impact. Mais,
peut-être juste pour rebondir sur ce que
tu disais, Joannie,
puis je sais que le temps file,
mais il y a tellement à dire quand on parle d'hormones.
Oui, tu sais,
en fait, l'important, je pense,
c'est pas de dire que la pilule est bonne
ou est pas bonne, c'est
que les femmes qui se sentent bien sur la pilule, bien, bonne, c'est que les femmes qui se sentent
bien sur la pilule, bien fine,
c'est parfait, mais que les femmes
qui ne se sentent pas bien sur la pilule
sachent que
ça se peut que ça soit lié à leur pilule.
Ça se peut que ça soit pas lié, mais ça se peut
que ça soit lié. Et qu'en sachant
que ça pourrait que ça soit ça,
bien, elles peuvent essayer
d'autres choses, elles peuvent faire
un choix différent,
puis
c'est ça, tout est valide, en fait.
C'est exactement ça.
Celles qui sont bien comme celles qui ne le sont pas.
Puis quand on ne l'est pas, bien,
c'est de savoir qu'il existe des solutions
qui sont plus naturelles.
C'est juste parce qu'on ne se fait pas le dire comme tout le temps,
même, moi, j'ai accouché puis mon premier'on se fait dire comme tout le temps, même moi,
j'ai accouché
puis mon premier rendez-vous,
c'était genre là,
même avant de,
comme là,
ça va être quoi,
stylet, pilule,
là, je suis comme,
bien, j'ai rien,
puis pourquoi,
puis je suis comme,
bien, parce que je veux rien,
mais elle dit,
oui, mais tu portes-moi
un sac,
bien, oui,
mais je vais faire attention,
j'ai mon application.
Moi, j'ai une application aussi,
un peu,
elle n'est pas précise du tout,
en fait,
mais tu vois,
ça fonctionne super bien. Puis dans les cas de danger un peu plus, bien'est pas précise du tout, en fait, mais tu vois, ça fonctionne
super bien. Puis dans les cas
de danger un peu plus, bien là, on se protège
ou on ne le fait pas.
Mais ça a toujours bien fonctionné.
Puis pour moi,
c'est ça, ça a vraiment fait du bien
le côté émotionnel, hormonal,
justement, gestion d'émotion.
Pour moi, ça a vraiment fait du bien.
Fait que je suis contente de m'avoir écoutée
et de ne pas avoir écouté
mon docteur.
C'est ça, être souveraine aussi. Je parle beaucoup de souveraineté
hormonale. Pour moi, c'est un concept qui est
super important. La première
chose, c'est d'avoir accès à l'information.
C'est pour ça que c'est super important
pour moi d'en parler et que je suis tellement
pleine de gratitude que vous m'ayez invitée ici
parce que si toutes les
femmes qui en ont besoin,
qui ont besoin de savoir, pouvaient savoir
qu'il existe d'autres choses que
la pilule, quand on a des
défis avec nos règles ou quand on veut
une contraception,
puis qu'il existe d'autres choses que des antidépresseurs
quand notre SPM, par exemple,
nous rend folle.
Il existe des solutions.
Puis ça, on ne nous les vante pas.
On ne nous les vend pas.
On ne nous en parle pas beaucoup.
Puis si, même en sachant, tu choisis de prendre la pilule
ou tu choisis de prendre un stérilet
ou tu choisis de prendre n'importe quoi,
c'est correct, mais au moins, tu vas avoir fait un choix éclairé.
Tu vas avoir choisi en sachant
les risques et les bienfaits
de chaque approche. Puis, si
à un moment donné, ça ne va pas, bien, tu vas
savoir aussi que ça se peut que ça soit ça.
Puis, il y a tout le temps
des combinaisons possibles aussi.
Tu peux faire de la yoga-thérapie,
c'est comme ça, en prenant des antidépresseurs.
Ça peut pas le faire.
Puis, moi, il y a plein de femmes que j'accompagne
qui ont l'endométriose et qui sont en
ménopause artificielle ou qui prennent
des antidépresseurs ou qui prennent la pilule
même, c'est pas
parce qu'on prend la pilule
qu'on peut pas prendre soin de ses hormones
nos hormones c'est pas juste nos hormones sexuelles
aussi, c'est comme toute la
sérotonine, la dopamine, le cortisol
le cortisol, notre gestion du stress, c'est super important.
Puis ça, en yoga-thérapie, on le travaille vraiment beaucoup.
On va faire ça, en yoga-thérapie.
Oui, on fait de la yoga-thérapie.
J'ai payé une mondiale application de yoga de Chabogua.
Pour vrai, les filles, pour tout février,
moi, j'ai créé un yoga.
J'ai créé un yoga. Un yoga, oui. J'ai créé
un studio virtuel
de yoga cycling que j'appelle.
Je ne sais pas si vous connaissez le
seed cycling, mais en tout cas, c'est comme un clin d'œil
au seed cycling. Pour faire
une histoire courte, le seed cycling, c'est qu'on consomme
nos graines, comme des graines de
citrouille, des graines de tournesol,
des graines de lin, il y a des graines de
sésame, puis des graines de fenouil.
Dépendamment d'où on se situe dans notre
cycle, pour booster soit les estrogènes
ou la progestérone,
le yoga cycling, c'est
de pratiquer son yoga pour honorer
les phases de notre cycle menstruel.
Donc, quand je suis dans mon printemps, puis dans mon
été, dans mon énergie plus masculine,
puis que je veux booster
mes estrogènes pour avoir une super belle
ovulation, puis sécréter plein
de progestérone, je fais de la yoga
thérapie hormonale. Et
après mon ovulation, donc dans
ma phase prémenstruelle et menstruelle,
là, je fais un yoga pelvien
qui est vraiment un yoga plus doux, qui est
en ouverture, qui
décongestionne, qui oxygène mon
plancher pelvien, qui nourrit mes récepteurs
hormonaux aussi, parce qu'on a plein
de petits milliers de récepteurs hormonaux
dans la zone vulvo-vaginale, dans le plancher pelvien.
Donc, là, bien, on crée
de l'espace, justement, puis ça,
ça nous aide aussi à gérer notre stress,
puis à honorer notre énergie féminine.
Mais ce que j'allais dire, c'est que pour tout
février, si ça vous dit
j'offre 30 jours gratuits
d'essais, fait que même celles qui n'ont même pas
le goût d'essayer, ben il faut que tu aies le goût d'essayer
mais même si tu sais que tu n'auras pas le goût
de continuer après, puis que tu es juste curieuse
puis que tu veux en faire une fois, deux fois
ben c'est ça
on peut le voir, c'est sur ta page
oui, mélanieroy.co
mélanieroy.co
puis tu fais des tu fais souvent des vidéos, pas des lives c'est sur ta page oui mélanirois.co mélanirois.co puis
oui
tu fais des
tu fais souvent des vidéos
pas des lives
mais tu fais des lives
oui
oui des lives
j'en fais de temps en temps
puis
mais je fais beaucoup
de pratiques quand même
j'offre souvent
des ateliers gratuits
par exemple
en santé hormonale
puis j'offre souvent aussi
des pratiques gratuites
ok
oui
puis si on veut
avoir justement des traitements par toi,
ou peut-être pas des traitements, mais comme des conseils par toi,
est-ce que tu fais des services privés, si on veut, des one-on-one?
– Oui. Bien, je te dirais que du one-on-one, j'en fais beaucoup moins
parce que ce que j'ai réalisé dans les dernières années,
c'est que c'est beaucoup plus puissant,
les transformations sont beaucoup plus puissantes
quand les femmes que j'accompagne
passent à travers un processus.
Donc, vraiment, avec les hormones,
il faut être patiente.
On en a parlé tantôt que ça prend en moyenne
100 jours, entre autres,
pour agir sur notre prochain cycle.
Et le fait de suivre un programme,
par exemple, parce que j'ai développé
un programme sur 12 semaines,
et j'ai aussi développé un membership
qui, lui, est sur 12 mois.
Donc, c'est vraiment plus doux.
De suivre ça,
ça fait en sorte qu'on est encore plus
souveraine parce que là, on a accès
à toutes les connaissances en lien
avec la santé hormonale, avec la santé
pelvienne, avec la santé menstruelle.
Puis, c'est
vraiment plus puissant.
C'est sûr qu'il y a des rendez-vous one-on-one, j'en fais,
mais si moi, je te dis, par exemple,
pratique telle posture
puis prends tel
supplément ou telle plante médicinale
ou telle affaire, c'est sûr que
ça va t'aider, mais si c'est toi
qui fais tout le processus,
qui se connecte avec son cycle,
qui apprend avec des tests hormonaux qu'est-ce qui est débalancé, qu'est-ce qui est en excès, qu'est-ce qui est en le processus, qui se connecte avec son cycle, qui apprend avec des tests hormonaux
qu'est-ce qui est débalancé,
qu'est-ce qui est en excès,
qu'est-ce qui est en carence,
qui identifie tes propres stratégies
pour faire le calme à l'intérieur de toi,
qui choisit les aliments que tu aimes manger.
Tu as accès à tout, tout, tout.
C'est vraiment un parcours.
Je trouve que les changements
sont beaucoup plus durables
et que
c'est beaucoup plus profond.
Généralement, en ce moment,
en tout cas, les seuls
accompagnements one-on-one que j'offre,
c'est à travers ces cohortes-là.
Les femmes ont l'option de le
prendre soit en version or,
qui est comme avec des lives à chaque semaine
ou à chaque deux semaines, ou de le faire en version platine, qui est comme avec des lives à chaque semaine ou à chaque deux semaines,
ou de le faire en version platine, que j'appelle,
qui vient avec des rendez-vous individuels aussi.
Mais c'est aussi une question de temps,
parce que pour vrai, des rendez-vous individuels,
c'est vraiment beaucoup plus limité, la portée.
Si je voyais juste des femmes en individuel,
je pourrais en toucher beaucoup moins
que si j'ai une cohorte, par exemple,
de 60 personnes qui commencent.
Puis tu donnes des petits devoirs, genre, qui vont...
Oui, vous avez des missions.
J'aime mieux les appeler des missions
parce que des devoirs, ça fait comme trop...
qu'il faut que je doive faire quelque chose.
Des missions, parfait.
Des petites missions.
Puis chacune va à son rythme.
Dans le membership, par exemple, c'est sur 12 mois.
Là, il y a une cohorte du membership
qui part en février ce mois-ci,
puis il y en a une qui a parti en octobre.
Mais tu vois, dans celles qui ont commencé en octobre,
il y en a qui sont rendues au quatrième mois.
Il y en a qui sont encore au premier mois.
Il y en a qui butinent,
qui se promènent à travers les mois,
ils vont chercher ce qui fait leur affaire,
de quoi ils ont besoin, puis ça,
ça donne aussi accès au studio
de yoga virtuel.
Donc, pour moi, la yoga
thérapie, c'est vraiment
la pratique la plus
transformatrice.
Fait qu'il est dedans, il est inclus.
Il est inclus, oui.
Mais on peut faire juste le studio virtuel de yoga plus transformatrice. Il est inclus. Oui, absolument.
Mais on peut faire juste le studio virtuel de yoga si on préfère.
Mais ça, c'est mon approche
à moi.
Il existe plein d'autres approches.
Il existe plein d'autres intervenantes
professionnelles avec lesquelles je collabore
régulièrement qui sont extraordinaires.
Je pense que l'important, c'est de trouver
la personne avec qui on clique. Il faut que tu en essayes. À qui sont extraordinaires. Je pense que l'important, c'est de trouver la personne avec qui on clique,
à qui on a confiance.
C'est un peu comme
faire une thérapie, un psy.
On ne va pas nécessairement cliquer avec tout le monde
ou si on va dans des classes de yoga,
moi, il y a des profs de yoga
avec lesquels ça ne cliquait pas.
Il y en a avec qui ça cliquait full.
Donc, c'est important de trouver
la bonne personne avec qui ça résonne
parce qu'autrement, ça ne marchera pas.
100%.
Merci, Mélanie.
On va mettre ton lien de ta page
si les gens peuvent te suivre.
Tu donnes des beaux conseils, des beaux vidéos.
Je vais aller voir tout ça.
Ça m'intéresse.
Ça me donne le goût de me reprendre en main.
Oui, vraiment.
L'atelier, ça,
quand tu es enceinte, est-ce que tu peux...
Oui. On peut l'en faire aussi?
Oui, absolument.
Puis tu vois, c'est super le fun parce qu'il y a
des femmes qui ont commencé le membership en octobre
parce qu'il y avait des problèmes
de fertilité, puis il y en a quelques-unes
qui sont déjà enceintes.
Puis qui m'ont demandé, justement,
est-ce que je peux continuer même si je suis enceinte?
Oui, parce que de manger
sainement, ça va juste
bénéficier à petit bébé de
limiter au maximum ton exposition perturbatoire
endocrinien. Ça va juste être bon.
Le yoga, écoute, c'est sûr qu'on
ne fait pas nécessairement de yoga hormonal enceinte,
mais le yoga pelvien, c'est extraordinaire
pour préparer l'accouchement.
Donc, oui, c'est extraordinaire pour préparer l'accouchement. Ok, cool.
Donc, oui, c'est vraiment, oui, cool.
Merci, Mélanie.
Ça fait tellement plaisir.
Super intéressant.
Merci pour votre belle invitation.
Je suis vraiment contente.
Nous aussi, on est contentes.
Vraiment.
Oui.
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