Sexe Oral - La chirurgie esthétique avec Dr. Karl Schwarz
Episode Date: March 24, 2022Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé.Cette semaine sur le podcast, les filles reçoivent le docteur Karl Schwarz pour parler de chirurgie esthétique.Le podcast est présenté par Oxio.Pour plus d'informations: https://oxio.ca/Code promo pour un mois d'essai gratuit: SEXEORALLe podcast est présenté par Éros et CompagnieUtiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/Les jouets dont les filles parlent:https://www.erosetcompagnie.com/page/podcastPour suivre le Dr. Karl Schwarz:https://www.instagram.com/cliniquek_drkarlschwarz/---- Pour collaborations:info@studiosf.ca Pour toutes questions:sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon:https://www.patreon.com/sexeoralPour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram:https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
Transcript
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Une production du Studio SF.
Le podcast d'aujourd'hui
est présenté
par Eros et compagnie.
Bravo!
Merci beaucoup Eros
qui en passant...
Donne un rabais.
Donne un rabais.
De combien, Elisabeth?
De 15 %, mon sourire.
Hey! C'est ça! Le code sexoral pour avoir des rabais. De nos rabais? De combien, Elisabeth? De 15 %, mon sourire. Hey!
C'est ça!
Avec le code sexoral
pour avoir des rabais
sur tous les jouets
que tu vas t'acheter
et les patentes.
Yes!
Deux!
Que tu peux mettre
dans ton vagin,
dans ton anus,
dans ton scrotum,
mais je ne conseille pas.
De dans le scrotum.
De dans le scrotum,
une aiguille d'avère.
Mais avant,
si tu n'es pas sûre, écris-moi. Je vais te le dire. Ça va-tu dans le scrotum. De dans le scrotum, c'est très bon. Mais avant, si t'es pas sûre,
écris-moi. Je vais te le dire. Ça va-tu dans le scrotum?
Écris-moi si tu veux des conseils
ou savoir si ça, ça rentre.
Je vais te le dire. Fait que
Liz, aujourd'hui, on a invité ton chirurgien.
Oui, mon chirurgien
Carl Schwartz.
Je tiens à dire, je vais
le dire aussi,
que ça me stressait un peu parce que je ne voulais pas
que ça paraisse comme si
on promote la chirurgie.
Mais je ne veux pas non plus qu'on ne la promote pas.
Moi, dans ma tête, je suis libre choix.
Mais moi,
je suis vraiment comme...
Tu n'en veux pas.
Je n'en veux pas.
Je travaille beaucoup ma confiance.
Moi, je n'ai pas besoin de ça. T'en veux pas. J'en veux pas. Pis moi, je travaille beaucoup ma confiance, pis tout ça,
pis moi, j'ai pas besoin de ça.
Pis c'est ça, fait que je voulais juste pas que les gens fassent comme là, on promote... Non, on promote pas ça.
La chirurgie, ça existe,
pis ça va toujours exister. Fait que c'est
important d'être conscient, pis
il nous parle des risques autant.
Inquiétez-vous pas, il parle des risques.
Joannie était là pour ramener les risques.
J'adore. Fait que ça, elle met tout ça. Joannie, les risques. Fait que c pour ramener les risques. J'adore. Moi, c'est super important.
Fait que ça, tu aimais tout ça, Joanie? Les risques.
Fait que c'est ça. Fait que voilà.
Puis j'ai vraiment été agréablement
très surprise. J'ai mal dormi
pour voir rien. Il en a été
curiant. Puis il parle tellement bien. Il s'exprime bien.
Il est authentique.
Tu lui fais
confiance. J'y ferais 100%
confiance. Mais c'est ça, puis là au final
tantôt on parlait de si on pensait que ça avait rapport
avec le sexe ou quoi
puis ça a-tu pas rapport d'un invité ou peu importe
mais au final, tu sais
c'est ça que tu disais Liz, que comme ça peut aider
l'estime personnelle de certaines personnes
puis que ça, c'est le corps de la femme
puis si tu te fais faire
la bioplastie
tu peux te sentir mieux
dans ta vulve, puis plus ça reste de te mettre
devant quelqu'un.
Je pense que ça fit.
C'est juste de le faire, comme tu dis, pour les bonnes raisons.
Il faut que tu le fasses pour toi, puis pour personne d'autre.
Il faut que tu y ailles penser longuement,
puis il faut que tu t'ailles informer comme vous.
C'est exactement ça qu'il fait aujourd'hui.
Il nous explique c'est quoi, combien de temps,
tout ce droit-là. C'est ça. qu'il fait aujourd'hui. Il nous explique c'est quoi, combien de temps, tout ce qu'il va avoir là.
C'est ça. Vraiment très intéressant.
Bon podcast.
Mon oeil a piqué.
Bienvenue Carl Schwartz. Merci beaucoup. Merci d'être là. Sous-titrage Société Radio-Canada et mes seins également. On le regarde dans les yeux. Les seins.
Puis c'est ça.
Aujourd'hui, tu viens de nous parler de chirurgie
esthétique, mais également de chirurgie
qui aide les femmes avec leur
sexualité, de ce que je comprends.
Oui.
Les filles ici,
toi, t'as jamais rien eu. Non, non.
Toi, t'as eu une réduction mammaire.
Par quelqu'un à Montréal aussi.
Oui, mon Dieu, mais ça fait longtemps.
Je ne me souviens plus c'est qui.
Mon Dieu, je vais me fâcher.
Donc, j'ai eu une réduction mammaire.
Mais rien d'esthétique.
C'était vraiment plus pour mon confort
que pour le visuel de la chose.
C'est ça. Je ne connais rien aux chirurgies esthétiques, moi non plus.
Oui, vraiment.
Ça fait que tu es ici pour nous en parler.
Ok.
Je suis prêt.
Ok.
Premièrement, comment tu as commencé à faire ça?
De où?
Particulièrement chirurgie esthétique.
Oui.
Moi, comme plasticien, comme chirurgie plasticien,
il y a une bonne partie de la chirurgie plastique qui est la chirurgie esthétique.
Ce n'est pas juste la chirurgie esthétique,
c'est la chirurgie de la main, chirurgie pédi qui est la chirurgie esthétique. Ce n'est pas juste la chirurgie esthétique, la chirurgie de la main,
chirurgie pédiatrique, chirurgie pour les grands brûlés,
d'autres spécialités en chirurgie plastique.
Mais dès que j'ai commencé ma carrière, ça fait presque 15 ans maintenant,
j'ai commencé à faire un petit peu de chirurgie esthétique.
J'en faisais beaucoup, beaucoup de reconstruction à ma mère
dans le réseau hospitalier à McGill.
C'est la plupart de ma pratique,
mais avec chaque année, j'en faisais un petit peu plus,
un petit peu plus de chirurgie esthétique.
Puis finalement, à peu près 8 ans, 10 ans après,
j'ai décidé de quitter l'hôpital,
le système hospitalier,
pour focus plus sur les chirurgies esthétiques.
C'est comme ça.
C'est juste avec chaque année, j'en ai fait un petit peu plus.
Puis, j'aime beaucoup les chirurgies esthétiques.
Alors, pour moi, c'était une transition naturelle.
Qu'est-ce que t'aimes de la chirurgie esthétique?
C'est parce que c'est quelque chose de vraiment, vraiment artistique.
Puis, les résultats, on les voit.
Puis, j'ai un côté un petit peu artistique.
Un autre côté scientifique aussi.
Mais vraiment,
j'aime l'art de la chirurgie esthétique.
Qu'est-ce que ça donne?
Mais c'est vrai que t'es un art, toi, là.
T'es une œuvre d'art.
Il a bien réussi son travail.
Je dois dire que
il a bien fait ça.
OK, parfait. Fait que t'as commencé la chirurgie est a bien fait ça. Oui. OK, parfait.
Fait que tu as commencé la chirurgie esthétique comme ça.
Oui.
Puis, c'est quel genre de client que tu reçois le plus, mettons?
Oh, il y en a vraiment un range de clients, clientes.
Je dirais que 85 % de clients sont des femmes,
puis 15 % sont des hommes.
La plupart sont des femmes, puis 15 % sont des hommes, la plupart sont des femmes. Mais en termes d'âge, de 15 ans, par exemple, pour une rhinoplastie, une chirurgie du nez,
ça peut se faire jusqu'à 15 ans, dans des patients qui sont prêts, mais jusqu'à 75-80. Wow! Qui font des liftings facials, des liftings à secours.
Alors, puis,
everything in between.
On dit en anglais,
tout...
Il n'y a pas un âge
qui est plus commun
dans ma pratique.
Puis, qu'est-ce qui est
le plus rare,
mais le plus un peu
difficile à faire,
mettons?
Il y a-tu des chirurgies
qui sont vraiment rares
puis que quand vous le faites,
c'est vraiment...
Pas rare,
mais je dirais plus difficile.
Je continue de faire
les reconstructions
de ma mère en privé.
OK.
Les cas qui sont
les plus difficiles,
je dirais,
c'est les reconstructions
de ma mère
après une mastectomie.
Ah, OK.
Les femmes qui ont
une mastectomie
puis immédiatement
ont reconstruit leur sein
avec une prothèse.
Ce sont les cas les plus difficiles, je pense,
parce qu'on commence avec un défaut,
avec un... vraiment difficile à reconstruire.
Puis c'est plus difficile que la chirurgie esthétique,
les cas de cancer de mastectomie.
OK.
Puis là, Elisande a parlé tantôt de chirurgie un peu plus...
Les styles de chirurgie plus sur le plaisir.
Oui, la chirurgie esthétique.
La chirurgie au plaisir, comme vous dites quoi?
Je ne sais pas, c'est-tu ça?
Mais c'est ça, tu disais qu'il y avait une chirurgie
qui aidait la femme à ressentir.
C'est-tu ça que je comprends?
Quand on parle de chirurgie intime,
il y a plusieurs chirurgies dans la chirurgies intimes, il y a plusieurs chirurgies
dans les chirurgies intimes.
Il y a un resserrement vaginal,
puis je n'en fais pas ça,
juste parce que je ne pense pas
que la durée de vie de l'effet,
c'est assez long,
mais ça se fait, un resserrement vaginal.
C'est plus pour les femmes qui ont eu des enfants.
OK, puis ça va être comme,
c'est les parois, l'entrée qui va être plus serrée ou
vraiment les parois? Tout le long.
Tout le long. Tout le tunnel.
Exactement. Puis c'est comme,
comment, bien, pas comment vous le faites,
on l'expliquera pas là. On comprendra pas de ce temps-là.
Non, c'est ça. Mais est-ce que
c'est comme les parois vaginales ou il y a quelque chose
qui... Non, c'est les parois.
C'est les parois, puis on coupe
un peu de tissu
toute la longueur du canot.
Puis on met des points internes.
Pour refaire et resserrer
le canot tout le long.
Ça fonctionne,
mais pas si bien que ça.
Parce qu'après, quand on recommence à avoir
de l'activité sexuelle, ça s'étire encore.
C'est pas parfait comme chirurgie.
Un vagin, c'est fait pour s'adapter encore. C'est pas parfait comme chirurgie.
Un vagin, c'est fait pour s'adapter à ce qu'il y a dedans.
Oui, c'est important.
Vous conseillez plus les exercices
qui guèrent.
Je ne dis pas de ne pas le faire,
mais moi, je ne le fais pas parce que je ne crois pas
que les fesses sont si longs en termes que ça.
Une chirurgie, il y a des risques.
Pour quelque chose qui ne va pas durer très longtemps,
je ne pense pas que ça vaut le risque de le faire. Il y a d'autres chirurgies, il y a des risques. Puis pour quelque chose qui ne va pas durer très longtemps, je ne pense pas que ça vaut
le risque de le faire.
Mais il y a d'autres chirurgies intimes.
Il y a
la bioplasticité, la plus commune,
c'est pour les petits lèvres.
Souvent, il y a les lèvres qui sont un petit peu longs
ou trop proéminents.
Puis on les coupe pour les...
pour...
couper les petits lèvres pour les avoir plus courts.
Esthétiquement, ça va être plus beau.
Mais ça...
Il n'y a aucun impact sur la sensation?
Très peu.
Très peu.
Très peu.
Il y a des techniques où...
Alors, je ne peux pas dire qu'il n'y a pas d'impact
parce que des fois, il y a une petite diminution
dans la sensibilité des petits lèvres.
Mais c'est vraiment, vraiment juste au bord du petit lèvre.
Il n'y a pas d'effet sur le clitoris.
Même si
on diminue et on rapetisse
le capuchon
clitoral aussi, qu'on fait souvent au même temps
que les petits lèvres.
Parce que souvent, s'il y a un
excès de tissu
des petits lèvres, il y a un excès
de peau du capuchon
qui couvre le clitoris.
Puis là, c'est là que... Attends,
je pense que c'est ça, moi.
Parce que mon clitoris...
Je ne savais pas. C'est parce que mon clitoris,
il y a vraiment...
Mes lèvres, oui, ils dépassent, mais ça ne me dérange
pas. Ils me dérangent trop. C'est sûr qu'au vent,
ça part un peu plus. C'est normal.
Si tout va bien, c'est correct. Mais c'est sûr qu'au vent ça part un peu plus, mais si tout va bien,
c'est correct, mais
j'ai vraiment l'intention
des fois je pousse pour
plus sentir, ça pourrait être
bon dans certains cas
des personnes qui ont peut-être moins
de sensibilité des fois, donc là il faut
que je pousse un peu. Oui, mais ça c'est
normal, complètement normal. Ok,
c'est pas pour ça, c'est pas pour avoir plus de plaisir.
Il y a une raison pour laquelle il y a un petit peu de peau qui couvre.
Le clé, c'est que
quand vous portez vos jeans, on ne veut pas
que ça frotte, parce que ça peut
donner un petit inconfort.
Un très grand confort.
L'anatomie que vous parlez,
c'est complètement normal.
OK.
Des fois, le capuchon est un petit peu plus prominent.
C'est quoi l'avantage, dans le fond, à faire ça?
Si c'est vraiment, vraiment, vraiment
prominent, s'il y a très, très beaucoup de peau,
c'est esthétique.
Je ne vais pas avoir plus de fun.
Peut-être pas dans votre cas, mais quelqu'un
qui a beaucoup, beaucoup de peau,
et souvent, quand quelqu'un a vraiment
un excès des petits lèvres,
ça affecte un petit peu leur activité sexuelle
parce qu'ils sont comme trop longs.
OK.
Ça fait que c'est dans ces cas-là, je pense que…
Puis, ça peut faire mal pendant les activités sexuelles.
S'il n'y a pas de lubrifiant, ça peut rentrer…
Exactement.
Moi, c'est ça que ça fait.
Si je n'ai pas de lubrifiant,
puis qu'on rentre mes lèvres,
des fois, c'est dans les jambes, il faut que j'attire. Oui, exactement. C'est ça que ça fait. Si je n'ai pas de lubrifiant et qu'on rentre mes lèvres, des fois, c'est dans les jambes.
Il faut que j'attire.
C'est le job.
Oui, je te dis.
Je vous apprends ça, mais je ne suis pas gênée.
C'est extrêmement sombre.
C'est ça qu'on dessine.
On applaudit.
C'est un bel exercice à faire.
Mais c'est...
Mes lèvres, il y a plus.
Je n'avais pas vu
ce côté-là
qui pourrait...
Parce que c'est ça,
je pensais que c'était
vraiment juste plus physique
puis moi, physiquement,
je suis correcte,
ça me dérange pas, tu sais.
Mais c'est vrai
que sexuellement,
les voix sont des jambes,
tu sais.
Ah oui.
Mais aussi,
il y en a pour qui
l'esthétique,
c'est comme juste
de pas avoir envie
de se mettre tout nu,
là, tu sais.
Je veux dire,
si t'as un complexe toute ta vie puis que, mettons, tes seins, c'est comme juste de ne pas avoir envie de se mettre tout nu. Si tu as un complexe toute ta vie
et que tes seins,
c'est la chose qui te gosse le plus au monde,
tu n'as pas le goût de les montrer.
Ça peut vraiment changer la vie sexuelle
de quelqu'un.
Le but n'est pas de...
On ne veut pas promouvoir les chirurgies.
C'est ça que je voulais m'assurer,
que les gens comprennent bien.
On ne veut pas faire comme, allez vous faire des chirurgies. Moi, je n'en ai pas et je n'en ferai pas. C'est ça que je voulais m'assurer, que les gens comprennent bien. On ne veut pas faire comme, allez vous faire des chirurgies.
Moi, je n'en ai pas et je n'en ferai pas.
C'est sûr à 100 %,
parce que moi, je suis vraiment 100 % confortable
avec mon corps en ce moment.
Mais il y a des gens, comme tu dis, Lise,
qu'on vit avec ça.
Moi, ça a changé ma vie.
C'est sûr.
Ça a changé les seins, honnêtement.
Pour vrai, je vois. Là, c'est sûr, Moi, ça a changé ma vie. C'est sûr. Pour vrai, je vois...
C'est sûr, c'est mon expérience personnelle.
Je ne dis pas que tout le monde devrait faire ça.
C'est très personnel.
Moi, il y a un avant et un après mes seins.
Comment je me sens bien,
comment je me trouve belle.
Tu as ta confiance,
que ça t'a aidé, toi, c'est ça.
Ce n'est pas pour tout le monde.
C'est sûr, la chose esthétique.
Tu vois ça que c'est... Vous Oui, mais ce n'est pas pour tout le monde. C'est sûr, la charge esthétique. Il faut être sûr que vous le faites
pour les bonnes raisons,
pour soi-même,
puis pas d'autres raisons nécessairement.
La pression sur les réseaux sociaux
ou un conjoint qui veut que vous faites quelque chose
ou que vous le faites parce que vos amis le font.
Ça, ce n'est pas des bonnes raisons pour le faire.
Il faut que ce soit pour vous-même.
C'est quelque chose que tu as...
Est-ce que c'est des questions que vous posez
aux clientes qui viennent, aux patientes?
Oui, tout le temps.
C'est vraiment la première question. Pourquoi
vous voulez faire une augmentation
par exemple? La raison.
Je me souviens.
Si je pense que ce n'est pas pour
les bonnes raisons, je vais refuser.
Puis, je pense que vous n'êtes pas prête.
Ça arrive assez souvent.
Vous avez dû refuser des gens?
Oui, souvent.
Ou si leurs attentes ne sont pas
ce que je suis capable de donner comme résultat.
Ça ne matche pas.
C'est aussi, à mes souvenirs,
tu as quand même une approche plus naturelle.
Je sais que tu as déjà refusé des choses qui étaient un peu
plus extravagantes, me semble.
C'est des gens, mettons, qui veulent des lèvres
plus...
des très, très gros seins.
J'ai déjà dit non.
Pourquoi vous refuser, mettons, c'est quoi?
Pourquoi? Parce que ça peut être
dangereux un petit peu.
De mettre trop d'agents de remplissage dans les lèvres
comme de mettre une prothèse trop volumineuse,
ça augmente les risques.
Risques d'infection, risques de saignée,
risques que les prothèses ne restent pas en place,
qu'ils glissent trop bas,
risques long, long terme,
on va commencer à avoir des vagues à travers la peau.
Alors, il y a vraiment
des risques, pas juste court terme,
mais long terme avec des prothèses.
Puis, il faut être sûr
qu'avec les choix qu'on prend,
et puis particulièrement le volume
de la prothèse,
qu'on minimise les risques.
Puis, c'est un petit peu ma philosophie
de
faire les chirurgies avec moins de risques possibles.
– Bien oui, c'est clair.
– Mais c'est ça, il y a toujours des risques,
puis il y a toujours, risques mais combien de temps
vous suggérez, mettons quelqu'un
qui a une bulle et qui dit
moi je vais me faire faire les seins
c'est quoi le
moi c'est comme un tattoo
si dans un an je le veux encore celui-là
je vais me le faire
dans un an, je donne un exemple
mais souvent quand je vais acheter
un meuble et j'attends un peu,
je le veux encore dans six mois,
parfait, je vais le faire.
Mais pour une chirurgie,
est-ce que vous suggérez un temps
de penser avant?
J'irais d'y penser au moins six mois.
Six mois, OK.
Si vous avez une idée,
comme un jour, peut-être,
je veux une augmentation en mer,
de vraiment y penser,
mais aussi faire vos recherches
en termes de technique,
puis les risques, les complications, puis les chirurgiens aussi.
Vous pouvez trouver un chirurgien que vous avez confiance en lui ou elle.
Puis ça prend du temps.
Alors, je dirais six mois, c'est un bon time frame de prendre votre temps.
Mais d'être sûr que s'il y a une petite question,
je ne suis pas complètement sûr 100 % d'attendre.
Puis ça, je dis souvent, si vous n'êtes pas 100 % sûr,
puis pas 100 % sûr,
si le résultat va être ce que vous avez en tête,
attendez ou ne faites-le pas.
Oui.
C'est quoi les...
Dans les seins, il y a l'eau saline, le silicone.
C'est-tu juste ces deux-là?
Ces deux-là, oui. En termes d'options
de prothèse mammaire,
il y a silicone puis saline.
Puis la partie extérieure de la prothèse,
de shell, on dit en anglais la partie extérieure,
est faite en silicone.
Un silicone mince, mais pas liquide.
C'est l'extérieur de la prothèse.
Mais la partie interne, ça peut être en saline.
C'est de l'eau, de l'eau salée.
Ou sinon en silicone.
Puis pas le silicone des années 80 ou 90
où on avait toutes sortes de problèmes.
Mais c'est un silicone
semi-solide, comme un gel.
Un gel cohésif, on dit.
C'est ce qui fait
que les prothèses d'aujourd'hui
sont beaucoup plus sécuritaires que celles des années 80.
Parce qu'ils ont été enlevés du marché pendant les années 90, je pense qu'en 92,
pour une couple d'années à cause des ruptures, puis toutes les problèmes qu'ils causaient à cause du silicone qui coulait.
Ils ont refait les prothèses complètement.
J'ai entendu que le silicone était moins bon à cause de ça que si ça brise dans toi.
Aujourd'hui,
ce silicone-là, il est mieux.
Si jamais il arrive quelque chose
qui coule à l'intérieur de toi,
c'est pas mortel ou c'est pas dangereux?
C'était jamais dangereux
en termes de quelque chose de mortel.
Mais ça
pourrait couler
dans les tissus
autour de votre sein.
C'était extrêmement difficile. Il fallait
creuser et enlever du tissu
avec le silicone qui était vraiment collé.
Oui, j'en ai fait. Des prothèses des années
80, j'en ai fait. Même, j'en fais maintenant
parce que je vois de temps en temps
une patiente qui a eu ses prothèses
dans les années 80.
Je sais que dans ce temps-là,
parce que moi, j'avais entendu
que c'était aux 10 ans qu'il fallait les changer,
mais tu m'avais dit que ce n'était plus vraiment ça.
Non. Ce qu'on fait au lieu de ça, c'est
on fait un suivi, on fait un IRM, un scan
pour voir s'il y a une petite fissure.
La grande différence maintenant,
c'est que, premièrement, les prothèses sont
beaucoup mieux en termes de qualité.
Puis si jamais il y a une rupture, c'est
comme une petite fissure qui se forme.
Alors, ça ne coule pas, ça garde sa forme.
Puis deuxièmement,
c'est qu'on fait un IRM chaque cinq ans.
Puis comme ça, s'il y a une petite fissure,
on va le voir avant que ça commence à couler.
On va prendre notre rendez-vous.
Oui. Alors, dans le passé,
il n'y avait pas de suivi.
Il faisait une augmentation avant, puis il disait
OK, c'est pour vie. Il n'y avait pas de suivi. Il faisait une augmentation avant et il disait, OK, c'est pour vie.
Il n'y a pas de suivi.
C'est une raison pour laquelle
on a eu tellement de problèmes
avec les prothèses pendant les années 80-90.
Les gens les gardaient pour longtemps.
Ils ont eu une mauvaise réputation à cause de ça.
Mais c'est différent maintenant.
Ce n'est pas sans risque, pour sûr,
mais c'est beaucoup moins risqué qu'avant.
C'est quoi les risques que ça peut faire,
mettons, pour les seins?
Alors, court terme, on peut avoir une infection,
comme toute chirurgie.
On peut saigner.
C'est autour de 1 %, un petit peu moins de 1 %.
Diminution de la sensibilité des mamelons.
Ça arrive dans 2 % de femmes.
Moi, ça m'est arrivé, ça.
Non? Alors, ça arrive.
Riste d'avoir ce qu'on
appelle une coque fibreuse, une
capsulite. C'est comme un rejet de
la prothèse. C'est quand votre corps produit une coque
fibreuse autour,
puis ça durcit. Malheureusement,
dans ces cas-là, il faut réopérer.
On ouvre la même petite incision,
puis on enlève la capsule fibreuse, puis on
change la prothèse. Il y a 5% capsule fibreuse, puis on change la prothèse.
Il y a 5 % de chance pendant toute la vie de la prothèse
d'avoir cette complication-là.
Puis il y a 10 % de chance, si on le corrige,
que ça revient.
Ah, oui.
C'est comme pas compatible avec le corps de la personne.
Oui, c'est une réaction qu'on pense est reliée aux bactéries.
On n'est pas sûr.
Puis ça arrive, puis il n'y a pas nécessairement
quelque chose qu'on peut lier
puis dire, OK, c'est à cause de ça.
Ça arrive dans à peu près 5 % de personnes.
– Quand même, je ne savais pas.
Mon Dieu.
J'ai une autre question
en rapport au temps.
Ça, c'est une des affaires aussi.
Je suis comme, là, mettons,
que là, franchement,
mes bras aux oreilles.
On se fait faire des seins.
Lysandre a fait ses seins.
Elle est rendue à 80.
Là, une opération,
c'est gros, puis c'est si,
qu'est-ce qu'on fait? Est-ce que c'est mieux
de les enlever? Puis là, s'ils les enlèvent, ça fait des galettes.
Est-ce qu'il faut qu'elle la remette
puis qu'elle meurt avec? Qu'est-ce qu'on fait avec ça?
Regardez, si elle est contente
avec le look à 80,
il n'y a pas de problème. Elle peut
les garder. Mais c'est une question...
Oui, mais ça dépend
du volume des prothèses.
Si des prothèses de 600 cc,
je ne pense pas qu'à 80,
elle va vouloir les mêmes prothèses.
Je pense 250 cc.
600 cc, c'est gros.
Oui, 250 c'est subtil.
600, c'est vraiment, vraiment
beaucoup. Exagéré.
Mais ça dépend du
frame de la personne. Quelqu'un qui
a un petit peu plus de hauteur
avec des bonnes épaules, 600 cc,
c'est pas tellement exagéré.
Moi, j'ai ça en mode réel.
Alors, à 80, on a le choix
d'enlever les prothèses.
Puis, s'il y a un excès de peau,
de faire un petit redrapage au même temps.
Ou de changer pour des prothèses plus petites.
Ou de juste simplement enlever les prothèses.
Mais à 80 ans, les risques augmentent.
C'est ça.
Pas nécessairement.
Non?
Pas nécessairement.
Non.
Si quelqu'un est en bonne santé,
à 80, ils vont guérir comme quelqu'un qui est plus jeune.
En bonne santé.
C'est ça ce qui est important.
Moi, dans ma tête, je ne me verrais même pas à ce âge-là.
Imagine à 80, comment je...
C'est quand même une grosse opération.
C'est fou.
Juste d'enlever les prothèses, non.
Juste d'enlever la prothèse.
Enlever, c'est moins pire.
C'est une anesthésie locale.
On ouvre l'incision, on enlève les prothèses.
C'est vraiment, vraiment mineur.
Mais qu'est-ce que ça fait avec le sein après?
Ça dépend.
Si c'est une petite prothèse,
la peau peut se placer.
C'est sûr qu'ils vont être plus vides
à cause qu'il n'y a pas de la prothèse.
Mais assez souvent, la peau se replace un petit peu
et ce n'est pas si pire que ça en termes de shape.
Des fois, il faut faire un petit redrapage
pour remonter le mamelon
et rapetisser la peau un peu.
C'est un petit peu plus
invasif, mais quand même pas une grande
chirurgie. C'est moins
invasif que de faire l'augmentation
initiale.
Moi, j'ai eu un redrapage avec ma réduction
mammaire. C'est ça qui fond.
Puis, c'est un
projet. Moi, je trouvais ça tellement impressionnant.
Mon chirurgien était juste là avec un charpie,
deux, trois lignes, parfait.
Puis, si tout est égal, je capotais.
Je trouve ça terrible.
Il est fait tout seul avec ses pas de règles rien.
Il a mesuré, parce que quand tu fais faire une réduction mammaire,
la grosseur du mamelon, c'est un mamelon standard.
Oui, 4 cm de diamètre,
c'est plus standard.
On a le choix de faire plus ou moins.
Mais standard, c'est à peu près 4 cm de diamètre. Fait que tu as des mamelons de 4 cm de diamètre, c'est plus standard. On a le choix de le faire plus ou moins, mais standard, c'est à peu près 4 centimètres de diamètre.
Est-ce que tu as des mamelons de 4 centimètres de diamètre?
Oui, parce que souvent avec un sein
plus grand, on va le réduire.
Il faut réduire le mamelon parce que sinon,
il n'y aura pas de la proportion.
Comment est-ce qu'on fait pour faire plus de mamelons?
Non, mais il rapetisse. Parce que moi, mon mamelon était gros. J'avais les seins
immenses. Clairement, je n'avais pas un petit mamelon
comme celui de Liz.
On coupe autour.
On coupe autour.
Il a pris comme un cercle. Il a juste fait...
Ça a fait des marques. Il savait que c'est là qu'il devait couper.
Il a coupé en dessous.
Ce n'est pas ma job. Vous pouvez l'expliquer si vous voulez.
Souvent, on coupe autour du mamelon.
Du mamelon jusqu'au pli, en dessous du sein.
Puis, en dessous du sein, d en dessous du sein d'un côté
à l'autre, comme un acte de bateau.
Ils montrent le mamelon, puis ils font, puis ils retaient tout en dessous.
Puis tu vois tout ça, toi.
Tu dors pas.
Est-ce que c'est déjà arrivé
que t'as vu un intérieur de corps que t'as fait
ça me tentait pas aujourd'hui?
Ouais, c'est ça.
Un lendemain de veille, quelque chose.
Ça fait longtemps parce que peut-être quand j'être quand je m'entraînais,
j'en ai fait un petit peu de chirurgie générale.
Puis les cas des intestins.
Puis des choses là.
C'est le fun, mais de temps en temps,
on voit quelque chose qui est un petit peu comme...
Ah oui, il y a des enfants,
quelqu'un qui peut être poigné, quelque chose.
Les ruptures intestinales, par exemple.
On ouvre, puis tout le ventre est plein
de...
Des tibères?
Non.
Est-ce que vous avez déjà...
Excusez, continuez, ça n'avait pas rapport.
Non, vas-y, vas-y.
Je ne sais pas si c'est une job de...
Je ne sais pas si c'est une job
de chirurgien de faire ça, mais est-ce que vous avez déjà
enlevé des choses
que les gens s'étaient rentrés dans la noose
et qui étaient restés pris là?
Pas moi, mais j'en ai vu d'autres chirurgiens le faire.
On ne le fait pas en chirurgie plastique,
c'est les chirurgiens généralistes,
mais j'en ai vu toutes sortes de choses.
Comme quoi?
Beaucoup.
Des bouteilles.
En anglais, c'est...
Une bise, hein?
Non, pas nécessairement.
Non?
Pas nécessairement.
Un bowling pin. C'est intéressant. Quoi bowling pin une affaire de bowling
une key
j'en ai vu une key
c'est une belle forme je trouve
puis toutes sortes de jouets
comme vous connaissez déjà
les jouets
boule de bowling que vous avez vu
pas la boule
la key ça serait
ça serait une autre chose
je faisais ça ce que je comprenais pas
c'est genre rien d'autre
mais oui c'est mieux une quille
c'est ça ça me dérange
entre les deux je choisis la quille
des carottes des concombres toutes sortes de fruits
ah ça c'est bon
mais pas à mal
un rentré un concombre à mal il va sur un légume Des concombres, toutes sortes de fruits. Ah, ça, c'est bon. Elle aime ça, se rentrer des légumes. Mais pas anal. Il ne faut pas les rentrer.
Un rentrer un coco, un anal, il va sur un légume.
C'est-tu grave?
Oui, il faut l'enlever.
Il faut l'enlever pareil?
Oui, oui, oui.
Ça ne peut pas se désintégrer?
Mais ça prendrait trop longtemps.
Faire du compost, du coco.
Ça peut être dangereux.
Ça peut être un compost.
Quand mon coco n'est pas assez d'air,
on met ça là-dedans?
Ah, mon Dieu. Non. Il y aurait chance d'est pas assez d'air, on met ça là-dedans?
Non. Il y aurait chance d'infection ou d'avoir des problèmes.
C'est clair. C'est quoi les chirurgies
qui t'aiment le plus faire? Est-ce qu'il y en a une
que tu es comme, yes, ça, ça va être une bonne journée?
Moi, je dirais, il y en a deux. Chirurgie des seins
puis comme augmentation barrière
avec un lift ou non.
Puis des rhinoplasties,
chirurgie du nez.
Moi, ça, ça me terrifie. J'en fais beaucoup de ça.
Moi, ça, ça me terrifie.
J'aimerais vraiment ça,
mais on dirait que j'ai vu
comment ils le font,
de couper et de remonter à la peau.
Mais c'est une technique.
Il y a une autre
où on coupe juste à l'intérieur.
OK.
Ah oui?
C'est comment qu'on fait ça?
Alors, il y a deux types
de rhinoplasties.
Une, c'est la technique fermée,
où on fait juste
des incisions internes. Et l'autre, c'est ou technique fermée, où on fait juste des incisions internes.
Et l'autre, c'est ouverte,
où il y a les mêmes incisions internes,
mais on coupe à travers ici le col humain,
la peau entre les deux narines,
puis on ouvre le nez complètement.
C'est pour les cas plus compliqués,
où il faut mettre des petites grilles de cartilage
pour changer la forme du nez.
J'en fais à peu près la moitié fermée,
puis la moitié ouverte.
Wow! Puis c'est quoi
les risques avec le nez?
C'est quoi les risques avec le nez, mettons?
Alors, encore risque de saigner puis
risque d'infection, mais moins d'un pour cent.
Risque de pouvoir moins respirer par
le nez après une rhinoplastie
parce que souvent le nez est un petit peu plus petit.
À peu près 5 % de chances d'avoir cette complication-là.
C'est pas beaucoup. Puis 5 % de risque risque, à la fin de toute la guérison,
il va falloir faire une retouche.
Ah oui?
À cause d'une petite asymétrie ou de l'aimer un petit peu plus.
La façon que ça guérit, c'est là que tu peux voir comment ça va.
Exactement.
Puis, dans le cas d'un nez, il faut attendre un an.
Ça prend vraiment, vraiment longtemps pour voir le résultat final d'un nez
parce qu'il y a toujours un petit peu d'enflure
qui s'endure des mois, puis des mois, puis des mois.
Il faut de la patience.
Mais c'est vrai que ça change, c'est fou, le visage.
Ça change le centre de ta face.
Toi, es-tu faite?
Non.
J'ai déjà été le voir pour la première fois.
J'avais été le voir pour te voir.
Oui, ne me rappelle pas.
J'ai dit non.
Oui, tu as dit non.
Parce que je trouve qu'il va trop
d'un bord. Quand je suis allée
le voir, tu m'as dit,
fais pas ça, tu vas juste le trouver plus
l'être si on le veut.
Parce que quand un nez
est déjà beau, premièrement, puis
deuxièmement, la patiente
veut quelque chose tellement, tellement
subtil, il y a plus
de chances des fois qu'on va causer un autre problème
que d'avoir le résultat qu'on veut.
Parce que je veux juste que ce soit une petite...
Je l'aime, pas finalement, mais je...
Elle est un peu inquiète
de recevoir ma charge aujourd'hui.
J'ai eu la misère à dormir des fois, parce que je me demandais
vraiment comment vous alliez amener ça,
puis si...
Ah non, parce que c'est ça.
Ah, tout est beau, tout est beau.
Je suis contente que vous disiez tout ça.
Ça me rassure. Merci. Mais je suis honnête parce que
si on ne dit pas toutes ces choses,
si on ne parle pas avec les patients des risques
et complications, puis ça arrive,
là, il y a un problème.
La patiente ne va pas être contente.
Je préfère dire
tout, même le côté négatif,
parce que si ça arrive,
au moins, on peut dire, OK, mais on le savait.
Puis ça peut affecter la décision
de le faire ou non.
Si je dis, ça va tout être bien, il n'y a pas de complications,
ça va être parfait, exactement ce que vous voulez.
Tout le monde va faire la chirurgie,
mais il faut être réaliste.
Il y a des...
Mon Dieu, on est trop en retard. Ah mais hein, les questions arrivent. Il y a des... Mon Dieu, on est trop en retard.
Ah mais hein, les questions arrivent.
Il y a une chirurgie que
il me semble que tu ne fais pas.
C'est les Brazilian butt lifts.
Tu ne fais pas ça. J'en fais, j'en fais, mais moins.
Oui, j'en fais.
C'est quoi ça?
C'est des chirurgies un petit peu plus longues.
OK. Ça ne vous tente pas.
Non, c'est juste que... C'est correct. C'estues. Ça ne vous tente pas. C'est juste que...
C'est pas que ça ne me tente pas,
mais elles sont plus longues. C'est 3-4 heures de travail.
Ils prennent le gras que tu as dans le ventre
et ils te le mettent dans le cul.
Pas juste le ventre, mais il faut faire
beaucoup de liposuction. Prendre le gras
qu'on a suctionné,
le purifier dans un filtre,
puis après, c'est injecté dans les fesses.
C'est pour les personnes qui veulent
avoir un effet d'un lifting,
qui ont des fesses qui sont un petit peu,
on dit ça en anglais, atrophiques,
qui sont un petit peu flat, qui sont tombées.
Puis, on peut les remplir.
On peut mettre un tout petit peu ou plus.
J'en fais pas les fesses comme Kim Kardashian,
par exemple, parce que c'est trop risqué.
Si on injecte trop,
il risque que ça
va dans une veine jusqu'au
poumon. Non.
C'est un risque.
Mais si on met moins, puis on fait
attention, puis on injecte plus superficiel,
loin des veines, les risques sont
beaucoup, beaucoup moins. C'est pour ça
que j'aime, on peut augmenter,
mais il y a une limite. Je ne dis jamais que
je vais faire l'effet comme Kim Kardashian parce que c'est juste simplement trop. Esthétiquement, j'aime. On peut augmenter, mais il y a une limite. Je ne dis jamais que je vais faire l'effet comme Kim Kardashian
parce que c'est juste simplement trop.
Esthétiquement, j'aime moins ça.
Kim Kardashian. Comme Nicki Minaj, je m'attends.
Oui, oui, Nicki Minaj. Je ne te connais pas.
Oui, oui, similar.
Mais c'est ça,
j'avais entendu dire que c'était comme une des chirurgies
les plus dangereuses, le Brazilian butt lift.
Oui, exactement. Mais parce
que c'est souvent mal fait.
Aux États-Unis, ils font beaucoup,
beaucoup, puis ils prennent trop de risques.
Ils injectent trop, puis trop profond
aussi dans les tissus près des veines.
Mais bien fait si les risques
sont extrêmement, extrêmement bons.
OK. Puis, est-ce que tu fais
des implants
au fait?
Non, parce que les implants
ne sont pas
approuvés ici au Canada.
Ah, pour vrai?
On peut les acheter
aux États-Unis, mais ils ne sont pas approuvés
par Santé Canada. Je ne les fais pas.
Parce qu'il y a des risques.
Oui, il y a des risques, mais il y a
toute une procédure qu'il faut faire pour approuver
les implants. Je ne pense pas
que les compagnies, avec le volume qu'on fait ici au Canada
veulent prendre tout le temps
puis les dépenses pour les avoir
approuvées. Comme les États-Unis sont approuvées,
c'est extrêmement
populaire puis ça fonctionne.
Oui, il y a des risques comme les implants mammaire,
mais on ne le fait pas ici au Canada.
Je pense que je n'ai jamais vu...
Excuse-moi. Il faut avoir assez de gras
pour faire un Brazilian butt lift. Il faut remplir avec du gras.
Il faut avoir beaucoup de gras dans le corps.
Comme vous, ça serait impossible.
Il faudrait prendre 30 livres, je pense,
pour le faire.
Sérieusement. On ne peut pas prendre le gras
de quelqu'un ou de... Non, non.
Tout le monde ferait ça. Il y aurait un rejet.
Oui, c'est ça.
Dans les patients qui sont minces ou qui n'ont pas
assez de gras, c'est une bonne technique.
Mais ça n'existe pas au Canada.
On ne le fait pas. Est-ce qu'il y en a qui se gavent?
Qui mangent plein de merde
pendant des semaines pour prendre du poids pour
pouvoir faire... Il y en a des patients
qui sont comme borderline
pour le faire. Puis je dis, OK,
il faut que vous preniez
10-15 livres avant.
Sinon, il n'y aurait pas assez de gras.
Puis le fond.
Mais rendu là à 10-15 livres,
tu l'as ton cul, non?
Non, pas nécessairement.
Non, pas nécessairement.
Non.
Alors, ça se peut que vous allez prendre partout,
mais pas là.
OK.
Puis on enlève tout le gras du ventre,
des flancs, des cuisses.
Mais c'est vrai ça.
Je ne sais pas si vous le savez,
pourquoi il y a des gens, c'est ça,
qui vont plus prendre dans les fesses,
puis il y en a qui pendent tout dans les fesses.
Il y a-tu une raison?
C'est tout de leur sein, c'est juste la génétique.
La génétique.
La génétique.
OK.
Puis là, est-ce que, étant donné que vous êtes chirurgien,
vous regardez tout le monde avec un petit peu de jugement?
Non.
Est-ce que quand je suis rentrée, vous étiez comme,
« J'y referais le nez. »
Non, non, pas du tout.
Non, non, je ne suis pas comme ça.
OK.
Dans la situation sociale, je n'en pense même pas.
Peut-être quelque chose d'extrêmement exagéré,
quelqu'un qui rentre avec un nez qui sort jusqu'ici,
mais vraiment des petits détails, non.
OK. Puis est-ce que le fait d'être confronté constamment
à refaire des corps,
ça vous donne, vous, envie de refaire
des trucs sur vous-même? Pour moi, je n'en ai jamais fait.
Ah oui? Ah non?
C'est assez long.
Je ne connais pas un autre
bon chirurgien.
Non, je ne sais pas pourquoi,
mais je n'en ai jamais eu.
Je pense que je sais pourquoi.
Tu es un beau bonhomme.
Je suis un petit peu vieux.
Je pourrais faire des choses.
Vous avez l'air d'être en soins de vous.
Jamais de Botox.
Jamais rien.
Je ne suis pas contre le Botox.
Je le fais tout le temps.
Je ne sais pas pourquoi.
Vous buvez beaucoup d'eau. C'est quoi votre secret? Je ne suis pas contre le Botox, je le fais tout le temps. Mais je ne sais pas pourquoi. Ah oui?
C'est quoi votre secret, madame?
Vraiment une belle peau?
Merci.
J'ai une peau épaisse peut-être, c'est ça.
Peut-être.
Merci. Les chirurgies des hommes les plus communes, c'est quoi?
C'est les paupières.
OK.
Number one, c'est les paupières, numéro un.
Numéro deux, c'est la liposuction.
Ah, ouais.
Puis après ça, c'est les nez.
OK.
Ouais.
Je ne pensais pas que les positions...
Est-ce qu'il y a des chirurgies possibles pour les parties intimes des hommes?
Les testicules?
Oui.
Oui, il y en a.
Ce qui parle trop.
Un lifting du scrotum.
On appelle ça plus un pochoplasty.
Pochoplasty, c'est bon.
C'est un relèvement du scrotum
quand il y a un excès de peau.
Je ne le fais pas,
mais ça se fait.
On coupe l'excès de peau
pour resserrer et remonter.
Est-ce que ça se peut
des élargissements de pénis?
Élargissement, c'est plus compliqué.
Ça se peut?
Ça se peut. Il y a comme un lit, mais
pas beaucoup. Il y a un ligament
qui tient les choses en place.
Puis si on coupe le ligament, ça donne
peut-être un demi-pouce, un max,
un pouce d'extra.
Mais vraiment,
c'est quelque chose
qui n'est pas très commun.
OK. Il faut vraiment que tu veuilles.
Oui. Je ne sais pas même si au Québec, ça se fait.
Est-ce qu'on peut
rapetisser un pénis d'un coup?
Non.
Sans causer des problèmes, non.
On ne touche pas à ça.
Non, mais c'est vrai. On parle tout le temps
des gens qui ont des petits pénis, mais il y a des gens qui ont tellement de gros pénis qu'ils ont de la misère à bander full non mais c'est vrai on parle tout le temps des gens qui ont des petits pénis mais il y a des gens
qui ont des tellement
gros pénis
qui ont de la misère
à bander full on
c'est vrai
c'est vrai
bonne question
mais ça j'ai entendu
des injections
de quelque chose
de filler
d'agent de remplissage
mais ça n'allonge pas
c'est juste pour
faire plus de diamètre
mais ça se fait ça
ça se fait je ne le fais pas je ne pense pas que c'est juste pour faire plus de diamètre. Mais ça, ça se fait, ça.
Je ne le fais pas. Je ne pense pas que c'est quelque chose de très sécuritaire
parce qu'il faut mettre beaucoup.
Puis la peau est mince.
Avec une peau mince, on injecte des choses en dessous.
Il risque d'avoir toutes sortes de bosses
et des formes.
Je ne suis pas sûr que oui.
On dirait que le pénis,
je suis moins...
Même à l'intérieur du vagin qui te risque, on dirait que c'est comme
une zone... À part si
déjà là, tu as moins de sensibilité
et que là, c'est pour aller mieux, on dirait que
moi, je suis fou. Non, mais tu sais, moi, mes seins,
depuis que j'ai eu ma réduction, en dessous, j'ai tellement
de cicatrices que je ne sens plus rien.
Moi non plus, je ne sens pas vraiment
en dessous. Je me dis que d'avoir une cicatrice
dans le vagin, ça ne doit pas être tripant.
Non, c'est clair.
Ça doit juste engourdir.
Ça dépend où.
Je n'ai pas eu
beaucoup de plaintes en termes de
manque
de sensibilité après une opération
comme une labioplastie des petits lèvres.
Ça se peut
qu'il y ait une petite diminution jusqu'au bord,
mais vraiment, les petits lèvres
ne sont pas quelque chose qui sont très
erogenous, comme la clitoris
et les autres places du vagin.
Oui, ça se peut
qu'il y ait une diminution, mais je ne pense pas
qu'il y ait quelque chose, qu'il y ait beaucoup de conséquences,
au moins avec l'opération des petits lèvres.
Puis, tu peux utiliser des fillers aussi des petits lèvres. Puis,
tu peux utiliser des fillers aussi
pour les lèvres, c'est ça?
Pour les grands lèvres.
Pour les grands lèvres, ce qu'on fait beaucoup plus quand même,
pas un filler, mais injection de gants.
Pour les personnes qui sont
un petit peu plus âgées, qui ont eu des enfants,
souvent, il y a un effet comme
dégonflé un petit peu
des grands lèvres.
Je l'ai, ça aussi.
Alors, on prend du gare de n'importe où
puis on l'injecte dans les grands lèvres
pour donner un petit peu plus
des lèvres pulpeuses.
Mais oui, tu ne peux même pas l'allonger, moi je sais.
On est tous différents.
Je suis vraiment curieuse de voir ton vagin.
Moi aussi, je veux juste voir ton vagin plus tôt.
Moi, comme ça, je suis née avec.
Mais non, mais tu sais...
C'est normal.
J'ai remarqué...
Moi, c'est ça.
Mais moi, je l'ai déjà dit,
puis j'ai joué pas mal avec.
Non, je comprends.
Non, je pense que ça n'a rien à voir.
Je le sais, ça n'a pas rapport.
Sûrement que...
Mais j'ai vu une dégradation.
Genre...
Tu comprends un peu.
Puis c'est même pas tout ça,
mais peut-être avec l'âge aussi.
Je suis rendue 28 ans.
C'est l'âge, un peu.
Je vais vous le montrer à un moment donné.
On va le mettre sur l'écran.
Moi, je l'aime bien.
Il va bien.
Il va bien pareil.
Ça vient de sa job.
Oui, oui.
Est-ce qu'il y a des chirurgies
que tu n'aimes pas
du tout faire,
que tu as déjà
fait une fois
et que tu as fait ça,
je ne ferai plus jamais ça?
Chirurgie esthétique.
Parler de chirurgie
esthétique.
Oui, en chirurgie
esthétique.
Ça peut être plastique.
Oui, oui,
n'importe quoi.
Tu n'as pas
de chirurgie esthétique.
J'aime moins,
c'est sûr,
en toute chirurgie plastique,
j'aime moins les opérations des grands brûlés.
Ah oui?
Oui.
C'est difficile à voir.
Oui, très difficile à voir. Même les meilleurs résultats ne sont pas si beaux que ça
parce que c'est tellement compliqué.
C'est un type de chirurgie que j'aime.
Mais en termes de chirurgie esthétique,
il n'y en a pas une que je peux dire
« Oh, je n'aime pas ça ». Il y en a
celles que je fais moins,
juste à cause qu'elles sont longues,
mais pas
que je ne les aime pas.
Oui, OK. Tu n'arrives jamais
de regarder ton agenda faire « Oh,
une liposuction
extrêmement longue ».
Une liposuction de tout le corps.
Comment ça marche, ça?
C'est un aspirateur qu'on branche?
Oui, oui.
À travers des petites incisions,
on met une petite canule en métal longue.
Il y a un trou au bout.
C'est connecté à un tube et un aspirateur médical.
Puis, on suctionne les cellules graisseuses.
Puis, on avance, on retire, on avance, on retire, puis il faut que ça soit
smooth, puis tout le...
uniforme, parce que sinon, ça peut causer des bosses.
Puis comment vous êtes sûr
de ne pas aspirer à autre chose que le gras, Mme?
Bon, on sent avec l'autre
main par-dessus la peau, on sent
la profondeur de la canule.
Mais c'est un risque
de percer un organe.
Ça ne m'est jamais arrivé à moi, mais il y a des histoires.
C'est plus commun quand les omnipraticiens
ou ceux qui ne sont pas chirurgiens plasticiens le font.
Mais ça arrive, ça arrive.
J'en ai entendu un couple de cas ici à Montréal,
même dans les mains des bons chirurgiens plasticiens,
où ça arrivait.
Qui attendent des décès, là?
Non, pas de décès.
– Mais il faut qu'on remplace le rein, genre?
– Il y a un couple de décès qui sont reliés aux chirurgies esthétiques assez immorales
dans les derniers 50 ans.
Il y en a eu deux, je pense,
en tout Montréal. Alors, ça arrive,
mais extrêmement, extrêmement rare.
– Puis ça, c'est souvent dans les...
Quel genre de chirurgie que ça peut...
– Il y en avait une, c'était une rhinoplastie.
En quelques jeunes.
Mais c'était une erreur
d'anesthésie. Vraiment, vraiment grave.
Ah oui? Oui.
Il l'a trop gelé?
Ils ont
sorti de la salle d'opération
avec le tube en place
puis allé à la salle
de récupération.
Je ne vais pas dire plus parce que
c'est un peu sincère, mais c'est une erreur
d'anesthésie, vraiment.
Puis, l'autre, c'était
une
dame quand même assez fameuse
dans le temps, puis ça fait plus que 30 ans,
je pense. Ils ont fait un lifting,
un facelift, un
retrapage du ventre, les seins, les positions.
10 heures de chirurgie
dans quelqu'un dans leurs
cinquantaines. C'était juste trop
de chirurgie, trop long, trop risqué.
Elle a
décédé, malheureusement.
Il y a toujours une raison.
Aujourd'hui, vous ne faites plus ça, des 10 heures
de chirurgie. Non, jamais.
C'est une affaire à la fois.
Exactement. Ou deux des fois, mais pas plus long que 5 heures.
OK.
Est-ce que tu entends souvent des drôles de choses
quand les gens sont gelés sur ta taille?
De temps en temps, oui.
Comme quoi?
Mais c'est tout confidentiel.
Je l'ai dit tantôt, quand elle était gelée.
Je ne sais pas ce que j'ai dit.
Je ne savais pas ce qu'elle avait dit.
Rien, rien. Mais vous la regardez différemment après. était gelée, je ne sais pas ce qu'elle avait dit. Rien.
Mais vous la regardez différemment après. Ou peut-être je ne dis pas.
Ou peut-être je ne dis pas parce que c'est confidentiel.
Mais non.
Mais j'en ai eu une patiente,
puis je ne dis pas son nom, je peux le dire,
qui a...
On a commencé à l'endormir,
puis elle a dit, je veux juste vous dire une chose,
je vais quitter mon mari après l'opération.
Non!
Elle s'est endormie, puis tout le monde dans la salle.
Wow! Puis le mari attendait l'autre bord?
Non, non, non.
Il était peut-être dans la salle
d'attente, je ne me rappelle pas.
Lui, il est là, il attend. Yes, ma blonde
va avoir des seins, des plus gros seins.
Il y en a qui, en tout cas...
Moi, il ne voulait pas me pousser,
mais il était comme, ah, si un moment donné,
des seins, mon ex, il voulait...
Il t'en paye un, tu payes l'autre.
Oui, je serais prête à payer.
Si je veux m'en faire, je vais m'en payer.
Ça va être moi-même.
Mais ça, justement, je trouve ça intéressant.
Parce que moi, ma réduction, ma mère,
c'était couvert par les assurances.
L'assurance, je ne sais pas quoi.
Parce que ça peut créer des problèmes de dos,
peu importe. Je pense que c'est pour ça. Oui, mal au cou, mal au dos, des symptômesassurance, je ne sais pas quoi. Parce que ça peut créer des problèmes de dos, peu importe.
Je pense que c'est pour ça.
Oui, mal au cou, mal au dos, des symptômes.
Oui, c'est exactement pour ça.
Qu'est-ce qui fait que ça, c'est couvert?
Alors qu'au final, je l'ai fait aussi pour l'apparence,
mais qu'une augmentation mammaire n'est pas couverte.
Parce qu'une augmentation, c'est purement esthétique.
Il y a des cas, rarement, qui sont couverts.
Ah oui?
Mais il ne faut vraiment avoir pas de glandes mammaire.
Il ne faut vraiment, vraiment pas de glandes.
Dans les cas comme ça,
ce qu'on fait, c'est qu'on envoie la patiente
pour un écho,
pour prouver qu'il n'y a pas de glandes.
On envoie une requête au gouvernement,
la RAMQ.
Puis si on prouve qu'il n'y a pas de glandes mammaires,
c'est couvert.
Mais c'est extrêmement rare
que quelqu'un n'ait pas de glandes mammaires.
Parce que même s'il y a un petit peu,
ils vont dire non.
Des personnes qui veulent faire le changement de sexe,
ça, c'est-tu couvert?
Je ne pense pas que c'est couvert.
C'est couvert.
Est-ce que tu fais des opérations
de changement de sexe?
Non, mais ce que je fais souvent, c'est les nez.
Je vais dire en anglais,
les male to female, homme à femme,
qui veulent leur nez
un petit peu plus féminin, j'en fais souvent ça.
– Ah ouais? – Puis j'en fais des fois
des seins dans
male to female aussi.
– Mais t'as jamais fait de female to male?
– Non. – Mais ça,
comment ça... Je sais, on en avait
parlé avec... – Kate. – Kate, qu'elle la savait Mais ça, comment... Je sais, on en avait parlé avec... Kate.
Kate, qu'elle la savait
un peu, mais...
Female to male,
comment ça marche, ça, pour ceux qui
veulent avoir un pénis?
Alors, il y a plusieurs
techniques, mais la plus commune,
c'est de prendre l'avant-bras,
la peau, puis le dessus, puis prendre
un grand morceau de tissu avec la peau,
tu rolls it up,
faire un petit rouleau avec ça,
puis le mettre en place.
Puis même les nerfs, puis tout ça,
le clitoris, on peut être allongé
puis le mettre sur le bout
du pénis pour avoir de la sensation.
La seule chose que...
An erection?
Une erection, oui.
Il faut que ça soit un implant une fois que c'est guéri
il va mettre un implant
pour avoir une érection
mais j'en ai vu des résultats qui sont
impressionnants en termes de résultats
ils vont être vraiment presque 100%
normal. C'est des amis à toi qui font ça?
J'en ai
il y en a
deux chirurgiens
ici à Montréal qui travaillent ensemble.
Une, c'est
une amie de moi, qui s'appelle Dr Maude
Bélanger, qui fait beaucoup, beaucoup
de ça. Ils font plus
que le reste...
Ils font plus que...
Anyone en arrivant du Nord.
Ah ouais? Wow.
Vraiment, vraiment beaucoup de volets.
Il est habitué, fait qu'il y a...
Il en faut beaucoup, il en faut beaucoup.
Mère offiée mort, puis l'autre aussi.
Nice.
Comment tu gères quand des gens viennent te voir
avec des chirurgies botchées
puis qui te demandent de régler leurs problèmes?
Ils font, ah, j'ai été me faire faire ça en Colombie.
Alors, c'est l'école les plus difficiles, souvent.
Il faut juger si je suis capable d'améliorer ou non.
Si c'est vraiment, vraiment botché,
ça peut être extrêmement difficile d'améliorer.
Des fois, je dis non, je ne peux pas
parce qu'il y a plus de chances que je vais empirer
qu'améliorer.
Mais si je suis capable d'améliorer,
je le fais.
C'est plus compliqué.
Les chances de succès sont plus bas.
Puis ça serait jamais
aussi beau si
ça n'a pas été botché.
Mais j'en fais assez souvent les retouches
de l'autre part.
C'est quoi les pires
qui sont allés ailleurs, puis qui ont fait ça,
puis sont venus vous voir?
Les pires fois, c'était quoi?
Perdre des mamelons il y en a une oui il y en a un risque qu'on fait une augmentation mammaire avec un
drapage ou même une réduction mammaire c'est de perdre les mamelons qu'est ce qu'on fait
beaucoup plus commun dans les patients qui fument ils m'ont dit tu fumes pas ton mamelon va devenir
noir il va tomber j'ai arrêté de fumer. Oui, c'est sérieux.
Il est extrêmement difficile
avec le sang de Mamelon.
Même la peau autour du Mamelon
peut nécroser, devenir noir.
Il y a une grande plaie,
ça guérit, mais le sein est vraiment
déformé.
Quand c'est mal fait, ça peut faire ça.
Ou quand tu fumes. Ils m'ont dit d'arrêter
deux semaines avant et un mois après.
Moi, je dis quatre semaines avant et quatre semaines après.
C'était peut-être ça aussi. Je sais pas.
J'essaie d'oublier ce moment-là dans ma vie.
Mais quelle heure!
Je suis contente.
À tous les jours, j'enlevais mon cingar, j'étais de même.
Tu vois que mon maman est encore là. J'avais assez peur.
C'est sûr.
Mais s'il tombe, on fait quoi? On ramasse-tu?
On mélange un sac?
Il faut que ça guérit.
Puis ça prend des semaines, puis des semaines, même des mois.
Avant de pouvoir le remettre.
Puis après ça, on ne remet pas.
On peut reconstruire un mamelon.
Faire une petite bosse, puis après ça, faire un tatouage pour la couleur.
Mais ce n'est jamais la même chose.
Puis il n'y a pas de sensibilité.
Bon.
Puis est-ce qu'il y a un moyen d'allaiter
avec
réduction, augmentation?
Oui, avec réduction, il y? Oui, avec réduction,
il y a une petite chance que vous allez
être moins capable
d'allaiter parce qu'on enlève du tissu.
Mais c'est à peu près,
je dirais, 30% de personnes
qui ont eu une
réduction en R peuvent allaiter normalement.
Un autre 30% qui
supplémentent avec la bouteille.
Puis un autre 30% qui allaitent qu'il supplémente avec la bouteille, puis un autre 30 %
qui allaitent normalement.
Ou qui ne peuvent pas.
J'ai oublié.
C'est quoi
le genre de feedback que tu reçois,
mettons, des femmes après qui viennent te voir?
Est-ce que
ça t'arrive de recevoir
des témoignages de femmes
qui t'ont changé leur vie?
Tu comprends ce que je veux dire?
Oui, oui, je comprends.
Comment ils gênent.
C'est quoi le pourcentage?
Quel genre de message
que tu as déjà reçu?
Quel genre de témoignage
que tu as déjà reçu?
Moi, des beaux messages.
Je ne veux pas dire maintenant
que je suis gêné un petit peu.
Mais assez souvent,
je vais avoir une petite note
ou quelque chose,
un courriel.
Ou une petite bouteille de vin ou quelque chose
qu'ils amènent avec elles.
Tu as une bouteille de vin, toi?
Non, je suis cheap.
Elle m'a donné une bière avant, alors je suis...
Ah, c'est...
Je fais des grands sourires.
C'est vraiment un cadeau.
Non, mais ça arrive, puis j'aime ça.
Oui, oui.
Puis, mettons exemple
vous parlez tantôt
des risques et tout
si mettons
il arrive un risque
ou whatever
moi je suis juste
oui
oui
mais c'est même pas ça
c'est vraiment
c'était pas ça
est-ce que vous changez
les femmes
moi j'en reviens
les risques
les risques
qu'est-ce que le client
peut faire est-ce que c'est ça est-ce qu risques. Qu'est-ce que le client peut faire?
Est-ce que c'est ça?
Est-ce qu'on a un autre...
Est-ce qu'on peut...
Mettons qu'il y ait quelque chose qui arrive
et que c'est botché ou quelque chose.
Est-ce que vous pouvez réparer gratuitement?
Est-ce qu'il y a une assurance qu'on peut prendre?
Je n'ai pas d'assurance, mais ça dépend du risque.
Si quelque chose arrive, une complication,
des fois, il n'y a pas de conséquence sur le résultat final.
Une infection, par exemple, on peut souvent
donner juste des antibiotiques, puis ça n'affecte pas
le résultat final. Mais si c'est
une complication qui affecte le résultat final
puis c'est moins beau,
il faut le corriger. Il faut faire une retouche.
Puis, ma philosophie avec
tous les patients, c'est un préfixe pour toutes
les retouches. C'est juste pour couvrir les coups de
l'astrogé puis de l'anesthésie. C'est juste pour couvrir les coûts de la chirurgie puis de l'anesthésie.
C'est moins de 10 %
de tout le coût initial.
Il y a un petit prix.
Exactement.
Comment ça se
passe avec la gang de chirurgiens?
Est-ce que vous avez un genre de
vous supportez entre chirurgiens
ou il y a-tu de la petite compétition?
Vous envoyez des photos.
C'est sûr qu'il y a de la compétition.
Non, parce que moi, quand je suis avec mes collègues,
je n'aime pas parler de la chirurgie plastique.
J'en fais toute la journée.
Alors, je ne veux pas.
Je ne veux pas.
On peut parler d'autres choses.
J'ai un couple d'amis qui sont chirurgiens plasticiens,
mais la plupart de mes amis ne sont pas
dans les réseaux de santé.
Je comprends.
As-tu déjà chirurgié ta femme?
C'est privé.
Non, je n'en ai pas fait.
D'autres petites choses,
non chirurgicales, oui.
Je ne vais pas dire quoi,
mais non.
Est-ce que vous seriez à l'aise?
Ou vous aimeriez mieux que ce soit quelqu'un?
Est-ce que vous chirurgiez des gens que vous connaissez?
Oui, que je connais, oui. J'ai des amis à l'aise ou vous aimeriez mieux que ça soit quelqu'un. Est-ce que vous chirurgiez des gens que vous connaissez? Oui.
Que je connais, oui.
Oui.
J'ai des amis que j'en ai fait.
OK. Ils choisissent de venir vous voir et ils font, bien là, on se connaît.
Ils ont confiance en moi.
Fais-moi les petites lèvres.
Peut-être pas les petites lèvres, mais d'autres choses.
Mais les seins.
Je suis quelqu'un de différent dans la clinique
comparé à quand je ne suis pas dans la clinique.
Une fois que je veux une amie
ou quelque chose dans la clinique, c'est professionnel
et je suis une autre personne.
C'est ça.
Tu tapes sur le sein.
Exactement, non.
Non.
J'ai l'impression qu'on est des enfants.
On est en certaine aide. Non. J'ai l'impression qu'on est des enfants. On s'en retenait,
mais...
Mais c'est vraiment
très intéressant. Ça me donne le goût
de me refaire faire des affaires.
Qu'est-ce que tu voudrais te faire, toi, encore?
Les fesses?
J'ai vu... Oh mon Dieu!
Où est-ce que j'ai mis mon téléphone? J'ai...
Quelqu'un qui m'a demandé ça aujourd'hui,
si j'avais eu recours à cette chirurgie-là.
Puis j'ai dit non, mais je ne savais même pas c'était quoi.
Puis maintenant, je la veux.
Ça s'appelle...
Ah merde, il faut que je le trouve.
Attends, excusez-moi.
C'est quelque chose qui enlève les genres de glandes que tu as dans les joues.
Ça fait que tu as...
Comment ça s'appelle ça?
De retirer les fat pads de bichates.
Oui, c'estichette bichectomie
c'est quoi ça?
je dirais non faites le pas
parce que vraiment il faut avoir des joues plus rondes
parfait
si on veut les joues un petit peu moins rondes
pour qu'ils rentrent un petit peu
ça donne un effet comme
ça accentue un petit peu
les pommettes
parce qu'avec moins de joues on voit un petit peu plus les pommettes. Parce qu'avec moins de joues, on voit un petit peu
plus les pommettes. Mais il faut vraiment avoir des
joues rondes. Parce que dans votre cas,
oui, il y aurait un petit peu moins de gras ici.
Mais long terme, avec l'âge,
on perd du gras là.
Alors, votre visage va être trop mince.
Le rendu long peut s'injecter.
Oui, mais c'est pas la même chose.
Alors, il faut vraiment avoir un visage
rond. Puis, faire attention de ne pas enlever trop.
Parce que dans 10 ans,
on a l'air d'un squelette.
Vous aimez moins ça.
Avec l'âge, tout le monde perd du gant dans le visage.
J'aime vraiment lui.
Je sais.
Je trouve qu'il est vraiment honnête.
C'est vraiment le fun.
Oui, c'est ça. J'avais une autre questionest vraiment le fun. Oui, c'est ça.
J'avais une autre question.
Le Sculptra, tu penses quoi de ça?
Qu'est-ce que c'est que le Sculptra?
Je pense que c'est un agent
de remplissage.
C'est ça que je me fais de la tête.
On va parler de ça un petit peu.
C'est un agent de remplissage.
Au lieu d'ingéter comme un gel,
comme Reslan, Juvederm,
des marques comme ça,
c'est quelque chose qui stimule
votre corps à produire du collagène.
C'est comme vos propres
tissus.
Puis ça, on peut injecter
dans les fesses pour augmenter un petit peu,
mais il faut mettre beaucoup.
Il faut mettre beaucoup. C'est pas que c'est
dangereux, mais il faut mettre comme
quatre ou cinq petites bouteilles chaque côté. Puis chaque bouteille'est pas que c'est dangereux, mais il faut mettre comme quatre ou cinq petites bouteilles
chaque côté.
Puis chaque bouteille, le coût, c'est comme 900 $.
On parle de quelque chose qui, en termes de coût,
c'est 10 000 $.
Ça dure deux, trois ans.
10 000 $ chaque deux, trois ans.
Pour un effet subtil.
Quelqu'un meurt comme vous,
on voit un petit peu.
Mais vraiment, vraiment subtil.
OK.
Pour les fesses, c'est quoi que vous recommandez?
D'abord, si le gras, c'est pas si bon,
puis les implants, on peut pas.
Les squats.
Exactement.
Squats, deep squats, lunges.
Non, mais ça, c'est parce qu'il faut faire un effort.
Oui, mais ça fonctionne.
Ça fonctionne.
Si ce que je veux, c'est parce qu'il faut faire un effort. Oui, mais ça fonctionne. Ça fonctionne. Oui, je suis gigante.
Ce que je veux, c'est des injections.
Viable.
Angélia, comment ça va être sympa?
Même des implants pour les fesses.
Non.
On a beaucoup moins d'études qui ont été faites
sur les prothèses pour les fesses
que les implants mammaires.
On en connaît vraiment beaucoup
par rapport aux implants mammaires.
Il y a tellement d'études qui ont été faites
pendant les derniers 34-40 ans.
Mais les implants fessiers,
on connaît beaucoup moins les complications long terme.
Comment tu choisis si sur un patient,
tu mets du silicone ou de l'eau saline?
Ça dépend de leur anatomie.
S'il y a quelqu'un qui a beaucoup de glandes mammaires déjà,
puis une petite couche de gras pour camoufler la prothèse,
on est capable de mettre saline ou silicone.
Mais quelqu'un qui est plus mince,
avec pas beaucoup de tissu mammaire,
c'est mieux de mettre silicone
parce qu'il y a moins de chances de voir des petites vagues
à travers la peau.
On appelle ça « rippling ».
Puis moins de chances qu'on va pouvoir sentir la prothèse
à travers la peau,
ou de voir la prothèse à travers la peau.
Fait que silicone, c'est souvent un meilleur choix.
Esthétiquement, c'est le meilleur choix.
Ça, c'est sûr.
Mais si tu suis moins dans ma tête, l'eau, c'est mieux côté...
C'est de l'eau dans ton corps?
Le seul avantage d'une prothèse en saline,
c'est que si jamais il y a une rupture,
vous allez le voir immédiatement parce que le corps absorbe l'eau
et c'est comme avoir un flat tire. vous allez le voir immédiatement parce que le corps absorbe l'eau et c'est comme avoir
un flat tire.
Vous allez le voir immédiatement.
Une prothèse en silicone, il y aura une petite fissure
qui se forme sur la surface et vous allez
rien sentir parce que ça garde sa forme.
Avec une prothèse en silicone,
il faut faire un IRM, un scan
chaque 5 ans. Tant qu'avec une prothèse
en saline, ce n'est pas nécessaire.
Vous le savez quand vous le sachez.
Ce n'est pas dangereux parce que c'est de l'eau.
On n'a pas besoin de chercher ça.
Mais esthétiquement, ce n'est pas la même chose.
Pour toucher une prothèse en saline,
c'est un peu plus comme une poche d'eau.
Tant qu'une prothèse en silicone,
c'est plus doux, plus souple
comme un sein naturel.
Je ne vais pas toucher toi.
Est-ce que moi, admettons,
j'ai eu une réduction mammaire,
mais je reprends tout le temps du poids dans mes seins.
Est-ce que je pourrais me faire mettre un implant
puis qu'on enlève, je ne sais pas,
assez de glandes pour ne pas que mes seins repoussent par-dessus?
Parce que j'ai l'impression que si je continue
à prendre du poids autour de mon sein,
ma prothèse va être de même.
Oui, exactement.
Avec beaucoup de glandes mammaires, un sein qui est volumine, exactement. Avec beaucoup de glande mammaire et un sein
qui est volumineux déjà, avec beaucoup de glande
naturelle, on ne peut pas mettre
une toute petite prothèse en arrière
parce qu'elle va être complètement camouflée.
On ne va même pas l'avoir.
Il faudrait, dans un cas comme ça,
vraiment, vraiment faire une réduction mammaire
puis réduire beaucoup
dans une étape, la première étape, faire ça,
de vivre avec des seins qui sont
trop petits, pour trois à six mois,
puis après ça, mettre la prothèse.
Parfait.
Je veux des tout petits, petits seins.
Mais on ne peut pas faire tout au même temps.
On ne peut pas réduire, faire un redrapage,
puis mettre la prothèse au même temps
parce qu'on risque de nécroser les mamelons,
de les perdre.
C'est pour ça qu'on fait la réduction.
On attend trois à six mois, puis on fait l'augmentation
après.
Je comprends. Est-ce que vous le faites?
Vous, c'est une clinique ou c'est...
Oui, c'est ma clinique. C'est ma clinique privée.
Ah, c'est à vous, ça? Ah, bon.
Est-ce que vous avez le...
Est-ce que vous savez si c'est
comme officiellement... il y avait les injections justement
que j'ai faites ici.
Quelle injection t'as faite?
Je cherche mes mots.
J'ai été la première à faire
au Québec, c'est arrivé
qu'ils prennent mon sang,
ils mettent ça dans une machine de globules
et ils remettent dans mon clitoris.
Qu'est-ce que tu viens de dire là?
Vous ne le savez pas, je ne l'ai pas déjà dit.
Oui, j'ai fait ça.
OK.
Mais alors, c'est le PRP.
Est-ce que PRP,
est-ce que c'est rendu commun ici?
Parce que moi,
ça n'existait pas
quand je l'ai fait.
Le PRP, c'est extrêmement commun.
C'est quoi ça?
Puis, ça fait probablement
presque 15 ans
que ça commence à être commun.
Pas ici.
Mais pas dans le clitoris.
Ah, c'est ça.
C'est ça qui est différent.
OK.
What the hell is PRP, là?
Parce que PRP, c'est
qu'on prend le sang de la patiente,
on le met dans un centrifuge, quelque chose qui
purifie. Alors,
le produit final, c'est un
liquide jaune qui a des plaquettes
avec des growth factors.
On l'injecte en dessous
de la peau, on l'injecte
dans les petits rides, on l'injecte
pour croissance
de cheveux,
en plusieurs passes, parce que ça stimule
du collagène. Puis ça stimule
par exemple pour les cheveux,
les follicules, les cheveux,
pour pousser plus. Puis dans votre
croque, probablement, il faut les injecter pour
stimuler du collagène puis stimuler la sensibilité
peut-être. – Impossible que tu fasses ça!
– Bien, je ne reviens pas, je ne l'ai pas dit.
Est-ce que ça fonctionne? Moi, je n'ai jamais eu une injection de réine.
Oui. Long terme ou court terme?
Il fallait que j'y retourne,
mais ça faisait mal. Moi, je suis
vraiment super sensible. Ils ont fait
10 dans mon point G,
5 ou 6 sur mon clitoris extérieur.
Ils ont fait des injections à l'intérieur et à l'extérieur.
Oui, oui, je te jure.
Quand tu as fait ça? J'ai fait ça, je vais te le injections à l'intérieur et à l'extérieur. Oui, oui, je te jure, j'ai fait ça. Quand tu as fait ça?
Bien, j'ai fait ça, je vais te le montrer. J'ai le vidéo, j'étais à la clinique,
j'étais comme le cobaye là. J'étais comme let's go.
C'était pour faire quoi?
Pour avoir plus de sensibilité, savoir si ça marchait.
Puis?
Puis ça a marché, comme vous dites. Sur le coup, je m'assoyais, j'étais assise,
puis là, c'était le fun, tu sais, tout le temps. C'était comme,
constamment comme ça, c'est un peu, bien, c'est agréable, tu sais.
Mais ça n'a pas duré longtemps, il fallait que j'y retourne,
je pense que c'est trois mois ou six mois après.
Oui, mais est-ce que c'était à cause du PRP
ou juste le fait qu'il y avait
des piqûres puis ça stimulait un petit peu
à cause des piqûres?
Ça a fait, quand je me touchais,
tu sais, je chantais plus, là.
J'étais plus sensible.
Oui. Ça, c'est sûr à 100 %.
Mais à cause des injections d'alclituriste ou
de le spot G?
Je ne sais pas.
C'est deux différentes places.
Un, c'est dans le vagin.
C'était plus externe.
Moi, c'était plus externe,
j'ai eu plus de sensibilité.
À l'interne, tu ne voyais pas de...
Un petit peu, mais c'était plus...
Je remarquais que mes
pantalons, tout ça, tout était plus
facile, mettons.
Moi, me faire piquer dans le clitoris, je pense que c'est mon
pire coach. C'est ça, ça fait vraiment mal.
Extrêmement sensible. J'ai les vidéos
sur Facebook. Sur Facebook?
Oui. Je pensais
que je l'avais dit.
C'est quoi les vidéos?
C'est une madame qui m' la vidéo, c'est une madame
qui m'expliquait
qu'elle était venue
d'un autre pays
pour venir le faire ici,
pour montrer c'était quoi.
J'étais la première à le faire.
Ils m'ont sélectionnée
parce que je suis peut-être
la fille du plaisir.
Je ne sais pas.
J'ai l'air d'avoir du fun.
Wow.
Puis moi,
j'avais déjà du plaisir.
Fait que, tu sais,
c'est à voir.
Il y a des gens
qui ont moins de sensibilité.
Puis là, ça peut faire comme...
Mais moi, c'est ça qui est difficile à savoir.
Oui, j'avais un peu plus de fun, mais
à savoir si j'en avais pas eu,
si ça avait fait le changement.
Il faut faire des études. C'est ça le problème, qu'il faut faire
vraiment des études longues avec beaucoup de patientes
pour savoir si vraiment ça fonctionne ou pas.
Ça, vous ne faites pas ça. Non.
Vous n'en avez pas entendu que c'est pas devenu
plus populaire ici?
Non.
En ce moment?
Non.
Je l'ai entendu, ça fait longtemps, mais ce n'est pas très populaire.
Ah oui?
Mais ce n'est pas risqué, une petite aiguille?
Oui, mais il y a risque d'infection.
Ah oui.
OK.
Avec toute aiguille.
Les risques sont extrêmement bas.
OK.
C'est quoi les risques du Sculptra?
Risque d'infection.
Aussi.
Rises d'avoir des bosses, des irrularités.
Ah oui?
À cause de tissus cicatriciels qui peuvent se former.
Même si c'est mon propre collagène qui se forme.
Ah oui?
Parce que collagène, c'est tissu cicatriciel, c'est du collagène.
C'est juste un excès de collagène.
Ah!
Fait que je vais avoir des bosses dans les fesses.
Non, non, non.
Extrêmement rare avec du sculptra
il y a des agents
de rapsage anciens
qui étaient comme semi permanents
comme Artécole ou Artesense
qu'ils ont enlevé du marché
puis ça ça causait des problèmes long terme
je suis contente de savoir que ça marche pour vrai
parce que ça fait deux fois que je le fais
puis à chaque fois je suis comme ça de savoir que ça marche pour vrai parce que ça fait deux fois que je le fais puis à chaque fois je suis comme
ça en est encore pas
moi elles sont subtiles les résultats
c'est très très subtil
oui oui oui
très très très subtil
puis dispendieux
extrêmement
la première fois j'ai payé
la deuxième fois
aïe aïe aïe
ben mon dieu moi ça m'a vraiment éclairé fois que j'ai payé. Aïe, aïe, aïe. Mon Dieu.
Moi, ça m'a vraiment éclairée.
Oui.
Je pensais vraiment
pas avoir de questions parce que c'est pas quelque chose que moi
personnellement je veux faire.
Mais c'est vraiment quand même
super intéressant.
Merci vraiment de ton honnêteté,
ta transparence.
C'est mon plaisir.
Merci d'avoir m'accueilli si gentiment.
Si je veux faire une chirurgie un jour,
c'est avec lui.
100 %.
Moi, je vais aller me faire chop-chop les seins,
une petite nécrose.
Après, si on ressent qu'un implant.
Non, non.
Il faut attendre 6 mois.
Non, non, je n'en veux pas de nécrose.
Y a-t-il quelque chose que,
je vais faire la lisande, que vous aimeriez qu'on parle vite, non, j'en veux pas de nécrose. Mon pétroche, moi. Y a-tu quelque chose que... Je vais faire la lisande.
Que vous aimeriez qu'on parle
vite, vite avant qu'on...
qu'on quitte.
Non, non. C'est juste si vous avez des questions.
Moi, je suis contente
de tout ce que... Parce que
j'avais plein de questions, puis ça m'a
éclairée sur plein d'affaires.
Ce que je trouve beau avec ça, c'est que ça aide
les... Je sais qu'il y a plein de risques
et tout, mais il y a bien des filles comme moi
que ça change leur vie
pour prendre cette décision-là,
même si c'est de l'esthétisme.
C'est ça.
Bravo pour ce que tu fais.
Merci beaucoup.
On lui a demandé avant si on pouvait le tutoyer.
Il a dit oui.
Fini avec ça.
Merci. finir avec ça merci
avant de terminer
on a la section Patreon
donc on a des gens sur Patreon qui nous ont
posé des questions pour vous
disons que tu aimerais commencer On a la section Patreon, donc on a des gens sur Patreon qui nous ont posé des questions pour vous.
Fait que, disons, tu aimerais commencer?
Moi, ça, j'ai vraiment hâte de savoir.
C'est quoi la demande de chirurgie la plus inusitée que vous avez reçue?
Inusitée?
Oui, comme quelque chose qui est vraiment bizarre, spécial.
Hors de l'ordinaire. Oui.
Ouh!
Que je pense. Parce qu'il y a
souvent des petites choses bizarres, mais
vraiment, vraiment bizarres.
Pas si bizarre
que ça, mais il y avait Kirk
qui faisait des impressions de Michael Jackson.
C'était ça son job.
Qui voulait exactement le nom de Michael Jackson.
Comme vocher.
Également, également. C'est ça son job. Qui voulait exactement le nez de Michael Jackson. Hein? Comme également, également, également.
Ah, c'est un fan fini, là.
C'était quelqu'un qui vraiment,
il faisait des impressions.
C'était ça son job.
C'est un imitateur.
Puis vraiment, vraiment,
il voulait un nez extrêmement, extrêmement, extrêmement mince.
J'ai dit non. Je peux amincir votre nez,
mais il y a une limite.
Je ne veux pas faire quelque chose qui a l'air...
Le bout du nez du Michael Jackson,
il avait nécrosé.
Il y avait un implant sur le bout du nez.
Il y avait les os, on voyait les os.
Il y a eu tellement de chirurgie
qu'il a perdu le bout du nez.
C'était vrai, ce soir-là?
Oui, voyons donc.
Je pensais que c'était tout inventé.
Non, non, c'est vrai.
Oui, parce qu'il y a des films
que son nez tombe
c'est vrai
il a perdu son nez
ok
c'est une grosse phrase
à quel point on peut faire des chirurgies réalistes
comme par exemple les seins
ça se fait-tu faire des seins plus gros
mais qui tombent un peu plus
vraiment comme des vrais,
pas des vrais, oui, plus naturels?
Je sais que c'est con comme question,
mais j'ai toujours voulu avoir une plus grosse
poitrine, sans pour autant
perdre mon allure de seins hyper naturels.
Ah! Puis tant qu'à y être,
à quel point on perd
la sensibilité, si on le dit tantôt?
Vraiment, côté naturel, est-ce que ça se fait?
Oui, ça se fait, mais il y a une limite
au point que ça peut être naturel. Parce que
quand on met une prothèse, la prothèse est ronde
et ça va arrondir un petit peu le sein.
Mais ce qu'on peut faire
pour que ça saute plus sur le côté naturel,
c'est premièrement de mettre une prothèse en silicone,
en gel. Ça a l'air toujours un petit peu
plus naturel. Pas juste visuellement,
mais au toucher aussi.
Puis de mettre la prothèse en dessous du muscle,
ça aide beaucoup parce que
ça camoufle un petit peu
la transition de la prothèse ici en haut.
Puis au toucher aussi, c'est plus naturel
quand c'est en dessous du muscle.
Puis de ne pas mettre une prothèse trop
volumineuse.
Plus grande la prothèse, plus de rondeur
puis on voit plus
l'effet de la rondeur. Alors, si on met
une prothèse plus petite, en dessous du muscle,
en gel coésif, en silicone,
ça peut être naturel. Mais,
il y aura un petit peu moins la forme de goutte d'eau.
Ça va toujours remplir un tout petit peu
le haut du sein. – Bien, c'est ça. Il y a des
implants en goutte d'eau, par exemple.
– Oui, mais ils sont sur le marché.
Mais c'est pas bonne idée parce que
toutes les prothèses qui sont en forme de gouttes d'eau sont texturées,
ont une surface texturée.
Puis, ça fait presque 10 ans ou même plus que 10 ans maintenant
qu'ils ont trouvé un lien entre les prothèses texturées
et un type de cancer extrêmement rare.
Oh!
Alors, on a juste arrêté de les mettre.
Ah! Je ne savais pas.
OK.
Oui, ça, c'est quand même...
Les risques de cancer du sein reliés...
– Ils ne sont pas augmentés.
– Non?
– Les prothèses qu'on utilise maintenant sont lisses.
Il n'y a pas un lien entre le cancer et les prothèses.
C'est juste avec les prothèses texturées.
Ils n'ont pas été enlevés du marché,
mais presque.
Il y a personne qui les utilise.
OK.
Ah, ouais.
Oui.
Il y a plus de questions.
Ah, pas si vrai?
Oui, mais...
Toi, là,
tu es grande fervente de chirurgie.
Qu'est-ce que tu ferais jamais faire,
Mata?
Rien.
Ce que je peux peux pas faire.
Je suis plus à l'air, je ne peux pas faire des Brazilian butt lifts.
Non, mais pour vrai, je niaise.
J'aime beaucoup la chirurgie esthétique.
Je trouve ça agréable à regarder.
J'aime ça les avant-après.
Je passe mon temps sur TikTok à regarder des chirurgies.
J'aime ça, j'aime ça, j'aime ça.
Mais c'est vrai qu'il y a
l'aspect qu'on peut développer
une addiction à ça, je pense.
Parce que justement,
la première chose que j'ai fait refaire,
c'était mes lèvres avec toi.
Puis,
là, je les ai faites une troisième fois
récemment, quand même.
Et puis,
c'est ça. Puis après ça, c'étaitétait je pensais à la prochaine affaire c'est
un moment j'étais à québec j'ai été me faire du botox pour la première fois dans le front j'ai
des agents de comblement deux fois ici deux fois ici c'est ça c'est comme tu te mets à regarder
tous les trucs qui sont pas corrects c'est comme le moi je trouve encore que ceux ici c'est trop
prononcé.
Il y a tout le temps quelque chose qui revient.
Mais il faut avoir des limites parce que ce qui arrive,
particulièrement avec des injections dans le visage,
c'est que, court terme,
on peut avoir des petits changements subtils
puis naturels, mais si on met
de plus en plus en plus,
soudainement,
cinq ans plus tard,
il y a trop d'agents de rapsage
ou trop de botox
puis on se rend pas compte
parce que les changements sont tellement subtils
puis long terme
qu'on voit pas les changements
c'est ça l'école
qui sont pas naturelles
des personnes qui ont trop de pommettes
ou les lèvres trop exagérées
c'est pas qu'ils ont fait tout en one shot
c'est chaque année unils ont fait tout en one shot.
C'est chaque année, un petit peu plus,
un petit peu plus, un petit peu plus.
Finalement, c'est un effet final exagéré puis pas naturel
ou même plus masculin à cause de
trop de promètes ou trop de lèvres.
Il faut faire attention.
C'est le job du chirurgien ou de
la personne qui injecte de vous dire
« Ok, non, si je mets plus, ça sera pas
naturel. »
Est-ce que tu as des amis chirurgiens
qui font tout ce qu'ils se font demander?
Pas mes amis.
Pas tes amis.
J'en connais des chirurgiens qui font peut-être pas tout,
mais qui font un petit peu plus que ce que moi je ferais,
mais pas mes amis.
Mes amis sont des chirurgiens excellents.
Tu les connais, mais de loin.
Oui, oui. Je ne dis pas qu'ils ne sont pas bons,
mais qu'ils font plus
que ce que je me ferais dans la même situation.
Je comprends.
OK.
C'est bon? Oui.
Oui.
Bonne soirée.
Ciao.
On aimerait prendre le temps de remercier nos Patreons,
nos cunnilingus suprêmes,
Alicia, La Liberté, Gabriel,
Paris et Mamzy
merci nos amours
on est vraiment reconnaissants de votre
support. Mamzy c'est
une personne nouvelle dans le groupe
donc bienvenue
et pour finir en beauté
on remercie
aussi nos prèfs
prèfs prèfs prèfs
notre reine de l'orgasme qui est nouvelle
également. Merci! Alison Aubert.
Il y a Gabriel qui est toujours
avec nous. Merci Gabriel et Sophie.
Un gros merci. On vous aime
fort, fort, fort, fort, fort. On espère que vous avez du bon
sexe à chaque jour et vous m'assoumez
à chaque fin d'épisode. Absolument.
Merci! Bye!
Mouah!