Sexe Oral - La réalité d'une sugar baby avec Véronique
Episode Date: February 22, 2024Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, on reçoit Véronique pour parler de sa réalité et de ses expériences en tant que sugar baby. ----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Oxio. Pour plus d'informations: https://oxio.ca/ Code promo pour essayer Oxio gratuitement pendant un mois: SEXEORAL ---- Pour collaborations: info@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
Mais pourquoi t'as choisi, mettons, Daddy au lieu de, justement, aller danser ou...
Parce que c'était une personne que j'allais être nue avec.
C'était pas genre, tu sens dans un bar.
Surtout si t'as bien de l'argent, pis t'es rendu vieux, pis t'y sens seule, c'est facile.
On m'a payé une jeune femme bien belle, bien cute, pis on va aller passer un bon moment, ça va me faire sentir jeune.
J'ai l'impression qu'une relation avec un sugar dad, ça peut être plus compliqué, justement,
parce qu'ils finissent par avoir l'impression
qu'ils te possèdent un peu.
J'allais des dates Tinder parce que je voulais des soucis,
parce que sinon, je pouvais pas vraiment me nourrir.
Bien, je me suis fait parcoucher avec eux
parce que je sentais un peu redevable.
C'est tellement wrong, là. On va s'en aller, là.
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par Eros et compagnie et je vous
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Merci beaucoup.
Allez-y vite.
Qu'est-ce que t' tu attends? Vas-y, maintenant.
Prends le temps.
Et après, écoute le podcast.
Bye.
Aujourd'hui au podcast,
on reçoit Véronique
qui vient nous parler...
En fait, on reçoit Véronique
qu'on pensait pas que c'était Véronique.
On reçoit une personne qui... On avait fait une demande pour recher que c'était Véronique. On reçoit une personne qui...
On avait fait une demande pour rechercher quelqu'un
qui fait du sugar daddy.
Ça se fait-tu?
Qui est une sugar baby.
Excuse-moi. Oui, exact.
Qui fait du sugar daddy.
On a fait l'annonce.
Puis nous, quand on a fait l'annonce,
on s'attendait zéro.
Mais zéro à recevoir cette femme-là.
Mais c'est hâte.
Parce qu'encore aujourd'hui,
après trois ans,
on se fait pogner à avoir des petits préjugés.
Tout le temps.
On apprend de ça.
Un gros préjugé.
Pas un gros, mais j'avais un préjugé quand même.
On avait des attentes. Pas négatives.
C'est pas un préjugé.
L'image qu'on a dans notre tête d'une sugar baby,
elle existe. On s'attendait à une image qu'on avait préconçue.
Finalement, ce n'est pas ça du tout.
Pas que l'autre est négatif,
c'est juste que c'était très surprenant.
De façon positive, il n'y a pas de... C'est une autre vision.
C'est la première fois qu'on reçoit quelqu'un
qui nous parle du sex-war de cette façon,
qui n'avait pas nécessairement envie de le faire
tant que ça,
qu'il l'ait fait par besoin et nécessité.
C'est un autre angle du sex-work
que j'ai beaucoup aimé
qu'elle nous parle.
Il y a énormément d'aspects à sa personne.
Vous allez voir,
on dirait que ça ne finit pas.
C'est comme une boîte de Pandore.
Tu sors des affaires, puis il y a d'autres affaires.
Si vous voulez la réinviter un jour,
j'ai l'impression qu'on n'a pas fini de connaître cette personne-là.
Oui.
Bon podcast. Bonne découverte.
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fait un gros bon sens pour eux.
Un gros bon sens.
Il y a que ça. Le routeur,
leur Hero 6 est inclus. Puis il est beau. C a que ça. Le routeur, leur Hero 6,
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C'est un très beau routeur qui va
fêter dans n'importe lequel de vos décors.
Modernes, rustiques.
C'est ça. Il va se métamorphoser.
De même.
Tu as des affaires de poules chez vous?
Des wallpapers de poules?
Je suis disant...
Les caméléons, dans le fond.
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Merci, Oxio.
Gros bisous. On peut tout dire maintenant.
Oui, c'est excitant.
Allô Véronique.
Allô, enchantée.
Enchantée.
Bienvenue au podcast. Merci de m'avoir ici avec vous. C'est full excitant. Allô Véronique. Allô, enchantée. Enchantée. Bienvenue au podcast.
Merci de m'avoir ici avec vous, c'est full excitant.
Merci d'être là.
Ça fait une demi-heure qu'on se retient de parler, parce qu'on a plein de questions
pour toi, mais qu'on veut que ça sorte ici et maintenant.
Fait que veux-tu nous parler de toi vite, vite?
Vite, vite ma gueule.
Ben non, mais de long en large, mais mettons, ton nom, ton âge.
Ah, 30 secondes.
Non, c'est ça.
En 30 secondes, ça met...
35 secondes en Iran,
après ça, il faut qu'on parle d'un autre sujet.
Ben dans le fond, moi, j'habite dans l'Ouest,
ça fait plus de 8 ans.
J'ai fait sex work depuis 6 ans environ,
depuis 2018.
Mais là, tout est terminé.
Fait que là, dans le fond, ici, c'est un peu
un épisode, un moment pour moi pour
fermer le chapitre
de tout ça, puis de pouvoir
parler ouvertement, parce que surtout, sex work,
c'est pas quelque chose qu'on en parle
souvent. C'est encore très, très, très tabou.
Fait que, c'est ça. Mais là, maintenant,
je ne fais plus ça.
Je travaille dans la construction. Ça fait trois ans aussi.
Un gros changement.
Sex work à construction.
C'est vrai qu'elle avait
un petit côté
bûcheronne un peu.
Elle arrive avec sa...
Là, j'avoue,
on a des images préconçues.
On savait juste qu'on recevait une sugar baby aujourd'hui.
Je m'attendais quand même à...
À ce que je sois pitoune, avec des petites lèvres.
Je m'attendais pas à une chemise carottée.
Non.
Mais j'adore.
Oui, bien écoute, je pense que c'est pour ça
que j'ai eu le plus de popularité dans mon métier dans ce temps-là
parce que j'étais super naturelle.
Aujourd'hui, je me suis mis du make-up
et je me suis fait les cheveux un petit peu.
Mais habituellement,
jamais je ne me fais rien.
Je sors de la douche et c'est fini.
Puis, tu es aussi maman de deux enfants. Oui, maman de deux enfants.
Bien là, raconte-nous
comment ça a commencé et pourquoi
tu as voulu commencer ça. C'était dans l'Ouest.
Oui, c'était dans l'Ouest. L'Ouest, quand on
dit l'Ouest, c'est où? Parce que moi, l'Ouest, c'est Montréal-Ouest.
C'est pas l'enfer. L'île de Vancouver, les gens ne savent pas vraiment en plus c'était où, mais mettons, c'était dans l'ouest. L'ouest, quand on dit l'ouest, c'est où? Parce que moi, l'ouest, c'est Montréal-Ouest.
L'île de Vancouver,
ça peut vraiment être plus, c'est où?
Mais mettons, c'est sur une île à côté de Vancouver.
Pis t'es sur une île?
C'est une grosse île. J'habite sur une île.
C'est pas genre une île hawaïenne.
Je vois l'eau, je vois pas grand-chose.
Faut prendre un traversier pour se rendre.
À la base, t'étais d'où?
J'étais de Saint-Jérôme.
Saint-Jérôme.
C'est pour ça.
Je pense que je la connais.
De Saint-Jérôme, elle a le fil.
Le fil de Saint-Jérôme.
Je ne sais pas.
Saint-Jérôme.
C'est de là.
Tu as l'air d'une fille de Saint-Jérôme.
Ça veut dire quoi?
C'est du monde vraiment le fun de party.
C'est bon.
Il y a deux versions de Saint-Jérôme.
Moi, j'habitais plus dans la campagne.
Il y a Saint-Jérôme-Centreville
qui est un peu du croche.
Je suis plus la campagne.
Oui, festoyer.
Oui, on aime ça.
Est-ce que...
Non, non, je dis rien.
Est-ce que c'était quelque chose que tu contemplais
à Saint-Jérôme ou c'est arrivé
dans l'Ouest, ton idée
de faire ça?
Non, en fait, écoute,
je ne vais pas te mentir que, dans le fond,
écoute, je ne sais même pas par où
commencer avec ça, mais mon père allait
tout le temps aux danseuses quand j'étais jeune.
Tu le savais?
Oui, on le savait. Ma mère en parlait tout le temps.
Il était comme, je m'en vais aux danseuses, bye.
Non, il le disait pas.
C'est qu'en fond, on prenait l'autobus,
mettons, moi puis ma soeur,
puis l'autobus passait de Saint-Jérôme
où j'habitais,
elle passait devant le bar de danseuses.
Puis là, on était comme,
ah, on voit l'avant de papa,
il est là, ça va.
Peut-être bien qu'il aimerait pas ça,
je partage tout ça sur le podcast,
mais en tout cas, il était là tout le temps.
Fait que j'ai tout le temps eu, je pense
une curiosité assez grande
en grandissant sur les strippers
mais jamais je me disais que j'allais faire ça
jamais, c'était quelque chose que je me disais
c'est sûr, moi dans la vie, quand je vais être
une adulte, c'est ça que je veux faire
fait que non, ça a pris
un bon moment, évidemment, j'ai eu
mes enfants très jeunes, j'avais 18 ans quand je suis
enceinte de mon premier.
Fait que, en tout cas, une relation,
une relation impressionnante, on a déménagé loin.
Puis, bien, je me suis séparée de ma relation
qui ne fonctionnait pas du tout.
Et rendu là, j'avais 23 ans.
Et j'étais maman à la maison,
parce que dans l'Ouest, la garderie,
c'est vraiment très, très cher.
Donc, je préférais être à la maison avec les enfants. Fait que t'as déménagé dans l'Ouest avec le garderie, c'est vraiment très, très cher. Donc, je préférais être à la maison avec les enfants.
Fait que tu as déménagé dans l'Ouest avec le père de tes enfants?
Oui, exactement.
Puis, ils ont combien d'années différentes?
17 mois. Ils sont très, très près.
Oui, OK.
Oui, fait qu'on a déménagé, j'avais... c'était en 2015 quand j'ai déménagé.
Puis, c'est sûr, on a été là-bas ensemble, je pense après un an et demi,
puis j'étais déjà plus capable, j'étais très isolée
je parlais pas anglais, j'avais pas d'amis, j'avais pas rien
j'avais juste un copain qui me laissait pas sortir de chez nous
fait que
finalement je me suis comme libérée, mais tu sais
23 ans, pas d'argent
pas de carrière, pas
absolument rien à mon nom
vraiment, fait que ça a été
assez difficile de
vouloir me partir là en fait donc le lac
rusté à la patte a commencé je me tient à l'ajouterait peut-être de venir une strip
heures je préalable en couvert ce que je voulais pas que personne ne sache que je me tiens je
prête à l'avant couvert le traversier et tout pis c'est bien trop compliqué puis je n'avais
pas confiance en moi non plus dans mon corps.
Je me disais, je ne sais pas combien d'hommes, je ne pense pas que je suis prête à ça.
Fait que j'ai comme laissé tomber l'idée.
Je n'étais pas prête à ça du tout.
Puis, un peu plus tard, j'allais sur des dates Tinder.
Je n'avais pas d'argent vraiment.
Fait que j'allais des dates Tinder parce que je voulais des soupers
parce que sinon, je ne pouvais pas vraiment me nourrir.
J'allais des dates Tinder
et je finissais par coucher avec eux
parce que je sentais un peu redevable.
C'est tellement wrong, on va se le dire.
Un petit peu plus après,
l'idée m'est venue de me dire,
« Chris, je préfère peut-être de l'argent en faisant ça à la place.
À la place de me faire un souper,
il va me faire la palette.
L'idée, elle m'est venue.
Je me suis dit, OK, je vais regarder.
J'ai regardé sur Internet un petit site, genre sugarbabe.com.
Ça n'existe pas, ce site-là.
J'ai fait, OK.
Il fallait que je me suis mise sur un site.
Je me suis dit, on va voir comment ça y va.
Premier client,
si je pourrais dire que j'ai eu,
c'est un gars à Vancouver qui m'avait déjà envoyé de l'argent pour que je paie un harbour flight, un avion,
parce que c'est une traversée encore là,
un petit avion rapide qui m'amène dans le centre-ville avec l'hotel
et qui allait me donner un paquet de cash.
Mais il m'avait déjà tout envoyé parce que je n'habitais pas à Vancouver.
Finalement, il a annulé trois jours avant.
Je venais juste de me faire 800$
pour rien faire chez nous.
C'était fun, là.
Je me suis dit, bien, on va continuer ça, c'est sûr.
Puis après ça, j'ai comme navigué un peu là-dedans.
Mais il y a aussi beaucoup de genre,
est-ce que je fais ça, est-ce que je ne fais pas ça,
est-ce que c'est bon, est-ce que ce n'est pas bon?
Je veux dire, c'est quand même compliqué
de comment tu te sens là-dedans.
Puis c'est ça, ça a commencé comme ça.
Mais tu étais tout seule, c'est toi qui as eu l'idée tout seul,
tu n'as pas eu de personne qui avait fait ça avant?
Non, non.
Sugar Daddy, toi, tu t'es dit, moi, je vais aller là-dedans.
Comme pourquoi? Qu'est-ce qui t'a intéressée?
Je pense que c'était l'argent rapide, parce que j'étais ma mère à la maison,
donc le temps était vraiment limité.
Je me disais, je ne vais pas aller travailler à la pharmacie ou au restaurant,
c'est où tu es, Martin, pour 15 $.
Je ne sais pas.
Je ne vais pas aller chez moi avec une garderie, sinon à 2 000 $ par mois et tout le reste.
C'est une privée?
Non, c'est juste minimum 2 000 $ par mois.
C'est vraiment cher dans l'Ouest, la garderie.
Là, ça s'est diminué.
Il y a plus de recours
d'avoir de l'argent.
Mais oui.
J'ai pas d'argent. J'ai des dettes.
Mais pourquoi t'as choisi
Daddy au lieu de justement
aller danser?
Parce que c'était une personne
que j'allais être nue avec.
C'était pas genre 100 dans un bar.
Mon idée, j'imagine, c'est à partir de là.
Tout le monde le sait, sex work,
tu peux te faire de l'argent bien rapidement.
Tu vois les stories des face strippers,
ils ont leur palette de cash.
Je me dis que c'est de l'argent rapide, facile.
Pas facile, mais...
Là, le site, tu le dis-tu pas, c'est quoi?
Je ne sais plus si c'est valide en même temps.
C'est parce qu'il y a bien des scams maintenant là-dessus.
Mais c'était...
Seeking Arrangement?
Non, ce n'était pas Seeking Arrangement.
J'ai essayé lui.
Je n'ai pas rencontré personne sur ce site-là.
C'était un autre.
C'était genre Secret Benefits.
OK.
Oui.
Il y en a plein qui vont aller googler ça.
Toi, tu l'as trouvé en cherchant comme…
En ligne, là.
C'était vraiment un add-on.
Juste, à un moment donné, un soir, je vais essayer.
La première passe de cash que tu t'es faite,
tu n'es pas sortie de chez vous.
Oui.
Il t'a proposé de te fly out…
Oui.
À quelque part pour te donner de l'argent dans un hôtel.
Bien, oui.
Mais tu sais, on savait bien qu'est-ce qui allait se passer dans l'hôtel.
Oui, là.
Mais oui.
Puis, il est juste annulé parce que parce que écoute 95% des femmes avec lui il voulait y est comme trouver une autre à la place je veux d'admettre que ben proche de lui avant qu'on a dit je vais
essayer avec elle finalement je suis vraiment désolé d'avoir ok de t'avoir fini ton cas là
non merci mais ouais c'est ça moi je sais jamais je suis correct mais tu peux te tromper un autre de t'avoir communié ton temps. Non, merci.
C'est ça.
Je suis genre, c'est correct.
Tu peux te tromper une autre fois avec moi.
Il n'y a pas de problème.
C'est clair.
Comment tu t'es sentie quand tu es... On dirait que j'essaie de m'imaginer
moi qui fais ça pour la première fois.
La première fois, c'est que
tu es à quelque part
et le sugar dad est là et t'attend. qui fait ça pour la première fois. Oui, la première fois, c'est que là, tu as été à quelque part, puis que là,
le sugar dad est là, puis il t'attend.
Oui. La première,
première fois que je l'ai fait, écoute,
c'était...
Je m'en souviens plus trop parce que, écoute, j'ai fini sur le red,
là. C'était un...
Il y avait un restaurant,
puis c'était le soir. Ils m'avaient amené
en haut, puis tout. Puis ils m'avaient envoyé des photos.
Puis je suis comme, oh, crime, il n'y a l'air pas de paix, puis c'est
ça. » Puis je pense qu'à ce moment-là, j'avais vraiment plus besoin d'argent aussi,
puis je me souviens, il y avait genre un bol de raisin, du vin blanc, c'était genre
quand même un petit setup vraiment genre cool. J'étais genre « OK », puis finalement,
je ne me souviens plus, ça fait tellement longtemps, je ne me souviens plus comment
je me sentais nécessairement à ce moment-là, mais je me souviens plus, là, ça fait tellement longtemps, je me souviens plus comment je me sentais
nécessairement à ce moment-là, mais
je me souviens que j'avais fini saoul, j'avais fini par dormir
parce que je pouvais pas conduire, puis
en tout cas, on a fait nos affaires, puis j'ai eu mon
argent, puis après ça, j'étais partie. Mais moi, mon but
d'aller
faire ça, justement, avec Sugar Dad,
c'est de...
Comment je pourrais dire? D'avoir
un lien avec quelqu'un. Moi, je voulais pas être nécessairement comme une escorte, que c'est un... Comment je pourrais dire? D'avoir un lien avec quelqu'un.
Moi, je ne voulais pas être nécessairement
comme une escorte, que c'est un après l'autre.
Puis que dans le fond, tu ne connais pas vraiment les personnes.
Moi, je voulais avoir quelqu'un qui allait
pour moi. L'idée glamorifiée de...
Je ne sais même pas si c'est un mot glamorifié.
Glamorous. D'avoir un sugar dad
qui est là, puis qui prend soin de toi, puis qui fait juste
un shower de gift.
C'était un peu l'idée derrière
vouloir aller « sugar babe »
pour ça. Puis là,
mais ça, c'est bien du SR, justement,
trouver quelqu'un qui va te garder pendant longtemps,
mais c'était ça un peu mon but.
Comme ça, j'avais pas non plus
à être nue avec 50 hommes, tu sais.
J'ai comme une...
une idée préconçue.
Je sais pas si tu vas me dire « oui, c'est ça ou pas.
Vas-y.
J'ai l'impression qu'une relation avec un sugar dad,
ça peut être plus compliqué, justement,
parce qu'ils finissent par avoir
l'impression qu'ils te possèdent un peu.
Tu sais, que c'est
plus touché parce que, mettons,
les hommes, tu les vois à bac à bac, OK,
mais tu ne les revois plus jamais et ils n'ont pas de contrôle sur toi.
Mais un sugar dad, il peut avoir une espèce de dynamique
de pouvoir sur le long terme.
Absolument.
Absolument.
J'en ai vu qui sont tombés en amour.
Oui.
For sure.
Comment tu fais pour gérer ça?
Là, c'est parce que c'est...
Comment je pourrais dire?
C'est le jeu que tu joues.
C'est de prétendre que tu veux une relation avec eux d'une certaine façon,
de prétendre
que tu es autant intéressée à eux
qu'ils aimeraient que tu sois intéressée à eux.
Je ne sais pas si ça a du sens.
Eux autres, ils carent pour toi,
ils veulent te voir, ils veulent te donner des cadeaux.
En même temps, tu ne veux pas dire
que tu te vois juste pour le cash.
Tu ne veux pas nécessairement dire ça.
C'est ça aussi la différence entre Escort et Sugar Babe. dire, ben moi, je te vois juste pour le cash, là. Tu veux comme pas nécessairement dire ça parce que, puis tu veux pas,
c'est ça aussi la différence entre Escort puis Sugar Babe, c'est que
Escort, le temps est calculé.
C'est comme, si tu me payes
pour une heure, je suis ici une heure, je fais mes affaires, je m'en vais.
Mais Sugar Babe,
Sugar Dad, la relation,
c'est, il y a pas de
time frame nécessairement, là, ça peut être.
– Là, c'est touché. – Ouais, c'est touché. Fait que là, il faut que tu navigues ça
en tout. Mais moi, je ne me voyais pas
non plus faire un score puis en faire
genre 10-5 par jour.
C'est peut-être pas ça. C'est peut-être bien un par jour aussi,
mais je ne me voyais pas faire ça.
Je voulais quand même avoir une affinité avec
quelqu'un pour être sûre de me sentir
safe, en sécurité.
Puis est-ce que tu te rappelles...
Est-ce que tu peux dire t'en as eu combien à peu près de sugar dad?
Je sais pas.
Environ? Dans les...
Je vais te dire un chiffre comme ça.
Peut-être 12, mettons.
Ah ok, moi je pensais que...
Non, j'en ai pas eu tant que ça parce que dans le fond, moi j'ai fait ça
puis il y a eu beaucoup d'épisodes de essais-erreurs
entre, il y en avait que ça durait
peut-être trois mois. Pis là je les voyais
assez régulièrement, deux, trois
quatre fois peut-être par mois
ou un week-end. Pis ça durait
pis après ça, ben soit qu'eux
ils changent d'avis, ils trouvent quelqu'un d'autre
ou peu importe. Pis à la fin
j'en ai eu deux réguliers pendant deux ans.
En même temps?
Oui, en même temps.
Ils ne savaient pas que j'en avais un autre, évidemment.
Encore là, la game de dire,
« Oh, tu es la seule personne qui care pour moi,
j'ai besoin de toi, peu importe. »
Oui.
Donc, j'en avais deux réguliers pendant un bon deux ans.
Puis j'ai gardé ma relation amicale avec eux,
même un peu après.
C'est sûr,
c'est pas mal fini, mais
ça fait plus de deux ans
que je n'ai pas vu de sugar dad.
Puis un
sugar dad, parce qu'il y en a
qui peuvent vouloir juste, mettons,
quelqu'un qui les accompagne.
Oui, il y en a.
C'est le fun, eux.
J'ai souvent été payée pour aller prendre un café
et aller jaser.
Je me faisais payer
entre 200 et 500 $
pour aller prendre un café
et jaser de nos vies.
C'est tout.
Je pense que c'est ça, la grosse affaire.
Surtout si tu as bien de l'argent,
tu es rendu vieux et tu te sens seule. C'est facile'il y en a beaucoup que, surtout si tu as bien de l'argent, puis tu es rendu vieux, puis tu te sens seule,
bien, c'est facile.
On m'a payé une jeune femme bien belle, bien cute,
puis on va aller passer un bon moment.
Ça va me faire sentir jeune.
C'est ce qu'ils faisaient.
Dans le fond, pour eux...
C'est bon.
Moi, je trouve que c'est un travail qui...
Il y en a bien qui vont juger ça,
parce qu'ils se disent, les autres, ils font full de cash,
puis ils ne travaillent quasiment pas.
Ils vont juste prendre un café.
Mais ces personnes-là qui payent ce service-là, pour qu'ils payent
à ce prix-là, c'est parce qu'ils ont vraiment
besoin de parler. C'est la thérapie,
un peu.
C'est un peu de tout. T'es comme un peu
une girlfriend experience, dans le fond,
c'est un peu de la thérapie.
Pas nécessairement que je leur disais c'était quoi l'autre mois,
comment les gérer, mais t'étais là pour les écouter.
C'est tout.
À chaque fois que j'ai rencontré quelqu'un, j'ai tout le temps été moi-même.
Je ne me suis jamais mis un personnage
de, justement,
j'ai des fausses lèvres, j'ai des cheveux,
je ne sais pas,
des faux seins, je m'habille
bien bébé avec du Chanel.
Ça n'a jamais été moi. Je pense que c'est ça qu'ils aimaient,
parce que j'étais vraiment authentique.
À chaque fois que j'avais des conversations avec eux,
c'était des belles conversations. Je pense que c'est ça qu'ils aimaient, parce que j'étais vraiment authentique à chaque fois que j'avais des conversations avec eux. C'était des belles conversations.
Je veux dire, tout le monde a des mauvaises
expériences dans tout, mais...
T'as l'air vraiment douce, puis t'as l'air d'avoir une belle écoute.
Fait que, clairement...
Merci. J'ai compris.
Non, fait que j'ai eu des bons moments.
Je vais pas mentir. J'ai eu des bons moments,
autant que, je veux dire, comme dans n'importe quel
travail, je pense, on a des mauvais moments
tu as des petits airs avec Paris Hilton
oh mon dieu, dis-moi pas ça
c'est ça, c'est trop petit
Paris Hilton
je ne sais pas si vous êtes sosie, mais il y a des petits airs
ça c'est drôle parce que je parlais de Paris Hilton
dans l'auto avec ma soeur en m'en venant ici
parce que j'étais obsesse avec Paris Hilton
quand j'étais jeune
j'ai l'impression qu'on a tendance à être obsesse par des gens qui nous rappellent
qu'il y a de quoi de familier.
Il y a une raison pourquoi tu es obsesse avec elle.
C'est clairement qu'il y a quelque chose.
Ça, c'est drôle.
Ma soeur, c'est sûr que si elle entend,
elle rit en ce moment.
Bref, c'est parce que tantôt,
je pensais à qui tu me fais penser.
Je pense que c'est elle.
C'est vrai, un peu.
Elle est belle, donc merci.
Très belle.
Est-ce que tu as déjà eu
une relation avec un sugar dad
que tu étais comme, shit, je pense
que je m'attache à ce bonhomme-là?
Bonne question.
C'est vrai, ça se pourrait.
Non, tu ne le saurais pas. Tu le saurais, je pense.
Je pense,
attachement,
genre amoureux,
me dire peut-être que ça pourrait être un copain,
pas du tout, parce que c'est pas des personnes non plus physiquement que je suis attirée.
Pas du tout.
Mais attachée, je veux dire,
moi, j'ai pas vraiment du part de la famille.
Je veux dire, mon père est pas vraiment présent non plus.
Je parle pas à ma mère,
ça fait déjà plus de six ans.
Donc, je pense que de m'attacher
du fait qu'il était vraiment là
pour moi, qu'il voulait m'aider,
qu'il voulait me supporter,
que si j'avais des problèmes, je pouvais
les appeler et il venait m'aider. Il n'y avait aucun
problème. Je pense que c'était plus ça de faire « wow,
je suis tombée appréciée par quelqu'un ».
Parce que je n'ai jamais vraiment connu ça, avoir des parents
qui t'appellent et qui sont en panique
et qui viennent te sauver,
d'une façon.
J'avais un peu ce côté-là, on dit les daddy issues
ou mommy issues, peu importe,
mais je n'avais aucun soutien.
Puis surtout, encore plus après ma séparation
avec mon ex, j'avais zéro soutien de personne,
puis j'habite dans l'Ouest, loin,
donc pas de famille, pas rien, vraiment.
J'avais des amis, mais...
Oui, c'était comme un peu un soutien que je me disais,
« Wow, cette personne-là est donc bien gentille avec moi. »
C'était plus de ce côté-là.
Mais pas que je prête en couple
avec eux.
Là, physiquement, tu dis vraiment pas,
Maman. Est-ce que
tu te forçais
un peu à avoir des relations sexuelles?
Hum... Bien, je veux dire, n'allais pas là-bas,
« Wouhou! Hey! Ça va être le fun la soirée! »
Genre, je veux dire, ce n'est pas comme si j'allais avec un copain
ou quelqu'un que j'étais vraiment attirée,
puis que là, oui, ça m'a eu, puis ça y va.
Mais j'étais très aussi détachée de mon corps, de ma personne,
qu'on dirait que... Je ne peux pas dire que c'était facile, parce que ce n'est pas nécessairement facile, J'étais très détachée de mon corps, de ma personne.
Je ne peux pas dire que c'était facile,
parce que ce n'est pas nécessairement facile.
J'allais là-bas, j'avais mon enveloppe avec mon argent.
Peu importe, je prenais ça, je cachais ça.
Je faisais ce que j'avais à faire.
Des fois, je pouvais l'apprécier,
mais j'étais là pour un but.
Après ça, je partais et j'oubliais.
C'est comme si j'avais une petite boîte dans ma tête que j'allais dedans.
Puis là, je la ferme, c'est fini.
Fait que j'étais capable de me détacher.
Maintenant, je vais me dire que je serais pas capable.
Est-ce qu'il y a une petite partie de toi
qui est traumatisée de ça, tu penses?
Ah oui, oui.
Qu'est-ce que ça a comme répercussions aujourd'hui?
En fait, ça.
Je pense pas que ça a des répercussions aujourd'hui d'avoir fait ça? Je ne pense pas que ça a des répercussions néfastes.
Je pense que c'est plus peut-être la tristesse de me dire
qu'il a fallu que je fasse ça comme moyen d'avoir des sous.
Puis aussi de réaliser que dans le fond,
je n'avais aucune limite sur mon corps
dans le fond de ce que j'acceptais ou ce que je n'acceptais pas.
Pas que je me suis fait faire des choses genre monstrueuses,
pas du tout, mais dans le sens que,
même si j'étais aussi très sexuelle dans ce temps-là aussi,
c'est pas juste non plus sugar dad,
j'allais coucher un peu avec n'importe qui à gauche ou à droite.
Puis souvent,
avec des hommes, ils essayaient
de me mettre la pression, puis j'avais de la misère
à dire non, ou je disais non, puis ils me mettaient
la pression, puis je finissais par le faire pareil
parce que c'était trop awkward, puis là, j'étais comme,
écoute, je l'ai fait hier avec quelqu'un d'autre
pour du cash, je vais le faire là, il va former sa gueule.
Peut-être plus de ce côté-là
qu'avant, je ne le voyais pas.
Là, maintenant, je suis capable de le voir
et je suis capable de le comprendre.
La misère à mettre des limites.
Oui, la misère à mettre des limites.
Mais en même temps, d'avoir la misère
à mettre des limites et d'être capable de me détacher
complètement émotionnellement quand je faisais ça,
ça m'a permis de le faire et de me rendre
où je suis aujourd'hui.
Je ne serai jamais où je suis dans ma vie.
Peut-être. Je ne serai jamais où je suis dans ma vie. Peut-être.
Je ne serai jamais dans la vie, mais
je ne serai probablement pas où je suis dans la vie
en ce moment si je n'avais pas fait ça.
Nous interrompons le podcast
d'aujourd'hui pour vous parler d'Oxio.
Oxio, c'est votre fournisseur d'Internet indépendant préféré, que vous le sachiez ou non.
Il n'y a pas d'astérix chez eux sur leur contrat,
fait que si tu signes avec eux, tu sais exactement où vont chacun de tes dollars.
Et en plus de ça, il y a une garantie de 60 jours.
Donc, si après 59 jours,
60 jours, tu te fais, non,
Oxio, c'est pas pour moi, c'est pas un fit,
bien, c'est correct, remboursé à la totale. Fait que,
qu'est-ce que t'as à perdre? Va essayer le service.
T'as rien à perdre, à part
tout gagner. Et tu gagnes aussi
mon respect et le respect
d'Oxio. Tu peux utiliser le code
promo sexoral pour essayer Oxio gratuitement pendant un mois, voir si c'est mon respect. Et le respect d'Oxio. Tu peux utiliser le code promo sexoral pour essayer
Oxio gratuitement pendant un mois,
voir si c'est un bon fit, et puis connecte avec eux.
Aussi simple que ça, la gang.
Why not coconut? Oxio.
O-X-I-O.
Merci, Oxio.
Bonne continuation d'épisode.
Puis, quand que...
Tu sais, mettons, des fois,
quand t'es quelqu'un qui a de la misère à mettre ses limites,
ça peut être touché de parler d'argent?
De parler de comme, OK, ça, c'est pour ça, c'est tant d'argent.
Là, ça, tu trouvais ça touché?
C'est touché de comme...
Des fois, il y en avait qui...
Tu sais, ils veulent vraiment que tu les crois,
que tu te sentes en confiance.
Ils sont comme, oui, oui, je vais te donner de l'argent.
T'inquiète pas, t'inquiète pas.
Mais des fois, il y avait des périodes que je devais attendre. Ils sont comme, oui, oui, je vais te donner de l'argent, t'inquiète pas, t'inquiète pas. Mais des fois,
il y avait des périodes que je devais attendre avant d'avoir, mettons, mon argent
ou un e-transfer. Ça, c'était
le pire parce que là, c'était de le ramener
sur le sujet. Mais tu sais, c'était pas juste, non plus,
avec des sugar dads, c'était aussi avec des amis.
Si jamais je prêtais de l'argent, qui était rare aussi
parce que j'en avais pas tant. Mais,
plus cette limite-là. Mais, par contre,
j'ai tout le temps eu,
mettons, je dis ça comme ça,
mettons un prix par service que j'offrais.
J'avais tout le temps un prix
et je n'allais pas vraiment descendre en bas de ce prix-là.
Sinon, je n'allais pas le faire.
Je me suis tout le temps écoutée,
mon propre consentement en même temps.
Consentement oui puis non,
mais de mon consentement de faire,
est-ce que je veux faire ça?
Oui.
Si je le fais, c'est pour ce montant-là et c'est tout. Si tu veux pas,
va trouver quelqu'un d'autre. Je veux dire,
il y en a des centaines sur les sites
Internet. Je veux dire, je suis pas la seule.
Si tu veux pas payer ça,
too bad. – Ça a été quoi
le plus gros prix que t'as reçu,
le plus gros montant pour un client?
Pour un monsieur?
– Hum...
– Puis, je dis monsieur, pourquoi? Dans ma tête, un sugar. Plus du monsieur,
dans ma tête, un sugar daddy, c'est comme
50 ans et plus.
Non, il y en a dans
début quarantaine.
Oui?
Début quarantaine.
Il commence tranquillement à vouloir avoir
des plus jeunes.
Il y en a à 30 ans, en la fin de la trentaine aussi.
Il n'y en a pas un que tu as trouvé cute?
Pas un?
Non. Probablement quand il était jeune,
d'après moi, parce qu'il était beau bonhomme.
Il y en a qui étaient beau bonhomme,
c'était quand même facile.
Mais quand il était jeune,
probablement qu'il était beau,
mais peut-être pas nécessairement.
Ton plus vieux, tu sais-tu, il avait quel âge?
Je ne sais pas.
Ils n'aiment pas ça de dire leur âge.
À peu près, il avait environ quel âge?
T'as-tu été avec un bonhomme de 80?
Non.
Je dirais peut-être la soixantaine.
OK.
C'est-tu facile?
Toi, t'es de...
T'es quoi?
T'es de 50 ans.
50 ans.
Mais mettons 60 ans.
La différence avec les plus jeunes, mettons, c'est quoi?
La différence en sexuel?
Moins que toi.
Là, on s'entend, on généralise.
Mais toi, ton expérience à toi.
Mon expérience à moi, je te dirais qu'avec ces hommes-là,
aussi, c'est les personnes que moi, j'ai rencontrées,
ils te donnaient une expérience
que t'étais la reine.
Ils te donnaient des massages.
Ils focussaient sur moi.
Puis là, moi, après ça, j'allais coucher avec des gars.
Tu sais, dans la vingtaine, j'allais coucher avec des gars,
des fuckboys.
Tu n'es pas payée en plus,
puis ils sont moins bons.
Puis là, je me réveillais le lendemain,
je n'avais pas d'orgasme, je n'avais pas rien.
Je me suis dit, pourquoi j'ai couché avec lui? Puis là, je me réveillais le lendemain, j'avais pas d'orgasme, j'avais pas rien. Puis j'étais comme, pourquoi j'ai couché avec lui?
Puis là, je me suis fait traiter comme une reine
par quelqu'un qui, évidemment, ça me paye,
mais qu'il prenne soin de moi.
Puis là, je vois avec ces fuckboys-là
qui me traitent comme de la vraie marde.
Donc, il y avait vraiment un clash.
Je pense que c'est ça que j'ai trouvé.
Il y en a que, Chris,
ça y allait.
Oui, oui, oui. Puis ça m'a donné
de l'optimisme.
Optimisme.
Pour quand moi,
je vais avoir cet âge-là, je me dis,
j'espère que moi, ça va y aller comme ça avec
quelqu'un.
Je pense que ça m'a apporté. Sinon, évidemment,
je veux dire,
c'est vraiment pas long.
Vraiment pas long. Fait que c'est
ce qui fait que c'est facile aussi, des fois.
Un petit 5 minutes, c'est tout. Tu pars avec
ta pile, puis t'es bien contente.
Mais là, tu disais que c'était des relations
à long terme. Fait que, mettons,
ça ressemble à quoi?
Des relations
à long terme, mais écoute, il y a comme,
je te dirais, il y a peut-être deux façons de faire ça.
Il y en a que c'est soit des,
mettons, paper meat. Fait que chaque fois que tu me rencontres,
chaque fois que tu me vois, bien, tu me donnes
un montant. Ou il y en a qui fonctionnent
avec, je te donne un montant par mois.
Genre des montants mensuels
par mois, je ne sais pas,
dépendamment comment tu veux
ou comment il est prêt à te donner,
puis qu'il te donne ça, plus
des cadeaux ou pas. Moi, je n'ai jamais fait ça
parce que je ne voulais pas me sentir forcée que
si jamais je n'avais pas envie de les voir, puis qu'on
avait essayé, je te donne, je ne sais pas,
5000, je te vois quatre fois par mois,
puis que là, à un moment donné, je n'ai vraiment pas envie
de te voir, bien là, j'allais me sentir forcée
de le faire. C'est pour ça que moi, je préférais plus
le paper meet, que dans le fond, je les voyais quand moi, je voulais, selon mesallais me sentir forcée de le faire. Fait que c'est pour ça que moi, je préférais plus le paper meat que, dans le fond,
je les voyais quand moi, je voulais, selon mes
besoins, selon comment je me sentais.
Puis, tu sais, dans ce temps-là, j'en voyais
pas tant non plus parce que je
vivais avec pas beaucoup, puis j'étais bien
contente de vivre avec pas beaucoup. Fait que je me suis
jamais forcée pour me rendre riche, là.
Tu sais, j'aurais pu, tu sais, j'aurais probablement
pu faire ça, genre, un après l'autre, puis en avoir
dix, là, si je voulais, mais ça a jamais été quelque chose que moi, j'aurais été capable. Puis en un après l'autre et en avoir dix si je voulais,
mais ça n'a jamais été quelque chose que j'aurais été capable.
En même temps, je ne veux pas non plus parler
contre les escorts qui font ça et qui en font dix,
je ne sais pas combien par mois.
Ça leur appartient.
D'un côté, est-ce que je suis plus privilégiée
parce que moi, je suis belle, je suis petite,
je suis le genre de type bien facile dans la sphère des clients parce que je suis capable, je suis petite, je suis le genre de type bien facile d'asseoir des clients
parce que je parle, je veux dire, je suis capable de parler aux gens,
je suis capable d'écouter.
Est-ce que je suis plus privilégiée?
Là, on parle de, mettons, je ne sais pas, des femmes un peu moins belles,
un peu plus grassottes, un peu plus, je ne sais pas, des noires.
Ils ont plus de difficultés.
Je veux dire, j'ai parlé avec, j'ai des amis aussi dans ce milieu-là
et eux autres, ils font plus le côté escorte
parce que c'est plus facile
ou c'est plus difficile de trouver des clients.
Ah oui?
Oui.
Je ne sais pas.
Peut-être que je généralise,
mais moi, j'ai tout le temps eu de la facilité.
C'est l'expérience que tu as eue?
Oui, c'est l'expérience que j'ai eue.
Et des commentaires de tes amis autour de toi?
Oui ou de eux.
Dans le fond, il y en a beaucoup
qui m'ont dit que j'étais leur préférée.
Mettons que j'arrêtais de les voir.
Ils étaient comme, je n'ai pas été capable de m'ouvrir de toi.
Tu étais ma préférée.
Tu étais la plus belle.
J'allais les rencontrer nous-mêmes.
J'avais des gros cotons.
Des gros pantalons.
C'est ça qu'ils voulaient.
Puis comment tu t'écris ça sur ton profil?
Tu as quelques photos sur ton profil. Tu dis un peu ce que tu fais.
Puis, dans le fond, moi,
je les rencontrais tout le temps aussi pour aller
prendre un café avant. Je voulais avoir une bonne
vibe avec eux. Je voulais les rencontrer.
Puis, un coup que je les avais rencontrés, ben là,
je me disais oui ou non.
Est-ce qu'eux peuvent te demander...
J'aimerais ça que t'arrives
avec une petite robe pour te l'occasion.
J'aimerais ça que tu portes ici, que tu, tu sais. Probablement,
ouais, je sais qu'il y en a,
mais moi, ça m'est pas arrivé. Il y a même une fois,
à un moment donné, parce que, tu sais, pendant
deux heures, là, avec les mains, mais à la fin,
j'étais comme, OK, là, comme, ça me tente plus non plus
faire ça, là, avec la même personne pendant deux ans,
que ça tente pas nécessairement. Je me souviens,
j'avais essayé de rendre ça plus épicé,
là, puis j'avais mis de la lingerie,
puis je l'attendais.
Il était comme, mais qu'est-ce que tu fais?
Je suis comme, bien là, je veux être cute pour toi.
Il dit, bien non, tu as trop de vêtements.
J'ai jamais vraiment rencontré les gens
qui recherchaient quelqu'un qui était guidoune.
Je n'aime pas dire ça non plus parce que, dans le fond,
ces personnes-là, ils font ce qu'ils veulent.
Les gens qui ont une attirance pour, mettons, quelqu'un de plus féminine
dans le sens, comme qui s'habille
avec des robes plus, des talons,
ils vont aller choisir ces femmes-là.
Exactement, ouais.
Exactement.
Mais Joannie t'a posé une question.
Ton plus gros paper meat.
Elle a de l'argent.
Moi, j'entendais ça.
Le pire, c'est que c'est drôle parce que c''est elle, c'est sûr qu'ils vont me le faire lire.
Ben non, je l'ai pas oublié, elle non plus.
Elle l'a regardé, elle a dit, « Enquête-toi pas, enquête-toi pas, on s'en vient, on s'en vient. »
Je vous en dirai plus après l'épisode.
OK, c'est bien correct.
Mais mon plus gros, 8 000.
Pour une shot?
C'était comme un petit voyage.
Ah, c'est quoi le voyage?
Sans pas te savoir? Mais hey, c'est quoi le voyage? Sans pas te savoir?
Mais hey, c'est un voyage payé de base.
Je ferais comme...
Ouais, on avait été
dans...
Voyons, c'est où?
Je me souviens plus. Dans le sud de l'Ouest,
en tout cas. C'était dans le temps de COVID.
Fait qu'on pouvait pas aller très, très loin.
Puis, ouais, dans le fond, j'avais un montant
qui me restait pour payer mes dettes dans ce temps-là.
J'ai dit, « Hey, veux-tu partir en voyage avec moi? »
« Je sais le temps que je veux. »
Il m'a dit, « Moi, c'est prêt. »
Il m'a dit, « Oui, OK, on est parti. »
Puis là, j'ai payé mes dettes après.
Ça peut être toi qui leur as écrit.
Oui, oui, oui.
C'est un peu une relation, je dirais.
Ils textent souvent.
C'est ce qui est dur mentalement.
C'est qu'il faut que tu entretiens une relation
avec quelqu'un que nécessairement,
des fois, ça peut être demandant.
Il y en avait un surtout, comme tu disais,
un peu mental,
qu'ils ont comme l'expérience
et ils pensent qu'il y a plus
que ce que toi, tu ressens
dans le fond. Fait que, il faut comme tu
entretiens ça, mais en étant
vague un peu, tu sais. Parce que moi, je voulais
pas non plus mentir, genre je t'haïs la face.
Je veux juste ton cash.
Je t'aime pas comme ça non plus, puis pas que je les haïssais
non plus, mais dans le sens que c'est
ça, c'est ce qui était le plus
drainant. Comme à un moment donné,
il y en avait un spécifiquement, il voulait me donner comme cadeau un nouveau laptop, un MacBook, puis il était comme, ah, t'est ce qui était le plus drainant. Comme à un moment donné, il y en avait un spécifiquement,
il voulait me donner comme cadeau un nouveau laptop,
un MacBook.
Puis il était comme,
« Ah, t'as tellement été incroyable,
je vais te le donner. » Mais écoute, le back and forth de parler,
de jouer la game,
je pense que ça a pris six mois
avant que je lève mon STI de laptop.
Oh!
Puis là, au début, je sais qu'en marquant,
je vais m'en foutre du laptop.
J'en ai pas besoin, tu sais.
Mais ça a pris un bon moment avant. Fait que tu l'as, tu sais, j'étais comme, OK, je vais m'en foutre du laptop. J'en ai pas besoin, tu sais. Mais ça a pris un bon moment, là, avant de...
Fait que tu l'as, tu sais, tu l'as travaillé.
C'est ça, tu l'as travaillé en maudit, là.
Genre, de convaincre, de faire, tu me lâches-tu, là, ce petit...
Sans vouloir trop l'amener sur le sujet.
Parce que, tu sais, si tu demandes tout le temps à quelqu'un,
même dans la vie de tous les jours, là,
« Hey, achète-moi ça. Hey! »
Pas personne qui va vouloir t'acheter quoi, là.
Fait qu'il faut comme que tu le travailles, là.
Est-ce que tu t'es demandé,
mettons, plus tard,
si tes enfants écoutent
ce podcast-là,
comment que t'allais
gérer ça?
Oui.
Bien, en fait,
j'ai eu OnlyFans aussi
pendant trois ans.
Pendant que tu faisais
le Sugar Dad?
Je te dirais dans ma transition
de sortir de faire ça en personne.
OK.
Je pense qu'ils sont un peu au courant.
Ils sont jeunes, mais ils sont déjà très au courant
de bien des choses. Je suis vraiment très
ouverte sexuellement.
Je veux dire, j'ai de l'or
un peu dans ma maison
qui représente des femmes nues,
des trucs comme ça. Puis je leur en parle souvent.
Ils ont des livres déjà
sur la sexualité. On parle beaucoup
de consentement. On parle beaucoup de ça
puis de s'aimer.
Quand ils sont avec d'autres gens,
d'être sûr de se sentir respecté
avec eux. Je te dirais
qu'avant, je n'avais aucun problème
avec le fait qu'ils sachent d'une façon.
Je veux dire, c'est une partie de mon histoire.
Ça a été une façon pour moi
d'avoir pu leur donner
ce qu'ils avaient besoin en tant qu'enfant.
Je veux dire, avoir un toit sur la tête
et de la nourriture.
Mais d'un autre côté,
là, avec du recul,
j'ai arrêté. Ça fait deux mois,
j'ai fermé mon OnlyFans.
Que là, j'espère que ma fille,
si jamais elle sent le besoin, qu'elle a besoin de faire ça,
que moi, je vais être là.
Ce ne sera pas comme ma situation avec mes parents
que je ne pouvais pas les appeler et demander de l'aide.
J'espère que là, je vais te le donner.
Si tu as besoin de l'aide.
Si elle tient à le faire.
Si elle tient vraiment, vraiment à le faire, je pense que je vais l'éc. Si elle tient à le faire. Si elle tient vraiment à le faire,
je pense que je vais l'écouter avec la compassion.
Je ne préférerais
pas,
mais je veux dire, on est tous libres de notre corps.
On fait tout ce qu'on veut.
C'est ça.
Mais comme...
Je veux dire, j'avais
le collant OnlyFans sur le derrière
de mon truck parce que mon OnlyFans, c'était lié sur la mécanique et mon Toyota dans ce temps-là.
Puis mes enfants, à un moment donné, il y a eu des jeunes dans l'autobus qui disaient « Hey, comment ça ta mère a un sticker d'OnlyFans sur son auto? »
Puis ils ont comme entendu un peu c'était quoi. Ils savent que c'est des photos nues.
Même si je leur dis « Ben non, il y a de tout sur OnlyFans.
Mais je suis prête à leur parler très ouvertement.
Je pense que s'ils vont avoir des questions,
ça va être facile pour moi de leur dire.
Là, tu as fermé ton OnlyFans.
Oui.
Tu as arrêté d'avoir des sugar dads.
Oui.
Comment tu te sens?
Je me sens vraiment bien.
Oui.
Peut-être un petit stress financier du fait que ça a toujours été un peu mon plan B.
Comme dans le fond, moi, j'ai commencé...
En 2015, j'ai commencé avec Sugar Babe.
Puis là, j'ai fait un peu la carrière reverse des strippers.
Habituellement, ils commencent à stripper.
Après ça, ils commencent à peut-être faire des clients.
Puis après ça, plus.
Moi, j'ai fait Sugar Babe,
comme full service avec eux
pour après aller faire un OnlyFans.
Puis l'année passée, je faisais du stripping aussi.
Ah! Tu l'as essayé finalement?
Oui, je l'ai essayé finalement.
Ça ne s'est pas venu encore sur le sujet avec vous,
mais je l'ai essayé.
Puis je suis contente de l'avoir essayé
parce que sinon, je pense que j'aurais été
encore curieuse de le faire peut-être à ce jour.
Puis non, l'année passée, j'avais des buts financiers,
j'avais des buts de vie, puis je les ai tous atteints,
puis j'ai plus besoin de faire ça.
Je veux dire, dans ma carrière, je suis...
J'ai un très, très, très bel endroit,
donc j'ai pas besoin de faire ça.
Puis je me sens bien.
Là, ça fait deux mois,
puis je pense que je suis soulagée
que ce soit fini.
La game, c'est la game.
C'est la game de tout le temps parler à des gens
que t'es pas intéressée,
qu'il faut que tu continues des relations
que t'as pas nécessairement envie
puis que c'est juste pour l'argent au final.
Mais que là, je veux dire, j'en ai des sous,
j'en ai plus besoin de continuer ça.
Puis j'ai rencontré quelqu'un aussi.
Donc, ouais. Puis c'est ça. Est-ce que c'est la... Oh, excuse-moi. Non, non,ai rencontré quelqu'un aussi. Donc, ouais.
Puis, c'est ça.
Est-ce que c'est la...
Oh, excuse-moi.
Non, non, vas-y, vas-y.
Non, je dis, il est au courant de tout ce que t'as fait.
Il est au courant de toute ma vie.
Il n'y a pas si long, là, j'ai dit de A à Z,
de mon enfance, de quand j'étais bébé,
quasiment jusqu'à maintenant.
Puis, je pense que lui, il a de la misère,
mais pas de la misère de façon de comme,
oh, my God, genre, ça n'a pas de bon sens
que tu aies fait ça », plus d'un côté que lui,
il voit
d'un côté triste
que j'ai dû en faire ça.
Plus de ce côté-là. Mais non, il est tout courant
de tout. – C'est sûr, c'est de même que
je me sens, on dirait, en t'écoutant,
c'est la première fois qu'on reçoit quelqu'un
que
je ne suis pas comme
hey
genre je sais pas
il y a une partie de moi qui
j'imagine ma fille
qui est obligée de faire ça pour
des sous pis moi ça me fait de la peine
ouais
mais je te dis que justement je pense que si
j'étais venue au podcast il y a de ça
genre 6 mois mettons quand j'étais vraiment dedans pis j'étais venue au podcast il y a de ça, genre, six mois, mettons, quand j'étais vraiment dedans, puis j'étais comme,
you know, sex work is work,
voyons, genre, tu t'aides bien
de l'argent avec ça, genre, c'est le fun.
J'ai des amis qui ont commencé à faire ça à cause de moi
que je...
En ce moment, je ne sais pas si c'est une bonne affaire,
qui ont commencé à faire ça à cause de
mon influence. Pas que je les ai forcés
ou que je leur ai dit pas ça du tout, mais, tu sais,
je veux dire, tu as plein d'amis qui font des OnlyFans. Fait que
comme, hey, comment tu fais?
– Bien, on reçoit des gens tout le temps.
On tient à en dire. Dans la vie,
si tu dis que c'est un choix, moi,
j'aurais pu décider, ah, comme ça a l'air payant,
tout le monde me dit ça. – Exactement.
– Puis je le ferais pas, là. Fait que c'est leur choix, là.
Puis c'est ceux qui veulent. C'est pas ta faute.
– Non, exact. Exact. Puis à chaque fois aussi
que j'ai eu des amis
ou des personnes
qui sont venues me parler,
je veux dire,
autant des gars que des femmes,
j'en ai eu de toutes les couleurs
qui sont venues me parler
parce que j'ai été,
je me suis mise publique
que je faisais sex work
quand j'ai commencé mon OnlyFans.
Dans le fond, j'ai dit,
ça fait plus longtemps
que je fais ça.
Mais sans vraiment dire
c'était quoi.
Fait que surprise, surprise
pour tous les gens
qui ne savaient pas
que je faisais Sugar Babe avant.
C'est la première fois que j'étais vraiment aussi ouverte.
Mais c'est ça, chaque fois j'avais des personnes qui venaient me parler
puis me poser des questions, elles étaient comme
« Hey, genre, donne-moi donc des trucs
pour commencer, c'est quoi que je devrais faire? »
Puis là, je suis comme « Ok. »
Puis là, premièrement, prendre une grande respiration, puis là, je leur donnais
comme une liste d'épicerie de comme « Est-ce que t'es prêt à ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça? »
« Oui, c'est le fun de l'argent, mais est-ce que t'es prêt à tout ça?
Si oui, je vais t'encourager. Appelle-moi, je vais être
ton safe place.
Si t'as besoin d'appeler, parce que
j'avais tout le temps des amis que je disais
où j'allais, un numéro de téléphone, puis tout, avant
d'aller rencontrer quelqu'un, j'ai dit,
je vais l'être pour toi aussi. Mais,
sache, je veux juste que tu sois prêt à tout ça avant.
Parce que moi, ça a été... Excuse-moi, je t'ai coupé?
Pas du tout, c'est bon. J'allais juste dire, moi, c'est rare,
parce qu'il n'y avait jamais personne avec qui j'avais parlé
qui faisait ça avant.
Peux-tu nous parler de ta liste d'épicerie?
Ma liste d'épicerie?
Bien, en fond, dans le temps, j'étais cachée.
Puis les personnes qui viennent me parler,
je le sais que probablement,
ils ne voudraient pas que leur famille le savent.
J'ai beaucoup d'amis qui sont dans ce milieu-là aussi Je le sais que probablement, ils ne voudraient pas que leur famille le savent.
J'ai beaucoup d'amis qui sont dans ce milieu-là aussi que j'ai découvert aussitôt que moi, je me suis mise publique.
Il y en a beaucoup qui sont venus m'écrire.
Genre pour te dire...
Pour me dire, moi, je faisais ça,
ou j'ai fait de la porne, j'ai fait ci, j'ai fait ça.
Ça m'a ouvert les yeux aussi
qu'il y en a beaucoup plus qui font des trucs comme ça
qu'on pense vraiment beaucoup.
Puis c'est ça. J'étais comme, OK,
si tu viens me parler, tu vas probablement pas le dire à ta famille.
Est-ce que t'es prête à ce que ta famille le sache? Est-ce que t'es
prête à, mentalement, comment tu vas te sentir?
Est-ce que t'es prête à,
voyons, à
le taux émotionnel?
Est-ce que t'es prête de retourner en thérapie?
Est-ce que t'es prête, tu sais, je veux dire, il y a
beaucoup, là, on dirait,
ça me vient pas, là, ma liste d'épicerie, mais il y a quand même beaucoup de facteurs que t'es prête? » Là, on dirait que ça ne me vient pas, ma liste d'épicerie,
mais il y a quand même beaucoup de facteurs
que j'essayais de leur dire.
J'en pense à ça avant, puis si t'es correct avec ça.
Ou même, en fait, un autre aussi,
avec les relations amoureuses.
Soit pendant ou après
ou durant.
C'est pas facile.
Est-ce que toi, c'est la première fois
que tu vois quelqu'un et c'est pour ça que t'as arrêté?
Non, j'allais déjà arrêter avant.
C'est juste arrivé vraiment au bon moment
que je l'ai rencontré
dans le mois que je fermais
mon OnlyFans.
Je pense que lui,
il est bien content que je l'aille fermer
et que j'arrête tout ça d'une façon.
En même temps, si moi j'étais dedans et que je voulais continuer,
je n'aurais pas été vers une personne comme ça non plus. J'étais vraiment, si tu veux me dater, il faut que tu sois'arrête tout ça d'une façon. En même temps, si moi, j'étais dedans et que je voulais continuer, je n'aurais pas été vers une personne
comme ça non plus. J'étais vraiment, si tu veux
me dater, il faut que tu sois correcte avec tout ça.
Ce n'est pas tout le monde qui est prêt
à vouloir ça. Mon ex-copain
avec qui j'étais avant, on faisait
la porne de mon infirme d'ensemble.
C'était...
C'était plus facile
d'être avec lui, mettons, si je pourrais dire.
Mais maintenant, je suis à un autre point dans ma vie. Je viens d'avoir avec lui, mettons, si je pourrais dire. Mais maintenant, là, tu sais,
je suis à un autre point dans ma vie.
Je viens d'avoir 30 ans.
Donc là, je veux...
Je sais pas.
Je veux une petite vie,
puis ils se font là avec mes plantes,
puis mes enfants,
puis pas trop de stress.
C'est juste ça que je veux, je te dirais.
Fait que, ouais.
Puis la majorité des gens avec qui je l'ai dit,
ils ont pas essayé de faire OnlyFans.
Ils ont pas...
Ils ont fait OK, merci de tes conseils.
Puis ils ne l'ont pas vraiment fait.
J'ai des amis qui l'ont fait pareil après.
Ou j'ai des amis qui étaient strippers,
mais qui disaient qu'ils n'allaient jamais faire Sugar Babe.
Puis là, ils viennent de commencer à faire Sugar Babe.
Puis, oui.
Comment tu as trouvé ça, stripper, finalement?
Parce que tu parlais tantôt de ton stress
de danser nue devant du monde.
Oui, bien là, écoute, après avoir
fait Sugar Babe pendant autant longtemps,
bien pas autant longtemps, puis après ça avoir fait OnlyFans
qu'il y a des milliers de personnes qui te regardent
nue. C'est quand même une autre game, là.
C'était debout, à poil.
Oui.
Ah non, c'est complètement une autre game.
Ah non, c'était intense.
Je ne m'aimais vraiment pas avant
puis j'ai appris à vraiment m'aimer.
Puis avec mon OnlyFans, je veux dire,
on a toutes des parties de notre corps
qu'on n'aime pas.
On a bien dit qu'on s'aime full,
mais il y a bien des petites parties.
En ayant mon OnlyFans, il y en avait des fois
qui le pointaient.
Il était comme, c'est tellement beau,
t'es belle, t'es si pluche.
Puis ça, je ne vais pas le mentir,
ça m'a aidée à maudire avec ma confiance en soi.
Moi, maintenant, je peux me promener
dans le milieu de Montréal toute nue
puis je vais m'en foutre.
Genre, prends-moi comme je suis puis c'est tout.
Ça, ça m'a vraiment aidée puis j'ai vraiment adoré.
Ça, c'est un point en une fan.
Ça, c'est souvent par-dessus moi.
Mais d'un autre côté, c'est sûr,
en personne avec quelqu'un, c'est différent.
La première fois que je l'ai fait, c'était avec deux filles qui étaient déjà strippers.
C'était un événement dans le fond du bois,
que j'avais été appelée de faire ça, de performer, de faire une performance.
Qui t'a appelée?
C'est un ami d'un ami qui a dit,
« Hey, je pense que peut-être cette fille-là voudrait aller stripper. »
Parce qu'il cherchait des strippers pour
un événement...
Entraînement de vie de garçon? Non, c'était
genre un fundraiser.
Je ne sais pas c'est quoi en français.
Un levier de fonds.
Ah, ok. Ouh!
Je ne sais pas pourquoi il y avait des strippers
pour un levier de fonds.
C'est ça.
J'ai été
là-bas.
Au moins, j'étais avec deux personnes de confiance
qui avaient déjà fait ça, qui étaient expérimentées.
J'ai pu avoir des conseils.
J'ai tellement pas bien fait.
J'ai fait ma performance.
Tu l'as faite une fois.
Attends.
Il n'y avait pas de pole dans le milieu.
Je fais de la pole, ça fait 2-3 ans.
J'en ai une dans mon salon.
C'est ça que je suis bonne, à faire les tricks. Il n'y avait pas de pole dans le milieu. Je fais de la pole, ça fait 2-3 ans, j'en ai une dans mon salon. Moi, c'est ça que je suis bonne
à faire les tricks.
Il n'y avait pas de pole, il fallait que tu marches
devant les hommes, que tu danses.
Il n'y avait rien pour te tenir
ou pour te sentir...
Je ne sais pas. En tout cas,
c'était vraiment challengeant,
je ne vais pas mentir.
Je ne savais pas quoi faire. Je marchais, on avait qui tipait.
Je faisais juste prendre leur cache et marcher plus loin
après il était comme
quand quelqu'un donne du type
au moins reste avec eux un peu plus
je suis genre oh non
toute cette expérience là
aussi il faut être fort mentalement
parce que en ligne, s'ils ne te choisissent pas
et qu'ils ne veulent pas te subscribe à ton OnlyFans
ils ne vont pas t'écrire personnellement
juste te dire j'ainé à une autre fille.
Il n'y a pas personne qui va faire ça.
Mais là, tu es en personne.
Tu es là avec deux autres
vraiment belles femmes.
Tu vas les voir.
Tu veux une danse privée?
Ils sont comme non, ce n'est pas toi.
C'est l'autre joueur.
Tu aurais pu me dire mieux que ça.
Ce n'est pas nice.
Tu es en bikini sexy, avec mes talons.
C'était un tout nid
pour vrai.
Oui.
Puis,
dans la même gang de gars,
après ça,
on a fait un show,
les trois ensemble.
Puis ça, c'était le fun.
Puis on allait chercher,
mettons, le type.
Puis à un moment donné,
je l'ai vu,
un qui avait son 20.
Puis à un moment donné,
quand je suis arrivée
pour approcher,
il l'a enlevé.
Puis là, j'ai dit,
pourquoi t'as enlevé ton 20 piastres?
Je l'ai vu.
Il dit,
c'est pas pour toi non plus.
C'est ça. OK. Ça m'avait dit, « Hey, pourquoi t'as enlevé ton 20$? Je l'ai vu. » Il dit, « Ouais, mais c'est pas pour toi non plus. » Fait que là, ça m'avait vraiment
fait sentir comme de la merde après.
Puis j'étais genre, finalement... – Ça, c'était ta première fois.
– Ma première fois. Fait que là, j'étais comme, « Bon,
finalement, c'est pas le même fun. »
Mais tu sais, je suis partie
quand même avec 1800$.
Fait que j'étais comme, tu sais,
si tu passes à travers ça, là...
– Ouais, mais c'est passé
par-dessus des affaires qui marquent.
– Ouais, exactement.
– Tu t'en rappelles encore?
– Je m'en rappelle encore, mais maintenant, je le comprends.
Je veux dire...
Je le comprends parce que si j'irais au danseur
et qu'il y a quelqu'un...
Je le dirais pas comme ça du tout, je le dirais avec du respect,
mais je serais comme non, non merci,
j'ai pas besoin de t'en. Pas besoin de le dire méchamment.
Non, non, c'est clair.
Si tu me tombais à l'autre côté, genre, fuck.
Ouais, exact, tu sais.
Fait que c'est ça.
Mais après ça, je l'ai fait, puis...
Dans le fond, j'avais comme été...
J'avais fait partie d'une agence à Vancouver,
puis j'ai fait beaucoup...
C'était pas dans les clubs que je l'ai fait.
C'était plus des bachelorettes
ou des événements privés
qui font un party
et qui ont envie
d'avoir des strippers-là.
OK.
Tu as fait des bachelorettes,
genre...
Bachelore, sorry, party.
OK, OK, OK.
Pas avec des filles, non.
Non, excuse-moi.
Puis ça, c'était le fun.
Tu sais, dans le fond,
tu es comme payée
pour aller là-bas
juste pour faire le party.
Puis tu sais,
la seule affaire que tu as à faire dans ta soirée, c'est montrer tes seins. Fait t'es payée pour aller là-bas juste pour faire le party. La seule affaire que t'as à faire dans ta soirée,
c'est montrer tes scènes.
Fait que t'es payée pour aller là.
Mais évidemment, plus que tu fais de danse privée
ou si tu fais un show, peu importe,
tu te fais donner un peu plus d'argent.
Finalement,
j'ai appris à aimer ça.
Parce que là, tu te sens vraiment belle.
En majorité, les gens sont respectueux.
J'ai partagé un mauvais moment de mon premier,
ma première soirée à Strupee,
c'est différent, mais en général,
tu te sens belle, tu te sens appréciée,
tu sais, je veux dire,
il y en a qui te donnent de l'argent juste pour prendre une photo
de tes seins, puis genre, whatever, là, je suis
sur OnlyFans, je m'en fous, tu sais, des enfants
de même, ça, j'ai vraiment apprécié,
mais
là, à m'en fous. Des affaires de même. Ça, j'ai vraiment apprécié, mais là,
à l'idée de fermer mon OnlyFans,
à l'idée de vraiment fermer mon chapitre,
parce que c'était la seule affaire que j'allais
peut-être continuer.
Le stripping pour les parties privées,
parce que c'est
caché d'une façon.
C'est un one-shot deal. Il n'y a pas personne
qui le sait, je suis qui. Moi, j'arrive là-bas, j'ai mon stage name.
Je n'ai pas à me promouvoir sur les réseaux sociaux.
Je n'ai pas à rien faire.
J'arrive là-bas, puis hopefully, je fais de l'argent,
puis après ça, je pars.
Tu es dans l'Ouest aussi quand tu fais ça.
Oui, je suis dans l'Ouest.
Est-ce que tu le feras au Québec, tu penses?
Ah, même en far-way.
Ça fait huit ans que j'habite dans l'Ouest maintenant.
C'est une petite ville. Ce n'est pas une petite ville, mais beaucoup de gens se connaissent. Bien, ça fait huit ans que j'habite dans l'Ouest maintenant. Fait que, tu sais, c'est une petite ville.
C'est pas une petite ville, mais beaucoup de gens se connaissent.
Surtout dans mon milieu de travail,
mon vrai milieu de travail.
Pas vrai.
Je devrais pas dire ça parce que sex work is work.
Dans ma carrière en ce moment, c'est un très petit monde.
Fait qu'il y en a beaucoup qui se reconnaissent ou qui se connaissent.
Fait que...
Puis, ils savent tous que je fais ça.
Fait que je suis pas gênée non plus.
Fait que t'ar Tu arrives sur ton champ de construction
avec ta gang de boys avec Lucas.
Tu es là, je m'en vais sur le trip à soir.
Oui, mais j'ai une très belle équipe à job.
Écoute, ça sonne fou maintenant que je ne le fais plus.
Maintenant, je comprends les boys
qui essayaient de me faire genre vie.
De faire quoi?
De faire comme...
Mais d'une façon qui voulait
prendre soin de moi, qui voulait être là pour moi,
puis faire, genre, hey, vie, genre,
t'es sûre, genre, si tu veux faire ça, ou comme...
D'une façon protectrice.
Ouais, mais là, ça, là...
La gang d'autres qui sont là, moi, tu sauvais.
Taille, elle, pas besoin de sauver.
Effectivement, non, effectivement, mais je pense pas que c'était de ce côté-là.
C'est que je partageais mes challenges.
Je vais pas être capable de trouver de copains
qui me voulaient, qui voulaient prendre soin de moi.
Puis t'es comme, ben oui, mais t'sais, t'es à moitié nue
sur ton Tinder.
En même temps, là, t'es genre, ouais, mais moi, je veux, genre,
je veux tout, là.
Je veux être à moitié nue si j'ai envie.
Chris, je veux un bon gars.
Ben oui, dis-moi pas quoi faire.
Mais t'sais,
je pense que c'était d'une belle façon
qu'il le faisait, puis en même temps, je veux dire
des soirées, parce que je travaillais pareil
je faisais quand même mon 40 heures, puis des fois c'était
des soirs de semaine, fait que j'allais
stuper la nuit, puis je revenais
fait que je dormais peut-être 2-3 heures, puis ma job
c'est quand même avec beaucoup de risques
fait que je disais, les boys, demain, je vous paye le lunch
parce que je m'en vais stuper la soir
puis demain vous ferez
le plus lourd, le plus dur à la job, puis ils sont genre ben ouais, c'est bien le lunch parce que je m'en vais stupé à soir. Demain, vous ferez le plus lourd,
le plus dur à la job. »
Ils me supportaient.
Vraiment, j'ai une très belle équipe.
J'ai aucun stress avec ça.
En même temps, ce n'est pas la construction
que tu as l'image de.
Je ne suis pas
une charpenteuse.
Je ne sais même pas c'est quoi le nom en français.
– Charpenteuse amusante?
– Je ne suis pas dans ce milieu- quoi le nom en français. Charpenteur muséal?
Je ne suis pas dans ce milieu-là nécessairement.
Tu es dans quel milieu?
Je suis cordiste. Personne ne sait c'est quoi.
Rope access. Mais dans le fond,
je repelle les buildings
sur corde. Je fais la construction
sur corde.
Tu fabriques des buildings?
Je ne les fabrique pas, mais mettons
laver des fenêtres pour aller au plus simple.
Mettons, comme de l'escalade,
j'ai un harnais,
je rig mes cordes, puis je
repel en lavant les fenêtres des buildings,
mettons. Ça, c'est un milieu
vraiment très niche. La majorité
des gens qui font ça, c'est plus
des grimpeurs.
Non, des petits bains.
C'est toutes des personnes autour de moi
qu'on a des belles conversations.
On écoute des podcasts.
J'écoute votre podcast sur corde des fois
parce que je suis seule avec mon téléphone.
Pas avec mon téléphone, mais à faire ma job.
Donc, le milieu,
les conversations, c'est vraiment très, très
progressif. C'est beau.
Des fois, notre équipe va
sur des gros chantiers de construction.
Là, c'est la différence.
Tu vas dans les toilettes, tu vois les graffitis,
tu vois les affaires.
J'ai mis mon OnlyFans dans les toilettes bleues
et j'ai eu plein d'égoûts du chantier qui sont venus.
Écoute,
je me disais, ça va me promouvoir.
Moi, j'étais pour avoir de l'argent.
C'est drôle.
T'es-tu déjà faite manquer?
Manquer de respect.
On dirait que dans ma tête,
les gars de construction,
tu disais que t'as un bon chantier,
mais ça t'est pas arrivé que les gars...
Non, je pense que
en 2024, les hommes ont bien peur
de se faire accuser d'agressions
sexuelles.
Je pense qu'ils étaient gênés.
Je pense que je les intimidais. Je pense que je les intimidais.
Parfait.
Oui.
C'est bon ça.
Je pense que je suis assez intimidante à job
qu'il ne s'approche pas de moi.
Oui, il ne s'approche pas de moi.
Ah ouais.
Oui.
Pourquoi la construction?
Écoute.
Qu'est-ce qui t'a attirée par ça?
Bien, j'ai toujours aimé ça.
La construction, je guess, quand j'étais jeune,
je veux dire, j'avais des ondes qui étaient tout le temps chez moi.
On faisait de la peinture, du béton.
On construisait des bâtiments sur le terrain.
Je ne sais pas.
J'ai toujours eu la main à la pâte.
Je ne sais pas.
J'ai tout le temps aimé ça.
Dans ma vie de ma vie,
j'ai aussi ouvert un food truck.
Oh, sacrement!
Je ne sais pas. Tu es comme plein de personnes. Oui, je sais. vie de ma vie. J'ai aussi ouvert un food truck. En sacrement! Je sais!
T'es comme plein de personnes.
Oui, je sais.
Ça me donne le goût de deviner son signe astrologique.
Un signe d'air.
Non.
Scorpion? Tu renais de tes sons.
Cancer? Non. Vierge?
Non. Velier? Non.
Toro? Non.
Le vrai signe
que j'allais dire à la base, c'était verso.
Ah non.
Je sais ce que c'est un lion.
Vous êtes dangereux.
C'est quoi?
Sagittaire.
Je suis capricorne.
Capricorne? J'aime pas que ça existait.
Mais tous mes signes
ascendants, c'est Sagittaire.
C'est ça que tu m'as dit?
Tu l'as dit en dernier.
Ok. Capricorne, oui.
C'est fou. J'ai comme eu une fois,
je l'ai eu, puis je me suis mis à m'imaginer
que j'étais bonne là-dedans.
Depuis ça, j'ai tout le temps faux.
C'est drôle.
C'est tellement drôle parce que je parle d'astrologie
avec mon nouveau copain aussi.
Il est pas capable, moi, avec l'astrologie, c'est un drôle parce que je parle d'astrologie avec mon nouveau copain aussi. Si il n'est pas capable,
c'est un red flag.
Je suis en train de diluer.
C'est pour ça que tu as de la misère
à t'attacher.
Il est genre, ok, mais dans sa tête,
c'est juste ça.
Bon courage.
C'est vrai, Capricorne.
Qu'est-ce que ça fait, ça?
C'est quoi, les Capricornes?
C'est très discipliné
ça l'aime être
bon dans ce qu'il fait
bon dans ce qu'il fait
mais c'est très terre à terre habituellement
réaliste, vraiment réaliste
ça fait du sens
j'ai une question sur
ta relation en ce moment
je vais pas aller trop là-dedans c'est très nouveau J'ai une question sur ta relation en ce moment, mettons.
Je ne veux pas aller trop là-dedans, mais...
C'est très nouveau, donc vas-y.
Mais plus au niveau sexuel.
OK, oui.
Est-ce que le fait d'avoir offert ton corps pour des sous,
ça a créé un genre de déconnexion avec ton corps encore aujourd'hui, à ce jour?
Non, justement, toute la dernière année,
je n'avais pas vraiment couché avec personne.
Je n'avais pas fréquenté personne non plus.
C'était une année vraiment pour moi,
pour me bâtir, en fait,
en tant que femme.
Je m'étais dit, les prochaines personnes
avec qui je vais avoir de l'intimité,
ça va être avec quelqu'un que je vais avoir des sentiments.
C'est la première fois que j'ai fait l'amour avec mon copain.
Ah! Oui, à 30 ans.
Première fois que tu as fait de l'amour, que tu sens
que tu as fait de l'amour avec quelqu'un. Oui, j'ai pleuré.
J'étais là, wow! C'est ça, faire l'amour.
Wow! Je suis tellement contente
pour toi. Oui. Fait que, écoute, bien, j'espère
que je ne vais pas le perdre. Mais,
oui, c'est la première fois. Fait que là, maintenant,
je suis comme, OK, là, je catche pourquoi
j'étais capable de le faire avant, parce que je n'avais jamais vraiment connu ça non plus.
Lui, il voit ça d'une façon beaucoup plus spirituelle, plus émotionnelle avec un partenaire.
Moi, c'est là aussi que je suis. Je suis très spirituelle aussi, même si peut-être ça n'a pas l'air.
Mais oui, j'ai fait l'amour avec lui pour la première fois. On l'a fait plusieurs fois. Mais en tout cas, vous savez ce que je veux dire.
Tu l'as rencontré comment?
Il fait la même job que moi.
Non!
Mais on ne travaille pas du tout sur la même équipe.
C'était un de mes co-workers qui l'a invité
à un moment donné chez moi.
J'ai dit, il est-tu cute, ce gars-là?
En blague, sans rien m'attendre.
Je pense que les deux,
on a été intéressés.
Ce n'est pas Tinder, en plus.
Ça, je pense que c'est ce qui m'excite le plus.
Aïe, aïe, aïe.
La bonne vieille façon de rencontrer.
C'est les meilleures.
Les meilleures façons.
La vie se t'a apportée, en fait.
Exactement.
Surtout, mon Tinder,
même dans la dernière année,
le fait que j'étais wise, je mettais des photos pour cette personne-là. Surtout, mon Tinder, même dans la dernière année,
le fait que j'étais wise,
je mettais des photos assez sexy sur mon Tinder.
Je mettais mon Instagram,
parce que je peux mettre mon OnlyFans.
Il allait sur mon Instagram,
puis il devinait que j'avais un OnlyFans.
J'imagine, c'est peut-être la raison,
mais Tinder, deux phrases.
C'était comme moi,
c'est quand tu viens chez nous à soir.
Plein d'affaires très sexuelles après Tinder, deux phrases. C'était comme moi, c'est quand tu viens chez nous à soir. Plein d'affaires très sexuelles
après une ou deux phrases.
Je le connais pas. Je suis comme, voyons, Chris.
C'est fort chargé.
J'ai envie d'avoir de quoi avec quelqu'un
qu'il me voit pas juste pour qui je suis sexuelle,
mais je pense que peut-être c'est juste ça
que je parle. Je suis à moi, c'est nu.
Peut-être que c'est juste ça qu'il pense que je veux.
Je sais pas.
En bio, il faut comme écrire. que je parle. À moi, c'est nu. Peut-être que c'est juste ça qu'il pense que je veux. Je sais pas. C'est ça.
Ouais. En bio, il faut comme écrire
« cherche quelque chose de sérieux ».
Mais je l'écrivais en plus!
Puis je pense que ça a passé
par en-tête. Ou peut-être qu'il y en avait qui
voulaient peut-être de quoi-t-il, mais moi, je n'étais pas attirée.
Fait que je ne les swipais pas, là, tu sais.
Ouais, ouais, ouais.
Ouais. Puis, pour
terminer, est-ce que tu as des conseils
des choses à ne pas faire
pour les personnes qui font ce travail-là
ou qui voudraient faire ça
je sais pas
des choses je dirais
de s'écouter
de s'écouter avant tout
d'être sûre de pas
comment je pourrais dire Écouter. De s'écouter avant tout. D'être sûre de ne pas...
Comment je pourrais dire?
De s'écouter et de ne pas faire des choses
que tu ne ferais jamais juste pour l'argent.
Comme, mettons, je ne sais pas,
quelqu'un qui est vraiment kinky
et qui veut faire de quoi parce qu'il donne bien de l'argent.
Je ne sais pas.
Parce que c'est quelque chose quand même...
Je veux dire, j'ai des souvenirs de mon passé
et de ce que j'ai fait.
Il y a peut-être
à une ou deux occasions que j'ai fait des choses
que je n'aurais pas fait et que
j'y pense encore.
Vas-tu nous le dire sur Patreon?
Ou tu préfères ne pas en parler du tout?
Je pourrais peut-être.
Je pourrais peut-être.
Puis,
de s'écouter.
De se respecter aussi.
De rencontrer les gens d'avance dans un milieu public.
D'y aller vraiment avec ton gut feeling.
Je pense que c'est vraiment ce qui est le plus important.
Je n'ai jamais vraiment rencontré quelqu'un
qui était dangereux, que je n'étais pas en confiance.
Mais je suis beaucoup mon gut feeling.
Je pense que c'est ça.
Est-ce que mon avis, c'est
d'une façon privilégiée?
Je pourrais dire, si t'es vraiment désespéré
et qu'il va te forcer à faire de quoi,
fais-le pas. Je sais pas, il y en a.
C'est triste, mais il y en a qui le font probablement.
Ce serait mon conseil de ne pas faire,
mais je suis pas la personne
à dire aux autres quoi faire.
Y avait-tu des choses pour la sécurité
que tu avais des trucs que tu faisais pour
ta sécurité à toi quand t'avais des doutes?
J'avais pas vraiment des doutes mais comme je disais
un peu plus tôt dans l'émission
que j'avais des amis
certaines amies
une ou deux que à chaque fois que j'allais rencontrer
quelqu'un j'étais hey je m'en vais là
voici la personne ou si j'avais
une photo j'envoyais une photo.
Si jamais, dans quatre heures, je ne suis pas là,
je suis morte. Viens me chercher.
Genre. Mais ça,
ça ne s'est jamais rendu là.
Pas du tout. C'est ça.
Je le fais encore pour des amis qui font encore ça.
Est-ce que tu as continué la thérapie?
En ce moment, je devrais.
C'est juste parce que tu en as parlé tantôt.
Je ne suis pas en mode « va en thérapie ».
Non, non, non.
As-tu déjà pensé à aller consulter
pour tes problèmes?
Quand tu parles, on sent qu'il y a
un petit problème.
Non, j'ai fait de la thérapie.
J'ai fait de la thérapie.
Même à Victoria, où j'habite,
il y a une association pour les sex workers. Ils offrent de la thérapie, puis même à Victoria, où est-ce que j'habite, il y a une association
pour les sex workers,
puis ils offrent de la thérapie.
Puis même les thérapeutes, c'était des sex workers,
ou peut-être qu'ils le font encore.
Fait que je me souviens, la première fois
que j'ai commencé à parler, je dis,
je sais pas si je peux te le demander, mais tu faisais quoi dans le sex work?
Juste pour me sentir validée.
Puis c'était une ancienne stripper.
Ah, c'est bon.
On dirait que c'est plus facile de te confier.
Exact. J'ai fait de la thérapie.
À chaque fois que j'essayais de mentionner que je faisais ça,
je me sentais soit jugée ou je percevais du jugement
qui n'était probablement pas du jugement.
Mais c'était moi qui n'étais pas bien avec ça.
Je devrais y retourner en thérapie, évidemment.
Mais en ce moment, je vais bien.
Même si tu vas bien, tu devrais y aller.
Oui, exactement.
On peut toujours aller mieux.
C'est juste faire la transition aussi.
Même si ce n'est pas pour parler de trauma,
tu passes quand même de quelque chose
à autre chose.
D'être accompagnée des fois...
Oui, effectivement. Je vais regarder ça.
Je vais avoir le temps de faire ça.
Ce n'est vraiment pas...
C'est bon pour tout le monde,
t'as raison. C'est un gros
chemin que tu fais.
Puis,
on dirait que tantôt,
tu disais, fais pas des choses que tu ne ferais pas.
On dirait que dans ma tête,
c'est un petit truc que je ferais.
Je ferais une liste, avant, mettons, de commencer
ce travail-là, je ferais une liste de qu'est-ce que je ne ferais pas.
Parce qu'une fois rendue dedans, j'ai l'impression
que, comme tu dis, des fois, on fait
des affaires qu'on ne se rappelait plus qu'on ne ferait jamais.
Effectivement. Fait que ça serait peut-être une liste de
qu'est-ce que tu ne ferais jamais là, comme ça,
tu vas t'en souvenir.
C'est une très bonne idée. Oui, c'est une bonne idée.
Oui, je le suggère. Puis même aussi
d'un aspect financier,
je pense qu'on a tous un prix différent.
Il n'y a pas une personne qui charge la même chose.
De ne pas
te référer à quelqu'un d'autre nécessairement
puis de garder
la tête haute quand
quelqu'un essaie de te gérer,
de diminuer ton prix.
Envoie le chier. Sérieux, envoie le chier.
Il se trouvera quelqu'un d'autre.
Tu vas juste te trouver des meilleurs clients
ou quelqu'un de mieux que ça
parce que t'en vaux
la peine. Puis
il y en a eu qui ont essayé. T'es comme moi, mais
tu serais pas mieux avec 200$ à place de rien?
Je suis comme non. Tu peux aller manger de la marde.
Puis ils essaient de...
Ils sont là avec leur pile de cash
à te regarder, mais t'en voudrais pas.
Non, mange de la marde. Vraiment, mange de la marde.
Tu vois, ce conseil-là,
je vais l'appliquer dans ma vie aussi.
Ça vaut dans tout.
Oui, dans tout ce que tu fais.
La compagnie, je l'aime.
Elle ne me paye pas mon prix, mais je l'aime bien.
OK, je vais le faire.
Ce n'est pas ça, mon prix.
Parce que, de toute manière,
ça t'ouvre d'autres portes.
Tu vas aller faire ce que toi, tu veux plus.
Ça va probablement fonctionner encore mieux
que si tu aurais été dans un autre endroit.
Parce qu'après ça, tu aurais pu repenser.
Pourquoi j'ai fait ça, finalement?
Tu as bien raison.
Merci beaucoup.
Ça fait plaisir.
C'était un beau conseil.
Tu es une magnifique personne, Véronique.
Oh, merci.
Tu es vraiment un petit soleil.
C'est le fun d'être dans ta présence.
Tu racontes des belles histoires.
J'ai été absorbée par tout ce que tu as dit aujourd'hui.
Je t'ai vraiment aimé ça.
J'espère que j'ai répondu à toutes vos questions.
Je m'attendais vraiment pas à ça. Non, moi non plus.
Un humain incroyable.
T'as beaucoup de dimensions
à qui tu es. C'est très intéressant.
Oui, c'est vrai que j'ai... Jamais on n'aurait
pu penser tout ça. Non.
Puis on s'en va sur Patreon. On a
d'autres questions pour toi. Oui.
En même temps, si tu veux nous divulguer ce que tu voulais nous divulguer tantôt. Je m'en souviens plus, mais par contre, tu me rappelles. Moi, je m'en va sur Patreon. On a d'autres questions pour toi. Puis en même temps, si tu veux nous divulguer
ce que tu voulais nous divulguer tantôt.
Je m'excuse.
Moi, je m'en rappelle.
On s'en va sur Patreon.
Merci Véronique.
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Je suis là.
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