Sexe Oral - La réalité d'une travailleuse du sexe (Avec Sonia Von Sacher)
Episode Date: September 2, 2021Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé.Cette semaine sur le podcast, les filles reçoivent la travailleuse du sexe Sonia Von Sacher qui vient nous démystifier son métier.Le podcast est présenté par Éros et CompagnieUtiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/Les jouets dont les filles parlent:https://www.erosetcompagnie.com/page/podcastLe podcast est présenté par Poche & Fils.Pour plus d'informations: https:https://pochesetfils.comCode promo pour 15% de rabais: 6plus9pourcentLe podcast est présenté par Wilder Harrier.Pour plus d'informations: https://monchiensauvelemonde.caCode promo pour 20% de rabais: SO20 ---- Pour collaborations:info@studiosf.ca Pour toutes questions:sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoral Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
Transcript
Discussion (0)
Sous-titrage Société Radio-Canada Pas de crainte, en tout cas. Fait que voilà. Puis aujourd'hui, on reçoit qui, Liz? On reçoit Sonia, qui est une travailleuse du sexe, une escorte, mais je sais même pas
comment décrire ce qu'on vient de vivre.
Je pense que c'est un de mes potiasses préférées jusqu'à...
En fait, je ne pense pas que c'est mon potiasse préférée jusqu'à aujourd'hui.
Avant ça, c'est comme juste une femme merveilleuse à conna Elle est très humaine, sympathique, belle.
Moi, en tout cas,
je suis en amour avec ce qu'elle est
et ce qu'elle fait aussi parce que, clairement,
ça me sommait des doutes.
On travaille.
Jusqu'à moi, on a des coups de chaner.
On a appris plein d'affaires.
En tout cas,
je ne sais pas.
Ça faisait longtemps qu'un podcast
m'avait pas autant
comme
shaké
to the core
tout était comme
ben non
t'sais comme
c'est un autre univers
cette fille là
j'aimerais ça pouvoir
être dans sa tête
juste un petit 5 minutes
t'sais voir
qu'est-ce qu'il y a
mais je trouve
que c'est ça
vous vous ressemblez beaucoup
ben en tout cas
vous allez voir
on a même deux signes astrologiques ben c'est ça vous vous ressemblez beaucoup mais en tout cas vous allez voir on a le même
deux signes astrologiques
pareil
c'est ça
ah
that's why
sur notre chart
dans le top 3
il y en a deux
qui sont pareils
mais je ne peux pas dire
c'est quoi
en tout cas
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye
bye bye bye bye bye bye Sous-titrage Société Radio-Canada Je me sens vraiment bien. J'ai eu un gros coup de cœur pour la personne qu'on invite aujourd'hui, qui s'appelle Sonia.
Allô!
Merci, Sonia, d'avoir accepté.
En fait, Sonia est une travailleuse du sexe,
escorte,
qui fait beaucoup de choses,
donc tu vas pouvoir nous en parler.
Mais moi, j'ai eu un gros coup de cœur
parce qu'il y a une partie de son travail...
C'est ça, moi, je ne le sais pas.
C'est ça que...
Je ne voulais pas le dire, parce que C'est ça, moi, je ne le sais pas. Les hommes, elles ne le savent pas.
Je ne voulais pas le dire parce que
c'est...
Marie-Ève, elle m'a proposé
plein de personnes, plein de travailleuses du sexe.
Il fallait que je choisisse
là-dedans. Puis là, toi, quand je t'ai parlé,
déjà là, j'ai eu un gros coup de cœur
sur la façon que tu te présentais.
On était full à l'aise. Mais il y a un affaire
qui m'a genre mis à terre, puis vraiment. vraiment je sais pas si on va en parler tantôt et oui et puis
longtemps j'imagine aussi parce que c'est ce que je pense oui c'est ce que tu aimes le plus dans
ta clientèle mais là je peux pas maintenant non plus on pourrait se tarter avec ça sans problème
si vous voulez mais c'est parce que moi ça a été ça mon go-kart.
Ok, check ce qu'on va faire.
On va partir du début de comment
t'es rentrée dans ce domaine-là
à ce qui t'a amenée à cette affaire-là
que je ne sais pas c'est quoi.
On a combien de temps?
Comment t'es rentrée là-dedans?
Dans le travail du sexe,
vraiment, c'est un domaine assez large.
Je considère que quand j'ai commencé à être une travailleuse du sexe, c'est'est un domaine assez large. Je considère que quand
j'ai commencé à être une travailleuse du sexe,
c'est quand j'ai commencé à être une sugar baby.
Il y en a beaucoup dans notre industrie qui ont commencé
comme ça. Il y en a beaucoup qui ne considèrent pas ça
du travail du sexe. Moi, je considère ça du travail du sexe.
Donc, j'ai fait ça un bout,
un an, deux ans, je ne sais plus exactement
combien de temps. C'était un peu bizarre. Je suis rentrée, je suis ressortie.
Sugar baby, c'est quand tu as un sugar daddy.
Oui, un, un,
deux, dix. OK, parfait.
Sugar Daddy,
pour, mettons, exemple, les gens qui ne savent pas
trop, c'est une personne
qui va...
C'est quoi que vous faites, dans le fond?
Il va tout te payer?
Ça dépend, en fait. Ça dépend de l'entente
que les deux parties ont ensemble.
Ça peut prendre plusieurs formes. Ça peut être vraiment comme on fait aujourd'hui au travail du sexe, comme je fais en ce moment. Ça dépend de l'entente que les deux parties ont ensemble.
Ça peut prendre plusieurs formes.
Ça peut être vraiment comme on fait aujourd'hui le travail du sexe,
comme je fais en ce moment,
« pay-per-play », qu'on appellerait,
donc un montant fixe à chaque fois que les deux personnes se voient, etc.
Ça peut être aussi une allocation mensuelle.
Il y en a beaucoup qui font ça.
Par exemple, on se voit comme un couple tant de fois par semaine, tant de fois par mois.
Puis à chaque mois, j'ai un dépôt
dans mon compte de temps.
Puis en échange, on vit des affaires.
On voyage. Il y en a plein qui se font payer.
Moi, je me suis fait payer un char.
J'ai voyagé dans le monde
à cause de ça. Ça m'a apporté plein de choses.
Ça serait...
J'aime ça dire qu'on a un échange
de temps contre des cadeaux, mais c'est du sex work.
C'est le même que je le vois. C'est pour ça que je le calcule encore dans mon expérience de sex work. Mais c'est le même que c'est un échange de temps qu'on a des cadeaux mais c'est du sex work c'est le même que je le vois
c'est pour ça que je le calcule
encore dans mon expérience
de sex work
mais c'est le même
que j'ai commencé
dans l'industrie
pis ça
je sais qu'il y a des sites
pis toi sais-tu là-dessus
que t'as commencé
c'est ça
ouais en fait
c'est un
c'est un émission
de Dr. Phil
oui
je m'en vais là
j'ai écouté une émission de Dr. Phil
puis il y avait des Sugar Baby qui étaient invités
puis c'est la première fois que j'avais fait connaissance de ce concept-là.
Ça m'avait pas l'intéressé puis j'étais en couple
fait que ça m'est juste resté dans la tête.
Au moment où je me suis séparée, je suis allée sur le site
qui s'appelle Seeking Arrangement. Il y en a plusieurs des sites
mais c'est vraiment le site principal
pas mal partout dans le monde.
Seeking Arrangement. Je pense qu'ils ont changé leur nom
pour Seeking récemment mais je suis plus là-dessus plus longtemps.
Je n'avais pas vraiment aimé le concept
de ça à plusieurs égards.
C'est pour ça que j'ai arrêté, en fait.
Qu'est-ce que tu n'avais pas aimé?
Je trouve que dans une relation comme ça,
il y a vraiment plus de game
qui est joué, disons, que dans
ce que je fais maintenant.
Il va toujours avoir
de la manipulation des deux.
Un genre d'échange de pouvoir que moi, je n'étais pas à l'aise avec
en tant que personne vraiment en aide, vraiment authentique.
Il y avait tout le temps quelque chose qui me dérangeait
là-dedans. Il y en a beaucoup qui vont
demander, par exemple, l'exclusivité, mais elles ont une
femme, tu sais, mettons,
qui...
Non, non, c'est ça que j'ai raison.
Il y avait tout le temps une gang de joueurs
qui veulent l'exclusivité et finalement,
ils ne donnent pas assez d'argent pour être exclusifs avec toi.
Il faut quand même que tu jongles avec plusieurs personnes.
Je n'aimais pas le concept d'avoir à mentir
ou à changer la vérité, etc.
Je n'aimais pas la gang qui venait
avec le fait d'être Sugar Baby.
C'était vraiment pour ça que ça m'a tannée.
Puis là, il y a comme tout l'échange de pouvoir
avec ça que le gars a vraiment
plus d'argent. J'avais des
millionnaires, des milliardaires autour de moi, que clairement,
il y a une hiérarchie
dans notre relation qui n'était pas cool. Puis tout le monde
se met à pourquoi ils sont là, en fait.
Ils se font croire qu'ils sont là pour d'autres raisons.
Mais ce que je fais aujourd'hui, c'est ça
la différence. C'est que tout le monde sait pourquoi
ils sont là. Il n'y a pas de mensonge.
C'est juste carte sur table, en fait. Puis c'est vraiment ça que j'aime le plus là-dedans. Tout le monde sait pourquoi ils sont là que tout le monde sait pourquoi sont là il n'y a pas de mensonges c'est juste carte sur table en fait c'est vraiment ça que j'aime le plus là dedans c'est tout le monde sait
pourquoi sont là tout le monde sait qu'il y a une limite de temps tout le monde sait qu'il n'y aura
pas de relation amoureuse après tu sais des relations de sugar relation finalement ça peut
tout le temps avoir un peu ce nom dit là ça va-tu mener à quelque chose de plus il y a bien du monde
qui veulent plus t'es rendu comme un peu t, es-tu travailleur autonome un peu?
Oui, oui, je suis indépendante. Je travaille dans du sexe indépendant depuis deux ans et demi.
Deux ans et demi que tu fais ça tout seul à ton compte.
Oui.
Puis avant ça, ça fait combien de temps que tu…
Ça va faire quatre ans que je suis escorte. Avant ça, j'étais dans une agence. J'ai commencé
dans une agence. En fait, par
mes contacts en Sugar Baby,
Sugar Dating, j'ai rencontré quelqu'un
qui m'a présenté quelqu'un qui avait une agence.
– OK. Une fille aussi?
– Une fille qui était patronne
d'une agence. Puis moi, ça me fascinait.
J'ai toujours eu... J'ai toujours été fascinée
par ça. Mon premier voyage à vie,
c'était au Red Light District à Amsterdam.
Saint-Paulie à Hambourg. C'est tous des quartiers du sex-work. Mais ça me fascinait à un point trop
grand pour que je n'explore pas ça finalement. Au moment que l'opportunité est venue, j'ai
travaillé fort sur moi pendant longtemps et pensé que je ne serais pas capable de faire ça,
je ne serais jamais capable d'aller cogner à une porte
et de ne pas savoir qu'est-ce qui va ouvrir la porte.
Il y a plein d'affaires qui stressent vraiment quand tu commences.
Je n'étais pas game.
À un moment donné, je m'en allais
en voyage. Je voyage beaucoup, comme 5 mois
par année au moins. Je m'en allais pour un long, long
voyage. J'aurais bien pris
un petit peu plus de liquidité pour y aller
avant de partir. Trois semaines avant de partir,
j'ai rejoint cette fille-là qui avait une agence.
Je vais sûrement être la pire escorte du monde,
mais j'aimerais ça essayer peut-être.
Je veux tout savoir à propos du client, puis je vais être vraiment mauvaise.
Mais si t'es prête à perdre de l'argent, prends-moi.
En gros, ça me semble un peu à ça.
T'avais genre zéro confiance en toi.
Confiance en moi, en ma capacité
de faire ce travail-là. Je voulais le faire plus par l'expérience.
J'ai dit, je m'en vais dans trois semaines.
Pour cinq mois, je vais avoir le temps de voir si c'était une erreur si j'aimais ça si
je le regrette et je me lançais pas là dedans puis j'ai dit en revenant mon voyage je vais
sûrement pas continuer mais je veux l'essayer puis elle était super contente j'ai tout le temps voulu
une rousse dans mon équipe puis t'es la bienvenue puis c'est de même que j'ai commencé dans ce monde
là. La fois où est-ce que tu l'as faite, est-ce que tu as trippé?
J'ai vraiment trippé.
Puis elle, elle le savait en plus, ma boss.
Elle m'a envoyée faire un duo
qu'on appelle, c'est deux escortes
puis un client, avec un client
que c'était sa première, première fois qui callait.
Puis la fille, c'était probablement la fille
avec qui je voulais coucher le plus sur cette terre
à ce moment-là, puis elle le savait,
donc elle m'a envoyée avec elle.
C'était vraiment cool. Dans l'hôtel le plus cher cette terre à ce moment-là, puis elle le savait. Fait qu'elle m'a envoyée avec elle. J'étais comme, you're so good to me. C'était vraiment cool.
Dans l'hôtel le plus cher.
Dans l'hôtel le plus cher à Montréal. C'était vraiment
très belle expérience pour la première, mais ça a continué
à être vraiment des belles expériences.
Puis je me suis rendue compte que pendant mon voyage
backpack, après ça, pendant cinq mois, je pensais juste
à ça. Je m'ennuyais de ça. J'avais
hâte de recommencer. Fait que ça a vraiment
tout chamboulé pour moi à ce moment-là.
J'ai crissé là toutes les millionnaires de d'heures j'avais comme un genre de liste de contact de vie installée en
tant que baby puis même sûr que j'aimais beaucoup qui était bien payant j'en avais juste mon casque
c'est que j'ai juste arrêté de répondre à. Allô, je suis désolée, tout le monde ne peut pas répondre.
Mais j'ai juste arrêté de répondre à tout le monde
parce que je voulais vraiment changer de vie,
changer de ça.
Tu te sens plus indépendante de faire ça de même.
Tu as plus de liberté.
Oui, j'ai plus
de liberté parce que j'étais dans une agence
vraiment spéciale, puis vraiment bien,
qui était gérée par une femme. C'était une agence vraiment
singulière de toutes les autres agences à Montréal avec une patronne qui est une ancienne travailleuse du sexe, qui vraiment bien, qui était gérée par une femme. C'était une agence vraiment singulière de toutes les autres agences à Montréal,
avec une patronne
qui est une ancienne travailleuse du sexe, qui comprenait,
etc. Ça a vraiment facilité tout ça.
Oui, je me sentais à plus de liberté.
Je suis devenue populaire avec l'agence,
ça s'est super bien passé. J'étais tellement
excitée par mon travail. Je le suis encore,
mais à ce moment-là, je me souviens que j'étais comme
« Je vais être la meilleure, je vais m'améliorer
dans tout, puis j'avoue que j'étais de même. vais être la meilleure, je vais m'améliorer dans tout.
Avoue que j'étais de même.
Mais pas la meilleure.
Il n'y a personne qui est meilleure qu'il n'y a personne dans mon industrie.
Mais je vais être bonne.
C'est ça, je voulais... I gave a shit.
Comment tu as fait le move de quitter l'agence
puis de dire, j'y vais à mon compte.
Ça a été très facile.
Parce que l'agence a fermé.
Donc l'agence a fermé. Ah, OK. L'agence a fait faillite
le 1er janvier
2019.
Je n'ai pas eu le choix.
Je ne voulais pas être indépendante.
Je ne voulais pas répondre à des courriels.
J'aimais vraiment mieux avoir l'encadrement
que l'agence m'apportait,
les contacts aussi, tout le support system
qui vient avec ça. Je sais très bien que même mes amis, je ne suis pas capable de répondre à leurs SMS quand ils m'écrivent. contacts aussi, tout le support système qui vient avec ça. Puis je sais très bien
que même mes amis, je ne suis pas capable de répondre à leurs SMS
quand ils m'écrivent. Ils ne vont pas commencer à gérer des courriels
puis boucler des affaires. Fait que je me suis tout le temps
dit que si l'agence meurt, Sonia meurt.
Tu sais, comme, je vais arrêter là
parce qu'il n'y a pas une autre agence qui va me satisfaire,
qui va me convenir. Puis je ne serai pas indépendante
parce que c'est fou la job que c'est.
Surtout de partir ça, c'est fou ma reine.
Fait que je ne voulais juste pas me rendre là.
Mais l'agence a fermé,
puis j'ai pris du temps pour choisir ce que j'allais faire.
Puis finalement, j'ai décidé de devenir indépendante.
J'ai engagé une assistante.
La voici.
Oui, qui gère tout ce que je veux pas gérer.
On a tous créé ça ensemble.
Elle est là avec moi depuis le premier jour.
On a créé la marque Sonia finalement ensemble
puis là ça roule depuis ce temps là. Merci, merci. Moi c'est au téléphone quand tu me dis ta clientèle
que tu aimais le plus et de loin. C'est quoi? C'est les clients avec un handicap c'est là dedans que
je vais me... ma voix va briser plein de fois. Je suis désolée.
Oui, c'est ça.
Elle, elle va pleurer dans deux secondes.
Je me suis spécialisée dans les clients avec un handicap
par la force des choses.
C'est une très longue histoire.
On peut aller là, si vous voulez.
Puis aujourd'hui, c'est une grande partie de ce que je fais, en fait.
La sensibilisation aux handicaps aussi,
à la sexualité des handicapés, etc.
Mais aussi pour voir d'un service à ces personnes-là civilisation aux handicaps aussi, à la sexualité des handicapés, etc., mais aussi à
pouvoir
pourvoir d'un service à ces personnes-là
qui ont vraiment de la misère à,
oui, avoir une relation
plus standard,
disons, mais même au niveau d'engager
quelqu'un, ça n'existe pas tant ici,
les accompagnatrices sexuelles, les aidantes,
assistantes sexuelles, peu importe comment on les appelle,
que dans d'autres pays, c'est vraiment un métier
comme thérapeute, quoi que ce soit,
qui font partie d'une équipe de thérapie
pour cette personne-là, parce qu'eux, ils ont compris.
Nous autres, on n'a pas compris. C'est plus ça.
Fait que c'est vraiment rare,
comme j'en connais pas d'autres, en fait, sauf
une qui a pris sa retraite récemment,
qui est spécialisée dans les personnes handicapées.
Fait que ça, c'est ce qui me fait vivre.
Parce que, tu sais, il y a des personnes, c'est ce qui me fait vivre. Parce que, tu sais,
il y a des personnes, ça, je vais te montrer.
Check, genre.
Je suis en amour, là.
Ils sont vraiment cute.
C'est mon meilleur ami sur la photo.
Il y a des personnes, là,
que du jour au lendemain,
leur vie s'écroule.
Ils pognent un accident ou whatever.
Tu te fais apprendre du jour au lendemain
que tu vas être en chaise roulante toute ta vie.
Puis moi, c'est ce que j'ai entendu.
Tu n'as pas tant de soutien pour sexuel et tout ça.
Tu es comme, voilà, tu as plein d'autres soutiens.
Mais sexuel, on dirait que les gens n'en parlent pas beaucoup.
Fait que crime, moi, j'imagine juste
comme les yeux de la personne qui est comme,
wow, il y a une personne qui est là
et qui veut me donner du plaisir,
qui veut, genre, comment, comment que...
Il y en a qui passent proche de péter du coeur souvent.
Je dois être...
Tu dois tellement leur offrir un moment.
J'ai la formation, tout est correct.
Parfait, là.
Ah, tu as une formation pour...
Bien, c'est ça, c'est ça.
C'est la réponse la plus longue par rapport à ça.
C'est que moi, comme sur la photo que tu viens de voir,
c'est mon meilleur ami sur la photo.
Tu l'as rencontré comme ça?
Bien, je l'ai rencontré en tant que Sonia,
mais je ne l'ai pas rencontré comme client.
Je l'ai rencontré parce qu'il faisait des tweets drôles,
puis je trouvais ça cool, puis j'étais comme fanatique de lui.
Fait que je l'ai followé sur mon Twitter Sonia.
Puis lui, il m'a écrit, il a dit, comment on se connaît-tu?
J'étais comme, ah, tu sais, je m'excuse,
je voulais pas, comme, te choquer avec mon contenu
ou quoi que ce soit. Je veux juste te dire que je suis comme
fan, là, mais ignore-moi, là, tu sais.
Pis il dit, oh my God, tu me connais?
Pis il était fucking content de ça.
Pis là, on a juste commencé à parler,
correspondre, parce qu'il n'y avait pas à Montréal, tu sais,
on a commencé à correspondre en fou des nuits complètes.
Pis on s'entendait tellement bien qu'il fallait que j'aille le rencontrer.
Je l'ai rencontré par ça, mais ça n'avait jamais vraiment eu rapport avec le sex-work.
Puis là, on a fait ces photos-là pour élever de l'argent, élever des fonds, etc.
Puis étant donné qu'il y a beaucoup de sex-workers,
je vais dire sex-workers pour inclure tous les genres,
parce qu'il y en a tous les genres dans mon métier.
Il y a beaucoup de sex workers qui ne sont pas nécessairement
fermés à l'idée de voir des clients
handicapés, mais que c'est l'inconnu pour eux. Ils ne savent pas
dans quel état que la personne va être. Ils ne savent pas
dans quelle hygiène qu'ils vont
les recevoir. Ils ne savent pas à quoi s'attendre du tout,
du tout. Puis ça, ça fait qu'ils ne sont pas
ouverts à voir des clients handicapés. Je pense que j'aurais été
comme ça, moi, avant. Si on m'était arrivé avec un
client aussi lourdement, très, très lourdement
handicapé, j'aurais pas été
à l'aise avec ça, à cause de l'inconnu,
disons.
Mais maintenant que mon meilleur ami, c'est
clairement l'handicapé le plus solide que j'ai pu rencontrer,
après ça,
il n'y a plus tant d'handicapés
qui peuvent
me brusquer, disons. Étant donné que
je m'occupe de lui, je l'ai rencontré en tant que bénévole.
C'est pour ça que j'avais été le voir,
c'est pour m'occuper de lui en tant que bénévole.
Après ça, j'ai toutes les formations
avec tous leurs équipements, etc.
pour pouvoir les bouger dans leur livre.
S'ils ont besoin que ça soit moi qui les lave avant,
je peux faire ça.
Ça aide bien gros, bien gros.
Je sais comment leurs fauteuils fonctionnent
pour placer dans des positions.
Je sais comment m'accrocher dans leurs patentes.
On fait des affaires.
C'est des acrobaties.
Oh oui, c'est des acrobaties.
Mon Dieu.
C'est insane.
Je me suis fait des caux de morceaux.
Quand je me suis spécialisée là-dedans.
Depuis ce temps-là, j'ai rencontré tellement de clients handicapés
qui sont mes sweethearts.
Il y a vraiment une vibe qui vient
avec ce genre de personnes-là ou ces personnes-là qui ont v sweethearts. Il y a vraiment une vibe qui vient avec ce genre de personnes-là
ou ces personnes-là qui ont vécu tellement.
Oui, c'est ça.
Qui vivent avec une vulnérabilité que nous,
on ne peut jamais comprendre.
Il vient un genre de légèreté, de sens de l'humour.
Moi, l'humour, c'est toute ma vie.
Ils ont une gratitude.
Oui, oui.
Ce monde-là, je veux juste ça autour de moi.
Je veux juste m'entourer de monde le même.
Il m'apporte tellement plus que je peux leur apporter.
Je les cours, ces clients-là.
J'offre un discount vraiment réduit de mon prix
pour pouvoir les voir, ces clients-là.
Oui, moi, ça me fait gavoter.
Comment tu as su que c'était ça pour toi le plus important, mettons?
Comment tu as fait le switch à « OK, ça, pour moi, c'est ça pour toi le plus important, mettons? Comment t'as fait le switch à
« OK, ça, pour moi, c'est quelque chose
que je veux faire plus? »
J'ai pas fait le switch parce que je fais encore...
Je touche à vraiment presque tout ce qui a rapport
avec le sexwork en ce moment, mais ça,
c'est vraiment la branche qui me touche le plus, c'est sûr.
Comment j'ai su, c'est en entendant
des histoires d'horreur.
En entendant...
En voyant, en étant témoin
aussi de la réalité de ça.
Ça arrive tellement souvent.
Une personne lourdement handicapée comme ça,
on dirait que le monde oublie qu'ils ont un pénis.
C'est simple comme ça. C'est vraiment ça.
On dirait qu'on oublie qu'ils ont une sexualité, qu'ils ont des besoins,
que c'est un droit touché humain
à l'affection à une personne
qui prend soin d'eux.
On oublie que, puis je crois
vraiment que
un orgasme
au plus pur que ce que c'est,
avoir ça,
ça change vraiment beaucoup ta vie.
Ce monde-là, après avoir rencontré
quelqu'un comme moi, ils sont tellement plus
légers, ils sont tellement plus
heureux, il y a comme de quoi qui se passe,
puis ça change de quoi dans leur vie puis
après ça on peut plus quand on voit ça on peut punir le fait que ça change vraiment de quoi dans
la vie du monde c'est fait oui le fait que je vois quel point ça change mais j'ai entendu des
histoires le c'est quoi de ben ben moi par exemple j'ai une jeune maman qui m'engage pour son fils
je sais je sais je pleurais en rentrant je pleurais en sortant de chez eux
t'as pas idée son gars a 30 ans je tiens juste à préciser que tout est légal
c'est son gars mais il est handicapé puis sa mère elle a juste compris que
c'est un problème il parle beaucoup de sexe elle a eu l'ouverture d'esprit
même en petite madame qu'elle est elle a eu l'ouverture d'esprit de comprendre
qu'il fallait une professionnelle.
Ça a changé plein de choses dans sa vie.
Oui, ça dégage une hormone.
Elle a dû vivre l'enfer.
Oui, c'est ça. Elle a dû vivre l'enfer.
Avant ça, avec son fils qui était obsédé
d'une façon, ça a vraiment changé son quotidien.
À ce moment-là,
qui prend soin de son gars de 30 ans
jusqu'à toujours, jusqu'à sa mort.
Mais aussi, j'ai entendu des histoires.
Une mère qui comprend que son fils
en a besoin et qu'il faut qu'il masturbe
le gars pour que ça passe.
C'est triste à dire,
mais elle, elle a compris que c'était quelque chose qu'il fallait
qu'il se passe, puis elle l'a fait.
Puis clairement, elle n'avait pas de fun.
Le fait qu'il y ait
des professionnels comme moi, ça en enlève
un gros poids
à ces familles-là.
Mais il y a aussi tout le côté
qu'il colle,
mettons, une fille qu'il trouve sur Internet,
la fille se pointe, le voit,
vire de bord, ça j'en ai entendu.
Et les vols,
ça aussi, chaque handicapé que j'ai rencontré
a son histoire
d'horreur par rapport à
avoir essayé de rencontrer quelqu'un.
Puis, tu sais, comme je disais, je n'en connais pas une autre qui est spécialisée en handicapé.
Il y en a qui sont ouverts à ça, mais qui n'ont pas nécessairement d'expérience,
mais qui sont ouverts à ça. Mais c'est quand même rare. Tu sais, des fois, j'ai des clients
qui veulent des duos, qu'il faut que je trouve une partenaire, puis j'ai de la difficulté, tu sais.
Oui.
Parce que les filles avec qui tu travailles...
Je ne vais pas leur demander. C'est une limite.
Quand ils disent non, je ne vais pas...
Même si j'aimerais savoir pourquoi tu ne veux pas,
je ne vais pas leur demander.
Mais ils ont toutes leurs raisons. Souvent, j'imagine
qu'il y a beaucoup de l'inconnu là-dedans.
Oui, c'est sûr.
Tu as des préjugés en disant,
surtout par rapport sûrement à l'hygiène
ou le fait que des fois, il y a leur aidant naturel et leur aidant de vie
qui est là dans l'eau pièce ou des enfants de maille que bénéfice repos à
l'aise avec c'est clair que ça peut être un est ce que des fois ça ça t'es arrivé
de d'avoir un client qui peut pas avoir de direction mais qui peut avoir ce
qu'on peut avoir des orgasmes, pareil.
Ça m'intrigue.
Ça, c'est fascinant.
Tu sais de quoi?
Vas-y.
Aussi handicapé que tu sois...
En tout cas, ceux que j'ai rencontrés,
puis j'ai un pas pire échantillon de population...
Wow.
Ça marche tout le temps.
Ah!
Ça, c'est la dernière affaire qui lâche
c'est vraiment
c'est vraiment
ça marche tout le temps
même des clients qui sont paralysés
du sternum
leur cerveau va faire lever ça
il n'y a rien qui marche
mais ça, ça marche
ça marche tout le temps, ce qui fait des problèmes avec eux
quand tu penses à ça, s'ils n'ont pas les services d'une accompagnante sexuelle après ça ben
leur leur leur préposé ou la leur aidante qui va leur poser leur cathéter
ou poser leur condom urinaire ou quoi que ce soit pour le matin et c'est pour
leurs soins le bain et c'est ils vont tout le temps bander ça va rendre tout
le monde mal à l'aise c'est lui est pas à l'aise de faire ça il contrôle pas ça
puis elle ben pas venu pour ça fait que ça la rend mal à l'aise de faire ça, il contrôle pas ça pis elle elle est pas venue pour ça ça la rend mal à l'aise
toutes sortes d'histoires de même
ça fait juste vraiment aider la vie du monde
pis moi je suis là pour ça
moi j'appelle le Batman
c'est quand même une sauveuse
c'est côté légalité
les gens les légals, c'est ça que
j'essayais de m'informer, qu'est-ce qui est légal
qu'est-ce qui l'est pas, pis je vais pas dire
pourquoi ça l'est pas, parce que c'est juste cave.
Comme tu dis, on n'est peut-être pas rendu là,
mais bientôt, ça va le faire.
Mais qu'est-ce qui est légal? Qu'est-ce qui ne l'est pas?
Justement, le client handicapé qui me boucle,
lui, il est illégal.
C'est ridicule.
C'est ridicule.
Fait que toi, d'exercer ton métier, c'est correct,
mais lui, de boucler, c'est pas correct.
Oui, je n'ai pas entendu d'histoire... Oups, mon Dieu. Je n'ai pas entendu d'exercer ton métier, c'est correct, mais lui, c'est pas correct. J'ai pas entendu d'histoire
de clients qui ont eu des charges
criminelles, mais ils peuvent.
La loi dit ça. Ils sont criminalisés.
Moi, je suis légale dans tout ce que je fais.
Tout ce que je fais pour moi-même, je suis légale.
Je paye mes taxes, etc.
en tant que sex worker.
Mais les clients sont
illégals, puis tout le monde qui vit des profits
du sex work est illégal ça c'est le problème on est décriminalisé mais vraiment partiellement
fait que moi j'ai un incaut mon bureau au centre ville si je veux le prêter à une de mes chambres
pour qu'elle travaille là pour pas qu'elle ait besoin de louer une chambre d'un motel ou travailler
chez la personne c'est moins safe si je veux lui louer ma place de l'heure,
bien, moi, je suis illégale.
Si on s'organise tous ensemble
pour faire une coalition de quelque chose,
c'est illégal.
Si, tu sais, mon assistante qui m'aide,
que je la paye, elle est illégale.
Si moi, je veux m'engager un driver,
tu sais, il y a du monde qui va chez le monde.
Moi, j'ai toujours dans mon appartement,
sauf pour les clients handicapés qui peuvent pas se déplacer driver, il y a du monde qui va chez le monde. J'ai toujours dans mon appartement, sauf pour les clients handicapés qui ne peuvent pas se déplacer, bien sûr.
Mais le monde qui va chez le monde
peut s'engager un chauffeur.
Le chauffeur, il va faire le security check avec elle.
Il va rentrer, il va ressortir, faire tout est beau.
Après ça, il va revenir.
Il y a quelqu'un qui sait où, etc.
Il a conduit.
C'est une grosse sécurité que lui, il est illégal.
Ça nous empêche de nous organiser entre nous, finalement.
Puis tout ça, pour nous protéger du trafic humain
ou des pimpes,
j'imagine.
OK, ce serait pour votre protection,
mais dans ma tête, je suis en train de me dire
que c'est moins safe.
Exactement, il est là le problème.
Ça n'a pas de sens.
Ça existe depuis tout le temps. C'est le plus vie'a pas de sens. Ils veulent juste comme... Ça devrait juste... Ça existe depuis tout le temps.
C'est le plus vieux métier du monde.
C'est le plus naturel.
Il n'y a pas un gouvernement,
il n'y a pas une loi ou une religion
qui n'aurait jamais réussi à vaincre le sex-work.
On va toujours être là.
On peut-tu en parler?
C'est pour ça que je suis là aujourd'hui.
Je parle vraiment tout le long
d'une position de privilège en sous-consciente.
C'est pour ça que je peux me permettre
de montrer la face. Il y a en faut du monde comme moi
qui vont venir montrer leur face, qui vont venir parler,
qui sont capables de s'exprimer, etc.,
qui vont briser le stigma
une personne par une. Moi, je les brise
une personne par une. Là, je vois un plus qu'une personne
de la fois, ça fait que c'est vraiment cool.
Mais c'est vraiment pour ça que je suis là.
Parce que moi, je ne vais pas arrêter de me battre
tant que mes clients ne sont pas légaux de faire ça.
C'est tellement illogique
que le sex-work soit
criminalisé.
Partout. Moi, je conduis deux heures.
Je prends mon char, je conduis deux heures.
Je suis illégale, je peux aller en prison juste pour être
moi-même, pour être ce que je suis.
Aux États-Unis, je ne me laisserais pas passer.
Aux États-Unis, c'est pire.
Là-bas, c'est illégal, solide.
Il y a des stings même.
Une police peut te booker
et t'amener en prison après ça.
C'est vraiment très illégal.
C'est ça. C'est juste qu'on dirait qu'ils n'ont pas réalisé
que c'est un besoin vitaux.
Puis comme
les clients que tu fais
scrimpent encore plus, c'est plus difficile
pour ces personnes-là des fois
de rencontrer puis tout
ça les rend un peu comme
toi là, c'est ça que j'aimais quand je te parlais
t'étais tellement sympathique, tellement le fun
fait que j'imagine même pas
tout le bonheur que tu peux donner à ces personnes-là
puis bravo de le faire, c'est vraiment le fun
Y'en a-tu que
tu vois depuis plusieurs années, mettons
des clients que... Handic handicapé ou en général?
ou en général
j'ai des clients qui me suivent
depuis les tout débuts
je vis vraiment sur les repeats
qu'on dit
sur les réguliers
j'ai du monde qui me suit depuis toujours
j'ai des clients
qui connaissent ma mère
c'est vraiment
ça c'est une des choses que j'adore dans mon métier
je bâtis des relations, oui avec mes collègues
avec les filles, les gars
de l'industrie, du milieu
mais avec plein de clients
un client qui me sauvait la vie à un moment donné
j'en ai tellement des histoires
que c'est vraiment plus qu'une transaction
qu'une relation transactionnelle.
C'est que les croisades, puis tout.
Oui, oui, oui.
Puis il y a plein de filles que je les comprends
qui voudraient qu'on fasse comme si on ne se connaît pas.
Mais moi, viens me donner un câlin, tu sais.
C'est le manque que je le vois.
Surtout si je suis seule, tu sais, oui.
Tu crées un lien avec tes clients.
Ce n'est pas juste un client que tu fermes la porte,
tu dis bye.
C'est ça, non.
Je correspond avec eux autres.
Je garde une relation avec eux autres. Ça va attriper ton travail. C'est ça qui est le fun tu fermes la porte, tu dis bye. C'est ça, non. Je correspond avec eux autres. Je garde une relation avec eux autres.
Ça va attriper ton travail.
Ah oui, j'adore ça. Je suis tellement une people's person.
J'adore connaître ces gens-là.
C'est vraiment une partie que j'adore de mon travail.
Puis, il y a-tu des clients, mettons,
que c'est même pas sexuel, que c'est vraiment juste
de l'accompagnement?
Oui, puis ça, je me suis rendu compte aussi,
depuis COVID, c'est vraiment plus commun.
C'était déjà commun. On ne se mettra mettra pas la tête dans le sable, là,
c'est un service sexuel, là,
mais c'est vraiment une petite partie de ma journée,
quand on pense à ça.
Même que j'aimerais peut-être que ça soit une plus grande partie.
Mais ça, c'est personnel.
C'est vraiment une petite partie de ça,
parce que, surtout depuis COVID,
on dirait que le monde manque vraiment du toucher,
de l'affection, de la considération d'un humain, de la discussion de quelqu'un
qui sont là pour les faire sentir
comme des rois, souvent.
On prend un verre, on sort.
J'ai vraiment une grande proportion
de mes bookings qui sont
des longs rendez-vous. C'est ce que j'adore.
Mes prix sont en fonction
de j'aime vraiment beaucoup les longs rendez-vous.
3-4 heures, c'est comme mon sweet spot.
En 3-4 heures, j'espère qu'est comme mon sweet spot. Fait qu'en 3-4 heures,
j'espère qu'on va pas juste avoir du sexe parce que
vous allez au resto.
Vous allez brûler.
Ou se caler de la bouffe, faire plein d'affaires,
jouer à des jeux.
On fait plein plein d'affaires.
On se donne des nouvelles, on catch up.
J'ai eu un de mes premiers clients
en vie qui est revenu me revoir la semaine passée.
On a tellement catch-up.
Il m'a bookée, je pense, 4 heures.
On avait juste des affaires à se dire.
C'est même pas de toucher.
C'est juste...
C'est des belles relations que tu construis avec le monde.
Demain matin,
mettons que j'arrête le sex-work,
il y en a plein que je garde dans ma vie, c'est sûr.
C'est sûr, sûr, sûr.
Il y en a-tu que...
On va parler du moins hot, mettons. il y en a dessus que on va parler du moins
hot mettons le il y en a dessus que tu es rentré dans une pièce tout à fait
non des opéry service soit ce pas souvent encore là je suis vraiment
privilégié je suis vraiment chanceuse mais c'est sûr ça vient avec ça tu dire
avec toutes sortes de monde et puis j'ai fait plusieurs choses dans l'industrie
j'étais sugar baby c'est vrai que mes mauvaises expériences de plus le cahier d'une agence puis indépendante c'est vraiment des différents différents types de
gens en cas de genre mettons le mais oui j'en ai eu plein des mauvaises expériences mais mon
expérience me permet de reconnaître sa vie tu j'ai pas eu à m'en aller souvent au début.
Je pense une fois que je suis partie.
Tu le sens comme...
Juste avec la vibe?
Tu le sens tout de suite.
La façon que la personne t'approche,
tu es comme, ça ne marchera pas.
Qu'est-ce que tu fais avant?
C'est con,
mais les démos à domicile,
j'ai quand même,
ça va chez les inconnus.
Un protocole, là, tu sais.
Tu sais, j'arrive avec des dédos,
mais quand même.
Moi tout, moi tout.
Ça m'est arrivé.
Toi aussi.
Ben oui, j'ai une valise
que j'amène.
Je fais des services spécialisés.
Moi, j'ai un sex shop chez nous.
Tu pourrais pas croire à ça.
J'ai tellement de stock.
Je peux rien trouver
dans un sex shop
que je peux acheter que j'ai pas déjà. Non, non, non. Attends. J'aurais dû faire un nid de J ne pourrais pas croire à ça. J'ai tellement de stock. Je ne peux rien trouver dans un sex shop que je peux acheter que je n'ai pas déjà.
Non, non, non. Attends. J'aurais dû faire un nez.
Tu ne le dis pas?
Tout le monde dit qu'il n'a pas.
Oui, je l'ai acheté.
Si on est malade.
C'est une de mes spécialités. C'est le squirt.
J'apprends à des femmes.
Il y a des femmes qui m'engagent ou des couples qui m'engagent
pour apprendre à faire squirter.
Les femmes qui m'engagent parce qu'elles veulent. à faire ce quartier chaque rencontre que tu as eu dans ta vie
je pense que je peux pas se tourner mais non mais oui ça va me faire plaisir
ok on commence à faire avant le mois je veux savoir si je vais le y est il ya
vraiment beaucoup de succès ok moi non je le sais mais à sa avance
on capote des fois il ya une
longue on parle ah ben on est pareil le laval avant
moderne d'arrêter chez une des mois je regarde voir si des voitures je regarde
c'est un petit peu à l'intérieur et si personne si je rentre je rentre pas
bâtis tout c'est une personne fait que son temps mais c'est quoi je rentre pas
non contraire dans le fond. Moi, il faut qu'il y ait plein de chars. Oui, OK, OK. Ah, bien oui, ça fait du sens.
Mais, tu sais, qu'est-ce que tu as d'autre?
C'est comme, qu'est-ce que tu checkes avant
d'aller chez quelqu'un?
Je ne vais pas tant chez le monde, c'est ça l'affaire.
J'ai vécu beaucoup de choses.
Je peux vous parler du passé, si vous voulez.
Mais moi, étant donné que, tu sais,
depuis que j'ai bâti ma business à moi,
au moment que je suis devenue indépendante,
c'est ça qui est cool.
C'est qu'il n'y a personne qui me dit
comment bâtir ma business.
Je peux la bâtir exactement comme je le veux.
Je n'ai pas à endurer quoi que ce soit.
Je l'ai vraiment construit d'une façon qui me convient énormément.
Tout le monde a leur façon.
Une des choses qui, pour moi, est un non, c'est aller chez les gens.
J'aime vraiment ça être chez nous.
Je n'aime pas être poignée dans le trafic.
Tu préfères que les gens viennent chez toi?
S'ils viennent toujours chez moi, c'est une obligation.
À moins que tu bookes un rendez-vous overnight,
toute la nuit jusqu'au matin.
On peut louer une jambe d'hôtel, mettons.
Mais les seules personnes que je vois chez les gens,
c'est les handicapés, pour des bonnes raisons.
C'est un peu plus top.
Ça ne te stresse pas qu'ils aillent à ton adresse?
Non, c'est une place hyper sécurisée.
Ce n'est pas mon adresse.
Ce n'est pas chez toi.
Non, c'est ça. J'ai chez moi.
Il y en a qui travaillent chez eux.
Ça leur convient.
C'est aussi vraiment plus avantageux financièrement.
Moi, j'ai deux beaux.
Il faut que j'aille chez nous.
Ça aussi, c'est un problème en tant que sex worker
d'essayer de pouvoir signer un bail.
C'était vraiment compliqué.
J'ai l'appart au centre-ville où je travaille.
Plein de monde, on l'adresse.
Il y a plein de layers de sécurité. on choisit les places en fonction de ça
il y a vraiment beaucoup de sécurité
j'habite pas là, c'est pas grave
c'est ça que tu disais que tu peux pas
le prendre avec une amie
je peux le prendre avec une amie si elle travaille pour elle-même
mais je peux pas
faire de l'argent sur elle
qui travaille
elle peut pas faire de l'argent sur moi qui travaille. Elle ne peut pas faire de l'argent sur moi qui travaille.
C'est vraiment ça.
C'est s'enrichir au profit de la prostitution.
C'est ça qui est illégal.
Puis c'était pour nous protéger
du proxénétisme, du trafic humain,
etc. Mais il y en a tellement qui rentrent
dans cette catégorie-là, qui ne sont pas ça.
Moi, ça fait longtemps que je suis dans cette industrie-là.
Je le sais qu'il y a des proxénètes. Je ne suis pas en train de dire qu'il n'y en a pas.
Mais pour moi, de ma position
de privilège encore, c'est une légende.
Je n'en ai jamais vu, je n'en ai jamais entendu
parler de quelque chose de
concret, disons. C'est plus comme un peu
un running gag. Mais c'est moi qui ai
un humour vraiment trash.
Mais on utilise des mots de même
entre nous.
Mais qu'est-ce que les des proches qui t'ont approchée pour...
Pas moi.
Non?
Ben non, je fais peur au monde.
Mais je comprends pas.
Moi, je regarde ton affaire et je suis genre, wow.
C'est comme, oh, je fais de l'argent avec.
Ah, c'est ça.
T'as déjà fait un film.
Ben non, mais c'est parce qu'en tant qu'indépendante,
je suis forte, solide dans mon industrie.
Je me suis créé une réputation
les prix que j'ai gagné etc
ça fait que
exprime-toi Lucente
je vais juste supprimer les mots qui sortent de ma bouche
j'ai rien dit
ils vont pas viser quelqu'un qui a
une personnalité forte, une réputation
comme moi pour essayer
de les pimper, j'imagine le savait
plus des débutants du monde qui se connaissent pas tu es très le monde rend dans sex work avec
un prochain est d'après ce que je suis encore là je parle je suis pas spécialiste de ça mais très
jeune et sans expérience il y en a pas des faits que je connais qui ont qui ont un pimp et on sait
pas s'il y en a qui le cachent vraiment bien c'est leur chum mais je suis pas au courant
j'ai même pas écouté figure ah bon non non comme 50 shades of grey j'ai pas écouté ça j'ai l'impression
que ça va juste être comme un insulte à ce que je connais fait que je ne le vois pas je comprends
t'as-tu écouté c'est quoi c'est pretty woman non pis le monde m'en veut tellement j'ai pas écouté ça parce que le monde m'a dit c'est ta vie
le monde m'a dit c'est tellement ta vie faut que t'écouta dit que c'est tellement ta vie, il faut que tu écoutes ça.
Mais c'est sur ma liste.
Je n'ai jamais le temps de m'assurer dans la télé.
Je comprends.
Mais oui, il est dans ma liste.
Écoute-le avec un client.
Dis.
Ça serait mal, je pourrais le payer vraiment cher pour écouter ce film-là.
Ouais.
Ouais.
Écoute ça.
C'est clair.
C'est un bon...
Moi, tu vois, ça me tente ça.
Je vais le mettre sur Twitter.
C'est sûr que quelqu'un va le faire si je le mets sur Twitter.
Est-ce que tu peux... Est-ce que tu es arrivé, mettons, qu'un groupe de gars a décidé de t'engager, mettons? On me tente, ça. Je vais le mettre sur Twitter. C'est sûr que quelqu'un va le faire si je le mets sur Twitter. Est-ce que tu peux...
Est-ce que tu es arrivée, mettons,
qu'un groupe de gars a décidé de t'engager, mettons?
On parle de ça?
J'aimerais vraiment ça qu'on parle de ça.
Ben, des groupes...
J'ai beaucoup, beaucoup de couples,
parce que l'agence pour laquelle je travaillais
était spécialisée dans les couples.
OK.
Pis moi, c'est ce que j'adore dans la vie.
J'ai même un couple de réguliers, là.
Ah, ouais?
On va fêter nos un an dans pas long, là.
Le mois prochain, il m'a booké pour qu'on fête nos 1 an,
ce couple-là et moi. C'est tellement beau.
J'en ai eu plein des couples, mais un couple de réguliers,
toutes les filles dans mon industrie sont jalouses de ça
parce que c'est vraiment spécial d'avoir ça.
Mais des groupes, j'ai eu plusieurs fois,
parce que j'encourage ça, deux clients ensemble.
Des clients hommes qui me bookent ensemble, des chummies, whatever.
Ou un couple même, ils m'ont pas dit que c'était un couple,
mais j'ai catché au milieu que c'était un couple, les deux gars.
C'était tellement chaud.
Les deux gars, ils disaient qu'ils étaient des colocs.
C'est un que c'est pas.
Ils disaient pas oui pour moi, non mais moi aussi ça l'était avant. Les gars disent que c'est des colocs jusqu'à temps qu'ils étaient des colocs. Non, c'est un que c'est pas. Ils disaient pas oui pour moi, non, mais moi aussi, ça l'était avant.
Les gars disent que c'est des colocs jusqu'à temps qu'ils commencent à se frencher pendant l'action.
Arrête, arrête, arrête.
C'est tellement chaud.
Genre, mettons...
Avoue, avoue.
Fait que c'est plus rare deux gars ensemble.
J'ai au moins deux groupes de gars, deux couples, sans être un couple, deux gars qui m'ont rebooké plusieurs fois ensemble.
Un, je ne sais pas, a vendu sa maison,
va fêter ça, on va aller voir Sonia.
Ça arrive, mais en parlant de groupe de gars,
j'ai aussi, dans mon jeune temps,
ça fait quatre ans que je suis dans l'industrie,
quand j'ai commencé dans l'industrie,
je veux dire aussi que l'agence pour laquelle je travaillais,
c'était une agence particulière
sur le fait qu'on réalisait des fantasmes.
C'était pas juste une agence GFI, on reviendra au terme si vous voulez plus tard. C'était pas juste
une agence que tu boucles la fille, c'est tout. Il fallait que tu ailles un fantasme à réaliser,
il fallait que tu ailles un fétiche que tu veux approfondir, il fallait qu'il y ait une connaissance sexuelle
que tu voulais apprendre etc. Fait que c'était vraiment tout le temps spécialisé, on avait tout le temps
une mission à chaque fois.
Ça forme une travailleuse
comme en fou de travailler là.
J'ai réalisé plein de fantasmes
de plein de monde.
Tu mets ça en scène.
Ça peut être des textes et des textes.
Je vous disais tout ce que j'ai fait
pour préparer
pour des fantasmes des gens.
J'ai appris un accent à un moment donné.
Il y avait un accent.
Je me suis coupé les cheveux à un moment donné
parce qu'il y avait les cheveux.
Le robot.
Le robot.
Quel est le robot?
Si on veut parler du robot,
il faut parler de plein d'autres affaires.
J'ai fait un robot.
J'ai fait un Frankenstein.
J'ai fait tous les rôles.
J'ai fait tous les costumes.
Quand je disais sex shop,
je disais tous les costumes.
Tout.
Un robot. Un robot.
Un robot, peux-tu parler?
Elle me rappelait ça le matin.
J'avais oublié le robot.
Déguisé en robot.
Est-ce qu'il fallait que tu bouges de même?
J'ai pratiqué dans le miroir pendant des jours
faire le move de robot, la voix de robot.
Un, un, un.
Oh, wow, wow, wow.
C'est incroyable.
Les frissons.
En plus, j'avais des codes. si eux autres disaient c'était le code
Moi il faut que j'aille à une malfonction
Ou que je turn off
C'est vraiment
C'est vraiment la job
Ils t'écrivent un long email
Avec tous les trucs, puis là toi tu te prépares
Des pages des fois
Des fois c'est un scénario avec des lignes, un script
Qu'il faut apprendre, j'aime bien ça un peu
Mais je fais plus ça tant que ça les scripts.
Parce que je n'ai pas de mémoire.
Mais sinon, c'est comme mon personnage, ils l'ont construit sur des pages.
Il y a une histoire avec mon personnage.
Je pars de là avec un bagage qu'il faut que je pratique.
Elle a un nom, elle a une couleur de chiffre, elle a un passé, tout.
Moi, si je me prends en Iphan, clairement, je suis un robot.
Moi, je m'inscris à ton e-fan.
Tu sais, plein de photos de robots.
Ah oui, ah oui!
Avec des dos en métal.
Mais moi, j'ai un robot.
Ça me fait capoter.
Oui, oui, oui.
C'est un couple, en plus, cette fois- oui oui c'est un couple en plus cette fois là
c'est un couple qui m'avait bouclé pour faire le robot c'est genre il aime beaucoup le film
iRobot pis ils ont fait oh my god il avait tout le temps des idées de mime ce gars là c'était pas
il trépait pas plus ses robots qu'il trépait sur Frankenstein parce que j'ai fait Frankenstein
plus tard avec le même gars fait qu'il voulait juste des affaires spéciales ok fait que c'était
pas juste les robots ouais non c'est ça pis il se se préparent. Il y a une bande sonore qui joue dans le fond.
Tu sais, la Frankenstein, c'est des bruits
de laboratoire avec des lumières.
Genre, il y en a qui vont loin.
Wow, j'aime ça.
Avec l'agence, le fantasme, on n'avait pas
ce qu'il fallait pour le construire parce qu'on avait une agence
avec quelqu'un pour toutes les spécialités.
Peu importe ce que t'arrivais avec qui était...
On s'entend, rien de spécialité ou quoi que ce soit.
Imagine ça.
Je t'engage.
Je te sens pas de bon sens.
On avait quelqu'un pour tout.
On avait toutes nos spécialités, disons.
On pouvait te donner quelqu'un.
Peu importe ce que tu voulais réaliser comme fantasme.
On avait quelqu'un.
Peu importe c'était quoi ton fétiche.
De toutes les fétiches.
On avait quelqu'un pour tout, finalement. Ce qui est fou, c'était quoi ton fétiche de tous les fétiches, on avait quelqu'un pour tout finalement
ce qui est fou c'est que
ça c'est
tu déconnectes de ta vie sexuelle
à toi, c'est pas des trucs que tu fais
dans ta chambre à coucher j'imagine
je fais pas le robot dans ma chambre à coucher
c'est ça, ça te force à complètement sortir
de ta zone de confort, d'essayer des affaires
ah oui, ah oui, ah oui
tu l'as bien vu, ça te sort de ta zone de confort, d'essayer des affaires. Ah oui, oui, oui. Tu l'as bien vu, oui, oui.
Ça te sort de ta zone de confort tellement.
Au point que quand je reviens dans ma zone de confort,
je ne suis pas confortable.
C'est ça. Je ne suis pas confortable.
Parle-nous, mettons, de versus...
Parle-nous, s'il te plaît.
De ta sexualité, mettons.
Est-ce que ça l'affecte, justement,
est-ce que ça l'affecte comme négativement,
quand t'arrives, mettons, avec un ou une partenaire?
Solide. Solide.
Ah ouais?
Solide.
Oh wait, ça je ne vais même pas sugarcoater ça énormément.
Ça nuit genre, ça fait que quand t'arrives…
Ça nuit.
Tout le monde a l'heure.
Je parle pour moi, tout le monde a l'heure.
Il y en a que ça aide, etc.
Moi, je suis une personne avec une énorme, énorme sex drive.
Je ne peux pas plus mettre mes mots là-dessus.
Fait que... J'ai trouvé le métier parfait pour moi.
J'assouvis ça comme ça.
Mais au moment que je me suis rendue compte
que je voulais avoir du dating normal,
ça ne marchait pas.
Je ne me sentais pas bien là-dedans.
Puis l'expression que j'avais à ce moment-là,
c'est comme quand je m'en vais
et qu'il n'y a pas d'enveloppe sur la table,
je me sens vide.
Oui. C'est vraiment de même que je voyais ça au début. En tout cas, quand ça a commencé, même qu'il a fallu que je demande des conseils à des OG de l'industrie,
des madones de l'industrie pour savoir si c'est normal que je ne sois pas capable.
C'est normal qu'ils ne me payent pas quand on date.
C'est ça. C'est Tinder, ils ne sont pas trop ouverts.
C'est ça. Non, ils sont pas trop bons.
Non, les gens,
quand on date, on reçoit pas d'envoi. J'ai essayé. Surtout quand j'avais commencé,
je me souviens que j'avais une amie qui m'avait dit
« T'as besoin de dater. Va sur Tinder. »
Elle m'a fait un compte. « Va sur Tinder. Essaye de dater.
Trouve une balance là-dedans. T'en as besoin. »
Je sens que ça te ferait du bien d'avoir un équilibre là-dedans.
J'ai essayé.
J'étais comme « Je sors de. Je n'ai pas fait une scène.
C'était juste le premier point.
Je sors de là. Je n'ai pas fait une scène.
Le gars avec qui je t'aime a vraiment moins bien traité
que mes clients.
Quand tu penses à ça, mes clients me traitent mieux
et me donnent vraiment un petit stack de cash.
C'est sûr. Je n'avais pas envie. Quand tu penses à ça, mes clients me traitent mieux et me donnent vraiment un petit stack de cash.
C'est sûr!
Je n'avais pas envie.
Je sortais de là. Je ne me sentais pas respectée.
J'ai semi-arrêté.
Pendant longtemps, les premières années solides,
je ne voulais rien savoir.
Aussi, le fait que je ne veux pas rencontrer quelqu'un et que ce soit plus que du sexe non plus,
parce que je suis vraiment fermée à l'amour en général.
Ça fait partie de ta réponse à ta question. Si je rencontre quelqu'un que je trippe trop
moi j'ai tout le temps dit que si je rencontre l'homme de ma vie je vais le kicker dans la gorge
il va s'en aller là il n'y a pas moyen que mais non mais c'est pas une mauvaise chose non mais
pour y a-tu une raison ou tu sais pas j'ai vu les couples dans cette industrie là c'est pas ça que
je veux moi puis tu sais il y en a des coupes il y en a qui brise un peu les
conventions la conviction j'avais par rapport à un couple quand tu es un sex worker ils ont l'air
tellement heureux etc je le crois je trouve ça vraiment beau mais moi j'en ai vu plein des
histoires d'une fille qui est comme la meilleure est tellement bonne dans sa job c'est elle qui
m'a tout appris à rencontrer son chum il est super ok avec son travail, tombe en amour. Six mois, un an plus tard,
il est plus correct avec son travail, il faut qu'elle lâche son travail. Puis là, une maudite
scène du jour au lendemain, puis elle lâche un job qu'elle aimait vraiment beaucoup. Ça, je ne
vais pas laisser personne se mettre entre moi et mon travail parce que c'est trop important pour
moi. C'est ça ma vie, c'est ma carrière aussi. C'est vraiment ma carrière, le sex work. Il n'y a
pas personne qui va se mettre entre moi et ma carrière.
C'est le même, je le vois,
puis je n'en ai pas besoin,
je suis une fille hyper indépendante.
J'ai mes amis qui me donnent de l'amour,
j'ai mes clients qui me donnent du sexe.
Je n'ai pas besoin de ça.
Mais là, j'ai comme trouvé une... Je me suis un peu slot-up récemment.
C'est quoi un slot-up?
Je suis devenue un peu slot.
Slot.
Mais comme je n'ai jamais eu vraiment
de casual sexe dans ma vie personnelle,
mais là, je l'ai forcé
ok pis ça marche j'en avais pas envie j'en avais pas besoin mais je suis d'accord qu'une balance
là dedans c'est une bonne idée ok fait que j'ai comme j'ai forcé ça pour avoir comme une vie
sexuelle plus balancée entre le travail, etc.
Puis encore là, même si c'est vraiment établi, mon affaire d'avoir quelques personnes
avec qui, de temps en temps,
ça me tente,
coucher avec
charity sex, qu'on appelle.
Charity sex?
Du sexurisme!
Non!
Non!
Charity!
Ben oui!
Charity!
Charité! Ah! Sexe bénévole'expo bénévole c'est ça c'est que le sexe bénévole j'en fais de temps
en temps mais c'est juste quand je me sens oui mais je suis pas qu'une fière c'est l'homme qui de la charité ce que j'adore dire
c'est que tu ne prenais rien au premier
tout ce que je dis
c'est ça
je ne sais pas si tu vas me dire ma vie
je suis comme
j'ai essayé de trouver un juste milieu
je travaille là dessus
quand je suis en voyage surtout vu que je ne travaille pas
parce qu'à un moment donné
je ne sais pas pourquoi je vais là
j'y vais j'ai vraiment une obsession avec la masturbation général pas
fait j'ai une obsession puis en voyage c'est encore pire là c'est grave c'est un problème
il faut je vis mes vacances un peu aussi fait que je rencontre un peu j'essaie de vivre une
vie comme une personne normale dans vingtaine qui aurait juste comme rencontrer du monde qui
trouve sexy en voyage puis avoir du fun mais encore qui irait juste rencontrer du monde qui est trop sexy en voyage
puis avoir du fun. Mais encore là,
je cherche l'enveloppe et elle n'est pas là.
Est-ce que tu prends l'oeuf ou l'enveloppe?
J'avais encore des fantasmes à réaliser
qui ne se feraient pas en sex work que j'ai réussi à réaliser
dans ma vie personnelle.
Mais groupe d'hommes, je pense que tu veux vraiment revenir à cette question-là.
Absolument.
On ne s'en fout pas du coup.
Tu as l'air de pantoute. J' j'ai des femmes mais pas des groupes de femmes moi je suis une chaise à sa main 2 3 4 5 ballons comptait bon je compte pas elle
je vais vous dire j'ai une sexe avant le puisque j'ai oublié mon affaire oui ok Je reviens à ça parce que tu vas aimer la réponse. Ton coco, là. Tu disais tantôt que t'étais accro à la masturbation et tout.
Puis que là, en voyage, il faut que tu te rendes compte et tout.
Est-ce que t'es accro au fait d'avoir un orgasme ou accro...
OK, fait que, mettons, là...
C'est ma drogue.
Mets-tu un coco dans le vagin, puis...
Ça me fait rien.
OK, mais attends, là!
Excuse-moi, je te laisse.
Le coco qui va sur ton clitoris, ton point G, tu sais, non?
Moi, je suis vraiment...
Ma masturbation personnelle, toute seule, c'est vraiment clitoridien, là. OK, c'est non moi je suis vraiment masturbation personnelle tout seul c'est vraiment
clitoridien ok c'est fait que c'est le oui va être en goût où le solide de 2 points dessus
puis fort le jeu pas magic man où les petites affaires oui c'est ça la majorité du monde
quand il voit ou il prend dans ses mains un petit folle en tête en tête ». Moi, c'est ça. J'en ai huit à peu près.
Parce qu'il y en a partout.
Je vais être sûre qu'il y en a un. Peu importe où je vais.
Dans tous mes apparts, il y en a partout.
Dans toutes mes apparts.
Mais les deux.
Dans toutes les pièces de mes apparts.
Il y a plein de bagnoles.
Ça va peut-être paraître weird,
mais ça peut arriver souvent.
Ce n'est pas parce que je n'ai pas eu le fun qu'entre deux clients
ma pause, ben c'est ça
est-ce que c'est bon?
à ce point là, ouais
juste pour vous dire à quel point je suis dans le bon domaine
ça aide beaucoup
chaque pauvre chum que je vais avoir
comme nous, la fois que ça nous chatouille
on dirait que c'est le même genre
c'est vraiment
les hormones que ça me secrète.
C'est vraiment ça ma drogue.
C'est tout de suite après le genre d'Afterglow,
après l'orgasme.
Je ne vis que pour ça. Je ne prends pas de drogue.
Ça, c'est ma drogue. Mais il faudrait que j'aille plus
avec parcimonie des fois.
Parcimonie?
Non, tu n'as pas besoin.
Regarde comment ça te rend de bonne humeur.
C'est pour ça que j'étais comme
on a vraiment une connexion de bonne humeur. C'est pour ça que j'étais comme, on a vraiment une connexion de bonne humeur.
On était genre...
C'est juste de me masturber quand j'y ai parlé.
C'était-tu la journée?
Il était parti au spa.
J'étais toute seule.
J'étais toute seule.
Ça me déstresse.
Vas-y avec ton troupeau.
Je vais domber de l'espoir sur mon affaire.
C'est juste que, comme je disais, j'ai jamais fini mon point parce que c'est complètement ma
faute j'étais dans une agence fétiche en quelque sorte fait qu'on réalisait des fantasmes des
fétiches des gens fait que ça m'a ouvert à plein de choses que qui était pas ce que moi j'aimais
mais que j'étais ouverte à faire puis que j'étais curieuse de faire puis que j'aimais enlever de
ma bocatelisse sexuelle il y a plus grand chose sur cette liste là mettons je serais curieuse de voir et que j'aimais enlever de ma boc à lisse sexuelle. Il n'y a plus grand-chose sur cette liste-là,
mettons. Je serais curieuse de voir
ce qu'il y a-tu encore.
Je peux t'en dire.
Qu'est-ce qu'il y a?
Il y a du monde en particulier.
J'ai des buts. Je ne peux pas nommer
de nom, mais en tout cas, il y a des buts.
Mais là, j'ai
baissé dans un avion.
C'est qui t'a déjà fourré dans le milieu?
Après, après, après. Hey, pour qui? Il n'y en a pas question. J'ai baissé dans un avion. Si tu veux savoir, c'est qu'il s'est déjà fourré dans le milieu. Après, après, après.
Hey, pour qui?
Il n'y en a pas, question. J'ai signé des NDA.
Ah, fuck, merde.
J'ai des contrats de non-divulgation de nom.
Ah, c'est sûr.
Même mon assistante, elle ne sait pas.
T'aimes-tu des sportifs?
C'est quoi que t'aimes le plus? Sportifs, humoristes?
Toi, t'aimes sourire.
Oui, oui, mais perdant avec moi les humoristes,
en partant,
je suis vraiment souvent à des shows d'humour, etc.
Mais je ne serais pas sur...
Je ne sais pas comment dire ça.
Le monde connu, en général, ce n'est pas tant mon affaire.
Parce qu'il y a un genre de hype qui vient avec ça,
qui me turn off un peu.
Je comprends.
Ça vient avec quelque chose que moi, j'aime moins.
Comme les handicapés viennent avec quelque chose que j'aime plus,
que je suis pas comme un aura.
Mais je les adore comme amis, mais ça
est vraiment pas sexuel, mon attirance
envers ces gens-là.
Je comprends.
Fait que là, je voulais explorer plein d'affaires.
Puis de fil en aiguille,
je me suis mise à explorer une affaire, une affaire, une affaire.
Puis là, il y avait comme des gros fantasmes qui me venaient
puis j'en ai réalisé un qui était solide
j'ai fait deux gangbangs dans ma vie
mon premier était vraiment pour moi
ok oui c'était professionnel, le monde payait etc
mais c'est moi qui l'organisais comme je voulais
que mon fantasme se fasse
attends
fait que j'avais
un nombre X de participants.
On peut pas savoir le nombre X?
C'est ça que ça a changé au cours de l'histoire
parce que l'affaire, c'est que j'avais
40-50 voyeurs sur place.
C'était ça mon fantasme.
C'était de faire un show.
Fait qu'à cause de ça,
il y a plein de participants.
J'ai pleuré.
À cause de ça, il y avait plein de participants je vais pleurer à cause de ça il y avait plein de participants
qui ont choqué en rentrant parce qu'ils ne savaient pas
qu'il allait y avoir autant de monde
donc ils étaient comme non je ne suis pas prêt
puis après ça il y en a qui sont partis
il y en a un ou deux qui sont embarqués
qui ne peuvent pas, il est trop tard
c'était eux autres de dessiner avant
les voyeurs ils se masturbent tous en te regardant
ils peuvent s'ils veulent mais je ne pense pas
qu'il y en ait beaucoup qui l'ont fait,
parce qu'il y avait beaucoup de filles de mon industrie.
Il y avait plein de monde qui ont payé leur place voyeur,
mais j'avais aussi invité toutes les travailleuses de Montréal.
Je voulais qu'ils viennent, qu'ils mangent du popcorn,
qu'ils me garrochent du popcorn en me traitant des insultes
pis me garrocher du popcorn. C'était ça mon trip.
De faire garrocher du popcorn.
Oui! Il y avait un matelas dans le milieu,
on a loué une nestie de places dans le Vieux-Montréal,
pis tout le monde est venu là. Tout le monde est c'est bon? Oui. Il y avait un matelas dans le milieu. On a loué une nestie de places dans le Vieux-Montréal. Puis tout le monde est venu là.
Tout le monde est venu au bon intérêt.
Puis je pense qu'à la fin, j'ai fini sept, six participants.
J'étais déçue un peu.
Mais c'était cool parce qu'il y avait plein de voyeurs.
Tous mes amis étaient là.
Puis ils criaient dans ma face.
C'était malade.
C'était juste vraiment cool.
Mais encore là, il y avait tellement de monde.
Il y a du monde qui a eu la misère à avoir des érections, etc.
Fait que sexuellement, je n'ai pas eu mon fantasme.
Mais l'expérience
est incroyable. C'était à refaire, je l'ai
refaite.
Puis là, j'avais plus de monde au cas où il y en a qui choquent.
J'avais du monde.
Je suis capable.
Bonjour Marie.
Après ça, je sais plus combien
qu'il y en avait au deuxième.
Mais c'était plus que 10. J'avais deux fluffers. Ça,, je ne sais plus combien qu'il y en avait au deuxième. Mais c'était plus que 10.
J'avais deux fluffers.
Ça, c'est des filles qui sont engagées pour...
J'ai une limite de...
T'as un lit de ton popcorn à côté.
C'était juste le trip.
À ce moment-là, dans ma vie,
ce qui a changé,
j'étais vraiment dans BDSM beaucoup.
Humiliation, c'était vraiment quelque chose
qui m'excitait beaucoup.
C'était le concept de ça,
de tous mes amis qui sont comme,
qui me crient des affaires,
puis qui me pitchent du popcorn.
C'était mon idée.
Je voulais vivre ça,
puis dans un monde sans jugement,
avec tout du monde de l'industrie
ou des clients de l'industrie,
puis que tout le monde est comme...
Tu sais, tout le monde,
je les connaissais ou ils me connaissaient,
c'était juste vraiment beau, en fait.
C'était juste vraiment fucking beau.
C'est un groupe de monde.
Puis le deuxième, qui était un peu
plus professionnel bâti lors du premier temps professionnel mais si tu fais pas ça pour l'argent
gang bang parce que tu prends des jours de congés avant des jours de congés après tu rentres pas dans
ton argent tu rentres pas dans ton argent de toute façon même si tout le monde paye non c'est correct non c'est fucking drôle je suis consciente
pourquoi les jours avant
moi après je comprends
mais avant la préparation
tu peux pas manger
elle a vraiment raison
c'est quoi ta préparation
j'avais une liste de 22 points
pour me préparer à mon premier
les plus populaires
NMA, là.
Parce que c'est...
NMA, c'est un buffet à trois trous.
C'est un chanteur, moi.
C'est un chanteur!
Vas-y, NMA.
NMA, préparation.
Le stretching, clairement.
Mais il y a plein de préparations.
Le stretching, genre...
Amal.
Non, non, non.
Ben oui, en fait, oui, oui, oui.
Pendant deux jours, tu te charges de votre blog.
Parce que j'aime ça avoir du fun.
Je me prépare pour être...
Ben, tu sais, je veux être sûre que ça soit agréable
en partant.
Fait que je m'arrange pour qu'il y ait personne
qui soit capable de stretcher quoi que ce soit
parce que je me suis arrangée avec ça.
Fait que oui.
Fait que il y a ça.
Stretching, anal.
Un éma, c'est bien, bien, bien gros de la job.
OK.
Mais un éma, c'est ça. J'ai pas compris un éma, là. C'est c'est bien, bien, bien gros de la job. OK, mais enema, c'est ça.
J'ai pas compris enema, là.
C'est lavement.
Ah, lave-moi!
C'est un lavement pour faire de l'anal, là.
Toi, t'as-tu la douche que tu plugues après l'affaire
ou tu l'as avec la poire?
Ben, ni l'un ni l'autre, c'est...
Le poire!
Ni l'un ni l'autre, c'est...
C'est un genre de bouillotte, là, rouge, là,
comme tu vois, comme tout le monde a eu
dans son ventre, là, pendant la menstruation, avec un tube dessus.
Je le plug en haut de ma pôle de douche
et j'en fais comme 3-4 de ça.
On peut-tu tout de suite
booker la deuxième fois qu'on va la recevoir?
S'il te plaît!
Je sens qu'on a passé
beaucoup de temps et je viens de commencer.
Tu ne vas pas parler de tes parents?
Non, mais oui!
Ça n'a pas rapport avec la bouillotte.
On a-tu fini? Je veux tout savoir. commencé à parler genre de tes parents mais on a fini quoi maintenant non non
je veux tout savoir on dirait que mon cerveau il faut faire et whatever ok
tabouillotte tabouillotte ouin fait que stretching anal oui stretching stretching
physique c'est là je m'en ai quand j'ai dit stretching je parlais physique mais
oui stretching anal aussi ça me l'a fait rappeler
je me souviens plus exactement ça fait un bout mais il y avait énormément d'étapes comme ça pour préparer ça
puis aussi moi j'étais chanceuse de pouvoir faire ça comme ça comme une actrice porno frais
je me suis mis ces antibiotiques avant le gangbang
c'est pas tout le monde qui le fait comme ça il y en a qui sont prêts à prendre une infection après mais pas moi
tu peux pas surveiller tout le monde j' fait comme ça. Il y en a qui sont prêts à prendre une infection après, mais pas moi. Tu peux pas surveiller tout le monde.
J'avais des lifeguards des deux côtés.
Je fais ça comme ça, comme j'ai du monde
sur tous les coins qui peuvent voir s'il se passe quelque chose,
si quelqu'un change pas un condom, quoi que ce soit.
Parce que moi, je suis concentrée.
Je peux pas avoir des yeux dans l'arrière de la tête non plus.
Mais des infections peuvent arriver,
surtout dans des doubles pénétrations, quoi que ce soit.
Ça peut arriver.
Avec ces antibiotiques préventifs, comme
j'ai appris que les actrices porno faisaient
au fond.
Fait que c'était pas mal ça, la préparation.
Ça, c'était-tu filmé? T'as-tu des souvenirs de ces...
Des NMA? De ces journées-là, je pense.
Oh non, non, j'aurais adoré ça!
Non, j'ai juste mes souvenirs, puis les souvenirs de
tous mes amis qui me rappellent à chaque fois qu'ils me voient, là.
Parce que c'était un événement, là, tu sais.
Aïe, aïe, aïe. C'esténement mais il arrive tout le temps des accidents aussi dans ce genre de fois
oui je vois je vais en parler maintenant mais vous avez je peux je peux s'accéder
mais non mais c'est pas il n'y en a pas des petits non non non non ok ben le
premier c'était un accident
normal, un petit peu de son indra
à cause d'une pénétration anale,
mais le deuxième,
je vous jure que vous n'avez jamais rien entendu de même,
et je vous jure que c'est vrai, j'ai des preuves,
je me suis fait fendre le frénulum.
Non.
Le nerf entre la langue.
Fendu.
Dans le premier cinq minutes du deuxième gangbang
Ah mais là, ouch, tout le long
Ben là, je m'en suis pas rendu compte, je suis occupée
Mais là, j'ai senti
Ça saigne en crisse une langue
Ouais
Moi je me souviens plus de rien
L'adrénaline a starté de règle là quand je me suis rendu compte qu'il y avait du sang
Mais tous mes amis me l'ont raconté
Il paraît que j'ai été dans la salle de bain
Que j'ai pris du papier de toilette, que je me suis crissée dans la gueule,
puis je suis revenue.
Je faisais « Ah oui, let's go, on recommence! »
Enchantée, je m'appelle Sonia.
C'est la petite folle que je suis.
Non, non, mais tu es comme dans un high.
Tu es plus là.
Ah oui, adrénaline solide,
comme je suis sur mon parachute.
Oui, oui, oui.
Puis la personne qui avait fait ça
se sentait super mal.
C'était vraiment un accident. C'était vraiment un accident.
C'était vraiment un accident.
Puis finalement, j'ai fini le gangbang,
mais sans utiliser ma bouche.
J'avais du papier de toilette, puis après, je voulais aller à l'hôpital.
On sortait de là. C'était coupé.
Puis c'était droit avant Noël.
Ma famille vient de comprendre pourquoi je parlais bizarre à Noël.
Allô?
Tu penses qu'ils vont écouter ça?
C'est sûr.
C'est sûr que ça va se passer, oui oui.
Ah, avec ta famille justement, on peut-tu en parler comme...
Avec plaisir, oui oui.
Quand tu as annoncé ça à ta famille, comment ça s'est fait.
Oui, en fait, je suis surtout proche de ma mère,
je suis proche de mon père aussi, mais tu sais,
c'est pas le même genre de proche.
Moi, ça me pesait énormément, puis je pensais à ce moment-là
que ça me pesait énormément d' pensais à ce moment-là que ça me pesait énormément
d'être aussi proche de mes parents.
À chaque fois qu'ils me demandent « Qu'est-ce que tu fais? », il faut que je leur montre là-dessus.
Parce que je suis vraiment une personne
qui choisit l'honnêteté par principe.
Le fait qu'être
super proche de mes parents,
puis à chaque fois qu'il se passe de quoi,
il faut que j'invente quelque chose. Chaque fois que je suis en voyage,
il faut que je leur invente quelque chose.
Ça me pesait lourd sur les épaules, comme ça n'avait pas de sens.
Puis je pensais, tu sais, je pensais vraiment
pas que ça allait être possible
de faire mon coming out.
Je voulais vraiment pas que ça se passe, tu sais.
Puis à un moment donné, bien,
j'étais plus capable d'avoir ça sur les épaules,
fait que je l'ai dit à ma mère, puis depuis ce temps-là,
elle sait que ça va mieux, ma vie, là.
Tu sais, j'ai des millions de tonnes qui sont tombées
de mes épaules depuis qu'elle sait.
Au moment que j'y ai dit,
elle a compris à ce moment-là,
étant donné qu'on est tellement proches,
que la façon avec laquelle elle va traiter
cette nouvelle information-là
va être vraiment significative
sur notre relation dans le futur.
Ou comment moi je vais me sentir avec ça.
Elle pourrait avoir eu une vraiment mauvaise réaction.
Puis l'affaire, pourquoi ça a été aussi long que j'ai dit,
c'est parce que j'en ai entendu aussi des histoires d'horreur
de leur famille.
Une fille dans l'industrie qui le dit à sa famille.
J'ai entendu des histoires à coup de...
Je te crie dehors, je te lâche, t'es tired.
Toute sa famille les renie.
J'ai entendu des histoires qui m'ont juste retardé
de le dire, moi à ma mère.
Mais quand j'y ai dit,
ma mère est hyper spirituelle.
C'est une prof de yoga depuis ma naissance.
Elle a ses propres
expériences qui ont
fait douter de ce que je
venais de lui donner comme information.
Elle a fait un énorme travail
par amour pour moi, de s'ouvrir
l'esprit, de se forcer l'esprit ouvert
vraiment, vraiment rapidement
pour aujourd'hui et ça fait
mais snap est super fier de moi j'avais toutes les photos elle a vraiment hâte de voir ce podcast
l'a tué à des snapshots déjà parce que moi ma job c'est en vrai mais je fais on les fans puis
ok premium snapchat surtout pendant que ville c'est une grosse partie de mon travail c'est en
ligne maintenant pitié à m'aider à tout ce qui est pas comme clairement là c'est une grosse partie de mon travail, c'est en ligne maintenant. Elle m'aide à tout ce qui n'est pas,
clairement, si je n'ai pas le vagin ouvert,
il y a des limites à respecter.
Mais elle est comme, ça va être beau, place-toi là,
tu vas pouvoir mettre ça sur Snapchat.
Elle est vraiment super ouverte avec ça,
puis elle est fière.
Quand j'ai dit que j'allais venir sur le podcast,
je m'attendais à ce qu'elle dise,
je m'attendais à ce qu'elle dise,
ça va être où ça? Ça va-tu être public?
Y a-tu quelqu'un qui va voir ça?
Pis non, elle était fière.
Asti qu'elle était fière.
Pis ça, ça m'a tuée.
Ça m'a tuée.
Ça m'a tuée.
Elle est vraiment...
Je suis surprise qu'elle a pas commencé à pleurer plus tôt que ça.
Fait que oui, ça m'a juste vraiment, vraiment beaucoup touchée.
C'est le moment où elle m'a pu être fière de moi au bout.
C'est tes parents. Depuis que tu m'a pu être fière de moi au bout. C'est tes parents.
Depuis que tu veux que tes parents soient fiers de toi,
c'est le même.
C'est le fun.
Ton lien avec ta mère s'est sûrement vraiment solidifié depuis...
Ah, solide.
Pendant presque toute la COVID, elle a habité chez nous.
Elle ne vient pas de Montréal.
Je l'ai hébergée pendant toute la COVID.
Je m'en allais travailler.
Elle était comme...
Be safe, have fun!
Elle était comme...
C'est sûr qu'elle était inquiète, par exemple.
Pas longtemps après que j'ai fait mon commédiat,
il y a une escorte qui s'est faite tuer à Québec.
Je ne sais pas, il y a une couple d'années,
je ne sais pas si vous en avez entendu parler.
C'était huge.
C'est ça.
Après ça, elle a repensé son choix, puis c'est normal.
C'était comme, je souhaite vraiment... Ceux-là qui ont dit, ils l'ont nommé comme... Ah, une esc repensé son choix. C'est normal.
Ceux qui l'ont dit,
ils l'ont nommé comme une escorte qui a été assassinée.
Pourquoi tu dis une escorte?
Parce que ça clique.
C'est une femme qui a été assassinée.
Non, c'était une sex worker.
C'est ça, mais ils ont dit ça dans le titre.
Tout était sur son apparence ou sur son travail.
Pas sur le fait du gars.
Le gars.
Ça, c'est choquant. Ça nous a tous choqués dans l'industrie.
On sait que ça peut arriver.
Si vous m'aviez demandé c'est quoi les mauvais côtés
de ton travail, c'est sûr que ce risque-là
ne peut pas être plus loin que le premier.
La première raison
pourquoi c'est dangereux,
pourquoi les points négatifs,
mettons, de notre travail, c'est clairement le risque
qui vient avec ça. Encore là, je suis vraiment
privilégiée. Je screen
énormément. Je pourrais vous parler vraiment de mon protocole
qui fait que pas mal tout ce qui peut être
dangereux est enlevé de mon protocole
de travail par
le fait que j'ai un ange ici
qui m'aide tout le temps pour être sûre que je rencontre
juste des très, très bonnes personnes.
C'était amie avant de commencer à travailler ensemble?
Oui. En fait, elle était
comme booker sur l'agence où je travaillais.
Ah, ok.
Oui, mais on se connaissait déjà.
Quand l'agence a fermé, j'ai fait,
« Toi, t'as pas perdu ta job, tu t'en viens avec moi, j'ai besoin de toi. »
Puis elle est tellement bonne là-dedans.
On est le contraire en organisation.
C'était-tu toi le contact avec l'agence?
C'est toi qui l'as fait?
Non, non, c'est pas elle.
Non, non, on s'est rencontrés par cette agence.
Ok.
Oui.
Ah, ok.
Ça avait été ben beau fait que
la part ça je dirais tu es après je pensais qu'après ça en fait mon père s'en venait chez
nous une semaine après j'ai appris à ma mère j'ai dit je vais dire mon père ils sont pas
ensemble mon père non c'est ça puis mon père est en voyage à montréal puis après la voir dire ma
mère il y en avait plus de poids comme ce mes épaules je sentais pas que j'avais ça m'aurait
rien changé d'idées puis je suis sûr que lui aussi comme il serait comme il s'encrisserait puis il
aurait mieux pas le savoir une façon que c'est comme pis tu sais il pose pas de questions moi
on dit qu'il pose pas de questions tu sais il pose il voulait pas un peu loin je suis à Toronto pis
il me demande même pas pourquoi je suis là je suis en tournnée. Je vais souvent faire des tournées là-bas.
Ils ne posent juste pas de questions au point que j'ai l'impression
qu'ils le savent, mais qu'ils s'en foutent.
Des tournées comme faire une couple de jours là-bas
pour rencontrer des clients là-bas.
Parce que Montréal est la ville
pour le sex work qui est le moins cher
en Amérique du Nord.
En Amérique du Nord. Il y a beaucoup de clients
qui vont venir à Montréal pour rencontrer des filles
et les filles sont chaudes dans mon industrie.
Les clients sont
vraiment gâtés à Montréal en frais
de filles. Puis les prix sont tellement bas
qu'il y a du monde qui vient, oui, des États-Unis,
parce que c'est illégal là-bas, mais de partout,
qui viennent ici pour faire du tourisme sexuel
d'une façon. Oui, beaucoup, beaucoup,
beaucoup. C'est pour ça que COVID a fait chier beaucoup
de nous autres. Presque la moitié
de ma clientèle
est poignée au bord de la frontière.
Ils viennent juste pour me voir
et repartent le soir.
C'est ça qui a fait le plus chier
par rapport à ça.
Je n'ai pas ressenti le besoin d'y dire,
mais si ça ne me dérangera pas,
le reste de ma famille...
J'ai fait le chemin personnel
que j'avais à faire,
en commençant à montrer ma face,
à dire à ma mère,
quand mon chauffeur de Uber
me demande ce que je fais dans la vie,
j'ai dit, pose pas question,
tu veux pas savoir.
Puis après ça, pose les questions que tu veux.
Moi, je suis prête à être
comme une taille d'affiche,
mettons, pour le monde de mon industrie.
Puis je me suis préparée
toute ma vie pour ça.
Je n'ai pas personne à...
Je ne dois rien à personne.
Je peux me le permettre.
Je peux expliquer au monde
c'est quoi mon métier.
À cause de ça, à ce moment-là,
il n'y en était pas question que je vous dise non
pour le podcast, même si ça me stressait au bout.
Juste parce que je me suis préparée tout le temps.
J'ai fait sûr
que moi,
tout était
prêt
à recevoir les jugements et s'encrisser,
d'être tellement sûre de moi puis de mon travail puis de mon industrie
puis de la cause pour laquelle je défends.
Je suis ici pour la cause. La cause est plus grande
que moi. C'est pour ça que je suis ici.
Il y a plein de monde qui vont voir ça
puis qui vont se rendre compte à quel point
c'est donc bien normal qu'on s'entende beau
puis ce fille-là,
tu peux la voir dans un Starbucks en train d'étudier
puis c'est la même maudite affaire
c'est full important
puis c'est là
que ça commence
après ça, quand il y a ce monde-là, mettons
il y a une maman qui voit ça, puis sa fille
dans le couple d'années, elle y arrive, puis elle dit
ça va être vraiment plus facile pour elle
c'est tous ces petits changements-là que ça fait
c'était clair que c'était un oui, même si
si j'avais des ongles, je m'y rongeais
je pense à ça, puis tu te dis crime, tu le sais pas. Fait que c'était clair que c'était un oui, même si j'avais des ongles qui rongeaient.
Tu le sais pas.
Moi, je trouve que c'est beau.
Tu m'as vraiment ouvert les yeux sur ce travail-là que j'étais pas familière.
Je trouvais ça vraiment...
Je trouvais ça important que la personne qui vient aujourd'hui
premièrement envoie son visage.
Ça a été dur. Il y en avait plein
qui étaient comme moi, mais non, je peux pas voir.
On peut pas voir mon visage.
Moi, montrer ma face, ça a'a rien changé en ligne.
Mais je savais que je me préparais à...
S'il y a un projet de loi au Parlement,
je veux que quelqu'un puisse se montrer la face,
qu'ils peuvent se le permettre socialement, personnellement, etc.
Ils peuvent se le permettre d'aller se montrer la face
et de nous défendre. Il en faut plus de ça.
Puis moi, je me suis montrée la face sur Internet
parce que je n'ai pas montré mon visage longtemps.
J'ai brouillé mon visage pendant des années.
Quand j'ai décidé de le montrer, c'était pour ça.
Je veux qu'au moment que ça va arriver,
je vais être prête, prête, prête
au moment que je vais avoir une opportunité
de passer dans un podcast comme ça pour changer
les esprits ou pour, côté politique,
changer de loi.
Je vais être prête.
Je vais être prête.
T'es tellement...
Je suis full politique.
On t'aime beaucoup Sonia
pour vrai, gros coup de coeur
vraiment
je suis contente parce que t'as pas juste parlé
on s'entend là
t'as l'air à triper
mais tu le dis, qu'est-ce qu'il faut faire attention
qu'est-ce qu'il faut pas faire
t'as parlé des mauvais côtés aussi
y'en a-tu d'autres, tu te dis ça
une fille qui écoute ça et qui fait « Ah, fuck tout,
j'en ai tout, je m'en vais là-dedans. »
— Ouais, c'est ça. On veut tout aller là-dedans.
Dis-nous pourquoi on vient de refaire pas ça.
— Non, c'est ça.
— Non, c'est ça, non. Ben non, mais je veux pas,
je veux pas, je vais pas encourager personne à faire
ce travail-là. C'est pour ça que je le glamoure pas.
Y'a beaucoup, y'a pas grand monde qui
peuvent le faire. Pis y'a plein de monde qui lui font,
qui se rendent compte qu'ils ne peuvent pas le faire.
Ça va avoir plein de répercussions dans ta vie.
C'est pour ça qu'il n'y a pas une durée de vie
vraiment longue dans mon métier.
Moi, j'en fais une carrière.
Je sais qu'il faut que je respecte toutes mes limites
à un point presque maladif avec mes clients
ou avec quoi que ce soit
parce que c'est une mangue que tu offres longtemps
dans ce métier-là.
Puis souvent, au début, dans le chemin
ou l'eux de connaître tes propres limites
et de t'affirmer en tant que
sex worker, tu te dis oui à des affaires
que t'aurais peut-être dit non parce que c'est un peu malaisant sur le coup,
etc. Fait que t'apprends
de même, mais c'est sûr que
c'est pas... Il faut vraiment
que tu y penses avant de le faire. C'est pas vrai
que c'est de l'argent facile. Maudit que c'est pas vrai.
Je travaille fort en maudit.
Puis il y a plein de risques.
Puis il faut juste que tu sois...
Il faut juste que tu fasses une réflexion intelligente
par rapport à ça
pour savoir si les mauvais côtés
puis les bons côtés s'équivaut.
Pour moi, il s'équivaut beaucoup.
Je vais prendre ma retraite à un âge ridicule.
Je vais avoir fait des investissements intelligents.
Puis je vais passer sur mes millions.
Tu sais? C'est ça mon but
dans la vie. C'est ça mon but dans la vie.
– Mais pourquoi on ne fait pas des...
Pourquoi on ne fait pas, genre? Mais pourquoi il n'y a pas...
Tu sais, il n'y a pas de formation. C'est ça qui est plate aussi là-dessus.
Il n'y a pas de formation. Les gens qui veulent faire ça
et qui veulent commencer à faire ça sont garochés
puis c'est là qu'ils peuvent arriver
des choses. – Oui, un solide.
Il en faudrait tellement une formation.
Pour toi, je t'avérais tellement formée.
Il y a des gens qui te l'écoutent.
C'est ça, vous avez...
Tu peux avoir une genre de maman, des mentors.
Oui, j'ai eu un mentor. J'ai eu plein de mentors.
Je m'entends du monde.
Il n'y a personne qui va...
Il n'y a pas une nouvelle fille, un nouveau gars dans l'industrie
qui va me dire, je viens de commencer. est-ce que tu as des conseils pour moi
que je ne vais pas répondre à leur DM? »
Je suis là pour tout.
Je leur dis même « C'est quoi ton adresse? »
Je t'envoie des livres pour que tu lises ça
et que tu sois prête.
On est tellement ostracisés de la société.
Oui, les blacklists, oui.
On va leur partager nos blacklists.
Moi, j'ai une blacklist.
Il y a des milliers de noms sur ma blacklist
parce que je l'ai récupérée de plein de places différentes.
Puis on passe ça dans notre base de données.
Ça, c'est le premier couche de sécurité.
Tu passes leur nom, leur numéro.
Puis s'ils ne passent pas, ils ne passent pas.
Déjà là, si tu passes sans blacklist,
si tu es nouvelle et que tu n'as pas de blacklist,
tu vas attirer le mauvais monde.
Il faut qu'ils sachent ces affaires-là.
Il faut qu'ils sachent qu'il y a plein de détails dans l'industrie que j'aurais aimé
ça savoir avant. Tu te rases pas ou tu te brosses pas les dents,
directement avant un rendez-vous, des affaires de même pour te protéger.
Comme tu veux pas avoir des micro-lésions, etc. C'est le jour avant, 24 heures avant.
Faut savoir. Non, non, c'est ça, il y a moyen.
Mais il faut que tu sois sûr que t'as pas des micro-lésions. Moi, c'est ça. Il y a moyen. Mais il faut que tu sois sûre
que tu n'as pas des micro-lésions.
Moi, ça m'est arrivé
d'annuler des journées
hyper payantes
parce que je m'étais coupée
en brasant.
Il faut que j'attende
que ça soit guéri, etc.
Il y a plein d'affaires
de même qu'on ne se doute pas
qu'il faut savoir.
Ou des genres de petits twists
qu'il faut connaître.
On sait tout.
On est tellement ostracisés
de la société
dans notre métier
qu'on sait beaucoup, on est tellement une team
même si on ne connait pas la personne
t'es ma consoeur en partant même si je ne te connais pas
parce que tout le monde
va te rejeter
dans les moldus comme on appelle
du monde en dehors du sex work
les civils
ça dépend comment tu veux les appeler
j'aime ça les moldus
nous on est 70 ans
on aime les tamas
j'aime ça
on s'entraide toutes
c'est juste vraiment important
qu'on s'épaule
parce que personne d'autre va nous épauler
j'ai une dernière affaire
que je suis curieuse
qu'on a pas abordé longtemps.
C'était ton rapport
à l'amour.
Le fait que tu vas
te mettre une genre de distance
quand tu vas rencontrer.
Est-ce que tu vas te mettre la distance,
mettons, quand tu sens que tu commences à avoir des sentiments
pour quelqu'un, tu vas repousser ça
pour te protéger?
Je l'ai fait souvent.
Moi, je tombe en amour avec tout le monde,
tout le temps. J'aime le monde.
Je tombe en amour. J'adore
les gens. Je suis une personne
extrêmement passionnée, intense.
Faut que je me coupe tout le temps.
Au moment que ça devient un petit peu trop intense,
pour moi, j'ai blacklisté plein de clients
réguliers qui étaient des amours,
juste parce que ça s'en vient trop proche
de moi. Tu ouais? Tu sens que
tu développes des sentiments? Moi,
oui. Ok, ouais.
Souvent, c'est eux. Quand je vois qu'ils utilisent un tel
genre de vocabulaire avec moi ou que je rends
compte qu'ils sont un peu plus intenses, je me rends
compte. Moi, je veux faire le bien dans la vie
des gens. En partant,
ce que je veux faire dans la vie, c'est du
bien dans la vie des gens. Si je me rends compte que je
leur apporte plus de mal que de bien parce qu'ils commencent à développer des sentiments,
moi éthiquement, c'est mon devoir de décider de ne plus les voir. C'est de même que je le vois.
C'est même si cette personne-là va me donner tout son cash, il faut être honnête. Cette personne-là
tombe en amour, il y a de l'argent à faire là, mais il n'est pas question que je me couche le
soir en sachant que j'ai vraiment abusé de cette personne-là. C'est comme ça que je le vois. C'est vraiment
très inspirant. Je suis tellement hâte.
Je ne m'attendais pas
à autant. T'es vraiment choquée?
Je suis full contente.
J'étais en amour déjà avec toi, mais là, je suis comme
trop.
Tu t'en ailles.
J'aimerais vraiment ça qu'on
fasse un deuxième épisode
que les gens qui ont tous écouté le podcast
au complet, puissent te poser des questions
qu'on n'a pas abordées. Parce que, pour vrai,
tu parles et ça s'en va
à 10 000 directions dans ma tête. J'ai tellement de choses
que je veux te demander.
J'ai même pas fait 1% de ce que je voulais parler.
Si ça te tente,
si on est tous game,
que le monde te pose des questions à toi
et que tu reviennes.
Ça serait malade.
Ça serait malade. Je serais non plus contente.
Merci vraiment.
Merci à vous autres.
Tu es une très belle personne. Tu es une très bonne personne.
Je suis très fière de ce que tu es.
C'est un de mes épisodes préférés qu'on a fait jusqu'à maintenant.
C'est rare qu'il y ait quelque chose qui vient me chercher là-dedans.
Puis comme tout vient me chercher, mais là, c'est au-dessus.
Je suis vraiment contente.
Qu'est-ce qu'on peut trouver?
Sur Instagram, s'il vous plaît, suivez-moi.
Je n'ai pas un gros Instagram.
Tu viens de commencer Instagram pas mal.
C'est pas mal nouveau.
J'ai perdu mon Twitter.
J'ai OnlyFans, oui.
Ça aussi, ça serait apprécié.
Sonia Von Sachet.
Sonia V-O-N S-A-C-H-E-R.
Sur Instagram.
Sur Instagram.
C'est pas mal ça partout.
Twitter, Instagram, TikTok.
OnlyFans.
J'ai mon free.
J'ai mon VIP.
Très belle photo qu'il y a.
Merci.
Check ça.
Merci.
C'est la madame là-bas.
J'ai un courriel d'écrit dans ma bio sur Instagram
ou c'est mieux de passer par mon site web.
J'ai soniavanzacher.com
Je les ai toutes, mais le.com, c'est
celui pour me booker. Là, il va y avoir les infos.
Excuse-moi, je suis en train de mater ton cul.
Ah oui, cool!
Mon cul est là pour ça!
Ça, c'est très beau.
C'est ma marque de commerce.
Oui, oui.
Je connais.
Merci beaucoup, Sonia.
Merci à vous.
On dirait que tu me regardes différemment
tout d'un coup.
Oui.
C'est sûr qu'Elisa,
la seconde, elle est ton only fan.
C'est sûr.
Ça serait malade.
J'ai mis vraiment beaucoup d'efforts dans cet only fan.
Surtout quand la pandémie a commencé. J'ai arrêté de voir. J'ai mis toute beaucoup d'efforts dans cet OnlyFans Surtout quand la pandémie a commencé
J'ai arrêté de voir
J'ai mis toute l'intensité et tout le hard work que j'ai
D'habitude dans mon travail, dans mon OnlyFans
Je suis partie faire des productions incroyables
On a loué une église, un gym
Hier j'arrive de détruire un manoir
D'une couple de millions pour faire du contenu
Je fais des genres
De production
Over the top, j'adore faire ça.
Il y a beaucoup de travail mis dans ce tour.
Il y a de tout.
Il y a de tout.
OK.
Tu as dit que tu fais de la porn?
Self-produce.
Je n'ai jamais...
Je ne veux pas être engagée.
Je veux avoir tous les droits sur mes vidéos.
Je les produis moi-même. J'engage mes acteurs si je veux avoir une collaboration,
whatever.
Astu...
C'est que... le rêve.
Je... je trouve vraiment... OK, bon.
OK, les questions pour vrai dans les commentaires, là.
Oui, oui, oui. Allez-y, il y a pas de filtre.
All right.
On met les questions dans le commentaire.
Ou sexuels.
Ouais, OK, Marie-Ève, elle va poster quelque chose, pis vous allez pouvoir poser les questions. le commentaire. Ou sexuels. Oui, Marie-Ève va poser quelque chose.
Vous n'allez pas poser les questions.
C'est malade.
Merci.
All right.
Merci, Sylvia.
Merci à vous.
Oh, mon Dieu. Sous-titrage Société Radio-Canada