Sexe Oral - La sexualité à l'adolescence avec Les3sex*
Episode Date: October 17, 2024Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé.Cette semaine sur le podcast, on reçoit Estelle Cazelais de Les3sex* qui vient parler d'éducation sexuelle à l'adolescence.Pour suivre Les3sex*: https://www.instagram.com/les3sex/ Pour plus d'infos: https://les3sex.com/fr Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Oxio. Pour plus d'informations: https://oxio.ca/ Code promo pour essayer Oxio gratuitement pendant un mois: SEXEORAL Pour suivre Math: https://www.instagram.com/mathduff/ ----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast ---- Pour collaborations: info@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par Eros et compagnie qui, en ce moment, ont une incroyable promotion sur nos jouets sexorals,
deux de nos jouets sexorals, et il y a le CUNY Royal. Et aujourd'hui, on vous parle du polyamour.
On a ici le T-Boot qui est interchangeable, donc il vient avec quatre T-Boot.
Puis c'est différentes stimulations qui sont possibles
pour différentes parties du corps.
Tu as plusieurs moteurs. Il y a combien de moteurs
là-dedans? Tu peux faire comme trois.
Trois choix de moteurs.
Dedans, sur le bout, à grandeur,
différentes puissances.
Il est écrit sexoral dessus.
Tout le monde rêve d'avoir un jouet rose écrit sexoral
dessus. C'est ça, là. Même dans
20 ans, vous allez avoir une trace de nous dans votre vag dessus. C'est ça, là. Même dans 20 ans,
vous allez avoir une trace de nous dans votre vagin. C'est ça qu'il faut vous dire.
Et vous avez un promo qui vous donne
un 15, parce qu'en ce moment, c'est en rabais. Lui, il est en rabais
à 99 $ au lieu de 150 $.
50 $ de rabais.
Loup, loup. Puis en plus,
en plus de 50 $, t'as un 15
$ de rabais. Fait qu'à cause
du code sexe oral qui vous donne 15 %
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Alors, utilisez le code et allez sur le site.
C'est dans la section vedettes. Jouets vedettes.
Merci. Bon podcast.
Je vous aime.
Une production du Studio SF.
Aujourd'hui, au podcast,
on reçoit Estelle, la sexologue
Estelle, pour nous parler de la sexualité
à l'adolescence. Et là, vous allez voir, on part de tous côtés.
C'est tellement intéressant.
Le podcast est séparé en deux ou peut-être en trois
parce que la première partie a été interrompue
à cause d'une panne d'électricité.
Puis après ça, on est revenus,
est revenu avec nous, mais comme quelques semaines plus tard,
une semaine, deux semaines plus tard.
Sauf que là, après ça,
l'isandre était malade. Moi, je l'ai fait tout seul.
Je n'avais pas ma maître du temps.
Et là, ça a duré 1h20.
On avait déjà fait un 40 minutes.
Je ne sais pas trop comment Nicole arrange ça.
Mais sachez que la coupure,
vous allez avoir
en deux parties au moins.
Elle est tellement intéressante,
captivante. Il y a plein de choses
là-dedans que je regarde.
Le podcast aurait pu durer six heures
avec cette personne-là. J'en veux plus
et vous allez en vouloir plus vous aussi.
Bon podcast, bonne écoute. Merci.
Le podcast d'aujourd'hui
est présenté par Oxio.
Oxio, le premier fondateur
indépendant d'Internet que vous pourriez
réellement aimer.
Il n'y a pas de petite astérisque cachée.
C'est un contrat mensuel qui reste le même pour tout le monde.
Donc, le voisin, Joannie, Machum, Karine, moi,
on a tous le même contrat.
C'est le même, ça marche.
Si je vais sur le site Internet,
je peux avoir accès à toutes les informations.
Puis quoi d'autre qu'il y a sur leur site Internet?
Il y a un nouveau programme de référencement
que j'aime bien ça parce que dans le fond,
tu as un code promo, puis quand tu le donnes
à des amis ou à des gens que tu connais
puis qu'ils utilisent son code,
tu as un mois d'Internet gratuit
et ça, tu peux les accumuler.
Il y a des gens qui ont accumulé
leurs 10 prochaines années d'Internet
gratuitement.
Vous pouvez aller voir sur oxyo.ca
et vous avez un code promo qui
vous donne un mois à vous aussi
gratuit d'Internet. C'est le code
sexe oral pour essayer gratuitement.
Gros merci, Estelle.
Bonjour à vous.
Allô, merci d'être là.
Merci à vous de m'accueillir.
C'est vraiment un privilège d'être ici.
On dirait une belle rocker.
Ben, écoute, je me suis un peu
habillée dans les années 70 avec
mes petites lunettes d'enquêteur.
Dans le fond, ma directrice au com,
tantôt, me disait que j'étais comme l'enquêteur
de la sexualité. – J'adore.
– Je pense que j'aurais dû mettre plus de brun
si j'avais voulu représenter les années 70.
En ce sens, je ne suis pas l'enquêteur
de sexualité, par exemple.
– Tu es sexologue.
Oui, exact. Je suis sexologue depuis un bout déjà.
Ça va faire 10 ans en 2025.
Ça a commencé à 8 ans?
Non, dans le fond,
je suis peut-être plus âgée que toi, probablement.
Ça fait quand même 10 ans que j'ai fini mon bac
à l'Orient en sexologie. J'ai eu la chance
de terminer mon bac au moment
où l'Ordre professionnel des sexologues du Québec était fondé, 2013. J'ai eu la chance de terminer mon bac au moment où l'Ordre professionnel des sexologues du Québec
était fondé, 2013.
J'ai comme été une de ces chanceuses
personnes finissantes
de sexo avec un titre
dès la sortie
de mon bac. Maintenant, c'est le cas
pour tout le monde depuis, évidemment, 2013.
Mais oui. Donc, ça va faire
10 ans que je suis sexologue,
membre de l'Ordre et tout.
– Wow! – Oui. – Tu ne peux pas redoubler jamais,
toi, c'est ça. – Écoute, moi, j'ai
surtout fait mes études
très lentement.
Moi, j'étais comme, ça va être trop tough.
J'ai fait
mon cégep en or et lettres cinéma.
Chose que les jeunes
ne peuvent plus faire pour rentrer
en sexo aujourd'hui. Genre, je ne pourrais pas rentrer en sexo
en ce moment, je pense.
J'avais le parcours CGP
collégial que j'ai eu.
T'as fait où au cinéma? J'ai fait à François-Xavier Garneau
à Québec. C'est-tu vrai?
Oui, j'ai fait au cinéma à Garneau.
Arrête!
Un an. J'ai le choc après.
C'est correct. Il est super pratique.
Il est le fun parce que tu es vraiment
mis dans le bain de la production
pour un cégep québécois.
Le prof d'histoire de cinéma.
Non, de scénario.
C'est très sassy.
T'as quel âge?
Moi, j'ai 34 ans.
C'est sûr qu'on avait les mêmes profs.
Oui, c'est sûr.
Ah, c'est faux.
Aujourd'hui, mes chères théâtrales personnes,
on va parler de la sexualité à l'adolescence.
Mais avant tout, est-ce que tu peux nous parler de ton parcours?
Tu fais partie d'un organisme vraiment très bel
et qu'on ne connaissait pas,
que je veux que tu fasses connaître aux gens.
Yes, dans le fond, je travaille depuis quelques années
à l'organisme Les Trois Sexes.
Les Trois Sexes, c'est pour sexe, sexualité et sexologie.
Qui est né, justement,
du département de sexologie de l'UQAM.
Qui, à une époque, qui n'est plus
celle-ci, était
perçue un peu par les étudiants et étudiantes, dans le fond,
comme apolitique. On trouvait
que c'était pas assez politisé, la sexologie,
quand au final, c'est un christie de bon levier
pour parler de politique. Genre, par exemple, n'importe quoi assez politisé, la sexologie, quand au final, c'est un christie de bons leviers pour parler de politique.
Genre, par exemple, n'importe quoi qui a rapport au stéréotype sexuel,
la place des femmes, la diversité sexuelle, pluralité des gens.
Il y a quelque chose à faire en sexologie qui est un peu plus de l'ordre du politique,
de la défense des droits aussi.
Donc, les trois sexes, c'est quoi sa mission?
C'est vraiment de défendre, dans le fond, d'être à la défense des droits sexuels
pour tous,
mais avec une particularité pour la défense
des droits sexuels des femmes et des
personnes de la diversité sexuelle
et pluralité des genres. Donc,
on a dû bâtir
les cinq droits pour lesquels on lutte, parce que
ça n'existe pas au plan légal.
On ne parle pas, ça n'existe pas, mettons,
au Québec, dans notre législature
ou au Canada,
comme une définition claire des droits sexuels.
Il existe des droits qui ont rapport
à la sexualité humaine.
Donc, les trois sexes ont bâti ça.
Et donc, on lutte pour ces droits-là,
dans le fond, avec trois volets.
Un volet de sensibilisation,
un volet de diffusion des savoirs sexologiques
et un volet d'éducation.
Et moi, je suis à la direction du volet éducation
depuis quelques temps.
Fait qu'on peut, tu sais, on a beaucoup de tâches connexes.
On est six directeurs-directrices
qui sont des membres élus.
On est un organisme non hiérarchique
qui est soutenu par une AG de...
Là, je pense qu'en ce moment, on est comme 45
membres, et les membres
donnent
trois heures de bénévolat par semaine.
Et c'est des membres
qui viennent de tout horizon.
C'est des gens
qui veulent lutter pour les droits sexuels, finalement,
qui sont dans notre équipe. Moi, je suis membre bénévole
de base, et je suis votée
par l'Assemblée générale, dans le fond, comme directrice
à éducation. Fait que je suis vraiment
comme grateful de ça.
Et puis, dans le fond,
on est voté un peu comme des mandats, genre,
politiques, donc de quatre ans,
où on doit se
représenter une autre fois
si on veut faire un autre mandat.
Fait que c'est... Je suis vraiment
blesse, pour vrai, de cet organisme-là.
Puis on travaille beaucoup de façon méta.
Genre, on est moins dans l'intervention.
On est moins direct.
Moi, j'ai été intervenante dans ma vie.
Je travaillais dans un organisme de travail de rue
dans le nord de l'île de Montréal pendant des années.
C'est là où j'ai fait beaucoup d'interventions,
beaucoup d'éducation à la sexualité.
Puis quand je suis arrivée à les trois sexes,
bien là, c'était vraiment plus comme
comment on outille les gens,
comment on sensibilise la population québécoise
sur les enjeux liés à la sexualité humaine.
Ça fait qu'on a fait des méga gros projets
de sensibilisation.
On aime parler des intersections de la sexualité aussi.
On a un colloque, par exemple,
le colloque Technologie et sexualité.
Nous, c'est notre motto.
On a un colloque depuis les débuts le colloque technologie et sexualité. Nous, c'est notre motto. On a un colloque depuis
les débuts, dans le fond, des
trois sexes, qui s'appelle sexualité
et technologie. Donc, on invite des professionnels
à venir, dans le fond, comme former
un bassin de professionnels.
Genre, vous êtes vraiment les bienvenus, d'ailleurs,
à venir à notre colloque
annuel. C'est vraiment great. Puis, on
parle toujours de certaines intersections comme
celle-là. On aime beaucoup
parler aussi de le rapport
de la sexualité ou de l'accès à l'information
en éducation à la sexualité en région,
par exemple. On fait un super beau
projet qui s'appelle La diversité
dans le prix, pour parler
de la réalité des personnes queer
en région.
C'est toujours, toujours, toujours des projets
qu'on essaye d'ancrer dans
évidemment le changement de comportement,
mais un changement de comportement positif.
Fait que chaque projet qu'on fait,
dans le fond, c'est pas pour
tétaniser, genre, on essaie pas de faire peur
aux gens, genre, ah, ça fait telle affaire,
sinon tu vas être dans...
Tu sais, on n'est jamais là-dedans,
on est plus comme, hé, tu sais, moi retourner en Gaspésie,
dans le fond, puis vivre pleinement ma bisexualité, puis genre, fonder ma famille, c'est vraiment extraordinairededans, on est plus comme moi retourner en Gaspésie vivre pleinement ma bisexualité
puis je refonder ma famille, c'est vraiment extraordinaire
puis que les gens sont comme
c'est beau, on essaie toujours
d'élever la parole, la voix des gens
dans leur contexte
concrètement mettons, parce que là on dirait que
je le vois pas concrètement
mais tu dis, vous avez des
projets, tout ça, c'est qui
qui est, puis c'est où,
puis comment vous faites
pour entendre votre voix le plus possible?
Bien, c'est vraiment en la donnant
aux autres, j'ai envie de dire.
Mettons nos projets, on a fait
des projets avec les personnes aînées.
On a fait des projets avec des jeunes
dernièrement, des jeunes de 12-18 ans.
Le but, c'est vraiment de faire parler
les gens de leur propre expérience
liée à la sexualité, mais aussi comme
donner espoir. On est beaucoup là-dedans.
On a fait un projet dernièrement qui est un projet
de sensibilisation qui s'appelle
Rêve ton futur. On a invité des jeunes
de 12-18 ans qui sont des jeunes racisés
et ou autochtones
et ou en situation de handicap.
On les a invités, mettons, à donner leur expérience
de c'est quoi être queer, c'est quoi vos espoirs,
à quoi tu rêves pour toi, tu te vois où dans le futur.
On a pris ces enregistrements-là,
on a extirpé les 45 minutes,
on en a fait un montage sonore de 5 minutes maximum,
puis on a demandé à des animateurs, animatrices,
de faire un film sur chaque
expérience des jeunes. Fait que par exemple,
on va avoir Nivi qui va parler de son rapport
d'être une personne tout spirited
et inouk. On va avoir
Audrey, on va avoir
c'est...
Voyons, Félix qui va parler de son rapport.
Tu sais, c'est une personne qui est
dans le fond d'origine
chinoise et coréenne, comment en tant
que personne queer, en tant que garçon,
en tant que personne transmasculine, comment
on s'émancipe dans ce contexte-là,
etc. Ça l'élève vraiment les voix.
Concrètement, c'est ça qu'on
fait, c'est d'essayer de
diffuser de l'information,
de sensibiliser le public, dans le fond,
à voir la sexualité
comme quelque chose de tellement grand, de tellement fond, à voir la sexualité comme quelque chose
de tellement grand, de tellement beau,
de tellement positif, finalement.
Puis je pense que c'est une des meilleures manières,
dans le fond, finalement, de lutter pour les droits sexuels,
c'est de rappeler aux gens que ça les concerne,
dans le fond.
Ça nous concerne tous.
Puis là, question concrète,
est-ce qu'il y a des...
Parce que là, il y a beaucoup de phrases,
des gens, ah, les jeunes de nos jours,
les jeunes de nos jours, la sexualité
de nos jours est beaucoup plus tôt, est beaucoup plus
si, est beaucoup plus...
C'est quoi les sciences d'aujourd'hui,
les découvertes que vous avez faites
d'aujourd'hui versus avant?
Est-ce que vous avez remarqué que
la sexualité est plus tôt, plus...
Ou qu'elle est plus problématique?
Les sciences.
Qu'est-ce qu'il dit?
À les trois sexes, on a participé à un
gros projet de recherche,
de recherche à action. Ça, c'est de la recherche
communautaire en collaboration avec Oxfam
Québec. Shout out.
On a vraiment travaillé
de pair à essayer de comprendre
c'est quoi que les jeunes au Québec
for real ont besoin en pédagogie
d'éducation à la sexualité. Fait que c'est quoi?
Qu'est-ce qui se passe? Les jeunes ont tellement de critiques,
j'étais comme, oh my God, ça va être
hot comme rapport de recherche.
Mais aussi, c'est quoi l'agir sexuel
des jeunes? L'agir sexuel, c'est vraiment
comme le concret. Les premières fois,
avoir
des pratiques sexuelles,
en vivre, pas en vivre,
de quelle façon,
savoir c'est quoi son orientation sexuelle,
de se découvrir, dans le fond, ça peut vraiment
faire partie de l'agir sexuel.
Puis en fait, ce que je constate,
moi, puis mettons que je prends
les dix dernières années, c'est que, bon,
les jeunes étaient hyper sexualisés,
là, les jeunes sont plus sexualisés.
Puis là, je suis comme, OK, va falloir qu'on s'entende.
Je pense qu'eux autres,
ils ne savent pas plus. Ils sont comme...
Ils ne pensent pas à ça nécessairement.
Une chose que je constate, par exemple,
c'est que ça, en science,
c'est sûr que les jeunes n'ont pas plus de sexualité
tôt, au contraire.
Ça n'a pas changé depuis les années 80.
Comme la première fois, mettons,
quelle qu'elle soit, que ce soit... Ce n'est pas pénis depuis les années 80. Comme la première fois, quelle qu'elle soit,
ce n'est pas pénis en vagin.
Pas ce type de première fois-là.
Il y a quand même des études plus récentes sur les premiers contacts sexuels au Québec.
C'est 17 ans.
L'âge médian, c'est 17 ans.
Oui, il y a des jeunes de 14 ans
qui ont leur premier rapport sexuel.
Mais souvent,
les jeunes sont genre 14 ans.
Je suis comme, mais oui, mais
je ne pense pas que les jeunes de 14 ans sont genre
« Hey, Dougie, Esther, let's go! »
Ce n'est pas ça le début
d'une sexualité à 14 ans. Même affaire
à 17, même affaire plus tardivement.
On comprend qu'il y a des jeunes qui ont de la sexualité
genre au cégep, puis plus tardivement.
Ce que je comprends, moi,
dans la recherche-action qu'on a menée,
c'est que les jeunes sont comme,
c'est comme une obligation, la sexualité aussi.
Fait qu'il y a comme un rapport de,
euh, euh, tu sais,
bon, minute, là, attends un peu,
je vais essayer de savoir ça pour moi-même.
Puis les jeunes, aujourd'hui,
ce que je trouve vraiment great
de comment ils s'approchent à la sexualité,
c'est qu'ils ont plein de connaissances, ils ont accès à des podcasts
comme le vôtre, qu'ils adorent
d'ailleurs, et
ont beaucoup d'informations.
En termes d'informations, dans le monde numérique,
ils sont vraiment choyés.
À l'école, c'est différent.
À l'école, ils sont comme, man, pousse
plus loin. Ils ont vraiment ce désir
d'approfondir
l'éducation à la sexualité. Exemple,
t'es en science, ils sont comme, ouais,
t'sais, on apprend que genre un pénis, ça a l'air
de ça, mais ils sont comme, mais c'est quoi le sperme?
Puis je suis comme, c'est une critique bonne question, puis pour vrai,
c'est pas si loin à expliquer, mais c'est quand même
complexe en soi. – Ça goûte quoi?
– Bien, c'est sûr que là, cette question-là
dérive, puis le prof de science
qui a souvent été cité dans notre recherche à action
va être comme, ça me tente peut-être pas
de répondre à cette question-là, mais en soi,
pourquoi c'est un problème d'expliquer c'est quoi le sperme?
C'est quoi sa matière? C'est d'où ça vient?
Quel organe interne
produit ces sécrétions-là, dans le fond?
Ils ont un besoin
de connaissances, à la base.
Ils ne sont pas genre, yes, let's go,
dévergondés, puis tout.
Ce qu'on constate, c'est que la pandémie a aussi freiné
énormément le contact.
Qu'est-ce qui se passe dans un...
Quand on avait 15-16 ans,
mettons qu'on aurait eu zéro accès
aux folies qu'on a faites, mettons,
à l'adolescence.
On aurait-tu un rapport aujourd'hui à 17-18 ans
qui est différent? Probablement.
Probablement. Moi, les jeunes m'ont dit
qu'effectivement, ça avait vraiment
changé un peu leur perception des choses.
Mais oui, je pense qu'ils ont juste vraiment besoin
d'informations, de comprendre
vraiment, genre,
clairement, c'est quoi la sexualité humaine
dans sa grandeur.
Ils veulent s'investir dans cette éducation
à la sexualité. Ils sont comme, pourquoi
on n'en parle pas entre nous? Pourquoi on jase pas de ça?
Pourquoi on ne débat pas sur une affaire? Pourquoi
ils sont vraiment plus dans la
cognition. Ils ont comme besoin
de cette information-là. Pour ce qui est
du corps, ce que je comprends,
c'est qu'il y aurait
vraiment envie de savoir
qu'est-ce que c'est ça, la masturbation?
C'est quoi la masturbation? De quelle façon?
C'est quoi, exemple, il y a façon? Tu sais, c'est quoi...
Exemple, il y a un gars, il dit...
Moi, je ne sais pas pour vous, mais si j'étais
sex-educator, mettons,
moi, je présenterais
des jouets sexuels. Je ne les ferais pas essayer,
mais je les montrerais, tu sais, mettons.
Les jeunes sont comme, concrètement,
what up, parce qu'ils sont rendus là.
Puis, une des choses que,
mettons, de ce que je comprends,
ce qu'eux revendiquent beaucoup, les jeunes, c'est qu'ils sont commeus là. Puis une des choses que, mettons, de ce que je comprends, de ce que eux revendiquent beaucoup,
les jeunes, c'est qu'ils sont comme,
avant de parler de plaisir, puis de première fois
avec quelqu'un d'autre, il faudrait peut-être
apprendre à connaître notre corps, puis savoir
c'est quoi pour vrai le corps humain dans la sexualité.
Fait que c'est vraiment genre à vivre
de ces connaissances-là.
C'est très...
C'est pas ça.
Non, non, c'est ça.
Vous avez fait quoi vous autres
c'était quoi votre éducation à la sexualité quand vous étiez jeune
je suis prête
moi c'était
absent.com
pour mon youporn
moi c'était absent j'ai jamais eu de rien
même à l'école
t'as eu aucune éducation à la sexualité
non on a eu un cours
pour les transmissions,
les protections, tout ça. Moi, j'ai pas...
J'ai jamais eu rien. Fait qu'on te dit la liste des TSS
qui existaient. C'est tout. Puis la protection,
quand on met un condom, ça fait...
Toi, c'était Caramel, non?
Ben, pas mal, même à Farkel,
pour vrai. Toi, tu te souviens
d'avoir une éducation à...
Non, pas tant. J'en avais rien eu.
Non, j'ai pas eu... J'en ai pas eu énormément,
mais je pense quand même que j'avais...
Moi, j'ai eu FPS.
Formation personnelle et sociale.
C'était un gros programme d'éducation
dans le fond qui...
On réfléchissait à qui
on va être aussi professionnellement,
socialement. C'est quoi
les bonnes façons et les bonnes manières
de communiquer entre nous. C'était vraiment
hot, ça parlait de relations saines.
Puis on avait quand même
un peu d'éducation à la sexualité, mais
c'est le old school éducation à la sexualité,
c'est genre, on avait des
assets de tape, c'était comme, ça c'est un pénis
qui a une TSS.
Ça c'est une pince qui a des
TSS.
Ayez pas du TSS. Ça, c'est une bœuf qui a des TSS. Ayez pas du TSS.
Ferme le truc, là, tu sais, genre.
Tu vis où? Je suis curieuse.
Je viens de l'ancienne horette à Québec.
À Québec, OK.
Oui, oui, j'ai étudié à Québec,
bien, à l'ancienne horette,
puis j'ai étudié aussi à Sainte-Foy,
dans une autre école secondaire.
C'est une autre J-Québec, là.
Oui, c'est ça, c'est ça. Mais tu me fais C'est une autre J-Québec. Oui, c'est ça.
Tu me fais penser tellement à quelqu'un.
Oui, moi aussi.
As-tu sorti avec mon frère?
Non, je pense pas que j'ai sorti avec mon frère.
Tommy qui?
Amel.
Ben non.
Pareil, en tout cas.
J'ai sorti avec un Tommy.
Non, chanière, c'est Jean-Larène.
Québec, en plus.
Mais il était tellement...
Il était de même.
Il était vraiment grand.
Au secondaire?
Oui. OK. Regarde, je vais te le montrer. Moi aussi, tu de même, puis elle était vraiment... Au secondaire? Oui.
OK.
Regarde, je vais te le montrer.
Moi aussi, ça me fait penser à plein de monde, je ne sais pas pourquoi.
Puis moi, ma question, c'est que là, la sexualité, selon toi,
quand est-ce que ça devrait être abordé?
Comment?
Tout ça.
Tu sais, j'ai une petite fille, 3 ans.
Mais oui, c'est ça.
Je travaille dans le domaine, mais là, je ne veux pas trop non plus...
Tu sais, je ne veux pas arriver.
C'est parce qu'il y a des enfants, tu sais,
des gens qui disent, ah, il faut que tu y ailles quand tu vois les signes, tu sais.
Mais si, il y a des enfants sûrement qui ne montent pas de signes.
Mais c'est rendu genre à 14 ans, tu sais, tu ne le sais pas.
Fait que quand est-ce, comment, pourquoi?
Bien oui, c'est une bonne question.
Vous êtes les deux mères, vous êtes parents dans le fond. Oui.
OK, parfait.
Mais bravo, j'espère que vous allez bien
et que ça se passe bien.
Elle, moins.
OK, oui.
Parce que...
Oui, c'est ça, mais je comprends.
Mais good job.
Je sais que c'est vraiment, vraiment comme un...
Ça aussi, on n'en parle jamais.
Genre, le post-partum,
l'idée de, genre, accoucher et avoir l'enfant,
le changement drastique de vie.
Mais, fait que, good job.
On va faire.
Mais c'est
vraiment une grande question.
C'est vrai, en fait.
C'est comme si, du jour
où la personne, l'enfant ou l'ado
est rendu à te poser une question, déjà,
il faut vraiment le voir comme
un genre de bâton d'argent.
Comme, il ne faut pas que je l'échappe, celle-là.
Parce que
au-delà de la question
que la personne te pose, l'enfant te pose,
il y a tellement un gage de confiance.
Puis oui, on est mal à l'aise.
Moi, je suis sexologue, puis j'ai vraiment figé
à plein de moments dans ma vie.
Puis j'ai des études en sexologie.
Mais il y a quelque chose
où...
Non, moi, je n'ai pas d'enfant, mais j'en ai rencontré beaucoup. J'ai vraiment, vraiment... J'ai des études en sexologie. Mais il y a quelque chose où... Non, moi, je n'ai pas d'enfants, mais j'en ai rencontré beaucoup.
J'ai vraiment, vraiment... J'ai tout fait
les matières de tous les niveaux scolaires.
De la maternelle au cégep.
Oui.
J'ai comme le portrait de
le développement.
Je le veux.
Tu le veux?
Ce qui est vraiment important, c'est ça.
La base de toute chose, c'est de se dire Kim, c'est un bâton d'argent, dans le veut, le portrait de développement. Ce qui est vraiment l'important, c'est ça. La base de toute chose, c'est de se dire
Kim, c'est un bâton d'argent
dans le fond de se faire offrir une question
par un jeune ou une jeune, que ce soit
nos enfants ou les enfants de d'autres,
parce qu'il y a des enseignantes, il y a des enseignants,
il y a des éducateurs, il y a des intervenants
jeunesse. Quand quelqu'un nous pose une question,
elle a confiance en nous.
Elle est en train un peu de nous dire
sans nous dire, j'ai confiance en toi
puis je pense que t'es une personne
peut-être pas avec l'expertise
mais la personne
pour moi qui pourrait répondre à cette question-là
la deuxième chose c'est
on répond pas si on n'a pas d'élément de réponse
une des choses
avant même de répondre c'est si je ne suis pas
au courant ou si je ne suis pas capable
de me faire une idée
d'une réponse qui est claire,
il vaut mieux dire,
pour vrai, c'est une excellente question.
Est-ce que tu me laisses une journée
ou deux, trois jours pour te revenir là-dessus?
Je te promets que je vais revenir.
Ça, c'est son enfant, un enfant d'un autre
ou peu importe.
Ce n'est pas parce que ta question est déplacée,
mais parce que je ne le sais même pas moi-même
et c'est très intéressant. Je ne dis pas parce que ta question est déplacée, mais parce que je ne le sais même pas moi-même. Je ne le sais pas pour moi. C'est très intéressant.
Exact.
Je ne veux pas dire la mauvaise chose.
Une des caractéristiques essentielles à devenir quelqu'un qui fait de l'éducation à la sexualité,
c'est l'humilité, dans le fond.
C'est vraiment dur.
C'est tough à être humble.
Moi, les jeunes me posent des questions.
En plus, avec mon statut sexuel, je me sens un peu redevable.
Tu comprends?
De leur répondre automatiquement. Puis pour vrai, des fois, je suis comme mon statut sexuel, je me sens un peu redevable, tu comprends, de leur répondre automatiquement.
Puis pour vrai, des fois, je suis comme,
j'ai aucune idée.
Pour vrai, je ne sais pas.
Fait que là, je prends des notes,
tu sais, de côté, puis je leur dis toujours,
je vais écrire à ta prof des éléments de réponse,
ça te conviendrait-tu?
Ils sont comme, thumbs up, madame, c'est malade.
Je suis comme, ok.
Oui, il m'avait le madame.
C'est revenu, ça.
Je le sais, c'est vraiment cute, madame Hélène. Oui, c'est malade. Je suis que la dame. Oui, il m'avait le madame. C'est revenu ça. Je le sais, c'est vraiment cute. Madame Hélène.
Oui, c'est ça. Madame, prénom.
Ben oui.
Je suis quand même cute.
Sinon, effectivement,
on peut être dans l'attente, on peut être dans
l'observation. Comme tu dis, qu'est-ce que je fais?
Moi, si mon enfant ne me pose aucune question liée à la
sexualité jusqu'à tant qu'elle a 14 ans ou
qu'il a 14 ans, qu'est-ce que je fais de ça?
Bien, c'est d'être un peu plus dans l'observation.
Je pense qu'il y a des choses très importantes, par exemple,
à certains moments dans la vie.
Tu sais, comme, mettons, l'identité de genre,
c'est vraiment comme au début, tu sais.
C'est comme, c'est très, très, très...
C'est la base, dans le fond, de son développement psychosexuel.
Fait que, tu sais, genre, briser des stéréotypes,
c'est le meilleur moment
pour le faire, parce que les enfants,
ils ont comme, au début de leur vie,
ils voient pas la stabilité,
mettons, du genre.
Fait qu'ils vont être comme, regarde, maman, j'ai une robe,
je suis une fille.
Tu sais, ils vont comme être plus là-dedans,
puis c'est vraiment correct, puis ça se peut que cette personne-là
soit comme, je suis une fille, on le sait
que certaines personnes sont des personnes
non-binaires ou trans, mais
d'être comme,
si l'enfant revient, puis comme
la personne à la garderie a le riz de moi,
puis on saute là-dessus.
Les interventions, c'est autant
éducatif que de juste s'asseoir
et dire, hé, l'identité de genre,
ils n'auront pas la cognition
pour comprendre bien
la diversité de l'identité de genre,
tu sais, on n'est pas là, on est plus dans le
genre, j'essaie de le
découvrir pour moi-même,
fait qu'intervenir, tu sais, comme quand les enfants
disent quelque chose, ou que tu es
comme, hé, tu sais, ça sort
d'où, tu sais, soudainement, tu es à
garderie, puis pas au port, puis il faut que je sois d'une certaine façon, tu sais, sais, ça sort d'où? Soudainement, t'es à garderie, pis par rapport,
faut que je sois d'une certaine façon,
comme, ça vient d'où?
Est-ce que toi, tu sens bien là-dedans?
Est-ce que ça vient de toi?
C'est comme juste plus d'intervenir, peut-être.
Je pense que 0-3 ans, on est là, là, tu sais.
Pis à partir de 0-3 ans,
ben, c'est tous les mots, tu sais.
Faut vraiment s'assurer des bons mots.
Faut transmettre les bons mots. c'est tous les mots. Il faut vraiment s'assurer des bons mots. Il faut transmettre
les bons mots.
C'est évidemment
weird à dire, mais comme nous,
en sexologie et en recherche de façon générale,
on a découvert que l'utilisation
des bons mots, mettons, liés aux organes génitaux,
aux parties intimes,
ça prévient full
les abus sexuels.
Par exemple, mettons qu'un enfant
t'arrive et dit,
mettons, telle personne me dit
« Ah, mais là, les joujoux, telle affaire. »
Le parent va jamais
comprendre ce que l'enfant dit, tu sais, tu comprends.
Puis déjà que le langage est à définir.
Fait qu'il faut pas utiliser
des métaphores
comme des bijoux,
des zizis, des pimpins, des pompoux, des zizis,
des pin-pins, des pompons,
des affaires de même. Il faut dire ce que c'est
dans le fond, tes testicules, ton pénis.
Tu peux même
commencer à faire des gestes
full liés au consentement.
Tu peux dire à un enfant qui ne parle pas encore,
juste te dire, je vois, je suis ta vulve.
Genre,
les enfants,
ce que vous êtes en train de créer, là,
c'est, genre, la notion d'autonomie, tu sais,
de l'autonomie, genre, corporelle.
Fait que c'est comme toute la gentilité
liée au consentement sexuel, tu sais,
c'est comme, c'est une bonne pratique,
genre, d'avoir des parents qui te disent, tu sais,
dans le fond, une façon d'être dans, genre, le corps.
Fait que quand t'arrives en relation,
bien, tu le sais bien que ça n'a pas de maudit bon sens
que cette personne-là te touche ou cette personne...
Tu sais, tu comprends? Fait que ça, c'est full
important au début de la vie humaine,
dans le fond, de savoir c'est quoi les vrais noms
des organes génitaux, des parties intimes.
– Je sais pas, je pense que les réseaux, ils enlèvent
tout ça, ce beau travail-là.
– Sérieux? – Je peux plus dire
mon pénis, vagin, sein.
– À l'écrit plus?
À l'écrit, oui.
J'ai tout essayé.
Moi, je n'essaie même plus.
Mais ça, dans l'obscurité,
je ne peux plus rien dire.
Puis ce n'est pas parce qu'avant,
je me battais un peu pour ça
parce que le monde était comme,
tu ne peux plus, mais je pouvais quand même.
Mais là, ce c'est plus...
Je trouve que ça parle vraiment
de où on est aujourd'hui, même à ce jour.
C'est difficile.
Dès qu'on parle de sexualité,
tu as les robots, mettons,
les bots sur le monde numérique
qui sont comme flag, flag, flag.
Parce qu'ils ne font pas la différence
encore comme intelligence artificielle
de c'est du bon contenu, c'est du contenu weird.
Ou genre, c'est problématique,
ils ne sont pas capables de le faire. C'est vraiment dommage.
Pour de vrai.
Je trouve, on dirait que ça va comme mal en compte
de ce qu'on essaie de faire.
Mais en tant que parent, au moins, on peut le faire.
Comme tu dis, si on peut nous...
En face-à-face, c'est ça.
Puis après, je pense que
l'idéal, c'est ça, c'est que
d'attendre de voir, est-ce qu'il y a des jeunes qui ont des questions
est-ce que
je vais vous donner un exemple
moi, il y a un moment donné dans ma vie
où ma mère, je trouve qu'elle a très bien répondu
c'était du tac au tac
j'avais entendu Frenchy, mais moi je savais pas
c'était quoi Frenchy, j'étais jeune
j'étais tout petite, je devais avoir 8-9 ans
puis là, genre, elle me dit bonne nuit, là je me couche puis là, avant qu''étais jeune, j'étais tout petite, je devais avoir 8-9 ans. Puis là, elle me dit bonne nuit,
là, je me couche.
Puis là, avant qu'elle quitte, j'ai dit, maman,
qu'est-ce que ça veut dire Frenchy? Puis là, elle a dit,
je l'ai entendu faire,
tu sais, dans le cadre de porte,
genre prendre une petite respiration,
tu sais, genre, je m'en souviens bien,
tu sais, genre,
ça veut dire embrasser avec la langue.
Puis, là, j'étais genre, ah, ok, et comme, c' la langue. J'adore.
Là, j'étais genre, ah, OK.
C'est correct? J'ai dit, ouais.
Puis elle a fermé la porte.
Wow!
Pourquoi? Parce que je voulais
savoir c'était quoi.
C'est quoi, Frenchie? C'est embrasser avec la langue.
C'est des personnes qui s'embrassent avec la langue.
Fait que d'être vraiment le plus
cash.
Dans le sens que tu ne parles pas de la même façon à quelqu'un de 4 ans s'embrasser avec la langue. Fait que d'être vraiment le plus... Oui, un peu.
Dans le sens que tu ne parles pas de la même façon à quelqu'un de 4 ans qu'à quelqu'un de 20 non plus.
C'est ça que je me demande.
Mettons si ma fille me disait comment on fait
des bébés, peut-être pas à 3 ans, mais mettons peut-être
qu'à 4 ans.
C'est la question la plus difficile au monde.
Moi, c'est la question qui me pige à chaque fois.
Surtout venant des bébes.
Moi, je dirais,
quand deux personnes ont une relation sexuelle,
je dirais pas pénis,
ils ont une relation sexuelle au pire.
Pas toutes les relations sexuelles
incluent un pénis et un vagin,
mais quand ils ont une relation sexuelle complète.
C'est vraiment tough.
Non, mais je te jure,
c'est vraiment une question excessivement difficile,
surtout à notre époque où, genre,
il y a un couple sur six dans le monde
qui sont censés
concorder dans leur reproduction, puis ils peuvent
plus. Fait qu'on est rendus quand même
dans une phase de maté que...
Tu sais, même, mettons, les personnes...
Tu sais, justement, une personne
qui a un pénis dans un couple, puis une personne qui a une vulve,
un vagin, mettons, qui ne peuvent même
plus, tu sais, vont avoir besoin de, avoir besoin d'une clinique de fertilité
ou de l'aide en fertilité.
Fait que, tu sais, il y a ça qui se passe dans le monde aussi.
Fait que moi, à chaque fois que les enfants bèbent
me posent cette question-là, je suis genre...
Je pense que c'est vraiment le moins d'informations possible.
Puis dans le sens que tu t'en tiens au minimum,
juste plus qu'à ce qu'ils soient plus vieux
puis qu'ils sont capables d'en apprendre plus.
Mais aussi, puis ça ça c'est personnel,
mais je remarque
beaucoup que c'est même pas
parce que tu leur dis directement, mais c'est parce
qu'ils voient et qu'ils entendent aussi.
Ça peut être juste, mettons, les notions du consentement,
la façon que papa et maman
se parlent ou s'adressent.
Je suis vraiment d'accord.
On est avec les amis, comment on est avec...
C'est sûr. La majorité de ce qu'on apprend, c'est ça.
Il entend les discussions des adultes à table,
puis il écoute.
Là, c'est niaiseux, mais j'ai un beau-fils
que j'ai rencontré il y avait 12 ans.
Aujourd'hui, mettons, il y a 15.
Je le vois
qu'il est tout le temps attentif
à ce qu'on se dit, Claude et moi,
comment on se parle.
C'est là que la majorité de l'apprentissage se fait.
C'est pour ça souvent que les parents sont découragés
quand les enfants reproduisent des patterns de leurs parents.
C'est sûr que tu n'y as pas enseigné à être de même,
mais il t'a vu faire ça.
Il t'a vu.
C'est vrai.
Il ne faut pas trop se taper sur la tête non plus.
Dans le sens où...
Je pense que l'éducation à la sexualité dans le milieu
intrafamilial, comme ce
dont on parle en ce moment,
écoute, c'est d'une complexité aussi.
Moi, il y a des enseignantes
qui sont venues me voir, des enseignants
qui étaient comme, je ne sais plus quoi faire
moi-même avec mes enfants.
Il y a une prof,
elle était venue me voir, elle a dit,
sérieux, ma jeune, elle écoute telle série. Puis là, la mère était comme, sérieux, mettons, il y a une prof, elle m'a renouée, elle était venue me voir, elle a dit, « Hey, là, sérieux, ma jeune,
elle écoute telle série. »
Puis là, la mère était comme, « Sérieux, c'est tellement dark. »
Euphorie.
Non, bien, tu sais, oui, les euphorias, les trucs de même.
Puis là, elle était comme, il y a de la représentation queer,
puis genre, je pense qu'elle se questionne sur son queerness,
mais comme, « God, il y a-tu quelque chose de lumineux? »
Tu sais, elle était comme, « Il y a-tu quelque chose? »
Là, elle était comme en panique.
Je suis pas sûre que...
Vu qu'il y a des personnes qui peuvent te ressembler,
c'est le meilleur show pour toi non plus.
Tu vois, cette mère-là, elle faisait de l'observation.
On parle de la notion d'observer.
« Ok, j'observe qu'il m'écoute vraiment bien en ce moment. »
Mais j'ai observé que t tu écoutais un show de télé
qui était vraiment sombre, dark,
un peu violent,
mais que ça t'est bénéfique
parce que dans le fond, tu es en questionnement sur ton orientation
sexuelle. Fait qu'elle est venue me voir
puis c'était vraiment pas
dans le contexte de ce que je m'en venais faire,
mais écoute, je suis là pour ça aussi
dans le sens. Puis là, j'étais comme,
oui, il y a tellement
de contenus, genre
culturels, qui sont beaux, qui sont
sains. On a de plus en plus de beaux
modèles, genre, de
relations saines. C'est comme
si on pensait, je ne sais pas,
pendant des années, que ça allait être plate, un show de télé
avec des relations saines, mais il y en a
de plus en plus. Fait que là, j'en
avais nommé une couple. Tu sais, j'étais genre,
ça serait le fun que... Dans notre temps, c'était Skins,
là. Ben, exact. Fait que là,
t'associes, mettons, moi, tu sais,
j'avais une blonde dans ce temps-là, puis je m'associais
full à Naomi et Émilie, tu sais,
puis c'était genre mon éveil.
Toi aussi, c'est Naomi et Émilie,
tes amies. Oui, Naomi
Campbell, c'est le meilleur
gag, genre, c'est tellement niaisumé, en tout cas. Oui, c'est bon. Puis. Genre, c'est tellement niaiseux.
Oui, c'est bon.
Puis, il n'est pas si pire, cette représentation des femmes.
Ce n'était pas si pire, mais l'affaire, c'est que tu écoutes ça,
puis tu es comme, oh my God, j'aime les filles aussi, whatever.
Mais au travers de ça, tu as des ados qui sont en train de tout le temps
fumer des gros battes, puis
fourrer, puis être fucking trash, puis genre...
C'est fait que t'associes l'un
à l'autre, nécessairement.
– Exact. – C'est vrai.
– C'est touché de choisir le...
– Mais c'est vrai qu'il y en a de plus en plus, au moins.
Je viens d'avoir un flash pour ce que j'ai
dit tantôt, là. Les relations sexuelles,
la question, ah, comment on fait des bébés,
puis tout ça. Puis mon frère, il m'avait
dit, après un podcast, non, j'en ai
trois. Ah, OK, excuse-moi. Christophe.
Lui qui est homosexuel. OK.
Lui, il m'a dit, après un podcast, justement,
sur l'homosexualité,
il dit, pour vrai,
moi, j'ai longtemps pensé
que je ne pouvais pas avoir d'enfant, fait que
il a comme fait un genre de petit deuil, parce que
pendant que ma mère,
il dit que c'est quand un homme et une femme
font l'amour.
Lui a été longtemps à penser qu'il ne pourrait pas avoir
d'enfant. C'est ça que je viens de
avoir un flash. Comment on le dit?
Il faudrait le moins possible
qu'il y ait de ça.
De dire que tout le monde peut avoir
des enfants.
Il y a différentes façons.
Tu peux adopter.
Tu l'as, là.
Non, non, mais tu l'as. Tu l'as parfaitement.
Il y a différentes façons d'avoir des enfants.
Tu peux avoir
des enfants de façon naturelle.
Ça, c'est quand il se passe ça.
Tu peux adopter des enfants. Tu peux les adopter
au Québec ou à l'international.
Puis, tu sais, c'est quoi adopter?
Puis là, tu es genre, yes, si, je me suis.
Tu peux le sauver même de genre
la grosse poutine
de genre parler de sexe.
J'adore.
C'est quoi ton go-to de poutine?
Les petits poulets avec les petits pois.
Gal Vogue. Arrête.
Ça sent bien.
Je te jure, tu la mangeras après.
Je suis contente parce que
il faut vraiment y aller comme ça.
Tu vois, on parlait des représentations culturelles.
C'est essentiel.
Les gens ne sont pas capables
de s'incarner
s'ils ne se voient pas. Genre,
le cerveau humain est fait de cette
façon-là. Tu sais, souvent, les gens, comme,
ils vont être critiques. « Ah, là, c'est-tu
nécessaire de mettre des
gens qui sont de même, qui s'identifient
de même? » Je suis comme, oui, c'est nécessaire.
Genre, sinon, ce qui
se passe, puis ça, c'est un phénomène
très weird, c'est qu'on s'incarne
dans des personnages qui sont blancs, si on, c'est un phénomène très weird, c'est qu'on s'incarne dans des personnages qui sont
blancs, si on ne l'est pas,
on s'incarne dans des personnages qui sont
straight, si on ne l'est pas, puis pour de
vrai, tu ne l'es pas.
Fait que là, t'arrives
en société, puis t'es comme,
qui suis-je? Pour vrai, on a besoin de ce reflet-là
par moment, de voir
des réalités queer qui sont
saines, on a besoin de voir
des personnages bisexuels
parce que c'est invisibilisé. Genre, moi,
j'en peux plus de ça. Je suis comme,
on est capable de parler de ces choses-là.
On est capable de les faire. Puis on est capable de dire
oui, oui, des fois, la vie, c'est dramatique.
Mais ce n'est pas que dramatique
non plus. Ça peut être émancipateur.
Ça peut être le fun d'être bi.
Genre, on se le souhaite.
En tout cas, dans le sens,
on souhaite aux gens que ça aille bien.
C'est pas ça qu'on se fait renvoyer tout le temps non plus.
Puis ça, ça en est une,
une éducation à la sexualité.
C'est un peu la face cachée
de l'éducation à la sexualité.
Justement, comme les contenus en ligne,
les contenus numériques, nous, dans notre recherche-action,
sincèrement, Sexoral est revenu
à plein de moments.
C'est vraiment great.
Je vais te donner,
ça c'est un peu verbatim,
je ne l'ai pas retenu par cœur,
mais je pense que c'est une de mes quotes
préférées. Je leur demandais
« Vous cherchez vos informations
ou sinon? » Les jeunes étaient comme
« Les contenus numériques, c'est comme fair.
Les séries télé, nanana, puis tout.
Puis, tu sais, après, on parlait de genre,
de quelle façon il tombait là-dessus, puis blablabla.
Puis c'était vraiment great.
Puis à un moment donné, il y a une personne
qui parle de sexe oral.
Puis elle était comme, tu sais, je donnais à parler
de son prof de science.
Fait que là, elle était comme, bien là, déjà,
j'arrive dans mon cours de science,
puis je me rends compte, dans le fond,
qu'il n'y a pas de clitoris sur la planche anatomique.
Puis, je suis genre, oui, ça, c'est grave. Elle était comme, c'est très grave.
Puis, elle est comme, surtout que la veille, j'écoute le podcast de Sexe oral sur le clitoris qui dure deux heures.
Wow!
Ça fait que là, elle est comme, et là, moi, ça, évidemment, comme sexologue, puis dans mon équipe, j'étais genre... Tu sais, j'ai parlé à plein d'expertes.
On a un comité aviseur d'experts en sciences et en recherche.
Puis là, j'ai nommé ça.
J'ai dit, gang, il y a quelque chose de plus grand
qu'on n'adresse pas en éducation à la sexualité,
c'est qu'il y a une partie de la jeunesse québécoise
qui en sait vraiment plus qu'on pense sur la
sexualité humaine, sur l'anatomie, etc.
Puis c'était fou parce que
même si j'écoutais un podcast de deux heures,
on peut-tu juste l'adresser?
Et là, encore une fois,
pousser la
thématique, comme pourquoi c'est pas
quelque chose qu'on parle?
Pourquoi on l'adresse pas? Comment on peut
pas adresser ça, finalement? Genre, tu montes une planche anatomique, y'a pas de clitoris, qu'est parle. Pourquoi on ne l'adresse pas? Comment on ne peut pas adresser ça, finalement?
Genre, tu montes une planche anatomique,
il n'y a pas de clitoris, qu'est-ce que tu fasses avec ça?
Ou même si il y en a une.
Il y a des jeunes que j'ai rencontrés,
mettons, j'en ai eu un qu'ils en avaient eu.
Mais je suis comme ça, c'est quoi?
C'est sur la bonne volonté de l'enseignant?
C'est qui qui décide ça, dans le fond?
C'est quelle planche?
Est-ce que c'est encore juste
de ne pas avoir de planche anatomique
avec un clitoris comme à notre époque?
I don't know.
Mais tu vois, les contenus numériques
peuvent être vraiment importants
en termes de combler des lacunes
en éducation à la sexualité.
Même si tu ne peux pas écrire pénis ou vulve sur Instagram,
le reach est bon, gang.
Vous avez un bon reach.
Merci.
C'est vrai qu'il y en a beaucoup, des professeurs
qui font jouer des podcasts.
Et c'est pas tout.
Il y en a quand même choisis sur podcast.
Justement, j'avais envie de parler un peu de gangbang avec vous.
Écoute, écoute, écoute.
Il est plus passable.
Juste à cause de ça.
On ne pourra plus le passer.
On peut parler. C'est vraiment une part Est-ce que la pornographie
l'accessibilité à la pornographie
de nos jours, elle affecte
beaucoup plus
que...
Les jeunes sont comme, c'est étrange
j'ai quand même rencontré comme 81
personnes
avec qui j'ai eu une entrevue de 45 minutes à une heure,
en groupe.
Puis on a fait un sondage aussi de genre 200,
il y a comme presque 300 jeunes
qui ont répondu à travers la province du Québec.
Puis je pense que dans le sondage,
ça ressort un peu plus.
Puis là, ça, c'est une question que je me posais aussi
avec mon équipe tantôt,
mais ça n'a pas tant été adressé.
Mettons, la seule affaire qui a été
nommée, c'est qu'il y a une grande
pression de performance. Dans le fond, il y a comme
quelque chose qui s'est créé, genre, dans cette
génération-là, surtout les jeunes, puis les
jeunes adultes. Ça rend la pression
de performance, mais c'est pas juste
induit par la pornographie. Ce que je comprenais, c'est
comme induit par, mettons,
les réseaux sociaux un peu,
comme toute l'image.
Ça a bâti aussi un imaginaire pour les jeunes
de c'est quoi un corps sexu,
sexy, etc.
C'est vraiment comme complexe en soi.
Mais c'était
vraiment intéressant ce que les jeunes
me disaient, genre, mettons. Il y avait
vraiment d'un côté, je pense
que ce que ça crée, c'est des attentes.
Fait que là, on pense que ça va être de même.
On pense que les gars vont nous demander des affaires de même, des choses comme ça.
Fait que, tu sais, mettons, dans notre recherche, il y a des personnes qui s'identifient à la féminité,
qui sont des filles.
Il y a des personnes qui s'identifient à la non-binarité, qui sont trans.
Puis, on a des garçons, des personnes qui s'identifient à la masculininité qui sont des garçons cis. Puis, c'était incroyable comme
le discours, comment il était
très similaire, très semblable.
Mais, tu sais, mettons,
les gars en parlent un peu plus.
Puis, je pense qu'il y avait
un... Comment dire?
Ils sont très...
Ils sont inquiets, en fait.
Les jeunes garçons, mettons, les 15-21 ans,
ils sont quand même inquiets. Il y a un jeune gars
aussi qui est déjà venu me voir. Il était comme,
je sais que je vous ai posé plein de questions. Lui, il était en secondaire
4 quand je l'ai rencontré.
On avait parlé de ça, la pornographie
spécifiquement. C'était ça un peu.
On parlait de cybersexualité.
Eux, ils ont voulu parler de porn.
On est allés là-dedans. Lui, il était comme,
moi, je veux savoir
comment ça l'affecte, dans le fond, mon cerveau
puis tout. Puis là, j'étais comme, ah, c'est great,
tu sais, que tu t'intéresses à ça. Puis,
tu sais, là, j'étais genre, bien, justement, nous sommes
au balbutiement de, genre, la science,
la neurosciences liées à ça. Tu sais, on n'est pas...
on n'a pas toutes les informations.
Puis t'es comme, ouais, mais c'est parce que, tu sais,
mettons, moi, si j'ai un enfant un jour,
là, j'étais comme, ah, bien...
À 15-16 ans, je ne me posais pas
cette question-là, mais
ils sont là-dedans, ils baignent là-dedans.
Ils ont grandi avec l'accès à la pornographie
comme un claquement de doigts.
On interrompt le podcast
pour vous parler d'Oxio,
le fournisseur Internet avec qui ça clique.
Avec Oxio, il n'y a pas de négociations interminables,
il n'y a pas de rabais qui expirent,
de périodes de négociations.
C'est clair, dès le début,
vous avez une relation de confiance.
Oxio, ils sont transparents avec vous.
Et ils y couvrent partout au Canada maintenant.
Ils sont au Québec,
Ontario, Manitoba,
Saskatchewan.
Ils sont en Alberta,
en Colombie-Britannique aussi.
Ça, ça, ça me surprend.
Que ce soit au Canada.
Et Oxio est aussi un blog,
ce qui concerne Internet.
Il est là vraiment pour éduquer les gens,
inspirer, partager toutes les choses
reliées à l'Internet.
Donc, si ça vous intéresse,
vous pouvez aller sur le site oxio.ca.
Et vous avez également un code promo
pour essayer gratuitement Oxio,
qui est le code sexoral.
Fait que, bonne découverte.
Et on vous aime.
O-X-I-O.C-A.
Merci.
On revient d'une belle pause
de deux semaines.
Regarde, premièrement,
on n'est pas bien pareils, comme les gens
qui regardent sur YouTube. On n'est pas les mêmes personnes.
Puis, il manque Lysandre aussi.
Ah oui, elle n'est pas là. C'est ça qui est pas top.
C'est genre là, on revient.
On a pris une pause. Pourquoi? Parce que
le dernier podcast
a été interrompu par une panne d'électricité.
Oui, pour Total.
Oui, puis là, on a attendu, mais c'est jamais revenu.
Non, jamais.
Fait que malheureusement,
là, Lisandre, aujourd'hui, est malade.
Elle est partie à la maison,
donc je vais faire du mieux que je peux
pour nous représenter, essayer vraiment de poser.
Oui, elle est avec nous.
Oui, je suis avec elle. On a de la Essayer vraiment de poser. – Oui, je suis avec elle.
– On a de la galvaude qui nous attend.
– Oui, je suis à la place
de Liz. Je vais penser pour toi,
mon bébé. Je vais essayer vraiment du mieux que je peux
de poser les questions que tu poserais
aussi.
On va revenir à ce que
tu disais. On a réécouté
la petite partie. On était dans
la pornographie et là, tu disais
que c'était...
Il allait-il avoir un impact au niveau
des jeunes? – Exact. C'est ça, c'est que les jeunes
dans le fond se posent beaucoup de questions
sur l'impact, mais comme à plein
de niveaux de la pornographie.
Puis je racontais dans le fond, dans le
segment que vous venez toujours
tout juste d'entendre, que
dans le fond, il y a un jeune gars qui était
venu me voir à un moment donné pour me demander
qu'est-ce que ça a comme impact sur mon cerveau,
comme littéralement, puis j'aimerais le savoir
aussi pour comme si jamais j'ai des enfants,
savoir comment ça fonctionne,
puis dans le fond, j'étais comme
ah, bien c'est super, je vais au moins y expliquer un peu
le système de récompense que le cerveau a,
puis le système de
récompense, comment ça fonctionne,
dans le fond, c'est que quand on vit quelque chose
ou qu'on consomme quelque chose,
quel qu'il soit, cette chose-là,
ça peut être autant comme un film, genre,
comme de super-héros, comme avec du gros son,
qui va venir trigger, dans le fond,
vraiment comme beaucoup, beaucoup, beaucoup d'hormones
dans ton cerveau.
Ça va te donner peut-être des sensations
de calme,
d'être assuré, de dopamine
ou d'endorphine.
Ça vient vraiment
récompenser, dans le fond,
ton système total.
Toutes tes neurones,
dans le fond, c'est gratifiant.
La pornographie, ça fonctionne
un peu de la même façon. Fait que, tu sais,
c'est une question de comme, c'est pas nécessairement
d'en consommer trop ou d'en consommer
pas assez. Tu sais, c'est pas ça
le point. Je pense que l'idéal, c'est
de nommer aux jeunes, surtout,
que s'ils ou elles
consomment de la pornographie, que c'est
ce système-là de récompense qui
s'opère. Puis, tu sais, mettons,
moi, une des choses que... Qu'est-ce que ça impact'est quoi que ça... Qu'est-ce que ça impacte?
Oui.
Ce genre de dopamine, qu'est-ce que ça peut affecter dans notre sexualité?
Bien, plein de choses.
Tu sais, comme, mettons, il y a une chose que j'ai lue dernièrement,
surtout en science, c'est comme, tu sais, un peu l'impact de genre...
Bien, c'est une marque aussi, le fantasmatique.
C'est des images qu'on consomme.
Fait que, tu sais, on peut avoir des souvenirs
liés à la pornographie qu'on consomme,
autant dans notre monde réel
que dans notre monde plus intérieur.
Il y a des choses qu'on peut voir
qui ne nous intéressaient pas nécessairement.
On peut se tromper aussi
sur l'histoire qu'on voulait
aller consulter.
Je sais que ça a quand même des marques
assez considérables
dans nos fantasmes, dans notre imaginaire.
Puis une des choses que je trouvais quand même intéressantes,
c'est qu'il y a des jeunes gars dans l'étude
qui m'ont fait part qu'il faut vraiment faire,
en tout cas, ils me disaient qu'il faut vraiment faire attention
à la consommation de la pornographie.
Puis comment ils m'expliquaient ça, c'était comme,
quand tu vas, mettons, chez ta meilleure amie
ou quand tu veux dater une fille ou whatever
tu vas finir par penser à ces choses-là
en plus j'étais comme, qu'est-ce que tu veux dire
est-ce que c'est comme juste parce qu'il y a une empreinte
de genre, de ce que
t'as vu, que tu
transfères au moment, puis il était
comme, oui c'est un peu ça, c'est comme si pour eux
ils voyaient ça comme quelque chose qui pouvait
induire genre une envie
ou une volonté de vivre
des comportements sexuels X,
Y ou Z.
Puis dans le fond, ils savaient que
ils ne savaient plus trop
si ça venait d'eux, si c'était leur
propre fantasme ou si c'était leur propre
chaîne d'attirance ou etc.
Puis dans le fond, ce que j'ai compris,
c'est qu'il y a beaucoup de jeunes,
même les filles ou les personnes
non-binaire ou trans qui
ne savent pas trop quoi faire de ça
genre c'est comme si cette empreinte là
ils sont comme
c'est ça qui est ça, puis comparativement à nous
mettons, puis à comment nous on a été
éduqués à la sexualité puis comment la pornographie
est arrivée dans notre vécu
de trentenaire, c'est tellement
distinct, mettons quand je faisais les discussions justement dans la recherche à action qu'on a menée est arrivé dans notre vécu de trentenaire, c'est tellement distinct.
Mettons, quand je faisais les discussions,
justement, dans la recherche à action qu'on a menée,
c'est comme si ce n'était même pas tant un big deal,
la pornographie,
mais ils savaient que c'était complètement, constamment là.
Puis, tu sais, dans le fond,
quand j'en parlais avec les jeunes,
tu constates, dans le fond,
qu'eux, ils sont nés avec ça un peu,
avec l'accès à la pornographie.
Fait que, tu sais, mettons, j'ai eu des discours
de genre,
madame, des fois, pour être bien honnête,
je ne sais même pas pourquoi, dans le fond, je me retrouve là.
Je me retrouve là.
C'est comme ça.
C'est comme plus,
les gens ont fait plus une association aussi
à la masturbation.
Oui, c'est comme des deals.
Ça fait partie un peu d'une quotidienneté, puis d'une pratique masturbatoire, puis c'est juste, it is what it is.
Mais on a quand même quelques inquiétudes par rapport à la trace un peu, le genre psychologique que ça peut avoir.
Mais sinon, ça avait vraiment...
Mais c'est de le conduire, c'est plus au niveau de la personne. On dirait que nous,
quand on a écouté de la pornographie pour la première fois,
premièrement, il n'y a personne qui nous a dit
que ce n'était pas la réalité.
Tandis qu'aujourd'hui, je pense que c'est plus
un think que les gens, on est au courant.
Tout à fait.
Puis on le dit, ça, c'est ça.
Ce n'est pas la réalité.
La fille, elle boit 4 litres d'eau pour éjaculer.
Le gars, il se pique dans le pénis.
Il n'y a pas une vraie
grosse érection comme ça pendant
deux heures. Il y a des pauses.
Le montage. Nous, on n'a pas eu
ça parce que premièrement, on l'écoutait
en cachette. C'était nouveau.
C'était un DVD.
C'est tout de l'affaire. Nous, on pensait vraiment
que c'était la réalité et que c'était ça qu'il fallait faire. C'est cool que tu me dises. C'était un DVD c'est tout des affaires, nous on pensait vraiment que c'était la réalité et que c'était ça qu'il fallait faire
c'est cool que tu me dises
c'est ça mon inquiétude
aussi c'était que
vu qu'ils sont tellement exposés à ça
est-ce que ça va être encore pire que nous
mais c'est vrai que nous on n'a pas eu
les outils pour se les pas faire dire
que c'est pas vrai
ça m'a fasciné d'ailleurs parce que j'étais comme
à voir comment leur éducation à la sexualité
a été un peu comme la nôtre,
un peu en dentiste, c'est pas clair,
c'était un peu stéréotypé.
En tout cas, j'étais vraiment surprise
que la plupart des jeunes,
indépendamment d'où ils sont,
genre, dans quel statut économique,
ils viennent d'où,
est-ce que c'est des personnes
qui ont un parcours migratoire.
Tout le monde avait le même discours.
Ça, j'ai été surprise de ça.
Je me suis dit, il y a quelque part
que cette thématique-là,
il y a quelque chose qui est faite,
mais en même temps,
j'ai eu beaucoup de demandes
de la part des jeunes, surtout dans notre sondage
qui disait, il faut vraiment
qu'on en parle plus. Il faut qu'on parle de la pornograph jeunes, puis surtout dans notre sondage qui disait, il faut vraiment qu'on en parle plus. Il faut qu'on parle
de la pornographie,
exemple, inclusive,
pas stéréotypée,
des genres
pornographiques aussi, comme qu'est-ce qui est
mieux, moins bien, parler
de, genre,
de payer de la pornographie, c'est quoi notre lien
à payer ou pas?
Parler de, comme, les grosses structures, les gros sites Internet, est-ie? C'est quoi notre lien? À payer ou pas? Tu sais, parler de comme les grosses structures,
les gros sites Internet, est-ce que c'est vraiment valide?
Tu sais, comme qu'est-ce qui se passe?
Le consentement, l'éthique.
Fait que les jeunes, ils étaient vraiment honnêtes.
Ils étaient comme, on veut en savoir plus.
C'est vrai qu'on n'a pas de...
On ne sait pas qu'est-ce qui est bon,
qu'est-ce qui n'est pas bon là-dedans.
En réalité, c'est vraiment, je pense,
c'est de les mettre conscients
que ce n'est pas la réalité.
C'est surtout ça.
Moi, c'est plus ça, je pense, que je vais amener à ma fille.
C'est vraiment que ce n'est pas la réalité.
Il y a du positif comme du négatif.
Oui, parce que j'ai appris de ça.
J'ai appris quand même,
pour ma part, côté diversité
corporelle.
Exactement.
Quand j'ai travaillé dans un sex shop,
c'est là que j'ai vu que, hé, c'est pas... On a toutes des vulves vraiment toutes différentes.
Puis j'ai fait comme, hé, mon Dieu,
je pensais que ma vulve était différente
des autres. Puis je suis comme, hé, oui,
elle est différente, mais elles sont toutes différentes.
Comme toutes les autres.
Je pensais que j'avais comme une idée préconçue de la vulve
qui était faite d'une certaine façon,
qui était comme fermée, ci, ça, ça.
Puis en voyant sur les films,
ça, pour moi, c'est ça qu'il y a eu
d'aspect positif.
Tout à fait.
Puis d'autres aspects positifs,
comme des techniques, comme tu dis.
Des techniques bien le fun
que mon chum aime beaucoup.
La nudité aussi.
Il y a plein de gens qui disent
que c'est notre seul accès à des corps nus. C'est vrai. Ça vaut la peine d'idées aussi. Il y a plein de gens qui disent que c'est notre seul accès à des corps nus.
C'est vrai.
Ça vaut la peine d'aller visiter
pour voir ce qu'il y en a.
Il y a du positif. Il y a quand même beaucoup de positif.
Il y a beaucoup de positif.
Mais il faut voir c'est quoi notre façon d'être.
Exact. Si tu dis que
ce n'est pas nécessairement vrai,
le corps, son corps,
il n'est pas nécessairement vrai non plus. Si tu dis ça, à ce son corps, il est pas nécessairement vrai non plus, que tout dit ça,
à ce moment-là, quand tu vas l'écouter,
tu vas l'écouter d'un autre oeil, puis ça va être vraiment,
tu vas prendre ce que tu as à prendre de bon,
puis tu vas juste te creuser, puis tu vas venir y aller.
– Bien oui, les gens, ils fantasment
basé sur aussi
leur historique sexuelle, leur
fantasmatique, leurs, tu sais,
des désirs qui sont genre même inaccessibles,
tu sais, même des sensations, des odeurs.
Les gens, souvent, c'est beaucoup plus ça.
Peu importe ton identité de genre,
c'est vraiment les souvenirs.
Les gens sont vraiment habités par les souvenirs
de leur comportement sexuel,
de leur histoire sexuelle,
les bons souvenirs souvent,
dans leurs pratiques masturbatoires surtout.
Et donc, ils ne sont pas juste habités par ça non plus.
C'est comme un plus.
– OK, c'est un plus.
– Puis est-ce que tu vois, je ne sais pas si on en a parlé au dernier,
j'ai écouté grosso modo, mais il y a une petite partie
que je n'ai pas écoutée. On a-tu parlé
de l'aspect des jeunes
d'aujourd'hui par rapport
à...
En tout cas, moi, pour ma part, pour nous,
il y a beaucoup de femmes qu'on s'est considérées
comme un objet pour les hommes.
On donnait beaucoup de plaisir
et on pensait que c'était ça.
Il faut que le gars éjacule, puis merci, puis c'est fini.
Est-ce que ça a changé, ça,
ou tu trouves que c'est encore présent?
En fait, l'affaire qui se passe,
j'ai l'impression,
et ça serait probablement une de mes analyses
dans mon rapport de recherche, mais c'est que
c'est comme si ils sont vraiment
à l'intersection de
ces deux choses-là, comme le fait que
il y avait vraiment comme
des stéréotypes tellement ancrés
liés au genre, au sexe, c'est comme
les femmes dans la sexualité doivent être d'une façon,
les hommes doivent être d'une façon,
mais c'est comme si les nouvelles générations
ont accès à d'autres
informations pour
lutter contre ces stéréotypes sexuels-là,
mais en même temps,
ça l'existe encore.
Mettons, il y a
beaucoup de jeunes qui,
il y a vraiment des choses
ancrées dans des stéréotypes sexuels
et de genre qui ont été nommés
dans notre
grande recherche-action.
Comme, mettons, les jeunes qui s'identifiaient
plus à la féminité étaient comme
« Ah, ben, tu sais,
justement, est-ce que je dois vraiment
tout faire ces comportements sexuels-là? »
Comme un peu, genre, la notion d'être
imposée ou de sentir
quelque chose qu'on nous impose
à agir, à être dans
l'action, à être dans le donné.
Et inversement,
les gars, les personnes qui
s'identifiaient surtout à la masculinité, étaient comme
mais tu sais, nous,
la pression de performance,
de durée, puis des choses comme ça,
comme on ne sait plus trop quoi en faire.
Puis là, j'étais comme, ah, mais là, ça, ça existe
depuis un bon moment maintenant.
Mais il y a comme, ça tend à comme se déconstruire
de plus en plus.
– Mais ils se posent des questions.
– Vraiment.
– Avant, on ne s'en posait pas.
– Exact. Et là, pourquoi je sais ça,
c'est parce qu'on me dit d'autres choses en parallèle
que je suis comme, mais ça, ça, ça, ça,
c'est les choses qui déconstruisent les stéréotypes.
Fait que du continuum un peu lié au genre,
autant les personnes queer, personnes queer me disaient ça
mais les jeunes me disaient de façon générale
mais surtout les gars
me disaient c'est tellement
important d'être connecté
à l'autre
quand on a de la sexualité, puis là j'étais comme
quand est-ce que vous dites ça
vous vous dites ça entre vous, est-ce que vous en parlez à vos partenaires
c'est comme quand est-ce que vous mais je le disais pas parce entre vous? Est-ce que vous en parlez à vos partenaires? C'est comme quand est-ce que vous...
Mais je ne le disais pas parce que je voulais le laisser...
Tu voulais savoir d'où ça part.
Exact. Et ça, c'est revenu dans
tous mes groupes de personnes
scientifiantes à la masculinité.
C'est comme, ça serait vraiment le fun
de savoir comment
apprendre à être en lien à l'autre,
à comme séduire de façon
saine. Est-ce que genre, je peux
comme, moi, être vulnérable dans une posture où je reçois en lien à l'autre, à comme séduire de façon saine. Est-ce que genre, je peux comme
moi être vulnérable dans une posture
où je reçois comme comment
qu'on gère ça, comment on nomme ça.
Puis du côté des personnes qui s'identifient à la féminité,
c'était genre, moi je veux
du plaisir dans ma sexualité.
Je pense que c'est vraiment important.
Fait que là, tu sais, il adressait des mots comme
je comprends pas pourquoi, mettons,
dans les cours d'éducation à la sexualité, on ne parle pas
des préliminaires ou peu importe comment
on appelle ça, genre tout type de
relations sexuelles qui sont non
pénétratives ou pénétratives.
Puis en fait, ça part de là.
C'est comme si les jeunes, peu importe
leur âge, leur identité de genre,
ils savent que le go-to
de la sexualité puis de leur cours
d'éducation à la sexualité,
c'est tout le temps basé sur une pratique sexuelle,
la pénétration, pénis en vagin.
D'un côté, tu as du monde qui est vraiment stressé de l'affaire.
De l'autre côté, tu as l'autre qui dit,
attends un peu, la séparation,
ce n'est même pas plaisant tant que ça.
Ce n'est pas la manière la plus plaisante
de recevoir du plaisir parce que j'ai un critérisme.
Là, tu es comme...
Pour vrai, c'est ça qu'as comme... C'est une analyse de ce que je...
Oui, on dit toutes ces choses-là,
mais moi, quand je fais le lien
entre tous ces commentaires-là,
c'est de dire, ben attends,
il faut se tenir la main là-dedans,
il faut essayer d'aller vers l'autre.
Ça, ça a été génial. C'est ça
qui fait que notre recherche
est superbe et est riche parce qu'il y a
vraiment comme une connexion entre
les discours des jeunes aussi,
le vécu des jeunes garçons ou des personnes
qui s'identifient à la masculinité, les personnes
trans, non-binaires, plus masculines, par exemple,
et inversement aussi du côté de la féminité.
On voit qu'ils ont comme
qui vivent des choses qui sont encore
inscrits sur les stéréotypes sexuels et de genre
et que ça, ça devient comme une pression un peu insoutenable qui vivent des choses qui sont encore inscrits sur les stéréotypes sexuels et de genre.
Puis que ça, ça devient comme une pression un peu insoutenable
dans l'intimité.
Fait que les gars,
ils le disaient, ils étaient comme,
mettons, oui, mais ça serait le fun d'être en amour.
Je pense qu'il y a une plus grande valeur à être
en connexion à l'autre. Puis j'étais comme,
mais tout à fait, tu sais, etc.
Mais en même temps, je leur disais,
mais est-ce que c'est ça qui se passe pour vous?
Puis ils étaient comme, fuck all.
Puis j'étais comme, pourquoi?
Moi, je ne peux pas le dire à votre place non plus,
mais ils ont un bon esprit critique.
C'est juste que...
– Les autres questions, c'est fou, c'est bon.
– Oui, mais tu sais, comme mettons, je veux dire,
les personnes scientifiques à la masculinité,
les gars, tu sais, c'est comme si eux,
quand ils sont ressortis de cette discussion-là,
ils se mettent
beaucoup de pression par les pères
à être d'une certaine façon dans leur
masculinité, dans leur virilité, des trucs
comme ça. Là, ils retombent
à devoir jouer,
se masquer, à être d'une certaine
façon, mais dans le cadre de l'intimité,
dans le fond, vous me dites que ce n'est pas ça, pas en tout
que vous voulez. Moi, j'essaie de leur dire, maisité, dans le fond, vous me dites que c'est pas ça, pas en tout que vous voulez. Fait que moi, j'essaie
de leur dire, mais ça, ça veut dire que pour
se rendre là, il faut travailler ici.
Puis il faut travailler sur soi, tu sais.
Même à faire, tu sais, comme les filles, j'étais genre,
ben si, tu sais, comment on
fait pour se rendre à l'émancipation,
la sexualité positive,
ben c'est qu'il faut travailler
dans la communauté, dans
la collectivité, tu sais, il faut aller vers l'autre. Je suis comme, c'est quand la dernière fois que vous avez parlé avec une personne queer, c'est qu'il faut travailler dans la communauté, dans la collectivité. Il faut aller vers l'autre.
C'est comme la dernière fois que vous avez parlé
avec une personne queer, c'est comme la dernière fois
que vous avez parlé avec un gars straight.
Lui, posez-vous des questions.
Puis là, c'est comme, ah non, je suis comme,
exact. Mais ça, c'est ce mouvement-là
qu'il faut briser. C'est la meilleure
façon de briser les stéréotypes sexuels.
C'est de prendre la main.
Tout leur questionnement, ils les gardent pour eux
et ils n'en parlent pas.
Mais c'est ça, ils sont plus au courant
et ils posent plus de questions. C'est juste qu'ils ne sont pas
rendus au niveau d'échanger
la fuite.
De le mettre en application.
C'est ça la clé.
Une éducation à la sexualité émancipatrice,
c'est de donner les outils.
Je me le fais dire à maintes reprises, d'ailleurs, par les jeunes,
on peut-tu avoir des outils
qui sont concrets, puis que quand
on arrive dans notre vie, ces skills-là, genre,
soient applicables. Moi,
j'ai pas envie d'être dans la violence, dans le fond.
Tu comprends? Ils ont pas envie d'être dans la violence,
ils ont pas envie de pas savoir comment
gérer leurs émotions, mais ils savent
damn well qu'ils sont pas là encore.
Fait qu'imagine, tu sais, de savoir...
Ils sont fous, les jeunes, là. Ils étaient comme
mais on sait qu'on ne les a pas, les skills,
mais on aurait pu s'y rendre. Fait que moi,
c'est un peu ça aussi. La recommandation,
c'est de dire, pour que l'éducation
à la sexualité soit positive,
minimalement pour tous
et chacun, chacune,
c'est qu'il faut être en mesure d'offrir
des outils tangibles de savoir-être
et de savoir-faire.
Je pense que les jeunes sont comme,
« Je peux-tu savoir comment approcher quelqu'un sans que ça soit whack? »
Il y a-tu des trucs
de base que tu peux nous donner
si, mettons, il y a des jeunes qui nous écoutent?
Oui.
Des trucs que tu dis que ça,
il faut vraiment que tous les jeunes sachent.
À place de parler
juste de consentement sexuel et de
tomber dans les notions d'agression sexuelle,
moi, souvent, ce que je dis aux jeunes, c'est
si votre cadre de référence
à vivre de la sexualité pour vous-même
et avec une ou plusieurs autres
personnes, ancrez-le dans la notion
de plaisir.
C'est le go-to.
C'est vraiment ça.
Pour moi, ça se résume un peu à ça.
Si tu veux avoir une relation sexuelle
positive ou de la sexualité de façon
positive, généralement, je pense qu'il faut
ramener la notion de plaisir.
J'en avais parlé d'ailleurs
dans l'autre segment, mais il faut tasser
la honte. Si il faut tasser la honte,
on travaille la tion premier, puis après, il faut
amener le plaisir, comme le plaisir
pour soi, le plaisir pour l'autre,
avec l'autre et les autres, possiblement
et tangiblement dans un futur,
peut-être, mais
c'est plaisant de savoir
qu'on est protégé quand on vit
de la sexualité, puis qu'on n'est pas sûr
de notre santé
sexuelle globale. Ça augmente la sexualité et qu'on n'est pas sûr de notre santé sexuelle globale.
Ça augmente la possibilité de vivre du plaisir
parce que tu diminues la sensation de stress.
Tu ne veux pas avoir peur dans ta sexualité.
Pour te rendre au plaisir, il ne faut pas que tu ailles peur.
Il faut que tu te sens en sécurité.
Si on est trop dans le performatif,
c'est vrai qu'aujourd'hui, on est
beaucoup dans la prévention.
Mais là,
c'est vrai que si on tombe trop juste
dans la prévention, clairement,
on peut juste les traumatiser et faire comme
« Ben, tu vois, moi, je ne veux plus rien savoir de ça. »
Exact. Puis là, ça fait peur parce que là,
c'est comme « Ah, ben là, si le consentement
sexuel est associé à comme... »
Puis c'est ça, les liens cognitifs, c'est ça de l'éducation.
Tu sais, c'est comme on fait des liens
basés sur des informations qu'on a,
mais comme si on n'a pas l'ensemble
des possibles. Fait que si le consentement
sexuel, par exemple, est juste lié à
la possibilité d'agresser sexuellement quelqu'un
ou être agressé, victime, agresseur,
ça, ça existe.
Il faut faire de la prévention contre
les agressions sexuelles, les abus. Mais pas juste ça.
Mais pas que. C'est d'expliquer
comme, OK, si
ton but dans la vie, c'est
d'avoir de la sexualité. Moi, c'est tout le temps ça
que je fais. J'appelle ça des maths sociales.
Je leur dis, hey gang, c'est très simple.
Un tout, c'est 100%, right?
Là, ils sont comme, ouais. Je dessine un cercle au tableau.
Là, j'écris 100%. Je dis, parfait.
Je dis, ça, c'est quand tu te masturbes, c'est 100%.
T'es seule.
Là, c'est genre, ouais, ouais, c'est bon.
T'es concentrante. Là, j'efface le 100%.
Je split le cercle en deux
pointes. Puis là, je dis,
si je fais ça en maths,
mettons que je mets deux trucs dans ce
cercle, à combien
sont les pourcentages? Les jeunes sont comme
50. Je suis comme, parfait.
J'écris 50-50.
Ce que j'en dis, c'est la base
d'un contact sexuel à
une autre personne, c'est d'être
à 50 % in
et de laisser l'autre personne à 50 %
in.
Si tu es pour être à 100 %
dans le cercle, je réefface.
Mettons que tu es à 100 % dans le cercle. Fait que là, je réefface. Je dis, tu sais, maintenant que tu vas être à 100% dans le cercle,
le songeant, ouais, je dis,
combien qui reste à l'autre,
le songeant, zéro. Je suis comme ça,
c'est une agression sexuelle.
C'est comme ça que ça marche.
Fait qu'il a le potentiel, là,
d'un lien positif, la base.
C'est de se dire, je mets un pied
dans la possibilité d'avoir une relation sexuelle
avec quelqu'un, sachant
personnellement que je peux me faire rejeter
parce qu'une personne ne doit pas
de l'amour, de la sexualité ou quoi que ce soit,
surtout pas dans l'intimité.
C'est ça le consentement, c'est ça qui est nice.
– Puis de ne pas t'attendre à avoir
100% de ce que tu veux normalement.
Ça se peut qu'elle
ou lui, ou peu importe la personne,
ne veulent pas faire des fellations.
Exact.
C'est une danse.
C'est comme, j'ai un pied là, un petit step là.
C'est une façon très facile d'acheter ça.
Si je comprends bien,
1 plus 1
égale 2.
Une personne plus une autre personne,
ça fait qu'il y a deux personnes.
Ça veut dire que si tu veux être tout seul
puis si tu veux pas
considérer les limites de l'autre puis ne pas
être dans le plaisir avec l'autre, crosse-toi
chez toi. Fait que toi, je suis comme, la masturbation,
c'est bien. C'est vraiment
correct en solo. Have fun!
Puis là, les jeunes, ils rient. Là, ils sont genre, ah,
j'ai un enfant.
– Wow, mais c'est bon, ça. J'ai tellement trop pensé à ça, parce que
je pense, tu sais, on entend
beaucoup, il y a eu une grosse, tu sais,
il y a eu le MeToo, il y a eu ça, puis ça, c'était full incroyable.
– Comme d'un raison, oui, oui.
– Mais c'est important de ramener aussi que c'est ça,
de ramener ça un peu à positif, parce que là,
c'est ça, là, c'est clairement...
– Il y a une sex-educator qui s'appelle Émilie Nagovski
qui a dit une phrase,
nous, on l'avait reçue à l'OPSQ
dans une conférence de mon ordre,
dans le fond, puis elle avait dit
le plaisir, c'est des sensations
dans un...
genre, pleasure is sensation in a context.
Fait que le plaisir sexuel,
c'est des sensations dans un contexte
spécifique. Fait que, par exemple,
si tu vas à la ronde, tu fais le vampire
puis tu manges pas de poutine,
ça va être une expérience X.
Mais si tu manges une poutine 5 minutes avant puis tu fais
le vampire, ça va être une toute autre
expérience. Pourtant, c'est la même
affaire, mais c'est la même chose.
Mettons, on va dire, exemple,
un quini-lingus, par exemple. Tu fais du sexe oral
sur quelqu'un qui a une vulve, OK?
Ça veut vraiment pas dire que le contexte
est le meilleur. Tu sais, mettons,
quand je donne des exemples aux jeunes, c'est plus que
ça se peut que t'aies eu, genre, 32%
en maths, là, puis que pour toi,
d'être bon ou bonne en maths, c'est important.
Fait que, tu sais, ça se peut que, genre, le cunni, là,
il soit pas si nice en ce moment.
Fait que, souvent, tu sais,
les jeunes sont comme, ouais, mais, tu sais, comme, est-ce que ça veut dire
que, genre, tu sais, comme,
il y a pas tout le temps les bons contextes, je suis comme, ouais, mais tu sais, comme, est-ce que ça veut dire que genre, tu sais, comme, il n'y a pas tout le temps les bons contextes, je suis comme,
ouais, mais quand tu crées l'environnement
favorable à vivre la sexualité,
c'est là que tu as du plaisir.
Fait que souvent, je suis comme, regarde,
you do you, tu comprends?
Avec les boundaries puis le consentement
des autres, mais
favorablement pour ton
expérience, si c'est ça ton,
une de tes motivations à vivre la sexualité, le plaisir,
va vers des environnements
qui sont hyper sécurisants,
émancipateurs,
puis qui sont dans un contexte
qui sont maximales,
mettons, je veux dire.
Parce qu'on n'est jamais en notre top 100%.
On n'est jamais genre, wouhou!
Mais ça se navigue de cette façon-là aussi, la sexualité.
Pas juste genre « Ah, c'est mon devoir.
Genre, mon chum, il m'aimera
pas. Genre, si je fais pas trois fois
la sexualité par semaine. Je suis comme
qualité over quantité.
Ça peut être vraiment
émancipateur pour tout le monde.
Tu le sais pas, si ton chum, il sent pas
la pression à vivre de la pénétration tout le temps aussi.
Est-ce qu'on lui a posé la question?
Il y a deux. Ça, c'est dans un podcast.
On avait appris ça que les gars,
en général,
leur validation, justement,
de là, si
sa conjointe, mettons, ne veut pas faire
l'amour, le refuse, c'est comme s'il
vivait un peu un rejet, genre...
émotionnel. Plus que...
Ça dépasse l'envie d'éjaculer et d'avoir un orgasme.
Il se fait refuser.
Ça vient le...
Tandis que nous, non.
Nous, si mon chien ne veut pas faire l'amour,
on ne va pas se sentir moins...
Oui, en général, il y en a qui vont se sentir.
Mais les gars, particulièrement, c'est vraiment ça.
Ça fait que c'est relié à un genre de...
Ça fait que c'est même pas...
Peut-être qu'ils n'ont même pas envie, nécessairement.
Mais c'est qu'ils ont...
Je pense qu'ils n'ont pas accès
ou on ne leur donne pas accès.
Puis encore une fois, c'est une question d'outils.
Je pense que dans une perspective, justement,
c'était retribué.
Les personnes qu'on socialise, garçons et hommes,
ils n'ont pas accès à la pluralité des intimités.
Tu sais, c'est un peu...
Des fois, j'ai envie de dire
« the perks of being socialisé fille ». Tu sais, c'est un peu... Des fois, j'ai envie de dire « the perks of being socialisé fille »,
tu sais, c'est comme...
On a quand même des avantages
en termes de genre
langage d'amour, quand même.
Mais d'un autre côté,
je me dis « ah, tu sais,
ça serait donc le fun
qu'il y ait accès
à une pluralité de toucher,
une pluralité d'intimité aussi,
autant entre eux,
entre eux,
sans niaiser,
sans être dans le genre
« bro love »,
« bro love », je suis comme
« non, on peut juste aimer, c'est vraiment
génial ». – Tu peux dire à ton ami que
il est beau, tu l'aimes,
c'est une intimité, mais encore
plus dans le toucher.
Nous, ce qu'on observe en sexologie, c'est que
les gens qui sont socialisés hommes,
ils vont beaucoup aller chercher leur intimité
à travers la sexualité.
Ça va être ça, le toucher intime.
Des fois, ce n'est pas clair.
Est-ce qu'ils se sentent entitled
à vivre la sexualité avec la personne
ou c'est comme,
je me sens rejetée parce que
je voulais juste care. Je voulais prendre
soin de ton corps. Je voulais faire telle affaire.
Je suis comme, mais les possibles
sont infinis.
Tu veux prendre soin du corps d'une personne,
quel que soit son identité de genre ou son sexe,
est-ce que c'est vraiment dans la sexualité,
la génitalité qu'on leur trouve?
Pas tout le temps.
Mettons, on proposait un massage à quelqu'un.
Même un massage érotique,
sans orgasme, sans pression,
sans rien, juste la bonne petite musique.
On prend soin du corps de la personne.
Mais c'est dans le care, tu comprends?
C'est dans le prendre soin d'eux
qu'on dirait qu'il faudrait vraiment
donner plus d'exemples, d'outils
par rapport à ça pour justement
se sentir moins rejetée.
Tu veux pas vivre la pénétration.
Moi, j'associe pénétration à comme
je suis fucking connectée à ma blonde
ou mon chum, mettons.
OK, mais imagine ce tel autre possible dans le fond. fucking connectée à ma blonde ou mon chum, mettons. OK. Mais, tu sais, imagine
ça, ça, ça, tel autre possible
dans le fond. Puis,
c'est ça. Après, est-ce qu'on veut
que dans l'éducation à la sexualité,
on ouvre les portes à la
créativité des gens, à
les possibles, à recevoir
le rejet, à être dans la compréhension?
On est moins là, là, tu sais. Fait que,
des fois, je suis comme, ah, tu sais, c'est tough. C est moins là. Des fois, je suis comme, c'est tough.
C'est tough d'arriver et être comme,
qu'est-ce qui t'habite?
Les gens ne le savent pas non plus pour eux-mêmes
ou elles-mêmes.
Mais oui, je pense que des fois, c'est comme,
imagine si on offrait
ces outils-là,
ce genre de boîte à outils
où tu es comme,
ça, c'est un comportement sexuel
qui me fait me sentir proche,
mais je me suis rendue compte qu'exemple, avec ma partenaire,
genre, en tant qu'homme,
exemple, ben, j'aime
être dans le lit,
regarder au plafond,
avoir une petite lumière, genre, à la chandelle,
pis là, comme, faire des blagues,
t'sais, comme, hey, t'as-tu, genre,
t'as-tu fait ton, fait ton screening de blagues cette semaine?
Mettons, t'as bien, on est comme,
je vais jamais faire ça, oublie ça, mais
shoot-moi ton show d'humour.
Vous vous tenez par la main, vous vous collez, vous vous flattez les cheveux.
Mais c'est ça, il faut
offrir aux gens
la curiosité, la créativité
dans leur intimité.
On n'est pas là.
C'est comme...
Exact. À l'intimité.
Exact. C'est vraiment ça.
On se donne des devoirs.
Moi, à mon époque, je suis comme à Québec.
Il dit, tu veux qu'on fasse la technique du regard?
Je suis comme, oui.
La technique du regard!
Il doit adorer.
Là, il me regarde.
C'est parce qu'il a l'escarée.
Quand tu fais la technique du regard, dans un podcast, c'est parce qu'il a l'escarée. C'est quand tu fais la technique du regond,
après dans un podcast, c'est que tu es assis,
puis tu te prends, puis tu te regardes.
Puis c'est fou, à un moment donné.
Là, il y a plein d'affaires qui vont
ressurgir. À un moment donné, tu peux rire,
tu peux évacuer, tu peux trouver,
tu peux te tourner.
Le premier qui veut arrêter,
il se fasse ça. Il y a quelque chose.
Genre, il y a quelque chose. Des fois, ça ne veut pas dire que ce n'est pas parce qu'il ne t'aime pas. Ça n'a pas rapport. C'est qu'il est arrêter, il se fasse ça. Il y a quelque chose. Genre, il y a quelque chose.
Ça veut pas dire que c'est pas parce qu'il t'aime pas.
Ça n'a pas rapport. C'est qu'il est lui-même.
Fait que là, il sait que ça veut dire
que je le sais un peu que ça veut dire.
Là, il rit. Je suis comme...
T'as ri.
Le reflet, je suis comme...
T'as ri.
Pourquoi tu ris?
J'ai encore allé avec ce petit gosse.
Après ça, il parlait
il tournait je suis comme aïe bébé mais voyons
tu sais comme oh my god
c'est fou là puis il faut que tu te connectes
avec mon chum
mais il faut que tu restes là
il faut que tu dis je m'en vais pas même
genre keep it
peu importe c'est qui la personne devant nous
dans nos intimités tu restes en place
tu fuis pas le même
c'est comme man Seigneur! »
Puis ça peut être blessant pour toi
quand tu sens qu'il fuit un peu par le rire,
l'humour, mais il faut
rester là.
Ça, c'est le meilleur gage.
C'est de la confiance.
De dire, « Regarde, moi, je suis là pour t'écouter,
t'entendre. Je ne vais pas te juger
dans le fond. »
Pourquoi tu ris? Puis c'est comme, je vais pas bouger,
tu sais, même si tu te places dans la maison,
je vais rester ici, les mains ouvertes,
genre, puis je vais... Si t'as besoin
de regarder ailleurs, si t'as besoin de cacher
tes yeux, t'as plus besoin de me regarder,
je vais rester là avec toi.
Tu sais qu'on ferme nos yeux pour parler,
parfait, on ferme nos yeux pour parler.
T'as besoin de quoi? Ah, mais moi, je regarde,
je suis pas capable de regarder dans les yeux quand j'ai quelque chose de vulnérabilisant à dire.
Parfait, cool, on regarde ailleurs.
Tu me tournes.
Mais toi, c'est tough dans ton rôle à toi
parce que là, tu es comme,
yo man, il ne faut pas que ça en aille.
Fait que nous, notre attachement,
en tant que personne qui reçoit,
il est challengé.
Même chose pour l'autre personne.
Puis là, ça, plus tu le réussis, plus ça
ça devient comme
c'est de la magie, pas vrai là, c'est de la magie
je suis contente que tu parles de ça
dans notre cas, je trouve ça beau
je trouve que ça parle sans rien dire
c'est ça après j'ai dit
c'est con, après ça on dirait que
là je suis beaucoup dans le
là j'ai posé des questions après
clairement il y a beaucoup de non-d, j'ai posé des questions après.
Clairement, il y a beaucoup de non-dits qu'on a accumulés.
Probablement, on a deux enfants.
On est ça-ga, ça-ga, ça-ga.
On s'oublie beaucoup là-dedans.
Même si on prend une soirée de temps en temps,
il y a beaucoup de choses.
C'est dans ce regard-là
qui est très...
qui est spécial,
qui n'est pas capable d'être centré.
Je suis comme, mon Dieu,
il faut qu'on travaille ensemble.
Il faut qu'on travaille plus.
Moi, ça m'a fait réaliser ça.
Je fais beaucoup d'introspection après.
Je suis comme, OK, l'analyse.
Oui, le regard...
Parce qu'on a beaucoup de choses.
Notre personne, elle n'a pas des torts,
nécessairement, mais on fait partie
de la dynamique relationnelle
ça des fois on l'oublie mais c'est great que tu dises
ben moi après je repars
avec mes introspections
je fais des check-in parce que il y a plein de gens
que leur langage d'amour
ça ne fit pas pour tout
comment je peux parler mieux
comment je peux lui faire savoir telle affaire
ou
mettons même affaire
si c'est quelque chose qui est
vraiment lié à votre connexion et votre amour
de faire ce petit check-in,
à chaque fois qu'il show up,
il passe pas à côté. Tu comprends ce que je veux dire?
Même s'il dit pas, genre,
« Wow, je t'aime d'organiser ces check-ups. »
Puis qu'il est comme, « Je suis gêné. »
Si il show up,
il est en train de dire, « Moi aussi, je t'aime. »
Comme 100%. « Je suis là en ce moment
en indien
et j'ai les jambes croisées
et je te tiens la main et je te regarde.
Oui, mais c'est des bonnes
techniques, c'est des bons trucs. Le regard,
il y a ça,
les câlins, la force du câlin,
vraiment longtemps.
Ça, j'ai essayé une fois, il faut que j'en ai essayé.
Un bec de 6 secondes
et un câlin de 30.
C'est comme un French?
Non, un bec.
Embrasser 6 secondes
et faire un câlin de 30 secondes.
À se faire, ça a des très bonnes...
Il disait, une pomme par jour
éloigne le médecin pour toujours.
À se faire...
Le câlin, c'est quand...
Quand tu as ton câlin, c'est quand il disait que quand tu as ton câlin,
à un moment donné,
tu vas voir, il se finit
quand vraiment...
Exact.
Exactement.
Si tu es encore de même, tu te retires,
tu penses, il est supposé finir
quand les deux. Avant de faire
l'amour ou avant de faire la préliminaire
ou avant, whatever, si tu commences avec ton câlin,
genre, puis pour te mettre les deux,
là, vous allez être full connecté. Puis après ça,
n'importe quoi. – Faut écouter ces trucs-là.
– Moi, je suis full. Moi, c'est
des genres d'affaires-là.
Mais il faut que tu sois avec quelqu'un qui veut aussi.
– Oui. – Puis c'est ça qui est
plate. C'est que des fois, t'es ouvert d'esprit
puis l'autre, comme Louis, il est clairement
moins que moi, mais je l'amène tranquillement, tu sais. Genre, c'est pas parce qu'il plees ouvert d'esprit puis l'autre, comme Louis, il est clairement moins que moi, mais
je l'amène tranquillement, tu sais, genre
c'est pas parce qu'il pleut, on dit. Il n'y a pas la même
éducation de toi, il n'y a pas le même dans tes genres.
C'est pas par sa même, tu sais, on l'en dit,
j'apprends à la foule ici, tu sais, clairement, lui,
il n'écoute pas tant, tu sais, pas tant. Ben non, c'est...
Mais là, j'ai dit, tu sais, celui-là, écoute-le,
tu sais, celui-là, écoute-le, mon petit bébé, tu sais.
Fait que des fois, quand je lui ai passé des messages, je dis, bébé,
écoute ce podcast-là, 45 secondes, merci à ça, vas-y, puis là, il est fait comme, quand je lui ai passé des messages, je lui ai dit, bébé, écoute ce podcast-là,
45 secondes, merci à ça, vas-y.
Il est fait comme, OK.
J'ai compris que t'es l'affaire.
Mais la communication orale, c'est vraiment pas donné.
Je suis pas capable, moi.
On parlait des stéréotypes.
Sincèrement, c'est tellement complexe
parce qu'effectivement,
si on le voit de façon stéréotypée,
on va penser que les personnes, mettons, socialisées filles,
vont avoir une meilleure communication orale
face à leur vulnérabilité en relation intime.
Et inversement, les personnes assignées,
genre, gars à la naissance qui vont, genre, se faire socialiser gars,
on s'attend à deux qui ne soient pas capables de parler ni de nommer.
Fait que là, évidemment, il y a clairement un continuum
très complexe entre ces choses-là,
mais il y a quand même des sources
de ça.
Je le sens vraiment chez les jeunes
que je suis comme ça, puis à chaque fois,
moi, je suis sexologue, fait que c'est sûr que
les coupes straight étaient rouges, genre
tu le vois vraiment se dessiner
par rapport
à la communication orale.
Puis je le sais
que c'est hyper isolant pour un humain,
quel qu'il soit, de
ne pas libérer sa parole,
puis de ne pas nommer ses vulnérabilités.
Moi, c'est sûr que quand je parle
autant à mes amis de
filles ou les
gens avec qui je fais des formations
sur l'isolement, peut-être
des personnes qui s'identifient à la
masculinité, qui sont des hommes,
de vraiment se dire
qu'on n'a pas le même parcours
de socialisation, d'éducation.
Puis en même temps, c'est pas
notre job de leur tendre
la main, de faire le
parcours, mais d'être
peut-être plus patiente,
de dire comme, moi là, si t'as pas envie de me parler, tu sais que tu peux m'écriree, patiente, de dire quand même, moi,
si tu n'as pas envie de me parler, tu sais que tu peux m'écrire
une lettre. Parfait, OK.
Tu donnes d'autres options. Exact, tu donnes d'autres options
puis tu dis, puis tu restes patiente, patiente
puis avec qui que ce soit,
finalement. Mais tu sais, je sais que
c'est quelque chose de très,
c'est quelque chose de souffrant dans les couples,
genre hétéro, je l'ai vraiment
beaucoup vu. Puis après, peu importe les couples
qui se forment ou qui se créent
à n'importe quel âge, tu sens
quand même que, après, c'est plus
de l'ordre de l'individu.
Est-ce que moi, j'ai eu la chance en grandissant
de me
nommer, juste
se nommer, nommer des besoins,
puis on tombe plus à psychothérapie.
On ne peut pas trop en vouloir
à l'autre.
C'est ça.
Il faut rester curieuse,
patiente, patiente.
Après, comme la personne,
puis ça, c'est dur
à lâcher prise. Moi, je ne suis pas du genre
à lâcher prise là-dessus. Si la personne,
elle ne veut pas nommer certaines choses,
il faut vraiment accepter. Ça, c'est un travail.
Même professionnellement, c'est un travail. Même professionnellement,
c'est difficile. T'arrives,
t'es comme, OK, qu'est-ce qui se passe pour toi, un jeune, mettons, en face-à-face
ou des adultes,
ils portent vraiment pas là
où tu pensais qu'ils partiraient.
Faut que j'accepte ça, moi,
en tant que sexologue, mais humainement aussi.
C'est comme, regarde, la personne,
elle va bien finir par venir me voir.
On va continuer à tisser le lien de confiance.
Puis à un moment donné, peut-être
qu'elle va se rendre plus vulnérable.
Mais vraiment, confiance et vulnérabilité,
c'est intrinsèquement lié.
Fait que plus on tisse le lien de confiance
à une personne, surtout
dans l'intimité, plus il y a
le potentiel à être vulnérable.
Puis c'est sûr, ça t'est arrivé à toi,
à tout le monde. C'est comme, tu vas pas être genre
« Moi, je suis de x, y façon
à ta première date. » Tu vas finir
par te divulguer,
te dévoiler à l'autre.
Puis ça, pour vrai, je le souhaite à tout le monde.
Puis,
on va tous passer par des deuils.
Comme tu dis, des fois, ça peut bien commencer.
Puis après ça, c'est aussi comment que l'autre réagit à ta communication.
Ça fait que c'est pour ça que c'est important aussi.
Comme je fais beaucoup plus attention quand Louis me fait peur de quelque chose.
De ne pas être dans la résistance.
Puis dans la comme, ben non, mais toi aussi, tu m'as déjà fait ça.
Souvent, c'est qu'on a tendance à comme tout de suite aller,
ben oui, mais toi aussi, tu l'as déjà fait.
Moi, c'est souvent ça que je faisais, puis à un moment donné,
on se pitchait la balle, là-même, genre.
Puis là, c'était rendu qu'à la fin, genre, les deux,
on se dira plus, parce que, clairement, moi aussi,
je l'ai déjà fait, tu sais, fait que là, je peux plus dire que moi, ça me donne
un air, tu sais. Genre, le mot d'ici l'air,
nous, c'est ça, notre petit problème en ce moment.
Je suis comme, ben, on peut-tu, s'il te plaît?
Il dit pas, mais ben, toi aussi, ton sel, l'info,
c'est de là, tout. Je suis comme, oui, mais là,
là, il dit, ben, c'est pour toi, c'est ça. C'est comme quand toi, c'est là. Je suis comme, oui, mais là, c'est pour toi.
C'est comme quand toi, t'as envie.
Je suis comme, oui.
C'est vrai.
Il y a une période dans ma journée
que je trouve ça important, c'est quand les enfants sont là.
Genre, mettons, ma fille, elle arrive à 5h
puis elle se couche à 7h.
Peux-tu avoir un, deux heures pour ton téléphone?
Après ça, si tu vas avoir ton téléphone pendant que je suis là,
ça me fait moins chier.
Mais c'est plus qu'on fasse attention
à cette période-là.
Sûrement que c'est déjà arrivé
qu'il y a une fois que je l'ai publiée.
Tout de suite, boum!
C'est comme tout le temps.
C'est ça, c'est tout le temps des gens de...
Des gens de petites...
C'est difficile après ça d'être capable de...
Après ça, tu accumules.
Est-ce que j'avais parlé dans le segment avant des
quatre cavaliers de l'apocalypse? Parce que nous,
à l'étro-sexe, on tripe vraiment là-dessus. En tout cas, moi,
j'ai triplé là-dessus et j'étais comme « wow ».
Mais c'est un institut, c'est l'institut
Glottman qui a apporté un peu
cette notion-là.
C'est un professeur, dans le fond,
qui a un institut de recherche
en sciences sociales et humaines, mais surtout
par rapport à l'amour amoureux, le mariage,
les couples, etc.
Puis cet homme-là, dans le fond, a fait une étude
dans les années fin 90
sur les couples mariés,
nouvellement mariés, OK.
Il les a amenés en entrevue,
discussion, machin.
Puis il leur a demandé, des années plus tard,
revenez, la moitié était
divorcée, parce que c'est un peu
je pense que c'est ça, 52%
des couples qui se marient aux États-Unis
vont finir par être divorcés dans les moyens
de 10 ans. Donc, lui,
il a fait, ok, mais attends un peu, on va garder ceux-là.
On va garder les gens qui sont revenus
mais qui sont divorcés et donc avec qui on fait
des discussions parallèles.
Dans le fond, ce qu'il a observé, c'est que
il a été capable,
je ne peux pas croire, à plus de
90 % savoir
quels sont les comportements
nuisibles qui vont mettre fin
à une relation heureuse.
C'est quoi? Dans le fond,
il y a être sur la défensive.
Oh mon Dieu!
La critique.
Après, c'est la défensive. Oh mon Dieu! La critique. Après, c'est...
La défensive, critique,
faire le mur.
Stonewalling.
C'est comme...
Faire le mur.
Mettons, genre, je me mets dans la peau de Louis,
je suis comme...
Tu me parles, Louis, ton sel,
puis là, je suis de même.
L'ignorer, genre.
Ignorer, exact. Stonewalling, vraiment, la même. L'ignorer, genre. Ignorer, exact.
Stonewalling, vraiment, la traduction, c'est comme
devenir comme le mur, finalement.
Donc, il n'y a plus rien
qui est écouté, plus rien qui est vu, machin.
C'est comme ghosté dans le réel.
Tu comprends-tu? Et le dernier,
et le pire, celui-là, c'est vraiment
l'épée ultime qui vient.
Ça, ça tue les mariages.
Et donc, le couple, c'est le mépris.
C'est quoi mépris?
Le mépris, dans le fond, en anglais,
c'est contempl, c'est
d'être content d'être méchant.
Le personnage le plus méprisant
qui existe dans l'horreur, c'est
le clown Pennywise.
T'as-tu déjà vu It?
Ceux et celles qui nous écoutent, peut-être,
sont au courant, mais c'est celui qui est comme...
Puis qui est content de rendre malheureux les autres.
Ça, c'est l'ultime.
C'est comme au continuum du mépris, c'est là.
Mais mettons un comportement nuisible en relation amoureuse
et ou même amicale, c'est...
Mettons, le mépris va être perçu comme soupirer,
rire, genre, comme quand
quelqu'un te dit quelque chose de sérieux,
rouler des yeux.
Et là, après, évidemment,
tu me vois venir, comme les violences insidieuses
dans les relations peuvent
arrêter d'être insidieuses à un moment donné.
Du mépris concret, c'est genre,
c'est vraiment comme de mépriser
l'autre personne. Ça serait de dire
toi, tu es d'une certaine façon
et cette chose-là,
ça s'approche vraiment de
la violence verbale.
C'est comme le continuum.
Mais le mépris, c'est le pire
des quatre. C'est celui qui vient
tout foutre en l'air.
Moi, je te comprends.
Defensiveness, être à défensive, c'est malade Fait que, tu sais, moi, je te comprends. Defensiveness, là, être sa défensive, là, c'est
malade, OK? Parce que, dans le fond, là,
mettons, moi, c'est le genre de choses, en relation,
les gens sont comme, ah, Estelle, t'as laissé
la pinte de lait, tu sais, sur le comptoir
trop longtemps. Puis je suis comme, ouais,
mais j'ai mis du gaz
dans le char. Puis là, tu sais, tu te mets à
juste, comme, te défendre
pour une raison vraiment obscure. Fait que là, tu fais ça.
Ouais, mais toi, t'es sourd en selle. Non, toi, t'es soin de celle.
Ça, là, ce comportement-là,
si il est...
Si les trois autres sont présents
par moment
et régulièrement dans une relation,
ça se peut que la relation se termine.
– Ouais, mais clairement. – Parce que c'est quatre choses.
– Juste avec celle-là, ça serait pas...
– Partez. Partez. Non, mais pour
vraiment, c'est vraiment mon conseil.
Dès qu'il y a genre un...
Puis c'est tous des comportements, pour vrai,
c'est des comportements néfastes qu'on appelle
plus dans les relations interpersonnelles,
mais ce n'est pas que...
C'est des mécanismes de défense.
Tu es sur la défensive parce que probablement
tu as du tout le temps de défendre
dans ta vie familiale ou whatever what.
Tu es dans la critique parce que
it is what it is. Tu fais le
stonewalling parce que tu te faisais peut-être
crier après par des parents.
Tu étais comme, regarde, moi, ça
shut down. Puis le mépris,
même affaire. Mais quand
ces comportements-là sont là,
il faut essayer de voir comment
déconstruire le comportement
nocif par...
Il vient d'où, ce mécanisme-là?
Mais là, l'affaire, c'est qu'on les a tous.
On les a tous.
Moi, c'est ça qui me fascine.
Je suis comme, voyons,
je suis capable d'être dans ces quatre affaires-là.
On les a tous.
J'ai déjà fait ça ou j'ai déjà fait ça.
J'ai fait si.
Je suis dans cette période-là de ma vie
où je suis vraiment dans le stonewalling.
Je fuis, je fuis, je fuis constamment.
La discussion,
les choses difficiles, etc.
Fait que si les gens veulent travailler sur quelque chose dans leur vie relationnelle,
quelle qu'elle soit,
il faut travailler les violences insidieuses finalement.
C'est genre, oui.
Puis c'est drôle parce qu'ils ont appelé ça
les quatre cavaliers d'Apocalypse.
Là, après ça, y a-tu comme un guide de comment,
mettons, si moi exemple
Louis
nous c'est vraiment
clairement le genre
de
toi il t'a laissé
ton traîner
ton maquillage
t'as oublié ça
même t'as fait ça
on se repitch souvent
la base
y'a des antidotes
je peux rien dire
y'a des antidotes
mettons quand t'es critique
c'est de créer
une culture
du compliment
dans sa relation
vraiment comme
complimenter
beaucoup plus t Fait que
t'essayes d'overcome la critique, tu sais, dans le fond.
Parce que la critique va rester,
tu sais, comme, ou tu vas la sentir monter,
puis là, tu vas être comme, tu sais quoi,
je vais la faire autrement ou
à un autre moment. Parce que si tu crées
un truc de compliment, tu sais, c'est comme,
c'est de dire, à la place de dire tout le temps,
t'as la peine de l'aise sur le comptoir, c'est de dire
comme, hé, merci vraiment d'être allé faire l'épicerie.
Pour vrai, j'en avais vraiment besoin.
Puis je t'avais même pas demandé de ton aide pour cette tâche-là,
qui, mettons, qui m'est due. »
On ne sait pas la répartition des tâches dans le couple,
mais quand même.
Ça fait que c'est vraiment de le pratiquer.
Puis il y a une antidote à chaque.
Mettons, être sur...
Pour vrai, ça me fascinait qu'il y ait des couverts
et qu'ils l'ont pratiqué dans leur institut.
Mais exemple,
faire le mur,
se dissocier de la situation.
Il disait
prendre une pause de 14 à 15 minutes
dans la discussion.
Ça veut dire que quand tu arrives là,
quand tu es la personne qui a ce comportement
nocif, qui ghost un peu la discussion,
il faut être
en mesure, dans le fond, de nommer ça
à son ou sa partenaire, puis de dire, regarde,
là, moi, j'ai...
En fait, je vais te ghoster, là.
Tu sais, comme je vais frire.
Je sens que, genre, je vais commencer à frire
la discussion. Je suis même plus capable de
t'écouter. Est-ce que je peux prendre
15 minutes, s'il te plaît? Puis là,
dans ces 15 minutes-là, tu mets pour vrai une alarme
et vous vous éloignez
dans le fond, vous allez prendre une pause
puis quand le cadran sonne,
tu te souviens,
tu es responsable de tes émotions
puis de comme qu'est-ce que tu veux
améliorer, fait que si toi tu es la personne qui fait
du tournoi en ligne puis qui fuit, bien c'est
ta responsabilité de revenir vers l'autre puis là, si tu es la personne qui fait du tournoi en ligne et qui fuit, c'est ta responsabilité de revenir vers l'autre.
Si tu es
la personne qui voit la personne
fuir, c'est comme
sûrement qu'elle, la personne, s'est calmée
aussi beaucoup plus. C'est comme
OK, on est où là-dedans?
Si la personne qui avait besoin du 15 minutes
ou l'autre est comme, non, pour vrai, je pense que je prendrais
un autre 10.
On remet ça demain. Oui, parfait. On est good. Oui, pour vrai, je pense que je prendrais un autre 10. Ou comme, on remet ça demain.
Oui, parfait. On est-tu good? Oui, calin.
Parfait.
C'est-tu comme une phrase, ça dure, une émotion?
Ça dure comme 90 secondes maximum.
C'est maximum 5 minutes.
C'est ça? Exact.
Probablement que, moi, ça me fait tout le temps ça.
Je suis comme, B. Moi, j'ai tendance à faire ça.
En fait, c'est que je ne vais pas...
Il faut vraiment... Là, je suis rendue. Je fais ça parce que sinon,
je ne veux pas me fâcher.
Mais c'est la meilleure chose que tu peux faire.
Je vais me fâcher. Mais là, je vais le dire.
C'est une bonne idée au lieu de juste...
Je vais te revenir.
Je suis comme, oui.
Deux secondes. C'est correct. On s'en reparle.
Je vais juste le dire plus
comme, non, ça ne va pas,
mais je veux t'en reparler dans
15 minutes. Je vais aller prendre juste... Je plus comme, non, ça ne va pas, mais je veux t'en reparler dans 15 minutes.
Je vais aller prendre juste un instant. Parce que là, je fais
comme si, genre, je suis comme, non,
c'est correct, tout est beau. Parce que je veux comme
tempérer la patente, mais ça
ne tempère pas. C'est ça l'affaire qu'on
observe, tu sais, dans le fond, surtout dans cette
recherche-là. Puis ce qui est fascinant,
ce que tu envoies comme
commentaire ou comme réflexion
un peu inconsciente
à ta partenaire, c'est
je suis en mesure et je suis assez mature
pour me gérer émotionnellement pour ne pas te déverser.
Je n'ai pas envie que tu te sentes
genre où je fuis ou comme
shut down ou genre tu ne mérites pas ça
dans le fond.
Puis là, il y a des enjeux d'attachement
des fois. Il y a des gens qui vont comme être genre
ça va me stresser que tu t'en ailles dans la chambre. Puis là, il y a des enjeux d'attachement, des fois, il y a des gens qui vont être genre,
ça va me stresser que tu t'en ailles,
genre dans la chambre.
Mais c'est ça, c'est que l'autre, des fois, veut que ça règle tout de suite.
Oui, je sais, parce que c'est un attachement insécure,
c'est correct, mais mettons, si toi,
ton go-to, c'est d'aller prendre une marche,
mais que c'est trop stressant pour l'autre,
tu peux dire, ok, parfait, aujourd'hui, je vais aller dans ma chambre.
Puis tu vois, plus le temps va avancer
dans ce truc-là, plus que la confiance se bâtit,
puis plus que ça va être comme,
hé là, je recommencerai à aller prendre des marches.
Mais t'as vu, je reviens vers toi.
Oui, parfait.
Puis là, il y a comme un understanding de ça.
Mais quand quelqu'un fait ça,
elle le fait pas que pour elle,
elle le fait aussi pour l'autre.
Ça, c'est genre couple.
C'est bon.
Genre, oui, oui, ça solidifie. C'est l'inverse de, c'est genre couple. Ça solidifie.
C'est l'inverse de
le potentiel de divorce.
Tu vois ce que je veux dire?
C'est bon de dire aussi,
la journée que je n'ai pas arrangé mon maquillage,
il pourrait me dire, une journée que je l'ai rangé,
genre, merci d'avoir rangé ton maquillage.
C'est le fun.
Ou genre, Louis, si jamais,
ou comme,
faire des compliments
sur ton maquillage.
Tu comprends ce que je veux dire?
C'est comme,
OK, ton maudit sac de maquillage
ou je ne sais pas ce que tu as,
comme ton truc de maquillage
qui n'est pas rangé,
bien, ça fait quand même
que tu es peut-être
qui te trouverait
en plus belle ou belle.
Il me gosse,
mais par exemple...
Il te trouverait,
tu sais, dans le fond,
oui, c'est ça.
Mais oui,
mais tu vois,
par rapport au maquillage, ça se fait dire comme
« Ah, il est donc bien nice ton look aujourd'hui. »
Ou genre « Ah, j'avais même pas vu que t'avais tel eye shadow
et telle chose. »
Puis comme là, encourage cette chose-là.
Parce que, au final, c'est un peu à ça
que ça sert le maquillage aussi. C'est de se sentir
bien. Puis d'avoir
comme aussi des réactions positives.
Pas juste genre « Ton os, ça... »
C'est ça, c'est ça.
Mais on est tous là.
Il faut qu'on se tente.
C'est fou là, tes quatre pour vrai.
On pourrait faire un podcast juste de ça
et avec des solutions peut-être.
Ben oui, les petits antidotes.
Clairement.
Ici, on avait des...
Bon, des genres de petites...
Comment on appelle ça?
Bullet points, questions.
OK, je donne un exemple.
L'acceptation de son corps est un gros problème
chez les jeunes quand il vient au dating
ou aux relations intimes.
Je pense en grosse partie
dû à l'énorme influence
des réseaux sociaux sur notre vision de nous-mêmes.
Qu'est-ce que t'en penses?
Oui, on est vraiment dans une culture de l'image
en fait. Puis là, en plus...
Les jeunes, plus, est-ce que ça, ça l'a...
Tu le vois, l'impact? Parce que moi,
je l'avais pas... Tu sais, les genres de
trends, pas les trends, mais les genres de TikTok,
genre, ce qu'on faisait avant
nos vidéos, on était genre
faisaient des jokes, puis...
Aujourd'hui, c'est genre, oh my God, c'est genre fou.
Oui, rouge à lèvres ». Ça fait que c'est
fou comment ça a changé ça,
mais tu le vois-tu l'impact
négatif beaucoup?
Pour vrai, c'est pas tant qu'il y a des choses qu'on adresse
parce qu'aussi, tu sais, comme au sein du
ministère de l'Éducation, quand on parle d'éducation
à la sexualité, la
thématique obligatoire « images corporelles »
elle se termine en secondaire 1, mettons.
Mais ça, c'est si t' si tu as eu tout, tout, tout,
l'éducation aux primaires,
etc. Moi, je pense que c'est une thématique
qui serait nécessaire
à finalement étaler
jusqu'à la fin du secondaire,
puis même le cégep, je pense que
les gens commencent à dater for real
bien plus au cégep, dans le fond. Moi, c'est ce que
je constate avec les statistiques.
Je ne sais pas, on dirait que je suis comme... Je pense qu'il y a
une partie de la population qui ont été
hyper aidées, mettons, par comme le
féminisme, genre, puis comme
la diversité corporelle,
puis tu sais, c'est full un mouvement féministe aussi, là,
tu sais, comme la notion de diversité corporelle,
d'être bien dans son corps.
Mais, tu sais,
je pense qu'on oublie plusieurs personnes par rapport à ça.
Tu sais, comme, mettons, les personnes trans
ou comme les personnes,
même les gars cis,
tu sais, qui naviguent,
tu sais, comme une corporalité, tu sais,
d'une certaine façon. Tu sais, comme,
mettons pour une personne trans
féminine, par exemple, est-ce que d'être une femme,
c'est d'avoir tel corps ou comme
tel autre corps, puis comme moi je suis où là-dedans
puis comment je peux me sentir
beau, belle, émancipée
dans ce corps-là qui est le mien, qui est incarné
en tant que femme trans ou homme trans
il y a des lacunes
beaucoup plus en ce sens
puis d'un autre côté, je vois beaucoup
que chez les gars cisgenres
dans leur développement c'est plus comme, on vois beaucoup que chez les gars cisgenres, dans leur développement, c'est plus
comme... On parle
beaucoup de bigorexie à notre époque,
de devenir plus jacké,
plus
pipé, vraiment
tic, etc. Puis ça, ça a
vraiment des conséquences sur la santé. Il y a un
super beau documentaire
qui est sorti de Télé-Québec, dans le fond,
dans la dernière année, qui s'appelle
Adonis, à ce sujet-là,
l'achat de, mettons,
stéroïdes sur le
dark web, puis des trucs comme ça, c'est vraiment quelque chose
qui habite les jeunes au Québec.
De plus en plus, je vois
des gars, je pense qu'ils ont 30 ans,
finalement, ils en ont genre 12.
Mais chose certaine, je pense que oui,
je pense que, en fait, l'affaire
que j'ai envie de dire, c'est que
ça se poursuit à l'âge adulte,
la diversité, le
sentiment de bien-être dans le corps.
Après, il y a des personnes, mettons, il y a des filles
qui me disaient aussi dans la recherche
action, ils étaient comme, « Man, how?
Comment c'est possible qu'on s'est fait dire dans
notre vie d'ado que
notre corps changeait une fois.
Puis là, tu sais, mettons, les jeunes du cégep,
ils étaient comme, mon corps ne change pas
juste une fois, clairement, mon corps
change indéfiniment
et pour toujours, dans le fond.
I've been lied, tu sais, les filles.
Ils étaient comme, yo, on s'est fait mentir.
J'ai comme, mais oui, parce qu'en plus, il y a d'autres
hormones qui s'en viennent, des cycles
vont genre changer, etc. Fait que, je pense qu'il'en plus, il y a d'autres hormones qui s'en viennent, des cycles vont changer, etc.
Je pense qu'il y a des
impacts parce qu'on n'est
pas conscient, consciente de ça.
C'est vraiment difficile de complimenter
le corps des gens aussi.
Déjà qu'on n'est pas dans une culture du compliment,
qu'on n'est pas comme, wow, c'est vraiment beau, qu'est-ce que tu portes?
Puis qu'on ne s'encourage pas
dans le fond, dans notre apparence,
quelle qu'elle soit.
Déjà qu'on n'est pas là-dedans.
Après, c'est comme comment on vit avec ça seul ou pas.
On n'en parle pas tant
ou pas assez, j'ai envie de dire.
Mais thank God qu'il y a des représentations
corporelles diverses.
On est chanceuse ou chanceuse au Québec pour de vrai.
Au Québec,
on parle des jeunes beaucoup,
mais les personnes vieillissantes,
ils ont besoin d'être représentés,
ils ont besoin d'être vus, ils ont besoin de voir leur
corporalité,
dans leur sensualité, dans leur sexualité.
On a besoin de voir des corps
de personnes vieillissantes.
Nous, en tant que plus jeunes, on va dire,
mais aussi ces personnes-là.
La notion de représentation,
d'être représenté dans les produits
culturels, c'est d'une importance capitale
je trouve quand même qu'on fait
une pas pire job par rapport à ça
au Québec, c'est sûr que
il y a d'autres types de diversité qui sont vraiment
on n'est pas là, pas en tout, mais en termes
de diversité corporelle puis
diversité physique de façon générale
je pense qu'on n'est quand même pas
pire, est-ce que c'est ce que les jeunes écoutent est-'on n'est quand même pas pire.
Est-ce que c'est ce que les jeunes écoutent?
Est-ce que c'est ce que nous, on écoute?
Peut-être pas.
C'est vrai qu'il y a des modèles aujourd'hui beaucoup plus qu'avant.
Avant, vu qu'il n'y avait pas de réseaux sociaux,
on n'avait pas de modèle.
Notre seul modèle, c'était
les films, puis c'était ça.
C'est ça, les graduations.
C'est des affaires dans le même qui fait que
là, ces réseaux,
clairement, on a accès à plus de
modèles, puis des gens qui nous ressemblent.
C'est ça, c'est d'aller,
c'est de se servir des réseaux pour
ton bien et non pas. Si toi,
ça te fait de quoi
de voir des gens qui
n'ont pas le même physique que toi,
genre ça, le truc allait.
Tu fais comme, on follow, on follow, on follow.
Tu peux même bloquer et tu ne le verras plus à un moment donné.
Et inversement, aller vers une diversité de gens,
aller comme liker.
Moi, souvent, ce que je dis aux jeunes,
quand je fais de l'éducation à la sexualité,
surtout lié à l'image et au monde numérique,
c'est aller liker du monde,
aller liker des gens qui ont la peau no monde, aller liker des gens qui ont la peau
noire, aller liker des gens qui ont la peau
brune, aller liker une diversité
culturelle de gens
qui sont pas juste de votre identité de genre,
aller liker une pluralité de
personnes qui ont peut-être
des... qui sont en situation
de handicap. Il faut qu'on soit nourri
aussi d'une pluralité de corps,
puis une diversité culturelle aussi,
de voir qu'il existe ça.
Moi, j'avais,
il y a quelques années, j'avais, sur mon
Instagram, je m'étais mise à chercher
ces gens-là. Il y avait une
femme, vraiment, c'était incroyable, c'est une beauty queen
dans la communauté des beauty,
genre les gens qui font du make-up
et tout. Elle, elle avait vraiment
comme de l'acné sévère.
Puis, j'étais comme,
je vais vraiment aller la liker.
Je veux. – Je sais, elle est blonde.
– Je pense que oui.
Mais je la trouve vraiment fantastique.
– Elle fait tout le temps ses vidéos de avant, après.
– Exact. – Comment qu'elle est
là, wow, checker ça, mais regarde,
je suis comme ça, puis je suis belle aussi.
– Exact. Puis, une des choses qu'on oublie,
par rapport à l'image,
surtout aux réseaux sociaux, surtout dans l'éducation
à la sexualité, c'est qu'il ne faut pas oublier
qu'il y a d'autres concepts comme, mettons, la chambre d'écho
sur TikTok, où
tu veux bâtir un « For you » page qui est plus inclusif,
il faut que tu le fasses. Make it happen,
pour de vrai. Si tu es
un gars, mettons, et que tu vois tout le temps
des « dude men » hyper « tic » et genre vraiment à peine, gang, pour de vrai. Si t'es un gars, mettons, et que tu vois tout le temps des dudes hyper
comme tiques,
vraiment bâtis,
il n'y a aucune manière, si, mettons, t'es une personne
qui est peut-être plus maigre, plus allongée
ou même plus gros, rond,
peu importe ton corps,
il n'y a aucune manière que tu vas être
heureux de voir constamment
ces corps-là. C'est ces gens-là
qui sont le plus likés.
Il faut vraiment aller chercher, il faut s'informer,
il faut demander, est-ce que vous avez des modèles?
Ah oui, t'as écouté une série genre
je sais pas moi, sur Netflix, il y a quelqu'un
qui t'a ressemblé, va chercher
cette personne-là, va la chercher.
Est-ce que cette personne-là fait des trucs sur TikTok?
De quoi il parle ou elle
parle ou elle parle? De quoi on parle ici?
Puis si ça t'inté... au pire ça sera pas
du contenu nécessairement que t'écoutes de A à Z
mais au moins ça va être dans ta
for you page, au moins tu vas genre
créer du mieux que tu peux
un peu ou induire des algorithmes
différents puis je pense que
ça peut t'aider, moi je pense qu'on peut genre
parce que souvent ce qu'on entend par avant ça
c'est comme ben là we're doomed
genre y'a rien à faire.
Tu sais, les For You Page, puis les algorithmes,
puis les chambres d'écho.
Non, moi, j'ai que les animaux, là.
Moi, pour vrai, mon Instagram,
c'est que des singes,
des girafes, des... parce que je fais...
En fait, c'est quand tu cliques.
Si tu cliques pour voir la fille
qui est fou, genre, plus tu check, plus tu zoom,
ben en fait, tu vas en avoir plein. Moi, je n'y clique jamais.
Je n'ai rien.
Moi, les animaux, au contraire, je clique.
L'algorithme, moi, j'y crois.
J'y crois parce que mon algorithme
fonctionne, en tout cas.
Si vous voulez des singes
qui font des choses drôles ou des pandas
qui tombent, on y va.
Les animaux, c'est la chose la plus pure
et la plus vraie. L'animal ne se fait pas passer par autre chose. Il est vrai, on y va. Les animaux, c'est la chose la plus pure et la plus vraie.
L'animal ne se fait pas passer par autre chose.
Il est vrai, il est là,
il est en temps d'année, il vit, il chasse.
Ça te ramène à ça.
Je suis juste ça, moi aussi.
Les animaux, ils disent
comment séparer l'enfant quand tu fais dodo.
J'avais vu une vidéo.
Pourquoi vous essayez de séparer
un enfant sans mère pour dire qu'il faut qu'il dorme tout seul? Après,'avais vu une vidéo. Pourquoi vous essayez de séparer un enfant sans mère pour dire
qu'il faut qu'il dorme tout seul?
Après, il y a une vidéo de plein
des animaux qui dorment avec leur bébé pendant.
Il y en a qui dorment deux ans
avec leur enfant.
C'est naturel. Ils dorment ensemble.
Ils sont en sécurité. Ils sont collés.
Il y en a qui n'ont même plus de clan.
C'est dangereux pour la girafe.
Maman girafe, elle ne devrait pas dormir avec sa girafe
parce qu'elle peut étouffer son bébé girafe
voyons
je m'imagine tellement ton for you page
ça me fait tellement rire
tu as des pieuves, tu es genre wow fantastique
quelle capacité d'adaptation
toi tu n'en as pas de fille
d'une certaine façon
tu ne te fais pas induire des idées
tu n'as pas de problème
on revient à la source.
C'est qui la source? C'est les animaux.
Ils chassent.
Moi, je regarde des vidéos de chasse.
Des fois, je suis comme, ils chassent.
C'est bon parce qu'ils se nourrissent.
C'est lui qui a la bonne façon.
Les oiseaux qui essayent de séduire aussi, c'est drôle.
Mais ils sont tout le temps rejetés.
Allez les voir.
Je n'ai pas vu les oiseaux encore.
C'est cool. Ils dansent.
Ils sont genre...
Le pain quand ils C'est cool. Ils dansent. Ils sont genre...
Le pan quand il s'ouvre.
Oui, ça, c'est cool.
Mais il y a des petits oiseaux qui crousent.
Les oiseaux du paradis sont bien
cool pour ça. Ils font tout qu'un show.
Mais ça marche pas tout le temps.
Ils gagnent.
Ça peut être bon. C'est aussi pour la séduction.
Les animaux peuvent être très bons.
Ben oui. Mais c'est eux, je trouve,
qui ont raison parce qu'au bout de la ligne,
c'est ça, le co-dodo.
Le monde, tu ne devrais pas,
c'est dangereux. Regarde les animaux qui font le crime de l'homme.
Ils vont ensemble et ils sont corrects.
On niaise en ce moment,
mais ce n'est pas faux. Je pense quand même
qu'ils font du bien au sens où
c'est des êtres vivants
qui ont des enveloppes corporelles
comme nous, mettons
puis pour revenir à l'image corporelle
je pense qu'il y a ça aussi
comment on éduque une image corporelle
saine à un jeune
c'est tough quand même
moi souvent ce que je dis c'est que
notre corps, peu importe
si t'es une personne
cisgenre, non-binaire,
trans, pour vrai,
ton corps est fantastique.
Moi,
ça, c'est le genre de choses sur mon TikTok.
Mais mettons, il y a un gars qui disait
si tu ne te sens pas bien aujourd'hui,
je vais juste te montrer
une vidéo
de ce que juste tes anticorps
font constamment pour toi. Puis là, c'est juste tes anticorps font constamment pour toi.
Puis là, c'est genre des anticorps
qui viennent juste coller d'autres globules pour voir
t'es-tu malade, t'es-tu malade.
C'est constamment.
Fait que ton corps, c'est aussi ça.
C'est une machine qui
s'auto-gère.
Puis qui prend soin. C'est ça, tu sais, qui prend soin
de toi constamment.
Tu es genre, oh, j'ai de la peine. C'est cool. Vis ta peine, c'est vraiment nice. Mais je qui prend soin de toi constamment. Toutes tes gens, « Oh, j'ai de la peine. » C'est cool.
« Vis ta peine. » C'est vraiment nice.
Mais je sais pas, moi, ça m'a vraiment touchée de voir
ton corps.
Il est clairement.
Moi, l'autre jour, je me suis coupée.
Puis j'étais genre, « Wow, si je travaillais aussi vite
que mes anticorps. » Je t'ai pas dit « Wow » parce que tu t'es coupée.
Non, c'est correct.
C'est ça, exact.
La coupure, en soi, pour vrai,
elle m'a fait réfléchir.
Je suis comme, voyons,
si j'avais travaillé aussi vite que ça en 12 heures,
c'est incroyable.
Je suis comme, non, mais je n'ai pas cette capacité-là,
puis c'est correct. Mais mes anticorps, oui.
C'est hot, notre corps.
Puis ça, c'en est un, un des trucs.
Qu'est-ce qu'on fait si, mettons, l'image corporelle
des jeunes ou des gens est brisée?
Pour vrai,
on explique en détail. Il faut approfondir les sujets. Même chose
pour l'anatomie. Puis la sexualité,
comme les jeunes, je me le fais
dire, on peut-tu parler de la diversité
corporelle, des corps, de la pluralité,
des pénis, on veut
en parler. On veut savoir
qu'est-ce qui constitue les organes génitaux.
Puis il faut, moi, idéalement, à la fin du secondaire, ce serait vraiment great qu'un des out savoir qu'est-ce qui constitue les organes génitaux. Puis, il faut,
moi, idéalement, à la fin du secondaire,
ce serait vraiment great qu'un des outils
qu'on offre aux jeunes au Québec,
aux Québécois, Québécoises, c'est
genre ton corps, il est
fantastique. Prends-en
bien soin. Laisse-toi prendre soin
d'eux, puis utilise-le pour prendre soin
des autres. Autant dans
ta sensualité, si tu veux en vivre,
ou dans l'intimité avec tes amis,
tes proches, tes partenaires, qui que ce soit.
Mais ton corps, il est nice pour ça aussi.
Des fois,
de sortir un peu de sa tête
et de l'incarner, ce corps-là,
c'est comme une enveloppe
qui est peut-être plus gentille
que ta tête.
Quand tu vas savoir tout ce qui fait pour toi
ton corps, peut-être que tu vas avoir un peu plus de reconnaissance
pour lui. Vraiment. Et puis nous avoir du plaisir
sexuel en plus. Peux-tu croire?
Le clit, moi, j'arrive pas encore.
C'est les nouvelles affaires qui ont sorti.
C'est dans le cerveau, puis c'est dans tout.
Quand t'as un orgasme,
ça allume toutes tes cellules.
C'est moi qui en parlais, Jo. C'était fou.
Ça me fait capoter parce que
quand j'ai un orgasme
je suis genre oh my god
je suis tellement plus reconnaissante
puis quand j'ai mon orgasme
après ça je suis comme
on dirait que là
je suis comme un boost
mon cerveau, j'ai donné du plaisir à mon cerveau
moi je suis prête
je suis prête à faire ma liste de tâches.
C'est ça.
Je prends plus de temps. Avant, je me
masturbais.
L'impact, c'est comme
je veux un plaisir.
Mais là, sachant ça,
je suis comme, ah, ok, je peux
vraiment aider d'autres sphères
de ma tête
avec mon orgasme.
J'ai recommencé
à plus me masturber.
Puis tu vois-tu,
ce dont on parlait tantôt, le système de récompense,
c'est que si t'es intentionnel dans ce que tu fais,
ça n'aurait jamais les mêmes conséquences.
Puis la notion d'intention dans la sexualité
est rarement, rarement
discutée, encore moins
dans la masturbation en solo.
Parce que c'est comme, c'est juste une pratique
que je fais depuis que je suis enfant maintenant, tu comprends?
Ou ado, whatever.
Non, pas tout à fait. Il y a comme vraiment
des bénéfices à se retrouver
seule, à
voir ses fantasmes,
à se retrouver dans son corps aussi.
On parle du corps, du match corporel.
Est-ce qu'on pense
à ça quand on est dans la masturbation? Ou juste comme, tu peux juste flatter ton corps, prendre soin de ton corps, je match corporel. Est-ce qu'on pense à ça quand on est dans la masturbation?
Tu peux juste flatter ton corps,
prendre soin de ton corps sans le flatter.
Il y a des endroits où les gens n'osent même pas
se toucher. C'est correct.
On est déconnecté de certaines
parties de notre corps, indépendamment de notre genre.
Mais ça, c'est vraiment
le genre de choses qu'on peut faire pour soi.
En soi aussi.
C'est à nous, ce corps-là.
Quand on est seul, ça fait tellement du bien
de juste faire, OK, ce temps-là, il est pour moi,
il est pour mon corps.
Puis ça, c'est une intention.
On n'est pas toujours obligé d'être dans l'intention,
mais dès que tu amènes ton cerveau, ta conscience à ça,
ce n'est pas le même résultat. Quand tu fais juste te masturber
pour te masturber, mettons, parce que
tu l'as appris de cette façon-là, avec le système
un peu de récompense, c'est le fun,
t'oublies comme tout exact,
comme tu dis, les bénéfices.
Oui, je me masturbe, pour vrai, dernièrement,
puis là, quand j'ai re,
quand tu me dis ça, puis là, on a reçu aussi une personne
qui nous a parlé de l'orgasme en tant que tel,
la puissance de l'orgasme,
les types d'orgasme aussi, genre comment qu'on peut
intensifier, puis ça a un rapport
sur ta journée, sur
comment que t'es, sur ton humeur.
Puis je le vois aussi sur mon chum,
tu sais, aussi, là.
Mais, tu sais, de rendre aussi
ton partenaire indépendant,
c'est comme, tu sais, si ton chum, il est genre, mais là, c'est les 4 jours
qu'on n'a pas fourré.
Tu peux le prendre du temps.
Je t'invite et je t'encourage à te massouber.
Je suis comme, massoube-toi.
100 %.
Vas-y dans la douche.
Je suis full rendue.
Parce que c'est fou l'important et je le sais.
Je le comprends.
Soin de toi.
Ça vaut la peine de le prendre
ce temps-là pour soi, par exemple.
De pas, mais c'est ça.
C'est que souvent, les filles, on va dire,
il faut que je fasse l'amour,
parce que le monde, je me suis fait longtemps qu'elle peut.
Mais enlevez-vous.
Il peut se le faire tout seul.
Puis moi, je peux me le faire moi tout seul.
Côte à côte.
Les fois qu'on le fait, c'est bien mieux,
parce que là, on est en connexion.
Moi, je ne fais plus l'amour trois fois par semaine. Eh, je ne le fais plus. Mais quand je le fais, c'est bien mieux parce que là, on est en connexion. Moi, je ne fais plus la montre au repas par semaine.
Je ne le fais plus.
Mais quand je le fais, je le fais.
C'est le fun.
J'ai appris.
Avant, je me sentais un peu plus mal.
Je n'en donne pas beaucoup.
Puis là, maintenant, j'ai dit à Louis,
tu n'as pas remarqué, c'est vraiment plus le fun
quand on le fait.
La masse en bassin, ça peut être en duo,
en trio ou quoi que ce soit aussi. Mais ça, c'est le fun. Ça, c. On le fait vraiment beaucoup moins. Ça peut être en duo, en trio, ou quoi que ce soit.
Mais ça, c'est le fun.
Ça, c'est de la sexualité.
Ça vaut, ça compte.
Les gens oublient que si vous voulez quantifier
votre sexualité,
c'est pas en pénétrant
que la sexualité est quantifiable.
C'est dans sa globalité.
Peut-être que
j'ai pas eu de la sexualité
avec une autre personne
ou plusieurs autres personnes dans ma semaine,
mais ça se peut que j'aille vécu des moments
vraiment gratifiants et émancipateurs
en solo.
Genre, chez moi, j'avais ce moment-là.
J'avais cet espace-là.
Écoute,
la quantité,
c'est comme la productivité.
Pourquoi ton corps sexuel
devrait soudainement être
je sais pas quel agent mais comme tu feras pas
d'argent avec cette orgasme
de pas être productif dans ta
sexualité avec l'autre et même
en soi pour toi
c'est pas nécessaire
je sais pas si
je suis claire dans ce que j'évoque
mais il y'y a pas
de capital associé à ça.
Sauf si tu es travailleur ou travailleuse
du sexe. Pour vrai, si tu n'es pas
dans ce contexte genre-là,
professionnel, il y a d'autres choses
qui peuvent t'habiter.
Puis là, c'est là où on tombe dans le
qualifiable. Puis le
ressenti, c'est une
nice de vivre la sexualité. Puis ça, c'est-tu nice de vivre de la sexualité?
C'est ça, comme Elimine Nagoski
dit, c'est contextuel.
Vivre du plaisir
ou vivre de l'intimité ou de l'érotisme,
c'est contextuel.
Si tu capotais d'y aller
avec son vrai feeling, le
gut feeling de vouloir être dans l'intimité
avec une autre personne, sérieux,
ça vaut beaucoup plus que ce que je pense qu'on peut même s'imaginer à cause de la conneir être dans l'intimité avec une autre personne, sérieux, ça vaut beaucoup plus que
ce que je pense qu'on peut même s'imaginer.
À cause de la connexion à l'autre,
à cause de ci, à cause de ça, il y a plein de facteurs
hyper gratifiants.
Puis élevant, ça t'élève.
Vraiment.
La quantité, ça dépend.
Si ça fit.
On a appris ça.
La loi de trois fois semaine,
c'était considéré comme
un couple en santé.
Moi, c'est ce qu'on entendait.
Trois fois par semaine,
entre deux à trois fois,
c'est un couple en santé.
C'est vraiment une dérive.
Ça peut t'enlever ta santé de ton couple.
Si je fais trois fois,
mais trois fois que ça ne te tente pas,
au contraire.
Moi, à un moment donné,
j'avais pu, il a fallu que j'arrête complètement.
Je me suis dit, oui, je ne suis plus capable.
Good job.
On a arrêté pendant un mois et demi,
facile, je n'ai rien.
Je suis revenue par moi-même,
puis c'est revenu tranquillement.
Mais c'est parce que c'est moi-même, ce n'est pas Louis,
c'est moi-même qui s'obligeait.
C'est un geste d'amour qui a dit ça, juste te dire.. C'est un geste d'amour que tu as dit ça.
C'est vraiment un geste d'amour.
Ça aurait pu vraiment déraper.
Je sais que c'est difficile
peut-être à prendre pour
le ou la partenaire qui est
de l'autre côté.
Des baisses de désir, c'est vraiment
important de les prendre en considération.
Souvent, les gens oublient qu'ils vont en vivre.
Ce n'est pas vrai qu'on a un taux...
Je travaille dans le sexe. Je fais la pluie.
Comme techniquement sexuelle.
C'est écrit dans mon front, genre, j'aime le sexe.
J'aime le sexe.
Mais quand je le fais trop, à des moments où est-ce que
ça me tente pas, ou que pour faire plaisir,
à un moment donné, je me suis déconnectée
de tout, puis j'avais plus aucun plaisir.
Puis même, c'était rendu que j'étais plaisir puis même c'était rendu que j'étais
j'essayais de
trouver des excuses tout le temps
si ça ça, fait qu'à un moment donné j'ai fait
ok non on stop ça, puis c'est revenu
naturellement, mais mon chum l'a compris
parce que j'ai envoyé un podcast
le podcast qu'on avait fait sur le sexe par pitié
puis là
ça l'a comme, oh my god
parce qu'il était comme, je capotais,
il capotait parce qu'il...
C'est tout ça ta réalité, tu imagines?
Il était triste. Ah, c'est sûr. Moi, ça me briserait
le cœur. Sincèrement, je le comprends
totalement.
Parce que c'est pas ça qu'il veut.
Là, il a compris.
C'est moi qui ai accumulé, c'est moi qui...
Mais personne ne nous apprend ça, en passant.
La notion de baisse de désir, le niveau de désir, le fait que c'est moi qui ai accumulé. Mais personne ne nous apprend ça, en passant. La notion de baisse de désir, le niveau de désir,
le fait que c'est impossible de rencontrer quelqu'un
qui a le même niveau de désirabilité
à vivre de la sexualité physique avec l'autre.
C'est impossible.
Même si tu es une personne qui se dit très sexuelle dans l'action,
faire de la sexualité, vivre de la sexualité,
que moi j'appelle souvent comme une activité,
c'est une activité, vivre de la sexualité.
Si tu es une personne qui ne trippe pas tant d'avoir
cette activité-là, mais que l'autre
personne ne trippe pas tant d'avoir cette
activité-là, vous êtes bien,
tu comprends, mais dans une
relation
court comme moyen, comme
long terme, c'est impossible
de penser
qu'on va être tout le temps sur le même
si c'est ça. Puis, tu sais,
tu vois, quand je parlais tantôt des pourcentages,
ça se peut que toi, t'ailles
en vie d'intimité sexuelle, puis que
tu te sens plus comme, hé, mon
Dieu, je vais être vraiment cela, puis sexe,
puis là, l'autre personne est comme, ben, là, c'est
drôle, mais comme, tu sais, je vais vraiment pas t'obliger, whatever, puis que là, l'autre personne est comme, ben là, c'est drôle, mais comme, tu sais, je ne veux vraiment pas
t'obliger ou whatever. Puis que là, l'autre
personne est comme, non, non, genre, on peut vraiment
avoir de cette intimité-là, mais je vais être
à ce niveau-là. Tu sais, je suis à 40%,
comme Ayanna Camora dirait.
Fait que tu es à 40%, puis
c'est comme ça. Puis là, ça, c'est l'entente.
Fait que ça, c'est great, parce que si la personne
est comme, ben attends, je vais revenir à ton
niveau, ça va être plus des caresses, des cidés, ça, c'est great, tu sais. personne est comme, « Attends, je vais revenir à ton niveau. Ça va être plus des caresses et ci, des ça. »
Ça, c'est great.
Mais il y a des moments dans la vie.
Moi, une des choses que...
Une des thématiques en sexo que j'adore parler,
même si c'est vraiment trash, c'est le deuil.
Comment on peut penser que notre vie va être linéaire
en tant qu'être sexuel?
C'est impossible.
Il y a des deuils romantiques. Il y a des deuils familia impossible. Il y a des deuils romantiques, il y a des
deuils familiaux, il y a des
deuils physiques. La
mortalité, si quelqu'un meurt
dans ta famille ou quelqu'un que t'aimes
meurt, oublie ça. Comment
c'est possible? Bien oui, je vais continuer
à faire trois fois la sexualité par semaine, je peux
t'assurer qu'il n'y a personne qui va faire ça.
Sauf si c'est un mécanisme
conscient de, non, en fait, j'en ai besoin de plus. Ça va dépendre qui t'esurer qu'il n'y a personne qui va faire ça. Sauf si c'est un mécanisme conscient de,
non, en fait, j'en ai besoin de plus.
Ça va dépendre qui tu es là-dedans et comment tu vas gérer cette chose-là.
Mais le deuil, juste de dire,
non, on n'est jamais en deuil, nous autres, les humains,
c'est une erreur cognitive.
Mais pourquoi on ne sait pas ça?
Parce qu'on ne se le fait pas apprendre.
Puis on refuse de parler aussi du deuil
et des transitions,
puis de ce qui nous blesse, tu sais.
Quand je dis l'exemple aux jeunes,
comme t'as eu 33% en maths, c'est un deuil.
Mais je le dis pas de même,
mais je suis comme, tu sais,
j'induis des exemples chez les jeunes
pour leur dire comme, tu comprends-tu,
mettons, ta mère t'écrit après,
genre ta mère te gosse,
ça fait comme 15 jours qu'elle te gosse, puis tu sais pas
pourquoi, puis elle est comme, fais ta chambre, fais ta chambre, fais ta chambre.
Ça se peut qu'après 16 jours,
tu sois comme, pour vrai,
ça me tente pas d'avoir de la sexualité,
comme dans le contexte familial, tu comprends ce que je veux dire?
Puis comme, mais ça, des fois, on le sait pas,
c'est inconscient, mais ça, c'est un travail qu'on peut faire.
Mais c'est tout le temps des...
Est-ce qu'on est capable de
naviguer à travers ça, Puis genre, je le souhaite
tellement à tout le monde.
Parce que ça finit souvent comme des ruptures.
Je suis comme...
On accumule,
on dénonce, c'est ça.
Moi, j'ai bien de la misère
à mettre des mots sur comment je me sens.
Moi, mon truc, c'est ça, c'est que j'envoie des podcasts.
Je suis comme...
Des gens qui le disent.
Les gens qui l'écoutent, gars.
« Hey, envoyez ça, crime.
Est-ce que quand vous voyez quelque chose qui vous touche,
whatever, dis « B, j'aimerais ça que tu écoutes ça
à 10 minutes au Pécombe. »
Si tu ne veux pas l'écouter au complet,
vas-y à partir de 30 minutes.
Je me sens un peu comme ça.
That's it.
Puis si il te dit « oui, oui, oui »,
bien, chien sale, bye.
C'est pas de gratter.
Moi, je suis pro rupture dans la vie.
Peu importe.
Je pense qu'il y a des fois où c'est correct de rompre.
Oui, c'est bien correct.
Mais ça va être un deuil, puis là, ça va affecter votre sexualité.
Ah, c'est dit.
On l'a dit.
Je pense qu'on a refait un auteur.
On a terminé.
Mais pour vrai, honnêtement,
j'ai rien posé de rien de ce qu'on a pensé.
C'est sûr qu'on s'en va.
Je suis pas mal sûre.
Puis Liz, clairement aussi, parce qu'elle voulait t'avoir.
Fait que je suis désolée
de te dire qu'à un moment donné,
j'aimerais vraiment ça que tu reviennes.
On n'a pas terminé avec toi.
Les gens, commentaire, si vous pouvez aussi dire
à quel point vous l'avez aimé.
Moi, je t'aime
beaucoup.
Une minute.
C'est ça la fin.
C'est parce qu'on sait c'est quoi le truc.
Tu n'as pas le droit de regarder
sans fin, par exemple.
Il faut que tu clignes.
Elle l'a lâchée
avant moi parce que
elle le rit.
Elle a un problème avec moi.
J'ai un problème avec toi.
T'as quelque chose. On va le découvrir après.
Mais je fuirai pas. Je te promets, je vais rester ici.
On vous aime. On s'aime.
Écrivez un commentaire.
J'ai convaincu qu'elle revienne d'abord.
Merci tellement.
On va aller sur Patreon pour après.
On va manger le poutine.
On a des Patreon pour après. On va manger le poutine. On va aller sur Patreon finir notre...
On a des questions pour toi.
On va aller sur Patreon.
Merci.
Le ghosting, c'est un comportement
numérique
bien plus que dans le monde réel.
Qui, à notre époque,
écriait à quelqu'un, c'était vraiment great.
Notre date a telle affaire,
mais ça va s'arrêter là en personne.
L'éducation numérique,
c'est hyper important.
C'est comme si c'était une priorité urgente.
C'est vrai.
Il y a du monde qui sont bons à la communication écrite,
mais quand tu penses à n'importe qui
qui va sur Tinder
ou sur n'importe quelle application de dating.
Est-ce que tout le monde est à égalité
dans les façons de parler,
les façons de nommer les choses?
Peut-être pas.
Peut-être qu'il y aurait des comportements aussi en ligne
qui seraient moins néfastes,
comme le partage d'images non consensuelles. Sous-titrage Société Radio-Canada