Sexe Oral - La sexualité d'un homme trans avec Henri-June Pilote
Episode Date: April 7, 2022Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé.Cette semaine sur le podcast, les filles reçoivent Henri-June Pilote qui vient nous parler de sa sexualité en tant qu'homme trans.Le podcast est présenté par Oxio.Pour plus d'informations: https://oxio.ca/Code promo pour un mois d'essai gratuit: SEXEORALLe podcast est présenté par Éros et CompagnieUtiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/Les jouets dont les filles parlent:https://www.erosetcompagnie.com/page/podcastPour suivre Henri-June:https://www.instagram.com/june.pilote/----- Pour collaborations:info@studiosf.ca Pour toutes questions:sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon:https://www.patreon.com/sexeoralPour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram:https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
Transcript
Discussion (0)
Sous-titrage Société Radio-Canada que notre invitée d'aujourd'hui nous a présenté plein de produits super intéressants. Oui, puis c'est tout.
Même moi, ça a collé un petit peu.
J'étais vraiment
incroyablement surprise
de toute l'efficacité.
Il y a des affaires qu'on peut faire
avec des affaires que je ne savais jamais
que j'aurais besoin d'eux.
Les moins éduquées, c'est les jouets tabarnouche, voyons donc.
C'est des jouets qui peuvent aider
pour la dysphorie de genre,
pour avoir un genre de détachement entre son corps et l'objet,
pour sentir que t'sais.
Puis plein d'affaires, elle nous a appris des belles choses.
Puis je pense qu'il y a beaucoup de gens à qui ça pourrait parler.
Oui, puis juste d'être au courant de son histoire aussi.
Puis c'est vraiment très inspirant.
Ça fait qu'il s'exprime bien.
En plus, il a une belle voix.
Voix filtrée.
Nous autres, les grands criards.
Nous autres, on
alète.
On alète? Pas alète, mais
tu sais, là, il écrit aussi.
On alète.
Je pense que c'est alète,
pour vrai.
Puis il a juste une douce voix filtrée, c'est ça tout le long.
C'est vrai. Au début, je sais pas comment dire.
Peut-être qu'elle est gênée. Non, elle est pas gênée.
Elle a une voix radiophonique.
C'est parfait.
Laissez-vous envoûter par sa voix enchantresse
puis nos voix nettes de corbeau.
On a des voix de corbeau, nous autres.
Les trois grands corbeaux.
Bon podcast! Bon podcast!
Bonjour tout le monde!
Bonjour!
Allô?
On reçoit Jules! Salut! Présente-toi dans le fond. Bonjour. Allô. On change de nom? On reçoit June.
Salut.
Bien, présente-toi dans le fond.
On se prosterne.
Tu veux-tu?
Oui, on aimerait que tu te présentes.
Moi, c'est Henri-June Pilote.
Vous pouvez m'appeler soit Henri ou June.
Dans le fond, je suis une personne trans,
masculine, non-binaire.
Je fais de la création de contenu en ligne.
J'ai été directeur général de l'organisme communautaire.
J'ai un podcast.
C'est vrai? Oui.
Je ne te mets même pas au courant.
Tu as comme une petite voix.
Radiophonique.
J'ai encore une fois le...
Feutré.
À cause des deux feutres.
Oui, c'est ça.
J'ai aussi travaillé longtemps en sex shop.
J'ai travaillé trois ans en sex shop.
Puis c'est là que j'ai commencé ma transition de genre, en fait.
Donc, quand je travaillais en sex shop,
j'ai décidé d'essayer de mêler mes connaissances
sur l'éducation en tant que personne trans
puis sur aussi les ateliers et les conférences que je donnais.
Mais aussi sur comment les jouets érotiques
peuvent être utilisés pour aider
avec la dysphorie de genre et tout ça.
C'est ça que tu abordes dans ton podcast?
De moins en moins. Dans le fond,
au début, je parlais seulement
de sextoy et transition.
Mais comme vous le savez, avec Instagram,
c'était de plus en plus difficile de parler de sextoy.
Oui, oui. Ben, Joannie, j'ai pas su ça.
Je parle tout le temps
de sextoy. Il faut pas qu'il ressemble.
Il faut pas qu'il ressemble, il faut pas qu'il y ait de physique. Oui, je comprends. Dans le sens que ça a augmenté toy. Il ne faut pas que ça ressemble.
Oui, je comprends. Dans le sens que ça a augmenté de plus en plus
mes chances d'être ban.
Puis je ne voulais pas
perdre ma plateforme.
Je me suis de plus en plus
approché
vers
vraiment juste parler de ma transition.
Parce que dans le fond, j'étais comme, sur quoi j'ai envie de donner des conférences?
Sur quoi j'ai envie de faire ma vie? Sur quoi j'ai envie
d'avoir des opportunités de travail? C'est sûr,
parler d'éducation sur les enjeux trans.
Mais malheureusement, les sex-toy prennent un peu le bord
à cause de, justement,
de tout ce que, malheureusement,
Facebook, les réseaux sociaux font sur...
– Fait qu'on va pouvoir en parler aujourd'hui.
– Exactement. – C'est ça, on en a amené.
Je suis tellement contente.
– Est-ce que tu reçois, juste pour le... Excuse-moi. – Vas reçois... Est-ce que des fois, tu reçois du monde à ton podcast?
Juste une fois.
Je suis comme en...
Je suis en train de faire
mon autre saison. Je fais tout tout seul,
ça fait que ça prend du temps.
C'est assez de stock pour parler
tout seul pendant...
Je peux finir le 2 juin.
Je peux parler.
Au revoir. Ciao. Nous, en un épisode,
on avait fini notre vie.
C'est clair.
On en rajoute, mais on a raconté
et on s'est dit, qu'est-ce qu'on va dire après?
Ça monte, ça monte.
On est sûr.
Dans le fond, on a amené des jouets
disponibles chez Ross et compagnie
pour que tu les présentes.
Mais avant ça, j'aimerais ça qu'on parle de toi un petit peu.
Oui, ça, je vais te poser des questions sur moi. Qu'est-ce que je suis? Qu'est-ce que je fais?
Bien là, premièrement, parce que là, tu sais, la raison principale pourquoi on t'a invitée ici, c'est parce que tu t'identifies comme une personne trans.
J'aimerais savoir, ça a commencé comment, mettons? Comment tu... C'est ça, on part du début, là. Ah oui, puis là, on me regarde avec des petits yeux.
Exactement.
Ah ça, puis là on me regarde avec des petits yeux. Exactement.
Dans le fond,
c'est compliqué comment dire quand est-ce que ça a commencé
parce que
quand on fait son coming out,
puis ça je pense que ça arrive avec toutes les personnes de la communauté LGBT,
quand tu fais ton coming out,
moi personnellement, en premier je fais mon coming out
lesbienne, après ça je fais mon coming out
trans. En fait,
j'ai commencé par un commi-art bi.
Après ça, lesbienne. Après ça, trans.
Puis de retour à bisexuel, tu comprends?
Ça tourne.
Mais j'ai l'impression qu'à chaque fois
que je fais un nouveau commi-art, je vois ma vie
flasher devant mes yeux.
Genre que tu dis quelque chose
que pendant des années, tu essaies de
renflouer dans le fond de toi.
Puis le jour où tu le dis, tu es comme
« Ah, fuck, toute ma vie, c'était clair. »
Oui.
Comme, je ne suis pas rêve.
Ça fait quoi? J'ai commencé ma transition en 2016.
Aucune idée de ça fait
combien d'années parce que
c'est comme ça que ça marche pour le cerveau.
4, 5.
5.
5, c'est en 6 ans cette année.
3, 3. c'est en 6 ans cette année 3, 3, 3 mais ouais ça fait 600
pis tu m'avais dit
hey June, depuis quand tu sais que t'es trans
j'aurais jamais pu te le dire
genre y'avait-tu des précapitaires que t'étais trans
dans ta jeunesse, j'aurais jamais pu te dire oui
parce que toute mon énergie
corporelle et émotionnelle
était utilisée pour cacher sur le moins
gens dans ce sens où est ce que ça prend tellement d'énergie de com de com même
chose pour toutes les commis n'y a pas de com de ce n'est pas temps plein et
donc dans le placard qui fait quand on ressort des com sur le plein d'image
fait quand je pense à moi quand je suis'étais jeune, c'est clair que oui, que je n'étais pas cisgenre,
qui est l'inverse de transgenre.
Les gens qui se sentent à la maison dans le corps,
qu'ils ont quand ils se naissent.
C'est clair que j'avais des malaises.
Je ne me suis jamais trouvé beau.
J'avais de la difficulté avec la mode.
Je vais avoir 30 ans.
Quand j'étais ado, ça c'était il y avait
beaucoup d'hypersexualisation dans ce temps là des jeunes filles fait comme je vivais vraiment mal
ça c'est ça je le vivais vraiment mal mais je me disais juste que c'était parce que
parce que j'étais féministe
parce que je me trouvais trop gros
tout ça ça m'a pris du temps
avant de cacher que
ben non c'est parce que je suis un gars dans le fond
que
fait que
pis ouais c'est
je dirais que des fois ça me fait bizarre parce que ça revient à la mode un peu
tout qu'il y a
les années 2000.
À chaque fois, je suis là.
J'ai des petits frissons.
Je ne suis certainement pas pour le jean du parasito,
la gang.
Souviens-tu de la première fois
que tu as entendu parler d'une personne trans?
Bien sûr.
J'aimerais ça savoir. C'était quand?
C'est une bonne question.
C'était
dans le fond, c'était un con C'est une bonne question. C'était, dans le fond,
c'était un congé scolaire, pédagogique.
J'étais tout ça chez nous. Je devais avoir 13-14 ans.
Puis je switchais à TV.
Je passais d'un poste à l'autre
dans le temps qu'on faisait ça pour passer le temps.
Puis là, je suis tombée sur TV5
puis il y avait un documentaire sur un gars trans.
Puis dans ce temps-là,
ça fait pas longtemps que les enjeux trans
s'est vu comme quelque chose d'important,
juste que c'est vu comme que c'est
davantage séparé de notre identité médicale.
Fait que je dirais que dans ce temps-là,
en 2007, disons,
ça s'appelait le syndrome de Benjamin.
Le syndrome de Benjamin, c'est comme,
c'est un chercheur, un docteur,
qui s'appelait docteur Benjamin, qui avait
trouvé les personnes trans.
Puis c'était vraiment médicalisé. C'était genre un problème.
C'était pareil comme
l'homosexualité.
À un moment donné, pas longtemps.
Pas maintenant.
C'est sûr.
My God!
Bien sûr, en français, ça a toujours été un peu...
Les recherches sur les enjeux trans
ont toujours été plus rapides en anglais.
Donc, le transfert de connaissances
se fait moins vite en français.
Donc, je ne dirais pas que
en 2006-2007,
quand j'avais 13 ans,
je ne dirais pas que dans le milieu anglophone,
c'était aussi loin.
Mais c'était encore
à des milliers de kilomètres.
Puis, c'est ça, le vidéoclip,
le documentaire était
vraiment intense.
C'était... Genre, c'est drôle, parce que je m'en souviens
comme si c'était hier, mais c'était comme un gars
qu'on suit avec sa famille.
C'est sa transition, puis il est vraiment heureux.
Mais on voit tranquillement toutes les personnes autour de lui
qui l'abandonnent.
Genre, il commence commence puis il est comme...
C'est en français, là. Fait que là, il est là,
« Ouais, je... »
« Ouais, je suis un gars dans le fond. »
Puis là, tout le monde est comme, « Je ne suis pas sûr que c'est une bonne idée. »
Puis là, ça le vraiment dépeint
comme une personne égoïste qui pensait juste à lui.
– Ça ne devait pas te donner le goût, hein?
– Non, non. Il y avait toute une scène
sur comment il se fait faire une construction pénienne.
Puis là, on voit son pénis genre à TV
puis là c'est coupé avec genre
des trucs de son ex
qu'il venait juste de laisser
en disant qu'il pensait
trop à son pénis puis c'était trop important
puis c'est pour ça qu'elle l'avait laissé
c'était un documentaire
il faudrait que j'essaie de le retrouver un jour
à quel point les chances
que la vie est quand même
bien faite, que tu tombes là-dessus.
Puis c'est ça
qui t'a comme... C'est-tu ce documentaire-là
qui t'a fait... Au contraire. Ça m'a rentré encore plus
dans le placard. Dans le sens où
est-ce que je regarde ce documentaire-là à 13 ans,
je suis comme... Mais comme il faut se remettre
en perspective dans le sens où est-ce que...
On ne sait même pas qu'est-ce que ça veut dire.
On ne sait pas les mots.
On ne sait pas. C'est juste un
feeling. Il n'y a personne autour.
Ça n'existait comme pas, on dirait.
Tu me parles avec un trans, je ne sais pas
de quoi tu parles.
Mais je sais qu'il y avait des gens, mettons, mon secondaire,
qu'on était comme, c'est ça un gars?
C'est une fille? On ne le savait pas.
Cette personne-là, au lieu de se changer d'investisseur, se changeait
dans les toilettes. il y avait comme une situation
mais personne l'adressait
même le mot sexualité
même le mot sexualité c'était comme
genre
t'étais pas capable, on était pas capable de faire
le lien entre le mot et les émotions qu'on avait
ou est-ce que maintenant
genre, tu parles aux jeunes pis ils sont capables
de full théoriser, genre ils sont comme
ah je me sens comme ça, fait sens comme ça je pense que je suis comme
pansexuel
il y a plein de termes
qui montrent que c'est vraiment le fun parce qu'on arrive à théoriser
mais genre moi je dirais que quand j'étais ado
tout ce que j'avais c'était un feeling
que j'étais pas à la bonne place
j'étais pas la bonne personne
je maïssais, genre c'était juste du négatif
puis qu'il y avait aucune
possibilité que ça aille mieux.
De voir ce documentaire-là,
j'étais comme,
c'est vraiment fucked up.
Comment ça?
C'est dégueulasse.
Pourquoi il fait ça?
Mais en sachant très bien que je m'en souviens autant.
On a peut-être vu le même documentaire,
mais on ne s'en souvient pas parce que ça ne nous parlait pas du tout.
Exactement.
Je me souviens un petit anecdote le fun.
Coquin.
J'avais des cours de FPS.
Formation personnelle et sociale.
C'est quoi ça?
On est trop jeunes pour ça.
C'est quoi ça?
Wow.
Je vais être tout le temps.
Bientôt.
Je suis la dernière année avant la réforme.
Ah, c'est ça.
C'est les vieux cours de formation de personnalité sociale.
C'est les cours d'éducation sexuelle au secondaire.
On avait une fois par semaine.
C'était chill.
J'ai eu une prof une fois qui était le fun.
Genre qui devait avoir, je ne sais pas moi,
une fin de deux ans.
C'est difficile à savoir quand tu as 13 ans
et que tu regardes un adulte.
Mais qui était clairement libéré sexuellement là, c'était ça sa vibe.
Et elle était bien genre, elle était bien comme à parler avec les filles qui avaient clairement des rapports sexuels avec des gars plus vieux,
pis comme y échanger, parler de protection, elle nous avait montré un petit vidéo sur la communauté LGBT.
Ah mon dieu, bien avant son temps.
Genre six mois de ma vie, là.
Puis, elle parlait de LGB,
parce que c'était ça à l'époque.
Puis, je me souviens d'avoir pris un petit papier et d'avoir écrit dessus « Je suis bisexuel ».
Puis, de juste l'avoir fermé et de l'avoir mangé.
Ah, c'est... C'était comme ton premier
coming out pour toi, genre.
Mais de l'écrire, c'est quelque chose.
C'est big, c'est big. J'étais en secondaire 1.
Puis là, je me souviens de m'être dit « On gérera ça plus tard, tu comprends? » Littéralement, je l'ai ingéré. Oui, c'est quelque chose c'est des gages avait changé en l'air un pilote je me suis dit on gère ça plus tard je les ai gérés
mais qu'est ce que tu faisais pour te disais comme ça c'est quelque chose que
tu caches tout le temps mais qu'est ce que tu vas dans le fond tu regardais
poli c'est qu'est ce que tu faisais pour te cacher ben je fais juste c'était
juste une personne pas sexuelle.
OK. Fait que tu parlais aucunement de sexe,
ni rien.
S'il y avait du monde qui parlait de sexualité, toi, tu t'en allais.
J'entrais ou comme...
C'était vraiment en phase.
Parce que quand tu nies quelque chose
de ton identité, je suis sûr que ça vous est tout
arrivé ici.
Peu importe si c'est ton genre, ta sexualité, ou même que
t'aimes un certain band, et que t'as honte.
Pas de simple plan
forever.
Exactement.
Surtout au secondaire, dans le sens où il y a
tellement de pression sociale sur des affaires
qui sont vraiment anodines.
C'est fou.
Je pouvais, puis je veux dire, il y avait plein de choses autour
que je vivais qui étaient plus grosses.
C'était facile de juste descendre descendre descendre jamais y penser mais ça
sortait souvent dans des rêves j'avais des rêves sexuels genre avec des femmes par exemple ou j'avais
genre ça sortait dans des rêves ou comme dans mon anxiété dans des comme j'ai l'impression que c'est
malheureusement genre une des fondations des problèmes de santé mentale. Le fait que j'ai
d'être dans le placard aussi longtemps.
C'est aussi longtemps, c'est sûr.
T'es-tu de l'école
de penser que
la sexualité est un spectre et que ça peut
changer au fil du temps?
Penses-tu la même chose du genre?
Oui, je pense que
la sexualité,
il n'y a aucun
doute là-dessus.
Dans le sens où est-ce que
tout le monde
peut tomber en amour avec ou être
attiré sexuellement par n'importe qui.
Genre dans le sens où
est-ce que j'ai la difficulté.
Je ne sais pas.
Je pense que ce n'est pas quelque chose de stable.
Puis de le nier à soi-même.
C'est un peu un mensonge qu'on se fait.
Dans le sens qu'on sait pas ce qui va se passer
dans 10 ans, dans 20 ans.
Puis c'est la personne que tu rencontres
qui fait ce vibe-là.
Des fois, je pense que c'est quelque chose
que tu peux même pas contrôler.
Tu peux pas nier. Non, c'est ça.
Mais c'est ça. J'ai hâte qu'on
aime qui on veut.
Puis qu'on dise pas
un gars ou une fille. Mais je pense, ça s'en vient vers ça. J'ai hâte qu'on aime qui on veut, puis qu'on se dise pas un gars ou une fille.
Mais je pense, ça s'en vient vers ça.
De plus en plus, je pense.
De plus en plus, honnêtement.
Qu'il n'y ait plus de « Ah, tu trouves un chum ou une blonde? »
Ou tu sais, que tu trouves ta personne.
Tu es en couple avec une personne.
C'est vrai.
Avec mes enfants, ça, je vais faire.
Je vais vraiment focusser là-dessus.
T'as-tu rencontré quelqu'un?
Ouais, parfait. Fait que je m'en fous de ton sexe.
Je m'en fous de... Si t'aimes un gars ou une fille,
puis tu peux aimer un gars une journée, puis l'autre
lendemain, aimer une fille, pour moi, c'est la personne.
Moi, j'ai jamais été
attirée.
Oui, il y a eu une attirance, mais
pas au point de sortir avec une femme.
Mais j'ai toujours dit, ça pourrait
arriver, mais je m'en fous.
Que ce soit un vagin ou un pénis.
C'est la personne.
Mais ça, c'est-tu
pansexuel?
Oui et non.
À Montréal, à un moment donné,
Louis, il travaillait.
Tout le monde disait qu'il était pansexuel.
Il disait, je suis rendu que les critères pour embaucher à Montréal,
c'est que t'es pansexuel.
Tout le monde était pan. Je te dis, c'était le running gag.
Tous les employés qui engageaient, tout le monde était comme, moi, je suis pan.
Moi, je suis pan.
Je pense qu'un truc qui est important,
et que j'aime dire par rapport à ça,
c'est qu'il ne faut pas qu'on oublie que les identités LGBT
ont été médicalisées
pendant des siècles et des siècles.
Ce que je veux dire par médicaliser,
c'est que le terme homosexuel, c'est un terme médicalest que le terme homosexuel c'est un terme médical.
Le terme trans
c'est un terme médical. C'est tout médical.
Fait que
j'ai l'impression
que dans les 20 dernières
années, 30 dernières années,
la communauté LGBT essaye de
dé-médicaliser les termes en en
créant plein.
J'ai vraiment l'impression que c'est une
manière de se réapproprier quelque chose
qui n'a été pas à nous pendant tellement longtemps.
Je dirais que
il y a autant d'identité
que de personnes.
On dit souvent que pansexuel, ça veut dire
que tu es attiré juste par la personne, pas par son genre.
Mais moi, je dirais que bisexuel aussi,
c'est ça. Dans le sens où est-ce que
je pense que c'est ça là dans le sens où est-ce que chaque
genre je pense que c'est vraiment dans un désir de comme se séparer d'une over médicalisation puis
de légalisation de nos identités. Il y a aussi j'ai l'impression qu'il y a certains termes qui
nous réconfortent puis pas. Tu sais mon premier parce que je suis sur youtube depuis que j'ai 14
ans puis ma première vidéo
que j'ai faite mon coming out à 15 ans,
c'était que j'étais bisexuelle.
Puis dans ce vidéo-là,
j'ai dit, mais c'est parce que
je m'en fous. Puis j'essaie
de décrire comment je me sens,
puis je ne sais pas comment l'exprimer.
Parce que dans ma connaissance
de jeune fille, si c'était bisexuel, ça voulait dire
un gars et une fille. Puis je ne savais pas comment expliquer que c'était bisexuel, ça voulait dire un gars et une fille.
Puis je ne savais pas comment expliquer
que c'était plus que ça, que ça n'avait pas rapport.
Puis quand j'ai découvert le terme pansexuel,
je me suis sentie comme...
C'est ça que ça veut dire.
C'était juste une petite affaire plus inclusive
que j'avais besoin de ça, tu sais.
En tout cas.
Moi aussi, j'ai l'impression que pan, c'est plus grand
que c'est comme vraiment...
Peu importe, tu n'es pas un animal,
mais c'est tout comme... Non, mais ce n'est pas homme-fem pain, c'est plus grand que c'est comme vraiment... Peu importe, t'es pas un animal, mais c'est tout...
Non, mais c'est pas
homme-femme, c'est everything in between.
Mais sexuel, c'est quand même...
Aussi, c'est ça.
Sexuel aussi, c'est ça, mais c'est juste...
Tu trouves ton réconfort dans le mot qui te plaît.
Mais c'est ça le truc, c'est que tu te sens bien
dans le mot que tu utilises.
Ce que j'avais entendu dire,
je sais pas si c'est ça que...
Que bisexuel, ça
acknowledge tous les types
de genre,
mais que tu peux en aimer plus
l'un que l'autre. Tandis que pansexuel,
c'est la même chose, mais tout
égal. Tu comprends-tu?
Moi, c'est ça que j'avais entendu dire.
Je pense vraiment que
moi, comment je le vois,
j'aime utiliser le terme bisexuel pour moi
parce que je trouve que ça a une
saveur historique.
Je trouve qu'il y a quelque chose de...
Aussi, c'est un truc
que je ne vais pas nier en tant que personne LGBT.
Ma propre identité change
selon à qui je parle.
Ah oui, hein?
Ça, c'est ton signe astrologique.
Je te confie.
Non, non, mais regarde.
Elle a une corde large.
Elle a une corde large sans saille.
OK.
On se comprend.
Mais ce que je veux dire,
c'est comme par exemple,
je vous dis que je suis un homme trans non-binaire.
Oui.
Mais si je parle à la caissière,
je vais dire que je suis un homme,
tu comprends?
Ah non.
Ou si je parle à un politicien,
je vais dire que je suis un homme trans
parce que je vais faire pousser les enjeux.
Si je parle à quelqu'un, je vais dire que je suis non-binaire. Genre, c'est comme... Ou si je parle à un politicien, je vais dire que je suis un homme trans parce que je vais faire pousser les enjeux si je parle à quelqu'un, je vais dire que je suis genre c'est comme
ou si je parle à quelqu'un, je vais dire que je suis bisexuel
ils vont comprendre tout de suite mais dans d'autres contextes
je vais être pansexuel.
C'est flexible de pouvoir changer
mais c'est aussi une protection
dans le sens que j'aime ça, oui
c'est une partie de mon identité que j'aime ça
mais c'est pour se protéger
dans le sens où est-ce que
quelle partie de mon identité va faire'aime ça être. Mais c'est pour se protéger. Dans le sens où est-ce que...
Quelle partie de mon identité va faire que je ne vais pas
être attaqué?
Oui, c'est ça. C'est toutes des labels
qui sont réels. C'est juste que tu choisis ceux que tu donnes
à la personne à qui tu es acquis. Si tu es un homme trans,
non-binaire, quand tu es dans une chambre de hockey
avec juste des hommes cis, peut-être que
ça ne sera pas pris de la même façon que tu es un homme.
Ah!
Est-ce que tu te sens bien là-dedans
de devoir tout le temps jouer avec ton identité
ou que tu aimerais ça, toi,
juste dire, est-ce que tu aimerais ça
juste dire, moi, je suis un homme?
Pas vrai, je ne sais pas.
Parce qu'on vit dans une société
où est-ce que c'est ça qui est demandé
des personnes trans.
De le dire, dans le fond?
De juste...
Si je donne un exemple, disons qu'on veut
avoir accès à des chirurgies ou à des hormones.
Il faut
qu'on soit perçu
comme assez trans
par le corps médical pour pouvoir avoir
accès à ces choses-là.
Disons que tu veux avoir...
Moi, je veux parler de ma transition.
J'ai commencé les hormones en 2017
puis pour avoir accès aux hormones il faut que tu rencontres un médecin qui lui va dire ok c'est
vrai que tu peux avoir accès aux hormones parce que c'est vrai que tu es trans mais comment tu
prouves ça mettons c'est ça c'est que c'est qu'il y a plein de groupes facebook des groupes secrets
du bouche à bouche où est ce que on sait les phrases qu'il faut qu'on dise on sait les phrases
qui recherchent.
Je ne me suis jamais senti dans le bon corps.
Je ne me suis jamais aimé.
Ils font des recherches.
Non, mais entre nous.
On sait quoi dire.
Tu donnes des types de quoi
que tu peux dire pour convaincre la personne.
Pour que le médecin soit d'accord.
Je pensais que le médecin regardait dans tes fichiers.
Non, non.
C'est plus comme, disons, que tu as endométriose.
Des choses comme ça.
C'est quoi ça?
Excuse-moi.
C'est genre...
Quand tu as des menstruations
trop...
Des menstruations qui font mal.
Trop abondantes.
Trop abondantes.
Abondantes.
Abondantes.
OK.
Oui, excuse-moi.
Quand tu as des choses comme ça,
il y a des choses...
Même quand tu parles
avec ton médecin,
il y a des choses
que tu vas lui dire
ou pas lui dire.
Tu vas calculer
ce que tu vas dire
pour avoir accès à une médication.
C'est arrivé à tout le monde.
Comme un TDA, il y en a qui sont
comme, je dois me concentrer,
j'oublie tout, je finis pas mes tâches,
merci, je vais avoir des médicaments.
C'est aussi simple que ça.
C'est la même chose quand t'es trans, t'es là, tu rentres,
c'est ta bifoule masculine, disons, ce jour-là.
Même si t'es quelqu'un qui aime ça, peut-être porté de rose,
tu comprends? Non, non, non, non. Puis là, t'arrives, t'es comme
« Ah, toute ma vie, j'ai su que j'étais un gars. »
Tu comprends? Aucune.
Parce que si t'as une hésitation, ça se peut que ça prenne
un mois de plus, deux mois, six mois de plus
avoir accès à tes hormones.
C'est bon à savoir.
Mais est-ce que tu trouves que...
Parce que ça n'a pas l'air d'une bonne affaire, mais en même temps,
je pense que c'est quand même
une bonne affaire, juste pour même temps, je pense que c'est quand même une bonne affaire juste pour
si quelqu'un veut
essayer des hormones pendant un an
et après ça, de...
Mettre un casque.
C'est quand même un peu fâchant de dire
« Moi, j'ai aimé jouer au Tidoto toute ma vie.
Ma couleur préférée, c'est le bleu. »
À cause de ça, j'aurais accès...
C'est décrissant.
Ce ne sont pas les bonnes questions à poser.
Je ne sais pas c'est quoi les bonnes questions.
Je pense qu'il ne faut pas oublier que les hormones,
la majorité des choses
sont réversibles.
Dans le sens où est-ce que
la voix va rester pareille,
mais disons que demain, j'arrête les hormones.
Genre,
comme...
Mon corps va rechanger.
Ça va comme...
Les hormones, c'est pas une fin en soi.
Non.
Il faut que de bon, bien.
Mais aussi, genre...
Il y a pas de mal, genre...
Comme...
Il y a beaucoup de personnes non-binaires.
On parle beaucoup des transitionneurs.
Les personnes qui font une erreur, finalement, ils sont pas trans,
la majorité des gens, c'est plus
qu'ils se rendent compte que les hormones, c'est pas ce qu'ils
voulaient, mais ils sont quand même trans.
Genre, j'ai plein
de gens qui ont été un an sans hormones, deux ans sans hormones,
qui ont arrêté,
genre, c'est pas comme...
Tu peux te sentir homme sans prendre les hormones, comme tu peux te sentir femme sans.
Ben oui.
Puis je pense que la chose qui est négative,
comme tu disais, c'est que
tu es assis devant le bureau
avec quelqu'un qui
ne va jamais être trans.
Il faut qu'il prouve que tu es assez trans.
C'est ça qui est le rapport
de pouvoir.
Moi, si je suis d'accord,
ça serait le fun que les gens
ne le f le faire de manière
que tu sois supporté
par des travailleurs sociaux. Les gens sont là.
Parle avec eux. Est-ce que tu as un assez bon support?
Qu'est-ce que tu penses que ça va faire?
Qu'est-ce que tu penses du support,
du vrai?
Plus que des questions. Tu veux une moustache?
Tu veux tout ça?
Plus que comme aussi,
juste teint la prescription dire à tes enfants
parce que c'est ça à la fin
moi je dis souvent parce qu'il y a beaucoup de gens
qui vont m'envoyer des messages pour me dire
comment je commence les hormones
je sais pas si ça me tente
pis moi je dis toujours que c'est mieux
de commencer avant
que genre quand t'es au bout du gouffre
parce que
les hormones ça prend des années avant que ça commence à apparaître.
Les gens ne peuvent même pas le remarquer
jusqu'à un an.
Disons que toi,
tu penses que tu veilles sur les hormones,
puis tu te sens de moins en moins bien,
puis tu t'haïs de plus en plus.
D'attendre jusqu'à la dernière seconde,
ça fait que tu as un an de plus où tu t'haïs. Puis ça augmente le taux
potentiel de suicide.
Puis de problèmes de santé mentale.
Il y a tellement de choses possibles entre
commencer et pas commencer. Tu peux faire
des petites doses aussi. Il y a plein de choses
qu'on peut faire. C'est juste comme...
La transition n'est pas la même pour tout le monde.
Il y en a qui n'ont pas besoin d'hormones. Il y en a qui n'ont pas besoin
de chirurgie. Il y en a qui n'ont pas besoin de...
Puis je pense que c'est important, justement, que les personnes
aient leur agentivité.
Leur quoi, ce qu'ils veulent?
Qu'est-ce qui est agentivité, genre comme
que qu'est-ce qu'ils veulent soit vu comme quelque chose de
valide, puis qu'ils puissent le mettre de l'avant.
Puis je pense que qu'est-ce qui manque, dans le fond, c'est
parce que qu'est-ce qui est sous-jacent,
ça, c'est pas genre on veut prendre soin de vous,
c'est on veut vous assurer que vous ne mentez pas. Oui, c'est ça. C'est-ce qui est sous-jacent, ça, c'est pas genre on veut prendre soin de vous, c'est on veut vous assurer que vous montez pas.
Oui, c'est ça.
C'est ça la différence.
Puis y a-tu des gens qui t'es...
En fait, oui, la réponse c'est oui,
mais quand quelqu'un t'écrit pour te dire,
mettons, je suis pas sûr,
si je transe ou pas,
comment je fais pour m'assurer que c'est ça,
t'as-tu des conseils?
As-tu des choses que tu dis
en général?
Je dirais déjà, les personnes de ça ne se posent pas
ces questions-là.
Non, c'est ça.
Non, non, pas moi.
Je vais juste dire, si tu te poses cette question-là,
ça veut dire qu'il y a déjà quelque chose qui se passe.
OK, bonne réponse.
Dans le sens où est-ce que...
Toi, tu te poses des questions, Marie?
Je ne me pose pas des questions,
mais je veux dire, ça m'est déjà passé par l'esprit,
mais même pas par un désir de faire une transition
ou de me sentir homme, peu importe.
Juste, je pense que
de plus en plus avec le temps, je suis en train
de définir mon identité de genre, puis où je me
situe dans ce spectre-là, tu sais.
Mais il y a des journées que j'aime ça
avoir l'air d'un petit dude,
puis je suis bien là-dedans, puis comme,
ça m'arrive de faire comme,
but what if, tu sais. Mais,
j'irais pas jusque-là, je pense.
– Oui, c'est ça. – Mais...
– Fait que tu t'en fous de savoir,
tu sais, en réalité, tu te transes pas,
t'es juste, t'as des...
– Moi, pour moi, personnellement, je sais que
les étiquettes, c'est nécessaire pour plein de gens,
mais pour moi, les étiquettes, c'est pas nécessaire.
Autant dire que je suis pan, que je suis...
Ah oui! Queer, femme,
manchrisse. Moi, je garde, vu ma vie,
comme ça me tente, aujourd'hui, maintenant, voilà.
Mais c'est bien au même qu'on disait tantôt,
dans le sens où est-ce que la multiplicité des étiquettes,
c'est aussi d'accepter
que des gens qui en veulent pas. Exactement.
Genre que comme...
L'idée, c'est que...
La personne qui veut se faire dire par une étiquette,
oui, on tabarnouche.
La personne qui veut une étiquette,
à la première, moi aussi, je peux se...
J'aimerais ça que personne, tout le monde aille,
tu veux être qui tu veux,
mais pour ça, il faut encore évoluer.
C'est ça que j'ai réalisé un petit peu.
Moi, je pensais tellement qu'on était
comme là, mais pas en tout.
On est là à un certain niveau.
Vraiment plus qu'on l'était.
Oui, mais je pensais qu'on était comme
bien plus.
Malheureusement, c'est vraiment
le système légal qui ne suit pas.
Les régions, il y a ça dans les régions aussi.
C'est pas de la valtrie.
Mais ça, c'est drôle parce que je travaille en ce moment
à un organisme communautaire qui s'appelle
la Coalition des familles LGBT.
On représente plein de familles LGBT
partout au Québec.
C'est vraiment
compliqué le rapport par rapport
au genre et à la sexualité
genre ville, VS région.
Parce que
il y a des choses que, surprenamment,
c'est plus facile à vivre en région qu'à Montréal.
– Ah oui!
Faire un commédiat en région, moi, j'ai jamais entendu
une bonne histoire de ça.
– Je suis pas dans le jugement des gens de région qui nous écoutent.
– Mais c'est dans le truc
de comme... Disons, je pense à un gars
qui me parlait de comment...
J'ai expliqué comment c'était difficile à l'université
de changer son nom légal
parce qu'il y a une foule d'administrations qui pouvaient être racines.
Puis là, il me parlait de comment lui, à sa chope de soudure,
il a pris deux secondes.
Tu comprends?
Genre, ces choses-là.
Genre, dans le sens où est-ce que...
Dans les grandes villes, il y a une...
Qu'est-ce qui est facile, c'est qu'il y a une...
Comment on dit ça? Anonymité.
Genre, les gens sont tous anonymes.
Tu peux te fondre dans la masse
facile.
Tu n'as pas besoin d'être personne en ville
parce qu'il y a tellement de gens.
Mais quand tu es en région, tu es gentil.
Tu es quelqu'un, puis si tu es bizarre, on va le voir.
On va te le dire, c'est ça.
Mais ça déplace
dans le sens où est-ce que
si les gens t'apprécient...
Le sens de la communauté est beaucoup plus fort.
Puis ça, ça peut être le fun.
Ben oui, ça peut être très le fun.
C'est tout le temps du monde à qui tu peux parler.
Puis t'as tes petites gangs.
Il faut juste être au monde qui...
C'est parce que j'ai l'impression que la communauté LGBTQ+,
elle est tellement plus grande à Montréal.
Puis je connais plein de gens qui ont fait des coming out
de whatever quoi,
qui sont comme, je suis toute seule
parce que je suis en région, tu sais.
Fait que oui, le sens de la communauté là.
Mais sentir seule.
Une communauté qui vraiment,
tu sais, justement, genre de personnes trans
ou de personnes lesbiennes ou de whatever.
C'est plus en ville.
C'est plus rare, c'est ça.
À Montréal, tu peux te chiller.
Tu peux dire, regarde,
on peut-tu aller prendre un verre
tandis que là, tu es là-bas, à l'autre bout, tu es seule. Tu Tu peux dire, regarde, on peut-tu aller prendre un verre? Tandis que là,
t'es là-bas, à l'autre bout de seul, t'es souvent plus tout seul. C'est ça,
il y a beaucoup de solitude.
Je pense que c'est ça qui est difficile. Mais je pense qu'on a tendance
à se dire, en région, ils ne comprennent pas ça.
Mais pour vrai, ça peut être
surprenant dans le sens où est-ce que...
Juste, je pense à l'accès,
disons, au truc médical.
Disons qu'à Montréal, j'aurai accès aux hormones j'ai un certain les
attentes reprendre un an mais là bas le médecin tu le connais le cdc des choses qui vont y aller
il ya comme une proximité qui existe pas ici je pense que je pense que ça serait le fun que c'est
quand même je pense qu'il ya plus de bien vraiment un beau potentiel en région. Est-ce que s'il y a de l'éducation...
C'est ça qui manque.
On est région, on ne sait pas que ça existe.
C'est plus ça.
C'est pas méchant, je pense qu'il y a
un peu d'ignorance, tout simplement.
C'est que tout le monde déménage.
C'est ça le truc, c'est que toutes les personnes,
depuis des années, des années, des années...
Ils viennent tout en Montréal.
Je veux parler pour moi,
mais moi, je suis une fille de région.
J'ai une matane.
Puis à ma tane, on était...
Moi, j'ai fait mon commédiat de débit sexuel.
J'étais en secondaire 3.
Mon meilleur ami de gars s'appelait Patrick.
Il était gay.
Puis il n'y avait pas personne qui bitchait.
On était super...
Moi, j'ai vraiment...
Bon, c'est sûr qu'une fille, c'est super facile.
– Oui, mais je te parle trans,
que pour moi, c'était...
C'est la même chose, dans le sens...
Ultimement, dans les années.
Parce qu'il y en avait, dans les années,
des homosexuels dans mon école.
Il y a quelqu'un avec qui j'allais à l'école
qui a fait sa transition
il y a une couple d'années.
Oui, genre, on l'appelait
la butch, Chris,
mais des années plus tard, on catche que c'était pas ça.
Mais tu sais, c'était déjà,
il y avait lui,
puis il y avait Pat, puis il y avait moi,
puis on était comme une petite gang de...
Mais tu sais, on se trouve, on se colle,
puis on s'était jamais fait écœurer
par personne. Oui, effectivement,
quand je suis arrivée à Québec, puis que j'étais au drag,
bien, il y a un sens de communauté
comme visuel, tu comprends?
Parce qu'il y a plus de gens,
tu vas à Pride,
tu vas dans les bars,
tu peux avoir une gang,
il y a plus de potentiel
de DT.
C'est comme des réalités
en ville,
mais je pense que
il y a beaucoup de gens
comme justement,
il y a beaucoup de familles
qui décident de retourner
en région
quand ils ont leur famille,
genre des couples lesbiennes,
des couples gays
qui retournent en région
parce qu'il y a quelque chose
que tu peux parler sûrement
de positif aussi.
Complètement.
Oui, j'avais plus de monde avec qui je pouvais
me reconnaître, puis plus de
crousage un petit peu qu'à Matane.
Mais, tu sais...
Tu te sentais bien pareil.
Oui, tellement.
Puis, tu sais, j'ai jamais eu personne
qui a été méchant avec nous. Puis, tu sais, j'ai jamais eu personne qui a été méchant
avec nous.
Puis, tu sais,
je veux dire,
je parle de ça
ça fait 10 ans déjà.
C'est ça.
Moi, je pense
qu'aujourd'hui,
les régions,
clairement,
c'est sûr
qu'il y a un progrès
qui s'est fait.
Je trouve ça beau
à y penser.
Ça fait qu'on peut
déménager.
De plus en plus.
J'aimerais ça
s'il y a du monde
dans les commentaires
qui viennent de la région
qui ont vécu ça.
Bien, il faut. Non, parce que c'est sûr que c'est clair qu'il y a des gens
qui ont eu des mauvaises expériences
oui oui
et puis comme il y en a aussi
en ville
ben oui c'est ça
je veux dire
c'est pas tous les parents
en ville
qui sont comme
pas de problème
moi j'ai de la banlieue
j'ai une repentinie
ah
côté genou
la valeterie
puis moi je pense
que la banlieue
c'est un peu rough
c'est comme entre les deux C'est comme entre les deux.
Repas aussi, t'as 30, là.
Fait que tu imagines, c'est une couple de...
Mais je veux dire, il y a comme un...
Je sais pas, il y a comme les banlieues, c'est comme...
C'est pas tout à fait la ville, c'est pas tout à fait la région.
Il y a comme pas de sentiment de communauté en Belgique.
Ah oui!
Je comprends ce que tu veux dire. Repas-Tigny, parce que pour moi, c'était la ville.
Moi, quand j'allais à Repas-Tigny, c'était la ville. Moi, quand j'allais à Repartie,
c'était le piste, la vallée, tout là.
Puis Montréal, c'était New York.
J'allais jamais là.
C'est impossible. Si je vais là, je me perds puis je suis angoissée.
Mais Repartie, pour moi, c'était...
Ouais, non, mais moi, c'est ça.
Bon, encore.
Je mets mon GPS, ça fait quoi un an et demi?
GPS, toujours pour me laisser. Je comprends rien, je me perds.
Trop de confusion.
Je ne me perds pas.
Elle tourne à droite.
Elle fait trois.
Elle n'achète pas qu'à rien les accidents.
C'est pas écrit.
Ne parlez pas.
On ne peut pas tourner à droite.
C'est stupide.
C'est stupide, ça.
Elle me brûle.
Elle me brûle.
Elle me brûle.
Elle me brûle.
OK.
Puis là, excusez, je voulais pas commencer Non, non, non, je t'en prie
Vas-y avec ton segway
Est-ce que, parce que là, elle t'a demandé
Tu te souviens-tu la première fois que t'as vu une personne trans?
Est-ce que tu te souviens la première fois que
T'étais habillé plus en gomme, autant
Ou que t'étais
Oui, oui, oui, je m'en souviens.
Mais j'ai toujours été...
Les gens disaient que j'étais sportif quand j'étais jeune.
J'ai jamais fait aucun sport.
C'est ça?
Je suis la personne la moins sportive
qui existait, mais on ne voulait pas dire
que j'étais tomboy, tu comprends?
Fait qu'on disait que j'étais bien sportif.
Quand jamais
je n'ai été
proche d'être dans un sport.
Je dirais que
la première fois, c'est quand je faisais mon coming out
lesbienne. C'était en 2014.
Tu avais déjà fait ton coming out bi.
Oui, mais ça a tout comme...
Disons que j'ai des années, j'ai fait...
Puis là, un moment donné, ça a sorti
tout croche un petit peu.
À qui?
Dans le temps, je détestais quelqu'un.
À lui en premier, mes amis.
J'ai perdu beaucoup d'amis aussi parce que
c'était un peu tout croche.
Ça a sorti.
Je dirais que
je faisais un combien de billes, un an après,
je faisais un million de lesbiennes.
C'est à quel moment tu as fait comme « Oups, normalement, j'essayerais encore un penis une fois. »
Ça, c'est drôle parce que je pense que pour moi,
la raison pour laquelle j'ai dit que j'étais lesbienne finalement,
c'est que c'est comme ça que j'aurais réussi à vivre mes expériences.
J'étais comme à des années où est-ce que
l'obligation de l'hétérosexualité
était mise sur moi, disons.
Puis là, tout à coup, j'étais comme non,
je suis gouine, tu comprends.
J'étais comme je vais le vivre, ça se passe maintenant.
Puis un moment donné, j'étais comme
finalement, peut-être que c'était
juste pour pouvoir faire une contrebalance.
Puis la première fois
que je me suis dit,
c'est beaucoup avec la transition.
Parce que la sexualité, l'orientation sexuelle,
ça joue beaucoup quand tu changes de comment tu te sens.
Quand j'ai réalisé que je pouvais être gay, dans le fond.
Oui, tu peux faire tout ce que tu veux, dans le fond.
Complètement.
Quand tu commences à te sentir confortable avec ton propre corps,
avec qui est-ce que tu es,
ta sexualité va changer
parce que c'est clair qu'il y a une rigidité
quand tu te sens pas bien
avec qui t'es. Pour moi, c'est comme ça
que j'ai vécu. Même avant que je fasse mon
commun en trans, j'étais très
top. J'étais très dominant au lit.
Je voulais pas me faire toucher.
Plein de choses comme ça qui
montraient justement que je voulais pas nécessairement
que je me sentais pas nécessairement
bien avec moi. Il y a des gens que ça ne veut pas dire ça,
mais pour moi, ça voulait dire ça.
Le plus que j'ai commencé ma transition,
le mieux que je me sens sexuellement
de me laisser aller.
Tu pouvais accepter de te faire toucher plus.
C'est ça, oui.
De plus en plus que j'accepte que je peux coucher
avec des gens qui ont n'importe quel organe génitaux.
Ça n'a pas rapport.
Moi, je me sens bien dans moi. Jusqu'avant, quand j'étaise que comme ben enfant je peux coucher avec des gens qui ont n'importe quel organe génitaux rapport à part comme c'est moi je me sens bien dans moi c'est jusqu'avant quand j'étais vu comme une fille j'étais comme je
peux coucher avec un gars c'est trop c'est trop là c'est trop hétéro
voir quelque chose de quoi un clash avec toi tandis que maintenant je suis
comme ben je suis que je suis là que si tu veux coucher avec moi c'est parce que
tu me trouves moi exactement je vais taimer, peu importe ce que tu as.
Est-ce que tu as une petite préférence de sensation?
Même pas.
Moi, je...
Regarde.
C'est un podcast privé.
Mais j'ai l'impression que pour rien,
à chaque fois que je couche avec quelqu'un de nouveau,
peu importe, tu es en gadget tour,
c'est comme un nouveau truc.
Genre, pas pas vrai je peux pas
j'ai couché avec je sais pas là
soixantaine de personnes dans ma vie
là dedans il devait avoir
une majorité de personnes avec des vues
mais comme même si je les compare
entre elles
c'est pas une affaire
c'est pas une affaire
c'est pas une affaire
même si tu couches avec des millions de pénis
il y en a un qui a plus émigré que d'. C'est pas une affaire. Même si tu couches avec des millions de pénis, il y en a un qui a plus aimé que d'autres.
C'est sûr.
Il y en a qui aiment plus pénétration.
Il y en a d'autres que c'est plus dans ce sens-là.
Mais la pénétration est possible, peu importe.
La pénétration est quoi?
La pénétration et les strap-on.
Ah, bien oui, c'est vrai.
Ah oui, bien oui.
C'est ça, c'est ça.
C'est ça, c'est ça.
C'est pas mon premier homme,
mais c'est ma première
première patience.
Puis genre,
tout s'arrange
quand t'es attiré sexuellement.
C'est sûr.
Touché.
Ben oui.
Je vais me gérer.
Il arrive bientôt.
C'est sûr.
Quand est-ce que tu...
Ben en fait, est-ce que là, en ce moment,
je ne sais pas si tu veux répondre,
mais tu te considères comme étant heureux,
vraiment?
Dans qui est-ce que je suis?
Oui, de plus en plus.
Je dirais que...
Je vais dire, j'en ai tant entendu, mondial...
Non, non, c'est sûr.
Non, mais côté personne.
On est tous peurs.
Mais je dirais que oui,
par rapport à quand je me regarde dans le miroir,
des fois, je souris.
Je suis content.
Je m'apprécie plus, je me trouve plus beau.
Parce qu'il faut que tu te
mettes en position que
je croyais, justement,
quand je portais du parasco
à 12 ans, je me disais que jamais
j'allais me trouver hot.
Jamais. C'était pas quelque chose
qui allait être atteignable.
J'ai cru ça jusqu'à tant que
je...
La première fois que je m'habillais plus masque,
plus masculin et masculine,
j'étais comme, OK, ouais, ouais.
Finalement, ça se peut.
On dirait que le plus que dans ma transition,
sur comment moi, je veux transitionner,
le plus que je suis comme,
ah, finalement, OK, OK, OK.
Il y a de la joie dans ce que je projette
de plus en plus.
Oui, et puis tu es très beau.
Pas juste toi qui es trop beau Pas juste toi qui es trop beau.
Moi, je suis trop beau.
Oui, c'est drôle.
Tu m'as posé la question tantôt,
la première fois que je me suis...
Peu importe.
La première fois que je me suis habillé plus masculin.
Oui, c'est ça.
Je me souviens, j'étais à une soirée
et je me suis habillé plus masculin.
Je me suis fait couper les cheveux.
Je me souviens que je m'étais vraiment fait croiser cette première soirée meilleur feeling
je m'étais jamais fait croiser de ma vie
tu comprends?
je vais dire de quoi tu es super problématique
mais c'est pas moi
c'est pas moi qui ai dit ça
mais mon école secondaire en région
il y avait une journée par année
qui s'appelait la journée travestie
ça s'appelait comme ça les hommes de 10 ans par année qui s'appelait la journée travestie. Ça s'appelait comme ça.
Puis les hommes de 10 ans en fille,
ça s'appelait comme ça.
Puis je me souviens du feeling.
La journée travestie. Tu te trouvais hot, hein?
Ah, c'est ça!
J'étais arrivée avec une calotte, une petite veste,
des petites jeans, genre.
Puis je me souviens
qu'il y avait des petites filles qui me regardaient
qui étaient comme... Puis je me souviens du feeling. Mais avait des petites filles qui me regardaient puis je me souviens du feeling
mais ça donne le goût
genre tu sors un peu la manchure
c'est le fun
c'est con parce que
c'est terrible, je suis une travestie
ça a aucun sens
moi je trouve que
le truc que je répète souvent en conférence
c'est que tout le monde, peu importe ton identité de genre
t'as une expression de genre c'est le fun de jouer avec.
Oui, sans doute.
C'est con, mais ça, ça peut avoir
fait qu'il y a des gens qui ont fait « Ah, merde, c'est vrai. »
Genre d'avoir déconstruit un peu ça.
100%.
C'est encore plus difficile quand tu es un homme
et que tu veux explorer la féminité
quand tu es une femme trans.
Comment j'ai réalisé que j'aimais aussi les femmes, c'est que j'écoutais
She's the Man avec Amanda Bynes
qui allait à l'école.
J'étais comme, ouf, moi je sais pas c'est quoi ça,
mais ça me parle en crisse.
Une fille qui est habillée avec des petits cheveux courts.
Après ça, je me suis alignée
bien des butches.
Mais c'est drôle parce que
c'est genre... C'est sûr.
Parce qu'on parle des gros mots,
patriarcat, hétérosexisme,
binarité de genre.
Ça affecte beaucoup les personnes trans
parce que ça nous met des bâtons dans les roues.
Mais je trouve que ça affecte tout le monde.
Dans le sens où est-ce que,
juste tes enfants, disons,
il y a quelque chose de tellement triste
dans se dire qu'un petit gars,
s'il aime les trucs féminins, c'est parce qu'il est gay.
Je comprends juste ça.
À quel point il faut
pas être bien dans sa tête pour
accoler une sexualité à un enfant.
C'est fou, c'est vrai.
Cet enfant-là, il va vouloir fourrer des gars.
Voyons-le.
C'est garré.
C'est vrai.
Ça veut rien dire.
Rien, rien, rien. Les enfants, ils vont beaucoup plus exprimer leur genre, justement. C'est comme... C'est là, genre... Ça veut rien dire.
Les enfants,
ils vont beaucoup plus exprimer leur genre, justement.
Expression de genre.
Puis comme on est tous une expression de genre.
Peu importe qui est-ce qu'on est.
C'est mon petit frère. Il jouait avec des enfants de filles.
Puis il s'habillait en fille. Puis il voulait être une fille.
Mais ma mère, elle disait que c'est parce qu'il se tenait trop avec moi. Mais j'étais comme...
Puis aujourd'hui, il est gay. Puis moi je me demande s'il n'est pas trans.
S'il est refoulé.
Ça se peut.
Toutes ces choses-là, si on était dans un monde
où il n'y avait pas la pression, l'intensité,
le fait de devoir rentrer dans des cases,
les gens pourraient juste...
Faire ce qu'ils veulent.
Comme ton ami.
C'est un garçon, mais il s'habille des fois en fille.
Tout le temps.
Tout le temps en fille.
Mais il reste Mathieu pareil.
Il reste quand même que lui, c'est un homme.
Mais il s'habille en fille.
J'étais allé au podcast avec Jay Du Temple.
Quand il était jeune, il aimait bien les trucs féminins.
Puis tout ça.
De plus en plus, il s'exposait avec des vêtements plus féminins.
Ça ne veut pas dire que je suis gay.
Il était comme chez les héros.
C'est une bonne...
Je trouve que c'est vraiment une bonne image, ce qu'il fait.
C'est cool parce que ça montre que c'est ça.
Ce n'est pas parce qu'il met des boucles de reines.
Des fois, il met des dicutex.
Ça n'a aucun lien avec ta sexualité.
Je pense que ma grand-mère était comme
« Non, c'est-tu lui c'est cool
c'est comme ça qu'il write
c'est comme ça qu'il veut s'habiller
juste penser une seconde à vous
quel drôle de truc
de se dire que ce que t'aimes
par rapport au genre reflète
ce que t'aimes par rapport au sexe
ça a comme par rapport
complètement
moi je trouve ça
on dirait que mon cerveau a de la difficulté à comprendre
j'ai l'impression qu'une personne trans
étant donné que c'est une personne qui fait partie de la communauté
de GBTQ+, c'est comme plus
une ouverture d'esprit quand même
je veux pas dire que toutes les personnes qui font partie de cette communauté
sont ouvertes d'esprit mais quand même
il y a quand même une ouverture d'esprit qui vient avec
de dire que
je veux être un homme voici comment je vais m'habiller pour avoir l ouverture d'esprit qui vient avec. Fait que là, de dire que je veux être un homme,
puis voici comment je vais m'habiller
pour avoir l'air d'un monsieur,
je trouve que c'est...
Ça rentre dans...
C'est très binaire.
Mais ça, on sait c'est à cause de quoi.
C'est à cause de la société, quoi.
Mais c'est parce que si tu fais pas ça,
genre, tu vas pas être accepté.
Ouais.
Dans le sens où est-ce qu'il y a des...
Je suis le chè Trisha Payless qui arrive
pis qui dit qu'elle est trans pis qu'elle veut maintenant qu'on l'appelle
il. C'est-tu vrai? As-tu fait ça?
En fait, à un moment donné, le monde en fait...
Trisha Payless, c'est vrai. Le monde sont comme
Trisha, genre, va t'asseoir.
Avec tes grands cris de robe de poupée
pis tes wigs.
Mais en même temps,
tu regardes Drag Race, la dernière,
le Gottmik.
C'est un gars trans qui est drag queen ah oui dans cette année
je veux dire il y a plus de saisons
de Drag Race qu'il y a de
strain de COVID
mais ouais je pense que
pis c'est ça qui est compliqué
c'est que genre
disons que demain tu te réveilles
disons moi quand j'ai voulu commencer à transitionner genre qu'est que genre... Disons que demain, tu te réveilles et tu es comme tu veux. Disons moi, quand j'ai voulu
commencer à transitionner, qu'est-ce qui fait
que je vais me sentir
comme un gars le plus vite possible?
C'est d'avoir l'attitude
plus intense, le poil.
D'être plus violent dans comment je bouge.
Puis genre
de dominer sexuellement. Toutes des choses
qui sont comme
dégueulasses.
Ça se remarque souvent, tu vois les gens au début
de leur transition, ils sont full le même
tu vois souvent les vidéos qu'ils font
qui montrent leur voix, ils forcent un peu
puis après ça, tu vois, ils ont full
une attitude plus douce, leur voix est
naturellement plus forte.
Moi je le vis comme ça, dans le sens
où est-ce que davantage
que comme je me sens bien dans mon corps, que je
ne me fais pas mégenrer au quotidien,
que je vis la masculinité.
Mais le plus que chez moi, en fait.
Le plus que comme, peut-être qu'un jour,
je vais porter des robes, tu comprends?
Le plus que je suis comme, ok, ouais.
Mais comme
quand j'ai commencé, quand tout ce que je voyais
de mon corps, je le détestais.
Quand je cachais tout le temps mes seins quand je me trouvais genre pas beau mais c'est clair que
j'en j'étais comme j'ai c'est clair que tu fais ça pour comme pour te protéger c'est triste mais
j'en suis protège j'en sais cela c'est la protection c'est quoi ton rapport à ton ancien nom?
Mon ancien nom?
Mon nom décédé.
Ton nom décédé.
Je dirais
qu'il est comme...
C'est vrai?
Il est coquin, mon rapport à mon ancien nom.
Il est correct.
C'est con, mais la seule chose qui est drôle
que je trouve qui est un avantage, mais c'est vraiment tabou.
Pas tabou, mais genre, j'étais ancienne en thérapie,
je travaille beaucoup sur mon...
prendre soin de mon inner child.
Puis j'aime ça l'appeler par mon vieux nom.
Ah oui?
Mais c'est vraiment juste pour moi, tu comprends?
Parce que là, je suis comme, ah, cette personne-là qui a existé,
qui est réelle, j'essaie de comme...
Tu sais combien que je veux dire?
D'accepter que cette personne-là a existé.
Oui, oui. Puis comme, je ne suis pas quelqu'un
qui... Quand j'ai
un rapport de confiance avec les gens,
je vais
drop mon dead name des fois.
C'est pour ça que j'ai fait ça.
Je ne sais pas si le nom, c'est dead name.
Mon morinon.
Je l'ai cherché. En anglais anglais disent moi on dit morinon non c'est qu'ils ne savent pas non décédé de nez ou c'est ça
mais oui c'est vraiment juste genre je vais pas pis c'est aussi pour protéger
les gens je vais pas juste le dire à tout le monde parce que
il y a beaucoup de personnes trans qui veulent pas faire ça
pis qui sentent pas bien là-dedans
pis comme j'aime pas ça quand les gens m'appellent
par mon ancien nom, je suis pas comme
youpi!
mais genre j'ai pas, je suis pas comme
genre je vais pas fondre en larmes
mais il y a des gens que oui
pis comme je pense que
quand une personne te dit ça c'est mon nom, mais ça c'est leur nom c'est tout genre pis ça c'est des pronoms, mais c' a des gens qui oui quand une personne te dit ça c'est mon nom, c'est leur nom
c'est tout
c'est pas non
légalement c'est difficile de changer son nom
il y a ça aussi
peut-être que je suis mieux maintenant parce que de plus en plus
mes cartes
quand toutes les fois que tu vas acheter de l'alcool
les gens sont là
ou que tu fais appelé
ou que tu vas chez le médecin.
Il y a ça aussi.
Je pense que j'ai plus de facilité parce que je suis de plus en plus
avancé, même si je procrastine énormément.
Mais je suis de plus en plus avancé.
Tu procrastines quoi?
Je procrastine de changer. Parce que dans le fond, quand tu changes ton nom,
tu peux le changer au niveau légal.
Tu fais le changement, mais ça ne le change pas partout.
Ça le change juste à une place.
C'est la carte d'assurance maladie genre?
Même pas. Dans le fond, tu as ton nouveau certificat de naissance,
puis là tu dois dire à tout le monde, tu dois annoncer à tout le monde que tu es trans dans le
fond. C'est vraiment une expérience étrange dans le sens où est-ce que tu appelles pour la carte
d'assurance maladie, tu devrais faire une nouvelle avec ton nouveau nom. Mais là c'est la même chose
avec Fido ou Desjardins, tu comprends?
Où est-ce que là, tu appelles et tu es là,
bonjour, moi, je suis en transition de genre,
avant, j'étais une fille, le nom que vous avez,
c'était ça. Maintenant, ça pourrait être ça.
Ça pourrait.
Ça pourrait, si vous m'offrez.
Non, c'est ça.
C'est beaucoup de tac, tac.
Je suis en train de refaire mon permis parce que je ne l'ai pas payé pendant sept ans.
Yes!
Des choses comme ça. Là, vois la srq le salut l'ancien permis c'était sinon là on est la même personne des fois les gens ils pensent que c'est ma soeur genre que je suis
sûr qu'une identité à axé comme plutôt de chez les vérifier c'est touché un passeport c'est
vraiment compliqué mais être en ce c'est beaucoupé. Un passeport. Ah non, non, non. C'est vraiment compliqué.
Mais être trans, c'est beaucoup de bureaucratie.
Puis moi, je dis souvent,
beaucoup de personnes veulent aider les personnes trans.
Moi, je pense que la manière la plus tangible,
c'est vraiment d'être comme,
« Hey, là, comment je peux t'aider?
Est-ce que tu veux qu'on aille à l'SAQ ensemble?
Est-ce qu'on aille refaire ton passeport ensemble? »
Ah oui!
De comme remplir les papiers.
C'est ça qui est le plus long,
le plus plate,
puis genre gossant.
Oui, parce que c'est pas pour rien que j'ai pas encore changé mon nom
à la Caisse des jardins.
C'est parce qu'il faut que j'aille à repas.
Ah, c'est ça.
On ira après.
On va aller te dropper, mais...
Mais c'est que c'est beaucoup,
beaucoup, beaucoup de bureaucratie
être une personne trans.
C'est lourd.
Mais une fois que c'est fait, c'est fait.
Non?
Non, parce que même, par exemple,
disons que j'ai tout changé,
parce que les ministères,
ils ne se parlent pas entre eux.
Ah non?
Jamais, là.
On le sait, ça.
Fait que, disons que moi,
j'ai changé mon...
J'ai un nouveau certificat de naissance.
J'ai une nouvelle carte d'assurance maladie.
J'ai changé blablabla. Puis là, tout à coup, on vote. Mais ça va être encore mon ancien nom parce que je j'ai un nouveau certificat de naissance. J'ai une nouvelle carte d'assurance maladie. J'ai changé blablabla.
Puis là, tout à coup, on vote.
Mais ça va être encore mon ancien nom
parce que je n'ai pas appelé pour voter sur mon nouveau nom.
Oh my God!
C'est comme si tu avais toujours deux identités parallèles qui vivent ensemble.
Ah!
Puis là, il faut que tu t'assures que celle-là disparaisse le plus vite possible.
Fait qu'il faut que tu dises à tout le monde.
Faut que tu dises à tout le monde.
C'est ça.
T'appelles tout le monde.
Mais c'est chiant d'appeler peut-être comme... Oui, je dans le fond constamment le temps que tu deviens les gens un mané il faut
juste que tu te sens moi je sais que c'est au gouvernement là c'est eux qui s'occupent de tout
ça aurait pu être un service à faire les gars on s'occupe de changer ton nom partout.
Mais juste au gouvernement, disons.
Tu comprends?
Oui, c'est ça.
Mais toi, tu le fais.
Mais eux, ils s'occupent de tout.
Après, il y a quelqu'un qui travaille là-dessus.
Ça pourrait être un nouveau poste si jamais…
Bien oui.
Parfait.
Un nouveau poste au gouvernement.
Ils s'occupent de la transition.
De tout ça.
Je suis curieuse.
Comment tu as choisi ton nom?
Tu peux-tu?
T'as-tu le gouvernement?
Faut, faut, faut.
Bien, June, parce que je suis né en juin.
Mais j'ai habité au BC
pendant trois ans, à Victoria.
Puis là-bas,
c'est là que j'ai commencé à
naviguer mon genre.
Je voulais un nom comme non-binaire.
Je faisais mon commune-art non-binaire là-bas.
Puis j'ai choisi June parce que
c'était en anglais, parce que mon nom
c'est... Puis genre, j'étais juste
comme, ah non, ça marche. Peu importe comment
tu t'en guéris dans ton émotion. C'est beau, c'est ça, dans mon genre
c'est un nom qui est autant féminin que masculin
souvent, fait que j'étais comme, ah ça marche
puis quand je suis revenu au Québec, j'étais là genre
ok, c'est difficile, genre les gens
ils comprennent pas, ils étaient toujours
comme, tu t'appelles-tu Julie dans le fond, tu comprends?
Ah ouais. Ils comprennent pas, fait que j'étais comme
ok, je vais trouver un nom masculin.
Francophone.
Ah, c'est là que tu as choisi Henri.
Oui, c'est pour ça que je l'appelle Henri.
C'est que je peux naviguer dans son souhait.
Donc, tu as choisi Henri et June, tu dis, tu peux, prénom, les deux sont composés.
Les deux, ça marche.
Frédéric aussi, c'est comme unisexe.
Je connais des Frédérics. Non? Oui, c'est vrai. frédéric aussi quand c'est comme unisexe je connais des frédérics
carole carole nicole un bon nom unisexe mais l'année stéphanie mais ouais je pense que ça
fait juste me protéger parce disons que comme je vais au resto ils sont comme quel nom quand je disais June à chaque fois c'était comme Julie, Juna
mais maintenant je dis Henri puis les gens ils disent André je vis suis plus des pieds câlés, je viens d'avoir une brève. Je m'excuse. J'avais une autre question.
T'as-tu...
Mettons, ta transition
au complet de tout,
y a-tu...
Y a-tu une limite? Y a-tu quelque chose que
pour toi, ce n'est pas important, que toi,
t'es content d'avoir ça?
Je dirais que
c'est super compliqué parce qu'encore une fois,
le médical ne va pas suivre mes désirs.
C'est vrai que d'ici demain,
je me lève avec un pénis,
je vais être très contente.
Mais la réalité du système médical
est que ce que je dis souvent,
c'est la première chose que tu veux,
c'est enlever les choses qui se voient.
Une femme trans va vouloir enlever son pénis
parce que constamment, tu dois le cacher. Moi, en premier, je lui ai enlevé mes seins parce que constamment, tu dois, c'est enlever les choses qui se voient. Une femme trans, genre, qui va vouloir enlever son pénis parce que constamment, tu dois le cacher.
Moi, en premier, je lui ai enlevé mes seins parce que constamment,
tu dois le cacher.
Mais après ça, les gens qui voient mon entrejambe,
là...
C'est ça, c'est parce qu'il y en a pour qui qui veulent...
C'est pas une étape qu'ils veulent. Fait que toi, c'est quelque chose
que tu voudrais?
C'est quelque chose que...
Je pense pas que la médecine
est rendue assez loin pour... Je pense pas que j'ai envie de vivre les risques. Dans le sens où est-ce que la médecine est rendue assez loin.
Je ne pense pas que j'ai envie de vivre les risques.
Dans le sens où est-ce que la phalloplastie et toutes ces chirurgies de construction pénienne,
c'est vraiment son lot de difficultés.
Beaucoup de gens ne vont jamais réussir
à des problèmes d'urination.
De manière plus médicale,
on n'est pas rendu assez loin.
Les gens,
tout le monde a des complications.
Qu'est-ce que c'est la chirurgie?
C'est qu'ils t'enlèvent une partie de ton avant-bras
avec un
nerf, puis ils construisent un pénis
avec. Mais
il y en a qui ne vont pas
accepter. Il y a vraiment plein de problèmes.
Tu as-tu des amis qui l'ont fait? Oui, oui, quelques-uns.
Puis comme ça va, mais pour moi,
le pour et le contre ne se balancent pas.
Puis est-ce que tu ressens encore
une fois de temps en temps de la dysphorie?
Oui, oui, oui, beaucoup.
Mais beaucoup moins que quand j'avais mes cinq,
tu comprends?
Genre, je peux gérer avec.
Parce que les seules personnes qui votent entre gens, c'est les gens avec qui tu couches. Oui, parce que oui, j'avais mes seins. Je peux gérer avec. Parce que les seules personnes qui votent en entre-genres, c'est les gens avec qui tu couches.
Oui, parce que j'aimerais ça demain avoir un pénis, j'aimerais ça avoir le feeling,
tout ça. Mais même avec la chirurgie, je l'irai peut-être pas. Parce qu'il y a un pourcentage de
chance que si tu fais la chirurgie, j'aurai même pas de sensation.
T'es pas prêt à courir le risque. C'est ça.
C'est bien correct. Puis c'est à courir le risque. C'est ça.
C'est bien correct.
Puis c'est pour ça que je pense que c'est important de rappeler que souvent les
personnes trans, ben ils vont vouloir enlever les choses qui font qu'on est toujours en
train de cacher.
Genre les seins, comme tu portes un binder constamment, puis comme c'est quelque chose
qui vient comme te couper le souffle, genre t'es pas capable de respirer.
Comme les femmes trans, elles viennent mettre des gaffes ou comme se toquent, genre comme
les drag queens, genre. Ça fait qu'elles elles viennent mettre des gaffes, ou comme se toquent, comme les drag queens.
Ça fait qu'elles ne peuvent pas uriner
pendant des heures.
Comme c'est...
Genre, tu veux, le plus vite
possible, te sentir bien dans ton corps.
Oui, c'est ça. Après ça,
genre, je ne sais pas
qu'est-ce que le futur me projette.
Mais tu te vois heureux même si
tu n'allais pas au bout de ça.
Mettons si tu n'avais pas cette étape-là.
Oui, oui, oui.
Dans le sens que ce n'est pas de douleur.
Non, c'est ça.
Tout le monde est comme, j'aimerais ça peut-être que mon nez soit différent.
Mais genre, oui, moi, c'est lié avec une dysphorie.
Mais comme, je vis bien.
Il y a des gens qui ne vont pas du tout bien le vivre.
Puis qui vont préférer avoir une chirurgie qui n'est pas à 100 % fonctionnelle.
Parce que ça va faire qu'ils vont être plus heureux.
Mais moi, je ne me sens pas là.
Peut-être que dans 5 ans, oui.
En ce moment, je me sens bien.
C'est ça le truc.
Pareil comme on disait, la sexualité, ça change.
Mais aussi, mon genre va changer.
Je ne sais pas.
Moi, si dans 20 ans, je vais vouloir arrêter les hormones. Ça se peut.
Ce n'est pas quelque chose qui était comme... Mais j'essaie de ne pas stresser avec ça les hormones est-ce que ça te... non j'ai juste dit faut pas
ok est-ce que tu dis que tu vas peut-être arrêter parce que tu aimes genre pas que tu aimes pas ça mais qu'est ce que ça te fait
mais qu'est ce que... Tu veux savoir, est-ce que je te jure qu'est-ce que ça fait les hormones? Oui, quand tu en prends, tu en prends chaque jour.
Non, non, non.
Dans le fond, il y a comme...
La testostérone est une hormone beaucoup plus forte
que l'estrogène et la progestérone.
De manière médicale,
c'est plus facile
de prendre la testostérone
que de l'enlever de son corps.
Les femmes trans ou les personnes transféminines
vont devoir prendre des bloqueurs de testostérone.
Ensuite, à tous les jours, prendre des pilules.
C'est un peu similaire à quand tu prends la pilule.
C'est très constant parce que la testostérone,
c'est vraiment une hormone qui veut toujours prendre le dessus.
C'est comme un combat interne.
C'est pour ça qu'il y a beaucoup de femmes trans qui vont se faire enlever rapidement les testicules ou sauf un belge de plastique parce qu'après ça tu
produis plus tant de testostérone c'est plus facile
quand il ya un gars trans est la première shot de testostérone fait que
tu es en estrogène apprend pas c'est pas y a beaucoup... Non, mais c'est parce qu'être
un homme trans, il y a beaucoup d'ajouter des choses.
Femme trans, c'est beaucoup d'enlever.
Oui, je vois, je vois. Je vois ce que tu veux dire.
En tout cas, je sais pas.
Mais c'est parce que c'est très...
Genre la testostérone,
c'est super fort.
Dans le sens où est-ce que...
C'est efficace.
C'est vrai que comme... Moi, en prenant justement de la testo, c'est uneace c'est efficace dans le sens que c'est vrai que comme moi en prenant
justement de la testo
ben c'est une fois par semaine
c'est une injection
une fois par semaine
puis
ce que ça fait
c'est que tranquillement
les premières choses
que ça fait
c'est que ça vient
allonger le clitoris
fait que ça vient vraiment
comme engorger le clitoris
après ça
tranquillement
comme ton odeur
corporelle change
c'est vraiment comme
c'était en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en plus en pluslle change. C'est vraiment comme si c'était en plus.
Peux-tu le remarquer?
Oui, trop.
Comme moi, personnellement, avant,
mes odeurs vaginales,
je pouvais savoir si j'avais...
Tu sais quand tu as une infection.
Tu connais ton pH.
C'est ça.
Mais tout à coup, plus rien.
Je ne reconnaissais plus mes odeurs.
Ton urine, elle sent vraiment bizarre.
Ta sueur, tout à coup, elle sent plus.
Les premières choses, c'est vraiment ça.
C'est comme ton odeur corporelle,
il y a quelque chose qui se passe.
Je ne sens plus la même chose.
Fuck ça.
Je veux savoir si ça en retirait quoi.
C'est ça.
Tout à coup, le déo, ça ne marche plus
pour rien.
C'est weird.
Tu sues plus, tu as plus chaud. Comme un t'es comme, ah, c'est weird. Là, tu suis plus, t'es plus chaud.
Comme un petit gars en puberté un peu.
C'est pareil.
Parfait.
J'adore.
Puis comme, après ça, ta voix va descendre tranquillement.
Puis les poils commencent à pousser tranquillement selon ta génétique.
T'as-tu des fois le goût de frapper dans des murs pour rien parce que t'es un homme?
Ça, c'est drôle.
Puis c'est ça que je voulais dire.
La réponse courte, c'est oui.
La réponse longue,
c'est que
je me suis rendu compte, avant que je commence
les hormones, tout le monde est comme,
attention, ça va devenir violent, tu ne pourras plus pleurer.
Tu comprends? Moi, j'étais là,
ça, c'est le patriarcat. Je me disais,
ça, c'est la marde. Ils ne veulent juste pas.
Pour vrai,
je pleure.
Je dois avoir pleuré
cinq fois.
Avant, je pleurais toutes les semaines.
Je me suis rendu compte
en faisant une transition, qu'il y a quelque chose
de beaucoup plus biologique que je pensais
aux émotions. Il y a quelque chose de
beaucoup plus, j'ai plus d'empathie
on dirait, dans le sens où est-ce que
c'est vrai que comme je ressens de la colère,
je vais plus au gym,
je vis mes émotions plus dans
le corps, puis comme quand je veux
pleurer, ça bloque, ça bloque, ça bloque,
je me fâche, je me fâche. Des affaires
que je pensais qu'il n'y avait jamais m'arriver.
Puis comme, puis je me trouve
plus là, ah fuck, c'est vrai. En fait,
c'est vrai. Puis c'est vrai que comme
si t'as plus d'estrogène, d'estrogène dans ton corps
tu vas vivre tes émotions différemment
ce que je m'étais fait dire
par un autre homme trans, c'est que lui
il se souvient qu'avant sa transition
ses idées étaient toutes mélangées
que c'était beaucoup de même
puis que maintenant c'était super linéaire
que genre ses idées il était capable de les organiser beaucoup mieux depuis qu'il prenait de la testostérone est-ce que c'est super linéaire que j'en sais et était capable les organiser beaucoup
mieux depuis qu'ils prenaient la testostérone est ce que c'est quelque chose parce qu'il y en
a moins d'idées aussi c'est une autre on a beaucoup d'idées là faut pas le dire non mais
je m'étais fait dire ça mais je pense que t'es tellement dans l'émotion je pense qu'il peut
y avoir genre pour vrai là une organisation c'est compliqué là à dire parce que c'est compliqué à dire. Parce que, genre...
On ne voulait pas dire avant qu'être gay, c'était un choix
parce qu'il y avait le choix de ne pas l'être.
C'est dangereux de rentrer là-dedans
où est-ce qu'on est comme...
Si c'est une affaire de biologie, ça veut dire que tu pourrais être
une fille si on avait trouvé une bonne médication pour toi.
C'est là que les gens deviennent...
C'est dangereux.
Mais c'est ça.
C'est vraiment compliqué mais genre, je dirais que
moi qu'est-ce que ça me fait, c'est que ça me donne
plus d'empathie pour les hommes autour de moi
dans le sens où est-ce que je suis comme
c'est vrai que comme
les émotions se vivent différemment, puis c'est vrai que
comme je vis mes émotions un peu plus
une par une, puis je veux dire
je suis encore super
overwhelmed facilement.
Mes problèmes de santé mentale ne sont pas disparus.
Non, tu les vis différemment.
Je les vis différemment. Mon corps, c'est différent.
Ça se peut très bien que ton ami, justement,
c'est ça que ça a fait.
Mais je ne peux pas...
Avant la transition, je niais le lien entre les hormones
et les émotions. Maintenant, je ne peux pas
le faire. Dans le sens où
c'est vrai que
dans mon corps, je le vis complètement
différemment.
Même pendant la pandémie, quand ils ont fermé
les gyms, je me disais, qu'est-ce qu'ils vont faire les dougs?
Qu'est-ce qu'ils vont faire les hommes pour pouvoir
gérer leurs émotions? Mais c'est vrai.
C'est le genre d'affaire à quoi tu penses maintenant?
Maintenant, je pense à ça. Je ne me serais jamais dit ça avant.
Parce que moi, je commençais à être un peu...
Primer.
Je me sens beaucoup plus calme quand je vais au gym au moins deux fois par semaine.
T'es rendu un sportif pour vrai, dans le fond.
Je pousse de la fonte.
Puis là, j'étais comme,
ça doit vraiment être rough.
Il y a plein de choses.
Je pense qu'il y a quelque chose
dans la biologie d'intéressant.
Ça veut dire
qu'il doit y avoir plus
de manières.
Je pense qu'il faut
qu'on commence à...
Il y a un spectre complet
de manières de gérer ses émotions.
La biologie a plus
de rapports que ça.
Ça reste les gens individuels.
Il ne faut pas trop faire de généralisation,
mais il y a quand même l'hormone...
Elle a plus rapport que je pensais.
Moi, je pensais que c'était que social.
Genre avant que je commence, j'étais là,
ah, ils font exprès, genre.
Ils sont faits éduquer comme ça.
C'est tout vrai, mais ce qui est dangereux justement,
c'est quand tu t'en vas dans une généralisation,
puis là, tu vas rencontrer un homme super sensible ou une femme super cartésienne
puis que tu vas te mettre à...
À rentrer là-dedans, genre ça n'a pas rapport.
T'as trop d'estrogènes,
de dire ça.
Ou genre dire, on va balancer ton estrogène,
genre ça devient...
C'est bizarre, moi je trouve ça que tu brailles.
Je me suis dit, je vais demander si j'avais plus
de testostérone que la femme moyenne.
On s'est dit qu'on voulait faire un test.
Ça fait longtemps que je pense à ça.
Je ne pleure jamais
à part si c'est
le mot du semachi.
C'est ça, c'est toi qui as le plus d'astragémycite.
Mais pourquoi? Parce que je pleure?
Tu pleures, mais pas juste ça. Ça vient exactement à l'encontre de tout ce qu'on vient de dire.
Ça retourne.
Non, mais...
Mais c'est là que c'est compliqué.
C'est là que c'est...
Genre, c'est là qu'on...
J'ai des gros seins, puis je pleure, quoi!
Avec tes tenues femmes!
Ça arrive tout le temps avec la petite piseuse froide.
Tu vois?
J'avais raison de s'en dire.
Excuse-moi.
Mais c'est ça, mais tu as raison.
C'est comme,
il faut se tenir loin
de la généralisation.
Puis c'est ça
qui fait que c'est dangereux
parce que les gens
qui ont tellement
une pensée binaire
puis qui sont transphobes
ou qui sont homophobes
vont automatiquement se dire,
ah, mais si c'est ça,
ça veut dire
qu'on peut régler ton problème.
Ça vient au médical.
Genre,
où est-ce que,
par exemple,
on se dit que toi,
tu as trop d'estrogènes,
on va te donner de l'intestin et là, tu vas être on se dit que toi t'as trop d'estrogène ok on va te donner
de l'intestin
pis là tu vas être normal
tout à coup
ah c'est ça
c'est comme
c'est comme
c'est comme
d'essayer de trouver
c'est où qu'on est supposé
mettre tout le monde
tu sais
ok fait que toi
t'aurais besoin
plus d'estrogène
pour être dans le normal
mais c'est quoi le normal
genre
c'est ça
c'est comme d'accepter
qu'il y en a pas
ouais mais je pense
que le cerveau humain
a besoin de classifier les gens.
C'est pour ça que les étiquettes sont là aussi,
parce qu'il y a des gens qui se mettent
dans des groupes catégorisés.
Ça fait que c'est...
Au final, c'est zéro inclusif,
sauf que ça aide à certaines personnes
de se sentir incluses.
Oui.
C'est pour ça que c'est important
qu'il y ait des mots comme sexuel, pansexuel.
On est des bébites
de reconnaissance
et d'avoir besoin d'appartenir
à un groupe.
On a besoin de ça.
En maudit, oui.
Oui, je dirais que mes émotions sont différentes.
Je ne sais pas si c'est 100%.
Ça peut être un dérèglement hormonal.
Je ne sais pas.
C'est tellement tannant ça, Nicole.
Nicole, on casse le plafond.
Il y a tous tes ratons laverdes.
C'est tout le temps ça. J'aimerais ça, il y en a un qui vient.
Il y en a un qui tombe.
Dans tes bras.
Puis c'est aussi genre, comme pour pas,
je ne sais pas, genre,
santé mentale,
comme accès à mes larmes,
ça se peut que tout à coup,
mon corps a juste fait...
genre...
Tu sais, le gym, tu parlais du gym,
mais au début, tu disais que tu t'entraînais pas,
fait que tu sais que ça aussi...
C'est juste nouveau dans ma vie.
Moi aussi, quand je m'entraîne, c'est fou, j'ai encore plus le goût de m'entraîner,
j'ai encore plus de vitalité,
je suis plus intense.
Je suis toute molle.
Même quand tu te sens fucking stressée,
tu vas au gym, tu te sens mieux après.
Ça, c'est pour tout le monde.
Pour tout le monde.
On est de retour
de la pause. On est rendu de la pause.
Et on est rendu à la fin,
qui est le segment des produits érotiques.
Que June, c'est le meilleur pour en parler.
Yes!
Je te laisse nous expliquer ça.
Chaque produit, ça sert à quoi?
Et pourquoi?
J'ai pris comme un petit...
On m'a demandé une liste, j'ai fait une liste.
Donc, je vais me concentrer plus sur
comment les joueurs peuvent aider
avec les personnes transmasculines.
Donc, le premier que je dirais, c'est
d'avoir la masturbation personnelle.
Comme je vous ai dit plus tôt,
quand tu prends la testo, ton clitoris
va grossir.
Donc, souvent, les gens vont utiliser
ça ici pour venir le gonfler davantage.
Hey, comment ça marche? Ça, c'est des trucs à le conflit davantage et j'en avance et c'est des trucs à
succion pour les dépôts ok ou est-ce que tu m'aimes est-il que tu tournes ce
que ça va venir sucer mais ça peut aussi être pour le clip dans le sens qu'il a
raison pour laquelle dans les trois pour 2 5 et 1 1 qui fait aussi mais quand un
plus gros qui te reste tu peux aller le pomper puis c'est même faire une petite
pénétration avec quelqu'un comme tu as l'impression d'avoir un plus gros pénis, en fait.
Donc, ça peut être utile.
C'est nice.
De façon moins chère.
Parce qu'il existe aussi des pompes faites pour ça
par des compagnies professionnelles,
mais quand tu n'as pas le cash,
ça fait déjà moins beau.
C'est tout.
On va mettre les liens chez ces compagnies.
Un petit peu de l'aube avant, par contre.
Un petit peu de l'aube.
Oui, mais oui oui définitivement est-ce que la sensation
du clitoris change avec la prise
de testostérone?
tu sais il grossit mais comme
tu trouves plus à baie
je sais pas comment dire
mais genre c'est
mais oui le clitoris
il change aussi interne
c'est grossier
aussi interne
la pénétration
est plus le fun
encore
mais voyons donc
c'est à coup
je commence la testo
mais
ouais
c'est juste
qu'il est plus gros
puis il y a juste
des sensations
différentes
dans le sens
où est-ce que
je ne sais pas
comment je pourrais
expliquer
mais
par exemple
moi avant
j'utilisais
le lélo comme ça les trucs de pulsion le womanizer je ne sais pas comment je pourrais expliquer. Mais par exemple, moi, avant, j'utilisais le Lelo
comme ça, les trucs de
pulsion. Comme un womanizer.
Mais j'utilisais le Lelo.
Sona. Sona, oui. Qui a vraiment une petite
entrée. Oui, oui.
Même le mien, il ne trouve pas.
Moi, j'aimais ça parce que j'étais comme « wow ».
Mais maintenant, quand je l'utilise,
c'est que ça ne marche plus. Non, non.
Je pense que c'est comme trop intense. Je m'en cherche avec des plus grandes entrées dans le sens où est-ce que
il y a des compagnies vraiment qui vont avoir des plus petites, l'Elo Sona c'est vraiment la plus
petite, puis comme ça peut vraiment être le fun quand tu as un petit clitoris. Mais si tu as un
plus gros clitoris sur des hormones, bien tu peux en avoir un peu plus grand, tu vas faire une
suction où est-ce que tu veux vraiment t'ante arranger que ça englobe tout donc oui
que ça puisse le mettre dedans comme fac le le le le le le jonc on va le mettre
dans les liens le jaune c'est satisfaire la marque satisfaire puis l'autre dans
la marque où il va il ya aussi notre jouet c'est la vie qui est quand même
une grosse mais c'est même moi c', je n'ai pas eu de testo.
Pour vrai, il faut vraiment gêner dans ce qui est plus gros.
Chaque personne a des clitoris différents.
C'est ça.
Donc moi, vraiment, avant, ma masturbation était vraiment différente.
Parce que j'avais un plus petit clitoris, point.
Mais là, maintenant que j'en ai un plus grand,
il y a des jouets qui ne marchent plus.
Je suis vraiment plus fan des wands, justement.
Comme les Magic Wands que vous connaissez.
Mais ce qui est fun avec les wands,
c'est que ça permet de faire une distance entre toi
et ton organe sexuel.
Disons que moi, au début,
ce que j'aimais beaucoup,
et encore aujourd'hui,
c'est vraiment de mettre la base vibrante
sur mon organe génital
et de pouvoir venir stroker le one comme dans ce sens
où est ce que ça vient ce master des sens dans ce sens où est ce que ça vient faire une distance
en tout genre tu peux encore avoir du plaisir sexuel c'est bon c'est bon en tabac et quand je
travaille en sexe j'essayais des affaires que Je mettais des rallonges péniennes sur des
petites ones.
C'est une prothèse, genre?
Les rallonges péniennes, c'est comme...
Si je comprends, toi, tu travailles dans les sex shops, c'est ça?
C'est l'extension à pénis.
Quand tu veux un plus gros pénis,
tu mets un sleeve dessus.
Tu pourrais en mettre un plus petit.
Tu en mets ça dans le plus petit, puis là, ça te fait un pénis.
Voyons donc!
C'est comme un condom avec un
bout. Ça a l'air d'un dildo
mais tu mets ton pénis dedans.
Il y a la peau et tout. C'est comme un pénis.
Tu mets ça sous son pénis pour qu'il aille plus grand et plus gros.
Mais là, tu peux mettre ça.
Il y a un jouet qui coûte
500 $
que j'ai à la maison.
Wow!
C'est un peu comme, dans le fond, c'est un mélange
entre ça et ça, dans le sens où
c'est un pénis super réaliste.
Il y a une toute petite wand
qui vibre des deux côtés.
Tu mets par-dessus la sleeve
et la sleeve, elle vient aussi.
OK, on va arriver avec ça.
Dis-nous-les, on va le faire entrer.
Je n'ai pas compris, je m'excuse.
Ici, le King Cock,
ce qui est le fun, c'est n'ai pas compris, je m'excuse. Ça, ici, le King Cock, lui, qu'est-ce qui est le fun?
C'est qu'il vient.
Il éjacule.
Il éjacule.
Ça peut vraiment être le fun,
quand tu utilises un strap-on,
de pouvoir coordonner, toi,
ton orgasme avec une éjaculation.
Bien oui.
Tu comprenais?
C'est chaud, Ren.
C'est chaud.
Ça vient augmenter les sensations à un level
qu'on ne pensait pas.
Ton orgasme est libérateur.
Il est plus gros, il découpe, il est libérateur.
Il y a ça qui est vraiment le fun.
Comment tu penses-tu quelque chose?
Celle-là, dans le fond, il y en a plein.
Celle-là, c'est vraiment le bout ici.
Tu vas venir pousser et ça vient venir.
Il y en a d'autres que c'est...
Il y en a d'autres que tu vas venir juste toucher le gland.
Tu viens pousserer le gland tu viens
pousser sur le gland dans le sens où est-ce que celle-là comment ça marche je peux voir derrière
le monde c'est une petite pompe là tu pousses la pompe pis ça vient mais tu rentres dedans comment
tu fais non mais là c'est pas lui lui ça c'est juste un dildo mais lui ce qu'il disait c'est
qu'il y en avait un qui était fait que tu avais un jouet en plus à la base de tout ça pour qu'il rentre dans lui.
Lui, il peut se masturber. Il laisse là.
Il se masturbe.
Quand il vient, c'est incroyable.
Il y a plein de jouets.
Il y en a plein des dildos qui éjaculent.
Genre, vous en bandez plein.
Oui, ça, je sais.
On n'a pas quelque chose.
Ça peut être utilisé pour ça.
Dans le sens qu'on n'est pas obligé de dépenser full de cash.
Quand on est trans, on peut essayer des affaires.
Ça, par exemple, c'est un truc qu'on peut essayer.
Parce que ça a l'air d'un pénis, c'est réaliste.
Ça peut venir.
C'est quand même cher, c'est 100$.
Non, mais il y en a des moins chers que ça.
Mes gros bats.
Il y en a d'autres, même chose,
que tu viens pressé sur le
gland ça vient j'en ai fait les filles en magasin et les bêtes au monde la
gagne on va c'est sûr qu'ils vont tout écouter
cela si jamais le jeu peut toujours conseiller mais ouais fax à venir
coordonner ton ton c'est vraiment comme le fun merci mais ouais fait que ça venir coordonner ton ton
c'est vraiment comme le fun
mais ça aussi
dans le fond
tu pourrais
non mais ça
ok
peut-être un peu plus petit
mais moi pendant un temps
qu'est-ce que je faisais aussi
c'était vraiment juste
quand j'étais avec des partenaires
je faisais de la masturbation
ou d'autres choses
puis je faisais vraiment juste
comme
un petit
ah ouais
qui était même pas lié
avec
tu faisais juste un bruit comme si t'éjaculais non non non genre je faisais genre un petit... qui n'était même pas lié avec... Tu faisais juste un bruit comme si tu éjaculais?
Non, je faisais
un petit prout de loup blanc
sur quelqu'un.
C'est vraiment pas...
La version moins chère.
C'est ça.
Mais ça faisait,
juste pour essayer,
explorer, c'était le fun.
Quoi est-ce que ça, venir?
Le truc qui aide, c'est ça,
c'est vraiment d'aller chercher,
quand tu as une dysphorie génitale,
d'aller chercher une distance entre toi
et ton organe génital.
Donc, il y a aussi des femmes trans,
lesbiennes souvent,
qui vont utiliser des strap-on.
Ils vont utiliser des strap-on
avec une plus grosse poche.
Comme ça, elles peuvent avoir leur organe génital,
mais par-dessus un dos.
Comme ça, elles pénètrent quelqu'un etaux mais par-dessus un dos. Comme ça,
elles pénètrent quelqu'un
puis elles se sentent genre...
C'est pas leur pénis.
C'est pas leur pénis à elles.
C'est ça.
Elles ne vivent pas
la dysphorie de genre
de comme leur pénis
pénétrer quelqu'un
mais elles le font encore plus
comme si c'était
une action lesbienne
parce que c'est comme
une pénétration
avec un strap-on.
C'est chaud.
Fait qu'il y a
toutes ces choses-là possibles.
Hey, Yann!
Fait que comme il y a plein de choses comme ça, c. Wow! Hey, Yann! Je suis tellement contente.
Il y a plein de choses comme ça.
C'est le fun.
J'aime beaucoup la sexualité.
Ça, c'est cool, ça aussi.
C'est vraiment le fun.
Mais même une pompe nous-mêmes,
on a plus de sensibilité
quand on se fait pomper.
Il y a des pompes vaginales.
Qu'est-ce que ça va faire souvent?
C'est que la forme,
c'est plus pour venir aussi grossir les petites lèvres.
Ça peut venir faire la dysphorie
pour des gars trans parce que c'est super féminin.
Mais, puis à côté de ça,
t'as comme les pompes péniennes qui sont beaucoup trop grosses.
Fait que genre, l'entre-deux,
moi, je recommandais tout le temps ça.
Parce que ça marche.
49 $!
Il y en a 3 là-dedans.
Oui, oui, t'en as 3. Ton ami, gaz, avec un 15 % de rabais. 15 % de rabais. y en a 3 là-dedans. Oui, tu en as 3. Ton ami, Igaz, 3, 10.
Avec 15% de rabais.
15% de rabais, on en a 3. Merci.
Marketing queen!
Je suis vraiment excitée pour lui.
Après ça, il y a des jouets. Peux-tu l'ouvrir?
Oui, oui. Il est vraiment Joe Vert.
Je connais la personne de la compagnie.
Quand je travaillais en sex shop, c'était important pour moi de trouver des choses qui étaient déjà accessibles.
Parce qu'on ne va pas se gêner
de dire qu'il y a une gamme de jouets
disponibles en sex shop, que c'est plus facile
d'aller les toucher, les voir.
Je pense que c'est possible en tant que personne trans
de pouvoir en acheter et sentir bien là-dedans.
Mais il existe aussi des jouets
faits par les personnes trans pour les personnes trans
qui vont être plus chers, moins accessibles,
plus difficiles à toucher.
Mais ici, on a la chance d'avoir deux produits
de la compagnie Biana Prosthétique,
qui est une compagnie québécoise.
La première chose, car je vais vraiment garder pour la fin,
c'est un packer.
Ça peut être un truc sexuel,
mais ça ne l'est pas nécessairement.
Un packer, c'est vraiment juste
un petit truc que tu mets dans tes pantalons
pour avoir un bulge.
C'est vraiment comme un petit pénis.
Flacide.
C'est un bon pénis.
La texture,
parce qu'on en avait déjà eu un avant,
la texture n'était pas pareille.
Les bananas, je ne sais pas quoi qu'on a fait rentrer.
Bananas prostatiques.
Tu peux l'enlever du sac.
Parce que les hommes trans,
les personnes trans préfèrent
utiliser le terme prothèse.
Un peu comme il te manque quelque chose.
Tu as une prothèse.
C'est pour ça que quand on utilise ces termes-là,
on va dire que c'est des prothèses.
Bananas prothèses.
C'est vrai.
Pas prostatique.
Tu mets ta main. C'est vrai. Prostéle. Ah, OK. Pas prostatique. Tu sais, tu mets ta main
face à la réboxer comme ça.
Parce que c'est vraiment l'idée de...
L'idée de...
Il te manque quelque chose,
ça fait qu'une prothèse.
Non, écoute, c'est fou, hein.
C'est drôle.
Non, ils sont vraiment empauvrés.
Je suis vraiment contente
qu'on les aime.
Qu'est-ce que vous dites, vous?
Puis ça peut être le fun,
autant à tous les jours,
dans le sens que tu le portes
dans ton pantalon,
whatever,
genre ça n'a pas rapport
avec le sexe
mais tu peux facilement être égris dans une sexualité
il y a plein de choses que tu peux faire
la texture est bien mieux
on avait un qui
c'était comme plastique
pas le fun
on peut-tu savoir c'est à qui ça le vrai?
ça a été moulé sur qui ça?
c'est qui ça?
j'ai une drôle ok mais étant donné que tu
n'es dans un corps de femme je vais faire une généralisation de mais
quelqu'un qui est né dans un corps de femme piqué qui est pas dans le bon corps
et pas nécessairement tirant vers les hommes si j'ai l'impression que beaucoup
d'hommes trans ont été lesbiennes avant, mettons. Mais là, comment tu fais pour savoir comment utiliser un pénis?
Ah, c'est intéressant, ça.
Tu sais, parce que là, t'es un homme, mais...
Mais je dirais que c'est pas vrai.
Il y a beaucoup d'hommes trans gays.
Puis de plus en plus, les hommes trans gays commencent à...
Il y en a toujours eu, dans le sens où
c'est une réalité. Mais je dirais
que c'est similaire.
C'est autant compliqué que
n'importe qui qui va commencer à utiliser un harilaire. C'est autant compliqué que n'importe qui
qui va commencer à utiliser un harnais.
C'est juste que le but est plus
de satisfaire les gens.
Ce que je fais souvent, ce que je recommande aux gens,
c'est d'utiliser tout seul avant.
Fait que genre, avant de comme...
Si vous avez tous utilisé
ici un harnais, c'est awkward.
C'est pas quelque chose...
C'est terrible.
C'est super awkward, mais ça peut pas l'être.
C'est ça le truc aussi.
Moi, à chaque fois que quelqu'un en achète un, je suis comme
OK la gang, mets-en sur toi avec,
porte-le autour quand tu fais ta vaisselle.
Juste pour apprendre
à le porter.
Ou le mettre vite, ou aussi le mettre avant.
Dans le sens qu'il y a des gens qui vont
mettre le harnais avant de commencer.
Pour arriver à temps de seconde, je mets mon harnais.
Oui, c'est ça. Puis aussi,
vous en avez souvent des harnais sous-vêtements
qui vont être moins sturdy,
qui vont être moins
solides, mais qui vont être le fun
pour tout ce qui est
dysphorie de genre parce que c'est simple.
Ça file comme si c'était une partie de toi.
Tandis qu'un harnais, il y a comme une séparation.
Jusqu'à ta porte en bobette,
je me vois mal mettre quelqu'un de gui,
mais si c'était quelqu'un assis sur toi,
ça m'arrive bien.
C'est pas smooth.
Si tu veux faire du gros pounding,
c'est pas ça qui va se passer.
Mais si c'est vraiment plus sensuel, un rapport,
que tu veux avoir le feeling que
t'as ton pénis qui sort de tes sous-vêtements.
Moi, ce que je fais aussi des fois,
je mets un harnais, puis par-dessus, je mets une part de bobet
avec une ouverture. Dans le sens où
c'est quand je me sens particulièrement
pas bien ce jour-là, puis j'ai envie
d'avoir un rapport sexuel, ou même juste j'ai envie d'explorer ça.
Je mets mon harnais par-dessus, je mets
un part de sous-vêtement.
Même pour le soutien, ou des petites
boxeurs, pour le soutien, c'est cool des petites boxeurs. Oui. Pour le soutien,
c'est cool.
Bonne idée.
Ça aide.
Parce que c'est le problème
de tout le monde
qui a des prothèses
ou des harnais,
c'est que ça tombe,
c'est weird,
c'est awkward.
C'est cool.
C'est ça,
c'est pas un problème.
Finissons la mi-temps.
T'as-tu jamais
un surprenne, toi?
Ben oui,
mais pas pour faire quelqu'un.
Mais oui, j'ai...
Faire quelqu'un.
Pas pour faire quelqu'un.
Pourquoi? Pour faire quelqu'un. Le pour faire quelqu'un. Pourquoi?
Le fun, quoi.
En démonstration, je faisais des démois à domicile.
Faire un mouvement de bassin avec ça.
J'y allais pas.
C'est pour ça que je pensais à ça.
Moi, si demain matin,
je commence à prendre un testo
et que je vais être considéré garçon,
je n'irais pas le mouvement de bassin.
En même temps, je veux dire,
on rentre là-dedans, je veux dire.
C'est quoi le sexe, là?
Dans le sens où est-ce que...
Dans le sens où est-ce que
il y a des filles cis, butch,
qui ont un bien meilleur mouvement de bassin que bien des gars...
Chris, oui.
C'est vrai.
Chris, oui.
Ça,
qui est un truc d'affirmation dans le genre, qui n'est pas nécessairement sexuel, Il y a ça aussi. Oui, ça.
Qui est un truc d'affirmation dans le genre, qui n'est pas nécessairement sexuel, mais qui peut le devenir.
Il y a aussi des prothèses qui sont faites pour
le sexe.
Je suis barrée.
Les seins sont fournis au sexe.
Ben, regarde.
C'est pas un
hasard, ce podcast-là.
Tu peux le sortir à grand plaisir.
Jésus.
Ça ici, c'est une prothèse.
C'est la bonne.
C'est une prothèse qui va venir
aider pendant le sexe.
Comment ça marche?
Ici, c'est une petite vulve.
Mais ça peut être aussi un petit anus
ou juste une petite texture.
Dedans, tu peux rentrer.
Tu as ton organe génital
à toi
qui vient faire
une espèce de petite pénétration.
Fait que c'est le fun.
Puis de l'autre côté,
tu peux le mettre à Arnais
puis venir pénétrer quelqu'un.
C'est chaud, hein?
Malade mental.
Fait que genre,
l'idée, c'est vraiment...
C'est fou.
Ça, c'est le fun comme...
Pas juste pour les personnes trans,
pour les personnes aussi lesbiennes
ou même pour les personnes cis
qui font du pegging
dans le sens que c'est le fun pour tout le monde
parce que souvent le truc qui est compliqué avec les harnais
c'est que t'as pas nécessairement la sensation
mais si tu peux l'avoir, même juste que ça vient rub sur toi
tu sais
oh tiens, oh tiens, oh tiens
vraiment nice
pis y'en a plein comme ça
pis y'a pas juste des vulves
y'a plein de choses, si une personne préfère avoir
un anus ou comme juste des textures
mais
je vais jouer avec un peu
en cachette
je vais voir jusqu'où ça va
c'est pas loin, c'est vraiment une institution
puis il y en a d'autres qui vont vibrer
d'autres qui vont comme
il faut être y a plein de
il faut être créatif
plein de surprises
t'aimerais-tu ça aller là-dedans dans la création
why not
c'est que c'est tellement niché
dans le sens où
tu pourrais le dénicher
tu sais si tu me dis que c'est niché
tu pourrais arriver avec un nouveau concept
complètement puis faire des choses qui pourraient être générales dans le sens où est-ce que c'est léché, tu pourrais arriver avec un nouveau concept complètement, puis faire des choses qui pourraient être générales.
Dans le sens où est-ce que c'est vrai que ça touche, parce que c'est de plus en plus à la mode,
pas à la mode, mais genre de plus en plus accepté, les hommes hétéros qui font du sexe anal.
Dans le sens que je pense que c'est un truc qui est de plus en plus accepté.
Oui, c'est notre passion.
Puis c'est le fun, là.
Oui, c'est notre passion pour un sexe anal.
On est content, là.
Les hommes qui aiment ça anal.
Puis quand je travaillais en sex shop, c ça anal. Quand je travaillais en sex shop,
il y a pas longtemps,
il y a peut-être 4-5 ans,
c'était le plus gros tabou.
Mais maintenant,
on dirait que ça commence.
Les hommes vont souvent dire
que c'est un cadeau.
C'est pour mon ami.
Ils achètent le plus cher.
Le bruit à nettoyer, parfait.
Il y a encore de ça,, il achète le plus cher. Il achète « Ah, le bruit à nettoyer. » « Oui, oui, parfait. » « Mais chaque cadeau. » Tu sais, c'est pas...
Il y a encore de ça,
mais il y en a beaucoup moins.
Mais il y a encore des...
C'est un cadeau ou une joke à un ami.
Oui, oui.
Puis, comme le truc aussi de comme
se dire « Si j'aime ça, Anna,
c'est parce que je suis gay. »
Non, non, ça, on est contre.
On est totalement contre.
On déconstruit, là.
Puis, c'est pas parce que t'es gay
que t'aimes ça.
Exactement.
Fait que, arrêtez, là, on est tannés.
On est tannés. Fait que je pense que
le genre de jouer comme ça,
le genre de truc comme ça, c'est bien vrai qu'il vibre aussi.
Il y en avait un au sex-shop où je travaillais
qui était moins réaliste, mais qui était plus
qui vibre à la base.
Comme, ça vient aider tout le monde.
Moi, j'ai dit plus un mot depuis que j'étais sur la table.
C'est ça que je te dis. Moi, j'avais ça chez nous
pendant deux semaines. Ah, mon Dieu.
C'était même pas si tu... Je te jure que non. Menteuse. Je te jure que non. Fait que, ouais, c'est ça que je te dis, moi j'avais ça chez nous pendant deux semaines oh mon dieu je te jure que non
je te jure que non
je te jure, non mais j'aurais voulu que quelqu'un soit à l'autre bout
mais comme je t'ai expliqué
un moment donné
tu vas pouvoir demander
avec un bon 15%
Marie-Ève va nous dire quelque chose à l'after show
non non non
ben pour vrai June % maria va nous a quelque chose à la fauteuse je n'en ai pas ouvré d'une
merci vraiment beaucoup de vraiment beaucoup appris puis après tout le monde
puis je suis de plus en plus confiante contente d'avoir des personnes comme toi
puis merci moi je capote moi je t'en amoure aussi il ya quelqu'un et quelques
pardon je veux dire ce qu'elle a dit tout le temps est ce quelque chose Merci, moi je capote. Oui, je t'en amoure aussi. Y'a-tu quelqu'un, pardon,
je vais dire ce qu'elle disait en indice de temps,
y'a-tu quelque chose que t'aurais voulu dire que t'as pas dit encore?
Ah, bien je pense que j'avais à dire quelque chose
du genre, chaque personne a sa transition,
chaque personne a son lot de défis.
C'est certain que les défis sont différents
pour une personne trans de couleur
ou une personne trans avec un handicap physique.
Puis je pense qu que il faut vraiment
commencer par éduquer les gens pour que tout le monde
tranquillement se sente plus libre.
Toi, tu le fais. On veut te suivre.
C'est sur ta plateforme.
June.pilote.
C'est mon podcast C'est quoi mon genre.
Tranquillement, j'essaie de faire
des choses. Je me motive.
Je me motive à faire du contenu.
Merci.
Merci. On se voit sur patrick on se voit sur patrick
nicole ouais on a une question du public a dit j'aimerais ça tu peux bébé parce que la
ville fait comme moi comme une vraie de vraie, 100%.
Ok.
Tu me l'as volé, quoi.
Moi, j'avais peut-être pas le choix.
Vous êtes prêtes?
Oui.
J'aimerais savoir quelle a été la plus grande différence
de ton point de vue avec la sexualité
avant et après transition.
Bonne question. Je dirais que
la plus grande différence,
j'en ai parlé un peu pendant le podcast,
c'était d'être plus confortable avec mon corps.
Mais oui.
Avant de commencer les hormones,
j'étais vraiment comme un...
On appelle ça stone butch.
Je ne sais pas si vous connaissez ce terme-là.
Stone butch, c'est comme une butch lesbienne
qui ne va jamais se faire toucher.
C'est drogué.
Non, stone comme pierre.
Ah.
Genre une butch de pierre. Je crois que c'était mes préférés, ceux-là. Genre une pute de Pierre.
Je crois que c'était mes préférés,
ceux-là.
C'est ma grand-princesse.
Tu m'as besoin de rien faire, tu me fais venir, pas de problème.
T'as du soirée?
C'est déconnissant!
On peut pas... J'adore, j'adore.
C'est vrai que
je me plaisais là-dedans.
Dans le sens qu'il y a des gens
qui se plaisent là-dedans,
que c'est leur réalité.
Mais moi, je me rends compte
le plus que je me sens mieux dans mon corps
que c'était une façon de me protéger.
Ça ne veut pas dire que...
Tu as aimé ça, te faire toucher, mais...
Non, non, ça veut plus dire
que je ne me sentais pas assez confortable
dans le sens que je suis versatile sexuellement.
Mais quand je n'étais pas bien dans mon corps j'étais
moins confortable d'être submissive parce que j'étais comme je peux pas je peux pas faire ces
affaires là c'est beaucoup plus facile pour moi de juste donner donner donner donner parce que ben
ça me tourne et j'aimais ça comme j'aime encore ça ultimement mais on dirait que le plus que ma
transition se développe le plus que je suis comme moi aussi dans le fond j'aime ça recevoirimement, mais on dirait que le plus que ma transition se développe, le plus que je suis comme...
Moi aussi, dans le fond, j'aime ça recevoir.
C'est vrai que ça a le plus changé.
C'est comme ça m'a donné
le hockey, genre corporel
à moi-même pour
essayer plus d'affaires.
Pas juste me restreindre à un truc.
Nice.
Merci. C'était une belle question de Patreon.
Puis là, justement, on continue sur Patreon, la gang. Nice. Merci. C'était une belle question de Patreon.
Là, justement,
on continue sur Patreon, la gang.
Un petit after-show.
On continue ça.
Merci, June. Merci, June. On aimerait prendre le temps de remercier
nos Patreons
que c'est grâce à eux qu'on continue
de...
de survivre, Mata.
Oui. On survit.
On survit. Grâce à vous.
Non mais sincèrement,
merci énormément à nos cunnilingus suprêmes
Alicia Laliberté
et Gabriel Paré
qui sont encore là
cette semaine
gros love
gros bisous
juteux
si vous les voulez
ils sont à vous
moi je le veux
en tout cas
ok
très bon
et on veut remercier
vraiment
beaucoup
fort
notre roi de l'orgasme,
Gabrielle, qui est toujours là, encore.
Oui, merci, Gab, Colline.
Gab, qu'on a eu la chance de rencontrer,
qui est venue en studio avec nous la semaine dernière.
Grand amour.
On a vraiment trippé avec lui.
Très belle découverte. Et notre nouveau
qui, que je connais très bien,
le portraitrice studio.
Merci, je suis tellement contente.
Le portraitrice studio qui fait mes photos.
C'est une nouvelle rencontre
que j'ai faite cette année.
C'est le meilleur photographe ever
qui m'a mis en confiance.
Je ne suis pas full à l'aise de prendre des photos
érotiques, mais lui, il a vraiment su
très bien me mettre à l'aise.
Il fait partie de nos
royautés de l'orgasme.
Chacune est gentille.
Merci. On se revoit sur Patreon.