Sexe Oral - La sexualité en fauteuil roulant avec Marco
Episode Date: November 28, 2024Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, on reçoit Marco qui vient nous parler de sa sexualité en tant que personne en chaise roulante.Pour suivre Marco: https://www.instagram.com/marco.le.roulant/Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Oxio. Pour plus d'informations: https://oxio.ca/ Code promo pour essayer Oxio gratuitement pendant un mois: SEXEORAL ---- Pour collaborations: partenariats@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
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Allô, Marco! Salut, salut! Comment ça va? Ça va, toi? Sous-titrage Société Radio-Canada première fois, ça a été un coup de foudre, évidemment. On t'a rencontré chez Sonia pour parler. On a fait
une mini-série
par rapport à le travail
sex-work. Puis,
vous étiez là les deux, puis on parlait de votre
relation, de comment vous vous êtes rencontrés,
puis qu'est-ce que Sonia t'avait apporté.
C'est grave à vous, d'ailleurs, qu'on s'est
rencontrés. Oui!
Je ne me rappelle pas de ça. Peux-tu nous raconter comment ça s'est passé? Oui, oui, oui, c'est s'est rencontrés. Oui! Je ne me rappelle pas de ça.
Peux-tu nous raconter comment ça s'est passé?
Oui, oui, oui, c'est beau. Parfait.
D'abord, lorsque, dans le fond,
j'ai entrepris mes démarches pour trouver... pour faire affaire avec une travailleuse du sexe,
je parle genre-genre avec des amis,
des collègues de travail, tout ça.
Puis à un moment donné,
c'est un de mes ennemis d'université
qui m'a montré la page Instagram de Sonia.
Puis j'ai déjà vu qu'elle avait une visibilité,
une image publique, tout ça.
Fait que j'ai vu qu'elle avait fait des podcasts,
dont le vôtre.
Fait que j'ai pris le temps de l'écouter.
Puis au bout de 20 minutes,
j'ai comme arrêté puis j'ai braillé
parce qu'enfin
quelqu'un du moins
comment je dirais ça
pour la première fois
je me suis senti compris
sur le plan relationnel
sexuel
mais la manière que tu as à l'exprimer la chose
sa vocation pourquoi elle fait tout ça c'était pas nécessairement dans un tour à prendre pitié
de ces gens là tu sais à reconnaître que c'est un besoin légitime puis sincèrement, je me suis senti écouté.
Donc,
tu l'as écrit direct.
Je l'ai écrit direct.
Direct
à son courriel.
Puis, ça a parti
comme ça.
As-tu répondu tout de suite? Comment ça s'est passé?
Dans le fond, elle,
c'est son assistante qui répond
à tous ses courriels.
Une assistante qui fait ça.
Au début, c'est vraiment
protocolaire dans le sens que
il faut qu'elle fasse aussi un
screening pour
filtrer
ce qui n'est pas bon avec ce qui est bon.
J'ai dû répondre à certaines
questions,
donner ma pièce d'identité,
puis montrer que j'étais legit,
puis après ça, on est allés de l'avant avec le premier rendez-vous.
Comment que...
Toi, c'était... Je me rappelle pas,
c'était ta première expérience avec une travailleuse du sexe?
Oui, ma première expérience tout court.
Tout court.
Première expérience à vie sexuelle.
Je me suis fait dévierger, oui.
Ça n'a pas de sens, ça n'a pas de sens.
Puis, j'avais quand même 24 ans,
proche de 25, à une semaine de 25.
Mais il y a quelque chose que je trouve beau là-dedans,
dans le sens que, oui, c'est tort,
mais en même temps, cet enjeu avec la maturité, je veux dire, que tu as acquis, tout ça, c'est tort, mais en même temps, à cet âge-là avec la maturité
que tu as acquis, tout ça,
c'est différent.
J'estime que perdre sa virginité
à 16-17 ans,
où est-ce que ta première expérience
n'est pas la meilleure,
tu ne sais pas comment t'y prendre
au niveau communication.
Tu es deux
ados ensemble,
ça peut aller vite, là, tu sais.
Donc,
non, ça a vraiment été
une décision consciente
puis,
tu sais, j'étais prêt, là.
Comment ça s'est passé?
Mettons, là, t'es arrivé chez elle,
peux-tu nous dire un peu...
Tu peux entrer comme ça, dans les détails que tu veux.
C'est quand même assez straightforward, j'arrive.
Déjà, je veux dire, ce qui m'a sécurisé un peu,
c'est que j'avais déjà l'impression de connaître la personne.
Je l'ai entendue en podcast,
je l'ai suivie sur les réseaux sociaux.
Puis il faut se rappeler, je le dis dans la série,
que ça faisait quand même plusieurs mois,
j'ai essayé de l'avoir,
puis pour des raisons hors de notre contrôle,
on l'avait annulée deux fois pour des raisons de santé.
Fait que c'était comme si l'univers ne voulait pas
me faire déviager, comprends-tu?
C'est comme ça que je le sentais,
mais au bout,
la patience a payé, puis
j'étais super content,
j'étais...
Puis c'est ça, quand
j'arrive à l'appartement,
on ne paye pas ça, puis
parfois, tout ça,
on commence à jaser.
Puis déjà, en connaissant un peu la personne,
il y avait un bon filon.
Je connaissais un peu sa personne.
Elle est vraiment bonne pour mettre à l'aise les gens.
Vraiment, vraiment.
Au bout de cinq minutes,
on avait l'impression de se connaître depuis longtemps.
Mais bien sûr, elle ne connaissait pas ma personne.
J'ai dû apporter un peu plus
sur ma personne et tout ça.
J'ai apporté
un drink.
On a pris un verre, on a jasé
un peu. Après ça,
c'est l'action.
Vous avez une discussion,
elle pose des questions sur toi,
puis elle parle d'elle aussi.
C'est ça.
Moi, je suis arrivé et je lui ai dit
que je n'arrivais pas
avec ma to-do liste
de ce que je voulais faire.
Je voulais aller en flow
organique, naturel.
Quand ça se passe, ça se passe.
C'est bien ça. Comment tu te sentais?
T'étais-tu stressé? J'étais fébrile,
mais j'étais pas stressé négativement.
Ouais. Dans le sens que
c'était
pour moi un moment comme
de délivrance,
d'arriver au bout
de plusieurs années de
démarches, puis recherches de toi,
tout ça, puis enfin
goûter à la chose,
pour moi, ça a été vraiment
délivrant.
Peux-tu nous...
Je veux qu'on revienne à ça, mais tu sais,
tu parles de tout ton processus
là-dedans. Mettons,
nous amener au début,
comment... Ta condition, comment c'est arrivé,
pourquoi,
tu savais combien de temps que tu pensais à la sexualité,
c'est une grosse question.
C'est ça. Mais écoute,
il faut dire que mon handicap,
je l'ai depuis la naissance.
Il y en a qui ont un handicap acquis
suite à un accident ou une maladie.
Moi, j'ai vraiment grandi avec la situation d'handicap.
Il n'y a pas nécessairement de notion avant et après un accident ou une maladie.
J'ai grandi, c'est ça, comme tout le monde,
avec la même tête que tout le monde et tout ça.
Je me suis imprégné dans ma communauté, ma société. J'ai eu un cheminement
normal à l'école.
Puis c'est ça, au bout,
un peu comme tout le monde,
dans le coin de l'adolescence,
je faisais les hormones
puis tout ça
embarque.
C'est sûr que depuis
que j'ai l'âge de 14-15 ans,
la question de la sexualité se fait ressentir beaucoup,
puis tout ça.
Mais je savais d'emblée que ça n'allait pas nécessairement
être facile de te lauser quelque chose,
même si j'ai le meilleur charisme, puis tout ça.
L'handicap, c'est pas quelque chose, même si j'ai le meilleur charisme et tout ça. L'handicap, c'est pas quelque chose
à première vue sexy.
Ben là...
Non, ça peut le rendre sexy.
Je veux dire, hors
du fétichisme et tout ça.
C'est la personne, c'est
l'aura, il y a quelque chose
dans chaque être humain.
Je l'ai compris plus tard, mais quand t'es jeune,
adolescent, début
de vie adulte, tout ça,
tu le vois pas de même.
J'étais le genre, la personne aussi,
elle me met beaucoup de pression, tout ça.
Là, je comprends aujourd'hui que
ça se traduit beaucoup,
comme vous dites, dans
la personnalité, puis qu'est-ce que la personne
dégage.
Mais si ça, en même temps,
j'avais un complexe de ne pas être
un fardeau.
Les gens ne vivent pas
nécessairement mon dé tout dé,
mais ma situation
comprend plusieurs choses,
plusieurs contraintes
que, je veux dire, en apparent,
ça ne rend pas la chose sexy,
mais c'est pour ça que
la raison pour laquelle
je fais des podcasts
et je viens vous voir aujourd'hui,
c'est que je veux vraiment
changer
le modèle de la personne
en situation de handicap,
un modèle qui est
plus jeune et qui est plus
fronceur, parce que souvent,
on ne voit pas ça
publiquement.
Je veux dire,
ça fait combien de temps que vous n'avez pas vu
quelqu'un en fauteuil?
Vous, là.
Longtemps.
J'avoue que je ne m'en rappelle pas.
Pourtant, il y a 16 % de la population
qui s'inscrit
dans ce groupe de personnes-là.
Combien?
16 % quand même.
Ça veut dire que c'est des personnes
qui restent chez eux plus qui s'isolent?
Tu penses?
Pas nécessairement.
Je veux dire, oui, il y a des personnes âgées
et tout ça qui restent en résidence. Mais c'est sûr dire oui il y a des personnes en rangée puis tout ça qui reste en résidence
mais c'est sûr qu'il y a
plusieurs contraintes dans l'environnement
je veux dire
immédiat extérieur
de chez nous qui compliquent la chose
juste les hivers roulés dehors
c'est chiant
c'est clair
quelqu'un qui doit constamment
demander comme moi
de l'assistance et tout ça
ça peut décourager
plusieurs à sortir
à être outgoing, tout ça
parce que c'est rough
moi le fait
que tu viennes
pourquoi on voulait que tu reviennes aussi au podcast
c'est aussi de passer le message
que les services
que Sonia offre
et que d'autres personnes offrent,
c'est tellement nécessaire
aux personnes, justement, en situation
d'handicap qui vont,
comme toi, probablement se dire
qu'ils n'auront peut-être jamais de sexualité
ou qu'ils vont trouver...
C'est très difficile pour
certaines personnes.
Ça serait vraiment...
En tout cas, j'espère qu'à un moment donné,
on va passer le message comme quoi c'est important.
Puis pas juste pour les personnes en situation de handicap,
mais il y a tellement de personnes qui ont de la difficulté
à trouver du réconfort, de l'amour, de l'affection.
Puis c'est important, puis ça fait partie de l'être humain.
Fait que tu viens d'en parler,
de l'importance que ça a,
ça passe un beau message, puis j'espère que ça va changer.
C'est ça.
Puis sans vouloir glorifier ou promouvoir la chose,
ça reste vraiment une décision pertinente.
Moi, ça m'a pris, disons, quelques temps
avant d'être à l'aise à l'idée
de faire affaire à cette nature de service-là.
Je veux dire, je me souviens
à 16 ans, tu sais,
les gens, comme mon père,
à mes taux, me disaient en jauge
qu'il y a 18 heures de paye une étiquette
puis tout ça. Puis c'était dit en jauge
puis j'embarquais dans le jauge,
mais à 16 ans, mon mindset était différent
de tout ça, puis je me trouvais
à moi-même,
je n'avais pas besoin de ça aussi.
Le fait que tu l'aies fait,
comment tu t'es senti après?
Qu'est-ce que ça t'a aidé d'avoir ces recours-là?
Ça m'a permis à valider
que j'étais capable aussi de recevoir
et de donner de l'affection parce que
quand on traduit ça dans la vie
de tous les jours, déjà avec
les complexes
qu'on a au quotidien, oui,
je suis quelqu'un d'old going,
social, je me suis
accompli au niveau des études,
des travails, j'ai un sac social.
Mais ça reste
sur le plan affectif, j'ai un sac social. Mais ça reste sur le plan affectif.
C'est déjà difficile
pour monsieur, madame, tout le monde
de trouver matière à avoir
une relation quelconque.
Fait qu'imagine,
imaginez
pour quelqu'un en situation
d'handicap,
qu'il se met ses réseaux de rencontres,
Tinder, tout ça. J'ai pensé
quand même un bon année et demie
sur les plateformes.
Savoir de dates, c'est décourageant
que ça soit à cause
des algorithmes ou juste
le principe que
les gens, surtout
féminins, ils ont
tellement d'offres
sur les plateformes de gars que
le faux
feuille roulante, même
si c'est pas associé
au dégoût, tout ça,
ça fait
remonter des questions
de l'incertitude que quand t'as
une offre, tu veux pas border avec ça.
Fait que...
Vraiment.
Du moins, c'est mon interprétation de la chose.
Je pense que oui, t'as raison.
C'est difficile pour...
J'ai plein d'amis qui disent
« Je trouve personne. » C'est tellement difficile
de trouver la bonne personne.
Est-ce que tu t'es déjà dit
« Moi, la première personne qui va
vouloir de moi, je vais être avec elle, peu importe. »
Ou tu t'es dit « Moi, pour moi, j'ai des critères, moi aussi,
puis c'est important de les respecter.
Oui, oui, tout à fait.
Je veux dire, tu sais, avec ma situation de handicap,
j'ai maîtrisé l'art du détachement des idées.
Tu sais, je veux dire, ma conceptualisation,
l'affection des relations et tout ça,
je suis ouvert que ça puisse prendre plusieurs formes. de l'affection des relations et tout ça.
Je suis ouvert que ça puisse prendre plusieurs formes.
Que j'aille une blonde ou un individu,
que j'ai une complicité,
qu'on soit ouvert ou non,
l'explicité sexuelle ou non,
ça peut prendre différentes formes.
Je me détache complètement des idées strictes que je peux avoir, je veux dire, sur le plan relationnel.
Puis je pense que ça va m'aider aussi à cheminer.
C'est ça pour la suite.
Je crois beaucoup à l'art de l'attraction.
À la loi de l'attraction, c'est-à-dire ce que tu aimes.
Je me donne,
mettons, mon 110 %
sur le plan personnel,
sur ma santé, sur mon travail,
sur mes finances.
À un moment donné, tu t'attires du monde.
C'est là-dessus
que je veux capitaliser.
Tu entretiens encore
une relation avec Sonia?
ouais
une relation professionnelle
même amitié
parce qu'on va se le dire
quand je suis passé à votre podcast
j'ai eu la chance d'appeler
cette personne-là une amie
mais je veux démystifier la chose
en disant que
c'est une amie,ant que c'est ça,
« ami », des fois, c'est un gros mot.
Puis quand les gens font affaire avec des personnes,
c'est ça, comme sur nous, ils ne peuvent pas s'attendre
puis penser tout de suite l'idée qu'ils peuvent devenir amis
avec une travailleuse du sexe.
D'abord, ce n'est pas ça l'idée de faire affaire
avec une travailleuse du sexe. J'abord, c'est pas ça l'idée de faire avec une travailleuse du sexe.
Fait que j'ai vraiment été prudent au début
pour pas dire
que tu n'amines tout ça,
mais ça le file.
On respecte nos banderilles,
je peux aller texter
tous les jours, tout ça.
On partage une bonne complicité.
C'est à partir de quand
que t'as fait, OK,
parce que tu dis, ton père
faisait des jokes avec ça quand tu avais 16 ans.
C'est à quel moment
que ton mindset a switché
sur une joke à comme
j'y pense sérieusement?
Bien, quand on est sortis
un peu de la période
de la pandémie et tout ça,
je me suis mis sur les réseaux de rencontres et je voyais clairement un peu de la période de la pandémie et tout ça.
Je me suis mis sur les réseaux de rencontres et je voyais
clairement que ça ne fonctionnait pas.
Et c'est
ma colloque dans le temps,
Maryse
qu'elle appelle,
elle m'a
dit que j'arrivais à la recherche
d'une première occasion.
Peut-être que tu veux chercher de l'expérience
avec une professionnelle,
mais chaque fois que ça a été soumis dans le passé,
tu étais un peu en joc
ou on le banalisait.
J'embarquais et je faisais aussi des jocs là-dessus,
mais par fierté personnelle,
puis ça, ça a changé dans mon
mindset. Je veux dire, je voulais pas
au début aller là, puis il faut dire aussi
sur le plan de la
légalité, j'ai pas le droit,
je suis un criminel.
C'est vrai, ça a pas de sens. Je suis un criminel.
Je suis un criminel.
Tu es un criminel, de vouloir avoir
de l'affection, de l'amour. Arrêtez-moi, appelez la police. De la sexualité, t'es un criminel. Tu es un criminel de vouloir avoir de l'affection, de l'amour.
Arrêtez-moi, appelez la police.
De la sexualité, tu es un criminel, ça n'a pas de sens.
Sur le plan de la vente, je suis un criminel.
Sonia, pas décriminalisé, mais immunisé judiciairement par l'an à cause que c'est elle qui offre le service.
Moi, je pourrais techniquement me faire arrêter si on me prend en délit.
Est-ce que, comme là, mettons, t'en parles,
est-ce que t'as hésité à en parler
par rapport à ça, la justice?
As-tu peur d'avoir quelque chose? Ou faut vraiment
qu'ils te pognent en flagrant délit?
Comment ça marche?
Je veux dire, oui, au début, c'est ça.
Je me suis fait informer.
C'est ça, une crainte générale.
Je suis pas 100 % à l'abri de tout ça,
mais je pense avec mes apparitions publiques
et de la manière que je parle,
il n'y a personne qui va nécessairement oser
me mettre les menottes et tout ça.
En ayant qu'elle fasse.
Si ça arrive, c'est une bonne étude de cas
pour ramener ça et pour monter ça en justice.
Ce n'est pas nécessairement à cause de le décriminaliser,
mais je pourrais être un allié si c'est important
dans cette question-là.
Mais je ne pense pas à ce stade-ci que ça va m'arriver.
Mais on ne sait pas la vie.
On va être une gang derrière toi si jamais ça arrive
on va être en arrière
poste de police
moi qui vous ont
on va être là avec nos pancartes
délivrez-le
délivrez-le
j'ai hâte de voir mon mugshot
oui à l'amour, oui à la sexualité
clairement ça va
créer un débat c'est sûr puis ça va faire peut-être un changement.
On l'espère. On l'espère que ça va...
On n'aura pas besoin de ça pour ça.
Mais si ça prend ça,
regarde...
C'est du game, là, de te livrer...
On choisit nos combats.
Je veux dire, je veux pas
nécessairement avoir l'ambition
d'être l'utilisateur
de ce moment-là,
mais si ça m'arrive,
je vais aller jusqu'au bout de ce combat-là
parce que je reconnais que c'est un besoin légitime
et je comprends qu'il faut protéger
les gens plus vulnérables, tout ça,
mais il y a des gens beaucoup mieux placés
pour parler de ce débat-là que moi, plus vulnérables, tout ça, mais il y a des gens beaucoup mieux placés pour
parler de ce débat-là que moi
pour parler de la
décriminalisation, tout ça.
Mais étant donné
que moi, je suis dans la position du client,
je peux dire que
oui, j'ai eu
des craintes au niveau de
mon
intégrité légale et tout ça, mais je pense
que dans mon discours, les gens
comprennent que j'exploite
personne, que j'ai une très
grande notion du respect.
Puis si
j'avais un doute que j'exploitais
quelqu'un ou que la personne
ne ferait pas ça
de son gré, bien, je n'irais
pas
faire affaire tout court
avec ces gens-là.
Est-ce que le fait
qu'elle était
« spécialisée »
avec les personnes en situation d'handicap,
c'est quelque chose qui te rassurait?
C'est sûr que
dans
cette optique-là, oui.
Ça me rassure., c'était pas nécessairement, c'est ça,
un critère obligatoire
que j'avais, c'est ça,
dans ma tête quand j'ai
pris ma décision, mais
il est évident que, tu sais,
j'attribue, c'est ça,
à Sonia des qualités qui lui sont
intrinsèques, mais aussi
par l'échantillonnage qu'elle a de sa clientèle,
puis tout ça, elle a su développer une empathie à l'égard de ces gens-là.
Elle sait comment leur parler, elle sait comment les allumer,
elle sait comment les traiter, puis ça, c'est sûr, c'est rassurant.
Elle coche des
points de plus à cause de ça.
Est-ce qu'il y a des choses dans sa
pratique,
mettons, qu'elle
a adaptées?
Je ne l'ai pas sentie. Non?
À cause que c'est comme
vous parlez, là.
On se parle entre chums. Moi, je n'ai pas senti qu'elle ait fait
un travail d'adaptation avec moi
parce que je suis un extroverti aussi.
On a des personnalités similaires.
Ça a juste coulé.
C'est ça que ça devrait être.
Je ne veux pas qu'on s'adapte
et qu'on s'accommode
et qu'on se pense être des sauveurs
de tout ça.
Moi, je veux juste être traité
comme une personne à part entière.
Oui, je comprends. Vraiment.
Pis est-ce que tu peux nous parler
de ta situation d'handicap?
Qu'est-ce qui...
Physiquement,
qu'est-ce que tu peux pas faire?
Qu'est-ce que tu ne peux pas faire,
qu'est-ce que tu peux faire
qui influence aussi ta sexualité,
peut-être?
C'est ça.
Dans le fond, j'ai
une paralysie cérébrale.
C'est des dommages
sur le plan cérébral
qui causent
un état de paralysie.
Le spectre est quand même très grand de la paralysie cérébrale. Il y en a qui sont quand même deat de paralysie. Puis le spectre est quand même très grand
de la paralysie cérébrale.
Il y en a qui sont quand même de marché un peu croche.
Il y en a qui sont autant limités qu'un quadriplégique.
Puis moi, c'est proche d'être un cas de quadriplégie.
Mais j'ai l'usage complet d'un bras,
qui est mon bras gauche.
Et le reste, oui,
c'est capable de bouger, je suis capable de sentir
ça, ça fait que c'est pas
un état de quadriplégie
que j'ai pas de sensation
jusqu'au cou.
À cause que ça touche pas
mon système nerveux, c'est vraiment
ça, la manière que
mon cerveau va communiquer
l'instruction à mes muscles.
Il y a comme des super flux électriques qu'on appelle des spasmes.
Puis, je peux, tu sais, ça me contraint au niveau de ma mobilité et tout ça.
Je n'ai pas le temps d'équilibre quand je vais debout.
Ça fait qu'il faut que je m'appuie sur une chose.
Mais vraiment, le plus gros handicap, c'est que
je n'ai pas deux mains. J'ai une main.
Souvent,
déjà avoir les deux bras, ça facilite
bien des choses au niveau du
transfert, au niveau de la vie
courante, tout ça.
Mais l'environnement n'est pas nécessairement
adapté pour qu'on fonctionne juste à
un membre.
J'ai besoin
de plus d'adaptation et d'assistance
à ce niveau-là.
Ce niveau.
Sexualité, tu ressens quand même
le plaisir ou...
Oui. Son système nerveux
n'est pas affecté.
Mon système nerveux, je chante tout mon corps.
Est-ce qu'il y a l'érection
ou ça, non? Non, l'érection? Oui.
Ça fonctionne très bien. Oui?
Ça fonctionne très bien, t'as dit.
J'aime ça.
Oh mon Dieu.
Dans le fond, c'est ça.
Je suis contente pour toi.
Même si ça ne marchait pas,
ça serait la même chose.
T'aurais quand même
besoin de tout
ce que t'es allé chercher.
Justement, d'aller chercher avec Sonia,
ça t'a-tu ouvert
cette porte-là que, mon Dieu,
je veux vraiment plus la refermer.
Est-ce que tu as encore des visites
soit avec Sonia ou avec une autre
travailleuse du sexe? Oui, c'est ça. Je faisites, soit avec Sonia ou avec une autre travailleuse du sexe?
Oui, oui, c'est ça.
Je fais souvent affaire avec Sonia
puis une autre qu'on n'aimera pas au podcast
parce que c'est confidentiel.
Je pense pas qu'elle veut se faire nommer publiquement,
mais elle aussi est tout aussi adorable.
C'est une amie à Sonia aussi.
Donc, c'est vraiment cool
t'es gâté, t'as deux femmes pour s'occuper de toi
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voir si c'est un bon fit avec toi
ah
ah
je suis en période de réflexion
ah ok
tu veux le faire
oui un petit partouze
wow
partouze c'est genre partouze, là. Wow. C'est quoi, Partouze? Partouze, c'est genre...
Partouze, c'est un party?
Plusieurs, plusieurs.
Il faut que ça soit plus que trois.
Oui, oui.
Comme une origine en fond.
Des gars et des filles, pas mal.
Un petit party de bord.
Un petit party à trois.
C'est intéressant, je savais pas que Partouze,
ça voulait dire 40 personnes.
40 personnes, c'est beaucoup. Non savais pas que partout, ça voulait dire 40 personnes. Ben, je sais pas si c'est pas le vrai chiffre.
Non, non, mais je pensais
qu'on pouvait dire partout,
c'est quand on était plus que deux.
Ouais, on va appeler ça un tri, ça.
OK, pis là, côté
familial et tout,
comment que tes parents,
ils t'ont supporté, aidé
avec tout ça?
Pis est-ce qu'ils t'ont parlé
de la sexualité? Comment
ils ont fait pour bien
te supporter là-dedans?
C'est pas nécessairement quelque chose
que j'ai été à l'aise à leur parler,
mais premièrement, je veux dire,
j'ai plus de contact
trop avec mon père.
C'est ma décision
d'avoir rompu
les liens. C'est ma décision d'avoir rompu les liens.
C'est ça.
À la fin de mon adolescence,
jeune vie adulte,
ça fait depuis 2018 que je ne lui parle pas couramment.
Puis ma mère,
on ne s'en est pas tant
parlé
quand j'étais adolescent.
Pas que c'était un sujet tabou,
mais c'était des trucs
que je me sentais pas à l'aise
d'en parler
à cet âge-là.
C'est ça au niveau de l'éducation sexuelle.
Outre que le peu d'éducation
qu'on eut à l'école,
j'ai pas été amené
à cheminer ma réflexion plus loin à cette période-là.
Puis ça me fait penser que ça pourrait être le rôle d'une travailleuse sociale,
parce que moi, étant en situation de handicap,
je suis entouré d'une équipe de professionnels qui sont fournis par le service public, le service de santé, tout ça.
Ça comprend un travailleur social, un ergothérapeute, un physio, selon les besoins, tout ça.
Lorsqu'on se fait évaluer par une travailleuse sociale, elle doit évaluer les besoins de tous les
dimensions, les besoins à l'alimentation,
les besoins à la vie quotidienne,
les besoins... Ils ont techniquement
une section que c'est
les besoins sexuels, mais c'est
la seule qui est facultative à remplir.
Fait que si tu penses que les travailleuses
sociales font, ils ne remplissent pas.
Pour vrai?
Mais du moins,
c'est... À toi, en tout cas, de ton cas,
à toi, tu n'as pas vraiment parlé de ça.
Dans mon cas, moi, exactement.
Mes travailleurs sociaux n'ont juste
pas abordé. J'ai appris
par après,
par l'information que j'ai eue,
que c'est une section qu'ils ont,
mais c'est la seule facultative,
il y a bien des...
C'est ça, il y a bien des individus
qui, au départ, ne sont pas à l'aise à aborder ça.
Fait qu'imagine aborder ça à des gens
en situation de handicap.
Si c'est facultatif,
c'est...
Ils n'ont peut-être pas les outils.
Ça parlerait des sexologues, peut-être.
Oui, évidemment.
Dans cette équipe d'intervention-là.
Mais ce n'est pas nécessairement quelque chose
qui se trouve facilement dans le secteur public,
les sexologues.
Puis côté relations,
est-ce que tu as déjà eu des sentiments pour quelqu'un
ou une petite peine d'amour?
Je sais que tu n'as jamais eu de relation sexuelle avant,
mais est-ce que tu as eu des relations?
J'ai eu des amourettes, j'ai eu des croches au secondaire,
mais que je n'ai jamais pu aller loin
pour alimenter suffisamment ce sentiment-là.
Oui, j'ai eu le cœur brisé en me faisant friendzone
de temps en temps,
mais ça ne s'est jamais envolumé assez
pour que je puisse m'attacher sans relâche
à une personne en particulier, encore à ce jour.
Est-ce que tu penses qu'avoir eu des relations sexuelles,
ça t'a apporté le genre de confiance que t'avais pas avant?
Ben certainement.
Sincèrement,
c'est ça
à cause que, tu sais,
il y a un avant puis un après.
Je savais que
j'étais un être
sexualisé
dès la jeune adolescence
et tout ça. Puis, tu sais, je veux dire, la jeune adolescence et tout ça.
Puis, tu sais, je veux dire, dans un spectre
qu'il y a des gens qui ne ressentent pas
du tout le besoin, qui sont asexualisés,
tout ça, moi, j'ai eu soif.
Ha! Ha! Ha!
Dicalique.
Moi, je suis dans l'autre côté du spectre, là.
C'est pas pour rien que t'es asexual, là, tu sais.
C'est ça, c'est ça. On t'a choisi.
Donc,
la période entre
la fin de mon adolescence, ma jeune vie adulte,
puis aller
juste où est-ce que ça s'est
cumulé à la fin
de mes 24 ans,
puis avec
l'événement qui m'a
amené voir Sonia et tout ça.
Je vous dirais que c'était une période souffrante
parce que, c'est ça,
j'entendais, je vous dirais,
comme je vous ai dit,
je suis une personne intégrante
dans ma société et tout ça.
Puis, tu sais,
mes chums de gars et tout ça,
eux autres, ils avaient des expériences
sur le plan sexuel
qui me faisaient envie et tout ça.
Mais tu sais, j'allais pas sacrifier le respect que j'ai de mes valeurs,
le respect que j'ai envers moi.
Puis au détriment de ce désert-là, je suis pas non plus un incel,
je suis pas non plus quelqu'un qui en veut aux gens.
Mais je peux dire que j'ai trouvé ça surprenant
d'avoir conduit ça longtemps
comme ça. Puis c'est pas que
je serais pas à l'aise d'en parler, c'est que j'avais pas
l'occasion d'en parler.
Fait que...
Puis tu savais pas non plus que...
Tu sais, de base,
le recours que t'as pris il n'est pas légal.
Clairement, ça n'a pas été ta première idée.
Puis après, justement, là, tu parlais de confiance,
mais clairement, quelqu'un qui est en situation de handicap,
ça peut être un genre de frein aussi
à ne pas vouloir aller justement d'été ni rien
parce que la personne, on dirait qu'elle a clairement...
En tout cas,
est-ce que tu penses que t'aurais
été vraiment plus stressé
si t'avais une relation, ta première relation
sexuelle avec quelqu'un qui est pas
travailleur du sexe?
Je peux pas le dire parce que je l'ai pas vécu.
Mais ça te stressait-tu, comme de le vivre?
Non.
À l'âge que j'étais,
j'étais prêt. Je savais d''âge que j'étais, j'étais prêt.
Puis je savais d'emblée que j'étais capable
d'être suffisamment à l'écoute de moi
puis à l'écoute de la personne
pour pouvoir faire vivre une belle expérience.
Puis bon, c'est sûr que je peux pas réinventer la roue
puis faire toutes les positions possibles.
Puis tout ça, on est limité au niveau
des positions, tout ça, sauf que
je sais où capitaliser,
puis c'est
ça qui compte. J'ai une main
fonctionnelle, j'ai une bouche,
j'ai...
C'est passé.
C'est passé. Tu vois?
Je comprends pourquoi l'autre fois, j'ai dit ça.
Avec Pou, on est capable de faire
plusieurs choses.
Marco, t'es impressionnant. Vraiment.
T'es captivant.
C'est vraiment.
Moi, je te trouve vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment,
vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, ici d'en parler. Merci vraiment. Y'a-tu des trucs aussi que t'aimerais parler
ou des stéréotypes que t'aimerais enlever
sur le travail du sexe
par rapport à ce que t'as vécu?
Y'a beaucoup de stéréotypes.
C'est ça. Je suis pas nécessairement à l'aise de parler
de tous les stéréotypes entourant
le travail du sexe parce que je suis pas
travailleur pis je suis pas en position, mais
vis-à-vis, c'est ça,
les gens qui sont en situation
de handicap qui pourraient finir par
écouter notre
conversation, je veux dire,
je suis des groupes de soutien,
je vois que
les gens se cherchent
constamment,
c'est ça, des modèles pour
se sentir bien dans leur peau
que l'handicap soit acquis à cause d'un accident
ou d'une maladie
ou qu'il soit né à cause de ça
il manque
une représentation
pis cette invisibilité
de ces gens-là
ça fait le cas
d'un peu vivre
sur une ligne
parallèle avec les autres
je vous explique, une ligne parallèle
tu touches jamais vraiment l'autre ligne
mais je veux dire
je côtoie les mêmes environnements que vous
tout ça, sauf que ma perception
puis mon expérience
de vie
vient jamais rejoindre
le commun des modèles
et tout ça.
Donc, quand je me disais
que je m'ouvrais sur ces questions-là
auprès de mes amis,
la seule chose que j'alimentais,
que j'avais l'impression,
c'était comme
les gens pouvaient avoir de l'empathie,
mais les gens ne pouvaient pas
me répondre
ou me supporter à 100%
là-dedans parce qu'ils ne savent pas
quoi répondre. Ils sont comme bouche bée
quand je leur
rapporte
mes difficultés
sur le plan
relationnel ou sexuel ou autre.
Parce que c'est une réalité que le commun
des mentels ne vivent pas.
Au lieu de vivre
ces malaises-là, je suis bien
mieux des fois de me fermer la gueule,
mais
c'est pour ça
qu'il faut que je me trouve
des safe places pour
pouvoir en parler
et tout.
C'est quoi la meilleure réaction
que quelqu'un peut avoir
quand tu te confies à eux,
par rapport à tes struggles?
Juste m'écouter.
M'écouter sans nécessairement jugement.
Puis un peu comme faire,
comme le font tous les individus
quand ils parlent de leurs problèmes,
ne pas essayer de relativiser
en disant, ah oui, moi,
ça doit être comme ci,
ça doit être comme ça, parce que
relativité, c'est
une barrière à l'empathie.
C'est une manière de,
des fois, de dévalider
si c'est une souffrance quelconque.
Je veux pas être traité différemment.
Puis tu sais, je me présente ici,
mais je suis pas juste quelqu'un
en situation de handicap.
J'incarne un pan de choses.
Ça, c'en est une, mais je suis aussi...
Je suis aussi travailleur.
Je suis aussi quelqu'un
qui a un bac. Je suis aussi quelqu'un
qui s'accomplit au niveau du sport.
J'ai fait du ski nautique, de l'escalade.
Encore?
Oui, on fait du ski nautique, de l'escalade.
Comment tu fais en ski nautique?
Avec la Fondation des sports adaptés,
qui est une fondation
qui offre la possibilité
de pratiquer une panoplie de sports.
Ils ont l'appareillage nécessaire pour offrir aux gens
avec des situations de handicap diverses
de pratiquer le ski nautique.
C'est tellement dangereux du ski.
Non?
Le ski nautique, c'est quoi déjà?
Le nautique, c'est dans l'eau?
C'est dans l'eau, oui. Oui? Ah, c'est dans l'eau! Oui, oui. Le ski nautique, c'est quoi déjà? C'est dans l'eau?
Oui, c'est dans l'eau!
Ski nautique.
Moi aussi, je ne sais pas trop.
Habituellement, le ski nautique, c'est que le monde est debout sur des skis
en train de se faire tirer par une corde en bateau.
Oui, excuse-moi.
Je t'aime bien les reds.
Les skis dans les montagnes
ou les skis sont du plat.
Ce que tu veux dire...
Ski alpin, là.
Ski alpin.
Ah, du snowblade.
Snowblade, c'est dans le fond.
Non!
Excuse-nous.
Excuse-nous.
C'est ça.
Donc, c'est ça.
Ils ont l'appareillage.
Puis moi, mon adaptation,
c'est qu'ils fixent un siège
sur une planche de wick.
Puis je m'assoie sur le siège.
J'ai des sails de ski
sur le côté de la planche de wick pour tenir le bar'asie sur le siège. J'ai des sailles de ski sur le côté de la planche
de wick pour tenir le barème.
Puis on part.
Incroyable.
Mais je fais aussi du ski alpin avec eux autres.
Puis là, je suis en train d'organiser
une journée d'initiation au para-escalade,
la carrière de escalade adaptée
dans mon coin, dans un gym
de escalade, le D-Vert.
Comment ça fonctionne, ça, l'escalade?
Dans le fond,
c'est un organisme qui va venir
descendre dans mon coin de pays
pour offrir l'activité.
Puis eux autres, ils ont l'appareillage nécessaire.
Ils ont des armées qui peuvent monter
jusqu'en haut si la personne
n'est pas capable de supporter
comme moi le tronc, puis tout ça
pour monter droit en escalade.
Incroyable.
Tu montes avec ta main.
On est en tandem. Il y a quelqu'un
en bas qui m'assiste
à la monter au besoin, mais il me laisse
quand même la chance de prendre les grippes.
Wow.
Le fait que tu sortes de ta zone
de confort, parce que tu pourrais
juste faire « fuck that », je ne fais pas ça.
Mais tu y vas et tu l'essayes.
Mais ça ne m'aiderait pas.
Je n'ai pas été éveillé dans la
mentalité
d'être
dans l'apitoiement,
de mettre la faute
sur les autres. Tout ça, ça n'aide
personne.
Je pense que ce serait
naturel et pas parce que
dans le sens que tout le monde,
il y a un chemin plus facile
qu'on peut prendre.
Le fait que tu fais,
c'est pas celui que j'ai envie de prendre,
c'est juste, c'est admirable quand même.
On est le produit de notre propre bonheur.
C'est fou.
Tu peux être paralysé par l'apport, tuest fait paralysé par la porte peut être paralysé par sa terre d'aldé par la société et tout aujourd'hui je suis rendu à un stade que je m'en colle ici
je m'en colle ici c'est qu'il faut je veux dire pas que mes portes, pas que la validation du monde
j'y vais
au god je suis réceptif
aux gens autour de moi
ça veut pas dire que je suis indifférent
c'est ça
ça m'effigie
mais quand j'emploie
je m'en colle
c'est dans le sens que
je ne me laisse pas
les choses extérieures
appuyer
ma nature d'être,
mes valeurs, tout ça.
Ça vient de moi.
J'ai une curiosité
qui n'a aucun rapport
mais tu as parlé tantôt de fétichisme
est-ce que c'est quelque chose
que tu as déjà vécu toi personnellement?
Non, je ne me suis
jamais mis dans des situations
sur des plateformes
de fétichisme
je ne me suis pas
fait traiter ou objectiviser
de cette manière-là.
Est-ce que
ça me dérangerait?
Probablement pas.
Probablement pas,
mais c'est sûr, à la longue, si tu recherches
quelque chose
de plus profond, tu vas pas aller
chercher ça dans
la vétérisation ou l'objectification.
Mais ça peut être
facilement une porte d'entrée
que je peux capitaliser pour
donner matière. Il faut juste être détaché
à l'idée après ça, d'alimenter
quelque chose de plus.
Puis si
c'est le cas, tant mieux, tu l'accueilles.
Sinon,
tu vas avec le flot aussi. il faut se détacher de nos idées
Est-ce que quand t'es avec
des gens, mettons justement tes amis
des fois, puis qu'ils chialent sur des affaires
je pense qu'on avait parlé
l'autre fois, mais comment
ça t'affecte? Ça t'affecte-tu?
Le monde qui chiale, mettons, des fois
on chiale pour rien,
pour des affaires que toi, tu te dis,
« Hey, ferme ta gueule. »
J'ai marché 5 km, j'aurais voulu en marcher 8.
Oui, c'était ça.
Je pense que c'est ça qu'on avait dit.
C'était quoi ta vision là-dessus?
Qu'est-ce que j'ai dit tantôt?
Il ne faut pas relativiser nos problèmes.
Il ne faut pas relativiser nos souffrances.
Ça te tape ses nerfs.
Non, tu fais la même chose. Au contraire. Relativiser nos problèmes. Pas relativiser nos souffrances. Ça te fait pousser les nerfs.
Au contraire,
les gens ont besoin
de décompréhenser.
Ils ont besoin de sortir
les méchants. Même si
de mon point de vue,
ça semble banal leur affaire.
Sinon, je serais tout
en crise à chaque fois que quelqu'un se plaint.
Je ne sais pas quoi tu parles.
Tu ne sais pas c'est quoi ma vie.
C'est une barrière à l'empathie.
Je ne cultive pas ça.
Je les écoute.
Je comprends.
Ça n'a pas de sens, cette humaine-là.
Je ne m'en rappelais plus
à quel point...
Je le savais que tu'étais un bel humain,
mais on dirait que tu reviennes, c'est faux.
Puis, tu disais aussi que c'était ta mère
qui t'avait montré des belles valeurs.
Oui.
Puis, qu'est-ce que ta mère t'a apporté dans la vie?
Ma maman m'a...
Tu sais, parce que c'est fait juste...
Quand j'ai intégré, mettons, l'école et tout ça,
ils voulaient déjà me mettre
dans une classe de déficience intellectuelle.
À l'âge de l'âge, parce qu'ils associaient le fauteuil
à un retard mental.
On remonte il y a 20 ans, tu sais.
Ma mère a cassé ces barrières-là pour moi
quand, à un jeune âge, je pouvais pas le faire.
Puis, elle m'a
tout de suite démontré qu'il faut
froncer puis parler fort
dans la vie
et tout ça. Fait que
j'essaie petit à petit
de faire mon chemin
dans ce sens-là.
Puis, je pense que
c'est en me manifestant
dans des
occasions de même comme
le podcast puis tout ça,
j'espère, ça va me faire
l'idée de changer le monde
parce qu'il y a clairement des
portes-paroles mieux placées.
C'est ça que moi, plus articulé
de tout ça, mais je...
Non. Non, t'es le meilleur articulé de tout ça. Non.
Non, t'es le meilleur.
Je suis désolée.
Ça n'a pas de sens.
Ça cause que vous ne les connaissez pas.
On te connaît, toi.
C'est toi, oui. C'est toi le meilleur.
C'est parce qu'outre bien s'exprimer,
il y a quelque chose en dedans de toi.
C'est dans ton cœur.
Ce n'est pas tout le monde qui a ça.
Ce n'est pas juste
la façon dont tu parles qui compte.
C'est ce que tu veux dire avec ton cœur.
Tu dis des vraiment belles choses
qui font du bien aux gens.
Je n'ai rien à cacher.
J'ai été élevé dans l'amour.
J'ai reçu de l'amour beaucoup.
C'est sûr que les formes d'assistance
que j'ai au quotidien,
j'ai le goût de donner
aux autres et tout ça.
C'est sûr, sur le plan affectif, quand je n'arrive pas
à avoir ma tière, à la rencontrer
et tout ça, ça a alimenté
un mal-être quand
j'étais plus jeune à faire ça.
Puis quand je me suis donné l'occasion
d'aller voir des
travailleurs du sexe,
là, je m'accomplis dans d'autres choses.
Mon mot pour 2024, c'était réalisation.
Puis dans réalisation, là, je suis en train d'organiser une activité d'escalade
qui va donner une visibilité que, tu sais,
c'est pas à cause que le mur
il est gros qu'il est insurmontable.
Puis
réalisation, bien,
je réalise un podcast avec vous, je me réalise
au quotidien.
Et
je suis fier, c'est ça, de mon année
et tout ça.
Tu sais, c'est ça,
j'ai parlé qu'il n'y avait pas j'avais pour le luxe d'avoir des modèles
quand je suis jeune mais aujourd'hui je regarde grâce aux réseaux sociaux puis à visibilité je
veux dire je vois plus dans plus de mon issue de ma situation qui capitalise sur des TikTok, sur des IG, puis tout ça, pour avoir de la visibilité.
Puis je vois vraiment que, comme un courant de changement,
tu sais, on l'a vu avec les communautés racisées
ou les orientations sexuelles,
tout ça qui représente un pourcentage
probablement moins grand que nous autres,
mais là, c'est le temps que nous autres,
on parle plus fort
et qu'on amène des changements.
J'ai envie de t'applaudir.
C'est con.
On va l'applaudir.
Bravo.
On t'applaudit.
Moi, je sais.
On vous applaudit.
C'est quoi ce que t'aimerais pour...
Avant le 2025, est-ce que tu as déjà pensé à l'idée d'avoir des enfants?
Non.
Non.
C'est pas quelque chose...
Est-ce que tu t'es dit, c'est impossible ou t'as juste pas envie d'en avoir?
Faut, dans le fond, que je le rationalise.
Puis que, sans nécessairement mettre une croix sur des ambitions, Il faut, dans le fond, que je le rationalise et que sans
nécessairement mettre une croix
sur des ambitions. Tout ça, c'est pas
que j'ai pas d'ambition.
C'est que pratico-pratique,
d'abord, je mets tout en oeuvre
pour prendre soin de moi avant que
je prenne soin des autres.
C'est ma conceptualisation, mettons,
d'une vie de couple ou d'une complétité
avec quelqu'un
sur les questions
comme la cohabitation
ou comment vivre ça, tout ça.
Je pourrais pas nécessairement
vous répondre c'est quoi mon idéal
parce que je me détache
de ces idées-là,
sachant que c'est pas
nécessairement des trucs dans le
pratico-pratique qui
se vivent facilement.
Moi, dans le fond, je vais accueillir
les occasions sur le plan
de faire des enfants, tout ça.
Je sais qu'il faut
que je choisisse mes combats
et qu'il faut que je prenne soin de moi,
comme je vous dis, avant de prendre soin
d'un autre être.
Si une discussion
que je fais avec
un partenaire quelconque.
On va avoir cette discussion-là.
Mais si je ne fais pas d'enfants
ou si je fais des enfants,
ça ne va pas nécessairement...
Je ne vais pas prendre ça pour un échec
ou je ne vais pas prendre ça pour un échec.
Les relations parfaites,
la manière que c'est médiatisé,
tout ça, c'est bon.
Je n'enlève pas d'importance sur les gens qui aspirent là-dedans.
Mais moi, je suis détaché de tout ça
et j'accueille ce qui m'arrive dans ma vie.
Est-ce que
ta mère le savait
pendant qu'elle était enceinte?
Non, parce que dans le fond,
ma situation d'handicap,
elle s'est faite
après la naissance.
OK.
Après la naissance, je suis sorti,
j'étais un bébé prématuré,
tout allait relativement normal.
Puis à un moment donné, à cette époque-là, il y avait une épidémie de varicelle.
Puis dans ma chambre à air, j'ai contracté la varicelle parce qu'ils m'ont mal isolé, ils m'ont mal...
Écoute, je ne sais pas tous les effets, mais ils m'ont mal tirisé ou ils m'ont mal isolé. Ils m'ont mal... Écoute, je sais pas tous les faits, là, mais ils m'ont mal cirésé ou ils m'ont mal isolé. Fait que j'ai payé la varicelle à une semaine, deux semaines de vie.
Puis mon système immunitaire était assez faible à cette époque-là. Puis la fièvre qui s'est résultée était tellement rendue chaude que mon cerveau en état d'épie a fait une crise d'épilepsie.
Puis c'est la crise d'épilepsie qui a résulté à des dommages cérébraux, à des saignements, puis tout ça.
Les médecins disaient que je n'allais même pas être capable de parler, que j'allais être légal. mais encore une fois je veux dire ma mon entourage pris les moyens nécessaires pour pour aller pour aller investiguer l'idée d'aller en traitement à l'époque c'était les chambres hyperboles avec des
chambres d'air compressé qui aident à oxygéner le cerveau
en pratique pour les gens qui vont en plongée.
Mais à cette époque-là,
il y avait des études qui sortaient
pour appuyer que ça pouvait aider
des personnes en âge infantile
dans le temps qu'il y a le cerveau
qui est encore malade,
de réparer certaines connexions.
Dans le temps, c'était à Val-d'Or.
Ma mère prenait un mois complet
pour m'emmener à Val-d'Or
faire ce traitement-là.
J'ai fait ce voyage-là quatre fois
parce qu'elle croyait.
J'ai fait de ma chance,
mais je reconnais aussi
avoir ma partielle de chance
parce que je suis tombé dans un entourage
qui voulait me voir foncer.
Fait que je veux faire pareil
parce que ce n'est pas pour rien qu'ils ont fait ça.
Et maman, c'est fou.
L'amour d'une mère.
J'ai juste pensé à tout ça t'es chanceux
d'avoir une maman comme ça
je suis en retard de m'en
je suis en retard de ta maman
vraiment j'y envoie beaucoup d'amour
est-ce qu'en grandissant
je me demande si
ta mère
est-ce que souvent elle repensait à cet événement-là
puis était-tu comme dans la dans souvent, elle repensait à cet événement-là et était-tu dans la peine?
Elle se sentait-tu mal?
Ce n'est pas sa faute,
mais des fois, en tant que maman,
moi, je me sentirais comme tout le temps.
On dirait, même s'il ne faut pas.
Je ne peux pas parler pour elle.
Elle n'en a pas parlé.
Comment elle s'est sentie?
C'est sûr que dans le corps d'une mère,
elle partage pas tout son ressenti
par souci, même si elle est transparente,
puis tout ça par souci que
je suis quand même son fils, puis elle veut pas
que je me sente mal, mais au fur et à mesure
que j'ai grandi puis que j'ai vu l'adulte,
elle se permet des fois
de me parler de choses plus deep,
puis tout ça, mais ça reste ma mère,
puis tu sais, c'est ça, c'est...
c'est... c'est...
c'est les agents extérieurs comme...
comme quand ma famille, on se dit ça, ils étaient comme...
pauvre, pauvre lui, qu'est-ce qui va lui arriver?
Ça va être une vie, c'est ça, de martyr,
parce qu'ils connaissaient rien d'autre.
Il y avait pas de modèle à se baser et tout ça puis
puis maintenant probablement que mon père aussi à l' a rien à perdre à essayer. Puis ça m'a servi beaucoup.
Wow.
Oui.
On les aime.
Souviens-tu la première fois que tu t'es masturbée?
Ah!
Merci de genre…
La première, première, première fois.
Sur cette belle note.
Je pense que j'avais 11 ans.
Ah oui?
Je pense que j'avais 11 ans, oui.
Dans mon lit.
Tu savais-tu qu'il allait avoir un dégât,
probablement? Je sais pas, 11 ans,
c'est déjà...
Je me tapisais dessus.
Je me tapisais dessus, j'étais chaud,
puis je me disais,
pourtant j'avais pas envie de pisser,
pourquoi je me suis pissé dessus?
Mais à un moment donné, je me touchais là,
puis je trouvais ça le fun, puis à un moment donné, je me touchais là et je trouvais ça le fun.
À un moment donné,
ça fait du que ça a fait.
Un monstre est sur J.
Est-ce qu'après ça, tu as fait ça tous les jours?
Oui.
Je savais!
Oui, c'est ça.
Tu sens ça.
Pas le sperme, mais tu sens le...
Oui.
Tu sens le plaisir que ça découle.
Puis c'est ça, ça dégage l'hormone.
Et clairement,
t'es une personne qui se masturbe beaucoup.
Ça paraît.
Ah oui, ça te sert du dessus, là?
Oui!
Tu sens le sexe.
Tu sens le sexe, puis ta peau aussi.
Tout est un signe assez, puis ta peau aussi.
Tout est un signe assez bon pour la peau.
Tu rayonnes. Tu rayonnes de masturbation.
C'est clairement ça.
Mon type d'atrologie, c'est le taureau.
Taureau? Des belles petites cornes.
Non, c'est les cochons, les taureaux.
Ah oui? Je savais pas qu'ils étaient cochons.
Ben oui, clairement.
Vous me le dites, moi, je sais rien d'atrologie,
mais je sais que le taureau, elle a des balles.
Est-ce qu'il y a une pornographie
que tu aimes le plus écouter?
Je ne sais pas.
Je suis la tiffanie.
Pendant que je suis hétéro,
parce que je suis hétéro,
c'est un des pieds au vie.
J'aime ça.
Un point of view. C'est ça, des pieds aux vies, j'aime ça parce que un point of view
point of view
dans le fond, ça prend l'angle
du point de vue souvent
un scénario
ça peut être scénarisé ou non
mais un point of view dans le fond
c'est quand c'est filmé de l'angle
de la personne qui se fait rider
donc mettons
regarde en avant toi,
toi tu vois juste ça, puis tu vois la fille
qui monte, mais genre,
c'est comme si c'était les yeux, dans la vidéo.
Ok, ok, je suis en train.
Ah wow! Fait que c'est en train que c'est filmé,
le gars, il a une GoPro sur la tête.
As-tu essayé le casse-virtuel?
C'est nouveau. Je l'ai pas essayé,
mais je sais que la pointe
VR, c'est courant et tout ça. Il y a tellement. Oui, oui, c'est nouveau je l'ai pas essayé mais je veux dire je sais que la porn VR c'est cool
et tout ça
il y a tellement
oui oui
c'est certain
mais
mais tu sais
je veux dire
en ayant
consommé de la
pornographie
quand même
c'est vraiment
encore aujourd'hui
dans ma jeune vie adulte
tu sais
à un moment donné
tu
je veux dire
à un moment donné
tu désires le real puis tu te détaches un peu c'est ça donné, je veux dire, à un moment donné, tu disais
le « real » puis tu te détaches un peu
de
l'Internet
et tout ça, parce que
c'est pas toi, c'est tout le temps
les autres.
Je veux dire, c'est pour ça que
je ne gérerai pas dans un besoin
qui est « real », puis
j'enlève rien
à tout le contenu.
Les gens qui font du contenu
sur Internet, ça ne répond à un besoin.
Moi, je suis rendu à un autre
niveau de besoin à un moment donné.
Parce que...
Tu comprends.
Je compte ça encore, mais le vireur,
oui, oui, c'est...
Ça, ça pourrait être cool.
Moi, j'encourage toutes les filles dans les commentaires à rentrer
dans les DM à Marco.
Hé, ben oui! Je fais juste
penser à ça depuis le début du podcast.
On plaît-tu mon IG?
On plaît-tu mon IG? Marco.le.roulant.
Marco le roulant.
Marco le l e
point roulant?
Marco point le point roulant. Dans le fond, Marco le roulant. Marco le le point roulant? Marco point le point roulant.
Dans le fond, Marco le roulant,
mais des points à plat des espaces.
Wow, le roulant, j'adore.
Là, tu as dit ton mot de 2024 qui était réalisation.
Mais là, c'est fini 2024 bientôt.
Est-ce que tu as pensé à ton mot de 2025?
Je suis en période de réflexion.
J'ai deux semaines de vacances aux Fêtes.
Je profite souvent de cette période-là
pour faire un reset.
Me mettre à méditer,
savoir ce que j'ai le goût de faire cette année,
de faire mon budget.
C'est comme toute personne responsable devrait faire.
Je vais vous revenir là-dessus,
mais c'est clair que
ça va
découler et ça va donner
suite à ce beau nom-là
qui est réalisation. Je ne pense pas
qu'il va manquer des réalisations en 2025.
J'ai quelques idées sur le plan entrepreneurial,
mais le fait que j'aie des intérêts divers,
à un moment donné, il faut que je les cadre certains.
Je sens d'intérêt pour capitaliser dans un ou dans deux.
En ce moment, c'est quoi?
Écoute, toujours dans l'optique de rendre,
c'est ça, l'handicap plus facile à vivre,
tout ça, un genre de plateforme
qui va prendre la forme d'une trousse à outils,
un incubateur de ressources,
que ce soit sur la reconnaissance du droit individuel,
sur les activités
à faire, le sport,
le sexe
et tout ça.
Mettre ça dans une même plateforme, comme ça,
quand quelqu'un se retrouve
dans une situation-là, parce que souvent,
l'enjeu, c'est
qu'il faut...
Ils savent pas les ressources,
puis ce n'est pas connu,
puis dit ces ressources-là
par les personnes qui seraient en mesure
de le dire comme des travailleurs sociaux.
Les organismes travaillent souvent en silo,
mais on voit plus de synergie à ça.
Il y a une plateforme qui rassemble ça pour faire
« OK, tu vis cette situation-là,
mais voici
les services
qu'il y a pour
bien cheminer là-dedans et vivre ça. »
Parce que c'est ça tes programmeurs.
C'est ça?
Non, je ne suis pas
programmeur. Je ne suis pas
en tout là-dedans. Mais j'ai mes bases.
Je fais analyse financière pour une entreprise je suis pas programmant, moi je suis pas pendant tout là-dedans, mais j'ai mes bases mais je suis
je fais analyse financière
pour une entreprise qui oeuvre dans le secteur
de l'informatique
moi je travaille avec les chiffres
je travaille avec l'argent
j'adore, mais y'a-tu un groupe
y'a-tu quelque chose que
tu veux partager, que t'as trouvé
qui t'a aidé,
une page qui t'inspire,
qu'on pourrait partager à des personnes qui sont en situation de handicap aussi?
Je veux dire, il y en a tellement,
mais c'est ça, la fondation des sports adaptés,
c'est plus au niveau de rendre le sport accessible,
des sports, que ce soit extrême,
comme le ski nautique ou le ski alpin,
ou des fois,
ça peut être le vélo
puis tout ça. Je trouve qu'ils ont
une belle mission,
puis j'embarque souvent en ligne
là-dedans pour les encourager.
Sinon, je suis en train
de tout me familiariser avec
les organismes
et me rapprocher des gens en situation de handicap
parce qu'un autre aspect que je n'ai pas dit,
mais quand j'étais jeune,
je ne vais pas me tenir avec des gens en situation de handicap.
Pourquoi?
Parce que ce que je voyais,
c'était des gens qui étaient négatifs,
c'était des gens qui étaient négatifs c'était des gens qui étaient cyniques
ou des gens qui
j'étais pas nécessairement
en mesure
de voir
des modèles qui sont
inspirants
sans tomber dans la
porno inspirationnelle qu'on appelle
je veux pas genre
me faire traiter comme...
Le gars, c'est une inspiration juste à cause qu'il est sorti de chez eux.
Ce n'est pas ça l'idée.
Quand j'ai été exposé à l'handicap à la jeune âge,
je me souviens, je suis allé à un camp de jour quand j'avais 7 ans.
Ce camp de jour-là, c'était juste des personnes en situation d'handicap,
mais qui étaient non-verbales
ou intellectuelles,
déficientes intellectuelles et tout ça.
Fait que c'était très dur de communiquer avec eux autres.
Puis, ça m'avait sur moi traumatisé.
Parce que je me disais,
« Crime, si les gens m'associent à ça,
c'est clairement pas moi.
Moi, je suis cool,
je suis tout ça.
Si les gens
me voient comme ils me voient,
indéfiniment, de la manière que je vois,
ça ne me tente pas d'être associé
à ça.
C'est pour ça que mes amis au secondaire,
puis la plupart de mes amis aujourd'hui,
c'est du monde qui ont toutes leurs capacités,
tout ça. Aujourd'hui, je dois reconnaître qu'il y a une plus grande nuance.
Avec la maturité qui embarque,
avec la tranche d'âge que je rentre et que je suis,
il y a des personnes qui tombent handicapées à cause qu'ils ont un accident.
Ils ont toutes leurs têtes.
Autrement dit,
je ne voulais pas me faire associer
à une image qui dégageait
de la pitié, de l'apitourement,
encore là,
j'ai eu longtemps
le syndrome d'imposteur
en ne reconnaissant pas mes limites
et en voulant faire
tout ce que
les gens pouvaient faire et c'est par l'accumulation de choses que,
dans le contexte, j'ai réalisé que je ne pouvais pas faire le fameux rite de passage quand tu es
à l'adolescence de « Ah, les gens ont leur permis de conduire, ils sont capables de conduire. Moi, je sais que la conduite, c'est beaucoup plus ardu et difficile.
Fait que...
C'est ça, c'est d'être
constamment en deuil, sans que ce soit
un deuil, parce que tu l'as jamais vécu.
Mais quand
c'est ça, tu veux être normal
comme les autres, puis tout ça, ça t'atteint.
Puis aujourd'hui, je peux me sentir
atteint par ça. Moi, j'ai mon parcours, j t'atteint, puis aujourd'hui, je veux plus me sentir atteinte par ça.
Moi, j'ai mon parcours, j'ai mon
cheminement qui m'est propre.
Vous autres, vous avez votre parcours aussi,
votre cheminement, qui est propre à vous.
Fait qu'il est
inutile de se comparer.
Non.
Puis pour...
On veut t'inviter à un
Patreon après, mais avant ça,
y a-tu quelque chose que t'aimerais partager,
un conseil aux personnes qui nous écoutent,
qu'ils soient en situation de handicap ou pas?
Oui, que vous soyez en situation de handicap ou pas,
je veux dire,
on dirait que les gens ne se permettent pas
assez de s'aimer eux-mêmes.
Ils sont durs avec eux-mêmes.
Vous savez que vous êtes constamment sur les réseaux sociaux et tout ça.
On témoigne souvent du fait que les gens sont durs avec eux-mêmes
parce qu'ils se comparent et tout ça.
Relativité dans nos expériences, ça peut nous rendre malheureux
et tout ça, mais
si vous voulez vraiment
faire quelque chose, tout ça, ça passe
d'abord par se respecter
puis s'aimer assez
pour s'ouvrir
les portes puis être
ouvert aux occasions,
se détacher des idées préconçues.
Ça ne veut pas dire de ne pas avoir d'ambition.
Tu peux avoir toi-même tes rêves, tes ambitions,
mais il y a mille façons d'incarner ces ambitions-là.
Il y a mille façons d'arriver.
C'est d'être ouvert à ça
et de ne pas tomber dans des idées
préconçues, une trajectoire
stricte parce que l'incertitude
de la vie, à un moment donné,
te ramasse comme un train
si tu es trop strict envers toi-même.
Que ce soit
sur le plan personnel,
professionnel, relationnel,
sexuel,
c'est ce que j'ai à dire.
T'es tellement hot, Marco.
Merci de t'être déplacé, de nous avoir...
Merci à vous tellement de m'avoir accueilli.
Comme la dernière fois,
les deux extrêmement touchés par l'être que tu es.
C'était impossible qu'on te reçoive pas au podcast. Après,
c'était impossible.
Merci. Un gros merci.
Ça fait plaisir.
Je suis sûre que
ça va aider vraiment beaucoup de personnes.
Merci beaucoup.
On s'en va sur Patreon.
On a des questions.
Les gens ont des questions pour toi.
Là, il y en a des croustillantes.
Bienvenue sur la plateforme officielle
Patreon Sexe Oral.
Je suis là.
En arrière.
Je suis là, j'arrive.
Qu'est-ce que tu peux t'attendre sur notre plateforme Patreon?
C'est des shows en live
qu'on n'a jamais montré à personne
que tu vas pouvoir voir.
Vous allez pouvoir poser des questions pour des invités qui s'en viennent.
Vous allez voir un podcast bonus par mois.
Des fois, c'est des shows live.
Des fois, ça va juste être nous ici qui jam.
Après les podcasts qu'on va avoir enregistrés,
on va aller direct sur Patreon
pour filmer des after-shows.
Des annonces à l'avance, des billets,
des accès à des shows live.
Peu importe ce que vous choisissez,
comme whatever, on vous remercie d'avance.
Ça fait une grosse différence
pour Sexe oral. C'est quelque chose
qui grandit, c'est notre bébé, on est
fiers, on est contents.
Merci énormément.
...
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