Sexe Oral - La vie sexuelle d'un homme gai (Avec Cedrick Tremblay)
Episode Date: May 27, 2021Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé.Cette semaine sur le podcast, les filles reçoivent Cedrick Tremblay qui vient nous parler de son parcours sexuel et d'homosexualité. Le podcast est présenté par Éros et CompagnieUtiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/Les jouets dont les filles parlent:https://www.erosetcompagnie.com/page/podcastLe podcast est présenté par Manscaped.Pour plus d'informations: https://ca.manscaped.com/Code promo pour 20% de rabais et la livraison gratuite: SEXEORALPour suivre Cedrick: https://www.instagram.com/cedstagram/?hl=fr-ca ---- Pour collaborations:info@studiosf.ca Pour toutes questions:sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoral Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
Transcript
Discussion (0)
Sous-titrage Société Radio-Canada qui se râle. Merci, Lisande, de me ramener au droit chemin. Et, Lisande,
qui c'est qu'on invite
aujourd'hui? Mon humain préféré
sur la planète Terre, on reçoit...
Ton chat.
Humain, j'ai dit, pas être vivant.
Mon humain préféré,
parce que j'avoue qu'être vivant, j'aurais du patate,
mais humain préféré, c'est Cédric,
mon meilleur ami, que ça donne
qu'à part toutes ses autres merveilleuses qualités, il est gay.
Il va venir aujourd'hui nous parler de sa vie sexuelle, de son coming out alors qu'il était au Saguenay, petit garçon à l'école secondaire,
à la grande découverte de sa sexualité à Montréal, dans la grande ville.
Il raconte des belles et des bonnes anecdotes aussi en rapport à
des saunas et tout.
Les saunas, ça t'a vraiment...
Les saunas, ça va être...
C'est crunchy. Je suis vraiment excitée qu'après
toutes ces années-là, enfin, parce que j'avais déjà
fait des trucs sur ma chaîne YouTube avec lui,
mais c'était vraiment un peu du niaisage
et tout, mais c'est la première fois
en sept ans que les gens
vont plus apprendre à le connaître lui
et un peu comprendre pourquoi c'est ce chemin-là que j'ai choisi.
Je suis vraiment excitée de vous le présenter aujourd'hui.
Je suis très en amour avec mon podcast avec Cédric. Sous-titrage Société Radio-Canada Cédric, que ça fait des années que j'essaie de l'avoir sur toutes mes plateformes pis que c'est genre, il faut que je le prenne
par la peau du cou pour faire des stories avec
parce qu'il veut rien savoir.
Pis là, j'ai réussi à le convaincre d'être sur le podcast.
Merci.
Un peu à l'extérieur de ma zone de confort.
En effet, les caméras pis les micros, absolument,
je me tiens loin de ça, mais bon.
Je suis tellement contente.
J'ai fait un effort.
De te voir dans mon lieu de travail.
Oui.
Mon bébé.
Ton beau lieu de travail d'ailleurs
c'est pour parler
nous autres on va parler ensemble
de sexualité mais ça va être plus
en surface
on va faire des jokes
t'es-tu bien faite d'efforcer le cul
peut-être
aller dans
la sexualité
sous toutes ses formes, on parle
rarement de ça.
Fait que c'est ça. Moi, j'aimerais ça savoir,
Cédric,
ton coming out, ça s'est fait quand?
Puis de quelle façon?
Mon coming out s'est fait, en fait, vraiment naturellement
puis très tôt, moi, parce que
dès que j'étais un enfant, j'étais comme,
j'étais déjà gay, là, ça paraissait. Tu, parce que dès que j'étais un enfant, j'étais déjà gay,
ça paraissait. Dans la cour d'école primaire,
tous les garçons jouaient
au ballon prisonnier, puis moi, j'étais à la corde à danser
avec les filles.
C'était très évident.
J'étais un enfant très efféminé.
Mon coming out s'est fait
vraiment naturellement parce que
avant même de le faire à l'école, tout le monde
le savait un peu. Je l'avais déjà commencé à me faire écœurer et tout ça.
Fait que je te dirais vers l'âge de 13 ans,
j'ai commencé à le dire à mes amis.
Tu penses-tu que le monde le savait avant toi que t'étais gay?
Probablement, oui.
Probablement que le monde le savait avant...
Bien, je pense que je le savais vraiment très, très jeune.
Je veux dire, ma première éjaculation que j'ai eue dans ma vie, je devais avoir le savais vraiment très très jeune ma première éjaculation
que j'ai eu dans ma vie, je devais avoir
peut-être 11 ans, puis ma soeur
avait dans sa chambre un coussin
sur son lit, en noir et blanc
avec un gars en chest qui tenait deux pneus
j'ai eu ma première éjaculation à 11 ans
en me masturbant
sur le coussin du gars en chest
qui tenait deux pneus, fait que je pense que
j'étais conscient que c'était les hommes qui m'attirait
très très tôt dès que comment c'est fait naturellement ça paraissait que j'étais gay
tout ça fait quoi j'ai commencé à le dire à mes amis va l'âge de 13 ans secondaire 1 secondaire
2 dans ces âges le ma mère ça est arrivé un peu plus tard mais Mais ma mère, quand j'ai fait mon collégate, ma mère était comme, ma voyante me l'avait dit.
Je le savais déjà.
Ta voyante avait vu une photo.
Oui, c'est ça.
Ça s'est fait naturellement.
Ce n'était pas nécessairement facile.
J'ai fait mon secondaire de 2000 à 2005.
On est au début des années 2000.
Tu étais au Saguenay.
Une petite région comme le Saguenay.
Le bullying, tout ça, je l'aiaguenay. C'est ça. C'était pas le bullying, tout ça.
Je l'ai vécu.
C'est quoi du bullying?
C'est quoi du bullying?
Du bullying, c'est se faire écoeurer à l'école.
Genre les bullies.
T'as déjà entendu ce terme-là?
Pas très franglais.
Non, non, je crois.
C'est l'intimidation.
C'est l'intimidation, exactement.
Je l'ai vécu très jeune.
Je me rappelle, mes premières années de secondaire, j'étais rendu exempté des cours d'éducation physique C'est l'intimidation. Je l'ai vécu très jeune.
Je me rappelle, mes premières années de secondaire,
j'étais rendu exempté des cours d'éducation physique parce que quand on était rendu au vestiaire,
les gars m'enfermaient dans le casier
parce qu'ils étaient là, ils nous regardent la graine
quand on prend nos douches.
Ils avaient très raison, je leur regardais la graine.
À un certain point, je suis devenu exempté
des cours d'éducation physique. Quand il y avait de l'édu,
moi, il fallait que j'aille à la bibliothèque faire mes devoirs.
C'est qui qui a décidé ça, qui t'enlevait des cours?
C'est ça, c'est parce que
l'intimidation d'un vestiaire de cours d'édu,
c'était comme, tu sais, je me faisais enfermer dans le casier
quand c'était le temps d'aller prendre sa douche parce que les gars
voulaient pas que je les mate.
Mais mettons, toi,
t'étais-tu d'accord avec cette décision-là
de te faire exclure?
Ah, pour vrai, bien oui, j'ai vu un calvaire.
J'aimais bien mieux aller tranquille à Bibliothèque
faire mes devoirs que je n'avais pas besoin de faire le soir
après que de continuer de me faire.
J'ai même été, en fait,
à partir du secondaire 3, j'ai été
changer d'école. Dans le fond,
le problème d'intimidation était rendu à un point tel
que, puis tu sais, aujourd'hui, une directrice d'école
prendrait cette décision-là, ça ne passerait pas.
Tu ne peux pas prendre le gars qui se fait écoeurer
et juste changer le problème de place.
Mais à cette époque-là,
c'est la décision qui avait été prise.
Donc, on m'avait changé d'école.
Finalement, ça s'est bien passé et c'était une bonne idée
parce qu'à mon autre école, c'était vraiment mieux.
C'était vraiment moins pire.
Je me suis fait une gang d'amis
et l'intimidation a vraiment dimin mieux. C'était vraiment moins pire. Je me suis fait une gang d'amis.
Puis l'intimidation a vraiment, vraiment diminué.
C'était au Saguenay aussi? Oui, exactement.
Au Saguenay, il y a genre trois polyvalentes.
Ça fait qu'ils m'ont juste switché dans un autre district.
Aïe, j'en reviens pas.
Ça fait que t'as pas eu une belle enfance?
Non, bien, je pense que n'importe...
Je pense que, tu sais, comme je t'ai dit,
c'est le début des années 2000.
Ça fait que n'importe quel kid
qui était légèrement différent
à cette époque-là
ne l'a pas eu facile.
C'était pas comme aujourd'hui.
Puis d'ailleurs,
je suis tellement content
que les choses ont changé.
Puis à la limite,
oui, j'ai...
Oups, j'ai oublié
de mettre mon téléphone
sur silent.
À la limite,
je suis content
dans un sens
d'avoir vécu ça
parce que nous autres
à cette époque-là
qui a vécu l'intimation, puis tout, ça a comme un peu
tapé le chemin pour faire en sorte
que les kids, aujourd'hui,
qu'il y ait plus de diversité dans les écoles,
qu'il y ait moins d'intimidation,
qu'il y ait plus d'acceptance des différences de tout le monde.
Fait que, tu sais, on a comme un peu tapé la voie
pour que...
Est-ce qu'il y a déjà un moment dans ta vie,
au moment où tu te faisais intimider, puis tout,
que tu avais envie d'être autre chose? Ou t'as tout le temps
été comme, c'est pas moi
le problème, c'est les autres? T'as-tu tout le temps
su ça, ou à un moment donné, tu t'es mis à te remettre
toi en question, genre?
J'ai pas, non, j'ai jamais eu
envie d'être autre chose,
mais bon, comme n'importe quel kid
qui se fait intimider, j'ai déjà eu des
idées noires, j'ai eu des idées
que je voulais que ça arrête,
que je voulais en finir.
Mais bon, j'ai surmonté tout ça.
Puis, en fait, l'impact surtout que ça a eu,
c'est que dans les années qui ont suivi,
beaucoup de peur de rejet,
beaucoup de, genre, de tout le temps vouloir plaire,
de tout le temps.
Ça, c'est des conséquences qui viennent après l'intimidation.
Tu t'es tellement senti rejeté,
puis tu t'es tellement senti persécuté que tu viens avec
une espèce de complexe de genre
« faut que le monde m'aime », puis ça, bien,
c'est ça, ça a les impacts que ça a.
Comment que tu penses
que t'as été capable de te transférer
à « j'ai confiance en moi,
puis ce que
je suis, c'est beau,
j'ai pas besoin d'être autre. » C'est quoi qui t'a aidé, mettons? En fait, c'est justement. J'ai pas besoin d'être autre.
C'est quoi qui t'a aidé, mettons?
En fait, c'est justement quand j'ai changé d'école.
Quand je suis arrivé à ma deuxième école,
à Polyvalente d'Arvida,
je me suis vraiment fait un cercle d'amis.
Il y avait une maison des jeunes,
pas loin de la Polyvalente d'Arvida,
que je me suis mis à fréquenter.
Dans cette maison-là des jeunes,
il y avait quatre autres gars qui étaient aussi gays, qui avaient fait le coming out
et tout ça. C'était comme la première
fois où je côtoyais
du monde qui était comme moi, qui vivait les mêmes trucs
que moi. Le moment
où je me suis mis à fréquenter cette place-là, la maison
des jeunes, à Arvida, ça a vraiment
tout changé. Ça m'a vraiment
permis d'être plus moi-même, d'accepter qui j'étais,
de voir d'autres personnes qui étaient comme moi
aussi, qui vivaient les mêmes trucs.
C'est là que c'est devenu...
Pendant ce temps-là que tu étais à l'autre école,
y'a-tu quelqu'un?
T'avais pas aucune personne?
Parce que tu me dis que tu l'avais pas dit à tes parents.
C'est qui qui t'aidait dans les moments
où tu étais victime d'intimidation?
C'était juste toi-même là-dedans?
En fait, quand je suis arrivé à ma nouvelle école,
je l'ai joué smart, mon affaire.
Quand je suis arrivé à cette école-là, c'est une école
avec un programme de sport-études.
Il y avait une équipe de hockey à l'école.
Les joueurs de hockey, c'était évidemment
les kids les plus populaires de l'école.
Puis, eux autres, il y avait des blondes.
Toutes les plus belles filles de l'école.
Moi, je me suis arrangé pour me mettre chum
avec les filles,
les blondes joueurs de hockey. Je me suis dit, si je suis chum avec les filles des blondes joueurs de hockey.
Fait que tu sais, je me suis dit,
si je suis chum avec ces filles-là.
Puis tu sais, c'était comme, à cette époque-là,
c'était comme genre quasiment à la mode
d'avoir un ami gay, là.
Tu sais, cette espèce de stéréotype-là.
Fait que j'ai utilisé ce truc-là
pour me mettre chum avec les filles.
Fait que quand il y a quelqu'un qui me faisait de la marde,
il était comme juste à l'heure de chum.
Lui, il a incarné mon ami un couple de trois ans.
Puis là, j'étais safe.
Wow, t'étais protégé par l'équipe de hockey.
J'étais protégé par l'équipe de hockey. J'étais protégé par l'équipe de hockey.
Ah, c'est bon, ça!
T'as-tu déjà vécu ça, genre, qu'une fille essaie d'être ton amie
juste parce que t'étais gay? C'est sûr que oui.
Ben oui, ben oui.
Pis eux autres, on leur parle plus?
Ben oui. Tu sais, c'était à l'époque, genre, du film Mean Girl,
pis du film, genre, tu sais, c'était comme, genre, à la mode.
Ils cherchaient leur démi.
Avoir le gay, ça coche, là, tu sais.
Ah, ok.
Mais ouais, c'est dégueulasse comme concept.
Mais oui, oui.
Mais tu sais, à la fin de mon secondaire,
c'est ça qui m'a sauvé le cul, dans le fond.
Je l'ai profité, je l'ai joué.
Ça faisait pas nécessairement mon affaire, mais bon.
Maintenant, t'es juste ma sacoche.
À moi.
C'est pas notre histoire de...
Comment vous vous êtes rencontrés?
On s'est rencontrés dans un bar gay, en plus.
Oui.
Lisande commençait à être populaire sur les réseaux sociaux.
Moi, je travaillais dans un club qui s'appelle
Unity dans le village.
Puis la gérante
voulait engager Lisande
pour justement essayer de faire rentrer
plus de monde dans le club, attirer du monde, tout ça.
C'était la pire barmaid ever.
Je n'ai jamais...
Pour vrai, il y a probablement, genre, Guinness,
genre, un record Guinness de la pire barmaid,
c'est moi, là.
Ben, non, non.
Horrible.
Je pense que moi aussi, je suis pas bonne là-dedans.
Non, non, elle était vraiment pas bonne.
Puis la première fois que c'est ça qu'on a travaillé ensemble,
je pense qu'on l'a déjà raconté, ça, sur ta chaîne YouTube,
mais j'étais boss boy, moi, dans ce club-là.
Puis je suis allé la voir au début du chiffre
quand on faisait le setup. Puis j'ai dit, inquiète-toi pas,
ça va bien aller. T'as le meilleur boss boy.
Je vais m'occuper de toi.
Puis finalement, ce soir-là,
on s'est fait, moi puis l'autre boss boy,
on s'est fait plein de shots de tequila dans le backstore.
Puis à genre 10h30, j'avais crissé mon camp
parce que j'étais trop saoul.
Fait qu'elle, son premier soir de barmaid
qui était à chier.
Il est où mon boss boy? Il est où mon boss boy
qui est supposé s'occuper de moi?
Il a crissé son camp.
Il n'y a pas eu une...
L'amitié ne s'était pas développée là.
Non, au début, il ne voulait rien savoir de moi.
Au début, j'ai...
C'est toi qui voulais...
Je ne trippais pas dessus, mais je voulais être chum.
Je trouvais ça sympathique.
Ça s'est fait naturellement au début.
Ça ne s'est pas fait naturellement.
Il y a quelqu'un qui nous a quasiment forcé à être amis.
Je veux dire, le fait
que c'était un party.
C'est ça, moi je me rappelle, un moment donné,
avant d'aller travailler au bar, je faisais souvent
des soupers chez nous, pre-drink,
avec tout le staff, avant d'aller travailler.
Je t'avais croisé à l'épicerie
en train d'acheter les commissions pour le barbecue,
puis tout. Puis je t'avais comme, j'ai dit,
« Ah, ben, on se fait quoi avec tout le staff chez nous, là?
Si tu veux venir, tu peux. » Mais genre, en pensant pas
qu'elle allait dire oui.
Je dis oui, je voulais pas le dire.
Tu sais, c'est comme par politesse.
Qu'est-ce que t'aimais pas, mettons,
ou qu'est-ce qui t'attirait pas?
Ben, je le sais pas. Ben, tu sais, moi, j'ai jamais été réseau social. J'ai jamais été... Fait queimais pas, mettons, ou qu'est-ce qui t'attirait pas? Je le sais pas. Moi, j'ai jamais été
réseau sociaux. J'ai jamais été...
L'espèce d'image de la petite youtubeuse.
On a quand même une bonne
différence d'âge.
Je sais pas. À première vue,
je connectais juste pas avec elle.
Mais finalement, c'est devenu
la meilleure amie que j'ai au monde.
Je suis vraiment chanceux d'avoir cette relation-là.
Vraiment. vous êtes cute ensemble
quand tu fais ta trampoline avec le beau sujet.
Pour vrai, ça me
turn on. Je n'en mets pas...
Tu me donnais de beaux énergies.
Je t'ai vue sur la trampoline.
Moi, j'étais joyeuse.
Je ne savais pas, moi, eux autres, qu'ils étaient dans Porte-Pasio
avant de me filmer. Je suis genre living my best life
sur la trampoline. J'avais du fun
comme un enfant.
C'est trop cool.
Moi, ce que je veux savoir, c'est comment
t'as passé du gars au Saguenay
à l'école à
j'emménage à Montréal, puis je travaille dans les barrières.
Ah, c'est vrai, ça. La transition,
elle s'est faite où, tu sais? Bien, quand je suis emménagé à Montréal,
j'ai pas commencé tout de suite à travailler dans les bars.
Quand j'étais au Saguenay, j'étais gérant d'un genre
petit kiosque Virgin Mobile, dans un centre d'ach à travailler dans les bars. Quand j'étais au Saguenay, j'étais gérant d'un genre petit kiosque Virgin Mobile
dans un centre d'achat dans le temps.
Puis je venais de me séparer avec mon chum.
Les deux dernières années que j'étais au Saguenay,
j'avais un chum.
Puis on venait de se séparer, puis j'avais le goût de...
Le kiosque Virgin, t'étais au Saguenay quand tu faisais ça?
À Place du Royaume de Jucoutimi, oui.
Ah oui?
Fait que là, j'avais appelé mon boss,
puis j'avais dit,
« Est-ce que tu as une place
que tu peux me transférer
pour venir de Montréal? »
Puis il m'avait transféré
au son gérant des promenades Saint-Bruno.
Il venait de démissionner,
fait qu'il m'a transféré
au promenade Saint-Bruno.
Non!
Puis c'est comme ça
que je suis déménagé.
J'étais arrivé en 2008.
J'avais 20 ans, oui.
Puis la transition d'un bord,
comment tu as fait
de j'arrête de vendre
des téléphones?
En fait, ce qui est arrivé,
c'est que Belle a acheté Virgin Mobile à un certain point,
pas longtemps après que je sois arrivé.
Puis là, ils ont tout claré le staff
pour mettre des employés de Belle.
Puis c'est ça.
Je me suis mis à travailler dans les bars.
Après ça, j'ai travaillé à la banque pendant un bout.
T'as-tu eu, genre,
quand t'es arrivé dans le village,
puis que t'as vu tout le milieu gay, comment t'as vécu ça? quand tu es arrivé dans le village et que tu as vu
tout le milieu gay,
comment tu as vécu ça?
De genre, holy shit, il y en a plein
comme moi et on a un village.
C'est l'histoire
de des milliers de gars
de région qui arrivent.
Il y en a, je ne sais pas combien
par année, des gays de région
qui sont au début de leur âge adulte
et qui s'en viennent en ville justement pour ça.
Il y a une communauté ici, un village.
Montréal, c'est une ville très, très gay.
Il y en a des gays au Pouscarie.
Oui, c'est merveilleux.
C'est d'ailleurs à ce moment-là aussi
que mon éveil sexuel s'est passé.
J'ai eu des expériences sexuelles à mon adolescence,
mais vraiment mon éveil sexuel
où j'ai découvert ce que j'aimais.
Il parlait de ça,
ton éveil sexuel, côté justement
de ton exploration.
Au début,
est-ce qu'il y a des choses
que tu n'aimais pas pendant tout ou que tu ne voulais pas essayer?
Exemple, je ne sais pas, l'anal.
Qu'est-ce que tu as commencé par quoi?
Qu'est-ce que tu as aimé
et qu'est-ce que tu as moins aimé? En fait, la façon que ça s'est-ce que t'as commencé par quoi? Qu'est-ce que t'as aimé et qu'est-ce que t'as moins aimé?
En fait, la façon que ça s'est passé,
un des meilleurs amis que je me suis fait quand je suis arrivé,
il s'appelait John.
John?
C'était un petit Français.
Tout le monde nous appelait les twins, les jumeaux,
parce qu'on était nés exactement à la même date.
1er juin 1988, exactement à la même date.
Lui, c'était un Français.
Lui, son coloc, c'était
un des plus gros dealers dans le village
à l'époque.
Il se tenait
avec
beaucoup de gens
qui consommaient.
C'est un de mes meilleurs amis que je me suis fait quand je suis arrivé.
Je m'en ai fait quoi avec lui?
C'était à l'époque, les gays
montréalais qui sont là depuis un bout vont reconnaître l'époque du parking. Le parking, c'était un club qu'il y avait C'était à l'époque, les gays montréalais qui sont là depuis un bout
vont reconnaître l'époque du parking.
Le parking, c'était un club qu'il y avait dans le village
à l'époque. C'était un club très...
Il y avait des gros DJ de house qui venaient là.
C'était très... Tout le monde consommait.
Mon éveil sexuel s'est fait
beaucoup en parallèle
avec la consommation de toutes sortes de trucs.
GHB, ketamine,
ecstasy, toutes ces affaires-là.
Ça l'a impliqué que
mes oeillères se sont ouvertes
sur plein de trucs.
J'étais game d'essayer plein de trucs.
Quand tu es sous l'effet de ces substances-là,
tu perds tes inhibitions, tu perds
toutes sortes de trucs. Mon éveil sexuel,
c'est vraiment fait dans ce contexte-là.
Quand tu le parallèles
avec tes expériences sexuelles que tu av avec, mettons, tes expériences sexuelles
que tu avais eues avant,
tes expériences sexuelles,
est-ce qu'il y a quelque chose qui faisait que t'étais...
Genre, t'étais-tu bien pareil là-dedans ou...
Mes premières expériences sexuelles,
quand j'étais adolescent,
non, c'est pas nécessairement...
Il y en a que je me rappelle même pas,
probablement parce que mon cerveau a voulu les bloquer.
Mais tu sais, puis il faut se mettre en contexte aussi.
T'es dans les années 2000.
Début des années 2000,
j'avais pas d'ordinateur avec Internet chez nous.
J'avais pas de...
Puis tu sais, fait qu'il y a pas beaucoup de façons
de rencontrer des gars.
Tu savais pas trop quoi faire aussi.
C'est ça, exactement.
Tu sais, aujourd'hui, un kid de 15 ans
qui est au Saguenay, il veut rencontrer des gays.
Il y a plein de trucs.
Il y a les réseaux sociaux, il y a les applications
dans mon temps il n'y avait pas ça
je me rappelle j'ai eu
mon premier ordinateur à la maison chez mes parents
avec internet, je devais être en secondaire 4
puis il y avait un truc
vous autres ne devez pas connaître ça, vous êtes trop jeunes
mais il y a un truc qui s'appelait MIRC
c'était comme des chat rooms
puis il y avait un chat room qui s'appelait Gay Saglac
Gay Saglac Saint-Jean
puis c'est là que j'ai
fait mes premières, genre, rencontrer
des gars, puis là, bien, on se rencontrait,
puis tout ça. Fait que c'est dans ce contexte-là
que j'ai eu mes premières relations sexuelles, mais c'était pas...
Est-ce que t'es aimé? T'es, genre, t'es premier à ce que
t'as aimé ça directement, non?
Non, parce que...
Tu sais, j'ai toujours
été attiré vers les gars plus vieux.
Dès que j'étais jeune, j'aimais les gars plus vieux.
Puis quand tu es un kid,
puis que c'est tes premières fois,
puis tu explores,
tu as comme l'espèce de pression de genre,
je veux y plaire à lui, je veux y...
Je disais tantôt que l'intimidation
m'avait donné des complexes de toujours vouloir plaire,
puis d'avoir peur du rejet, tout ça.
À ce moment-là, je n'étais pas encore équipé
puis en mesure de mettre des limites de genre
non, je ne veux pas faire ça. Ou de dire
OK, non, je suis mal à l'aise, je veux qu'on arrête,
je veux m'en aller, tu sais. Fait que...
C'était pas des belles expériences. Non, c'était pas...
C'est pour ça que je fais vraiment une ligne entre
mes premières expériences que j'ai vécues à l'adolescence
puis mon éveil sexuel.
J'aime ça appeler ça mon éveil sexuel.
Parce que les premières expériences,
ce n'est pas des bons souvenirs.
Qu'est-ce que tu dis?
Mon frère me pose souvent des questions parce que lui aussi, il aime les hommes.
À Noël,
c'est tout le temps du lubrifiant
plus épais, anal.
Là,
il y a une crème qui gèle.
Y a-t-il des choses que, toi,
mettons, dans les produits,
que tu trippes, que tu dis,
c'est sûr que, mettons, mon frère,
il aurait besoin de ça.
Genre, tous les hommes qui aiment les hommes.
Les lubrifiants en al, on s'entend?
C'est un must, là?
Ben oui, absolument. C'est sûr que quand
tu mets de quoi là-dedans,
ça prend de la lubrification.
Des fois, quand t'es dans le moment, juste un quoi là-dedans, ça prend de la lubrification. Des fois, quand tu es dans le moment,
juste un beau petit crachat, ça peut faire la job.
C'est des meilleurs amis.
Ils n'écoutent pas les podcasts,
mais je parle de crachats.
Ah, c'est vrai?
Des fois, ça peut faire la job, juste un beau gros crachat.
Mais c'est sûr qu'il faut que ça soit bien lubrifié,
surtout pour les premières, quand tu n'es pas habitué.
C'est sûr.
Ça ne rentre pas comme dans du beurre. Non, non. Un lubrifiaé, surtout pour les premières. Tu sais, quand t'es pas habitué, puis tout. C'est sûr. C'est comme, ça rentre pas comme dans du bar, là.
Non, non. Fait qu'un lubrifiant, un bon lubrifiant.
Ouais, mon préféré, moi, il s'appelle Fuckwater.
Oui, je sais c'est quoi, puis clairement,
c'est sûr que je l'aime, parce que Fuckwater,
anal, lubrifiant à base d'eau,
ça sèche, ça colle, ça l'irrite,
c'est même désagréable,
fait que ça scrappe ton expérience, je trouve, là,
même pour moi. Fuckwater, c'est à base d'eau? Non, c'est pas à base d'. Ça scrappe ton expérience, je trouve. Même pour moi.
C'est à base d'eau?
Non, c'est pas à base d'eau.
Je pense que oui.
Mais tu en as un, mais lui, pour anal,
je trouve qu'il est mieux celui à base de silicone.
Moi, je pense que j'utilise juste le régulier.
C'est sûr?
Il faudrait que je vérifie.
Est-ce qu'il colle? Est-ce qu'il sèche rapidement?
Non.
Ça doit être le bon.
Ou il est plus épais, version anal,
fait qu'il dure plus longtemps, là.
Mais bref, tu sais quoi.
Bien, je l'achète au Priap, là,
qui est le sex shop dans le village,
fait que j'imagine qu'il me donne la bonne affaire.
Oui, oui.
Mais s'il ne sèche pas rapidement
puis il ne colle pas,
c'est ça qu'on veut, en fait.
Oui, oui, absolument.
Un lubrifiant à base d'eau,
souvent, c'est que ça va sécher en deux secondes,
puis la canal, je ne recommande pas ça, c'est sûr.
Puis côté produit, whatever, est-ce que t'es quelque chose,
est-ce qu'il y a des choses que t'expérimentes ou que t'as essayé
puis que t'aurais aimé?
Produits, genre tu veux dire les jouets,
les dildos,
est-ce que t'as des familles à ça?
J'ai deux dildos
puis un espèce de
genre stimulateur à prostate.
Ah ouais!
Je savais pas que t'avais ça.
La prostate, mon meilleur ami.
Mon tabarnak.
Wow.
Ouais, c'est ça.
Ça m'intéresse de savoir
ce qu'est-ce que tu te mets dans le cul,
mais à part ça, je vais le savoir.
Non, c'est clairement mon...
C'était sûr qu'il fallait que je le demande.
Non, je comprends pas.
C'est correct, je suis là pour ça.
Je suis là pour ça,
pour parler de ce qu'on se met.
Vous avez vu des photos
de ce que je me mets dans le... Oui!
En fait, ça va.
J'allais vous montrer
des photos de gars.
La communauté à Montréal
que t'es arrivée
puis que t'as découvert
puis que t'as fait comme ça,
c'est tout ça
qui se présente à moi. Qu'est-ce qui est beau dans cette communauté-là? Qu'est-ce qui t'es arrivé pis que t'as découvert pis que t'as fait comme ça c'est tout ça qui se présente à moi
qu'est-ce qui est beau dans cette communauté-là
qu'est-ce qui t'a genre
fait grandir pis qu'est-ce qui est moins beau
dans la communauté gay à Montréal
ben c'est sûr que quand t'arrives
quand tu viens de région pis t'arrives à Montréal
ce qui est beau c'est d'avoir l'impression
de vivre à un endroit où tout le monde est comme toi
t'arrives dans le village pis c'est comme
t'sais qu'en région y' en a pas beaucoup, tant que ça,
des gays.
Tu arrives ici, et c'est comme...
Quelqu'un, mettons, qui habite dans le village,
qui fait ses commissions dans le village,
qui passe tout son temps dans le village,
il a l'impression juste de vivre dans un monde
qui est totalement gay.
Ça, c'est assez impressionnant
quand tu es un petit gars de région,
puis tu arrives ici, puis c'est le fun. tu te sens accueilli, tu te sens que tu as
une espèce de
chosen family, un peu.
Mais ce qui est
moins beau, puis je trouve que
ce phénomène-là
amplifie de plus en plus avec le temps,
c'est que la communauté gay, c'est une communauté
qui prône, puis qui demande au reste
du monde d'être inclusif,
d'accepter les diversités,
d'accepter toutes sortes de choses.
Je trouve que souvent,
et de plus en plus à l'intérieur de notre communauté,
on a tendance à manquer un peu d'inclusivité,
que ce soit de la diversité corporelle,
la diversité de...
Surtout dans la sexualité,
il y a plein de...
Si tu n'es pas musclé c'était pas un
twin qui s'est pas il ya plein d'étiquettes que si tu correspond pas à
mettre fait comme genre passer dans le bar c'est fait qu'il trouve qu'il ya un
manque d'inclusivité puis de de de de célébrer la diversité à l'intérieur de
notre communauté puis c'est paradoxal parce qu'on est une communauté
qui demande au reste du monde
d'être accepté, d'être inclusif,
d'être...
Je ne peux pas demander quelque chose
au reste du monde
puis à l'intérieur de ta propre communauté
commencer à faire de la discrimination
puis du shaming,
puis genre du bitchage.
Ça, je trouve ça déshonore un peu.
Y a-tu quelque chose là-dedans
que toi, mettons, personnellement, tu t'es sentie affectée par ça?
Genre une étiquette
que tu te fais donner
ou que tu t'associes pas?
Ouais, ben, tu sais,
j'ai comme...
Grindr, vous connaissez Grindr?
Non, c'est ça.
Grindr, c'est une application,
dans le fond, c'est classifié comme une dating app,
mais c'est pas du tout une application dating.
C'est vraiment genre une application pour trouver
une base. C'est juste le layout
de l'application. Tu vois les gars les plus
proches en premier. C'est juste des hommes
ou ça peut être des femmes?
Il y a des trans qui sont dessus.
Trans hommes?
Non, des trans femmes aussi.
Ah oui?
C'est pas des couples hétéros?
Non, il n' aussi. Ah oui? Oui, des trans femmes. Ce n'est pas des couples hétéros, là? Non, non, non. Il n'y a pas de
straight. Des fois, il va peut-être avoir des profils
d'un gars qui est straight en couple
avec une femme et qui cherche un autre
gars pour faire des trucs.
Mais non, majoritairement, c'est
vraiment des hommes gays ou bi.
La seule chose qu'il n'y a pas, c'est des femmes cisgenres.
Oui.
S'il y en a, je n'en ai jamais vu.
OK.
Sur cette application-là,
j'avais pu cette application-là sur mon téléphone
depuis trois ans au moins
parce que c'est comme vraiment
du sexe instantané.
Moi, perso, pour être turn-on, j'ai besoin
de voir ta personnalité,
de voir comment tu bouges, de voir ton sens de l'humour.
Moi, juste trouver
une base basée sur des photos
et une conversation très brève, ça ne m'a jamais...
Mais là, avec la pandémie,
je rencontrais les gars dans des bars,
dans des événements, avec des amis en commun.
Tu voyais la vibe avant.
Exactement. Mais là, avec la pandémie,
je ne fais plus ces rencontres-là.
À un certain point, je me dis
« I need to get laid ».
Je remets le...
Je réinstalle l'application.
Je réinstalle l'application récemment.
Peut-être que je t'en ai parlé quand je l'ai installée
il y a peut-être un mois de ça.
Puis c'est là que j'ai vraiment vu...
Tu sais, avant,
j'étais classifié, mettons, comme un twink.
Un twink, c'est genre un gars qui a de l'air jeune,
qui est mince, qui est généralement bottom.
Ça, c'est le label de twink.
Avant, j'étais là-dedans.
Je suis pas né en tant que twink.
Sauf que là, pandémie, tu prends du poids,
ton corps change, tout ça.
Puis sur Grindr, il faut que tu envoies des nudes
quand tu parles à un gars.
Si tu n'envoies pas de nudes...
Ben voyons donc!
Non, non, c'est comme genre...
Allô, ça va?
Mettons, une fille, c' c'est genre, whatever, qui veut voir
des... Elle peut pas aller là-dessus.
Ben, tu peux,
mais tu risques pas d'avoir une grande réponse.
Ben non, mais moi, je suis pas ce genre.
Oui, ce genre, c'est que t'es née femme
pis tu, genre,
t'associes à ton sexe
donné à la naissance.
Je pensais que ça disait que j'aimais
juste les hommes. Non, ça, c'est hétérosexuel. Parfait, disait que j'aimais juste les hommes.
Non, ça, c'est hétérosexuel.
Parfait, excusez.
J'apprends à chaque jour.
C'est vrai qu'on est là pour ça.
Tu vas m'apprendre plein de choses aussi.
C'est ça, souvent, des fois, on dirait que je me sens mal de poser des questions, mais je suis une pro
d'un jouet, mais avec vous,
c'est pour ça que j'ai accepté de faire le podcast
avec les hommes, je trippe, j'en apprends tellement.
C'est ça, c'est ça.
On dirait que j'ai l'impression que j'ai accepté de faire le podcast à Guisande. Je trippe. J'en apprends tellement. On dirait que j'ai l'impression que c'est la raison d'être.
J'ai peur de poser des questions.
Nous, à chaque épisode,
on apprend des affaires.
C'est ça la raison d'être de ce podcast.
C'est ça.
Si je me pose la question,
il y en a d'autres qui se posent la question.
Absolument.
Pour vrai, si moi, quand je commençais
à explorer ma sexualité j'aurais eu
un podcast de même
que j'aurais pu
genre
c'est clair
que ce podcast-là
ça a raison d'être
puis qu'il y a plein de monde
à comprendre des affaires
vraiment
bravo pour ça
on est très content
puis merci à toi
d'être venu
malgré que t'es pas
super à l'aise
moi je te trouve vraiment
t'es tellement bon
pour vrai
je suis fière de toi
on dirait que t'as fait ça
toute ta vie
t'as fait ça toute ta vie
mais continue ce que tu disais
ouais c'est ça, tu me disais, j'ai-tu vécu genre les
fait que c'est ça, fait que quand mon retour sur Grindr
il y a environ un mois
je me rends compte que je suis fait de plus dans aucune des espèces de
parce que sur Grindr, quand tu fais ton profil
faut même que tu cliques la catégorie
t'es-tu un daddy, t'es-tu un jock
t'es-tu un twink, t'es-tu un genre
t'sais c'est vraiment, quand je te dis que la communauté
se met des labels dessus,
puis qu'ils ne sont pas super,
ils ne célèbrent pas la diversité,
même sur Grindr, tu coches
quel genre que tu es.
Dans le fond, c'est que tu as une étiquette.
C'est ça, oui, oui. Tu as une étiquette.
Puis là, quand tu te cherches quelqu'un,
tu coches ce que toi, tu veux. Tu veux-tu un twink?
Tu veux-tu un... C'est vraiment le même que ça marche.
Oh, ça, j'ai un peu ça. Fait que je me suis
rendu compte qu'avec mon retour
sur Grindr... Il y a place à l'amélioration.
Que je peux... Puis là, je cherche
quoi cocher, puis je suis comme... Je peux un
twing. OK, je suis pas un daddy.
Je suis pas un jog. J'ai pas de
six-pack. Je suis pas un...
Je suis plus un twing. Je suis rendu trop vieux, trop fat
pour ça. Je suis plus un...
Fait que là, tu fais comme Chris.
Je suis rendu quoi, moi? Si je fitte dans plus aucun
les balls, genre, ça marche pas.
Y'a-tu catégorie autre?
Tu peux juste pas en cocher.
Mettons, tu en coches pas.
Y'en a même que je savais pas c'était quoi. Y'en a des nouvelles, ça a l'air.
Peut-être que j'étais une des nouvelles
que je savais pas qu'est-ce qu'il y avait.
C'est ça, pas que tu rigoles.
Ouais, j'avais pu.
T'es mon demi-daddy, mi-twitch.
Ouais, c'est ça.
C'est ça, il y a la place à amélioration,
mais c'est quand même le fun
qu'il y ait un site comme ça.
Honnêtement, je trouve ça vraiment le fun.
Mais comme, mettons, daddy, c'est un père,
on s'entend?
Pas nécessairement un daddy.
Non, un daddy, en anglais, c'est papa.
Ouais, mais un daddy dans le milieu anglais,
ça va être genre, ben oui,
un homme un peu plus mature,
souvent barbu, musclé, poilu.
Une petite bédaine.
Une petite bédaine, oui.
C'est cute, les daddies.
Oui, moi, j'aime ça, les daddies.
J'adore.
T'es un gars daddy, toi.
Oui, mais les daddies aiment ça, ils twinkent.
Je peux un twink.
Il n'y a pas des daddies à mi-dad?
J'exagère un peu.
Je généralise. C'est sûr qu'il y a plein d'exceptions.
Mais ça a été ma plus grosse réalisation
quand je suis survenu sur cette application-là.
Je suis comme, oh my God, je ne fais plus dans aucun label.
Puis, bien,
comme c'est une application où les gars
s'en foutent de ta personnalité,
c'est vraiment
du instant sex. Ils sont là pour
trouver un gars à fourrer.
C'est comme les conversations sur Grindr.
Tu n'échanges pas des conversations
de ce que tu fais dans la vie.
Encore là, je généralise,
il y a des exceptions.
Il y en a des gars qui veulent jaser.
Mais la part du temps,
c'est des conversations très brèves.
Tu as même un piton pour envoyer ta location.
Tu n'as pas besoin de dire ta bitou. Tu payes sur le piton, puis ça envoie exactement
t'es où.
Protéger, en tout cas.
Moi, j'aurais peur d'envoyer mon adresse.
Bien, ça envoie tout le temps
une localisation un peu, genre...
Sur l'application.
Ça envoie pas mon adresse.
Ça envoie comme un petit cercle
sur la map, genre t'es où.
Comme sur Snapchat, il y a des petits bonhommes
qui sont où
c'est ça, fait que c'est des conversations très très brèves
c'est genre allo ça va, tu cherches quoi
pis là si t'as
à 5 minutes de la conversation
c'est faut que t'envoies des nudes, si t'envoies pas de nudes
t'as plus de réponse, non c'est très très
c'est très sur-grounder
mettons un homosexuel qui lui a pas
envie de ça, qui a envie de
développer une relation sérieuse, qu'est-ce qui se passe?
Il va plus sur Tinder,
j'imagine. Tinder, c'est plus...
Au niveau de la communauté
gay, je pense que Tinder, c'est plus dating.
Puis Grindr, c'est vraiment...
Tu sais, il y en a d'autres. Grindr, il y a
Scruff, il y a genre... Je ne connais pas
tout. Ornette, je pense.
Ça a toute l'air d'être dans le même ligné.
Oui, oui. Toutes ces applications-là, c'est vraiment genre du...
Moi, j'appelle ça du sex-shopping. Tu vas te
magasiner une graine, littéralement.
OK. Puis c'est quoi
le... Tu nous parlais tantôt de PrEP.
La PrEP.
Oui, mais en fait, la raison
pourquoi je veux parler de la PrEP, parce que
c'est merveilleux, la PrEP. Pour ceux qui ne savent pas
c'est quoi, je suis pas bien sûr que vous le savez-tu.
Moi, je le sais.
Dans le fond, ça a dit.
Moi, la PrEP, pour moi, c'est une préparation,
mettons, avant la pénétration.
Pour vrai, j'en ai parlé récemment à quelqu'un d'autre,
puis c'est vraiment pas tout le monde qui sait c'est quoi.
La PrEP, dans le fond, c'est une pilule
qui est sortie il y a quelques années.
Je ne m'en rappelle plus exactement.
Elle va peut-être 3-4 ans, peut-être plus.
Je ne suis plus sûr.
Ça fait plus que six ans. Puis c'est comme un peu la pilule contraceptive du VIH,
si tu veux.
Les filles, vous prenez, mettons, une pilule à tous les jours
pour éviter de tomber enceinte.
La PrEP, c'est une pilule que tu prends à tous les jours
pour éviter de contracter le VIH.
Chose qui est merveilleuse,
parce que c'est super efficace
à la réduction de la transmission du VIH dans la communauté.
C'est quoi?
À partir de maintenant, mettons, tu pognes une pilule
à tous les jours pour ne pas attraper le VIH,
tu couches avec quelqu'un qui a le VIH, tu ne l'as pas,
parce que tu es malade.
Mais ça, tu prends ça à chaque jour?
À chaque jour de ta vie?
Oui, comme une pilule contraceptive.
C'est pour les gens dans le milieu gay.
C'est pour les gens qui sont très actifs sexuellement dans le milieu gay.
C'est merveilleux à ce niveau-là.
Il y a une grosse réduction des cas
des nouvelles infections VIH depuis qu'ils ont sorti ça.
Sauf que l'affaire,
c'est que ça donne un faux sentiment de sécurité.
Les gars ne veulent plus se protéger.
Ils ne veulent plus mettre de condom.
Parce qu'ils disent que ça prép, c'est chill. Puis, j'ai eu
une conversation avec mon médecin de famille par rapport
à ça, puis mon médecin de famille, il est très impliqué
dans le milieu gay, il est gay lui-même, puis tu sais,
il travaille dans des cliniques pour le dépistage, tout ça.
Il est très impliqué, puis il me disait,
Cédric, tu savais, depuis la PrEP,
oui, on a une diminution
des infections au VIH, mais tout
le reste... – Augmenté. – Tu sais, je veux dire,
la PrEP, elle te protège pas, gonorée, syphilis, Augmenté. Tu sais, je veux dire, la PrEP, elle te protège pas.
Gonorrhée, syphilis, chlamydia.
Tu sais, je veux dire, ça fait juste timider
contre une affaire.
Puis là, ce qui se passe, c'est que les gars
veulent plus se protéger.
Ils disent, bien, je suis sur la PrEP,
j'ai pas besoin de mettre de condom.
Puis, bien, on est rendus avec des gonos
que les antibiotiques, genre, ils combattent.
Puis c'est comme...
Ah, oui, oui, on a... Faut faire attention avec ça, c'est comme... C'est comme... Il faut faire attention
avec ça, c'est un couteau à double tranchant, parce que
le reste des infections augmentent vraiment beaucoup.
Puis ça donne un faux sentiment
de sécurité. Mais c'est une invention
merveilleuse, parce que c'est sûr que la pire affaire
que tu peux pogner, c'est le VIH.
Mais c'est aussi...
Tu sais, le VIH, au début,
ça a été comme... L'homosexualité
a été bien... Au début, le VIH au début, ça a été comme l'homosexualité a été bien...
Au début, le VIH était bien
associé à l'homosexualité.
Dans les années,
il y a eu la grosse crise
à San Francisco.
C'est terrible ce qui est arrivé.
Dans le temps où ils ne connaissaient pas
cette maladie-là, ils appelaient ça
la maladie des gays justement parce que tu avais
la communauté de gays de San Francisco
qui, tout le monde tombait comme des mouches.
Oui.
Aujourd'hui, maintenant, même si tu le contractes,
le VIH, c'est comme
la médication est assez évoluée
pour que ça soit pas...
Contacter le VIH, je veux pas dire avoir le sida
en passant non plus. Contacter le VIH,
tu deviens séropositif.
Tu développes pas, t'as pas le sida. Ça veut dire que t Contacter le VIH, tu deviens séropositif. Tu ne développes pas le sida.
Ça veut dire que tu as ce qu'il faut pour développer
cette maladie-là. Mais maintenant, avec la médication,
tu deviens séropositif
indétectable, qu'il appelle.
Ce qui fait en sorte que c'est comme si
tu ne l'avais pas.
Tu ne peux pas le transmettre.
Ce n'est plus un big deal comme c'était avant.
C'est sûr que tu prends de la médication
pour le restant de tes jours.
Mais tu peux coucher avec quelqu'un
et tu n'as même plus besoin.
Parce qu'avant, tu n'avais pas le choix de le dire à quelqu'un.
Je pense que tu es encore légalement obligé.
Je me trompe peut-être.
Mais je pense que légalement, tu es encore obligé.
Je pensais que je m'étais fait dire que
si tu étais indétectable, tu n'avais plus besoin.
Mais ça, il faudrait peut-être de bon contexte.
Il faudrait peut-être le vérifier.
Il y a sûrement quelqu'un qui va répondre à ça
sur le podcast.
Oui, oui.
Mettons ça dans les commentaires.
Est-ce que ça fait que tu as l'air cave
de dire, mettons un exemple, justement,
tu vas en faire un one night sur ton site
Grindr.
Si, mettons, toi, tu te protèges tout le temps,
est-ce que tu te fais un peu juger
parce que tu te protèges?
Tu ne te fais pas juger
mais pour beaucoup de gars ça va être
un turn off, genre ils voudront pas
même quand tu parles à des gars sur Grindr
c'est une question qu'ils vont
te poser genre, t'es-tu correct avec le
bareback, bareback c'est genre
fourré, pas de protection, c'est le terme qui est
utilisé, c'est bareback
ça va dire back bear, bear c'est un ours
fait que c'est souvent une question qui va être posée,
puis si tu veux absolument qu'il y ait un condom,
tout ça, bien, il y en a une hostie de gang qui sont...
Non.
Puis ça, tu ne peux pas le cocher, genre, je me protège?
Oui, oui, il y a une...
Oui, je pense qu'il y a une option aussi
quand tu fais ton profil, si tu fais du bear back ou non.
Rien à ses poches?
Bien, c'est correct.
Mais pour vrai, moi, en tout cas, dans mes expériences à moi,
il y a énormément de gars de top
qui le condom les fait débander, littéralement.
Oui.
Vraiment beaucoup.
Moi, ça m'est arrivé à plusieurs reprises
d'exiger à ce que le gars porte un condom.
Puis là, tu sais, you're having a good time,
tu es sur ton dos, les deux jambes en l'air.
Puis là, tout d'un coup
tout d'un coup, ah excuse-moi
c'est parce que c'est le condom, ça me fait vraiment déborder
ça te dérange-tu, je l'enlève, blablabla
t'es rendu là Chris, tu prends ton pied
t'es comme
ah non là, non
on va arrêter ça là si tu veux pas mettre de condom
non non, c'est correct, enlève les tabarnaks
puis retourne là-dedans
on dit pas que c'est le bon exemple non non, c'est vraiment pas ça que je dis c'est correct, enlève les tabarnaks, puis retourne là-dedans. Puis retourne là-dedans. On dit pas que c'est le bon exemple.
Non, non, c'est vraiment pas ça que je dis.
Quand t'es habituée, c'est sûr que...
Ça, c'est même les relations hétérosexuelles.
Je veux dire...
On a bien beau se dire, protégez-vous, protégez-vous.
Mais moi, je trouve que...
Moi, il y en a même des condoms
que j'aime. Que j'aime que mon chum, il porte ce condom des condoms que j'aime.
J'aime que mon chum porte ce condom-là
parce que je trouve que ça me donne
une sensation supplémentaire.
Les textures.
Mais c'est vrai que pour le gars, c'est sûr que c'est...
Ça serait une bonne idée sur un épisode sur les capotes.
Les différents types de capotes,
les bonnes capotes.
Éduque-moi parce que pour vrai, capote dans ma tête,
c'est gâcher une expérience.
Tu connais-tu les nouvelles
qui n'ont pas d'élastique?
Tu sais, qui sont vraiment, ça fait à toutes les
16.
Celui-là, mon chum, c'est ça qu'il a dit, c'est les seuls
condoms que je trouve que c'est confortable parce que
souvent l'anneau, c'est ça qui va des fois
faire des bandes parce qu'il est comme trop serré.
Puis quand il n'est pas assez serré, bien ça déroule.
Ça déroule là-bas.
Il y a des condoms qui se mettent
maintenant qui vont aller même protéger
contre les maladies
extérieures.
Si moi, je veux l'utiliser
sur ma vulve, je peux.
Je peux le dérouler et l'utiliser sur ma vulve aussi.
C'est vraiment nice.
Je vais mettre le lien en-dessous
de ces condoms-là. Ils sont tellement
minces, tu ne sens rien. C'est comme si tu n'en portais pas. La personne avec son pénis dessous de ces condoms-là. Ils sont tellement minces, tu sens rien.
C'est comme si t'en portais pas.
La personne avec son pénis, elle, elle a rien.
On dirait qu'elle sent rien. Aucun élastique.
Mais s'il y a rien qui sert à la base,
comment il fait pour rester en place?
C'est vraiment...
Voilà.
C'est comme si tu mettais la bite sous vide.
Oui, c'est comme sous vide.
Ah, ouais. Puis là, tu le mets. J'aimerais ça que tu refasses ce son une troisième fois
Même quatre peut-être
Je vais le donner à Lisande
Pour que tu l'essayes
Oui absolument
Mon chum il dit que
La prochaine fois qu'il va dire je peux-tu l'enlever
Ça me fait débander
Non
Put this one » instead.
C'est sous vide, mon cœur.
Le pénis est sous vide, vraiment.
OK, je l'amène à lui.
Oui, j'en veux, j'en veux définitivement.
Ce que j'aimerais savoir, Cédric,
c'est, mettons, un gay
pas encore assumé,
qui ne sait pas trop comment s'enligner,
qu'est-ce que tu aurais à lui dire?
Genre, je ne sais pas, un conseil?
Quelque chose que tu aurais aimé savoir, toi?
Tu veux dire un gay pas trop assumé
qui a peur de faire son coming out?
Ou même qui commence,
que son petit coming out est fait,
mais qu'il n'est pas bien tout à fait.
Qu'est-ce que tu dirais à un gay, toi,
à l'âge de 20 ans, mettons?
Qu'est-ce que je dirais à un gay, toi, à l'âge de 20 ans, mettons? Qu'est-ce que je dirais
à gay, moi, à l'âge de 20 ans?
Ça serait probablement plus
au niveau de la sexualité que je donnerais
des conseils au gay, moi,
de 20 ans. Puis ce que j'aimerais ça
y dire, c'est que
c'est correct de, genre, mettre
tes limites. C'est correct de, genre,
tes relations sexuelles n'ont pas besoin d'avoir l'air d'un correct de mettre tes limites. C'est correct de... Tes relations sexuelles n'ont pas besoin
d'avoir l'air d'un film de cul.
Aujourd'hui, les jeunes, leur éducation sexuelle,
elles font énormément en ligne sur la pornographie.
Ça manque dans les écoles.
Ce ne sont pas les parents qui vont expliquer
à leurs jeunes adolescents gays
comment vivre leur sexualité.
Eux autres sont probablement clouless.
Fait que les jeunes n'ont pas le choix
d'aller voir
de la porn pour voir comment ça se passe
quand tu ne sais pas trop.
La porn, je veux dire,
c'est correct que tu regardes
et que tu aimes ça et que tu trouves ça sexy et que ça t'excite,
mais ce n'est pas ça.
La réalité, la sexualité est beaucoup plus
élargie que ce qu'on... Je veux dire, la porno, c'est pas ça la réalité. La sexualité est beaucoup plus élargie.
La porno, c'est tout le temps la même formule.
Quand tu regardes des films de cul gays,
ça se passe de la même façon, tout le temps.
Tu penses que c'est ça, avoir une relation sexuelle.
C'est ça.
Quand tu es un jeune et que tu te rends compte
que tu es attiré par les hommes,
tu t'en vas faire ton éducation sexuelle sur des films
de cul, puis tu penses que c'est le même
qu'il faut que ça se passe, puis là, tu te ramasses avec
ta première expérience, puis là,
tu fais des trucs qui, nécessairement, soit
t'aimes pas ça, t'as pas de plaisir,
qui te mettent mal à l'aise, puis
comme moi, à cet âge-là,
si j'avais pas de plaisir, puis si je t'aimais à l'aise,
je n'étais pas capable de faire avec,
tu sais quoi, je suis pas à l'aise, puis... Fétais pas capable de faire avec. Je ne suis pas à l'aise.
C'est correct de mettre ses limites.
C'est correct d'avoir
une vie sexuelle qui ne ressemble pas
à de la pornographie.
C'est correct d'exiger
des trucs
qui nous font plaisir et qui nous font du bien.
Le cul,
c'est pas avoir à tout le temps
faire plaisir à l'autre et vouloir que tout soit...
Faut penser à soi.
C'est ça que je dirais au moins de 20 ans, en tout cas.
– C'est très beau.
– Oui, puis le toit de 20 ans,
c'était quoi des saunas?
Comment il a réagi?
– Oui, il est arrivé à Montréal.
– C'est quoi ces saunas-là?
– Non, quand je suis arrivé à Montréal,
je ne savais pas c'était quoi des saunas. Comment
t'es passé de
« je dois respecter mes limites »
et tout ça à « oh! »
« On va aller pas se faire respecter
dans un sauna. »
En fait, les saunas,
moi, je compare ça beaucoup. Tantôt, je disais
« grinder », que c'était vraiment du sexe
instantané, que c'était là pour ça.
Le sauna, c'est comme le Grindr de la vraie vie.
Quand tu vas au sauna,
tu le sais que c'est pour rencontrer un gars
pour fourrer.
Tu n'en vas pas le jaser. Tu vas sortir de là,
tu ne sauras même pas le nom du gars.
OK. Là, s'il vous plaît,
il faut que tu démystifies ça pour nous autres,
femmes hétérosexuelles, qu'on n'a pas le droit de mettre les pieds là.
J'aimerais ça.
C'est mon nasty drive.
Tu rentres là,
ils te donnent une serviette à mettre autour de ta taille.
Tu rentres là et t'as le choix.
Tu peux soit te prendre une chambre
ou un casier.
Si tu te prends une chambre, ça veut dire que
tu vas pouvoir avoir ta chambre, tes trucs,
puis genre...
Amener qui tu veux dans ta chambre.
Si tu te prends un casier, c'est parce que t'es cheap, de un.
Puis de deux, c'est parce que tu vas aller
crisser tes affaires dans le casier, puis tu vas
trouver quelqu'un qui a une chambre.
Dans le sauna, il y a plein d'autres places qui peuvent se passer des trucs.
Il y a une salle avec un swing chair,
il y a des glory holes, il y a un spa.
Pourquoi on n'a pas de sauna, nous?
Je sais, ça n'a pas de bon sens.
Il y a des saunas secs, saunas humides,
il y a un gros spa, c'est ça. Il y a toutes sortes de salles. Il y a des saunas secs, saunas humides, il y a un gros spa, c'est ça.
Il y a toutes sortes de salles.
Il y a même un mini cinéma avec, genre,
deux rangées de bancs.
Puis on n'a pas le droit de venir, ça, c'est interdit.
Ben non.
C'est des saunas gays,
fait que c'est comme, genre,
probablement qu'il y a une fille qui rentre là-dedans.
Non, non, ça ne marchera pas.
Je vais juste regarder.
Puis ouais, fait que tu rentres là-dedans,
ils te donnent une serviette, ils te donnent ta clé de-dedans, ils te donnent une serviette,
ils te donnent ta clé de chambre,
puis ils te donnent une capote.
Fait que là, tu arrives là-dedans avec ton petit package,
puis là, tu t'en vas dans ta chambre,
tu mets ta serviette autour de la taille,
puis tu t'en vas te promener.
Est-ce qu'il y a des règlements?
Y a-tu comme des choses que tu peux...
T'as pas le droit des règlements,
ben, t'as pas le droit.
J'imagine... Pour vrai, à chaque fois que je suis allé là,
j'étais tellement défoncé.
Je n'ai pas lu la feuille de règlement.
S'il vous plaît, lire et signer la feuille.
J'imagine que tu n'as pas le droit de prendre de photos
avec ton téléphone.
Ça va, tu sois.
Tu te promènes dans le spa.
Sona, excuse-moi.
Y a-tu un spa?
oui il y a un spa je suis juste allé dans un sauna dans ma vie
l'Oasis
dans ce sauna-là il y a tout
il y a un gros spa
il y a un mini cinéma
il y a des glory holes
il y a une salle avec un swing chair
des fois dans cette salle-là
tu vas voir un bonhomme couché sa swing chair
qui fait juste attendre n'importe qui
qui vienne le fourrer, genre.
Ça arrive.
Ou des gars qui vont se mettre la face dans les glory holes
puis qui attendent n'importe quel bit qui sort du trou,
genre.
Ça arrive aussi.
Ah, oui.
C'est comme une espèce d'univers
très à part de la réalité, là.
C'est comme...
C'est comme même que...
Genre, mettons, un gars t'approche
puis il est comme...
Il dit quoi?
C'est quoi qui fait la différence?
Ah, ouais!
Des fois, il n'y a même pas de dialogue.
Des fois, tu vas te promener dans le corridor.
Ice contact, genre?
Oui, tu fais un ice contact,
tu fais un clin d'oeil
puis tu rentres dans ta chambre
puis il va te suivre
puis tout ça se passe.
Ça t'arrive-tu que, mettons, t'as des...
Bien, toi, est-ce que tu y vas régulièrement?
Je suis... Non, non.
Non, non, non.
Je suis allé peut-être 5-6 fois dans toute ma vie,
puis c'est ça.
C'était genre en sortant des bars,
complètement assous, défoncés.
Il y a même...
Les fois où j'ai eu le plus de fun à aller là,
on y allait genre entre amis, mettons.
Genre 2-3 gars qu'on est sortis ensemble au bar,
puis tout, puis là, on allait finir ça au sauna.
Puis des fois, on fourrait même pas. On faisait juste chiller
dans le spa, puis on regardait les gars se promener.
Des fois, ça arrive aussi. Tu peux faire ça si tu veux.
Les gars peuvent-tu, genre, fourrer dans vos faces,
mettons, peut-être dans le spa?
Absolument. Tu peux chiller dans le spa, puis il y en a un
à quatre par dans le toit qui est en train de te faire sauter.
Je suis tellement jalouse.
En un match, c'est sûr que ça existe
mais ça existe pour les straights
les chums de filles qui sont allés dans les places de même
c'est des clubs d'échangistes qui appellent
je pense que la règle faut que t'arrives
tu peux pas arriver mettons juste une fille
faut que t'arrives avec un
je pense que les filles t'as le droit d'y aller toute seule
c'est les gars qui te font y aller
je sais pas exactement comment ça marche mais ça existe
j'ai des amis qui sont jolly
c'est pas pareil
c'est sûr que C'est pas pareil.
C'est sûr que c'est un univers très... OK, c'est très intéressant
ce que tu nous as dit.
C'est clair que c'est un univers
genre...
Toi, tu le recommandes?
C'est-tu une place quand même chic,
quand même classique?
Tu le recommanderais-tu à toi, Guy, 20 ans?
Oui, puis non.
C'est sûr que c'est une expérience
à vivre, mettons.
Comme aller, mettons, au Walt Disney.
Une fois dans ta vie.
Faut-tu le faire une fois dans ta vie?
Sona gay, Walt Disney,
il y a quelques différences.
Non, mais c'est magnifique,
les deux. Ça a l'air magnifique.
C'est sûr que ça fait
un peu partie de... Quand t'es un gay de région puis t'arrives à Montréal, ça fait un peu partie de
quand tu es un guide région
puis tu arrives à Montréal, ça fait un peu partie
de l'expérience.
Mais est-ce que je le recommande?
C'est sûr que si tu vas là,
parce qu'il y a énormément de drogue aussi
dans ces endroits-là. Il y a beaucoup, beaucoup
de drogue. Puis souvent, les gars qui vont
fréquenter ces places-là de façon régulière,
souvent, c'est des gros consommateurs,
que ce soit du Crystal Met, que ce soit du GHB.
Il y a beaucoup de GHB dans ces places-là.
Fait qu'il faut faire attention.
Laisse-toi jamais offrir un drink par quelqu'un.
C'est sûr, parce que le GHB coule à flot dans ces places-là.
Ah oui?
Oui, absolument.
Parce que tu sais, le GHB, il que le GHB, dans la communauté gay,
il y a beaucoup de monde
qui font du GHB
de façon récréative.
Le GHB n'est pas nécessairement
considéré comme
tu veux absolument
violer quelqu'un.
Il y a beaucoup de personnes
qui consomment du GHB
de façon récréative
parce que le GHB,
ça enlève les inhibitions,
ça rend horny,
en tabarnak.
Il y a beaucoup de monde
qui en consomme.
Puis dans le sauna,
il y a énormément de toutes ces affaires-là.
C'est sûr que
si tu es un jeune gay
qui vient d'arriver à Montréal,
je te suggère d'aller voir de quoi ça a l'air.
Mais pour vrai, je pense que la première fois
que tu y vas, vas-y pas tout seul.
Vas-y avec un ami.
C'est correct d'aller là avec un ami.
Il y a plein de monde qui font ça.
Vas-y avec un ami.
Tu ne vas pas te faire juger si tu fais rien
non absolument pas
c'est comme un gars qui vient t'aborder
et que tu dis non je suis pas intéressé
il va pas le prendre mal
il va juste aller se promener dans le corridor plus loin
et il va en trouver un autre tout de suite
explore-le
mais si c'est ta première fois vas-y pas tout seul
assure-toi
de rester
en sécurité, de ne pas accepter de drink
de monde que tu ne connais pas.
Puis encore une fois, de respecter
tes limites, puis de ce que toi, tu es prêt à faire.
Mais c'est sûr que la première fois
que tu rentres là-dedans, c'est impressionnant.
C'est comme une espèce de genre
film de cul live.
C'est comme moi.
Wow, nice.
C'est une belle activité à faire
en famille
en famille
à Disney peut-être plus
on peut faire ça au game
camping
je sais pas pourquoi j'avais écrit camping
camping? ah c'était coming out
mais j'ai écrit camping
j'ai oublié de parler du camping?
Non, non, moi j'avais tout.
Oui, pour les gens qui ne savent pas,
Tom, Button, puis Versatile.
Comment? Top, Button.
Oui, c'est ça.
Tom, Top.
En fait, c'est très simple.
Top, c'est la personne qu'il faut.
Bottom, c'est la personne qu'il reçoit.
Puis Versatile, c'est quelqu'un que ça ne dérange pas.
Versatile, c'est une personne qui enjoy les deux.
Il y a certaines personnes qui sont
strictement bottom, certaines personnes qui sont
strictement top, des personnes qui aiment les deux,
puis il y a même des personnes qui aiment juste pas
faire de la nage, ça aussi, ça se peut.
Je veux dire, on assume automatiquement
quand t'es gay, soit t'es top, soit t'es bottom,
mais il y en a qui font juste pas de la nage,
puis c'est bien correct aussi. Ils respectent leurs limites.
Ben oui.
Mettons que live, c'est le moment
où tu peux enseigner quelque chose
ou juste démystifier quelque chose
auprès des gens
qui ne sont pas proches du tout de la communauté gay.
Mettons, monsieur, madame, tout le monde
qui n'en connaissent pas, des gays.
Qu'est-ce que tu demandes le plus
à ces gens-là?
Qu'est-ce que tu recherches chez eux de la part de la Collège de respect? Qu'est-ce que tu recherches chez eux
de la part de la Collège de la respect?
Qu'est-ce que tu voudrais qu'ils sachent?
En fait,
peut-être de pas... Parce qu'il y a énormément
de stéréotypes par rapport
à la communauté gay.
Puis il y a beaucoup de stéréotypes
qui sont complètement
faux, qui sont complètement...
Comme, mettons?
T'en as-tu vite-vite?
Comme par exemple que tous les gays sont...
Y'aiment la malle.
Ouais, comme tous les gays aiment la malle, ou tous les gays
sont très très portés vers le sexe, puis sont toujours
en train de fourrer, puis c'est juste ça qu'ils veulent.
Il y a plein d'hommes gays qui...
Eux, ce qu'ils veulent, c'est des relations sérieuses.
Je veux dire, il y a beaucoup de stéréotypes,
puis souvent, les gens qui sont complètement à l'extérieur de la communauté
vont penser que c'est ça, des gays.
Il ne faut pas...
Ça aussi, dans les émissions de télé des dernières années,
dans les films où on voit des gays,
souvent, c'est des gays super stéréotypés.
Je pense que ça encourage aussi les gens qui sont à l'extérieur de la communauté
à penser qu'automatiquement,
un homosexuel, c'est ça.
Mais être
homosexuel, ça ne définit pas
la personne ou l'humanité. C'est juste ton
orientation sexuelle, ta préférence,
par qui
t'es attiré.
Je veux dire, ce n'est pas ça
un homosexuel. Un homosexuel, c'est juste une
personne qui est attirée par des gars, puis that's it.
Ça peut être...
Il y a tout ça dans le monde.
En tout cas, je trouve que les gens ont vraiment évolué
de plus en plus avec les années.
Oui, bien oui. On est vraiment dans une belle période
en ce moment pour ça.
Puis là, il y a même des gens qui disent
« Ah, Pride, on n'a plus besoin de ça. »
Non, non, ça, c'est pas vrai, par contre.
La bataille est clairement
pas complétée. Il y a encore
beaucoup de travail à faire.
Il reste encore beaucoup de travail à faire.
Absolument. Mais on est vraiment dans la bonne voie.
Ça va bien. Je trouve que le vent nous pousse
dans les voiles rapidement dans les dernières années.
Ça, c'est merveilleux. Surtout pour
les jeunes. Surtout pour les jeunes
qui peuvent
être de plus en plus confortables à être
eux-mêmes, parce qu'il n'y a rien de pire quand
t'es un adolescent d'avoir à cacher qui t'es
vraiment, puis comment tu te sens vraiment.
Fait que, tu sais, de vivre dans une société
où on est de plus en plus acceptants,
inclusifs, ça aide
notre jeunesse à être
eux-mêmes plus, puis ça, je pense que ça va faire des adultes,
des meilleurs adultes, puis des meilleurs...
Quand tu penses à ta jeunesse,
mon petit frère, je pense qu'il l'a dit
à 17 ans.
Il a changé de personne.
Honnêtement, ce n'est plus la même personne.
Je me dis, toute
ta jeunesse, il l'a passée
en n'étant pas lui-même.
C'est terrible.
Il ne parlait jamais, il ne demandait jamais rien à personne.
Tout le temps que ce soit moi, il était... Écoute, il parlait jamais, il demandait jamais rien à personne. Fait tout le temps que ce soit moi qui...
Il était introverti, très inconfortable.
On dirait qu'il avait peur de parler.
Puis crime aujourd'hui, est-ce, mon petit frère,
allô, t'es qui?
Mais souvent, c'est ça, là. Une fois que tu fais ton coming out,
c'est tellement libérateur
de genre, hey, je peux enfin être moi-même.
Même principe pour les trans qui décident
de commencer une transition puis de faire comme,
hey, Ça fait combien
de temps que je me sens dans un mauvais corps?
Tu imagines le feeling
que ça te donne de te sentir libéré
et tu peux enfin être toi-même. C'est un merveilleux feeling.
Je pense que vu que notre société
devient de plus en plus inclusive,
ça motive de plus en plus les jeunes
à être eux-mêmes plus tôt.
Ça, c'est vraiment une belle chose.
Il ne faut pas lâcher.
La raison pourquoi le Pride,
entre autres, ne devrait...
Parce qu'on entend souvent ça,
des gens de...
Ah oui, OK, ils sont gays,
mais pourquoi il faut qu'ils crient?
C'est parce que les gens,
mettons, communs,
le commun des mortels,
les blancs hétérosexuels,
c'est ce genre.
Ces gens-là,
c'est nous qui a tout le temps eu,
on a tout le temps eu la genre de,
mettons,
surtout les hommes,
l'avantage des privilèges.
Puis ce que ça fait, c'est que,
oui, OK, c'est beau, genre, on est en train
d'aller vers la bonne voie avec tout ça,
mais la pride, puis tout ça, pourquoi c'est encore important?
C'est parce qu'il y a encore des privilèges
que nous, on n'a qu'eux qui n'en ont pas.
Puis ces gens-là,
c'est important de crier pour se faire entendre.
Ils n'ont pas...
C'est juste ça.
C'est important aussi pour les générations,
même avant moi, de se rappeler,
de célébrer le chemin
qui a été fait, de se célébrer
d'où on vient, de célébrer ce qu'on a vécu.
Moi, j'ai travaillé dans un bar
où je faisais des chiffres l'après-midi
où la clientèle était dans le village
des messieurs plus âgés.
Puis j'ai entendu des histoires.
Cette génération-là, ils ont eu des femmes,
ils ont eu des enfants. Ils ne pouvaient pas être gays.
Ils ne pouvaient pas. Puis là, aujourd'hui,
c'est comme là, ils peuvent enfin
vivre. Puis ils ont fait
un chemin, ce monde-là.
C'est important de célébrer la bataille
qu'eux ont faite pour que nous, on puisse être mieux
et de continuer de célébrer ce que nous, on fait
pour que les générations futures puissent être mieux.
On s'entend à Pride.
Qui peut être contre Pride? C'est coloré,
c'est festif. C'est un gros
party, plein de couleurs, plein de monde
diversifié.
C'est juste le fun. On ne peut pas être contre ça.
C'est ça.
Ben oui.
Bon.
Pour vrai, merci.
Je trippe, trippe, trippe sur toi.
Je t'aimais déjà à cause des vidéos que tu fais.
Elles sont très drôles.
Merci vraiment de nous avoir éduqués.
Je pense qu'il y en a beaucoup qui ne savaient pas
plein de choses, dont le sonés. Je pense qu'il y en a beaucoup qui ne savaient pas plein de choses,
dont le sonar.
Je t'aime de tout mon cœur
et de plus en plus à chaque jour.
Being gay is the least interesting thing about you.
Tu es tellement toute.
C'est ça que je t'aime.
Tu devrais parler plus souvent en micro.
C'est vraiment gentil.
C'est gentil, mais non.
Merci. Merci d'avoir écouté. C'était vraiment le fun. Pour vrai, votre podcast, il non. Je ne tiens pas.
Merci.
Merci de m'avoir invité. C'était vraiment le fun.
Pour vrai, votre podcast, il a vraiment sa raison d'être.
Vous êtes-tu rendu à un des podcasts les plus écoutés au Québec?
Je ne sais pas trop.
Pour vrai, wow.
Ce n'est pas pour rien. C'est évident.
Cheers to that.
Merci.
On peut suivre notre sexe oral.
Ah oui, c'est vrai.
On a un Instagram.
Suivez le sexe oral.
Je ne le suis même pas.
Je fais ça à l'instant.
C'est ça.
Pour vrai, quand je dis,
« Ah, c'est bon, il y a 22 000. »
Bien, non.
Allez suivre ça, le sexe oral.
C'est quoi que tu parles?
Quand tu vas sur YouTube,
tu peux suivre notre page sexe oral.
Ça fait que tu vas tout le temps avoir nous en premier.
Mais il y a 22 000. Bien, il y a 22 000 qui nous suivent sur le sexe oral. Ça fait que tu vas tout le temps avoir nous en premier. Il y a 22 000.
Il y a 22 000 qui nous suivent
sur Sexe oral, sur YouTube.
No way! On a 22 000 abonnés
sur YouTube.
Pour vrai?
Merci à tout le monde!
C'est juste un visionnement normal.
C'est pas un shot.
Pour vrai?
J'aime, pas vu.
Pour vrai, c'est rien pas vu. Bravo.
Mais pour vrai, c'est tellement pas surprenant.
C'est comme, on a besoin de ce podcast-là.
C'est un sujet qu'on parle pas assez et c'est important de démystifier ces affaires-là.
Vraiment, merci.
Je t'aime, t'es le meilleur.
En conclusion, on aimerait savoir des anecdotes croustillantes parce qu'on n'en a pas parlé.
Premièrement,
y'a-tu des choses qui s'est passées
soit dans des bars ou dans des saunas?
Une anecdote drôle.
C'est sûr qu'il y en a plein.
Je pense que la chose
la plus weird
qui m'est arrivée dans un bar,
c'est dans un bar qui s'appelle L'Aigle Noir,
dans le village,
qui est un bar un peu plus fréquenté
par des daddies, justement,
puis des gars qui trippent sur le cri,
puis des gars...
Puis à un moment donné, je suis à côté au bar,
puis il y a un monsieur qui vient me voir
puis qui me dit,
je te donne 50$ si tu vas pisser
dans ma bouteille de bière vide.
Donc là, je fais comme, OK.
Nice.
Sure. Je vais avoir des... Je vais payer une tournée de shots pour tous mes chums. Je vais aux toilettes,
je pisse dans sa bière, je ramène
le dos de sa cote au bar.
Il se met à boire sa bière.
Ma pisse.
Le gars, il tripait sa pisse de jeune homme.
J'ai payé des shots à tous mes amis
avec mon 50$.
OK. C'est quand même nice.
Puis il y a-tu d'autres choses, mettons,
soit de toi ou de quelqu'un que tu connais,
des anecdotes croustillantes comme ça?
Ah mon Dieu, c'est sûr qu'il y en a plein, vite de même.
C'est pas mal la seule qui me vient en tête.
Mais
au sauna, il y a déjà un gars
qui... Au sauna, il y a déjà
un gars que, en tout cas, je le trouvais vraiment
chaud, puis là, on... Non,. Puis là, on s'en va
dans une chambre, puis on se rend compte
qu'on est plus tous les deux passifs,
finalement, qu'il n'y a pas de top entre nous deux.
On est deux bottoms.
Puis là, il me dit... Je ne peux pas croire que j'ai fait ça
et que je raconte ça sur un vodka.
Il me dit...
Il me dit, genre,
« T'es-tu into fisting? »
« Fisting, c'est littéralement se rentrer des
genre
moi je pense qu'il veut
me rentrer de quoi
genre son poing dans le cul
pis je suis comme
non non non
tu me rentres pas ton
non non non
je parle pour moi
genre
ça te dérangerait-tu
genre de me rentrer ton
pis moi j'étais comme
pour 50 piastres
non non non
il y avait pas d'argent
en jeu
mais là
j'étais comme
ben là non
là je pense pas
il se garde fait juste te coucher sur le dos,
pis mets ton avant-bras de même, genre,
pis je vais m'occuper du reste.
Pis tu sais, j'étais saoul, j'étais genre, fin de soirée,
j'étais curieux.
OK, fait que j'ai genre, littéralement,
rentré mon avant-bras au complet
dans le cul, dans le dos.
Genre, je referais jamais ça de ma vie.
Non, non, non, je referais pas ça, c'était weird.
Je me rappelle, pis à un moment donné, j'étais rendu là
Je me suis mis à bouger les doigts
Non, non, non, ne fais pas ça
Je me disais, je suis rendu où?
Je suis rendu dans son intestin
Quand j'ai juste bougé les doigts
un peu pour toucher
J'étais curieux
Je pense que ça a fait vraiment mal
Il ne fallait pas faire ça
Si jamais vous ramassez l'avant-bras dans le cul de quelqu'un
bougez pas les doigts
il faut pas
c'est pas mal dans le top des choses weird que j'ai fait
pis je referais jamais ça
ok pis c'est le moment t'étais-tu excité ou non?
non c'était open bar
c'était vraiment de
j'étais comme genre when is it over
qu'est-ce que je fais?
oh wow C'était vraiment de... J'étais comme genre, when is it over? Qu'est-ce que je fais? Ah oui, c'était bien.
Oh wow, bravo, merci.
T'en avais pas profité pour te passer un poignet de l'autre bord, non?
Ah non, mais non, il y avait rien à passer un poignet avec.
J'étais pas excité.
Zéro, zéro, zéro.
Oh mon dieu.
J'avais littéralement une marionnette.
C'est chéreux.
I'm a fucking puppet master.
On le salue.
Bonne heure.
Merci, Céline.
Merci à vous autres. Sous-titrage Société Radio-Canada