Sexe Oral - Le dating des Black girls from Laval
Episode Date: October 3, 2024Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, on reçoit les 3 animatrices du podcast "Black girls from Laval" pour jaser de leur dating life.Pour suivre les Black girls from Laval: https://www.instagram.com/blackgirlsfromlaval/ Pour suivre Aïcha: https://www.instagram.com/lagrossequifaitdesvideos/ Pour suivre Christle: https://www.instagram.com/choco_kristy/ Pour suivre Laurey: https://www.instagram.com/lautotherey/ ----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast ---- Pour collaborations: partenariats@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par Eros et compagnie.
Puis aujourd'hui, j'avais le goût de vous parler de mes chandelles massage préférées.
À la base, une chandelle massage, c'est une chandelle que tu allumes dans ta pièce que tu veux.
Ça va sentir dans toute ta pièce. C'est afrodiac.
Et ça se transforme en huile à massage. Chaud, mais pas brûlant.
Ce qui fait que c'est bien plus relaxant qu'une huile traditionnelle que tu mets et que c'est frais.
Ça, tu vas pouvoir verser
ça sur le corps. Tu l'éteins,
tu la verses, tu fais ton massage
et en plus, ça sent partout.
Je suis une accro aux chandelles de massage.
Des fois, je l'allume juste pour l'ambiance aussi.
Ça sent tellement bon.
Mes deux préférées, on a ici
l'Icci Martini de
Ion Love et bien sûr,
mon autre préféré, c'est notre chandelle sexe orale.
Elle est... C'est un mélange des deux.
C'est agrumes, désil et pamplemousse.
Et, voyons, eucalyptus et pamplemousse.
Fait que cette odeur-là,
c'est un mélange de détente et, en même temps, d'orgasme.
Fait que c'est vraiment mes deux préférées.
Voilà. Vous pouvez les commander avec le code sexe oral
pour 15 % de rabais avec le code sexe oral
sur le site erasetcompagnie.com.
Merci. Bon podcast.
Une production du studio SF.
Aujourd'hui, au podcast,
on a reçu Black Girls from Laval.
C'est les femmes les plus impressionnantes, divertissantes et attachantes, pour vrai,
parce que ce podcast-là, il y a de tout.
Vous allez tomber en amour, vous allez rire, vous allez pleurer.
On fait tout ça.
Non, mais voyons, il y avait un bout de presse, là.
Blaise, vous aussi, il dit ça.
J'ai juste envie d'être un petit oiseau et les regarder vivre.
Je veux chiller avec eux.
Je veux être leur amie.
Chaque fois que j'ouvre la TV,
ce soit ses filles.
Oui, c'est ça.
Après ce podcast,
allez écouter leur podcast
parce que moi, c'est ce que je vais aller faire
en arrivant chez nous.
Tu es accro.
C'est faux.
C'est rare que ça me fait ça.
C'est faux.
Go.
Amusez-vous autant que nous.
On les aime d'amour. Ils sont délicieux.
Délicieux. Ils sont...
Gu...
Gu...
Vraiment, gu-girl!
Gu-girl!
Bye! Bon!
Black Girl from Laval!
Yeah!
Enfin, ça parait, ça fait longtemps, ça fait longtemps,
ça fait longtemps qu'on en parle, on est comme,
il faut les recevoir, il faut les recevoir, Mais là, on n'avait pas assez de jus.
C'est ça l'affaire.
C'est quand on a un petit bol pour vous recevoir, il faut du jus.
Il faut du jus.
Puis là...
Aujourd'hui, la gamme,
nos bébés dorment un peu plus.
C'était ça le challenge. On venait d'accoucher.
On pouvait recevoir.
On est volés.
Je vais être en forme pour vous autres.
Voilà.
Merci.
Merci l'invitation.
C'est belle.
On est content.
On a trois questions.
C'est pas grave, ça va durer pendant une heure.
On va vous laisser parler.
On pourrait juste vous écouter parler.
On va parler de dating aujourd'hui.
On veut savoir où vous en êtes dans vos vies,
dans votre dating, qu'est-ce qui se passe.
Mais avant, pour les gens qui ne vous connaissent pas,
je sais qu'il n'y a pas vraiment.
Si vous ne vous connaissez pas, souvent, c'est des gens plates.
Les gens plates.
Les gens plates.
Mais s'il y a des gens qui ne vous connaissent pas,
vous faites un podcast.
Je n'ai pas dit Black Girl from Laval parce que j'ai inventé Black Girl.
Non!
C'est leur podcast.
C'est votre podcast que vous avez commencé.
Ça fait combien de temps?
Depuis la pandémie, on s'est lancé un podcast
qui s'appelle Black Girls from Laval.
Justement parce qu'on est trois Black Girls
qui sont from Laval.
Ça donne bien.
Chomé-D?
Hein? Chomé-D? Non?
Moi, c'est plus Saint-Martin.
Oh! On peut pas dire tout ça.
Ah! OK.
Faut apparaître devant la maison, là.
Non, mais Laval a des places différentes.
C'est bon.
Je sais pas. Eux autres sont quand même proches,
mais trois quartiers différents.
Mais je sais que mon quartier, c'est pas votre quartier.
Il est pas loin, mais je sais
for sure que mon quartier, c'est pas votre quartier.
Non, mais non.
Est-ce que vous vous connaissez de Laval?
Vous alliez à l'école ensemble, vous êtes des amis communs.
C'est quoi l'histoire de vous trois, maintenant?
Oui, mais donc Christelle et moi,
on se connaît parce que c'était,
c'est la meilleure amie à ma sœur.
Puis, on s'est toutes connues dans la Val.
Elle allait au secondaire avec ma sœur.
On est allées au cégep ensemble.
On a fait de l'impro ensemble.
Laurie, c'était une vedette de Snapchat.
Elle, c'était la realest bitch de Snapchat.
Moi, j'envoie le snap de
Hello to the Ray à Naila.
Puis, je lui dis,
hey, faudrait l'inviter.
Elle était comme, ok, on l'invite. »
Puis c'est comme quand on l'a rencontrée,
tout de suite, c'était comme si c'était naturel.
C'était cliqué.
Elle n'était pas une invitée, en fait.
C'était comme vraiment trois girls
qui sont en train de donner le thé.
Puis c'était entertaining as fuck.
Quand vous lui avez écrit « Vous ne vous connaissez pas »,
vous avez fait « On part un podcast, les trois ensemble. »
Moi, Christelle, elle me connaît.
Oui, je la connaissais parce que j'étais amie avec sa meilleure amie dans le fond, dans le temps et tout. À cause de ça, je je connaissais moi Christelle elle me connaissait oui je la connaissais
parce que j'étais amie
avec sa meilleure amie
dans le fond dans le temps
et tout
puis à cause de ça
je la connaissais
parce qu'elle venait
toujours support
nos choses
fait qu'à cause de ça
je savais qu'elle était
déjà nice
à la base parce que
j'avais une idée
de son énergie et tout
c'était juste comme
on était pas proches
mais on savait
on était qui
c'est genre quand on a
vraiment commencé le podcast
c'est là que
je savais pas qu'elle
habitait à 5 minutes
de chez moi
j'habitais à l'album
elle s'est trouvée une coiffeuse personnelle c'est là que, hé, je savais pas qu'elle habitait à 5 minutes de chez moi. J'habitais à l'album et tout. Elle s'est trouvée une coiffeuse
personnelle.
C'est vraiment ça.
Je suis avec mes amis.
Moi, j'ai vraiment,
quand ils m'ont écrit et tout, j'étais comme,
ok, nice. J'avais participé à aucun podcast
de ma vie. Je pense qu'ils ont fait un sondage
qui vous voudrait inviter. Il y a plein de gens qui ont écrit
mon nom. Genre, prends l'autre de lui, l'autre de lui.
Comme tout le monde s'est fait comme.
On te ramène, en fait.
Oui.
Quand on a fait l'épisode avec elle,
tout le monde était comme « C'est quand l'épisode 2? »
« C'est quand l'épisode 2? »
« On fait un épisode 2? »
« C'est quand l'épisode 3? »
On était comme « C'est quand l'épisode 3? »
« Rejoins l'équipe, la gang! »
« Rejoins l'équipe, c'est bon! »
C'était juste les deux.
Oui, c'était moi avec elle avant,
parce qu'on connaissait ça depuis le cégep et tout.
Puis après ça, coup de cœur,
coup de foudre, coup d'amitié.
Puis là, votre podcast,
pourquoi vous avez décidé de passer ça?
Est-ce que c'est parce que justement,
il y a un manque clairement
d'éducation? Parce que je sais que
nous, on se connaît déjà de chez Ross.
Puis sur tes plateformes,
tu éduques beaucoup les gens.
On parle beaucoup de justice.
Les corriges! Est-ce que ce podcast-là, chez Ross. Puis sur tes plateformes, tu éduques beaucoup les gens, en fait. On parle beaucoup de justice. Oui, j'ai vraiment à leur place. Je les corrige!
Tu les corriges!
Est-ce que ce podcast-là, c'était une plateforme
que vous vouliez éduquer,
faire apprendre aux gens, ou vraiment...
Du divertissement.
Je te dirais que c'est comme un mélange des deux.
Parce que, veux, veux pas, étant donné
qu'on a une réalité qui n'est pas forcément
la même réalité que la majorité du Québec,
ça va quand même un peu éduquer les gens, dans le sens
d'avoir de la diversité. C'est sûr que nous,
quand on est entre nous, on se voit pas
comme de la diversité. Nous, on fait juste
notre vie, là. Tu comprends?
Mais veut veut pas, pour le reste du Québec,
ça leur donne un regard,
un oeil
sur la vie des autres.
Il y a aussi beaucoup de stéréotypes par rapport à c'est quoi
justement être une personne noire.
À la base, c'est qu'on est trois femmes noires
qui viennent de la Valle d'origine haïtienne,
mais on est tellement différentes,
que ce soit de comment on parle,
que ce soit nos intérêts, etc.
Ça fait en sorte qu'on montre aussi qu'on a une pluralité.
Il n'y a pas juste une seule chose,
être une personne noire.
Oui, parce que parfois, ça montre
que toutes les personnes noires ou toutes les femmes noires
ne sont pas pareilles. Il y en a souvent,
ils font comme, « Ah, je t'ai déjà vue, mais ce n'était pas moi que t'as vue.
C'était comme mon amie.
Ce n'est pas moi. »
Est-ce que tu connais telle personne?
Oui, non.
On va dire, je dis à quelle école j'allais,
puis tout de suite, ils vont nommer toutes les noires qui allaient dans cette école-là.
Impossible.
Ben oui, c'est comme, « Ah, est-ce que tu connais Jean? Est-ce que tu connais Pierre?
Je suis comme, non, je connais pas.
Mais par contre, coupable parce que je serais comme toi avant.
D'accord.
On m'admet.
Le but du podcast, honnêtement,
c'est aussi qu'on veut grandir
puis c'est pas juste comme
le public, c'est nous aussi parce qu'on reçoit
du monde puis on veut aussi développer
nos connaissances puis le but premier, c'est pas genre, on qu'on reçoit du monde puis on veut aussi développer nos connaissances, puis le but premier, c'est pas genre
on veut être des professeurs qui éduquent tout le monde,
non, on veut juste comme montrer on est quoi,
puis après ça, si quelqu'un apprend par rapport à ça,
c'est ça le but au final, que tout le monde
reporte avec un petit « Ah, j'avais jamais vu ça comme ça! »
Maintenant, ça me fait réfléchir
deux fois avant de comme, tu sais,
parce qu'on le sait que c'est pas tout le monde
qui a la perspective de comme « Ah,
je vais dire ça pour blesser », on le sait. C'est comme vraiment, des fois, c'est comme par maladresse ou parce qu'on le sait pas c'est pas tout le monde qui a la perspective de comme, je vais dire ça pour blesser, on le sait.
C'est comme vraiment, des fois, c'est comme par maladresse
ou parce qu'on le sait pas ou on nous a jamais dit.
Fait que le fait justement d'avoir un espace
où est-ce qu'on peut parler des choses sans que ça soit
genre comme, oh, vous êtes des méchants!
C'est comme, je trouve que ça fait une différence aussi.
Puis honnêtement, genre, on n'est pas fâchés
contre toi.
C'est pour ça que nous, on apprécie des personnes comme ça
parce que c'est ça le but. C'est juste, on peut te dire ben, ah, tu m'as fait mal, je m'excuse. C'est fini ça que nous, on apprécie des personnes comme ça parce que c'est ça le but. C'est juste, si on peut te dire
« Ah, tu m'as fait mal, je m'excuse. »
C'est fini, là. Parce qu'on prend les gens qui sont
« Mais là, non, je voulais pas te faire mal. »
C'est pas ça le but.
Si on dit « Tu peux pas toucher nos cheveux. »
« Ok, désolé. » Puis on passe à autre chose.
Mais il y en a, ils sont fâchés. « Mais pourquoi? Pourquoi j'ai pas le droit de faire ça?
Pourquoi j'ai pas le droit de faire ci? »
Je suis en train de t'expliquer quelque chose.
Je sais que je sais pas beaucoup de choses, mais je pense
que je sais pas assez de choses sur les personnes autochtones.
S'ils me disent, oh, mais tu peux pas dire telle affaire, ok.
C'est fini. Tu comprends ce que je veux dire? Je respecte
ce qu'ils me disent. Moi, je savais pas, j'étais ignorante
sur le sujet. Mais les gens, ils ont peur dès qu'on
dit ignorant, genre.
Quand on dit le mot ignorant, ils ont l'impression qu'on dit
vous êtes le pire crétin de l'humanité.
T'as aucune neurone qui a de l'intelligence.
C'est comme, c'est pas tout ça.
Puis ce que j'aime aussi dans le fait
qu'on soit nous trois, des black girls
from Laval, haïtiennes.
Mais de deux parents haïtiens.
Mais tu sais comme, mais qu'on a tellement
des manières de voir les choses différentes.
On a des opinions différentes qui fait que
souvent, mettons, il arrive une situation,
mettons, toi tu viens, puis tu
mélanges avec un autre noir.
Moi, ma réaction par rapport à ça va être différente de celle de l'autre,
de celle de Christelle. Quand les gens,
dans ma vraie vie, qui viennent me dire,
« Mais mon ami noir m'a dit que c'était correct! »
Pour lui, c'est correct. Mais comme on n'est pas tous ton ami noir,
on n'est pas tous le un noir que tu connais,
tu vois, juste là,
on est les trois, puis les trois, on va le dire de manière différente.
Si moi, ça ne m'offense pas, elle, ça l'offense.
Christ, je suis un humain, elle est une humaine, elle est une humaine. Gérez-vous avec les humains que vous avez, on va le dire de manière différente. Si moi, ça ne m'offense pas, elle, ça l'offense. Je suis un humain. Elle est une humaine.
Elle est une humaine. Gérez-vous avec les humains
que vous avez. Arrêtez de nous voir comme juste les noirs.
Parce que je ne suis pas les noirs.
C'est ici, Aïssa Black.
Oh, bravo!
C'est important.
On apprend à chaque jour.
Ça me fait rire, même.
Ça fait bon sens.
Puis toi, est-ce que t'es la seule
de votre trio qui...
Tu fais du travail du sexe?
Oui, je suis la seule.
Personne d'autre est travailleuse du sexe de la gang.
Laissez les autres tranquilles.
Laissez les autres tranquilles.
Non, non, mais vous trois, là.
Oui, oui, je sais, je sais.
Je sais pas, t'aurais peut-être eu un OnlyFans.
Non, non, non, non, non.
Si un jour, vous voyez ma tête dedans.
C'est quelqu'un qui a fait un faux compte.
C'est Naila.
C'est Naila qui m'a forcé.
C'est pas des demandes.
Naila, les gens n'auraient pas à lui dire.
Je pensais que tu allais dire que c'est Naila.
On va dire que les gens qui se disent
« Ah, on dirait que j'ai vu la place. »
Ah oui, je t'ai vue.
C'est un peu déassé, en fait.
Parce que les gens lui demandent...
Ils font des demandes spéciales.
OK, mais demande à l'autre de venir avec toi dans une vidéo.
Avec vos deux grosses fesses.
Là, je suis comme...
Là, je réfléchis.
Malheureusement, si on est fan,
on ne va pas payer assez cher.
Il faudrait que ça soit vraiment...
Je comprends.
Mais j'étais sûre qu'il y a un prix pour, à un moment, dire...
Quelqu'un, à un moment donné, va t'offrir...
Faites des offres! Faites des offres!
Il faut que ça soit vraiment beaucoup.
Peut-être dans les millions, là.
Ça te dérange que tu sois comme ça?
J'ai des parents, guys, oubliez pas!
Mes parents me regardent toujours. Puis là, ils rouvrent, puis là, ils voient. Mes parents ont arrêté de me regarder comme ça. J'ai des parents, mes parents me regardent toujours.
Là, ils rouvent,
là, ils voient.
Moi, c'est fini.
Mes parents ont arrêté de me regarder pour ça.
Ma mère, avant,
elle me googlait toujours pour ça
parce que moi,
quand j'ai des projets,
j'ai de la misère
à aller me vanter,
faire que je fais mes affaires
en secret.
Je suis là,
je joue dans une télésérie
et il n'y a personne qui sait
sauf les gens qui regardent la série
qui sont comme,
« Ah, c'est Naila? »
Je suis comme,
« Ouais, allô? »
Puis, ma mère,
elle me googlait pour savoir
qu'elle se passe avec moi et qu'est-ce que je fais de nouveau. Depuis que j'ai... Elle m'a dit, « J allô puis ma mère elle me googlait pour savoir
qu'est-ce qui se passe avec moi
puis qu'est-ce que je fais
de nouveau et tout
depuis que j'ai
elle m'a dit
j'ai arrêté de te googler
tu sais
elle dit
elle veut rien savoir
elle veut pas me trouver
genre tout nue sur internet
c'est ça
je veux savoir
pour moi je trouve
très bien en fait
mon père
la première fois
comment je l'ai annoncé
à mon père
c'est que j'étais sur Instagram
puis je disais à tout le monde
allez dire à mon père de me bloquer parce que je vais mettre mes fesses sur Instagram allez dire à mon père de la première fois comment je l'ai annoncé à mon père c'est que j'étais sur Instagram puis je disais à tout le monde allez dire à mon père de me bloquer
parce que je vais mettre mes fesses sur Instagram
allez dire à mon père de me bloquer
mon père qui m'écrit je vais jamais te bloquer
je suis comme tu veux pas que je mette mes fesses, il fait pas ce que tu veux
je suis comme ok, réponse numéro 1
là pour ça il m'envoie un lien
comme un profil Instagram d'une fille qui est un OnlyFans
je suis comme oui, qu'est-ce qu'il y a
il dit Bella, se mettre tes fesses sur ton net au moins je vais t'en payer
je suis comme oh
attends c'est ton père qui l'a fait j? Il dit, Bella, se mettre tes fesses sur ton net, au moins, je vais t'en payer. Je suis comme, oh!
Attends,
c'est ton père qui a... Oui!
Je sais que ton père
était d'accord,
mais je savais pas
que c'était ton père
qui a envoyé le lien
pour qu'il fasse un lien.
Au moins,
il fait de l'argent.
Non, non,
mais il m'a envoyé
le profil d'une fille.
Il m'a dit,
elle,
elle met ses fesses
sur Instagram,
mais elle est payée
pour ça.
C'est quoi?
Incroyable.
J'étais comme,
oh!
Bon,
en parlant de payer,
justement...
C'est là que la différence
entre les parents de Naila
et les parents de moi et Christelle est très...
Moi, je ne veux pas voir des gens s'embrasser à la télévision
de mes parents parce qu'ils vont me regarder.
J'en peux pas ma réaction.
Ma mère a déjà trouvé un dildo et elle pense que je suis lesbienne.
Je suis jusqu'à présent, je pense.
Non, non, non.
Moi et Christelle, nos parents sont un peu plus similaires.
Ils sont très, très sévères.
Traditionnels, genre plus...
On est en Haïti, comme... Moières. Traditionnelles, j'en plus. Haïtien, ils sont nés en Haïti,
comme...
Moi, là,
je me rappelle que j'étais,
je sais pas si c'était
au primaire ou au secondaire,
j'étais dans l'auto avec mon père,
pis c'est comme ça,
on voit un couple qui passe,
pis ils s'embrassent,
je suis comme,
oh, pis là,
mon père est comme,
qu'est-ce qu'il y a?
Là, je suis comme,
ben, c'est cute,
il est comme,
comment tu sais,
c'est cute, ça?
Comment ça?
Là, je suis comme,
ben, papi,
c'est des gens qui s'embrassent,
il est comme,
comment tu sais,
c'est quoi, embrasser?
Là, je suis comme,
oh, my God!
T'avais quel âge?
J'étais au primaire ou au secondaire, something likeembrassent. Il est comme, comment tu sais quoi embrasser? Là, je suis comme, oh my God! T'avais quel âge? J'étais au premier ou au secondaire.
Something like that.
Mon père était comme,
même avant,
je me rappelle,
quand on écoutait la télé,
moi et ma soeur,
on avait juste le droit
d'écouter TéléToon.
Puis même Vrac TV,
d'un fait,
dès qu'il y avait des petites scènes
un petit peu osées,
on devait changer pour TéléToon.
TéléToon.
C'était avant 21h,
parce que nous,
on n'avait pas l'air
de faire TéléToon.
Parce qu'il y avait des mauvais mots qui sortaient dans l'affaire.
Je pense qu'on a eu ce poste-là quand j'avais 18 ans.
Vraiment?
Ben oui. Les affaires d'écouter les Simpsons, la pique légende, sacre, mais pas, on voulait jamais.
Ben oui, sort work, sort work, c'est ça.
Là, ils sont comme, tu vois, ouverts. C'est parce que je suis vieille.
J'ai pas 16 ans en train de leur annoncer que je fais du sex work, là.
Je suis là avec mon 30 ans sur ma tête.
Je fais « Bon, qu'est-ce qu'ils vont faire? »
Oui, mais eux, vous...
« Qu'est-ce qu'ils vont faire? »
« Je te mets dehors de l'appartement que tu habites plus chez nous. »
« Qu'est-ce qu'ils vont faire? »
Mais vous, même si vous avez 30 ans,
c'est quoi qui arriverait?
Mettons, un jour, le lendemain, tu dis « Ah, moi, je me... »
On est fans.
J'aurais plus de famille, un jour, le lendemain, tu te dis, « Ah, moi, je me pars, on est fans. » Non.
J'aurais plus de famille, en fait, je pense.
Oui, parce que la chose, c'est que moi,
ma famille est vraiment grosse.
J'en ai partout. J'en ai en France, j'en ai en Haïti,
j'en ai en Atlanta, j'en ai en New York, j'en ai partout.
Puis on fait des grosses réunions de famille.
Imagine, j'arrive dans la réunion de famille,
je sais déjà, ils vont tous parler.
« Ah oui, Lauriel, il va tout parler. »
Ils vont tous me renier sur moi.
Mes parents ne vont pas être fiers du tout.
Parce que mes parents, c'est trop des gens qui sont très fiers.
Ils sont très, très fiers de me montrer.
Ils voient ce que je fais et j'adore ça.
Ils attendent.
Mon père, quand je vais...
Mon père est arrivé dans un hôpital.
Dès que j'arrive, « Oh my God, la fille! »
Mon père est là.
Là, il dit à tout le monde.
Il est chaud de dire tout ce que je fais.
« Ah oui, ma fille, elle passe à la télé.
Elle fait ça sur les réseaux.
Elle a un podcast.
Ils sont vraiment fiers.
Fait que s'ils sauraient que je serais quelque part sur Internet,
les seins à l'air, ils ne seraient pas vraiment fiers.
Oui, ils ne seraient vraiment pas fiers.
Je pense que c'est au niveau vraiment des valeurs et tout.
Parce que vu qu'eux, ils sont plus conservateurs,
mes parents, eux, ça serait genre comme,
ils feraient des jeûnes de prière à l'église pour
essayer de chasser le démon.
Maman, elle serait plus comme, pourquoi
tu me fais ça? C'est pas moi.
C'est elle à elle que je lui fais exprès
de lui faire quelque chose pour lui faire du mal.
Parce que, tu sais, mettons, après ça, elle va
prendre par les sentiments parce que comme,
nous, on a travaillé fort, on a fait si tel sacrifice.
Là, vous arrivez, puis là,
vous faites ça, et tout, vous nous aimez pas.
Puis tu sais, c'est là que, comme, la conscience va embarquer,
puis je suis comme... C'est comme un peu de la manipulation
émotionnelle, en fait, mais ça marche.
Non, mais ça marche, je veux dire.
Est-ce que, parce que là,
tu parles de la religion, est-ce que ça fait
partie de vos vies, respectivement?
L'une est, comme...
Je suis juste curieuse.
Parce que si c'est, mettons... Moi, c'est sûr que je suis chrétienne, dans le sens de mes parents, bon qu'elle est bien dans ce qui s'est d'un métaux mais moi c'est sûr que
je suis chrétienne dans ce sens mes parents bon mon père est pasteur ok fait qu'il a sa
façon et que les en a été ouais c'est ça c'est pour ça c'est pour ça que moi je ne suis pas
nécessairement le modèle à d'une que comme mes parents savent pas que j'ai des tatouages
ils savent pas encore parce que c'est des trucs de cette heure c'est que moi je suis la plus niki
genre personne sur les réseaux parce que j'ai des trucs de Satan fait que moi je suis la plus niquée genre personne
sur les réseaux
parce que j'ai bloqué
mes parents partout moi
il y en a elle
ça m'a la support
elle bon des fois
ils sont là
moi je les bloque
avant qu'ils me trouvent
parce que j'ai pas besoin
qu'ils sachent
qu'est-ce que je fais
parce que je trouve que
ça m'enlève
genre mon individualité
dans un sens
parce que comme on disait
que je dois porter le fardeau
d'être leur enfant
puis c'est comme
ok qui suis-je au-delà de qu'est-ce qu'eux ils veulent pour moi tu sais c'est ça le dilemme la fin aussi je pense parce que comme on disait que je dois porter le fardeau d'être leur enfant puis c'est comme ok qui suis-je au delà de qu'est ce qu'ils veulent pour moi tu sais c'est ça le dilemme
la fait aussi je pense que parce que les haïtiens sont très genre comme les gens vont parler tu
comprends ils veulent passer l'apparence de qu'est ce que les gens vont penser qu'est ce qu'ils vont
se dire ah mais vous êtes nos enfants tu comprends comme moi je me rappelle quand j'étais jeune j'avais
mis une photo de ma photo de graduation sur facebook puis quelqu'un l'a envoyé à mon père
genre puis là mon père est comme comment ça t'as mis une photo toi graduation sur Facebook. Puis quelqu'un l'a envoyée à mon père.
Puis là, mon père est comme,
comment ça, t'as mis une photo de toi sur Facebook?
Je suis comme, papi, c'est Facebook.
C'est pour mettre une photo.
Mais lui, il pense trop à que quelqu'un peut prendre ma photo,
le mettre sur quelque chose.
Tu comprends?
Ça fait que c'est plein d'affaires.
C'est très comme, les gens t'ont vu, blablabla.
Ça fait que je suis comme, papi.
Nous, on dit papi.
Pour mon père. Ça fait que c'est normal. Puis maintenant, que je suis comme, papi ben nous on dit papi là pour mon père, fait que je suis comme, c'est normal genre, puis maintenant tu sais comment je suis rendue
c'est sûr qu'il sait que je suis vraiment sur les réseaux
ben c'est step by step
ben c'est ça, ouais, ouais, oui, oui. Eux, ils voient grand. Ils voient grand.
Ils voient grand.
Moi, ma famille,
la religion, c'est témoin de Jéhovah.
Tu comprends?
OK.
Fait qu'ils n'ont vraiment pas d'affaires
à me supporter.
Et à venir, là, tu comprends?
S'il y a quelqu'un chez eux...
C'est comme plus intense que chrétien,
témoin de Jéhovah?
Oui, oui, oui.
Ça dépend.
En tout cas, bref, témoin de Jéhovah, t'es même pas censé parler à des gens qui ne sont pas témoins de Jéhovah. Oui, oui, c'est que... En tout cas, témoin de Jéhovah,
t'es même pas censé parler à des gens qui sont pas témoins de Jéhovah.
Même si t'es censé,
comme si tu donnais à un chum,
t'es censé être un témoin de Jéhovah aussi.
Ou il se marie, puis là, il vient avec.
Non, les deux doivent se convertir.
Oui, oui, c'est ça.
T'es pas censé l'avoir rencontré, pas témoin.
Ouais.
T'es vraiment censé rester dans la religion, mais... Et lemoin. Télimente, ça fait rester dans la religion.
Mais ma mère, vu qu'elle a commencé ça plus tard,
donc j'ai pas grandi témoin.
Fait que c'est correct que je sois dehors.
C'est juste que Télimente, elle devrait pas vraiment me parler. Mon ami, parce que pour l'influence, je pourrais influencer ma mère.
C'est sûr que je vais pas influencer ma mère avant qu'on ait faim.
C'est sûr que je me réveille pas le matin avec ces envies-là.
OK? C'est beau.
Mais ce qui fait que mes parents me supportent
là-dedans, c'est pas qu'ils me supportent là-dedans.
C'est des parents. Ils préfèrent que je sois pas sex worker,
évidemment.
Mais ce qui fait que
ils m'aiment pareil, ils me supportent dans mes projets,
c'est qu'ils sont comme, on sait que t'as du talent
pour autre chose, mais tu fais aussi les autres choses.
Ils sont comme, on te dirait bien,
t'as pas besoin de faire ça,
tu peux être actrice, mais tu as aussi les rôles
quand tu as des rôles. J'ai mon podcast.
Fait que je fais mes affaires
en dehors. Le jour
où j'ai assez... Le monde qui veut que j'arrête,
donnez-moi plus de rôles à la télé. Le jour
où j'ai tant plein
de Radio-Canada,
je n'ai plus le temps pour être only fan de la gang.
C'est beau que, même s'ils ont leur foi et leur croyance,
qu'ils sont comme « that's her daughter ».
Oui, parce que sinon, comment dire, ils vont perdre leur fille.
Il y en a qui feront le choix.
Il y en a qui font ce choix, c'est ça.
Mais les autres, je ne pense pas qu'ils sont là-dedans.
Ils préfèrent accepter.
Ils vont parler, c'est juste qu'ils vont quand même accepter,
mais ils vont parler à chaque fois.
Mais tu sais, avant 40 ans, ils vont quand même redire les mêmes choses
Que depuis que tu avais 18 ans
Parce qu'ils ne vont jamais arrêter
Tu seras toujours un enfant
Naïla a 30 ans, mais c'est un enfant quand même
Oui, c'est l'enfant de mes parents
Pour les Haïtiens, c'est pour tous les Haïtiens je suppose
Surtout si tu habites encore chez tes parents
Tu es encore leur enfant
Tu n'arrives jamais à être un enfant
Parce que les Haïtiens, on reste chez nos parents très longtemps
Parce que la vie coûte cher D'accord, si ce n que les Haïtiens, on reste chez nos parents très longtemps.
La vie coûte cher.
D'accord. Si ce n'était pas pour mon travail, je serais encore chez ma mère.
Jusqu'à aujourd'hui. C'est gênant.
J'avoue.
Comment ça va avec...
J'ai écouté un petit peu
des vidéos
de vous qui parliez de votre
premier dating,
de vos premiers dating.
Comment ça s'est passé, justement, avec vos familles?
Si vous voulez en parler.
Non, non, tu vas m'en parler.
On peut en parler.
Moi, c'est sûr que c'est pas comme nous autres,
la première fois qu'on a été du monde.
Puis vos parents l'ont su.
Mettons, en rapport avec votre famille.
Ça a parti, vos parents l'ont su que je dois réfléchir.
They didn't know, y'all.
J'étais jeune, hein.
Quand j'avais 18, 19, 20 ans,
j'allais sur Tinder tous les jours.
Je me ramenais des gars tous les jours.
Ils venaient chez nous, là. Ils venaient chez ma mère.
Ah, pis ils les voyaient.
Oui, oui. Ils les voyaient le lendemain matin sortir.
Sur la pointe des pieds.
Mais ils voyaient leur dos, peut-être, là.
Et ma mère était comme,
ils vont pas me dire bonjour?
Ils vont pas me saluer?
J'étais comme, ah, d'accord, on va être polie.
Désolée, ma mère.
Est-ce qu'elle pensait que c'était le même?
Non, elle sait que c'est pas le même.
Franchement, elle sait que c'est pas le même.
Mais quand même.
Fait que toi, pour vrai,
ça s'est plus bien passé que probablement nous,
on en dirait.
Bien, parce que j'ai aussi commencé à 18 ans.
Ouais.
J'avais jamais embrassé un gars avant cet âge 18 ans. J'avais jamais
embrassé un gars
avant cet âge-là.
J'avais jamais rien.
C'est quand j'ai commencé à travailler.
J'étais dehors avec des collègues.
Tinder, c'était comme mon Uber Eats.
Depuis que j'avais faim,
j'allais sur Tinder.
Je peux t'inviter à déjeuner.
Elle allait en D trois fois par jour.
Des fois, j'essayais de voir Naila.
Puis je suis comme, OK, ce que tu fais?
Ah, mais genre, je m'en vais déjeuner à quelqu'un.
Puis j'ai un truc pour le lunch.
Puis j'ai un truc pour le souper.
Je suis comme, OK, mais je te vois.
Elle me disait, après, genre, il va me payer un Uber.
Fait que je vais venir vous rejoindre dans le club.
Puis je suis juste comme, merde.
Littéralement, j'utilisais Uber comme Uberit.
Tinder comme Uberit.
Littéralement.
Parce que tu voulais, c'était tes repas.
Oui.
C'était impossible. Of course. Oui. C'était impossible.
Of course.
Oui.
C'est tellement brillant.
Tu vois,
c'est avant que je sois
un sex worker.
Si j'avais su,
je pouvais charger
plus qu'un Big Mac.
If I knew.
Mais là,
ils peuvent te payer
en plus de pay lunch.
Mais oui,
j'adore.
Ça,
c'est mon truc préféré,
les dinner dates.
Hé, wow.
Ça fait 4 heures,
on va souper.
Après ça,
on va s'amuser.
C'est mon dessert.
Hé, parce que c'est ça.
Toi, tu es aussi tes escorte?
Oui.
OK, fait que...
Je fais tout dans le sex-work.
Tu fais du OnlyFans
puis tes escorte aussi
puis escorte,
est-ce que ça va bien?
Parce que j'aime ça.
Non, mais travailles-tu
beaucoup comme escorte
ou tu fais plus?
Je fais beaucoup plus
d'escorte que d'OnlyFans.
Ah, wow!
J'aime pas beaucoup
la partie créer du contenu
for fun
comme si quelqu'un fait une demande custom je fais ça
ça j'adore, tu me donnes le scénario
je suis actrice, tu me donnes le scénario
je joue le rôle, fini
non mais quand c'est pas
déjà pré-établi j'aime mieux faire de la webcam
là je chatte avec les gens puis je suis tenue
puis on fait des on twerk puis tout
puis un moment donné je vais inviter l'autre.
Dis-moi!
Je vais venir!
Là encore, je suis en live.
Sinon, je préfère beaucoup mes clients en personne.
Es-tu toujours les mêmes ou?
J'ai beaucoup de réguliers parce que je suis attachante.
Ah!
Mais j'en ai rencontre quand même souvent des nouveaux.
Fait que j'aime ça, oui.
Est-ce que ça t'es déjà arrivé que tu en avais un
et que tu n'étais vraiment pas d'âme?
Bon, j'ai déjà eu un avec une odeur spéciale.
OK.
Quand je dis odeur spéciale, c'est-à-dire que dans mon cerf,
à côté de son nom, il y a un nez.
Je me rappelle de jamais le revoir parce qu'il...
Il y a un nez.
C'est impossible. Il y a un nez à côté de son nom.
J'ai mis un nez parce qu'il faut que je me rappelle.
Elle émojise, genre.
Il y a pris trois douches ici puis c'était pas me rappelle. Il y a pris trois douches.
Tu lui as dit qu'il sentait?
Non, elle lui a pas dit.
On va prendre une douche ensemble.
Tu as dit de se laver avec toi.
Oui, on a été prendre une douche ensemble.
Il y a des gens qui ont des odeurs corporelles différentes.
C'est pas parce qu'il était pas propre.
J'ai donné sa douche.
C'est juste que son odeur, je n'ai pas la sentie. Je ne sais pas si c'est peut-être avec ce qu'il mange, peut-être le savon qu'il? C'est juste que son odeur, je ne peux pas la sentir. Je ne sais pas si
c'est peut-être avec ce qu'il mange, peut-être le savon qu'il utilise
d'habitude. Pour ça, moi, je ne peux pas.
Moi, je vais
le recevoir.
Je l'ai savonné avec ton savon.
Oui.
Ta santé quand même.
C'est pas mal.
Ça, c'est comme ta pire
date.
Ouais, sinon les autres clients,
la plupart de mes clients sont quand même assez beaux.
Moi, je les aime bien.
L'autre fois, on était au restaurant, je m'en vais voir un client,
il m'a passé un texte de « Oh my God, mon client était tellement beau,
puis en plus, il veut me revoir. »
Ils sont tous beaux. Je me demande ce qu'ils ont.
Non, mais continuez. Je ne sais pas ce qu'ils ont.
Non, non, continuez, les beaux.
Appelez-moi tout le temps.
Mais la plupart, la plupart grande, c'est des gens qu'ils ont. Non, non, continue, elle est beau. Appelez-moi tout le temps. Mais la pandémie, la plupart, grande plupart,
c'est des gens avec qui je reçois sur Tinder.
C'est-tu souvent, est-ce que ça finit dans la chambre à coucher tout le temps?
Ah, c'est toujours.
Ça commence et ça finit là.
Eh, OK!
Ça, si tu prends un dinner date,
si tu prends un dinner date, ça commence au resto,
ça finit dans la chambre, ça finit toujours dans la chambre.
C'est quoi, dinner date?
Ah, dinner date, c'est ça.
Ouais, c'est ça.
Dîner.
Ouais, comme un souper, comme une soirée où on va déjeuner,
on va bruncher, on va prendre un repas,
on passe un petit peu de soirée ensemble.
Ça finit toujours dans le lit.
La question, c'est qu'est-ce qu'on fait dans le lit?
Des fois, on ne fait pas forcément des actes sexuels.
Des fois, on fait juste parler.
Des fois, on fait juste des câlins.
Pension dating.
Commencez à dater quand vous avez des familles
un petit peu plus conservatrices.
Comment ça se passe?
Donc, moi, je l'appelle.
Attends, mais est-ce que pour vos parents, en ce moment, vous datez ou non?
Ma mère, c'est aussi...
C'est ça!
Vos parents, vous datez ou...
Non, mais c'est aussi, genre, je suis souvent téléphonée.
Puis ma mère, comme l'autre fois, elle, elle surveille maintenant.
Parce que, tu sais, au début, c'est genre t'as pas le droit de date.
Puis là, c'est rendu
OK, mais comme
tel gars-là que tu parlais, genre en 2012,
il est rendu où? Je suis comme, ah, ben c'est mon ami.
Comme, pourquoi tu le prends pas?
Je lui dis, pardon? Pourquoi je dois le prendre? C'est mon ami.
Il est comme, ouais, mais comme, là, là, faut que
tu m'amènes quelqu'un. Je comprends pas le
scénario de comme, ah,
les Haïtiens, nous, on a les trois L,
c'est comme l'école, l'église,
puis la caille qui est la maison.
Puis c'est comme, comment tu parles?
La caille, c'est en créole.
C'est la maison.
Comment tu passes de ça à,
ok, mais c'est comme tu me présentes quelqu'un,
elle est comme, ah, elle veut me présenter du monde,
de son église.
C'est toujours les gens de l'église.
Les gens de l'église ne sont pas mieux. C'est ça, ils ne... C'est toujours les gens de l'église. Les gens de l'église sont pas amusés.
Ils comprennent pas que les gens de l'église
sont pas amusés. Parce que tu vois,
quand t'es trop sévère avec des gens,
c'est les personnes qui veulent le plus.
Tu comprends ce que je veux dire?
Comme, dis-toi, t'as toujours dit,
tu peux pas sortir, tu peux pas sortir.
Mais moi, sur le thème, c'est les enfants comme ça
qui vont mentir pour sortir.
Faut pas les coincercer parce que c'est ça
qu'ils vont faire. Ils vont mentir. Ils vont dire « Ah oui, je m'en vais chez Roxane. »
Moi, je suis la preuve vivante.
Mais oui.
J'allais chez Naila beaucoup, en fait.
Dans ma jeunesse.
Je les avais vus chez moi.
C'est l'histoire.
Pour eux, c'est vraiment en mode
que ma mère surveille mes amis
pour dire « Ah, tu pourrais jusqu'à la mamie? »
On n'a jamais eu ce bound, malheureusement.
C'est awkward quand elle me parle de
relations et tout parce que
c'est comme si elle surveille.
« J'aimerais que tu me parles pour me dire tes histoires. »
Je sais que j'allais lui dire une histoire
et ça va être comme on va finir en train de prier
et faire un jeûne encore.
Des fois, je filtre.
Pour ma mère et pour moi, je date pas.
J'allais dire pour ma mère seulement,
mais pour moi non plus.
Je date pas.
C'est pas que j'ai pas envie, c'est les hommes le problème.
Je comprends.
Je disais, j'en dirais que de nos jours,
ça prend plusieurs hommes pour faire un homme complet.
Oui.
Ils vont jamais te donner le one on you.
Ils vont te donner un petit 20% par là, 30%, 40%, 50%
Puis ça fait un homme total
On n'a pas le choix d'être comme les hommes
Des players
Elle est juste coréenne à rajouter
Mais non mais c'est vrai
Moi je pense aussi que c'est peut-être
À cause de nos parents, peut-être moi et Christelle
On est très durs aussi je pense
Parce que le fait que nos parents veulent tellement
Si on amène
un homme à la maison, on peut pas présenter à nos parents,
on peut pas présenter n'importe qui.
Comme il doit avoir une carrière, il doit
comme... He have to make money.
Il doit avoir des ambitions. Comme il doit être honnête.
Il y a plein d'affaires. Mais nos parents sont très
comme... Leur attente est très élevée
parce que pour eux, comme moi et Christelle, on est juste
des filles. Bon, Naila aussi. On est juste des...
Nos parents ont juste eu des filles.
Ils n'ont pas eu de gars.
Comme elle a juste des soeurs, j'ai juste une soeur.
Naila a juste des soeurs.
Fait que c'est très, très protecteur.
Ils veulent vraiment le best for us, whatever.
Je pense que c'est ça qui nous a choisi.
On ne peut pas prendre lui parce qu'il n'a pas ça, il n'a pas ça, il n'a pas ça, il n'a pas ça.
Mais c'est comme, la personne doit avoir ses chéries together.
Parce que, mettons, si mes parents me disent disent pourquoi c'est cette personne-là que...
Si on présente quelqu'un à nos parents,
c'est que c'est sérieux. Il faut que ça soit
un potentiel de comme ça va aller plus loin.
Mes parents sont du genre, après, quelques mois,
à demander, oui, c'est quoi tes intentions
envers ma fille, littéralement.
Est-ce que tu vois ça à long terme, da-da-da et tout.
Puis comme...
Il passe son entrevue, en fait.
Les parents haïtiens sont très intimidants puis ils sont très protecteurs envers leurs filles
même nous on a peur de nos trois parents
imagine le gars genre c'est ça
ils sont très protecteurs
moi je m'en rappelle souvent comme avant
quand j'avais pas de permis
c'est plus mes amis gars qui avaient leur permis
ils venaient me chercher pour qu'on sorte et tout
mon père à un moment il y a un de mes amis il m'attend devant la porte
mais comme il m'attend, il est dans son auto.
Mon père, il est...
T'es qui, toi, oui?
Il est allé toc-toc.
Comme ça, oui.
Là, je suis comme, oh my God.
Là, il me texte, c'est comme, yo, l'autre.
Ton père vient de frapper dans ma porte, oui.
Là, je suis comme, ouais.
Là, je suis comme, merde, bouge, là.
Il va au dépanneur.
Parce que je suis comme, je sais qu'il va passer sur mon t-shirt,
mais c'est vraiment juste pour mon amie, gars.
Là, mon père, il vient, il rentre dans la maison, il est comme, Laurie, il y avait un gars là devant la maison.
C'est qui ça? Là, il me demande plein de questions.
Je suis comme, oh my God.
Comme ils sont très comme, c'est qui ça? Qu'est-ce que tu veux faire avec ma fille? Tu vas où? Vous allez faire quoi?
Ils sont très comme...
Faut préparer le gars à rencontrer les parents avant.
Faut qu'il soit prêt.
Puis quand on est comme, OK, il va te donner telle question, faut que tu aies ta réponse.
Puis nous, même nous, on doit être sûr de comme, est-ce qu'on veut vraiment présenter ce gars?
Puis il faut que ça fasse un moment,
puis qu'on soit, que c'est sûr, parce que, mettons, j'ai une affaire de,
ça fait, genre, quatre mois que je regarde le gars,
puis on commence à s'en sortir, puis deux mois après, c'est dead.
Quand mes parents me demandent pourquoi,
ils veulent les détails, ils veulent savoir pourquoi,
ça se fait qu'ils appellent même le gars pour
comprendre pourquoi que t'as des suspects d'affilée.
Mais oui.
Non, non, non.
Moi, je sais que mes parents ne vont pas appeler,
mais s'ils le revoient, ils ne vont pas le regarder.
Mon père va peut-être le toiser en créole,
c'est comme regarder Croche.
Bombastic side-eye.
Side-eye.
Est-ce que vous avez...
Fait que là, présenter un gars pour vrai à vos familles
en mode ça, c'est peut-être l'homme que je vais marier,
c'est-tu déjà arrivé?
Non.
J'ai même parlé de mariage, mais j'ai présenté des gars.
Mais c'est ça que je n'ai pas les mêmes parents que vous.
Oui, non, c'est ça.
J'ai présenté des gars en mode, c'est l'amour de ma vie.
OK.
Mes parents savent que je suis d'amour et de l'amour.
C'est ça.
Alors, tout le monde est l'amour de ma vie.
À chaque mois.
Oui, mon vie.
Tu vois, moi, c'est ça.
Les autres, ils ne racontent pas leurs affaires à leurs parents.
Moi, chaque fois que j'avais un kick, je racontais à ma mère.
Elle était au courant
qu'à chaque nouvelle semaine et demie, j'ai un nouveau
chum dans mon cœur à qui je ne vais
jamais avouer mon amour.
Mais que dans mon journal intime, on a déjà
des enfants et des...
Fait que ma mère sait que je suis
comme ça, tu comprends?
Mettons que je ramène des gars à la maison,
elle sait que moi, j'en ai un mot-port dessus la tête
et elle sait que ça va pas durer parce que dès que le gars,
il a fini, il s'en va ou quelque chose.
Ils savent.
J'ai déjà, comme une fois,
j'ai vraiment dit le mot « chum ».
Puis lui aussi, il a dit « chum ».
Ne vous inquiétez pas, les filles, tout le monde dans l'histoire
savait qu'on était des chums.
Chum et blonde, ouais.
Tout le monde sav ça et ça.
Mon oncle aussi était là.
Et j'avais... Il avait 8 ans.
17 ans.
J'ai dit ça, t'as jamais eu de chum.
Je sais, mais ça compte pas, c'est pour ça.
Ça dure combien de temps?
C'était un chum pas longtemps.
Finalement, lui aussi, il voulait des chums.
C'est ça.
Là, j'ai branté à toute ma famille. Après une semaine. pas longtemps. Il voulait des chums.
Là, j'ai présenté à toute ma famille.
Après combien de temps?
J'ai présenté après une semaine.
Une semaine, j'ai présenté à toute ma famille.
Et à ce jour-là, mon oncle des fois me demande ce qui se passe avec lui.
Parce que ce gars-là...
Lui, il suce des bites maintenant.
C'est sur moi.
Ma famille connaissait sa famille, c'était wow.
Mais là, maintenant, bon,
de toute façon,
comme je dis,
on est restés admis,
mais ma famille,
je pense qu'ils ont abandonné
l'idée de penser
que je vais être en couple.
Ils savent que je ne suis pas.
Je dis, moi, ma mère,
c'est-tu correct
si jamais je n'ai pas de mari
et pas d'enfant?
Elle était comme,
oh, t'en voulais?
Je suis comme, ok.
C'est bon, c'est bon,
c'est bon, ma mère.
C'est ça.
Elle a dit, non, non,
elle a dit,
tu t'en attends à. Je ne t'en attends pas. Non, c'est bon, c'est bon, ma mère! C'est ça. Elle a dit non, non, elle a dit c'est Thomas en or.
Je suis pas en or.
Mon Dieu, c'est vraiment de la réalité.
C'est déjà arrivé que,
c'est fou,
est-ce que c'est déjà arrivé que vous êtes déjà tombée en amour avec quelqu'un, puis que vous vous êtes dit
impossible que je peux pas le présenter
à mes parents, puis que là, c'est comme,
oh mon Dieu, vous avez comme un...
Moi, ça m'est arrivé.
Ça, c'est la première fois qu'on m'a fait
une déclaration d'amour.
Non, à part toi, tu étais amour avec le gars.
Oui, mais j'aimais bien le gars aussi, mais je ne faisais pas ton amour.
Je dois dire, la première fois qu'on m'a fait une déclaration
parce que j'étais down, mais c'est juste que comme mon père.
Mais c'est ça.
Parce que qu'est-ce qui est arrivé?
Je pense que ça m'a traumatisé des garçons, en fait, je pense.
Parce que j'avais genre 16-17 ans.
En fait, non, j'étais même plus jeune.
Parce que là, dans ce temps-là, j'étais encore en Haïti.
Parce que moi, j'ai grandi en Haïti.
Fait que je suis née en Haïti.
Moi, genre, j'arrivais ici, j'étais au secondaire.
Fait que c'est comme l'année avant que j'aie mon âge ici.
Il y avait un petit gars, genre, il s'appelait Lucien.
Oh!
Oui, mais non, c'est...
Je suis rendue Lucien, mon gars.
Non, mais je ne sais même pas.
Je ne sais même pas où il est rendu.
Allô, Lucien.
Mettons, Jean-Louis,
c'est que, bon, on était dans la chorale
ensemble à l'église, parce que c'est la seule activité qu'on avait le droit.
Fait que, comme, on était à la chorale
ensemble et tout.
Non, mais c'est vrai, l'école, je vous avais dit,
tant que je dois sortir de chez moi, c'est pour aller à l'école
ou pour aller à l'église.
J'allais à l'école, je n'avais pas le choix. J'étais obligée de mescler'école ou pour aller à l'église. Fait que comme, I need to choose. Fait que j'allais à l'école, j'avais pas le choix.
Fait que j'étais obligée de mescler à toutes les activités à l'église.
Juste pour sortir, puis comme
chiller et tout. J'avais des amis en cachette,
juste pour vous dire. À la chorale. Oui.
À la chorale de l'église.
Fait que là, genre, c'est ça, genre, comme tu sais,
on s'est changé de petits regards, etc.
Et tout. Puis là, le gars, je sais pas,
on regarde, t'es de trop, je sais pas.
Fait que là, il a pris l'initiative de m'écrire une lettre d'amour. Pourquoi, genre, j'arrive à l'église, puis là, le gars, je ne sais pas, on regarde, il était de trop, je ne sais pas. Il a pris l'initiative de m'écrire une lettre d'amour.
Pourquoi j'arrive
à l'église, puis là, le gars
est en train de me donner la lettre. Pourquoi je vois
la voiture de mon père qui arrive
dans le stationnement de l'église, puis
tout le monde sait qu'on peut arriver, tout le monde court
pour rentrer à l'église.
Parce que c'est le pasteur.
Les gens viennent pour chiller, mais quand le pasteur est là,
tout le monde fait semblant là je suis comme
j'avais la lettre dans ma main je savais pas où le cacher
puis il a dit viens ici
puis là mon père a lu la lettre avant moi
non
il a pris la lettre
il l'a lu, il l'a déchiré
et il m'a dit je vais te régler
quand on arrive à la maison
c'est fait toute l'église
a fermé prière pour une fois pour une fois non maison, j'ai fait toute l'église à fermer prière pour une fois.
Pour une fois?
Non, parce que j'étais comme...
Non, parce que quand un père haïtien te dit
qu'on va se dégager à la maison...
J'aime mieux qu'il me dise déjà c'est quoi la conséquence tout de suite
versus le suspense. Parce que là,
il va faire semblant, il va prêcher.
Il va retourner à la maison.
La route de l'auto est silencieuse.
C'est la fois la plus stressante au monde. Là, je rentre à la maison. Oh, mon père m'a mis à la maison. La route de l'auto est silencieuse. C'est la fois la plus stressante au monde.
Là, je rentre à la maison.
Oh, mon père m'a mis à genoux.
Il m'a battue. Il m'a traité de pute.
Parce qu'il m'a dit, tu vas finir enceinte.
Il a fait un rappel à ma soeur
qui avait battu pour un truc de même.
Parce qu'un gars l'a appelé au téléphone.
Ça veut dire qu'elle est enceinte.
Elle la trouve ça drôle.
C'est ça notre vie.
Mon père m'a battue. J'est ça notre vie on m'a pas abattu
la fois d'après le gars a essayé de nous reparler
j'étais comme non
parce que j'avais trop
ça c'est un gars
dans ta chorale
qui j'imagine
est au courant que c'est quelque chose
que de donner une lettre comme ça
ça peut te mettre dans cette position-là, non?
Lui aussi avait le même âge que moi.
On est des ados.
Au final, ça ne venait pas à ce que mon père nous pogne.
C'est juste ça.
Il allait me donner la lettre.
Quand je suis allée, les petits regards,
c'est comme si mes parents étaient là.
On regardait droit devant nous.
Pas d'indice.
C'est juste que mon père est arrivé à ce moment-là
et mon père nous a pogné en flagrant délit.
C'est comme ça que j'étais en train moment-là, puis mon père nous a pognés en flagrant délit. Puis en plus,
c'est pas comme ça que j'étais en train de freiner.
On m'a donné un papier.
C'est pas elle qui l'a écrit. C'est même pas moi qui l'ai écrit. Je suis. Puis c'est comme...
T'as des conséquences parce que quelqu'un est amoureux de toi.
C'est parce que là, ils se mettent à s'imaginer
qu'est-ce que t'as fait pour avoir...
Mais c'est ça exactement. Fait que c'est comme si c'était de ma faute à moi.
Genre, parce que, mettons,
la mentalité de nos parents, c'est comme...
Mettons, les femmes, la nuit,
elles ne devraient pas sortir toutes seules parce que
une femme raisonnable doit rester chez eux parce que
l'heure, ce n'est pas bon.
C'est pas les hommes
qui vont faire des actions qui vont être le problème,
c'est les femmes qui ne devraient pas être là pour éviter ce problème-là.
C'est comme eux, ils ont grandi avec cette mentalité-là.
Des fois, par exemple, je trouve que
maintenant qu'on a grandi,
ma mère est plus ouverte à discuter. Parce que
des fois, j'en jouais et disais comme, tiens, il y a des affaires que vous avez
faites, c'était pas nécessaire. Parce qu'elle était
comme, pourquoi vous me dites rien, vous me cachez
vos choses. Pourquoi quand on te dit rien, madame? Je me
rappelle de la lettre. Peut-être que toi, t'as oublié.
Mais moi, c'est encore très frais
dans mon corps. Fait que, tu sais, genre,
je fais attention à ce que j'y ai. Parce que
tu ne veux pas, ça m'a enlevé la capacité
d'être vulnérable avec eux à quelque part parce que j'ai
l'impression que si je leur dis
s'ils sont pas d'accord, je sais pas ça.
Mais tu comprends ce que je veux dire, puis je veux pas les décevoir
non plus parce que je suis comme... Puis tu sais, quand
Chloé dit qu'il faut ramener quelqu'un qui a de la
lourde, mais, tu sais, le gars m'a écrit
une lettre. Je sais même pas si elle a fait des fautes de français. Je sais pas
si c'est pour ça. Je sais pas c'est quoi la raison.
Mais tu sais, c'est quoi la raison.
Tu n'as jamais lu cette lettre-là?
Non, je n'ai jamais lu.
Puis après ça, le gars essaie de me texter.
Ce gars-là, il voulait.
Parce qu'après ça, il a trouvé... Il était pour la fête.
J'avais pas de téléphone.
Il a pris le téléphone de ma mère.
De la maison.
Non, de ma mère.
Parce que ma mère avait un téléphone,
mais elle ne l'avait jamais.
Elle le perdait tout le temps.
Ça fait que c'est plus nous qui l'utilisait et tout.
Là, c'est comme il y a ma soeur qui parlait à un de ses amis qui avait le numéro. Ça fait que c'est plus nous qui l'utilisait et tout. Fait que là, c'est comme, il y a genre ma soeur qui parlait
à un de ses amis qui avait le numéro.
Fait que j'ai commencé à texter aussi.
Puis je suis juste comme, oh my God, ces gens-là veulent ma mort,
en fait.
Non, mais faut rire. Fait que c'est juste comme...
Parce que la fin, c'est que je pense que
nos parents, ils veulent tellement qu'on se concentre à
succès dans la vie, qu'ils veulent pas
qu'on ait des distractions. Parce que moi, je sais
que c'est ça. Fait que mes parents, mettons,
pour mon père, mon premier chum,
c'est mon chum de... le diplôme
d'université, de secondaire.
C'est ça, mes chums, en fait.
C'est sûr qu'il a des bonnes intentions.
Je sais que derrière eux,
ce qu'ils se disent, c'est qu'ils font le meilleur pour leur vie.
Ouais, parce qu'eux, ils savent
que comme... mettons, j'ai un chum
en secondaire 1, puis là, il casse avec moi parce que je ne sais pas quelle raison,
puis là, je suis en dépression pendant 5 ans.
Ils ne comprennent pas ce que je veux dire.
Exactement.
Je sais que c'est pour bien faire, c'est juste qu'ils le font mal.
Leur approche, c'est comme ça.
C'est plus mal et un peu beaucoup sévère,
mais je sais qu'à l'indépendance, c'est pour des bonnes raisons.
Mais puis, c'est aussi une ancienne génération,
puis veut pas, genre...
En tout cas, moi, mes parents ont immigré.
Toi, vos parents aussi. Oui, mes parents ont immigré. Toi, mais
vos parents aussi. Oui, mes parents ont immigré.
Mais eux, ils sont nés ici.
Non, mais ça veut dire que mes parents, eux, ils ont immigré.
Moi, j'étais au secondaire. Ça veut dire, eux, ils avaient
quel âge? Vos parents sont nés ici?
Non, ils sont nés en Haïti aussi.
Mais eux, ils sont nés ici. Moi, j'ai immigré.
Je sais même pas, j'ai oublié.
Moi, ils sont venus quand même jeunes. Ils ont fini leur secondaire ici.
OK. Fait que, dis- leur secondaire ici ok moi des fois
c'est comme ça que je vois
que la mère d'Aïcha
par exemple
est plus ouverte
parce qu'elle veut pas
elle a vécu ici plus
versus mes parents
en fait comme
ses parents
elles vont venir nous chercher
dans le club
mes parents à moi
ils savent même pas
que j'étais dans le club
c'est ça la différence
c'est vrai
elles préfèrent ça
que plutôt qu'on rentre
avec quelqu'un qui a bu
tu comprends
parce que l'alcool au volant ça nous tue
c'est ça que j'aime avec mes parents
moi j'aime bien ma famille
ils se sont jamais parlé, mettons vos parents ou non
parce que vous connaissez pas
après ça ils vont influencer ma mère
on voulait pas
peut-être
c'est pareil pour les biens
moi j'ai peur que si
leur famille me connaisse
ou connaisse ma famille, ils vont peut-être même plus laisser
faire le podcast avec moi.
C'est ma phobie. Pendant un an, je n'ai pas dit
que j'étais sex worker sur le podcast.
Parce que j'étais comme...
La famille de Christelle,
ils vont comme, il ne faut pas se passer le podcast avec cette pute.
Mais la face
qu'elle a dit, c'est vrai. Parce que comme mes parents,
comme eux, ils s'enseignent à l'école.
Pour eux, ça ne fait pas de sens,
genre de choisir ça et tout.
Ils vont dire comme, si tu te tiens,
Naïla, c'est une mauvaise influence pour toi.
C'est pour ça que tu ne trouves pas quelqu'un
parce que tu restes avec elle.
Ils pourraient dire des affaires comme ça, ça ne m'étonnerait pas.
C'est pour ça que j'ai tout bloqué, tout le monde.
Il n'y a pas de problème.
Ils ne savent pas que tu les as bloqués?
Non, mes parents ne sont pas vraiment réseaux sociaux. C'est pour ça qu'il n'y a pas de problème. Ils savent pas que tu les as bloqués ou si? Ben non mes parents sont pas très...
Ils sont pas vraiment réseaux sociaux. C'est pour ça qu'il allait quand même sauver.
Mais c'est ça c'est comme mettons genre mon père
comme des fois il sait pas comment monter son son
son téléphone est sur mute fait qu'il va m'appeler pour me dire
comment que genre il y a un mute sur le téléphone.
Fait que je suis juste comme tu sais des fois genre
quand je vais sur son Facebook pour lui je me bloque aussi
juste comme tu sais si il voit un affaire genre
juste pour être sûr parce que je me dis bon
éventuellement ils vont savoir parce qu'ils savent que je fais le podcast ils savent juste pas qu être sûr, parce que je me dis, éventuellement, ils vont savoir. Parce qu'ils savent
que je fais le podcast, ils savent juste pas ce que je fais.
Ils comprennent pas.
Devenir un podcast qui s'appelle Sexe oral,
c'est pas quelque chose qui vous stresse, mettons.
Ah, oui, c'est bon.
On m'a...
Moi, c'est sûr, je peux pas trop parler
de ces sujets-là, mais comme mes parents,
comme ma mère, c'est plus ma mère qui supporte vraiment tout ce que je fais.
Ma mère, c'est le genre, elle fait la nourriture dans la cuisine
puis elle va mettre le podcast.
Elle l'écoute en même temps qu'elle le fait.
Allô, maman!
Môme Tudoré, elle s'appelle.
Je veux dire, Môme Tudoré va savoir ce que je fais.
Peut-être, peut-être pas.
Elle a beaucoup de bébés, s'il vous plaît.
Mais ma mère est beaucoup plus ouverte que mon père,
ça, c'est sûr, là.
Fait que c'est plus smooth avec ma mère.
Je vais dire à ma mère, telle affaire.
Comme, tu sais, ma mère, elle sait que...
Comme, mettons, on est allé dans le mariage dernièrement,
puis je suis en train de twerker au milieu de ma piste
avec ma mère, là.
Mais c'est tellement cute.
Sa mère était en train de se tirer sur sa robe.
Elle s'est dit comme, OK, non.
J'ai filmé et tout, puis sa mère était en train de danser.
Puis elle m'a dit, OK, c'est trop, là.
Elle a juste sa robe.
Mais Laurie a des grosses fesses et des grosses fesses
madame c'est trop tard là
en plus c'était
sa jeune à elle
fait que
si tu voulais pas
qu'elle l'aime moi
tu fallait pas lui donner
c'est ça
elle a des grosses fesses
grosses fesses aussi
mais en tout cas
alright
pis là toi
t'es la seule
qui a pas répondu
mettons que tu ramènes
un gars
j'ai essayé de me sauver
ouais
I didn't forget chat ben moi pour de vrai t'es la seule qui n'a pas répondu, mettons que tu ramènes un gars, mettons que t'es déjà arrivée.
I didn't forget.
Moi, pour de vrai,
j'ai beaucoup d'amigas,
il y en a qui viennent chez nous,
on blague et tout,
mes parents ne savent pas.
Il y en a peut-être un ou deux que je les parlais,
mais je n'ai jamais présenté.
J'ai fait un souper,
je suis comme,
mami, papi, voici.
C'est plus classe, non?
On ne sait même pas comment qu'on présente.
« We don't even know. »
C'est comme on fait, on se dit, « C'est un bâle. »
On a rencontré en tabarnak.
Comme à la fin, honnêtement, en tout respect,
il était comme, il rencontrait une fois, il était genre,
« On le sait qu'on ne le reverra plus jamais. »
Là, Claude, il l'a vu deux fois.
C'est comme un...
Un gars?
Ça change d'attente.
Un enfant?
Fait qu'il y a un peu plus de chance que ça. Oui, mais c'est ça.
Mais je pense que c'est pour ça qu'on prend du temps,
mais surtout moi et Christelle,
c'est pour ça qu'on prend plus de temps
à les présenter vraiment officiellement.
Parce que je veux pas que dans deux semaines,
après, c'est fini.
C'est embarrassing pour nous aussi.
Parce que je me parle,
on m'a élevé avec un certain standard
nickel
comme ça
puis j'amène quelqu'un
que je pensais
que je pouvais faire confiance
puis après ça
la personne
comment que je vais justifier
à mes parents
je suis même pas capable
de leur parler de mes choses
puis là je dois justifier
pourquoi on n'est plus ensemble
est-ce que
vous n'avez pas le choix
de ramener un haïtien à la maison
ou c'est correct
c'est
mettons
vous arrivez avec
un petit blanc à la maison c'est pas le choix de ramener un haïtien à la maison ou c'est correct? Mettons que vous arrivez avec un petit blanc à la maison.
C'est quoi la règle?
Pour de vrai,
je n'ai jamais pensé à ça.
Je ne pense pas que mes parents vont me dire
« Non, je ne veux pas. »
Un genre de grand bling.
En plus,
le summum
de la France.
Il est tout même.
Il porte des petits polos.
Il est plus que toi.
Désolée, Sad. Par contre, les filles, non.
Elle a dit plus petit que moi, oui.
Non, il est grand.
Il est grand.
Il est grand. Il est blanc.
Il est roux. Il porte des petits polos.
Il adore jouer au golf.
Je pense qu'il a de la main.
Merci.
Jouer au golf?
Mes parents vont l'aimer.
Ah oui, pour vrai?
Pour de vrai, la chose, c'est que je sais
qu'à Dénédé, mes parents veulent juste mon bonheur.
Moi aussi, je veux mon propre bonheur.
Je sais pas si tes parents t'imaginent avec un blanc.
C'est sûr qu'ils vont pas s'imaginer, puis ils savent
comment je suis très pro-black.
Mais tout le monde,
même mes amis, mon entourage, tout le monde va être surpris.
J'aime pas de bâtisseur, un roux,
blanc, polo, golf.
Mais moi, j'ai jamais fait de golf, là, les filles.
Tu comprends que je veux dire?
Ils vont faire comme, yo, où t'as trouvé ce gars-là?
Où t'as trouvé?
On va donc faire une réunion avec les girls.
Tout le monde va devoir m'appeler.
Où Laurie a trouvé ce gars?
Puis juste tes réseaux sociaux aussi vont être comme...
Il va y avoir des lives pour parler de sa vie amoureuse.
Ah, on va avoir des lives?
Ben oui, parce que personne
m'a jamais vue avec un... Ben, un homme.
Un homme à la base, vraiment.
Mais personne m'a jamais vue avec un blanc.
Il y a juste un blanc cet été-là
qui est venu me parler. Il y avait des tattoos.
Il ressemblait... Vous savez c'est qui le rappeur Central C?
Oui.
Je sais pas de quoi il a l'air.
Mais il ressemblait... Ah, c'est qui le rappeur Central Sea? Oui. Je ne sais pas de quoi il a l'air.
C'est lui?
Non, ce n'est pas lui.
Il ressemble à lui.
Non, ce n'est pas lui.
Il est métis.
Non, il est blanc.
Il est blanc?
De l'aune, je pense.
Il faut que ton blanc aille en métis.
Je ne sais pas.
Les tattoos, c'est des monstres. Quand on avait dit, vous avez dit. Je sais pas, mais...
Les tattoos, c'est des monstres, c'est ça, hein?
Quand on avait dit, vous avez dit...
C'est vrai, le gars de Puget.
C'était sa famille.
Ma famille aussi, ils sont pas dedans avec les tattoos, là.
Tattoo, persil.
Non, c'est parce que c'est conservateur.
C'est sûr!
Il ressemblait un peu.
Elle va vous montrer la petite vidéo après.
J'ai une petite vidéo.
Elle a une petite vidéo avec ses gars, là. Mais il est blanc. Non, non, il est vraiment blanc. Si je dis que les tattoos, il a l'air un peu. Non, beaucoup plus cher. J'ai une petite vidéo. Une petite vidéo avec ce gars-là.
Mais il est blanc.
Non, non, il est vraiment blanc.
Si je l'ai tatoué, il a l'air un peu,
tu sais, gangster.
Ils ont des entrées de Reebok
sur White Corn.
Lui, ça aurait pu être ton...
Mais je sais pas, j'aimais son vibe.
I don't know.
C'est ça, j'ai comme l'impression
que vous allez passer à côté peut-être
de quelqu'un que vous savez pas.
C'est ça que je trouve triste là-dedans.
Si, mettons, vos parents,
ça vous tente pas
de se faire comme « Hey, pour vrai, je ramènerai jamais personne. »
Son père est ouest africain.
Oh!
Là, t'as des gens.
Elle en a eu ici.
Vous allez peut-être perdre l'amour de votre vie parce que justement,
vous devriez réaliser à vos parents,
« Crime pour vrai, je ramènerai jamais personne. »
Parce que jamais personne aussi parfait que vous.
Ils vont dire « J'ai quelqu'un à l'église pour toi. »
Oh! Non, mais honnêtement, en tout cas moi mes parents, moi j'ai jamais pensé à mes parents
se cacler pas d'hommes parce que la personne est blanche. J'ai jamais eu cette conversation
avec mes parents comme… Mais après ça j'ai demandé à ma mère, ma mère m'a dit non.
On était en Haïti,
donc je dois vous dire que la population est noire.
Donc, ce n'était pas un enjeu dans ce temps-là.
– C'est ça, c'est sûr.
– Mais après ça, c'est comme... – C'est ça.
– Non, mais mes parents m'ont surpris aussi,
parce que, tu sais, moi, de ma tête à moi,
comment que je les ai vus, ils étaient...
Ben, ils sont conservateurs et tout.
Mais après ça, ils me surprennent,
parce que moi, j'ai déjà posé la question à ma mère.
Ma mère m'a dit, ben, elle s'en fout un peu
de qui que je ramène du moment que je ramène quelqu'un qui fait du sens.
Peut-être par la couleur de peau, etc.
Faut que tu précises.
Oui, il faut que ce soit un homme hétéronormatif.
Genre comme...
Puis, mon ex était blanche.
Donc, j'espère que je discrimine pas.
Après ça, bon, les gens sont fâchés parce que je discrimine pas.
Les gens sont fâchés.
Oui, les réseaux sont pas contents parce que selon eux
je peux pas parler d'enjeux
de racisme ou genre
de discrimination
si genre je suis pas
genre comme avec un
homme noir parce que comme pour eux
ça fait que je suis moins anti-raciste
en tant que militante
qu'est-ce que t'as à dire là-dessus?
moi
moi ils ont jamais eu de discussion sur la couleur de leur conjoint En tant que militante, qu'est-ce que tu as à dire là-dessus? Moi... Non, là, c'est pas le bon exemple.
Moi, regarde.
Les autres, ils n'ont jamais eu de discussion
sur la couleur de leur conjoint avec leur famille.
Moi, j'ai déjà eu cette conversation.
Et c'était l'extrême opposé.
C'est-à-dire, si mon chum est noir,
tout le monde va être surpris chez nous.
Depuis que j'ai 10 ans, ils font des paris sur
est-ce que c'est moi qui ramène le premier blanc dans la famille?
Ah, oui.
C'est comme si les gens voy premier blanc dans la famille ah ouais fait que
c'est comme je vous dis
que les gens voyaient
les deux têtes
toutes les deux têtes blanches
ah ouais
parce que Naila
son entourage était très blanc
oui
mais les deux
Christelle et Naila
leur entourage était très très blanc
quand ils étaient jeunes
genre
surtout dans l'impro
comme tout le monde est blanc
sauf moi et Christelle
mais c'est sûr
qu'il y a des affaires
que tu fais
comme ah
la minorité va pas nécessairement
être présente, mais on veut pas se limiter parce que
genre, ah, il y a pas beaucoup de personnes qui sont
minoritaires qui vont faire un truc qu'on veut pas
le faire parce qu'on veut pas être plus faible.
Mais comme je dirais pas à l'université, dans mes classes, genre, je suis la seule.
C'est comme, genre, je peux pas me limiter
genre, qu'est-ce que j'ai envie de faire, juste parce que
les gens ont peur. Moi, j'ai pas peur, je vais le faire.
The fuck?
Ramener un blanc chez nous, c'est pas
une question.
C'est quasiment un fait. Ce qu'ils ont déjà fait,
c'est qu'ils savent déjà que...
Moi, je suis enceinte.
Mais c'est ça, la femme.
Mais c'est sûr que
aussi, genre, comme, tu sais, ramener
un gars qui est blanc,
il faut que la personne soit déconstruite.
De toute façon, on peut pas non plus ramener n'importe qui
qui va dire n'importe quoi, puis après ça, c'est genre, j'ai un truc,
puis après ça, le gars fait l'inverse,
puis je vais dire, ah, ça, c'est mon chum.
Pardon? Vraiment?
Il marche, il dit le N-word dans la rue, là.
C'est beau.
Non, c'est ça.
C'est beau!
Mais t'sais, qu'est-ce qui est niaiseux, par exemple,
c'est que, mettons qu'on prend mon ex,
lui, il était quand même assez, genre, pro-black, asian,
que comme, t'sais, il faisait des efforts et tout.
Des fois, je faisais exprès de le tester
juste pour, comme, dire, genre,
vous autres, les blancs! T'sais, c'était comme, ouais, je sais. J'ai comme... Mais oui, pas, parce que... Il était ang efforts et tout. Des fois, je faisais exprès de le tester juste pour dire, genre, vous autres, les Blancs.
Elle était comme, ouais, je sais.
Mais on ne dit pas, parce que...
Il était anglophone aussi. Il n'est pas québécois.
C'est un Blanc anglophone. Il y a une différence entre les Blancs anglophones et les Blancs québécois.
Je trouve, oui. Parce que les gens anglophones, surtout pas du Québec, sont plus moins sensitifs quand on les corrige.
Versus, comme, mettons, au Québec, on va dire comme, « Ah, whatever et tout. »
Ils vont me dire, « Ah, moi, je sors juste avec des blanches. »
Moi, mon ex n'est jamais sorti avec un noir avant moi.
Ce n'était pas un truc de fétichisation
ou que, comme, mettons, ici, c'est comme...
Est-ce que, des fois, vous parlez avec des Blancs
et vous avez l'impression que vous devez marcher sur des oeufs?
Pas marcher sur des oeufs, mais on sait déjà qu'on doit
les éduquer. Avec leur famille.
Avec leur famille. Je me rappelle, la famille
de mon ex me demandait, ah, genre, j'ai ce truc
à voile de mariage indien,
est-ce que je peux le porter? Non, mais c'est ça, je pense pas
que tu marches sur des oeufs, c'est que tu devais les éduquer.
Mais je dois lui parler, genre, je lui ai dit ça comme,
tu sais, moi. Tu dois lui expliquer. Mais après ça, c'est genre,
je veux pas non plus comme overstep,
genre, je suis chez eux pour deux semaines, pour des vacances,
imagine que j'avais avec sa madame,
après ça, c'est juste comme, faut que je sois capable de leur parler,
puis d'être real avec eux, si ils disent
quelque chose que je suis pas à l'aise, je vais leur dire que je suis pas à l'aise,
mais après ça, c'est comme,
faut que je dise d'une façon que eux,
ils vont être capables de le prendre
sans être offendés.
C'est comme, tu sais, mais d'un coup,
ça dépend aussi, c'est comme la famille, parce qu'il y a des familles qui sont
très ouvertes d'esprit, puis ils sont,
tu sais, la madame me posait la question parce qu'elle
voulait vraiment savoir et pas parce que, comme,
tu sais, elle voulait avoir raison.
Fait que, tu sais, on en a parlé et tout, puis c'était comme,
elle me met trop, j'avais son numéro de téléphone, elle était rendue BFF,
là, après la conversation, ça a bien été, tu sais.
Si, un jour,
vous avez des enfants,
est-ce que vous avez déjà pensé
à comment vous vouliez éduquer?
Est-ce que vous pensez que vous n'allez pas ressembler?
Je ne sais peut-être pas comme vos parents,
mais il y a-t-il des choses que vous voulez prendre
et des choses que vous ne voulez vraiment pas prendre?
Genre des valeurs qui vous ont été inculquées,
qui sont importantes pour vous.
Moi, c'est sûr que tous,
comment mes parents m'ont éduquée,
je n'ai pas craché dessus. Grâce à mes parents, je suis la fille que je suis aujourd'hui. Mais c'est sûr que tous, comment mes parents m'ont éduquée, comme je n'ai pas craché dessus,
grâce à mes parents, je suis la fille que je suis aujourd'hui.
Mais c'est sûr qu'il y a des affaires
trop sévères que
je n'aime pas faire.
Les affaires, quand elle expliquait
l'affaire à genoux, à un moment donné, mon père,
il cherchait du cola courant.
Nous, on a eu du cola,
le croche orange.
C'est un croche orange.
Mon père ne le trouvait pas. Il disest comme un croche orange. C'est la Lika, mais genre version
haïtienne. Mon père ne le trouvait pas, puis il disait
que c'était moi qui l'avais pris, puis il m'a mis à genoux pour ça.
Tu comprends?
Il y a des petites affaires que
je ne vais pas faire par rapport...
Des petites affaires, mais qui deviennent gros
pour eux, que je sais que je ne vais pas faire.
Je ne veux pas être sévère comme mes parents, parce que moi, je veux que
mes enfants puissent
me parler, tu comprends? Je ne veux pas que ma fille sorte, mes parents parce que moi, je veux que mes enfants puissent me parler,
tu comprends?
Je veux pas que ma fille sort
puis je sais pas elle est où
ou qu'il arrive quelque chose.
Fait que c'est important,
je trouve,
qu'elle puisse me parler
parce que jusqu'à aujourd'hui,
même ma soeur aussi,
ma soeur est plus grande que moi
puis ma soeur aussi
n'a jamais présenté
de garçon à mes parents,
tu comprends?
Fait que moi,
je veux quand même
que mes enfants soient ouverts
puis puissent être à l'aise
à venir me parler
et dire,
« Ah, maman, je parle à telle personne aujourd'hui. » Tu comprends?
Je pense que c'est sûr que je veux les mêmes valeurs
que mes parents et tout, mais moins sévères,
comme plus smooth.
Tu comprends?
Moi, ça serait plus ça.
Puis, pour continuer avec ce que l'Aurélie dit,
j'ai l'impression aussi qu'il y a une intelligence émotionnelle
qu'ils n'ont jamais appris à développer.
Parce que dites-vous que si eux, ils sont comme ça,
leurs parents étaient pires. Parce qu'eux, probablement,
ils se sont dit, je ne veux pas être comme mes parents,
je vais être mieux. Mais leur mieux, c'était notre pire.
Moi, je me dis toujours
qu'on peut juste s'améliorer, mais c'est vrai.
Parce qu'au final, là,
je suis consciente des choses qu'ils faisaient
qui n'ont pas marché avec moi. Puis je me demande,
est-ce que ça a vraiment fait en sorte que je suis moins tannante?
Non, j'ai quand même fait les trucs, c'est juste que eux, ils sont
pas au courant. Mais après ça, je trouve que
c'est quand même important qu'un parent soit un parent. Parce que
tu peux pas non plus être bien fait avec ton enfant.
Parce qu'il y a, genre, un certain, comme, calque
où est-ce que t'as besoin
d'être... Un enfant a besoin
d'un parent. Comme, tu sais,
il va avoir des amis, etc. Mais un parent, je trouve,
pour moi, c'est important parce que, comme, au final,
genre, il y a des affaires que j'aurais voulu pouvoir
parler à ma mère, que je peux
parler avec mes amis, mais qu'est-ce qu'ils vont me dire?
Dans un monde
idéal, ma mère m'aurait dit,
comme quand je regarde dans les films.
Mais tu sais, il y a des choses
que je suis comme, ah, tu sais,
je trouve ça plate et tout.
Moi, qu'est-ce que je veux? Je veux que mon enfant soit capable d'être
elle-même. On ne va pas être d'accord.
C'est correct, mon enfant va faire ses choix, mais je veux qu'elle s'assume.
Moi, je m'assume
un peu.
Sauf qu'on est à tout.
C'est ça que j'allais dire!
Non, je sais!
Moi, je suis encore chez mes parents et j'aime ma maison.
Je ne veux pas être
un SDF pour le moment,
mais je sais qu'éventuellement...
Mais ma mère, vous savez qu'est-ce qu'elle a fait?
Elle vient me voir une fois, elle me dit
« Ton père m'a dit que tu as un tatou sur ta cuisse,
mais moi, je lui ai dit que tu ne ferais jamais ça,
pas vrai? » Mais j'ai un tatou sur ma cuisse,
donc si je dis à ma mère qu'on peut avoir raison,
c'est comme si je dis « Ah, t'as eu mon bac,
mamie, mais en fait,
c'est pas vrai, genre. »
Je suis juste comme « Ah, mamie, je dois partir, je suis pressée, bye! »
Puis je suis partie de la maison. Mais ça, c'est pas vrai. Je suis juste comme, je dois partir, je suis pressée, bye. Puis je suis partie de la maison.
Mais elle l'a pas fait, c'est récemment ou?
Des fois, ils font des petites poutres comme si ils savent des choses.
Mais c'est pas vrai.
C'est parce qu'on dirait qu'ils ont peur aussi d'avoir ces vraies conversations.
Ils veulent pas la vérité.
Ils savent que s'ils nous parlent par rapport à certaines choses,
ils vont devoir avoir une réaction.
Et même eux, ils sont pas prêts pour leur réaction.
Exactement.
Fait qu'ils sont comme juste comme, on va faire comme si on voit rien.
Puis tu sais, on va être des non-dits.
Fait que comme, mettons, mes parents,
quand ma mère est dans ma chambre, ma porte est toujours barrée,
comme, pourquoi ta porte est toujours barrée? Parce que je suis comme,
yo, j'aime ça être tout nu, mais genre, je dois avoir
genre des shorts ou blablabla pour cacher mes tattoos
quand vous êtes là, fait que comme, c'est compliqué,
mais ils sont jamais là. Fait que...
Mais pour de vrai, moi, je pense que maintenant,
comme on t'a dit, ils vont pas, parce que l'affaire
avec les AIC, c'est que dès qu'on a tort,
ils parlent, ils parlent,
ils parlent, ils parlent,
ils parlent.
Mais après ça,
ils nous aiment still,
fait qu'ils vont quand même
nous accepter.
Mais je veux juste pas être là
quand ils vont parler
de ma tête.
Oui, mais c'est ça qu'ils vont le faire.
Comme moi, mettons,
avant, je me rappelle,
comme moi, j'aime beaucoup
mettre des wigs de couleurs,
on va dire, je mets des roses,
je mets des cheveux bleus,
roses, whatever.
Je me rappelle,
j'avais fait mes cheveux
puis j'avais mis vert.
Puis là, c'est comme si
j'ai brossé mes cheveux,
fait qu'il y en a un peu
qui sont tombés, puis c'est tombé un peu dans la lavabo. Puis là, ma mère m'a texté, je t'ai parlé à la maison, elle m'a dit, j'avais fait mes cheveux et j'avais mis vert. Puis là, c'est comme si j'ai brossé mes cheveux. Il y en a un peu qui sont tombés et c'est tombé un peu dans le lavabo.
Puis là, ma mère m'a texté.
Je n'étais pas à la maison.
Elle m'a dit, j'ai vu des cheveux verts dans le lavabo.
J'espère que ce n'est pas ça qui est sur ta tête en ce moment.
Là, j'étais comme, oh my God!
Je suis comme, non, mami.
Mais c'était ça que j'avais.
Là, j'ai envoyé une photo.
Je suis comme, oui, mami.
Puis maintenant, ils acceptent.
Tu comprends?
C'est comme Bordelaurie.
Elle est comme ça.
Elle est spéciale.
C'est la spéciale de la famille.
C'est la star de la famille. Elle doit toujours être extra. Tu comprends c'est comme Laurie elle est comme ça elle est spéciale c'est la spéciale de la famille c'est la star de la famille
elle doit toujours être extra
tu comprends
fait que je pense que c'est juste
ils doivent juste
prendre le moment
de parler shit
puis après
ils vont juste accepter
puis c'est fini là
tu comprends
il faut qu'on les éduque un peu
c'est plus ça
c'est ça
non mais c'est vrai
c'est l'inédit à dire
c'est le contraire
il y a quelque chose
de différent aujourd'hui
j'ai l'impression
parce qu'à cause
des réseaux sociaux
il y a comme une éducation
générale
de comme on est tous
un peu plus dans le même bateau,
de comme on comprend, on est plus facile
de s'éduquer. Puis eux, ils n'ont pas eu ça, je veux dire.
Puis ils ne l'ont pas encore.
C'est vrai, c'est vrai.
Ils ne savent pas c'est quoi TikTok.
Ils pensent encore que c'est encore dans les vieilles...
Facebook encore. Mon père était comme,
si tu me cherches sur Google, mon Facebook, montre.
C'est comme, il est rendu là encore.
Moi, je ne sais pas c'est qui qui a créé le TikTok à mon père.
Wow!
Je suis dans la cuisine, je vois mon père en train de slayer.
Je suis comme, mes amis, il va avoir mon TikTok, oui.
Ça va être tough.
Yo!
Oh non!
Je sais pas qui qui a créé l'enfer, mais je le prenais.
C'est peut-être ta mère.
C'est pas ma mère!
D'accord, d'accord.
Maman, même pas TikTok!
Dis à ton père, parce que pour vrai, il y a des rumeurs qui disent que,
puis c'est vrai, peut-être les rumeurs qui disent que, puis c'est vrai peut-être,
mais que TikTok, ça va s'enlever.
Ben, TikTok, c'est comme une application
que, ouais, il pourrait,
il voit, c'est comme des gens
qui sont dans le téléphone.
Ça, c'est rendu
interdit aux États-Unis à cause de ça.
TikTok, ça s'en vient.
Parce qu'il y a comme des affaires
croches qui se passent avec ça, donc tu devrais dire...
C'est dangereux.
Puis ça, il peut voir notre vie.
Puis il peut voir moi, tu peux dire ça.
Mais c'est vrai d'où?
Les États-Unis.
Ben oui.
Oui, mais j'ai entendu ça,
qu'il y avait de quoi.
Mais ça fait longtemps qu'ils en parlent de ça,
la faute de bannir.
Ben, c'est parce qu'il y a beaucoup de données,
beaucoup d'affaires.
Il y a beaucoup d'affaires qui sont...
C'est vrai. Beaucoup d'espionnages.
Fait que tu peux dire, là, ils peuvent avoir accès à moi, ta fille.
Est-ce que t'aimes ta fille?
Tu peux dire ça. Tu dis, moi, ça me fait peur, papa,
qu'il y ait accès à la donnée.
C'est juste pas qu'après, toi, tu t'es assortie de ton évolu.
Mais pour te voir, c'est des histoires,
mais mon TikTok est pas si... Mais dans le sens...
Parce que moi, je parle un peu mal des fois.
Je suis un petit peu vulgaire.
Ça m'envoie des histoires françaises tout le temps.
Je suis un peu vulgaire. C'est ça qu'il ne va pas aimer.
Je suis très vulgaire.
Des fois, je suis énervée. Je vois quelqu'un qui dit quelque chose.
Là, je suis comme...
C'est un peu ça.
On avait des questions,
mais je ne sais pas combien de temps il reste.
On a des questions des gens.
En fait, le podcast, c'était sûr.
On n'a pas eu le temps, puis cil reste. En fait, le podcast, c'était sûr. Finalement, regarde,
on n'a pas eu le temps et c'est fucking bon parce que le podcast est incroyable. Mais on va peut-être
finir avec quelques petites questions. C'est des gens qui ont posé
des questions sur le dating
pour vous.
La première, c'est les choses
qui me donnent le plus de difficultés, c'est
de me sentir en sécurité. Comment faire
pour me laisser aller et m'amuser?
Dans une date avec un inconnu, genre?
Ouais. Genre,
elle a peur que je te m'en sois qu'il la kidnappe
ou whatever. Moi, je pense que
premièrement, localisation au moins une ou deux
de tes amis. Moi, je pense qu'il y en a au moins
dix de mes amis qui savent sur YouLive, tu comprends?
Localisation... Oh, t'avais peur qu'on
te kidnappe ici?
Non, mais...
Non, mais... Non, mais...
Mais on sait jamais, pas vous,
mais je peux sortir du studio,
on me branche, on me branche.
Peut-être que quelqu'un m'attend, peut-être que quelqu'un m'a vu dans la station de moi.
Tu vis dans la part quand même.
Non, moi, je vis pas dans la...
Non, Laurique, c'est la plus grosse gangster de Montréal.
Don't worry.
La plus grosse gangster de Montréal a rien de moins en vous.
Non, c'est ça, c'est juste que comme...
Si jamais on la voit, parce qu'elle n'est jamais trop longtemps disparue.
Fait que si ça fait genre 24 mois qu'on n'a pas entendu rien,
elle n'a pas posté, on sait déjà que tout le monde est sur leur téléphone
devant sa localisation.
Comme, elle dit, ça va, t'es-tu correcte?
Oui, oui, oui.
Surtout qu'on voyage aussi des fois, on se sépare malencontreusement.
Et là, des fois, on se rejoint par...
Je pense que ça, c'est le premier.
Localisation, c'est très, très, très important.
Place publique aussi, of course.
Pas aller les affaires de...
Va pas chez la personne.
Never, like, don't do that.
Qui t'amène en date.
Bon, nice.
De manière correcte, amène-moi en date.
Puis comme... Au pire, si tu veux finir la soirée chez lui, si tu vois son vibe, regarde vraiment bien de manière correcte, amène-moi en date.
Au pire, si tu veux finir la soirée chez lui, si tu vois son vibe,
regarde vraiment bien comment c'est la maison.
Parce que des fois, il y a des maisons, c'est bizarre.
Ils ont des placards bizarres. Regarde bien
à l'entour de toi. Même, des fois, je la tais
et je suis comme, t'es chill.
Elle est tout ça, elle dégage.
Je lui demande toujours, est-ce que t'es chill?
Juste pour être sûre.
Regarde les placards.
Oui, on sait jamais. Même des caméras,
des fois, ils ont peut-être des caméras chez eux.
Les gars sont très étranges.
Je sais pas si c'est parce que j'écoute trop de films
ou des documentaires par rapport à ça,
les affaires de kidnapping, mais moi,
je vais toujours être sûre que mes amis sont chill.
Je dis mes amis parce que moi, je date pas trop.
Est-ce que tu fais un genre de screening
avant de rencontrer des gens?
Tu checkes-tu un peu?
T'as une petite enquête?
Pour les clients, pour la vie personnelle.
Les deux.
Les deux.
Pour les clients,
j'ai un processus de screening
qui est plus en mode
d'envoyer des pièces d'identité
pour que je sache qui c'est la personne.
Sinon, il y a des trucs
que je ne vais pas dire
parce que sinon,
ils vont savoir.
Non, mais il y a des trucs
maintenant que je fais
que le client ne doit pas savoir.
Mais dans la vie personnelle,
il va contourner.
C'est pour la sécurité.
C'est ça.
Puis sinon,
dans la vie personnelle,
je te dirais que moi,
je suis une fille
qui vit dangereusement.
J'ai comme un cerveau
qui ne s'allume pas bien
au bon endroit. Pas vite, en fait cerveau qui ne s'allume pas bien, au bon sens de dire.
Pas vite, en fait.
Elle a des gémeaux.
C'est une casse.
Je n'ai jamais deviné.
Je ne sais pas comment dire.
C'est comme si mon cerveau
se dit que ce serait dangereux,
mais j'y vais pareil.
J'arrive dans la situation,
mais finalement, c'était dangereux.
C'est trop tard. Je j'arrive dans la situation, mais je me dis, finalement, c'était dangereux. Écoute, c'est trop tard.
Une fois, je suis un gars normal.
Normal.
Normal, normal.
Normal de l'Est,
comme on dit.
Puis, carrément,
sa porte est brisée.
Sa porte est ouverte chez lui.
Je suis comme, OK.
Il me dit, ma porte est brisée.
Je suis comme, OK.
Fait que là, on s'amuse,
on fait ce qu'on fait.
Quand tout à coup,
il y a quelqu'un d'autre
qui rentre dans le milieu.
Non.
Là, je suis comme, quoi? Là, il y la maison. Non. Là, je suis comme, quoi?
Là, il y a son colloque.
Là, je suis comme, mal à l'aise.
Parce que pourquoi on est trois maintenant?
Sa réponse, c'est,
tu m'as laissé laisser la porte ouverte,
donc tu dois être d'accord.
Impossible.
Finalement, la porte n'était pas brisée.
Elle était juste ouverte.
Je ne suis pas sûre qu'elle était brisée.
Tu comprends?
C'est ça qui arrive.
Moi, je marche dans la rue,
les gens sont comme, veux-tu un lift?
Puis je suis comme, OK.
C'est ça que je vous dis, je vis dangereusement.
Cette personne-là, elle n'a pas les mêmes problèmes que moi.
Moi, j'essaye de me retenir, d'aller avoir du fun,
parce que j'oublie les conséquences.
Puis c'est quand c'est trop tard que je fais,
ah, bien, c'est trop tard.
Qu'est-ce que t'as fait quand ce gars-là est rentré?
Ah, parfait.
Ah, sure, why not? Pendant genre cinq minutes. Après ça, je n fait quand ce gars l'a rentré? Ah! Tant pis. Ah, dimsure!
Why not?
Pendant genre cinq minutes.
Après ça, j'étais plus à l'aise.
J'ai dit, ah non, je peux pas.
OK.
Après, j'ai dit, not.
Est-ce que tu as de la misère à respecter tes limites
ou tu les respectes?
Plus avant de faire ce travail,
avant de commencer le sex work,
j'étais incapable de respecter mes limites,
dans le sens que je dis non,
mais si t'es assise une minute, je suis comme, ok,
fais ce que tu veux.
Je disais juste jamais non, dans le fond.
J'avais arrêté de dire non. Puis là, depuis que
je fais le sex work, justement, maintenant,
j'ai appris à dire non parce que
c'est des différents tarifs. Tu comprends?
Si tu veux faire quelque chose, je suis comme, c'est un autre prix.
Je suis obligée de te dire non parce qu'il faut que tu payes plus.
Tu sais, ça m'a appris.
C'était comme un des vraiment prérequis
à faire du sex work, c'est être capable
de mettre ses limites.
Dans la vraie vie avant, je ne pourrais pas.
En fait, j'essayais,
mais c'est juste que tu insistes deux minutes.
Ça t'a peut-être sauvé la vie, en fond.
De sex worker.
C'est après à mettre ses limites.
Mais elle est quand même folle encore.
Comme juste quand t'as tout à vous dire muscles mais elle est quand même folle encore comme juste quand t'entends
elle vous dit
elle vit dangereusement
une fois
moi j'étais au travail
puis je faisais un live
au travail
puis là c'est comme si
genre
il y a un gars
qui rentre dans mon live
puis je suis comme
mais j'étais tellement fatiguée
moi je travaille plus de nuit
comme j'ai un F5 aussi
puis là il est comme
ah mais si tu veux
je peux venir te chercher
mais je sais pas
c'est qui le gars
genre fait que je suis comme
non je sais même pas
t'es qui
là Naila rentre de l'ave
elle est comme ben Laurie il va venir me chercher puis on va venir te chercher. » Mais je sais pas, c'est qui le gars? Fait que je suis comme « Non, je sais pas, t'es qui? » Là, Naila rentre de là avec comme « Ben, Laurie,
il va venir me chercher,
puis on va venir te chercher ensemble. »
Je suis comme « Mais Naila, on le connaît pas. »
Ils l'ont fait, hein?
On l'a fait, guys!
Mais il a dit qu'il devait amener déjeuner!
Il nous a même amené déjeuner, les filles!
Il faut rappeler la nourriture dans l'équation, là!
Moi, je dormais.
Puis, juste à ce jour,
il m'a amené déjeuner!
Il a dit « Je t'amène déjeuner! »
Je suis comme « Oui, go! amène-nous déjeuner.
Ça réplique.
Est-ce que tu veux quelque chose?
C'est le domaine.
Il y a une auto qui passe et qui dit, veux-tu de la nourriture?
Tu vas embarquer dans ton auto.
Attends, ça dépend.
Je suis en route pour un livre.
Je vais partir, je fais un livre.
Elle m'a dit, veux-tu de la nourriture?
Marcher dans la rue, je j'ai pas faim.
Mais on a vu le parallèle de 12h pendant la nuit.
Comment je vais faire déjeuner? Why not?
Mais nous, on a dit, hey,
il voulait nous amener déjeuner. Puis jusqu'à aujourd'hui, on le parle.
C'est un photographe en plus.
Mais toi, tu voulais 5 secondes, t'avais l'air full,
genre full sécuritaire.
Ok, non.
Non, je suis très sécuritaire, mais j'avoue que...
Tu ne vas jamais à un endroit où tout ce que tu dis, c'est full. Non, mais j'avoue que... Tu ne vas jamais à un endroit où tout ce que tu dis,
c'est un fou.
Non, mais c'était en live.
C'est à ce moment-là que sa mère va faire...
Non, elle...
Non, mais c'était en live.
Il y avait plein de gens qui ont regardé.
Il y avait peut-être la barre au travail.
Regarde, je dis, prends-moi un bon pied.
C'est un mortier en live, peut-être.
Peut-être qu'il aurait tué nous deux.
On a filmé toute cette chronique-là en live,
les filles, n'inquiétez-vous pas.
Toutes, comme il est venu nous chercher,
c'était encore en live, c'était dans l'auto,
c'était encore en live.
Puis même, je me rappelle, quand j'ai filmé,
les gens ont dit, oh, c'est pas le nom du gars.
Puis il y en a qui le connaissaient.
Fait qu'on est comme, oh, bien, OK.
Mais ça, ça marche.
Filmer près d'une story avec la personne,
juste au cas où, genre comme moi,
comme je suis montée dans une auto. Non, mais en France, je suis montée dans une au cas où. Comme moi, j'ai déjà fait. Quand je suis montée dans une auto.
Non, mais en France, je suis montée dans une auto avec une inconnue.
J'étais saoule.
Dans un voyage, ça, c'est fait.
OK, on a déjà fait, madame.
Oui, j'avoue.
Parce que des fois, on est juste comme, OK, il y a genre deux gars.
On est cinq filles.
Qu'est-ce qu'ils vont faire?
C'est ça qu'on se dit.
Qu'est-ce qu'ils vont faire?
Nous allons dans un endroit où ils sont dix.
Un gars, même?
Un gars?
En voyage, j'avoue, on abuse, on abuse.
On va falloir nous ramener dans son groupe.
En plus, moi, je suis toujours elle qu'on met toujours sur les personnes parce qu'il n'y a pas de place, parce qu'on est illégale dans la moto en arrière.
Fait que là, Christelle, toi, tu es la plus petite, monte sur les gens.
Fait que là, je suis comme ça, j'ai la face, il y a un inconnu qui me tient la cuisse comme ça pour pas que je tombe.
Puis je suis cachée comme ça, puis je suis juste comme en train de pas regarder le monsieur parce que je suis comme...
J'aime pas c'est quoi ça, non?
We just wanna live, man.
We just live our life.
Mais à part ça, c'est les best days.
Mais pas à Montréal, though.
À Montréal, on ferait moins.
Oui, non, j'ai fait aussi.
C'est comme...
Moins intense, moins intense.
Parce que mettons, j'ai hosté, c'est à tous les jours.
J'ai allé dans le chalet de la fille qui s'appelle...
Ben, alors, Camille.
J'ai rencontré une fille, c'est comme si je sortais du...
Je devais host un événement,
puis là, j'ai fini au Ditan de Vaudéville, tout, centre-ville.
Puis là, je marche avec une de mes amies, on marche vers mon auto,
puis là, il y a deux gars qui disent « Hey, vous êtes donc bien belles, venez-vous-en dans notre auto. »
Ben là, on est rentrés.
Non, non, non, arrête, non.
Mais attends, on est rentrés parce qu'on a vu une fille, mais elle était tellement cute,
elle était trop belle, une belle petite blanche, cheveux courts, blanches.
Puis genre Fanny dans la figure.
Non!
Mais elle était cute.
On a juste vu son verre, elle était fraîche.
Jusqu'à aujourd'hui, on ne l'est pas.
Après ça, la semaine après,
elle nous a invitées dans un chalet.
Vous avez eu de la chance.
J'avoue, mais après ça, eux aussi,
il y a des gens, quand je les épouse,
ils m'ont dit, tu connais telle personne,
telle personne.
Finalement, je ne suis pas folle.
On vit.
Pas tout le monde.
Je ne conseille pas aux gens
mais comme
mon été a été
pire conseil d'être
non
elle se laisse pas aller
nous on doit montrer
voici l'extrême
va au milieu
elle a le sourd bruit parce qu'au début je suis comme non
c'est fou moi je suis comme oh wow
tout gâché moi j' oh wow. Tout gâché.
Moi, j'étais comme
tout gâché. Je veux savoir,
ça m'intrigue vraiment. Je suis sûre que vous avez quelque chose à dire là-dessus.
Moi, toute ma vie,
mettons, je savais que
on dirait que j'avais comme un plan. Je me suis dit
que si un jour ça m'arrivait, on dirait que
j'étais convaincue que ça allait m'arriver un jour.
Quelqu'un qui me kidnappe,
puis que là, il me prend dans son auto.
Puis là, moi, genre, j'ai un plan.
Je le sais déjà.
Depuis que je suis jeune, qu'est-ce que je vais faire?
Je vais faire comme, hey, tu veux-tu une fellation?
Je vais faire comme, je vais jouer le jeu de la fille.
Puis là, il va faire comme, ah, ouais.
Puis là, je vais faire une fellation.
Puis là, je vais croquer, je vais arracher son pénis.
Ça, je me suis toujours dit ça.
Est-ce que vous, vous vous êtes déjà dit
comme une genre de mission de si jamais ça vous arrive quelque chose de grave
t'as tellement, Yosa t'as tellement
dead
ben oui, vous faites ça
je sais pas si genre
c'est une sex worker
non ça c'est vraiment bon
t'aurais mis ça dans ta bouche
j'ai pas soigné
elle a dead
il meurt hein, parce que le sang, il meurt.
Parce qu'il y a trop de sang.
Non, elle a tellement d'aide,
Christelle, tu comprends pas.
Mais il y a le temps
de se rendre à l'hôpital
parce que comme il y a
un petit délai à voler.
Je m'en fous qu'à l'hôpital,
c'est ma vie.
Mais si sa porte est barrée,
t'arraches ton pénis,
tu penses qu'il va faire quoi?
Ben non, il meurt, lui.
Il meurt pas sur place.
Oui, parce que c'est trop de sang
sur le pénis, il meurt.
Pas mal.
Mais s'il veut sortir,
il ne passera plus
à se garder kidnappé. Mais non, il va être en train de se rendre à l'hôpital. Wow! Je n'ai jamais pensé. C'est trop de sang sur le pénis, il meurt. Pas mal. S'il veut sortir, il ne passera plus à te garder kidnappé.
Mais non, il va te garder à l'eau.
Wow!
Je n'ai jamais pensé.
Moi, je me disais juste d'aller commencer à parler une langue que j'ai inventée.
Est-ce que tu gardes le morceau?
Est-ce que tu pars avec ou tu le laisses?
J'arrache, puis je m'en vais en courant.
Mastuclure.
Mais vous, personne n'a eu un affaire de sécurité?
Moi, c'est quelque chose qui m'est déjà arrivé, en fait.
Ben voyons.
C'est genre, dans le temps que je montais à mes parents,
que genre, je suis sortie d'un club,
pis j'ai pris un taxi, genre, à 3h du matin,
en rébrassant pour tenir la valve.
Pis, pourquoi je suis dans le taxi?
Pis, je sais pas pourquoi, j'aime ça être assise en avant.
Je suis désolée, genre, j'aime pas ça être assise en arrière, fait que je monte toujours en avant. Fait que je me suis assise en avant, mais je parle pas pourquoi j'aime cette action avant je suis désolé j'en j'aime pas cette à scènes arrière fait que je monte toujours en avant fait que je me suis assis en avant mais
je parle pas monsieur pourquoi j'en comme on approche et tout puis j'en suis un taxi taxi
par hubert fait qu'il ya pas mon adresse et gens comme je dis ah non c'est pas la dernière fait
que l'argent pour qui était train de conduire puis c'est un noyau de gens comme dix minutes
même pas le gars il sort son pénis qui commence à se masturber. Puis comme, moi, je suis
juste là, puis comme, j'avais pas
remarqué. Puis après ça, je me tourne, je remarque,
puis je suis juste comme, oh my God,
qu'est-ce que je fais, genre?
J'ai sauté en dessous de l'auto, j'ai sauté, j'ai ouvert la porte,
non, non, non, j'ai ouvert la porte, j'ai sauté
en bas, puis j'étais me cacher dans les buissons.
Non, mais c'est vrai, le monsieur
a fait un hutton, il cherchait.
Il m'a pas trouvé. Puis là, c'est genre comme Le monsieur a fait un hutin, il cherchait. Non! Il m'a pas trouvé.
Puis là, c'est genre comme je suis restée,
j'ai caché un bon 15 minutes, puis après ça,
j'ai couru chez moi. Puis genre, tu sais,
vous avez pas vu la vidéo quand les gens vous courent après,
puis t'as juste le temps de barrer la porte.
Moi, j'ai rentré sur ma rue et tout.
J'ai couru, j'ai juste couru.
Puis genre, j'ai rentré chez moi, puis après ça,
j'étais traumatisée le lendemain, je me rappelle.
J'ai pris l'autobus, j'ai vu un petit monsieur qui ressemblait à ça,
puis j'étais comme, j'avais peur, je suis comme, est-ce que c'est lui? Genre, j'étais traumatisée. Demain, je m'appelle, j'ai pris l'autobus, j'ai vu un petit monsieur qui ressemblait à ça, puis j'étais comme, j'avais peur, je suis comme,
est-ce que c'est lui? J'étais traumatisée.
T'as pas eu le temps de voir sa plaque, puis tout, parce que dans les taxis...
J'ai pas pensé à ça. Il y a un chat de club,
il est 3h du matin, je suis juste dormi, puis je vois un pénis.
J'ai même pas remarqué qu'il avait sorti ton pénis.
Puis à quand j'en ai vu, j'ai remarqué, il y a sourire, genre.
Non, non.
J'ai juste flotté en bas,
parce que j'étais comme...
J'ai même pas la face traumat m'attirer en bas.
Hé, c'est fou!
C'est la seule fois dans ma vie
où je me suis faite manquer
de respect par des transports
comme ça.
C'était tout le temps des taxis.
Genre les Uber,
tu as leur fiche.
Oui, tu peux.
Ah oui!
Fait que c'est plus sécuritaire
Uber, je trouve.
Ben oui.
Personnellement,
les fois où je...
Moi, j'ai eu peur
qu'ils voulaient me kidnapper déjà.
Ben là!
Hé, donc!
Oui!
Ben oui!
J'étais là.
J'allais à la ride et tout.
Là, c'est presque fini.
Il est comme, ah c'est quoi ton numéro de téléphone?
J'étais comme, ben, tu sais, je...
Non, je n'ai pas de téléphone.
Voilà, le tout.
Puis il est comme, ben, si je veux ton numéro, comment je fais?
Je dis, je ne dirai pas mon numéro.
Il dit, ben, si je n'essaie de ne pas te ramener chez toi.
C'est impossible.
Non. J'ai juste comme, quoi? Je vais pas te ramener chez toi? » C'est impossible.
Je vais te donner mon numéro.
Mon numéro, c'est le... Il y a mon adresse.
Il y a littéralement mon adresse.
Qu'est-ce que je fais après?
L'autre fois, c'était un autre Uber.
Qu'est-ce que tu as fait après?
J'ai juste dit que je ne donnais pas mon numéro de téléphone.
Puis là, il riait.
Puis là, je lui ai dit « Vous êtes en train de me kidnapper? »
Il rit, il rit, il rit. Il est cramp, j'ai dit, « Vous êtes en train de me kidnapper. » Il rit, il rit, il crampait, là!
Là, je suis comme...
« Ha! Ha! »
Là, j'ouvre mon téléphone pour faire un live.
Je commence un live.
La gang, je pense, j'aime fort kidnapper.
« Non, non, c'est une blague, c'est une blague. »
Il me dépose.
Il avait pris les portes, là!
« Instagram, Instagram, c'est une bonne idée. »
« C'est une bonne idée, les gars! Parfait.
Numéro un, avant d'arracher son pénis,
on fait un live.
Après, arracher son pénis, c'est jamais.
Wow, le live Instagram, c'est tellement une bonne idée. C'est vraiment une bonne idée.
C'est vraiment une bonne idée.
Parce que la fois, c'est que les gars,
en plus, ils sont malades.
Exactement, exactement.
Ils sont genre, excuse-moi, t'es en live.
Oh my God, c'est mon défi.
Salut, je me parle de kidnappé, SOS!
Black Girls, je vais me laver.
Voulez-vous rester avec nous
pour un petit 15 minutes
sur Patreon
juste un petit extra
où on répond
ça va durer 45 jours
on est là pour ça là
ça va durer 45 jours
est-ce que
vous avez des trucs
à plugger
avant qu'on close ça
genre vos trucs
respectifs
des choses qui se passent
je peux dire
que je suis en nomination
au Gémeaux
le 17 septembre
merci
félicitations pour acte le meilleur acteur du tout dans la série dire que je suis en nomination au Gémeaux le 17 septembre. Merci pour l'actrice.
Merci.
Dans la série, ça prend pas la chance
à Papineau. Sinon, j'ai rien
de clair.
T'es en tonifane, madame.
T'es en tonifane, le podcast.
Le podcast, Black Girl from Laval.
Elle est gênée.
Ah, ok.
Ah, on tourne en ce moment
je suis tellement drôle je pensais que tu me demandais
pour que je dise plus tard
ah d'accord on est dans le segment
on est pas encore sur Patreon
on close ici
je suis trop encore désolée
sur OF
c'est Aïcha Black mon nom
sinon je fais de la webcam
ça serait mieux de venir sur mon Instagram la grosse qui fait des vidéos prendre le lien parce que mon nom c'est commeïcha Black, mon nom. Sinon, je fais de la webcam. Ça serait mieux de venir sur mon Instagram.
La grosse qui fait des vidéos,
prendre le lien.
Mon nom, c'est Aïchou sur Chatterbait
et Aïcha Black sur Jerkmate.
C'est compliqué.
La grosse fait des vidéos.
On va faire ton podcast.
Ça va être sur la même chaîne.
C'est correct.
Vous venez sur la chaîne YouTube
Black Girls, on va tout trouver.
Et vous, est-ce qu'il y a des trucs à plugger,
vos Insta, vos trucs, vos Snapchat?
Votre église.
Ouais.
Shout-out to my mom.
Non, mais là, en fait, c'est cool.
Non, mais non, non, non.
Ne parlez pas à ma mère, s'il vous plaît.
Je ne vais même pas dire l'église, en fait, parce que non.
Comme imagine, toutes les gens vont dire,
ah, ouais, c'est la fille de telle personne.
Non, non, non.
Non, merci. Bon, on nous renie de demain. Donc, c'est la fille de telle personne. » Non, merci.
Bon, on va nous renier demain.
Donc, les pages que les parents n'ont pas accès,
choco__christie sur Instagram
et toutes les autres choses.
Puis, c'est ça, littéralement.
Littéralement, je ne veux pas changer de nom
parce que je ne veux pas que les gens trouvent mon vrai nom.
Si je mettais mon vrai nom, mes parents m'auraient trouvé
parce qu'ils sont des gens à chercher, vraiment.
J'ai fait une...
Oh mon Dieu.
OK, dans l'abstention,
on va le dire, la figue.
Figue, je veux savoir.
And me, it's
Lottery in every platform.
Et pas barouette.
Lottery.
Non, low.
No, we say right.
Lottery.
Lottery.
Exact.
Lottery.
T'as pas beau c'est ou quoi?
Lottery.
OK.
Lottery rain every platform
c'est gratuit
la gagne de mon follow
ça y est déjà
you know
so instagram
youtube
laurie show
on youtube also
black girl from lava
with my girls
you know
and yeah
that's it
mais pour moi
je fais trop d'affaires
mais vous allez juste
aller sur IG
vous allez tout prouver
faire des chroniques
des interviews
avec les personnes
qui sont publi public de fond.
Donc, Paula, vous êtes merveilleuse.
Merci tellement.
J'ai passé un très beau moment. Je suis divertie.
Je suis extrêmement divertie.
C'est mieux que la ronde.
C'est ça quand vous prenez des forces.
C'est ça. Je le savais.
Ce que j'ai réalisé,
c'est que vous m'avez donné de la force.
Je suis un peu de même à la fin de mes jeux.
Là, j'étais les yeux gris
de même tout le long.
On n'avait pas besoin d'avoir d'énergie.
Vous savez.
C'est un vrai boulot.
C'est comme si on avait trois cafés.
Pas de café.
On s'en va after show, la gang.
Si vous voulez plus d'action,
puis on va savoir c'est quoi,
ça fugue aussi.
Bienvenue dans l'after show, la gang.
Là, si je me fie au podcast,
on va avoir le temps de voir une question.
Est-ce que toi, c'est tout le temps lui
qui fait le souper?
OK, mais mettons.
Tu m'invites à manger,
je peux quelque chose?
Non!
Non, mais c'est plus un mode,
genre, on va dire,
regarde, si tu veux me voir, j'en fais juste comme acteur, puis genre, invite-moi quelque part, je paie quelque chose? Non! Non, mais c'est plus ça. Moi, on m'a dit « Regarde, si tu veux me voir,
j'en fais juste comme act-up,
j'invite-moi quelque part, je vais y aller. »
Mais la chose, c'est qu'on veut pas un man with money
parce qu'on veut qu'il nous donne l'argent.
Parce qu'on a déjà l'argent.
C'est ça, on veut que ça concorde avec nous.
Si demain, on est comme « Ah, ça nous tente d'aller en voyage »,
on veut pas que tu nous dises
« Ah ben attends, je dois juste essayer d'économiser dans deux semaines. »
Tu comprends? On veut qu'on est prêts, on y va.
Je veux pas un gars
qui prend soin de moi,
mais je veux un gars
qui est capable
de prendre soin de lui,
au minimum.
C'est genre...
Bon!
C'est comme...
Où tu es?
Délicieux! Sous-titrage Société Radio-Canada