Sexe Oral - Le Grand Retour (Avec Claude Bégin)
Episode Date: March 11, 2021Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé.Cette semaine sur le podcast, les filles se retrouvent pour la première fois depuis le retour de Lysandre de l'émission Big Brother Célébrités. Lysandre nous décrit son expérience accompagnée de Claude Bégin et Joanie raconte son accouchement. Le podcast est présenté par Éros et CompagnieUtiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/Les jouets dont les filles parlent:https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Manscaped.Pour plus d'informations: https://ca.manscaped.com/Code promo pour 20% de rabais: SEXEORALPour suivre Claude:https://www.instagram.com/claudebegin/ ---- Pour collaborations:info@studiosf.ca Pour toutes questions:sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoral Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
Transcript
Discussion (0)
Une production du Studio SF. C'est un podcast où on va se remettre à enregistrer des choses. Parce que là, on avait tout préenregistré avant que je parte dans une télé-réalité.
Et que tu accouches d'un bébé.
Oui, j'ai plus de bébé.
Et puis là, il est plus dans Bidène.
Il est à la maison.
Oui, c'est vrai.
Je m'en allais l'oublier.
Non, elle l'a.
Elle l'a.
D'ailleurs, j'ai très hâte que tu m'en parles.
Oui, on va parler de ça aujourd'hui.
C'est nos retrouvailles.
On va parler de The Big Brother.
On peut, hein?
On a le droit de faire ça.
Puis on va parler de mon accouchement,
après accouchement aussi,
puis d'une personne dans ta vie maintenant
qui est une personne très importante, je crois.
Ah!
OK.
Pour vrai,
tu as des yeux pétillants
qui brillent.
Moi, en tout cas, je trouve qu'il y a quelque chose
de changé sur toi. Je ne sais pas c'est quoi,
mais clairement, il doit être très bon.
Il doit être très, très intéressant.
Fait qu'on va parler
de ça aujourd'hui, puis
on va commencer justement. Moi, j'aimerais ça commencer avec Big Brother.
Moi, je veux commencer avec ton accouchement.
Tu veux commencer avec mon accouchement?
C'est parce que de la première fois,
je t'ai vu, tu étais là.
Tu étais comme ça.
La dernière fois, c'est ça.
Là, en passant,
quand vous allez écouter l'émission,
il y a deux autres émissions qu'on refait après.
Les deux prochaines semaines,
juste pour être sûre,
je vais être enceinte.
Fait que le déjeuner,
je vais être enceinte
de genre huit mois et trois quarts.
Fait que vous ne pensez pas
que j'ai retourné.
Non, non, c'est ça.
Oui.
Puis après ça,
on va se remettre
à enregistrer des podcasts.
Tu sais, comme là,
ce ne sera pas onze
qu'on ne gardera pas le fil.
Maintenant, ça va être...
C'est ça.
Et de madame, c'est ça?
On va en faire comme trois de la chatte.
On va être plus...
C'est ça.
C'est ça.
C'est ça. OK, là, tu veux savoir mon accouchement.
Oui.
Moi, je suis exposée à avoir un accouchement traditionnel.
Premièrement, je vais parler honnêtement de mes contractions.
Est-ce que tu veux des enfants, Lisande?
Je sais pas encore
Ça change à tous les jours
Bref, si t'en veux
Les contractions, c'est genre la vie
La vie dans quel sens?
J'ai trippé
Tout le monde me dit que je vole
T'avais l'impression que ça te gonflait le point G
Ben quoi?
Ben quoi? Je sais pas, c'est quoi ça faisait? Moi j'avais l'impression, je pense que c'est la douleur que j'a dit que je vole. Tu avais l'impression que ça te gonflait le point G? Ben quoi? Ben quoi? Je ne sais pas.
C'est quoi que ça faisait?
Moi, j'avais l'impression...
Je pense que c'est la douleur que j'aimais le plus.
La vieille envolante.
C'est quoi ton problème?
Parce qu'une contraction, là...
Ça a commencé à minuit, mes contractions.
Le 30 septembre.
On est quoi, là?
En tout cas, bref.
Je ne sais pas.
Le 30 quelque chose.
On est le 9 mars.
Attends.
OK, ça fait 10 jours qu'elle est née, quoi. Non, non sais pas. Le 30, quelque chose. On est le 9 mars. Attends. OK. Ça fait 10 jours qu'elle est née, quoi.
Non, non, non. Le 30 janvier.
30 janvier que j'ai accouchée.
Tu as dit septembre.
Oui.
Tu as oublié la date de ton accouchement.
30 janvier que j'ai accouchée.
Parfait.
À minuit, la veille, OK, j'ai commencé à avoir des contractions à toutes les 15 minutes.
Mais une contraction, ce qui est le fun, c'est que c'est comme un peu un orgasme. J'ai commencé à avoir des contractions à toutes les 15 minutes. Mais une contraction, ce qui est le fun, c'est que c'est comme un peu un orgasme.
J'ai trouvé.
Parce que ça commence doux,
puis ça monte, puis ça monte,
puis ça monte, puis là, quand t'arrives au max,
ça redescend.
C'est ça, une contraction.
C'est parce que toi, tu dis ça,
puis là, il y a des femmes qui vont écouter ça
et qui vont dire, ça doit pas être si spécifique.
Mais il y a personne qui a dit ça jamais.
Je sais pas.
Je pense que c'est peut-être juste moi,
mais quand t'as une contraction,
c'est que ça part doucement, la douleur.
C'est une douleur, quand même.
C'est pas un orgasme.
Je change mes mots.
C'est comme un orgasme,
parce que ça commence doucement,
puis tu sais, ça monte.
Ça l'arrive, ça l'arrive, ça l'arrive, ça l'arrive.
Puis là, quand t'es au maximum, là, t'arrives
au maximum de ta douleur, mais ça redescend.
Penses-tu que c'est déjà arrivé
des femmes qui sont venues en accouchant
à un moment donné?
C'est sûr que c'est arrivé. Peut-être.
Le bébé, il est assez gros pour trouver le point G.
Je sais pas.
J'ai pas demandé.
Mais, regarde.
Les contractions, j'ai trippé.
Parce que c'est l'adrénaline.
Même pendant mes contractions, je me maquillais.
Moi, je voulais aller à l'hôpital.
Je voulais me sentir bien.
Je me suis maquillée.
J'ai trippé.
T'as-tu les pudurables?
Que ça ne fasse plus mal.
Là, tu sais bien.
J'ai eu des contractions de minuit Puis, as-tu les plus durables? Que ça ne fasse plus mal? Oui. Là, tu sais bien. Rends-toi là.
J'ai eu des contractions de minuit à 8 heures le matin
aux 15 minutes, à peu près 15-20 minutes.
Puis, quand ça fait...
Il faut que ça soit aux 5 minutes
pendant deux heures pour que tu ailles à l'hôpital.
Je suis restée chez nous vraiment, vraiment longtemps.
Je suis restée même trois heures.
Là, à un moment donné, j'avais mes contractions
aux genre 3 minutes, 4 minutes.
C'est là que je suis allée à l'hôpital.
Ambulance, c'est ton chum qui t'a amenée?
Non, c'est mon chum. Non, moi, j'étais super relax,
pour vrai, je respirais. Puis aussitôt que j'avais
une contraction,
après ça, comme ça passait, puis ça recommençait.
Moi, j'ai trippé. J'ai trippé.
Trippé, trippé, pour vrai. Je me rappelle pas
avoir eu autant de fun dans ma vie.
Je te jure, j'ai trippé, en tout cas.
J'espère qu'il y a des gens
qui vont comprendre ce que j'ai vécu.
Moi aussi.
Quand je suis arrivée à l'hôpital,
il faut qu'ils regardent si tu es ouverte assez.
Je n'étais pas assez ouverte.
J'avais eu plein de contractions,
mais il fallait qu'ils m'ont donné un ballon.
J'ai trippé ces ballons.
J'ai fait du ballon.
J'ai fait du ballon j'ai fait du ballon
ça a pris encore
un autre deux heures
après ça, une fois
que j'ai été assez ouverte
je suis allée faire mon épidural
là-bas
dans la chambre
ça faisait-tu longtemps que tu étais là?
as-tu voulu le faire naturel et ça a changé d'idée?
moi je voulais
en fait, non j'aimais non, toi, t'as fait... Moi, je voulais... En fait, non.
J'aimais les contractions, fait que je pouvais attendre.
C'est juste qu'à un moment donné, je pense que je suis rendue,
je pense, à 6 ou whatever, puis là, le gars,
la personne qui arrive, l'anesthésiste qui arrive,
est-ce que vous voulez les plus durables?
L'anesthésiste est là. Fait que t'as le choix.
Moi, je pouvais en durer encore. Je pouvais encore.
J'aimais ça, mais ça commence à faire mal.
C'est vrai, beaucoup. Fait que là, j'étais comme poignée. Je pouvais encore. J'aimais ça, mais ça commençait à faire mal. C'est vrai, beaucoup.
OK.
Fait que là, j'étais comme poignée.
Je peux attendre, mais en même temps,
si tu dis non à cette chute-là,
ça se peut qu'il revienne juste dans deux heures.
Ah!
Fait que t'es comme...
J'ai fait, OK, je vais le prendre.
Fait que je l'ai pris, j'ai été dessus.
J'aurais aimé ça attendre un petit peu plus
parce que j'aurais peut-être été capable de 100 aussi.
Oui, oui, mais tu sais, c'est comme…
Mais tu sais, c'est pas sûr.
Ça commençait à faire vraiment comme des grosses douleurs.
Mes contractions commençaient…
C'est de plus en plus intense.
C'est pour ça que j'ai aimé ça au début parce que c'était pas tant intense.
Fait que là, il m'a piqué.
Puis, j'ai continué.
Puis après, là, quand…
À mes contractions, le cœur du bébé commençait trop à descendre.
Il descendait. À chaque fois, mettons du bébé commençait trop à descendre.
Il descendait.
À chaque fois, mettons que j'avais une contraction,
il regardait, le cœur du bébé descendait des fois à 70, 80.
Puis, il est supposé être entre 120 et 160 à peu près.
OK?
C'est pas grave, c'est un peu plus bas, là.
Mais là, il descendait de plus en plus bas.
Fait que finalement, à un moment donné, il est descendu à 50 pendant une contraction.
Oui, oui. Oui, je te jure, je capotais
moi je fais juste regarder ça
je sens plus rien
je fais juste regarder mon bébé, son coeur il descend
je capotais ma vie
ça a été la pire peur que j'ai eu
finalement mon médecin m'a dit
il faut qu'on
ton père, il va falloir faire
t'as une césarienne?
ouais
je me suis pas comme tu dis, c'oir faire... T'as une césarienne? Oui. Ah!
Oui.
Fait que je me suis pas...
Comme tu dis...
C'est quoi que t'as dit tantôt?
Je sais plus.
C'est mon...
Je me suis déchirée le cul.
Ah oui?
Tu t'es pas faite déchirer le cul?
Je me suis pas faite déchirer le cul, non.
Tu t'es faite déchirer le bedon.
Oui, oui.
Parce qu'en plus,
j'étais tellement proche.
À 10, t'accouches.
Puis je me suis rendue à 9.
Fait que j'étais tellement proche, puis là,
on attendait, on attendait, puis finalement, ça descendait
tout le temps de plus en plus. Fait qu'à un moment donné, elle a juste fait
comme, j'ai dit, OK, bien non, il n'y a pas de problème.
Fait qu'on est allé là-bas.
Là, quand j'arrive là-bas,
dans une salle blanche,
blanche, blanche, t'as genre
40 personnes alentour de toi.
C'est vraiment, vraiment très
spectaculaire. C'est vraiment, vraiment très spectaculaire.
C'est poche parce que je ne m'attendais pas à ça.
Si j'étais préparée, peut-être que... Mais non, j'étais zéro préparation.
Césarienne, es-tu...
Je l'ai.
Je suis là, oui. Sauf que je ne vois pas.
Tu as comme un drap qui est ici
et tu ne le vois pas.
Mais là, ils ont refait l'épidural
parce qu'il fallait qu'il me regelle.
Puis quand ils l'ont refait, ils l'ont mal fait,
ou je ne sais pas, le liquide qu'ils avaient mis,
il a fallu qu'ils m'en refassinent.
Fait que finalement, j'ai eu trois affaires.
Je ne sais pas s'ils m'ont piqué trois fois,
mais je sais qu'il y a eu trois fois qu'il a fallu qu'ils me jouent en arrière du dos.
Puis j'étais gelée.
Normalement, l'épidural, il dit, je suis posée à être gelée jusqu'au haut du corps.
À peu près comme ça.
J'étais gelée jusqu'à dans mon cerveau.
Je ne sentais rien.
J'avais de la misère à respirer.
Je ne pouvais même pas respirer.
Je cherchais mon air.
Ils sont en train de m'ouvrir.
Moi, je ne suis même pas…
Je suis juste en train d'essayer de respirer.
Je ne respirais même plus.
Je dis au monsieur à côté de moi…
Le petit monsieur,
lui qui m'a piqué,
je ne respire pas.
J'avais des tuyaux.
Il dit, ne t'inquiète pas, tu respires.
Je dis, non, je ne respire pas.
J'essayais, j'essayais, j'essayais.
Je ne sais même pas comment j'ai fait.
Ça a duré combien de temps, tout ça?
Ça a duré vraiment pas longtemps.
Peut-être 20 minutes, rendu là.
Attends, mais mettons de contraction
à... Soleil Anne est au monde.
Bien, j'avais commencé à minuit,
le soir, puis à 6h30,
j'ai accouché. Attends, là. 18h30.
Fait que, c'est quand même...
Attends, attends. À minuit,
à 6h30, le soir, là? Oui.
OK, c'est quand même une bonne petite robe. Ça a été, oui.
J'ai commencé à minuit mes contractions, tu sais.
Puis après ça, à 8h, ça a été des grosses contractions.
Jusqu'à 11h, après ça, j'étais allée à l'hôpital.
Aïe, aïe, aïe.
Ça a été...
Puis tu sais, tu dors pas, tu manges pas,
t'as pas d'énergie, j'ai de la misère à respirer,
je suis gelée, je sens rien.
Après mon accouchement, ce que j'ai trouvé le plus dur,
c'est qu'ils ont voulu mettre le bébé sur moi
parce que là, normalement,
tu fais un genre de peau à peau.
Mais moi, je n'étais même pas capable de respirer.
Fait que j'étais même...
J'ai dit non.
Je ne l'ai pas eu.
Puis après ça, le temps que je dégèle,
je n'ai pas eu mon bébé pendant à peu près trois heures.
Je ne l'ai même pas vu.
Je l'ai vu sortir de moi.
Ils ont voulu la mettre sur moi.
Puis je n'étais pas capable.
J'ai dit, il faut que j'essaie de rester en vie.
On dirait que j'étais comme...
Ce n'était vraiment pas le fun pour ça.
Ils m'ont mis dans un genre de...
Pas un corridor, mais une pièce toute seule
avec une autre madame le temps que je dégèle.
Cet bout-là, ça a été vraiment de la merde.
Je ne suis même pas avec mon bébé et mon chum.
Ça a l'air que c'est quand même commun, ça, que les femmes
tout de suite, elles ne sentent pas
le besoin d'être avec leur bébé là.
Ah oui? Il me semble que j'ai déjà
entendu ça. Qu'il y a besoin d'un
petit moment de, comme, et pas tout de suite.
Oui, peut-être, peut-être.
Ce n'est pas parce que je ne voulais pas l'avoir, c'est que je voulais
juste essayer de respirer.
Moi, je voulais l'avoir.
Puis quand j'ai finalement pu
l'avoir la première fois,
il y a comme eu un...
Je n'ai pas senti, tu sais,
on dirait que ce n'était pas ma fille.
Oui, c'est ça.
C'est peut-être ça. J'ai vu que j'ai comme
accouché. On dirait que ce n'était même pas à moi.
Je comprends.
Mon bébé, je ne sais pas.
Mon chum à côté, il était tellement cute.
C'était le contraire. Il était en amour,
bien raide.
Je voyais qu'il y avait un lien
parce que le pot à pot, il l'a fait avec elle.
Ils ont dit, vu que la maman ne peut pas le faire,
est-ce que tu veux le faire avec?
C'est rendu commun. C'est rendu de plus en plus populaire
que le papa fait le corps à corps.
Mon chum, il a eu le lien.
Moi, ça a pris une semaine
à peu près avant de réaliser
que c'était ma fille.
Je pense pour vrai que c'est plus
commun qu'on pense ça.
C'est comme...
Je pense que c'est peut-être ça.
Le fait que je ne l'ai pas accouchée.
Après ça,
c'est la douleur.
C'est incroyable.
C'est peut-être pour ça que les contractions t'ont trippé.
C'est parce que ce que tu as vécu après,
c'était complètement terrible.
C'est ça. C'est peut-être ça.
Après, parce que la cicatrice,
là, j'ai une genre de cicatrice,
ça commence à guérir.
Tu vois, je commence à pouvoir marcher comme il faut.
Mais tu sais, j'ai mal.
Je mets des pantalons,
puis si ça frotte trop, ça me fait mal. Je peux pas avoir
de relation sexuelle.
Ça, ça fait
mal.
Fait qu'il y a comme plein d'affaires. Bref, c'est
incroyable. – Oui, c'est ça.
Voyons, la césarienne,
il paraît que c'est plus long, sans remettre.
– Oui, oui. – C'est pas mal plus long. – Vraiment.
Tu peux pas... Tu sais, c'est mon premier
bébé, puis j'ai même pas pu changer sa première couche. J'ai même pas pu la Tu ne peux pas... C'est mon premier bébé et je n'ai même pas pu changer
sa première couche. Je n'ai même pas pu
laver mon bébé.
J'ai eu comme un genre de dépression.
Je n'étais même pas sur les réseaux sociaux.
Mes amis, ma mère, tout le monde m'appelait.
C'est le baby blues.
Je ne répondais à personne. Je n'existais plus.
Je voulais juste essayer de me remettre
moi-même pour pouvoir
être correcte pour ma fille.
Parce que là, j'étais vraiment pas bien.
Genre, mentalement, là, j'étais...
Il y a une chance, c'est la mère à mon chum
qui est venue nous aider.
Puis, chez nous, elle a habité chez nous, là, clairement.
Puis, tu sais, c'est elle qui l'a lavé la première fois.
C'est elle.
Fait que, tu sais, c'est tout, tu sais, un petit deuil
que j'avais à chaque fois qu'il y avait quelque chose de nouveau.
Ça a duré quand même trois semaines
que j'étais au lit
et que je ne faisais rien.
Je trouve ça beau que tu en parles
et que tu démystifies tout ça.
Je ne sais pas, il y a comme un mythe
de le lien parfait
tout de suite immédiat
avec la femme et le bébé
que là, ça sort et c'est tout de suite symbiosediat avec la femme et le bébé, que là, ça sort,
puis c'est tout de suite symbiose.
Non, non, c'est vrai.
Ça n'a pas été tout de suite.
C'est quand, à un moment donné,
mon chum et ma belle-mère
étaient parties justement
aller faire l'épicerie.
Ils m'ont laissé ma fille
pour la première fois toute seule avec moi.
Ça fait que c'est là
que j'ai commencé à regarder ses doigts.
Puis je regardais.
J'étais comme, ah, c'est ses doigts.
C'est les doigts de ma fille.
Après ça, j'ai regardé ses pieds, ses petits orteils.
Puis j'étais comme, on dirait que je commençais à m'intéresser à elle.
À vraiment examiner comment elle était.
Puis je n'avais jamais fait ça.
Je n'avais pas fait ça du tout.
C'est ça, la césarienne, ça a dû...
La douleur.
Puis la dépression.
C'est ça, j'ai comme une petite dépression après.
Puis je suis contente d'être revenue de ça, tu sais.
Parce que j'aurais pu devoir prendre des médicaments.
Puis je ne sais pas, je n'ai aucune idée.
Il y en a qui ça dure plus longtemps.
Mais j'ai réussi à quand même surmonter tout ça.
Ça fait un mois, une semaine, genre?
Ça fait, là, ma fille, elle a un mois et demi.
Puis tu vois, ça fait deux semaines. Non, ça fait une semaine et demie que, genre? Ça fait, là, ma fille, elle a un mois et demi. Puis, tu vois, ça fait deux semaines,
non, ça fait une semaine et demie, là, que, comme,
genre, je fais tout, là.
Je peux tout faire, je peux l'apprendre, je peux faire tout ça.
Combien de temps? Ça fait une semaine et demie, à peu près,
que je peux tout faire. Comme, il faut,
je peux l'apprendre, comme, avec son
carrosse, je peux aller
prendre une marche avec elle, je peux faire tout, là.
100 % mômes.
Ouais, fait que ça. Il y a eu aussi
plein d'affaires. L'allaitement, ça n'a pas marché.
Il y a eu plein d'affaires. C'est fou.
C'est comme plein d'affaires.
Ça ne s'accrochait pas ou toi, tu n'aimais pas ça?
Non, je ne voulais pas allaiter.
Finalement,
quand j'ai accouché, non naturellement,
j'ai dit crime, je veux avoir
quelque chose, je veux avoir un lien avec ma fille, on dirait.
Ils l'ont mis sur moi, elle m'a allaitée et j'ai dit que je voulais avoir quelque chose. Je voulais avoir un lien avec ma fille. Ils l'ont mis sur moi.
Elle m'a allaitée et j'ai trippé.
Elle t'a allaitée?
Elle m'a allaitée.
Je l'ai allaitée.
J'ai trippé.
Sauf que l'allaitement,
ce n'est pas bien passé.
Je n'ai jamais eu une montée de lait.
Malgré tous les conseils que j'ai eus.
Merci à tout le monde en passant. J'ai fait un live. Je suis décourag Puis j'ai, malgré tous les conseils que j'ai eus, puis merci à tout le monde en passant,
parce que j'ai fait un live, à un moment donné, j'étais découragée. J'étais genre
« Ah! » J'étais en train de boire de l'alcool.
« Fuck off! » Ça n'a pas marché.
Puis finalement,
ma fille est en vie, puis je suis super
heureuse. Puis on a un autre
moment ensemble que
l'allaitement. Fait que quand je la fais
boire, j'ai une petite musique, j'ai une petite
chandelle. J'ai comme un petit moment avec une petite tradition
avec elle, puis je trippe, vraiment.
C'est ta petite trousse de...
C'est ma petite trousse! T'avais vu mon...
Non.
Il y a une fille qui m'a dit,
tu sais, vu que tu peux pas allaiter, puis moi, c'était le moment
que je trouvais ça le fun, tu sais.
Tu devrais te faire une genre de trousse,
genre maman-fille. Ben oui, mais c'est pour ça que je dis ça.
Ta trousse point G, c'est ta trousse maman-fille, c'est ça. Je me suis fait trousse genre maman-fille. C'est pour ça que je dis ça, ta trousse point G.
C'est ta trousse maman-fille, c'est ça.
Je me suis fait ma trousse maman-fille avec une petite musique
relaxante, une petite chandelle.
On a notre petit moment à nous, puis quand je la fais boire,
c'est vraiment le fun.
C'est ce petit moment-là
que j'avais peur de ne pas avoir,
mais que finalement, j'ai recréé.
Laisse-toi le temps.
J'ai l'impression qu'il y a
une pression beaucoup sur,
comme je te disais, sur les femmes
de comme tu dois tout de suite être
une maman. Laisse-toi le temps.
C'est un rôle que tu apprends et tu vas
découvrir quel genre de mère que tu es,
qu'est-ce qui est important pour toi ou pas.
Tu vas apprendre à connaître ta fille aussi, je pense.
C'est ça.
Tu vois tout le temps sur les réseaux sociaux, la mère qui a l'air. Tout je pense. Non, c'est ça. Oui, oui. Puis il ne faut pas… Tu vois tout le temps sur les réseaux sociaux,
la marque alerte,
toutes des affaires qui sont super beaux
et qui vont super bien,
mais crime, ça ne peut pas être tout le temps comme ça.
Il faut trouver d'autres solutions.
Mon chum, une chance qu'il était là
parce qu'il était super positif.
Moi, je suis contente que j'avais mon chum,
mais…
C'est-tu rough?
Là, c'est très facile.
Sur le couple?
Couple aussi.
Oui, on est une méchante belle team.
On fait chacun notre tour.
C'est vraiment...
Mon chum, il change autant de couches que moi.
Des fois, il s'essaie.
Il dit, c'est ton tour, je mange la marde.
Je vais me faire la maudite marde.
Mais on a du fun ensemble.
Puis, on a eu nos moments d'alcool.
On a fait une petite brosse ensemble.
On a rebu ensemble à Saint-Valentin.
Puis là, tu peux te saouler parce que tu n'allaites pas.
Exactement.
Si tu allaitais, tu ne pourrais pas.
Je pourrais boire un peu.
Ils disent que tu peux boire, il y a pas de problème
Faut juste pas que tu sois saoule
Pis que t'allaites après
Il y en a qui vont tirer leur lait d'avance
Mettons si tu le sais que tu vas faire
Une bonne soirée
Tu tires ton lait pis tu le gardes
Pour la soirée, pis ça va être correct
Sinon, tu peux boire un verre ou deux
C'est pas grave ça non plus
Mais moi, c'est ça, je me demande Comment tu peux boire un verre ou deux. Ce n'est pas grave ça non plus. Mais moi, c'est ça, je me demandais comment tu peux boire un verre.
Moi, j'étais comme... Je m'ennuyais du gin.
Moi, j'étais une fille de gin.
Mais quand tu bois du gin, ce n'est pas un verre.
Je ne comprends pas quand vous dites un verre.
Qu'est-ce que vous voulez dire?
Je n'aime pas tant le goût de l'alcool.
Moi, c'était genre...
Je voulais être saoule avec mon chum.
Vous l'avez eu, ça. Vous l'avez eu, ça.
On l'a eu, ce moment-là.
Soléane était chez grand-papa.
Soléane était là.
Elle a fait dodo.
Elle a fait dodo.
Elle faisait des beaux rêves.
Puis nous autres, on...
Les parents, il faut pas qu'on s'oublie.
Non, non.
Ça, j'avais peur.
Je l'avais dit.
J'avais peur de m'oublier en tant que Joannie. De pas juste être... Hey, t'es une maman, non. Ça, j'avais peur, je te l'avais dit. J'avais peur de m'oublier en tant que Joannie.
De ne pas juste être une maman.
Je ne veux pas être juste une maman,
je veux être Joannie, qui est maman de Céliane.
C'est un rôle parmi plein d'affaires.
C'est ça, c'est comme un travail.
Tu vois, parce que tu penses comme ça,
parce que c'est ça que tu veux, c'est ça que ça va être.
J'ai l'impression que les madames,
que les autres, c'est juste des mamans.
C'est comme ma mère, c'est un peu ça. Parce que c'est ça qu ça va être. J'ai l'impression que les madames qu'elles autres, c'est juste des mamans. C'est quelque chose... Tu sais, comme ma mère,
c'est un peu ça. Parce que c'est ça qu'elle
voulait toute sa vie. Elle voulait être maman absolument
à tout prix, tu sais. C'est une
maman avant tout, j'ai l'impression. Ou peut-être
que c'est comme parce que c'est ma mère.
Salut maman, je t'aime. Salut maman.
Ma mère aussi, c'était ça. C'est ça. Puis c'est beau
puis tout aussi valide. C'est juste que si
c'est pas ça que toi tu veux, c'est pas ça que tu désires,
c'est pas ça qui va arriver. Exact. C'est pas pas bon, tu sais. Comme tu dis, ça si c'est pas ça que toi, tu veux, c'est pas ça que tu désires, c'est pas ça qui va arriver.
Exact.
C'est pas pas bon, comme tu dis.
Ça dépend de ce que toi, tu veux.
Mais non, c'est ça.
Mais il y en a que je pense qui veulent pas,
mais qui se rendent ça,
qui s'oublient un peu.
C'est là, la différence.
J'ai confiance en toi.
Non, j'ai confiance.
J'ai confiance que tu t'oublieras pas.
Merci.
Fait que c'est ça. Je suis vraiment contente. J'ai hâte de. J'ai confiance que tu ne t'oublieras pas. Merci. Fait que c'est ça!
Je suis vraiment contente. J'ai hâte de la rencontrer.
Elle est vraiment
tellement belle.
Elle est parfaite. Elle est trop belle.
Allô!
Joanie et Claude. Claude, Joanie.
Bonjour, Claude.
Ça y est, bien sûr.
Salut. Enchantée.
Ça, c'est lui.
J'ai ramené à la maison.
C'est ça, tu nous as ramené...
De la maison.
Claude.
C'est quand même un bel exploit.
Un bel exploit.
Je suis très contente, j'ai gagné.
Oui, c'est vrai, dans le fond.
Je suis un exploit. Mais, très contente, j'ai gagné. Oui, c'est vrai, dans le fond. Je suis un exploit.
Mais, là, dans le fond,
vous êtes officiellement un petit couple
ou un gros couple?
Un petit couple ou un gros couple?
Un power couple.
Un power couple.
Oui, c'est officiel ou il ne faut pas l'annoncer tout de suite?
Je ne sais pas, ça joue quand, ça?
On a prévu une date.
Ça joue.
Ça dépend de la date. Ça joue. Jeudi.
Jeudi, on est scolaires.
On n'en a pas parlé encore.
Mais ça se passe un peu comme un couple.
OK, c'est ça.
Ça va bien.
C'est juste que les gens jugent sur
les moments, la rapidité,
le temps.
Il y a des gens qui viennent répliquer comme de quoi c'est relatif
là-bas. La sortie de, la sortie de tout ça,
ça change tout.
On l'expérimente, nous, mais sans
mettre de mots concrets sur ce que c'est.
Non, non, vous vivez le moment
puis vous avez du plaisir ensemble.
Mais ça a commencé...
Parce que moi, tu le sais que j'ai accouché
dans l'émission,
pendant que tu faisais l'émission.
En fait, j'ai vu, au début, premièrement, je veux juste vous le dire, vous deux, à l'émission pendant que tu faisais l'émission. En fait, j'ai vu au début,
premièrement, je veux juste vous le dire,
vous deux à l'émission, Big Brother,
vous sembliez au début
très... Je ne sais pas, on dirait que vous n'avez
aucun plaisir au début. Est-ce que je me trompe
ou vous n'étiez pas dans votre...
Nous ensemble ou en général? En général.
C'est dur d'avoir du plaisir au début.
Moi, j'avais du fun.
J'étais juste gênée.
T'étais gênée, OK, c'est ça.
Parce que t'étais comme un peu retirée.
Ça, c'est en général.
Dans un groupe de gens.
Tout le monde était non seulement très gêné.
Elle m'a dit, d'ailleurs je vais toujours me rappeler,
moi je suis très facilement confortable
ou très difficilement inconfortable.
Puis là, ça m'a comme un peu rigolé.
J'étais comme, ouais, OK.
Puis là, mais tout le monde est très inconfortable.
Parce que vous ne vous connaissez pas.
Bien, pas juste ça.
Tu es dans des dortoirs,
dans une maison avec des néons hyper forts,
dans une filmée 24 heures sur 24.
C'est très inconfortable.
C'est juste qu'il y a des gens que,
mettons Vardal,
elle, elle va arriver dans un groupe de gens
puis ça va être,
vous me prenez comme je suis ou pas,
ce n'est pas mon petit problème
puis il y en a d'autres qui vont peut-être plus arriver
toned down puis évaluer les autres
sont comment puis après ça s'adapter
s'adapter ouais
tu t'es adaptée un peu au groupe
ou pas tant t'as pas eu besoin tant que ça
je pense que c'est juste
en général dans la vie
pas tant essayer de gamer ou whatever
c'est juste attendre de voir
avec qui j'ai affaire, avec qui je deal.
Puis après ça,
mes limites sont un peu
celles des autres.
T'analysais aussi, je pense, un petit peu voir
les autres personnes.
Au début même,
est-ce qu'au début, tu t'es dit
qu'est-ce que je fais là?
Oui, oui. Moi, j'ai même remis en question avant d'y aller,
mais je ne pouvais plus.
C'est ça, c'est ça.
Moi, pour faire une soirée courte dans ma vie extérieure,
je vivais une situation un peu de marde à tous les niveaux.
OK.
Là, j'étais comme « je ne peux pas y aller,
mais je vais y aller et je vais y aller comme ça va se passer. »
C'est sûr, la première semaine, en plus du montage qu'ils ont fait,
de moi qui dort.
Comment ça s'est passé?
Je suis arrivé là, j'ai fait une épreuve où j'ai performé,
décidé d'arrêter.
Ça se passait bien. Je parlais à tout le monde,
sauf François qui était devenu patron,
qui ne m'a pas parlé.
Il mélange ça à moi qui dort sur le divan.
J'ai l'air d'une marde.
Mais en vrai, c'était pas ça.
Si c'était pas une marde, t'avais juste l'air d'un gars qui s'en foutait d'être là.
Genre qui avait aucun plaisir.
Moi, je trouvais.
Tout le monde fake un peu le plaisir,
mais c'est comme le fun de parler à des gens aussi.
C'est un mélange des deux.
Le montage voulait que moi, ça aille pas.
C'est correct.
C'est une belle histoire.
C'est vrai que l'image
qu'on projetait de toi...
C'est une belle histoire.
C'est comme une ascension tranquillement. T'es devenu de plus en plus... T'avais deon projetait de toi. C'est ça, c'est une belle histoire. C'est comme une ascension, tranquillement.
Oui, oui.
T'es devenu de plus en plus...
T'avais de plus en plus de fun.
Oui, c'est ça.
Pour de vrai.
Puis très vite, après 2-3 jours, c'était...
Nice.
C'est nice.
Comment ça se...
Parce que moi, j'ai fait des petites émissions.
Super presque parfaites.
Enfin, de même.
T'as fait un super presque parfait?
Oui, j'ai été...
Non.
J'ai fait du public aussi.
Non.
C'est moi qui ai fait les pogo dans le micro-ondes.
Je sais pas.
Je m'en souviens pas, mais non. J'avais fait des pogo
avec... On a dit quelque chose, ça.
Genre, parce que le pire souper,
presque parfait, mais avec Julien Bernatchez
aussi, mon ami Julien.
T'étais dans les pires? Ouais, je te disais, ouais.
En fond, c'est
parce que j'avais fait un souper
et j'avais trop
de désattention. Il y a plein de caméras.
Oublie ça. Il y a l'autre qui me parle.
Il y a lui avec sa perche.
Il y a elle qui écrit de quoi
que je ne sais pas ce qu'elle écrit.
Tout le monde, je suis trop déconcentrée, un peu comme toi.
Impossible que tu puisses participer à cette émission-là
sans que tu fasses brûler ton repas.
Moi, j'ai juste oublié que j'avais un repas
dans le four, puis il a brûlé.
Fait que là, j'ai du crime.
J'ai des pogos.
Ah, OK. T'as pas fait des pogos.
Non.
Non.
C'est quand même nice de faire des pogos.
Non. J'ai juste pris des pogos dans mon congélateur.
Je les ai mis dans le micro-ondes parce qu'il me restait juste 5 minutes.
Parce que c'est ça, là, les gens, ils me jugeaient.
Ils étaient comme, tu sais, voir qu'elle fait ça dans le micro-ondes
en plus, tu sais.
T'es timé, tu sais, le monde, ils le savent pas, mais t'es timé.
Fait que là, je suis genre, il me reste 5 minutes.
Fait que là, je veux que les gens mangent.
Fait que j'ai fait des pogo dans le micro-ondes avec du ketchup,
de la mayo, pis des pâtes en pénis.
À côté. Fait que c'était parfait.
En forme de... En forme de pénis.
Ça, c'est ce qu'a donné le...
Ça fait combien de temps, ça? Ça fait genre 3 ans.
Il faut absolument que j'écoute ça. Il faut que tu m'envoies
des liens. Est-ce possible que je t'envoie ça?
Très possible que tu vas le faire.
Je me suis fait dire, t'es pas le pogo le plus dégé
de la boîte. Plein de fois.
C'est sûr, c'est sûr.
Mais non, tout ça pour dire que
je sais c'est quoi les tournages.
Je sais c'est quoi les tournages je sais c'est quoi les tournages j'ai fait deux émissions
Non, ok, mais vous
vous étiez constamment, comment ça se passe?
Est-ce qu'il y a tout le temps du monde avec vous, les perches
ou non? C'est pas un tournage
C'est ça, c'est comme une caméra cachée
C'est que des caméras qui bougent des fois
Ouais, c'est ça, puis il y a personne
dans la journée qui vient, on voit jamais
d'autres humains
que les candidats.
Ce n'est pas vrai.
Tu ne croises jamais personne.
D'ailleurs,
il y a une pièce
qui s'appelle le sas
comme dans l'espace.
C'est comme toi,
tu vas chercher quelque chose
que quelqu'un a déposé
et tu ne peux pas croiser la personne.
Ce n'est pas vrai.
Mettons, c'est comme
on a commandé l'épicerie.
Ils vont tous mettre l'épicerie
dans la petite pièce
et ils vont dire
le sas est débarré.
Limite, je pense qu'il y a un « ksss »
avec un produit qui désinfecte.
Puis là, « ksss », la porte s'ouvre.
Tu penses à ça.
Ah, bien, c'est-tu à cause du COVID ou c'était vraiment...
C'était vraiment COVID.
Ah, c'est à cause du COVID.
Bien oui.
COVID.
À cause du COVID.
OK, on fait ça.
Mais c'est ça, c'est pas un tournage.
C'est comme, t'as l'impression de vivre dans une...
Ça devient ta vie, là.
C'est ça, c'est ta vraie maison. T'écoutes les émissions, puis nous autres, c'est comme, t'as l'impression de vivre dans une maison. Ça devient ta vie. C'est ça, c'est ta vraie maison.
T'écoutes les émissions, puis nous autres, c'est ça qu'on se disait.
Tu regardes ça, puis tu te fais
un peu ton propre montage dans ta tête.
Les moments qui ont été importants pour toi,
les trucs que toi, tu vois
qui étaient vraiment dans ton histoire.
Là, t'arrives, puis tu vois que c'est
juste la game. C'est juste les stratégies.
Puis il y a des côtés d'autres mondes.
Puis c'est normal, c'est des épisodes de 20 minutes
quand tu enlèves les pauses.
C'était plein de moments super humains, émotifs
et des gros contacts.
Tu ne vois rien de ça, à bout de ligne.
C'est ça que j'ai vu
en tant que critique, qu'on ne voyait pas
assez de...
Je pense que ça serait bon.
Je ne connais pas ça.
Mais il me semble que ça serait
valeur ajoutée à l'émission
de mettre des connexions humaines.
Ça aide même à comprendre la stratégie.
Des fois, tu es comme ça.
Ça paraît même absurde.
Il dit qu'il faut compter l'histoire le plus possible.
Des choses que tu ne veux pas qui se passent.
Si tu le fais tout le temps,
ça va finir par être obligé
dans l'histoire et dans le montage
pour que ça puisse justifier des moves que tu vas faire.
Il manquait de bout
relationnel.
C'est des chicanes.
On n'a jamais vu les chicanes.
On le sait qu'il y en a eu une.
Il y a eu telle affaire, mais on ne l'a pas vue.
On ne sait pas vraiment comment ça s'est passé.
Même au-delà de ça,
ça va être juste... Mettons, Kim,
on était vraiment, vraiment, vraiment proches
d'elle. On était comme...
On a couché avec.
C'est ça, elle était là.
C'est un autre sujet.
Je me suis dit qu'on était sexuels.
On en parle.
On peut rentrer là-dedans.
Je ne savais pas jusqu'à où je pouvais aller
avec toi. Ce n'est pas arrivé.
On a couché avec. Non, non, non.
Non?
C'est une blague?
Non.
Ça s'est discuté, par exemple.
Il y a eu un moment d'échange sur ça.
Mais, tu sais, juste ça.
J'étais bien gros sur le fait qu'elle m'avait trahi.
Puis le monde, ils ont fait comme,
« Relax, c'est un jeu. »
OK, c'est un jeu, mais toi, tu n'es pas au courant
que ça fait un mois qu'on est de même.
Oui, ça ne paraît pas du tout. C'est ça, on a juste l'air d'être fâche. Moi, j'ai un jeu, mais toi, t'es pas au courant que ça fait un mois qu'on est de même. – Ça apparaît pas du tout.
– C'est ça, on a juste l'air d'être fâche. – Moi, j'ai l'air d'y avoir
jamais parlé. – Ah oui? Ah, oui, c'est vrai.
– Il y avait les trois filles, moi, puis c'était comme une espèce de...
– Toi, t'étais pas tant dans le trio, on dirait.
– J'étais complètement dans le trio. C'était un quoi de soir,
tu comprends? On se maquillait, on se coiffait,
tout. – C'est sûr! – On envoie qu'une ben raide
puis on ne va jamais. – Non!
C'est parce qu'ils parlaient moins stratégique que nous,
là. C'est pour ça qu'on ne voit pas.
Moi, je ne parlais jamais stratégie.
Tu parlais de quoi, mettons?
De tout le reste, la stratégie, c'était rien pour moi.
C'était juste essayer de vivre là-bas, avoir du fun.
Des fois, j'en jasais, mais
tellement pas souvent qu'au montage,
on a fait « Ah, OK, il n'est pas là tant que ça. »
Puis là, on comprend mal où je me situe
dans la game. La game sociale est aussi
importante quasiment que la stratégie, finalement.
Ça fait partie de la stratégie, en fait.
Sauf que...
OK, puis...
C'est quand qui m'a vous un peu
trahi. C'est comme une trahison.
Mais vous, là, pourquoi...
Moi, ça me fait caboter quand t'as décidé
ton idée de marde, là.
Je vais être fucking honnête.
Ton idée de marde. On vais être fucking honnête, ton idée de marde,
on s'en va.
On fait, on fait.
Les deux, on s'en va. C'est quoi ça?
Moi, je sais pas.
Parce que c'était une double illumination. C'était le seul moment
qu'on pouvait faire ça.
T'arrives avec ton idée de feu.
Moi, je suis comme, on aura une belle idée, genre.
Puis non, l'idée de marde. On s'en va.
On y a pensé plus que toi, OK?
Ça paraît pas, parce que
à l'émission, ça arrive avec un coup
d'éclair, genre, ah, on a une idée,
on s'en va les deux.
C'est ça, dans le show, tu manques tellement
dans la vraie... C'est notre
vraie vie, là, pour nous. C'est pas juste,
tu sais, comme, OK, c'est juste un jeu, mais t'es avec
ces gens-là, 24-24, puis les gens
en qui t'as le plus confiance. À ce moment-là,
dans ma tête, je me disais
les gens en qui j'avais le plus confiance,
les gens avec qui je travaillais en team,
ils m'ont trahi. Là,
si je reste dans la maison, il me reste plus
personne. Dans ma tête,
j'avais tout pété, j'avais tout perdu.
T'avais Camille.
Ça se reconstruit aussi.
C'est juste les circonstances.
C'était une grosse analyse.
Puis là, je suis comme, bon,
OK, Claude, il s'en va.
Moi, je fais quoi?
Je m'en venais maligne.
J'étais plus fine.
J'avais plus de fun d'être là.
Tu t'en es dans le game.
Tu t'es arrivé vraiment... Moi, je trouvais que t'en es dans le game. Tu es arrivée vraiment...
Moi, je trouvais que tu étais rendue la meilleure.
Tu jouais vraiment...
J'ai joué depuis le début.
On ne le voit pas tant parce que
l'histoire est plus concentrée
sur les peinés, sur ceux qui s'en allaient.
Moi, j'étais là depuis le début.
Je rentrais jour 1.
Il y en a qui disent que ça a pris du temps avant de gamer.
Pas moi. La seconde, je suis rentrée, j'étais prête
et je jouais. J'aimais vraiment ce type
de jeu-là. J'aimais vraiment ça.
C'est juste que
là, je n'avais plus de fun à jouer.
Parce que ça s'en venait
un peu malsain pour toi?
Parce que ça m'a fait trop de peine. Quand j'ai de la peine,
je vire en mode vengeance,
pas nice.
Tu avais peur de montrer une facette de toi
que tu ne voulais peut-être pas donner.
Ça ne me tentait pas d'être cette fille-là
à TV parce que je me connais moins
et je le voyais
virer.
J'étais encore capable d'être rationnelle.
Après avoir fait mon « Allez tous vous faire foutre »,
j'étais encore capable de faire
« Non, ça, ce n'était pas correct. Il ne fallait pas que je fasse ça. »
C'était parfait. « Allez tous vous faire foutre », c'était parfait. Oui, c'était parfait. C'étais encore capable de faire « Ok, non, ça, c'était pas correct. Fallait pas que je fasse ça. » C'était parfait. « Allez-vous faire foutre. » C'était
parfait. Oui, c'était parfait.
C'était incroyable. Angoissé avec ça.
Pour vrai? Ben non. C'était
parfait. C'était ressenti.
C'est pas comme « Allez-vous faire
foutre. » Non, tu le pensais.
C'était vraiment... C'était minimal.
Tu l'as dit, émotionnel. Oui, mais tu vois, ça,
ok, c'est juste ça.
Si je t'étais restée
dans cette maison-là,
je te jure,
j'écoute les émissions,
je suis comme,
j'aurais tout pété.
C'est sûr, j'aurais tout pété.
J'ai une charge de sorciers.
Ah oui?
Ah oui, oui.
Tu ferais ça,
une affaire de même?
Oui.
Ah oui, hein?
Oui, oui.
Moi, j'aimerais...
Sans hésiter.
Ben oui, moi, j'aime beaucoup...
Tu sais, j'ai fait...
Attends, je crois que
je suis une affaire de même,
mais j'aime vraiment,
je trouve, l'aspect télé
puis tout ça, télé-réalité. Moi, je tripe, là, puis j'ai fait... Attends, je vais me crocher les affaires de même. Mais j'aime vraiment, je trouve, l'aspect télé et tout ça, télé-réalité.
Moi, je tripe.
Je n'ai pas de misère à me fondre.
Moi, on dirait qu'il n'y a pas de caméra.
Jamais.
Le jeu, je suis une très mauvaise joueuse.
Toutes les émissions,
j'ai fait que j'ai toujours perdu.
Je m'en foutais.
Je ne suis pas très bonne dans le jeu.
C'est sûr.
Je pense que j'aurais été une genre de camé, un peu.
OK.
Mais camé, rendu pas pire.
Mais là, c'est sûr, plus camé.
Tu sais, camé au début.
Genre que...
Allô?
Ah! On a du fun, on parle de sexe.
Puis j'aurais été comme tout le temps en train de parler de sexe.
Tout le temps.
On était tout le temps en train de parler de sexe.
Mais c'est ça, on n'a pas encore...
Oui, on s'excusait à la prod, mais c'est ça, il ne gardait rien de ça.
Au début, tu as une certaine pudeur.
On est vraiment...
Vous parlez tout le temps de ça.
Il y a eu des discussions.
Il y a-tu plus que des discussions?
Julie Slider l'avait demandé.
On est des humains.
Je l'ai arrêté là
c'est quoi son émission
c'est sur les 4 Julie
les 4 Julie, mon fils
t'es-tu encore arrivé, en tout cas en surprise
tu sais tout ça
sais-tu vraiment aller là
mais là on peut-tu aller un petit peu plus là
expliquez-moi donc
comment de 1
où est-ce que vous faisiez ça
dans quel lit?
À côté de Jean-Thomas.
À côté de Jean-Thomas.
Oui, c'est ça. Marie-Chantal Toupin.
Mon lit, Jean-Thomas.
C'était pas arrivé encore quand Marie-Chantal
était là, je pense. Non, non, j'aimais ça,
dire ça.
Je voulais juste dire en qui je dormais.
Entre Marie et Jean-Thomas.
C'est ça, Jean-Thomas était là. Exact.
Moi, c'était moi.
Jean-Thomas, je trouve que ça a l'air de la personne qui regarde.
Comment on appelle ça?
Le voyeur.
Le voyeur.
C'est le voyeur.
Moi, je trouve qu'il fait penser à quelqu'un qui regarde.
Qui se touche à côté. Il se cacherait.
Oui.
Il se touche à côté.
Qui se cacherait et qui regarderait.
Il a l'air de ça.
Il analyse beaucoup.
On ne sait pas.
Il y avait des écouteurs.
Nous, on se fiait là-dessus.
Arrête.
Dites-moi, c'est où que vous faisiez ça?
Attends, c'est parce qu'on a…
Tu sais, concrètement, c'est sûr qu'on a été patrons les deux.
C'est une chambre à part.
C'est ça.
C'est une chambre à part.
C'est là que les rapprochements ont commencé. Même pas.
Non, sauf que
je trouvais ça correct de dire
qu'il y en a eu des chambres du patron.
Parce que même dans la chambre du patron,
non seulement il y a les caméras,
mais il y a des miroirs qui sont des fenêtres
de l'autre côté.
Il y a plein de gens.
Pas vrai.
Oui. C'est juste que tu ne les vois pas. Les gens qui dorment à côté, des fenêtres de l'autre côté. Puis il y a des gens, là. Il y a plein de gens. Pas vrai.
Oui, fait que, tu sais, jamais... C'est juste que tu les vois pas.
Tu sais, les gens qui dorment à côté, là,
c'est presque moins pire que les caméras
puis les gens qui sont derrière le mur, tu sais.
C'est ça.
Bien, c'est pour ça que je me demandais,
c'est niaisue, mais c'est où est-ce que...
Pour vrai, à un moment donné, on s'en crissait, là.
Oui, c'est ça.
Bien...
Oui, c'est ça ça des moments plus vers la fin
ou
je veux dire
des gens derrière la vitre
ou pas
on se dit
bon
non c'est ça
au début on se cachait
on avait trouvé
entre le confessionnal
on dit ça?
oui oui
ah oui
non?
mais oui
mais oui
entre le petit chemin
pour se rendre au confessionnal
il y a genre une petite porte
où il n'y a pas de caméra
éclairée tout le temps
ben non
c'est sûr
c'est fait pour ça
on l'a juste fait une fois
c'est sûr
qu'ils n'ont pas pensé à ça
non
je te le garantis
c'est pas une pièce
où tu penses à ça
c'est comme un genre
c'est vraiment
c'est pas sexy
c'est une bonne idée
mais ça n'a rien à voir
avec
ils se sont pas dit
si il y a des gens qui ont à faire quelque chose ça va être là c'est une bonne idée, mais ça n'a rien à voir avec... Ils se sont pas dit, s'il y a des gens qui ont à faire quelque chose,
ça va être là. C'est zéro.
C'était créatif.
Mais c'était debout, j'imagine.
Il n'y avait pas de lit là-dedans.
C'est ça.
L'imagination.
Mais vous avez eu du fun, c'est ça, là-bas, à l'émission.
On était gossants pour les autres.
C'est beaucoup essayer de ne pas gosser les gens qui sont là.
Qui sont en espèce de...
Oui, c'est un jeûne sensuel, émotif pour tout le monde.
C'est vrai.
Non, mais terrible.
Tu penses aux autres.
Oui.
Ce ne sont pas des gens faits en cochon.
Ils sentent ça.
Ils sentent la tension sexuelle au début.
Finalement, peut-êtreêtre ça s'est donné
puis là ils s'imaginent puis ils sont à côté
ils sont dans les lits à côté
c'est l'horreur pour eux
mais en même temps
on entendait souvent Kevin qui tournait les couvertes en crise
non
c'était un dortoir
c'est ça Kevin
est-ce que tu as senti de la part de Kevin
pas une jalousie,
mais qu'au début, non?
Non, il n'était pas dans ce game-là.
Non, c'est ça qu'on se demandait
si ça l'affectait ou whatever.
Ah, zéro. Non, non.
Lui, all over Camille, puis c'était très clair
que c'était pas... Camille, moi, je pensais pas
qu'elle avait un... J'ai su tard
qu'elle avait un amoureux.
Ça paraissait pas.
Non, ça paraissait pas parce Elle ne le disait pas au début?
Non, ça ne paraissait pas.
Je voyais lui qui trippait sur elle.
Elle qui jouait un peu le jeu,
mais pour avoir peut-être un vote ou whatever.
Elle ne le croisait pas.
Je pense qu'il a commencé à l'agresser plus tard.
Au début, il ne l'agressait comme pas.
Il était moins peut-être arrêté sur là, là. Non, tu sais.
Au début, elle était plus comme
le fun, tu sais. Rien de...
Pas quand même.
Mais tu sais, juste comme... À un moment donné,
elle a commencé à crisper, taper ses nerfs.
Puis là, c'était plus clair. C'était comme là, là...
Ouais, ça n'a pas de science.
Mais lui, il savait qu'elle avait un chum.
C'est ça que je ne comprends pas.
Comment tu fais pour être attiré?
Oui, tu peux être attiré, mais comme de là à essayer.
Je ne sais pas.
Il n'est pas...
Il est persistant.
C'est aussi un écosystème très fermé.
On va se vivre dans des...
C'est ça.
C'est une vie parallèle.
C'est comme, oui, tu as un chum,
mais dans l'autre vie, dans l'autre monde.
Je ne sais pas peut-être qui s'est dit ça.
Vous, qu'est-ce que
vous avez aimé le plus puis le moins,
mettons, là-dedans, dans cette
vie-là, mettons?
À part vous deux, mettons.
Ça, c'est ce que vous avez aimé le plus, je pense.
On s'est fait des bons amis, pour vrai, des gens très intéressants.
Que tu penses que tu vas revoir
après? Oui, oui, absolument. Puis on s'est découverts nous-m vrai, des gens très intéressants. Que tu penses que tu vas revoir après?
Oui, oui, absolument.
Puis on s'est découverts nous-mêmes aussi, dans plein d'aspects.
Je pense qu'on l'a tous un peu fait pour ça aussi.
On a comme dit oui en mode, je vais découvrir quelque chose de moi.
C'est le plus gros challenge de ma vie, presque.
Ah oui? OK. C'était ça le but?
Tout le monde était un peu dans la zone défi personnel aussi, entre autres.
Je veux sortir de ma zone de confort.
Effectivement, en sortant, tu te rends compte que
tu as découvert plein de choses sur tes capacités,
ta personne, etc.
Est-ce que vous avez...
Qu'est-ce que vous pensez qui aurait peut-être changé
sur vous?
Qu'est-ce que tu veux dire?
Y a-t-il quelque chose de ta personnalité que t'as changé
que tu penses que tu sors de là
et qu'il y a eu un changement?
Moi, personnellement, plus concrétiser
des choses, des forces
ou des « whoops » à travailler.
Tu le regardes avec une perspective
dans le montage qu'ils ont fait,
mais dans l'expérience aussi,
dans le souvenir.
Oui, c'est une grosse évolution.
Pour moi, personnellement,
c'est une espèce de reset,
reality check intense sur moi-même.
Ah oui?
Ah, c'est nice.
Ça fait que tu es content d'être allé, finalement.
Ah, absolument, absolument.
Je te rencontre.
C'est passé d'écarlissant à oui, puis oui, absolument.
On se connaissait déjà, là.
On se connaissait pas tant.
C'est ça, on s'est rendu compte qu'on ne se connaissait pas vraiment.
On avait déjà chillé un peu.
Vous n'avez pas eu de rapprochement
avant, vraiment?
Non, c'est ça.
C'est vrai.
Moi, j'étais quand même l'ami de son ex.
OK.
Ça fait longtemps que je n'y ai pas parlé.
C'est délicat tout ça,
mais on ne se connaissait pas.
Moi, je te connaissais.
Attends, je sais tes chansons.
Mais d'autre chose,
parce que les ans avant d'aller à l'émission,
elle m'avait présenté toi.
Elle m'avait montré
un beau vidéo de toi.
Tu danses dans une cage,
tout nu.
Ah oui, ça.
J'avais pris le temps de lui montrer. Elle m'a dit cage, Tony. Ah oui, ça. J'avais pris le temps
de lui montrer.
Elle dit,
je m'en vais avec ça.
Check-moi ça.
Ah, elle m'aurait dû
à ça.
Non, non,
c'est moi qui ai dit ça.
C'est une simple
objet.
Oui, je pense
qu'elle m'aurait dit ça.
Mais oui,
c'est beau.
Je comprends.
C'est gentil.
Ça fait partie
de ma carrière,
ce bout-là.
Mais t'étais-tu...
T'as dansé dans la vie?
Je sais vraiment.
Mes shows, avec Alaclaire,
c'est du sautillage, danse.
T'as déjà pris des cours?
Non.
Alaclaire, c'est un cours de danse.
Alaclaire Ensemble, c'est son groupe.
Oui, je sais.
Je savais.
Je ne savais pas.
C'est ça. On fait tellement de spectacles. Entre autres Je savais. Je ne sais pas. OK, c'est ça.
On fait tellement de spectacles.
Entre autres, la danse,
moi, quand je suis arrivé pour le tournage,
les gars étaient plus des acteurs, tout ça.
Puis quand il venait le temps de faire un vrai show,
moi, j'étais particulièrement à l'aise
parce que je ne suis pas du tout acteur,
mais je fais des shows tout le temps.
OK.
Ça, moi, je l'ai vu comme un défi d'à la claire, mon groupe.
Tu fais juste te suspendre là, faire ça, gigoter.
T'es bon?
Non, mais j'étais quand même à l'aise de faire ça.
Pour moi, j'étais vraiment dans un show d'Alaclaire
quand je faisais ça.
OK.
Ça s'est bien passé, j'étais content.
Pour les gens qui ne savent pas de quoi on parle,
c'est quelle émission déjà?
Cheval Serpent.
C'est dans le cheval.
Oui, la quatrième émission.
Où je suis dans une cage.
À 18 minutes. je fais un party
de
oui
elle connaissait le bout
t'étais comme
check moi ça
j'avais cherché sur YouTube
j'avais écrit genre
Claude Bégin
cage
parce que
je te connaissais
de la chanson
mais
moi je trouvais
que tu fitais tellement pas
avec tes chansons
genre visuellement
quand je t'ai vu
j'étais comme
ah ben non
c'est pas lui qui chante ça
les chansons solo oui oui, quand je t'ai vue, j'étais comme « Ah ben non, c'est pas lui qui chante ça. » Les chansons solo?
Oui, oui. Je trouve...
Ben, je m'attendais pas à ça.
Tu imaginais quoi du...
Ben, je...
Je m'attendais à un
garçon plus peut-être intellectuel. Je m'attendais pas
à... Moi, j'avais l'air
plus intellectuel que mes chansons. Dans tes chansons?
Non, non. Ah, OK, le dos qui chante.
Les chansons seraient plus...
Oui, oui, oui.
Quand j'ai vu que...
Mais c'est peut-être
pour balancer, en fait,
parce que j'ai plusieurs...
J'ai comme plusieurs dimensions
à ma création de musique
puis l'espèce de côté hip-hop,
tout ça.
Là, je me suis dit,
moi, solo,
j'ai envie de faire plus ça
peut-être parce que je faisais ça
puis là, finalement,
ça balance un peu plus
du côté intello.
Non, mais je trouve
que t'as l'air plus un rocker, t'sais, un peu à la
stylée... Si je l'étais aussi,
c'est ça. Ça dépend à quelle phase de
ma vie. Peut-être que j'ai pas écouté
les bonnes... T'as un petit peu rock aussi, les autres
tunes. Parce que tout le monde connaît beaucoup
ceux qui jouent à radio, puis
il y a plein d'autres chansons. OK. Mais je pense
que quand tu regardes les vidéoclips de ces chansons,
tu vois un peu plus, tu comprends un peu plus.
Ouais, tu fais un... Un genre de...s un peu plus? Oui, tu fais un...
Un genre de « Ah, ça marche! »
Non, c'est ça. Moi, j'avais écouté juste,
mettons, l'audio, puis je regarde
la personne après, puis j'étais comme « Ah, mais non! »
Regarde les vidéos, tu vas comprendre.
Là, ça fit. OK.
Tu vas comprendre le personnage.
On va comprendre le personnage.
Oui.
Il y a un personnage derrière tout ça.
Puis toi, Alizande, qu'est-ce que tu as le mieux aimé?
Est-ce que vous m'avez dit qu'est-ce que vous avez mieux aimé
puis moins aimé de cette aventure-là?
Il a parlé du fait de ce qu'il avait appris,
un peu de tout ça.
Son cheminement, puis tout ça.
Puis mon cheminement à moi,
qui a le plus...
Je parle comme Jean-Thomas maintenant.
Ça a changé.
C'est pas vrai.
Ah, c'est pas vrai.
Ah, c'est vrai que ça?
Oui, donc là... Non, c'est pas ça.
Je suis pas rendue...
Non, c'est...
J'ai vu, visuellement,
j'ai vu ma vie pendant un mois et demi
que j'avais pas de...
Je voyais de le côté extérieur
les avis des gens.
Puis c'était la première fois que je pouvais voir ça.
Me voir dans des situations,
voir les résultats, voir l'avis des autres.
J'ai réalisé que je pouvais vraiment
faire confiance à mon jugement.
Quand j'ai une idée
ou quand je pense
quelque chose de quelqu'un
ou au moment où je pense les choses.
Tout ce que tu pensais, tu avais raison.
Mettons, François, au début, quand je le trustais pas,
j'avais raison de pas le truster.
La seconde où j'ai pu commencer à le truster, j'ai commencé à le truster.
La journée que Kim
s'est chiée, la journée même,
je suis passée au 4 juillet et j'ai dit,
je pense que la personne en qui j'ai le moins confiance, c'est Kim.
Je sais pas encore pourquoi.
Le jour d'après...
J'ai comme vraiment vu
que je pouvais plus avoir confiance
en mon jugement que je pensais.
Puis aussi en moi en général.
Je me suis vue, oui, ça a vraiment...
Bien oui, parce qu'au début,
tu avais peur de tout ça.
Tu avais peur de tes réactions,
de comment tu allais agir,
de toutes tes réponses.
Puis je te l'avais dit,
sois juste toi-même.
Puis j'ai vu vraiment... En tout cas, oui, il y, sois juste toi-même. J'ai vu vraiment...
Oui, il y a eu une évolution,
mais je t'ai vu toi.
Tu n'as pas changé, je trouve.
C'est ça que j'aimais le plus de voir l'émission.
Quand tu connais quelqu'un
et que tu le vois dans une émission,
tu es le raté et que ce n'est pas la même personne.
Fais-le, s'il te plaît, saison 2, l'année prochaine.
Allô, je suis là.
Je pourrais le vivre.
Ça va être dur de partir longtemps comme ça.
Un coup rendu là,
toi, ça a été
une des choses qui a été difficile
de ne pas être avec ton enfant.
Oui.
À partir de quel moment?
Au début, tu y pensais beaucoup.
Plus ça avance, moins...
En fait, tu t'habitues à tout.
Moi, je n'arrête pas de répéter que tu t'habitues à tout. C'est ça.
Moi, je n'arrête pas de répéter que tu t'habitues à tout.
Oui, tu t'habitues.
Puis ça, oui, on finit par s'habituer.
Fait qu'à un moment donné...
Mais tu y pensais quand même à chaque jour, j'imagine.
Non?
À un moment donné, bien...
Tu y pensais à chaque jour?
Absolument, au début, oui.
Puis j'avais amené ma petite tasse avec sa photo dessus.
Après, tu ne prenais plus sa tasse.
Non, non, à un moment donné, j'ai échappé la tasse.
Elle s'est cassée.
Non, c'est vrai.
C'est vrai?
Oh!
J'étais tellement démoli de ça,
je suis allé dans le confessionnal,
je me suis dit,
il faut que j'y envoie un message
comme de quoi j'ai cassé la tasse.
Non, c'est un signe,
ça vous le dit,
il faut que tu vives ton moment à toi.
C'est peut-être ça.
C'était pas mal vers la fin.
La veille qui parte,
c'est un signe.
OK, il va t'attendre
avec ton câble,
t'as plus ta tasse.
Bye.
Qu'est-ce que vous avez le moins aimé, mettons?
En tout cas,
moi, c'était l'appréhension
du retour. Parce qu'au début,
ok, t'appréhendes ton arrivée
dans la maison, pis tu sais pas ce qui va arriver,
pis une fois que t'es là,
ben là, au début, tu t'ennuies,
tu penses à ta vie, mais là, ça devient
ta vie, là, ça devient ça. Fait qu'après ça, c'est ta vie tu penses à ta vie, mais là, ça devient ta vie.
Là, ça devient ça.
Après ça, c'est ta vie d'avant ou ta vie d'après qui est comme...
Est-ce que tu avais peur de voir
les réactions des gens, de voir les commentaires?
Tu ne peux pas avoir
aucune nouvelle de rien.
Tu es complètement fermé.
Tu peux te mettre à paranoïer.
Beaucoup de participants ont paranoïé
sur ce que les gens allaient avoir
comme perspective
de eux-mêmes.
Nous autres,
on se demandait
la même chose
de nous aussi.
Ça peut devenir
une angoisse assez intense.
Ça fait partie
de la game,
par exemple.
C'est désagréable,
mais il faut que tu sois fort.
Le montage aussi,
tu le disais au début,
ils t'ont présenté
comme le dormeur.
Le dormeur.
Le dormeur.
Oui, le dormeur.
Oui, c'est ça, tu ne sais pas ce qu'ils vont faire.
C'est ça.
Après ça, tu l'écoutes en rafale quand tu t'en vas de là,
puis l'angoisse part,
mais pas nécessairement que tu angoisses tout le long,
mais ça, c'est le côté plus désagréable, je pense,
de ne pas savoir la perspective des gens.
Mais est-ce que vous avez lu
tous les commentaires
de chaque émission?
Ou pas tant, non?
Il y en a gros à lire et à regarder.
Après les 21 heures
qu'on avait regardées, c'était...
Vous avez-tu...
Il faut comme que tu démystifies
ça en sortant.
Il y a quelqu'un qui l'écoute avec toi de la prod.
C'était avec nous.
On s'est vraiment fait un blitz de toutes les émissions.
OK.
Après, il écoute avec vous.
On explique.
Qu'est-ce qui s'est passé?
Comment la réaction des gens?
Je trouve que ça fait partie du processus.
Tout le monde a fait ça.
Tout le monde se doit de faire ça.
Il ne vous laisse pas.
OK, bye.
Bonne nuit.
Non, je ne peux pas sortir de même.
– Quelqu'un de la production, il le regarde avec vous, puis il vous dit
voici les réactions des gens qui ont été...
– Bien, tu sais, mettons que t'as un petit mental breakdown
que t'es comme, ok, non, ça, j'ai pas de fun,
ça, je trippe pas, bien là, tu fais pause,
puis là, elle va t'expliquer, elle va te demander c'est quoi tes questions.
– Ok. – Mais c'est vraiment important, là.
– Ouais, ouais. – Pour l'avoir faite, là, il faut
tailler ça en sortant. – Bien oui. Puis c'est aussi,
tu sais, mettons, avant de nous situer dans le temps,
comment le Québec a réagi à ce moment-là,
qu'est-ce qui a été le plus discuté,
qu'est-ce que le monde a aimé ou pas.
Ils sont francs, ils vont dire.
Tu n'as pas besoin d'arrêter de t'en les commenter
parce que tu as eu la personne qui te...
De toute façon, je ne pense pas que ce serait pressant.
Non plus.
C'est ça, un moment donné, il faut que tu te détaches.
Non, mais moi, j'aurais peur. C'est ça, un moment donné faut-tu te détacher non mais moi j'aurais peur
c'est ça, moi je suis une personne qui
si je vais
avec notre podcast, la même affaire, sexe oral
je regarde pas les commentaires
parce que je me dis que si je regarde
un commentaire pis qu'il y a des négatifs, ça me tente pas
d'accrocher à ça
fait que je me dis je le regarde pas
pis je me dis, quand tu dis des affaires
tu le dis, c'est dit, c'est dit.
Même si tu stresses sur ça,
ça ne sert à rien de restresser
sur des choses que tu as déjà faites.
C'est fait, c'est fait.
Les commentaires pertinents vont se rendre à ton oreille de tes proches
s'il y a eu.
Les autres, ça ne sert vraiment à rien.
Vous, j'imagine
que ça a été ça aussi.
Vous n'avez pas pris le temps.
Nous, on était agréablement surpris
moi j'étais en couple pas longtemps avant
pis là on se demandait comment les gens allaient sentir ça
pis j'étais assez public avec mon ex
pis
moi j'avais du gros stress
par rapport à ça
le Québec allait dire, allait juger cette situation là
je voulais pas qu'elle
mon ex vive une espèce de pression sociale de
« Ah, qu'est-ce qui s'est passé? » Puis que finalement, on a vu
qu'il y a une nouvelle qui est sortie comme de quoi je n'étais plus avec.
Il y a eu une espèce de crescendo
de nouvelles qui faisait que ça faisait comme plus du sens
aussi. Moi, j'étais là, je suis sorti
de là comme le trou de cul national.
Ah, t'as raison, c'est vrai.
Tout ça a été démystifié, mais là-bas,
personnellement, c'était quand même un gros
stress. Je suis en train de vivre de quoi.
Le confessionnel me disait qu'il fallait que je m'écoute un peu.
Tu ne fais que être nerveux par rapport à ça.
À un moment donné, j'ai laissé aller mes émotions.
J'ai mis toute la patente dans mon écosystème complètement parallèle.
Ils m'ont dit ça.
Écoute-toi, fais tes affaires un peu.
Tu ne peux pas vivre comme ça.
Non, c'est ça.
Ça t'a aidé un petit peu
à décrocher et à avoir du plaisir.
Heureusement qu'on avait l'aide.
Dans le confessionnal, on parle,
mais il y a des personnes extraordinaires
qui sont à l'autre bord de la caméra,
qui t'entendent leur voix.
C'est ta référence extérieure.
C'est les seuls gens, pas dans la maison,
à quitter un contact.
C'est genre des travailleurs sociaux.
Mais non!
Au-delà de poser des questions, puis
de faire interagir avec la caméra pour que ce soit pertinent
pour la game, ces gens-là sont des
anges
de la place.
C'est ta santé mentale qui est là,
puis qui est gérée avec des gens extraordinaires.
Quand on a passé la porte,
les gens depuis moi, il y avait deux
messieurs de l'autre bord là-bas.
Ça fait longtemps qu'on n'avait pas vu d'autres personnes.
Puis on se rend compte que c'est eux
avec qui on a parlé tout le long.
C'est nos anges.
Une espèce d'émotion.
Une relation humaine incroyable avec ces gens-là.
T'avais deux personnes.
C'était les deux mêmes personnes.
Ils vous parlaient.
C'était chaque à leur tour?
Un peu.
On avait les mêmes.
C'est juste qu'il y en a un
qui était plus avec toi. Moi, je parlais plus
à Rock.
C'est ça, à un moment donné, je me suis mis à parler plus
à Fred, puis elle, c'était plus Rock, mais
quand même partagé encore.
Tu pouvais-tu dire, je veux parler à Rock?
Tu pouvais.
Tu prenais un peu lui qui était là, mais les deux étaient
extraordinaires, puis il y a un peu la même voix.
Au début, on les confondait, On ne savait pas trop qui était qui.
À un moment donné, tu...
On sort et là, ils te regardent avec un genre de petit regard doux,
comme si on était leur petit protégé.
Là, tu ne sais pas trop
c'est qui tout de suite.
Tu sens quelque chose de...
Tu les imaginais aussi peut-être
d'une façon dans ta tête.
Oui, c'est ça.
Est-ce que vous les imaginez autrement?
Ben oui, j'imagine.
Il y en a un que tu savais qui avait les cheveux longs.
Je ne sais pas comment je les imaginais.
C'est ça que j'avais vu passer avec un masque avant.
Moi, j'imaginais les deux un peu pareil.
Vu qu'ils ont la même voix.
Des jumeaux.
C'est bien hot.
Moi, je trouve que c'est le fun.
Je ne savais pas qu'il y avait ça.
Il faut qu'il y ait ça.
On se demandait, mon chum et moi,
quand il y a des grosses crises comme ça,
qu'est-ce qui se passe?
Puis, y a-tu quelqu'un qui s'en occupe?
Oui, y a des ressources.
Même après ça, tu peux voir un travailleur social
si tu veux.
Après avoir l'émission.
Tu peux au téléphone, dans une pièce à part,
mais c'est vraiment eux qui te tiennent,
moralement, tout le long.
OK.
Fait que vous avez de l'aide. Oui, c'est hot. Fait que c'est ça eux qui te tiennent moralement tout le long. OK. Vous avez de l'aide.
Oui, c'est hot.
C'est ça.
Ce que vous avez... Et toi, ce que tu avais le moins aimé,
c'était quoi?
C'est cette pression-là
de ne pas savoir...
Ah, c'est vrai.
C'est ça, parfait.
Ma situation n'était pas la baisse
quand je suis rentré là.
J'en biais les gens qui...
Ça n'a rien à envier,
parce que moi, mon expérience
a été grandiose et différente,
puis c'est un gros reset dans ma vie. Il y a des gens qui... Ça n'a rien à envier, parce que moi, mon expérience a été grandiose et différente, puis c'est un gros reset dans ma vie.
Mais il y a des gens
qui sont ici que... Ils n'ont pas
d'enfants, ils étaient un peu
déjà tout seuls. C'est tellement simple
d'arriver là, puis juste de devoir
tricoter dans une alliance, puis de vouloir
jouer, puis d'avoir du fun.
C'était très difficile d'arriver là, moi, dans la situation
dans laquelle j'étais.
À un moment donné, j'ai arrêté de m'assoupir
sur mon sort. J'étais comme, je vais faire,
mais j'ai réussi à être heureux.
Non, non. Puis tu avais du fun avec Lisande
puis avec votre alliance.
Oui. Puis heureusement que j'avais Lisande au début.
Je la voyais, elle avait du fun.
Elle était confortable.
Elle jouait déjà. Puis c'était comme
mon ami tout de suite.
Ça m'a vraiment aidé. En fait, sans Lisande, je ne sais pas s'arrêter quoi mon expo.
Peut-être que tu serais parti.
Peut-être. Oui, absolument.
Ça, c'est plate, les gens.
On ne peut pas savoir, mais la première semaine,
j'étais dans une mauvaise position.
On pensait que tu s'en allais.
Honnêtement, je ne te donnais pas...
Oui, mais dans le montage,
c'est parce que les autres, ils essaient de faire à quoi.
Mon Dieu, on ne sait pas savoir qui...
Moi, je veux dire, tout le long dans le conventionnel,
je me disais non, je pense que... Tu étais correct, mon Dieu, on ne sait pas savoir qui. Moi, je veux dire, tout le long dans le confessionnal, je me disais non, je pense que...
Tu étais connu.
Oui, mais on ne sait pas parce que les gens,
quand ils conspirent, ils ne te le disent pas à toi,
mais j'étais très confortable, entre autres à cause de Lisanne.
Oui, tu savais qu'elle...
Elle avait tricoté pour moi.
Nice.
Ça m'a fait le fun.
J'avais...
Tu as bien tricoté.
Oh, t'es trop cute.
J'avais les goût qu'il reste.
Ça a l'air niaiseux, le move de s'en aller,
mais la vie après, c'est long, la vie après.
Là-bas, ça passe comme...
Ça passe vite?
Ça passe une semaine ou deux.
Non, ça passe très lentement, en fait.
Sauf que c'est très court dans la vie.
Puis là, on s'est dit, si on sort ensemble,
non seulement c'est une belle occasion,
dans la game, ça fitait, ça fitait plus.
Partir à un high,
on a fait des belles affaires,
on a montré qu'on était capables.
Les gens sont comme, vous avez pas trahi.
L'opinion extérieure,
moi, je le trouve très important.
Il a joué, puis il se rend plus loin,
mais c'est comme, si tu pars quand t'étais au top,
puis que t'as pas trahi,
puis que ça s'est bien passé,
puis après ça, tu vis avec l'opinion
des gens à l'extérieur. — Je comprends qu'il y en a
qui sont déçus
qu'on soit partis, puis qu'ils trouvent ça pas de plat.
— Oui, mais ça, c'est le seul truc négatif, je veux dire,
stratégiquement, ça a du sens aussi.
— Oui, c'est un truc négatif.
C'est, parlant de journée,
je pense que le monde était juste plus
déçu, triste, que fâché.
Je pense pas qu'il y ait personne qui a dit
« Hey, c'est des caves. »
Si tu savais la déception que j'avais dans ce maison-là
de savoir que ma gang faisait ça.
Ah, je sais.
C'était comme « fallait que je sorte de là. »
Puis comme tu dis, l'après,
t'es plus important.
Après, tu te demandes
à qui, tout le long,
tu te demandes à qui tu peux vraiment faire confiance.
Finalement, c'est personne, la réponse c'est personne
ben il y en avait un
je voulais sortir avec
il aurait pu faker
il veut ton vote
puis finalement après tchao bye
impossible
moi je me demandais si c'était après
c'est-tu vrai, c'est-tu pas vrai
y'a-tu du fake, c'est-tu pour jouer une game
pour vrai
tu peux
un peu voir comment le monde sonne
par rapport à comment il traite les autres.
Claude, je le voyais dans sa façon de traiter les autres
que c'était très important
pour lui de l'honnêteté
et de dire les vraies choses
et comment il se sentait pour vrai.
J'ai encore confiance
que peu importe ce qui arrive,
les choses vont être dites de façon respectueuse et ça va bien se faire. Peu importe ce qui arrive, les choses vont être dites de façon respectueuse
et ça va bien se faire. Peu importe.
C'est ça.
Je suis très contente pour vous.
Thanks, man. C'est smart.
C'est vraiment nice.
Un beau petit nouveau couple
à devenir.
J'ai plus.
C'est un couple. La définition, c'est des personnes
qui s'aiment un peu.
Ils sont comme ensemble. Oui, mais mime-nous donc ça. c'est un couple la définition c'est des personnes qui sont ensemble oui mais
c'est deux choses ensemble
une couple de
ah c'est bon
ah vous êtes cute
bon ben sur ce
on a pas parlé de sexe du tout
non aujourd'hui ça a été l'émission
On en a parlé un peu
Moi j'avais pas d'attente par rapport à ça
Non mais là je
J'étais pas assoiffé
Moi je voulais juste savoir si là-bas
Je savais que vous alliez faire ça
C'est tout
Les positions
C'était vraiment juste ça
Moi tu sais j'ai toujours fait Dans tout ce que j'ai fait dans ma vie Tu n'as pas... La réponse est oui. C'est ça.
Moi, j'ai toujours fait... Dans tout ce que j'ai fait dans ma vie,
c'est des choses que ma mère peut écouter,
que mon fils peut écouter,
les chansons, les lyrics.
Je ne sac jamais,
je ne dis jamais d'affaires de player.
Puis c'est ça.
Fait que ça, n'écoutez pas ça.
Écoutez pas ça, les parents.
Tu sais, c'est vraiment soft.
Mais je pensais à ça en venant ici.
Puis c'est comme...
C'est vraiment...
Non, c'est vrai, j'ai remarqué ça.
Dans les topics de mon groupe,
ça a toujours été
du famille matérielle
qui peut être consommée sans malaise.
Mais ce n'est pas juste ça la vie non plus.
Mes conversations à l'extérieur,
ça peut être pertinent.
Ça peut être...
C'est des zones où...
Tu étais-tu stressé un petit peu en venant ici
à cause de ça? Non, je n'ai pas vraiment pensé à ça. J'étais comme, c'est des zones où... T'étais-tu stressé un petit peu en venant ici à cause de ça?
Non, en fait, j'ai pas vraiment pensé à ça.
Puis tout à l'heure, j'étais comme, OK, ici,
il se dit probablement... Honnêtement, j'ai pas écouté.
Il a écouté aucune de nos émissions.
Un petit peu pas écouté aussi, je sais pas.
Tu peux écouter, mais je sais pas
à quel point tu vas triper.
Ben c'est ça, je sais pas.
Moi non plus, on sait pas tant qu'on écoute pas.
C'est juste parce qu'on parle d'expérience.
De trucs qu'on rentre
un peu partout.
C'est très personnel.
On fait un podcast, il y a 50 000 écoutes.
C'est très personnel.
T'entends ça?
J'en suis conscient de ça.
Mais c'est
tout pour le
divertissement.
C'est au niveau comment on s'en plaisir. Non, non, c'est au niveau...
C'est comment qu'on s'en va.
Les gens, ils relatent avec ça.
C'est ça, la pertinence du show.
Enlever le tabou de la sexualité.
Puis aussi, sache que tes limites sont les miennes.
Je ne vais jamais aller dans une zone
où tu te rends inconfortable.
Tu veux dire en intimité ou ici?
Ici.
En intimité aussi, je vais tout faire
pour que tu sois tout le temps à l'aise et confortable.
C'est ça.
C'est ça, une relation.
Ah wow, mon chum aussi aimerait ça que je
fasse ça.
Que je respecte.
Non, c'est parce que moi, je dis
n'importe quoi tout le temps.
Mon chum est comme bon, c'est fun. C'est dis n'importe quoi tout le temps. Je suis comme... Mon chum est comme bon, c'est fun.
C'est parce qu'il parle tout le temps de prostate.
On va le reparler.
Il l'a dit là, là.
Il l'a dit là.
Oui, c'est parce que...
Mon chum, là.
Il se rend plein d'enfants dans le cul.
Mon chum, non.
Non, mon chum, justement, c'est ça.
C'est ça qu'il fait pour.
Mais la façon que je parle dans les podcasts, pour moi, c'est ça. C'est ça qu'il fait pour. Mais la façon que je parle dans les podcasts,
pour moi, c'est important.
Je dis tout le temps ça.
Non, mais c'est correct.
Qu'est-ce que je veux dire?
Mon chum a l'impression que je parle tout le temps juste de ça.
Il crée mon truc.
Je me rends de quoi dans le cul à chaque jour, à chaque matin.
C'est parce que dans chaque podcast,
elle parle à quel point c'est important pour un homme
de découvrir sa prostate.
Dans chaque podcast, elle dit à quel point c'est important. F homme de découvrir sa prostate dans chaque podcast. Elle dit à quel point c'est important.
Fait que lui, il s'est enciblé.
Il est en love de la situation.
Je pense qu'il imagine des gens
qui se lèvent le matin,
ils se font son café, ils se rendent un déjeuner.
C'est ça qui fait mon chum dans la vie.
Ça sonne de même.
Il ne fait pas ça.
Quand je parlais de la prostate,
c'est pas mon chum que je parlais.
Tu parles en général.
C'était mon amant.
Les autres.
En général, mes expériences dans ma vie.
Bref.
C'était pour enlever le tabou.
Mais je pense qu'on l'a enlevé.
J'en parle à chaque fois.
J'ai précisé que mon chum...
Il se rend pas dédié dans le quai avec son café.
Pas du tout. pas du tout.
Il était vraiment même pas ouvert à ça avant.
Puis maintenant?
Ben!
C'est râle, non?
Je t'aime, Louis, je t'aime.
Je respecte l'intimité de mon amoureux.
Il est-tu déjà venu ici, lui?
Non, non, c'est ça.
Ça, ça va se faire.
Hé, on pourrait tellement régler plein d'affaires.
Moi, je suis là.
Mettons qu'on serait en couple.
Oui, mon chum serait là.
Ah oui.
Si vous êtes encore ensemble.
C'est complètement pertinent.
Non, mais je parle-tu de toi, tu l'invites à ton tour.
Oui.
T'as pas besoin que je sois là en même temps.
Non, mais on pourrait jouer à un jeu à quatre.
Aussi.
Oui.
Moi, j'ai des idées de jeux qui sont vraiment nice,
qui jouent à quatre.
Des jeux plexiglas.
Des jeux plexi.
Bon, on en a un ici. Mais non, qui jouent à quatre. Des jeux plexiglas? Des jeux plexi. On en a un ici.
Mais non, des jeux vraiment le fun.
Genre, vérité aux conséquences, mais comme...
Pas trop.
Mais non, c'est ça. On respecte les limites.
Rien. On a une vitre ici,
fait qu'on peut pas se toucher. On peut se toucher juste en dessous de la table.
Mais j'aimerais ça aussi avoir
le...
J'ai compris en retardement.
J'aimerais ça avoir un podcast
où je vous pose des questions
puis lui il pourrait démystifier le fait
qu'il se rende pas tout le temps des choses dans le cul
il pourrait se défendre
c'est même pas en fait
parler des rosses
ça c'est toi des mots plan
on fait ça
merci vraiment Claude
d'être venu nous parler
c'était très agréable comme moment puis Lisande je suis très contente Merci vraiment, Claude, d'être venu nous parler.
C'était très agréable comme moment.
Lisante, je suis très contente de t'avoir revue.
Je t'aime aussi. On va parler de sexe la semaine prochaine.
Parce qu'aujourd'hui, on n'a pas fait ça.
On s'aime.
Bye!
Fais ton...
Il y a plein de gens
qui font ça. Ils maîtrisent le « ou ».
« Ou ». Faut querisent le « oul ». « Oul ».
Faut que tu fasses...
« Oui ».
« Oui ».
Puis tu tapes sur le début du « oul ».
« Oui ».
Non.
« Oui ».
Faut pas que tu le dises.
Ah, faut pas que je le dise.
« Oui ».
Toi, je l'ai pas tout le temps.
« Oui ».
« Oui ».
« Oui ».
OK, bye!
Béni, ça l'a.
Au revoir.
Bye! Ok, bye! Au revoir!
Héros t'avait donné en fait un produit que tu étais
censée essayer, donc est-ce que t'as fait ton devoir?
Je l'ai fait!
Je l'ai fait!
Je l'ai fait pour premièrement, je l'ai faite. Je l'ai faite. Je l'ai faite quand?
Pour premièrement, tu l'as faite quand?
Je l'ai faite pour une première fois
il y a comme quelques jours.
Mais je ne me suis pas finie avec.
Mais hier, je me suis
finie avec.
Fait que tu as fait ton intro
et après ça, tu as fait ta conclusion.
C'était la première fois que j'utilisais un jouet
en vert. J'enisais un jouet en vert.
J'en avais pas chez nous de ça.
Ok, raconte-moi ton expérience.
Première fois,
j'ai juste laissé température normale.
Je l'ai pas mis dans le micro-ondes.
On l'a laissé normale.
J'ai laissé normale et j'ai juste essayé
vaginal.
C'était le fun, mais à un moment donné,
j'ai fait, je vais prendre quelque chose qui vibre.
Au début, ce que je n'aimais pas,
c'est parce que tu mets du lube dessus,
puis il y a comme une curve par en haut,
puis il faut que la curve soit par en haut, puis ça glissait.
Il fallait tout le temps que je retourne.
OK, tu as mis du lubrifiant,
tu en avais sur tes mains aussi,
donc tu jouais comme ça glissait.
OK, parfait.
Ça, c'est mon commentaire à faire de cette fois-là.
Là, hier.
Là, hier. Nicole, il est prêt.
Nicole, il est prêt.
Je me suis mis chez nous de la petite lumière rouge.
Parce que...
J'aime ça.
J'aime ça.
Je me suis mis dans le gros setup.
C'était la première fois.
Normalement, je regarde des couples ensemble.
Là, j'ai regardé une fille toute seule chez eux
avec un...
un...
un dos en verre. Non!
Je l'ai regardé faire. J'étais comme...
Puis là, je l'ai mis dans les fesses. J'ai fait « Chris,
go! » Je l'ai mis dans le micro-ondes
une minute et demie.
C'est excellent.
C'est excellent. J'ai fait attention
que ça soit propre.
Après ça, c'est ça.
Je l'ai utilisé de cette façon-là.
Wow!
Après ça, j'ai été chercher mon autre petit jouet
pour le clit en même temps.
Mais l'affaire, c'est que le jouet pour le clit,
ce n'était pas ça qui me faisait capoter.
C'était le jouet.
Oh my God!
Tu as mis quel bout?
J'ai mis le bout pour les fesses.
Le bout, le bas de plog. C'est excellent. Parfait. Mais là, l'affaire quel bout? Parce qu'il y avait les deux. J'ai mis le bout pour les fesses, là. Le bout, bas de plog. Ah non, le bas de plog, exact.
Excellent, parfait.
Oui, fait que ça...
Mais là, l'affaire, c'est qu'à un moment donné...
Pauvre Nicole!
Mais là, l'affaire, c'est qu'à un moment donné,
j'avais le goût que ce soit quelqu'un qui le bouge tout seul.
Tu comprends?
Oui, OK.
Genre comme là, parce que ce qui me faisait...
Genre, ce qui faisait que j'étais pas proche de venir,
c'était ça, là.
Fait que là, d'avoir les deux à gérer en même temps,
j'ai eu de la misère.
J'aurais aimé ça que quelqu'un prenne la relève.
Oui, OK.
Tu as fait un jouet anal en même temps
qu'un jouet clitorisé.
C'est parce que ma dernière
petite affaire amoureuse
qui a duré, c'était comme ça
tout le temps qu'on faisait.
Ça t'a un peu rappelée.
C'était excellent.
Je suis venue de même.
Honnêtement, c'est l'orgasme le plus fort que j'ai eu depuis longtemps.
Non!
Je te jure. Sous-titrage Société Radio-Canada