Sexe Oral - Le libertinage avec Andrée et Matéo
Episode Date: February 1, 2024Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, on reçoit pour la 2e fois les propriétaire du Club L, Andrée et Matéo pour démystifier les préjugés sur l'échangisme. ----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Shop Santé. Pour plus d'informations: https://glnk.io/103kq/so Code promo pour 10% de rabais: SEXEORAL Le podcast est présenté par Bumble. Pour plus d'informations: https://bumble.com/ Le podcast est aussi présenté par Manscaped. Pour plus d'informations: https://ca.manscaped.com/ Code promo pour 20% de rabais et la livraison gratuite: SEXEORAL20 ---- Pour plus d'informations sur le Club L: https://www.leclubl.com/ https://www.instagram.com/leclubl/ Pour suivre Andrée et Matéo: https://www.instagram.com/mme_andree/ https://www.instagram.com/club_l_mateo/ Pour collaborations: info@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
Le podcast La Gague est présenté par
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Oh, wow!
C'est la première fois que je me voyais avec un gag.
Je ne sais même pas.
Hé, c'est beau. La gang, allez voir sur YouTube.
Non, s'il vous plaît.
Non, non, c'est très beau.
C'est ça que tu vas baver beaucoup avec ça.
Ben oui, mais ce n'est pas pratique.
Ça ne te sert à rien, ta bave.
Ben oui, parce qu'au moins, tu respires.
Puis la bave, c'est excitant.
Oh!
Oui.
Ça fait que non, ça vaut la peine d'aller voir ça sur YouTube.
Puis vous pouvez le retrouver dans la section sexuérale.
Je n'aime pas ça.
Bien là, je vais vous le laisser.
Effectivement.
Une production du Studio SF.
Le podcast d'aujourd'hui, nous recevons André et Mathéo,
qui sont un couple depuis 20 ans.
Échangistes, non?
Non, libertins.
Oui!
On dit échangistes sans faire exprès une couple de fois, me semble, mais c'est un couple libertin depuis 20 ans.
Entrée de jeu, ils ont commencé leur relation comme ça, ils sont encore plus forts que jamais aujourd'hui.
Ils ont un club de libertins à Montréal, le club Elle.
Ils ont de la jasette.
Ils sont pertinents.
C'est vraiment...
C'est beau de les écouter parler.
Je ne pense pas que vous allez vous ennuyer.
C'est un plus long podcast
qu'on fait habituellement, mais...
J'ai apprécié chaque seconde.
On ne peut pas les arrêter.
En passant, il était supposé avoir un thème pour ce podcast-là.
C'est supposé être les préjugés. On en parle au début, il était supposé avoir un thème pour ce podcast-là. C'est supposé être les préjugés. Fait qu'on en parle
au début, qu'on était supposé parler de ça.
C'est que vous aviez écrit
tous vos préjugés par rapport à ça. On l'a pas
fait parce qu'on a parlé de plein d'autres choses
super intéressantes. Si jamais vous avez
trippé sur le podcast pis que vous voulez peut-être
éventuellement une partie 2, bien sur les préjugés,
on va pouvoir... C'est parce que
des fois, les invités, on prend une thématique
pour être sûr d'avoir une direction à prendre
mais des fois la direction ça va un peu n'importe où
puis eux ils en manquaient pas de jus
fait qu'on a pas eu besoin d'aller là-dedans
puis je crois sincèrement
que c'était tout aussi pertinent
Bonne écoute! Bonjour.
Bonjour.
Aujourd'hui, on reçoit Mathéo et André qui, là, pour les gens qui pensent qu'on va reparler de la même chose,
on a déjà reçu un couple pour nous parler de couple ouvert, d'échangistes et tout.
Mais là, aujourd'hui,
on vous reçoit parce que, premièrement,
comme les a dit tantôt, vous êtes deux humains
différents, vous avez des expériences
différentes, mais
on voulait aujourd'hui vous parler des...
Voyons, comment on appelle ça?
Réjugés, Tavarouette.
J'étais toute bonne, c'était parfait
mon intro, mais Tavarouette. J'étais toute bonne. C'était parfait, mon intro. Mais ta barouette, pour tout le temps,
j'ai oublié quelque chose.
Les préjugés, parce que c'est quelque chose,
il y en a plein dans ce milieu-là.
Même moi, j'en ai un.
Je vais vous le dire tantôt.
Avant ça, parlez-nous un peu de vous.
Comment vous avez commencé ça?
Vous êtes un couple, en fait.
On est un couple. Ça fait 20 ans qu'on est ensemble.
On a trois belles filles.
On fait une vie de l'extérieur, pour plusieurs, peut-être normale,
jusqu'à ce qu'on ouvre notre propre établissement libertin.
Fait que là, on a un peu ouvert les informations à tous.
Ça fait en sorte aussi qu'on reçoit des questions,
les gens s'ouvrent à nous pour le côté libertin.
Mais ça fait 20 ans qu'on est ensemble.
Oui, puis André, c'est elle maintenant
qui répond aux courriels.
Elle comprend ce que je vivais il y a plusieurs années
quand c'est moi qui répondais à tous les courriels des gens.
Puis le monde me disait,
« Ah, t'as juste à faire des réponses automatisées,
tu vas voir, c'est super facile. »
Non, non, non, non, ça marche pas comme ça.
Donc, c'est elle maintenant qui s'occupe de répondre
à toutes ces questions, puis tous ces préjugés
que les gens peuvent avoir.
Et les questions, des fois, tu te dis, bien voyons, il ne faut pas vraiment penser ça.
Mais oui, c'est quand même très, très bonne maintenant pour comprendre tout ce milieu-là
et puis les questions qu'on peut recevoir des gens qui n'ont pas fréquenté d'établissements comme le nôtre.
J'en lis beaucoup des préjugés.
Mais ce n'est pas des préjugés, en fait, dans notre cas.
Tu ne l'as pas nommé, mais on est propriétaire du Club L à Montréal.
Donc, un établissement libertin, un des trois qui a pied à terre à Montréal.
Et on a vraiment beaucoup, je ne sais pas les autres,
mais on a vraiment beaucoup de gens qui nous écrivent
parce qu'ils veulent venir une première fois dans un club libertin.
Et là, ils se posent des questions, sont un peu stressés.
C'est normal. Tout ça, c'est normal.
Donc, on répond avec le plus de bienveillance possible
pour les accompagner dans une belle...
Une belle expérience.
Une belle expérience, exactement.
Est-ce que vous étiez déjà dans ce milieu-là
avant de faire le pas puis d'ouvrir ça?
Bien, il y a 20 ans, quand on a commencé
ensemble, on a commencé comme ça. Parce que moi,
j'avais déjà, dans une autre relation
avant André,
donc il y a 24-25 ans,
ouvert notre couple.
Et c'est ce qui a fait en sorte
qu'on a duré plus longtemps ensemble
parce que la relation était terrible
quand on était ensemble.
Mais c'était le bien qui était resté
derrière tout ça,
de pouvoir s'ouvrir, partager la sexualité
et comment on était bien après.
On avait comme une chimie qui s'était passée.
Et puis, quand j'ai rencontré André,
eh bien, je lui ai ouvert de la façon que moi je voulais vivre peut-être le reste de mes jours,
mes relations amoureuses. Et j'avais offert à André, je ne voulais pas que ça le vive avec
moi parce qu'André, il n'avait pas eu ces expériences-là. Et puis…
Moi, je n'avais aucune idée que les gens pouvaient être libertins, échangistes. Quand il m'a dit ça,
je suis tombée un petit peu de ma chaise.
Mais j'ai trouvé
que ça faisait quand même logique
dans ma
manière de vouloir aussi vivre.
Je ne m'étais jamais
sentie que c'était important
pour moi d'être toujours avec le même partenaire
pour le reste de ma vie. Je trouvais ça
un peu bizarre. Quand il m'a apporté
cette vision-là,
j'ai trouvé ça quand même
que ça coulait de source
dans ma manière de penser.
Je ne voulais pas qu'elle vive avec moi.
Je ne voulais pas qu'elle le fasse pour moi.
Je trouvais ça simple
de pouvoir juste dire, je vais le faire,
pas lui faire plaisir.
Fais-les tout seul de ton bord.
Si tu aimes ça, c'est peut-être quelque chose
qu'on pourrait développer.
Si tu n'aimes pas ça, on peut rester ton bord, essaye-les. Si t'aimes ça, bien, OK, c'est peut-être quelque chose qu'on pourrait développer. Si t'aimes pas ça, bien, on peut rester fuck friend
à ce moment-là, puis juste être les deux ensemble
une fois de temps en temps.
Par exemple, ton petit scalpin, là,
avec le numéro de téléphone, tu dois l'avoir encore.
Ah non, tu sais, sur le bord de ton miroir,
tu mettais des petits numéros de téléphone.
Tu sais, ma première date chez eux, j'étais comme...
C'est qui, Sonia?
C'était comme toutes les...
Oui, il y avait tous ces...
J'ai les affichés quand même.
J'ai laissé affichés pour pas que...
Je voulais pas jouer dans le mensonge.
Ah, tu vois d'autres mondes?
Oui, je vois d'autres mondes. Est-ce que toi, tu vois d'autres mondes?
J'ai rencontré André.
Et puis, elle avait un amant à ce moment-là.
Puis, j'ai dit, lâche pas ton amant.
Garde-le. Continue à le voir.
Moi, j'habitais à Sherbrooke. J'habitais à Montréal.
Tu vas-tu arrêter d'avoir des relations sexuelles
dans la semaine parce qu'on se voit là sur la fin de semaine?
C'était important.
Moi, en les laissant comme ça,
les filles qui me disaient, voyons, tu vois toutes ces filles-là,
tu vois d'autres filles, tout ça. Je disais, bien oui.
Je vais m'arrêter à une.
Si je voyais que ça la dérangeait,
je me disais tout de suite,
OK, c'est un nom de sang, en bas, elle, ça. »
– Ah, oui.
– C'est pas comme ça exactement,
mais tu sais, c'était, ça faisait partie
de ma vision de la vie, puis regarde,
aujourd'hui, je gagne ma vie comme ça, fait que c'est quand même bien,
je ne me suis pas trompé, puis je pense que
de plus en plus, on voit l'ouverture,
fait que... – Mais c'est beau
que tu sois assumé là-dedans, parce que
ce que j'ai l'impression qui pourrait potentiellement arriver, c'est que quelqu'un, c'est beau que tu sois assumé là-dedans parce que ce que j'ai l'impression qui pourrait
potentiellement arriver c'est que quelqu'un c'est ce que c'est ce qu'il veut la somme semi
pile à ça fait que la porte est comme semi entre ouvertes la confusion la personne sait pas à quoi
s'attendre mais tu es si de dès le début tu es confiant dans ce que tu dis après cela l'autre
personne n'a juste pas le choix de mais en fait c'est que l'autre personne a le choix moi j'ai senti j'avais le choix au
départ c'est ça qui m'a exposé ça il m'a dit ben tu sais maintenant tu sais à
quoi t'attendre moi mon mode de vie pour pour notre
la relation que je veux développer maintenant c'est avec quelqu'un qui va
être ouvert d'esprit donc j'ai eu le choix
moi je vois ça oui puis j'ai en fait jumpé un, j'ai eu le choix. J'ai eu le choix de faire ça. Oui!
Puis, j'ai en fait jumpé un peu. J'ai fait ma première expérience.
Il n'y a pas de hasard dans la vie, mais je suis
tombée dans une soirée
où tout le monde s'est invité à faire
d'autres choses.
J'étais comme, d'autres choses. Puis là, je pensais à
Mathéo qui m'avait dit, j'aimerais ça que tu fasses
tes propres expériences.
J'ai fait, ah bien, c'est à ce soir que ça se passe.
Et j'allais le voir le lendemain à Sherbrooke.
Je prenais l'autobus. J'avais très peu dormi.
Puis, il a vu, il a eu souvent
mon sourire bizarre. Puis, il a fait,
as-tu une belle soirée hier? As-tu fait quelque chose
avec d'autres gens?
Mon chum a le don de poser exactement la bonne
question au bon moment. Puis, j'ai fait,
bien oui, hier, c'est ça
qu'on faisait.
Comment t'as aimé ça?
Ça l'a parti comme ça.
Il m'a laissé beaucoup d'espace aussi
dans les premiers mois pour créer
notre fiche sur un groupe
de rencontres. C'était moi
qui faisais les premières discussions
aussi avec ces gens-là.
Donc, il m'a vraiment laissé beaucoup d'espace
pour que moi, j'explore.
Comme lui, il savait déjà ce qu'il voulait faire.
Ça me laissait, moi, l'espace d'explorer et de me teaser un peu.
Donc, avant qu'on fasse notre première rencontre, ça a pris que neuf mois, mettons.
Je t'avais dit aussi, moi, je n'avais pas vraiment de limites.
Et puis, j'avais dit à André, je lui ai dit, mets tes limites.
Qu'est-ce que tu veux que je fasse? Qu'est-ce que toi, tu es prêt à faire? Moi, je vais respecter ces limites et puis j'avais dit à André, j'ai dit, mets tes limites. Qu'est-ce que tu veux
que je fasse? Qu'est-ce que toi, tu es prêt à faire? Moi, je vais respecter ces limites-là.
Ces limites-là que tu me mets sont à moi. Moi, je te promets, je vais les respecter. Toi, si jamais
tu as l'occasion de passer cette limite-là que tu as mis, bien, fais-les. Puis, tu vas peut-être te
rendre compte que la limite que tu t'es mis, c'était peut-être juste par peur, par crainte ou
quoi que ce soit qui faisait en sorte qu'il pourrait te créer un malaise, mais
quand tu vas l'avoir faite,
si tu te sens bien avec ça, cette limite-là
peut juste ne plus exister.
Des fois, c'était ne pas coucher
chez la personne.
Bien, si un soir,
tu es avec la personne et que tu es en train de vivre
cette belle aventure-là et que tu te dis,
je n'ai pas envie de rentrer à la maison là.
Je suis bien, tout ça.
Est-ce que je peux rester ici?
Ça faisait partie de...
Elle m'a texté d'ennuyer, il était 4-5 heures le matin,
puis elle a dit, je pense que je rentrerai pas ce soir,
je vais rester à coucher ici, puis ça va être cool.
Je venais de lever cette limite-là
que j'avais mise dans le fond,
mais ça, on s'en est souvent parlé
dans toutes les coupes,
que ce soit ouvert ou pas,
on est toujours...
Il faut aller à la vitesse que le...
Je vais dire une expression bizarre, que le plus lent est prêt à aller.
Si toi, ton train passe à 150 km heure,
puis ton conjoint ou ta conjointe aime mieux marcher
parce que son expérience de vie est plus lente,
s'il n'y a pas une adaptation, ça ne sert à rien de continuer un chemin ensemble
qui n'est pas à la même vitesse. Donc, dans le libertinage, ça se voit aussi du côté des limites. La personne qui a le plus de
limites à mettre, c'est un peu là que le conjoint ou la conjointe qui en a le moins doit se situer
pour accompagner son conjoint ou sa conjointe vers plus d'ouverture. Ou rester à cet endroit-là,
parce qu'en fait, ça peut être confortable pour les deux.
C'est ça l'intel.
Tu trouves un juste milieu à peu près à ce moment-là.
Mais on ne parlait pas des...
Est-ce qu'il y a une limite que toi, tu as?
Tu sais, s'il y en a une que pour toi,
ça, c'est comme non négociable, mettons.
Oui.
Oui, oui.
Tout ce qui est au niveau légal,
je te parlerais au niveau mineur,
c'est quelque chose que non, je n'aurais pas là-dedans. Ça ne m'intéresse c'est au niveau de, par exemple, les schoolgirls.
Pour moi, c'est pas quelque chose qui va m'attirer.
Je vois mes filles partir à l'école avec leur jupe.
Des fois, je me dis, dans des endroits...
Des habits kinks
qui démontrent
la juvénilité de la femme.
C'est pas quelque chose qui va m'attirer du tout.
Oui, ça s'en a des limites
comme ça, je te dirais.
Mais les autres, par exemple, au tout. Oui, ça s'en a des limites comme ça, je te dirais. Mais les autres, par exemple,
au niveau
bisexualité, trans hommes, trans femmes,
non, je me dirais que je me rouvre à ça.
J'aime explorer.
Je me dis toujours, si ça existe,
il y a bien des gars qui vont être
contre, par exemple, le sexe anal de
recevoir, puis je me dis, bien, si
il y a des gens qui trippent là-dessus,
c'est parce qu'ils doivent avoir un plaisir, je veux l'essayer.
C'est des choses comme ça que je vais explorer,
même au niveau, je ne sais pas comment ça s'appelait,
mais au niveau de rentrer par l'urètre.
Par l'urètre.
Quand j'ai su
que ça existait, puis c'était une de mes amies
qui est dominatrice, qui m'a parlé de ça, elle me dit,
Mathéo, tu n'as jamais essayé ça? Je fais, non, je n'ai jamais essayé ça.
Puis quand elle m'en a parlé, puis elle m'a dit
qu'est-ce qu'elle faisait, j'ai failli m'évanouir.
Je me suis rappelé des tests d'MTS
quand j'étais jeune. Tu sais, t'es allé au CLSC, puis tu rentres
à une tige là-dedans.
Donc, quand elle m'a dit ça, j'ai fait,
puis là, j'ai dit, il y a vraiment des gens.
Puis elle a dit, ah oui, parce que tu rentres par là-dessus,
le boyau.
L'urètre.
Et puis, tu vas jouer à la brassade, mais à l'intérieur.
J'ai fait, ah, mon Dieu, il faut que j'essaye ça.
Puis là, j'ai dit, il faut faire ça dans mon club.
Quand on avait des soirées kinks,
elle m'a dit, il n'y a pas personne qui va vouloir faire ça
devant tout le monde.
C'est moi, je vais le faire.
Moi, je vais le faire.
Il faut que je l'essaye, puis je vais le montrer aux autres.
Puis l'expérience a été extraordinaire.
Ah oui?
Elle a été extraordinaire jusqu'à la fin, mais je ne raconterai pas de la finale. Mais ça a été extraordinaire. Ça a? Elle a été extraordinaire jusqu'à la fin,
mais je ne raconterai pas de la finale.
Mais ça a été extraordinaire.
Ça a duré pendant à peu près 45 minutes, une heure.
Et puis moi, dans ma tête, ça faisait à peine 5-10 minutes.
Et pour me concentrer,
j'avais demandé à André et une copine,
je leur ai dit, mettez-vous de chaque côté
puis faites en sorte de jouer.
Comme ça, ça va tuer l'atmosphère des gens
qui parlent autour, tout ça, pour ne pas me déranger.
Puis faites juste genre me jouer dans les oreilles. Ça va m'amener dans un autre monde. semblant de jouir. C'est comme ça, ça va tuer l'atmosphère des gens qui parlent autour, tout ça, pour pas me déranger. Faites juste
me jouer dans les oreilles. Ça va me faire
amener dans un autre monde.
C'est ce qui est arrivé. Je suis parti
complètement.
Trouves-tu que ton orgasme
était plus gros?
Pas ce soir-là,
mais après, oui. Après, oui.
Après, c'est la dernière tige qu'elle avait.
C'était assez incroyable parce que c'est une tige avec une petite boule au bout.
Puis ça faisait bouger la petite boule à la fin.
Donc, ça faisait juste une petite vibration comme ça de l'intérieur.
Et puis, je pense que l'orgasme a duré pendant peut-être trois minutes.
Le temps qu'elle bougeait la petite bise, c'était assez intense comme orgasme.
Souvent, on dit que les hommes,
nos orgasmes sont
brefs. Ça dure
quelques secondes, puis c'est fini. Puis là, tu vois les femmes
qui sont capables de jouer, réjouir, réjouir.
C'est peut-être la façon qu'on le fait
en tant qu'hommes. Parce que moi, ça,
ça aurait pu recommencer. Ça aurait pu ressortir la tige,
puis ça aurait pu recommencer.
Ça aurait pu recommencer. C'est peut-être
la façon qu'on apprend à jouer, nous autres, les hommes,
qui est complètement différente
que, par exemple, les femmes qui vont avoir des orgasmes.
On peut l'avoir,
je pense, les hommes aussi. Il faut juste se découvrir
par rapport à ça. Il y a quelqu'un qui est
venu au podcast récemment qui nous parlait
du fait de contracter, puis que
souvent, les hommes, pendant qu'ils font leur relation sexuelle,
ils contractent énormément, tandis que la fille peut un peu
plus... Oui. Puis que même
pour les femmes, mettons, d'apprendre à
décontracter au moment où tu viens, ça fait que
l'orgasme n'est pas juste pris au niveau
comme de l'organe,
puis il se propage. Ça fait que même pour les hommes
ce serait ça d'apprendre à décontracter.
C'est le plus dur pour un homme parce que quand
tu fais l'orgasme par la prostate,
on parle de la prostate.
On parle de ta prostate, t'es-tu content? C'est le fait de l'esté c'est le c'est le le le
comme des compressés quand on quand on a un orgasme les hommes ont ce sont nos
orteils font sonne aux jambes de vienne raide
télétard donc se prend tout en même temps mais l'organisme à prostat c'est
pas ça tu peux pas tu peux pas Tu peux pas la laisser aller de cette façon-là.
C'est vraiment le...
de le laisser aller.
Tu sais, quand tu fais du tantrisme,
c'est quelque chose que t'apprends beaucoup la respiration.
Puis ta dernière respiration,
c'est celle que tu laisses sortir.
Tu fais...
C'est un petit peu la même façon
quand t'es capable de jouer,
puis t'es capable de recommencer de jouer et tu es capable de recommencer
et tu es capable de recommencer
on a beaucoup à apprendre de l'orgasme féminin
on a beaucoup à apprendre
de l'orgasme féminin
mais oui
la respiration, moi aussi j'ai découvert ça
je me masse sur maintenant
j'inspire et j'expire
c'est tellement plus long et plus gros
c'est fou, je ne peux pas croire que
je me contractais de même
et que mes orgasmes, je n'y vivais pas
autant que ça.
C'est vraiment un bon conseil.
La respiration, la relaxation,
c'est relié à l'orgasme, en fait.
Au plaisir.
André, est-ce qu'il y a une limite, toi,
que tu as encore à ce jour?
Moi, je suis encore une personne
en exploration, mais je suis encore une personne en exploration,
mais je suis encore la personne de notre couple
qui a des limites.
Pourquoi?
Je suis beaucoup moins sexuelle
que mon chum.
Lui, je le vois
et j'admire
son côté aventureux
à vouloir tout essayer.
Moi, c'est ce que je lui dis dernièrement.
Je suis contente de ce que j'ai exploré.
Puis moi, je suis vraiment très bien avec une sexualité classique.
C'est un peu bizarre à dire.
Je suis libertine.
Moi, j'aime la sexualité classique.
Des fois, Mathieu me dit, tu avais un amant.
Comment tu as aimé ça?
J'aime mieux notre 20 minutes de sexualité classique de couple
que ça fait 20 ans qu'on est ensemble.
Peut-être dans la même position à toutes les fois.
Je vais jouir 1000 fois plus.
J'ai beaucoup, beaucoup de plaisir.
Pour moi, c'est très satisfaisant.
Mes besoins et mes envies sexuelles ne sont pas super forts.
Ils sont très facilement comblés.
Donc, explorer plein de techniques différentes.
Moi, je ne suis pas...
Ce n'est pas parce que j'ai des...
Est-ce que j'appelle ça des limites
ou c'est parce que j'ai atteint peut-être la place
où est-ce que je suis très confortable?
Des fois, je me dis...
Mettons des limites face à lui.
Que tu dis, là, à ce moment-là, je sentirais
que je me ferais manquer de respect, mettons.
Je sais pas si c'est un manque
de respect, mais tu sais, moi, mettons
l'amour anal. C'est pas
une pratique... C'est une pratique qu'on a essayée
quelques fois.
Pas assez souvent, mais c'est une
pratique qu'on a essayée quelques fois.
J'ai beaucoup de difficultés
à avoir du plaisir. Il me faut un gros setup.
C'est arrivé peut-être une fois
ou deux dans les fois où on l'a fait
où est-ce que j'ai vraiment... Je me suis dit,
OK, bien, ce petit bout-là
où je me suis fait jouer en masturbant
pendant que j'avais une pénétration anal,
j'ai aimé ça.
Bien, c'est petit, tu sais, dans
toute la séquence
de se préparer et tout ça. Donc, l'est petit, dans toute la séquence de se préparer et tout ça.
Donc, l'amour anal, pour moi, c'est une limite que j'ai,
que je ne considère pas que je développe du plaisir
quand je suis en train de le faire.
Face aux autres, parce que là, je ne sais pas,
vous êtes en couple ouvert.
Ça, à ce moment-là, est-ce qu'il n'y a aucune limite à ce niveau-là? Est-ce qu'il y a aucune limite à ce niveau-là?
Genre, est-ce qu'il encore va pas dormir
chez l'autre?
Non. Effectivement, ça, il l'a eu.
Quand Mathéo a commencé à voir
des copines seules,
j'étais en train d'allaiter probablement
notre première fille.
J'avais pas d'envie sexuelle
tant que ça. Moi, j'étais bien remplie
par toutes les hormones que mon enfant me donnait.
J'étais bien remplie.
J'avais beaucoup de besoins de dormir.
Lui, il avait encore tous ses besoins sexuels non accomplis.
Et il a eu une occasion
de rencontrer quelqu'un.
Au début, c'était ça.
Ça ne me tente pas que tu dormes là-bas.
Je trouve que c'est un peu intime.
Puis ça s'est...
Ça a évolué dans le temps.
J'ai une confiance à 100 % de l'amour que Mathéo a pour moi.
Et j'ai compris que j'étais capable de lui laisser le développer avec d'autres personnes
sans me dire, « Oui, bien, as-tu des sentiments amoureux pour cette personne-là aussi? »
Je ne posais pas la question.
Je savais un peu qu'il les développait. Ça ne peut pas juste être
une amie quand ça fait trois mois
que tu la vois une fois par semaine.
Il y a d'autres sentiments plus profonds
que juste une amitié.
Donc,
tranquillement, ça s'est
dénoué,
ces règles-là
que j'avais imposées.
Il est très intense aussi comme personne. J'ai découvert que de lui laisser cette liberté-là que j'avais imposées. Ça me fait plaisir. Il est très intense aussi comme personne.
J'ai découvert que de lui laisser
cette liberté-là, ça le rendait aussi plus
heureux. Souvent, il y a des
choses que ces femmes-là vont lui offrir
que moi, je ne lui offre pas.
Je suis en accord complètement avec ça.
Maintenant,
ça a pris du temps
à enlever les couches de légère jalousie.
Je ne suis pas une personne très très jalouse
mais ça me faisait un petit pincement
je suis une personne dans notre relation
aussi que
je n'ai pas envie d'avoir des détails
de ses relations avec les autres
contrairement à Mathéo que lui aime bien
avoir tous les détails
et des vidéos et des photos
il les réécoute après
moi je n'aime pas avoir tant les détails je suis heureuse qu'ils reviennent, qu'ils soient comblés Et des vidéos, et des photos, et des... Tu sais, il les réécoute après.
Moi, j'aime pas avoir tant les détails.
Je suis heureuse qu'ils reviennent, qu'ils soient comblés.
Des fois, je lui pose des petites questions.
Ou il me dit, on a dormi collé toute la nuit.
J'attends, mais c'est parfait, ça.
Moi, je fais pas ça. J'ai besoin de mon espace.
Fait que j'aime bien qu'il y ait ces choses.
Fait que là, dans notre vie présente,
on a levé pas mal toutes les interdictions qu'il y avait dans nos relations avec d'autres.
Quel genre de choses qui pourraient mettre fin à une relation comme ça?
Dans le sens que si cet aspect-là, vous êtes correct.
Qu'est-ce qui pourrait être la...
C'est plate à penser, puis je veux pas être comme...
Non, mais Chloé, mettons,
on a reçu une personne qui était...
qui faisait coup de pouvoir, puis
c'était vraiment comme ça,
puis elle était venue nous voir, puis elle était épanouie,
puis son chum, puis c'est donc...
C'était comme vraiment ça.
Puis après,
il est arrivé une situation que, bien justement,
il s'est attaché à une personne, puis
cette personne-là
elle a créé une jalousie
puis elle est devenue
inconfortable avec la situation
puis
c'était vraiment devenu comme malsain
puis elle s'est sentie
genre pas bien
ce que je comprends la différence majeure c'est qu'ils ont commencé
leur relation comme ça, ça fait 20 ans que c'est en face
c'est sûr, c'est sûr, exact ont commencé leur relation comme ça. Ça fait 20 ans qu'ils sont ensemble. C'est sûr. C'est sûr, exact.
Oui, on la connaît aussi.
On l'a reçue au club également pour des soirées
de pop dating.
On connaît la personne.
Moi, j'ai été surpris quand j'ai appris
que c'est pareil avec son conjoint, parce qu'on en avait parlé
quand même beaucoup ensemble.
Et puis,
moi, je pense que,
la question, vous l'avez posée,
puis ça vient de m'apparaître comme ça aussi,
parce que dans ma tête, tu sais,
je suis avec André pour ma vie, tu sais,
c'est comme, c'est...
Puis qu'est-ce qu'il pourrait faire en sort?
Tu pourras jamais m'en débarrasser.
Non, c'est ça.
C'est ça, l'affaire.
C'est mon best.
Je pense que c'est...
Si elle ne ferait pas passer en premier,
tu sais, c'est déjà arrivé pendant une période de temps
que je n'allais pas bien, par exemple.
OK.
Ça fait partie de ma vie aussi.
Dans ma bipolarité, il y a des moments
que je peux être super, super high,
comme d'autres moments que j'ai besoin de me retrouver
puis de m'ancrer dans ma vie familiale,
puis dans tout ça.
Ça ne me pourrait pas passer en premier.
Si je sentais que la personne qu'elle a rencontrée,
au lieu de voir que j'ai besoin d'elle, rencontrée, au lieu de voir
que j'ai besoin d'elle,
elle déciderait de dire, bien là, regarde,
tu l'as eu souvent, puis maintenant,
c'est à mon tour, bien, tu sais, cherche à maison.
Puis, tu sais, si je sentais
que je ne devenais plus la personne la plus importante
dans sa vie, là, ça pourrait
me déranger. Puis je pense que,
je vais te laisser répondre, mais...
T'as-tu fait ça pour toi aussi?
Pas nécessairement, pour moi.
On n'a pas les mêmes besoins.
On s'est fait suivre par deux fois
des sexologues. Ce qui est sorti,
c'est notre grande différence.
On est presque des opposés humains.
On pourrait venir de deux planètes différentes,
ça ne serait pas étonnant.
Dans ce sens-là aussi, on est très différents.
Mathéo a besoin de se sentir, bien, tu sais, la même chose.
Il aime avoir des vidéos, il aime être inclus.
Il préférait, en fait, être toujours avec moi
dans toutes les expériences que je vivrais
pour profiter de notre proximité, de notre intimité.
Il accepte que j'aille voir d'autres personnes.
Ça lui fait aussi plaisir parce qu'il me voit revenir plus croqueuse,
comme il disait.
Mais il préférait...
Lui, il est plus croquant, moi, je suis plus croqueuse.
Mais lui, s'il voyait quelqu'un
qui avait besoin de plus d'espace que moi,
moi, je suis une personne qui a besoin, moi, de l'espace
personnel, d'avoir du temps à moi
toute seule. Mathéo, c'est le contraire
complètement. Il préférait ne jamais
être seul, toujours être entouré.
Donc, dans cette optique-là,
dans cette optique-là,
je le comprends
de dire, je veux toujours être son
numéro un.
Moi, je dis ça, j'ai la bouche pleine.
Je suis tout le temps son numéro un.
Même si je dis « Ça ne me dérangerait pas
que je ne sois pas le numéro un. »
Ça n'existera jamais.
Parce qu'il est tout le temps en train de me déifier,
presque, devant ses dates, devant ses relations.
Au début, quand il commençait à voir,
c'était une joke.
Des fois, les filles, après trois dates,
à ce moment-là, on avait une règle.
La troisième date, il fallait qu'on voit la personne.
Ah oui!
Tu sais, Mathéo, il s'en allait en date avec cette personne-là.
Elle venait chez nous prendre un verre.
Écoute, il arrivait chez nous.
Des fois, il était blême.
Je disais, qu'est-ce que tu leur as dit?
Bien, t'es ma femme, t'es extraordinaire.
Je suis comme, bien oui, les pauvres autres. »
Les filles, puis encore, les filles me mettaient sur un palier
parce que je parlais de ma conjointe.
Je n'ai jamais donné l'impression à la fille que je voyais
qu'il y avait des chances que je laisse ma conjointe
pour être avec cette personne-là.
Puis, ça faisait en sorte que les personnes voulaient rencontrer André,
les filles, puis des fois, ils pensaient même qu'on allait avoir un trip à trois, tu sais.
Puis non.
C'est jamais arrivé?
Oui, des fois.
Quelques fois, mais c'est rare, c'est ça.
Des fois.
On est à l'opposé pour ça aussi.
Dans le classique couple libertin, classique, pas tout le temps,
de plus en plus, ça s'ouvre, mais tu as l'homme qui est hétérosexuel en grande partie
et la femme qui est full bisexuelle.
Nous, on est le contraire.
Fait que Mathéo, il est full bisexuel. Moi, je suis hétérosexuel en grande partie et la femme qui est full bisexuelle. Nous, on est le contraire. Mathéo, il est full bisexuel. Moi, je suis
hétérosexuelle ouverte.
Ça aussi, ça débalance.
Notre chef, c'est de se faire avec des hommes.
Un homme, deux hommes.
C'est un truc qu'on va avoir
avec une femme.
Je pense que c'est ça le truc pour qu'un couple marche
sur une lanterne. Il faut que ce soit le gars
qui soit bien.
Il y a aussi la sexualité.
Tu sais, c'est...
Un homme...
Combler deux femmes, là,
t'es mieux d'être en forme, mon chum.
Parce que, tu sais,
pour les amener jusqu'au paradis,
une, OK,
mais quand t'en as deux, là,
t'as une...
Je vais essayer de voir les positions en même temps,
mais, tu sais,
il faut vraiment...
Tu sais, pour que les deux, en même temps,
t'es mieux d'avoir une bonne bouche
puis une bonne queue parce qu'il faut que tu bouges puis que tu sois capable d' sais, pour que les deux en même temps, t'es mieux d'avoir une bonne bouche et une bonne queue
parce qu'il faut que tu bouges et que tu sois capable
d'être concentré sur les deux.
Mais une femme, moi, quand je m'amuse
avec André, c'est complètement
une autre femme et j'adore ça parce que
c'est comme pas la femme que je vais avoir, comme je disais tantôt,
nos relations sexuelles de 20 minutes
qui sont notre quotidien.
Là, c'est comme, c'est deux, trois heures de temps
puis que je vois qu'André, elle serait capable d'en prendre.
Puis après, d'en prendre encore, puis après, d'en prendre encore.
C'est que...
Elle a les yeux du papillon.
Mais, tu sais, c'est...
Mais quand il parle comme ça de moi, tu sais,
comment je peux m'imaginer qu'à un moment donné,
il va me faire passer en deuxième?
Fait que c'est pas... Tu sais, pour moi, je pense que c'est pas un challenge
de penser ça.
Puis ça me dérangerait à la limite pas
qu'on ait une relation
avec quelqu'un
qui soit dans sa vie
puis qui ait une espèce
d'équité, de temps,
d'amour.
On n'est pas aussi un jeune couple.
On se le laisse aussi,
André. Il y a ça. J'ai des copines que je vais beaucoup plus
m'ancrer avec eux, que je vais aller chercher d'autres choses.
Tu as eu des copains que tu me disais
c'est mon île de... Comment tu disais ça?
De calme. C'est ton île de calme.
Elle allait voir cette personne-là et elle revenait
et j'avais l'impression qu'elle revenait de...
Un voyage dans le sud.
Ou du spa, super relax.
Ça s'est passé, c'était le fun.
C'était si, puis c'était... On se plaquait, puis j'étais là, oh mon Dieu, OK, vous avez... Genreest passé, c'était le fun, puis c'était si, puis on se plaquait, puis je disais, oh mon Dieu,
OK, vous avez, genre,
non, c'était tellement bien, puis tout,
OK.
C'est vrai, c'est un temps juste sexuel,
ça peut être des fois juste un petit soirée
romantique.
Est-ce que vous avez déjà eu
une discussion sur le fait
que si un jour, il y en a un des deux qui qui
s'en plus à l'aise tout ou que pas qu'ils s'apparaissent mais que plus le
besoin d'aller voir ailleurs puis qui sait ce que j'avais déjà parlé de ça non
je pense pas mais dans les tirs si maintenant je sais pas où vous êtes
rendu à son disant que mané mais tu fais ton jardin chez
vous puis été des comités boulot c'est à moi que ça va arriver c'est ce matin je me vois je
comme bon c'est peut-être parce que c'est la libido libido d'un homme va baisser puis je
sais j'ai 47 puis je sais que j'ai pas la même la même libido que j'avais quand j'étais dans la trentaine,
puis le même besoin.
Je me rappelle avant, on allait dans des orgies,
puis il y en était 15 couples.
Sur les 15 couples, là-dedans, c'est un objectif de 10.
Il faut que je m'amène au moins 10 parties.
Aujourd'hui, on peut aller dans une soirée.
Tu en fais juste 5.
C'est moyen même 1, 2
ou je vais peut-être plus prendre
des numéros de téléphone dans ce moment-là
on est dans un party
on se ramasse les deux ensemble à la fin
t'es satisfait?
vraiment, j'ai eu plus de plaisir
de nous voir peut-être
l'intensité de la sexualité
a peut-être changé aussi.
Mais je pense que c'est une bonne question.
Je pense que nous, on se l'est posé souvent,
en fait, comme moi, ma libido a
diminué avec les enfants.
Lui, il continue à le faire. Puis, tu sais, moi, je disais,
moi, ça m'intéresse moins.
Donc, on n'a peut-être pas pensé
dans le futur, mais on le fait au quotidien.
Oui, parce que je me trouvais des copines pour
m'accompagner à ce temps-là aussi.
Je savais qu'André avait moins d'idées,
mais les gens nous invitaient.
Ils avaient envie de voir André.
Je venais toujours avec une personne
qu'ils ne connaissent pas, une amie.
Tu as beau l'introduire, c'est le fun.
C'est la nouvelle personne qui arrive.
J'arrivais avec André et une copine.
Des fois, tu me disais,
quand ça commence,
je prends l'auto, je rentre à la maison et vous rentrez en taxi. C'était arrivé dans ce temps-là aussi.
Oui, tout à fait.
On a adapté notre libertinage
et nos rencontres au fil du temps
et de nos besoins et de nos envies.
C'est sûr que présentement,
ça fait cinq ans qu'on est propriétaire
d'un établissement libertin.
On est ouvert un peu les vendredis et les samedis.
Je pense qu'il faut que j'aille voir mon bébé.
Oui, vas-y, vas-y tellement.
Je m'excuse, je vais au début, peut-être que fin encore.
Vas-y.
Merci pour votre patience, les amis.
T'es sain aussi?
Oui, mon bébé avait soif.
Ça devait faire une couple de minutes
quand t'écoutais plus.
Je l'ai nourri du sein gauche, mon sein droit était bien plein.
Il tirait.
Ça sortait.
Quand un seul du deux,
il sortait.
Il s'était tout fait.
Tu as une amie qui faisait,
t'en souviens,
elle se faisait les deux seins.
Pendant que bébé pouvait l'autre,
elle tirait sur l'autre.
Elle rappelait, elle disait, c'est un biberon.
Elle pouvait se changer.
C'est toute une gestion de sein.
Tu es-tu contente?
L'allaitement?
Oui.
Pour moi, en tout cas, c'est vraiment idéal
avec mon mode de vie
pour me relancer avec mon bébé.
L'oxytocine
qu'une mère va avoir
quand elle nourrit son enfant, la collection.
C'est beau en plus.
C'est ce que nous, on ne revoit jamais,
les hommes.
Ça devait faire une couple de minutes que tu n'écoutais plus
par toutes nos réponses, dans le fond.
Tu entendais juste un petit...
Je suis quand même capable. Je sais qu'il est en bonne main.
Le coco est bon.
Je trouve quand même,
avant que tu n'aies arrêté tout de suite,
tu essaies de... J'essaie.
Je suis moins pire, mais c'est sur le premier mois, tu entends.
Non.
C'est ça, j'examine.
Mais là, c'est correct.
Là, il y a 9 mois.
Je sais que des fois, il fait des crises.
C'est pas ce qu'il fait des crises.
Oui.
J'apprécie.
Tu n'as rien vu encore, tant qu'il soit adolescent.
Tu vois les crises, c'est les mêmes crises.
C'est ça, vous autres.
Comment les enfants se sont additionnés
à ce mode de vie-là?
Comment ça s'est arrivé?
Moi, j'ai vraiment des questions sur ça.
Si vous êtes à l'aise de parler de ça.
Absolument.
Même nos enfants sont d'accord qu'on en parle aussi
parce que ça amène cette ouverture-là aussi face aux jeunes.
Je pense que notre plus grande, elle qui a 18,
elle est très fière.
Elle en parle.
Elle m'a même appelé cette semaine pour me dire,
« Papa, tu ne sais pas quoi. »
Elle a dit, « Un de mes professeurs au cégep,
quand j'ai dit votre nom,
il m'a dit, « Tes parents, c'est les propriétaires du Club L. »
Elle était là.
Son prof, vous savez. Son profest les propriétaires du Club L. Puis tu sais, elle était là. Son prof, il savait.
Son prof, il nous connaissait.
Elle était vraiment fière à m'appeler.
Puis je lui ai dit, tu m'appelles pour?
Elle a dit, papa, papa, il faut que je te dise.
Notre professeur au cégep, il vous connaît.
Bien, il ne vous connaît pas vraiment personnellement,
mais il nous dit qu'il connaissait votre place,
puis tout ça, puis il avait entendu parler.
Le prof au cégep qui disait à son élève, quand même,
mais oui, oui.
Bien, il ne sait juste pas se faire. C cégep qui disait à son élève. Il n'y a pas ce fait.
C'est quand même de dire à son élève
que tu es...
Je ne sais pas.
Il n'a pas dit qu'il venait.
Il a dit qu'il connaissait.
Ça arrive de plus en plus.
Les gens ne diront pas qu'on va au Club Elle.
On connaît la place.
On a des amis qui sont déjà allés.
J'en ai entendu parler. Je'en ai entendu parler, je vous ai vu à la télévision, c'est correct.
Nous autres on garde cette discrétion-là aussi, je n'irais pas dire à ma fille « tu
sais quoi c'est mon nom, je vais regarder s'il est déjà venu » et ça reste ça,
ok c'est correct.
Comment vous avez amené ça à vos enfants et surtout quand?
Oh là là, ça c'était la question qui m'a...
Je vais y répondre.
En fait, Mathéo, je pense, depuis le début qu'on a commencé,
on a eu des enfants, puis je pense que son désir aurait été
que nos enfants soient toujours conscients
qu'on ait ce type d'ouverture-là dans notre relation.
Mais est-ce que je peux dire pourquoi?
C'est parce que moi, j'ai été élevé évangélique baptiste.
Donc, tout ce qui était sexualité, c'était tabou.
Même aller à la masturbation, je vais vous dire.
Ça a été...
J'ai été élevé là-dedans, puis ça continue encore.
Ma famille est encore évangélique baptiste.
Donc, pour eux autres, je suis un mouton égaré.
Je suis le mouton égaré.
Ma mère a pris encore à tous les jours
pour que je devienne le passeur de son église.
Puis je dis tout le temps, maman,
mon église, je l'ai.
C'est juste peut-être pas
l'église que tu voulais que j'aille.
Mais,
je sais que vous avez reçu une personne
ici à une de vos émissions qui était
d'Évangélique Baptiste
ça a été une émission que j'ai écoutée et j'ai fait
oui c'est quelque chose
c'est très intense
ma sexualité qui a été très taboue
qu'il a fallu que
je refoule
imaginez aujourd'hui la sexualité que j'ai
est-ce que ça a été un balancier qui a fait en sorte
de repousser tout ça d'un bord j'ai dit regarde moi je m'en
vois ça débauche de l'autre côté donc pour mes enfants quand que je me suis
accepté puis c'est dur de l'accepter parce que même encore aussi des fois des
choses qui vont pas bien puis j'appelle ma mère puis maman est ce que je prie
pour moi tu sais que ça fait plaisir quand je dis ça prie pour moi ne croyant pas
moi j'ai toujours pour m'en dire tu t'as juste besoin de croire. Fait que ma mère, elle croit
quand elle caprit que ça se réalise. Parfait, maman,
pris pour moi, c'est ça.
Donc, quand je regarde avec mes enfants,
je me dis, c'est peut-être la même chose aussi,
sauf que je veux pas leur imposer.
Je veux leur montrer que ça existe, mais
à ce moment-là, faites votre choix. Moi,
j'ai pas eu le choix de faire. Quand t'es évangélique baptiste de famille,
t'es obligé d'être évangélique baptiste.
Tu sais, tu choisiras pas ta religion après.
Bien, mes enfants, ça a été ça,
mais je te laisse continuer à ce moment-là,
mon amour. C'est à toi.
Mais c'est bon de savoir le...
Oui, le...
De comprendre, en fait, le pourquoi
de la personne qui était aujourd'hui.
Oui.
Moi, j'avais plus dans la vision,
je suis plus réservée, peut-être, ça paraît pas,
mais j'avais plus la vision que si nos enfants nous posent à un moment donné des questions ou une ouverture pour… J'attendais que nos enfants nous ouvrent une porte pour entrer puis proposer ce cadre-là de relation qu'on a qui est différent. Amélia n'a pas eu vraiment besoin,
je l'ai nommée, mais ce n'est pas grave,
notre plus grande fille, elle a 18 ans.
Elle est tellement contente.
Elle est tellement contente.
Amélia, elle n'a pas vraiment eu besoin qu'on l'expose.
Quand on a ouvert le Club L,
on n'a comme pas eu le choix de le dire.
Moi, à ce moment-là, je disais à toute ma famille,
à ma mère, à mon frère, à son frère.
Dans la famille d'André, sa mère a le broyé de joie.
Ma mère,
elle a
accueilli cette nouvelle-là comme
« Ma fille, tu fais partie de la révolution
relationnelle, sexuelle.
Je ne suis pas née à la bonne époque.
J'aurais voulu m'ouvrir comme ça. »
Ça a été très, très touchant, sa manière
de recevoir cette nouvelle-là. Puis j'ai passé. m'ouvrir comme ça. Ça a été très, très touchant, sa manière de recevoir cette nouvelle-là.
Puis j'ai passé,
c'était le parc.
Là, est-ce qu'elle savait un peu que vous étiez
ouverte ou pas du tout?
Ta mère, elle savait parce qu'elle m'avait
déjà pris à un moment donné. Oui, non. Ma mère,
elle ne savait pas qu'on était ouverts. Ma mère, elle savait que
toi, tu avais peut-être eu déjà
des maîtresses, puis elle ne savait pas que...
Elle n'avait pas osé peut-être m'en parler.
Elle pensait que c'était dans mon dos.
Quand elle a su ça,
elle a fait probablement plein d'équations.
Elle a fait, ah!
Mais ça m'a pris du temps.
Puis moi, à un moment, ça a été complètement le contraire.
À un moment, ce qu'elle m'a dit,
elle m'a dit, Mathéo,
elle disait,
les meilleurs pasteurs,
c'est ceux qui ont des histoires à raconter.
Ah, elle m'a encore convaincue.
Elle, elle se disait que vivre quelque chose de même,
vivre dans des bouches, à un moment donné,
c'est que tu as des meilleures histoires à raconter.
Les meilleurs pasteurs, c'est ceux qui ont péché,
qui ont été capables de se ramener à Dieu.
Pour elle, c'est ça.
C'est pour ça qu'on s'apprécie.
Oui, c'est ça. Je suis là-dedans.
OK, je comprends.
Donc là, juste... Il a raconté son histoire
est-ce que ton éducation
ça a été un peu dans le même style
tu n'as pas l'impression
non, non, mon éducation
moi je n'ai pas été très proche
de la religion
de manière je pense classique
années 80, j'ai fait ma première communion
des trucs comme ça, mais on n'allait pas à l'église
je n'ai pas une famille qui est pratiquante.
Donc,
ça a été vraiment plus
souple comme type
d'éducation, je pense.
Quand mes parents se sont séparés, j'avais
5 ans, donc c'est ma mère qui s'est occupée de
toute mon éducation.
Elle l'a vraiment pris en charge, même si elle avait un autre conjoint.
Puis...
Ils ne font pas la prière avant le repas.
Je ne me suis pas sentie brimée.
Je me suis sentie très accompagnée, même s'il n'y avait pas beaucoup de détails.
À cette époque-là, on ne s'assoyait pas pour donner plein de détails sur les choses que tu pourrais ou ne pas faire.
Mais j'ai toujours senti une ouverture.
Je ne me suis jamais sentie réprimée dans ce que je faisais.
Donc, je suis tombée, moi, dans le moule classique.
Peut-être suite à ça.
Je me suis dit, ah, c'est là qu'un homme, une femme,
pour le reste de la vie.
– Fait que nous, aux enfants, maintenant,
je te laisse continuer cette histoire.
– Mais tu allais dire quelque chose aussi par rapport à ta mère,
je pense, que tu avais comme un élan par rapport à ta mère.
– Oui, en fait, je parlais de quand j'ai voulu lui dire, parce que là, on était en pleine construction du club.
Il nous restait deux mois avant d'ouvrir.
Il fallait peut-être que le chat sorte du sac.
Puis là, on était sur la terrasse.
Il faisait un peu froid, tu sais, mais là, j'attendais.
Je ne sais pas, c'est-tu le bon moment?
C'est peut-être pas le bon moment.
Là, on se ramasse toutes seules, toutes les deux.
Je me dis, bien là, je vais le dire.
Je dis, bien là, maman, bien, Math, Mathéo était parti d'ailleurs avec le conjoint
de ma mère à l'époque, montrer
la tuyauterie, probablement,
au club. Est-ce que ta mère et Mathéo,
parce qu'à ce moment-là, si elle pense
que tu la trompes, il y a peut-être de la petite amertume
qui se cache là-dedans? Probablement.
Je pense que... Ça a-tu se calmé un peu, ça?
Ça s'est calmé un peu.
On essaye.
Oui, oui. J'aime ma belle-mère
comme qu'on doit aimer sa belle-mère
aussi différent que nous on est l'un de l'autre
évidemment il est très différent
de ma mère qui est aussi d'une génération
plus vieille
c'est souvent nos côtés plus difficiles
exponentiels nos parents
on en parlait dans le podcast de tantôt
c'est ça
vous vous travaillez ensemble
vous vous discutez,
mais tu n'as pas le même discours avec...
Tu ne vis pas avec sa mère,
donc elle ne peut pas comprendre non plus tout ce que tu vis.
C'est sûr que non, c'est ça.
Puis même, ce n'est pas comme si nos parents se connaissaient
et qu'ils étaient des bons amis
et qu'on faisait tous les parties de Noël ensemble
et qu'ils avaient appris à se connaître.
On a toujours laissé nos familles séparées aussi.
Je pense que c'est mieux comme ça.
Donc, tu es sur le parent avec ta mère.
Oui, et là, je lui dis, tu sais,
« Maman, Mathéo, il est parti montrer son nouveau projet. »
Que j'avais dit?
Je vais sûrement…
Tu sais, je n'avais pas pu un traiteur au téléphone
parce que ça ne se dit pas au téléphone, ces choses-là.
Ni en texto, c'est encore pire.
Donc, je dis, il est parti montrer
l'entreprise.
Bien, je voulais te parler de la nature de l'entreprise.
Je dis, on est un couple
libertin, puis on est en train d'ouvrir
un club libertin.
Puis là, le silence s'établit. Je me dis,
ah boy, ma mère se met à pleurer.
Je dis, ah, c'est déçu.
Puis elle fait, mais c'est
magnifique, c'est merveilleux, je suis tellement touchée. Je me suis dit, c'est déçu. Puis elle fait, mais c'est magnifique, c'est merveilleux, je suis
tellement touchée.
Je me suis dit, hé, mon doux, mais ça
l'a ouvert
un autre côté, mais pas juste avec ma mère,
avec tout le monde à qui on l'a dit. Ça l'a ouvert
tout un autre
champ de possibilités
de discussion, d'ouverture.
C'est pas parce qu'on voulait le cacher.
C'est ça que les gens nous disent des fois.
Pourquoi on ne l'a pas su?
C'était une préférence sexuelle,
de rencontre aussi relationnelle.
Ce n'est pas quelque chose que tu fais ça.
J'ai dit à mon frère,
toi, ta blonde, ça l'aime le prendre dans le cul.
Est-ce que tu me le dis au party de Noël?
Non.
Là, je m'excuse, c'est cru.
On ne coupe rien ici.
On met tout.
Tu arrives au travail, et le monde te demande
qu'est-ce que t'as fait en fin de semaine
t'allais dans un orgie, on était 15 couples
c'était vraiment débile, à un moment donné on était 6 dans la chambre
c'est pas quelque chose que tu vas raconter
c'est pour ça que c'est discret
les gens vont garder ça discret parce que c'est une préférence
qui est dans la chambre à coucher
il y a toujours le tabou aussi de se faire dire
vous faites ça parce que vous n'êtes pas un vrai couple
ou parce que vous n'aimez pas pour de vrai
c'est ça quand ça fait 20 ans à un moment donné il y a toujours le tabou aussi de se faire dire vous faites ça parce que vous n'êtes pas un vrai couple ou parce que vous n'aimez pas pour de vrai.
C'est ça.
Quand ça fait 20 ans, à un moment donné,
dans ce temps-là, ça faisait peut-être 15.
Ça amène quand même... On est rendu qu'on va même
ouvrir une place pour promouvoir
la façon qu'on le vit.
C'est la façon aussi que je le voulais.
C'est que quand j'ai créé le plus plus belle,
et je le regarde dans mon plan d'affaires que j'avais fait,
c'était que je voulais amener sur la sélect
ce mode de vie-là,
autre que ça soit juste underground,
qu'on puisse en parler,
que le club soit, pour moi,
c'était une vision internationale que j'avais de dire,
les gens, ils vont inviter des amis qui sont pas libertins
pour leur dire, regarde, viens voir.
J'avais dans la tête un petit peu le bar comme l'opéra.
Tu allais là-bas et tu faisais, wow, c'est donc bien beau, c'est magnifique.
C'était ma vision.
Quand on sortait, c'était plate parce qu'on ne pouvait pas se dire,
on va inviter des amis juste pour leur montrer comment c'est beau,
comment c'est propre, juste pour faire briser ces tabous-là.
Parce qu'on arrivait dans une place que c'était,
OK, c'était propre, mais ce nétait pas speak in spanish, c'était pas
le service au bar, c'était pas
grand chose, le bar c'était pas
la sélection d'alcool, la sélection de vin
c'était pas incroyable, ben moi j'étais avec
André, les deux on est sommeliers de profession
c'était comme, on veut aller chercher
on veut aller chercher la grosse
on s'est connus en restauration les deux
t'sais, on s'est dit, ok, on est capable de faire
quelque chose qui fait un wow
puis que les gens vont dire on va inviter des amis qui sont pas libertins
et puis
oui il faut quand même leur dire avant d'entrer
que c'est un établissement libertin
mais qu'ils s'en rendront pas compte
puis ce fait là de l'avoir créé de cette façon là
a fait en sorte aussi que sa mère
est venue 2-3 fois au club
puis sa mère a capoté
puis sa mère a dit
je te le dis un soir elle avait dit ça avant j'imagine Sa mère est venue deux, trois fois au club. Sa mère a capoté. Sa mère a dit...
Je te dis, un soir, elle dansait.
Elle avait dit ça avant, j'imagine.
Oui, mais en fait...
Ah oui, maman, bon sang.
En fait, elle est venue voir une des prestations.
Il y avait une soirée de prestations.
Elle était toute gênée.
Elle me disait, est-ce que je peux rester?
La musique est bonne.
Vraiment.
L'alcool aussi était bon pour elle.
Elle s'est mise à danser, bien oui.
L'ambiance était le fun.
À notre lancement, toute notre famille
était là, ton père était là,
ta mère était là.
Oui, bon.
Mais parce que c'est beau.
On a des voisins
qui viennent, puis ils ne sont pas libertins.
Puis moi, j'ai adoré ce que le couple
d'amis qui nous ont dit.
Ça faisait 18 ans
que je n'étais pas sorti avec ma conjointe
dans un club à Montréal.
Ça fait 18 ans que tes parents...
Tu es rendu dans la quarantaine
où tu veux sortir.
C'est quoi le club que tu vas te sortir?
Tu vas te sortir dans un club à Montréal.
Je vais me faire faire les poches.
Là, ils m'ont dit, on est rentrés.
C'était beau.
C'était propre.
Les gens étaient super amicals.
Ils nous avaient demandé, qu'est-ce qu'on fait si on se fait approcher?
Faites juste dire que vous êtes nos voisins et que vous n'êtes pas libertins.
Il n'y a pas personne qui va dire, c'est ça, vous venez ici.
C'est comme les gens, wow, c'est donc bien le fun.
Ils sont revenus.
Ils sont revenus une fois par mois après ça
c'était leur sortie
de dire, on s'en va dans une place, on va manger
on se cause, puis ils ont fini
la soirée à la maison, comme ils nous disaient
c'était le fun parce qu'on s'est allumés
puis elle va aller au deuxième
ben là ils sont gênés de dire, oui, on est allé voir
le deuxième, puis là ça remonte pas
ils se sont amusés, mais tu sais que pour eux
ils ont vu un film porno live.
C'était comme,
il y a des gens qui font l'amour devant nous autres.
C'est probablement qu'ils n'avaient jamais vu
des gens faire l'amour avant ça.
C'était comme ce côté imaginaire-là.
Mais bon, pourquoi je te parlais de ça?
Ce n'est pas grave.
Est-ce qu'ils sont devenus libertins?
Non.
OK, vraiment par curiosité.
Puis c'est ça, comment ça fonctionne?
On entre dans le club, puis
à la première étage, c'est vraiment,
il n'y a rien de relation.
Tu t'en rends pas compte.
C'est un club, tu pourrais dire, normal.
Oui, exactement, on pourrait rentrer.
C'est un restaurant.
C'est pas un club, c'est un restaurant.
Tu peux manger et tu peux boire.
Tu peux danser, il y a de la musique.
On a de la musique, c'est vraiment pour créer une ambiance de rencontre entre les couples.
On voulait aussi
dans notre plan d'affaires,
on trouvait qu'il y avait beaucoup d'endroits
où la musique était vraiment super forte.
C'était difficile de se parler. On est supposé
d'être dans une option de se rencontrer,
de séduire. Puis là, on est obligé
d'être collé sur l'oreille de l'autre pour
pouvoir faire une conversation que mon conjoint
n'entend pas parce que tout est trop fort. Donc, on a décidéé de coller sur l'oreille de l'autre pour pouvoir faire une conversation que mon conjoint n'entend pas
parce que tout est trop fort.
Donc, on a décidé de baisser un peu notre ambiance
pour que les rencontres soient possibles.
– Bonne idée.
– Oui.
– En gros, deuxième étage, tu connais le nom de la personne.
Des fois, c'est Côte.
– Tu veux avoir parlé de tes limites.
Tu racontes un coup, puis tu n'en as pas parlé du tout.
Tu arrives en haut, les deux commencent à se déshabiller.
Puis tu arrives pour commencer avec l'autre personne. la personne dit non non nous autres on fait juste du
côte à côte c'est juste on veut regarder ou ok ça fait une heure et demie qu'on parle puis que
là on s'attendait à se mélanger et tout ben non nous autres tu as le temps de le dire
j'ai une idée je sais pas pourquoi mais non mais c'est juste parce que, mettons, là, je vous dis ça en tant que personne qui
n'est jamais allée dans un club d'échangistes
puis qu'un jour peut-être...
Libertin. On aime ça.
On dirait que ce qui me bloquerait,
c'est le fait que
les gens pensent que,
donc, j'offre une idée,
moi, je me sentirais vraiment à l'aise s'il y avait
un petit collier avec un petit
rond, genre, bleu, c'est parce que je suis ouverte, et rouge, c'est que moi je me sentirais vraiment à l'aise s'il y avait un petit collier avec un petit rond genre
bleu c'est parce que je suis ouverte
et rouge c'est que je veux juste regarder
on met un bracelet
c'est pas la même chose
c'est pas la même chose
en fait je comprends
qu'est-ce que tu veux dire
moi je pense qu'au Club L
on préfère que les gens
prennent le lead de le communiquer aux gens.
Si tu es ouverte, quelqu'un vient te voir et tu te dis non, tu le tournes de bord.
Pendant que la personne s'approche.
Je me suis trompé à l'accueil, ils ne m'ont pas donné le bon.
Il y a le vert, c'est peut-être.
C'est malaisant. Je comprends ton point.
Les gens qui font juste regarder, mais qui savent
qu'ils veulent juste regarder.
Tu l'enlèves ton colis?
C'est bien. Je vais le dire.
C'est quelque chose qu'on enseigne quand on fait
nos visites et qu'on le répète.
C'est important d'apprendre à mettre ses limites.
Cette limite-là que tu as,
c'est important de la communiquer avec la personne.
On le dit toujours, c'est dur de dire non à quelqu'un.
C'est dur de le recevoir parce que c'est un rejet.
Mais c'est important.
On le dit dans le milieu libertin,
le plus grand respect, c'est envers ta personne.
Si ça ne t'intéresse pas, tu le dis.
Si ça ne t'intéresse plus, tu le dis.
Finalement, si ça t'intéresse, tu avais dit non,
tu peux recommencer à dire oui à ce moment-là.
C'est important de se mettre cette limite-là.
Le fait juste de l'avoir sur la pancarte
comme si tu étais un brigadier,
ce n'est pas la façon de l'apprendre.
C'est comme de le dire aux gens,
regarde, vous ne nous intéressez pas,
mais vous êtes super intéressants,
mais ce soir, on n'a pas envie de...
Parfait.
C'est comme si on donnait un traducteur dans le fond
qui était avec toi, qui fait comme, non, elle va te dire que non. Mais c'est mieux que ce soit toi qui apprenne à le dire. C'est pas de on te donnait un traducteur dans le fond qui était avec toi, qui fait comme,
non, elle va dire que non.
Mais c'est mieux que ce soit toi qui apprenne à le dire.
Mais ce n'est pas de le dire, en fait.
Moi, je suis très capable de dire non.
Mais c'est le fait de, mettons, j'entre dans un endroit
et je me fais étiqueter, comme, ah oui, elle est ouverte.
Viens comme une journaliste.
Tu peux dire, moi, je viens juste...
Viens avec ta parquette de sexe oral.
Ils vont penser que c'est pour... Je vais mettre une parquette de sexe oral, puis ils vont penser que c'est pour...
Je vais mettre une parquette visiteur.
Oui, mais un tee-shirt, tu leur dis visiteur,
ça fait drôle.
Là, ils vont le savoir.
Moi, c'est intriguant, je trouve ça vraiment cool,
puis dans le cadre vraiment de...
comme de curiosité,
puis de...
Tantôt avant la caméra,
avant les caméras,
t'as dit que t'avais un préjugé
veux-tu nous en parler
j'avais un préjugé
parce que
c'est ce que je me fais dire par plein de monde
c'est que
dans les clubs échangistes
libertin
ah bah regarde
j'ai sûrement été échangiste
c'est que mettons
Il y a des places où tu rentres
Puis que c'est souvent beaucoup de vieux cochons
Puis que t'es pas mal
C'est à partir de quel âge que t'es un vieux cochon
Moi je te pose la question
Moi je te trouve très jeune
À partir de 45
Je dirais pour vrai
Dans 60 années plus, 70.
70 ans, tu sais,
un vieux monsieur parvaille qui veut juste...
Tu sais, le genre de monsieur dans le centre d'achat
qui s'assit et qui fait une carte D.
Moi, ça me fait penser à une place qu'on est allée
et que j'ai fait, non, moi, je ne retourne pas là.
Oui.
On est allé au cinéma L'Amour.
Puis là, ça ressemblait un peu à ça.
Ah, mon Dieu, il y a deux avis.
Bien, ça dépend. Quand on était au
deuxième étage, on a pris l'option
courte quand on est allé, puis on a eu beaucoup
de plaisir. Mais en bas, c'est une
crowd, tu sais, ils arrivent, puis
ils se disent, bien, on ne va pas regarder le film,
on va regarder en haut l'espace. C'était pas ton style.
C'était pas mon style. Parce que c'est ça,
moi aussi, j'ai des gens qui aiment y aller. J'ai des copines
qui trippent ça d'avoir
plein de gens autour pendant que tu es en train d'avoir ta relation sexuelle
pis tu sais, ils t'adhésent pis ils t'envient tellement
mais je sais qu'André
c'est pas son trip du tout.
Ça dépend, ça dépend à quel âge. Je suis un petit peu d'accord avec toi
je pense que le milieu libertin
a peut-être ça, c'est un des
plus gros préjugés, c'est juste
des vieux
Mais moi je dis souvent
Notre clientèle, je ne connais pas les autres,
notre clientèle varie, mettons,
roughly entre 30 et 50 ans.
C'est pas mal une belle clientèle.
C'est souvent, tu vois, la clientèle jeune
et la clientèle plus âgée
qui se diluent
là-dedans. Je ne sais pas si tu comprends.
Il y a autant, par exemple, de jeunes
dans la vingtaine que de gens
plus âgés de la cinquantaine
qui vont facilement...
C'est ça. Dans, mettons,
une soirée de 250 personnes,
si tu as 50 jeunes
dans la vingtaine et que tu as 50
personnes cinquantaine et plus,
c'est facilement
dilué dans 150
personnes qui font en sorte que de toute façon, ce n'est pas avec eux que tu vas t'amuser parce que ce n'est pasment dilué dans 200 personnes, bien, dans 150 personnes qui font en sorte que
de toute façon, c'est pas avec eux que tu vas t'amuser
parce que c'est pas eux qui t'intéressent.
Puis c'est souvent pas eux non plus qui vont venir t'aborder
parce qu'ils ont peut-être l'impression que oui,
ils vont dire non à ce moment-là.
Puis quand t'es rendu en haut, bien, si t'as fermé la porte,
bien, parce que t'as choisi d'être avec un couple
plus jeune, bien, la porte est fermée,
ils iront pas se coller dans la fenêtre puis se mettre à la lâcher
pour t'en garder. Il y a autre chose chez nous aussi,
c'est qu'on n'a pas d'hommes seuls. Donc, ça
change complètement. C'est interdit.
Les hommes seuls doivent être des hommes accompagnateurs
chez nous, en tout temps.
Donc, si dans d'autres clubs,
les jeudis, vendredis, il y a des hommes seuls,
nous, il n'y en a jamais. Ils sont bienvenus
s'ils sont accompagnés d'un couple.
Puis nous, on étire
cette limite-là aussi.
Même si on y va en couple,
mon chum n'a pas le droit de monter tout seul au deuxième étage,
d'aller faire son voireux.
Si l'homme accompagnateur ne peut pas monter,
par exemple, vous venez avec un ami de ton chum,
l'ami de ton chum que tu as invité pour rentrer dans le club,
il ne peut pas monter au deuxième étage tout seul
juste pour aller voir. Il faut qu'il soit invité
par le couple qui est invité ou
un autre couple qui voudrait l'inviter ou une femme seule
qui va avoir choisi de monter.
Ça l'enlève un peu
de personnes qui vont être là
pour juste regarder.
Il y a beaucoup plus de fluidité au deuxième étage
quand c'est des gens qui regardent.
L'ambiance couple est complètement différente aussi.
Puis on se le fait dire, ça l'amène...
Je ne dirais pas un côté plus sécuritaire,
mais plus, je dirais peut-être...
Oui, ça serait plus sécuritaire.
C'est ce qu'on se fait dire.
Tu as moins l'impression que tu vas rentrer,
tu vas commencer à t'amuser dans une place,
par exemple, qui est ouverte.
Bien, tu n'auras pas 10 gars autour de toi
qui ont juste hâte de pouvoir te caresser
puis de pouvoir prendre la relève.
Ça l'enlève ce côté-là de dire,
bien, c'est deux couples,
puis le couple nous regarde en nous désirant.
C'est complètement différent.
Fait que c'est à peu près, mettons,
60 % des gars, 40 % des filles, genre?
Non, je sens que c'est le contraire.
On a souvent plus de femmes.
On a des femmes...
Tu sais, les femmes seules peuvent venir chez nous et il y en a plusieurs
qui viennent, qui osent parce que
on n'a pas d'hommes seuls. Donc, ils peuvent rencontrer
des couples ou même juste avoir une soirée
tranquille, entre filles,
sexy, sans se faire
trop agacer.
On a des groupes de filles qui viennent ensemble.
Des groupes de chums.
C'est ça. Ils vont dire qu'on sait qu'on va sortir,
qu'on ne se pas agacés,
qu'il n'y aura pas 10 gars autour de nous qui vont vouloir nous payer
des shooters, puis juste essayer, puis qu'on va vouloir
qu'on check nos vases la soirée. C'est plus 55-45,
mettons. Ah, oui.
On a eu un groupe, je ne sais pas, il y a 2-3 semaines
dans nos soirées milléniaux. Une vingtaine
de femmes. Il y avait 24 femmes qui avaient réservé
ensemble, qui sont sur
ensemble, sur une conversation
messenger, je pense, qu'ils se parlent de sexualité. Puis il y en a une là-dedans qui venait avec son conjoint au club, bien, elle qu'il se parle de sexualité.
Il y en a une là-dedans qui venait avec son conjoint au club.
Elle l'a invitée dans la gang.
Il était 24 qui avait réservé cette soirée-là.
Même moi, sur le coup, j'ai fait,
OK, ça peut être un débalancement complet.
J'ai invité des amis à ce moment-là
que je savais qui étaient célibataires,
des gens qui avaient déjà été dans le milieu,
qui étaient en couple, qui se sont laissés
pendant la pandémie ou dernièrement.
Je leur dis, on va avoir beaucoup de femmes seules.
Est-ce que ça tente d'être un homme gentleman
ce soir et puis de venir au club?
Mais quand on fait ça, quand j'invite
des hommes seuls, même qu'on
connaît du milieu, qu'on sait que c'est des gens
qui sont respectueux, bien, ils n'ont pas le droit de monter
au deuxième tout seul. Fait qu'ils
viennent, je leur dis, c'est le même prix d'entrée que
n'importe qui, autant qu'un homme qu'une femme,
mais tu peux pas monter.
Tu les invites à venir au premier en disant qu'il y a plusieurs femmes seules.
C'est ça. Soit c'est gentleman, soit c'est intéressant
pour que quelqu'un ou une femme seule ou qu'un couple t'invite avec eux autres.
C'est la façon dont tu les abordes.
Tu n'as pas l'air harcelant.
Si tu approches un couple et que tu leur montres tout de suite
que tu veux juste monter au deuxième, c'est ton intention,
il y a des fortes chances qu'ils ne veulent pas t'inviter en haut, mais si tu leur jasses et que tu leur dis que tu es montes tout de suite, que tu veux juste monter au deuxième, puis c'est ton intention, il y a des fortes chances qu'ils
veulent pas t'inviter en haut, mais tu leur jasses,
puis tu leur dis que t'étais dans le milieu, que ta conjointe
vous a laissé il y a un an, puis que, par chance,
Mathéo t'invite encore une fois de temps en temps
ici au club pour rencontrer, puis tout ça.
Bien, il y a peut-être des chances qu'ils disent,
« Hey, attends un petit peu, t'es intéressant, ça fait longtemps qu'on va avoir un trip avec un autre gars,
bien, vienons nous accompagner en haut dans une des chambres. »
Poum!
Est-ce que vous acceptez les coupes homosexuelles?
Eh que oui.
On les accepte. Souvent,
ils nous appellent pour savoir si
on les accepte. C'est Mathéo
qui répond généralement à ces appels-là.
Je suis bon là-dedans. Je suis bon pour leur parler.
Puis je leur demande souvent, c'est,
qu'est-ce qui vous attire? Est-ce que c'est deux chums qui se disent,
on va rentrer dans un club libertin, puis on se fera passer
pour un couple gay, puis on sera pas gay? Je leur pose
des questions. Avec les questions
que je leur pose, avec mon ouverture
sur la bisexualité aussi, je leur pose
qu'est-ce qui vous amène à faire ça? Des fois,
je leur demande est-ce que je peux voir votre Facebook?
Venez me faire une demande d'amis sur Facebook.
Je vois qu'ils ne sont pas... Ce n'est pas un couple gay
sur Facebook. On essaie de filtrer
un peu, mais aussi de savoir c'est quoi leurs
attentes parce que que si ils sont
100% aux hommes
ou aux femmes, 100%
homosexuels, peut-être
qu'ils vont avoir plus de difficultés à faire
une rencontre dans le but d'avoir de la sexualité.
Mais peut-être qu'ils sont aussi là
pour être dans un milieu
ouvert, lim,
être au premier étage, faire des rencontres
sans se poser de questions, ça marche aussi.
C'est le fun.
Qu'est-ce qu'ils veulent venir chercher?
Quand on a des couples gays,
on en a quelques-uns maintenant qui sont inscrits,
c'est qu'ils ont une attention
qui est complètement différente par les couples
qui sont intéressés. C'est comme moi et Pierre-André, par exemple.
Si on avait sorti,
où est-ce qu'on va rencontrer, par exemple, un homme seul?
Dans un club gay. Mais dans un club gay, est-ce qu'il est rencontrer par exemple un homme seul? Dans un club gay, mais tu sais,
dans un club gay, est-ce qu'il est intéressé par ma conjointe?
Peut-être pas, mais dans un club libertin,
tu vois un couple gay,
tu leur dis, hey, André,
ça t'intéresse ça, on va peut-être aller leur parler, puis finalement
on finirait les quatre ensemble, tu sais.
Fait qu'on le voit plus automatiquement,
donc c'est eux autres qui vont les approcher.
Et l'approche va être aussi différente
parce que c'est souvent pas des couples
gays-gays. C'est souvent, par exemple,
qui sont pansexuels ou sont bisexuels.
On a un couple qui vient, bien, les deux,
il y a 15 ans, ils étaient en couple avec une femme.
Ils ont laissé leur conjoint pour être ensemble.
Puis, la première fois qu'ils sont venus,
j'ai passé, je pense, une heure, puis ils ont rendu des très bons
amis aujourd'hui, puis ils m'ont dit,
« Mathéo, on peut pas aller dans une place
qu'on veut rencontrer une femme, tu sais,
mais les deux, on aime encore ça, s'amuser avec une femme.
Tu sais, mais
où que tu vas pour rencontrer une femme comme ça?
Sur des réseaux, tu sais, c'est...
Mais là, quand ils viennent ici au club, bien, ils vont
rencontrer des fois des couples qui sont bisexuels,
des fois la femme, tout ça, ça leur amène
une autre approche qu'ils n'ont pas, puis ça n'existe pas,
tu sais, il y a des clubs
gays à Montréal, il n'y a pas de club de lesbiennes, bien, ça n'existe pas. Il y a des clubs gays à Montréal,
il n'y a pas de club de lesbiennes,
et ça n'existe pas non plus des clubs pour des gens bisexuels.
Si tu veux, tu sors.
Moi, en tant que bisexuel, si je vais dans un club,
si j'ai envie d'un homme, je vais dans un club gay.
Si je veux une femme, je vais dans un club normal.
Mais bon, ce soir-là, je ne sais pas ce que je veux.
J'ai envie de juste voir...
Manger en dresse. On veut du en dresse. C'est où que je je veux. J'ai envie de juste voir... Manger Andrés.
On veut du Andrés.
C'est où je vais, il n'y a pas d'effet.
C'est différent, oui.
Est-ce que ça a-tu affecté vos situations, vos amitiés?
Le fait que quand vous l'avez dit,
est-ce qu'il y a des amitiés qui ont fait comme...
Quelques-uns, oui.
Toi, oui?
Bien oui, quelques-uns.
Pas moi.
Non?
Pas moi.
Moi plus parce que je suis un gars probablement.
Mais toi, tu me disais aussi parce que tu sentais, André,
tu me le disais, tu sentais que la relation d'un couple,
on leur disait, l'homme était, tu trouvais qu'il était l'homme,
tu le voyais différemment, tu le voyais comme un...
Oui, mais ça n'a pas brisé, ça a changé un peu peut-être la relation.
Tu sais, dans un couple, si tu dis à un de tes couples d'amis
que finalement tu es libertin,
c'est quoi qui leur passe par la tête?
Ça veut dire que depuis tout ce temps-là,
est-ce qu'ils auraient envie de nous autres?
Le gars de l'autre couple me regarde et me dit
« Toi, tu es disponible, ça veut dire. »
C'est une famille libertine.
C'est comme dans l'image
et dans la tête des gens.
Une femme libertine, c'est une femme facile aussi.
Une femme libertine, c'est une femme facile aussi. Ah, elle est libertine.
Elle est ouverte.
Elle aime ça.
Si elle aime ça, parce que les autres femmes,
elles n'aiment pas ça, mais elle aime ça.
Elle va être facile.
André s'est souvent dit...
J'ai l'impression d'être une salope.
Lui, on dirait que c'est un héros.
On va le faire demain.
Quand on dit qu'on est ouvert d'esprit,
ils sont comme, elle a four.
Wow, lui en four combien? Elle va s'amuser avec plusieurs hommes, c'est qu'on est ouvert d'esprit, ils sont comme, ouh, elle a fourre. Wow, lui, il en fourre combien?
Elle va s'amuser avec plusieurs hommes, c'est une salope.
Tandis que moi, je suis un héros parce que des fois, je vais me retrouver
avec trois filles. C'est complètement différent.
C'est dans notre tête, c'est un
préjugé qu'on a.
Mais c'est vrai.
Il y a aussi le fait que
quand on était libertin, les gens avaient comme un petit peu peur
quand on se faisait inviter dans des parties
moldues, dans des parties straight.
Ils avaient comme peur qu'on foute le bordel
dans la classe. Qu'on veuille juste faire ça.
Qu'on veuille juste faire ça. C'est ça, ça l'a affecté.
Mais il y a beaucoup, beaucoup de couples aussi
quand on avait commencé dans le début,
moi puis André, qu'il y avait ce préjugé-là aussi de dire
« Ah, c'est parce que vous vous aimez pas vraiment »
ou « C'est parce que ça durera pas » ou « C'est juste un trip »
et tout ça. Bien, beaucoup de ces couples-là, aujourd'hui,
fréquentent notre établissement. Ça, pour pas ou c'est juste un trip. Beaucoup de ces couples-là, aujourd'hui, fréquentent notre établissement.
Ça, pour moi, c'est comme...
J'ai comme été le bon preacher à ce moment-là.
Ils font des parties privées.
Oui, ils font des parties privées.
Ce qui se passe dans le sous-sol.
Ça, c'est le fun de le voir, de dire,
elles autres, avant ça, elles nous avaient dit
qu'on n'était pas un couple seul.
Maintenant, ils viennent avec nous autres.
Moi, je trouve que ça a bonifié
les conversations que j'ai avec mes amis. Ça l'a
aussi clarifié.
C'est pas parce que je leur cachais
certaines choses, mais quand il y a des
conversations qui tombaient sur
leur relation, leur sexualité,
des fois, c'était une gang de filles en train
de prendre un verre. Ça tombe tout le temps.
On finit tout le temps par parler un petit peu
de ces choses-là.
Moi, j'en parlais pas, mais c'est pas parce que je trouvais
toutes mes conversations plates, mais là,
oups, moi aussi, je peux en parler.
Puis d'ouvrir, puis je me fais poser des questions.
Moi, je trouve que ça a bonifié un peu
la conversation qu'on a.
Moi, je me rappelle d'une histoire que t'avais racontée aussi.
Tu sais, j'étais à côté de toi, puis je me suis pissé dessus.
Quand vous parliez de fellation,
puis là, les filles parlaient comment qu'ils le faisaient,
puis comment qu'il y en a une qui parlait profond de ça.
Toi, tu as dit, moi, j'apprends comme ça.
Ah, mon Dieu!
Je me suis mis à rire.
Ma blonde a vraiment dit ça.
Les deux filles l'ont regardé et ça a fait
OK, elle n'apprend pas de la même façon
que nous autres.
Elle n'apprend pas de la même façon.
J'avais tellement rire comme ça.
Ah, oui.
C'est ça.
Est-ce que vous croyez quand même qu'il y a des couples
en la...
Est-ce qu'on croit
la monogamie?
Est-ce que vous croyez encore que ça existe?
Moi, je dis toujours que c'est pas fait.
Moi, je dis que
la liberté sexuelle,
c'est une... Ce n'est pas fait pour tout le monde non plus.
Même quand des gens me disent,
« Ah, j'aimerais ça, j'essaie d'amener ma conjointe là-dedans
ou j'essaie d'amener mon conjoint à se plus ouvrir. »
Ce n'est pas fait pour tout le monde.
C'est une croyance.
C'est comme une orientation sexuelle.
Tu ne peux pas dire à quelqu'un,
« Mais voyons donc, tu ne peux pas pas être ouvert à sa bisexualité.
C'est tellement bon d'avoir les deux. » C'est toi qui orientation sexuelle. Tu ne peux pas dire à quelqu'un, tu ne peux pas être ouvert à sa bisexualité. C'est tellement bon d'avoir les deux.
C'est toi qui les trouve inférieurs.
Est-ce que je les trouve inférieurs?
Inférieurs, c'est pas moi.
Tu trouves qu'il manque quelque chose.
Je trouve ça, peut-être,
je me dis, il manque peut-être quelque chose.
Je ne dis pas que c'est inférieur,
c'est peut-être un manque à ce moment-là.
C'est souvent avec André, même avec ma conjointe, des fois, je lui dis, c'est le plat que tu n'as pas envie d'essayer parce que c'est peut-être un manque à ce moment-là. Des fois, c'est souvent avec André, même avec ma conjointe, des fois, je dis,
c'est le plat que tu n'as pas envie d'essayer
parce que c'est tellement le fun.
Pourquoi tu veux?
C'est de vouloir.
Voyons, si tu n'as pas essayé,
je ne peux pas le dire si tu aimes ça ou pas.
Tu dis à quelqu'un, tu dis, moi, je vais sauter
en parachute, je tripe, c'est tellement le fun.
Tout à l'heure, personne ne me dit,
moi, j'ai le vertige, je monte sur une échelle, j'ai le vertige.
Non, non, mais viens sauter en parachute.
Viens l'essayer, tout ça. Il y a des
fortes chances que la personne dans la chute, elle s'évanouisse.
Elle n'aura pas de plaisir.
Est-ce que tu la forces à l'essayer?
Je ne trouve pas supérieur, mais tu es déçu.
Tu es déçu. Et voilà. C'est vraiment
comme ça que je l'amène. C'est comme...
OK, c'est correct. Tu le respectes.
Tu as d'autres tripes. Vous n'essayez pas de convaincre tout le monde, OK, c'est correct. Tu respectes. Tu as d'autres tripes.
Vous n'essayez pas de convaincre tout le monde.
Non, c'est impossible. Surtout pas.
Surtout pas parce que moi, si jamais
on réussit à convaincre un couple
qui ne pensait pas que le libertinage, c'est pour eux autres
et qui arrive dans notre établissement
ou dans un party privé ou whatever,
ça va un peu faute le bordel.
Ça ne va pas être le fun
ni pour les gens, les autres qui sont là,
ni pour le couple qui se dit, bon, OK,
tout le monde a dit qu'il faut qu'on fasse ça,
on va l'essayer. Ce n'est pas la bonne idée.
Moi, je reçois encore des... C'est moi qui reçois les appels
au club parce que le numéro de téléphone, c'est le mien
qui est sur le...
C'est un chien d'autre couple.
Non, mais parce que j'ai des gens...
Qu'est-ce que je peux faire pour que ma conjointe
ou mon conjoint veulent venir dans votre place?
Qu'est-ce que je pourrais lui dire?
Rien.
Faites-y écouter des vidéos.
Si ça l'intéresse, tant mieux.
Je finis ça en disant,
est-ce que ça vous intéresse vraiment de briser votre couple pour ça?
Est-ce que vous en avez absolument besoin dans votre couple?
Est-ce que si vous ne le faites pas,
est-ce qu'il va y avoir un manque dans votre couple?
Est-ce que présentement,
mettons que ça ne l'intéresse pas,
puis il ou elle vous voit
avec quelqu'un d'autre, puis ça le brise.
Il n'a plus envie de vous.
Ça lui a carrément
brisé sa confiance. Est-ce que
ça a valu la peine à ce moment-là de l'essayer?
Ça revient à ce que vous disiez
tantôt d'aller au rythme de la personne
qui est plus « lente ».
Je trouve ça légitime comme question,
de le demander
de la part de ces gens-là, sauf que
la réponse est bonne
de leur dire qu'il n'y en a pas de manière.
Si la personne n'est pas prête à
faire ça, c'est parce qu'elle n'a pas
l'ouverture, donc ça ne fonctionnera
pas. Il faut que tu te recules
à la position de l'autre. Tu dises
« Où est notre bonheur
présentement? Est-ce que ça me suffit? Et après ça,
si on parle dans un autre sujet,
est-ce qu'on est obligé de rester en relation avec quelqu'un
quand tous nos besoins sont pas
répondus
et qu'on essaie de pousser l'autre personne
à... de tirer l'autre personne à faire ce qu'on veut.
– Joanie, je t'ai déjà entendue dans un podcast.
Tu disais, moi, si je le faisais,
ça serait dans un endroit, par exemple,
dans le sud, où il n'y avait pas personne,
ou avec un escorte de luxe qu'on ferait venir.
De luxe.
De luxe.
C'est important.
C'est super légitime, la façon
que tu l'approches, mais qu'est-ce qui arrive
si tu aimes ça, après?
Tu dis, moi, je le ferais comme ça,
mais là, tu le vois à la première fois,
à la première expérience, tu ne sais pas ce qui va se passer dans toi. Mais là, tu le vois à la première fois, à la première expérience.
Tu ne sais pas ce qui va se passer en dedans de toi.
Mais qu'est-ce qui arrive si toi, tu aimes ça?
Bien, je pense qu'on en parle rendu là,
puis on se dit...
Bien, moi, je pense que la deuxième étape,
ça serait ça, justement, d'aller dans un club
pour aller voir, puis après ça, whatever.
Puis ça va se faire...
Je pense que ça, ça se fait graduellement.
C'est de devoir réévaluer
tout ça
qu'est-ce qui arrive si ton chum te dit, moi j'ai vraiment pas aimé ça
je t'ai regardé avec la fille, puis j'ai pas aimé ça
j'ai l'impression que je pourrais te perdre à cause de elle
ben pour vrai
vous m'avez switché la question
je vous ai fait la question
sans doute, mais switcher c'est pas gentil
j'aime ça moi
le c'est pas gentil. J'aime ça, moi.
Je crois.
Elle l'a dit, t'entends que t'étais de même.
Oui, c'est ça. Mais dans le fond,
j'irais, j'évaluerais, puis on s'entend,
mon besoin, comme t'as dit, est-ce que mes autres besoins sont comblés,
puis il y a juste, tu sais, ce besoin-là
qui l'est pas. Mettons, si un jour, là, je deviens
que j'ai vraiment envie d'essayer
avec quelqu'un d'autre, dans notre couple ou whatever,
mais que lui, il n'est pas intéressé,
puis on en rediscute,
puis il n'est encore pas intéressé, mais que mes autres besoins
sont comblés, pour vrai,
je ne penserais pas que je sois malheureuse.
Si il y a
d'autres besoins aussi, puis tout ça, bien là, à ce moment-là,
c'est sûr que c'est
quand même important
d'être comblé généralement dans beaucoup de facettes.
Je ne sais pas.
C'est ça ma réponse.
Si les deux, vous aimez vraiment ça,
ils vont déménager dans le sud
parce qu'ils ne veulent pas le faire ici.
Dans le fond, ils vont juste vivre dans le sud toujours.
Non, mais c'est qu'on va y aller souvent.
Ils vont dépenser pendant des mois sur des escorts.
Oui, ma réponse, c'est ça.
C'est qu'on va y aller souvent.
On va y aller souvent. On va y aller souvent dans le sud.
Puis, des escorts de luxe, bien, il y en a plein.
Ça coûte cher. C'est un méchant gros budget.
Ah, bien là, ça, regarde.
On va s'arranger. Mais...
On va en trouver un en spécial.
On va lui demander
un prix mensuel. Un coût mensuel.
Non, non, je sais que c'est tout.
Puis, c'est pour ça que ma question,
tantôt, je voulais poser, c'est que ça change. Les besoins changent, puis tout ça. Puis, je, je sais que c'est tout. Puis c'est pour ça que ma question, tantôt, je voulais poser, c'est que ça change.
Les besoins changent, puis tout ça.
Puis je suis consciente que Louis, peut-être...
Hey, pour vrai, on dit ça, puis c'est peut-être Louis.
Louis dit non, puis peut-être qu'à un moment donné,
ça va être lui qui va...
Puis moi, non.
Ça se peut que ce soit ça.
Ça fait que c'est juste d'être à l'écoute
puis de respecter quand même l'autre.
Si tu l'aimes, moi, si j'aime mon chum,
puis que lui, pour lui, c'est un nom catégorique,
je l'aime et je respecte.
Puis on va trouver quelque chose
pour que...
Un dildo, des fois, tu mets un film de cul,
on dirait que c'est quelqu'un d'autre.
Oui, c'est ça. Tu en as une pas pire collection.
Moi, des fois, quand on va faire un trip à trois,
on en fait un. Il n'y a pas de problème.
On en colle un.
On peut changer le pénis.
Je peux changer la grosseur.
On peut tout faire. Je ressens
quand même le fait qu'on est
plus qu'une personne.
C'est le fun, ça.
C'était une très bonne réponse.
Merci d'avoir participé
à mon entrevue.
À mon entrevue?
Qu'est-ce que tu penses?
Réponds à la même question que moi.
Elle la regarde
avec des couteaux. Réponds-moi
à cette question-là. Tu me relances la question.
C'est drôle.
Claude, puis moi, c'est un sujet qu'on a eu
récemment, le genre de chat et la souris,
un peu. Bel homme en passant. Très bel homme, ton chat.
Merci. Je suis bien fière.
C'était beau le voir avec ton bébé tantôt
j'ai j'ai tout le temps été un peu le chat dans notre relation que j'y courais après comme il a
récemment le rôle a commetté un petit peu inversé que c'est moi qui ai besoin de temps libre puis
lui qui me court après un peu puis ça fait que... C'est comme si ça a été
quelque chose de débalancé qu'on n'a jamais vécu
avant comme dynamique.
Puis là, ça fait que
je suis moins jalouse alors que
j'étais full avant. Puis là, c'est lui
qui est un petit peu plus jaloux.
Fait que c'est comme si en ce moment
tu me poses cette question-là puis je suis comme
« Oui, je suis ouverte. »
Je suis super sécure.
C'est normal dans la période aussi
que tu es présentement
côté familial.
Tu te combles d'oxytocine avec ton enfant.
Moi, André me disait
quand j'allais la coller, puis elle venait de finir d'allaiter,
lâche-moi.
Pour vrai, ce que tu as dit tantôt,
m'imaginer en train d'allaiter mon bé dit « lâche-moi ». Pour vrai, moi, ce qu'elle t'a dit tantôt, m'imaginer, mettons, en train d'allaiter mon bébé
puis savoir que mon chum est avec une autre fille,
je pense que j'ai arraché la tête.
Ah oui?
Tu vois, je ne suis pas rendue là.
Mais c'est ça.
C'était ça, puis j'avais vraiment fait « oups ».
Mais ce n'est pas les premiers mois non plus.
Ce n'était pas à la première.
Non, c'est ça.
Ce n'était pas un petit bébé non plus.
Ça a vraiment plus ouvert à partir de la deuxième.
Moi, on a fait ça à long terme.
J'avais fait attention.
On commence là, là, mettons.
Mettons que tu commences maintenant.
Oui, mon chéri va voir quelqu'un d'autre
pour combler tes attentes sexuelles.
Je me rappellerai toujours aussi.
Elle est arrivée à la maison.
Je me rappellerai toujours aussi.
J'avais pris une femme
plus âgée. Moi, j'étais dans la trentaine
à ce moment-là. Et puis, j'avais pris
une femme dans la cinquantaine.
J'en trouvais belle.
Moi, je suis très...
C'est ça.
Mais j'aime les femmes des fois plus âgées aussi.
Et puis, je me rappelle, elle est arrivée avec sa décapotable
devant la maison.
Et puis, elle était rentrée et elle s'était tout de suite
commencé à jaser avec André. Puis, elle était psychologue.
Ça fait qu'elle avait eu une connexion très facile
avec André. Ça fait que je serais pas
avec une petite jeune, tu sais, qui a pas eu
d'enfant. Tu sais, je suis arrivé
avec une femme qui pouvait
comprendre la situation. Puis, quand elle avait
jasé facilement une heure ensemble.
Fait que je pense pas que c'était senti.
T'as tout pensé à ces affaires-là.
T'as dit, je vais pas arriver avec le char neuf.
Il pense donc bien.
C'est pas pire.
Tu me ramènes une fille que je trouve
pas de mon goût, que je trouve...
Qui est trop belle.
Moi, je suis sapio. Ça me dérangeait pas.
Moi, je trouvais cette femme-là belle. J'avais eu
des belles conversations avec elle.
On avait embarqué sur des conversations
sur la façon dont on se communiquait sur Messenger.
Mais je me rappelle que
je n'avais pas été attiré par elle
parce que les photos qu'on m'avait envoyées
ou quoi que ce soit, c'était les conversations
qu'on avait eues par rapport à l'ouverture,
par rapport à la sexualité.
Elle était psychologue en plus.
– C'était une belle femme.
– C'était une belle femme de son âge.
Moi, ma belle-mère,
elle aime les plus âgés.
Moi, j'aime mieux une petite jeune
que chez vous.
Moi, j'aime mieux personne.
Moi, j'essaie.
La madame, elle arrive à sa décapotable.
Elle a toute sa grosse décapotable.
Elle arrive avec ses talons hauts.
Mathieu, il m'avait déjà dit, il faudrait que je me trouve une sugar mamie.
C'est une bonne idée.
On n'est pas encore rendu là.
Ça ne se fait plus dans mon âge.
Ça serait une sugar mamie,
ça serait une grand-nanny.
Nos filles ne triperaient pas bien non plus.
Les filles, non, pourquoi?
Pourquoi pas?
On a parlé des enfants tantôt,
on n'a pas fini ce sujet-là des enfants.
Déjà, de voir, tu sais, Mathéo avec quelqu'un d'autre,
ça les trigger.
Ça les amène à certains défis, oui.
Quand ils l'ont su, ils ont mis la limite.
On aimerait mieux, ça ne nous dérange pas d'avoir,
que cette personne-là soit à la maison
ou qu'on fasse des activités, qu'elle soit là,
mais on ne veut pas voir d'intimité entre papa,
puis j'imagine, ce qui est bon pour lui est bon pour moi.
Ça ne leur tente pas non plus que je sois avec un autre
homme en train de le coller pendant qu'on dîne
au restaurant et que Mathéo s'occupe d'eux autres.
Pour eux autres, ce n'est pas naturel.
C'est leur limite visuelle.
Tu n'es pas allée manger au restaurant où est-ce que
notre fille travaille avec un de tes amants?
Mais c'était totalement
amical.
Voyons.
Ils peuvent les rencontrer,
mais ils ne veulent pas voir
le lien émotionnel.
Est-ce que tu dis, je présente
ma nouvelle copine? C'est nouveau.
La chose, c'est qu'André, on n'a pas pu en parler,
mais ça ne fait pas si longtemps que ça,
que ça a été ouvert au grand jour à nos enfants.
Puis comme André, tantôt, avait commencé,
je ne sais pas pourquoi on a arrêté de parler de ce beau sujet-là.
Parce qu'on parle de tellement d'affaires intéressantes.
Mais ça a amené un certain trigger à mes enfants.
Parce que quand c'est arrivé,
je n'avais pas mis la limite.
Tu avais oublié.
André a dit que j'avais fait exprès.
Mais la fin de la question est arrivée dans la maison,
puis elle m'a serré, puis elle m'a embrassé devant mes enfants.
Attends, mais les enfants ne le savaient pas. Non, c'est ça. Mais la fille en question est arrivée dans la maison, puis elle m'a serré, puis elle m'a embrassé devant mes enfants. – Oh!
– Attends, mais les enfants ne le savaient pas, là?
– Non, c'est ça.
– Impossible.
– Mais les enfants savaient notre... – Non, même pas.
– Ils ne savaient pas?
– Même pas.
– Ils savaient votre travail.
– Bien, en tout cas.
Oui, elles le savaient, parce qu'à l'idée,
quand elle est montée au deuxième,
elle voyait les condoms, c'était comme...
– Notre plus grande...
– La plus grande, elle le savait. La deuxième, elle voyait les condoms. Notre plus grande le savait.
La deuxième, elle s'en doutait.
Quand on a ouvert le club, c'était difficile.
Notre plus grande avait 13, même 14.
13.
13.
Fait que de fil en aiguille, elle l'a su.
Dans la voiture, j'ai souvent ouvert la discussion
avec notre grande.
Je dis, est-ce que tu es au courant
de la nature de notre entreprise?
Bien oui. Je suis parfaite.
Est-ce que tu as des questions? Non.
OK. Puis est-ce que... Donc, est-ce que
tu en as déduit que toi, que papa
puis moi? Bien oui.
Tu sais, ma grande est vraiment...
C'est pas dans sa tête,
mais elle, elle m'a fait... Je vais te dire la réponse qu'elle m'a donnée,
ça l'explique toute sa personnalité.
Elle m'a dit, moi, si toi et papa, vous êtes heureux là-dedans,
elle dit, moi, c'est parfait pour moi.
Mais ça, ça fait donc, c'est quatre ans avant.
Elle n'a pas su nécessairement que Mathéo avait des copines, tout ça.
Elle n'avait pas vu non plus, mais elle savait qu'on était libertins.
Qu'est-ce qu'on faisait comme activité
ne l'intéressait absolument pas, puis je la comprends.
Ensuite, quand il s'est passé ça,
que la copine à Mathéo, à ce moment-là,
est arrivée...
Mais c'est elle qui ne savait pas qu'il ne fallait pas faire ça.
Non, c'est ça.
Pour elle, elle rencontrait un gars
qui était propriétaire d'un club libertin.
Elle ne savait pas.
Pour elle, ça fait 20 ans qu'on est là-dedans.
C'est la première fois qu'elle vient à la maison.
Moi, je n'ai pas dit, mes enfants ne savent pas.
Ce n'était pas la première fois qu'elle venait à la maison.
Oui, c'est ça la première fois.
Non, non, non.
Ce n'est pas grave.
Moi, je me rappelle que ce n'était peut-être pas la première fois aussi.
D'abord, je vais dire, OK.
Non, ce n'était pas la première fois.
Mais, tu sais, c'est que nous, on a des règles, tu sais, entre nous.
Est-ce qu'il avait pris le temps de lui dire?
Est-ce qu'il n'avait pas pris le temps de lui dire?
Tu sais, moi, mes enfants…
Tu l'as échappé, là.
Pas vraiment seul.
Non, non, il l'a échappé, mais ça fait longtemps.
Mais aujourd'hui, on l'a échappé.
Puis, c'est ce qui fait en sorte que nos enfants,
ils n'ont plus participé à des entrevues avec nous autres.
Tu sais, ça a été…
Tu sais, ça a fait en sorte aussi que ça les a ouverts à d'autres choses.
D'autres types relationnels.
Quand ça s'est passé, c'était un matin d'école.
Non, c'était le soir avant.
Moi, je vais les porter à l'école le lendemain.
On fait toute la routine.
Ils avaient un peu l'air bêtes.
Ils ont passé une soirée,
parce que je pensais que ta copine arrivait,
ils jouaient à des jeux de société,
puis ils soupaient,
puis après ça, ils rentrait à la maison.
Là, le lendemain matin,
mes enfants ont l'air bêtes.
Moi, je travaillais la veille ou le soir.
Qu'est-ce qui s'est passé? Y a-t-il quelque chose qu'il n'y a pas?
Non, non, rien.
Ah, OK.
Mais là, vous n'avez pas passé une belle soirée
avec l'ami à papa et tout ça?
Oui, on l'aime un petit peu moins.
Non, mais en fait, on l'aime un petit peu moins, là. Non, mais en fait,
on l'aime un petit peu moins, là. C'était pas
la première fois qu'il la voyait.
Je l'ai drop à l'école, je reviens à la maison.
Notre grande habitait encore à la maison. Elle était là.
Elle s'en allait au secondaire. J'ai comme fait,
« Peux-tu m'expliquer
en deux phrases? Qu'est-ce qui s'est passé hier? »
« Ah, c'est simple. » Elle dit, « Elle est entrée. »
Puis elle a embrassé papa en avant
tout le monde dans le salon. Elle a dit, « Ça a gelé un petit peu l. Puis elle a embrassé papa en avant de tout le monde dans le salon.
Ça a gelé un petit peu l'ambiance.
Moi, je tourne dans ma tête.
Je me dis, c'est sûr qu'il faut que je leur dise.
Parce que je ne veux pas les laisser penser que ce n'est pas bon.
Qu'ils peuvent être en train de faire de la peine à ma mère.
Non, c'est ça. Je les comprends.
Ça vient les triggers.
Une chance que j'ai André, parce que je n'aurais pas su comment le gérer moi-même.
Moi, je ne peux pas le défendre.
C'était fait, c'est comme si tu fais pogner
tes enfants, te pogner avec une autre femme.
C'est comme si tes papas étaient un chassal.
Je voulais pas qu'ils restent avec ce sentiment-là.
Fait qu'il fallait absolument que je trouve une manière de leur aborder ça.
Donc, on allait les rechercher à l'école.
Ça fait un an et demi, à peu près.
J'ai abordé le sujet.
Puis, de la manière dont je l'ai fait,
c'est... J'aimerais ça qu'on marche un petit peu plus longtemps.
J'ai dit, est-ce que vous savez c'est quoi un couple ouvert?
Là, tu sais, ils sont tous les deux au primaire.
– Ah, c'est bon. Bravo, André.
– Est-ce que vous savez c'est quoi un couple ouvert? Là, ma milieu.
Bien oui, maman, voyons, c'est des gens comme des troupes, là, puis des trucs comme ça.
Parfait.
– Non, elle n'avait pas dit, un couple ouvert, c'est des couples qui se laissent se tromper. – Non. – Ça, c'est après. comme des troupes et des trucs comme ça. Parfait. Elle n'avait pas dit un couple ouvert
c'est des couples qui se laissent se tromper.
Non. Peut-être.
Elle a nommé aussi les troupes.
Elle a peut-être nommé ça.
J'ai parti de la conversation
là-dessus pour
finir par leur dire, est-ce que vous savez
que papa et maman, on est un couple ouvert?
Aussi. Ben oui, là.
On s'en doutait.
Je m'en doutais.
Ma petite dernière, comme, « Non, OK. »
Super, tu sais, elle avait huit ans.
Super facile de compréhension.
Je dis, « OK. »
Je dis, « Dans cette optique-là, l'ami qui était là hier,
c'est une amie intime à papa. »
Il y a eu une erreur.
Habituellement, dans nos règlements,
on ne veut pas qu'il y ait de tendresse devant
vous. Ça l'a glissé.
Mais sachez que moi, cette femme-là,
je suis très heureuse qu'elle soit
dans la vie de votre père.
Je la connais. On est capables de
discuter. Je suis
heureuse qu'elle apporte
plein de choses
à votre papa qui le rend heureux
puis qui complète peut-être
ses besoins de relation.
Je dis, je comprends
que ce que vous avez vu hier, c'était peut-être
choquant. On va faire très attention.
On a mis ces limites-là aussi
parce que ça leur convenait un peu
que ça ne leur tente pas de voir ça.
Puis j'ai dit,
je ne veux pas que vous soyez fâchés contre elle.
C'est notre
pattern relationnel, à moi
puis à votre père. On va faire
attention pour ne pas vous le flasher dans le visage
comme on l'avait fait avant, mais sachez
que ça existe.
Que si jamais vous avez des questions,
on est ouvert. Ça a pas mal arrêté
là. Puis
ils l'ont su.
C'est le fun. En fait,
c'est le fun pour nous aussi. Puis, c'est ce que j'ai dit
à Mathéo. Il voulait que j'en parle depuis longtemps.
J'ai dit, bien là, ils vont poser la question.
Donc, ils vont être prêts. Bien, André,
peut-être que ça serait le temps. J'arrête de vouloir
comme de leur mettre dans le fond de la gorge.
Finalement, ça a été fait
un peu entre nos deux styles.
Avec la sagesse
d'André et des fois...
La spontanéité de Mathéo.
Et ça l'a fait en sorte
que Mathéo disait, mettons, on a passé,
on a fait deux émissions l'année passée, une
de diversité, puis l'autre
plus documentaire.
Ça l'a fait en sorte que nos filles,
moi, ça a été
une chance qu'ils le savaient.
Parce que moi, ça veut dire que ma plus jeune avait 9 ans, notre plus jeune avait 9 ans.
Bien, les parents de son ami ont vu la série qu'on a faite.
Ça aurait été bizarre que ma fille, elle ne le sache pas, tu sais.
Puis que ses parents fassent, « Hey, on a vu tes parents à la télévision, c'est vraiment cool.
Leur club libertin. » Ça a aussi fait en sorte, André, qu'est vraiment cool, leur club libertin,
que ma fille fasse... Ça a aussi fait en sorte, André, qu'il a fallu
apprendre à nos enfants de la discrétion aussi.
Parce qu'à un moment donné, je me rappelle,
c'est Alizé qui me dit,
tu le connais à cause que ce monsieur-là va au club.
Et t'es pas supposé dire ça à ma grande-fille.
C'est ça, c'est quelque chose
que tu ne dis jamais, c'est pas parce que
tu l'as déjà croisé ou quoi que ce soit,
que ça fait partie de la discrétion. Il faut que t'apprennes à être discrète, puis tu le dis pas, puis c'est quelque chose que tu ne dis jamais. Ce n'est pas parce que tu l'as déjà croisé ou quoi que ce soit que ça fait partie de la discrétion.
Il faut que tu apprennes à être discrète et tu ne le dis pas.
C'est arrivé après ça que notre fille nous a demandé
comment ça, quand vous connaissez telle personne et telle personne,
comment ça, c'est des vos amis?
Il y a un moment donné où j'ai dit à Alizé,
je dis, peut-être, ce serait une bonne idée
d'arrêter de poser ce genre de questions-là.
De où qu'on les connaît.
De où qu'on les connaît.
On va toujours te répondre de la Caisse populaire,
si ça marche.
Vu que le Club L est dans une ancienne Caisse populaire,
ça marche.
Puis, Mathéo a travaillé à la Caisse populaire
pendant des années.
Ça marche, tout fonctionne.
C'est parce que ça arrive que notre enfant
est ami avec les enfants de tel couple
qu'on a déjà vu,
puis qu'on a été amis avec eux autres encore.
Ça fait qu'elle dit,
comment ça vous les connaissez?
Bien, parce que c'est des gens qu'on a rencontrés
à cause du style de vie de papa et de maman. Mais? Parce que c'est des gens qu'on a rencontrés à cause du style de vie
de papa et de maman, mais leur fille ne le sait pas.
Donc, leur fille, tu ne peux jamais parler
de ça à la fille que tes parents
connaissent, tes parents à cause de ça.
C'est important. Tu ne peux pas te laisser aller
ou quoi que ce soit.
On se fait souvent demander cette question-là par nos clients
qui ont des enfants, adolescents.
On a vu que vous leur en aviez parlé.
Comment vous avez fait?
Est-ce que ça a géré des problèmes?
Mettons, on y va dans le contraire.
Moi, j'ai eu un...
On a un couple qu'on connaît.
Ah oui, je sais de qui tu vas parler.
Je vais faire l'histoire comme le plus bref
possible, mais un couple qu'on connaît
que...
Leurs enfants sont tombés sur
des vidéos d'eux dans des soirées
sur le téléphone de leur père.
En tout cas,
on ne va pas rentrer dans ce soir-là
pour la décrire.
Mais un couple reconstitué.
Oui, mais on ne va pas faire toute l'histoire,
d'après moi, ce n'est pas une bonne idée.
Mais tu sais, ça veut dire que là,
c'est le contraire.
Tu es...
Ils sont un peu choqués.
Ils ont regardé les vidéos.
Ils n'ont pas fait exprès, évidemment.
Ils n'ont pas parlé à eux sur le téléphone cellulaire.
Ils sont allés en parler à l'autre.
D'autres personnes.
La maman ou le papa du couple reconstitué.
Ce couple-là,
eux ne le savaient pas
que leur enfant...
Comment tu peux avoir ça
sur ton téléphone?
Ça l'a fait un drame.
Non, non.
C'était même des affaires à la DPJ, je me rappelle.
Quand ils nous l'ont rencontré, j'étais là, oh mon Dieu. On se trouve chanceux
d'avoir eu
cette approche, d'avoir eu l'occasion
d'avoir cette approche-là parce qu'il aurait
pu avoir aussi le contraire.
Tu ne fais pas exprès de
montrer tes vidéos.
Quand ils nous ont
raconté ça, on s'est vraiment trouvé privilégiés
d'avoir eu l'occasion de le dire
nous-mêmes de la manière
qu'on trouvait
bonne. Quand il y a des couples
qui nous approchent et disent « vos enfants, ils le savent,
on ne sait pas si on aimerait ça ou pas »,
j'essaie de faire aussi
cette corrélation-là.
Peut-être que c'est une bonne idée de le dire
avant qu'ils le découvrent d'une manière surprise,
que vous ne saurez pas c'est quoi.
En fin de semaine, André, le couple d'amis,
ça fait 20 ans qu'on connaît,
ça a été dans nos premiers, premiers couples.
Eh bien, quand ils t'ont vu samedi soir au club,
ils t'ont dit, notre fille est venue
dans une de vos soirées milléniaux avec...
Non, un pub dating.
Un pub dating en plus, c'est ça.
Avec son...
Avec son conjoint et sa conjointe.
C'est ça, exactement.
Ils leur ont dit, c'est parce que leurs enfants
sont au courant de leur mode de vie.
Je ne sais pas si c'est libérateur.
Ça ouvre un autre type de discussion aussi
quand ils deviennent en marge
de bâtir
leur type de relation
qu'ils veulent avoir avec les autres,
avec un conjoint ou une conjointe.
Ça l'ouvre
toutes ces possibilités-là.
Ça dit aussi,
mes parents, ils ne vont pas juger mes choix.
Ça serait weird un peu.
Ça amène quand même aussi ce côté-là que votre génération,
il y a une ouverture sur la sexualité qui est quand même incroyable.
C'est beau à voir quand homme trans, femme trans,
puis après ça, je suis pas en plus.
J'essaie avec...
C'est ce côté-là de vouloir se découvrir
sans se mettre des limites de préjugés ou quoi que ce soit.
Pour moi, je trouvais ça, quand elle nous a dit
que sa fille était venue au club,
j'ai fait « wow, ok, ça c'est... »
Un, c'est flatteur parce que c'est mon club quand même.
Sa fille qui a 22 ans qui vient dans mon club,
c'est parce qu'elle s'entend en sécurité chez nous.
Déjà là, de dire
« on attire cette clientèle-là »,
ça fait en sorte qu'on a quand même réussi
à un certain niveau de dire
que les parents soient comme
on est content parce que c'est dans tel club que vous êtes allé.
Vous avez vécu ça
dans un milieu sécuritaire, vous avez vécu ça
dans un milieu qui est sain,
sans préjugés, et il n'y a pas eu de mauvaises expériences
ou quoi que ce soit. Il était dans un pop dating.
C'est encore plus fun.
C'est trois couples par table qui changent
à toutes les 20 minutes parce que c'est comme un speed dating. C'est encore plus fun. C'est trois couples par table qui changent à toutes les 20 minutes parce que c'est comme un speak dating.
Ils ont osé
le faire comme ça.
Deux jeunes qui vont parler avec des gens dans la
trentaine, quarantaine, cinquantaine,
avec deux autres couples à la même table, puis qui vont
se parler de leur expérience, puis où est-ce qu'ils veulent.
Tu sais, il y a quand même...
Il faut créer des ponts entre nos générations
aussi, d'être capable de dire, OK,
il y a des expériences qu'on a faites,
nous autres, qu'on regrette.
Il y a des expériences que vous faites
qu'on se dit peut-être que vous allez regretter,
mais d'être capable de tout mélanger ça ensemble
et de dire, bien, c'est beau à voir.
C'est autre que juste...
Ce n'est pas un mélange sexuel que je pense.
C'est un mélange de savoir et de connaissance.
Moi, j'ai beaucoup, beaucoup à apprendre
sur votre génération.
J'aime présentement des expériences que j'ai eues avec à apprendre sur votre génération. J'aime présentement
des expériences que j'ai eues avec, par exemple,
une femme trans.
De poser des questions, de l'amener.
Ce que moi, dans ma génération,
ça n'existait pas. Des fois, j'en parle
avec des amis et ils me disent, voyons donc, tu as essayé ça?
Oui. Est-ce que tu as opéré?
Non. C'est encore bien meilleur.
Je te dis, il y avait comme ce plaisir-là
d'avoir les deux, d'avoir la femme avec un pénis. J'étais là, wow, ok. C'est comme, c'était encore bien meilleur. Je te dis, il y avait comme ce plaisir-là d'avoir les deux, d'avoir la femme avec un pénis.
J'étais là, wow, OK.
C'est de l'amener
que nous, on n'a pas.
Souvent, on se disait que,
tu le vois aujourd'hui,
les haineux qui ont, par exemple,
ces gens-là, c'est souvent
des gens qui sont de mon âge ou plus.
Tu te dis, pourquoi ça te dérange?
Qu'est-ce que ça peut t'apporter à ce point-là?
– Ça va échicoter les choses.
– Moi, je trouve ça beau, je trouve ça le fun.
C'est comme, wow, OK,
ils sont capables de le vivre,
ils sont capables, et là, aujourd'hui,
tu as quelqu'un ou une compagnie qui va aller contre ça.
Votre génération, vous avez le pouvoir
et la force de pouvoir dire,
ah oui, tu es contre ça, toi?
Bien, check-toi, on va te faire fermer ta compagnie.
Tu sais, des compagnies qui sont allées contre des, ah oui, tu es contre ça, toi, bien, check-toi, bien, on va te faire fermer ta compagnie, tu sais. Tu sais, des
compagnies qui sont allées contre des choses comme ça, puis tu te dis,
bien, aujourd'hui, on a un pouvoir
de réseau, puis de tout ce qui
est micro que vous avez.
Oui, c'est ça, je parle trop, hein.
Ah, bien, j'ai l'impression
que je vais me réchauffer
les mains.
C'est ce pouvoir-là que vous avez.
Vous êtes vraiment
hâte. J'ai vraiment aimé ça, vous avez. Vous êtes vraiment hot.
J'ai vraiment aimé ça,
vous écouter parler, ça m'a
apaisée. Je vous trouve
beau, je vous trouve bon, j'aime ce que vous faites.
Puis,
avant qu'on
rappe ça, je voulais savoir si vous vouliez rester
avec nous un petit 15 minutes pour notre
Patreon. Oui, 10-15 minutes de mon vrai.
Oui, c'est quoi ça le Patreon? C'est comme un after show où on jase
un petit peu plus longtemps.
Oui, on jase plus longtemps.
Est-ce que vous voulez
partager des choses en particulier,
des liens ou des événements
ou des trucs qu'on va mettre dans la description?
Profiter de la plateforme.
Oui,
je suis comme surprise parce que je ne pensais pas parler tant que ça de notre lieu, de notre club.
On va mettre le lien de votre club en-dessus.
C'est sûr qu'on a notre site Internet.
Il y a-tu des événements à venir?
On a notre site Internet.
Voyons.
Excusez-moi.
J'adore.
C'est sûr qu'on a
notre site Internet
www.leclubel.com
Sinon,
là-dessus,
on a tous nos événements.
À venir,
on a des...
C'est sûr,
on a plein de belles affaires.
Décembre.
Ouh!
Ah oui,
décembre,
ça se passe pas.
Samedi qui s'en vient,
c'est une soirée rockstar.
Les libertins, ils aiment.
Je ne sais pas quand ça va être publié, par exemple.
C'est ça, exactement.
On va dire avec des dates, mettons, mensuelles,
nos répétitions mensuelles.
De toute façon, tous les liens sont sur le site.
Les événements sont sur le site.
Tous les événements sont sur le site Internet
ou sur notre page Facebook.
Le premier vendredi du mois, c'est nos soirées Y Millenials.
Ça, c'est pour les jeunes de 18 à 40 ans.
Ça se répète.
Ça, c'est nos soirées présentement.
C'est nos plus grosses soirées.
Ça dépense même nos samedis.
On a entre 275 et 315 jeunes qui viennent.
Ça, ça a explosé.
Ça, là.
Puis, c'est les gens qui...
Les gens réservent d'avance.
On n'y a pas le choix parce qu'on a...
C'est la soirée Millenium,
premier vendredi de chaque mois.
Premier vendredi de chaque mois.
Le deuxième, c'est nos soirées Kinky.
C'est à savoir BDSM.
Mais ce n'est pas juste pour les... Tu sais, le BDSM
à guérir, c'est vraiment pour les gens qui aiment découvrir.
Tu sais, on va faire venir des gens
qui vont enseigner, des gens
qui vont apprendre au niveau du consentement. Ça, c'est
super important aussi parce que dans le BDSM, c'est
comme ces limites-là.
Puis ça veut pas dire BDSM, ça veut dire...
Ça veut pas dire BDSM, puis ça veut dire sexualité
aussi. Fait que c'est important d'être
capable de mettre cette limite-là quand on commence à pratiquer.
On a nos soirées kinky le deuxième vendredi du mois.
Et on a nos derniers vendredis,
que c'est nos soirées révolution,
c'est une exploration musicale qu'on va changer.
Avec différents DJs.
Puis à travers ça,
à tous les mois, on a à peu près un pop-dating.
Oui, on a nos pop-dating.
Puis on a aussi quelque chose qu'on a fait,
c'est une révolution que moi et André, on a fait ensemble.
– Oui. – C'est...
– Improvisation libertine.
– La L-I-L-L.
– La Ligue d'improvisation libertine
du Club L. Ça, là, écoute,
on a pété une bulle complètement.
– Attends, ça, on en parle au Patreon.
On en parle au Patreon, donc les gens qui veulent savoir
c'est quoi le L-P-L...
– L-I-L-L.
On va le savoir sur Patreon.
Let's go. C'est malade.
Merci.
Bienvenue sur la plateforme officielle Patreon Sexe Oral.
Je suis là.
En arrière.
Je suis là, j'arrive.
Lise en ado.
Qu'est-ce que tu peux t'attendre sur notre plateforme Patreon?
C'est des shows en live qu'on n'a jamais montré à personne
que tu vas pouvoir voir. Vous allez pouvoir poser
des questions pour des invités qui s'en viennent.
Vous allez voir un podcast bonus
par mois. Des fois, c'est des shows live. Des fois,
ça va juste être nous ici qui jam.
Après les podcasts,
après les podcasts qu'on va avoir enregistrés, on va
aller direct sur Patreon pour filmer
des after-shows, des annonces à l'avance,
des billets, des accès à des
shows live. Peu importe ce que vous choisissez, comme
whatever, on vous remercie d'avance
et ça fait une grosse différence pour
Sexe oral. C'est quelque chose qui
grandit, c'est notre bébé, on est
fiers, on est contents.
Merci énormément. Sous-titrage Société Radio-Canada