Sexe Oral - Le retour d'Alice (lustforalie)
Episode Date: January 25, 2024Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, on reçoit pour la 2e fois la danseuse érotique Alice (lustforalie).----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Oxio. Pour plus d'informations: https://oxio.ca/ Code promo pour essayer Oxio gratuitement pendant un mois: SEXEORAL ---- Pour suivre Alice: https://www.instagram.com/lustforalie_/ Pour collaborations: info@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par nos jouets sexuels que Lisandre aime beaucoup utiliser avant les pubs.
Oui, bien ça me met dans le mood pour en parler. J'ai vraiment le goût de les vendre parce qu'ils sont agréables et j'ai le goût que vous viviez ça vous aussi.
Non mais c'est une bonne technique de vente.
Eh oui.
Essaye-les, t'es complètement excité et t'es comme, ah, j'ai essayé ça, tabarnak.
Non?
Non, mais tu sais,
je suis un peu en train de...
Quand je...
Là, les produits sexorals à la gang,
on a un onglet sexoral
sur le site eroscompagny.com.
Pour vrai, tous nos jouets,
ils vont tous dans le bain,
sauf un, OK?
C'est le mot du pulpeur.
Le pulpeur qui ne va pas dans le bain.
Il ressemble à lui,
mais ce n'est pas lui.
Ce n'est pas lui. Fait que le pulpeur ne va pas dans le bain, mais tous les autres vont dans le bain. C'est ça mot du pulpeur. Le pulpeur qui ne va pas dans le bain. Il ressemble à lui, mais ce n'est pas lui.
Le pulpeur ne va pas dans le bain,
mais tous les autres vont dans le bain.
C'est ça qui est le fun.
Dans le bain, on est beaucoup plus relax.
On peut se détendre.
On a celui-là ici qui est incroyable aussi.
C'est le cunni royal.
Aujourd'hui, je voulais vous parler.
Ça n'a l'air de rien, mais ce gloss-là,
c'est un lipsil au sucre qui hydrate vraiment bien nos lèvres.
Il est rose, mais il n'est pas rose
sur nos lèvres.
C'est un très bon vendeur. Je n'ai que des
commentaires positifs sur mon
petit bon malève. Vous avez votre petit bon malève sexoral
que vous pouvez nous traîner dans votre poche.
Quand vous vous ennuyez de nous,
mettez votre petit gloss. Merci.
J'aurai un nouvel épisode de sexoral,
mais il faut que j'attende la semaine prochaine.
Là, tu mets ton baume.
C'est ça.
Exact.
Bon, il y a même une dizaine d'aspens saupes encore.
Ça fait que code Sexe oral pour 15 % de rabais.
Allez, vous amusez avec nous.
Une production du Studio SF.
Au podcast d'aujourd'hui, nous recevons Alice.
Lost for Alice.
Maintenant, Lust for Alice sur Instagram,
que j'ai découvert.
On l'a reçue il y a déjà deux ans,
presque trois, je crois, au podcast.
C'est une danseuse érotique.
Elle a marqué l'imaginaire de beaucoup de monde,
mais on la reçoit à nouveau aujourd'hui.
Et vous allez voir, il n'y a rien qui a changé, mais tout
qui a changé en même temps.
C'est un invité coup de cœur de nous.
Oui, on l'ose, en fait.
Écoute, je ne parle quasiment pas
dans les...
On est inquiétivantes et on dirait qu'elle me...
La façon qu'elle parle aussi,
son ton de voix. Et moi,
après, je suis partie, j'étais tellement relax,
j'étais tellement... Il n'y a rien de grave.
C'est comme tout est simple
avec elle. Tout est normal, on dirait. C'est bizarre.
Fait que voilà, on vous laisse
tomber sur son chambre encore une fois.
Sous son chambre.
Sous, sous, en dessous de ta barrière de son
homme. Merci. Bon podcast.
Le podcast d'aujourd'hui est
présenté par Oxio. Oxio qui est
autant obsédé par votre Internet
que vous êtes obsédé par les hommes.
Et ici, ce qui est vraiment le fun,
c'est que tout est inclus pour utiliser votre Internet
rapidement, facilement.
Ça inclut un Hero 6.
C'est un router qui protège...
Hero 6.
Hero 6.
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rapide parce qu'on le sait, on a besoin
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excusez-moi. Peu importe ton style de maison,
toi, t'es cottage.
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Toi, t'es une petite maison lounge.
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voir si c'est un bon fit avec vous,
sur le site de oxxo.ca
oxxo.ca
Merci Oxxo! Sous-titrage Société Radio-Canada Deux ans quasiment, presque. Deux ans, je pense. En novembre, il y a deux ans.
Décembre, de quoi même.
Comment ça va?
Très bien.
Ça va vraiment bien.
Je suis encore danseuse.
Danseuse à temps plein, c'est encore ça que je fais.
Ça va vraiment bien.
Il y a beaucoup de choses qui ont changé
avec le avant, le pendant la pandémie.
Pour nous, c'est un peu...
T'as pu finir la pandémie d'un mort.
Oui.
On espère avoir un retour à la
normale, mais ça se
fait drôlement, bizarrement.
C'est plus les mêmes gens qu'avant, mettons.
Ça a changé. Les bords ont changé.
Comment, mettons?
Je pense que
la chose qui nous marque le plus,
les filles, c'est qu'avant, quantité
égalait qualité
niveau client.
On s'attendait à ce que tous les clients
qui viennent au bar avaient l'intention
de passer du temps avec une danseuse,
de dépenser de l'argent,
d'acheter des verres,
d'enjoyer l'endroit où il est.
Puis j'ai l'impression que
c'est peut-être à cause de la pandémie
que les gens devaient rester assis
à leur table, on portait des masques,
il n'y avait plus vraiment de contact,
on était à deux mètres de distance. Je ne sais pas
si ça a eu une influence, mais maintenant, les gens,
ils viennent aux danseuses
puis ce n'est pas nécessairement
une qualité de client. Ce n'est pas des clients
qui ont de l'argent. Tu sais, ça coûte
un certain prix pour rentrer dans le bar,
puis des fois, les clients, ils n'ont même pas l'argent
pour rentrer dans le bar.
Puis je me dis, mais qu'est-ce que tu fais aux danseuses
si tu n'as même pas, genre, 20 piastres dans tes poches?
Tu sais, on travaille.
Ça reste un travail.
Je comprends que c'est le fun.
Je comprends que c'est entertaining.
On est au courant.
Mais comment tu n'as vraiment pas l'intention
de participer à l'ambiance qui est les danseuses.
Tu vas pas nous faire danser, tu vas pas nous encourager,
tu vas vraiment t'asseoir,
regarder,
pis quoi.
Pis ça, c'est quoi qui a causé que c'est plus ça en ce moment,
mettons?
Je sais pas. Je sais pas c'est quoi la cause.
Je sais pas.
Il y a beaucoup de gens, mettons, qui vont dire,
des danseuses qui aiment mettre la faute sur Internet.
Ils vont dire, les gens aiment mieux OnlyFans,
les gens aiment mieux C.J.M.
Moi, je pense pas que c'est vrai.
Je sais pas. J'ai l'impression qu'il y a eu
un genre de switch où que
les gens, mettons, ils vont
peut-être un peu plus en gang au bar.
Avant, c'était
plus des hommes seuls,
des hommes qui cherchaient de la compagnie.
Peut-être qu'eux, ils trouvent maintenant
de la compagnie sur Internet
puis qu'ils n'ont plus besoin de sortir.
Et là, maintenant, c'est plus un effet de groupe.
Les gangs, ils vont sortir ensemble
pour une fête, un bachelor, quelque chose.
Puis vu qu'ils sont en groupe,
ils n'ont pas besoin de l'attention d'une femme nécessairement.
Le chum de gars, bien, il donne déjà de l'attention.
Ils n'ont pas besoin de l'attention d'une femme.
Ils n'ont pas besoin d'une fille qui va
faire passer son temps. Ils sont en gang.
Des fois, on va les voir, on essaie de leur parler
et ils nous disent quasiment qu'on leur dérange.
Il y en a, ils arrivent avec leur laptop
et ils répondent à des e-mails.
Je suis comme, mais qu'est-ce que tu fais?
C'est comme choquant parce que...
C'est insultant.
C'est insultant parce que c'est comme
tu nous regardes même pas, t'applaudis même pas
pis quand il y a un certain nombre de clients
on est obligé de commencer les stages
on est obligé de danser
je suis dans des talons hauts de 8 pouces
j'ai mal aux orteils
des fois ça fait une anche de bout
mon make-up j'ai ici la moitié décollée
je suis pas peignée
non non
pis tu sais c'est comme
t'arrives
pis là t'es la seule
les clients t'attendent
des fois t'arrives
à l'ouverture
il y a déjà des clients
qui sont là
faut tout de suite
t'embarquer sur le sèche
pis t'es quoi
t'es là à répondre
à tes emails
t'es pas au café
de trac
mais c'est ça
il est genre 8h30 le soir
il est 7h30
8h le soir
il fait noir.
Pourquoi tu réponds à tes emails devant des filles qui twerkent et qui se montrent les seins comme je comprends pas?
C'est comme...
Des fois, c'est des comportements un peu comme ça, inappropriés.
C'est dur à dire.
Les gars, ils viennent en gang.
Comme j'ai dit, on dirait
qu'il arrive les poches vides.
C'est comme...
Me semble, le principe d'Allo dans ça,
c'est que tu veux passer du temps,
puis tu t'attends à ce que ça va te coûter quelque chose.
C'est pas supposé être gratuit.
Est-ce que tu vois ça plus en ville, mettons?
Parce que je sais que...
Là, j'ai réécouté le podcast qu'on a fait
pour me remettre dedans un peu,
me rappeler, parce que ça fait quand même deux heures,
mais tu parlais beaucoup que t'aimais ça
aller plus en région, il me semble.
Mais là, j'y vais moins.
J'y vais moins en région, parce que je pense que justement,
eux, durant la pandémie, les hommes qui étaient seuls,
ça a le...
De ce que je vois, quand je vais en région,
ils ne sont pas très réseaux sociaux,
ils ne sont pas très only fans,
ma clientèle qui est peut-être un peu des hommes un peu plus vieux,
eux,
ils ont quand même besoin de la personne
en personne. Ils ont besoin
d'une présence, puis c'est plus...
J'aime pas vraiment ça, travailler
dans des bars à extra, maintenant.
J'aime mieux travailler au centre-ville où il y a pas d'extra,
puis si un client veut
vraiment des extras avec moi,
je vais le drainer de son argent,
puis je vais m'assurer qu'il paye.
Parce que quand t'es dans un bar
où qu'il accepte les extras, un bar à gaffes,
c'est comme une espèce de prix courant
que les filles se disent pas,
mais que tous les clients respectent.
Mais les bars à gaffes, il me semble...
Là, t'as-tu...
J'ai déjà travaillé dans des bars à gaffe,
mais j'ai jamais fait full-on.
Tu sais, je l'avais dit, là, j'ai déjà
vendu du pipi, du caca,
j'ai déjà fait des niaiseries, là, mais
j'ai jamais fait full-on, full-on.
J'ai déjà fait de l'escorte dans des agences.
J'ai déjà fait Sugar Baby.
Puis encore aujourd'hui, si un client,
il veut me voir en dehors du bar,
il a bien de l'argent à dépenser
et il a bien des convictions.
Il va y avoir beaucoup
de négociations, mais
je peux me permettre de mettre
le prix que je veux.
C'est comme on my own. Je ne me mets pas
le titre d'escorte parce que quand tu te mets le titre
d'escorte, c'est comme si tu te mettais un prix
sur la tête. Si je dis que je suis escorte,
ils vont dire qu'un escorte, c'est 300 $. te mettais un prix sur la tête. Si je dis que je suis escorte, ils vont dire, un escorte, c'est, mettons,
300 $. Moi, je ne veux pas en bas de 1000.
Fait que...
C'est pas ton gang-pain, fait que c'est en crise de...
Exactement. C'est pas ça, ma job.
Là, t'achètes non seulement mon envie,
t'achètes un peu mon consentement.
Ça ne me tente pas. Tu sais, t'achètes,
tu m'achètes avec ton argent, puis c'est correct,
je vais le faire. Je ne vais pas y aller à contre-cœur.
Au contraire, moi, si tu me donnes de l'argent, ça va vraiment me faire plaisir.
Plus tu me donnes de l'argent, plus je vais être contente d'être là.
Juste comme ça.
Il y a des filles, eux autres, c'est le minimum.
C'est le minimum, puis c'est correct.
C'est ça leur métier à temps plein.
Mais moi, ce n'est pas ça.
Moi, je danse.
Je viens de me claquer 8h, 9h de job.
Tu tiens vraiment à me voir après.
Moi, je m'en allais me coucher.
J'ai peut-être quelque chose à faire le lendemain. Tu vas me scraper
ma nuit de sommeil. Tu vas tout me changer.
300 piastres, oui. Non. Tu sais, parce que
aussi, la fin à 300 piastres, c'est que c'est ça
le prix que je fais de l'heure en dansant.
Mettons, 15 piastres de la toune,
3 minutes une toune, c'est comme
300 piastres de l'heure.
Pour danser,
j'enlève le haut, j'ai ma culotte.
Il peut pas toucher entre mes jambes.
Il peut juste toucher avec ses mains.
Il peut pas utiliser sa bouche.
Il peut pas me donner de bec.
Fait que pour 300$ de moins,
t'as une heure, mais de danse,
de minimum, je suis même pas tout nue.
Fait qu'à mes yeux, à moi,
300$ de l'heure pour qu'on fasse des cochonneries
dans une chambre d'hôtel,
ça marche plus. Ça marche pas. Ça a déjà marché dans une chambre d'hôtel, ça ne marche plus.
Ça ne marche pas.
Ça a déjà marché dans des agences, c'était correct,
mais maintenant, pour moi, ça ne vaut plus la peine.
Comment ça a évolué
depuis qu'on s'est vu
ta vision de ce que tu fais,
de l'argent que tu fais,
de tout ça?
Puis ta passion. Je sais qu'au début,
tu étais passionnée.
Je suis encore comme ça. J'aime toujours ça sais qu'au début, tu étais pas certaine. Je suis encore comme ça.
J'aime toujours ça. J'adore ça, aller sur le stage.
Avant, je pense que ça me stressait
beaucoup plus que maintenant.
Maintenant, j'ai comme une confiance en moi.
C'est un peu fake it until you make it.
Au début, t'es pas trop certaine.
Tu peux pas vraiment te filmer pour te regarder.
Tu sais jamais de quoi t'as de l'air.
Tu y vas un peu freestyle.
Tu ne t'es jamais vue sur le stage?
Jamais un stage complet.
Je ne me suis jamais enregistrée à la job du début à la fin.
Je ne sais pas. Je ne sais vraiment pas de quoi j'ai l'air.
Des fois, c'est à force que les filles viennent te voir
et te disent que tu es bonne.
Les clients te disent que tu es bonne.
Les gens te disent que tu es la meilleure, la plus belle.
Tu finis par te dire que ce n'est pas une vérité absolue, mais
au moins, c'est une vérité pour ces clients-là
puis ils pensent pour vrai.
Puis je pense que j'en parlais
tantôt à Lisande que j'ai fait des
injections dans mon visage, puis j'ai
fait mes lèvres, je pense, un mois
après le podcast.
C'était la première fois que tu retouchais quoi que ce soit.
C'était la première fois que je faisais quoi que ce soit
il y a deux ans.
J'ai été un an avec 1,5 ml d'un lèvre.
Après, j'ai recommencé.
Comme là, cette année, j'ai fait mes lèvres, mes joues.
J'ai fait... Ça, je disais Massador, du Botox en dessous de mes yeux.
Mais j'ai réalisé que plus que j'investis sur moi,
j'ai une meilleure clientèle.
J'ai une meilleure qualité de client. J'attire
des meilleurs clients.
Puis là, je parle vraiment pour moi.
J'ai aussi l'intention de
me refaire les seins. Puis j'ai des clients que j'ai en ce moment
qui me disent, non, mais moi, tu ne me verras plus.
Je ne te ferai plus danser.
Il y en a que c'est correct
les injections.
Plus que tu changes,
plus que tu attires
différents clients, des petits détails
peuvent tous changer.
Est-ce que tu aimes ta nouvelle clientèle?
Oui, vraiment. Vraiment,
parce qu'ils sont, tu sais, comme
j'ai déjà un client, il m'a tipé
500$ pour que je me refasse les lèvres. Il me l'a
donné. Il m'a dit, c'est vraiment beau.
Puis il me regardait, puis il était là, t'es tellement belle, t'es tellement belle.
Puis je sais que pour beaucoup de gens, je suis trop intense.
Puis ça paraît que c'est fake.
Mais moi, c'est ça que j'aime.
Je voulais avoir de l'air d'une brasse.
Je voulais l'effet fake.
Pas fake butchée.
Juste fake.
Non, vraiment pas.
Genre juste fake.
Même là, moi, je suis vraiment...
J'adore ça.
Mais moi aussi.
Donc là, je suis comme...
Tu sais, OK, j'avoue.
Quand je t'ai vue en rentrant, je suis là...
Tu sais, je venais juste d'écouter le podcast. En me préparant tantôt, j'écoue, quand je t'ai vue en rentrant, je n'ai juste
écouté le podcast. En me préparant tantôt,
j'écoutais le podcast.
C'est genre, OK, il y a de quoi.
Qu'est-ce qui s'est passé?
Je n'ai juste de t'entendre me dire,
je n'ai jamais rien reçu. Mais tu sais,
t'es magnifique. Depuis qu'on s'est vues,
moi aussi, j'ai refait des affaires en tant que femme.
Non, mais pour moi, c'est un investissement.
Je suis ouverte. J'en parle souvent. J'en parle sur les réseaux sociaux
que j'ai refaites. Puis j'encourage
pas du tout les jeunes filles de mon âge
qui sont pas dans le milieu de faire ça.
Moi, je considère ça un investissement.
Comme j'ai dit,
je me suis...
Personnellement, à mes yeux, je me suis améliorée.
Je me suis rendue plus belle.
Ça, c'est à mes goûts, à moi.
Mais il y a des clients qui ont beaucoup d'argent.
Ça a donné qu'il y a des millionnaires qui sont d'accord.
Puis ça a donné qu'il y a des millionnaires
qui m'aiment beaucoup, puis qui me payent,
puis qui me donnent de l'argent.
Puis ils me payent mes injections
parce qu'ils trouvent ça beau,
puis ils sont contents que je trouve ça beau,
puis ils veulent que je sois heureuse.
C'est comme un...
Je me suis ouverte à une clientèle.
C'est sûr que si je restais naturelle,
j'aurais jamais trouvé des clients
qui voulaient payer mes injections.
Parce qu'ils venaient vers une fille qui n'a pas d'injection.
Ils vont pas être portés
à vouloir payer
pour quelque chose qu'ils n'aiment pas
ou quelque chose qu'ils ne sont pas attirés vers ça.
Même affaire pour mes seins.
Je sais que j'ai des clients qui...
Aussitôt que je vais avoir des faux seins. Je sais que j'ai des clients qui...
Aussitôt que je vais avoir des faux seins, je vais m'ouvrir une nouvelle
clientèle. C'est sûr que je vais m'ouvrir une clientèle
des gars qui aiment ça, les gros seins, les gars qui aiment
les faux seins, les gars qui aiment
les femmes. Je vais avoir de l'air un peu plus
tic, je le sais, parce que vu que j'ai
déjà des fesses, c'est comme
si j'allais gagner du poids en avant, mais pas dans
le ventre. Je sais que ma shape va
s'améliorer à mon goût.
Je sais qu'il y a des clients qui vont aimer ça,
mais je vais en perdre.
Mais en perdre pour en gagner d'autres,
c'est un mal pour un bien.
Est-ce que tu t'es refaite tatouer aussi?
Pas tant. Non, pas tant.
Pas tant que ça.
T'as-tu perdu l'amour des tattoos?
Non, même pas.
Je pense que j'ai comme moins le temps.
Tu sais, j'en ai déjà eu.'ai comme moins le temps. Tu sais,
j'en ai déjà eu.
Puis là, bon, avec le second skin,
ça se remplit d'encre. Ça devient comme lait.
C'est vraiment des détails.
C'est des niaiseries. C'est juste le temps
que ça cicatrise, le temps que ça plume.
Je trouve pas ça beau.
Mais c'est des détails. Je pourrais me refaire tatouer.
Je pense que je me suis concentrée mon argent dans mes injections.
Là, j'ai mis de l'argent de côté,
puis j'ai refait mes seins,
puis mes cheveux.
L'année passée, quand j'étais venue, je portais une perruque.
Bien, il y a deux ans.
Mais là, finalement, mes cheveux, ils ont pas mal poussé.
Je suis rendue avec des rallonges.
J'ai vraiment investi pour avoir des extensions
puis des rallonges. J'ai fait tresser mes cheveux.
J'ai vraiment fait attention.
Puis là, bien, c'est ça.
C'est tous des investissements. Puis là, bien, c'est ça. Les cheveux, ils t'arrivent où, en mettant?
Tout le reste est tressé,
genre cousu.
OK.
À peu près long comme ça, en arrière.
Là, je les ai tous fait presser coude.
Il y a juste en avant, ici, que c'est...
Mais la dernière fois qu'on t'a vue,
est-ce que t'étais, genre, sur le coco?
Oui, j'étais rasée, rasée.
J'avais fait essayer ma perruque à Marie-Ève.
C'est vrai.
Tes anecdotes,
depuis le dernier podcast,
des clients que tu disais tantôt
qu'il y en avait un qui s'appelait La Légende.
Il y en a un qui s'appelle La Légende.
Tout le monde est au courant de cette histoire-là.
Même les clients sont au courant de cette histoire-là.
Ça l'a choqué tout le monde est au courant de cette histoire-là. Même les clients sont au courant de cette histoire-là. Ça l'a choqué tout le monde.
Parce que j'ai...
Avec le temps, j'ai réalisé aussi qu'en me...
Tu sais, oui, je suis vraiment différente physiquement.
Je suis une des seules qui a autant de tattoos
que le style que j'ai, le visage que j'ai,
le peu importe.
Je suis vraiment unique en mon genre.
Mais j'ai décidé que je voulais en rajouter une coche.
Puis je danse avec un bas de plug, genre tout le temps.
Comme quatre jours semaine, j'ai un bas de plug.
Je me fais appeler la bas de plug girl.
Les clients vont voir les doormen.
Ils sont comme, étais-tu au courant?
Puis les doormen sont là, hey, fait deux ans, quatre jours semaine.
Oui, je suis au courant.
C'est le huitième en soir qui me le dit.
Je suis au courant.
Mais l'histoire du bas de plug, c'est ça.
C'est que ça l'attire, c'est que ça l'attire les clients
c'est la seule qui fait ça?
pas mal, ouais, pas mal
en tout cas 4 jours semaine, il y en a des nouvelles
des fois ils vont le faire, j'ai des amis
qui ont déjà essayé
finalement ils changeaient d'idée, ils disaient non j'ai trop mis de l'eau
j'ai l'impression que je vais le chier sur le stage
c'est clair
j'ai l'impression qu'il va tomber, non non non
des filles qui paniquent,
sont comme, j'aime pas ça, ça fait mal.
Non, moi, c'est vraiment correct.
On en vend beaucoup,
mais on vend le...
C'est acier inoxydable en aluminium.
Les autres qui bougent en silicone.
Moi, c'est mes préférées.
Ah, toi, c'est en silicone, t'es prête?
Ben oui, ça tient, ça tombe pas,
tu peux bouger.
Mais t'as pas le diamant. Ah, c'est vrai, on enient, ça tombe pas, tu peux te bouger. Mais t'as pas le diamant.
Ah, c'est vrai, on en a dansé.
Avec des diamants au bout.
Fait qu'ils sont légers, fait que tu les portes, puis let's go.
Ben oui, mais ça permet le mouvement aussi.
Comme là, des fois, les clients me disent, ça te fait pas mal quand tu t'assoies.
Ben non, mais tu sais.
C'est vrai.
Mais le bas de plug, ça attire une clientèle que, tu sais, des fois, j'en entends de toutes sortes.
Ah, j'aime pas les tattoos, mais t'as une belle face,
ça fait que je vais te faire danser. » « Ah, ben,
t'es pas mon genre, mais c'est correct,
j'ai vu ton bas de plug. » Ça, je l'entends.
« Ouais, mais j'aime la nalle, ça fait que
je vais te faire danser, ça me turn on. »
Puis, il y a des clients, justement, c'était un peu ça
l'histoire, qui sont venus trois jours en ligne,
c'était dans la saison de hockey, je pense,
l'année passée, dans le temps
des Games des Canadiens, il y a bien des clients qui ont des passes de la saison
et qui sont comme tout le temps là.
Ils viennent des réguliers.
Comme chaque soir, il y a une game de hockey au Centre-Belle,
ils viennent après au Centre-Ville, au Danton,
puis ils viennent faire un tour.
Y a-t-il des joueurs de hockey?
Je pourrais pas les reconnaître.
Non?
Genre que j'ai des clients réguliers qui sont connus,
puis je le sais pas avant qu'ils me suivent sur Instagram,
puis je fais comme, hé, OK, t'es quelqu'un, genre. »
Puis moi, j'ai aucune idée. Je sais pas c'est qui ce monde-là.
OK. Mais c'est ça.
Ces deux clients-là, ils étaient venus ensemble
trois jours en ligne. Puis je suis rendue
assez bonne pour savoir quel genre de client
qui est intéressé par moi, même physiquement.
Je sais quel genre de client, de quoi ils ont de l'air,
ceux qui sont attirés par moi. C'est comme
j'attire un certain genre.
Mais ces gars-là sont venus
trois jours en ligne, puis je leur ai pas parlé.
J'étais convaincue qu'ils voulaient rien savoir.
Le jeudi, vendredi, puis on était rendus le samedi,
deux heures du matin. Je passe sur le stage,
puis il y en a un des deux, il se lève,
puis il m'arrête. Il me pogne par les bras,
puis il me dit, pourquoi tu m'as pas parlé?
Ça fait trois jours
que je viens ici, ça fait trois jours que je t'attends.
Il dit, ça fait trois jours que je te veux. Il dit, j'ai t'attends. » Il dit « Ça fait trois jours que je te veux. »
Il dit « J'ai vu ton bas de plug. On va danser. »
Il dit « Je veux te voir jouer avec. »
Moi, je suis encore tout nu.
Je viens de débarquer du stage.
Je suis encore tout nu.
Je suis comme « OK, attends. Je vais m'habiller. »
Il dit « Non, non, habille-toi pas. »
Là, à ma job, où je travaille le plus souvent,
c'est comme ça dans certains bars.
Il y a comme un endroit où tu peux faire des danses nues,
mais le client, il touche pas.
C'est comme à une distance de moi et de Lisanne.
Fait que tu peux danser devant lui,
mais il peut pas toucher et t'es tout nu.
Sinon, il peut nous toucher, mais j'ai ma culotte.
Le client, il dit, moi, je veux vraiment te voir tout nu.
Je veux pas te toucher, je veux juste regarder.
Fait que pas de trouble.
Je monte en haut dans les lits érotiques.
Fait qu'il s'installe comme Lisanne.
Puis là, il me regarde.
C'est comme si j'étais couchée sur la table, mettons.
Il me dit, enlève ton bas de plug je suis là oh non
ça va tellement être fatigant
je suis là oh non
rendu là, le client ça fait 3 jours
qu'il vient pis ça fait 3 jours qu'il dit qu'il me veut
il était-tu cute?
non, non, non
pis watch out là ça
c'est un monsieur ou c'est un jeune?
c'est un monsieur
dans la mi-quarantaine, fin quarantaine.
OK. Un jeune monsieur.
Oui, c'est ça. Un jeune monsieur.
Puis, il me dit,
« Enlève-le. Remets-le. »
C'est beau.
Je l'ai fait deux, trois fois.
Ça s'est passé en une fraction de seconde.
Il l'a pris
et ça l'a collé dans la bouche.
Il me l'a arraché des mains.est collé dans la bouche. Non.
Il me l'a arraché des moyens.
Moi, j'étais comme penchée un peu en doggy
pour qu'il regarde.
Puis c'est vraiment à la distance,
il a fait comme s'il se levait,
puis il a arraché comme j'arrachais,
genre à la tasse de café, puis il se l'est mis dans la bouche.
Oh!
Puis là, il m'a regardée, là, et il têtait.
Non!
Le butt plug.
Ça coûte de l'argent, là.
Tu sais, genre Nagui dans les Simpsons, là. Non, Le bas de plug. Ça a de l'argent, là.
Tu sais, genre, Maggie dans les Simpsons.
Non, non, non.
Puis là, il me regardait dans les yeux. Puis je vois mon diamant
qui me flash, genre, d'en face.
J'étais comme ça.
Ah, c'est bon!
Je sais, mais...
Je ne sais pas quoi faire, donc je prends mes nerfs.
Je fais...
That does not make sense!
Je commence à crier. C'est un anglais, je commence à écrire après.
Il l'enlève, il se dit « ça se met comme ça ».
Puis là, il me regarde et il dit « mais je vais le payer, c'est correct, je vais l'acheter ».
J'ai dit « oui, parce que moi, je ne peux pas le reprendre ».
Il dit « c'est correct, pas de problème ».
Là, il fait ça.
Moi, je me dis « ah, il va le mettre dans sa poche, il va me payer ».
Je suis très sûre qu'on t'entend bien.
Il me dit,
c'est correct, je vais payer.
En se mettant la main comme ça,
il est debout en plus.
Je me dis, il va prendre son portefeuille.
La niaiserie est finie. Il voulait juste mon bop.
Après 3,
4, 5, 10, 15 secondes
de la main, de même des pantalons,
elle m'a regardée dans les yeux.
J'étais là, mais j'ai dit, « Qu'est-ce que tu fais? »
Il ne me répond pas.
Là, je te jure, j'étais plus à genoux.
Quand il a arraché le bas de plog, je me suis rassée sur mes fesses.
J'étais plus endoguée, je me suis rassée.
Je l'ai kiqué comme en dessous du bras.
Il était en train de se mettre mon bas de plog dans son cul.
Il a mis mon bas de plog dans son cul.
C'est pour ça qu'il se suçait.
Puis là,
je t'ai remis ça à la poire.
Je savais plus quoi faire.
J'ai dit, paye-moi.
Il me donne l'argent. Il me lance 250 piastres.
Il dit, je retourne m'asseoir.
Je m'en vais voir les stages. Il s'en va.
Avec ton bas de plug dans le cul?
Moi, j'étais comme...
J'étais là, ça se peut pas.
Là, il s'en va. Il l'avait clairement pas dans les poches.
Comme il portait des jeans.
J'aurais vu le bas de plug, il était où.
J'aurais vu si c'était dans sa poche en arrière.
Il a mis mon bas de plug
dans son cul.
Il est retourné s'asseoir dans le full
comme si ça rien n'était.
J'ai poigné comme un deux minutes
où que...
J'étais là, mais qu'est-ce qui vient de se passer?
Et là, je savais pas à qui le dire,
mais j'ai comme eu peur d'être dans la merde.
Tu sais, j'ai eu peur que, genre,
les gérants soient affachés
pour je sais pas quelle raison.
J'étais comme...
J'ai peut-être pas le droit de vendre mon bot de plug.
Peut-être j'ai pas le droit de laisser un gars...
Mais je suis comme, je l'ai pas laissé
se mettre de quoi dans le cul.
Moi, j'étais comme en panique,
puis je suis là, je vais aller voir le gérant. Fait que je ne l'ai pas laissé se mettre de quoi dans le cul. J'étais comme en panique.
Je vais aller voir le gérant.
Je descends. Je vais aller voir le gérant.
J'ai dit, as-tu vu la caméra?
Il dit, oui, je regardais.
Mais qu'est-ce qu'il y a?
J'ai dit, non, non, mais retourne voir.
Il dit, qu'est-ce qu'il y a? Es-tu correct?
J'ai dit, le client a mon bas de plog dans son cul.
Il retourne voir ses caméras.
Et là, il call les autres gérants.
Et là, ils font un cocus.
Ils sont là, mais ils regardent. Puis la caméra était vraiment comme si c'était derrière
l'isole en haut-pont.
Puis tu vois le gars se mettre la main dans les
penses. Puis tu vois le gars
se le mettre dans le cul.
Puis il jouait avec. Quand moi, j'ai essayé
de le piquer en dessous du bras.
Là, il était en train de jouer avec son bas de plug.
C'était déjà fait.
Ça a pris deux secondes.
Mais ce n'est pas ça.
Mon gérant me dit, il est où?
Il me dit, il est où?
Il dit qu'il est retourné s'asseoir.
Pas de problème.
Je l'emmène.
Assis exactement où il était.
Et là, tous les gérants,
ils devaient être trois, quatre,
puis ils le regardaient,
puis personne ne savait quoi faire.
On a juste pris un bon look du gars.
Bien voyons.
Tout le monde a refait ses affaires après,
mais c'est resté dans la mémoire du monde.
Bien non, mais c'est ça.
Le gars qui a...
Puis c'est vraiment que, même dans la caméra,
tu vois qu'il susse.
Puis la joke, le bot plug,
le client qui a mis mon bot plug dans son cul.
Écoute, ça fait genre un an je pense
que tout le monde en parle
pis il y a un nouveau doorman
qui était pas au courant de cette histoire-là
pis à un moment donné ça vient, le sujet vient
tout
pis le client avec qui il était
j'ai dit qu'ils étaient deux gars ensemble
le client avec qui il était
il a pas de bras
pis tu sais, c'est juste parce que
mon client me demandait, pas mon client,
le doorman me demandait de quoi il avait de l'air.
Fait que je lui donne une description, il me dit
OK, puis son ami, il avait de l'air de quoi.
Fait que j'ai dit, bien, il était chauve,
il avait une belle brousse, il n'avait pas de bras.
Là, le doorman, il me fait une drôle de face.
Il dit juste, il dit, je ne veux pas entendre
parler de ça. Je fais, mais voyons,
c'est bien bizarre.
Le gars, qui n'avait pas de bras,
est venu cette soirée-là au downtown.
Puis j'étais là, mais voyons, c'est quoi les coïncidences?
Oh non, c'était l'ami du doorman.
Puis il connaissait le gars, il connaissait tous les gars,
il connaissait le gars qui avait mis mon bas de bloc dans son cul.
Mais il voulait pas savoir c'était lequel de ses amis de gars.
Là, il a compris que c'était un dans sa gang d'amis qui connaissait des gars
qui viennent des États.
Une gang de...
Oh mon Dieu, mais c'est quoi les chances?
Mais c'est ça mon point, c'est que c'est quoi les chances?
Puis je sais pas pourquoi.
Ce soir et là, écoute, puis je trouvais ça drôle.
Puis je trouvais ça drôle.
Puis quand le gars est arrivé, genre le domaine,
je disais, c'est l'ami à lui.
Il dit, je veux pas que tu me dises. Il dit, je veux pas que tu me dises.
Il dit, je veux pas que tu me dises c'est lequel.
Il dit, ils vont venir au bar.
Tu l'as revu après ça?
Oui. J'ai revu le gars, puis je l'ai pas dit.
Je l'ai pas dit, je l'ai pas snitch.
Par respect.
Tout est arrivé la même soirée.
Mais pas tout, mais cette histoire-là,
je l'ai racontée au doorman,
que le gars, c'est une drôle de coïncidence.
Puis il me l'a dit, le doorman, il dit, je veux pas que tu me dis
c'est lequel de mes amis de gars.
Il est tourné de voir?
Non. Il m'a pas fait danser, il m'a pas vraiment parlé.
Mais je savais vraiment c'était qui, là.
Je savais vraiment c'était qui.
Puis le doorman, il m'a dit, tu peux pas me dire
c'est lequel de mes amis de gars qui a mis mon bas de plogue,
ton bas de plogue dans son cul.
Il dit, je pourrais plus jamais l'inviter chez lui.
Il dit, je pourrais jamais le regarder dans les yeux.
Il en parlait avec les autres gérants,
puis les gérants confirmaient, c'est comme une légende ici.
C'est la légende du client.
Puis le gars, le pauvre doorman qui s'est rendu compte,
c'était son chum de gars.
Oh non, mais même moi, je me sentais mal.
Je n'aurais pas dû m'ouvrir la gueule.
Je veux dire, ils sont comme 4-5 dans cette gang d'amis là
fait que
je suis comme là
ben là regarde
je suis là tu regardes
les 4 autres dans les yeux
pis t'es là
il y en a une aussi malade
dans le gang
c'est sûr qu'il va le demander
à un moment donné
dans un party bien chaud
bah c'est bon
c'est qui qui s'est allé
dans le cul là
c'est sûr
c'est sûr parce que c'est vraiment
le genre du doorman
de faire un petit commentaire
de même
moi je voudrais le savoir
tu sais pas parce que je serais pas plus son amie.
Je l'ai même pas redit.
Je ne l'ai pas redit au client,
mais il y a de mes collègues,
les danseuses, qui le savaient.
Parce qu'ils ont reconnu le gars.
Après ça, ils ont reconnu le gars qui n'avait pas de bras.
Après ça, ils ont reconnu le...
Puis je dis lui parce qu'il est super gentil
puis il est connu.
C'est comme un régulier qui vient des États.
En tout cas, les filles le connaissent depuis
Il est tellement, tellement fin
Je veux pas le catégoriser parce que c'est juste
Une catégorie physique, je sais pas son nom
En tout cas, je voulais juste le caractériser
Elle vient de dire qu'il est chauve-roue
Avec pas de bras, ouais
Ah non, mais l'autre qui s'est mis dans le cul
C'est un beau gars, c'est un beau gars
Il était pas, ben beau gars, attends
Mais toi t'as dit
qu'il était pas
il était
mais c'est ça mon point
il était pas
genre mon genre
il était pas atroce
comme
parce que j'ai l'impression
quand on dit qu'un client
il est là
souvent les gens
vont dans l'horrible
extrême
il était pas beau
genre séduisant
sexy
wow
mais tu sais comme
il était pas
il était pas ton genre
non il était
mais tu sais moi
il m'attirait pas.
Je pense que c'est plus ça que j'aurais dû dire tantôt
quand tu m'as posé la question.
Moi, il me tournait pas on.
Fait qu'à aucun moment, j'étais là,
c'est normal, c'est kinky.
J'étais là, arc malade mental.
À aucun moment, j'étais là,
OK, c'est un freak, c'est peut-être le fun.
Non, non, non, à aucun moment,
ça allait venir dans ma tête.
Ça fait combien de temps en tout que tu danses?
Je l'avais pas dit
dans le premier podcast parce que j'étais comme mal à l'aise.
Je voulais pas le dire. Non, mais ça me dérange pas de le dire
maintenant. Mais j'ai commencé, j'avais 17 ans.
Je m'étais pas faite carter, là. J'avais commencé
parce que j'étais sur Seeking Arrangement
avant de danser. J'étais sur un site de
Sugar Daddy. Puis mon Sugar Daddy
était amie avec un gérant dans
un bar de danseuse. Fait qu'il
m'avait conseillé
que si je voulais commencer à danser,
vu que j'en avais parlé, il m'avait dit, va là.
Fait qu'il en avait déjà glissé un mot.
Fait que, tu sais, j'ai pas fait d'audition,
rien, je l'ai dit, mais ils m'ont même pas
carté non plus parce que
j'étais comme référée par un ami.
Fait que j'ai commencé à danser
on the low, j'avais 17 ans.
– OK, c'est ça. – J'avais 17 ans.
– J'avais oublié que c'était quelque chose que...
Non, mais ça ne me dérange pas.
Maintenant, je ne travaille plus dans ces bars-là.
Je ne travaille plus dans ce bar-là.
OK.
Puis ça ne se reviendra pas pour moi.
C'est ton âge maintenant ou non, c'est ça?
Ça ne me dérange pas, j'ai 22.
Tu as 22?
Oui, j'ai 22.
Puis je fais ça, ça fait...
J'ai compté sur mes mains.
Quasiment 5 ans. Bien, tu sais, on and off dans le temps. Avant la pandémie, ce n'était pasai 22. Puis je fais ça, ça fait... J'ai compté sur mes mains. Quasiment 5 ans.
Bien, tu sais, on and off, là, dans le temps.
Avant la pandémie, c'était pas à temps plein que je faisais ça.
Là, maintenant, depuis 2-3 ans, c'est à temps plein.
Puis est-ce que, mettons, parce que là,
t'es entourée de filles qui font la même chose que toi,
est-ce que tu les vois hors de la job?
Est-ce que t'as genre des amis proches
qui font la même chose que toi ou pas tant?
Oui, oui, mais je pense
que ça aussi, ça l'a changé depuis le dernier podcast.
J'ai fini par me créer des amitiés
assez solides.
Il y a différentes sortes
de danseuses. Il y a différents types
de danseuses. Il y a des filles qui vont faire ça
puis ils vont considérer ça un
9 à 5 bien normal. Ils vont pas consommer.
Ils vont prendre ça très à cœur.
Ils vont être passionnés par leur job.
Puis il y en a d'autres qui font ça juste pour l'argent,
pour la conso, puis c'est pas tout le monde
qui a les mêmes intentions derrière le métier.
C'est sûr que quand tu trouves une fille
avec qui tu t'entends bien, ça fait du bien,
c'est le fun, puis je dis pas que c'est rare,
mais c'est pas une majorité des filles
que je voudrais dans ma vie.
Je suis chanceuse d'en avoir, je suis chanceuse. Puis c'est drôle parce qu'est pas une majorité des filles que je voudrais dans ma vie. Je suis chanceuse d'en avoir.
C'est drôle parce qu'on a
des gens d'amitié qu'on s'attendrait jamais.
Une de mes bonnes amies, elle a le double de mon âge.
Elle a 44. Ça fait
entre 20 ans qu'elle danse.
Elle est magnifique.
Chaque fois qu'elle parle, c'est comme je mange
ses mots. C'est la sagesse.
C'est l'expérience. C'est tellement fun.
Elle raconte des trucs qu'elle a vécu
avant même que je n'en aille.
J'adore ça.
Je le sais que dans d'autres contextes,
on n'aurait peut-être pas
le même niveau de maturité.
Une fille de 22 et une femme de 44,
c'est rare que ça ait le même niveau de maturité
ou le même niveau d'expérience en vie ou d'expérience professionnelle. C'est rare que ça ait le même niveau de maturité ou le même niveau d'expérience dans la vie
ou d'expérience professionnelle
c'est rare
mais ça se fait bien quand on danse
des fois même dans une soirée
on vit toutes les mêmes choses
on peut vivre les mêmes genres d'agressions
le même genre de colère, le même genre d'émotion
fait qu'on finit par se comprendre
il y en a qui viennent des mêmes genres de milieu
même genre de
moi je m'entends bien avec des en a qui viennent des mêmes genres de milieux, même genre de...
Moi, je m'entends bien avec des filles
qui viennent, mettons, plus des petits villages
ou des affaires de même. Je viens d'un petit village.
Je m'entends bien. On se spot.
C'est ça, moi, je me tiens pas, mettons, avec les filles
qui ont des pimples, des petites fannies,
comme dans Figures. Il y en a qui vivent dans leur
monde, puis ils aiment ça.
C'est pas moi qui vais pouvoir les raisonner
de quoi que ce soit. Puis pour ma propre sécurité, moi, je veux pas être embarquée
là-dedans, je veux pas être la meilleure Fanny
qui est morte d'une overdose dans l'émission.
Tu sais, c'est vrai, mais dans cette émission-là,
c'est une réalité.
Quand tu l'as écoutée, tu trouvais que c'était
légit?
Quand je l'ai écoutée, je dansais pas encore.
Moi, j'ai jamais trouvé ça sensationnel.
Moi, en fait, j'ai toujours trouvé ça quand même legit.
Puis en fait, en dansant, je confirme
que c'est une partie
des filles qui ont des pimes
que c'est ça. Vraiment, là, genre
la fille, elle peut venir d'un milieu
difficile. Elle a jamais
vraiment eu personne qui l'aidait, qui la soutenait.
Un vrai ami, un vrai chum.
Fait que le pime, puis elle trouve
une petite fille brisée qui a besoin d'encadrement. Il va y faire naît un vrai ami, un vrai chum. Le pimp, il la trouve.
Une petite fille brisée qui a besoin d'encadrement.
Il va y faire...
Il va y faire des belles promesses,
des belles paroles, puis ça va virer
tellement triste.
Mensonge, manipulation.
Il n'y a rien à faire. Ces filles-là,
c'est leur chum, puis ils aiment leur chum.
Ce n'est pas une histoire, nécessairement,
comme j'avais écouté le podcast
que vous avez fait avec gab gab jérôme ça m'avait tellement touché puis je sais qu'elle avait dit
elle qu'elle avait été mon podcast 4 le seul fun qui avait des femmes qui faisait ce type free will
puis super empowering oui puis il y en a des faits je pense qu'elle avait parlé un peu justement de
figure ce que je l'ai déjà entendu parler qu'à dire que c'est un pourcentage c'est vrai c'est
un petit pourcentage mais ça reste un pour. C'est un petit pourcentage,
mais ça reste un pourcentage. Il y a quand même
des filles qui ont leur PMC là,
puis c'est là.
Puis quand tu vois ça,
ça te fait quoi?
Ça me fait de la peine.
Mais en même temps, ces filles-là,
souvent, il n'y a pas moyen de les raisonner.
Il y en a qui sont trop deep.
Non, parce qu'il y en a qui sont trop
deep. C'est un milieu a que c'est trop deep
puis c'est un milieu
que j'ai pas envie de jouer là-dedans
des histoires de gang de rue
des histoires de
des filles qui vont consommer aussi
c'est rare une fille qui a un pimp, elle consomme pas
puis c'est normal avec le milieu dans lequel elle est
elle est très compréhensible
Est-ce que dans Fugueuse
moi je suis en train de le réécouter?
Pour vrai, t'es la dache.
C'est la sortie.
C'est pour ça que je veux le réécouter.
J'aimerais ça le réécouter parce que de mémoire,
j'y vais de mémoire, c'est très accurate.
J'y vais de mémoire, j'en connais des fannies.
J'y vais de mémoire, j'en connais.
Mais eux, ils passent par la fille.
J'en connais des damiens.
J'en connais des damiens qui aimeraient ça que moi aussi, je sois leur fanny. J'en connais des damiens ben oui j'en connais des damiens qui aimeraient ça que moi aussi je sois leur fanny
j'en connais des gars comme ça
c'est pas juste les filles
tu disais non je serais pas ta fanny
ah mais des fois je leur dis
laisse moi tranquille ça marchera pas
tu vas pas faire une scène avec moi
ça marchera pas tu vas pas m'en venir Le podcast d'aujourd'hui est présenté par
Oxio, qu'on aime beaucoup.
Oxio, qui est autant obsédé par votre
Internet que tout le monde, en fait,
parce que c'est très important en 2024
comme en 2022, l'Internet.
C'est tout le temps important, en fait.
L'Internet, sans toute la grosse censure
des autres télécoms, c'est Oxio.
Il n'y a pas de contrat, il n'y a pas d'Asterix
partout avec Oxio.
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Voir si c'est un bon fit avec vous.
Ça va être un très bon fit.
Tu as le dé.
Mettons une...
Tu sais, parce que tu parlais aussi...
Je m'excuse, j'arrête pas de ramener l'autre podcast,
mais je viens de l'écouter.
Mais quand tu vois, mettons, une
petite nouvelle que toi, tu l'as déjà été
et que tu le sais que c'est stressant et tout,
est-ce que tu as tendance à
pas me mentorer,
mais l'accueillir
et essayer de la rendre à l'aise ou pas?
Tu n'es pas là-dedans. Je le vois vite, ça dépend c'est quoi le genre de la fille.
Parce que si la fille est nouvelle,
puis finalement, elle est vraiment coquée,
puis elle est soule, elle crie, elle fout la merde,
non, non, moi, je vais pas t'aider.
Non, non, non, arranges-toi tout seul.
Moi, j'ai quand même une face, une réputation, un nom,
je suis quand même connue dans les bars
des milieux de danseuses. Je veux pas
être associée avec des filles qui ont pas d'allure.
Je veux pas apporter des filles aux bars qui ont pas d'allure.
Je veux pas aider des filles.
Il y a plein de filles qui ont écouté le podcast
et qui m'ont écrit, mettons, sur les réseaux sociaux
pour me dire « Ah, j'aimerais ça avoir de l'aide. »
J'aimerais ça.
Puis le peu de fois que j'ai actually aidé,
j'ai vraiment été déçue.
Peut-être que j'arrête pas de les aider, ces filles-là,
parce qu'elles consommmer puis se sont fait mettre
dehors parce que c'était genre des monstres comme youver charge est allé à l'encontre des règles
puisque mais c'est pas compliqué là tu fais déjà 15 20 piastres aux trois minutes pourquoi tu
demandes plus le but subint calme et c'est pas les personnes à quel point qu'ils sont
trop stable c'est pas quel point tu peux leur faire confiance. C'est un peu mettre ton nom, ta réputation
à jeu. Il y a des
bars qu'avant,
quand t'amenais une fille, puis si
elle était pas digne de confiance,
puis elle foutait un peu la merde, toi, t'avais
des conséquences aussi, tu pouvais être suspendue.
Tu pouvais ne pas avoir le droit de rentrer une semaine ou deux
comme conséquence. Là, tu nous as
dérangées, puis t'aurais pas dû
l'emmener ici la prochaine fois.
Retiens-toi.
Il y a des places que c'est ça. Il y a d'autres places qui disent
« Bien non, on est très reconnaissant que tu aies apporté une fille.
Merci, au moins, on a essayé. »
Au moins, elle a essayé. Mais c'est différent.
C'est différent. Il y a des filles que je le vois
très vite, qui
ont une tête sur ses épaules, puis qui me font
penser à moi, il y a genre deux, trois, quatre ans.
Puis elle, je veux vraiment les aider
et je veux les tenir proches de moi.
Puis là, je le vois, il y a des petites filles.
Je dis petites filles, mais ils ont mon âge.
Mais je le vois, les nouvelles dans le milieu.
Il y a tout le temps celles qui ont des pimes
qui vont essayer de les amadouer
puis d'essayer de leur présenter des gars.
Puis c'est tout le temps comme un fake chum.
C'est tout le temps une niaiserie de même.
Puis ça me purge, là.
Ça me...
Je le mets vraiment vite clair
que non, non, non. Je vais te dire
c'est quoi la vérité. Je vais te dire qu'est-ce qui va t'arriver.
Puis tu vas te tenir tranquille.
Tu voudras pas être là-dedans. Tu voudras pas.
Puis t'écoutes-tu? Il y en a-tu qui t'écoutent?
Ouais, ouais. Ouais, ouais, ouais. Beaucoup, là.
La majorité. La majorité.
S'ils ne sont pas déjà manipulés un peu,
s'ils ne connaissent rien, je vais être capable de les choquer.
Mais c'est ça qu'il faut, parce que ça reste vrai.
Tu sais, là, tu te dis, 75 % de l'argent que tu fais,
il va falloir que tu le donnes à lui. Pourquoi?
Pour aucune raison. Parce que ça y tente.
Parce que c'est ça.
Puis là, tu vas partir 17, puis après ça, il va c'est ça. Puis là, tu vas partir d'ici,
puis après ça, il va t'avoir booké des clients,
tu pourras pas aller te coucher.
Il va y avoir un chauffeur qui va t'attendre en avant,
tu vas embarquer, puis après ça, le chauffeur,
il va t'emmener faire tes rendez-vous.
Tu vas faire encore moins qu'au club,
parce que, tu sais, comme j'ai dit tantôt,
un prix moyen d'escorte, c'est comme 300 $.
Tu donnes la moitié, 75 %, ça dépend des pimpes.
Moi, j'ai déjà entendu des gars qui disaient qu'ils prenaient 100 %. Genre, des pimpes,
j'ai déjà, peu importe le contexte
dans lequel j'étais.
Tu es fière de dire ça à toi?
Oui, en mode, genre, tu pourrais être
ma queen, on va vivre du dos des autres femmes.
Moi, je te respecterais toi, les autres,
je les respecte pas. Moi, je suis juste un pimpe,
j'utilise les femmes, tu vas vivre de leur argent.
Moi, je la collecte à 100 %. Tu vas vivre de l'argent
de cette fille-là.
Comme si ça allait me faire quelque chose,
mais en même temps, ils s'essayent parce que c'est sûr
qu'il y en a des filles un peu diaboliques qu'eux autres.
Ça leur fait plaisir. C'est sûr.
S'ils l'offraient là,
puis qu'ils me le disent de façon aussi confiante,
c'est parce qu'il y en a qui le font.
C'est sûr. Il y en a.
– Jusqu'à temps qu'ils en trouvent une meilleure,
puis après ça, qui switch.
Ou bien, il va se dire,
« Oui, viens, tu vas vivre de l'argent de la fille. »
Puis à un moment donné, tout d'un coup,
tu sens même que tu t'en rends compte,
tu ne vis plus de l'argent de la fille,
c'est toi qui travailles.
C'est ça.
Puis là, c'est toi qui fais vivre une autre fille.
Déjà.
Ça doit être une façon de les...
De les acheter, de les amadouer.
T'aurais-tu le goût un jour de,
mettons, but ultime,
moi, dans ma tête à toi,
j'aurais le goût de m'ouvrir un bar de danseuse
et d'avoir justement le...
On en a parlé.
J'aimerais ça.
Tu en as-tu?
Tu voudrais avoir le contrôle
et il n'y aurait pas de femme qui souffrait justement.
C'est toi qui as le contrôle de ton bar et il n'y en a de femme qui se ferait justement c'est toi qui as le contrôle de ton bar
et il n'y en a pas une qui va un pime dans ton bar
à toi.
J'aimerais ça, mais en même temps
c'est sûr, c'est sneaky. Il va toujours avoir
des filles qui disent que c'est leur chum.
Tu ne sauras jamais ce qu'ils font
vraiment en arrière.
Tu ne sauras jamais.
C'est rare d'avoir la vérité.
On s'invente des personnages.
Des fois, on se trouve drôle,
on va danser. Puis là, où que les
VIP, c'est comme tout un à côté
de l'autre. Des fois, t'entends un petit peu la conversation
de la fille à côté. Puis là, t'entends des
histoires. Puis là, la fille, elle sort à ricaner.
C'est même pas vrai. On s'entend dire des
niaiseries. On se trouve drôle, la fille.
J'arrive d'un voyage au Japon.
Elle est jamais allée au Japon.
Ça va t'inventer une affaire.
Moi, j'ai déjà inventé
durant longtemps que j'avais un enfant.
J'ai inventé que j'avais un enfant
pour avoir plus de cash.
Je disais que j'avais une gardienne à payer.
J'avais des affaires, des couches, des ci, des ça.
C'est pas vrai, j'ai juste deux chats, pas de poils.
J'ai pas d'enfant, j'ai deux chats.
Mais, tu sais,
il se sentait bien, les clients,
de me tuper et de savoir
l'argent où aller.
C'est pour les conforter, eux, mettons.
Ben oui. Quand tu as réécouté
notre autre podcast, comment
tu t'es sentie par rapport à certaines choses
que tu as dit et comment tu t'exprimais,
de quoi tu avais l'air? Parce que
honnêtement, là, tu avais 20, tu as 22.
Il y a eu une évolution, quand même.
Puis t'étais déjà incroyable,
mais on le voit que
t'es peut-être plus posée.
Je sais pas. Je suis très confortable
de parler de ma job. Je pense que le podcast,
de toute façon, ça l'a tellement mis ça
open
que maintenant, j'ai l'étiquette de danseuse
dans le front, puis ça me dérange pas.
J'ai eu un chum, là, je suis plus avec, mais j'ai eu unétiquette de danseuse dans le front pis ça me dérange pas j'ai eu un chum
là je suis plus avec mais j'ai eu un chum
dans les dernières années
il a même pas eu le temps de me présenter
à sa famille, sa soeur pis sa belle-soeur
elle était comme
on t'a vu dans sa story
on la follow déjà, on la follow à cause de sexe oral
on écoutait son podcast
ils ont reconnu, j'avais mis une photo avec
t'as touché pas trop là pis t'es là non mais on t'a mis une photo avec, genre, c'est tatoué, je sais pas trop, pis ils étaient là, non, mais on t'a vu,
pourquoi t'as connu?
C'était comme, à la première introduction
dans Belle Famille, c'est comme, ah ouais, c'est la danseuse
qui a vendu son pot de caca.
Parce que c'est ça, pour vrai, qu'ils m'ont
parlé, genre, c'est ça que ma belle-sœur m'a parlé,
pis j'étais comme, oh my God.
Ça l'a-tu pas affecté, genre, la famille?
Non, je pense pas. Non, non, je pense pas.
Mais je pense que je suis tellement open about it que s'il y aâle ton malaise est vraiment juste de ton bord moi c'est quand
je dois je me permets de de rire quasiment lui comme pro athée mal à l'aise à ma place c'est pas
toi qui se met tout nu c'est moi moi qui dans c'est moi c'est pas toi qui fait quoi que c'est
ça c'est moi bravo si ta relation avec lui c'était comment c'était, ça c'est moi. Bravo. Puis ta relation avec lui, c'était comment? C'était bien, pour vrai.
Il n'y a jamais eu de problème de niveau jalousie,
de « Ah, va pas danser, fais pas ci, fais pas ça ».
Vraiment pas.
C'était-tu bizarre pour toi d'avoir les deux?
Non, non, vraiment pas.
C'était déconnexion.
Non, mais j'avais quand même une grosse déconnexion
entre mes clients et ma vie personnelle.
Peut-être maintenant un peu moins vu que là,
je n'en ai plus de chum. Avant, c'était un point que je ne les suivais même pas en retour,
mes clients sur Instagram. Bon, là maintenant, c'est correct. Je les suis en retour sur Instagram,
puis je vais leur donner mon numéro, puis je vais les texter, puis je vais leur donner mon horaire.
Avant, je n'osais même pas. Tu avais deux numéros, il me semble. Oui, j'ai encore deux numéros.
OK. Mais quand j'avais mon chum, c'était'était en mode je ne veux même pas avoir de l'air de parler
à d'autres gars. Le travail, c'est le travail.
J'existe dans le bar. En dehors du bar, je n'existe pas.
Je donnais mon OnlyFans quand les clients
y tenaient, mais c'était à peu près ça.
Maintenant, ça me dérange
moins.
En plus, j'ai recommencé
à faire un peu de l'escorte dans le sens que
comme j'ai dit, les clients,
il y a des multimillionnaires
qui sont vraiment attachés à moi,
puis ils me veulent, ils me veulent, ils me veulent, bien c'est correct.
Mais dans le temps que j'avais un chum,
je ne faisais pas ça.
C'était vraiment comme j'existais que dans le bar,
en dehors du bar, je n'existais plus.
Puis tu as arrêté Omnifondy tout ça?
Non, non, non, j'ai continué.
Mais tu ne faisais plus en personne,
puis tu ne faisais plus d'extra?
Non. C'était-tu ça qui s'est enlevé ou c'était vraiment toi? Même pas, c'était continué. Mais tu ne faisais plus en personne? Non. C'était-tu ça qui s'est en lui?
Même pas, c'était juste moi.
C'était vraiment juste moi.
Je pense que ça ne me tentait plus nécessairement
de devoir dealer
avec tout plein d'affaires.
J'étais bien dans ma relation, j'étais bien juste avec lui.
Puis tes
messieurs d'escorte,
est-ce que c'est majoritairement des
messieurs mariés
hum
c'est à l'aise
ben attends là je vais y penser pour vrai
mais mettons
des clients qui viennent à job
la majorité oui
ils ont des blondes ou ils ont des femmes
la majorité sont ils disent qu'ils sont se ou ils ont des femmes. La majorité, ils disent
qu'ils sont seuls, mais ils ne sont pas seuls.
Ils se sentent seuls. Il y en a que c'est comme...
Je pense que ça fait tellement longtemps qu'ils sont avec leur femme
qu'il n'y a même plus de connexion émotionnelle.
Le monsieur, il ne va pas bien.
Je pense que sa femme, elle n'a jamais demandé ce genre d'indice
les dernières années s'il était en dépression.
Clairement, il l'est.
Je comprends sexuellement,
physiquement, ça ne marche plus. Des fois, ils l'est. Puis c'est comme... Je comprends, genre, sexuellement, physiquement,
ça marche plus, mais genre... Des fois, ils vont le dire, là, « Ah oui, je suis seule. »
Puis tu le vois qu'il porte une bague de mariage.
Tu sais qu'il est pas seul, mais il se sent seul.
Puis tu sais...
Avant, je portais peut-être plus un petit jugement face à ça.
Maintenant, c'est... Bon, regarde.
Si c'est pas moi, c'est un autre.
Si c'est pas moi, ça va être un autre. C'est pas moi qui vais changer quoi que ce soit. Ben non, c'est pas moi c'est un autre si c'est pas moi ça va être un autre c'est
pas moi qui va changer quoi que ce soit mais des clients mettons qu'ils veulent me voir en dehors
de la job ben ouais je sais qu'il y en a qui sont mariés je sais qu'il y en a qui sont mariés parce
qu'ils vont vouloir venir chez moi non jamais jamais tu vas venir chez nous jamais jamais jamais
puis ben là eux autres ils vont dire oui là, tu peux pas venir chez moi.
Mais là, moi, c'est parce que moi, je suis dans une situation d'infériorité.
Toi, t'es un
homme, t'es plus vieux, t'as de l'argent,
tu pourrais me faire mal. En plus, tu sais où j'habite.
Dans le sens qu'il y a plus de chances que le client
soit un stalker que
la personne qui offre le service.
Moi, je vais pas stalker le client, mais il y a beaucoup plus de chances
que le client me stalke après ou qu'il soit bizarre, obsédé.
Ça peut être dangereux pour moi.
Non, ça ne va pas venir chez nous.
Mais là, quand ça commence, les histoires de...
Est-ce que tu le dis clairement, ça?
Oui, je leur explique.
Je leur dis pourquoi ils pensent que c'est personnel.
Je leur dis que ce n'est vraiment pas contre toi.
C'est juste dangereux comme milieu.
Il y en a qui ne pensent pas.
Il y en a qui sont juste tellement fins.
Ils sont tellement gentils, là,
ils penseraient jamais à me faire mal.
Fait qu'ils penseraient même pas
que quelqu'un pourrait faire mal aux femmes comme ça.
Ils penseraient pas que...
Puis quand je raconte que, bien oui, là,
la fille de Québec, il y avait une escorte,
une masseuse à Québec qui s'est faite tuer
il y a quelques années, elle avait mon âge,
elle avait 22 ans.
Puis tu sais jamais quand, où, comment ça peut arriver.
Puis elle était à l'hôtel en plus.
Fait que tu sais, elle n'était pas chez elle.
Elle était quand même à l'hôtel.
Puis j'ai un client, moi, qu'il y a deux ans,
il a été retrouvé.
Il a tué une escorte puis il s'est suicidé après.
C'était un de mes clients.
Un client à toi, ça?
Oui, c'était un de mes clients à moi.
Attends, avant ou après que tu viennes,
qu'on se rencontre?
Je pense que c'était avant.
Je pense que c'était avant que mes clients, moi. Attends, avant ou après que tu viennes, qu'on se rencontre? Je pense que c'était avant.
Je pense que c'était avant que je vienne au podcast.
Ah oui.
Oui, oui.
J'ai été trouvée genre un mois après chez eux.
Puis c'est ça, tu sais, tu le sais pas.
Tu le sais pas.
Tu peux faire confiance à quelqu'un.
Puis ce gars-là aussi, il avait plein d'argent.
Ça l'a passé dans les journaux et tout.
Mais ça se vient que tu te dis
que ça aurait pu être moi.
Ça aurait vraiment pu être moi.
Il n'y a rien qui fait que...
C'est une question de chance.
Je n'ai rien fait de mieux qu'elle
pour mériter d'être en vie.
Je veux dire, ça aurait pu être moi.
Je ne sais pas si tu en avais parlé.
Tu n'as pas le choix.
Je ne sais pas si tu en avais parlé
au dernier podcast.
Tu peux me le dire si tu voulais le choix. Je sais pas si t'en avais parlé au dernier podcast, vous pouvez me le dire si vous l'avez dit,
mais t'avais-tu donné des trucs de quand tu vas chez quelqu'un,
y'a-tu des choses
que vous, je sais pas,
des signes de clients qui peuvent vous...
Ben, là,
en tout cas, moi, à charger
dans les quatre chiffres de l'heure,
je fais quand même
le tri dans les clients un peu plus louches, un peu plus bizarres. Jres de l'heure. Je fais quand même le tri dans les clients
un peu plus louches, un peu plus bizarres.
J'ai l'impression que...
Ça, c'est avec mon expérience.
Plus que je charge cher,
plus que je risque d'avoir des gars coqués
qui bandent pas,
plutôt que des méga dangereux.
Ça risque d'être plus ça.
Des gars qui ont bien de l'argent,
ils ont bien de l'argent,
fait qu'ils font de la drogue qui vaut cher.
Puis ils en font beaucoup.
Ils bandent pas.
Il se passe rien. Ils payent.
Ils sont dans leur cercle vicieux.
Il se passe rien. Ils cherchent quelque chose à faire.
Ils font de la poule.
Ils ne sont pas dangereux.
Ce n'est pas eux qui sont le plus dangereux.
La consommation, ça ne peut pas
changer
les... alterner leur personnalité.
Ça ne pourrait pas faire ressortir...
Ça pourrait.
J'imagine que ça pourrait à un certain point, c'est sûr.
C'est sûr que si le gars a des tendances
peut-être un peu plus dangereuses.
J'en ai entendu des histoires
de des filles qui vont rejoindre des clients
et finalement, ça a fini avec la police.
Ça a fini que le client a enfermé les filles dans la chambre.
La police a débarqué et tout.
Mais
je ne sais pas s'il y avait des signes
évidents. Je n'étais pas là. Je ne sais pas si
les filles, de la manière que j'ai compris cette histoire-là,
les filles avaient bu, elles avaient consommé elles-mêmes.
Moi, je ne consomme pas. Je regarde
des jurys.
Ça fait un bout que tu es là-dedans quand même
et que tu es exposée à plus de consommation
que M. et Mme Tout-le-Monde.
Ça a-tu eu un impact sur toi?
As-tu essayé des trucs ou vraiment pas?
Pas lié à la job, non.
Non, non, vraiment pas.
Je pense que ça serait la dernière place
où je voudrais essayer quelque chose.
J'ai déjà fait de la drogue, je bois,
mais pas de façon excessive
parce que je considère vraiment ma job comme une job normale et une job sérieuse.
Je considère vraiment que pour moi, c'est une carrière.
Moi, je pense que ça va être la job de ma vie, danser.
Je pense vraiment que je ne vais rien faire de plus gros dans ma vie que danser.
Je ne vais rien faire qui ne va me rapporter ni le plus de satisfaction, ni le plus d'argent.
Vraiment, le top du top dans ma vie,
je suis pas mal sûre que ça va être dansé.
Fait que je veux pas me scraper.
C'est tellement beau que t'aimes ça autant, puis que tu
fasses ce que t'aimes. Parce que
on s'entend, c'est une petite portion
quand même. Ben, petite, je sais-tu,
moi. Mais c'est pas tout le monde
qui se sent comme ça. Puis que tu te sentes comme ça,
c'est magnifique, là. C'est hot.
J'aime vraiment ça.
C'est sûr que j'y vais pour l'argent,
mais comme j'ai dit tantôt avec les injections,
je suis quand même dans le bon milieu.
J'ai toujours aimé la beauté.
J'ai toujours aimé tout ce qui était superficiel.
Ma mère est tellement belle,
puis elle aime les cheveux, le maquillage, les ongles.
Elle me permettait de faire ça avec elle
quand j'étais jeune, puis je suis contente de maintenant
pouvoir vivre un peu de ça.
Je fais mes ongles,
c'est un plus à ma job. C'est pas une
perte d'argent, au contraire, les clients
vont aimer ça.
Je sais pas, hein?
Je sais pas, hein?
Ça dépend, mais artiste de scène,
artiste de scène, ouais, tu peux mettre ton maquillage,
ton linge, tes souliers,
les ongles, j'ai jamais essayé les ongles.
Tu t'essaieras.
En plus, c'est des press-on. Je les colle.
Mais dans tes impôts, tu es travailleur autonome dans le fond?
Oui.
Avec mon OF aussi que je déclare.
Tout est legit. Tu payes tes impôts.
Il y a le monde qui dit.
Moi, oui. Je ne peux pas parler au nom de tout le monde non non je sais
ouais mais j'ai quand même
je pense que ça peut venir aussi
du milieu d'où tu viens, si tes parents t'ont pas
vraiment appris, si t'as pas personne
pour t'encadrer
tu sais j'en ai des amis de mon âge
ils sont vraiment moins responsables
que moi pis c'est pas des danseurs, c'est pas des danseuses
ben non ça a rien à voir
ils habitent chez leurs parents pis ils sont encore moins responsables que moi pis puis c'est pas des danseurs, c'est pas des danseuses. Ben non, ça n'a rien à voir. Genre, ils habitent chez leurs parents,
puis ils sont encore moins responsables que moi,
puis je suis comme, mais voyons donc,
ils font 12 fois plus de drogue,
ils boivent, ils n'ont pas une scène,
genre, c'est pas une scène parce qu'ils consomment trop,
ou ils crament leur argent,
puis c'est...
Ils font ce qu'ils veulent, mais...
Il faut que tu aies une très bonne discipline
pour être dans un milieu où t'es autant exposée.
Mon ventre, il gargouille tellement.
Ouais, pour être
autant exposée, puis
comme je sais, mettons, moi,
être autant exposée, puis ne pas
consommer, j'aurais pas
eu cette force-là, je pense pas.
Ça va aussi avec les amis
qu'on se fait. Mettons, les filles qui font de la coke,
souvent, ils se tiennent ensemble, parce que là, ilses qui font de la coke, souvent, elles se tiennent ensemble
parce que là, bien, elles partagent de la coke
ou elles en font ensemble. Elles deviennent
amies parce qu'elles sont toutes dans leur même
monde puis leur même mood. C'est comme
le monde qu'elles boivent tout le temps.
Je veux pas que ton entourage ait une influence sur toi.
Même chose à la job. Ces filles-là, je me tiens pas avec.
J'ai pas d'amis qui me font de la
poudre tout le temps dans la face. Je sais qu'il y en a
qui en font, mais ils me le font pas dans la face.
Fait que c'est pas comme si j'étais réellement
exposée à ça. Ou que je le suis
plus. C'est peut-être avec
les clients, mais
c'est rare que je pars du bord avec
un client. Puis c'est pas...
C'est vraiment si...
Moi, je négocie pas mes prix.
Fait que c'est...
Moi, c'est un prix fixe.
Ça peut aller à la hausse, mais jamais à la baisse.
As-tu eu plus de clients à cause du podcast?
Oui.
Les clients du podcast.
Ah, mes cochons!
Seconde-lip fans, mais en personne aussi.
Beaucoup de gens que...
Il y a déjà des gars du lac Saint-Jean
qui étaient haut d'entendre et qui ont dit qu'on était en ville.
Puis le gars, il a dit, moi, j'avais déjà écouté ton podcast.
Il est allé sur mon Instagram
pour savoir où je travaillais, puis il était comme,
on a pris le guess.
Le gars, c'était le seul de la gang, je pense qu'il était 10-12.
Puis il était comme, je suis le seul de la gang qui a écouté
le podcast, mais c'est moi qui ai recommandé le bar
ici à cause de toi.
Puis ils m'ont fait danser, il avait pris un bout,
il avait un pot, j'avais dansé pour eux. J'ai frais de l'argent.
Merci.
Pour vrai, c'était vraiment cool.
Puis le gars a dit « On est venu ici
à cause de toi. » Puis ça arrive,
le monde qui me le dit. Je suis toujours reconnaissante.
Je trouve ça toujours le fun.
Je trouve ça le fun.
Mais il y a des désavantages.
Il y a des petits désavantages.
Vu que oui, j'aime ça, ma job, je pense qu'il y en a
qui étaient... Puis j'ai reçu
encore des messages de ça, de monde qui
veulent venir, mais ils ne veulent pas dépenser. Ils veulent
juste venir pour voir, venir pour me rencontrer,
venir pour me parler.
Puis...
Oui, mais non.
Oui, ça me fait plaisir, mais non,
c'est pas full, tout le temps approprié
parce que je suis au travail.
T'es là pour faire de l'argent, tu vas pas perdre ton temps.
C'est ça, du temps c'est de l'argent
puis le temps que je te parle, toi, à t'expliquer
où c'est que j'ai acheté mes bas collants, il y a peut-être un gars
qui a 500$ dans les poches qui vient choisir
un autre fille au lieu de moi.
Tu le sais pas, tu le sais pas. Puis il y a peut-être le client
qui t'attendait, que finalement il est tanné d'attendre,
il s'en va ou il va trouver un autre fille.
Tu peux passer à côté des opportunités dans le bar, mais c'est pas juste ça aussi, c'est comme parait, que finalement, il est tanné d'attendre, il s'en va, ou il va trouver un autre fille, ou tu peux passer à côté des opportunités
dans le bar. Mais c'est pas juste ça aussi,
c'est comme par respect.
Mes amis, dans la vraie vie, ils me voient pas tout nu
tout le temps. Ils viennent pas à ma job
non plus pour me voir tout nu, juste for fun.
Ils savent que
je ne care pas tant que ça
à ce que le plus de gens possible me voient tout nu.
J'aime ma job, mais parce que
c'est payant, puis parce que le monde, ils sont dedans.
Une soirée où le monde, ils applaudissent même pas,
ils te regardent, puis il y a aucune interaction.
Je vais pas être contente, là.
Fait que, tu sais, je comprends les gens,
ils viennent un peu pour être gentils
puis me rencontrer, mais je me dis,
si j'étais coiffeuse, viendrais-tu t'asseoir dans le salon
puis pas payer de coupe de cheveux,
juste me regarder couper les cheveux des autres.
Puis essayer entre les coupes de venir
me parler, puis tu fais quoi?
C'est quoi tes ciseaux? Qu'est-ce que tu fais? C'est quoi ça?
C'est quoi ta technique? C'est quoi ce que tu fais?
Puis tu payes même pas. Puis tu payes pas.
Tu types même pas. T'essayes même pas de me parler.
T'essayes de te faufiler entre des clients.
Puis là, si je te parle, je te parle. Bien là, ça se peut que ma collègue,
sa chaise aille vide. Elle va prendre le client
qui veut la coupe de cheveux. Là, moi, j'ai perdu
une coupe. Pourquoi? Pour te parler, pour te jaser de quoi?
Je m'explique, je répète.
C'est tellement vrai, my God.
C'est vraiment comme ça. Même affaire, je pourrais donner le même exemple avec une tatoueuse.
Tirerait-tu dans un salon de tatouage,
la regarder tatouer, la regarder faire des dessins,
puis juste la gosser, puis
déranger.
Je comprends.
Je comprends la curiosité,
mais je pense pas non plus
que c'est une curiosité mal placée, pas du tout.
Mais je pense que c'est une curiosité
qui doit quand même
comprendre le contexte
dans lequel on est. C'est un bord de danseuse,
on travaille.
Est-ce que tu danses pareil
comme il y a deux ans? Est-ce que c'est les mêmes
tunes que tu choisis?
Ben non, non. Maintenant, je danse
beaucoup plus sur du rock,
sur du métal. Les clients, ils aiment ça.
Mais attends, ça, tu fais déjà ça un peu.
Oui, mais vraiment, maintenant, je danse
même plus sur du rap. Le rap, c'est fini.
Je vais vraiment... Je danse sur du
Judas Priest,
Danzig.
Tu fais la split, et tu fais genre...
J'aimerais ça faire la split, mais je ne suis pas capable.
Non, ça se caboue avec mon
butt plug. J'essaie.
Je m'étire à tous les jours.
Des fois, j'arrive de bonheur à la job,
on s'étire sur le stage. Les clients trouvent ça le fun.
Ils aiment ça nous voir nous pratiquer un peu.
Je suis rendue beaucoup meilleure en pole.
Je m'entraîne plus qu'avant.
Je suis en meilleure forme.
Tu en as-tu un chez vous pour te pratiquer?
Oui, oui.
Puis j'aime ça.
J'en ai acheté un plus petit.
Il y a différentes grosseurs de pole.
J'ai acheté exactement celui-là à ma job.
OK, oui.
Puis ça...
Il tourne-tu sur un même ou c'est toi qui tourne?
Bien, ça dépend.
Il y a deux options.
Moi, je le fais tourner à la job.
Il y en a un qui tourne, il y en a un qui tourne pas
il y en a un que les vis sont
comme dévissées, fait que tu tournes
pis l'autre c'est toi qui dois tourner
toi-même, mais c'est beaucoup plus dur quand c'est toi qui tournes
ben ouais c'est clair
ça dépend, c'est différents
moves pour différents pôles
t'as-tu déjà pensé faire, parce que
il y a genre du fitness pole dancing
t'as-tu déjà pensé faire ça? moi je te fitness pole dancing. T'as-tu déjà pensé faire ça?
Moi, je te suivais dans le temps que t'avais...
Je te suis encore.
Dans le temps que t'avais fait les cours.
T'avais suivi des cours.
C'est pour ça que je te demande ça.
Mais ça serait une place où j'irais.
Ça serait vraiment une place où j'irais.
C'était vraiment le fun.
Je voulais y aller,
mais je me trouvais vraiment pas assez bonne.
Déjà que j'ai les mains qui suent tout le temps.
J'ai de la misère à mettre grip. J'ai à dire
dans ma sacoche.
Comme si tu apprenais quelque chose.
J'ai du pull grip.
Je pense qu'il me fallait que je me
construise une genre de base,
de muscle. Un peu de muscle.
Maintenant que je mange mieux
qu'avant, que je m'entraîne plus.
Tu vas au gym et tout?
Je suis capable de me
grimper. Tu sais, c'est drôle, il y a des filles
qui ont vraiment des habiletés,
c'est comme, c'est en dedans d'elles,
c'est naturel. Il y a une fille, elle m'expliquait l'autre fois,
mon amie Alice, elle m'expliquait comment
grimper le pôle. Puis elle disait, c'est comme quand t'étais jeune
puis tu grimpais dans les arbres.
Puis j'étais là, mais...
Mais quoi?
Puis t'es là, t'as jamais grimpé dans un arbre? Puis j'étais là, ben non. Puis t'es là, mais... Mais quoi? T'as jamais grimpé dans un arbre?
J'étais là, ben non.
T'es là, c'est pour ça que t'as de la difficulté.
J'étais là, ben j'imagine,
parce que j'ai jamais grimpé dans un arbre.
Il y a l'autre à côté, une fille,
elle dit, moi j'ai commencé à faire de la gymnastique
parce que j'étais bonne.
J'ai grimpé dans des arbres.
C'était peut-être juste ça.
Il y a des filles, on dirait,
qui ont toujours été physiquement actives.
Moi, j'étais une petite grosse.
Je ne bougeais pas bien quand j'étais jeune.
J'étais une enfant qui aimait bien ça, le divan,
puis les jouets à ouïe.
Je n'étais pas sportive pantoute.
Le sport et bouger, c'est vraiment récent.
Commencer à danser, c'était dur sur le corps.
Maintenant, je m'en fous.
Je peux faire 3, 4, 5 jours en ligne.
C'est correct.
Avant, une journée semaine, deux journées semaine,
même pas en ligne.
Dans la même semaine, j'étais brûlée.
Claquée, j'avais mal au dos.
C'est clair.
C'est un sport.
C'est un sport olympique quasiment faire ça.
C'est pas le bleu.
Il faudrait que vous soyez aux Olympiques.
Il y en a.
Il y en a que vous.
Peut-être pas moi.
Mais je donne vraiment le crédit à toutes les filles
qui sont incroyables à Fenty Pole.
C'est un or.
C'est fou.
C'est pour ça que des fois, quand les clients
sont là, ils regardent, ils applaudissent même pas.
Ils sont juste là pour regarder.
C'est comme, mais t'aimes ça? Tu regardes
puis t'aimes ça. Je comprends si tu regardes
puis t'aimes pas vraiment ça. T'es pas obligé de donner de l'argent
mais là je le sais que t'aimes ça
la fille là, elle te fait tout qu'un choix
c'est quand le meilleur moment de donner l'argent
c'est après, mettons
moi je vais aux danseuses
j'ai envie de regarder
les performances, mais j'ai pas nécessairement le goût
genre je suis trop gênée pour aller en cabine
je donne l'argent après ça
tu peux la donner après ou tu peux la donner pendant.
Il y a des gens, durant la cadence,
qui vont donner de l'argent sur le stage.
Moi, j'en ai beaucoup des clients
qui me donnent de l'argent sur le stage.
Je ne vais pas me vanter, ça n'a pas rapport.
De ce que j'ai vu,
à ma job, je suis peut-être une de celles
qui reçoit des gros montants sur le stage,
c'est peut-être en rapport avec mon bas de plug.
Mais tu sais, des 500-600 piastres en 5,
me faire make it ring, me lancer des gros...
Ça arrive, mais ça n'arrive pas.
Y a-t-il un montant qui est insultant?
Mettons, quelqu'un qui fait juste te donner un 5 piastres.
Non, non, non, non.
5 piastres, c'est correct.
Genre, du change.
En plus, on a l'équivalent...
Ben écoute, on a l'équivalent des dollars américains
qu'on appelle à ma job
des dollars downtown.
Pour des clients qui veulent lancer,
faire un make it rain de 1,
mais qui ne veulent pas lancer de l'américain,
ils vont lancer des faux 1 canadiens.
Pour nous, c'est des 1 canadiens.
On va les rééchanger au bord.
Des fois, le client lance 2 1.
Il lance 2 piastres.
Pourquoi tu me lances 2 piastres?
Regarde ton change.
Il me faut 20 piastres ou 15 piastres. C'est pour les échanger. Si tu veux, je fasse quoi avec 2 piastres. Pourquoi tu me lances 2 piastres? Regarde-le, ton change. Il me faut 20 piastres ou 15 piastres.
C'est pour les échanger.
Si tu veux, je fasse quoi avec 2 piastres?
C'est un 2 canadien.
Tu me flipperais-tu une scène sur un stage?
Il y en a-tu qui ont vraiment pitché
un affaire de Jeff Fitch?
C'est pour dire que ce n'est pas bon.
Il y en a qui l'ont déjà fait.
Je leur ai déjà relancé dans la face.
Elle peut tomber en plus.
C'est dangereux.
Mais oui, mais oui.
Oh mon Dieu.
Mais non, mais là... Mais là, moi, c'est le temps où tu disais, quand tu vas au bar,
moi je me suis fait un peu avoir à New York,
je suis allée à New York et je suis allée aux danseuses,
parce que je me suis dit, je suis à New York, il faut que j'aille aux danseuses.
Quand ça?
Là, il ne fait pas longtemps, c'est quand je suis allée à New York.
Puis, bref, c'est la fête à quelqu'un
puis là j'ai dit on va dans ceuse à New York
on est allé dans le centre-ville
mais je ne sais pas si c'est à toutes les places
ou c'est comme nouveau je ne sais pas
nous pour entrer il fallait prendre une banquette
parce qu'on était comme 8
puis j'ai été obligée d'acheter 2 bouteilles
je suis comme ok parfait pas de problème
ils montrent le prix
la liste des
prix. C'est comme toutes des
mille piastres et tout.
La moins chère, c'était
500 $. C'est une bouteille de mousseux.
Fait que j'ai pris...
C'est plus une bouteille de vodka.
T'es obligé en rentrant.
Moi, je viens de mettre...
Moi, j'étais chaude. Fait que là, je suis comme,
ben oui, pas de problème. Déjà là, mille piastres. Mais moi, le lend Puis moi, j'étais chaude. Je suis comme, bien oui, pas de problème.
Déjà là, 1000 piastres.
Mais moi, le lendemain, j'étais traumatisée.
J'ai fait des cauchemars.
Maman à Louis, j'ai fait des cauchemars.
Genre que je me suis comme rendue compte
que j'avais dépensé 1300 $ aux danseuses
que je n'ai rien eu.
Ça doit tellement arriver souvent.
Ça doit tellement arriver souvent avec les clients.
Pour de vrai, ça doit arriver souvent.
Bien oui, parce que quand...
Puis là, j'étais saoule, puis tout ça,
puis j'étais comme, let's go.
Mais j'arrive là-bas, j'ai la banquette en haut,
je suis même pas à côté du stage, rien.
Banquette en haut, il y a personne, il y a fuck all.
Ils nous mettent là.
Fait qu'à un moment donné,
c'est sûr que t'as plus d'argent rendu,
tu sais, aux filles, là.
C'est comme, comment que tu fais pour...
Est-ce que tu demandes partout?
Ben, ça dépend, là.
À Montréal, non. Tu sais, je pense qu'il y a bien des bars où qu'eux autres de même partout? Bien, ça dépend. À Montréal, non.
C'est parce qu'il y a bien des bars
où eux autres, ils veulent faire un filtre
de clientèle, donc ils vont mettre des prix très hauts
parce que le monde qui a bien de l'argent,
ça ne leur dérange pas.
Tu es millionnaire, tu t'en fous de payer 1000$?
Moi, je le sais bien, les gars sont prêts à me donner ça
une demi-heure pour passer du temps avec moi.
Je le sais, quand ils ont de l'argent,
ça ne leur dérange pas. C'est pour filtrer leur clientèle.
C'est pour attirer des gars
qui, la plupart du temps, je dis
des gars parce que les strip clubs sont
advertised majoritairement pour les gars.
Ils essayent d'attirer des clients
en général qui vont... Ça ne va pas leur déranger
de dépenser. Puis, c'est pour qu'ils
fassent de l'argent parce que les bars,
en tant que tel, eux, il faut qu'ils fassent de l'argent
aussi. Nous, ils ils nous payent pas.
Oui, on paye pour notre chiffre,
mais à part de ça, leur argent, c'est sur
les banquettes, c'est sur
l'alcool qu'ils vendent. Il faut que
les clients leur servent à quelque chose,
autant qu'il faut que les clients servent à quelque chose
aux filles.
Les bars,
justement, il faut que tu ailles à l'argent pour sortir
aux danseuses. Mais c'est pas comme ça à Montréal,
dans la majorité des bars, que tu es obligé
d'avoir une banquette, tu es obligé d'avoir une bouteille.
C'est fou, je ne peux même pas partir avec.
Après, tout le monde est parti après une heure.
Nous autres, on est allés en bas se promener,
Louis et moi. On est revenus, il n'y avait pas un chat.
On avait notre bouteille de vodka pleine,
notre bouteille de mousseux.
Là, on était comme...
J'ai fait des cauchemars.
Louis, qu'est-ce qu'on fait? On ramène les bouteilles. On ne peut pas ramener les bouteille de mousseux, là, on était comme... J'ai fait des cauchemars. J'ai dit, oui, qu'est-ce qu'on fait?
On ramène les bouteilles.
On ne peut pas ramener les bouteilles.
On doit aller...
Tu ne peux pas sortir dans la vie.
C'est un cauchemar.
Le lendemain, j'ai fait un cauchemar
que j'étais saoule
et que je voulais jouer aux cartes avec mon chum.
Puis que là,
les seuls jeux de cartes qu'il y avait,
c'est des cartes à 1000$ le paquet.
Mais je voulais tellement jouer aux cartes,
je les ai achetées.
Puis là, je me réveille en panique.
Je suis comme, oh my God,
j'ai-tu encore dépensé genre...
Je te le dis, je suis traumatisée.
C'est US, 1300 US.
1300 US?
Je te le jure.
Là, t'es rendue à 1800 canadiens.
Je sais pas, moi, regarde.
Moi, je te le dis, là, c'est trop m'affilant.
T'as même pas vu une paire de fesses de proches.
Je me suis fait masser par une...
Pas une massue.
Par une madame.
Ça a été vraiment incroyable.
Mais j'ai repayé, tu sais.
Ça m'a revenu tout ça à ça.
On le comprend, ça aussi.
Tu sais, des fois, les clients, ils arrivent, justement,
puis ils s'attendent pas à, genre, payer de même.
Mais on comprend que ça...
Tu sais, comme, mettons, là, la fille... Moi moi tu m'aurais dit ça j'étais à job j'aurais fait
hum je comprends le 1000$ j'en fais pas une cent dessus c'est pas mon juste problème
genre tu viens dépenser 1000$ pour de l'alcool la meilleure affaire que je peux faire pour toi
c'est t'aider à la boire ça me tente parce que moi j'en fais pas de l'argent sur ce 1000$ là
fait que tu sais des fois on le comprend aussi, les clients, ils viennent à la job,
ils dépensent, ils sont obligés de dépenser pour rentrer,
obligés de dépenser pour...
Des fois, c'est parce que le groupe est comme trop gros,
fait que les chaises à la job, c'est pas fait
pour des gros groupes, c'est des petites tables.
Fait que là, ça devient compliqué des fois de coller des tables,
ils veulent pas, ils se disent « fuck off, je vais prendre juste une...
je vais prendre une grosse, grosse...
une grosse, grosse table, un VIP. »
Fait que là, bon, finalement, une dépense de plus.
Après, c'est ça, un peu comme toi.
Les dépenses s'accumulent, puis ils sont là,
« Ouais, mais là, moi, j'ai dépensé tel montant à ça.
Ouais, mais moi, j'ai pas fait une scène là-dessus. »
C'est ça, je trouve pas, pour vous, que...
C'est sûr, il y en a là-dedans qui...
Oui et non. Bien, oui et non.
Oui et non. Moi, ça me...
Oui et non. Tu sais, je me permets, moi, de filtrer mes clients en masse.
Des fois, les clients me disent, « Je vais faire juste faire juste une danse l'an dix semaines passées ».
Ah oui?
Oui, des fois, ça ne me tente pas. Des fois, je me dis « ah non, ça ne me tente pas une ».
Non. On a le droit. Des fois, les clients, ça les fâche.
Ils vont voir les gérants et ils sont là « elle ne veut pas danser pour moi ».
Les gérants sont là « hé, on ne peut pas lui faire faire ce qu'elle veut pour faire. »
Non, mais dans le sens que ça ne marcherait pas. J'ai vraiment trop la tête dure.
Mes gérants sont comme, elle fait ce qu'elle veut.
On ne peut pas t'aider avec ça.
Ça ne veut pas danser pour toi.
C'est le fun.
Au moins, tes gérants te backent là-dedans.
Ils ne sont pas en train de mettre de la pression.
Oui.
Ou qu'on danse en arrière, c'est filmé.
Si je suis en train de faire une danse avec le client,
il essaie de faire trop et qu'il teste mes limites, ben si je pognes les nerfs puis j'ai
collé ça une claque ou j'ai collé ça un coup de poing à pleine face, ben c'est filmé. Les gérants
ils vont aller voir puis ils vont voir. C'est déjà arrivé un client qui fait « elle m'a frappé ».
Ok, le gérant va voir, le gars m'a mordu le mamelon puis on voyait dans la vidéo qu'il tirait
avec ses dents. Je l'ai poliché en pleine face, mon réflexe, j'étais là, ah, je l'ai frappé.
J'étais tellement fâchée.
Le gars va se plaindre, elle m'a frappé.
Elle m'a frappé, elle m'a frappé, elle m'a frappé.
Le gérant, il fait, OK, on va aller voir.
D'où il va, toi?
C'est ça, Charles, qu'elle t'a frappé.
Pourquoi qu'elle t'a frappé? Ça, tu veux pas le dire?
Moi, tout ce que je fais, je suis tout le temps baquée.
Les gérants, ils savent aussi que j'y vais
vraiment, j'y vais by the book. Ils te connaissent aussi, j'imagine, maintenant. Ben oui, je backée. Les gérants, ils savent aussi que j'y vais vraiment. J'y vais by the book.
Ils te connaissent aussi, j'imagine, maintenant.
Oui, je veux dire, mes gérants, mon gérant,
je suis déjà allée à son party hot dog dans sa piscine l'été,
les boules à l'air dans le party de moto.
Non, non, genre, ils me connaissent.
Ils me connaissent.
Je les ai...
Bien, ils me connaissent aussi du monde dans la famille.
Mon père a déjà été
dans le milieu des danseuses.
Ah, oui?
Oui.
Dans le côté de Québec, avant que je naisse.
C'est ça.
Je me l'ai déjà fait dire.
Fait que ton père, il a quand même...
Il a ton bac, on va dire.
Beaucoup de gens ont mon fait qui connaissent ça.
Je n'ai pas peur, je suis très bien.
On poursuit.
Pendant la pause,
on se parlait,
je disais arrête de parler.
On parlait de l'importance du métier.
Je sais que peut-être on en a parlé au premier podcast,
mais c'est quand même important d'en reparler.
Puis tu disais dans le fond
qu'il y a plein de clients, que c'est des clients important d'en reparler. Puis tu dis dans le fond qu'il y a plein de clients
que c'est des clients souvent
qui sont trop gênés.
Parce qu'il y a plein de gens
qui réprimentent le travail
du sexe en disant, voyons donc,
on encourage ça et tout ça.
Pour vrai, c'est fou parce que ça existe
depuis tout le temps. C'est le plus vieux
travail. Puis je trouve ça tellement
important et tellement le fun qu'il y a des gens qui le font et qui aient du plaisir, je trouve ça tellement important puis tellement le fun qu'il y a des gens, justement,
qui le font puis qui aient du plaisir,
comme Liz a dit tantôt, parce qu'il y a des gens
qui ne sont pas capables de flirter
puis d'avoir de l'attention.
Puis ça, vous permettez d'offrir ça à certains hommes.
Des fois, je pense que je l'entends plus
d'un gars plus jeune qui ne comprenne peut-être pas
où il vient, non, danseuse,
mais ils n'ont pas l'intention de dépenser de l'argent. Ils sont comme, ben non, moi, je suis un beau gars, je n'entends plus d'un gars plus jeune qui ne comprenne peut-être pas où ils viennent. Ils sont dans une danseuse, mais ils n'ont pas l'intention
de dépenser de l'argent.
Ils sont comme, moi, je suis un beau gars,
je n'ai pas besoin de dépenser.
Moi, j'en ai des filles dans la vie.
Je suis ici juste pour regarder, juste for fun.
Ils ont raison dans le sens qu'eux,
c'est des gars qui vont aller n'importe où.
Ils vont sortir sur Saint-Laurent.
Ils vont rentrer dans un bar.
Ils vont avoir de l'attention des femmes.
Ils vont avoir l'attention des filles.
C'est des beaux gars.
Ils n'ont pas besoin de payer pour danser.
Il y a une fille qui va leur twerking dessus,
bien gratis, puis ils vont être bien contents,
parce qu'ils sont beaux.
Puis c'est des beaux bonhommes, ils sont jeunes, puis ils pognent.
Mais tu es le double de mon âge, puis tu rentres dans un bar,
peut-être l'attention des filles de mon âge, justement,
ça va être limité.
Fait que, tu sais, des fois, tu es moins beau,
tu es plus vieux, tu ne tu pognes plus dans le nightlife
qui est les jeunes qui sortent d'un bar
d'un discothèque
les gars, les hommes plus vieux qui sortent là
c'est plus difficile pour eux d'avoir un contact humain
fait qu'ils préfèrent payer pour
rendu là
tant qu'à sortir dans un bar
pis te faire rejeter par toutes les belles jeunes filles
parce que t'es vieuxes parce que tu es vieux
et parce que tu ne leur rapportes
rien en tant que tel,
rendu là, ils ne vont pas payer pour.
Ils veulent de la compagnie.
Tant mieux si tu es un jeune homme
qui est capable d'avoir de la compagnie gratuite.
Mais fais attention parce que quand tu auras perdu tes cheveux
et que tu auras une bédaine de bière,
peut-être que tu n'auras plus la compagnie gratuite.
Peut-être que tu vas en avoir de besoin, des danseuses.
Puis tu vas t'ennuyer de ton beau jeune temps
quand tu sortes au bar, puis toutes les filles te courent
après. Bien là, les filles te courent après,
mais pour ton argent.
Tu sais,
des fois, la beauté, la beauté, c'est éphémère.
Ça ne va pas durer pour toujours.
Ces jeunes hommes-là,
ces beaux jeunes hommes-là, ils ne vont peut-être pas rester beaux
pour toujours.
Ton rapport avec ta beauté à toi,
qui, éventuellement,
est-ce qu'on s'en va pour nous tous?
Moi, non mais moi, j'aime...
C'est ça que je disais tantôt.
Je suis contente d'être dans un milieu
où c'est le fun d'être un peu superficiel, de toujours...
J'aime tout ce qui est dans la beauté, l'esthétique. J'adore ça.
Ça doit quand même donner le goût.
Tu sais, mettons, j'ai des amis autour de moi
qui se font des injections ici et là,
mais je suis probablement celle
qui a le plus le goût de mon cercle d'amis.
Je suis celle qui a le plus ça.
Moi aussi.
Ah ouais, toi aussi?
Oui.
J'ai l'impression que si, mettons,
on devenait des BFF, toi puis moi,
je pense qu'on s'encouragerait
pour finir par être dommage.
Non, mais parce que moi,
comme ma meilleure amie, Alice,
justement,
elle faisait déjà un peu d'injection
puis elle avait déjà
juste un petit peu de lèvres.
Mais quand elle a trouvé la fille que moi,
je fais mes lèvres, qu'elle, moi, je l'ai trouvée
d'un autre fait,
on est arrivé à la job avec la gueule qu'on a.
Puis là, ça a créé un mouvement que toutes les autres danseuses
voulaient savoir où qu'on était allées.
Ça fait un mouvement comme un genre d'influence.
Ça fait que vous avez tout l'air de la même façon.
On a quasiment tout l'air de la même façon.
Non, mais on est beaucoup, on est chum de filles.
Puis souvent, on s'en rend compte, on partage les mêmes clients
on se regarde, on est comme 4 autour du gars qui dépense plein d'argent
on a toutes la même face, les mêmes cils, les mêmes cheveux
les mêmes sourcils, on est là
on se ressemble
quand t'en fais beaucoup c'est ça
c'est que comme ton chum une face classique
il y a un visage qui se ressemble
que tu sais que c'est ça
c'est parce qu'il y en a
ce que Claude disait c'est parce qu'il y a un stade où c'semble, que tu sais que c'est ça. Oui, c'est parce qu'il y en a... Ce que Claude disait, c'est parce qu'il y a un stade
où c'est la face tigre, qu'on appelle.
Tu sais, tu as tellement d'injections,
puis ça a bougé, puis ça fait...
Tu sais, comme toi, tu as de la définition dans ta face.
Je veux dire, tu as encore une face.
Mais il y en a, ils n'en ont plus, de face.
Non, non, c'est posé partout.
Les joues, elles ont coulé ici.
Ça, ça a coulé là.
Ça, c'est rendu...
C'est juste rendu profil.
C'est ça.
Non, mais...
Tu sais, là, j'ai dit
que j'allais me refaire les seins.
C'est par choix.
C'est par choix personnel.
Je sens pas l'obligation du tout
de me refaire les seins.
Bien, c'est déjà...
Tu disais ça il y a deux ans.
Je veux les refaire
puis je ressens pas l'obligation.
J'en parlais justement
dans la petite pause avec Joannie
que les bars,
ils ont quand même des critères
de qu'est-ce qu'ils veulent que leurs filles ont de l'air.
Mettons, ils vont accepter
certaines filles. Ils veulent pas trop de filles,
mettons, trop grandes, trop de filles qui...
Mais tu sais, ça va jusqu'à genre l'ethnie
de la fille, genre le background
de la fille. Puis c'est pas moi qui décide ça,
c'est pas moi qui dis ça. Je veux pas que ce soit dit
comme si c'était moi qui prenais cette décision-là.
Mais, tu sais, les bars vont dire
on a un certain nombre de femmes noires,
un certain nombre d'Asiatiques,
ils ont des quotas.
Moi, je suis déjà rentrée dans un bar,
le gérant va regarder et il dit
« T'es quoi, toi? T'es Asiatique, j'en ai assez,
tu rentres pas soir. »
J'ai pas besoin, j'ai mon quota d'Asiate.
Je suis pas Asiatique, du bain, t'as de l'air.
Fait que tu rentres pas.
Il dit « J'en ai déjà assez. »
Puis il dit « J'as de l'air, fait que tu rentres pas sacrement il dit j'en ai déjà assez pis il dit j'en ai de service
j'en ai de service
j'ai déjà entendu
un bar dire
ah oui on est ben open
on a 4 ou 5 noirs de service
des grosses de service
des affaires de cota
ils ont un max
toi t'étais dans le quota
fille tatouée naturelle,
là t'es rendue dans le quota.
Ben, le team, mon bar, je pense que
ils sont pas
vraiment de moi. Le bar où je travaille,
ils sont pas vraiment de moi. Vous pourriez être deux tatouées, ça serait pas grave.
J'ai jamais travaillé finalement au bar où ils m'avaient dit
de revirer de bord. C'était, je posais mon premier soir
pis il a fait, tu peux pas commencer à s'asseoir. J'ai dit, c'est d'Asiat.
Bon, ça va être beau.
Ça va être beau, finalement.
Ça va être correct, finalement.
Non, c'est ça. Il y en a, mettons,
ils ont des BBL pis des seins refaits
pis leurs formes sont très intenses,
très extra, très fake.
Ça, il y en a un maximum.
Les gérants, ils veulent pas
trop de fake, trop de formes
ou trop de formes fake.
Même les tattoos,
je pense qu'il y a quand même une quantité de tattoos.
Ils ont déjà eu une fille
qui avait des tattoos bien partout,
genre même partout dans la face,
mais aussitôt qu'elle a fait une niaiserie,
elle était là dehors et elle ne revient pas.
Ils donnent une chance des fois, puis je pense qu'ils sont plus stricts
envers certaines filles. Si tu es bien belle,
puis tu fais de l'argent, puis les clientes t'aiment beaucoup,
ils vont sûrement avoir plus de patience envers toi.
Sûrement.
Penses-tu que depuis que t'as
baigné plus là-dedans puis que t'es plus là-dedans,
tu fais plus d'argent?
Oui, j'ai plus le tour.
J'ai plus le tour pour garder
les clients plus longtemps.
Puis je suis vraiment bonne avec mon
type de client. Je suis rendue très bonne pour
lire les clients, savoir de la manière qu'ils me regardent,
s'ils sont intéressés ou non,
s'ils veulent me faire danser ou non.
S'ils ont de l'argent ou pas.
Oui.
C'est quoi les signes, mettons, que tu fais?
Ah, toi, tu as du cash.
Tu n'en as pas.
Ça, c'est ma joke.
Je dis tout le temps, j'en dis plus qu'il y a la tête qui reluit,
plus qu'il est chauve et qu'il y a le crâne qui chêne,
plus qu'il y a de l'argent pour moi.
Moi, je ne suis pas n'y avec les gars qui sont chauves. Je ne sais pas. Ils ont plus de... Je ne sais pas pourquoi. Il y a de l'argent pour moi. Moi, je suis pas avec les gars qui sont chauds. Je sais pas.
Ils ont plus de...
Je sais pas pourquoi. Il y a un style physique.
Il y a vraiment un style physique. Je les vois, je les regarde
et je suis là, il me veut.
Il me veut tellement. Je regarde mes amis et je suis là,
bonhomme construction là-bas, il fait de la toiture.
Il me veut. C'est sûr, il me veut.
Il fait de la toiture.
Je les regarde et je suis là. Moi, je m'en vais le ramasser.
Des fois, je me lève, je passe à côté.
Mes amis m'en vont passer. Je m'en vais en arrière avec.
Comment ça, elle savait?
Des fois, je le pogne.
C'est sûr que je ferais
sûrement plus d'argent si je faisais le classique
tabattable. J'allais voir tout le monde.
Mais je n'aime pas ça me faire rejeter.
Je n'aime pas ça qu'ils me disent non.
Il y en a qui disent non et ils ne sont pas fins.
Tu as besoin de sentir qu'il y a quelqu'un qui te regarde avant d'y aller. Je veux avoir vraiment l'impression qu'ils me disent non. Il y en a qui disent non, puis ils sont pas fins. Il y en a que tu sais que... T'as besoin de sentir qu'il y a quelqu'un qui te regarde avant d'y aller.
Je veux avoir vraiment l'impression qu'il me désire,
puis que c'est moi qui ai choisi.
Souvent, j'aime ça aller sur le stage aussi pour savoir,
je regarde qui est en train de me regarder,
qui aime ça, qui va applaudir,
qui va vouloir avoir mon attention après.
J'aime ça le stage pour filtrer un peu qui est intéressé.
Puis j'en veux pas à personne.
Je sais que je suis un style, puis je suis bien
intense, puis c'est t'aimes ça ou t'aimes pas ça.
Il y a des gens qui aiment ça, les filles hyper naturelles,
les tattoos pas naturelles, mon maquillage,
mes injections, tu sais,
il y a rien de naturel. Fait que je vais
pas... Il y a rien à faire pour eux.
Mais des fois,
on dirait qu'ils sont pas juste
capables de dire non ils vont dire non
t'es vraiment lettre
par rapport à ça
parce que toi
tu penses que je te trouve pas lettre
mais on a ce petit Jean Claude
tu sais
tu penses
non mais des fois
c'est quand même fou
j'arrête mon mot du jambon
non je veux dire
un nom classique
de client
c'était-tu déjà dit ça?
ben je les envoie
tous chiés
moi j'ai aucun filtre
je les envoie chiés
avec classe
je suis pas payée
pour être là.
NUS, des clients qui sont cheap,
ils nous énervent et ils énervent un peu
le staff aussi, dans le sens qu'ils vont
têter en même bière toute la soirée. Ils ne vont pas
recommander. Ils ne vont pas faire plus d'argent.
Ils ne vont pas tiper la serveur.
Ils vont juste être là.
Des fois,
c'est des têteux
qui ne veulent pas dépenser
et il se trouve des excuses.
Il y en a qui disent qu'ils ne parlent pas français-anglais.
Il se trouve n'importe quelle excuse
juste pour être assis dans leur coin
et regarder. Des voyeurs, il y en a.
Ils veulent faire ça gratis dans leur coin.
Ils ne veulent pas interagir.
C'est leur plaisir.
J'ai déjà cassé des téléphones.
J'ai déjà fait des niaiseries.
Quand c'est une mauvaise soirée... Des fois, on a des mauvaises soir non quand ça mais quand c'est une mauvaise soirée tu sais que des fois là mettons on a des mauvaises soirées à job mais nous autres une
mauvaise soirée ça se peut que c'est un client qui a essayé de nous violer fait qu'une mauvaise
soirée ça peut être une mauvaise soirée là après ça moi j'en ai plus de patience pour des niaiseries
fait que j'essaie de devoir essayer de me filmer ou de me prendre en photo on va te l'éclater en
pleine face son téléphone on va te trouer qu' fait que... Parce que là, comme je te disais,
une mauvaise soirée, ça peut être très rough comme mauvaise soirée.
Ça peut être vraiment rough.
Ça peut être aussi, mettons, tu fais pas
une call list de scène sur Porsche et vous dans le négatif.
Ça peut être ça.
Ça fait six heures que t'es debout
en talons hauts. T'as déjà fait trois stages.
Y'a pas personne qui te donne de l'argent.
Pis tu te fais niaiser.
Tu te fais prendre en photo gratis.
Tu es tout nu.
Puis des fois aussi, c'est comme... Même pas, tu finis par aller en arrière.
C'est le premier 20 piastres que tu fais de la souris.
Puis ça fait quelques secondes que tu danses.
Le gars, il essaie de te mettre un doigt dans le cul,
un doigt dans le vagin.
Il essaie de te sucer en quelque part.
Tu viens d'y expliquer les règles.
Tu viens de pointer à la caméra.
Tu viens de dire, respecte-moi, s'il te plaît.
Il dit, oui, oui.
Oui, oui. Puis après, il le fait. C'est comme tu m'as s'il te plaît, il dit oui, oui, oui, oui, puis après
il le fait. C'est comme tu m'as regardé dans les yeux, t'as dit oui,
puis t'avais l'intention d'essayer de me violer, d'essayer de m'agresser
sexuellement, t'avais l'intention.
Je viens de te dire les règles, c'est pas comme si tu le savais pas.
Tu les sais, puis t'as fait volontairement.
Des fois, c'est que
lui, il le fait, mais t'es pas le premier.
T'es comme le deuxième, t'es le troisième,
t'es le quatrième. Non, non,
tu vas la manger ton petit ki te laque sa gueule.
Puis il y a personne qui va avoir pitié pour toi.
Est-ce que tu as développé une genre de haine contre les hommes?
Non.
Non, j'aime vraiment les hommes.
Je suis très reconnaissante des hommes,
puis j'aime beaucoup les hommes.
Je suis vraiment une femme à hommes.
J'ai toujours aimé ça, j'ai toujours aimé l'attention des gars.
J'aime les gars.
Mais j'aime les hommes.
J'aime les gars plus vieux,
les hommes plus vieux.
Puis j'ai peut-être moins de patience
dans ma vie personnelle,
dans le sens que là, je sais
qu'il y a bien des gars qui ont bien de l'argent,
qui sont prêts à me donner tout le temps des cadeaux
puis être donc bien gentils.
Puis tu sais, il y en a que c'est des clients que j'ai
qui ont un genre de « savior complexe ».
Tu sais, ils ont plein d'argent, puis ils sont
très conscients que l'argent
qu'ils ont peut changer des vies.
Peut changer ma vie, peut changer la vie d'un autre
fille. Puis eux, ça, c'est du change.
Tu sais, me donner 1000$, moi, ça paye
mon loyer, lui, il s'en fout.
C'est un pète.
Il s'en fout, gaspiller ça, 1000$. Moi, ça paye
mon loyer. Puis il y a des gars
qu'eux, après ça, bien, ils s'en fous, là, gaspiller ça, 1000$. Moi, ça paye mon loyer. Puis il y a des gars qui, eux, après ça,
bien, ils s'en rendent compte.
Puis, bien, en tout cas, je sais pas pour toutes les filles.
Moi, je suis reconnaissante pour vrai.
Puis je suis vraiment...
Je suis beaucoup de...
Je suis très reconnaissante, là.
Beaucoup de reconnaissance, puis...
J'ai pas de patience avec tous les gars,
peut-être moins dans ma vie personnelle.
Dans le sens que, mettons, un gars qui va dire,
« Ouais, je t'emmène prendre un café
et tu n'es même pas capable de le payer. »
Voyons, l'autre gars, il vient de me donner 500$
parce qu'il trouvait ça cute quand je le regardais
et je lui faisais des petits becs à distance.
Il trouve ça drôle quand j'envoie
des selfies de moi.
Il trouve ça tellement beau. Il me paye pour avoir
plus d'injections. Là, toi, tu n'es pas capable de me payer mon Starbucks
à 5$.
C'est comme dans ma vie...
Dans ma vie personnelle, ça m'a pas fait
rien. Ça m'a juste comme...
Je pense que si j'ai un chum
ou si j'ai quelqu'un dans ma vie,
il risque d'être un client
ou d'être un sugar daddy à base.
Ça risque d'être quelqu'un que j'ai rencontré de moi-même.
Mettons un gars, parce que...
Il y a le rapport de vouloir
posséder la personne avec qui t'es.
Un gars tombe en amour
avec toi et il veut que tu lui appartiennes.
Te partager,
ça fait trop mal.
Il a full cash et il dit
t'as plus besoin d'aller travailler,
je te fais vivre.
Tu le fais.
J'en connais une qui l'a faite.
Elle vient me voir des fois à job.
Elle me paye avec son chum.
Il me paye.
Elle a été escorte.
Ils l'ont rencontrée.
Ils se sont vus deux fois. La deuxième fois,
il dit que j'étais tellement une bonne fille.
Il dit que j'avais tellement un bon cœur.
Je ne veux pas que tu fasses ça.
Il dit que je vais te payer pour combien tu tu veux pour pas rentrer la semaine prochaine.
Puis finalement, le gars, il a décidé qu'il voulait être
le revenu de la fille.
Il payait son loyer, puis là, il a dit,
au lieu de te payer ton loyer, habite chez nous.
Puis il donne un...
Écoute, il donne en haut de...
En haut de 5 chiffres,
6 chiffres par mois, là.
Il donne 10, 20, 30 000 par mois, là,
à la fille d'utiliser de l'argent de poche.
De l'argent de poche.
Parce que la fille était escorte.
Elle ne voulait plus qu'elle fasse ça.
Elle dit, écoute, mes cheveux, ça me coûte ça.
J'ai un mode de vie qui me coûte autant.
Il paye tout, il ne veut pas partager.
Il sait son passé.
Il sait d'où elle vient.
J'en ai beaucoup des clients qui nous disent ça.
On le sait que vous êtes des bonnes filles. Moi, j'ai des clients qui me disent ça. Ils nous disent, on le sait que vous êtes peut-être des bonnes filles.
Moi, j'ai des clients qui me le disent.
Ils me disent, je sais que t'es fâchée. Des fois, ils me voient aller avec les clients,
ils voient que j'ai un mauvais caractère, mais ils me disent,
ouais, mais je le sais que t'es fine.
Les clients, ils me disent, je le sais que t'es fine.
Je le sais que t'es trigger,
t'es ta job,
c'est difficile, mais
t'es faite forte, puis ça paraît être un bon fond.
Puis je pense que c'est les...
Tu sais, les filles qui ont un bon fond,
on n'a peut-être pas la misère à trouver des gars aussi
qui ont des bons fonds.
Il y a beaucoup de gars qui ont de l'argent,
qui savent, comme j'ai dit,
que leur argent change des vies
puis ils ont tellement des bonnes intentions.
C'est pas tout le monde qui vit en danseuse
puis qui sont bizarres puis qui sont des vieux weird
ou que c'est tout le monde qui se met mon butt plug dans le cul.
C'est pas ça.
Il y en a plein qui sont juste fins puis pis vraiment, là, il y en a,
ils font juste donner de l'argent, pis
c'est vraiment parce qu'ils savent, à la fin de la journée,
ils vont aller se coucher, ils vont se sentir bien, ils ont fait une différence.
Tu penses pas que ça te manquerait
de danser pis de... Ah, ça va être terrible.
Arrête, des fois, je pleure parce que
je m'imagine, dans genre 25 ans, quand je vais devoir
prendre ma retraite, d'arrêter de danser.
Je pleure déjà. Je pleure déjà à m'imaginer moi à maintenant danser. Genre je me mets moi dans 20 ans à regarder
mes années de maintenant danser. Je m'imagine accrocher mes souliers et ça me fait pleurer.
Oui. Je ne sais pas, honnêtement, il y a des bars qui prennent, tu sais il y a des bars,
même à Montréal ils prennent les danseuses plus vieilles et c'est connu pour les danseuses plus
vieilles. Puis il y en a bien des filles à ma, à Montréal, ils prennent les danseuses plus vieilles puis c'est connu pour les danseuses plus vieilles.
Puis il y en a bien
des filles à ma job
qui me disent...
Ils me disent...
J'arrête pas de dire
que quand je vais être
trop vieille pour danser
au centre-ville,
je vais prendre ma retraite.
Puis il y a bien des filles
qui disent,
je pense que je vais
juste changer.
Tu sais, il y a des filles
qui sont...
Je vais aller dans un bar
où je peux.
Oui, je vais juste
changer de bar.
Je vais aller dans le bar
où finalement je peux.
Je vais aller dans un bar
où il y a que ça
pour les femmes plus vieilles
ou un bar pour
les femmes plus vieilles.
Et toi, tu te situes où?
– Je sais tellement pas. Parce que je les écoute
parler, puis il y en a qui ont pas été très
intelligentes avec leur argent. Il y en a qui ça fait
25 ans qu'ils dansent, puis ils ont jamais vraiment mis d'argent
de côté. Ils ont pas de maison, ils ont pas d'auto,
ils ont pas rien. Ils ont vécu des belles vies,
plein de beaux voyages, puis tout, mais
mettons, niveau long terme,
ils l'ont jamais fait. – Tu fais des déplacements, c'est peut-être
trop personnel. – Non, mais j'essaie de manager mon argent du mieux que je peux.
Je save mon argent.
J'essaie. Mon père, il me donne des conseils.
Ma mère aussi. Mais je n'ai pas grandi
hyper fortunée.
Je n'ai pas grandi avec... Ma mère, elle a vraiment
tout fait ce qu'elle pouvait pour moi.
Maintenant, au début, dans mes
premières années, avoir de l'argent, c'était fou.
C'était difficile. Je me souviens, ma mère,
elle a ramassé pratiquement toute ma vie
jusqu'à mes 16 ans, mettait de l'argent de côté
pour moi. Quand j'ai eu accès à cet argent-là,
je pense que c'était genre 2000.
Je me souviens, j'étais comme
« Oh my God, c'est tellement beaucoup. Ma mère,
elle a mis 2000 $ pour moi de côté. »
Maintenant,
je peux faire ça en une coupe d'heure.
La valeur de l'argent, pour moi, est un switch.
Il y a vraiment un switch.
Mais des fois, c'est obsessionnel.
Puis on le voit.
Des fois, je vais faire des grosses dépenses
parce que je n'ai jamais eu cet argent-là.
Je peux me le permettre.
Puis il y a d'autres moments où je vais paniquer
et je vais être comme, mais je n'ai pas une scène.
Puis oui, j'en ai de l'argent, mais non, non, j'ai pas une scène.
J'ai pas une scène.
Tu es un coussin de...
En tout cas, ça dépend.
Tu sais, de panique, puis j'en veux pas du tout à ma mère.
Au contraire, je pense qu'elle m'a appris
à être très intelligente avec mon argent
puis de faire ce qu'il faut, vraiment faire ce qu'il faut.
Fait que rendue à 40 ans, 44 ans,
mettons, dans le double de mon âge,
j'espère avoir acheté quelque chose.
Tu verras rendu là aussi.
J'espère avoir fait des trucs peut-être plus sur le long terme.
Tu gardes-tu un peu plus, mettons, ta mère aujourd'hui ou tes parents? Oui, ma mère. Ma mère, j'ai acheté... Ma mère, j'ai déjà acheté un chat, genre un bengal.
J'avais acheté... Parce que moi, j'aime ça,
les chats de race. J'ai deux sphinx.
Là, elle voulait pas un sphinx. J'ai acheté un bengal.
Mais c'est plus mes grands-parents, parce que, bon,
ma mère, elle a elle-même son chum qui est riche.
Ah, OK.
Elle a elle-même son chum qui s'occupe d'elle.
OK, OK.
Elle a elle-même son chum qui s'occupe d'elle,
mais je m'occupe de mes grands-parents. J'aime ça.
J'aime ça acheter des trucs à mes grands-parents.
Ma grand-mère, ça la rend gênée
parce qu'ils n'ont pas grandi avec beaucoup d'argent
et ils n'ont pas pu nous offrir tout ce qu'ils voulaient.
C'était bien en masse.
Je n'ai rien manqué,
mais ce n'était pas tout ce qu'ils auraient voulu
comme les autres qui étaient plus riches.
Je m'en fous.
Ce n'est pas ça que je voulais.
Maintenant, je suis contente.
Ma grand-mère, je me souviens quand j'étais
jeune elle m'avait donné un ipad c'était beaucoup c'était beaucoup d'argent
c'était beaucoup pour elle j'ai en ai redonné un puis elle m'a dit qu'elle est contente
tu sais elle se sentait mal elle m'a dit je pourrais pas te le repayer je te l'achète pas
pour que tu me le repailles aux yeux de ma famille tu sais mes grands-parents ils
savent que je danse tout le monde sait que je danse tout le monde sait que je suis danseuse
mais aux yeux de ma famille c'est comme c' encore touché, dans le sens où ils réalisent pas
l'argent que je fais, ils réalisent pas...
ils réalisent pas, pis...
je pense qu'il y a un malaise aussi, ou que eux autres
sont comme « non mais quand ton argent dépense pas,
dépense pas ». Pis tu sais là j'ai dit à mes grands-parents
j'allais me refaire les seins, mon Dieu, la face à ma grand-mère
quand j'ai dit que ça coûtait 11 000,
elle était là « hey!
comment... ou... hein? quoi? »
Tu sais, pour elle c'est un montant
des années à accumuler
des années
des années
je ne sais pas c'est quoi
change la quantité de temps
peut-être plus des mois
non ça peut être des années
pour moi
ça peut être des jours
des semaines peut-être des mois, c'est ça l'enfer. Pour moi, ça peut être des jours, des semaines,
peut-être des mois.
Moi, c'est pas des années, ramasser ces montants-là.
C'est parce qu'ici, tu fais quoi?
C'est quoi la moyenne? 30 000 par année?
Oui, 30 à 40.
30 à 40, je pense.
Bien, tu sais, imagine 11 000.
Tu as un char à payer, tu as peut-être une famille,
tu as peut-être une maison.
11 000, c'est quatre mois que tu as travaillé de ton année. En sacrament.
Quatre mois au complet. Tu n'as rien dépensé d'autre.
C'est pour ça,
je disais que j'étais reconnaissante des clients.
Je suis reconnaissante quand,
ça m'est arrivé il n'y a pas longtemps, j'étais allée faire mon épicerie
et le gars qui travaillait dans les fruits et légumes,
c'est un de mes réguliers qui vient me voir à job.
Je ne le savais pas. Il est super cute.
Il est un petit peu plus vieux que moi, mais
il a une petite job normale. Je le regardais avec son panier de patates. Tu ne la savais pas, il est super cute, il est un petit peu plus vieux que moi, mais il a une petite job normale, puis
je le regardais avec son panier de patates
placé sur la face. – Puis tu ne savais pas qu'il faisait ça?
– Non, mais je me disais,
j'ai vraiment eu encore plus un
full de reconnaissance, puis quand je l'ai revu,
j'étais tellement contente parce que je me suis dit,
le gars, il passe sa journée au complet
dans l'épicerie, puis après ça,
ça paye au complet de la journée,
il vient en dépenser pour quelques minutes avec moi.
Tu sais, genre, son
une heure de travail à 15$, moi, c'est 3 minutes.
Fait que son 3 tonnes avec moi
qui est 50$, c'est peut-être son chiffre au complet.
Fait que quand je le remets
en perspective comme ça, je deviens tellement reconnaissante.
Oui, je suis reconnaissante des
multiriches qui me donnent leur argent,
mais je suis quand même aussi reconnaissante.
Puis oui, des fois, ça me tente pas de faire juste une danse
parce que ça m'énerve, mais
à la fin de la journée, il ne faut pas que je sois ingrate.
Il faut que je le comprenne que cette 20 piastres-là,
c'est beaucoup pour du monde.
C'est peut-être juste pas
la place pour...
Si tu es serré dans ton argent,
tu as peut-être des priorités autres que genre aller aux danseuses.
C'est comme...
On oublie vite.
C'est ça.
Le niveau de...
le niveau de vie qui augmente,
puis tu regardes, mettons,
tu sais, mettons, moi, là,
j'ai déjà fait 8 000 piastres dans une année.
Je suis très loin de ça
aujourd'hui, mettons. Mais
tu sais, tout... c'est dur
des fois de se ramener à comme
comment je me sentais, comment un
montant d'argent dans mon compte pouvait me rendre heureuse
puis que maintenant, genre...
En tout cas, ça prend
de la perspective des fois.
Même par jour. Des montants
qu'on fait par jour, des fois...
Je dirais pas
que j'en ai perdu des amis, mais je me suis
éloignée de certains amis parce que, mettons,
les endroits où je veux sortir, les restos, je me suis rendue compte que des fois, ça coûte trop, mais je me suis éloignée de certains amis parce que, mettons, les endroits où que je veux sortir, les restos,
bien là, je me suis rendue compte que des fois, ça coûte trop cher
puis je me fais inviter à des événements
puis là, bien, je veux inviter mes autres amis qui sont pas
danseuses ou qui sont pas dans le milieu, mais
ils peuvent pas offrir ça, mais je peux
pas dire, hein, on va changer le plan, tu sais,
fait que là, c'est comme mes deux mondes qui
se sont de plus en plus séparés
à un point où que, bien là, vu que je travaille quatre jours
semaine, puis que, non, ça a fini que mon monde est beaucoup plus versparés à un point où, vu que je travaille quatre jours semaine,
ça finit que mon monde est beaucoup plus vers celui de la danseuse,
celui des clients qui ont de l'argent.
C'est parce que si tu veux passer du temps avec eux,
souvent, il faut que ce soit toi qui payes, mais à un moment donné,
tu ne peux pas payer à chaque fois que tu veux.
Exactement. C'est que, à un moment donné, ça me fait plaisir
de vouloir aider le monde, mais je travaille
pour mon argent.
C'est ça.
J'ai eu
un genre de... Je dirais pas que
j'ai perdu des amis, mais je me suis un peu
éloignée juste parce que le mode de vie est vraiment
différent, justement.
Des fois, ça...
Des fois, ça fait du bien quand même d'avoir du monde
qui sont pas dans ce milieu-là pour te ramener
un peu sur terre.
Quand tu chiales du montant que t'as fait dans ta soirée
puis l'autre, fait ça en deux semaines,
deux semaines de 40 heures,
80 heures, tu le fais à 108.
Calme-toi.
C'est pour ça
que c'est là qu'il y a des clashs.
C'est là que les amitiés, des fois, ça peut créer
de la jalousie.
C'est là que, justement, ça sépare.
Même en sex worker, des fois,
il y a de la chicane parce que ton sugar daddy est plus généreux que celui-là de l'autre. Des fois, ça se sépare. Même en sex worker, des fois, il y a de la chicane parce que là, ton sugar daddy
est plus généreux que celui-là de l'autre. Des fois, ça va rendre
la fille jalouse. Elle ne veut pas en entendre parler.
Il y a des filles, des fois, qui font des
ententes, qui changent moins cher que moi. C'est tant mieux.
C'est tant mieux pour vous. Mais tu ne peux pas être fâchée
après moi si tu m'entends que j'ai fait le double.
Entre amis, moi,
j'ose croire qu'on se soutient,
mais des fois, il y a beaucoup de jalousie.
C'est aussi le temps que tu mets.
Dans le sens que toi, tu vas y aller,
je ne sais pas combien de fois,
mettons que tu y vas deux fois dans une semaine.
Il y en a qui vont faire le même montant d'argent,
mais qui sont là sept jours sur sept.
C'est ça.
Il y a des filles qui vont faire plus d'argent que moi.
Il y a des filles qui vont faire moins d'argent que moi.
On n'est pas deux filles qui font le même montant.
On n'est pas deux filles avec des sugar daddy qui font le même montant
les escorts font pas
on est tous travailleurs autonomes, indépendantes
il n'y a pas de garantie
vous choisissez combien de temps vous mettez
c'est ça
c'est ça l'affaire aussi
des fois j'entends des filles se plaindre un peu
qu'elles n'ont pas fait d'argent une certaine soirée
je les regarde et je me dis
t'as pas de maquillage t'as même pas peigné tes cheveux ton outfit il n'y pas fait d'argent une certaine soirée. Je les regarde et je me dis « Tu n'as pas de maquillage.
Tu n'as même pas peigné tes cheveux.
Ton outfit, il n'y a rien de spécial. »
Ça se peut qu'un client... Moi, ça m'est déjà arrivé.
J'ai perdu un ongle sur le stage.
Le client me l'a donné
parce qu'il a tombé devant lui.
J'étais toute gênée. Je l'ai recollé dans une toilette.
Quand je suis retournée sur le stage, le gars a vu
que j'avais mes ongles. Il m'a donné de l'argent.
Il a dit « Pour les détails. » Il trouvaitavais mes ongles, il m'a donné de l'argent. Il a dit pour les détails. Pour les détails.
Il trouvait que ça valait la peine que
j'aille de l'argent pour me dire que j'ai refait
mon costume comme il faut.
Le côté danseuse, ça reste superficiel.
Il y a des filles
qui font un petit peu moins d'efforts sur elles-mêmes.
Des fois, oui, elles vont faire
moins d'argent parce que
si tu as de l'air de n'importe quelle autre femme,
moi, souvent, je me le fais dire, j'ai jamais vu
une fille qui te ressemble. Souvent les clients me le disent,
j'ai jamais vu ça, j'ai jamais vu une fille qui te ressemble,
il n'y en a pas deux. Ils ne peuvent pas
me remplacer avec un autre.
Si tu n'es pas maquillée, tu n'as rien.
Si ton
apparence n'est pas assez
flashy pour un client,
que tu ne fais pas un déclic dans leur tête,
ça se peut que
tu fasses moins d'argent. Ça se peut qu'il faut que tu aies plus pour déclic dans leur tête, ça se peut que, ben, tu fasses moins
d'argent. Ça se peut qu'il faut que t'aies plus pour la personnalité.
Moi, j'opte vraiment pour le physique, là.
Il y a différentes manières de travailler. Moi,
c'est mon physique, là. C'est vraiment de quoi j'ai de l'air.
C'est un travail de créer une émotion chez l'autre.
Fait que c'est sûr que... Moi, je veux un désert sexuel.
Moi, je veux que les clients sont turn-on. Je veux que les clients
me regardent, ils me trouvent belles, puis ils soient turn-on.
Mais il y en a des filles qui, eux autres, ils veulent aller parler au client,
puis ils veulent que le client la trouve gentille. Puis ils s'en foutent, ils me trouvent belle, puis ils se watered on. Mais il y en a des filles qui, eux autres, ils veulent aller parler au client, puis ils veulent que le client la trouve gentille.
Puis ils s'en foutent du physique.
Il y a des filles... Il y en a pas ben ben, là.
Il y en a... Justement, il y a des quotas,
mettons, de filles qui se rasent pas.
Des filles plus naturelles, il y a des quotas dans les bars.
Il y a des bars, ils vont pas accepter pantoute, genre
tu te rases pas, tu rentres pas, t'as du poil en dessous des bras,
t'as un bouche, peu importe, tu ne travailles pas ici.
Il y a vraiment... T'sais, pas maquillée,
tu rentres pas, t'as pas les cheveux faits, t travailles pas ici. Il y a vraiment... Tu n'es pas maquillée, tu ne rentres pas.
Tu n'as pas les cheveux faits, tu n'es pas sur le plancher.
Il y a vraiment des bars qui sont plus stricts que d'autres parce qu'il y a des clients de certains endroits
qui sont plus stricts que d'autres.
Mais c'est ça, comme si ça avait à voir avec la clientèle aussi.
Ce n'est pas le boss qui dit ça.
C'est ça.
On est supposé être en live depuis huit minutes.
Oui, je sais.
Fait que...
Mais pour vrai, on avait tellement pensé.
Est-ce qu'on les pose dans l'after show?
Bienvenue sur
la plateforme officielle
Patreon Sexe Oral.
Je suis là. En arrière. Je suis là. J'arrive.
Ils sont en ado. Qu'est-ce que tu peux t'attendre sur
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en live qu'on n'a jamais montré à personne
que tu vas pouvoir voir. Vous allez pouvoir
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qui s'en viennent. Vous allez voir un podcast
bonus par mois. Des fois, c'est des shows live.
Des fois, ça va juste être nous ici qui
jam. Après les podcasts,
après les podcasts qu'on va avoir enregistrés,
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des billets, des accès
à des shows live. Peu importe ce que vous choisissez,
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