Sexe Oral - Le rôle des hormones avec Véronique
Episode Date: September 26, 2024Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé.Cette semaine sur le podcast, on reçoit une experte des hormones, Véronique. On jase du rôle de ceux-ci sur le corps de la femme et des impacts que peut avoir un débalancement hormonale. Site web de Véronique : veroniquebourbeau.comInstagram: https://www.instagram.com/veroniquebourbeau.naturoFacebook: Véronique Bourbeau naturopathe agrééeSa formation en ligne: http://www.masantemeshormones.com et j'offre 100$ de rabais pour votre auditoire, le code promo est SEXEORAL100Sa clinique : http://www.cliniqueintegrative.com----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast ---- Pour collaborations: partenariats@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par Eros et compagnie et aujourd'hui, je veux vous parler de mes coups de coeur de produits pour le bain parce que Eros et compagnie, c'est pas juste des dildos, il y a plein d'autres affaires.
Je suis une PLOTE à bain, moi, et voici mes trois produits préférés.
Premier produit, c'est un sel, c'est un cristaux Ion Love, c'est un sel le bain relaxant et c'est au romarin et lavande. Je veux
juste dire que c'est
l'odeur le plus relaxant
que j'ai senti de toute ma vie et c'est
super bon pour la peau, c'est un
exfoliant, en même temps, ta peau, tu vas sortir de ton bain,
tu vas être douce, douce, douce, c'est relaxant
parce que c'est tout fait avec des
produits faits à base d'huile de chanvre.
Deuxième produit, deuxième top,
on a l'huile de bain à la lavande
ici, de lavande douce.
Ça, c'est une huile que tu mets dans ton bain.
Même affaire, quand tu sors de ton bain,
c'est vraiment fait pour relaxer, mais quand tu sors
de ton bain, ça va être douce, douce, douce. Et
troisième produit, c'est le Love Bat,
Shunga Love Bat. C'est un sel que tu mets dans ton
bain qui transforme tout ton eau en baie de
jello pour avoir une expérience
sensorielle incroyable. Fait que tu mets ça dans ton bain et là, ça va aller chat en baie de jello pour avoir une expérience sensorielle incroyable.
Fait que tu mets ça dans ton bain et là, ça va
aller chatouiller ton corps. C'est des
baies de jello. Tu peux faire l'amour dans ton jello.
Tu peux juste relaxer. Tu peux
te masturber. Tu peux te toucher. Tu peux tout
faire. Fait que voilà mes trois produits de bain pour
préférer pour cet automne. Voilà.
Avec le code promo SEXORAL
pour 15% de rabais.
Ayez ça chez vous à la maison. Merci, bye.
Bon podcast.
Une production du studio SF.
Aujourd'hui au podcast,
on a reçu une femme extraordinaire
qui s'appelle Véronique, qui est venue nous parler
d'hormones. Moi, ça faisait
longtemps que je n'avais pas eu un kick.
J'ai appelé mon chum, j'ai dit là, j'ai un kick.
Qu'est-ce que tu veux que je te dise?
Véronique, elle a mon cœur.
Je la trouve belle.
Maintenant que je vous l'ai dit,
probablement que vous allez remarquer,
mais j'ai fait un peu des yeux doux. Non, mais...
Tu le dis, c'est beau.
Oui, mais c'est vraiment une belle madame.
C'est fou.
À part ça, elle n'est pas juste belle,
elle est pertinente aussi.
Elle nous a parlé de progestérone,
beaucoup d'hormones,
de testo,
les affaires chez les femmes.
C'est ça, elle va de long en large
les hormones. Très intéressant.
Oui, puis ça
permet à la sèche-femme
un petit peu d'éducation
sur les femmes,
de mieux se comprendre et de moins
se juger, puis d'être moins sévère avec nous.
Au lieu qu'on se dise, je sais, je suis folle.
Juste de comme...
mettre des mots
et expliquer aussi selon notre cycle
parce qu'on a vraiment des choses différentes.
Elle va tout vous expliquer ça. Vous allez bien comprendre.
Vous allez peut-être mieux vous comprendre après ce podcast-là.
Je l'espère. Gros bisous.
Merci encore à cette merveilleuse femme.
Bon épisode.
Bon épisode.
Allô, Véronique. Salut.
Merci vraiment d'avoir accepté
de venir.
J'ai trouvé Véronique. – Salut. Enchantée. – Merci vraiment d'avoir accepté de venir. J'ai trouvé Véronique sur Facebook.
Je ne sais pas comment je te l'ai demandé.
– Tu m'as envoyé un message.
– Tu m'as envoyé un gros message.
– Oui, un message.
Je me demandais si je serais intéressée
à venir parler de mon travail.
Tu m'as dit de passer à mon podcast.
Tu m'as répondu que le podcast, c'est sexoral.
J'ai dit OK, pas de souci, ça va me faire plaisir.
– C'est ça, on dirait que j'avais comme peur que tu
j'ai comme essayé de te parler avant
sans dire le nom du podcast
parce que des fois on dirait que ça l'arrête les gens
parce que tu l'as mis en deux étapes
mais il n'y a pas de problème
bon, je suis contente, finalement je vais te dire oui, je suis vraiment contente
parce que les hormones
tu viens de nous parler d'hormones
et on a déjà eu quelqu'un auparavant,
je ne sais pas si tu as écouté le podcast.
Non.
Non, OK, mais qui nous avait parlé des hormones.
En plus, en lien avec...
Ce n'était pas en lien avec la sexualité, vraiment.
Puis là, aujourd'hui, je voulais que tu nous parles
un peu plus de ça, en lien avec la libido,
en lien avec tout ça.
Mais avant ça, est-ce que tu peux nous parler de toi?
Comment est-ce que tu es arrivée à parler de ça?
C'est quoi ton cheminement?
Oui. En fait, moi, ça fait 27 ans que je fais de la consultation, que je suis conférencière.
J'ai toujours été herboriste clinicienne et naturopathe agréée. Donc, c'est ça. Ça fait
27 ans. Je n'ai pas fait trois, quatre carrières. Je me suis décidée assez vite. C'est venu un peu naturel. Je suis quelqu'un qui aime beaucoup
toutes les notions d'autonomie.
Et je trouvais, j'hésitais à ce moment-là.
Bon, j'avais les...
J'ai des bonnes compétences académiques,
donc je me demandais si j'allais faire médecine.
J'aurais aimé faire médecins sans frontières.
Puis finalement, bien, j'aimais aussi,
comme je dis, l'aspect de plus autonomie
puis être capable de s'aut-gérer, tout ça,
avec nos comportements quotidiens.
Ça ressemble énormément à de la naturopathie.
Donc, finalement, je suis partie à l'étranger,
mais comme un peu une naturopathe sans frontières.
Donc, je suis partie pendant 10 ans
aider des communautés à ce qu'ils développent
une meilleure autonomie, à développer des jardins,
à donner des cours d'ethnomédecine
pour qu'ils puissent développer des stratégies
avec des plantes médicinales, avec de l'alimentation
thérapeutique et tout ça. Fait que j'ai fait ça
sur 10 ans. Donc, c'est venu un peu
naturel, je te dirais.
C'est comme aider les communautés à découvrir
qu'est-ce qu'il y a autour d'eux.
C'est surtout s'organiser, en fait,
dans les pays du Sud. La connaissance
est là. Il y a énormément de tradis praticiens,
donc des gens, des locaux,
qui connaissent bien les ressources naturelles
de leur espace,
mais qui ne sont pas bien organisés
ou pour transformer ou connaître.
Quand on veut faire, par exemple,
une teinture de plante,
ça veut dire aller laisser une plante
macérer dans de l'alcool.
Ils ne savent pas combien de temps,
à quel dosage d'alcool et tout ça,
puis la date de péremption. Donc, c'est ça que macérée dans de l'alcool. Ils ne savent pas combien de temps, à quel dosage d'alcool et tout ça. Puis la date d'opéremption.
Donc, c'est ça que je suis allée faire pendant une dizaine d'années.
Puis après ça, je suis revenue.
J'ai eu mon premier fils.
Donc, c'est ça.
Ça change une vie, avoir des enfants.
Vraiment.
Oui, c'est ça.
Ça demande beaucoup d'ajustement.
On pourra parler des glandes surrénales et de l'ajustement aussi tantôt.
Vous allez voir que les hormones sont importantes pour notre capacité de s'ajuster.
Donc, je suis revenue ici, puis j'ai fait de la clinique pendant des années.
Puis j'ai fondé en 2018 la Clinique intégrative du Haut-Richelieu,
qui est un endroit où je regroupe, selon moi, les meilleures compétences en naturo, en homéo, en ostéo, ça au Québec.
J'ai la chance
d'être professeure en endocrinologie
clinique depuis 16 ans,
en naturopathie, dans les écoles de naturopathie.
Ça fait que je connais
beaucoup les naturopathes qui sont
graduées, donc je vais toujours chercher la crème de la crème
et je les inclue dans mon équipe.
Et voilà. Puis c'est
à peu près le parcours que je pourrais
vous donner.
Et il y a deux ans, j'ai fondé, cofondé avec ma partenaire,
Dr Lynn Desautels, qui est une personnalité assez médiatisée
au niveau de l'hormonothérapie.
Dr Desautels et moi, on a une plateforme en ligne d'éducation virtuelle
qui s'appelle Ma santé, mes hormones, qui est un cours de 60 heures
qui est sous forme de vidéo, qui est offert
vraiment à tout le monde. C'est autant
pour informer les femmes
sur ce que font les hormones, ce que sont
les hormones et comment s'auto-gérer en matière
d'équilibre hormonal, mais aussi
aider les professionnels de la santé à être
mieux formés, à accompagner ces femmes-là.
C'est un besoin qui était
criant suite, bien sûr, au reportage
de l'automino.
On a eu beaucoup de femmes beaucoup plus informées.
L'automino, c'est un documentaire qui a été fait par l'équipe de Véronique Cloutier
pour démocratiser l'importance des enjeux hormonaux chez la femme dans cette période-là.
Donc, ça a créé un raz-de-marée de femmes plus informées et en se posant la question, et si c'était mes hormones qui font que j'ai de l'anxiété, que je prends du poids, que je ne me reconnais plus, que je me sens comme la folle du logis, quelques moments par mois, l'insomnie et tout ça. Donc, suite à ce documentaire-là, il y a eu un raz-de-marée de femmes, disons,
revendicatrices à avoir un encadrement hormonal, mais il n'y a pas eu plus de médecins formés.
Ce n'est pas un documentaire qui fait que du jour au lendemain, on a l'expertise. C'est un champ
d'expertise, la santé féminine hormonale. Et ce n'est pas quelque chose qui est enseigné à
l'université. Donc, on a décidé de faire œuvre utile, moi, docteur des hôtels, puis d'unir nos compétences,
elle comme médecin classique, moderne,
et moi comme naturopathe.
Et j'ai une approche très intégrative.
Donc, je suis très englobante au niveau médical et tout ça.
La docteure des hôtels, elle est très consciente
de l'importance des habitudes de vie
pour optimiser la santé globale.
Donc, on unit nos deux champs de compétences,
puis on a mis au monde ce projet-là il y a un petit peu plus que deux ans.
Massantemisehormones.com.
Comment que tu as, mettons, toi personnellement,
ton intérêt pour ce qui est des hormones, mettons.
En fait, c'était en
1997.
Oui, je m'en
souviens très bien. En fait,
c'est ça, j'étais
à l'académie de phytothérapie,
puis c'était le
premier cours que je recevais en biologie
et physiologie humaine sur le système
endocrinien. Puis j'ai eu
comme une révélation.
J'ai adoré ce cours-là.
J'ai trouvé ça tellement pertinent.
De façon super, on dirait que le prof était cute.
Je ne sais plus si c'est vrai.
Non, on dirait qu'il est tombant d'amour.
Non, mais c'est ça, j'aime.
Ce qui me séduit, moi, c'est l'intellect.
Fait que peut-être à ce niveau-là.
J'adore.
Oui, moi aussi, j'adore. Donc, le premier cours, c'est un très moi, c'est l'intellect, fait que peut-être à ce niveau-là. J'adore.
Donc,
le premier cours, comment... C'est un très, très bon prof, là,
M. Parent, bonjour.
Mais j'ai aimé sa façon
d'expliquer, en fait, toutes les relations
intimes qu'entretiennent nos hormones
avec tous les systèmes. Et c'est là que tu comprends,
en fait, que les hormones,
ce sont des régulateurs de santé
au niveau de toutes les cellules.
Donc, il n'y a rien qu'on vit où les hormones ne se mettent pas le nez.
Quand tu es dans un parcours pour étudier la santé, les comportements,
puis que tu ne t'occupes pas des hormones, il te manque un pan de santé qui est majeur.
J'ai eu un coup de foudre à ce moment-là. Puis j'ai plongé là-dedans.
Fait que je n'ai fait, en fait, depuis 27 ans plus tard,
j'ai pris à peu près toutes les formations qui existent.
J'ai lu tous les livres.
Je me suis informée, je me suis formée.
J'enseigne ça.
Donc j'en mange des hormones.
J'adore ça.
Est-ce que tu as vu, mettons,
est-ce que tu peux te voir une différence sur toi
avant de travailler sur tes hormones versus après? Est-ce que tu as vu, est-ce que tu peux te voir une différence sur toi avant
de travailler sur tes hormones versus après?
J'ai toujours travaillé sur mes hormones.
Tu peux vraiment savoir.
Non, c'est ça. En fait,
si on y va dans un ordre
un peu plus personnel, je ne suis pas quelqu'un
qui a beaucoup de fluctuations hormonales.
J'ai eu des grossesses
tout à fait belles. J'ai eu des grossesses tout à fait
belles
j'ai pas eu de postpartum
je suis pas quelqu'un qui avait un fort
SPM, oui un peu plus de fatigue
un petit peu plus irritable
mais bon, rien de dysphorique
ou de trop gros
donc c'est pas comme si
parce qu'il y en a beaucoup qui s'en vont
étudier en natureau après avoir réglé
ou en tout cas atténué un problème de santé
en consultant. Ils disent,
« Oh, mon Dieu, bien, moi aussi, je veux contribuer. »
Donc, il y a beaucoup des natureaux que c'est comme des deuxièmes,
des troisièmes carrières. Moi, ça a été
comme assez clair au début, mais c'est pas tant
pour un besoin personnel.
C'était plutôt dans ma...
J'aime comprendre.
Moi, je viens vraiment du milieu de la recherche.
Je fais de la recherche à peu près 80 heures semaine.
C'est ça.
Ça n'a pas été pour un besoin personnel,
mais j'aime comprendre.
Moi, je suis heureuse de bibliothèque.
Quand tu ne comprends pas les hormones,
tu ne comprends pas grand-chose.
Tu dis que c'est les femmes,
mais les hormones, ça touche
aussi les hommes?
Les êtres humains.
Pourquoi on parle plus...
En ce moment, je t'ai connue avec Anne-Marie Houli
qui avait parlé justement.
Elle a vu beaucoup de choses avec ses hormones.
Ça a l'air bien compliqué.
Là, tu te poses des questions.
Tu te dis, toi aussi,
tu vois des symptômes que
moi aussi, la fatigue, le sileus,
mais comment on fait?
C'est par où qu'on commence?
Comment on fait pour savoir si on a
des problèmes hormonaux?
Oui, hormonaux.
En fait, comme je le disais, comme les hormones
régulent les activités cellulaires,
presque tous nos
symptômes ont une connotation
hormonale. Et là, c'est sûr que, tu sais,
dans les hormones, il y a 76 hormones dans le corps,
hormones et neurohormones.
On peut mettre aussi des genres de neurotransmetteurs
comme de la dopamine, ce qui nous donne
le côté enthousiaste, le côté plaisir.
Tout ça, on peut la mettre dans les hormones aussi.
Fait que c'est sûr
qu'il n'y a rien
où les hormones n'ont pas leur mot à dire. Le défi, c'est de regarder, témoigner, pas tant personnel parce que
j'étais bien informée, mais ce que je constate,
c'est que les femmes
s'attendent à ce que quelque chose d'hormonal
soit gigantesque. Que ce soit
genre, OK, j'engraisse, j'ai mal au sein,
j'ai des bouffées de chaleur,
j'ai plus de libido.
On s'attend à ce que ce soit
quelque chose d'évident.
Mais en fait, il y a des femmes dans la trentaine
qui vont dire que ce n'est pas pour moi
parce que je suis menstruée à tous les mois.
Je vais aller voir mon médecin et je vais poser des questions.
Le médecin va me dire que je suis encore menstruée.
Il n'y a pas de problème hormonal.
On confond la menstruation avec l'équilibre hormonal.
Ce n'est pas parce que je suis menstruée que je suis en équilibre.
Et ce n'est pas parce que je suis menstruée que j'ai ovulé.
Et si je n'ovule pas, c'est qu'il me manque
entre autres la progestérone pour faire
un équilibre. Et ça, ça commence
à la trentaine. Mais à la trentaine, une femme
est éternelle. Elle ne pense pas après
ménopause, mais c'est là que ça se prépare
en fait. Si tu veux passer
une périménopause entre le mur et la
peinture, il faut que tu sois consciente
de tes choix de vie dans ta trentaine.
Parce qu'une fois que tu es pris dans le tourbillon,
c'est plus dur à arrêter. Ça se fait, bien sûr,
mais il y a un contexte qui fait
que tu vas passer une périménopause
avec douceur ou que tu vas sortir
de l'écorché.
Et la trentaine, il n'y a pas assez
d'éducation.
On va parler soucis hormonaux parce que,
ah, je veux tomber enceinte,
puis ça fait comme 18 mois que j'essaie,
puis je ne tombe pas enceinte,
donc là, je pense que je peux avoir un problème hormonal.
Il y a ça dans, disons, vingtaines, trentaines,
où on va allumer peut-être sur les hormones,
mais le fait qu'à partir de 35 ans,
physiologiquement, les filles,
à la base, je suis sûr que vous avez cette
conscience-là aussi, puis qu'il y a d'autres
professionnels qui sont venus vous le dire,
mais la base, la sexualité,
c'est de la reproduction d'espèces.
Biologiquement parlant,
square one, je veux dire,
on enlève le gravy,
le bonheur, les endorphines, la cytocine,
puis tout comment ça vient aider au niveau immunitaire.
C'est tout bon, mais d'un point de vue biologique,
dans le règne animal dans lequel on appartient,
on a deux programmes.
Survivre, et si je survis, je me reproduis.
C'est toi qui avais déjà dit ça.
Je ne sais pas si vous avez entendu ça,
mais tu l'avais dit à la base.
Tu avais dit exactement cette phrase-là.
On est fait pour se reproduire.
Ah, tout le monde a parlé.
Bien oui, mais en même temps,
tu sais, les dauphins,
ils ont du sexe juste pour le fun aussi, non?
Ah, ça, c'est possible.
Je ne suis pas biologiste animale, remarque-le.
Non, mais je pense qu'il y en a dans la nature
qui ont du sexe juste pour le fun aussi.
Mais je sais aussi que les baleines sont ménopausées, par contre.
Ah oui? Oui le fun, aussi. Mais je sais aussi que les baleines sont ménopausées, par contre. Ah ouais?
Oui, oui, oui.
C'est merveilleux aussi, la ménopause.
Il faut juste entrevoir ça avec des lunettes différentes.
J'ai comme l'impression que je n'y reviendrai pas.
La homosexualité dans la nature aussi, c'est clairement pour se reproduire.
En tout cas, il doit y avoir des nuances certaines, mais oui.
Je veux dire, nous, pourquoi on a un kick,
puis qu'on est comme, toi, Chris,
c'est parce qu'il y a quelque chose dans notre cerveau
qui nous dit qu'il pourrait faire des beaux bébés.
Absolument.
Même un homme, on l'a remarqué
chez les primates, puis après ça, on a fait des tests
chez les hommes.
On le sait qu'un homme va sécréter plus de testostérone
en compagnie de femmes qui sont dans la période ovulatoire.
Oui.
On l'avait remarqué chez les primates mais on a fait des on avait mis des
singes des ganons en période de violation puis on mesurait les taux urinaires de testostérone chez
les mâles ça monte en flèche c'est ça c'est de la reproduction fait c'est dans la base, comme la reproduction, ce n'est pas quelque chose qu'on souhaite ad vitam aeternam.
On veut avoir des ovules de capacité.
On ne veut pas avoir des torts génétiques, des soucis et tout ça.
La reproduction est beaucoup plus facilitée
à partir de la vingtaine puis début trentaine.
À partir de la mi-trentaine,
même si on a toutes les capacités de se reproduire. Moi, mon dernier,
je l'ai eu à 41. Facile. J'ai décidé
d'avoir un enfant deux semaines après que je suis enceinte.
Ça n'a pas été un enjeu.
Puis moi, c'est un peu...
On s'essaye, on verra.
En me disant, il est bonne chance,
ça ne marche pas. Non. On a des capacités
en Afrique qui peuvent se reproduire jusqu'à
50, 55, 58 ans.
Les femmes? Oui, les femmes.
Elles ont une ménopause beaucoup plus retardée.
C'est bien intéressant quand on regarde aussi
au niveau culturel.
Est-ce que le...
Parce qu'en nutrition, on avait fait un cours
puis il avait fait des tests avec des rats, je pense,
des rats ou des souris, bref.
Puis il avait mis deux cages, il y avait deux tests.
Il y avait un côté que c'était les rats
qui mangeaient juste de la nourriture génétiquement modifiée. Oui. Puis de y avait un côté, que c'était les rats qui mangeaient
juste de la nourriture génétiquement modifiée.
Puis de l'autre côté, aucunement.
Puis après tant d'années,
je pense que c'était comme 3-4 ans,
ils ne pouvaient plus se reproduire du tout.
Puis à droite, oui.
Puis ça l'affectait aussi à gauche,
les TDA, tout ce qui était dans le cerveau.
Puis l'anxiété aussi.
On a de plus en plus de TDA.
On est rendu... En tout cas, pour moi, tout le monde prend des médicaments maintenant, pour tout. Oui, puis même quand tu ne veux pas en prendre,
il y en a dans de l'eau. Il y a des résidus de polluants, puis de médicaments dans l'eau de
consommation. Puis tout ça, en fait, oui, ça, c'est un pan de santé hormonale, là aussi,
où il n'y a pas assez d'éducation. Et ça, un peu, c'est bon gré, mal gré. On est dans un environnement
qui n'est pas très en santé.
Puis nous qui vivons dans cet environnement-là,
on ne peut pas penser qu'on peut s'en soustraire.
Donc, tous les polluants,
tous les perturbateurs endocriniens,
ce sont des molécules qu'on retrouve dans la nature
ou qui sont fabriquées par la main
de l'homme, qui ont la capacité de venir
mimer nos hormones au niveau du corps,
mais en fait, ne pas induire le même message.
Ça fait qu'il y a ça aussi. On est dans
un environnement qui est très chimifié.
Et dans les trois dernières générations,
les hommes ont perdu 60 % de
concentration de testostérone dans l'éjaculat.
Ça fait qu'il faut avoir...
Dans l'éjaculat.
Dans l'éjaculat.
T'as dit scientifique.
Oh, j'aime ça.
OK. Puis comment on fait pour s'en sortir,
si on est au Québec?
En fait, je vais juste compléter tantôt
quand je parlais,
qu'on est là, non, mais c'est correct,
je pense que ça va être comme ça, on va s'en aller ping-pong un peu.
Mais quand je parlais
qu'il y a un temps, disons,
biologiquement parlant,
qui est plus favorable à la
fertilité, puis pour être
capable de se reproduire, il faut un équilibre hormonal,
si on l'entend, bien c'est
qu'à partir de 35 ans,
on commence à avoir des cycles où on ovule pas.
Puis on fait pas des cycles, on fait pas des tests
d'ovulation tous les mois, les femmes, on le fait
dans un but de reproduction, mais sinon on s'en occupe
plus ou moins.
Quand dans un but de reproduction, mais sinon, on s'en occupe plus ou moins. Quand dans un
cycle menstruel, disons
que je le divise en deux parties. J'ai une phase,
la première phase, qui va favoriser
la préparation du nid.
Donc, je vais venir maturer mon
ovule. Je vais m'assurer à ce qu'il devienne
mature,
qu'il y ait toutes les compétences pour reproduire
l'espèce. C'est sous l'estrogène.
L'estrogène va venir épaissir
aussi l'endomètre, le petit coussin
douillet pour recevoir
l'oeuf fécondé et tout ça. Je mets
le nid pendant deux semaines dans mon
mois et à la mi-du-mois,
dans le potentiel ovulatoire,
là où j'ai plus de drive sexuel,
où j'ai une montée de testostérone au niveau
de la femme,
à ce moment-là, je suis supposée libérer l'ovule.
Et l'ovule, une fois qu'il est libéré de son lit,
c'est le lit qui fabrique la progestérone.
Et la progestérone est là pour venir soutenir toute la matrice,
tout le petit coussin que j'ai monté
pendant deux semaines,
le temps que le spermatozoïde rencontre l'ovule
puis qu'elle se niche quelque part.
À partir de 35 ans, cette danse-là physiologique, elle commence à se quipper des mois. Pas beaucoup,
mais à partir de 35, on note qu'on va avoir des cycles où là, ah, là, je n'ai pas ovulé.
Ça fait que je vais ovuler le mois prochain. Ça commence à s'en aller un petit peu disparate.
Ça fait que mes capacités d'atteindre un équilibre hormonal commencent à la mi-trentaine. Et le plus gros saboteur de cet équilibre-là, c'est le cortisol, c'est les engagements, c'est mon agenda qui déborde, c'est de mener de front famille, carrière, finances, besoins personnels, besoins familiaux, besoins relationnels, puis tout ça. La trentaine, elle est hyper précieuse, parce que quand j'arrive
en périménopause,
puis périménopause, ça peut être des années,
c'est avant d'être
en ménopause officielle,
la nature ne laisse pas tomber
les femmes. Elle avait prévu que
quand je vais avoir une baisse
de synthèse d'hormones
à partir de mes ovaires,
mes glandes surrénales,
qui sont elles qui me permettent de m'adapter au stress,
c'est elles qui ont été prévues pour reprendre le relais
puis atteindre un certain équilibre hormonal.
Mais si dans ma trentaine,
puis comme on le constate,
dans ma trentaine, mon début quarantaine,
bien, je veux dire, j'ai trop d'engagement,
je suis dépassée, je ne prends pas le temps de me reposer, je cours comme une poule pas de tête, je dis, j'ai trop d'engagement, je suis dépassée, je ne prends pas le temps de me reposer,
je cours comme une poule pas de tête, je dis oui à tout.
Bien, comment est-ce que je vais arriver dans cette période-là de périménopause?
Avec quel genre de surrénale?
Ça va être deux prunos secs dans le milieu du dos que je vais avoir.
Ça fait que c'est là où je rentre dans une périménopause épouvantable,
où je vais être hyper symptomatique parce que mon relais, je l'ai épuisé.
On appelle ça le chi, disons,
en médecine traditionnelle chinoise
ou énergie vitale ou tout ça.
Mais on a ça carrément au milieu du dos.
Et c'est ce qui nous permet, en fait,
de surfer de mois en mois
avec beaucoup plus d'aisance au niveau hormonal
et de rentrer en périménopause
entre le mur et la peinture.
Souvent, ça accroche.
Il faut planifier cette période-là.
Mais il n'y a pas assez
d'éducation. On parle beaucoup de
périménopause,
symptômes classiques,
mais on ne parle pas assez, selon moi, d'éducation aux femmes
avant qu'elles sentent le tourbillon
et les changements hormonaux.
À la mi-trentaine,
je trouve que j' chez pratiquement toutes les
femmes. Au début,
quand tu posais la question, comment je fais pour
savoir si j'ai des changements hormonaux,
déjà ton âge nous indique quelque chose.
Ça ne veut pas dire qu'à 32, tu es plus en équilibre
ou qu'à 37, tu es déséquilibré.
On n'est pas là.
Il y a une réalité physiologique aussi.
Il y a un remaniement.
On se prépare à perdre un petit peu de capacité de reproduction progressive.
Parce que ce n'est pas que nos ovules sont de moins bonne qualité.
C'est juste que là, ça fait 35 ans, 37 ans, 42 ans qu'elle baigne dans un environnement
avec des perturbateurs endocriniens, avec peut-être des agressions chimiques et tout ça.
Ça fait que le capital de reproduction, c'est encore possible.
Moi, mon fils à 41, je dis, il est top gun.
Il est tout pile bon.
Il n'y a pas de problème.
Mais c'est ça.
Quand on arrive dans la trentaine,
il faut aussi planifier sa sortie hormonale.
Mais souvent, on l'épuise.
Comment?
Comment qu'on fait?
Parce que là,
j'ai devant moi un beau gros problème.
Ah, elle?
Non, non, elle est magnifique.
C'est un beau défi.
Un beau défi, oui.
Je commence par quoi?
Je te dirais que tout ce qui peut te
permettre, Lisande, à te sentir
bien et que tu ne te sentes pas coupable de te sentir bien.
OK?
De prendre, ça peut être du temps pour toi,
ça peut être ce qui te fait profondément plaisir.
Tu sais, des fois, c'est pas toujours
de partir dans le sud, là, tu sais, pendant huit mois.
OK?
Ça, c'est mon minimum.
Mais de dire, bien, moi, le matin,
prendre, disons, mon café tranquille au soleil,
ça, ça me donne du plaisir.
Bien, il faut que tu fasses la part des choses.
Parce que ce qui se passe,
c'est qu'on est tous exposés
à énormément de stress.
Puis le stress,
en fait, c'est pas tant le stress
qui crée le problème, c'est comment
on répond au stress. Mais il y a un temps
où on répond plus bien au stress.
Puis là, on va tomber dans un tourbillon
où le système émotionnel va s'en aller dans toutes les directions.
Tu sais, où est-ce qu'on va devenir justement?
Tu sais, soit plus déprimée, plus dépressive, plus anxieuse.
Ça va affecter notre capacité de sourire,
de se sentir légère, de se sentir patiente et tout ça.
Fait qu'il faut ménager les surrénales.
Mais là, tu es dans un tourbillon d'engagement.
Tu es dans un tourbillon
aussi, bon, ton enfant, il est encore
jeune. Ce n'est pas juste
comme revenu calme plat. Il y a encore
des reliques. Une grossesse, c'est
tu montes l'Everest, puis quand tu accouches,
tu as des boules, cette montagne-là.
Ça te demande énormément d'adaptation.
Fait que c'est de regarder peut-être comment
est-ce que tu peux soit compartimenter
tes engagements,
ou si tu dis, bien, regarde, peut-être dans une couple d'années,
Véro, pour le moment,
c'est un petit peu difficile,
c'est de dire, bien, à ce moment-là,
je vais
évaluer la quantité
de stress auquel je fais face,
puis par petits bouts, je vais mettre des petits moments de plaisir.
Parce qu'en fait, quand...
OK, je vais aller un petit peu plus loin là-dedans.
Il y a...
On a un gène, OK, les filles?
Un gène qui donne une protéine qui porte le même nom, qui s'appelle COMT.
C-O-M-T.
Et ce gène-là, sa job, c'est de dégrader, en fait, les estrogènes, les sortir de notre corps,
mais en même temps, elle dégrade le stress, mais elle dégrade aussi le plaisir.
Quand je vis beaucoup de stress, mon plaisir est transformé
avec cet enzyme-là, va être
transformé en stress,
va être transformé
en adrénaline, en noradrénaline.
Si tu ne veux pas
que toute ton énergie
aille à gérer du stress, il faut que tu
remettes un petit peu de dopamine.
À ce moment-là, c'est ça,
c'est de prendre un café, c'est d'avoir une discussion
avec ton ami, c'est d'entendre
ton enfant rire.
Mais il faut que tu te mettes des moments de plaisir
parce que sinon, tu vas tout brûler le plaisir
juste pour gérer du stress.
Ça va te laisser un peu sur le carreau.
Ça va être dur de se reconnaître.
Tu es une personne qui est naturellement boblie,
qui a toujours eu le sourire facile.
Mais si tu fais juste déverser dans de la gestion de stress,
il n'y a plus de place.
Il n'y a plus de place pour faire de la dopamine,
pour faire du fun, pour être la personne
qui facilement, sa journée est comblée par un sourire.
Je veux dire, tu deviens de plus en plus exigeante.
Ça fait que c'est de mesurer.
Mais c'est de la théorie,
ça aussi. Après ça, c'est de
regarder dans le quotidien
comment est-ce que tu réussis à peut-être
ralentir ton rythme,
regarder les enjeux auxquels tu fais face.
C'est sûr que ça va se traduire en soucis
hormonaux. Je ne peux pas
rien, n'importe quoi là-dessus.
C'est la meilleure façon
de se préparer à la perimenopause...
C'est de se ménager au niveau du stress.
Mais qui c'est qui pense à ça?
Tu sais, vingtaine, c'est comme
OK, tu finis souvent tes études
ou peu importe, puis la trentaine, c'est comme
OK, là, c'est la carrière, puis là, c'est les enfants,
puis go, go, go, tu sais, mais...
On peut le faire, là, mais ça dépend
de quelle position intérieure tu le fais.
Tu sais, je ne suis pas un gourou de ça.
Moi, je travaille 80 heures semaine, les filles.
Je dirais, j'ai de la belle théorie aussi.
Je comprends ton enjeu, disons.
Je peux être très empathique.
Mais pour soutenir des glandes surrénales,
mis à part ce qui me fait plaisir,
si on verse un peu plus en naturopathie,
parce qu'il n'y a pas de médicament
pour t'aider à mieux gérer le stress,
disons, physiologiquement.
On peut aider au niveau pharma
avec des antidépresseurs, des anxiolytiques,
des aides au sommeil, tout ça.
Tout est correct.
– Je prends des antidépresseurs depuis 2016.
La plus petite dose,
juste comme un petit support dans mon quotidien.
– Absolument.
– C'est 10 mg de citalopram.
Yes, on est parti.
Récemment, Anne-Marie Oli,
elle a parlé de progestérone
et j'ai pris
de la progestérone. Donc, j'ai commencé
à en prendre parce que j'ai rencontré,
elle m'a partagé sa clinique,
j'ai fait de l'hormonothérapie,
ils ont checké, puis là, c'est ça,
progestérone, un petit boost. Puis moi, je t'avoue, cette semaine-là, j'ai fait de l'hormonothérapie. Ils ont checké. Progestérone, un petit boost.
Moi, je t'avoue,
cette semaine-là, j'ai eu
plein d'affaires que j'ai essayées.
J'avoue que ça s'est dilué.
La petite vitamine ici,
une autre affaire là.
J'ai réalisé que ça me rendait bien agressive.
Ça a-tu rapport avec la progestérone?
Je suis tout le temps tabarnak, j'ai tout le temps le goût de me battre.
Tu as-tu un rapport? C'estérone j'ai tout le temps tabarnak, j'ai tout le temps le goût de me battre c'est ça
c'était quoi notre vitamine
j'ai eu la
vitamine B12
en roche mettons qu'on a eu
plus son affaire
je pense
moi je l'ai pris la vitamine B12
parce qu'on dirait que je m'attendais
à comme, j'ai eu beaucoup d'agressivité à l'intérieur de moi
comme j'attends juste le moment
où quelqu'un va dire de quoi de travers que je peux s'écrire
mais elle vient pas l'opportunité
parce que je trouve pas le monde assez calme
mais le moment où elle va venir
ou le moment où quelqu'un va me chercher
j'ai tellement hâte, ça va tellement me faire du bien
mais je le fais pas
je suis comme, ça sera pas aujourd'hui, maudite mère
j'ai tellement le goût de crier
ça de volant à quelqu'un. Continue.
En fait,
ce que tu exprimes, c'est effectivement,
si on regarde au niveau des symptômes, c'est un grand
besoin en progestérone. Parce que la progestérone,
c'est l'hormone
qui te permet d'être plus zen,
d'être plus détendue, d'être plus patiente.
Attends, attends, je vais t'expliquer ce qui se passe.
Excuse-moi.
Oui, oui, mais non, t'inqui patient. J'en prends. Attends, attends. Je vais t'expliquer ce qui se passe. Excuse-moi.
Je suis un peu... Oui, oui, bien sûr.
Reste-moi pas tout de suite.
Ça sera pas toi.
C'est ça.
En fait, tes besoins sont assez évidents
que ta progestérone
ne semble pas remplir son travail présentement.
La progestérone, au niveau du cerveau,
elle est capable de cibler ce qu'on appelle le GABA.
Le GABA, c'est l'inhibiteur nerveux.
C'est quand vraiment tu es comme vigilante,
mais super détendue.
Tu es super chill.
C'est comme tu es disponible.
Tu n'es pas en train de t'endormir.
Tu es juste disponible.
Tu es vraiment chill.
C'est mon rêve.
Oui, mais c'est ça.
Donc, tu vois le besoin criant
qui t'a probablement de stabiliser ta progestérone.
Et là, on arrive dans un constat où
on regarde ça, puis tu te dis,
voilà, il est là mon besoin.
Donc, je vais aller en clinique, je vais aller chercher.
Puis là, je vais l'essayer.
Puis là, je m'attends à ce que ça fasse la job.
Mais il faut toujours se poser
la question, mais dans quel contexte est-ce que je mets
cette hormone-là?
La progestérone, elle est là pour reproduire
l'espèce. Je ne pourrai
jamais fixer
adéquatement ma progestérone si je suis
dans un mode de survie. Si mon
cortisol est toujours
à « on », si je vis sur un mode
de survie, ma progestérone
est tellement généreuse.
Elle, elle arrive,
quand tu regardes comment elle est fabriquée dans ton
corps, elle est précurseur de stress.
Parce que tu ne pourras jamais atteindre un équilibre hormonal, Lisande, si tu es survival mode.
Ta progestérone va empirer ton cas.
Mais ce n'est pas mauvais.
Ça te donne un indice.
Le corps ne se trompe jamais, les filles.
Quand on regarde une crise de sang, les gens vont dire,
« Hé, Véro, regarde, là, je fais du cholestérol. »
Je dis, « Bien, non, tu fais exactement le cholestérol
que ton corps a besoin. » Mais il faut juste voir
si ça semble beaucoup. Qu'est-ce qui
fait que ton corps a besoin
d'en faire autant? Ou dans ton cas,
qu'est-ce qui fait que ta progestérone ne fait pas
sa job? Y a-t-il quelque chose de plus
urgent
pour ta survie
que plutôt la reproduction?
Bien oui. Fait qu'il faut regarder le contexte.
C'est sûr que, tu sais, bon, je travaille
avec Docteur des hôtels, on fait des formations
ensemble, on anime des
séminaires et tout ça, tu sais, puis c'est
toujours ça qu'on remet. C'est que les femmes
s'attendent souvent qu'il y ait, tu sais, un quick fix.
Tu sais, c'est comme, bien, regarde,
je me reconnais plus quick me fixe me quick
mais c'est pas comme ça dans le monde des hormones les hormones sont une
communauté de ces serrées si tu en apportes une tu débalances souvent une
autre il faut que tu regardes tout le temps ensemble mais la progestérone est
extraordinaire moi si je pouvais je serais pusher de progestérone c'est
l'hormone que je préfère parce que c'est elle qui est la plus généreuse.
Elle va rentrer dans ton corps, Lisande,
puis elle va dire, OK, c'est quoi ton besoin le plus criant?
C'est-tu de faire de l'estrogène? Bien, je suis capable de t'en fabriquer.
C'est-tu de faire de la testostérone? Je suis capable de la fabriquer.
Ou c'est-tu de gérer du stress? Parce que c'est ça qui est dominant.
Puis pour assurer ta survieie il faut que tu fasses des
hormones de stress elle va être super généreuse pour dire fuck off la reproduction focus fuck
off le t-il le smooth temper je vais aller l'aider à faire ce que ton corps a besoin du
stress de plus c'est pas du stress de plus c'est le, c'est toi qui le fabrique face à ce à quoi tu t'exposes.
Mais c'est super bienveillant.
C'est juste qu'on s'attend à dire,
« Non, non, moi, je ne venais pas ici pour ça, docteur.
Je ne voulais pas être plus agressive,
plus à bout, plus impatiente. »
Mais ton corps te dit exactement
qu'est-ce que tu as besoin de travailler.
Ça va tout aller là.
Ils disent clairement qu'il y a le moment
où tu es le plus malheureuse
parce qu'il y a quelque chose de pas aligné
entre ce que tu aimerais, slash besoin,
slash ce que tu vis.
Déjà, si on a une réflexion sur le syndrome prémenstruel.
Une femme qui est hyper symptomatique,
tu la sors de son milieu,
tu dis, OK, bien temps, on s'en va,
dans un 5 étoiles dans le sud,
tu n'as rien à gérer.
Observe, si elle a un SPM,
on en va être zéro focale.
Mais tu la remets dans ses engagements,
dans son tourbillon occupationnel,
dans tous les chapeaux
qu'elle doit porter pour se sentir
adéquate
puis elle pète sa coche
c'est désaligné
mais tu sors une femme de son milieu
tu lui enlèves les sources de stress
les hormones
ils vont reprendre leur place
mon conseil fais ce que tu veux avec
tu es parce que c'est beau de le dire à partir des gages applique ce comment
l'a fait c'est mais nage toi ménage t surrénale la progestérone ava juste et
abbey voici plus fou ça va se rebalancer. Il y a une autre condition aussi
quand les femmes commencent à prendre la progestérone.
Parce que c'est une
hormone qui est
super
équilibrante. Fait que souvent, les médecins
vont être plus chauds à prescrire
de la progestérone en période de
périménopause, par exemple, que de donner de l'estrogène.
Parce qu'on est capable de fabriquer de l'estrogène
à partir de notre tissu gras. Fait que les femmes,
absolument, avant qu'on manque d'estrogène,
on a un petit bout à faire.
Et à partir de la mi-trentaine,
quand tu fais des cycles anovulatoires,
tu ne fais pas de progestérone. Il faut que tu ovules
pour faire de la progestérone. Fait que tu commences
peut-être depuis un petit bout de temps à avoir des cycles.
Non, je suis un petit peu plus edgy.
Je ne suis pas capable de retrouver mon calme
intérieur,
ma zénitude.
Ça se peut que tu n'aies pas... Tu vas être menstrué pareil.
Je reprends un anovulant.
On est menstrué pareil.
On a-tu ovulé?
Bien non, c'est un anovulant.
Fait qu'être menstrué, ça ne veut pas dire que tu ovules,
donc que tu es en équilibre.
Tu vas voir même que ça marche.
Mais ça, des fois, il faut le comprendre.
Il faut le comprendre.
Je ne sais pas ce que je m'enlignais là. – Tu vois, moi, je pensais que quand tu étais dans ta semaine, tu ovulais. – C'est pour le comprendre je suppose que je m'aligner là moi je pensais que ça
serait quand tu es dans ta semaine tu as vu les l'a c'est ça avec les gens qui
sont pas dans leur nom même si mettons là t'es pas dans ta semaine un mois tu
peux ovuler pareil ou c'est impossible non tu ovules tout si tu ovules c'est
toujours 14 jours avant la menstruation ça ça va c'est sûr que tu dois être
menstrué si tu ovules oui à moins que tu es ence, ça ne bouge pas de l'ioto. – C'est sûr que tu dois être menstruée si tu as vu.
– Oui, à moins que tu sois enceinte,
tu ne seras pas menstruée.
Tu as deux options, tu es menstruée ou tu es enceinte.
– OK, vas-y.
– Là où je voulais revenir,
on a parlé du SPM et tout ça,
mais une autre condition qui fait
que tu pourrais te sentir bizarre avec la progestérone,
c'est que la progestérone, dans son rôle, elle arrive seconde.
Elle, dans le mois, elle laisse l'estrogène faire son one-woman show.
Elle laisse faire.
Puis quand l'ovule est comme parfait en disant « OK, je peux me reproduire »,
elle va libérer l'ovule puis elle va faire le travail de soutien
pour ne pas avoir une fausse couche ou tout ça.
Elle arrive toujours en deuxième dans le plan de la reproduction. Des fois, les femmes qui sont full symptomatiques vont aller voir le médecin puis là, ils vont se faire
suggérer ou prescrire du prométrium, de la progestérone bioidentique puis ils vont dire,
bien, Crém, j'ai encore plus mal au sein qu'avant. Il me semble que je suis encore plus ballonnée
qu'avant. Il me semble que je suis encore plus edgy qu'avant. Ça ne marche pas.
Ou j'ai encore plus mal
à la tête. Je fais plus de boutons.
Ça ne marche pas cette affaire-là.
Il faut toujours que tu comprennes
qu'elle,
dans son rôle, elle ne peut intervenir
que quand l'estrogène a
fait son travail.
Quand tu es en besoin et d'estrogène
et de progestéroneène et progestérone
la progestérone avant de faire sa job de progestérone contre les plus bas je
vais t'aider à faire plus d'estrogène avec souvent va amplifier c'est le
premier mois ça des fois qui est vraiment pas une lune de miel tu t'as
tant que j'écoute anne-marie c'est ça que je veux je veux dormir comme un bébé c'est ça que je veux
c'est pire
des fois c'est comme ok, prends juste ton mal en patience
le premier mois
puis après ça regarde la lune de miel qui va rentrer
souvent le bonheur est juste au coin de la rue
mais il faut juste que tu te rendes
c'est pas d'attendre de faire un chemin de croix
pendant des mois de temps
puis de dire je suis full symptomatique
quand est-ce que ça va kick in, » C'est une question d'un mois.
On fait juste sensibiliser l'estrogène
à remplir ses fonctions, puis après ça,
ta pilule va faire sa job.
Fait que il y a de l'espoir.
Il y a dessus aussi, c'est quoi
les autres, parce qu'on s'entend,
mettons, ma psychologue,
elle disait quand il y a un cercle,
il faut que tout soit rempli pour,
souvent, on délaisseisse le côté entraînement, nutrition.
C'est des affaires qui sont importantes aussi.
C'est bien beau que tu prennes ta petite pilule,
mais si tu ne bouges pas, tu ne manges pas bien.
C'est tout le temps ça.
C'est ça.
C'est quoi à prioriser vraiment le plus pour aider ça?
Moi, en partant, je vous dis, c'est de gérer le stress.
Ça, c'est l'incontournable.
Parce que t'as beau manger sa coche,
t'as beau aller t'entraîner,
t'as beau dormir un 8 heures,
si t'es vraiment
une boule de cortisol,
ça vient tout saboter.
Le stress empêche la reproduction.
Puis même si tu dis,
je veux pas d'enfants, mais non, la reproduction veut dire
un équilibre hormonal.
En partant, il faut qu'on gère notre stress.
Après ça, c'est sûr qu'une alimentation,
sans mot à dire, tout comme tu as donné l'exemple
tantôt, avec les rats ou les souris,
selon l'alimentation, des capacités
de reproduction déclinent.
Il va y avoir des capacités d'ovulation
qui peuvent décliner aussi et tout ça.
Mais il faut toujours regarder le contexte
dans lequel je vais mettre un médicament
ou je vais mettre une hormone ou quoi que ce soit.
Les comportements au quotidien,
moi, c'est une des raisons pourquoi j'ai allumé sur la nature.
Cette idée-là un peu d'autonomie
puis d'auto-évaluation, d'auto-gestion,
c'est le fun parce que là, maintenant,
c'est officiel, disons.
La nature, ça date de 1400 quelque chose.
Ce n'est pas hier, c'est mené au monde.
Mais depuis 20 ans, on enseigne en biologie moléculaire ce qu'on appelle l'épigénétique.
Est-ce que c'est quelque chose qui vous dit de quoi ce mot-là?
L'épigénétique, on en parle de plus en plus.
C'est en fait comment est-ce que nos comportements
affectent l'expression de nos gènes.
Donc, j'ai beau avoir des gènes, par exemple,
qui me prédisposent à certaines maladies,
ou un déficit hormonal ou quoi que ce soit,
mais ça va dépendre de mes comportements.
Ça va dépendre de mon alimentation,
de mon degré d'activité physique,
de ma gestion de stress, de mon hydratation.
Oui, mon âge, c'est un facteur.
Oui.
Alors?
Puis après ça, c'est sûr qu'il y a des infections,
il y a plein d'affaires, il y a des médicaments,
il y a plein d'affaires qui vont influencer
sur l'expression de mes gènes.
Ça fait que c'est quelque chose qui,
la santé est profondément dynamique.
Ça fait que c'est quelque chose qui s'influence
jour après jour selon
nos choix.
La façon que je vais
manger aujourd'hui, la façon
où je vais prioriser le sommeil, où je vais
respecter, disons, la noirceur le soir,
ça c'est un autre défi aussi. On vit dans un environnement
où il y a de la lumière, puis on est exposé
à des sources de lumière
24 heures sur 24, donc ça vient perturber
aussi un équilibre hormonal
entre autres. Il faut gérer son stress parce que ça t'as beau avoir une vis à coche à côté si t'es
pas calme. De quelle façon la plus populaire pour gérer ton stress? Ce que j'aime bien en
natureau disons si on fait un accompagnement parce que tantôt j'avais comme fait une brèche
là dessus puis on a dévié sur d'autres choses parce qu'on avait parlé, bon,
les antidépresseurs et tout ça. Puis tout est correct, là.
Tout est correct, là. Je veux dire, le pharma
sert à fixer les affaires pas mal plus vite
que la nature où on s'entend, là, puis des fois,
c'est juste ça que t'as besoin, là, tu sais. Dans une situation
particulière, tu fais des choix particuliers
puis c'est bien correct, là, tu sais, là.
Puis des fois, c'est comme, OK, tu vas donner un petit peu plus de temps
pour gérer tes habitudes de vie,
mais bon, c'est un chemin, c'est un peu, tu sais, la santé, c'est comme, OK, tu vas donner un petit peu plus de temps pour gérer tes habitudes de vie. Mais bon, c'est un chemin, c'est un peu,
la santé, c'est un continuum de découverte sur soi.
Ce qu'on aime bien en natureau,
ce n'est pas un quick fix,
mais ce sont des plantes qu'on va appeler les plantes adaptogènes.
Étant herboriste, je peux vous en parler en masse, les filles,
les plantes adaptogènes, c'est des plantes
qui permettent d'optimiser notre réponse aux facteurs de stress.
Et l'avantage de ça, c'est que ça va nous donner une énergie au niveau cellulaire dans tous les systèmes de notre corps.
Ça fait que ce n'est pas quelque chose de dire, OK, ça c'est bon, mettons, pour mon système nerveux, mais mon foie va trouver ça rogent.
Une plante adaptogène, ça va aider ton corps à avoir une meilleure réponse, à être
résistant face à n'importe quoi.
Ça veut dire, ça on aime ça
absolument, c'est presque la drogue.
Ça veut dire que je dors moins bien,
mais je ressens moins la fatigue le lendemain.
J'ai peut-être pas une super bonne digestion,
mais je suis moins impactée
parce que la digestion, ça fait fuir
l'énergie beaucoup.
On crée de l'énergie à partir de notre assiette
ou on perd notre énergie à partir de l'assiette,
mais ça paraît moins quand tu prends une plante adaptogène.
Si j'ai un cycle anovulatoire,
je vais avoir un relant hormonal
qui va être un petit peu plus tempéré.
Et ça, c'est le fun parce que c'est quelque chose
qui est spécifique au monde végétal.
Là-dedans, on a de l'ashwagandha.
Peut-être que c'est quelque chose que vous avez déjà entendu.
Le maca.
Le maca, peut-être que vous pouvez connaître.
Le maca, c'est un genre de petite patate radie
qui pousse dans les andes.
Ça pousse aussi en Chine,
mais la qualité est plus au Pérou qu'en Chine.
C'est un driver libido.
C'est pour ça que je me disais peut-être qu'ils connaissent ça, les filles.
Ça, c'est bien intéressant.
La maca te permet de travailler à l'adaptabilité au stress,
puis donner de l'énergie,
puis d'aider à la capacité d'ovulation
ou de concentrer l'éjaculat.
Quelqu'un qui va avoir un bébé,
manger du maca chaque jour, ça peut aider.
Ça peut.
Il faut voir la personne.
C'est sûr que comme natureau,
je donne moins des conseils
de coin de comptoir.
Tant que l'insultant, il faut voir si c'est vraiment la plante
que tu as besoin, à quel dosage,
ou s'il n'y a pas une urgence avant.
Mais le maca, c'est extraordinaire.
L'adaptogène,
j'ai acheté sur Amazon. C'est Crémode. extraordinaire. L'adaptogène, moi, j'ai acheté sur Amazon.
C'est Crémode.
C'est l'adaptogène.
Puis j'avais pris ça.
Puis c'est une maman au gym.
Elle m'avait dit...
Parce que moi, j'ai un TDA.
Puis je suis prescrite pour...
Moi, j'ai jamais pris mes médicaments.
J'haïs ça.
Je suis vraiment plus naturopathe.
Je déteste les médicaments.
Des fois, on peut prendre les deux aussi.
C'est pas un ou l'autre.
Exactement.
Puis là, tu vois, j'y prends mes médicaments
parce que je suis dans une période de ma vie
que j'en ai besoin, puis j'y veux.
Mais en général, j'essaie tout le temps l'option avant.
L'option ça.
Fait que bref, j'essaie mon staph aridaptogène.
Puis pour vrai, ça avait marché.
Sauf que là, je ne l'ai comme pas gardé à chaque jour.
C'est peut-être ça, je ne sais pas.
Mais c'est vrai qu'il y a une journée,
tu fais placebo, mais je suis toute faite mon lavage,
j'ai toutes mes affaires.
On dirait que j'avais comme un petit regain d'énergie
parce que moi, j'ai deux enfants.
Puis là, les dodos, les stylistes,
tout se fait plus rare comme un peu ce qu'on vit.
Fait que, mets-tu toi
sur le conseil de le prendre à chaque jour?
Absolument. Ça, c'est du moche.
Ben, en fait,
c'est...
Si chaque jour de ta
semaine, tu te demandes
de t'adapter,
tu as besoin d'un support.
Ben, c'est ça. Attends, là.
Le jumaka, c'est du moche? Non. Non, le lien que j'ai acheté Attends, le du maca, c'est du moche?
Non.
Le mien que j'ai acheté, c'est dans un pot,
c'est écrit « mood », puis c'est écrit « adaptogène »
et c'est vert.
Ça, c'est des micro-doses.
C'est pour essayer de se prendre.
Mais tu es-tu complètement en somme?
Je ne suis pas en somme.
Je ne suis pas en somme.
Mais la fille qui m'avait conseillé ça,
elle dit, pour vrai, elle lui dit à deux enfants,
elle est en train de rôder en tabarouette avec ça.
Mais c'est ça.
Mais c'est ça.
Je suis pas contre les médicaments.
Au contraire, justement, moi, j'en prends en ce moment,
mais je suis vraiment juste...
Moi, j'aime pas ça. Je me sens pas bien quand je prends ça.
Tu veux des alternatives.
Je veux des alternatives parce que, tu sais, mes TDA,
quand ils me donnent une pilule, moi, je vide la moitié.
Je prends tout le temps le minimum de tabarouette
parce que je me sens pas bien.
Je me sens comme tout le temps différente, tu sais.
Je sens qu'il y a quelque chose dans moi qui fait que...
Bien, c'est des modulateurs de neurotransmetteurs.
C'est sûr que ça te propulse dans un autre état.
Ça, c'est clair.
C'est soit que je suis sur le speed
ou soit que je parle plus à personne
puis je suis dans ma bulle puis que je lave mes vitres,
si c'est pas comme ça, ça se pouvait pas. Fait que je suis parle plus à personne puis je suis dans ma bulle puis que je lave mes vitres si c'est pas comme ça se pouvait pas
fait que je suis comme un peu dans un
c'est pour ça que j'essaye tout le temps plus
tu sais si on vient
je pense à ta première question d'aujourd'hui Joannie
ou ce que tu disais
t'es dégagée
c'est en fait de dire
comment je le sais moi si j'ai un trouble hormonal
si je prends vos deux situations pour le peu de temps qu'on est ensemble,
vous avez tous les deux besoin d'un modulateur, d'un neurotransmetteur.
Je veux rajouter une information.
Je suis vers un allaitement.
Un décotrage?
J'allaites encore, mais moins.
Je suis retombée dans ma semaine. Un mois après avoir commencé la progestérone,. Puis je suis retombée dans ma semaine
comme un mois après avoir commencé
la progestérone. Là, je suis pas retombée
dans ma semaine. Fait que je suis tout
fuckée. C'est juste un élément de plus
dans ce que je suis comme
« Ouais, oui, il faut que je me replace, mais crée mon
corps et c'est pas pantoute qui est rendu haut. »
Parfait.
C'est un élément de plus. Moi, j'ai fait deux dépressions
postpartum. Deux fois.
J'ai fait deux dépressions postpartum que j'ai dit.
C'est bon. Parfait. Moi, j'ai fait deux dépressions postpartum. Deux fois. J'ai fait deux dépressions postpartum que j'ai dit. C'est bon.
Dis-nous ce qu'on fait.
Attendez. Ce que je voulais juste dire au début.
Oui, excuse-nous. On va faire de la consulte.
C'est de dire que
ce que vous exprimez, c'est que
besoin d'un antidépresseur
pour une période X,
besoin d'un soutien au niveau de ta dopamine
pour une période X. Moi d'un soutien au niveau de ta dopamine pour une période X.
Moi, c'est la fatigue.
Oui, mais si tu prends un médicament pour ta concentration, ton focus, c'est pour la dopamine.
Sachez, les filles, que pour répondre à ta première question qui était,
qu'est-ce qui peut me donner un indice que je suis en déséquilibre hormonal?
C'est parce qu'en fait, quelle hormone me permet de stabiliser ma dopamine et ma sérotonine pour mon attitude positive?
Je vais être heureuse.
C'est l'estrogène, les filles.
OK.
C'est souvent une des raisons pourquoi une femme qui va aller consulter ne va pas se faire donner nécessairement de l'estrogène,
mais on va donner un antidépresseur, puis des fois, ça ne fonctionne pas.
Des fois, ça fonctionne, des fois, ça ne fonctionne pas.
Si son déficit hormonal est trop important, l'antidépresseur ne pourra pas faire son
travail parce que c'est l'estrogène qui travaille à augmenter nos capacités de
production de neurotransmetteurs et de dopamine pour être focus et de
sérotonine pour avoir une attitude joviale, positive, détendue. Les hormones
sont dans tous les fêtes.
Vous allez me parler de n'importe quoi aujourd'hui,
je vais dire, check-moi l'hormone.
Tout le temps, tout le temps.
Ça ne veut pas dire, mais il faut
regarder l'ensemble tout le temps.
Puis, c'est ce que fait
la naturopathie. La naturopathie,
c'est, bon, c'est pas très
bien connu non plus au Québec,
parce que tout le monde peut se nommer naturopathe.
C'est pas une profession qui est préservée
ou qui a une reconnaissance ici,
comparativement à les autres provinces canadiennes.
On a vraiment beaucoup de retard.
Ça fait que c'est pas quelque chose qui est protégé.
Tout le monde peut se nommer ici demain matin naturopathe,
puis je peux pas vous poursuivre.
Ils se fassent à peu près n'importe quoi.
Mais quand tu fais une naturopathie, puis je ne peux pas vous poursuivre. – Impossible. – Ça fait qu'ils se fèrent à peu près n'importe quoi, mais quand tu fais une naturopathie qui est
physiologiste, c'est une naturopathie
scientifique,
c'est là où est-ce que tu es capable
de voir à quel point
il faut regarder tout le temps
autour de l'individu.
C'est ce qui va être plus causaliste
pour essayer de comprendre.
C'est pour ça que je dis qu'il n'y a pas tant de quick fix.
Mais c'est bien correct de prendre, peu importe la molécule que tu prends pour aider ta concentration,
c'est bien correct de prendre un antidépresseur.
Mais si on veut comprendre, si on veut se retrouver dans un processus de déprescription, par exemple,
tu te dis, OK, bien moi, j'aimerais ça me sauver de ça il faut comprendre
le contexte pour être capable de pallier dans la physiologie pour dire ben tu vas capable de faire
un sevrage en douceur c'est donc temps que c'est pas stable c'est ça que je trouve ça compliqué
parce que mon chaque fois que j'essaie de faire un changement, je suis comme, mais c'est tellement pas stable, mon état.
Là, c'est sûr que si tu es en sevrage progressif aussi d'allaitement,
il y a un shift hormonal qui se fait.
Parce que dans la théorie, quand on allaite,
on n'est pas en capacité de reproduction.
On peut lire ça dans les vieux ouvrages,
qu'une femme qui allaite à toutes les deux heures, bonne quantité, elle a fait beaucoup de prolactine.
C'est comme une méthode de contraception.
Là, ne prenez pas ça au pied de la lettre, parce que si moindrement tu es stressée ou tout ça, tout se débalance.
Mais dans la biologie, c'est vrai que quand tu fais full lait maternel, puis que t'es hyper sollicité par
la suction,
bien, tu vas faire full prolactine.
Et la prolactine,
tellement extraordinaire, elle,
elle va favoriser le nouveau-né,
au détriment de risquer d'en faire un autre.
C'est pour la reproduction de l'espèce aussi.
Fait que là, t'es en
sevrage progressif, fait que ta prolactine
diminue, fait que là, tes hormones, tu vois, qui que ta prolactine diminue fait que là tes hormones
tu vois qu'elles ont commencé à vouloir piquer du nez hop tu as eu un cycle là ça fait un bout là
ton petit il y a 16 mois que tu me disais tantôt 17 c'est long là 17 mois à être sous la gouverne
d'une certaine hormone qui met à plat toutes les en tout cas les fluctuations hormonales de
reproduction puis de dire ok OK, là, je vais
recommencer, faire un petit cycle ovulatoire,
puis je vais donner une tentative de revenir,
puis je vais faire moins de prolactine.
Ça demande beaucoup d'ajustement.
Encore plus surrénal.
Mais encore plus surrénal. Ton corps
doit s'adapter à une fluctuation
hormonale de plus.
Il faut que je sois patiente
puis clémente envers moi-même.
Tout le temps bienveillante.
Parfait.
C'est pas facile.
Des fois, le goût de me rentrer à la tête d'un mur.
Mais tu m'appelles.
Je vais te lever mon numéro.
Mais là, tu dis que l'estrogène,
c'est ce qui pourrait aider, mettons,
le cas de Joannie et moi.
L'estrogène, les filles, c'est elle
qui, dans la biologie,
permet de
fixer, de concentrer des neurotransmetteurs.
Et la dopamine de
madame et la sérotonine de madame.
Il faut,
c'est juste pour dire que
dans un profil
hormonal, ça touche
la santé mentale, ça touche
la perception, ça touche
le monde émotionnel. On le sait
dans un SPM, c'est une évidence,
mettons. Mais ce qui est chouette,
en fait, c'est que, puis là,
moi, j'aurais aimé peut-être,
j'étais au courant, mais j'aurais aimé
peut-être être plus
éduquée ou encadrée,
ou en tout cas, avoir plus d'informations sur
la richesse du cycle menstruel.
Ça nous donne
énormément d'indices.
Quand on est sous le début
de notre cycle menstruel, de la menstruation
jusqu'à l'ovulation, si l'ovulation
il y a, les quatre, mettons qu'on fait ça
28 jours coupés carrés,
les 14 premiers jours,
c'est l'estrogène qui prend toute la place.
Et puis c'est là, si vous vous observez les filles, vous ferez un petit calendrier
comment vous vous sentez
c'est là absolument ce que, tu vas avoir des meilleures performances
au gym, tu vas mieux
tu vas très bien dormir, tu vas mieux gérer
c'est là ce que, j'ai moins de fatigue
mentale, je suis capable de prendre
des plus gros dossiers
j'ai des bonnes journées, je suis productive
parce que plus j'ai d'nes journées, je suis productive. Parce que plus j'ai
d'estrogène, plus je vais faire de dopamine,
plus je vais être focus, plus
je vais être productive, plus je vais être capable
de faire ce qu'on appelle la mémoire du travail.
Ça, c'est après,
le temps d'attention.
À peu près, parce que quand on est menstrué,
on est un peu déconnecté, on perd
beaucoup de sang, puis on perd du fer, puis du dynamisme,
puis on est comme fatigué. À peu près à partir
du jour 5 jusqu'au jour 15.
Tu as un 10 jours dans le mois
où toi, tu es Wonder Woman.
Vous vous checkerez
à aller vous dire, c'est vrai que
je vois bien aujourd'hui, j'ai fait une bonne journée,
je ne me sens pas dépressée, je me sens
en star, j'ai comme envie d'avoir du fun,
je suis capable de jeûner,
je ne crève pas de faim.
On dirait que toutes tes compétences
sont optimisées.
Quand on arrive à la période plus
d'ovulation, là, tout va bien, parce que là,
on a la drive de la testostérone, elle fait
un petit pic, là, tu sais, une, deux journées,
pas plus, là, bon, là, on est plus sexy,
on est plus
motivé sexuellement et tout ça,
là, ça, c'est physiologique.
Puis après ça, si la progestérone embarque,
si j'ai vraiment ovulé,
à ce moment-là, je ne vais pas...
On va diviser ça en deux parties.
Post-ovulation jusqu'à une semaine
avant d'être menstrué.
Là, c'est comme si tu as envie de rentrer un peu chez vous,
d'être un petit peu plus zen,
d'être moins sollicité, mais c'est encore correct,
mais tu as une attitude plus détendue. C'est là que tu vas commencer à dire, « Là, j'être un petit peu plus zen, d'être moins sollicité, mais c'est encore correct, mais tu as une attitude plus détendue.
C'est là que tu vas commencer à dire,
là, j'ai besoin de dormir, ça me fait
du bien. Là, je me sens que j'irais
juste respirer tranquille. Là, je fais
un meilleur yoga. Il me semble que je suis
plus connectée avec mes émotions. Je suis
plus tranquille.
Pas dépressive, tu es juste plus zen.
Puis là, la semaine avant
d'être menstruée, quand ton corps réalise
que je ne suis pas enceinte,
donc je n'ai pas un placenta qui va faire
de la progestérone pour en vendre
au coin de la rue, j'en n'arrive pas
une overdose, puis que là,
le lit dans lequel était mon
ovule qui a éjecté, qui fait ma progestérone,
commence à manquer de munitions parce que ça dure
deux semaines. Bien là, quand mes deux
hormones piquent du nez parce que je ne suis pas enceinte,
bien, c'est là qu'on peut s'observer.
Tu sais, là, on crève de faim.
Je veux dire, on est super fatigué.
On est edgy.
On pète notre coche.
Je veux dire, on peut faire des hyperphagies boulimiques.
Je veux dire, on est tout le temps fatigué.
C'est ça, c'est le drop d'hormones.
Ça désorganise tout un système nerveux, tu sais.
Puis là, le mois d'après repart.
« Hey, je vais bien. »
Mais ça, c'est chouette.
C'est le SPM qu'on appelle.
Oui, ça va être avant la menstruation.
Syndrome prémenstruel.
La semaine avant, c'est la PIC.
Puis le trois jours avant...
Tu ne peux pas le modifier.
Tu peux l'alléger.
Ça peut, mais oui, ça peut.
Avec, comme tu dis, une fois que tu…
Est-ce que tu conseilles, mettons, à tout le monde d'aller…
Parce que là, vous êtes allés dans une clinique.
Qu'est-ce qu'ils font?
Ils prennent des prises de sang pour savoir c'est quoi les hormones que…
– Il y a deux façons de faire, en fait.
C'est que quand tu es en pré-ménopause ou trentaine ou tout ça,
tu es pré-pré-ménopause ou trentaine ou tout ça, tu étais pré-pré-ménopause, ce n'est pas
la norme
nécessairement de faire des bilans sanguins.
C'est pertinent,
on s'entend, mais comme dans
un cycle, ça fluctue,
il y a un moment pour faire
une prise de sang aussi.
Si tu as la requête de prise de sang et qu'on ne te donne pas
l'indication qu'il faut que tu fasses ça une semaine avant
d'être menstruée...
En plus, je l'ai faite, puis je n'étais pas
vraiment dans ma semaine en ce moment-là.
– Tu regardes ça toujours avec une distance.
Ça fait que souvent, il y a des médecins, puis je peux bien
comprendre, dire que c'est
un peu impertinent.
Si tu veux savoir si tu es fertile,
c'est au début du cycle,
dans ta montée d'estrogène. Tu vas voir, OK,
j'ai-tu une capacité. Mais si tu veux voir si tu as ovulé,
c'est une semaine avant d'être menstruée.
Tu ne peux pas regarder des hormones
au même moment dans le mois.
Ils n'arrivent jamais ensemble au même moment.
Ce ne sont pas toutes les cliniques
qui vont faire un screening large.
Mais au-delà,
les filles,
tous les signes qui s'apparentent
à des fluctuations hormonales,
99 %, c'est une chute en progestérone.
Ah oui, OK.
C'est tout le temps par là qu'on commence normalement.
Puis en périménopause, comme je commence à avoir des cycles où je ne ovule pas,
mais je suis encore menstruée, là.
Ce qui fait ma menstruation, c'est mon estrogène.
Mais ce qui fait que je fais de la progestérone, il faut que j'ovule.
Je suis toujours menstruée.
Il y a 45 ans, tu es encore menstruée.
Tu ovules de moins en moins.
Tu es en déséquilibre hormonal.
Tu te retrouves à faire de l'estrogène
tout le mois,
mais tu n'ovules pas, donc je n'ai pas de progestérone
qui vient contrecarrer et qui vient atténuer.
On appelle ça,
c'est une condition qu'on appelle
une dominance estrogénique. Ce n'est pas que tu es en excès. condition qu'on appelle une dominance oestrogénique. C'est pas que
t'es en excès. T'as pas trop
d'oestrogènes. C'est pas un excès d'oestrogènes.
C'est juste qu'elle danse toute seule.
Elle fait sa job toute seule.
Puis la progestérone, dont son travail,
c'est de venir dire à l'oestrogène, OK,
arrête de proliférer. Calme-moi les
seins. Calme-moi les hanches, la bédaine.
Ça suffit. Bien, elle, elle vient pas faire
son travail.
Fait que c'est toujours la progestérone qu'on fixe habituellement
en premier. C'est pour ça que tu t'es fait recommander ça.
Ou ça répète un anovulant.
Là, on est dans un autre...
Qu'est-ce que tu penses des
bouses de B12?
Oui. Il faut toujours
regarder dans quel contexte
on le met toujours. C'est
très correct.
La B12, on en a une réserve.
Il faut voir, il faut faire
une prise de sang souvent pour savoir
si c'est mon réel besoin.
Puis tu sais, en fait, les filles,
on peut prendre à peu près n'importe quoi, mais
ce qui est dans le sang,
c'est une chose. Ce qui se passe dans tes
cellules, c'est autre chose souvent.
Puis en médecine souvent on déduit que parce que j'en ai dans le sang tout
est beau dans mes cellules mais ce que tu exprimes comme symptômes c'est ce que
tes cellules disent j'ai beau avoir par exemple ces foules b12 dans mon sang si
dans ma cellule ça rentre pas parce que mon récepteur de b, par exemple, full B12 dans mon sang, si dans ma cellule, ça ne rentre pas,
parce que mon récepteur de B12, par exemple,
n'est pas assez stable ou n'est pas en assez grande quantité,
ça refoule dans le sang.
Ma prise de sang va dire que c'est super beau,
mais tu vas avoir tous les signes et symptômes d'une carence en B12
parce que ça ne rentre pas dans ta cellule,
puis c'est ta cellule qui dit « je ne fais pas bien ».
Je ne suis pas contre prendre des suppléments ou de la médication
ou quoi que ce soit, mais des fois, il faut juste
avoir une vision un petit peu plus large.
Il faut voir qu'est-ce qui fait
que toi, on va opter plus pour une B12
et que pour Lisande, on ferait peut-être
plus de la B3 ou de la B6.
Moi, la B12,
je n'y ai pas dormi. J'étais en tabarnak
pendant une semaine.
J'avais juste hâte que ça finisse parce que je voulais me battre.
J'ai peut-être des problèmes de l'agressivité aussi.
Tu peux faire de la boxe.
Peut-être la boxe ou de l'entraînement.
Est-ce que j'ai un problème
d'agressivité?
Ton comportement
ou ton ressenti témoigne
de ta biochimie,
de ce qui se passe dans tes cellules.
Fait que tu peux tomber dans l'autoculpabilité ou l'autocritique.
« Oui, j'ai bien un problème. »
C'est comme, « Bien non, mais on va parler. »
Puis on peut comprendre qu'est-ce qui fait que tu te sens agressive.
Tu veux manipuler quelqu'un,
je vois que ces hormones-là, tu peux créer le meilleur et le pire.
Fait que t'es pas...
Dis pas que t'es agressive.
Présentement, je me sens plus agressive.
Oui.
Je ressens que j'ai pas de tolérance
et que tout ce que...
La majorité...
Oui.
Après ça, c'est de regarder quel contexte fait que je me sens
moins patiente, plus intolérante,
plus agressive.
On va trouver des réponses.
On change le contexte, ton comportement
va changer.
Mettons qu'il y a des gens qui nous écoutent.
Ils se disent, OK, mais là, moi, j'ai pas le problème
à Joanie, j'ai pas le problème à Lisande,
mais je me sens pas tout à fait bien non plus.
Est-ce qu'il y a un genre de conseil parapluie de comme
pas je sais que c'est touché tout le monde est différent mais c'est
maintenant que tu dis cela c'est une chose que je le suggère à la majorité
des femmes qui viennent me voir puis je sais que ça va aider que ce soit mettons
de prendre une vitamine d à tous les jours que ce soit de prendre du fer
pendant que tu es dans ta semaine. Je ne sais pas.
Des petits trucs ici et là.
Tu as dit que 99% des cas, c'était la progestérone.
C'est où qu'on va chercher ça?
C'est sûr que progestérone
pour progestérone, c'est de l'ordre médical.
Il faut que tu sois prescrit ça.
Est-ce que tu peux faire
prescrire ça même si tu n'as pas?
Parce que là, j'ai eu le gros affaire que ça coûte cher que tu as la prise de sang oui mais
comme je disais notre enjeu en fait c'est que si on s'attend un peu à ce que
le médecin soit très à l'aise à parler hormones et puis on a cette idée là que
ben si j'ai un problème d'hormones si je vois par exemple je vais voir mon gynéco qui c'est sa spécialité
en fait le spécialiste des hormones ça s'appelle un endocrinologue ce faut que
tu vas référé tu peux pas juste appelé petit je veux un rendez-vous avec un
endocrinologue c'est un troisième ligne tu peux pas avoir accès un spécialiste
comme ça mais l'endocrinologue qui est vrai que tu veux dire l'étude des
hormones c'est ça de l'endocrinologie mais qui est vrai, qui veut dire l'étude des hormones, c'est ça de l'endocrinologie,
il s'occupe de toutes les hormones sauf les hormones, disons, féminines.
Ah, vraiment?
Ça s'en va chez le gynéco.
Mais la gynécologie, c'est une spécialité chirurgicale.
Souvent, le gynéco, il peut avoir une expertise en hormones,
mais souvent, ils vont juste te soulager en attendant de devoir
enlever l'utérus ou enlever le fibron
ou on va donner des anovulants.
Mais on ne comprend pas
nécessairement la chimie
des hormones. C'est pour ça
qu'on a un grand besoin,
et ça, ce n'est pas juste au Québec, mais beaucoup au Québec,
de développer une expertise,
un champ d'expertise en hormonaux.
– On se prescrit la pellule
tout le temps. – C'est tout le temps.
– À chaque mois d'endez-vous. – C'est facile à voir.
Mais la pellule,
même s'il y a des affaires extraordinaires
avec la pellule, si tu étais,
si tu avais un trouble dysphorique prémenstruel,
ça veut dire un syndrome prémenstruel
fois 1000, tu es complètement
dysfonctionnel,
c'est tout à fait viable d'essayer de stabiliser, de geler tes hormones au même dosage jour après jour. C'es complètement dysfonctionnel. C'est tout à fait viable, là, d'essayer de
stabiliser, de jouer tes hormones au même dosage
jour après jour. C'est les fluctuations d'hormones
qui amènent...
Fait que tu veux être flatline,
là, tu sais, même si ça tue la libido,
même si tu dis, regarde, moi, j'ai ça autrement,
là, tu sais, mais c'est pas vivable, là,
tu sais. Fait que tout a sa place.
Mais est-ce que
ça t'amène dans un équilibre
hormonal? Ben non
c'est un nano-volant
un équilibre hormonal soutient que tu as de l'estrogène
puis tu as de la progestérone qui arrive
mais quand tu ovules pas
tu as des
fosses
dans ton nano-volant tu as ce qu'on nomme
une progestine
puis ça aussi au niveau de la littérature, c'est pas très...
Disons que c'est pas très honnête
dans le sens où on nomme
presque tout comme étant de la progestérone,
mais de la progestine, c'est pas une progestérone.
Ça fait pas du tout le même travail.
Les femmes ont l'impression
qu'ils se disent « Ah, bien, je suis stable,
mais c'est pas vrai.
Si tu ovules pas, tu ne feras jamais ta propre
progestérone. » Des fois, c'est bien correct si tu ovules pas tu ne feras jamais ta propre progestérone
des fois c'est bien correct
dans des situations extrêmes
mais est-ce que quelqu'un qui prend
moi j'avais fait longtemps
que j'arrêtais tout ce qui est hormones
ça m'allait pas bien pour moi
justement moi aussi je devais plus agressive
je pouvais même plus écouter
il y avait des types de chansons qui me rendaient
j'étais convaincue
des sons de bouche ou des me rendaient... Je t'inconviens. Je ne peux pas.
Des sons de bouche ou des mots que des gens répètent.
C'est ça, il y a des affaires.
Mettons, il y a quelqu'un qui répète tout le temps
le même mot.
Il faut que je change de pièce.
C'est trop souvent.
Non, mais c'est particulier.
Ou la façon que ce mot-là
sonne dans sa bouche.
Ou le claquement de langue quand il le dit.
Ah, tabarnak!
C'est une coupe d'affaires.
C'est comme ça quand j'avais pris...
J'ai arrêté ça fait des années depuis que j'ai eu mes deux enfants.
Puis là, tu vois, c'est sûr que là,
on pratique le retrait puis aussi
le condom.
On pratique le retrait.
Mais aussi, l'autre affaire, depuis que j'ai eu mes deux enfants,
ce qui est le fun, c'est que je sais vraiment quand je vule.
J'ai la petite affaire qui coule bien gelatineux.
Ça, je le sais.
Puis là, je compte, puis je le sais.
Je suis rendue que je connais vraiment bien mon corps.
Pour ça, ça, c'est vraiment le fun.
Mais est-ce que c'est quelqu'un qui doit prendre la pilule
parce que justement, il a peur de tomber enceinte?
C'est quoi les alternatives
c'est honnêtement pour ce qui est de contraception si c'est pas pour dire
ok c'est pour mon acné ou c'est parce que j'ai mal au ventre
tu peux trouver des alternatives disons ou en tout cas des
compléments tout ça mais si dans un vu de reproduction je veux dire il n'y a pas
à part la méthode sainte au thermique
l'a tué de vérifier la température l'emplacement ton col c'est le gigolo
tout cela je dirais qu'il ya pas il ya pas de planque et ça mais moi je vais
prendre un petit peu de persil un petit peu d'un basilic pays non c'est ça
y'a pas... vraiment des... Mais c'est vrai que dans la vie, ça a été prévu, il y a un schéma très classique
de fluctuation hormonale, où ce qu'on peut dire,
c'est à l'homicicle, plus ou moins
trois jours, de part et d'autre.
Fait que oui, mais
même quelqu'un qui vérifie
puis qui s'attend à dire, OK, bien moi,
j'ai la glaire qui est plus visqueuse,
c'est comme du blanc d'oeuf, puis je le
sens, puis ma muqueuse est plus
joufflue tu vas
dire ok le potentiel est là il ya peut-être une tentative est ce que
réellement ovulation des fois non des fois même s'il ya ovulation il n'y a pas
assez ce qu'on appelle une insuffisance luthéale il n'y a pas assez de
progestérone en arrière mais c'est quand même extraordinaire d'être en contact
avec son cycle comme ça mais ça
c'est tout bon mais si par exemple j'ai à prendre un anovulant ben la seule affaire que je ferais
comme conseil c'est que l'anovulant va enlever de ton corps les vitamines b le zinc le magnésium
fait que de dire ben ok tu veux prendre l'anovulant de face. » La job du naturopathe,
ce n'est pas de déprescrire,
d'inciter quoi que ce soit.
C'est-à-dire « OK, on va faire avec ça.
Puis voici comment est-ce qu'on peut faire
une complémentarité pour qu'au niveau nutritionnel,
il n'y ait pas des carences ou des déficiences
qui s'installent progressivement. »
– Quelqu'un qui prend la pilule,
tu dis un peu de zinc,
il n'y a pas de magnésium à tous les jours.
– Il y a des vitamines B.
– Des vitamines B, magnésium et zinc.
Ça va déjà aider.
Quelqu'un qui ne prend pas la pilule,
on est all-in.
Là, all-in, frappe toute.
Tu prends du crack.
Tu vois de quoi tu veux.
Moi, je ne prends pas la pilule. Je n'en veux pas, ça ne marche pas. Je prends quoi, tu veux. Tout ce qui est comme... Moi, je ne prends pas la pilule.
Je n'en veux pas, ça ne marche pas.
Mais je prends quoi, d'abord? Progestérone.
Progestérone.
C'est tout le temps du cas par cas.
C'est sûr que moi, je souhaite que toutes les femmes
qui ont un besoin parce qu'elles ont des fluctuations hormonales
puissent avoir accès à de la progestérone.
Mais c'est où je vais. Je vais à mon médecin.
Ça, c'est médecin. Ça, c'est médical. Sinon,
ce qui fonctionne très bien dans les plantes,
c'est ce qu'on appelle le vitex.
Le vitex, c'est un genre
d'arbre, un gros arbuste, un petit arbre.
C'est entre les deux.
On prend les baies de ça
et ils sont concentrés
en principe actif. Puis ça, ce que ça fait,
c'est que ça permet de moduler la demande
pour avoir un cycle hormonal qui favorise la progestérone.
Ça ne te donne pas de la progestérone, OK?
Mais ta progestérone, elle est fabriquée dans tes ovaires
suite à une demande du cerveau.
On appelle ça la LH.
Donc, le cerveau va envoyer un petit signal,
qu'on appelle une stimuline,
à mes ovaires, puis les ovaires vont dire,
OK, quand j'ai ovulé, bien voici, maintenant, je dois faire de la progestérone.
Le vitex
vient favoriser la communication
entre le cerveau puis les ovaires.
Avant d'être périménopause
ou ménopause,
une plante qui est extraordinaire
pour tout ce qui est syndrome prémenstruel,
dépression, fluctuation de l'humeur, tout ça, le vitex, c'est extraordinaire pour tout ce qui est syndrome prémenstruel, dépression, fluctuation
de l'humeur, tout ça, le vitex, c'est
extraordinaire ce que ça fait.
– Vitex, peuple vitex!
– Oui, je pensais à ça tout le long.
– Mais c'est pas une anovilant, là, tu sais,
c'est ça, c'est que la nature
ne bloque pas ce qui est
naturel, elle va favoriser
les cycles. Fait que c'est pas un
contraceptif, là, au contraire, ça favorise la fertilité. Mais la fertilité, c'est pas un contraceptif le au contraire ça
favorise la fertilité mais la fertilité c'est ce qui amène toutes les belles
fluctuations puis toutes les couleurs d'une femme aussi là mais le titre est
en train de se mettre en jeu mon matin les va me prescrire à yves abdé ok je
dis le moi je veux voir mes hormones comment qu'ils vont puis je la
procède procès sur un le cia me réfère à l'autre, mais tu dis que l'autre, puis l'autre,
c'est pas l'idéal.
En fait, t'auras pas accès, c'est sûr, à un endocrinologue
parce qu'il faudrait qu'il y ait des soucis.
Mais il y a une clinique d'hormonothérapie à Montréal, non?
Ah, il y en a beaucoup?
Ben, c'est ça.
Ah, il y en a de plus en plus?
Oui, il faut que t'ailles dans une clinique d'hormonothérapie.
Mais même ton médecin de famille, là,
je veux dire, il y a accès, là.
Il y a accès à ça. Si je dis, moi, je veux voir un endocrinologue. Non, ben, il faudrait que t'aies undecin de famille, il y a accès à ça.
Si je dis que je veux voir un endocrinologue.
Non, il faudrait que tu aies un souci de santé
pas mal plus hardcore.
Un SPM ne mérite pas un endocrinologue.
OK.
J'y reste, non, au privé.
Tu peux aller voir juste ton médecin de famille.
Tu n'es pas obligé d'aller en privé.
Tu regardes avec ton médecin de famille, elle'es pas obligé d'aller en privé. Tu regardes avec ton médecin de famille,
elle peut te donner accès.
Elle va faire son évaluation,
elle va voir c'est quoi son aisance aussi
à prescrire ça dans ton contexte,
avec ton âge, tes antécédents, puis tout ça.
Faut que j'essaie avec elle avant.
Ben oui, ben oui.
Si elle veut pas me dire,
elle dit « Ah non, t'as pas besoin de ça »,
là, je peux aller à son affaire.
Ben, après ça, tu peux...
Tu craches le cash.
Après ça. C'est combien ça coûte, mettons?
– Bien là, moi, c'est parce que j'ai eu le faire à domicile
parce que j'avais mon bébé avec moi.
– On parle d'une couple de centaines.
– Moi, c'était comme un millier, j'ai le goût de dire.
– Hum, c'est un peu cher.
– Non, c'est à peu près
un 360,
un 400 $.
– OK, puis ça, c'est à...
– Mais après ça, bon, tu es à la prise de sang, peut-être? – Oui, c'est à... – Mais après ça, bon, t'es à la prise de 100, peut-être?
– Oui, c'est ça.
– Toute l'affaire, le prix de 100 à 800.
– Oh, OK.
– Non, non, ça remet une coupe de...
– Mais après ça, Crème,
t'es sûre de savoir
où il y a un peu plus...
avoir une meilleure direction
où aller, là?
– Oui. Bien, ça, c'est la trajectoire.
C'est ton...
C'est l'accessibilité.
Disons, tu parles avec ton médecin de famille,
tu as la discussion, tu regardes.
Il faut voir aussi, tu es l'exemple
parfait de dire, bien, regarde, moi, je suis allée là,
j'ai payé ça, je l'ai pris, puis Christy,
je n'ai pas l'une de miel que je m'attends.
Il faut toujours regarder, mais dans
quel contexte je vais aller chercher ma progestérone?
C'est sûr qu'on a tous besoin de progestérone.
Mais tu sais, est-ce que ta progestérone va te servir à faire d'autres choses que ce que tu aimerais qu'elle fasse?
Fait qu'il faut toujours regarder le contexte.
Il faut dire qu'il y a des changements qu'il faut que j'adresse dans ma vie personnelle.
Puis je sais déjà comment je fonctionne, c'est des vagues,
puis il y a des moments où je suis pas de bonne humeur d'autres
je me sens pas très bien en ce moment je me sens pas très bien fait qu'il ya si ça va se placer
je veux faire des changements ben si c'est ça en fait un ton continuum de santé c'est la découverte
de soi ok c'est la beauté aussi d'un cycle après un autre, puis un autre, puis une année après une autre année, une autre année.
Il y a toute une sagesse féminine.
Les hommes ne peuvent pas avoir accès à ça.
Un homme, hormonalement, il n'y a pas de fluctuation.
Ce qui détermine un foetus, mis à part que les ovules sont tous féminins,
puis que c'est le spermatozoïde qui va donner le chromosome Y,
c'est que la femme,
ce qui fait qu'elle est féminine,
c'est ses fluctuations hormonales.
C'est tout à fait correct
d'avoir des fluctuations hormonales.
Ça te donne un terrain de pratique
pour mieux te comprendre.
La femme est toujours près de son corps.
Le mois après mois, ça te donne des indices.
Quel genre de SPM que j'ai? Quel genre de flot menstruel? Est-els est ce que j'ai des caillots est ce que j'ai mal au ventre
est ce que j'ai mal à la tête est ce que tout ça ça donne des indices de ton mois
pro inflammatoire du fait que peut-être pas respecter tes heures de sommeil ou
de pousser ton corps au delà des limites il ya quelque chose d'introspectif de fort intéressant là
dedans ouais ouais non mais pour chien le aussi
le même temps du gré vie là dessus tu sais mais des fois c'est chiant l'homme
et c'est un constat ton espm et on constate ton mois changement c'est pas
une affaire que notre cycle d'un mois aux autres c'est sur 24 heures tous les
jours c'est la même affaire. Puis qu'il y a comme...
Bien, en tout cas, j'avais entendu ça, là.
Bien, on a tout un cycle,
disons, circadien sur 24 heures
7 minutes. Je ne sais pas
pourquoi un 7 minutes de plus, ça, en tout cas.
Mais il y a un 7 minutes de plus que 24 heures,
oui, dans le temps.
Où est-ce qu'on va avoir
certaines fluctuations jour-nuit,
puis ça va moduler les horloges de chacun de nos organes
et de nos hormones.
Ça, c'est tout être humain.
Mais l'homme, on a des montées.
Il y a plus de testostérone le matin, par exemple.
Il y a une petite remontée vers 4 heures l'après-midi.
Bon, il y a des flots,
mais ce n'est jamais fluctuant comme une femme.
Oui, oui.
On parle aussi full pré-ménopause,
ménopause, mais je dirais,
on pourrait parler d'andropause aussi.
Ce n'est pas quelque chose qui est assez abordé non plus.
C'est quoi?
Ça donne les mêmes symptômes qu'une femme en ménopause,
sauf que c'est un homme.
La différence, c'est que les testicules
ne vont jamais arrêter de produire de la testostérone.
Tandis que nous, à un moment donné,
nos ovaires vont vraiment...
vont rentrer en pré-retraite
puis après ça, en retraite.
Il y a encore un petit flot
d'estrogènes fabriqués dans
les ovaires après la ménopause,
mais c'est de la grenaille.
C'est des petites quantités.
Il y en a beaucoup qui pensent que
l'andropause, c'est un peu un mythe chez l'homme
parce qu'il a une capacité de se reproduire
jusqu'à minuit moins une avant qu'il meure.
Peu importe son âge.
Ses capacités rectiles, c'est
autre chose. Mais c'est vrai que
tu vas évaluer
du sperme d'un homme de 90 ans
et il y a un quart de la tête. Il n'y en a pas beaucoup,
mais il y en a, ce qui n'est pas la même affaire
chez la femme. Sauf que l'homme, lui,
c'est une déficience
progressive. C'est une baisse de production
progressive. Et ce qu'il fait
en testostérone, ça se traduit
par, ils vont prendre
de la bédaine, ils peuvent développer un peu plus de
gynécomastie, plus de seins
au niveau des pecs. Ils vont avoir de la dépression,
ils vont avoir des bouffées de chaleur, ils vont avoir de l'insomnie,
ils vont avoir des troubles de prostate, ils vont avoir des troubles urinaires chaleur, ils vont avoir de l'insomnie, ils vont avoir des troubles de prostate,
ils vont avoir des troubles urinaires.
C'est la peste postérone qui descend un peu, ça?
Oui, qui meurt.
Ça, c'est à partir de quel âge environ?
C'est à peu près autour de 60-65.
OK, les autres, c'est vraiment tard.
Oui, c'est plus tard.
Puis nous, c'est à peu près...
Qu'est-ce qui fait qu'il y en a qui peuvent...
Tu sais, il y en a qui commencent leur prémonopause super tôt.
C'est quoi les plus tôt?
Il y a des conditions...
Bien, il y a des conditions qui sont plus de l'ordre, disons, pathologique.
On peut dire ça comme ça,
qui est une insuffisance ovarienne précoce.
Ça peut être au niveau génétique,
ça peut être des perturbateurs endocriniens.
Il y a plein de raisons.
Ou ce que tu vas avoir,
c'est vraiment une pré-monopause très hâtive.
Puis, il y a des femmes à 40 ans
qui n'ont plus leur menstruation.
On fait des tests sanguins de FSH,
qui est la petite commande qui dit
« Fais-moi de l'estrogène. »
Elle, quand tu ne fais pas d'estrogène,
elle monte en flèche.
Ça va faire une prise de sang.
Quand tu vois que la FSH est élevée,
c'est comme si le cerveau
crie après tes ovaires de fabriquer de quoi
et que les ovaires ne sont pas capables de le fabriquer.
Le patron, il pogne les nerfs, puis il augmente.
Il crie. Il est élevé dans la prise de sang.
C'est assez atypique.
Et on ne souhaite pas ça non plus.
Il peut y avoir une genre de libération
avec la ménopause.
Il y a certaines femmes qui sont très migraineuses, par exemple.
Qui sont très quoi?
Migraineuses.
Qui font des migraines.
Ils vont dire, moi, c'est mes fluctuations hormonales
qui me donnent mon sale mal de tête.
J'ai-tu hâte de ne pas être menstruée?
C'est vrai que...
J'ai plus mal à la tête.
Il y a quelque chose qui peut être positif,
disons, physiologiquement.
Mais nos hormones, ce sont...
Quand je parle que c'est des régulateurs de santé,
c'est aussi des outils de longévité en bonne santé.
Fait que tu veux conserver des fluctuations hormonales dans ta vie.
Mettons que tu veux te faire ligaturer les trompes à 25 ans.
Oui.
Ça te met-tu dans la merde au niveau des hormones?
Non.
Tu as le droit de faire ça.
C'est un choix.
Non, ça n'empêche pas les ovaires de faire leur travail.
C'est juste la capacité de reproduction.
Mais c'est comme si.
Mais tu arrêtes d'être en ta semaine,
donc tu n'as plus les syndromes prémenstruels?
Non.
La ligature, c'est vraiment
mécanique.
C'est comme, bon, tu sais,
tu vas faire une vasectomie,
c'est mécanique.
La ligature, c'est que tu vas venir pincer. Tu continues d'avoir ta semaine, puis tout pareil. C'est comme, bon, tu sais, tu vas faire une vasectomie, c'est mécanique. OK. Fait que la ligature, c'est que tu vas venir pincer.
Tu continues d'avoir ta semaine, là, puis tout, pareil.
Ah, mon Dieu, c'est chiant.
Oui, tu peux juste plus te reproduire.
OK, alors, laisse faire.
C'est juste que ton...
OK, je change d'idée.
Oui.
C'est juste que...
La façon, en fait, d'arrêter les menstruations,
c'est d'enlever l'endomètre,
ce qui est la partie à l'intérieur de ton utérus.
C'est ça qui est passif, mois après mois,
qui se gonfle de vaisseau sanguin
puis que quand je ne suis pas enceinte,
ça doit arracher.
Ça aussi, c'est important
de savoir que quand on est full menstrué,
il y a un gros
flot abondant, voire hémorragique,
ça, c'est un signe
qu'il y a beaucoup, beaucoup d'estrogènes en circulation.
C'est ton estrogène
qui vient préparer le nid.
Quand je vous disais tantôt, je prépare le petit
coussin douillet,
si t'es full estrogène,
tu fais multiplier, multiplier,
multiplier, fait que tu fais plein de petits capillaires
sanguins, puis quand ça va arracher,
ras de marée.
Quelqu'un qui a des menstruations très douloureuse très
forte le progestérone pourrait être aussi un antispasmodique abdou n'a pas mangé mais tampons
après ce genre de fait il ya un gros flou il ya un gros flou menstruel puis si j'ai tout et tout
est logique les filles si j'ai beaucoup d'estrogène,
mon estrogène a dit à mon utérus
« multiplie, multiplie ».
Elle a dit ça, l'estrogène, dans la vie.
« Multiplie, multiplie, multiplie, multiplie ».
Là, tu te fais un gros coussin
de sang
qui va être bien, bien, bien spongieux.
Mais ça, le plus t'es paie,
puis que tu n'es pas enceinte,
il faut que ça arrache. Ça demande des sales crampes.
Tu vas faire full prostaglandine.
Arrache, arrache.
C'est trop en chien.
Non, mais c'est de la biologie.
Il faut juste comprendre.
Mais c'est la progestérone
qui a été prévue pour dire à l'estrogène
arrête d'épaissir,
viens.
Ça peut aider.
Mon médecin, je peux tout garrocher ça.
Je chigne comme un cauchon
qui s'est fait à la batoire.
Je fais tous les crampes ici et ça.
Elle, elle pourrait avoir plus de chances.
La progestérone, elle vient pour faire
opposition à l'estrogène.
Elle respecte le travail de l'estrogène.
Puis elle m'en a dit, OK, enough is enough.
Arrête d'épaissir, ça suffit.
Elle, elle va favoriser
plus un certain terrain
inflammé qui est viable.
On en a besoin. Puis elle, elle va arriver comme anti-inflammatoire.
Fait que tu sais, quand tu as un meilleur
flot hormonal, bien, tu es
menstruée, mais tu t'en aperçois à peu près pas.
Tu n'as pas mal au ventre, ça ne t'y
raille pas, là, tu sais.
Tu ne beurres pas partout, là, tu sais.
Tu n'as pas mal au ventre, là, tu sais. Puis tu sais, c'est comme, OK, bien, ça, c'est un flot normal, là, tu sais tu beurres pas partout là tu sais t'as pas mal au ventre là tu sais
c'est comme ok ben ça c'est un flou normal tu sais si t'as des caillots la
progestérone c'est une fibrolytique elle empêche le sang de coaguler ensemble
ça peut être un autre indice tu peux juste observer puis dire ben ok ok
ben écoutons ça c'est manque de progestérone, manque de progestérone, manque de progestérone. Il faut encore des affaires des femmes, c'est là-dedans.
– Bon. Tantôt, tu parlais
de mots de tête,
ça n'a pas rapport, mais...
Puis, il y a-tu des petites affaires,
c'est-tu vrai que
tout ce qui est sans sucre, Splenda,
toutes ces affaires-là, Aspartame,
ça peut créer des migraines?
Les gens qui font des migraines, c'est à proscrire. – Oui, absolument. Surtout l'Aspartame, ça peut créer des migraines. Les gens qui font des migraines,
c'est à proscrire.
Oui, absolument. Surtout l'aspartame,
ce qui est de la phénylalanine à la base.
C'est l'aspartame qui n'aide pas.
C'est bon.
Ça n'avait aucun rapport.
On a parlé de migraines tantôt,
ça peut les aider,
les gens qui nous écoutent et qui ont des migraines.
C'est quoi l'autre affaire que je veux dire aussi?
– Tu sais, les migraines, là, aussi,
c'est...
En fait, généralement, les filles, une bonne phrase
à garder en tête, c'est que trop d'hormones
amènent la maladie, pas assez d'hormones
amènent la maladie.
Fait qu'il faut toujours que t'aies
quelque chose qui est optimal.
Fait que, par exemple, pour les migraines,
si j'ai trop d'estrogène,
ça va devenir pro-inflammatoire.
Si je n'en ai pas assez, il va y avoir aussi
quelque chose de pro-inflammatoire.
Ce n'est pas toujours facile
d'adresser une migraineuse,
une femme migraineuse,
quand ce n'est pas une réaction allergique alimentaire
parce qu'il y a de la bouffe
qui « triggers », si tu veux,
qui va déclencher des migraines.
Mais quand il y a une crise hormonale trigger, si tu veux, qui va déclencher des migraines? Mais quand tu dis que c'est hormonal,
c'est souvent là où c'est viable d'aller chercher un nano-violent.
Si tu es capable de le faire de façon naturelle
et de bien encadrer avec un spécialiste
qui connaît bien sa physiologie, ça se fait.
On n'a pas le temps de voir tout le monde.
À ce moment-là, pour le quick fix,
ce n'est pas viable d'avoir un mal à la tête.
Ce n'est pas hot, une vraie migraine.
C'est pas un Tylenol qui fait passer ça.
Tu sais, quand tu as mal aux yeux.
Fait que tu peux prendre un anovulant.
L'anovulant va te mettre flatline au niveau des hormones.
Puis ça va être, OK, mon Dieu, je suis fonctionnelle.
Il y en a qui vomissent.
Il y en a, c'est épouvantable, les grosses migraines.
C'est les fluctuations.
Fait que trop d'hormones, pas assez d'hormones.
Des fois, ça demande beaucoup de patience.
C'est-à-dire, OK, là, j'en ai un petit peu trop.
Là, j'en ai pas assez. Comment est-ce que je fais?
C'est ça.
C'est un peu, des fois, le chemin du combattant. Est-ce que tu peux avoir trop de progestérone?
Pas vraiment.
Quand tu es enceinte,
tu fais 100 fois plus
de progestérone que dans un cycle ovulatoire
puis habituellement l'ensemble des grossesses apporté de l'allégresse du bonheur là tu sais
je sais pas comment tu te sentais toi enceinte comment tu as vu ça?
J'ai entendu du monde qui est enceinte c'était terrible mais moi j'ai une très belle grossesse
puis j'étais vraiment très heureuse.
Il n'y a pas juste la progestérone
quand on est enceinte, il y a plein d'autres
affaires, puis il faut l'estrogène aussi.
Mais la progestérone,
quand tu peux dire
moi enceinte, j'étais vraiment
bien, tu as été
dans le flot de la progestérone.
Ça donne un indice
si tu avais une attitude positive,
s'il n'y avait pas d'anxiété,
si tu étais moins irritable,
si tu étais pas mal plus accueillante,
joviale, chill,
tu vas te dire, ah, progestérone, progestérone.
Bon, mais je vais essayer d'embrasser
le flot de ma progestérone en ce moment.
Véronique, j'aimerais aimer ça
parler avec toi. J'ai encore
tellement de questions, mais là, je viens de regarder l'heure,
puis ça fait quand même un bout de compte en rejet.
Ah oui, c'est ça.
Fait que j'aimerais ça savoir
si tu veux venir avec nous sur Patreon
un petit 10-15 minutes de plus
répondre aux questions des gens.
Certainement, avec plaisir.
Et est-ce qu'il y a des choses
que t'aimerais qu'on mette en lien dans la bio,
genre, je ne sais pas, dans Instagram peut-être?
Bien oui.
Moi qui ai un late bloom,
j'ai ouvert un Instagram hier soir.
Donc oui, merci.
Je vais m'affairer là-dessus
dans les prochains jours, l'Instagram.
Sinon, je mettrai le lien
pour Ma santé, mes hormones,
pour l'éducation pour tous, puis pour les professionnels
de la santé, la clinique intégrative
pour les personnes qui désirent avoir
un encadrement, puis une trajectoire naturopathique.
Puis on le fait vraiment d'une façon intégrative.
C'est pas parce que ça paraît bien. C'est vrai
qu'on respecte les choix
de tout le monde, puis que si les choix sont médicaux,
c'est pas un enjeu pour nous autres.
Puis on veut démocratiser aussi
le fait que la naturopathie, c'est un excellent
complément à la médecine. C'est pas un
remplaçant. On fait pas des choses parallèles. Tu sais, c'est un excellent complément la médecine c'est pas un remplaçant on fait pas des choses parallèles ou tu sais c'est un
complément de soins fait qu'on fait vraiment une approche intégrative pour
vrai qu'on essaie pas de substituer ou d'influencer les décisions mais pas
pendant que la tige tout tout ce qui existe c'est bon la clinique puis bon
c'est ça j'ai un site web aussi fait qu'on peut avoir un suivi
individuel aussi avec une personne que de mon équipe parce que moi je suis sursaturé
nous référer la meilleure en deuxième tout le temps à caisse je n'ai que les meilleurs avec
moi qui est parfait qu'on va clairement moi j'ai fallaimer ça. J'ai été une fois avec un naturopathe
parce que j'avais
justement constipation,
mal le ventre,
tout ça.
C'était con.
C'était genre...
Je mange souvent
du spaghetti bolognese.
C'était genre ça.
Enlève le...
Toutes les petites affaires
qui sont comme...
C'est anodin
et ça l'avait vraiment aidé.
Et les heures aussi
à lesquelles on mange.
En tout cas,
je le recommande vraiment.
Un gros merci à la cavé de l'année qu'on se voit. C le recommande vraiment. Un gros merci à encore Vélanie
qu'on se voit sur Patreon.
Bienvenue sur
la plateforme officielle
Patreon Sexe Oral.
Je suis là! Je suis là!
Qu'est-ce que tu peux t'attendre
sur notre plateforme Patreon?
C'est des shows en live qu'on n'a jamais montré
à personne que tu vas pouvoir voir.
Vous allez pouvoir poser des questions pour des invités
qui s'en viennent. Vous allez voir
un podcast bonus par mois. Des fois, c'est des shows live.
Des fois, ça va juste être nous ici qui
jam. Après les podcasts,
après les podcasts qu'on va avoir enregistrés,
on va aller direct sur Patreon
pour filmer des after-shows, des annonces
à l'avance, des billets, des accès
à des shows live. Peu importe ce que vous choisissez
comme whatever, on vous remercie d'avance, des billets, des accès à des shows live. Peu importe ce que vous choisissez comme whatever, on vous
remercie d'avance et ça fait
une grosse différence pour Sexe oral.
C'est quelque chose qui grandit, c'est notre
bébé, on est fiers, on est contents.
Oui. Puis voilà. Merci
énormément.
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