Sexe Oral - L’écart de désir dans le couple avec le sexologue & psychothérapeute François Renaud
Episode Date: August 24, 2023Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, les filles reçoivent le sexologue et psychothérapeute François Renaud. Il est venu parler d'écart de désir dans le couple et quoi faire pour rallumer la flamme. Webinaire gratuit: Différence de désir sexuel dans un couple: https://francois-renaud.mykajabi.com/opt-in Description du programme Raviver le désir sexuel: https://lesexologue.ca/raviver-le-desir-sexuel/ Rabais 10% sur le programme Raviver le désir sexuel (valide jusqu’au 31 août): https://francois-renaud.mykajabi.com/offers/Lg7apFr2?coupon_code=SEXEORAL ----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Manscaped. Pour plus d'informations: https://ca.manscaped.com/ Code promo pour 20% de rabais et la livraison gratuite: SEXEORAL20 ---- Pour collaborations: info@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
Transcript
Discussion (0)
Et la deuxième chose, c'est...
Je suis vraiment excitée parce qu'on a fait la plus sensuelle,
érotique collaboration, héros et compagnie jusqu'à ce jour.
On a fait une collaboration avec trois femmes que j'admire beaucoup,
qui sont très belles, très, très, très belles et très gentilles.
On a fait une collaboration avec, ici, Hélène Boudreau,
avec Jade Lavoie et avec Eva Prévost.
On a fait faire un moule de leur vagin
pour créer leur premier masturbateur.
Donc, vous pouvez maintenant, dès maintenant,
vous masturber dans un vagin, soit le vagin d'Hélène,
soit le vagin de Jade Lavoie ou
d'Éva Prévost. Donc, vous avez le choix.
C'est le moule.
Vraiment, c'est ça.
Et tout est inclus
à l'intérieur. Donc, ça vient avec le masturbateur,
avec leur vagin. Ça vient aussi avec
une vidéo que vous pouvez
utiliser pour vous masturber aussi
qu'ils ont fait pour vous.
Donc, je vous laisse
découvrir ça.
Moi, j'ai touché
à leur vagin faux.
Pas vrai, mais ils sont
très intéressants.
Donc, vous avez un code promo sexoral
pour 15 % de rabais.
Vous pouvez offrir ça comme cadeau à votre amoureux
ou vous-même, vous pouvez
vous l'acheter. Voilà.
Aujourd'hui, on reçoit
un invité
qui nous a captivés.
C'est faux.
Un de nos meilleurs podcasts. Encore.
Pas vrai, on est sur une bonne lignée.
Je sais, il n'y en a pas des mauvais.
Il y en a un peu.
François Renaud,
donc c'est un sexologue, psychothérapeute
qui vient nous parler des différences
entre les désirs, entre le désir des couples
parce qu'on le sait tous,
je pense qu'on l'a tous vécu.
Il y a toujours des périodes ou des avis
que des fois, il y a des gens
qui ont moins envie que d'autres.
Fait que des fois, moi, j'ai plus envie moins envie que d'autres. Fait que des fois,
moi, j'ai plus envie,
mon chum a moins envie.
Et vice-versa.
Et vice-versa.
Fait qu'il vient nous parler de ça,
de pourquoi ça
et comment on peut essayer
de s'ajuster à ça.
Il donne des très bons conseils.
C'est fou.
Je l'ai déjà fait,
mon chum.
Moi aussi.
Ah, c'est vrai.
Hé, ça a été...
Écoutez, mets le bout du câlin.
On va le retravailler. Ah oui? As-tu fait le câlin, toi? On l'a fait, le câlin. Arrête. Ce n'était pas 10 minutes, je confirme. C'est vrai! Hé, ça a été... Oui, écoutez, mets le bout du câlin, là. Wouh! On va le retravailler.
Ah oui?
As-tu fait le câlin, toi?
On l'a fait, le câlin.
Arrête.
C'était pas 10 minutes, je confirme.
C'est ça.
Bien, c'est ça.
Mais ça a été un beau moment.
C'était un beau moment, moi aussi.
Ah.
On va le refaire.
Oui, on va le refaire.
Je vais le reforcer.
Hé, faites le câlin, s'il vous plaît.
En tout cas, n'hésitez pas.
Pour vrai, ça vaut vraiment la peine.
Puis, il dit, le câlin, c'est même si vous le faites pas,
c'est une façon de le faire.
Ça adresse des...
Au début, il était comme,
genre 10 minutes. En tout cas,
écoutez ça, on s'en reparle.
Dans le podcast.
Le podcast d'aujourd'hui
est présenté par
Kim Monscape.
Ah ouais, hein? Ça fait depuis le début
de toute notre vie.
Tu fais comme si c'était une surprise.
Mais non, je sais, comme c'est écrit.
Ah ouais?
Encore, les autres,
qui sont pas tannés.
Qui sont pas tannés.
Ben justement, en parlant de nez,
pas tanné, nez,
on aimerait vous présenter un produit pour le nez.
Le Weed Wacker 2.0.
Ouais, ça c'est pour raser ton nez. Raser le nez. Raser le nez. Le Weed Wacker 2.0. Oui, ça, c'est pour raser ton nez.
Raser le nez.
Ça, ça a été fait avec
des... En fait, c'est tout amélioré.
C'est des fentes plus hautes et plus larges
permettant une meilleure prise de ton poil
pour s'assurer
qu'il déconcrisse.
Tu peux aussi aller
dans tes oreilles. C'est un beau cadeau
à offrir à toutes les personnes
que tu aimes qui ont des poils de nez
et des poils d'oreilles qu'elles n'ont pas envie de garder.
Parce qu'il y en a qui veulent le garder
et c'est bien correct.
Mais si tu n'as pas envie de le garder,
il y aurait une façon que je te conseillerais de l'enlever.
Ce serait ça.
Oui. Bravo, ma belle.
Merci beaucoup.
Si tu veux, tu as le code SEXORAL20
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Ainsi que...
Le shipping gratuit.
C'est le shipping qui est gratuit.
Merci, Medscape.
Merci, ma belle.
Bonjour, François. Sous-titrage Société Radio-Canada aujourd'hui on avait vraiment hâte de parler avec toi. On parle de, je l'écris là, difficultés sexuelles chez l'homme, qui regroupe beaucoup de choses, mais avant
tout si tu peux juste nous dire un peu qui tu es, comment tu es arrivé à faire ce
travail-là. Tu es un sexologue psychothérapeute?
Oui, exactement. Puis après aussi j'aimerais savoir c'est quoi la différence entre
juste un sexologue, je le sais un peu, mais un sexologue psychothérapeute.
Le sexologue, c'est quelqu'un qui a fait un baccalauréat en sexologie et qui va être membre de l'ordre des sexologues.
Pour aller chercher un titre de psychothérapeute, il faut que tu aies une maîtrise dans un domaine connexe en intervention de la santé mentale.
Donc moi, je vais être un maîtrise clinique en sexologie.
Puis là, ça te permet d'aller chercher un permis de psychothérapeute qui est
délivré par l'Ordre des psychologues. Mais je ne suis
pas psychologue, je ne suis pas membre de l'Ordre des psychologues,
mais je peux faire de la psychothérapie
tout comme un psychologue. Mais je suis limité
dans, par exemple, quel genre de diagnostic
que je peux faire. Donc moi, je ne peux pas diagnostiquer la dépression
ou des troubles anxieux. Si quelqu'un
se présente avec un diagnostic comme ça
puis que j'ai la formation appropriée, je pourrais
traiter quelqu'un qui a une dépression.
Mais à la base, les sexologues, on n'est pas nécessairement formés pour traiter ça.
On est plus formés pour traiter ou aider les gens qui ont des difficultés sexuelles ou des troubles sexuels.
Donc, même là aussi, comme les troubles sexuels, ceux qui font des évaluations des troubles sexuels,
ce sont des sexologues psychothérapeutes qui ont fait une maîtrise puis qui ont l'attestation de l'ordre
des sexologues. Par exemple, un sexologue
ne peut pas diagnostiquer ou faire une évaluation
des troubles sexuels. Ils peuvent aider
les gens, les accompagner,
faire du soutien avec des difficultés
sexuelles ou des troubles sexuels, mais ils ne peuvent pas les traiter
ni les évaluer. Donc ça, c'est vraiment la maîtrise
qui te permet d'aller chercher cette
attestation-là et
l'attestation aussi que tu es psychothérapeute.
OK. Puis, y a-t-il une façon différente
de...
d'approche
quand tu es psychothérapeute versus
quand tu es... C'est ça.
Oui. Donc, le service typiquement
d'un sexologue, on va appeler ça
de la relation d'aide. Donc, c'est un peu ce qu'un
travailleur social va faire ou une psychoéducatrice.
Puis,
ceux qui ont une maîtrise et qui ont le titre de psychothérapeute,
ils vont généralement avoir,
on va offrir de la psychothérapie.
Le terme officiel, c'est intervention
de soutien et d'accompagnement pour la relation
d'aide, puis psychothérapie pour
ceux qui ont une maîtrise ou qui sont psychologues, ou les médecins
ou les psychiatres. Donc, eux autres aussi peuvent
pratiquer la psychothérapie.
Ce qui va être un peu différent, c'est peut-être un peu la visée des objectifs qu'on va faire.
Donc, si j'avais à vous donner un exemple, supposons que j'ai une difficulté érectile devant moi.
Donc, moi, en tant que psychothérapeute, je peux faire une évaluation du trouble érectile,
si c'est réellement un trouble, parce qu'une différence entre un trouble et une difficulté,
parce que c'est comme, bien, je n'ai pas eu mon érection une fois, j'ai appelé peut-être en panique le sexologue.
Ce n'est pas nécessairement un trouble érectile.
Un trouble érectile, c'est quelque chose qui est persistant, qui est fréquent,
puis qui est plus complexe et sévère à traiter.
Donc, si je détermine, par exemple, que c'est une difficulté érectile,
bien, je vais peut-être regarder en relation d'aide, bien, c'est quoi la cause.
Bien, potentiellement, c'est de l'anxiété de performance, il y a un peu de stress, c'est une nouvelle ou un nouveau partenaire.
Donc, ça fait en sorte que parce que je suis stressé, mon corps ne fonctionne pas comme j'aimerais qu'il fonctionne.
Et donc, je ne suis pas capable ou je perds mon érection.
Donc, on va travailler des moyens peut-être pour gérer l'anxiété de performance avec des exercices de respiration
ou juste déconstruire peut-être des informations
erronées sur la sexualité de genre faut que tu dures tant de temps, faut que tu sois extraordinaire
au lit, faut que tu donnes 6 orgasmes en moins de 5 minutes, tout ça te donne de la pression et du
stress et donc une fois qu'on corrige ces informations-là, le stress diminue. Là où
est-ce que la psychothérapie va peut-être aller travailler de plus, c'est que moi je vais aller
travailler comment en fait l'anxiété de performance s'est développée. Pas juste t'aider à la gérer ou ce que je vais t'accompagner tu as reçues peut-être plus à l'enfance ou à l'adolescence ou dans tes expériences sexuelles.
Puis, je vais plus aller travailler à ce niveau-là que peut-être dans le ici et le maintenant, puis comment juste tempérer peut-être l'anxiété de performance. Je vais essayer en fait de me débarrasser d'une certaine façon de cette anxiété de performance-là
de façon plus permanente.
Tu vas aller chercher à la source.
Oui, c'est ça. Ce n'est pas nécessairement les termes
qu'on aime utiliser parce que ça donne l'impression qu'il y a
un niveau hiérarchique
entre les deux services. C'est juste qu'on a des visées
différentes. Ça dépend c'est quoi ton
but quand tu viens
nous voir, puis
veux-tu une solution qui va t'aider un peu plus rapidement
et qui va te permettre de tempérer la situation?
Ou est-ce que peut-être tu veux vraiment aller régler la source?
Ça dépend de tes objectifs.
Parce que la psychothérapie nécessite un investissement émotionnel
et en temps, et même financier, généralement plus important.
Oui, oui.
T'es-tu allée voir un psychothérapeute ou un psychothérapeute?
Non.
Mais ça fait longtemps que je...
Ça me va encore.
Parce que moi, je suis consciente que j'ai
quelque chose, mais j'ai jamais eu mon diagnostic.
Fait que c'est à savoir c'est quoi.
Mais ouais, OK.
Je suis fascinée. Je suis comme partie, je t'écoutais.
OK.
Non, non, mais c'est parfait. partie, je t'écoutais. Puis là, je ne voulais pas juste te parler. Non, non, c'est parfait.
Moi, ça m'intéresse pas. J'ai fait affaire avec
une psychothérapeute
qui pratique l'IMO.
Tu sais quoi l'IMO?
C'est peut-être ça, le mot du terme que tout le monde...
Mais tu as EMDR, ça je suis plus familier,
mais EMO, je suis plus...
C'est peut-être MDR.
Mais EMO, ça se peut que ce soit autre chose.
C'est avec les doigts qu'elle va chercher.
Ah, c'est ça. Moi, je dis tout le temps merci. J'-être MDR. Mais IMO, ça se peut que ce soit autre chose. C'est avec les doigts qu'elle va chercher. Oui, c'est ça.
Ah, c'est ça.
Moi, je dis tout le temps merci.
C'est MDR, oui.
J'ai dit IMO à tout le monde.
Le monde va dire, oui, oui.
Fait que MDR.
EMDR.
EMDR, OK, parfait.
C'est comme Eye Movement Directional.
Oui.
J'oubliais c'est quoi.
Est-ce que tu pratiques ça?
Moi, ce n'est pas une approche que j'utilise,
mais c'est une approche assez populaire.
Moi, ça marche bien.
Je suis souvent pratiqué, oui.
Ah oui, moi aussi.
Par les psychothérapeutes?
Ça peut être autant les psychothérapeutes
que des gens qui offrent des services de relations d'aide,
mais je te dirais que généralement,
on va moins utiliser ça en relations d'aide
parce que souvent, on l'utilise quand il y a eu des traumas.
Pas nécessairement, mais souvent,
on va l'utiliser dans ce genre de cas-là.
Puis, c'est que tu peux aller activer des choses
que si tu n'es pas bien formé,
tu pourrais vraiment faire, entre guillemets,
« jonter » quelqu'un, comme créer
des problèmes sévères.
Généralement, je te dirais que les gens en relation d'aide
vont moins avoir tendance à utiliser ça,
mais ce n'est pas comme tel,
comme réservé
aux psychothérapeutes. Généralement,
c'est ça, c'est que tu as différentes approches.
Tu as comme quatre grandes familles.
À l'intérieur de ces familles-là, tu vas avoir
200 différentes approches dans
chacune de ces familles-là.
EMDR, je ne peux pas te dire exactement dans lequel des quatre
familles ça rentre, mais comme tel,
tout le monde peut utiliser une approche psychothérapeutique,
mais c'est la visée en arrière
que tu vas avoir.
Moi, je peux donner des exercices de respiration,
mais ma visée va peut-être être différente
que celui qui fait de la relation d'aide
parce qu'on ne peut pas aller à la même place.
Parce que l'acte de la psychothérapie,
c'est vraiment réservé aux gens
qui sont psychologues ou psychothérapeutes
ou les médecins, tandis que la relation d'aide,
ce n'est pas nécessairement réservé.
Donc, eux peuvent travailler
dans un certain champ, mais ils sont limités
d'aller dans certaines affaires,
certains objectifs.
Comme généralement quand quelqu'un a vécu peut-être un abus sexuel, puis on va aller travailler le trauma,
bien c'est généralement pas en relation d'aide.
En fait, ils ne pourraient pas en fait le faire.
Ils pourraient même se faire taper ses doigts par un ordre professionnel,
soit l'ordre des psychologues ou l'ordre des sexologues ou l'ordre auquel ils appartiennent.
Ils peuvent travailler avec les gens qui ont eu des traumas, mais ils ne peuvent pas traiter le trauma comme tel.
Parce que là, on parle plus de traiter des troubles de santé mentale
ou des traits de personnalité.
C'est quelle approche que toi, tu utilises le plus?
Mettons, qu'est-ce qui te parle?
Moi, j'utilise dans la famille des approches systémiques interactionnelles,
ce qui sont généralement des approches plus de couple
ou des approches que les travailleurs sociaux ou les thérapeutes
de couple et conjugaux
et familiaux vont utiliser. Donc, c'est qu'on
voit, en fait, la personne dans un système.
Donc, on regarde la personne, mais on regarde
aussi tout ce qui est alentour.
Donc, la personne en travers social va regarder c'est quoi les
ressources de cette personne-là, autant
sociale que peut-être communautaire
ou financière qu'ils peuvent aller chercher.
En thérapie, moi, ce que je vais refaire, ça va être le système du couple et comment peut-être communautaire ou financière qu'ils peuvent aller chercher. En thérapie, moi, ce que je vais faire,
ça va être le système du couple et comment
peut-être ça va interagir aussi dans leur famille immédiate,
mais aussi comment la famille
plus loin aussi,
les parents vont interférer
là-dedans. Fait qu'on voit toujours ça comme dans un genre
de système. Moi, l'approche
plus spécifique que j'utilise, c'est le sexual crucible
de David Snarch,
qui est vraiment une approche
qui a été faite il y a à peu près
30 ans, puis qui est vraiment, c'est une des premières approches
qui ont vraiment intégré thérapie conjugale
et une thérapie sexuelle.
Où ce qu'avant, on voyait vraiment ça comme deux choses différentes.
On fait une thérapie conjugale, puis on fait
une thérapie sexuelle. Tandis qu'aujourd'hui,
on a vraiment mélangé les deux aspects, où ce que c'est
comme un n'est pas vraiment dissocié de l'autre.
Où ce qu'avant, on voyait plus la thérapie sexuelle
comme un genre de mécanique
qu'il fallait traiter. C'est un problème érectile
ou c'est un problème au niveau
d'avoir des orgasmes.
C'est comme il y a un problème physiologique. Il faut juste
t'aider physiologiquement à avoir les bonnes
informations ou peut-être
enlever la honte ou la culpabilité
que tu pouvais avoir d'avoir une sexualité.
Mais lui, il a vraiment mélangé les deux.
La thérapie sexuelle est autant psychologique,
relationnelle et émotionnelle que la thérapie conjugale.
Puis, un influence nécessairement l'autre.
Puis, c'est ça que tu disais tantôt.
Tu es spécialisé dans les couples?
Oui, quasiment exclusivement de la thérapie de couple.
OK. Puis, tu disais que le problème
qui revenait le plus souvent, c'était?
Les difficultés, en fait,
au niveau du désir sexuel. Donc, souvent, une différence
de désir sexuel. OK.
Il y a souvent des conflits, donc d'autres conflits
qui... ça contamine
le restant de la relation, généralement.
Tu ne les vois pas un après l'autre, des fois?
Puis après, tu les rencontres ensemble? Comment ça se passe?
Oui. Bien, il y a certains de mes collègues qui vont travailler de cette façon-là.
Ils vont les voir une fois ensemble, une fois séparés chaque, puis là, une quatrième de mes collègues qui vont travailler de cette façon-là, parce qu'ils vont comme les voir une fois ensemble, une fois séparés chaque,
puis là, une quatrième fois ensemble.
Moi, je travaille moins de cette façon-là,
parce que je trouve que
entre guillemets, c'est un peu
des rencontres perdues.
Soit mes collègues vont dire, ah, mais il y a plein d'informations
qui sortent dans ces rencontres-là individuelles.
Bien oui, c'est ça que j'aurais pensé. Mais l'affaire, c'est que pour moi,
la base, le but,
à la base de mon approche,
le but, c'est de travailler à ce que les gens soient
en mesure de dire les choses qu'ils ne sont pas capables de se dire
face à face. Souvent,
c'est des choses que les gens savent déjà,
mais ils ne le disent juste pas très
clairement. Moi, je travaille beaucoup leur capacité
justement à se dévoiler, à être intègre
et authentique dans leur relation.
Donc, avoir ces deux rencontres-là séparées,
je trouve que ça renforce, en fait,
qu'il y a des choses qu'on ne devrait pas dire à son partenaire.
Tout se dit à son partenaire si c'est dans l'objectif, évidemment,
de progresser la relation puis aider la relation.
Juste envoyer chier son partenaire, ce n'est pas bénéfique.
Mais tu peux dire, par exemple, j'aimerais ça t'envoyer chier.
Puis voici pourquoi.
Mais je ne le ferai pas parce que je suis capable de me gérer.
Tu comprends-tu? Le but c'est d'amener les gens à faire ça.
Si j'ai deux rencontres individuelles, puis là j'ai plein d'informations,
puis c'est de l'information des fois que les gens veulent pas que l'autre sache,
mais là j'ai de l'information que je peux pas utiliser en thérapie.
Donc à quoi ça me sert?
Je suis convaincue par ton point.
Mais en même temps, moi ce que je me dis c'est qu'il y a des fois, des choses
que justement, que tu ne veux pas partager
à ton partenaire ou ta partenaire.
Je t'en parlerais,
mais pour avoir des conseils à moi, comment
lui en parler, puis quand.
Ça, ça peut être personnel. Moi, ça serait plus
dans cet optique-là.
Souvent, c'est comme ça, les gens vont le présenter,
puis ça, je vais le dire. J'ai dit, si vraiment
vous avez quelque chose que vous voulez explorer, vous avez besoin de l'aide, avant de pouvoir le dire à, puis c'est ça, je vais le dire. J'ai dit, si vraiment vous avez quelque chose que vous voulez explorer,
puis vous avez besoin de l'aide avant de pouvoir le dire à l'autre,
on peut tout à fait le faire.
Je ne suis pas fermé à l'idée, mais j'ai tendance à privilégier.
Tant qu'avoir une séance en individuel,
puis après ça, redire ce que tu m'as dit en séance de couple,
ça coûte quand même entre 100 et 130 $ de voir un sexologue,
tout dépendant du prix qu'on peut charger.
Comme tu veux-tu, entre guillemets, perdre
cet argent-là et perdre ce temps-là. Je comprends
qu'il y a vraiment des gens qui sont comme, tu sais, j'ai vraiment
besoin de l'aide, mais en même temps, quand je suis là
et que tu as de la misère à dire des choses,
c'est exactement ça que je sers pour
tempérer ou bien comprendre
la situation. Je peux le faire une fois
puis une autre fois, parce que ça va être encore
la même affaire quand tu vas le dire la deuxième fois.
L'autre va autant réagir probablement, parce que c' être encore la même affaire quand tu vas le dire la deuxième fois, l'autre va autant réagir
probablement parce que c'est
souvent pas dans comment on communique les choses
mais juste comment on va gérer finalement
émotionnellement l'information qu'on reçoit.
Donc moi, j'ai souvent tendance à briser ce mythe-là
qu'on a des problèmes de communication dans un couple.
Souvent, on se comprend très bien, j'aime juste
pas le message que t'es en train de m'envoyer.
C'est certain que je peux être plus
gentil,
je peux être plus posé, je peux être plus posé,
je peux être plus calme quand j'ai mon message qui va faire
en sorte que je vais augmenter la probabilité
que tu
le prennes mieux. Mais des fois,
je vais être super adéquat dans comment je vais le dire. Mais toi,
parce que je touche quelque chose qui est sensible
ou qui touche une insécurité, tu vas quand même
mal réagir.
C'est pas comment je vais le communiquer
nécessairement, c'est juste comment on va gérer
nos réactions émotives. Puis là, c'est comme
si je te trigger toi, ça va me trigger
moi, puis là, on fait juste monter
dans nos triggers. Puis là, c'est là que moi, en tant que thérapeute,
je peux t'aider à tempérer
les réactions respectives
de chacun.
Ça t'est-tu déjà arrivé dans une
rencontre que, je sais pas moi
ils se battent
non mais qu'ils se pognent
mais mettons je sais pas
le gars il avoue
devant toi que je sais pas moi il a trompé sa blonde
pis là
de ce moment je te dis
je pourrais pas te dire que ça m'est déjà arrivé qu'il y a une qui a avoué
non
une infidélité pendant une rencontre
souvent ils l'ont déjà arrivé avec quelqu'un qui a avoué une infidélité pendant une rencontre.
Souvent,
ils l'ont déjà faite.
C'est rare qu'ils le vont faire en la séance.
C'est pour ça qu'ils sont là.
Je vais avoir des couples qui viennent me voir
parce qu'ils ont une différence de désir sexuel.
Finalement, il y a quelqu'un qui a eu une infidélité
et il va l'avouer, mais c'est rare qu'ils le font
comme je l'annonce en même temps au thérapeute
que je l'annonce à l'autre.
C'est certainement déjà arrivé, mais dans mon expérience, ça m'est
jamais arrivé que quelqu'un dévoile une infidélité.
Serais-tu prêt à ça?
Oui, j'en suis
super inconfortable. Est-ce qu'il y a une partie de toi qui serait comme
« Ouh, je suis en train de vivre quelque chose
de plus... » Non,
c'est pas excitant. Non?
Non, c'est super désagréable.
Parce que nécessairement, tu sais, t'as toute la chargemotive et nécessairement, la charge émotive que les gens vivent, inévitablement,
moi, je vois la vie. C'est super inconfortable et là, tu es comme dans un état de crise.
J'ai à peu près 8 secondes pour penser à mon intervention. C'est intéressant dans
le sens qu'une fois que tu es sorti de là, tu es comme « ok, oui, je m'en suis bien
sorti ». J'ai bien fait ça ou tu es comme ok à ce coup là c'est pas ce que j'aurais
dû faire des fois c'est tellement chargé émotionnellement mais être dedans c'est effectivement
pas super intéressant et que ce soit ça ou que ce soit d'autres choses d'un fois ça devient très
tendu tu sais on fait pas un gémeau comment tu'est pas vrai. C'est une joke.
Comment tu fais,
parce qu'on avait reçu quelqu'un à un moment donné
qui disait, justement, c'est maman
psychothérapie pour les enfants.
Sarah Mell.
Sarah Mell, elle disait que
justement, tous les professionnels,
psychothérapeutes, psychologues et tout,
souvent, à un moment donné, justement,
il y a un caisse, il y a un caisse, il y a un caisse,
puis à un moment donné, c'est l'une des fois que ça peut créer,
ça explose. Est-ce que
tu fais des choses, toi, pour comme essayer
de... Est-ce que tu vas pleurer après?
Parce qu'elle, elle faisait ça.
Est-ce que chaque fois que tu rentres chez vous, tu prends un bon...
Je suis en pleurs.
C'est fou, c'est zéro, mais tu sais, elle a dit
que c'était bon de pleurer après, mettons,
puis tu vas lui faire sortir quelque chose.
Est-ce qu'il y a quelque chose que tu fais pour faire sortir de méchant?
Pas en particulier.
Tu gardes tout ça en dedans,
toi. Toi, tu vas péter
dans pas long, là.
Je te dirais que j'ai quand même une bonne gestion
émotionnelle, puis je suis pas
affecté émotionnellement
par grand-chose. Je suis vraiment envahi
par des émotions.
Souvent, en fait, c'est plus comme,
tu sais, je vais écouter un film ou, tu sais, je vais écouter comme un...
– Avatar. – Oui, Avatar. C'était tellement émouvant ce film. Mais, tu sais, je vais écouter
quelque chose puis ça, ça peut me faire pleurer, mais comme je ne sens pas régulièrement genre,
« Ah mon Dieu, je suis « overwhelmed » par une situation. Peut-être que je vais être fatigué,
mais c'est rare que ma job vienne me chercher
à ce niveau-là.
Capricorne.
C'est pas vrai.
Ben, yé, moi,
je suis comme ça un peu. Je pourrais être une bonne
psychothérapeute. Yé, genre, on peut-tu pas
parler d'astrologie?
J'avoue, je ne connais vraiment pas les références
que vous êtes en train de me faire.
C'est pas mon domaine.
C'est un clin d'œil entre moi et le public. Mais c'est. C'est pas mon domaine. T'as un clin d'oeil entre moi et le public.
Mais c'est rare que je suis envahi par ça,
mais je sais qu'il y en a qui sont peut-être plus affectés.
Il y a quelque chose qui s'appelle
l'usure de compassion, où à un moment donné,
t'as plus de compassion.
T'es vide, en fait.
Souvent, ces gens-là, c'est souvent des gens
qui ont de la misère à se départager
de
le vécu parfois de leurs clients. C'est souvent des gens qui ont de la misère à se départager de le vécu
parfois de leurs clients.
C'est souvent des gens qui ont de la clientèle peut-être
beaucoup plus lourde aussi, émotionnellement.
Qui ont des victimes d'agressions sexuelles
ou des troubles de personnalité
importants et lourds.
Ce que moi, j'ai peut-être moins aussi.
Moi, j'ai des couples qui se chicanerient là-haut.
Ça peut être assez lourd. Mais il faut que tu sois capable
de prendre la distance.
Moi, je suis là pour vous aider, mais je ne suis pas là pour un résultat.
Je vous souhaite le meilleur des résultats de notre thérapie,
mais ce n'est pas moi qui est responsable.
Moi, je vous guide, mais je ne garantis absolument rien.
C'est à vous de vous impliquer dans le processus.
Si tu ne t'impliques pas, je ne peux pas plus t'aider.
Il y a des cas qui sont plus complexes.
Moi, je peux me sentir peut-être un peu plus incompétent. Je ne sais pas où aller. Il faut que soit j'aille chercher
des formations ou il faut que je lise ou il faut que
je consulte des collègues qui ont soit plus
d'expérience que j'aille en supervision ou juste
des collègues qui vont peut-être avoir des idées différentes
que moi, je n'aurais pas pensé.
Mais généralement,
si tu as une bonne
hygiène de vie, dans le sens
de tu t'occupes bien de
ta vie personnelle, puis
tu gardes un équilibre, tu sais, travail
et
bien-être, généralement, c'est pas quelque chose
qui va venir t'envahir.
Mais il faut que tu ailles effectivement une bonne équilibre.
Puis tout le monde a leurs moyens, puis tout le monde aussi
a une certaine sensibilité
différente aux choses. Ça m'est déjà arrivé de pleurer
en séance avec un client,
de verser une larme.
On vivait un moment très intense.
Puis, tu sais, j'ai vécu une émotion.
Puis, d'un fois, comme je disais tantôt,
c'est comme, c'est pas être très chargé.
J'ai déjà eu des clients excessivement en colère à mon égard
pour une intervention que j'ai faite,
qui était comme super confrontante,
puis qui n'ont pas vraiment aimé sur le coup,
mais ils sont quand même venus la semaine d'après,
puis ils sont comme, moi Ouais, t'avais raison,
mais tu m'as vraiment, vraiment, vraiment fait chier. »
Qu'est-ce que tu as le droit de dire,
de nommer des noms,
mais est-ce que tu peux donner des exemples
de situations que tu as vécues comme ça?
Si je donne une situation qui peut être relativement lourde,
généralement, c'est quand je vais faire ressortir
un peu ce qu'on appelle le sexe par pitié.
Puis c'est que quand tu as
une différence de désir sexuel, tu as toujours un partenaire
qui a plus, puis d'autres qui ont moins de désir.
Puis le partenaire qui a moins
de désir finit par offrir
en fait du sexe par pitié. Donc, c'est
comme, je te donne du sexe
parce que ça ne me tente pas de gérer
ta crise, je vais éviter un conflit,
je ne veux pas me faire insulter.
Je ne veux pas me sentir inadéquat ou inadéquate.
J'ai peur que tu me trompes.
Ça fait X nombre de temps qu'on ne l'a pas fait.
Donc, ça serait le temps qu'on le fasse.
Mais je n'ai pas de désir.
Mais je le fais quand même.
Par culpabilité ou par honte
ou par juste vouloir éviter une situation.
Puis ça, ça peut se passer pendant des années de temps.
Puis il y a généralement du ressentiment qui ressort de cette situation là où ce que
c'est comme je suis en train de donner mon corps à l'autre ça me tente pas puis
je peux pas croire que l'autre le remarque pas que je suis comme
désinvesti puis l'autre généralement en fait le ressent donc c'est un concept
que moi j'utilise dans mon approche le mind map donc c'est carrément je suis
capable de voir de ressentir ton implication, ton état
émotionnel. Je suis capable de voir
quand tu n'es pas vraiment impliqué.
Quand je suis en séance, souvent,
on va parler de comment la sexualité se passe
et tout ça. Généralement, c'est comme bien
c'est bon, mais on ne le fait pas
souvent. On ne sait pas trop pourquoi.
Tout ça se passe.
Ils font un peu l'autruche par rapport à ça.
Je vais questionner, mais qu'est-ce qui fait qu'une relation sexuelle,
c'est satisfaisant que vous aimez ça?
Fait que là, souvent, le partenaire qui a plus de désirs,
souvent les hommes, quand c'est eux qui ont plus de désirs,
vont dire, bien pour moi, la satisfaction de ma partenaire,
c'est vraiment important, puis je veux m'assurer qu'elle a du plaisir.
Si elle a du plaisir, moi j'ai du plaisir.
Puis là, je fais, ah ok.
Puis là, je demande à madame, vous, vous voulez comment avoir un orgasme?
C'est souvent des réponses qu'on va avoir. Puis j'ai dit « Ça vous arrive-tu une fois que tu le fais, mais ça ne te tente pas vraiment? » Puis là, il y a comme un genre de silence. Puis là, généralement, le partenaire qui a moins de désir va comme à demi-pas dire « Ben oui, d'un fois. » Il y a une certaine routine. OK. Puis souvent, quelque chose qu'ils vont me dire,
c'est la connexion,
c'est vraiment important
puis la satisfaction de ma partenaire,
c'est vraiment important.
J'ai dit,
qu'est-ce que vous faites
quand ça arrive
que vous n'avez pas du désir
ou pendant la relation sexuelle,
on perd le désir?
Puis souvent,
les gens vont continuer.
Même s'ils n'ont pas de désir,
ils vont quand même continuer.
Puis là,
je vais parler au partenaire
qui a plus de désir
puis je vais demander,
ça t'arrive-tu de remarquer
que ta ou ton partenaire,
c'est un couple gay
ou même lesbienne, peu importe,
est comme pas vraiment là où ça l'intéresse
plus vraiment? » Ben non,
non, j'ai vraiment, vraiment ressenti
peut-être une fois, mais là,
ça fait des années que ça se passe, puis ça fait plusieurs
fois que ça se passe, puis là, je vois l'autre
partenaire qui est comme,
s'il vous plaît, aborde le sujet.
Puis là, j'ai dit « ben tantôt, tu m'as dit, ce qui était vraiment important, c'était
la satisfaction de ta partenaire, puis que, tu sais, la connexion, puis tout ça.
Puis là, tu me dis que tu ne te remarques pas quand ça, ça se passe.
Puis moi, je suis certain que ça se passe plus souvent qu'on peut se l'imaginer, tu sais.
Je dis, ça t'a-tu déjà arrivé?
Puis là, souvent, je lui ai commencé à dire, bien oui, tu sais, des fois, je vais
le ressentir, là, que, tu sais, elle est peut-être moins dedans, puis je suis comme, mais qu'est-, il commençait à dire, oui, tu sais, des fois, je vais le ressentir que tu es peut-être moins dedans.
Puis je suis comme,
mais qu'est-ce que tu fais
quand tu es moins dedans?
Ah, bien, je me grouille pour venir.
Ah.
Pourquoi tu n'arrêtes pas?
Oui, bien là,
je ne suis pas pour arrêter.
Oui, mais elle n'a pas de plaisir.
Bien, oui,
mais je ne suis quand même pas
pour ne pas terminer.
Mais absolument.
Oui, ça, c'est la bonne réponse
effectivement à avoir. Mais là,
en fait, la partenaire ou le partenaire
qui croyait que l'autre n'était pas
tant au courant, ou c'est vendu un peu
à l'idée que l'autre ne voyait pas ça
et qu'ils étaient des super bons acteurs ou actrices
du mauvais sexe, réalise
que leur partenaire finalement
le savait tout le long,
mais prétend qu'il ne le savait pas.
Ou même, d'un fois, c'est pas même pendant,
d'un fois, c'est comme tout le long.
Quand tu sens qu'elle n'a pas vraiment le goût,
pourquoi tu acceptes ce genre de sexualité-là?
C'est comme, si je n'accepte pas ça, j'aurai rien.
J'ai dit, c'est exactement pourquoi tu n'en as pas beaucoup.
Parce que tu es prêt à accepter
le bare minimum,
tu acceptes du sexe qui n'est pas bon,
l'autre accumule plein de frustration
puis de ressentiment à ton égard,
cette personne-là ne se sent pas respectée,
ne se respecte pas elle-même non plus,
puis elle ne te respecte pas non plus
à t'offrir ça. Et inversement,
toi qui acceptes ça,
bien, tu n'es pas très respectueux à ton égard
puis à son égard non plus.
Ça, généralement,
ça crée beaucoup de tension.
Tu vas changer les vies.
J'espère.
Tout le monde qui écoute ça, je me demande
il y a combien de monde en ce moment qui sont dans le retour
en étant genre, c'est moi.
C'est ma vie.
Je ne l'ai pas vécu
toute ma vie, mais c'est des phases,
des sections de ma vie
que même mon job
présent des fois ça a déjà arrivé des sections comme ça, des phases si on veut.
Puis ça, comment généralement cette phase-là, si elle persiste, mais y'en a-tu des fois que
ça dure pas longtemps, que le désir est moins là puis qu'après ça, ça revient.
Ben oui.
Tu vas avoir des phases de courte durée.
Tu vas avoir un enfant, tu as perdu ta job,
il y a une mort dans la famille,
il y a eu un drame quelconque,
tu es plus stressé à la job,
tu as eu une promotion.
Plein d'événements vont faire en sorte
que le désir sexuel va être influencé.
Mais tout le monde, ou presque tout le monde,
frappe un moment donné un genre de creux sexuel
ou relationnel
ou les deux, où ce que
on est un peu
hérité de notre partenaire, on est dans la routine,
on se pogne
vraiment facilement,
on crée de moins en moins de rapprochements,
on met de moins en moins d'efforts, puis c'est ça
vraiment qui crée un moment donné une distance
de plus en plus importante, puis il y a comme un partenaire
qui
continue,
voire même parfois s'acharne à vouloir la sexualité,
même si elle est de piètre qualité.
Ce qui fait en sorte que les partenaires s'éloignent encore plus
parce que cet acharnement-là est l'autre qui évite de plus en plus l'autre.
Ça fait juste que les gens s'éloignent, s'éloignent, s'éloignent.
Tout devient une situation de conflit à ce niveau-là.
Ça fait que c'est un peu même, je te dirais,
un passage obligatoire de t'arriver là
parce que c'est le processus un peu naturel finalement
qui te permet aussi à prendre la maturité relationnelle et sexuelle
parce que tu tombes un peu dans un ditch,
puis c'est comme pour t'en sortir,
mais il faut que tu deviennes un meilleur partenaire.
Mais tu ne vas pas nécessairement devenir un meilleur partenaire
si tu n'as pas des difficultés.
Généralement, tu vas garder le statu quo si les choses vont bien.
Rares sont les gens qui sont dans la réelle croissance personnelle
quand les choses vont bien.
C'est comme pas que les choses vont pas mal.
C'est quand il y en a un des deux qui ne va pas dire...
Ou les deux, des fois.
OK.
Puis, qu'est-ce qu'on peut faire dans ce temps-là?
Oui, dans les deux rôles, mettons.
Dans le rôle de la personne qui s'acharne.
Tu as moins de désir, tu sais qu'il y a plus.
Bien, la première chose que moi, je vais faire, c'est ça.
Je vais établir qu'il y a potentiellement eu du sexe perpétué
et que c'est à arrêter immédiatement.
Puis même ça, d'un fois, c'est difficile à convaincre.
Surtout pour le partenaire qui a plus de désir,
qui est comme, bien là, j'en aurais plus du tout.
Puis c'est comme...
C'est de même. Moi, l'exemple que je donne, c'est comme manger un brownies
pourri. C'est comme, si tu veux t'acharner à manger
un brownies pourri continu, ben, tu vas juste
te rendre de plus en plus malade.
Ta maladie étant ton couple qui est en...
qui va juste s'éloigner, tu sais.
Moi, ce que je te propose, c'est, tu peux en avoir
du sexe. Fais juste t'assurer qu'il est bon, puis que
tout le monde est intéressé à l'avoir. Fait que ça, c'est
une des premières règles que j'ai tendance à établir l'autre chose que je vais regarder c'est
aussi la qualité en fait de la sexualité au niveau de ces cas la dernière fois si vous avez amené
quelque chose de différent que vous avez tenté de changer un peu la routine c'est quoi votre
routine pourquoi vous avez cette routine le pourquoi on a peut-être limité le terrain de
jeu pourquoi qu'on n'explore pas plus loin c'est du as des insécurités c'est de la pudeur c'est
des insécurités de pas être assez désirable ou sexy à faire telle telle affaire puis j'ai aussi
regardé le avant de est-ce qu'on se séduit ou est-ce que vous faites juste initier les relations
sexuelles ce qui est typiquement ce que les gens vont faire au d'eux plus tard dans une relation
sans comme mais le j'ai assez séduit l'on a fait sur début du couple j'ai plus besoin de faire ça sexuelle. Ce qui est typiquement ce que les gens vont faire plus tard dans une relation. Ils sont comme,
là, j'ai assez séduit. On a fait ça au début du couple.
Je n'ai plus besoin de faire ça. S'il te plaît, ma seule présence devrait suffire pour t'exciter
et te faire susciter
une panoplie de désirs à mon égard.
Mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne
7 ans dans la relation. Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne
au début de la relation non plus.
Mais au début de la relation, on a l'impression que ça fonctionne
comme ça. Souvent, les gens sont comme, mais c'est donc bien compliqué,
c'était donc plus simple avant. Mais non,
tu sais, quand t'allais sur ta date, tu te préparais,
tu se fantasmais, comme
t'anticipais potentiellement le premier
baiser, puis que le fait que vous allez comme
peut-être vous déshabiller, puis là vous allez peut-être essayer
quelque chose de nouveau, vous allez apprendre à vous connaître.
Fait que tu sais, il y avait plein de build-up
à votre relation sexuelle,
mais ça se faisait de façon tellement fluide
que ça paraissait moins. Quand ton
partenaire, c'est aussi ton coloc
et aussi ton coparent,
puis le gestionnaire
des finances, puis whatever else
projet que vous faites avoir ensemble, mais
comme si on n'intègre pas le couple et même
plus spécifiquement des moments intimes sexuels
puis que tu n'investis pas ça, bien, tu n'en
n'auras pas non plus de sexualité. Mais souvent, les gens sont comme
« Le reste va bien, mais notre sexualité
ne va pas bien. Pourquoi? »
Mais tu n'investis pas de temps.
On se caresse encore, on se colle encore.
Oui, mais es-tu sexuel? Est-ce que ton approche
est sexuelle? Est-ce que tu te présentes de façon
désirable sexuellement?
Est-ce que tu séduis sexuellement l'autre?
Ce n'est pas juste des petits câlins et des petites caresses
affectueuses qui sont absolument nécessaires,
parce que ça, ça stimule le sentiment amoureux
qui va te permettre aussi d'avoir du désir sexuel.
Mais si t'es juste dans l'affectif
puis pas dans le sexuel,
mais t'en auras pas de sexualité non plus.
Fait que c'est toute une question de travailler aussi
toute la séduction avant de se rendre aussi
à la relation sexuelle,
qui améliore la qualité.
Ou ce que, si je te séduis pendant toute une journée, tu sais, je te
dis certains mots un peu peu, tu sais, comme cocasse
ou cochon, ou je t'envoie des textos,
je t'envoie des photos de moi, ou
tu sais, je t'embrasse dans le cou pendant
genre, tu sais, tu
brasses la sauce à spaghettis,
on se touche, pendant, tu sais,
on se touche dans le couloir, on s'embrasse, tu sais,
on se french pendant que les enfants sont comme occupés pendant
genre 6-10 secondes,
versus j'arrive dans le lit, je suis fatigué,
il est 9h30, 10h, 10h30, puis tu fais ça de temps dessus.
C'est ça la fin.
Moi, c'est ça que je trouve que le problème est.
Les chances que tu aies un oui
sont vraiment, vraiment minimes.
Parce que là, toi, tu es peut-être tout le temps...
Sors le lube, parce que...
Sors le lube, sors le Viagra,
parce que je ne suis pas dedans.
Puis là, encore ça, ça fait juste remplacer l'exc sort le viagra parce que je suis pas dedans, pis là encore ça
ça fait juste remplacer l'excitation
ça fait juste remplacer la réponse physiologique
tu peux me pénétrer ou on peut avoir d'autres comportements sexuels
mais ça se peut que je suis pas dedans
ça se peut que je veux pas avoir ça
c'est pas parce que mon corps même est excité
que j'ai du désir
souvent les gens c'est ça qu'ils disent
elle a des orgasmes ou il y a des orgasmes
c'est aucunement une garantie de plaisir tu peux avoir un orgasme pendant une agression sexuelle,
c'est juste une réponse physiologique de ton corps, tu sais.
Puis là, où est-ce que, mettons, dans un couple, il y a une personne, des deux, exemple,
que cette personne-là, justement, elle vraiment genre justement « ah suce-moi » ou
tu sais « on fait l'amour » mais que l'autre personne justement elle aimerait ça tu sais.
Tu sais comme un c'est plus mécanique et l'autre c'est plus relationnel.
Ouais, ouais. Là tu sais le besoin il est pas pareil tu sais. Là je parle pour tout le monde.
Oui, oui.
Il y a beaucoup de gens qui sont comme ça. Fait que, tu sais, la personne,
il faut qu'elle se force
dans le fond pour essayer de jouer le jeu
un peu, genre.
Oui, donc ça, c'est une dynamique typique qu'on va avoir.
Il y a comme une personne qui est comme...
C'est pas clair.
Moi, c'est quelque chose. Ce que tu présentes est assez typique.
Il y a comme une personne qui est comme, moi, je me dis que c'est juste pour du sexe.
Moi, tout le fla-fla, c'est comme,
j'ai-tu pas besoin de te faire un souper romantique à chaque fois?
C'est honnêtement la majorité
des couples autour de moi,
en tout cas de gars et filles,
la fille a besoin de se faire taponner un peu plus
puis le gars, il est bardé.
C'est une dynamique
typiquement plus hétérosexuelle
et généralement l'homme qui veut quelque chose de plus sexuel.
Mais comme un peu,
j'en avais parlé tantôt,
on commence à voir, je te dirais, un changement
de plus en plus, surtout au Québec, où c'est les hommes
qui ont moins de désirs
dans la relation. Puis ça, ça amène
un autre genre de dynamique.
Si on reste sur cette dynamique-là,
on pourra peut-être parler de l'autre après, mais si on reste sur cette
dynamique-là, souvent, effectivement,
c'est que les hommes,
ils n'ont pas, on n'est pas
encouragé à être émotif
et relationnel.
On dévalorise ça vraiment
beaucoup, surtout dans
certaines régions, par exemple, du Québec
davantage, où peut-être les stéréotypes de genre
sont plus présents.
Puis c'est comme
avoir, s'investir
de ce côté-là, c'est perçu comme quelque chose de féminin.
Mais souvent, les hommes, quand ils commencent à le faire, l'apprécient vraiment beaucoup parce que c'est la seule place aussi qu'ils ont le droit d'être comme ça.
Tu sais, souvent, entre les filles, ça se touche les cheveux, ça se caresse, ça donne les câlins, ça se donne les bisous, ça se fait le maquillage, etc.
Les gars, on n'a pas le droit de faire ça.
Si on a le droit d'avoir un contact physique, genre, c'est après la
game de football, c'est une tape sur les fesses,
c'est à peu près ça.
Oui, c'est ça.
Faut pas que ça soit du flattage.
Faut que ça soit...
De plus en plus, on le voit, les hommes vont se donner des
câlins ou des affaires comme ça,
mais souvent, c'est rapide,
c'est souvent même un peu la blague de genre « Hey bro », tu sais,
comme, oui, c'est ça, tu sais, c'est très
éphémère, là, comme situation,
puis souvent, les hommes, là, où ils ont le droit, en fait,
d'être comme plus affectifs,
c'est souvent dans la sexualité, c'est souvent là qu'ils peuvent
toucher la douceur, parce que souvent, les femmes
sont comme plus douces, ils ont moins
de poils, etc., fait que là, tu sais,
c'est là qu'ils peuvent avoir accès
à leur douceur, mais il faut pas qu'ils le démontrent trop, parce que là, c'est comme trop féils peuvent avoir accès à leur douceur, mais il ne faut pas qu'ils
le démontrent trop, parce que là, c'est comme trop
féminin si tu le démontres trop. Fait qu'il y a comme
constamment ce ballon-là.
Fait que là, des fois, il y a comme un genre de rejet total
en fait de ça, où souvent,
c'est « mais je ne me sens pas habile
à être comme ça, parce que je ne l'ai pas reçu. »
Tu sais, les filles, elles font ça régulièrement entre eux autres.
Les adultes font ça avec eux autres.
Mais souvent, les hommes ont rarement reçu ça ou à un très jeune âge, ça l'a arrêté. Et donc, ils n'ont pas nécessairement développé ces habiletés-là. Puis souvent, ils se sentent incompétents à le faire. Et donc, souvent, ce n'est pas nécessairement ça qui les excite immédiatement. Mais quand tu commences à leur apprendre un peu plus ce côté-là, souvent, ils l'apprécient davantage. Comme il y a une activité que je fais, ça s'appelle la collade relaxante. Puis souvent, là,
c'est les hommes qui veulent la faire plus, une fois qu'ils l'ont
faite. Puis souvent, c'est les partenaires
féminines, en fait, qui sont comme « Ah, c'est un peu envahissant,
ça me tente plus », qui repoussent,
qui veulent moins la faire. En fait, c'est une collade que
je propose aux gens de faire pendant
10 minutes. Puis
c'est de rester dans le silence
puis de juste voir, en fait,
émotionnellement, qu'est-ce qui se passe pour toi
pendant ce temps-là. Puis généralement,
ça fait ressortir un peu la même dynamique
qu'on a pendant une relation sexuelle parce que
t'as à peu près la même proximité,
sauf que t'es pas en fait
distrait
par toute la performance sexuelle
que tu dois avoir, tes insécurités.
Puis c'est vraiment juste, suis-tu capable de me sentir
connecté avec mon partenaire dans cette proximité-là
puis d'enlever toute la distraction.
Puis après ça, on peut faire des parallèles avec,
mais le bien-être que tu as peut-être réussi
à avoir à ce moment-là
ou que tu n'as pas réussi à avoir.
C'est juste un câlin.
C'est juste un câlin, oui.
C'est juste un câlin.
C'est une étape de...
Tu regardes ou dans la...
Pas nécessairement.
Il y a d'autres activités
qui sont plus dans le regard
puis éventuellement plus dans un toucher-caresse.
Il y a comme une série de trois activités,
mais le premier, c'est vraiment l'accolade
où je veux juste que vous vous sentez
bien et connecté dans
cette accolade-là, puis qu'est-ce qui ressort.
Souvent, il y a une panoplie de dynamiques qui peuvent
ressortir par rapport à
justement notre intimité, la tolérance qu'on a
à ça, le fait d'être
pris par notre partenaire. D'un fois aussi,
il y a une différence de grandeur, donc d'un fois, c'est intéressant
de changer, en fait, s'il y a une personne qui est plus grande,
de mettre la personne plus petite sur un banc, puis que la
personne plus petite soit plus haut. De se faire
prendre par quelqu'un plus grand que soi, même
si ils ne sont pas plus grands. Mais le feeling,
il est différent. Surtout dans les couples
justement hétérosexuels, où généralement l'homme est plus
grand. Et plus gros aussi,
physiquement, au niveau des
muscles. Fait que ça fait sortir toutes sortes de dynamiques.
Il y a des gens qui se sentent rapidement envahis
dans
la situation. Après ça, tu peux
faire des parallèles. Quand tu es en train d'avoir une relation sexuelle
et que tu peux être très proche, ça peut être
très envahissant aussi d'avoir cette proximité-là.
Ça fait en sorte que c'est ça
que tu n'aimes pas finalement, d'avoir cette proximité-là
avec l'autre et comment on peut travailler
cet élément-là. Si tu ne te sens
pas connecté, probablement que dans ta sexualité non plus,
tu ne te sens pas connecté,
en plus d'avoir toutes les insécurités de
« mon bourrelet est temps, mes seins sont-ils assez gros,
je suis-tu assez belle, mon érection va-t-il durer,
je vais-tu éjaculer trop rapidement,
je fais-tu ça correctement,
pourquoi l'autre n'est pas en train de gémir,
pourtant ça fonctionne avant, qu'est-ce que je faisais,
pourquoi le point G, blablabla,
tu as toutes sortes de discours dans ta tête
qui font en sorte que tu n'es pas vraiment en train de prendre plaisir à ce que tu fais
ce qui est aussi quelque chose que j'évalue
dans la thérapie c'est quel est ton dialogue
sexuel puis jusqu'à quel point t'es vraiment en train
de prendre du plaisir ou t'es juste en train de comme
performer pis t'as juste hâte de comme
réussir
ta relation sexuelle
mais tu ressors de là pis t'es comme
ok on a réussi high five on s'est donné un orgasme
mais comme tout le long c'est pas intéressant
c'était juste anxiogène le début à la fin tu as été rassuré quand l'autre a
eu un orgasme c'est quoi comment on a passé déjà quand
que le type de temps on avait eu un podcast avec moi c'est comme ce que
j'aime pas moi mettons c'est justement fois qu'un genre de point scénario mais
il faut qu'un ambiance puis l'autre les mêmes éventils mettons, c'est justement qu'il faut qu'il y ait un genre de, pas un scénario, mais il faut qu'il y ait une ambiance, puis l'autre, c'est le toucher.
Des schémas érotiques? L'autre, c'est le toucher,
c'est direct. Ah, les
love language. Love language.
Oui, love language.
Mais ça, tu peux
travailler avec ça, parce que, mettons, de base,
si mon langage de l'amour
est comme ça, puis l'autre personne
est du contraire. Mais je ne suis pas certaine qu'elle parle des langages de l'amour.
Tu parles-tu des...
Comment t'aimes te faire aimer?
Approchez-le. Non, non, c'est au sexe.
OK, toi, c'est le sexe, c'est ça.
Ça, c'est les schémas érotiques.
Les schémas érotiques, peut-être. Parce qu'on a
reçu quelqu'un qui nous avait parlé de ça.
Les schémas érotiques, oui.
Ça, peux-tu travailler avec ça? Parce que de base,
la personne, si elle, c'est vraiment le toucher...
Je ne pense pas que c'est nécessairement une
pratique connue, les schémas érotiques.
Je pense que c'est récent, comme
quelqu'un...
Les love language, qui est généralement plus quand on parle au niveau
du couple, tu peux faire un parallèle
avec les schémas érotiques.
Je sais pas exactement à quoi on fait référence,
mais tout le monde a un peu
un scénario de comment ils aiment être approchés,
qu'est-ce qui suscite leur désir finalement.
Il y en a qui aiment ça rapide, il y en a qui aiment ça lent,
il y en a qui aiment ça plus amoureux, il y en a qui aiment ça plus sexuel.
Puis tout ça, c'est des choses
qui ont été apprises.
Puis on a aussi appris à ne pas aimer
certaines choses. Et donc, comme
j'ai appris à aimer et pas aimer
certaines choses, je peux apprendre à aimer
et pas aimer d'autres affaires aussi
dues à nos expériences.
Donc, tout comme
notre vécu familial,
de comment on a été aimé,
comment nos premières expériences se sont passées,
comment nos amis étaient aussi,
puis comment ça a évolué, va faire en sorte
qu'on va avoir un schéma érotique ou un love language
particulier, mais tout ça,
ce travail, c'est d'aller regarder
pourquoi peut-être ce schéma-là ou ce
love language-là, tu l'apprécies moins,
qu'est-ce qu'il signifie pour toi? Il y a souvent,
il y a une histoire en arrière de ça,
de comment ça te fait sentir, puis pourquoi d'autres,
ça te fait sentir d'une certaine façon. Fait que tu peux avoir
une vision péjorative de, par exemple,
il y en a un, c'est comme du gift-giving, là, ou comme, tu sais,
de porter des attentions à l'autre personne,
mais tu sais, si t'avais des parents qui t'ont acheté
finalement
plein d'affaires
mais qui étaient super pas
présents, mais ça se peut que ce genre de
d'affection-là,
tu l'aimes pas parce que ça a une signification
négative dans ton histoire.
Mais la
nana qui s'occupait de toi,
pas la doudou, la nanny,
la nounou, c'est ça.
Elle te flattait souvent avant d'aller te coucher,
mais tu as peut-être appris que c'est comme,
ça c'était vraiment le fun, puis j'aimais ça, puis là c'est comme
t'as érotisé et
apprécié aussi affectueusement
le toucher. Fait que là, c'est d'aller d'apprendre
différents, d'autres façons
d'apprécier et d'être érotisé.
Ça prend un certain temps, ça prend un certain investissement,
mais en explorant en fait
l'histoire en arrière de ces différents schémas-là
et de les pratiquer,
puis d'apprendre aussi à outrepasser
peut-être l'insécurité ou le mal-être qu'il y a là,
à un moment donné, ça devient érotique.
Comme on parlait du regard,
il y a souvent des gens,
moi j'ai été des gens qui ne se regardent pas très longtemps
pendant une relation sexuelle.
Ça dure au plus 7 secondes,
puis même là, c'est long, 7 secondes,
de regarder quelqu'un.
Il y a une façon d'apprendre aussi
à apprécier le regard. Mais au début, c'est
inconfortable, tu te sens tout nu, tu te sens vulnérable,
tu sens que l'autre te pénètre dans ton âme.
C'est comme, c'est malaisant.
Tu perds les sensations physiologiques
pour avoir ton orgasme ou ton excitation.
Plus tu le fais, plus
tu apprends. Puis là, à un moment donné, c'est que ça devient même
quelque chose que tu veux avoir plutôt que quelque chose
que tu fuis en réalité dans
ta sexualité. Puis tu peux faire ça avec toutes sortes d'affaires
dans la sexualité.
Tu as dit que tu avais trois
méthodes que
tu donnais.
Voyons, le câlin.
Oui, tu avais le câlin. Après ça, tu as le regard, ce qui est à peu près la même
activité, mais là, on se regarde.
Donc, c'est un autre 10-15 minutes
où on se regarde
et on regarde comment on se sent à l'intérieur.
Puis après ça, on va avoir une discussion
sur qu'est-ce qui s'est passé.
Puis là, généralement, quand je fais de la thérapie,
les gens reviennent me voir
puis là, on parle de leur expérience.
Puis là, je pose des questions.
J'avais peut-être des hypothèses
ou j'interprète certaines choses.
Je fais des parallèles avec la relation
de façon globale et la sexualité.
Tu vas leur dire,
mettons, faites-le une fois cette semaine, puis quand on va se voir la semaine
prochaine, pas à tous les jours,
mettons. Bien, généralement, je vais leur proposer
de le faire plus d'une fois parce qu'il y a une certaine évolution
où l'activité est autant
un outil diagnostique pour déterminer
un peu c'est quoi la dynamique, puis qu'est-ce qui en sort,
mais c'est autant un outil de pratique, où ce que
plus souvent tu le fais, plus tu crées en fait ou tu mets en place les critères pour
amener des changements significatifs. Parce que quand tu vis un moment intime, ça génère une
charge émotive importante et significative, généralement qui est assez élevée, puis si tu
apprends à gérer cette émotion-là puis puis apprendre à tolérer l'inconfort,
puis que tu retrouves un état de calme après, il y a un changement neurologique qui se fait.
Mais ce n'est pas parce que tu l'as fait une fois que tu vas avoir ce changement-là
neurologique, mais plus souvent tu vas le faire et que tu vas avoir une bonne gestion
de la situation, mais ça fait en sorte que tu crées en fait neurologiquement ce qu'on
appelle une plasticité neuronale. Ça change ton cerveau.
Plus tu le fais, plus tu es en train de créer
des neurones qui vont davantage
t'aider à être plus intime
dans une profondeur.
Plus tu fais l'inverse, plus tu crées
des moments de déconnexion.
Par exemple, le sexe perpétué, c'est un peu ça.
Ça crée un moment d'une charge émotive
négative qui est mal gérée
et que ça crée davantage un processus négatif dans ton cerveau. Là, c'est que ça crée un moment d'une charge émotive négative qui est mal gérée et que ça crée davantage, en fait,
un processus négatif dans ton cerveau.
Fait que là, c'est de rechanger, en fait, le cerveau
pour créer quelque chose de positif et d'améliorer, en fait.
Il n'y a pas des cas où le long câlin de 10 minutes
pourrait renforcer le rejet ou l'envie de s'éloigner de quelqu'un?
Oui. Donc, il y a des gens, effectivement,
qui se sentent comme très envahis ou qui n'aiment pas ça
ou qui sentent que l'autre est comme vraiment cligné,
comme très fusionnel.
Ça a vraiment le goût de son 10 minutes.
Puis là, ça fait que tu es comme…
Oui, exactement.
Mais c'est exactement ce qu'on veut ressortir.
Donc, OK, mais là, qu'est-ce qui s'est passé?
Mais pourquoi?
Puis là, souvent, c'est qu'il y a d'autres dynamiques au quotidien
qui font en sorte que la personne n'est pas juste clignée
ou repousse constamment l'autre, juste dans la collade. C'est juste que la coll a d'autres dynamiques au quotidien qui font en sorte que la personne n'est pas juste clignée ou repousse constamment l'autre
juste dans la collade. C'est juste que la collade
la met vraiment en lumière.
Puis là, finalement, c'est comme, mais quand tu fais ça,
ça me tape ses nerfs. Mais quand tu fais ça, ça mérite.
Mais là, je me sens rejetée quand tu fais ça.
Puis là, finalement, il y a plein de dynamiques qui ressortent.
Puis là, c'est ça, il faut que tu ailles travailler
aussi à travers de la collade.
Puis là, des fois, ça sort directement
dans la sexualité aussi.
Ce qui ressort, mais on le travaille. Puis là, des fois, ça sort directement dans la sexualité aussi. Ce qui ressort,
mais on le travaille, puis là, ils peuvent refaire l'activité. Puis là, finalement, on le vit différemment
parce qu'on a parlé, finalement,
des autres situations qui amenaient de l'irritation
ou du ressentiment.
Ça peut être un premier bon exercice
à faire pour savoir à la maison si...
C'est tellement...
J'espère qu'il y a des gens qui écoutent
qui vont avoir envie de l'essayer. En tout cas,'ai le goût de laisser mais oui c'est sûr moi aussi
comme ça prête se voir c'est un téléscope est le bon le sera j'ai des
choses à faire mais non mais non moi c'est ça je pense
c'est vraiment côté louis qui va peut-être faire comme un petit beau
baiser lui aussi c'est nos bonhommes qui vont être... Mais là, mettons,
ça vient de lui, exemple.
Là, on vient de voir, exemple.
Là,
moi, je veux faire un câlin à Louis.
Mais Louis, mettons, il fait un câlin
deux minutes. Fait que là, tu vas aller
trouver à lui le problème,
pas à moi.
C'est exact.
OK.
On va le regarder. Supposons qu'il a arrêté après deux minutes. mais pas à moi. C'est exact. OK. C'est la pire idée.
On va la regarder.
Full red flag.
Supposons qu'il a arrêté
après deux minutes.
Ça va être de regarder,
par exemple,
OK, mais pourquoi
qu'il a arrêté
après deux minutes?
C'est ça.
Est-ce qu'il y avait
comme la bougeotte,
qu'il avait de la misère
à se calmer?
Est-ce qu'il trouvait ça long
puis plate
puis qu'il comprenait
absolument rien
de pourquoi qu'on est
en train de faire
cette accolade-là?
Parce que ça aussi,
c'est une des choses
qui ressort,
c'est que les gens
ne sentent rien.
Ils sont dedans
et ils sont comme, c'est long. Ils trouvent ça plate. c'est une des choses qui ressort c'est les gens sans rien sont dames sont comme c'est long tellement triste ouais fait que mon chat m'a dit qu'il ressentit moi je suis
là je me sens tellement connecté à toi et le c'est l'eau est ce que comme qui sait que c'est
vraiment pas des malades et des crimes mais je m'en, ça peut m'avoir fait du bien. Puis lui, il n'a rien senti.
Cauchemar!
Ce qui est intéressant là-dedans, c'est justement comment
ton expérience, elle est changée
par l'expérience de l'autre.
Si tu n'aurais jamais parlé à ton chum de comment
tu t'étais sentie pendant la collade,
tu serais comme « Oh mon Dieu, c'est extraordinaire! »
Tu parlais à tous tes amis, tu es comme « Hey! »
Puis il est comme « My God, j'espère qu'elle ne me redemande jamais ça à faire. »
Mais là, finalement, vous finissez par en parler, puis là, ta situation change complètement.
Parce que t'as comme une autre réalité.
Puis c'est là qu'il faut travailler.
C'est pas parce que ta réalité,
l'autre a eu une réalité différente,
que soudainement, ta réalité devient pas vraie.
Elle change nécessairement, ça l'influence.
Mais ça nous permet de,
OK, mais là, quand on fait l'amour, puis moi, je me sens full connecté,
l'autre se sent-tu full connecté ou il est juste en train, genre,
de zigner dans moi, puis il est juste en train de venir, tu sais? Puis là, quand on fait l'amour, puis moi, je me sens full connecté, l'autre se sent-tu full connecté ou il est juste en train, genre, de zigner dans moi,
puis il est juste en train de venir, tu sais? »
Puis là, c'est comme…
Probablement.
On peut se comprendre que probablement.
Fait que là, c'est là qu'on va aller voir de « Mais pourquoi, tu sais,
est-ce que l'autre, effectivement, ne s'implique pas émotionnellement?
Puis pourquoi qu'il ne s'implique pas?
Puis s'il s'implique, es-tu trop envahissant?
Puis y a-tu une tolérance à développer à ça? »
Puis peut-être toi, effectivement, t'avais l'impression qu'il était full connecté,
mais peut-être que toi non plus plus t'es pas connecté parce que
t'es pas plus in tune avec lui, t'étais peut-être
connecté à tes sensations, mais t'étais complètement
déconnecté de l'autre aussi.
Tu sens pas qu'il est comme distant.
Moi je suis en pêche qui me réchauffait.
C'est comme plus chaud.
C'est ça qui va faire sortir
plein de dynamiques finalement super intéressantes
qu'on peut aller travailler finalement,
qui va jouer sur le désir.
Fait que c'est ton starterse waouh j'aime ça après son travail reste ça donne le
goût d'aller te consulter est ce qu'on peut se faire un calais devant toi ou je sais moi je le
fais pas devant moi en séance je l' ai déjà fait une fois mais je t'avoue que c'est un peu awkward
attendre dix minutes dans le silence mais je connais des théra que c'est un peu awkward d'attendre 10 minutes dans le silence. Ah, mon Dieu, quoi!
Je connais des thérapeutes que eux le faisaient. Puis ils regardent peut-être
la dynamique physique. Oui, ils vont
regarder parfois la posture. Des fois, en fait, ils vont juste
se retourner de bord ou ils vont sortir, en fait,
de la pièce, puis ils vont revenir
après, quand le couple a terminé.
Le but de faire ça, c'est qu'on a vraiment une expérience
in vivo. Parce que des fois, ce qui arrive,
c'est que tu parles aux gens.
Ils l'ont faite la semaine, mais des fois,
ils l'ont faite la rencontre des mercredis. Ils l'ont faite
mercredi soir, puis ils parlent mercredi prochain.
Puis, t'es comme moi, comment ça a été?
Puis, on s'en rappelle un peu. On a eu la discussion.
Fait que, des fois, de l'avoir comme live,
permet vraiment de ressortir quelque chose
beaucoup plus vif au niveau émotif.
Mais comme on a juste
50 minutes, 30-10 minutes pour ça, des fois, je trouve ça moins pertinent. Mais comme on a juste 50 minutes,
prendre 10 minutes pour ça,
d'un fois, je trouve ça moins pertinent,
mais ça peut l'être d'un fois si tu as peut-être des rencontres plus longues.
Si on fait des rencontres d'une heure et demie, deux heures,
dans ce contexte-là,
ça serait peut-être effectivement plus pertinent.
Ça dépend vraiment comment tu travailles
et l'objectif que tu vas avoir.
Tu peux, en tant que psychothérapeute,
dire « faites votre câlin la veille de notre prochaine rencontre ».
Oui, effectivement.
Mais en même temps, le but,
c'est que les gens le fassent
quand ils veulent la faire.
Parce que ça mémique aussi toute la dynamique
alentour d'initier un rapport sexuel.
Où est-ce qu'il y a une personne qui va initier,
l'autre va éviter, comment
ils vont le faire. Est-ce que ça me tente de la faire?
Est-ce que je suis vraiment impliqué en ce moment pour la faire?
Ou c'est comme, je la fais parce que le thérapeute
nous a dit de le faire la veille.
C'est pour ça que je ne propose pas de le faire la veille c'est pour ça que je propose pas
de le faire la veille parce que
je veux que les gens
parce que c'est pas juste en faisant la collade
que tu ressors des dynamiques, c'est tout ce
qui alentoure en fait de la collade
j'ai des gens, ils l'ont pas fait pendant 4 mois de temps
tu leur as demandé
on en a parlé régulièrement, on parlait peut-être d'autres choses
on revenait sur la collade, puis pendant 4 mois de temps
ils l'ont pas fait, ils l'ont fait la collade en ne faisant pas la collade comme si ça parlait peut-être d'autres choses, on revenait sur la collade, puis pendant quatre mois de temps, ils l'ont pas faite. Ils l'ont faite, la collade,
en ne faisant pas la collade.
Comme si ça parlait de leur dynamique de
pas vouloir prendre dix minutes
pour faire la collade.
Il y avait clairement un évitement
important à ce niveau-là.
Puis souvent, les gens vont dire, on n'a pas eu le temps,
puis vous avez pas eu dix minutes
dans votre semaine?
Dix minutes, c'est pas... Ouais, on l'a peut-être pas eu 10 minutes dans votre semaine? Ouais non c'est ça. 10 minutes là c'est pas
ouais on l'a peut-être pas priorisé.
Ok mais pourquoi?
Mais finalement là on regarde mais qu'est-ce que tu t'attends à vivre
dans la collab? Puis souvent même juste quand je propose
la collab là j'ai des vives réactions là
genre ouh tu sais juste comme vous vous l'avez
fait à mon chum nanana tu sais comme
on est déjà dans l'anticipation
ou l'appréhension peut-être de qu'est-ce qui va
se passer.
Déjà là, ça part juste en annonçant la chose.
On a déjà commencé la collade.
Tu dis, j'espère que les gens vont faire la collade.
Les gens qui ont écouté l'émission et qui ne la font pas,
ils sont en train de la faire, même s'ils ne la font pas.
Est-ce qu'ils vont en parler
ou pas à leur partenaire? Qu'est-ce qu'ils pensent de la collade?
Oui, oui.
Aïe, aïe.
Ça, c'est à la base, dans le fond, des différences de désir chez les couples. C'est souvent ça?
Bien, c'est ça. Souvent, en fait, c'est que, tu sais, avec les autres choses qu'on parlait tantôt, tu sais, quand il y a du sexe par pitié ou quand, par exemple, les gens pensent qu'ils sont connectés pendant une relation sexuelle puis qu'ils ne le sont pas. Parce que souvent, les gens confondent « mon partenaire est excité »
à « je me sens connecté à mon partenaire ».
Ce n'est pas parce que l'autre est en train de gêner
et que tu touches la bonne séquence de boutons
sur le corps de l'autre que tu es réellement connecté.
Ça peut être fluide, mais ça ne veut pas nécessairement dire
que tu es avec l'autre.
Souvent, je vais faire ressortir un manque de connexion
et que c'est très axé sur la performance sexuelle et une séquence
très précise pour se rendre en quelque part.
Puis là, on tente de reconnecter
ou de remettre en fait davantage
d'importance
sur cette connexion-là. Parce que
ce qui se passe souvent au niveau du désir, c'est que
un moment donné, on a comme appris
comment exciter l'autre,
puis on va faire ce qui
nous rend là le plus rapidement possible.
Donc, je ne vais pas vraiment essayer des nouvelles affaires
parce que j'ai un risque que ça ne me rende pas au but final
qui est généralement l'orgasme ou mon orgasme ou notre orgasme.
Et donc, je vais toujours un peu faire la même chose.
Je vais peut-être varier un peu la position,
mais changer de position, c'est comme l'équivalent de prendre ta télévision
puis la mettre sur le côté en écoutant la même émission de télévision. Ou changer de pièce, c'est comme l'équivalent de prendre ta télévision puis genre la mettre sur le côté en écoutant la même émission de télévision.
Ou changer de pièce, c'est comme tu prends
ta télé puis tu la mets dans ta chambre, tu la mets dans le salon.
C'est la même émission. Le but, c'est de changer
l'émission. Si ta séquence,
c'est de toujours vouloir exciter
l'autre, mais pas être avec l'autre puis vraiment
vivre un moment intime avec l'autre,
ça vient redondant et plate assez
rapidement. Les gens vont faire ça peut-être
une fois par semaine, une fois par mois, une fois trois mois, assez rapidement. Les gens vont faire ça peut-être une fois par semaine,
une fois par mois, une fois au trois mois,
mais ils ne voudront pas faire ça plusieurs fois par semaine
parce que ça devient trop redondant,
ça devient plate et prévisible.
Donc, c'est de faire ressortir cette routine-là
qui émerge généralement dans leur dynamique,
qui ont souvent tendance à mettre un peu de côté,
mais comme ils la voient, ils la ressentent,
mais ils ne veulent pas trop en parler,
c'est là que d' des fois, ça amène une distance
ou une différence de désir sexuel. Il y a comme moins
d'engouement, finalement, pour la sexualité, où les gens vont dire
« Une fois qu'on est dedans, c'est correct,
mais c'est difficile de se starter, de se partir. »
Mais souvent, c'est ça. Un, il n'y a pas de séduction.
Puis deux, ce n'est pas super intéressant.
Puis c'est comme une fois qu'ils sont dedans,
quand ils disent qu'ils sont dedans, c'est parce qu'ils sont vraiment excités.
Fait que là, c'est relativement agréable,
mais c'est comme le cheminement pour se rendre là, il n'est plus le fun. Donc, c'est parce qu'ils sont vraiment excités. Fait que là, c'est relativement agréable, mais c'est comme, le cheminement pour se rendre là,
il est plus le fun.
Donc, si c'est plus le fun, les cinq premières minutes pour s'échauffer,
ou même juste avoir du plaisir,
bien, c'est certain que ça nous tente pas
d'y aller régulièrement à ça.
Puis souvent, c'est comme quand on posait la question
de comme ça, te tentes-tu à se voir?
C'est, j'espère que t'es assez excité ou horny
en ce moment que j'ai pas à trop, trop travailler.
Parce que je prends pas de plaisir avec toi à juste être excité.
Au début, on le fait parce que c'est excitant.
C'est comme, je me sens bon, je me sens compétent,
je me sens compétente, je me sens beau, je me sens belle.
À un moment donné, c'est comme, je l'ai eu le trophée de participation.
Je n'ai plus ma valorisation.
Je vais l'avoir avec d'autres partenaires.
Parce que là, je vais me ressentir désirable avec quelqu'un d'autre, mais avec le même partenaire
c'est là que l'adultère arrive
peut arriver effectivement, mais avec le même partenaire
j'ai plus cette valorisation-là que j'avais
tout ce que j'ai c'est mes sensations physiques
je vais le faire de temps en temps
puis souvent, moi ce que je parle souvent
quand je demande au couple, j'ai dit
est-ce que vous avez l'impression de vous masturber l'un dans l'autre
quand vous avez des rapports sexuels
puis souvent ils sont comme mon dieu ça décrit tellement bien je fais comme ben c'est pour ça que vous avez l'impression de vous masturber l'un dans l'autre quand vous avez des rapports sexuels? Puis souvent, elles sont comme, mon Dieu, ça décrit tellement bien.
Je suis comme, bien, c'est pour ça que vous ne le faites pas souvent.
C'est le fun de temps en temps de faire ça.
Plusieurs fois par semaine, plusieurs fois par mois.
Ce n'est pas super intéressant.
Il faut donner un autre sens finalement aux relations sexuelles
pour que les gens retrouvent un désir.
C'est ça que je parlais tantôt du creux.
Ce creux-là t'amène à devoir réévaluer en fait
toute ta dynamique personnelle
au niveau de la sexualité, puis votre dynamique
de couple, puis là, on réalise
que finalement, c'était pas, c'est comme
un peu dysfonctionnel, puis ça l'avait nécessairement
amené vers ce creux-là, puis là, c'est comme comment
qu'on peut rebondir, puis avoir une sexualité qui est beaucoup
plus satisfaisante, beaucoup plus intéressante,
puis intime finalement.
OK, fait que c'est normal d'arriver là puis
à un moment donné, puis c'est... C'est ça. Mais il faut pas
que ça devienne une excuse. Des fois, les gens, c'est ça qu'ils font.
Ils sont comme « Ah, tu sais, tous les couples, là,
un moment donné, ils font moins l'amour, nanana. »
Puis ils font rien.
Tu sais, ça va passer. On a l'impression que ça va
passer puis qu'un moment donné, ça va arriver tout seul.
Ça, c'est l'erreur à faire. C'est comme quand on commence
à sentir qu'il y a une redondance,
c'est le temps de changer les affaires. C'est pas le temps
de faire, ah ben on va surfer là-dessus
une couple de mois, voire années,
puis maintenant ça va changer tout seul sans qu'on fasse
quoi que ce soit. Ça c'est l'erreur que les gens font
parce que tu fais juste creuser, puis là c'est encore plus
difficile de ressortir. Fait que concrètement,
qu'est-ce que
quelqu'un peut faire pour
changer la situation?
Ouais, ben tu sais,
parce que tu dis changer l'émission.
Comment je changerais pas?
Bien, moi, j'ai amené
un petit jouet l'autre fois
puis j'étais vraiment contente.
J'avais amené
un nouveau masturbateur.
Moi, c'est ça
qui me fait capoter, là.
Tu sais, même de faire
du plaisir à mon chum,
je suis contente
parce que j'ai un nouveau
petit jouet à l'utiliser
puis lui, il est genre,
maintenant, pas besoin.
Je suis comme, non, non,
moi, j'aime vraiment ça, tu sais.
Mais ça revient pas un peu
au même clavier de bord, tu sais? Ça dépend, c'est quoi ton intention d'arriver? Je pense que ça dépend c'est quoi ton jouet à l'utiliser plus lui et j'en ai pas besoin de moi j'aime vraiment ça mais ça revient pas un peu au même que le virer de bord ça dépend c'est quoi ton intention de la chance et ça dépend c'est
quoi ton jouet ça dépend est ce qu'effectivement le but c'est juste d'avoir plus de sensations
physiques ça va peut-être être le fun quelquefois peu manier savoir ça va perdre son intérêt mais si
je le fais dans je veux comme découvrir quelque chose, on est curieux tous les deux,
on est dans la découverte de quelque chose de nouveau,
ça peut être intéressant un peu plus longtemps.
Puis là, à un moment donné, il faut que j'aille chercher quelque chose d'autre.
Mais c'est beaucoup, je vous dirais,
c'est la présence que tu vas avoir pendant la relation sexuelle,
puis c'est quoi l'intention que tu vas avoir.
Si mon but, c'est je veux te faire venir,
puis je veux t'exciter, puis je veux me faire venir,
ça limite beaucoup
qu'est-ce qu'on va faire, dans le sens où
je vais te stimuler
juste de la manière que je le sais
qui te stimule le plus facilement
et le plus rapidement possible pour qu'on
atteigne ce but-là, versus si
je veux juste être avec toi puis mon
objectif c'est pas l'orgasme, bien un
l'orgasme peut arriver ou pas arriver puis c'est quand même
plaisant, c'est comme quand je te touche est-ce que je prends vraiment plaisir à ce que je fais, c'est comme pendant'orgasme, l'orgasme peut arriver ou pas arriver, puis c'est quand même plaisant. C'est comme quand je te touche, est-ce que je prends vraiment plaisir à ce que je fais?
C'est comme pendant que je te caresse la vulve ou que je te caresse le pénis,
bien est-ce que j'aime ça faire ça? Ou je suis juste en train de faire la séquence que je connais
qui fonctionne. J'ai-tu l'impression que quand je fais du sexe oral, j'ai comme un buffet d'organes
génitaux dans ma bouche, puis genre c'est vraiment le fun, c'est vraiment bon, puis j'adore ça,
puis je te regarde gémir,
puis je prends plaisir, ou c'est comme...
Ça dépend.
Ou c'est comme, je veux juste te faire venir,
puis je fais le mouvement, puis je fais ça avec ma bouche,
puis je te regarde de temps en temps,
juste pour voir si t'es assez excitée, mais je prends pas vraiment plaisir
avec ce que je fais.
Tu peux faire la même affaire, mais une fois, comme tu dis,
c'est l'intention derrière.
Ça, je me vois dans les
deux situations je pense et rapide mais tu es je me vois dans les deux situations mais la
situation où est ce que justement genre je le sais que les deux on prend vraiment le temps
puis tout ça mais c'est sûr ça arrive beaucoup moins souvent mais tu sais c'est là où est ce
que c'est normal aussi. Ça prend effectivement
plus d'efforts se rendre là.
Mais tu sais, pour se rendre là, il faut que tu mettes
les éléments
en branle pour que tu puisses te rendre là.
La séduction, c'est un peu
à ça que ça sert. Se séduire, c'est
un peu genre la
négociation de quel genre de relation sexuelle
on va avoir. Donc,
si je te séduis de façon cochonne ou si je te séduis de façon amoureuse affective dans
la douceur et la tendresse on va probablement pas avoir une relation
sexuelle de la même façon ça ça va amener de la variété aussi c'est pas la
position qui va le changer c'est quoi la vibe que j'ai avec toi en ce moment
tu sais je te regarde avec un petit regard tu sais me mors la lèvre, l'autre se liche les babines,
tu sais, boit son jus
de façon vraiment cocasse,
ou je suis comme juste en train de te flatter
la cuisse doucement, puis je te regarde avec tendresse
et amour, mais ça, ça va amener de la variété.
Je vais peut-être le faire en dogue estère
ou en missionnaire ou whatever position
que tu vas faire, mais l'intensité
que tu vas ressentir, la vibe,
le ton, l'attitude, c'est ça quientir la vibe le ton l'attitude c'est ça
qui va amener finalement un échange différent c'est la séduction qui amène ça faire ça à 10
heures de comme ça te tentes-tu mais vous allez vous allez vous masturber l'un dans l'autre c'est
correct de faire ça c'est correct de le faire mais si c'est ta seule approche ça va venir
plat c'est correct d'un fois de juste se masturber puis on veut juste avoir un orgasme puis on veut
juste que ça soit comme intense, vite, puis whatever.
Mais des fois, on veut aussi plus
de choses, on veut plus de variétés.
Puis typiquement, c'est effectivement,
tantôt on le disait, c'est les femmes qui veulent
cette variété-là plus que les hommes.
Les hommes, typiquement, se contentent souvent
d'une réponse physiologique.
Comment qu'on leur donne le goût
de plus ça?
C'est souvent, des fois, l'erreur des femmes,
c'est qu'elles remettent un peu comme toute la responsabilité sur les hommes
de « toi, crée le scénario. »
« Toi, crée le scénario qui va me « turn it on ». »
Mais moi, je ne veux pas le créer, ce scénario-là.
Ça, c'est plus aux côtés de l'éducation des femmes.
Puis ça aussi, ça change jusqu'à…
Les femmes, on ne les encourage pas à être très sexuelles.
Puis s'ils sont très sexuels,
c'est souvent vu de façon péjorative ou ça l'intimide les hommes parfois. que la femme doit être aussi capable d'exprimer sa sexualité de façon assertive, puis comme pas être trop gênée,
ou comme pas avoir peur du jugement d'autrui,
ou même du partenaire qui pourrait avoir ce genre de jugement-là,
qui pourrait être intimidé.
Ça, c'est quelque chose qu'on voit souvent,
quand le partenaire masculin a moins de désirs,
souvent, en fait, ils se sentent intimidés par la sexualité
de leur partenaire féminine.
Parce qu'on s'attend souvent à ce que ce soit les hommes
qui dominent, qui lient de la sexualité,
puis quand c'est pas eux qui ont ce rôle-là,
bien, ça tue leur désir souvent.
Ah, oui!
Puis souvent, puis des fois, ça peut être autant l'inverse,
où la femme est plus expérimentée sexuellement,
puis elle trouve plate son chum,
puis c'est elle qui a moins de désir.
Parce que j'ai déjà eu des meilleurs baises
avec d'autres partenaires,
puis je suis pas capable de l'avoir avec toi,
ou je suis pas capable de te voir, toi, là-dedans. Parce que des fois, les femmes ont eu des expériences, peut- d'autres partenaires, puis je ne suis pas capable de l'avoir avec toi ou je ne suis pas capable de te voir toi là-dedans.
Parce que des fois, les femmes ont eu des expériences
peut-être dans la vingtaine où c'était un peu plus
wild, ils ont choisi des partenaires
plus sexuels ou qui étaient
basés sur la sexualité.
Puis éventuellement, ils choisissent un homme plus
« à marier », mais qui a peut-être
une drive sexuelle ou une assertivité sexuelle
moins importante.
C'est un partenaire, un bon compagnon
de vie, mais ce n'est pas ceux qui veulent baiser ou ont de la misère à désirer ce genre de partenaire
là. Souvent, quand tu leur demandes, as-tu déjà eu des meilleurs partenaires sexuels, souvent la
réponse c'est oui. Ils ne trouvent pas intéressant la sexualité avec leur partenaire qui eux ont plus de désir. Et qui se contentent parfois de peu.
Wow.
C'est tout vrai.
Non, non, mais c'est tout, oui, ça va tout se passer.
C'est comme si t'avais fait ça souvent.
Oui, genre. Plusieurs fois par semaine.
T'as l'air à connaître ça.
Fait que c'est ça, dans le fond. Moi, il faut
que j'évalue, tu sais, c'est quoi la dynamique? Qui a moins de désir?
Qui en a plus? C'est ça.
Tout se travaille, dans le fond, dans le sens a moins de désir, qui en a plus, qui est intimidé par la sexualité.
Tout se travaille dans le sens que justement, il y a une personne, un couple qui contacte,
il y en a une là-dedans ou un là-dedans qui n'a aucune libido en ce moment, puis l'autre oui,
ça se travaille, ça peut augmenter, ça peut diminuer.
Puis il y a une question en foule quand même intéressante.
On entend souvent parler des gens qui... des trucs pour retarder
l'éjaculation, mais pas vraiment
pour ceux qui prennent énormément de temps à venir.
Est-ce que c'est dans le même
cadre?
C'est moins
typique.
Les hommes qui prennent moins de temps,
c'est plus typique chez les femmes qui ont plus de difficultés.
Les hommes qui prennent plus de temps à éjaculer d'un foie
sont parfois sur des médicaments d'antidépresseurs qui désensibilisent,
qui est parfois même un médicament qu'on donne au gène à la carré précoce
à une faible dose parce que ça désensibilise.
Parfois, en fait, c'est la manière qui se stimule sexuellement
qu'ils ne sont pas capables de reproduire avec un partenaire.
Donc, on a tout comme une façon, en fait, de se masturber ou de stimuler.
Puis souvent, ces hommes-là ont des manières très précises pour atteindre l'orgasme.
Donc, ils sont capables d'avoir une érection,
mais ils ne sont pas capables d'avoir l'orgasme s'ils n'ont pas précisément une stimulation.
Même en fait avec les filles, finalement.
Souvent, c'est ça pour les femmes.
En tout cas, moi, c'était ça quand j'avais de la misère à venir.
Oui, exactement. Donc souvent, la position que tu vas prendre
quand tu te masturbes, d'un fois,
est plus difficilement reproduisable en couple
ou avec un autre partenaire ou pour faire la pénétration.
Parce qu'il y a des femmes, par exemple,
qui vont croiser les jambes.
C'est moi, ça. Il fallait que j'apprenne à venir les jambes.
C'est ça, voilà.
Ils se croisent les jambes. Il crée j'apprenne à venir les jambes. C'est ça. Voilà. Il se croise les jambes.
Fait que là, il crée beaucoup de pression au niveau des organes genitaux.
Il contracte beaucoup les fesses, ce qui fait que ça monte l'excitation.
Mais là, quand ils ont les jambes écartées, avec un objet à l'intérieur,
mais c'est comme, eux, ils sont habitués d'avoir un vagin qui est fermé,
généralement, qui est tout contracté.
Fait que là, quand tu as le pénis à l'intérieur,
tous tes repères ne sont pas là.
Chez les hommes, ça va être des hommes qui vont stimuler très fortement le pénis à l'intérieur, tous tes repères ne sont pas là. Chez les hommes, ça va être des hommes qui vont
stimuler très fortement
le pénis ou qui vont avoir une position
où ils se masturbent.
Eux, ils vont serrer parfois le pénis
très, très, très fort, ce que le vagin ne peut pas faire.
Tu vas leur demander
quand tu te masturbes, c'est quoi la pression que tu vas mettre
de 0 à 10, puis ils sont comme 12.
C'est comme dans un vagin, ils vont être comme 2, 3.
Tu n'as pas du tout les mêmes repères.
Ces hommes-là, ça pourrait
les aider, mettons, de se
masturber avec moins de pression pour commencer,
pour essayer de voir...
Exactement, oui. Fait que c'est
soit de reproduire d'une façon
différente ce que tu peux pas faire avec un partenaire.
Fait que d'une fois, c'est que tu vas aller chercher cette pression-là
en contractant davantage peut-être
les muscles ou des fessiers ou du périnée, par exemple. Mais d'une fois, ça'est que tu vas aller chercher cette pression-là en contractant davantage peut-être les muscles ou des fessiers
ou du périnée, par exemple.
Mais d'un fois, ça va être aussi d'apprendre à apprécier des
touchers plus légers que
de la pression, parce que tu peux soit stimuler par
pression, tu peux soit stimuler par frottement.
Puis,
si tu n'es pas habitué à un ou l'autre, ou tu te
surinvestis un ou l'autre,
ça peut jouer. Puis, toute la manière que tu te positionnes,
supposons que tu es assis, tu as le bassin vraiment par en avant, tu es comme rec Puis toute la manière que tu te positionnes, si t'es assis, t'as le bassin vraiment
par en avant, t'es comme recroquevillé
sur toi-même, mais c'est rare
que t'aies une relation sexuelle de cette façon-là.
Mais quand t'as regardé la vidéo porno
où t'es dans ton lit, puis tu te fantasmes
tout seul, puis tu prends cette position-là, ça fonctionne.
Mais aussitôt que tu te retrouves avec un autre partenaire,
là, ça fonctionne plus aussi bien.
C'est de varier tes séances de masturbation
pour t'aider
ça peut être toutes sortes de différentes affaires
je pense que beaucoup de monde
la première fois que tu as réussi
à avoir un orgasme
tu reproduis ça
moi elle m'avait expliqué
essaye de faire la vague
quand tu fais l'amour en te masturbant
c'était un gros défi.
C'était vraiment difficile.
Je n'avais aucun plaisir au début.
Mais après ça, souvent, c'est que tu vas refaire.
Des fois, ça revient.
Des fois, tu recommences à te masturber
et tu reprends ta vieille méthode.
Après ça, call in, c'est vrai.
Il faut vraiment que tu y penses de changer ça.
Parce que des fois, ça revient.
Moi, à un moment donné, j'ai repris ma vieille habitude
rapido.
C'est ça qui, généralement, t'amène à l'excitation
et à l'orgasme le plus rapidement.
Il y a toute une question aussi des fantasmes que tu vas utiliser.
Des fois, tu as des fantasmes primaires
que c'est comme quand tu as de la misère à venir,
tu prends ce fantasme-là et ça te fait venir en 30 secondes.
Mais tu ne veux pas soit
l'utiliser pendant une relation sexuelle avec ton partenaire
ou ce n'est pas le scénario qui t'excite. en 30 secondes, mais tu ne veux pas soit l'utiliser pendant une relation sexuelle avec ton partenaire ou
ce n'est pas le scénario qui t'excite.
Tu n'arrives juste pas.
Le déclenchement de ton imaginaire sexuel n'est pas là,
donc tu n'arrives juste pas à venir.
Est-ce que tu trouves ça... Est-ce que, mettons,
il y a des gens qui t'ont parlé
qu'ils ont un fantasme précis,
exemple, faire l'amour avec...
14 personnes.
Oui, genre 14 personnes.
Très précis. Mais non, mais deux personnes, puis que l'amour avec... 14 personnes. Oui, genre 14 personnes. Très précis.
C'est 14, mais non, mais deux personnes,
puis que l'autre personne, ça l'insulte,
tu sais, comme, bien voyons donc,
tu ne penses pas en moi pendant que...
Puis là, ça crée des...
Mais c'est normal à la base, j'imagine,
ou est-ce que tu vas essayer de modifier
ce fantasme-là?
Bien, ce n'est pas nécessairement le modifier,
c'est plus d'avoir plus d'un fantasme.
Donc, généralement, les gens,
ils ont comme un fantasme primaire, que c'est comme, c'est ça qui va les faire venir, mais ce n'est pas nécessairement le modifier, c'est plus d'avoir plus d'un fantasme. Donc, généralement, les gens ont un fantasme primaire,
que c'est ça qui va les faire venir,
mais c'est pas nécessairement le seul fantasme qu'ils vont utiliser.
Quand t'as vraiment juste un fantasme,
on tombe plus dans une catégorie de fétichisme,
où c'est comme j'ai juste une chose qui m'excite,
puis c'est juste ça que j'utilise,
puis je suis comme pogné là-dedans,
ce qui généralement amène plus de souffrance.
Mais des fois, les gens vont avoir plusieurs fantasmes secondaires,
qui est comme un peu les affaires qui les
start-up, qui les excitent assez
pour être lubrifiés ou avoir une érection.
Puis là, quand ils sont proches de l'orgasme,
ils ont besoin d'aller vers le fantasme
plus primaire. Puis généralement,
le fantasme primaire a une signification
émotive assez importante.
Il y a comme un vécu. Des fois, ça vient combler
un genre d'insécurité ou ça vient compenser
pour quelque chose de particulier de ton vécu, des fois ça vient combler un genre d'insécurité ou ça vient compenser pour quelque chose de particulier
de ton vécu.
C'est ça que tu fais que tu t'excites vraiment
beaucoup. Mais effectivement, les gens
sont souvent insultés, soit si
la personne fantasme pendant une relation
sexuelle, parce que c'est comme « t'es pas avec moi »
ou « t'as besoin de quelqu'un d'autre ou quelque chose
d'autre que moi pour te stimuler. »
Mais 96% des gens fantasment
sur d'autres personnes que leur partenaire et ce
pendant une relation sexuelle.
L'autre 4%, on peut peut-être soupçonner
qu'ils mentent. – C'est-tu des gens
qu'on connaît, mettons, les 96%?
Mettons, c'est-tu... – C'est tout le monde.
– Non, non, pas des gens qu'on connaît
qui fantasment. – Que tu fantasmes sur des gens
que tu connais. – Que tu fantasmes sur des gens qu'on connaît.
– Oui, tout à fait. – C'est vrai, ça?
– Réellement, ça va être des gens qu'on connaît.
Est-ce que les gens vont admettre ça?
Probablement pas.
Genre, je me sens pas bien.
Non.
Mais OK, moi, mettons,
j'ai pas besoin de fantasmer pour avoir un orgasme.
Ça, c'est correct aussi?
Oui, oui, tout à fait.
OK.
C'est pas que 96 % des...
C'est qui les tabarnaks?
Moi, je fais partie du 4 % de bord.
Ça veut dire...
Parce que Louis,
don't fantasme sur un nom de gazon. Mais sait est ce que tu mentes c'est les gens ne fantasme 96% du temps sur d'autres
personnes mais 96% des gens ont déjà fantasme et sa personne que leur partenaire cependant de
relations sexuelles fait que ça arrive pas à chaque fois non pas chaque fois à chaque fois. Non, pas à chaque fois. Pas à chaque fois. C'est un très... C'est équilé, calice.
Tu sais, la fois, là,
que c'était comme peut-être
un peu moins excitant
ou que genre,
c'était plus difficile de venir,
t'as juste comme,
ah, Jérémy,
ou ah, Nathalie.
C'est pas vrai, wow.
C'est comme le boost de plus
qui va t'amener à l'orgasme.
Mais c'est pas que t'en as
toujours de besoin,
mais est-ce que la majorité
des gens l'ont fait?
Est-ce que...
Avec ses ex. Est-ce qu'on l'a fait avec ses ex? Oui, c'est ça, oui. Il pensait pas à ses ex des gens l'ont fait est ce que avec ses ex il n'y passait
pas à ses ex il l'a fait avec ses ex voilà est-ce qu'en thérapie tu peux aborder ça parce que ça
peut être un breaker c'est un problème oui effectivement parce qu'il y en a qui réagissent
très mal face à ça ou des fois j'ai l'impression que mon partenaire n'est pas là.
Oui, il n'est pas extrêmement connecté.
C'est ça, effectivement.
Est-ce que c'était juste
un petit boost pour s'exciter
un peu plus ou se starter?
Un petit bout, si on peut s'en passer.
Est-ce que ça a pris toute la place
finalement de la relation sexuelle?
C'est là que ça devient problématique.
Puis, il y a certaines positions aussi
que ça rend plus difficile aussi la connexion, parce que ça,
ça devient comme plus quelque chose qu'on va utiliser.
Comme par exemple, les femmes, en la position
d'orgueil style, regardez le mur, ou genre
l'oreiller, ou l'avoir d'en face.
Ben, c'est plus facile de s'imaginer que c'est quelqu'un d'autre,
en tout cas. Ben, c'est ça, exactement.
Mais tu sais, il y a une stimulation que vous avez... Quoi?
Il y a une stimulation que vous avez pas...
C'est pour ça qu'elle t'aime cette position-là?
Hey, non! Je suis très satisfaite de mon partenaire act Il y a une stimulation que vous n'avez pas. C'est pour ça qu'elle est dans cette position-là? Hé, non!
Je suis très satisfaite de mon partenaire actuel.
Je veux juste que tout le monde sache.
Mais effectivement, il y a une stimulation visuelle
que les femmes ont moins dans certaines positions
où l'homme, lui, il va voir la pénétration.
C'est quelque chose qui excite typiquement les hommes.
Les hommes aussi, on a souvent des positions
où on peut voir la pénétration,
ce que souvent les femmes, vous ne pouvez pas la voir.
Même en missionnaire, un homme peuton peut voir la pénétration ce que souvent les femmes vous pouvez pas la voir c'est même en missionnaire un homme peut la voir la pénétration la femme c'est
faut vraiment qu'à à pencher sa tête par en avant pour être capable d'avoir c'est puis
généralement c'est pas tant quelque chose que les femmes utilisent pour se stimuler parce que c'est
pas quelque chose qui ont tendance à voir tout court fait qu'il ya certaines positions que
quand tu as pas nécessairement le visuel où tu peux pas regarder ton partenaire dans les yeux
que naturellement tu vas peut-être, effectivement, aller te stimuler
de cette façon-là, parce que la simple pénétration
ne suffit pas pour te garder excité
ou t'amener à l'orgasme.
C'est très intéressant.
Est-ce que
Dougie, là, ça te
cogne à la bonne place, c'est tout,
OK? Hey, bien, Dougie, là,
j'ai appris à l'aimer, en passant un peu, parce que
avant d'accoucher, il fallait qu'on fasse, elle me dit, la meilleure position, c'est Dougie Style. Hé bien, Dougie, j'ai appris à l'aimer en passant un peu. Parce que avant d'accoucher,
il fallait qu'on fasse, elle me dit,
la meilleure position, c'est Dougie style.
Ben oui, je te l'ai dit, ça aide avec la symphyse pubienne.
Ça écarte le bassin et tout.
Moi, ça m'a sauvée.
C'est fou, ça. Je crois qu'il dit ça.
C'est vrai.
Il y en a qui ça l'aide, puis il y en a d'autres au contraire.
Ça ne l'aide pas parce que là, ça fait une pénétration trop profonde.
Puis là, c'est plus désaccueillant.
Ça dépend vraiment de ta physiologie.
Tu te mets un beigne?
Oui, c'est une possibilité.
Qu'est-ce que tu dis?
Tu te mets un beigne.
Pour ne pas empêcher d'aller trop loin.
Fait que là, lui, il peut faire quand même son bam, bam, bam.
Au lieu de faire ce que tu sais, se retenir.
Moi, quand je suis enceinte, je voulais juste que mon bassin casse.
J'étais genre...
En tout cas.
OK.
Bref.
OK.
Hé, mais j'ai comme l'impression qu'on n'a pas
full parlé de
on a beaucoup parlé de désir
dans le couple
on change tout le titre quoi
c'est juste ça
comme l'impression qu'on va changer le titre
oui
désolé on fait un petit caucus
j'aimerais
savoir la différence
on a des troubles que tu savoir la différence on a des troubles
que t'as dit, puis on a des dysfonctions
tout ça, est-ce que tu peux les nommer
maintenant? Les différents troubles?
Oui, puis les dysfonctions aussi
Les dysfonctions c'est un terme qu'on n'utilise plus
c'était le terme qu'on utilisait avant
dysfonction érectile ou dysfonction
donc c'est quoi? Troubles
c'est une affaire de...
Tantôt t'as dit qu'il y avait des troubles et qu'il y avait des...
Difficultés. Ah, excuse-moi. C'est ça.
Avant, c'est ça. Dysfonction, c'était
le nom qu'on utilisait avant.
Mais on l'a changé. Je t'avoue,
je ne sais pas trop pourquoi, mais c'est une question
du terme. Je ne voulais pas nécessairement
dire la même chose. Un peu comme on disait maladie
transmissible sexuellement. Maintenant, on dit infection
parce qu'une infection et une maladie, c'est des choses différentes.
Donc, un trouble et une dysfonction, c'est pas la même chose.
Tu vas avoir
les troubles du genre troubles érectiles,
troubles de l'orgasme, troubles du désir.
Tu vas avoir la vaginoplastie.
Quand le vagin est ferme,
j'oublie toujours c'est quoi.
Oui, on oublie.
Même moi aussi. ton vagin. Quand ça fait mal, oui, quand le vagin est ferme, j'oublie toujours c'est quoi. Oui, on peut nous en parler.
Même aussi. Mais tu as la disparunie vaginale, ça c'est quand ça fait mal,
mais tu en as un quand ça contracte.
J'oublie
les étymologies du mot. Quand tu es constamment
contracté, c'est ça. Oui, oui.
Du vaginisme.
Du vaginisme, c'est impossible
de pénétrer, comme ça, avec un doigt ou un tampon ou un pénis, ou des fois c'est du vaginisme. C'est du vaginisme. Là, c'est impossible de pénétrer, soit avec un doigt ou un tampon ou un pénis.
Ou des fois, c'est comme juste certaines affaires,
comme le spéculum peut fonctionner,
mais le pénis ne fonctionnera pas.
Ça, c'est le vaginisme.
Le vaginisme serait lié directement à le mental?
Typiquement, oui.
Généralement, c'est des gens qui ont soit vécu
des traumas sexuels, comme une agression sexuelle, ou des gens qui ont eu une éducation sexuelle très péjorative, négative,
puis qu'on a beaucoup parlé souvent de la première relation sexuelle comme ça va déchirer, ça va saigner, ça va faire mal. On voit ça de moins en moins dans notre
culture à nous autres parce qu'on en parle de plus en plus
des cours d'éducation à la sexualité, mais souvent
les cultures où il y a beaucoup moins
d'éducation sexuelle
positive, on va retrouver
en fait encore ces problèmes-là
de façon plus prévalente.
À moins, comme je disais, que tu as eu un trauma
sexuel, c'est pas nécessairement dû
à ton éducation sexuelle.
La dyspareunie, ça aussi, ça peut avoir un aspect plus physiologique.
Des fois, la peau est vraiment plus sensible.
Ou même, physiologiquement, tes muscles sont mal utilisés.
C'est là que des fois, un physiothérapeute qui a une expertise périnéale
va pouvoir aller aider à ce niveau-là
où eux, ils peuvent vraiment déterminer quel muscle spécifique à l'intérieur du vagin a besoin de travailler.
Est-ce qu'ils vont… comment ça marche? Il veut-tu voir lui-même?
Oui. Donc, ils vont faire potentiellement des palpations avec les doigts.
Mais je t'avoue, je ne connais pas exactement la procédure.
Mais probablement que c'est comme ça qu'ils vont aller le voir.
Des fois, ils ont des objets aussi pour aller stimuler
les muscles. Donc, ils vont insérer un objet
qui va vibrer ou envoyer des sondes
quelconques pour aller relaxer
le muscle. Souvent, c'est des muscles qui sont rendus
trop rigides, comme si ça allait tirer
le muscle de l'épaule, mais de façon
permanente.
Des fois, souvent, ces gens-là ont
des traits, pas des personnalités,
mais des traits un peu anxieux.
Ce qui fait que ça l'empire souvent la situation.
Il y a comme une appréhension, finalement,
d'une pénétration ou d'une stimulation génitale.
Puis, d'un fois, ils ont comme une très grande sensibilité,
même à l'extérieur.
Donc, au niveau de la vulve ou de la vestibule,
ou ce que là, on appelle plus une vestibulite.
Ou comme même le toucher, en fait,
comme le triangle de la veuve.
Que les gens sachent de quoi je parle.
C'est que ça fait mal, juste le toucher.
C'est souvent des sensations de brûlure que les gens vont décrire à l'entrée.
Ou il y en a qui parlent vraiment, ils ont l'impression qu'on rentre un couteau à l'intérieur de leur vagin quand on les pénètre.
Des fois, il y a des aspects physiologiques en arrière de ça.
Des fois, il y a des crèmes que les gynécologues, eux, vont prescrire
pour peut-être enlever la sécheresse ou la sensibilité.
D'un fois, il y a quelque chose de musculaire,
mais souvent, en arrière de ça, il y a quelque chose de psychologique.
Le vagin et la bouche qui ne parle pas.
Voilà, oui, c'est ça.
Oui, c'est ça. C'est ça que je me suis dit.
Pour les pénis?
Il y a quelques hommes qui ont des douleurs,
qui ont de la dyspareunie pénienne.
C'est plutôt rare.
Je te dirais que même au niveau thérapeutique,
moi, je ne prends pas ces cas-là
parce que je t'avoue que je n'en ai tellement pas eu
et il y a tellement peu de littérature
que moi, j'ai lu du moins.
Je peux difficilement
l'expliquer. J'ai déjà eu un cas un moment donné
et je t'avoue,
je manquais de connaissances pour vraiment aider cette personne-là. J'ai déjà eu un cas un moment donné et je t'avoue, j'étais comme un peu je manquais de connaissances pour vraiment
aider cette personne-là. J'ai fini par la référer
ailleurs.
Il y a peut-être une composante physiologique
qui est possible, mais c'est comme beaucoup moins
connu, c'est beaucoup moins prévalent et donc
on a moins de
données ou même de traitements par rapport à ça
comparativement aux femmes où c'est comme un problème
qui est très récurrent, qui est encore très
récurrent et avec les accouchements, c'est souvent ça aussi. D'un fois qu problème qui est très récurrent, qui est encore très récurrent. Et avec les accouchements,
c'est souvent ça aussi. Des fois, il y a des fois
au niveau du changement hormonal, au niveau
de la lubrification de la sensibilité,
les déchireux qu'il peut y avoir à l'accouchement,
mais ça crée des fois des douleurs permanentes
ou chroniques post-accouchement.
Il y en a qui sont chanceuses
et il y en a d'autres qui sont vraiment mal chanceuses
et qui se retrouvent avec des difficultés
par la suite.
Mais des difficultés qu'un physio pourrait régler.
Oui. Parfois, ça nécessite la thérapie
parce que la douleur a tellement été là longtemps
qu'ils ont une appréhension.
Nous, en thérapie, on peut aller travailler l'anxiété et l'appréhension.
Le physio va travailler plus l'aspect physiologique.
Des fois, de juste aller voir le physio,
les femmes se sentent comme un peu brisées
de devoir travailler
mécaniquement leurs organes génitaux.
Puis c'est comme, mais pourquoi moi, j'ai besoin de faire ça?
Il y a eu beaucoup d'injustices. Il y a comme une désérotisation
aussi à travers de ces activités-là.
C'est comme, je me rentre un objet, puis j'attends
20 minutes. C'est comme, ton
rapport avec tes organes génitaux change.
C'est là qu'il faut, nous, en tant que sexologues,
travailler, réérotiser finalement
cette partie-là, réapprécier la sexualité
puis travailler l'injustice
ou du moins permettre à la personne d'exprimer
son injustice par rapport à ça.
Puis là, tu as le partenaire aussi qui peut mal
réagir dans ces situations-là.
Parce que ça l'avance pas assez vite.
Il rush. Il y en a qui sont super
corrects et super soutenants, mais il y en a d'autres
qui le sont moins, malheureusement. Ça rajoute encore plus
à la situation où ça tombe
au niveau du désir. C'est plus genre
j'ai mal quand on a de l'amour, mais
ton attitude me fait chier,
donc ça me tente plus de te baiser.
Il va falloir travailler ces éléments-là par la suite.
Ce que tu disais tantôt
que la baisse
chez les hommes est de...
Voyons.
Le désir chez l'homme est plus fréquent.
Non.
Oui.
Le manque de désir chez l'homme est plus fréquent au Québec?
Moi, c'est ce que je remarque.
Pas que c'est plus fréquent que les femmes,
mais ça devient de plus en plus fréquent que je me retrouve avec des hommes
que c'est eux qui ont moins de désirs sexuels.
Là, ça se peut qu'étant aussi un homme sexologue,
que souvent les gens viennent me consulter
parce que comme c'est l'homme qui a moins de désirs,
ils veulent consulter un homme.
Parce que souvent, comme mes collègues féminines,
eux vont souvent me dire,
« Moi, je n'ai que des femmes. »
Parfois, j'ai des hommes.
Statistiquement, il y a une différence aussi du simple
fait que je ne suis pas une
femme. D'un fois, les gens vont choisir
leur sexologue selon le sexe parce qu'ils veulent
peut-être aller chercher un allié qui, genre,
elle va me comprendre, lui va me comprendre, etc.
Moi, je te dirais, j'ai pas mal les deux,
mais moi, ce que j'avais lu, c'est statistiquement,
c'était quand même assez 50-50.
Puis c'est plus prévalant au Québec, mais tu sais, quand j'ai des collègues aux que statistiquement, c'était quand même assez 50-50. Puis c'est plus prévalant
au Québec, mais tu sais, j'ai des collègues aux États-Unis
qui, eux, sont encore dans des
stéréotypes de genre beaucoup plus présents qu'ici
au Québec, où le mouvement féminisme
a fait des changements au niveau
des rôles de genre,
tandis qu'aux États-Unis, c'est beaucoup moins présent,
surtout dans certaines régions, et donc on se retrouve
avec les stéréotypes de « c'est la femme qui a moins de désir »
qui se retrouvent. Mais tu vois
qu'il y a comme un changement, de plus en plus,
les rôles commencent à changer,
on éduque différemment les
femmes comme on éduque les hommes différemment.
Puis là, d'un coup, on se retrouve avec juste
quelqu'un, un moment donné, qui trouve ça plate, puis il faut
juste travailler le fait qu'il manque
quelque chose. Soit d'un coup, ils sont intimidés, comme je disais,
soit qu'ils trouvent ça moins intéressant.
D'un coup, c'est aussi le corps de la femme
qui a changé suite à un accouchement,
par exemple, ou qui a changé
pour toutes sortes de raisons, puis qu'ils sont moins attirés.
Mais ça, ça se
travaille, mais du côté,
mettons, si, exemple, justement,
le corps a changé, puis que
lui, il peut attirer, ça peut
se travailler. C'est pas à la fille, à...
Bien, souvent, des fois, les femmes lui, il peut attirer, ça peut se travailler. C'est pas à la fille.
Souvent, des fois, les femmes sont aussi éduquées que le corps est important.
Le fait que leur corps change,
ils se sentent aussi moins désirables
et donc se présentent de façon moins désirable.
Ils vont moins se mettre de façon séductrice.
Il n'y a pas juste le corps, des fois.
Il y a toute l'attitude qui suit en arrière.
Mais aussi, effectivement, il y a des hommes
qui sont juste centrés sur l'aspect apparence,
ce qui fait en sorte qu'il manque un peu
une partie de la sexualité qui pourrait être plus intéressante
que juste cette partie-là.
Mais vous ne le voulez pas, il ne faut pas nier non plus
que l'apparence, ça joue pour tout le monde.
Le vieillissement, ce n'est pas ce qu'on encourage
comme étant les choses qui sont beaux, belles et attirants.
Et donc, il faut travailler autant de part et d'autre d'accepter le vieillissement ou les changements corporels.
Mais c'est certain que quand tu avais un partenaire qui avait une certaine shape et qui en peu de temps a drastiquement changé,
c'est certain que ton désir va changer et c'est normal aussi.
Mais comment tu vas t'adapter peut-être à ces
changements-là et tu vas peut-être t'investir
ailleurs, mais il ne faut pas non plus
taper sur la tête des gens et dire
« c'est superficiel » et se faire juste passer par-dessus.
C'est comme « oui, mais quand ton corps change,
ce n'est pas ça que
j'étais originalement attiré. » C'est normal
que j'ai un temps d'adaptation
aussi à faire, tout comme la personne
qui, elle, change. Elle, d'un fois, son désir, puis elle étant la personne, pas nécessairement juste les femmes, mais d'un fois, d'adaptation aussi à faire tout comme la personne qui elle change elle d'un
fois son désir puis elle étant la personne pas nécessairement juste les femmes mais d'un fois
c'est les hommes que leur corps change puis c'est comme faut qu'ils s'habituent aussi à leur corps
qui change qui vieillit qui ratatine qui t'as le ventre qui sort plus t'as plus la douceur de
ta peau toute lisse ben c'est comme faut que t'apprennes à gauger avec ça pis si tu te trouves
pas beau ben tu te présenteras pas de façon désirable non plus.
Donc, tu ne vas pas susciter beaucoup de désir non plus.
C'est ça souvent que les gens qui ont peut-être changé sont comme,
je veux que mon partenaire me trouve beau
quand moi-même, je ne me trouve pas beau.
C'est comme tu demandes à ton partenaire
quelque chose que toi-même, tu n'es pas capable de faire.
Tu ne peux pas être tant fâché contre l'autre
si toi-même, tu n'es pas capable de le faire.
Si tu te présentes de façon désirable,
puis là encore, ça ne change rien de l'autre côté,
bien là, il y a peut-être quelque chose d'autre à travailler aussi de l'autre bord.
Si tu as gardé ta confiance malgré le changement corporel,
bien il y a peut-être une problématique,
qu'il y a une centration trop sur le visuel,
puis pas assez sur l'attitude que je parlais tantôt.
Tu as des personnes qui ne fitent pas les critères de beauté de notre société,
mais ils en dégagent du sexe,
puis ils en trouvent des partenaires facilement
parce qu'ils savent comment séduire. Puis il y en a qui fitent les critères de beauté de notre société, mais ils en dégagent du sexe, puis ils en trouvent des partenaires facilement parce que
ils savent comment c'est de vivre.
Puis il y en a qui sont, ils fitent les critères, puis
ils dégagent rien.
Comment qu'on règle ça?
L'image corporelle?
Non, mais comment que,
mettons qu'une femme
va arriver dans ton bureau, puis elle va, je sais pas moi,
elle va avoir pris du poids, mettons,
dans sa relation, puis là, elle a de la misère, elle est là avec ça. Tu sais pas moi, elle va avoir pris du poids, mettons, dans sa relation, puis là,
elle a de la misère, elle est là avec ça.
Tu sais, tu vas pas être direct par du poids.
Non.
C'est ça que je m'en proposais.
Comment tu vas, qu'est-ce que tu vas lui conseiller
pour apprendre à s'aimer
dans ce corps-là, à se sentir
bien dans ce corps-là?
Il va y avoir la partie de juste, comme, tu sais, accepter
l'apparence qu'il faut faire.
Il y a des changements qu'ils vont faire.
Tu as peut-être engraissé pour toutes sortes de raisons,
mais avec le vieillissement, ton corps va changer aussi.
Il faut que tu acceptes que de toute façon,
inévitablement, tu n'allais pas avoir le corps
que tu avais à 20 ans, à 40 ans,
puis à 50, puis à 60, puis à 70, tu n'auras pas
ce corps-là. Il y a comme un processus
d'acceptation.
Il y a une question aussi de pourquoi tu trouves que le corps de 20 ans
que tu avais était nécessairement plus beau
que ton corps d'aujourd'hui.
Il y a tout à travailler ça. Il y a une pression sociale
assez importante. Mais c'est là que la
séduction vient beaucoup
en ligne de compte
où ta posture,
la manière que tu marches,
la manière que tu te portes dans ton corps quand tu es assis, la manière que tu marches, la manière que tu te portes dans ton corps
quand t'es assis, la manière que tu te places
va avoir une influence sur...
Tout le monde se replace.
Va avoir une influence sur qu'est-ce que tu dégages.
Puis d'un fois, je l'ai fait en séance.
Je prends une position, vraiment,
les jambes vraiment fermées.
Je suis comme toute recroquevillée.
Je me sens pas sexy, puis j'imagine que
c'est pas ça qui va faire en sorte que tu vas me trouver sexy.
Mais, tu sais, si je me place droit,
tu sais, j'écarte mes jambes, tu sais, je prends une position
plus, tu sais, désirable, qui est plus confiable,
bien, je vais dégager quelque chose
et je vais ressentir quelque chose de différent.
Fait que je me démontre aux gens comment ils peuvent
se sentir aussi différemment selon
qu'est-ce qu'ils portent, mais aussi comment
ils se portent dans leur corps, tu sais, c'est comme quand...
Tu vas-tu leur donner un petit devoir?
Cette semaine, essaie de tenir plus droite.
Oui, ça va être quelque chose que je vais faire.
Je vais dire, porte attention à comment tu marches.
Est-ce que tu as l'impression que tu fais des petits pas,
que tu ne bouges pas beaucoup tes épaules,
que tu ne bouges pas beaucoup tes bras?
Ça serait quoi une démarche pour toi qui serait désirable ou sexy?
Pense à quelqu'un qui marche de façon sexy
et qui marche de cette façon-là.
Puis là, souvent, derrière tout ça, c'est comme je je sais pas comment marcher sexy où je me sens vraiment inadéquat ou c'est comme
clown est aussi caricatural fait que c'est comment tu peux habiter aussi comme être assertif sexuel
un pied être séducteur ou séductrice puis c'est comme ton apparence monnaie va prendre un peu le
bord parce qu'en fait tu vas te voir dans le miroir et tu as l'attitude sexy. C'est comme, ouais, j'ai
plus mon corps
d'avant, mais je dégage
beaucoup plus que ce que je dégageais avant.
C'est souvent des fois,
l'erreur des femmes, c'est qu'elles mettent beaucoup d'importance
sur leur apparence et très peu, justement,
sur leur attitude. Et là, quand elles perdent
les critères de beauté de notre société,
elles ne savent plus quoi faire parce qu'elles n'ont pas
appris à charmer autrement.
C'est là qu'il faut un peu aller travailler
cet élément-là aussi.
Souvent, les gens qui passent les critères de beauté
de la monde,
ils sont moins charmeurs.
C'est souvent. Parce que là,
ils sont comme « Ah, moi, je suis cute. »
Oui, mais des fois, c'est ça.
Il n'y avait pas grand-chose à faire pour attirer
le monde. Puis là, quand ils sont plus vieux et ça. Il n'y avait pas grand-chose à faire pour attirer le monde.
Puis là, quand ils sont plus vieux
et qu'ils ont plus ces atouts-là,
ils s'appuient.
C'est souvent des gens, effectivement,
que même quand ils étaient beaux et belles,
ils sont super insécures
parce qu'ils ont l'impression
que c'est tout ce qu'ils ont à offrir aussi.
C'est ça qu'on leur reflète.
C'est comme, on te reflète constamment
que tu es beau et que tu es belle,
mais on ne te reflète jamais
que tu as une belle personnalité
ou que tu es drôle ou que tu es ci. C'es beau pis que t'es belle, mais on te reflète jamais que t'as une belle personnalité ou que t'es drôle ou que t'es ci
t'as toujours le message finalement que
t'es juste visuellement attirant
et donc, oui
mais en même temps
si tu prends 20 livres ou si tu, peu importe
ben c'est ça, ils sont super inquiets de leur apparence
ça se maquille beaucoup, ça fait beaucoup d'exécution
ils veulent garder le corps
qu'on leur reflète qui est beau
ils sentent généralement pas bien.
Le moindre moment que l'autre
a peut-être moins de désir ou est moins excité,
c'est comme si tu étais en état de panique.
Tout de suite, ça va par rapport à leur corps et leur beauté.
Mais ils ne vont pas dans le bain.
Ça se peut que je sois juste désagréable aussi.
Je vais juste faire un petit disclaimer.
Je ne suis pas prendre du poids à être moins beau.
Je le dis parce que généralement,
le monde va se plaindre de ça.
Oui, tout à fait. Mais notre société,
c'est ce qu'elle dit. La société dit que
les gens qui prennent du poids, c'est moins beau.
C'est une réalité qu'il faut...
Sauf si c'est dans les fesses.
On le sait.
Il y a eu une mode.
Moi, toute ma jeunesse, mes grosses fesses,
c'était trop beau. On peut-tu retourner à ça s'il vous plaît
il y a vraiment des modes
de jeunesse
puis inversement pour les hommes ça va être de ne pas être trop petit
c'est comme si c'était d'aller chercher des muscles
d'être d'une certaine grandeur
non je pense que là
il y a une mode de petit bedon.
Le dad bod?
Oui. En tout cas,
pour les gens que je connais.
Ça dépend pourquoi.
Si je veux un partenaire one night,
je veux le gars bien musclé, bien membré,
qui va me prendre et qui va m'accoter.
Si je veux un partenaire de longue date, le dad bod, ça passe.
Je veux quelque chose de mou,
de réconfortant dans un partenaire
de longue date, tandis que si c'est juste purement
sexuel... – Pourquoi on appelle ça dad bod?
– Parce qu'ils boivent la bod? – Non, c'est associé, je pense,
c'était... Il y a quelques célébrités,
je pense, qui commençaient à avoir une petite bédaine, puis qui étaient
comme nouvellement parents, là. Fait qu'on a commencé
à comme érotiser le parent
qui a une petite bédaine. C'est le terme
qui a été coiné, là, il y a quelques années.
– Ben moi, je sais pas parce que c'est années. C'est avec Léo Descapriaux.
Ah! Ah ben oui, c'est ça.
Leonardo Descapriaux, je pense.
Moi, dans ma tête, si il y a une petite
bédaine, ça veut dire qu'il
ne prend pas tout son temps au gym.
Ça veut dire qu'il a plus de temps pour moi.
Moi, c'est juste ça que je me dis.
Mais tu vois, son apparence a une signification
émotionnelle pour toi et relationnelle.
Tu vois, moi, je le vois comme
s'il s'entraîne,
c'est parce qu'il trouve ça important de prendre soin
de lui, puis de passer du temps pour lui,
puis de mettre « Hey, j'ai tellement faim, je m'excuse. »
Je sais pas.
Mais moi, les deux, j'aime ça.
Je serais comme, il ferait bien...
Mais là, moi, je te parle de trop.
Je te parle d'un gars qui est trop musculé,
puis justement, il faut qu'il aie au gym six fois par jour
et qu'il mange ses petites croquettes
et que, tu sais, whatever.
Son petit pain pas de sauce.
Mais, je te parle de ça.
Là, à ce moment-là,
moi, je te parle de ça.
C'est de valeur parce que
j'aimerais ça qu'on puisse
partager ma crème glacée.
Puis là, on ne peut pas
parce que tu es...
Exact.
Bien oui.
Moi, c'est juste ça,
mais c'est vrai que j'ai associé ça.
J'ai très hâte d'un gym.
Fait que j'y vois
mon petit tête enflée. Fait que c'était... Bien non. J'ai recommencé à m'entraîner hier. Fait que j'est juste ça, mais c'est vrai que j'ai associé ça. J'ai très hâte d'un gym. Fait que j'y vois les maudites têtes enflées.
Fait que c'était…
J'ai recommencé à m'entraîner hier.
Fait que j'aimerais ça qu'on parle mieux des gens qui s'entraînent.
Je vais…
Moi aussi, on va…
Bravo.
Dites combien qu'on…
Faut qu'on tienne, OK?
Mais faut qu'on tienne bon, ma belle.
Mais ça revient justement à est-ce que je m'entraîne parce que je veux être en santé.
C'est ça.
Je veux juste prendre soin de moi.
Puis je trouve ça important.
Ou c'est comme si ça en est devenu une obsession?
C'est comme si je n'ai pas X nombre
de livres de muscles ou que je n'ai pas
perdu du poids ou que ma taille n'est pas...
Mais là, tu es juste dans le mal-être.
Mais c'est ça. C'est pour ça qu'il y a une personne
dans ma tête, une personne qui
a des muscles
qui sont shapés.
Il va au gym pour s'entraîner, pour sa santé,
pour avoir plus d'énergie et tout, mais là, moi, je te parle
vraiment de l'autre personne.
Mais c'est ça, c'est souvent relié à ça
parce qu'il associe son corps
à la beauté.
– Mais juste tantôt, tu disais, changer le film,
d'y aller avec une intention
différente, même là,
c'est niaisé, mais le gym, je sais ça.
Les fois dans ma vie où j'ai été au gym
parce que je voulais un gros cul, mettons, en premier, que c'était çaiaiseux, mais le gym, je sais ça. Les fois dans ma vie où j'ai été au gym parce que je voulais un gros cul, mettons,
en premier,
que c'était ça mon objectif,
je me décourageais parce que, bon,
je ne les pousse pas, je ne les vois pas pousser.
Mais tu vois, là, j'ai un peu...
Oui, j'aimerais encore avoir un gros cul,
je veux dire, je ne me le cache pas.
Mais mon approche première, c'est vraiment
comme, hey, ça me fait du bien,
je sors de chez nous, je fais garder le bébé, j'écoute ma musique, c'est vraiment comme « Hey, ça me fait du bien. Je sors de chez nous.
Je fais garder le bébé. J'écoute ma musique.
C'est un moment où je sens que je force
puis que je prends du temps pour moi. »
Cette approche-là, c'est totalement…
Tu vas chercher le bien-être pendant l'activité,
pas juste du résultat.
Non, c'est ça.
Puis là, déjà là, je le vois que je serais capable
de garder ça très longtemps parce que ça me fait du bien.
C'est plus motivant.
C'est l'intention qui n'est pas pareille.
Même dans le couple, c'est ça qu'il faut trouver.
Souvent, j'ai des gens qui disent
« Il faudrait juste que je perde 20 livres.
Puis là, je vais être bien dans mon corps. »
Puis une fois que tu as perdu ton 20 livres,
tu vas être inquiète de prendre une livre.
100 %
Dans une journée, tu peux varier entre 0 et 5 livres
juste parce que tu es allé aux toilettes.
Je te demande ça.
Il ne faut pas se peser, la gang. C'est ça le problème.
C'est ça le secret. On se pèse pas, on le sait pas.
Pis t'es-tu bien? T'es-tu bien avec toi?
Si t'es bien dans ta tête, tu vas être bien.
Moi aussi, je suis comme ça.
Si je me pesais,
clairement, j'aurais un stress.
Parce que
c'est bon, on en graisse.
Pis des fois, le muscle est plus pesant.
Souvent. C'est pas mal exprimé, puis des fois, le muscle est plus pesant, hein, souvent.
C'est pas mal exprimé.
Puis je suis musclée, moi, quand même.
C'est une crime levée de bébé.
En tout cas. Parce que, ouais, je voulais
avant que, parce qu'on a closé ça
vite un peu, là, mais j'aimerais ça que
tu sais, si t'as des choses que tu voulais
partager aussi, puis dire, puis où
on peut te trouver, puis tout ça. Ah, oui, oui, oui.
OK. Puis aussi, ce que t'as dit,
je vais juste redire ça parce que je trouve que
l'histoire du câlin,
comment qu'on doit finir, j'aimerais ça que tu le dises
aussi pour que les gens savent.
OK. Je commence par quoi?
Vas-y.
Pose ta question. Pour les câlins.
Tu disais tantôt, quand on t'en pose,
quand on commence avec le câlin en couple,
le but, parce que là,
ça se peut que nous, on rit.
Ça, c'est au début et c'est normal
d'avoir des réactions. C'est quoi le but
après? Il faut que ça se rende à quoi?
Le but, en fait, c'est d'atteindre un niveau
de calme ou d'apaisement
le plus profond que tu peux avoir.
Tu vas prendre des grandes respirations
et tu vas te...
Tu vas gager, en fait,
émotionnellement, mais aussi physiologiquement
comment tu te sens. En prenant des grandes respirations,
ça te permet de te calmer. Puis là, tu veux aussi
non seulement te ressentir, mais tu veux
ressentir qu'est-ce que je ressens de l'autre aussi
dans l'accolade. Donc ça, c'est la partie plus connexion.
Puis tu vas atteindre un niveau
d'apaisement profond où tu as vraiment un bien-être
finalement à être dans cette accolade-là.
Tantôt, on parlait de toutes les différentes choses
qui pouvaient ressortir de façon plus négative
qu'on peut travailler, mais ultimement,
c'est l'apaisement en fait et la connexion
qu'on veut avoir dans l'accolade, dans le regard
qu'on va faire avec notre partenaire.
Puis c'est là que, mettons, ça pourrait-tu être
comme un genre de préliminaire,
qu'on peut commencer nos relations avec ça pour justement se remettre à...
Puis après ça, qu'on peut commencer le toucher plus sexuel.
Ça peut. Puis qu'est-ce que ça fait?
C'est que plus qu'on va le faire, plus qu'on va développer ces habiletés-là
d'être calme en présence de l'autre et à être connecté.
Et donc, quand on va se séduire puis avoir la relation sexuelle,
c'est ça qui va embarquer.
Ça ne sera pas la performance puis se stimuler physiologiquement,
ça va être comment est-ce que je me sens
avec l'autre pendant la relation
sexuelle. Ça peut être un préambule,
mais à un moment donné, c'est que t'as même plus besoin de ça.
Moi, je recommande aux gens que ça devienne une activité
intime de façon régulière,
que tu fais de temps en temps.
Au début, tu veux la faire plus fréquemment
pour vraiment développer les habiletés, puis après ça,
ça devient juste un moment de connexion.
Puis qu'après ça, tu peux l'appliquer dans d'autres endroits aussi.
Tu mets un timer?
10 minutes?
Non.
En fait, il faut que tu termines la collade
quand toi, tu veux la terminer.
C'est vraiment important de ne pas mettre un timer.
Ce n'est pas le timer qui décide quand tu termines.
C'est un des partenaires qui décide.
Puis comment tu te sens que c'est toi qui la termine?
Comment tu te sens que l'autre l'a terminé avant toi?
Ça, ça fait partie aussi de toute la dynamique.
Mais il faut que tu attendes le 10 minutes?
Le 10 minutes n'est pas
tant important. Le 10 minutes, c'est plus
une estimation de pour vivre
l'ensemble
de l'activité, mais si ça a duré 2 minutes,
tu as quand même fait la collade.
C'est juste que le but,
c'est d'atteindre le niveau d'apaisement.
Rares sont les gens qu'après 2 minutes,
ils se sentent complètement apaisés.
Mais t'arrêter pour une raison après deux minutes,
on va comprendre pourquoi.
Qu'est-ce qui pourrait t'aider à continuer
et qu'est-ce qu'il faut travailler pour que tu puisses continuer
et atteindre le moment d'apaisement.
Ça peut durer cinq minutes, ça peut durer 25 minutes,
la collade.
Si j'ai envie de continuer le câlin,
mais que lui, il ne veut pas, je le force.
Tu le forces.
On appelle ça une accolade par pitié. envie de continuer le câlin, mais que lui, il veut pas, je le force un peu. C'est ça.
On appelle ça une accolade par pitié.
Ce qui fait référence au sexe
par pitié que je parlais tantôt.
Il faut que tout le monde ait le goût de le faire.
Exact. Fait que je le sers pas trop
fort, dans le fond. C'est ça, exactement.
Mettons que les gens veulent
avoir accès à toi
dans la vie de tous les jours.
Les gens peuvent aller
sur le site de ma clinique.
En fait, il y a moi et d'autres sexologues
qui travaillent à ma clinique
sur lesexologues.ca
Si les gens sont intéressés aussi,
j'ai un webinaire sur
de quoi on a parlé aujourd'hui qui est gratuit.
Puis,
j'offrais aussi un rabais de 10%
sur le programme Raviver le désir sexuel que j'offrais aussi un rabais de 10% sur le programme Raviver le désir sexuel
que j'offre en ligne, qui est en lien
avec le webinaire, donc ce que je propose c'est que les gens
regardent le webinaire, puis après ça
s'ils sont intéressés de se procurer le programme
qui est comme une série en fait de vidéos
en étapes pour justement travailler
un peu les enjeux qu'on a parlé aujourd'hui
mais vraiment comme plus en détail, donc c'est comme une dizaine
une quinzaine d'heures. Pour être détendu. Oui, exactement
donc c'est les gens qui sont
un peu plus autodidactes, qui
soit sont en attente d'une thérapie,
parce qu'il y a malheureusement des listes d'attente
très longues.
Si tu vas voir un sexologue, tu peux en voir un plus facilement,
mais les sexologues, psychothérapeutes, généralement, il faut que tu attendes
six mois à un an.
Assez facilement, malheureusement.
C'est une des raisons pourquoi j'ai fait
le programme. C'est comme un peu pour faire...
Les gens peuvent quand même aller chercher
de l'aide à ce niveau-là. Déjà,
certaines des choses qu'on a parlé aujourd'hui,
comme la collade, le regard, le toucher
avec intention, mais j'en parle vraiment en détail.
Il y a comme des questionnaires que les gens peuvent
se poser. Chaque vidéo vient avec
un questionnaire de questions, des échanges, des discussions
qu'ils peuvent avoir avec leur conjoint
sur différents sujets.
Le sexe par pitié, on se parle beaucoup
des dynamiques de conflits aussi, en grand détail.
Comment la séduction joue,
pourquoi c'est important,
comment qu'on travaille nos insécurités
à l'égard de la sexualité,
comment qu'on passe d'une performance
à une présence sexuelle, puis un plaisir sexuel,
que juste de voir s'exciter sexuellement.
Ça l'aborde vraiment en long et en large,
tout ce qu'on a abordé ici, mais avec un suivi. C'est fou, je ne savais pas que c'était
long de même. Souvent, c'est après un an qu'on commence, il faudrait quasiment que tu commences
à être en couple et tu réserves ta thérapie parce que tu le sais qu'après un an, ça n'a pas de bon
sens. Souvent, quand j'appelle les gens, il y a des gens
qui se sont désistés
parce que soit
ils ont mis fin
à leur relation
ou ils ont peut-être
réussi finalement
à trouver quelqu'un
ou ils ont appris
peut-être par eux-mêmes
des fois à juste
régler la situation
ou il y a comme
d'autres enjeux
qui sont venus
plus importants
pour qu'ils gèrent ça
avant qu'ils gèrent
d'autres situations.
Les sexologues
sont un peu plus disponibles
mais souvent,
c'est parce que
c'est moins souvent remboursable par les assurances. Donc souvent c'est parce que c'est pas c'est moi
c'est moins souvent remboursable par les assurances donc c'est une des raisons pourquoi les gens veulent
voir des psychothérapeutes mais le service aussi en psychothérapie les différents il va plus en
profondeur une compréhension plus complexe qu'on peut aller chercher dans des dynamiques sont un
peu plus sévère ou important ça dépend ton ça dépend de la raison de pourquoi tu es allé.
Moi, c'est sûr,
je suis vendue à un psychothérapeute.
Des fois,
les sexologues,
ça risque
amplement
pour ce que tu as de besoin.
Mais des fois,
ça nécessite
de la psychothérapie
parce qu'il y a des enjeux
de très personnalité
et des dynamiques
plus ancrées
qu'il faut aller travailler
à ce niveau-là.
Merci François.
On se revoit
dans le vrai After Show
pour répondre
aux questions des gens à un petit 15 minutes. Merci. Je prends 30 secondes pour remercier les gens qui nous font vivre.
Merci tout spécialement à Annie Beaudoin, à Chloé Savard.
C'est son courriel, je ne le dirai pas, mais c'est Chloé Savard.
Shannon Bepoigne, Sophie Willschmidi
et un nom dans un autre langage que je ne peux pas détecter, malheureusement.
Donc, merci à vous tous.
Je suis tellement...
On est tellement reconnaissants
de ça parce que, pour vrai,
vous êtes nos bestes.
Vous êtes nos bros depuis
très longtemps et je suis vraiment contente,
reconnaissante.
Vous êtes abonnés au Patreon dans la plus
grosse catégorie. Et je vous
rappelle qu'un de vous peut venir
en studio avec nous pour avoir
du fun. Fait que si ça vous tente de venir en studio,
vous avez juste à écrire
à Nicole, à Julia,
et vous allez venir faire le party
avec nous pendant l'épisode.
Alors, merci. On vous aime beaucoup.
Une production du Studio SF.