Sexe Oral - L'éducation sexuelle à l'enfance avec Sarah Hamel
Episode Date: June 1, 2023Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, les filles reçoivent Sarah Hamel pour une 2e partie du podcast où elleparle davantage d'éducation sexuelle à l'enfance. ----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Oxio. Pour plus d'informations: https://oxio.ca/ Code promo pour essayer Oxio gratuitement pendant un mois: SEXEORAL Le podcast est aussi présenté par Manscaped. Pour plus d'informations: https://ca.manscaped.com/ Code promo pour 20% de rabais et la livraison gratuite: SEXEORAL ---- Pour collaborations: info@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
Transcript
Discussion (0)
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par RSC Compagnie.
Oups!
Puis, qu'est-ce qu'ils font, Eros, la gang?
C'est des procureurs de plaisir.
C'est des procureurs d'outils pour le plaisir.
Exact.
Ils vendent juste des outils, ils ne vendent pas de jouets.
C'est vraiment des outils pour le plaisir.
C'est ça.
Fait que c'est comme quand tu s'en vas chez Réno-Dépôt, t'achètes tes outils, c'est juste que là, tu vas chez Eros et Compagnie, t'achètes d'autres outils c'est comme quand on s'en va chez réno dépôt t'acheter des outils
c'est juste que tu vas chez ira ses compagnies d'acheter d'autres outils exactement mais le
sas sont le fun quoique pour faire des rénovations dans ton couple au waouh la rénovation de ton
sous sol fax est ce que la nalle la waouh on peut faire d'analogies lisant un code promo sexe hall pour 15% de rabais
qui ont fait des démonstrations domicile donc on est on est reparti il y a eu comme le temps
des fêtes que ça va un petit peu diminué parce que l'on fait et 1 on a recommencé mais on n'a
jamais arrêté en fait en tout cas, les démos,
si tu veux en avoir une démo, tu peux écrire sur le site
rccompagny.com, écrire dans les références
que tu as été référées par Sexe Oral
et on va t'envoyer une personne
incroyable pour aller animer
une soirée incroyable chez toi.
Ça peut être comme Top Aware,
mais elle faut!
OK, bye!
Bye!
Une production du Studio SF Bonsoir!
Bonsoir!
Aujourd'hui,
c'est la partie 2
d'un podcast qu'on a publié,
j'imagine, la semaine passée.
Mettons qu'on y va dans les temps.
Mettons.
Elle nous avait parlé dans la première partie de ce podcast là de maturité affective
pis là dans le deuxième
on va un peu plus toucher à l'aspect
sexuel
mais on continue
on continue les deux
mais on parle un peu plus d'éducation
sexuelle à l'enfance
qui répond un peu plus à tes questions Puis aussi, dans l'After Show,
on répond à vos questions en lien
avec l'éducation à l'enfance.
L'After Show va être vraiment
très intéressant pour vous aussi.
Mais ça fait juste continuer le podcast
puis on en apprend vraiment encore
plus sur, justement,
sur nous-mêmes et l'éducation à l'enfance.
Un peu comment l'enfant
devient adulte.
C'est ça, on réalise que tout est pas mal
relié dans le fond.
Tout est dans la tête.
Tout, comment on agit en ce moment
est relié à notre enfant qu'on était.
Nous, on a réalisé que c'est toute la faute
à nos mères.
C'est ça.
C'est une blague.
Bon podcast.
Vous allez capoter
et on est toujours
très contents de recevoir
vos amours.
On sait que tu vas dire des gens qui savent de quoi ils parlent.
Ah! C'est vrai.
Bien, d'un coup, c'est le fun.
Mais là, on le sait très bien.
Là, on le sait.
Bon podcast, la gang.
Bon podcast. Le podcast d'aujourd'hui est présenté par
Oxio
notre fournisseur internet
préféré
et eux là, pourquoi
c'est eux que tu devrais prendre
ben c'est parce que leur hauteur est beau
c'est ça
c'est ça la promotion, bye le beau. C'est ça la promotion. Bye!
Le Hero 6.
C'est ça.
Peu importe le style.
Mettons que tu as une maison
mid-century, minimaliste,
maximaliste.
Ça va fêter dans ton décor.
Oui, certainement.
Moi, j'ai beaucoup de plantes.
Mes plantes adorent ton routeur.
Ça ajoute.
En fait, les plantes détestent son routeur.
Elles sont là.
On ne rayonne pas autant depuis que le routeur nous va la vedette.
Ça fait que si ça te tente d'essayer le routeur.
Si ça te tente que tes plantes soient moins belles,
essaie le routeur inc Si ça te parle que tes plantes soient moins belles, essaie le routeur
incroyable de Oxio.
T'as un mois gratuit avec Oxio,
avec le code sexe oral pour l'essayer un mois gratuitement.
Tout inclut. Parce que si ça, eux autres
trouvent que ça fait juste du gros bon sens. Voyons donc,
tu vas payer ton Internet, mais il faut que tu payes ton routeur
à part, ça part à part. Eux, ils ont compris ça.
Fait que, sexe oral,
un mois limité. Je t'ai coupé la parole.
Non, vas-y, je parlais d'eux autres aussi.
Les deux, on parlait d'eux autres.
Sur le site?
Sur le site oxio.ca.
Donc, bonne découverte du super routeur.
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par la compagnie préférée à Louis.
Je pensais que tu arrêtais.
À nous.
Aussi, mais c'est Manscaped.
Manscaped est rendu accro.
Il a hâte d'avoir ses nouveaux produits.
Oui, comme ça.
C'est vraiment des super
beaux cadeaux à donner, honnêtement, parce que c'est des prix
super abordables. Là, ils ont
sorti leur nouveau rasoir.
Le Weed Whacker 2.0.
OK. 2.0.
OK. C'est un rasoir électronique pour les oreilles et le nez
qualité supérieure avec une lame en acier améliorée avec des fentes plus hautes et plus
larges je vais chercher ben le poil creux oui oui il va chercher tout tout tout tout tout il reste rien
c'est bon à offrir aux hommes vieillissant autour de toi ben papa ben oui le poil il arrête de pousser sa tête il se met à pousser les oreilles dans le nez c'est bon à offrir aux hommes vieillissants autour de toi. Ben, à papa.
Ben oui, le poil, il arrête de pousser sa tête,
il se met à pousser les oreilles dans le nez, c'est connu.
Ben oui, nous aussi, si à un moment donné,
moi, ça se peut que... Non, non, pas nous.
Non, mais là, moi, j'en ai pas, mais peut-être que ça peut arriver.
Juste les hommes.
Moi, je rejette cette idée.
Ah, ben, en fait, regarde,
juste à cause de ça, tu vas en avoir.
Moi, j'en aurais pas, parce que je suis pas le plus fière. Ben, c'est pas grave, moi, en fait, regarde. Juste à cause de ça, tu vas en avoir. Puis moi, j'en aurais pas parce que je suis pas le plus fière.
Bien, c'est pas grave.
Moi, je vais avoir la chance d'utiliser le Weed Walker 2.0.
Bien, regarde.
Oui, puis t'as un rabais aussi avec 20 % de rabais
et le shipping gratuit avec le code SEXORAL.
Donc, allez découvrir tous leurs beaux produits,
mais ça, c'est leurs nouveaux produits qui viennent de sortir.
Bravo. qui viennent de sortir. Bravo!
On est de retour avec toi encore, Sarah.
Tantôt,
on a parlé du...
de la maturité affectée et là on va aller plus dans le côté éducation à l'an sexuel autant pour le tout petit mais aussi comme pour mettre la table pour l'adulte
qui va devenir j'ai hâte qu'on en parle pour savoir pourquoi je suis de même c'est une thérapie
qu'on vit c'est pour ça qu'on parle pas beaucoup laest une thérapie qu'on vit.
C'est pour ça qu'on ne parle pas beaucoup,
la gang.
Ce n'est pas parce qu'on n'est pas intéressés.
Au contraire, on est vraiment... On a même réalisé des affaires
sur notre dynamique à trois.
Oui.
C'est fou.
On a réalisé que les trois filles,
Marie-Ève, moi et Elisande,
on était un petit triangle.
Puis on était vraiment différentes.
Moi, je suis la petite boblie tout le temps,
souriante, qui ne vit pas ses émotions. Il lisane qui est la madame entre les deux qui est genre bof m'en m'en fous puis il ya
mariev qui est triste qui vit toutes ses émotions à fond fait que les trois ensemble on se complice
fait qu'on a besoin des trois pour cheminer mais C'est vrai, on a réalisé que toi,
tu étais correcte.
Non, mais t'as peu.
Je m'attire plus avec toi.
Je pense que vous devriez venir me rejoindre au milieu.
Il n'y a jamais les extrêmes,
c'est jamais bon.
C'est pas un scorpion certain.
C'est vrai que c'est un bon milieu, les deux.
T'es le gris. Je suis le noir. Toi, t'es le blanc.
Vous êtes content parce que j'arrive avec du plaisir pareil.
Oui, 100 %.
Moi aussi, je suis capable d'être de bonne humeur.
Je ne suis pas débrouillée.
Ce n'est pas ça qu'elle dit.
Bref, on a appris beaucoup avec Sarah.
On a vraiment beaucoup appris sur nous aussi
et sur l'éducation.
Je suis contente qu'on parle aussi de l'enfance puis sur l'éducation, mais là, je suis full contente
qu'on parle aussi de l'enfance.
Avant d'écouter cet épisode-là, on va leur dire,
allez voir l'autre si vous ne l'avez pas encore vu.
Oui, il va fêter.
Vraiment.
Sexualité à l'enfance.
Moi, j'ai une question de suite.
Il y a-tu une intro à ça
que tu voulais amener?
Une tour? Non, non. Un numéro musical. il y a-tu une intro à ça que tu voulais amener ça une tour
un numéro musical
genre
ou une façon
je vais poser ma question tout de suite
c'est sûr qu'on se fait beaucoup poser
côté masturbation
et tout les enfants
c'est probablement
je sais qu'il y a un âge qui peut être sonné des petites
cloches ou quelque chose non non il ya pas d'âge dans le fond le la découverte voilà la découverte
des organes génitaux ben ça s'inscrit dans la découverte du quartier par ta fille quand il
était bébé le cac al a découvert ses poings. Elle les avait
tout le temps dans la bouche.
Elle regardait ses mains.
Elle découvrait ses mains. Après ça, elle a découvert
qu'elle avait un nombril.
Elle levait son chandail tout le temps pour montrer son nombril.
Elle était donc bien fascinée
par son nombril. Un moment donné,
c'est peut-être pas encore arrivé, je pense que tu disais tantôt
qu'elle n'a pas commencé à
se toucher la vulve,
ça va venir un moment donné,
qu'elle va découvrir sa vulve.
Elle va découvrir que
c'est plutôt plaisant. Même il y en a
qui trouvent ça vraiment désagréable.
Il y en a qui sont plus
sensibles que d'autres. Puis eux, on va le voir
vite quand on leur change la couche.
Ils n'aiment vraiment pas ça.
Ils n'aiment pas qu'on mette la débarbouillette.
En tout cas.
Mais il y en a qui vont découvrir plus tôt
que d'autres. Ça peut être
un hasard.
Les garçons, généralement, ça arrive un petit peu plus tôt
parce que c'est un organe externe.
Le pénis, je dis garçon.
Encore une fois, je ne veux pas tomber dans les...
Les personnes avec un pénis.
On comprend ça.
Le pénis, il est là. Il dépasse.
C'est plus facile de le découvrir que la vulve.
Chez les petits gars, on va le voir plus rapidement.
J'ai une question.
Est-ce qu'ils jouent dans le bedon avec leur pénis?
Sûrement. Je ne comprends pas.
Je ne sais pas. Imagine, ils sont dans le ventre,
ils sont là, qu'ils ne se trippent pas.
Mais peut-être, parce qu'il y en a
qui sucent le pouce déjà dans le ventre.
On peut les voir
sucer le pouce. J'ai des vidéos
de mon déco 3D. Il y en a un qui fait ça de même.
Il y en a un qui fait un sourire.
Il y en a un qui se fouille dans le nez.
Je te dis.
C'est sûr qu'ils peuvent se jouer avec leur pénis.
C'est sûr qu'ils peuvent.
Mais c'est ça, ils n'ont pas
le plaisir encore, je m'imagine.
Il n'est pas en train de...
Il n'est pas en train de se masturber
comme un adulte.
C'est pas la même affaire.
C'est vraiment un comportement exploratoire mais
oui il découvre leur corps factice et nous on regarde ça avec nos yeux d'adulte pileux
on interprète comme étant un geste sexuel mais c'est vraiment l'exploration tout simplement le
fac mais le métier sont différenciés l'exploration de la masturbation ou à l'eau quand on est rendu que justement, moi j'avais 4 ans, je me mettais une brosse à dents électrique Pikachu sur le clit, je me masturbais.
Là, ça c'est-tu?
Oui, ça c'est de la masturbation.
Bon.
Bon.
Mais, tu sais, la masturbation, là où ça va devenir problématique et inquiétant. Je ne veux pas rentrer trop dans les détails
parce que moi, je suis
psychoéducatrice, je suis membre d'un ordre professionnel
et pour émettre des recommandations,
il faut d'abord que j'aille évaluer
une situation.
Donc, j'ai fait une collègue...
On est tenu à une certaine rigueur
dans notre pratique. Je veux vraiment y aller
dans les recommandations, at large.
Je ne veux pas aller trop dans le spécifique.
Mais là où on va
s'inquiéter généralement chez
un enfant qui
se masturbe, mettons,
à outrance,
on va se demander
à quel besoin ça répond
dans le fond. Est-ce que c'est un enfant qui va
se masturber
pour s'auto-réguler?
Est-ce que ça peut être en lien à
son alarme interne?
On a parlé dans l'épisode précédent
que les tout-petits ne sont pas capables de s'auto-réguler.
Ils ne sont pas capables
de calmer eux-mêmes leur petit système nerveux.
S'ils sont en situation d'alarme,
s'ils sont anxieux, s'ils sont envahis d'une émotion,
ils vont trouver des fois des stratégies.
Les tout-petits, on leur met l'assus,
on leur donne leur doudou. Ils vont trouver
leur confort,
leur sécurité au sein
d'un objet, à ces enfants-là, quand on leur apprend
ça. Mais ce qu'on veut, c'est qu'ils trouvent
leur sécurité au sein de notre relation,
comme on voyait quand on parlait de la
co-régulation. Sauf que là, justement,
il y en a peut-être des enfants qui trouvent leur
auto-régulation, leur confort
dans la masturbation. Ils se sentent
bien, ça change le mal de place, ça détend
aussi. Tu sais, atteindre l'orgasme,
bien, ça amène un état de détente
au niveau du
système nerveux. On se sent
donc bien relax après ça. Fait que quand tu es
en état d'alarme, quand on fait
du stress, puis qu'on se
masturbe, qu'on a un rapport sexuel, puis qu'on atteint l'orgasme,
bien, ça peut, ça fait du bien.
Ça peut être une petite lumière à se demander.
Dans le fond, c'est ça.
C'est qu'on se demande, si notre enfant a l'impression
qu'il se masturbe beaucoup, souvent,
puis que ça a l'air d'être sa principale porte de sortie
quand il vit quelque chose de challengeant,
bien, là, c'est le temps, comme parent, de « step in ».
De dire « OK, non, c'est moi qui devrais le sécuriser.
Pas la masturbation, pas sa doudou, pas sa suce.
C'est moi qui est cette personne-là
qui est responsable de la sécurité physique et affective de mon enfant.
Bravo.
Quand on perd notre pouvoir de sécuriser notre enfant au détriment d'un objet ou d'une action quelconque,
d'un tic, les enfants qui vont développer des tics,
qui vont ranger les ongles à outrance,
qui vont avoir des comportements compulsifs, des grosses rigidités.
Mais ça, ils cherchent à se réguler par les moyens qu'ils peuvent.
Fait que c'est là qu'il faut vraiment se taper et dire,
OK, non, non, non, c'est ma job à moi.
Puis, tu es trop tard à 27 ans, mais toi?
J'aime trop tard.
Moi, on n'a pas ma mère, va dire.
Mais non, mais moi, je me régule depuis que je suis née.
J'étais dans l'art à ma mère, je me mangeais les doigts, je pense.
C'est pas vrai? Oui. Moi aussi.
Mais là, j'ai vraiment de quoi au niveau
de l'oral, moi. Oui, c'est ça.
Parce que ça peut être de l'autorégulation,
mais ça peut être aussi en réponse
à un besoin sensoriel.
Par exemple, un niveau d'éveil.
Moi, souvent, quand je vais être en consultation et que j'ai besoin d'être
très concentrée, je ne suis pas en train de prendre des notes
parce que je suis trop concentrée avec ce qui est en train de se passer.
Je me rends compte, je m'arrache les peaux.
Vu que je sais que je dois gosser avec quelque chose pour maintenir un niveau d'éveil qui va maintenir ma concentration,
je vais gosser avec des objets sensoriels, je vais m'occuper des mains, je vais prendre un crayon.
Je dois m'occuper, je vais gosser avec ma bague.
Mais putain, toi, je suis de même ou de même tout le long.
Tu veux être concentrée.
Mais ça peut être aussi
parce que, justement,
ça t'alarme, ça éveille des choses
en toi, puis là, tu essaies de tribuler.
Ça peut être ça. Il y a plusieurs raisons qui peuvent
expliquer pourquoi on ronge nos ongles.
Mais juste de dire, lâche tes doigts, lâche tes doigts,
lâche tes doigts, ça, c'est d'intervenir en surface
sur le comportement, ça sert à rien.
OK? Ça sert à rien. OK?
Ça sert à rien. OK?
C'est pas beau des...
Moi, ma maman me dit, c'est pas beau des filles pas d'ongles, là.
Qu'est-ce que...
J'ai mes rongeurs bleus.
Elle m'a déjà dit, moi, quand je vois
quelqu'un qui se ronge les ongles
en public, là, je trouve que c'est l'équivalent
que si je le voyais manger ses crottes barrières.
Ah, bon.
Ah, yeah? Mais j'ai arrêtéquivalent que si je leur voyais manger ses crottes de nez. Ah bon? Ah ja?
Mais j'ai arrêté de me ronger les ongles
à un âge où j'ai commencé à m'autoréguler.
Ouais.
Bravo.
Mais j'ai arrêté de me ronger les ongles
à l'âge de 24.
Ok, ça fait pas longtemps.
Non, j'ai réussi à arrêter complètement
à l'âge de 22-23 ans. Puis c'est ça, c'est niaiseux, mais c'est ça qui m'a pr. Non, j'ai réussi à arrêter complètement à l'âge de 20, bravo, j'ai un peu... 2-23 ans.
Puis c'est ça, c'est niaiseux,
mais c'est ça qui m'a prouvé que j'allais être capable d'arrêter de boire.
Parce que c'était comme de voir
que j'étais capable de prendre une habitude
que j'ai eue toute, toute, toute, toute ma vie, puis de l'arrêter.
J'ai fait, ok, fait que ça,
je suis capable de changer quelque chose que je pensais
qui était fondamental à ma vie.
Puis j'ai arrêté de boire.
Mais avant, la première étape ça a été mes ongles
c'est tellement un bon exemple que tu donnes arrêter de se ronger les ongles arrêter de boire peu importe
c'est ce sont des comportements qui répondent à un besoin et tant qu'on va intervenir en surface
à juste ben ok je vais contrôler ma consommation d'alcool mais que tu ne vas pas adresser à la source
la raison qui te porte à consommer
tu vas faire rechute
après rechute
tu mets juste un placeur
sur le bobo
absolument
c'est ça
si on est dans la masturbation
je n'avais pas fini
merci de nous ramener à l'heure.
On parle de sexe.
On a tellement de choses qu'on veut parler.
Ben oui, on pourrait s'égarer tout le temps.
Pour revenir à ça, je vais juste,
comment que tu abordes la masturbation, justement,
puis vers quel âge?
C'est quand tu vois la...
Pas s'inquiéter, mais... C'est normal de se masturber
versus un comportement qui vient réguler
quelque chose en dedans.
En fait, c'est normal de...
C'est normal de se toucher
les organes génitaux. C'est normal
d'explorer tout ça.
Ce qu'on veut
enseigner à nos enfants dès le
plus jeune âge, c'est que
il n'y a pas de mal à faire ça, sauf que c'est quelque chose qu'on veut enseigner à nos enfants dès le plus jeune âge, c'est qu'il n'y a pas de mal à faire ça,
sauf que c'est quelque chose qu'on va faire
dans l'intimité. C'est pas quelque chose
qu'on fait en public,
devant la visite. Dans l'autobus.
Ils sont bizarres, ces enfants-là.
Ou,
tu sais, pas même non plus
dans le salon. Tu sais, des fois, il y en a qui vont être
en train d'écouter la télé, ils vont avoir leur
découverte, puis ils vont commencer à se tripoter.
Bien, eux autres, on va juste rediriger.
On va diriger, on va,
au lieu de
couper le comportement,
on va leur dire, lâche ta vulve,
lâche ton pénis. Au lieu de faire ça, on va dire,
ah, t'as envie de toucher à ta, t'as envie
de te toucher, bien, c'est correct, mon coco, mais,
tiens, va faire ça dans ta chambre.
Je parlais à des parents, des amis
d'amis, puis eux, ils ont une fille
qu'ils ont appris à faire ça
dans l'intimité justement, puis ils racontaient qu'elle,
elle leur avait dit, ben partez.
Elle était installée.
Ils ont dit, va faire ça dans ton intimité.
Si vous ne voulez pas voir, allez-vous-en.
C'est elle qui a fait.
Wow!
C'est ici que j'ai envie de faire ça.
Merci.
C'est tellement bon.
Bien, j'aurais quasiment le goût de quitter.
Je comprends.
Je comprends.
Je serais comme...
Bon, c'est beau, hein?
Bien, tu sais, c'est ça.
Il n'y a pas une intervention One Size Fits All par rapport à ça.
Moi, je salue sa capacité d'affirmation.
Bien oui.
OK?
J'aimerais ça qu'on revienne tantôt à la capacité d'affirmation.
Parce que c'est déterminant
dans nos relations sexuelles à l'âge adulte.
La capacité d'affirmation.
Mais juste ça, la masturbation, ça foule...
Ils disent, les gens qui n'aiment pas ça se toucher,
qui n'aiment pas ça, c'est souvent relié.
Des fois, les parents qui disaient non, c'est pas correct.
C'est ça, on m'a laissé qui est associé à ça.
Ça fait que ça s'apporte
tout de toi, dans le fond. C'est tout toi on m'a laissé qui est associé à ça. Ça s'apporte tout de toi, dans le fond.
C'est tout toi qui peut nous aider
à...
Je suis la réponse.
C'est ça.
C'est notre maman à tous.
C'est ça, c'est elle, Jésus, dans le fond.
C'est ça, exactement.
Oui, je crois en Dieu.
Moi, je crois en Sarah.
Oui, c'est important d'avoir une croyance.
On croit en Sarah. C'est plutôt en les neurosciences. Non, non, moi, c'est un mix de Jules Verne, moi et Jésus. Oui, c'est important d'avoir une croyance. On croit en Sarah.
C'est plutôt en les neurosciences.
Non, moi, c'est Sarah.
Je suis celui qui a la messagère.
C'est ça qu'il disait Jésus.
Ah, c'est ça, c'est Jésus.
Ok.
J'adore.
J'adore.
C'est moi, Jésus, tout ça.
C'est tellement une belle révélation.
Mais on va revenir tantôt
à la capacité d'affirmation.
Parce que là, je salue la capacité d'affirmation de la cocotte.
Mais c'est ça.
À un moment donné, c'est correct que nous,
on mette nos limites comme parents.
C'est ma maison.
Ma fille, elle ne va pas me dire
où aller et quand y aller.
C'est moi qui suis en charge.
Il y a une hiérarchie dans une famille.
Les parents sont en charge.
La maman canard, c'est elle qui décide
d'où vont les bébés canards.
Ça se peut que je dise
« Ah ben non, ma cocotte, moi je m'en ai écouté
la télé. Si toi, t'as envie
de te masturber,
c'est dans ta jambe que ça va se passer ma chérie
préparer le souper ou à des beaux pics et non je peux lui faire prendre la sortie du changement
si c'est correct qu'est ce que tu fais si ta fille a 12 ans et te
dit, j'ai
envie de coucher avec quelqu'un.
Est-ce que, selon toi, il y a un âge
pour aller expérimenter sa sexualité?
Est-ce qu'encore à cet âge-là,
c'est trop jeune et il faut que tu gardes ton lien
de « il y a un manque » ou « il y a un... »
Il n'y a pas une réponse, OneSize. Fais ça encore
une fois. Parce que,
c'est ça, la sexualité, c'est supposé être le fun.
Puis c'est normal qu'à l'adolescence,
on soit en comportement exploratoire.
C'est normal qu'il y ait des pulsions sexuelles.
Ils ont les hormones dans le tapis.
Puis on veut pas...
Plus on va les empêcher d'explorer,
plus ils vont aller le faire dans des
contextes dangereux.
On veut pas
qu'ils fassent ça dans une ruelle,
sur une banquette derrière un char
ou whatever. On veut
qu'ils fassent ça dans leur safe space. Moi, personnellement,
je préférais que ma fille perde sa virginité
dans sa chambre,
chez elle, en sachant que s'il y a
quelque chose qui ne se passe pas comme on voudrait,
que ses parents vont être là.
Je préfère que ça se fasse dans un contexte sécurisant,
que ça se fasse
dans un party, dans la chambre
de son amie ou
vite, vite dans les toilettes de l'école.
Que tu ne sais pas s'il y a un condom,
que tu ne sais pas si... Exactement.
C'est vraiment important de comprendre qu'il s'il y a un condom, que tu ne sais pas si... – Exactement. C'est vraiment important de comprendre
qu'il n'y a pas un enfant
pareil. Il y en a qui vont perdre leur vie
de journée super tard, puis il y en a d'autres
que ça va être super tôt.
Moi, ce que j'invite
tes parents à faire, c'est
d'ouvrir la discussion,
justement. Déjà là, si ta fille
vient te voir pour te dire qu'elle a envie de coucher
avec quelqu'un, bien, c'est que vous avez un lien qui sécurise dans sa voie qu'elle a pas peur d'aller
te voir pour parler de sujets tabous on va se le dire le fait que c'est vraiment cool puis à ce
moment là moi je rentrerai même pas avec une opinion mais plutôt je me placerai en position
de curiosité ok mais parle moi je premièrement je renforcer de curiosité. Ah! OK! Mais parle-moi ça.
Premièrement, je renforcerais
le fait qu'elle soit venue me voir.
Donc, hey, je suis contente
que tu m'en parles. C'est cool.
C'est cool que tu sois venue me jaser de ça.
Ça demande la confiance
qu'elle a envers toi.
Puis justement, de tomber dans le
hmm,
pourquoi là? »
Est-ce qu'elle le fait parce qu'elle tripe sur le gars
et qu'elle pense qu'elle ne l'aimera plus si elle ne le fait pas?
Il y a plein de raisons qui peuvent motiver
pourquoi elle a envie de coucher avec son petit chum.
Parce que tous mes amis le font.
Oui, c'est ça.
Oh mon Dieu!
Exact!
Il y a plein de raisons.
Si elle ne l'avait pas dit,
peut-être que là, justement, elle l'aurait faite
pour les mauvaises raisons.
Puis là, elle va le faire quand même, puis c'est correct.
OK, c'est parce que là, je parle vraiment,
je fais comme si c'était la question d'une amie.
C'est clairement ma question à moi.
J'ai perdu ma virginité à 12 ans.
Puis clairement, là, à l'âge adulte,
je suis capable de réaliser que c'était pas pour les bonnes raisons.
C'était vraiment pas parce que j'avais une pulsion sexuelle.
C'était vraiment parce que j'avais un besoin de reconnaissance
puis que je voulais pas que mon chum me laisse
puis parce que je le trouvais dans l'hôte.
Fait que si t'avais amené cette question-là... Mais j'en ai parlé à ma mère que je voulais coucher avec. Pour ça? Tu avais-tu dit pour ça? Bien, je voulais pas que mon chum il me laisse parce que je le trouvais dans hot. Fait que si t'avais amené cette question-là...
Mais j'en ai parlé à ma mère que je voulais coucher avec.
Pour ça? Tu avais-tu dit pour ça?
Ben je pense pas.
Mais non, tu savais pas que c'était pour ça à ce moment-là.
C'est ça, à ce moment-là, j'ai un besoin de reconnaissance profonde
parce que mon enfant intérieur est blessé.
Je suis pas là.
Ouais, j'avoue.
J'étais juste comme...
Fait que comment tu réagis à ça?
Comment tu...
C'est ça, en tant que parent, tu fais comme...
OK, c'est... Go for it. Nos enfants, là... C'est ça, en tant que parent, tu fais comme, OK, c'est...
Go for it!
C'est tough!
Nos enfants, ils vont essayer des affaires.
Ils vont faire
des gaffes.
Ils vont recevoir des blessures affectives.
Ils vont prendre des mauvaises décisions.
Ils vont nous désobéir.
Ils pourraient rester dans nos ventres jusqu'à leur 18 ans. Ils vont nous désobéir. On ne peut pas...
Ils pourraient rester dans nos ventres jusqu'à leur 18 ans.
Ils vont faire les protèges du monde.
Mais c'est ça, on ne peut pas protéger nos enfants.
OK.
On peut juste les accompagner dans tout ce qu'ils ont à vivre.
Puis ça, la manière dont on va faire ça,
c'est déterminé par la relation
qu'on construit avec nos enfants
quand
tu sais là
je suis sûre que si les trois
vous allez être d'accord avec moi
quand je dis que comme parents
comme parents
on veut que nos enfants
puissent compter sur nous toute leur vie.
Et que s'il arrive de quoi, qu'ils peuvent nous appeler à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Qu'ils peuvent être honnêtes avec nous et tout nous dire.
On veut ça.
Tu sais, mettons, ma fille, si elle est dans un party à l'adolescence, j'ai dit,
« Non, Elisabeth, je ne veux pas que tu ailles à ce party-là. Mais quand il va pareil,
elle me désobéit, elle y va.
Là, au party, il y a un gars qui est gosse.
Il est tout le temps après.
Il est pas bien avec ça.
Mais si moi,
j'ai pas une bonne
relation avec elle, si elle a peur
de moi
parce que je l'ai élevée à coups de punitions
pis de conséquences.
Car chaque fois qu'elle avait
de la misère à faire quelque chose,
je l'aidais pas, je la punissais.
Chaque fois qu'elle faisait une crise, au lieu de l'aider dans sa crise,
je la punissais. Chaque fois qu'elle faisait
une gaffe, j'y montrais
que j'étais pas fière d'elle.
Ben, elle m'appellera pas.
Elle va me dire, non, j'appellerai pas ma mère,
elle va me tuer. Alors que moi, je veux qu'elle m'appelle.
Je ne veux même pas qu'elle se pose la question.
Je veux qu'elle dise, je vais appeler ma mère,
elle va venir me chercher, elle va savoir quoi faire.
Ma mère, ça va être la réponse à mon problème.
Quand je disais dans l'épisode précédent,
tes problèmes, c'est mes problèmes,
tu n'es pas tout seul là-dedans.
C'est ça, pour toute la durée de la vie.
Mais ça commence dès la petite enfance.
Tu as de la misère à t'endormir,
mon amour. Tu n'as pas besoin
de savoir comment t'endormir.
Viens. Moi, je sais quoi faire pour t'endormir.
Viens, je vais t'aider.
C'est pas sûr qu'on voit, là. On voit des techniques d'endormissement
tenant, mais arrête-toi!
Si tu ne dors pas, moi, je ferme la porte, là,
puis appelle-moi plus. Qu'est-ce que tu dis au monde
qui vont dire, bien là, toute sa vie va être
à la maman, tu sais? Si maman, c'est la solution. Ah, bien non, mais c'est ça. Qu'est-ce que tu dis au monde qui va dire que toute sa vie va être à la maman?
Si maman, c'est la solution.
Qu'est-ce que tu vas dire à ces gens-là?
Dans le fond, il faut comprendre que l'autonomie et l'indépendance,
ça se construit à l'intérieur de la dépendance.
En fait, c'est que nous,
on est le port d'attache de nos enfants.
Ils vont aller naviguer sur leur petit bateau.
Ils vont aller traverser plein de tempêtes.
Plus ils vont être outillés parce qu'on va les avoir accompagnés, plus ils vont être capuer sur leur petit bateau. Ils vont aller traverser plein de tempêtes. Plus ils vont être outillés
parce qu'on va les avoir accompagnés,
plus ils vont être capables d'aller loin
et d'affronter des tempêtes de plus en plus féroces.
Mais,
ça ne veut pas dire qu'ils n'auront pas
besoin de venir se ressourcer
et de faire le plein d'outils
et de virtuels
et de repartir
avec ce qu'ils ont besoin pour faire un autre bout de chemin.
Fait que c'est ça. Nous, là,
on est
le port d'attache de notre enfant.
Il va revenir, il va repartir,
revenir, repartir. Puis, quand ça va
être vraiment une tempête bien trop
pour ce qu'il est capable de gérer, bien, il va
revenir. Ça veut pas dire que c'est un...
qu'il est pas bon, qu'il est pas capable. C'est juste que. Ça ne veut pas dire qu'il n'est pas bon, qu'il n'est pas capable.
C'est juste que là, ça arrive à tout le monde
d'avoir des situations qui sont
« too much to bear »,
qui sont juste trop.
Il y a une différence aussi entre ce que tu as dit tantôt,
accompagner dans
ses erreurs ou dans ses affaires,
puis le faire à sa place.
Mon petit frère, il est encore sur ma mère,
mais ma mère, elle fait tout.
Tout, tout, tout.
J'ai mal à la gorge. Elle va prendre son rendez-vous.
Il est rendu à 22 ans.
On parle du même petit frère qui fait les extraits sur TikTok?
Non. Ça, c'est mon grand frère.
Mais mon grand frère aussi, je le salue.
On va voir si ça, il va le mettre.
Ah, j'aimerais ça.
Mais non, c'est ça.
C'est pas la même chose, je pense.
Non, parce que moi...
Il est pas dans les mêmes culottes pour les mêmes raisons.
Si un gars... Je vais en date avec un gars
pis qu'il me dit, moi, je suis vraiment fils à maman.
Gros turn-off, là.
Parce que dans ma tête, ça veut dire, ta mère a fait ton lavage,
ta mère a fait des lunchs encore,
ta mère a fait des trucs pour toi,
versus... Moi, j'ai une bonne relation
avec ma mère, pis je me le cache pas
je suis proche
je fais mes shit tout seul en mot à dire
mais c'est vrai que je l'appelle si il y a de quoi
c'est ça moi je me souviens quand j'avais fait ma fausse couche
là j'étais à mon plus vulnérable
puis c'est ma mère
que je voulais
c'est elle
mon safe space
là j'avais vraiment...
Quand elle est arrivée,
tout d'un coup, tout était moins pire.
Je savais que ça allait bien aller
parce qu'elle est là.
Mais oui, c'est souvent parce qu'on...
Mettons, encore là,
puis je vais le faire écouter à ma mère,
ce podcast-là, parce que je trouve ça vraiment cool.
Mais souvent aussi, quand tu sais que ton enfant
a pas la...
choisit pas la bonne affaire, tu sais, exemple, t'as une décision
que tu prends, moi je veux
étudier là-dedans, je veux prendre un cours, moi, en photographie
ou n'importe quoi, comme mon petit frère voulait en photographie,
tu sais. Puis tu sais, la réaction de ma mère,
ça a été, ben là, Christophe, oui, on a vraiment
ça, c'est vraiment difficile
de faire ça, puis c'est, là, comment ça va payer
pour ton logement, là, là, là. Tu sais, elle arrive
soit avec les peurs qu', là, là. Tu sais, elle arrive soit avec les
peurs qu'elle lui crée, tu sais,
puis moi, je t'ai vraiment, tu sais, je n'étais pas d'accord avec ça,
puis je t'ai compris, mais c'est ça qu'il veut faire.
Mon petit frère, il n'est pas allé dans la photographie,
ça m'a genre, vraiment...
Fait que, quand tu sais,
mettons, exemple, là, ça, c'est un exemple,
mais mettons, que là, tu sais que
c'est toi qui as la réponse, là.
Puis ton enfant, il... c'est pas ça qu'il veut faire.
C'est difficile à ce moment-là.
Comment tu fais?
Puis ça dépend de l'âge.
Tu sais, si c'est une enfant de 8 ans qui dit qu'elle veut faire l'amour,
clairement, notre job numéro un de parents,
c'est d'assurer la sécurité de nos enfants.
Elle n'a pas la maturité pour faire ce choix-là.
Tu ne peux pas être consentante.
Mais elle a 12 ans.
À quel âge qu'on...
C'est ça.
C'est vraiment difficile à dire
parce qu'il y en a qui sont très bébés à 12 ans
et il y en a d'autres qui sont super matures.
C'est vraiment difficile.
C'est pour ça.
Je ne veux pas être tranchée sans avoir évalué la situation.
Mais, c'est là
qu'il faut se demander comme parent,
est-ce que la sécurité de mon enfant
est compromise? Est-ce qu'il y a un danger?
Ou si c'est juste moi,
mes valeurs,
tu sais, si t'as été élevé dans
une famille très stricte,
t'avais pas le droit d'avoir d'être chum, puis là, tu trouves
que ça a pas d'allure.
C'est ça. De revenir à la sexualité,
c'est quoi? Ben, c'est ça.
À l'adolescence, on explore,
on découvre, on fait des expériences.
Pis plus on va
interdire,
plus on va être dans le... On le voit,
les études, surtout aux États-Unis,
qui sont vraiment dans l'abstinence,
eux, ils prennent l'abstinence,, c'est eux qui ont le plus haut taux
de grossesse non désirée
et du TSS.
Plus on joue à l'autruche
et on interdit
et on fait comme si la sexualité n'existe pas,
moins on prépare.
Je n'accompagne pas mon enfant
si je fais ça.
Je suis en train de créer un fossé
relationnel, je suis en train de dire moi je veux pas qu'on parle de ça, je te dis non, la sexualité
c'est mal, t'es pas rendu là, ton intérêt à explorer ça, je coupe ça, c'est pas normal.
Mais elle viendra pas continuer à me poser des questions par rapport à ça. Puis elle va aller chercher ses informations sur Google
avec ses amis.
Puis là, c'est là qu'on tombe
dans une pente glissante super dangereuse.
Puis est-ce qu'en tant que
parent, tu peux aborder la sexualité
ou tu attends que ton enfant vienne t'en parler?
C'est bon ça.
En fait, ce qui est recommandé par rapport
à la sexualité ou n'importe quel
sujet touché,
que ce soit la mort, la guerre, whatever, la drogue,
c'est préférable d'attendre que l'intérêt de notre enfant émerge naturellement.
Parce qu'on veut respecter son niveau de développement.
Puis comme on a parlé dans l'autre podcast, ils n'ont tous pas le même rythme de développement.
Chaque personne a son développement propre. Il y en a
qui vont poser des questions à 4 ans de comment
on fait les bébés, puis il y en a d'autres que
ça leur passe le pied par-dessus la tête.
Si tu ne poses jamais de questions,
puis que, mettons, justement, ta fille est rendue
à 14 ans, whatever,
puis que moi, je n'ai jamais posé de questions à ma mère,
est-ce que c'est bien
à ce moment-là, à un certain âge,
d'amener la discussion?
Oui, oui, c'est ça.
Tu peux amener la discussion.
Puis là, moi, ce que je recommande,
parce que ça se peut qu'il y a des parents
qui vont nous écouter qui vont dire,
OK, je me rends compte que peut-être
que je n'ai pas le lien que je voudrais avoir
avec mon enfant.
C'est toujours rattrapable, OK?
On peut toujours travailler le lien avec nos enfants.
Toujours, toujours, toujours.
Mais c'est ça.
S'il y en a qui se rendent compte,
« Merde, ma fille, elle ne me parle jamais de...
ou mon fils ne me parle jamais
de ces affaires-là, puis j'aimerais vraiment ça.
J'aimerais ça avoir plus accès
à son monde intérieur. »
Bien, c'est d'abord
nous, en parler
pour tâter le terrain.
Toi, qu'est-ce que tu penses?
On voit dans les médias qu'il y a eu
des manifestations par rapport à l'avortement.
Toi, qu'est-ce que tu penses de ça, l'avortement?
D'ouvrir la discussion.
Toi, qu'est-ce que tu penses de ça?
Les gens qui ont des relations sexuelles
super jeunes.
Juste de voir, encore une fois,
on se place en position de curiosité.
Pas de, moi, j'ai la vérité infuse, puis je vais te dire
comment faire. Ça, ça
ouvre pas la discussion, ça sonne pas
safe space, pas en tout, ça sonne
donne-moi la réponse que je m'attends de toi, parce que
sinon, on va être déçus.
Notre lien affectif est menacé par rapport
à cette réponse-là, tu sais.
Fait que c'est vraiment important de juste y aller.
Curiosité, on lance la discussion
puis tu sais, au lieu de forcer à ce que l'enfant parle de soi,
bien ça peut être de parler de notre propre vécu,
de notre propre expérience ou des expériences de nos amis.
Ou justement, comme je disais, de se baser sur ce qu'on voit dans les médias
ou dans les émissions de télé.
Il y en a tout un dans les émissions pour jeunes,
dans leur série, à, ça se présente.
On va faire une petite pause
pour vous parler de nos préfs.
Oxio.
Oxio.
Oxio, là.
Dans le fond, eux, ce qu'ils vont faire,
c'est que quand tu vas t'abonner à eux,
premièrement, t'as un 60 jours,
ben, un 60 jours où tu peux tester
sans contrevoir comment ça marche.
Pis eux, là, ce qui est important,
sur le petit papier, il y a pas d'astérix,
il y a pas de petits messages cachés,
de trucs que t'es pas trop au courant.
Eux, là, c'est clair comme de l'eau de roche.
Avec toi, autant qu'avec elle, autant qu'avec l'autre,
vous avez toutes la même affaire.
Fait qu'il n'y a rien d'un peu sournois
que tu te demandes. OK, mets ça, ces deux pièces-là,
à quoi ça sert?
Oui, ce qui m'a vraiment surprise, c'est qu'il y a même
un onglet pour
la publicité qu'ils font.
Parce qu'on s'entend qu'aujourd'hui, pour
mouvoir un produit, bien oui, il y a des
sous qui vont dans la publicité.
Les employés sont payés comment?
C'est tout. Je trouve ça vraiment cool.
Alors, tu peux essayer OXIOU avec le code sexe oral
pour essayer OXIOU gratuitement pendant un mois.
Merci, OXIOU!
Code sexe oral sur oxio.ca.
Yes. Bye-bye.
Mettons les parents qui sont comme
« Je ne suis pas ton ami, je suis ta mère. »
Oui, c'est correct. On n'est pas amis.
OK. Toi, quelqu'un qui dit
à l'inverse « Moi, je suis amie avec mon enfant. »
C'est qu'il faut vraiment
comprendre
cette hiérarchie-là.
Des amis, c'est une relation vraiment égalitaire.
Quand tu es ami avec quelqu'un, tu peux
relier sur la personne, puis la personne peut...
Tu peux compter sur la personne, la personne peut compter sur toi.
Tu peux être vulnérable, puis la personne va prendre soin de toi et vice-versa.
Ça, c'est une relation d'amis.
C'est horizontal. Mais une relation par enfant, c'est une relation d'amis. C'est... C'est horizontal.
Mais une relation par enfant,
c'est vertical.
Nos enfants ne peuvent pas
prendre soin de nous. Il ne faut pas que nos enfants
prennent soin de nous. Il ne faut pas que
les enfants répondent à nos besoins. Il ne faut pas
que les enfants se sentent responsables de nos
émotions.
C'est nous, le
safe space. C'est nous, on doit nous le safe space c'est nous
on doit se présenter comme la réponse
comme étant la personne qui
est là pour
l'aider peu importe la raison
oui avec le champ d'aéros dans le fond
merci
si des parents se chicanent
devant les enfants
c'est super insécurisant pour un enfant
il faut se chicaner dans la enfants. C'est super insécurisant pour un enfant.
Fait qu'il faut se chicaner dans la chambre couchée.
Dans l'intimité. Le plus possible.
Oui, le plus possible.
Puis, tu sais, mettons, on est des humains.
Fait que c'est sûr des fois qu'on va être envahi d'une émotion devant nos enfants.
C'est de comprendre qu'une émotion d'un adulte, ça peut être vraiment épeurant pour un enfant.
C'est ça.
Parce que, tu sais, nous, on est le pilier de nos enfants. On est les personnes qui assurent
leur sécurité, leur survie. Fait que si l'enfant se dit, « Woupalaï, mon parent est vulnérable.
Mon parent... » Fait que c'est qui d'abord qui assure ma sécurité? Fait que c'est très alarmant
pour un enfant. Fait que quand on a un moment de vulnérabilité,
c'est important de dire à nos enfants,
justement, tu me vois pleurer,
tu te demandes pourquoi je pleure.
Souvent, les enfants vont arriver
et vont faire un câlin.
Maman, tu as de la peine,
on va te faire un câlin.
À ce moment-là, c'est important
de reprendre notre position.
Là, les rôles sont inversés.
C'est l'enfant qui est en posture de lit
et nous, on dépend de l'enfant.
Wow! Ce n'est pas ça quant qui est en posture de lit, puis nous, on dépend de l'enfant. Wow!
C'est pas ça qu'on veut, là. Fait qu'on reprend
notre lot. « Hey, mon chéri,
tu me vois pleurer. Mais moi, je suis
une grande personne, puis moi, inquiète-toi pas.
Là, je pleure parce que ça me fait du bien.
J'ai le serpent dans les mains. J'ai le serpent dans les mains,
puis ça me fait pas peur, moi, un serpent. » Pour revenir à notre
analogie, pour ceux qui n'ont pas écouté l'épisode
de « C'est correct de pleurer. »
Fait que c'est correct de pleurer. C'est correct
de montrer nos émotions, mais de montrer
que là, mon émotion,
ma chérie, elle va passer.
Je suis capable de me
consoler moi-même.
Tu n'as pas besoin de me consoler,
ma cocotte. Moi, je suis une grande personne.
Je suis capable de me consoler toute seule. Mon émotion,
elle va sortir de mon corps et ça va être fini.
Tu vas voir. Là, je suis encore ta maman. Je vais pleurer. Je émotion, elle va sortir de mon corps, puis ça va être fini. Tu vas voir. Puis là, je suis encore ta maman.
Là, je vais pleurer.
Je vais tout sortir les larmes de mon corps,
puis hop, hop, hop, on va faire le souper.
Puis je suis encore disponible pour m'occuper de toi.
Je suis disponible pour assurer ta survie,
même si je suis vulnérable en ce moment
pour x, y raisons.
On ne peut pas ne pas être vulnérable jamais.
C'est impossible.
Mais on se doit d'être sécurisant tout le temps
pour nos enfants.
Parce que sinon, c'est là que
l'alarme va apparaître. Puis quand un enfant est alarmé,
apparaissent tous les problèmes
de comportement. L'insécurité chez nos enfants,
ça pop en problème de comportement. C'est là qu'il y a
plus de crises, plus d'irritabilité, des problèmes de dodo.
Ils sont plus à fleur de peau.
Ils cherchent à tout décider, tout
contrôler. Puis les rigidités
vont embarquer. C'est ça.
C'est important qu'on connaît cette
image de la hiérarchie c'est les parents qui sont responsables de la relation
qui sont responsables de la sécurité j'ai mis la fois pas pressé en retournant
à l'exploité qui est je m'excuse parce que je vais l'oublier ce mais ça rapport
avec la fête c'est ça la fin c'affaire. On ne peut pas se sentir en sécurité dans une relation
de couple ou dans
un partenariat sexuel.
On ne peut pas se sentir en sécurité
si...
Le sentiment de sécurité
affectif dépend
du contexte dans lequel
on a grandi.
Ça nous suit.
Mon bébé, elle a deux ans.
Quand elle se fait bobo, c'est un bébé et bobo à bobo pour les parties mais là à mal fait maintenant que le site fait que mettons sur le mal puis genre
plein de femmes bobo plavon femme bisous à me réconfort c'est juste que tu sais c'est correct
mais tu sais c'est là qu'on la rassure c'est correct je suis capable je suis capable de me soigner
c'est juste ça
non, non, mais c'est
c'est sa petite bienveillance
qui est en train d'émerger, c'est beau
c'est beau, casse pas ça
sécurise-la, reprends
ton chapeau
de capitaine de bateau
merci beaucoup
je me demandais
je me suis fait de mal elle va venir, elle va donner un bisou de capitaine de bateau. Merci d'avoir participé. Je me demandais...
Je me suis fait de mal à propos de quoi.
Elle va venir et elle va donner un bisou.
Puis elle va me flatter ici.
À refaire.
C'est beau.
Ce que tu vois là,
c'est que la bienveillance,
l'empathie, tout ça, c'est pas quelque chose
qui s'enseigne.
C'est quelque chose qui se développe
quand tu baignes dedans.
Fait que, elle te voit
le faire. Tu lui offres ça.
Fait qu'elle est capable de le donner en retour.
Oh, tu le vois, tu,
mon amour? Non. Tu trouves ça
cute? Ben...
T'es tellement enceinte.
Ça n'a pas de sens.
Je ne veux pas minimiser ton émotion.
J'ai le goût de pleurer tout le temps.
Je me retiens.
Je suis de même au genre de trois quarts
des choses que tu dis, que ce soit
par rapport à m'imaginer être mère,
par rapport à mon enfant intérieur
quand j'étais petite. Il y a plein d'affaires
que j'ai juste le goût d'aller me trouver
et de me faire un hug. J'ai le goût de pleurer
constamment.
C'est comme ça qu'on résout ça.
C'est grâce à toi.
Clic!
J'ai pris une faute d'imaginaire.
Je comprends.
C'est fou.
Ça fait vraiment du bien, ce podcast-là.
Les deux. Bien mal.
Non, mais c'est ça. C'est confrontant.
C'est vraiment confrontant.
C'est parce que les émotions qu'on est en train de vivre là,
ce ne sont pas des émotions qui sont nécessairement agréables.
Elles sont nécessaires.
Toutes les émotions sont nécessaires.
Toutes les émotions ont une raison d'être.
C'est pour ça que tantôt, tu dis,
j'ai l'impression des fois d'être too much.
Non, non, non, mais non.
C'est vrai que ce n'est pas le fun d'être envahi de nos émotions.
Ce n'est pas le fun de vivre la culpabilité,
la honte, la déception, l'impression d'être pas bon. Ce n'est pas le fun de nos émotions. C'est pas le fun de vivre la culpabilité, la honte, la déception, l'impression d'être
pas bon. C'est pas le fun, ces émotions-là.
Elles sont importantes
et c'est important qu'on les écoute et qu'on leur laisse
l'espace de
nous traverser parce que c'est comme ça que
on sort de ça et puis on se rend plus là.
C'est...
Mais on n'est pas dans le sexe.
Allez-y.
Non, mais... En rapport à la sexualité, l'éduc dans le sexe, ben, ben, allez-y. Ben, non, mais...
En rapport à la sexualité,
l'éducation à l'enfance,
niveau sexualité,
tu fais-tu des...
C'est quoi les choses
les plus entendues
ou les...
Justement, on parlait de ça,
mais de...
Moi, les préoccupations
les plus fréquentes
qui reviennent,
c'est justement,
est-ce que c'est normal
si mon enfant se tripote
puis mon enfant veut tout le temps se massurber ou là, c'est justement, est-ce que c'est normal si mon enfant se tripote, puis mon enfant veut tout le temps se masturber
ou là, c'est
systématique, pour à chaque soir
va le faire ou
que l'enfant
revient de l'école tout de suite, s'en va s'enfermer dans sa chambre
pour se masturber, là
à ce moment-là, quand on voit que ça devient comme
un peu compulsif, c'est là qu'on
se pose des questions, puis que
c'est une émotion, c'est souvent
relié. On va se demander
c'est quoi le besoin qui est caché en arrière d'être seule.
Puis, dans une...
Parce que, je veux dire,
je pense que j'ai été vraiment hyper sexualisée jeune
et je n'avais pas accès aux médias sociaux.
Fait que là, pour les enfants...
C'est une chance, hein?
C'est peut-être pas nécessairement
pour combler un besoin, mais c'est juste, mais là pour les enfants c'est peut-être pas nécessairement pour combler un besoin, mais c'est juste
ils ont des téléphones
en cinquième année, fait qu'ils
regardent la porn, mettons
il y a une espèce de curiosité
ils sont confrontés plus rapidement
d'où l'importance d'avoir
un lien super fort
avec notre enfant, la relation par enfant
c'est le facteur de protection
pour la délinquance,
pour tous les comportements
qui sont plus déviants.
Fait que c'est vraiment, vraiment important.
D'ailleurs, dans l'autre épisode, je parlais
de Gordon Neufeld,
mon beau Gordon que j'aime tellement.
Lui, son livre qu'il a écrit,
ça s'appelle Hold on to your kids. C'est l'importance
du lien pour
protéger nos enfants
par rapport à tout ce qui les attend.
Parce que là, le problème en ce moment
avec les réseaux sociaux,
c'est que les enfants,
ils sont constamment exposés à être en contexte social.
Avant, ils allaient à l'école,
ils revenaient à la maison,
ils pouvaient l'enlever leur armeur.
Tu sais, l'armeur que je parlais quand moi,
je travaille, j'ai mon armeur pour être fonctionnelle. Maintenant, il faut que je l'enlever leur armeur. Tu sais, l'armeur que je parlais quand moi je travaille,
j'ai mon armeur pour être fonctionnelle.
Il faut que je l'enlève et que j'accède à ma vulnérabilité.
Mais là, les enfants,
en ce moment, ne peuvent pas parce qu'ils reviennent
de l'école et sont online
sur les médias sociaux.
Puis là, ils continuent à être
en mode plaire aux autres,
fiter dans le moule.
Puis,
la vulnérabilité,
c'est pas quelque chose
qui est très valorisé
chez les jeunes en général.
C'est vrai qu'on voit jamais
de TikTok des gens pleurer
pour rien.
C'est juste...
C'est rare.
Ça doit être l'algorithme.
Moi aussi, moi aussi,
constamment.
Ah ouais?
Ah, c'est ça.
C'est clairement l'algorithme.
Oui, c'est ça.
Toi, il sent que tu swipes.
Ben oui!
Tu swipes vite quand tu veux ben oui moi il y a personne
jamais qui est triste
il y a des animaux
plus du monde qui rit
oh my god
c'est trop drôle
mais
non c'est pas drôle
excusez-moi
en fait
tout mon site
c'est juste
des gravions longs
ah c'est drôle
non
mais ok
pis comment
est-ce que tu trouves
que
mettons ça serait quoi les solutions à ça
pour l'exposition, justement, aux réseaux sociaux,
à la pornographie d'avance, plutôt?
Il faut...
Tu sais, comme j'expliquais tantôt dans l'autre épisode,
pour que nos enfants collaborent avec nous,
il faut qu'ils se sentent connectés à nous.
Fait que si moi, je...
Si j'aimais une opinion
par rapport à quelque chose,
puis que mon enfant, il n'a pas son instinct d'attachement activé
envers moi, bien, ça se peut que mon opinion,
il trouve que c'est de la marde, puis qu'il décide de faire
sa propre affaire, parce qu'il est en train de devenir sa propre personne.
Puis il n'y a rien qui dit, je suis ma propre personne,
comme de faire complètement le contraire de ce qu'on me dit.
Fait que,
surtout à l'adolescence,
c'est là que c'est full important
d'être dans la connexion avec nos
enfants pour que cette
loyauté-là demeure,
pour qu'on reste la réponse,
pour que quand on dit quelque chose,
notre enfant, par loyauté, il aille
envie de prendre, tu sais, pour du
cash ce qu'on dit, tu sais.
Fait que c'est, pis encore là,
c'est pas en forçant ça dans la gorge de notre
enfant pis en le punissant, moi, en faisant des
menaces ou en le menaçant, tu verras
plus tes amis ou non, tu pourras plus sortir.
Ou je mets un...
Je t'enlève ton sel,
tu n'auras plus accès. C'est pas
en étant dans des pratiques
éducatives comme ça
qu'on favorise le lien. Au contraire, il va se braquer encore plus.
Ça fait que c'est en étant dans la connexion, en ramenant
la curiosité plus
que l'opinion peut réduire.
Puis en disant aussi, en expliquant aussi que ça,
c'est pas la réalité, puis en
expliquant les vraies choses.
Il y a aussi
le bloqué.
Il y a des affaires que tu peux
pas avoir Facebook, Facebook.
Oui, les contrôles parentaux, c'est bien correct.
Tu le recommandes.
Il faut qu'on
conserve un peu de filtre aussi.
On va pas exposer,
on va pas les jeter dans la gueule du loup.
On sait qu'il y a
des sites qui peuvent être
problématiques.
On va limiter
l'exposition à ça. On peut cadrer
sans
empêcher l'enfant d'avoir accès à des
écrans. On peut
réglementer un petit peu
leur utilisation.
Tout en ayant...
C'est ça, c'est important de savoir c'est quoi
que nos enfants consomment
sur leur téléphone. C'est quoi qu savoir c'est quoi que nos enfants consomment sur leur téléphone.
C'est quoi qu'ils regardent.
C'est avec l'attitude de curiosité
plutôt que de police qu'on va avoir nos réponses.
Si je me montre curieuse
au tiktoker
que mon enfant aime,
je risque bien plus d'avoir une ouverture
et d'avoir de l'information sur ce qu'il regarde
plutôt que si je dis que c'est une cave.
Tu regardes tout le temps des affaires
de monde qui déballent des affaires, c'est donc bien pas intéressant.
Si j'ai ce discours-là,
bien, c'est sûr que mon enfant
va dire « Bon, ça ne l'intéresse pas,
pourquoi j'en parlerais anyway? » Tu sais, elle trouve ça cave.
Elle trouve ça cave, ce que je regarde.
Fait que je vais me cacher. Je vais aller le regarder
en cachette, tu sais.
Fait que c'est ça, l'ouverture,
la curiosité, c'est vraiment super l'ouverture, la curiosité,
c'est vraiment super important d'avoir comme attitude comme parent.
Pour la transsexualité chez les jeunes, la transidentité,
est-ce que toi, tu as accompagné des parents qui,
comment tu...
J'en ai eu quand j'étais au CLSC. Je me souviens, j'avais été appelée à intervenir dans deux dossiers où il y avait des enfants qui, visiblement, il y avait des questionnements par rapport à leur identité de genre. ils voulaient être le genre opposé. Puis,
j'avais dû les référer parce que c'était pas mon expertise.
Puis, je voulais vraiment
qu'ils aillent le service adapté
à leurs besoins. Mais le bout de chemin
que j'avais fait avec les parents, c'était plutôt
décoacher par rapport au fait
qu'on veut pas
imposer à nos enfants d'être quoi que ce soit.
Le travail que je faisais avec les parents,
c'était plus en...
Je n'intervenais pas auprès de l'enfant directement.
C'était plus avec le parent.
Puis là, c'est qu'on ratissait large.
On tombait dans...
Tu ne peux pas...
Si tu as un chihuahua,
tu ne peux pas en faire un golden retriever.
Même si tu essaies bien fort,
il ne va pas les ramener
les canards à chasse,
ton chihuahua. Ça n'arrivera pas.
Ton enfant,
puis de travailler le deuil
de l'enfant que tu
pensais
avoir, puis finalement,
c'est pas ça que c'est.
C'était ça
l'accompagnement que j'avais fait avec le parent
pour lui faire comprendre qu'on ne peut pas
faire pousser l'enfant comme nous on voudrait qu'il pousse.
On peut juste soutenir son développement
et l'amener à fleurir au meilleur de son potentiel.
Mais on ne peut pas changer la nature.
On peut pas s'habiller.
Les enfants qui ne sont pas nécessairement trans,
mais qui veulent juste...
On en voit de plus en plus, les enfants qui portent des robes,
qui s'habillent de... Peu importe. trans ou qui veulent juste... On en voit de plus en plus, les enfants qui portent des robes,
qui s'habillent de... Peu importe.
Puis ça, comme parents,
des fois, quand
on est inconfortable avec ça,
ça reflète nos propres craintes.
On a peur que nos enfants se fassent intimider.
On a peur qu'ils fassent rire d'eux.
On a peur qu'ils se fassent traiter de non.
Puis tout ça.
Là, on veut que l'enfant se conforme à la société
pour le protéger, dans le fond, de ses blessures affectives.
Comme j'ai dit plus tôt,
on ne peut pas les protéger des blessures affectives.
Ils vont recevoir nos enfants,
on peut juste les accompagner là-dedans.
Si il veut mettre des souliers en paillettes, ton petit gars,
bien, qu'il les mette.
Puis s'il revient en pleurant parce qu'il a fait rire de lui,
bien là, le réflexe de beaucoup de parents,
c'est de tomber en mode solution.
On va trouver une solution à ça.
Qu'est-ce que tu pourrais leur dire?
Qu'est-ce que tu dois faire quand un enfant rit de toi?
OK, tu vas aller voir un adulte, ou tu lui dis,
dis-lui, qu'est-ce que tu dois dire?
Ça, là, ça répond à notre besoin de fixer
la situation. Mais quand on fait ça,
on montre à l'enfant que, justement,
son émotion est
dangereuse. Alors qu'on
veut aller le rejoindre.
« Ah, il t'a dit ça? Mon Dieu!
Moi, si quelqu'un me disait ça, j'aurais tellement
envie de pleurer. » — Tu peux-tu proposer
d'aller l'aider à casser la gueule?
— Absolument. Honnêt ça, j'aurais tellement envie de pleurer. Tu peux-tu proposer d'aller l'aider à une casse à gueule?
Absolument.
Honnêtement, c'est sûr que si j'apprends que ma fille est victime d'intimidation,
mon côté maman ours va embarquer et je vais avoir envie de réagir. C'est moi, c'est qui?
C'est quoi son adresse?
C'est ça.
C'est contre-productif.
C'est contre-productif.
Nos enfants, ils ont besoin.
Tu sais, l'émotion qu'il n'a pas pu vivre à ce moment-là
parce qu'il s'est mis une armure
pour faire son tof devant tout le monde
qui niaise.
Il faut qu'il vienne vivre avec maman.
Je veux être son safe space, son port d'attache.
Il va revenir, on va enlever ça, cet armure-là,
puis vas-y, déverse-toi.
Moi, je suis le contenant qui est là pour recevoir le trou plein.
En faisant ça,
en accédant à sa tristesse,
en pleurant ce qui ne peut pas changer,
il va développer sa résilience.
Il va guérir cette blessure affective-là.
Souvent, on pense que les pleurs,
c'est la douleur, c'est la souffrance.
Mais non, les pleurs, c'est la guérison.
Fait qu'invitons nos enfants à pleurer dans nos bras.
C'est là qu'ils guérissent leurs blessures
qu'ils ont vécues à l'école.
Bon, j'ai le goût de pleurer.
Non, mais...
Oui, oui, c'est vraiment bon.
C'est vraiment bon.
Puis, mettons, quelqu'un qui se fait...
On n'est pas dans l'intimidation au complet,
mais l'intimidation, c'est vraiment juste d'accueillir.
Mais si c'est récurrent à chaque jour,
à ce moment-là, tu peux-tu aller?
Il faut être de concertation avec l'équipe école. Il faut que l'école soit au chaque jour à ce moment-là, peux-tu aller il faut être de concertation
avec l'équipe école, il faut que l'école soit au courant
de ce qui se passe, c'est sûr
c'est sûr, c'est sûr
c'est ça
parce que moi je le vois
dans ma pratique, je le vois
souvent, souvent, souvent, justement que les parents
ils rament, ils rament pour essayer de fixer la situation
puis ça marche pas, parce que là ça va pas aussi vite
qu'ils voudraient, puis là'école, elle ne se mobilise pas
aussi vite, ou l'école n'est pas tant au courant
ou ne sont pas là quand ça se passe, ou whatever.
Mais on perd de l'énergie
à faire des choses
qui n'amènent pas
de résultats concrets. L'enfant,
ce qu'il a besoin, c'est d'avoir
un safe space pour vivre ce qu'il avait, justement.
Je reviens à mon beau Gordon,
Gordon Neufeld.
Il lui explique, dans une de de ses formations que lui, il en avait
de l'intimidation quand il était petit.
Puis il disait qu'il vivait
de manière complètement différente de ses
amis. Il y avait une gang de gars
qui étaient vraiment mean avec eux.
Puis lui, il faisait juste les trouver cave
parce que justement, lui, il avait un safe
space à la maison pour enlever son armure puis pour
vivre l'émotion qu'il avait à vivre.
Il était capable d'accéder à sa tristesse
par rapport au fait que les crèmes ne sont pas cool.
Ils sont méchants. Ça fait mal de se faire dire ça.
Ce n'est pas gentil.
Ça me fait de la peine.
Il était capable d'être là-dedans.
Mais les autres, qui, eux, probablement,
avaient un barrage à la sortie numéro 2,
à leur tristesse, qui n'étaient pas capables
d'accéder à leur vulnérabilité,
eux, ça les affectait énormément.
C'était vraiment plus difficile
pour eux de vivre ça.
On est le facteur de
protection pour l'intimidation. On ne peut pas les
protéger de vivre de l'intimidation,
mais on peut les accompagner là-dedans, puis on peut
développer leur résilience par rapport à tout
ce qu'ils vont vivre.
C'est ça, si je disais, on pourrait l'acheter, puis qu'elle soit vivre. C'est ça que je disais, on pourrait
l'acheter, puis qu'elle soit avec nous
pour le temps.
Une petite tarade dans ta poche.
Bien oui.
Pour revenir à la sexualité aussi.
Oui, c'est pas facile.
Oui, je sais, je sais, mais...
Mais ça a tout le temps un rapport.
C'est tout ce que tu dis par rapport à l'enfant
qui a juste besoin d'un safe space.
Je veux dire, c'est nous dans toutes nos relations.
Je regarde...
J'ai des amitiés que j'ai juste envie
de me confier et qu'on m'écoute.
Si la personne est tout le temps en train d'essayer de trouver des solutions à mon problème,
je suis gossée et je me ferme et je n'en parle plus.
J'ai juste besoin que tu fermes ta gueule
et que tu m'écoutes.
Si tu essaies de me dire, moi, à ta place, je ferais ça, je ferais ça,
je ne m'en parlerais plus.
Imagine, là, tu parles des solutions, Lisa,
mais imagine que tu es en tabarnane.
Fais attention parce que mon autre professionnel, ça va m'écouter.
Imagine que tu es vraiment, vraiment, vraiment maudit.
Il y a quelqu'un qui te dit, tiens, prends une balle de stress.
Souffle sur la... Prends des grandes respirations.
Comme ce qu'on fait avec nos enfants.
Va dans ton point de camp.
Montre-moi tu es quelle émotion
sur le tableau d'émotion.
Mais c'est horrible.
C'est pas ça qu'on a besoin.
C'est pas ça qu'on a besoin.
C'est juste la vie.
T'as besoin de vivre ton émotion.
T'as pas besoin d'être sortie de ton émotion.
T'as pas besoin de changer ton émotion.
T'as juste besoin de la vivre.
On dirait que quand quelqu'un se confie à nous parce que on dirait que la personne vient se confier à moi fait qu'elle veut que je l'aide ou que pourquoi qu'on fait ça parce que quand on
est à petit on a été élevé en se faisant dire tu me fais la peine, on s'est fait mettre responsable des émotions des autres.
Je suis déçue,
ça me fait de la peine
quand tu fais ça, je suis fâchée.
Fais pas ça parce que sinon je vais me fâcher.
Quand on place notre enfant
responsable de nos émotions,
ou qu'on dit, regarde là,
regarde le visage de ton frère,
comment il a de la peine parce que tu veux pas jouer avec lui.
Quand on place nos enfants responsables
des émotions des autres,
on l'enligne droit
vers ce qu'on appelle la codépendance.
La codépendance, on est
tous là-dedans, je suis sûre.
C'est de se sentir responsable, justement,
du bien-être et de l'émotion des autres.
J'arrive à ce rapport avec la sexualité.
Mais tu sais, mettons, ton chum
revient de travailler et il a une mauvaise journée de travail
mais tout de suite
le réflexe de même du monde c'est de
ah mon dieu, mon amour, j'ai-tu fait quelque chose?
on pense qu'on est responsable de son émotion
qu'on a fait quelque chose qui a pu causer ça
pis là il va dire ben non là c'est mon boss
mais malgré qu'il va dire que c'est pas de notre faute
on va quand même se sentir responsable
de le cheer up, de changer les idées.
On veut y enlever le serpent.
Comment qu'on adresse ça?
Une fois, là, tu l'as eu, ton éducation.
Tes parents, ils ont fait ce qu'ils pouvaient, là.
Là, t'es pogné avec ça.
Une fois que t'es scrappé.
Ouais, une fois que t'es bien scrap,
t'as l'impression que si une personne a de la peine
dans ta vie, c'est parce que si une personne a de la peine dans ta vie, c'est
parce que tu lui as fait de la peine.
Tu vas voir que c'est beaucoup
dans des relations positives,
justement. Tu sais, dans l'épisode
sur les relations toxiques,
elle expliquait qu'on guérit
de schémas toxiques
en étant dans des relations positives.
C'est la même chose. On veut
vivre des nouvelles
expériences où il y a des gens qui vont nous dire justement « non, c'est correct,
ça ne t'appartient pas mon amour, ça ne t'appartient pas mon ami, là j'ai juste
besoin de vivre mon émotion, t'as pas besoin, t'es là, juste être là ça me fait du
bien mon ami, c'est correct ». Ça, d'une part, de vivre des expériences positives par rapport à ça, ça va nous aider à changer
nos perceptions, mais aussi
en parlant
à notre enfant intérieur,
en se disant
à nous-mêmes ce qu'on
ne s'est peut-être pas fait dire quand on était
petit.
Il y a une
neuropsychologue américaine
qui donnait l'image du court de tennis pour aider à visualiser que les émotions de l'autre personne sont de l'autre bord du filet et puis toi, t'es de ton bord du filet. Tu peux accompagner la personne, tu peux être là,
mais ça reste de son bord.
Tu vas pas aller
rejoindre de son bord, ben non.
Tu vas rester de ton côté,
l'autre va vivre ce qu'elle a à vivre,
puis on peut être ensemble.
C'est ça la différence entre l'empathie et la sympathie.
La sympathie, c'est d'absorber
l'émotion de l'autre,
l'empathie, c'est de comprendre.
De comprendre que l'autre vit quelque chose,
mais de dire, OK, là, ça y appartient.
Il y a cette personne-là
à vivre ce qu'elle a à vivre.
Puis moi, je vais être là,
mais je ne peux pas
trouver des solutions pour lui.
Je vais même te citer Gandhi.
Gandhi, il explique que quand on
fait les choses pour l'autre,
on l'empêche
d'évoluer.
Justement, quand la personne a une émotion
et que tout de suite, tu embarques dans la situation,
il faut que je trouve une solution, je suis responsable
de son bonheur, je suis responsable de son bien-être,
je tiens ça à bout de bras, il faut que je trouve de quoi, je suis responsable de son bonheur, je suis responsable de son bien-être, je tiens ça à bout de bras, il faut que je trouve de quoi.
Bien, tu l'empêches.
Puis mettons à l'inverse,
surtout les gens codépendants,
les gens plus
fuyants qu'eux,
à la seconde où tu leur arrives avec une émotion,
ils sont comme...
Ils ont la chienne, oui, parce que tu arrives avec un serpent,
puis eux, ils n'ont jamais appris à se voir de ça,
donc ils se poussent.
Ceux-là, là,
codépendant.
Oui, oui.
Ceux-là, ça, c'est
dû à...
Dans l'enfance, mettons.
Eux, c'est probablement ceux qui se sont fait envoyer
dans leur chambre pour aller vivre leurs affaires.
Puis les codépendants,
ça va être plus ceux qui...
qui se sont fait dire, t'es responsable de mes émotions », mettons.
Oui, bien, tu sais, en fait…
Qui m'ont senti mal pour l'émotion de l'autre, je sais pas.
Oui, bien, en fait, toutes ces interventions-là
peuvent mener à un ou à l'autre.
Ah, que c'est ça.
C'est comment tu deals avec le bagage un peu trop croche
que tu as eu, comment tu deals avec ça.
Dans le fond, ça, ce sont des mécanismes de défense.
Il y a plein de mécanismes
de défense, de distorsion cognitive
qu'on va développer en grandissant.
C'est déterminé par nos expériences,
par qui on est comme personne.
Ce n'est pas
linéaire. Tu fais ça, ça devient ça.
La même personne qui s'est faite mettre dans sa chambre
puis qui a dû apprendre à se réguler toute seule
pourrait vouloir prendre soin des autres
pour être sûre de ne plus se faire rejeter
ou pourrait aussi rejeter les autres
pour ne pas avoir à déléguer.
Oui, c'est ça.
Puis là, ce que ça donne,
mettons, dans une relation amoureuse,
dans des rapports sexuels,
bien, c'est ça.
Moi, j'en ai
tellement d'exemples.
Moi, je pense à une fille que je connais
qui a couché avec
un gars, puis le gars, sans crier gare,
il a décidé de tomber en pénétration anal.
Puis elle, elle a eu mal.
Mais mal.
Puis elle l'a pas dit
parce qu'elle voulait pas
le « turn it off ». Elle voulait pas le turn it off, elle voulait pas
casser le mood, elle voulait pas
elle se sentait responsable de
l'atteinte de l'orgasme de ce gars-là
le chantage affectif
quand les gars vont dire qu'ils ont les blue balls
pis ils nous mettent responsables
de leur
bien-être alors que wow
la seule et unique personne sur la terre
qui est responsable de ton bien-être, c'est wow, la seule et unique personne sur Terre qui est responsable de ton bien-être,
c'est toi. La seule et unique
personne qui est responsable de tes émotions,
c'est toi.
Je peux être là pour t'accompagner, je peux être là pour t'aider,
mais je suis pas responsable
de...
C'est aussi quand que tu te permets
de dealer comme ça, tu permets
aux autres de dealer de la même manière, dans le sens...
Tu sais, n'ai pas
d'exemple concret, mais
je dis au monde,
regarde,
tes émotions, ça ne m'appartient pas.
En même temps, je donne la permission
de ne pas prendre les miennes.
C'est ça.
C'est que, mettons,
tu dis quelque chose,
la personne, elle prend mal.
Oui.
Bon, c'est son émotion.
Oui.
OK, on va prendre un exemple.
Si tu es dans la bienveillance,
mettons que tu as un petit truc,
mais là, à un moment donné...
Mais tu sais, on le voit beaucoup en ce moment,
moi, je trouve, dans l'humour.
Tu sais, les gens s'offusquent parce que la joke,
elle était...
Je pense à Rosalie Vaillancourt, ça fait longtemps de ça,
mais moi, ça m'a vraiment marquée.
Au Poisson d'Avril,
elle avait fait comme joke sur Instagram
que son producteur, je pense,
l'avait mise enceinte.
Puis dans les commentaires,
il y avait du monde qui disait « Oh mon Dieu, c'est tellement
inadéquat, il y en a qui essayent d'avoir des enfants et qui sont pas capables
et là, tu rétires ça! »
Puis moi, je venais de vivre
une fausse couche. Moi, j'étais là-dedans, all the way.
J'essayais de retomber enceinte, pis ça marchait pas.
Pis j'avais de la peine, pis à chaque cycle
que j'avais mes règles, j'étais détruite.
Pis pourtant,
j'avais pas été offusquée par ça.
Parce que je savais que
Rosalie Vaillancourt est pas responsable
de mes émotions.
Rosalie Vaillancourt, si tu nous morises, ça fait des jokes.
Si la joke résonne
à l'intérieur de moi et me fait vivre quelque chose,
je suis responsable de me dire
« Whoop-a-lay! »
Ça me touche, ça me blesse.
Ça me fait vivre quelque chose.
Je vais accueillir
cette émotion-là et je vais me poser des questions.
À quoi sert cette émotion-là?
Elle sert à quelque chose. J'ai quelque chose de non résolu à l'intérieur de moi,
puis je vais aller chercher de l'aide si j'en ai besoin.
Je vais résoudre ça.
Mais ce n'est pas
à Rosalie Vaillancourt à arrêter
de faire des jokes
pour être donc bien sûr que personne ne vive des émotions.
C'est parce que c'est ça, on est dans une société
où on ne veut donc bien pas que le monde vive
des émotions parce qu'on pense que c'est dangereux
les émotions, mais ce n'est pas ça.
Ce n'est pas dangereux.
Tu choisis à quoi tu t'exposes aussi.
À un moment donné, si Rosalie va encore,
tu as le trigger « mute » là, « one follow » Chris.
À un moment donné, elle n'a pas...
En même temps, je suis full d'empathie
pour cette personne-là parce que la personne
qui a fait ce commentaire-là, elle devait être super souffrante.
Mais c'est ça.
Sauf à cachette, Chris.
Non, c'est ça. Sauf à la cachette, Chris.
Non, c'est ça.
Va chercher.
Mais là, c'est qu'elle cherche des coupables.
Elle se sent pas mal, puis elle tombe dans la partie numéro 3, dans la pulsion d'attaque.
Là, elle va donner de la marre.
Au lieu d'accéder à sa tristesse,
puis de dire, ah, ça fait mal,
mon Dieu, ça fait juste me mettre dans la face
que moi, je suis pas capable d'avoir un bébé
et que j'en voudrais un maudit,
que ça me fait de la peine.
C'est tellement...
Moi, ça m'a beaucoup empowé de réaliser
que personne n'avait le contrôle
sur le fait que je sois heureuse ou triste
et qu'à la fin de la journée, c'était...
Pas dans le sens de...
« Ah, t'es triste, c'est toi qui fais le choix d'être triste. »
Ça, c'est comme « fuck off ».
Ça passe une bonne ou une mauvaise journée, genre.
Oui, tu sais, je sais pas, je suis comme...
Ça, ça m'empower beaucoup de me dire
« Ah, ces gens-là, ils ont pas le contrôle
sur la fin de la journée, comment moi,
je décide de délai avec mes émotions. »
Il va en avoir, je vais ressentir la colère,
je vais ressentir la tristesse, ça ne m'appartient pas,
c'est passager, ça va partir, je vais vivre autre chose,
puis c'est correct. On va me dire « C'est pas de la fauteesse, ça ne m'appartient pas, c'est passager, ça va partir, je vais vivre autre chose, c'est correct. C'est pas de la faute à personne, oh mon dieu, ça soulage, c'est épouvantable.
Oui, c'est ça, toi c'est un cheminement que tu as fait, mais il y en a qui ont vraiment,
il y aurait intérêt à faire ce cheminement là aussi pour arriver à cette prise de conscience
parce qu'eux-mêmes, ils vont mieux aller. Moi, c'est ça que
je vois dans mon entourage.
Ceux qui sont les plus difficiles à vivre,
ceux qui sont les plus explosifs
et qui vont racheter le monde
quand ça ne fait pas leur affaire,
c'est eux les plus souffrants, dans le fond.
C'est eux qui sont poignés avec
ce ressentiment-là
dès qu'on ne va pas
dans le même sens qu'eux.
C'est ça,
c'est des gens qui ont besoin
d'aide pour être capables d'accéder
à leur tristesse par rapport à ce qu'ils font pas leur affaire,
à ce qu'ils font pas leur affaire.
Pendant vraiment longtemps,
c'est juste pour
finir la petite, pendant longtemps, ça m'a vraiment
trigger le monde qui était là. Moi, je donne tout le temps
pis je reçois jamais rien en retour.
Genre ces gens-là, j'entendais cette phrase-là pis c'est quelque chose que j'ai entendu souvent le monde qui était là. Moi, je donne tout le temps, puis je reçois jamais rien en retour. Genre, ces gens-là, là,
j'entendais cette phrase-là, puis c'est quelque chose que j'ai entendue
souvent du monde autour de moi. Est-ce que ça me gossait?
Parce que j'étais comme, ben, donne rien,
tabarnak, si t'es pauvre après ça de plein...
T'as rien reçu, mais...
Genre, c'était tellement une frustration
que j'avais, puis avec du recul,
tu sais, comme, je comprends que ça peut être frustrant
quand que, toi,
en tout cas, mais si tu lâches prise, là, puis que tu fais, je donnes que ça peut être frustrant quand que, toi, en tout cas, mais si tu lâches prise
et que tu fais je donne parce que j'ai envie de donner,
je ne donne pas quand je n'ai pas envie de donner.
Jamais tu vas avoir l'impression que tu donnes
de l'over parce que tu vas tout le temps
te respecter.
C'est sûrement que ces personnes-là qui disent ça,
c'est que souvent, c'est sûrement qu'ils donnent
sans vouloir vraiment. Tu sais, les gens, justement,
qui, ah, il faut que j'aille déménager,
puis qu'ils sont tout le temps là, oui, je vais venir t'aider,
je vais t'aider, je vais t'aider, mais qui n'ont pas nécessairement
envie. Fait que c'est ces personnes-là qui vont...
C'est ça, après ça, c'est que moi, quand je donne, je donne
volontairement, mais je donne pas.
Souvent, là, puis pas à tout le monde.
Je choisis les personnes que je veux donner,
parce que crime, fait que ça fait
que je dirais jamais ça, tu sais.
Mais les personnes, peut-être, qui donnent trop,
alors qu'ils veulent même pas,
qu'ils sont pas tant, tu sais, qu'ils veulent pas tant à l'intérieur.
Tu le sens plus.
C'est ça, c'est ce qu'on appelle les people pleasers.
Puis ça, les people pleasers,
on forge ça dès la petite enfance,
justement, en utilisant
des systèmes de récompense.
Puis quand on met beaucoup l'accent
sur le renforcement
externe plutôt que la validation
interne, les bravos mon champion
puis go t'es capable, fais-en toujours plus
ça, ça
ça nous crée des problèmes
de croire que l'amour est conditionnel
oui c'est ça, tu dépends
du renforcement externe pour
avoir l'impression d'avoir de la valeur
tu penses que l'amour se mérite
qu'il faut que t'atte penses que l'amour se mérite,
qu'il faut que tu atteignes un certain niveau de compétence et qu'il faut que tu te conformes aux attentes de l'autre
pour mériter d'être aimé.
Puis là, c'est le monde qui se demande,
qui a toujours peur d'être pas suffisant.
Ça, pour en revenir à la petite cocotte que je disais,
je salue sa capacité d'affirmation.
Si tu as tout le temps peur de décevoir l'autre
ou de perdre l'amour de l'autre, tu ne seras pas capable de t'affirmation. Si tu as tout le temps peur de décevoir l'autre ou de perdre l'amour de l'autre,
tu ne seras pas capable de t'affirmer.
Tu ne seras jamais capable.
Quand on est
enfant,
en tout cas, moi, j'ai vécu
dans un environnement
où le rouspétage,
on n'avait pas le droit de faire ça.
Je me souviens, en cinquième année, la prof, sa règle numéro un,
c'était pas de rouspétage. Mais ça, c'est d'éteindre la capacité d'aff le droit de faire ça. Moi, je me souviens, en cinquième année, la prof, sa règle numéro un, c'était pas de rouspétage.
Mais ça, c'est d'éteindre la capacité d'affirmation de la personne.
Tu te demandes même pas pourquoi que l'enfant ne veut pas collaborer ou whatever.
Si tu donnes une consigne,
puis que l'enfant, il veut un deux minutes de plus,
puis que tu lui permets même pas la place de s'exprimer, de s'affirmer,
ben attends-toi pas à ce qu'il soit
capable de s'affirmer dans son couple, dans une
relation sexuelle, quand il y a quelque chose qui fait pas son affaire.
Attends-toi pas qu'il soit capable de demander
sa troisième semaine de vacances, puis son augmentation de salaire
à son boss, tu sais.
Fait que, c'est...
C'est ça, là.
Qu'est-ce que t'allais dire?
Antoine,
je sais plus, là. Ah oui, c'est parce qu Qu'est-ce que tu allais dire? Antoine, je ne sais plus.
Ah oui, c'est parce qu'on parlait de la madame qui commente
en dessous de Rosalie Vaillancourt.
Ma mère me dit souvent quand j'étais jeune
que j'étais responsable de mes actions, mais pas des réactions des autres.
Ça, ça a changé ma vie de penser à ça.
Sauf qu'il y a quand même des moments où je me sentais
coupable, mettons, d'avoir posé une action
parce que je recevais cette réaction-là, puis ma mère
était comme, encore une fois,
ma gourou,
elle me posait tout le temps la question
est-ce que t'as fait quelque chose dans le but de blesser
quelqu'un ou dans le but de, tu sais,
si la réponse est non,
mais t'es pas responsable de cette réaction-là, tu sais.
– Oui. Puis moi, j'amènerais
aussi un autre angle d'intervention
par rapport à ça. Parce que là, ce que tu tu vivais c'était de la culpabilité
puis moi je veux pas effacer
ta culpabilité
mais c'est ça
c'est contre-productif
de juste essayer de te convaincre que t'as pas besoin
d'être coupable, non tu te sens coupable, il y a une raison pour laquelle
tu te sens coupable
t'as fait de la peine à quelqu'un
alors que toi c'est pas ça que tu voulais faire de la peine à quelqu'un
c'est important de l'accueillir ça
puis de se demander
j'ai fait de la peine à cette personne là
c'est pas ça que je voulais
des fois on a été maladroit
puis il faut réparer ça
des fois il faut revenir puis s'expliquer
puis s'excuser
puis il y en a qui justement ils veulent tellement pas la vivre
cette culpabilité qu'ils vont dire non que je vais m'excuser. Puis il y en a qui, justement, ils veulent tellement pas la vivre, cette culpabilité, qu'ils vont dire
« Non, no way que je vais m'excuser pour ça! »
Parce qu'ils veulent pas reconnaître, justement, qu'ils ont
fait quelque chose de pas correct, parce que c'est trop
confrontant, ça fait trop mal à leur égo.
Fait que c'est important
d'élever nos enfants pour qu'ils soient
confortables avec ça.
De pas démoniser
la culpabilité, mais de l'amener à
apprivoiser la culpabilité, puis de dire « Ah, écoute-là la culpabilité, tu de l'amener à apprivoiser la culpabilité
et de dire, écoute-là la culpabilité.
Tu te sens mal par rapport à ça?
Je te comprends.
C'est vrai que ce n'est pas le fun de faire de la peine à quelqu'un.
Ce n'est pas le fun quand quelqu'un nous dit
qu'on lui a fait de la peine.
Puis c'est ça.
Si vraiment, j'ai peut-être été maladroite,
ça a sorti du croche, je ne suis pas sûre de prendre tout ce que je voulais dire,
puis ça a sorti du croche, on répare ça.
Puis comme ta mère a dit, si vraiment,
il n'y a rien qui t'a fait d'un pas correct,
c'est là,
de s'imaginer dans le cours de tennis,
puis ça, c'est ses émotions
à aller, puis moi, je suis de l'autre bord.
C'est ça. Je ne pense pas que c'est dans le but
de vraiment pas...
C'est ça, exact. C'est vraiment juste
questionne-toi, ta culpabilité à part de où. Est-ce que tu as fait quelque chose dans le but de blesser? C'est dans le but de vraiment pas c'est ça exact c'est vraiment juste questionne toi
dans culpabilité à part de ou est ce que tu as fait quelque chose dans le but de blesser
mais je suis brisé je t'assure côté d'elle le tout le long du vidéo on va voir demain
je pense que je vais écouter mais c'est parce que tu es là on je pense que c'est ça le podcast que je vais réécouter
mais c'est parce que tu sais là on parle
de ce qu'on veut livrer à nos enfants
mais c'est parce que nous autres si on est des enfants
qui ont vécu des enfants avec des parents
alors j'ai à dire qu'on fait quoi avec tout ce pataclan là
ben c'est ça
c'est pour ça que si les gens
qui écoutent ça
ils se sentent
confrontés que ça éveille des choses
et que ces choses-là sont trop
dures à vivre. Ils ont envie d'aller prendre une brosse.
Ils ont envie de fesser dans le mur.
Ils ont envie d'avoir des comportements
qui vont faire en sorte qu'ils ne vont pas vivre ça.
Parce que c'est too much. C'est le signe.
C'est la petite lumière qu'ils devraient allumer pour dire
« Ok, tu as besoin d'un safe space. »
La thérapie, c'est à ça que ça sert.
La thérapie, c'est le safe space pour sert. La thérapie, c'est le safe space
pour vivre tout ce qu'on a à vivre
dans le non-jugement.
Quand tu arrives dans le bureau
d'un psychoéducateur, sexologue,
psychologue,
tous les hogs,
toutes les personnes
qui travaillent en santé mentale,
toutes ces personnes-là,
leur job, c'est ça, c'est
d'accueillir, de
donner le safe space aux personnes pour
vivre ce qu'ils ont à vivre, puis c'est, parce que c'est en
le vivant, comme j'expliquais tantôt avec l'enfant
qui revient de l'école, puis qui s'est fait niaiser,
bien, c'est en donnant ce safe space-là
que la personne va guérir
petit à petit, en thérapie,
c'est ça qui est fait, c'est qu'on ouvre
sur des traumas,
sur des situations qui ont été challengeantes.
On replonge dedans.
On leur vit, mais en sécurité.
Puis de leur vivre
en sécurité, c'est ça qui permet
la guérison.
Fait que, tu sais, parlez-en
entre vous autres. Parlez-en entre amis.
Accueillez-vous là-dedans.
Faites-vous des séances.
On se déverse, puis on s'écoute, accueillez-vous là-dedans, faites-vous des séances, on se déverse,
puis on s'écoute, puis c'est tout.
Puis fuck les solutions,
c'est pas ça qu'on veut, on veut juste sortir
le méchant, tu sais.
Ça fait tellement du bien, là.
Pour ceux qui n'ont pas
cette relation-là avec leurs parents,
mettons, tu sais.
Tu conseilles-tu à des...
Parce que, tu sais, tantôt, tu disais,
psychoéducatrice, c'est pour les enfants, des fois, qui ont des... Est-ce que tu conseilles-tu à des parce que tu disais psychoéducatrice
c'est pour les enfants
des fois qui ont
est-ce que tu conseilles
pour un parent
qui n'a pas nécessairement
de
très
on s'entend
on apprend tout
mais mettons
mon enfant
je ne conseille pas
qu'il y ait des problèmes
pas du tout
pas encore
mais moi j'ai plein de parents
qui me consultent
en prévention
moi j'en ai des parents
qui me consultent
qui me disent moi mon enfant il n'a pas de problème je me consultent en prévention. Moi, j'en ai des parents qui me consultent et qui me disent, moi, mon enfant, il n'y a pas de problème.
Je veux juste être enlignée
par rapport aux interventions.
Il y a mon livre, je vais m'auto-ploguer.
C'est quoi ton livre?
Le Tipou d'Amérique, publié aux éditions Saint-Jean.
Celui-là, il dit quoi?
Je parle vraiment...
En fait, j'explique plein...
Je parle de la masturbation,
je parle des enfants qui sont difficiles à la table.
Je parle de plein de comportements préoccupants.
J'ai un chapitre complet sur le développement du cerveau
pour comprendre tous les comportements désagréables
de nos enfants qui ont une raison d'être
due à leur immaturité cérébrale.
Juste ça, de comprendre ça, ça change nos lutinettes
par rapport aux comportements qui sont dérangeants.
J'ai un chapitre complet sur les émotions.
Un autre sur la relation par enfant.
Pour moi, c'est central.
Un sur le sommeil parce que c'est tellement important.
Puis un autre sur les préoccupations fréquentes
des parents.
T'en as-tu un sur le partage?
Oui! Dans les préoccupations fréquentes,
j'en en parle.
Non, parce que je suis rendue là de ma fille,
j'en veux pas partager.
J'ai une capsule à Jutira là-dessus sur mon Instagram.
Je sais pas comment l'amener
je veux pas l'obliger
pour dire genre la chicaner quand elle partage pas
mais en même temps je veux qu'elle partage
mais elle veut pas
tu m'enverras le lien
si ça m'intrigue
où est-ce que
je veux pas éteindre le podcast
mais je veux juste savoir où est-ce qu'on peut te trouver
me trouver physiquement mon livre mon livre est partout Je ne veux pas éteindre le podcast, mais je veux juste savoir où est-ce qu'on peut te trouver.
Me trouver physiquement, mon livre?
Non.
Mon livre est partout.
Ton livre est partout.
Je suis sur Facebook et Instagram.
Je suis aussi sur TikTok, mais je ne suis vraiment pas très active.
Tu fais des capsules sur Instagram.
Sur Instagram, c'est plus du contenu infographique.
C'est plus des capsules visuelles. C'est des carousels de 10 slides avec des petites images.
C'est très ludique. C'est très drôle.
Moi, je me trouve drôle.
Puis,
sinon, j'ai mon site Internet
avec des formations en ligne
qui sont dessus.
Ça, c'est...
Tantôt, on parlait des matins difficiles.
Des fois, la séparation peut être challengeante.
J'ai une formation là-dessus sur mon site Internet
pour outiller les parents à mieux comprendre
ce qui se passe dans mon intérieur de type
et comment faire pour susciter sa collaboration
lors des matins plus difficiles.
C'est ça.
Je suis sur les médias sociaux,
mais je ne prends plus de clients.
Écrivez-moi pas pour la consultation.
Je ne prends plus personne pour l'instant.
Mais c'est une plateforme payante ou…
Mes formations sont payantes.
Oui, c'est ça.
Mon livre aussi.
Mais mes capsules, tu sais, mes capsules,
je publie à tous les mercredis sur mes médias sociaux.
Fait que je donne de l'information à tous les mercredis
sur un sujet différent.
C'est pertinent même.
Mettons, le contenu que tu proposes en ligne,
est-ce que c'est aussi pertinent pour les gens qui ne sont pas parents,
tu penses?
J'en ai une sur le dodo, une sur l'intégration à la garderie
et une sur
les séparations.
J'ai-tu dit deux fois ça?
Non.
Mais là, j'en ai une à venir sur les émotions.
Puis celle-là, elle va être pertinente
pour tout le monde, tout âge confondu,
qu'on soit parent ou pas.
– On est tous un enfant, ça nous parle.
– Exactement.
– Ça ne se sent pas quand on est enfant.
– Celle sur les émotions,
elle n'est pas encore prête.
Mais quand elle va être disponible, celle-là,
c'est sûr qu'elle va pouvoir s'adresser à tout le monde.
Mais moi, je sais qu'il y a plein de monde
d'adultes qui m'écrivent pour dire « je n'ai pas d'enfant,
mais je lis toutes
tes capsules parce que je trouve ça intéressant,
ça me fait comprendre des affaires sur moi aussi. »
Ça, c'est vraiment intéressant.
J'adore ça quand le monde
me dit ça, qu'ils ont pas d'enfants,
mais qu'ils trouvent ça le fun pareil parce que ça les aide,
eux, comme adultes, je trouve ça très cool.
– Bien oui, parce que ça vient, comme tu dis, avec la confiance,
avec le fait de s'exprimer
dans notre sexualité, il y a parce que ça vient, comme tu dis, avec la confiance, avec le fait de s'exprimer dans notre sexualité.
Il y a plein d'affaires
que tu dis que c'est
tout relié à notre petit enfant intérieur.
– J'ai
un peu honte de dire ça, mais
pendant le podcast, je pensais pas tant à ma relation
avec mon fils que je vais avoir en tant que mère.
Je pensais beaucoup plus à moi en tant qu'enfant.
– Ça commence comme ça. – Bien oui.
Bien oui. Puis c'est normal aussi, tu sais. – Faut-tu Ça commence comme ça? Ben oui, c'est normal aussi.
Faut-tu t'aider toi avant?
Avant, exact.
Je pense que c'est le réflexe naturel.
Moi aussi, j'ai pensé à moi,
mais aussi à Céliane aussi.
Oui, c'est sûr.
C'est normal parce que tu es dans le concret.
Tu as des exemples.
Elle existe.
Il existe, mais elle est là.
S'il y a quelque chose que je retiens le plus plus plus que je veux
tellement être certaine
c'est qu'il se sente tout le temps en sécurité avec moi
parce que je réalise que moi c'est peut-être
ça qui a manqué
je me suis pas toujours sentie en sécurité
j'ai souvent senti justement que
il y avait des conditions à l'amour
ou que je devais
être agréable.
Moi aussi, ça a été vraiment
dans le people-pleasing, mais
j'ai comme été à l'inverse.
Je pense que moi, j'ai plus pris la troisième sortie
à un moment donné, que j'ai juste
fait consommation, mancalis,
people-pleasing, fuck tout le monde,
c'est ce que tu penses, parce que je n'avais pas le choix,
parce que ça m'affectait tellement fort. Fait que pour être... Je pense que ce que je pense parce que j'avais pas le choix parce que ça m'a fait qu'ils étaient tellement fort fait que pour être je
pense que ce que je retiens le plus plus plus de tout le sait que je veux
tellement qui sont en sécurité avec moi c'est à tout cas c'est ce qui ça va être
ça on va espérer très fort non mais je l'enverrai chez matin du jour maintenant
mais oui parce que juste justement vu que tu veux tellement c'est
ça c'est ça que ça va être que j'avais retenu le plus d'autres qu'est ce qui est bien pour
vrai plein et plein la fin mais moi c'est ce qui était relié b les émotions vivre les émotions
accepté les émotions tu vois je m'en allais dans le même chemin que moi que c'est ça c'est ce qui
est qui est qu'il je suis vraiment contente de l'avoir
appris.
C'est vraiment de vivre, d'accepter les émotions.
Moi, c'est ça que je retiens le plus.
C'est tough.
Je pense que je réalise
qu'il y a des affaires que je pensais qui étaient guéries à l'intérieur de moi
qui clairement ne le sont pas.
C'est ça.
J'ai fait beaucoup de travail
à essayer de ne plus être une
sauveuse.
Je suis vraiment le genre de fille qui, en couple, va payer
une psy à son chum avant de me payer une psy à moi.
Pour que, comme lui, il soit bien
et que si t'es bien, je suis bien.
De vraiment vivre à travers l'autre.
J'ai beaucoup calmé ça, mais je réalise que je suis encore
là-dedans beaucoup.
De vouloir plaire et de vouloir aider les autres
avant de m'aider moi.
C'est ça.
Qu'est-ce qu'elle t'a appris, ce qu'elle a dit pour régler ça?
Ben, de
m'écouter
beaucoup. Tu sais, je pense que
c'est ça. Je pense que je manque
d'écoute pour pour moi puis que tous les
conseils qui était donné autant pour l'enfant que pour moi enfin le c'est d'avoir un safe space puis
je pense que ce safe space le jeu les peut-être pas tout à fait acquis puis que je dois être mon
propre safe space avant d'en faut que je me permette de vivre des affaires en fait c'est
ça c'est de
travailler sur mon safe space à moi perso. Oui, puis t'auto-valider, puis t'auto-dire,
hey j'ai le droit d'être en maudit, j'ai le droit d'avoir de la peine, j'ai le droit d'être
a mess en ce moment, j'ai le droit d'être dans ma... Souvent on dit hey non mais reviens-en,
puis on essaie de revenir à être adéquate.
C'est beau, j'en reviens.
C'était toi-même.
Tu as le droit. Tout le temps, j'ai été la personne qui pleure et qui s'excuse.
Si je riais trop fort, je m'excusais.
Si je pleurais trop, je m'excusais.
J'ai été beaucoup dans l'excuse et dans le justement.
Je travaille là-dessus, mais je pensais vraiment que c'était...
Si tu t'excuses, on va être...
Non.
Excuse-toi, go.
C'est ça.
Je pensais que j'avais fini de travailler là-dessus, mais...
Christ que non!
C'est un cheminement à toute ta vie, on travaille sur nous toute notre vie, puis c'est
ça qui est cool.
Oui.
C'est ça, mais quand tu as dit tantôt que si on était trigger, puis que là justement,
c'est moi je suis vraiment trigger présentement, fait que j'ai de la difficulté à mettre
des mots parce que là je serais dans mon réflexe de juste aller me cacher puis de vivre ça tout seul. Oui, puis en tout cas, vous allez voir à travers la parentalité
qu'on grandit énormément parce que notre propre maturité affective est mauditement challengée par
l'immaturité de nos tout petits. C'est ça, des fois, il faut se rappeler que c'est nous
les grandes personnes.
C'est nous qui devons...
Ça te fait grandir là-dedans, c'est sûr.
Moi, j'ai full grandi depuis, ça fait deux ans.
J'ai vraiment beaucoup appris.
Si je n'avais pas eu Soléane,
je ne serais peut-être pas au même stade que...
J'étais beaucoup dans...
Je suis comme ça, je suis comme ça.
Moi, je suis comme ça.
Est-ce que... On peut peut-être le garder pour l'after show, j'étais beaucoup dans « ah, je suis comme ça, je suis comme ça ». Moi, je suis comme ça. Ah, OK. Je suis comme ça, oui.
Est-ce que, puis on peut peut-être le garder pour l'after show,
mais j'ai une dernière question.
Qu'est-ce que tu penses du fait que,
tu sais, la relation grand-parent-petit-enfant
versus parent-enfant, là.
Oui.
Il y a beaucoup de comme,
tu vois ta mère, elle t'a élevé de même,
puis là, maintenant que tu as un enfant,
ta mère est donc bien fine, puis cute,
avec ta petite fille, tu sais.
Oui.
C'est pas vraiment mal. Oui, mais ils n'ont pas, c'est fille, tu sais. T'achètes pas vraiment.
Oui, mais ils ont pas, c'est ça, parce que c'est pas le même rôle.
C'est ça.
C'est ça, là, que la récompense d'être maman,
c'est un jour être grand-maman.
J'ai déjà entendu ça.
Bien, il y en a qui le seront pas, là, c'est très simple.
Mais, oui, oui,
c'est vrai. Moi aussi,
j'avoue, ma mère, je suis comme, t'as pas, ouais,
c'est comme ça, non? Oui, c'est ça. C'est parce qu'il y a la responsabilité, pas en même, genre. Oui, c'est ça, c'est pas le même rôle,'avoue ma mère je suis comme ta va ouais c'est pas ce qui est la
responsabilité pas même c'est pas le même rôle pas en tout pas en tout pas en tout on peut faire
écouter ça nos mamans on va voir comment qu'ils réagissent moi je pense ma mère va réagir ben là
t'es-tu malheureuse t'es-tu malheureuse ah mais c'esttu malheureuse? Ah, mais c'est ça. Il y en a beaucoup. Ça, c'est quand la culpabilité
est too much too bad.
Quand la culpabilité, là, elle fait mal.
Fait que là, paf! On met notre armure
puis on rejette ce qu'on entend.
Mais c'est pour ça, là,
il faut vraiment qu'on garde ça en tête.
La culpabilité, c'est notre ami.
On le sait. Si on se sent coupable,
c'est parce que, dans le fond, c'est pas ça que tu voulais.
Les connaissances, ça évolue,
quand on est bien.
Je recommande pas les mêmes affaires
que je recommandais il y a 7 ans.
C'est pas de leur faute.
Maman aussi, je veux dire,
je t'aime, OK?
C'est réglé.
Parce qu'elle est du genre à se sentir coupable
pour le restant de ses jours.
Oui, c'est ça, maman aussi.
C'est pour ça que je suis en réflexion.
Je lui fais écouter en même temps.
Ramène, elle a peur de me déranger.
Elle veut être sûre
qu'elle n'est pas trop.
J'en veux de toi.
J'en veux plus de toi, maman.
C'est correct.
On les aime.
Merci, Sarah. On va continuer dans l'est correct. Pauvre Chy. On les aime. Merci, Sarah.
On continue dans l'after show.
On a eu plusieurs questions en rapport à la sexualité
et à l'éducation à l'enfance.
On va rester avec l'after show avec toi.
Merci.
Merci.
Ça va être un...
Ça pourrait être toute la prochaine saison
avec elle.
Non. Ça pourrait être toute la prochaine saison avec elle. La gang, je pense que j'ai des plus bons trucs.
Non.
On aimerait prendre un petit moment
pour remercier nos membres
Patreon royaux.
On vous aime, la gang.
Merci énormément.
C'est grâce à vous qu'on fait ce qu'on fait.
C'est grâce à vous qu'on peut venir ici
aux deux semaines et ne pas être stressé.
Inviter nos enfants
à inscrire
nos enfants à la garderie.
Inscrire nos enfants au soccer. manger du filet mignon, ne pas regarder les prix à l'épicerie,
c'est grâce à vous tout ça. C'est grâce à vous. Non c'est une blague, je regarde les prix.
Moi aussi je trouve ça cher. Ça coûte cher.
Ça coûte cher. Ça coûte cher. Ça coûte cher. Ça coûte cher.
Si on est dans le temps,
ça coûte 150,
on s'en sort pas avant 300.
Bon.
Bref.
Merci, gang.
Je suis vraiment désolée.
On a eu une grosse journée.
On aimerait remercier
Annie Beaudoin,
Chloé Saveur,
Shannon Bepoigne,
Sophie Willschmidt,
puis un nom en caractère japonais
que j'aimerais bien se prononcer. Moi, je suis sûre que cette personne-là s'est inscrite et elle s'est dit, ma personne-même, elle ne pourra pas.
Son courriel, c'est...
Non, pauvre petite personne, excusez.
Elle ne va pas demander.
Excusez.
Mais je comprends que tu as eu l'autre. OK. On se renonce un peu. Bref. Et en passant, je rappelle que ces personnes-là,
ils ont accès maintenant, nouvellement,
à un concours mensuel
qu'on fait tirer un de nos produits
de notre gamme sexe orale.
Là, en ce moment, ce qui est sorti,
c'est notre rodéo.
Je ne sais pas si les autres ont sorti
d'ici le temps que ça va sortir.
Mais en ce moment, on donne un rodéo
parmi toutes les personnes.
Donc, vous avez encore le temps de vous inscrire.
Et à la fin du mois,
on va révéler la personne
ou la personne gagnante.
Je vais me dire la personne.
Donc, la personne gagnante qui va gagner le rodéo
qui est notre premier jouet sexe oral.
C'est le jouet le plus puissant
que j'ai vu de ma vie.
Toi.
Puis c'est ça. Fait qu'il est dans notre
compagnie sexorale.
Dans notre merch.
Dans notre compagnie.
Fait que voilà. Fait qu'à inscrivez-vous.
Vous avez encore le temps si vous voulez gagner ce jouet-là.
Sinon, ça va être parmi vous, mes amours.
Bonne chance. Bonne chance.