Sexe Oral - Les relations toxiques avec India Desjardins
Episode Date: November 10, 2022Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, les filles reçoivent India Desjardins. Elle est venue nous expliquer comment reconnaître une relation toxique et comment s'en sortir si c'est votre cas. Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Shop Santé Pour plus d'informations: https://glnk.io/103kq/so Code promo pour 15% de rabais: SO Le podcast est aussi présenté par Oxio. Pour plus d'informations: sexeoral.oxio.ca Code promo pour essayer Oxio gratuitement pendant 1 mois: SEXEORAL Pour 10% de rabais sur vos commandes chez Ô Dépanneur: sexeoral https://odepanneur.ca/ ---- Pour collaborations:info@studiosf.ca Pour toutes questions:sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoral Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
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Fait que si jamais ça vous tente, les ambassadrices, je donne des séances d'information à tous les lundis.
Fait que faites juste écrire sur Eros et compagnie que vous voulez faire
des démos à domicile comme je fais
toutes les 20 semaines et c'est incroyable.
Puis dites que vous êtes référée par sexe oral
et vous allez être dans ma séance d'information.
Je vais pouvoir vous expliquer comment ça fonctionne
pour faire ça comme travail.
Bravo!
Yeah!
Une production du studio SF.
Allô?
Salut.
Je suis vraiment, vraiment contente
parce qu'aujourd'hui, on invite
India Desjardins,
qui est sa...
Mon idole!
Moi, j'étais à côté d'eux.
Je comprenais vraiment le vibe.
Au début, tu ne comprenais pas.
C'est ça.
Tu n'étais pas au courant.
Je n'étais pas au courant.
Je ne connaissais rien de ce qu'il disait.
Je me sentais un peu comme la...
Comme une petite turd.
Mais tu as appris.
J'ai full appris.
Et vous allez voir, mon discours change énormément.
Du début, que je suis comme,
« Ah non, je ne comprends pas. Je ne vis pas ça. »
Afin que je me rende compte que j'ai vécu une relation toxique.
C'est vraiment étrange.
J'ai réalisé des choses
que finalement, des fois, on pense
que c'est rien.
Indiana, India, India.
Tu es là. India, je ne sais pas
pourquoi, mais on dirait qu'il y a son nom dans ma tête.
C'est Indiana. Je ne sais pas pourquoi.
C'est l'histoire de sa vie.
C'est vrai? Elle s'est appelée tout à l'heure?
C'est sûr que oui.
Elle était extrêmement pertinente.
Elle est extraordinaire, cette fille-là.
Vraiment.
Ça aide à pousser nos réflexions.
Je suis certaine que chacun d'entre vous
va pouvoir se rappeler à quelque chose qu'elle dit.
Vraiment.
À quelque part.
Bon podcast, mais... C'est ça, on en a parlé un peu hors cam,
mais moi, ça fait des années
que je te suis avidement...
Qu'on se connaît, dans le fond.
Oui, mais là, moi, je te connais
depuis plus longtemps.
Puis c'est ça, là.
C'est ça.
Le votre lien, c'est vraiment, ça a commencé
à cause d'Aurélie.
C'est comme ça que vous vous êtes rencontrées la première fois.
Parce que pour ceux qui ne me connaissent pas,
j'ai écrit des livres qui s'appellent
Le journal d'Aurélie Laflamme.
Oui, qui ont changé ma vie.
Puis je parle de toi dans le premier podcast.
Puis c'est comme ça que je t'avais déjà raconté.
En gros, puis j'ai tout dit ça hors cam,
mais que c'est ça.
Moi, ça a comme été la première fois que j'ai réalisé
qu'on pouvait avoir des rêves qui se concrétisaient.
Ça a été avec Aurélie Laflamme
que quelque chose qui me semblait complètement inatteignable
a fini par m'arriver.
Puis là, ça a fait « Oh mon Dieu! »
Ça, ça veut dire que si ça, ça peut arriver,
il y a plein de choses qui sont à portée de main
qui peuvent m'arriver aussi.
Tranquillement, ça a été mon premier...
Parce que dans le fond, tu avais fait...
Pour résumer, tu avais fait une vidéo
parce qu'il y avait des gens
qui chialaient sur le choix de la comédienne
Marianne Verville
puis toi tu avais fait une vidéo
pour dire
qu'il fallait me faire confiance
si j'avais trouvé ça super cool
que si moi j'avais dit oui
au choix qu'il fallait me faire confiance
puis elle, elle racontait
qu'elle aurait aimé ça
participer aux auditions,
mais elle est allée à Disney,
qui doit te laisser
de meilleurs souvenirs, d'ailleurs.
Puis,
t'avais-tu fait le Splash Mountain?
Je m'en souviens pas.
Puis,
c'est ça. Puis là, nous, quand on a
vu ça, avec les jeunes
comédiens,
eux, ils ont dit, tu sais, moi, je suis plus vieille.
Fait que, tu sais, je suis pas nécessairement... Tu sais, je pense qu'on a tout appris,
tout le monde en même temps, les réseaux sociaux,
puis YouTube, puis tout ça.
Puis ça, c'était un peu les débuts quasiment, là,
qu'on voyait des vidéos sur YouTube.
Puis là, les jeunes comédiens, ils ont dit,
ah oui, on lui répond.
Et là, on a fait un vidéo de groupe. Et je me souviens, on était dans une chambre d'hôtel. Je ne me souviens pas exactement, mais je me souviens qu'après aussi, on t'a invité à la première.
La première, c'était avant la vidéo-réponse.
Ah, c'était avant?
Oui. Parce qu'après ça, j'étais allée à la première
puis après, quand je suis revenue,
le lendemain, vous aviez lu mon cahier
que je vous avais donné à la première.
Puis là, vous aviez répondu en me disant
dans le fond que vous aviez lu le cahier
puis tout le monde.
Puis là, moi, je capotais parce que Jay
avait dit que j'étais très belle à la première.
J'étais comme, ah mon Dieu!
C'est vrai! Je cap capoté jérémy est ce qui
est qui incarnait un des personnages oui pour ce qu'on était dans le fond ce pour ce qu'on
était dans la chambre d'hôtel quand on avait répondu parce que dans le fond quand tu avais
fait ton vidéo on t'avait invité à la première c'est ça puis après on avait on s'était rencontré
plus la présente avait fait un vidéo oui Ça fait qu'on s'est toujours,
on est toujours restés un peu en contact.
– Oui, c'est ça. On avait refait
autre chose ensemble. Tu avais accepté de faire
une vidéo dérangeante avec moi
pour ma chaîne YouTube des années plus tard.
C'est très gentil d'avoir fait ça, d'ailleurs.
– Puis tu m'as super inspirée,
puis je ne suis pas capable de
faire exactement ce que tu m'as dit
de faire, OK? Parce que toi, tu m'avais dit d'avoir plus confiance en moi.
Puis tu sais, c'est rendu, tu sais, des fois, même quand on a une relation,
comme moi, on pourrait dire que je suis plus vieille, je suis plus la grande soeur, tout ça.
Mais je pense que des fois, à un moment donné, on peut s'apporter mutuellement.
Puis moi, je disais que des fois, j'étais gênée de mettre des choses sur les réseaux sociaux
qui faisaient que j'ai l'air de me vanter.
Puis là, Lisanne était là, là mais voyons il faut que tu le
met c'est comme ça maintenant pire j'étais comment on était sur le jeu de
tél sécu fait grâce à l'isande des fois j'ose un petit peu plus des choses mais
je n'ai pas tout mais oui des fois j'ose un petit peu plus mais déjà fait que
c'est ça qu'on va en gros c'est ça notre lien qui fait que c'ose un petit peu plus mettre des choses. J'adore. C'est trop cute. Fait que c'est ça notre...
C'est ça notre lien
qui fait que c'est un lien un peu.
Tu sais, il y a quelque chose dans nos
vies mutuelles qui nous
unit un peu pour la vie parce que
t'as été une lectrice, puis moi je t'ai vue aller.
Puis là maintenant, j'admire que tu es une
femme d'affaires, puis que t'es plein de projets
puis tout ça. Puis
j'aime ça te voir grandir. Tu sais, c'est le fun
de rencontrer des gens quand ils sont jeunes,
puis les voir grandir,
puis voir ce qu'ils deviennent
comme femmes.
C'est ça que j'ai comme...
C'est ça qu'on a comme lien
qui veut... Pour moi, c'est pour la vie,
parce que c'est quelque chose... C'est un point tournant
chacun, chacune dans notre vie, tu sais.
Surtout dans mienne, disons-le.
Moi, ça a été
le premier événement
qui m'a montré que je pouvais
être ici. Je considère que
pour moi, en tout cas, ça a été comme le premier
pivot dans ma vie
d'accomplir ce que j'avais
envie d'accomplir. Pour vrai, c'est...
Puis, tu sais, comme aujourd'hui,
mettons, à l'année première.
Mais à ce moment-là,
dans ma tête de petite fille de 14 ans,
c'était un film.
Ça ne se pouvait pas.
Moi, la raison pour laquelle je t'ai invitée
à la première, c'est que je trouvais ça
j'aime les femmes et les jeunes filles et j'aime les femmes qui prennent
position qui parlent puis toute ma vie je me suis dit moi là je vais être une
femme qui encourage les femmes à parler puis à prendre position puis à les mettre
de l'avant puis moi moi, à chaque fois que...
Puis j'ai fait ça,
tu sais, j'ai fait ça avec toi, mais j'ai fait ça
avec plein d'autres
aussi. Puis...
Puis moi, je trouvais ça
vraiment incroyable que
tu fasses cette vidéo-là,
que tu prennes position. Puis tu sais,
quand on prend position,
c'est pour des choses qui sont à la hauteur
d'où on est rendu dans notre vie.
Puis là, toi, c'était par rapport à une controverse
qu'il y avait sur Aurélie Laflamme.
Je veux dire, c'est...
Par rapport aux filles de 14 ans,
c'était une controverse importante.
Et là, toi, tu as pris position
de façon hyper intelligente parce que c'était beau controverse importante. Et là, toi, tu as pris position de façon hyper intelligente
parce que c'était beau ce que tu disais quand même.
Puis c'était très...
Je trouve que c'était très factuel.
C'était pas dans l'émotion.
Bien oui, il y avait de l'émotion,
mais je trouve que tu avais des bons arguments, tout ça.
Puis pour moi, ça va toujours être comme ça.
Moi, je trouve que c'est ça aussi,
la solidarité entre femmes
c'est de se soutenir
quand on prend position
quand on parle parce que bien souvent
dans la vie quand on est une femme qui prend position
on se fait fermer la gueule
tu sais
100%
ça t'en as parlé un peu
parce que là après
Aurélie Laflamme,
qui était dirigée plus pour les jeunes filles,
après ça, tu as travaillé sur des livres
qui étaient plus...
Parce que je n'ai pas encore lu M. Big.
Ah!
Mais j'aurais dû te l'envoyer avant qu'on vienne ici.
C'est pas grave.
Mais M. Big, j'en ai entendu parler,
puis je sais que ça, c'est plus pour les adultes.
Oui, mais tu sais,
il y a des plus jeunes aussi qui l'ont lu, mais oui, c'est plus pour les adultes. Oui, mais tu sais, il y a des plus jeunes aussi qui l'ont
lu, mais oui, c'est pour...
Dans le fond, j'analyse
la représentation
des relations amoureuses dans les fictions.
Je me suis basée
sur une relation qui est dans
une fiction de mon époque, parce que je me suis
dit, je vais prendre une vieille affaire,
comme ça, ça ne va pas
fâcher personne.
Puis, j'en parle comme si c'était des amis.
Ça fait que c'est basé sur, dans le fond,
une relation qui est dans Sex and the City.
Que ce n'est pas tout le monde qui a vu,
mais même si vous ne l'avez pas vu.
– J'allais le voir.
– Oui.
– T'as-tu déjà écouté Sex and the City?
– Non.
Mais j'en parle comme si c'était des amis.
Donc, je mets des exemples tellement clairs
que, dans le fond, même si tu n'as pas vu la série,
tu peux comprendre l'exemple,
soit en te référant à ta vie
ou à quelque chose que tu connais
ou à d'autres séries que tu connais.
Donc...
Mr. Big, là.
Parce que, là, dans le fond,
Mr. Big, dans Sex and the City,
c'est le personnage principal,
elle a un bonhomme.
Elle retourne tout le temps vers lui. Tout le temps, tout le temps. C'est tout le temps lui Mr. Big, dans Sex and the City, c'est le personnage principal. Elle a un bonhomme. Elle retourne tout le temps vers lui.
Tout le temps, tout le temps.
C'est tout le temps lui qui, finalement,
genre, elle va triper sur quelqu'un d'autre.
Mais elle retourne tout le temps vers Mr. Big.
Puis Mr. Big, d'un gros Christ de manger de marde,
dans mes mots à moi, je dirais.
Je ne sais pas, qu'est-ce que tu as dit dans ton livre de lui?
Tu parles-tu de lui un petit peu?
C'est que j'essaie de décortiquer comment la relation,
elle est devenue une relation toxique.
Puis, comment en fait,
on pourrait décrire ça?
Parce que des fois,
ce qu'on appelle relation toxique,
c'est une autre façon de dire
violence conjugale
pour ne pas la nommer.
Souvent, dans les centres d'aide pour femmes victimes de violence conjugale, souvent elles se rendent compte que les femmes vont beaucoup utiliser
relations toxiques, relations toxiques. Une des raisons pour ça, c'est que les femmes se
font beaucoup victimiser de la toxicité parce que, dans une relation toxique, souvent, la fille là-dedans qui est victime,
elle va se faire traiter de folle.
Parce que souvent, ses réactions vont être
plus visibles que ce qu'elle vive.
Mais donc, j'essaie de faire connaître
la violence psychologique, c'est quoi,
puis de décortiquer comment une relation toxique se crée.
Puis une relation toxique ou de violence.
Tu sais, il y a toutes sortes de formes de violence.
Tu as la violence qu'on voit qui est la violence physique.
Ça, on dirait que ça, c'est clair pour tout le monde.
Je veux dire, quand il y a un coup qui arrive,
bon, on sait que c'est de la violence,
on sait que c'est de la violence parce que c'est physique, on le voit. Mais il y a d'autres formes de violence qui sont moins visibles. Il y a la violence financière, il y a la violence verb moins connues. Puis la violence psychologique, souvent, est minimisée
parce que c'est
vraiment sournois, c'est pas visible,
c'est... Puis c'est ça qui
fait que c'est des...
Ça s'intègre
sournoisement dans la relation,
puis ça s'immisce plutôt
sournoisement dans la relation, puis que
ça devient difficile à détecter.
Mais ce qu'il faut voir, c'est un rapport de pouvoir.
C'est une relation de violence conjugale ou toxique,
appelons ça comme on veut.
Il y a un rapport inégal à la base.
Donc, une des deux personnes qui a le contrôle sur l'autre,
soit par des finances, soit par un statut social,
soit par une force physique, mais c'est un rapport inégal.
Et une des deux personnes essaie de tout décider.
Puis l'autre personne doit se soumettre à des choses
qu'elle finit par accepter pour pouvoir conserver la relation.
Puis dans Sex and the City,
donc il y a le personnage de Carrie,
il y a le personnage de Big,
et dès le départ, cette relation inégale-là,
on peut la voir, puis je l'analyse dans mon livre,
on peut la voir se dessiner.
Donc, lui, rapidement,
tu sais, je vais te donner un exemple
clair. Bon, déjà,
dans la première scène
où ils se rencontrent,
il fait une petite insulte.
Une petite insulte.
Je ne me souviens pas. C'est que
elle rentre dans sa limousine
et là,
lui, il demande
qu'est-ce que tu fais dans la vie?
Puis là, elle a un peu d'humour puis elle a fait des chroniques sexuelles
dans un journal.
T'adorerais ça.
Dans ce film-là?
Dans cette série-là, oui.
T'adorerais ça.
Puis, fait que là,
fait que là,
j'ai jamais dit ça de ma vie.
Donc là, fait que là,
elle a parlé trop de choses Donc là, elle dit,
je suis une anthropologue du sexe,
qui est une très belle façon,
tu sais, l'anthropologie, c'est l'étude des humains,
elle dit,
qui est une très belle façon de tourner les choses.
Et là, lui, il dit,
ah, tu veux dire une pute?
Et là, c'est pas une façon pour lui de dire qu'il traite les travailleuses du sexe comme des égales. C'est vraiment quelque chose qui est utilisé comme une insulte misogyne qu'on utilise souvent envers les femmes pour les diminuer. Et là, tu la vois, elle,
et elle dit,
j'ai senti comme si
elle dit qu'elle
se sent pas bien dans cette affaire-là.
Elle dit qu'elle se sent diminuée.
Puis tu vois même
son visage au ralenti.
Puis ça, déjà en partant, là,
on vient d'installer un rapport de pouvoir
où elle, bien, elle va essayer de lui prouver qu'elle est plus que la vision qu' là, on vient d'installer un rapport de pouvoir où elle,
bien, elle va essayer de lui prouver qu'elle est plus que la vision qu'il y a eu d'elle,
alors qu'elle a eu une belle façon de dire que c'était quoi son travail,
c'était d'avoir des chroniques sexuelles sur la sexualité des femmes célibataires new-yorkaises.
Puis tu sais, Sex and the City, là, il faut que je vous dise, là, j'arrête pas de parler, excusez.
Je garde un peu, c'est mon mon rêve c'est tellement mon rêve
Sex and the City là
ça a été dans les années 90
vraiment
je trouve pas mes mots mais
vraiment innovateur
parce que des séries qui
présentaient c'était 4 femmes
avec une
sexualité ouverte dans
New York.
Une série déjà qui parlait de ça,
qui mettait quatre femmes à l'avant-plan
où elles étaient célibataires
dans la trentaine, ça
n'existait pas parce que
à cette époque-là, dans les années 90,
quand tu étais célibataire après 30 ans, tu étais vraiment
une paria de la société. T'avais juste
pas réussi à te caser, t'avais raté ta vie
de femme. Déjà en partant,
ça a décomplexé
les femmes, ça a
fait que plein de femmes se sont assumées
dans leur célibat.
Quand on analyse
une série comme ça
avec notre regard d'aujourd'hui,
le but, c'est pas de la critiquer,
parce que moi, c'est une série que j'aime,
puis j'aime les comédies romantiques et tout ça,
mais c'est de voir un peu,
moi, ce que je voulais, c'était de voir,
d'essayer de décortiquer ce rapport de pouvoir-là,
puis,
mais de le contextualiser aussi dans son époque, mais donc je l'explique que mon but, c'est pas de critiquer la série parce qu'il y a eu beaucoup de positifs qui sont sortis de cette affaire-là, mais c'est juste mon exemple pour illustrer, dans le fond, les relations toxiques. Qu'est-ce qui t'a donné le goût d'écrire sur les relations toxiques?
J'imagine que tu en as déjà parlé.
Bien, c'est sûr que j'en ai vécu.
On dirait que c'est super rare d'être une fille
et qu'on n'a pas vécu de relations toxiques. Parce qu'on dirait qu'on est dans une société où c'est difficile d'avoir encore, même si on est féministe, même si on revendique l'égalité, c'est difficile quand on arrive dans une relation.
C'est comme si on... Nous, les femmes, on se fait dire,
tu peux tout faire, tu peux être une femme d'affaires, tout ça.
Quand on arrive dans la sphère intime,
dans la sphère amoureuse, c'est difficile
d'avoir l'égalité.
On dirait qu'on est encore
pris dans nos construits sociaux
où l'homme doit être
le dominant, le pourvoyeur, celui qui
gagne le plus d'argent, tout ça.
Puis, j'aimerais ça
dire, ah, pour votre génération, c'est
différent.
Mais ce que je lis
des livres de votre génération, c'est que
c'est encore quand même beaucoup comme ça.
Les filles recherchent des relations égalitaires
puis finalement,
se retrouvent dans la sphère intime. Corrigez-moi si je me trompe, mais recherche des relations égalitaires puis finalement se retrouve
dans la sphère intime
corrigez-moi si je me trompe mais
avec tous les livres que je lis
des filles
de votre génération, je me rends compte
que finalement ça n'a pas tant
changé par rapport à ma
génération
on est encore dans, on essaye de redéfinir
on essaye de déconstruire
le couple hétéronormatif,
puis plein de choses comme ça, mais
quand, finalement, on arrive dans les relations,
ben, ça reste encore
qu'on est encore un peu
pris dans nos construits sociaux,
mais dites-moi si je me trompe.
Moi, j'irais à dire que
je suis d'accord. Oui.
Oui, puis non, mais personnellement, non, fait que c'est difficile à dire, puis j'irais à dire que je suis d'accord. Oui.
Oui, puis non.
Personnellement, non.
C'est difficile à dire.
Je ne lis pas de livres.
Je ne sais pas.
On dirait que je suis dans ma vie à moi.
Je ne vois pas vraiment le reste.
C'est difficile à dire.
Personnellement, je trouve tellement que je ne suis pas de même.
Tu n'as jamais vécu de relations toxiques
oui oui j'en ai vécu par exemple
en ce moment je suis plus comme ça
mais oui j'en ai vécu
pour arriver à ça
je me suis dit que
fallait que je fasse
les meilleurs choix
mais je connais des garçons
aussi qui en ont subi
il y a sûrement plusçons aussi qui en ont subi. Fait que je suis comme, je ne sais pas si...
Bien, il y a sûrement plus de femmes qui en subissent.
Mais est-ce que tu as...
Justement, je veux savoir, qu'est-ce que...
Est-ce que tu as fait des recherches là-dessus?
Tu as-tu fait...
Oui.
J'ai fait beaucoup de recherches.
En fait, mettons, la violence conjugale,
les pourcentages, parce que tu as raison,
il y a des gars qui en vivent aussi mais le pourcentage,
ça reste quand même. Et ça
représente quand même encore
les,
bien, l'évolution qu'on a à faire
dans la, dans la,
l'égalité à atteindre.
Puis, tu sais,
l'éducation sur le respect,
sur les meilleures façons de communiquer, les meilleures façons d'être en relation, puis tout ça. Puis, tu sais, l'éducation sur le respect, sur les meilleures façons de communiquer,
les meilleures façons d'être en relation,
puis tout ça. Puis, tu sais,
probablement que, tu sais,
toi, tu dis, ah, je fais des meilleurs choix,
puis probablement qu'il y a
une meilleure éducation qui est faite par rapport
à, mettons, une autre époque, qui fait que
toi, rapidement, tu t'es rendu compte,
ah, il faut que je fasse des choix différents.
Mais, sexuel, je le vois, par exemple. toi rapidement tu t'es rendu compte ah il faut que je fasse des choix différents mais
sexuel je le vois par exemple
tu m'avais dit qu'il y en avait un
qui c'était sexuel je pense
ça oui je le vois qu'encore présent
j'ai beaucoup de femmes qui se confient
à moi qui justement
ils n'ont jamais de plaisir
puis leur partenaire en a
ils comptent pas dans la relation
ou tu sais ça niveau sexuel, j'en vois
beaucoup. Je peux être plus consciente de ça et je peux plus le voir. Sur les autres côtés,
c'est sûr qu'il y en a, oui, effectivement. L'affaire, dans mon cas en tout cas,
comme tu parlais, comme tu disais, c'est très sournois. Puis j'ai,
mettons, j'ai déjà été dans des relations
que je considère toxiques.
C'est parce que,
c'est ça l'affaire, c'est que des fois,
je me sens influencée dans le sens
que,
OK, ça, est-ce que c'est toxique
ou je suis dans mes vieux patterns d'avoir peur
d'être dans quelque chose qui était
toxique? Est-ce qu'en ce
moment, ce que je suis en train de vivre, c'est réellement une imbalance ou c'est moi qui fais
de la projection? Des fois, je trouve ça difficile de... Est-ce que c'est toutes mes peurs et mes
traumas qui font que je suis comme... En ce moment, tu ne me traites pas comme je vais être traitée.
Ou c'est moi qui panique.
En tout cas, je ne sais pas.
Je vais donner un exemple de ma vie.
Vous connaissez, c'est quoi le love bombing?
C'est quand
quelqu'un
va donner beaucoup,
beaucoup, beaucoup d'attention.
Après ça, il va retirer l'attention
puis va dire, ça va trop vite.
Moi, c'était pas ça que je voulais, etc., etc.
OK, bon.
Puis là, ça crée une insécurité
parce que là, t'es comme,
OK, moi, je suis embarquée dans quelque chose
que j'ai pas choisi qui allait vite. Puis là, après ça, la personne me le reproche, mais c'est pas moi. Puis là, ça crée une confusion. Puis dans une relation toxique, la confusion, c'est vraiment le sentiment beaucoup ça dans ma vie, le love bombing. Je rencontrais un gars, puis moi, j'étais célibataire, fait que moi, j'étais habituée d'être toute seule.
Puis là, d'un coup, je rencontrais un gars
qui avait l'air à triper full, full, full sur moi.
Puis là, il me donnait plein d'attention.
On faisait plein de sorties ensemble, puis tout ça.
Puis là, après deux semaines, le gars m'écrivait,
« Ça va trop vite. Moi, je veux pas ça.
Je veux rien de sérieux en ce moment. »
Puis là, j'étais là, « Mais voyons, c'est pas moi. » Ou tu sais, le mo je veux pas ça, je veux rien, tu sais, en ce moment. Puis là, j'étais là, bien voyons, c'est pas moi.
Ou tu sais, le moindre moment que
je disais, que moi, je disais,
hey, je pense que ça va un peu vite, j'aimerais ça
qu'on prenne un, tu sais,
qu'on aille un petit peu plus doucement parce que moi, ça va
trop vite pour mon rythme. Là, le gars,
il me disait, ah bien, tu sais, si tu
trippes pas sur moi, gars, ça va. Puis là, il me culpabilisait
d'avoir fait une demande qui est
bien légitime de prendre un petit peu plus mon temps.
Quand j'ai rencontré mon chum,
là, lui, il était très emballé au début, puis tout ça.
Puis là, moi, j'avais peur d'être dans mes vieux patterns.
Je sais comme, « OK, va se tanner. »
Là, j'avais peur.
Puis là, j'étais mal avec toute l'attention qu'il me donnait.
Puis là, à un moment donné, j'ai peur puis là j'étais mal avec toute l'attention qu'il me donnait puis là à un moment donné
j'ai fait la demande
est-ce que ça te dérangerait
qu'on prenne un petit peu
plus notre temps parce que moi
j'ai vécu beaucoup de choses
qui m'ont blessée
là j'ai peur un petit peu de ça
puis il a fait ben oui
pas de problème
puis c'était la première fois que quelqu'un me disait ben oui pas de problème de ça. Puis il a fait, bien oui, pas de problème.
Puis c'était la première fois que quelqu'un me disait, bien oui, pas de problème,
puis qu'il ne m'abandonnait pas.
Puis c'est là où que,
tu sais, ta question, dans le fond,
c'est que quand tu es dans une relation
égalitaire, tu as le droit d'exprimer
un besoin, tu as le droit d'exprimer une opinion,
puis que l'autre personne te respecte,
puis que vous trouviez un compromis.
Mais dans une relation toxique,
il va y avoir une punition
par rapport au fait que tu t'es exprimé.
La punition peut être émotive,
c'est-à-dire du silence,
du boudage,
une rupture.
Et ce qui va
forcer l'autre, dans le fond,
si toi, maintenant, tu t'es exprimé
sur quelque chose qui ne faisait pas ton affaire,
de façon,
il faut tout le temps s'exprimer de façon
respectueuse. Si tu dis
« t'es trop intense », non, non, non,
là, tu sais,
tu participes à cette affaire-là.
Mais si tu t'exprimes un besoin
en disant, maintenant,
« ça va peut-être
un petit peu trop vite
pour ma capacité d'absorber
toutes ces émotions-là, tout ça,
puis que l'autre personne dit,
OK, d'abord, puis que là, tout d'un coup,
elle te gosse pendant deux semaines,
bien là, c'est là qu'il n'y a pas eu d'espace
de discussion pour essayer d'améliorer
les choses. Puis que là,
la personne qui s'est exprimée,
vu qu'elle aime l'autre, elle va dire, bon, bien, je ne vais plus m'exprimer quand quelque chose ne fait pas mon au désir de l'autre,
c'est là que ça crée un déséquilibre dans la relation.
Puis le déséquilibre que ça crée,
c'est là que ça part les petites flamèches de la relation toxique.
Penses-tu...
Penses-tu qu'il y a des gens
qui sont toxiques l'un pour l'autre
sans nécessairement l'être en général?
Parce que, tu sais,
je pense à différentes relations
où je pense avoir été quelqu'un
d'extrêmement toxique.
Dans d'autres relations, je ne pense pas l'avoir été.
Ben, oui, parce que
je me demande si ce n'était pas juste...
Une fois, je me demande si ce n'est pas juste
un clash de personnalités ensemble
qui fait que, tu sais, moi et mon premier chum, c chum c'était clairement genre je sais même pas pourquoi on a on a essayé
parce que peu importe ce que ce qu'on faisait ça revenait tout le temps justement du toxique mais
il fit est clairement pas avec moi puis je suis clairement pas avec lui pour rester quand même
c'est ce qui faisait qu'à un moment donné j'en monnaie on est arrivé comme on a fait ils se battent ensemble c'est faux
la violence anglaise était mutuelle
est-ce que ça s'annule?
des fois il y a
puis je sais pas
si lui, cette personne-là
avec une autre personne, il est en couple
en ce moment avec une autre personne, est-ce qu'il est comme ça
avec elle ou c'est juste parce que
toi t'es pas comme ça avec lui?
non moi c'est parce que c'était vraiment un clash de personnalité le lui
c'est le gars full il désinfecte ses brosses à dents à chaque mois il y a une
manière de passer la mope tu sais moi je suis comme oh c'est une technique là tu sais
non mais c'est quand je faisais pas comme ça à sa manière c'était tout le
temps moi qui était comme j'étais pas bonne j'étais si je faisais rien de
correct j'étais tout le temps comme rabaissée dans la relation
et je ne me sentais jamais comme...
C'est ça que tu disais, je me sens inférieure
dans la relation. Moi, lui, je le considérais
comme wow, puis je voulais
essayer d'être comme lui, mais je n'ai
jamais réussi. – Mais pourquoi tu dis
dans ce cas-là que c'était co-toxique, mettons?
– C'est parce que moi,
c'est que je ne fitais pas avec lui.
Dans le fond, c'est que moi, je suis le contraire
de cette personne-là.
Lui, ça lui prend. Elle est soeur d'une femme de ménage.
C'est parfait.
Tu comprends?
En quoi toi, tu étais toxique
parce que regarde là.
Moi, ce que tu me racontes,
c'est qu'il y a quelqu'un
que parce que tu es une fille extraordinaire
et que lui a besoin de quelqu'un de moins extraordinaire, que t'es une fille extraordinaire pis que lui, il a besoin de quelqu'un
de moins extraordinaire, il essayait de te rabaisser.
Fait qu'en quoi, toi,
t'étais toxique là-dedans?
Ben, moi, je pense...
Pas toxique, non, non.
C'est qu'on fitait pas.
Pis là, c'est devenu que...
Moi, j'essayais de...
T'sais, d'être...
C'est pas bon. Je me suis même coupée de ma famille pendant
quasiment un an parce qu'il n'aimait pas ma famille non plus.
Ce que tu décris, c'est une relation de violence conjugale.
Puis là, tu sais quoi?
Tu te blâmes.
Je ne me blâme pas parce que je suis sortie de là.
Oui, c'est ça.
Dans le fond, tu dis qu'on ne fitait pas.
Peut-être qu'avec les autres, il n'y a pas...
C'est ça que je me demande. Est-ce que c'était juste avec moi
qui fait qu'on était...
Dans mon livre, Carrie,
dans Sex and the City, Carrie, elle se demande
la même chose. Elle dit que c'était moi
le problème. Puis là,
son autre blonde,
tu as vraiment la même
réflexion que Carrie parce qu'elle, elle se dit
que moi, je suis une fille forte,
tout ça. Puis c'était juste
un mauvais fit de personnalité. Puis là, il rencontre une fille forte, tout ça. Puis, tu sais, c'était juste un mauvais fit de personnalité.
Puis là, il rencontre une fille plus jeune,
plus douce, moins cheval fou et tout ça.
Puis, cheval sauvage, tu sais,
elle, elle se décrit comme un cheval sauvage,
les cheveux frisés au vent et tout ça.
Puis, là, elle rencontre une fille.
Puis, quand tu l'analyses,
l'autre fille, bien, elle vit la même chose qu'elle. Mais, parce que souvent, tu sais, je veux dire, si, mettons, tu es un mauvais fit de personnalité, bien, le but, ce n'est pas de demander à l'autre de changer. Le but, c'est soit de dire bon, bien, on est un mauvais fit. Puis tu sais, si t'es rendu que tu vois
plus ta famille, parce que tu sais, il y a ça dans
les relations toxiques. Si t'es
isolé de tes amis de ta famille,
si la personne
essaie de te rabaisser,
tout ça. Cela dit,
nuance, ça se peut qu'à un
moment donné, dans une relation toxique,
toi,
tu deviennes toxique pour toi, tu deviens toxique pour
répondre à ce que tu vis.
Parce que c'est ça le langage
qui t'est amené,
le langage, mettons, de l'amour
qui t'est amené. Donc,
je vais te donner un exemple de la vraie vie.
De moi. Moi,
j'étais dans une relation toxique,
où, justement, quelqu'un me rabaissait
et tout ça, puis que quand
je m'exprimais, bon, il y avait une rupture.
Puis là, j'avais de la peine
parce que je l'aimais.
Puis là, moi, j'avais découvert
que quand je rencontrais
quelqu'un d'autre, il revenait.
Donc,
moi, j'ai commencé
à utiliser ça.
Mais tu comprends, c'est pas moi de faire ça.
C'est pas moi en relation de faire ça,
mais j'ai fait ça parce que c'était ma façon d'aller rechercher.
Mais ça créait tellement...
C'était pas sain, tu comprends.
Mais oui, moi, j'ai commencé à utiliser ce langage-là
pour être dans cette relation-là.
Puis ça m'a pris du temps
à me désintoxiquer de ça, puis à
retrouver, j'étais qui, moi, dans une
relation. Mais...
Donc, oui,
ça se peut, à un moment donné, que les deux personnes
deviennent toxiques ensemble. Mais
je pense qu'au départ,
oui, il peut y avoir des mauvais
fits, mais des mauvais fits, là, tu t'en rends compte
après trois dates,
puis tu ne veux pas être avec la personne,
tu sais. Tu peux
t'en rendre compte aussi de dire,
« Hey, on n'est pas en même place dans la vie,
puis tu sais, ça se dit respectueusement,
on n'est pas en même place dans la vie, puis tu sais,
comme, tu sais, on n'est pas fait pour être ensemble.
Mais tu sais, normalement, dans une relation
saine, puis tu sais, je veux dire, ça peut arriver
quand tu prends plus de maturité aussi.
Je veux dire, on a tout notre cheminement
à faire dans l'amour.
Mais ça peut arriver à un moment donné
dans la vie que,
voyons, je ne sais plus ce que je voulais dire,
mais que tu vives plein d'expériences
puis à un moment donné, tu te dis ça,
je ne veux plus ça, puis tu tu t'en rends pas compte
sur le coup que ça, tu veux plus ça.
Mais, tu sais,
des signes comme quelqu'un
qui te rabaisse, puis qui
t'isole de ta famille,
bien ça,
tu sais, ça devrait pas être dans une relation,
parce que si la personne aime pas
quelque chose que tu fais,
bien, il y a une façon de le dire. Je vais donner un autre exemple de la vraie vie. Puis lui, à un moment donné, il m'a dit,
« Hey, tu sais quoi? Ça me blesse, tes blagues. »
Puis là, j'étais comme, « Ah! »
Puis moi, dans ma gang, on se fait des jokes de même.
Mais lui, il n'avait pas la même capacité que les gens dans ma gang
parce que lui, ce n'est pas nécessairement dans...
Tu sais, il y a...
Tu sais, la culture, qu'on pourrait dire,
ça peut être dans un petit groupe.
Moi, la culture de mon petit groupe, c'était on se fait des blagues
baveuses.
Puis il m'a pas dit
t'es pas drôle, t'es
conne, tes blagues,
ton humour, ça passe pas.
Il m'a dit,
ça me fait de quoi,
quand tu ris de moi de cette façon-là.
Puis là, j'ai fait, ah mon Dieu,
c'était tellement pas mon but de te faire de. Puis là, j'ai fait, ah mon Dieu, c'était tellement pas mon but, tu sais,
de te faire de la peine, tu sais.
Mais j'ai dit, moi, j'aime ça
être moqueuse, tu sais. Fait qu'on a
essayé de définir
ensemble c'était quoi être moqueur
puis c'était quoi être blessant, tu sais.
Puis là,
ça a fait que, moi,
ça n'a pas changé ma personnalité. Je peux
continuer à faire mes jokes moqueuses, mais pas être blessante. Puis ça a fait que moi, ça n'a pas changé ma personnalité. Je peux continuer à faire mes jokes moqueuses,
mais pas être blessante.
Ça a été une bonne discussion
parce qu'il y avait plein de gens qui me trouvaient blessante des fois.
Moi, je ne comprenais pas pourquoi.
Il y avait plein de gens qui me trouvaient blessante.
Moi, je ne comprenais pas pourquoi.
Mais ça a été une bonne discussion finalement
parce que finalement, j'ai appris un peu à me gauger.
Parce que tu en as parlé aux gens autour de toi
et ils t'ont dit que c'est vrai que tu peux être blessante des fois, quoi.
Non, mais je comprenais
pas pourquoi des gens me trouvaient blessante.
Fait que là, quand mon chum
m'a dit ça, là, j'ai compris.
Pis là, lui, maintenant,
il me fait aussi des blagues moqueuses.
Fait que là, vu que
moi, je me suis un peu adaptée, lui s'est adaptée,
pis moi, ça m'a fait plaisir parce que moi, j'aime ça, ce genre d'humour-là.
Mais, tu sais, vous compre-là. Mais, tu sais,
vous comprenez la différence
de, tu sais, s'il m'avait, mettons,
rabaissé sur mon humour, ça m'aurait blessée,
ça m'aurait, tu sais, je me serais
remis en question. Tandis que là, j'ai pu
améliorer un côté
de ma personnalité
puis il y a eu une discussion
au lieu que ce soit juste,
tu sais, puis ça, bien, ça peut être la maturité. Puis tu sais, moi je pense que, mettons, la violence psychologique ou les relations toxiques ou tout ça, c'est pas des fois des chosesducation sur des façons de communiquer les choses. C'est aussi, puis c'est pour ça que je réfléchis à ça dans mon livre, Mr. Big,
ce qui nous est envoyé comme représentation des relations amoureuses,
puis c'est ça que j'ai étudié dans mon livre.
Est-ce que ce qu'on nous envoie comme relation amoureuse,
bien, est-ce que ça peut nous influencer dans nos vies.
Ça peut aussi
distorsionner comment on voit
les relations amoureuses.
En ce moment, tu considères
que tu es dans une relation saine?
Oui.
Mais je suis plus vieille aussi. En ce moment, tu considères que tu es dans une relation saine? Oui. Est-ce que...
Mais je suis plus vieille aussi.
Tu sais, moi, quand j'avais votre âge...
Attends, reviens sur ta question après.
Je sais pas ta quelle âge.
J'ai 46.
Mais tu fais ce que tu as la jeune.
Ah, mais là, t'es gentille.
Vraiment, comme là, tu me disais que t'avais...
Honnêtement, j'aurais pas dit tant que c'est une séance d'âge.
Vraiment.
Mais en tout cas, t'es fine. Vraiment, t'as 46 que c'est une séance d'âge vraiment mais en tout cas t'es fine
mais vraiment
t'as vraiment un coup
aucune rêve, rien
oui quand même
j'ai du petit cash cern
mais
quand
quand j'avais votre âge
pis des madames comme moi disaient des choses
comme ça, j'étais comme, oh mon Dieu,
elle ne comprend pas ma génération.
Moi, c'est tellement pas ça.
Puis maintenant, je repense à ces femmes-là,
puis je fais, ah ouais.
Peut-être que ça se peut que vous
ou que des personnes nous écoutent disent,
oh la madame-là.
Tellement pas.
Non, non, non, mais je dis ça comme ça.
Mais, tu sais,
prenez-le de la tendresse de ma part.
Moi, j'ai écrit « Mr. Big »
pour essayer de comprendre
les relations que j'ai eues dans mon passé,
pour essayer de comprendre
ce que j'ai vécu parce que j'ai tellement eu mal.
Puis on dirait que j'aimerais ça
offrir des outils maintenant
aux femmes, mais aussi aux hommes, pour avoir un petit peu moins mal. Puis ce qui nous est envoyé comme représentation de l'amour, pour aider des fois des scénaristes à mettre des twists dans leur scénario, je pense qu'on pourrait apprendre à prendre une distance par rapport à ça sans arrêter
d'écouter ces affaires-là qu'on aime
mais juste prendre un petit recul
pour plus voir
des petits signes
de c'est quoi des relations toxiques
puis c'est quoi des
puis c'est pas pour commencer à
à dire
ah telle personne est violente
telle personne est violente parce que moi je pense que dans. » Parce que moi, je pense que dans ma vie,
j'ai pu des fois
faire de la violence psychologique
sans m'en rendre compte, sans savoir que c'était quoi.
Puis maintenant que je connais ça, j'essaie d'en
prendre un peu plus conscience. Puis je pense
que chacun, on peut prendre un peu plus
conscience de ces choses-là.
Mais qu'est-ce que tu allais dire? Excuse-moi.
Mais non.
Oui, c'est juste parce que, mettons, est-ce que Mais qu'est-ce que tu allais dire? Excuse-moi. Non. Oui, c'est juste parce que
mettons, est-ce que ça t'arrive
en pensant à ton bagage,
en pensant à tout ce que tu analyses
par rapport à ce que c'est la violence
psychologique ou
etc., est-ce que ça peut t'arriver
dans une relation saine de faire comme
d'halluciner des
patterns toxiques ou de dire
comme, de te ramener et faire « et faire ok non ça c'est mes
traumas qui parlent, c'est ma peur d'être
manipulée, c'est ma peur de
ou ça arrive pas ça. Oui
tout le temps. Oui c'est ça
Hey au début de ma relation avec mon chum
à un moment donné j'ai envoyé comme 25 textos
pis on rit tout le temps de ça
qui terminaient par bonne vie
ok
parce que moi je suis habituée d'être dans une relation où tout le temps de tout ça, qui terminait par « bonne vie ». OK?
Parce que moi, là, j'étais habituée d'être dans une relation
où l'autre personne
était infidèle, puis on n'était pas dans un couple
ouvert et tout ça.
Puis,
quand
il répondait pas, c'est parce que
je le savais. Puis là,
il me disait tout le temps non, mais après, j'apprenais
que cette soirée-là, blablabla.
Donc,
à un moment donné, au début, puis maintenant,
je connais mon chum. Mon chum,
c'est pas quelqu'un qui est sur les réseaux sociaux.
C'est pas quelqu'un que, quand lui
est dans un souper, là,
il est cette personne qui ne regarde
jamais son sel, tu sais. – J'adore.
– Alors, au début,
moi, je le savais pas. Puis là, un moment donné, il était avec des amis.
Mais moi, c'était le début.
Mais moi, j'étais tellement habituée
que quand quelqu'un ne répondait pas
après cinq minutes,
que ça voulait dire qu'il était...
Il était en train de me faire tromper. Oui, c'est ça.
Donc, j'ai réagi comme ça.
Puis là, après ça, il m'a dit...
Il est venu me voir, puis il a fait, qu'est-ce qui se passe?
Puis là, il était tout doux avec moi,
puis il a tout compris, puis tu sais, moi, tu sais,
des fois, cette fameuse affaire que
il faut avoir tout réglé avant de rencontrer
quelqu'un, tu sais, souvent, là, sur les
applications de rencontre, là, c'est comme,
les gens disent, je cherche
quelqu'un qui a réglé son passé.
On peut jamais avoir réglé notre passé
100%, tu sais. On réapprend
à marcher en relation avec quelqu'un nouveau puis
je pense qu'il faut avoir de l'empathie pour nos traumas puis on peut pas dire ben j'en aurai pas
de trauma quand j'étais avec toi parce que j'ai vécu des choses qui m'ont blessé j'ai vécu puis
l'autre personne mais si elle a de l'empathie, elle va comprendre. Tu sais, comme, tu sais,
moi, là, j'ai agi comme ça. J'agis plus jamais comme ça maintenant parce que
je suis dans une relation où j'ai confiance.
Mais oui, ça m'arrive encore d'avoir
des relents de mon passé. Puis là, je le dis
des fois, je le dis à mon chum, je dis,
« Ah, là, j'ai un relent de telle affaire. » Puis on s'en parle.
C'est ça que tu exprimes.
La clé, c'est que
si, là, tu l'ex, bien là, c'est sûr que l'autre personne va mal le recevoir. Mais si tu es capable d'observer en toi que là, tu fais juste reconnaître quelque chose qui fait écho à ton passé, puis que tu le nommes, « Hey, ça, ce qui est en train d'arriver, ça fait écho à mon passé. Puis on dirait que... Puis t'es pas obligé de tout le temps savoir tout de suite.
Ça se peut un moment donné qu'un conflit éclate
puis c'est juste deux jours plus tard que tu dis
« Ah, je pense que ça, je pense que
j'ai dit ça parce que ça faisait
écho à quelque chose que j'ai vécu. »
Puis que tu dis « Hey, je suis vraiment désolée.
Quand je t'ai dit ça, je pense
que ça avait même pas rapport avec toi. Je pense juste que
ça a réveillé quelque chose
que j'ai vécu.
Ça se dit parce que des fois,
on parle de relations toxiques et tout ça. Des fois, il y a des conflits
et les conflits, ça existe
dans la vie.
Tu n'as pas tout le temps la bonne façon de t'exprimer
dans un conflit. Mais après ça,
si tu es capable de dire
« Ah oui, là, je n'ai pas été correct
et j'ai dit ça, mais
dans le fond,
je pense que
ça a juste réveillé
quelque chose comme une étincelle.
Mais je pense que tranquillement, quand tu
réussis à parler
de ces choses-là avec
quelqu'un avec qui tu vis une relation,
bien éventuellement,
c'est plus réveillé, ça.
Ça s'endort, ces affaires-là, tranquillement. Ça peut prendre un moment, mais éventuellement, c'est plus réveillé ça s'endort ces affaires-là tranquillement
ça peut prendre un moment, mais éventuellement
c'est vrai, des fois juste des mots
peu, moi il y avait des choses
avec Louis et les zéro toxique
il y a des mots que je ne peux pas
dire, même si c'est une blague
même s'il va me dire, tu sais que c'est une blague
ça a été clair dès le début
que je ne suis pas capable
moi ça c'est plus blague. Ça a été clair dès le début que je ne suis pas capable. T'as eu ça?
Moi, ça, c'est plus des insultes dégradantes
où genre, oui, on se dit,
« Tu l'as-tu fait ton... »
Juste de reprocher comment je fais les choses.
Mettons, les torches ménagères,
moi, c'est tout le temps à part ça.
Pour eux, c'est vraiment traumatique.
Aujourd'hui, le ménage, c'est mon pire ennemi.
Parce que je sens tout le temps que ce n'est pas bien fait.
Si tu me reproches quelque chose,
bien, je vais avoir tendance à juste me...
Bien, il est fait de toi-même.
Puis, me fâcher.
Puis, de pas vouloir le refaire.
Puis, le lavage, je fais plus aucun lavage.
Je fais plus aucun pliage.
Pour vrai, parce que je pliais pas bien les bas, moi.
Fait que la façon que je pliais les bas,
c'était vraiment pas correct.
Fait que j'ai tourné en rond, là. Tu fais façon que je puis aller bas c'est vraiment pas correct j'ai
tourné en rond comment ça c'est pas correct c'est pas correct faut que tu prennes ton beau joanie
plus tu le met comme ça tu m l'on par dessus tu les plis en deux et ensuite c'est ça parce que
le seul gros tapons ronds là c'est pas bon le facteur de la fin d'un mois c'était vraiment
intense mais le mamma tout tout tout tout avait une façon qu'il fallait le faire puis c'était vraiment intense. Ma mop, tout avait une façon
qu'il fallait le faire.
C'était vraiment tout pas correct.
C'est dans la relation que tu te pensais toxique?
Oui.
Je sais que...
Dans ma tête, c'est comme si c'était pas un bon fit.
Parce qu'il sort quelqu'un
qui fait du ménage.
On voit c'est quoi son intérêt.
Genre, ouais, exact. Moi, quand j'ai dit ça,
j'étais comme, bon, OK, c'est parfait.
Il n'y aura plus de chicane. Puis j'avais peur
de sa prochaine relation.
Que ça fasse ça. Je suis comme, ah, mais c'est ça son métier.
Mais tu sais, tu le sais pas. Ça se peut que
cette fille-là se fasse
diminuer aussi. On le sait pas.
On le sait jamais.
C'est ça.
En tout cas te
faire dire j'espère que tu es parti un mané faire
comment s'en sort de ça d'une relation même qu'est ce qui quand j'ai
vraiment donné quand j'ai été violente c'est là que j'ai fait c'est assez parce
que j'ai la dernière fois qu'il m'avait fait c'était puis aussi le ton de voix
qui a qui employait quand il y avait quelque chose.
C'était comme...
C'était tout le temps
le même ton.
Joanie.
Puis Joanie.
Viens ici, Joanie.
Genre de même.
C'était vraiment ce ton-là.
Puis la dernière chose
qu'il avait faite,
qui a fait que j'ai pété un de l'autre
puis je l'ai tempé dans le mur.
Puis j'ai fait de la violence.
Puis après ça, j'ai fait
mais non, je peux pas.
Je vais le tuer.
Je vais le tuer.
Il avait pris...
Je vais revenir là-dessus, mais
comme ça. Oui, il m'avait dit, il ne fallait
plus jamais que je prenne ses affaires. Toutes ses affaires étaient
placées à des endroits. Puis moi, j'avais pris son
cube, puis je prenais souvent son cube pour charger
avec
mon fil à moi.
J'avais pris son cube, je l'avais mis, puis là, j'ai regardé mon
cell, puis je l'avais laissé là.
Il était revenu,
puis j'avais oublié de la remettre à sa place au cube,
de ne pas charger le téléphone. Il me dit ça, il me dit « Joanie, viens ici Joanie ». Il est
fou le bonnement, il est fou comme ça. Je lui dis « mais quoi? ». Il dit « viens ici ». Comme
un enfant, comme je me fais parler comme un enfant. Je m'en vaisie puis dit check je regarde par temps il ya mon
fils qui avait coupé puis dit je vais dit pas pour prendre mon le c'est là
j'ai fait le genre parle de j'en shake mais la colère le y est j'ai jamais vu
ça je me suis ça a explosé c'est genre je peux pas croire il ya coupé mon fils
parce que j'avais encore pris son cube et je n'avais pas remis à sa place.
Je l'aurais tempé dans le mur aussi.
Là, j'ai dit crime. Je ne peux pas croire. Je vais le tuer un moment donné.
C'est très important ce que tu dis parce que ce que tu évoques, ça s'appelle de la violence réactionnelle. La violence réactionnelle, c'est une violence qui exprime un sentiment d'impuissance face à une violence vécue. Et beaucoup de personnes qui ont de la violence réactionnelle, souvent c'est disproportionné par rapport à ce qu'ils vivent, mais ce que tu as vécu, là, c'est de te faire dénigrer,
de te faire infantiliser. Ça fait toute partie
de la violence psychologique, OK?
Qui fait que tu t'étais diminuée
dans la relation, puis que tu n'étais
plus dans une relation égalitaire
et que ça fait que tu n'avais
plus ton état de spontanéité, puis tu marchais
sur des oeufs sûrement. Ça se peut-tu?
Tu marchais sur des oeufs parce que
là, tu ne savais plus comment agir,
parce que tu ne savais plus
qu'est-ce qui allait te provoquer une insulte.
Et c'est très sournois.
C'est petit à petit,
les gens extérieurs à votre relation
ne peuvent pas voir ce que vous vivez.
Mais qui passe pour la personne violente
si toi, tu l'étambles dans le mur?
C'est toi. Alors que toi, tu l'étambles dans le mur? C'est toi, OK?
Alors que toi, c'est pas correct à être violente, OK?
Même si c'est une violence réactionnelle, c'est pas correct.
Mais c'est une réaction à de la violence qui est invisible.
Donc, ce que tu as eu, ça s'appelle de la violence réactionnelle.
C'est qu'à un moment donné, la personne qui vit de la violence au quotidien
est tellement plus capable de supporter qu'elle va avoir une grosse réaction
pour dire, je vais te parler dans le même langage que tu me parles.
Je vais te montrer comment tu me fais mal.
Et ça, c'est très méconnu.
Beaucoup de gens qui vivent de la violence réactionnelle
pensent qu'elles sont la personne
qui est violente.
Puis oui, c'est un bon
indicateur pour quitter
la relation parce que
je veux dire, toi, c'est pas ton langage
de base de t'exprimer
avec de la violence, mais tandis
que toi, à tous les jours, t'en vis,
tu te sens pas correct, tu fais pas les choses
correctement, tu te fais... Alors que toi, tu mets tes bas d'une certaine façon tu sais je veux dire on s'en crie comment tu
plies des bas dans la vie là tu sais pour vrai là tu sais c'est comme moi je fais pas mon lit le matin
moi si quelqu'un m'obligeait à faire mon lit là si j'étais avec quelqu'un qui m'obligeait à faire mon
lit là à moins que la personne...
C'est de la violence.
À moins que la personne me dise...
Moi, je suis plus traîneuse que mon chum.
Ça a été un compromis qu'on a essayé de trouver,
mais je ne pourrai jamais être pas traîneuse.
Je le suis.
Mais je peux m'améliorer un peu.
Mais à un moment donné, il sais, il y a aussi,
tu sais, comme les bas, tu sais, c'est tes bas.
À moins que tu plies ses bas, là.
C'est comme...
Non, non, c'était...
C'était que...
Dans le fond, il y avait une façon sur tout.
Puis il essayait de m'élever là-dedans,
tu sais, de me montrer les bonnes choses.
Puis comment c'est fait.
Puis c'est comme ça qu'on passe le ballet.
C'est comme ça qu'on passe la monnaie.
Puis moi, j'étais comme... J'étais un peu révoltée là-dedans
puis ça me fâchait parce que je ne sais pas
si je faisais de quoi, mais il me reprenait tout le temps.
Il allait tout le temps voir la chambre de bain
puis là, il y avait tout le temps quelque chose.
Ça fait que c'est fascinant.
Parce que c'est quelqu'un qui aime avoir le contrôle,
probablement, le contrôle sur quelqu'un
parce que probablement que ça vient
que lui est insécure
ou que
t'sais, toi t'as l'air d'une fille
forte pis tout ça, pis si lui
il sent pas le dominant là-dedans,
ben ça se peut qu'il compense
d'une certaine façon.
Fait que, mais t'sais, c'est ça,
la violence réactionnelle, c'est
vraiment important de
connaître ça, parce que
quand tu sais d'où ça vient
puis quand tu sais pourquoi
puis que tu es capable d'observer
extérieur, puis tu peux
pas dire, ben j'ai fait ça
parce que, non, non, non, tu sais,
la violence, c'est de la violence, puis
tu sais, t'as pas le choix d'en prendre
conscience, de dire, ok, j'ai été violente, puis moi,
je veux pas être ça dans la vie, puis
si je reste dans cette relation-là, ben je vais vais devenir ça puis je suis pas bien là-dedans parce que c'est pas moi
mais ça permet de prendre conscience que on peut pas on sait on peut pas rester rester là-dedans
tu as bien fait de temps à l'est parce que visiblement c'est ça te ben oui je sais je peux
pas si je crème c'est prochaine fois, ça va être quoi.
C'est ça.
Je me suis rendue à ça.
C'est déjà trop.
C'est déjà quelque chose que…
Mais c'est ça.
Après ça, on est partie.
Je suis partie.
Mais il est arrivé vraiment la même.
Ah oui?
C'est similaire.
J'avais une copine qui, avant d'aller travailler,
elle travaillait dans un bar.
Elle a tous ses chiffres. Il fallait que je sorte son linge et que j'y metteine qui, avant d'aller travailler, elle travaillait dans un bar, à tous ses chiffres,
il fallait que je sorte son linge et que j'y mette trois kits sur le lit.
Mais je savais à chaque fois
qu'elle n'allait pas aimer les kits que j'y sortais,
mais il fallait que je le fasse quand même,
sinon elle allait me péter une coche.
Il fallait que j'y sorte ces trois kits.
Elle sortait et elle disait,
« Voyons, c'est l'air de genre, pourquoi tu fais ça? »
Elle finissait par choisir ça,
et c'était ça à chaque fois qu'elle allait le travailler.
Puis, mais c'était tout le temps ça,
là, mettons, il fallait que je fasse un souper.
Je n'ai jamais fait un manger de ma vie, mais elle, je faisais un souper
à tous les soirs. Oh!
Puis là, on allait
chez des amis à nous,
puis
elle fallait qu'elle aille travailler, puis là,
j'étais comme, ah bien, moi, je vais rester avec les amis, tu sais.
Puis, elle était comme, bien, j'aimerais mieux que tu viennes avec moi à mon travail. F. Puis là, j'étais comme, ah bien, moi, je vais rester avec les amis, tu sais. Puis elle était comme, bien,
j'aimerais mieux que tu viennes avec moi à mon travail.
Fait que là, je disais, oui, mais moi,
j'aimerais ça rester avec mes amis. Elle disait, non,
j'aimerais vraiment ça que tu viennes avec moi.
Fait que j'ai fini par aller avec elle à son travail.
Fait que pendant qu'elle a travaillé, moi, j'étais au bord, assise à une table,
à dormir, en attendant qu'elle finisse son chiffre
à 4 heures du matin.
Parce qu'il fallait que je rentre avec elle.
Puis finalement, j'ai appris qu'elle me
trompait autour de bras avec son ex et qu'elle me disait que j'étais folle. Je le savais, je
sais que tu y parles. À un moment donné, je les ai vus dans une ruelle sortir. En tout cas,
les deux rentrés dans l'auto et s'en aller fait que je les ai vu avec son ex j'ai
appris que dans le fond elle m'avait trompé tout le long puis j'ai voulu aller y péter aïeul puis
aller appeler la police parce qu'elle avait eu peur puis j'ai fini au poste parce que finalement
j'ai fini par y casser aïeul pour vrai mais tout ça c'était parce que justement c'était de la rage
accumulée de c'est fou hein jétais là... Je suis pas une personne violente.
Elle, j'aurais dévissé la tête.
Bien, tu sais,
mettons, dans ce que tu racontes,
moi, je perçois du gaslighting.
Tu sais, vous savez c'est quoi le gaslighting?
C'est de présenter une réalité
alternative.
Donc, toi, tu dis,
j'ai l'impression que tu me trompes.
Puis là, l'autre, elle dit, tu paranoïdes. Dans le fond, tu dis j'ai l'impression que tu me trompes, puis là, l'autre,
elle dit tu paranoïdes.
Dans le fond, je travaillais.
Elle va présenter les faits d'une autre façon qui fait que toi, t'es confuse
parce que
tu sais, il y a des choses
qui peuvent être de la paranoïa puis de la
jalousie, puis ça, c'est pas correct.
Si, mettons, t'es paranoïaque puis t'es jalouse,
bien là, c'est toi qui es la personne
pas correcte pis qui, tu sais, qui veux contrôler l'autre.
Pis si, mettons, t'es jalouse
pis t'es paranoïaque,
pis là, l'autre personne,
elle peut jamais rien faire, elle peut jamais sortir,
elle peut jamais sortir avec ses amis,
tu sais, ça, c'est pas correct.
Mais si t'as accumulé
des petits indices,
t'as pogné l'autre, t'as pogné des, tu sais, t'as pogn'autre, tu as pogné des textes ou des choses comme ça,ôler l'autre que de voir des indices
puis d'essayer de savoir
c'est quoi qui se passe
puis là, de te faire mentir
puis de te faire remettre en question
sur toi, ta réalité,
ce que tu vois, ce que tu perçois.
Fait qu'il y a une différence
entre les deux qui est importante.
Malgré tout, rien ne justifie la violence.
Ce que t'as fait,
ce que l'autre personne a fait,
ce n'est pas correct.
Ce que toi, tu as fait, ce n'est pas correct.
Puis, il ne faut pas se rendre là dans la vie.
Puis, c'est pour ça que les relations toxiques,
il faut qu'on soit plus éduqués.
Il faut qu'on soit plus éduqués pour percevoir plus vite
qu'on est dans une relation, que ça s'en va vers...
C'est dur parce que
tu t'aimes la personne
puis là, tu te fais dire que c'est toi qui es folle.
Justement, moi, à ce moment-là, c'était Snapchat.
Je voyais qu'ils s'envoyaient tout le temps des Snapchat.
Ça ne paraît pas.
Tu ne le vois plus après.
Là, j'étais comme...
Non, on fait juste parler de même.
Finalement, après ça,
j'entendais des échos de...
Pis en tout cas...
Pis là, ça finit... Comme tu dis, tu finis par croire
que c'est vraiment toi qui es folle,
que t'as mal perçu ou que tu paranoies.
Mais là, après ça,
ça, ça se transpose dans d'autres relations.
Où là, tu vois un texto avec une fille,
t'es comme...
Pis là, tu te dis, ben, la dernière fois,
j'avais raison tout le long.
Fait que là, c'est plus là tu dis mais la dernière fois j'avais raison tout le long fait que leur studio la paranoïa ou je suis juste encore en train de me faire niaiser ça te suis oui mais qu'est ce qu'on peut faire comment on peut l'aider c'est tellement c'est tellement... Tu m'en parles, puis ça me fait mal en dedans, puis je te jure,
OK, en ce moment,
j'étais avec le gars le plus
gentil du monde, puis ça m'arrive des fois d'avoir
peur de ça, parce que ça m'a
tellement blessée, puis moi aussi, je me suis fait
prêter de folle, alors que
c'était vrai, puis que...
Il y avait des gens qui me le disaient,
puis là, le gars,
il me faisait juste me répondre,
franchement, tu vas croire elle.
Non, non, non.
Puis là, tu dis, dis-lui l'autre personne.
Fait que là, tu deviens dans un état de confusion totale.
Puis je pense que...
Je pense qu'à un moment donné,
plus on vieillit, plus on est dans des relations de confiance,
plus on apprend à percevoir ces choses-là.
On apprend à faire la différence
entre ce qui est une insécurité
et ce qui est un trauma.
Puis l'important encore, c'est d'en discuter.
C'est de dire,
« J'ai été tellement blessée par cette affaire-là. »
Des fois, ça m'arrive de dire à mon chum,
« Des fois, là... »
Puis en plus, mon chum,
il est cinq ans plus jeune que moi.
On voit souvent les gars, à un moment donné,
ils vont laisser
leur blonde dans la quarantaine.
Puis là, ils vont se pogner quelqu'un
de 20 ans plus jeune. Puis là, j'ai dit tout le temps à mon chum,
« Oh mon Dieu, j'ai des cheveux
blancs. Qu'est-ce qui va arriver?
Tu vas-tu me laisser pour une fille plus jeune? »
Mais je comprendrais, en plus je ne peux pas avoir d'enfant.
Ça se peut que tu veuilles une famille, c'est correct si tu veux y aller.
Je suis comme super drama queen.
Puis mon chum, au lieu de m'invalider,
parce que souvent c'est ça qu'on fait pour rassurer les gens,
mais ça ne rassure pas.
Si tu dis à l'autre,
« Franchement, tu capotes à l'autre, franchement,
tu capotes, nanana,
tu sais, il fait comme, ah, je comprends que tu sois inquiète, tu sais, c'est vrai qu'on voit ça
souvent, mais tu sais, pour l'instant,
c'est vraiment pas ça mon but,
puis nanana, puis là...
Oh my God, là, je capoterais.
Non, non, mais je ne pense pas qu'il dit ça, je pense que...
Mais il dit,
même en même temps, s'il dit pour l'instant, ce n'est pas ça mon but,
c'est correct.
En ce moment,
tout va bien.
On a plein de projets ensemble.
Tout ça.
De valider l'émotion
de l'autre personne.
Je comprends que tu sois inquiète.
C'est ça qu'on voit.
Tu vois tes amis, à qui ça arrive. Je comprends que tu sois inquiète parce que c'est ça qu'on voit. Puis là, tu vois tes amis,
à qui ça arrive. Je comprends
pourquoi tu es inquiète. Mais voici
tout ce qu'on a de positif ensemble.
Puis, tu sais, ça se peut que dans
deux ans, mon chum me laisse
puis tout ça. Mais sur le coup, ça va m'avoir
rassurée. Tu comprends? Puis c'est ça
l'important. C'est pas genre
toute la vie.
Tu fais un drame de capoter.
Au lieu de dire, tu capotes pour rien,
tu es paranoïde, tu es folle.
C'est qu'à un moment donné,
c'est comme si tes émotions
par rapport à ton vécu
deviennent invalides.
Alors que les blessures
restent là.
Si tu deviens seule avec tes blessures,
tes blessures,
elles continuent
de fleurir dans le jardin
de tes traumatismes, tu sais.
Tandis que si, mettons, quelqu'un dit
« Hey, je comprends, ça a dû tellement
te faire de la peine, ça, puis tout ça,
puis ça a dû tellement être difficile, puis ça a dû
tellement être tough, je comprends
pourquoi tu te sens de même, puis regarde,
tu sais, en ce moment, là, tu sais, tout va
bien, puis... » Tu sais, en ce moment, tu sais, tout va bien, puis, tu sais,
des fois, là, ce qui devient une relation
toxique, là, c'est des petits
détails, puis c'est des
petits détails que si on
était plus capable de
moins être orgueilleux,
plus se parler, plus
se valider dans nos émotions,
bien, déjà, en partant,
là, on s'aiderait.
Mais c'est comme si on dirait que
on a peur de...
On a peur
d'avouer nos failles, d'avouer
nos erreurs. On a peur
de dire la vérité.
Moi, bien des fois que je me suis
faite tromper dans ma vie,
quand je posais la question,
si je m'étais fa fait dire la vérité,
puis qu'on avait pu en discuter, j'aurais
bien moins capoté.
Si j'avais dit, j'ai appris
que tu m'as trompé, puis
ça me fait vraiment de la peine,
puis que l'autre dit, eh oui.
Moi, je pense que j'aurais pu
bâtir
avec la personne là-dessus
plutôt que d'être dans une espèce d'un monde parallèle
où je me faisais traiter de paranoïaque.
Est-ce que tu es encore en relation avec ces gens-là?
Tu leur as-tu pardonné?
Oui.
Est-ce que tu as eu les discussions du pardon?
Tu as fait ce cheminement-là de ton côté?
J'ai plus fait le cheminement de mon côté
parce que je pense que quand tu es dans des relations comme ça,
la personne à qui il faut plus que tu pardonnes, c'est toi-même.
Parce que c'est toi qui te remets en question le plus.
Puis les autres personnes,
tu ne peux pas faire le cheminement à leur place
parce que souvent, moi, ce que je me suis rendue compte,
c'est que souvent, ces personnes-là,
tant qu'ils n'ont pas fait un cheminement,
de toute façon, ils reproduisent ces patterns-là
dans d'autres relations.
Fait qu'à un moment donné, tu te rends compte
que ce n'était pas toi le problème.
À un moment donné, tu te rends compte
que tu t'es fait happer à aimer quelqu'un
qui, finalement, te traitait pas de façon égalitaire
ou te traitait pas de façon égalitaire ou ne te traitait pas de façon saine.
Puis moi, longtemps dans ma vie,
j'ai cru que
l'amour, c'était
la passion qui faisait mal.
Jusqu'à ce que
je découvre que l'amour,
ça peut être doux.
Puis je pensais que l'amour
doux, c'était plate. Puis finalement, je me rendsais que l'amour doux c'était plate puis
finalement je me rends compte que l'amour doux c'est c'est vraiment ce qui
est qui est plus fun mais on se fait tellement pas c'est ce que j'analyse
dans mister big dans le fond c'est que qu'est ce qu'on se fait envoyer dans
toutes les comédies romantiques dans toutes les histoires d'amour dans tout
même des histoires pas d'amour,
même dans James Bond, c'est le même.
Ce qui est présenté comme une relation
qui vaut la peine d'être vécue,
c'est une relation...
– Amour-reine.
–...torride, où est-ce qu'il y a des grands...
des grandes séparations, des grands retours, des...
Fait que là, t'es tout le temps en état de...
– Adrénaline.
– Oui, exactement.
Puis moi, je me suis rendue compte que
mettons, quand je datais,
quand j'attendais un texto avec impatience,
ce que ça me faisait
dans le cœur
d'attendre, c'était
d'anxiété, mais moi, l'anxiété, j'ai confié
au fond du ça avec l'amour.
Je pensais que l'amour, dans le fond,
c'était de l'anxiété, alors que finalement,
tu sais, je me rends compte que l'amour, dans le fond, c'était de l'anxiété. Alors que finalement, je me rends compte que l'amour,
quand tu ne le bâtis pas sur de l'anxiété,
peut vraiment beaucoup plus prendre un espace, le fun,
que finalement quand c'est bâti sur un mal-être.
Mais ça, je ne le savais pas.
Puis dans les relations toxiques, il y a une affaire aussi, un phénomène qui se produit
que vu qu'il y a des grandes séparations
puis des grands retours,
on pense qu'on est deux contre le monde.
On pense que vu qu'on essaye ailleurs
puis qu'on revient ensemble,
que nous deux, c'est plus
que tout.
Pourquoi tu ris?
Je pense que je suis dans une
relation toxique.
Ça arrive, non?
Mais,
ça devient que
ça devient que
c'est comme les films d'amour
qu'on voit, c'est que on films d'amour qu'on voit.
C'est qu'on pense qu'il n'y a rien qui vaut plus que nous parce que finalement, on n'arrive pas à trouver ailleurs.
Mais ce qu'on n'arrive pas à trouver,
c'est l'espèce d'adrénaline du retour et tout ça.
Mais en tout cas, là, je n'ose plus parler.
Non, non, non, pour vrai, je fais
vraiment des jokes, je fais vraiment des jokes, c'est parce que
je suis dans une relation qu'on s'est laissée, pis qu'on s'est
on a comme, on reprend,
pis je suis enceinte.
Mais, je suis
niaise. C'est juste que c'est ça l'effet que ça
fait un peu, oui, un genre de
on se retrouve, tu sais.
C'est ça. Mais, je pense
pas que c'est nécessairement...
Ça veut pas tout le temps dire ça.
Des fois,
maintenant, tu te rends compte dans un mauvais
timing de vie, puis là, après ça,
ben, tu sais,
il y a de l'eau qui coule sous les pompes,
mais si, par contre,
éventuellement, ça devient un pattern.
De tout le temps,
se laisser reprendre, se laisser reprendre, se se laisser reprendre puis que tu détectes des choses qui fait
que ça affecte ton estime de toi ou que tu sais que tu es plus dans un état de
spontanéité que tu es obligé de faire des de de de faire des compromis sur ce que tu es intrinsèquement,
comme, mettons, de plier des bas d'une façon, sinon tu te fais engueuler.
Bien, tu sais, finalement, c'est là que…
Puis c'est tellement difficile à un moment donné à départager.
Moi, je me souviens que quand j'étais dans une relation toxique, puis qu'on se laissait, puis on reprenait, puis on se laissait, puis on reprenait. À un moment donné, j'en suis venue à penser qu'il n'y avait personne d'autre pour moi que lui parce qu'il n'y avait personne d'aussi gentil. Puis quand tu aimes quelqu'un, tu aimes quelqu'un pour ses qualités. Tu n'aimes pas quelqu'un pour ses défauts.
Je veux dire, il y a beaucoup de gens qui vont demander,
quand tu es dans une relation toxique,
« Oui, mais pourquoi tu restes? Pourquoi tu reviens avec? »
C'est toujours pour les qualités.
Ce n'est jamais pour la toxicité.
Puis moi, j'en étais venue à penser qu'il n'y avait personne d'autre pour moi.
Alors que tout ça me faisait sentir tout le temps...
Il y avait des côtés qui me faisaient du bien,
mais il y avait beaucoup plus de côtés qui me faisaient du mal.
Puis, à un moment donné, il a fallu que je sois honnête avec moi-même là-dedans.
Mais ça a été tellement long à me désintoxifier de ça.
Puis même...
Comment on dit ça?
Me désintoxiquer.
Pas fier.
Mais, tu sais, j'ai pas été capable...
Puis tu sais, je me sens mal,
mais j'ai pas été capable toute seule, tu sais.
Premièrement, j'ai fait une thérapie,
mais aussi, quand j'ai rencontré mon chum, il a fallu que je fasse le dernier bout de chemin, main dans la main avec quelqu'un.
Parce que moi, je pensais, moi, j'en étais venue à penser que je n'étais pas apte pour une relation.
Fait que, tu sais, à un moment donné, c'est que tu en viens à penser ça, tu sais.
– Penses-tu qu'il y a des relations qui peuvent commencer saines, finir
toxiques ou commencer toxiques, finir saines?
– Ben oui. Moi, je pense que...
Mais tu sais, en même temps, je pense qu'il faut pas non plus
idéaliser. Moi, je pense que
quand ça commence sain...
Tu sais,
la psy que j'ai...
avec qui j'ai étudié pour faire mes projets, Mr. Big, puis mon balado sur Michel Brulé qui était mon premier éditeur, puis avec laquelle je me suis beaucoup penchée sur la violence psychologique puis la manipulation. se méfier, tu sais, mettons, il ne faut pas se méfier des manipulateurs. Il faut qu'à un moment donné,
quand il se passe quelque chose,
tu t'apprennes à observer
un acte qui est
un acte toxique, manipulateur
ou tout ça, puis qu'à ce moment-là,
tu traces
la ligne à toi que c'est
inacceptable. Il ne faut pas
que tu t'en méfies d'avance. Fait qu'une relation
saine peut devenir
toxique à partir du moment où il y a
un acte toxique.
Après ça,
ce n'est pas parce que quelqu'un fait quelque chose de
toxique que ça va être une relation toxique.
C'est là que
il ne faut pas tout mélanger
parce que des fois, il y a des conflits.
On n'est pas dans un monde
de licornes. Les conflits, ça arrive. Les conflits, des fois, il y a des conflits. Puis les conflits, là, tu sais, on n'est pas dans un monde de licornes puis tout ça, tu sais.
Les conflits, ça arrive.
Puis les conflits, des fois, là,
il y a du manque de respect dans le conflit.
Puis c'est là qu'il faut en discuter.
Puis c'est la résolution du conflit
qu'il faut qu'il se passe dans le respect.
Mais ça se peut qu'il y ait un manque de respect
dans un conflit, tu sais.
Tu apprends tout le temps à te connaître
puis à connaître ce que tu veux en relation
en ayant des relations.
Il n'y a pas un manuel de c'est quoi la parfaite relation.
C'est toi qui la définis avec l'autre.
Mais il faut apprendre à détecter c'est quoi justement.
C'est pour ça que c'est le fun que maintenant,
on nomme certaines affaires
un peu de la manipulation,
comme le love bombing, comme le
gaslighting, puis des choses comme ça, pour apprendre
à le détecter, pour que
à un moment donné,
tu vis quelque chose, puis tu dis,
« Hey, ça, moi, c'est
ma limite. J'ai
pas envie de vivre ça. » Puis, tu sais, tes limites,
t'as le droit d'y mettre sans que ce soit perçu comme du contrôle. T'ai pas envie de vivre ce petit et et limite tu as le droit des mètres
sans que ce soit perçu comme du contrôle tu es tu as le droit de dire
tu aurais le droit de écoute moi ma limite c'est que moi les boches et fait
comme ça puis tu es juge moi le jeu je mets mon pied à terre et les baux je les
mets comme ça après ça si la personne, elle n'accepte pas ça,
bien là, c'est là qu'il y a un problème.
Tu sais, je ne sais pas
si je suis claire dans ce que je dis.
– 100 %. Je pense que
c'est ça le travail
que j'ai fait pour réussir
à différencier les deux.
C'est quand je sens un malaise
ou quand je sens
que j'ai l'impression de me
faire manipuler ou de me faire dire quelque chose qui je l'adresse tout de suite mais jamais en
faisant de l'accusation bien entendu mais faire en ce moment ce moi je sens chanter la faire ou
je ça me rappelle ce haut j'aimerais ça qu'on en discute puis la réaction c'est là que ça te
montre est ce que c'est toxique ou pas.
Puis quelqu'un d'ouvert à communiquer,
qui est doux,
puis qui t'écoute, puis qui comprend.
Bien,
tu sais, je suis comme, peu importe ce qui peut arriver,
si on est capable de communiquer sans se crier après.
Parce que c'est arrivé, j'ai déjà crié.
Puis ça,
c'est arrivé.
Mais oui, mais ça arrive dans la vie.
On ne peut pas non plus être tout le temps parfait.
Mais à la fin,
si on peut s'écouter,
s'excuser.
Puis ne s'excuser pas pour juste dire
je m'excuse, c'est pas ça autre chose,
mais parce qu'on a bien entendu puis compris.
C'est vrai.
En tout cas.
Ça a été ça le travail. Moi, j'ai fini par que moi c'est ça, ça a été ça le travail
pis moi j'ai fini par
parce que dans le fond
nous on est, là je vais parler de lui en particulier
mais notre première relation
je pense que
il y avait de la toxicité là-dedans
parce qu'on parle en première et deuxième relation
pis la première
il y avait une imbalance, clairement
parce que moi j'étais éperdument amoureuse
de lui, puis lui il y avait encore
des sentiments pour quelqu'un d'autre
fait que ça faisait que j'étais un peu
je savais, puis je faisais tout
pour
qu'il reste, même si
il y avait encore des choses dans son coeur
fait que je me dénaturais, puis je
changeais pour qu'il m'aime, puis qu'il reste
puis à un moment donné j'ai dû lâcher prise, puis faire Je me dénaturais et je changeais pour qu'il m'aime et qu'il reste.
À un moment donné, j'ai dû lâcher prise et faire « Ok, laisse-le aller.
Ce n'est pas ça et c'est correct. » J'ai fait mes trucs et ça a bien été.
Finalement, on s'est retrouvés.
Là, il n'y a plus cette imbalance de moi
qui a l'impression que ma vie va se terminer s'il n'est plus là.
Parce que je l'ai vécu, j'étais un an sans lui, j'étais très bien.
Genre pas pour dire que j'étais mieux sans lui, mais j'étais très bien.
Puis je sais que j'étais capable. Puis lui, pendant ce temps-là,
il a vécu ce qu'il avait à vivre. Puis on aurait pu ne jamais se retrouver
puis ça aurait été bien correct, mais ça a donné comme ça.
Puis maintenant,
justement, il n'y a plus de genre de...
En tout cas,
je n'ai pas l'impression
qu'il y a une imbalance.
Mais j'avais peur de ça.
J'avais des traumas de la première.
J'avais tout le temps l'impression
que j'étais en train de me plier.
Là, je faisais à l'opposé.
J'étais genre, non, non, ça c'est non, ça je veux pas.
Ma limite est là, respecte-moi.
Mais tu sais, tout le temps, genre en mode...
J'étais comme, ok, ok, ok.
Il est là dans sa petite boîte.
Puis finalement...
Finalement, on a été
consultés ensemble.
Puis c'est d'avoir quelqu'un qui était là
puis qui nous entendait communiquer que j'ai vu
qu'il n'était pas en train de se foutre de ma gueule,
qu'on n'était pas retournés dans ce qu'on était
parce que quelqu'un était là.
Il était comme, bien oui, il est correct.
Il est en train de s'exprimer, de t'écouter.
La communication est bonne.
La thérapeute nous a dit,
si vous êtes capable de communiquer
comme vous communiquez là, vous allez être correct.
Puis moi, j'avais besoin de ce troisième oeil-là
qui nous voit communiquer,
puis de me faire dire,
OK, je ne suis pas en train de me faire embobiner,
quelqu'un l'a vu.
OK, c'est correct.
C'est beau, je peux recommencer à me laisser aller
puis arrêter de mettre des lignes dans tous mes murs.
Puis là, on se rembarque dans quelque chose
qui me semble le plus simple en ce moment.
Je trouve ça beau ce que tu racontes,
parce que dans le fond,
ça arrive
que deux personnes
se rencontrent.
Moi, je trouve que tu as été saine.
Tu sais,
je trouve pas, mettons, que tu devrais dire,
moi, j'étais éperdument amoureuse, puis c'était,
tu sais, je veux dire,
c'est correct d'être éperdument amoureuse.
Tu sais, je veux dire, souvent, les femmes, on se remet souvent en question de ça, de, oh, j'être éperdument amoureuse. Souvent, les femmes, on se remet souvent en question de ça.
« Ah, j'étais éperdument amoureuse. »
Bien, c'est une belle qualité d'être éperdument amoureuse.
Ce n'est pas un défaut.
Puis, on dirait que ça nous est toujours envoyé comme un défaut.
Donc, ça déjà en partant, il ne faut pas que tu t'en...
Pardonne-toi d'avoir été éperdument amoureuse.
C'est beau l'amour.
C'est le fun d'être éperdument amoureux.
Puis, je trouve que tu as été saine
parce que, oui, mettons, tu peux,
il y a des choses,
tu as été capable de voir ce qui se passait,
tu as donné une chance,
puis là, tu as dit, Marianne,
je vois que tu as des affaires à vivre,
puis tu as décidé de te retirer parce que, dans le fond, tu n'étais pas bien.
Ça, c'est super important.
Je ne vais pas laisser le choix vraiment, je te dirais.
Ok.
Rendu là, j'étais comme…
Je ne suis pas gagnée toute seule en tabarnak, je te dirais.
Mais tu l'as vu.
C'est quand même vraiment mature émotionnellement.
Parce que ce n'est pas tout le monde qui se rend compte de ça.
Tu as quand même été capable de dire,
« Moi, justement, je suis essoufflée et je ne suis pas bien là-dedans. »
Après, je veux dire, ça se peut.
Puis moi, j'en ai plein d'amis qui, aujourd'hui, sont mariés
et ont des enfants.
Je veux dire, ça a commencé comme ça.
Ça se peut, des fois,
quelque chose qui commence un petit peu,
ça s'accroche un peu,
puis après ça, il y a des choses.
Comme je te dis,
des fois, c'est la répétition.
Ce n'est pas le fait d'avoir eu une première relation,
de s'être laissé, puis après ça, de reprendre.
C'est quand c'est tout le temps, tout le temps, tout le temps.
C'est pareil.
C'est que si, mettons, t'exprimes
une insatisfaction, que là,
il y a une rupture, puis que là,
il faut encore une fois que tu fasses des
compromis, puis que t'es la seule à faire des compromis
pour accepter l'autre,
bien là, c'est là
qu'il y a un problème. Mais là, tu sais, ce que tu dis,
c'est quand même, il y a eu
une consultation, il y a eu
des...
une meilleure communication,
des choses comme ça. Donc,
tu sais, puis t'es pas obligé de faire des compromis
sur ce que t'es, que t'as le droit
d'avoir des demandes.
Puis c'est là que, quand, mettons,
le déséquilibre, quand une
des deux personnes ne peut jamais
faire de demande, ne peut
jamais avoir
son agentivité
dans la relation, qu'elle doit tout le temps
se soumettre au désir de l'autre,
c'est là où
il y a un déséquilibre. C'est pas
quand, finalement,
ça a accroché, il y a eu du sable dans
l'engrenage, puis là, on essaye de rebâtir
à partir de ça. C'est s'il y a une répétition, puis s'il y a eu du sable dans l'engrenage, puis là, on essaye de rebâtir à partir de ça.
C'est s'il y a une répétition, puis s'il y a quelqu'un qui doit tout le temps se soumettre à l'autre.
Tu sais, comme dans ce que tu racontes, toi, tu devais tout le temps te soumettre jusqu'à un moment donné éclater que ça…
Excusez, je n'ai pas sillonné.
Mais c'est ça donc après
pis tu sais mettons ça se peut
que dans la relation
dans deux ans
un moment donné ça marche plus
pis ça sera ça
je veux dire c'est
on peut jamais savoir l'avenir
l'important c'est d'écouter
son bien-être
pis vraiment les trucs là vraiment à prendre
conscience c'est si tu te sens confus confus si tu te sens plus spontanée avec l'autre personne
si tu as l'impression de marcher sur des oeufs si tu as l'impression que quand tu fais quelque chose, tu vas avoir un genre de conséquences.
C'est ça qu'il faut,
c'est ça qu'il faut être sensible à ça,
parce que ça va être ça qui
va déterminer,
puis c'est ça qu'il faut apprendre,
je pense, puis c'est là
que, quand tu te sens confus,
tu peux dire, ah, je me sens confus,
là, je comprends mal le message, tout ça, parce que c'est là que, quand tu te sens confus, tu peux dire, ah, je me sens confus. Là, je comprends mal le message, tout ça.
Parce que c'est ça qui détermine si...
Quand tu as l'impression d'être dans une autre réalité parallèle
que l'autre personne, ça aussi, c'est à prendre conscience de ça.
Mais à partir de...
– Si tu étais plus...
Mes amis me disaient que je n'étais pas la même personne
avec mon chum qu'avec eux.
Quand j'étais avec mes amis, je pouvais avoir du fun, être spontanée,
ne pas avoir peur de ce que je fais, je m'en foutais.
Avec lui, ce n'était pas la même chose.
Mais en même temps, dans ma tête, c'était lui qui était correct.
C'était lui qui était mature, donc il était parfait.
Dans ma tête, c'était vraiment le...
C'est qui lui, je l'ai?
Moi aussi!
Ben non, c'est parce que là, j'en parle,
c'est ça qui me gosse quand je parle de lui,
c'est qu'il m'a apporté tellement de bien aussi.
Oui, mais tu sais, parce que t'es...
C'est une bonne personne.
Parce que t'as aimé la personne pour ses qualités,
puis c'est ça que je disais,
t'aimes la personne pour ses qualités,
pas pour ses défauts.
Puis c'est ça, dans toute relation toxique, c'est qu'on se dit t'aimes la personne de ses qualités, pas par ses défauts puis c'est ça dans toute relation
toxique, c'est qu'on se dit, voyons
cette personne-là, pourquoi
elle est restée d'abord, puis ça c'est du
victim blaming, tu sais
dans le fond, t'es restée
parce qu'il y avait des belles qualités, mais
honnêtement, cette relation-là, elle était pas bonne
pour toi, puis ce gars-là, il aurait
besoin de suivre une thérapie
parce que pour apprendre
à être en relation avec les autres,
puis c'est pas parce qu'il était un mauvais fit
avec toi, c'est parce qu'il sait pas comment être en relation
avec les autres.
C'est pas mal de marde.
T'as de la violence réactionnelle!
Je te dis, quand t'as été en couple
tellement longtemps, quelqu'un qui t'a apporté,
tu sais, qui est...
Tu l'aimais, là, fait que c'est difficile, mais en même temps,
je sais que je suis sortie
de là, puis je sais que j'ai été blessée,
puis que ça a pris du temps avant de revenir,
la petite Joanie joyeuse,
qui pouvait se foutre de ce que le monde pense,
ça fait que
ça a laissé des petites affaires.
Ça a laissé des traces,
comme toute relation toxique
laisse des traces.
Puis des fois, ça peut laisser
des traces, même
dans d'autres sphères
que ta relation, parce que
des fois, tu te dis, oh mon Dieu,
je suis comme ci, comme ça.
Là, tu commences d'autres relations en pensant
avec la vision de ce que l'autre
t'a donné de toi-même,
qui était une vision distorsionnéeautre t'a donné de toi-même, qui était une vision
distorsionnée.
C'est fou, ça. C'est vraiment vrai.
À chaque relation,
je réapprenais à connaître une nouvelle moi,
dépendamment d'avec qui j'étais.
Ah oui, vraiment.
Moi, quand j'ai rencontré mon chum, j'ai dit,
toi, t'es un bon gars, moi, je suis un trou noir.
Mon petit cœur.
J'ai dit, moi, là, je suis gars moi je suis un trou noir mon petit coeur j'ai dit, moi là je suis pas
moi là je suis brisé
pis si t'es avec moi, ben
je vais te briser alors que t'es un
super bon gars, je le vois
fait qu'approche-toi pas de moi
pis tu sais, je suis tellement
pas ça
t'es l'opposé d'un trou noir
moi là,
je me lève le matin
puis je chante
puis tu sais,
mais c'est comme,
mon chum m'avait donné
une tellement belle image,
c'était le
Morning Pool Glory,
qui est un,
je me souviens plus
comment ça s'appelle,
mais c'est comme
dans les montagnes,
c'est un lac naturel, je ne sais pas
trop quoi, puis l'eau est turquoise.
Puis il y a des gens qui font des randonnées là
puis qui jettent des déchets. Puis le
Morning Pool Glory, qui est
tout turquoise, il est devenu
turquoise laiteux, c'est
tout beau. Puis à force que des gens
jettent des déchets dedans,
bien c'est devenu brun.
Puis là, il y a des gens qui ont commencé des déchets dedans, bien, c'est devenu brun. OK? Puis là,
il y a des gens qui ont commencé à nettoyer
le Morning Pool Glory, puis c'est devenu
encore, c'est redevenu turquoise
laiteux. Puis quand
j'avais dit à mon chum que j'étais
un trou noir, il m'avait dit, tu sais, dans le fond, t'es le
Morning Pool Glory. Tu sais,
il y a des gens qui ont jeté plein de déchets dans toi,
puis tu sais, il faut juste, tu sais, comme,
il faut juste t'en débarrasser, puis après ça,
puis à un moment donné, c'est ça, je suis redevenue
la fille qui me lève le matin, puis qui chante,
puis tout ça. Puis je pense que
il y a moyen
justement de se désintoxiquer
de ça, parce que
ce que j'analyse
dans Mr. Big,
puis que
moi, je pense qu'on
on voit
on se fait glorifier des relations
toxiques puis ça nous
est présenté comme romantique
puis il n'y a pas vraiment de façon d'apprendre
les relations amoureuses
à part que d'en vivre puis
ce qu'on voit dans la fiction
puis tout ça
puis tu sais j'ai épluché
beaucoup d'études là-dessus pour essayer de voir
est-ce que ça nous influence, finalement,
ou ça nous influence pas, tu sais.
Puis,
il y a vraiment des études contradictoires,
tu sais, il y en a qui disent que ça nous influence pas,
il y en a qui disent que ça influence,
donc c'était vraiment difficile de faire le tri de tout ça.
– On dirait que je vois pas comment
ça pourrait ne pas nous influencer.
Oui, moi aussi.
Ce que j'ai trouvé,
c'est que quand on voit
des choses violentes,
mettons à la télé,
on n'est pas influencé
si on n'a pas
une prédisposition
à la violence.
OK.
Mais que d'être exposé
aux choses violentes,
ça nous désensibilise face à la violence. Puis que d'être exposé aux choses violentes, ça nous
désensibilise
face à la violence. Puis là, moi,
je me suis demandé, si on est
désensibilisé à
une forme de violence qui est méconnue,
comme mettons la violence psychologique,
bien là, ça veut dire que
on n'est pas capable de
se rendre compte que c'est ça qu'on voit, parce qu'on
est désensibilisé. Donc, on est désensibil'on voit parce qu'on est désensibilisé.
Donc, on est désensibilisé quand on la voit,
on est désensibilisé quand on la vit.
Puis, c'est là que je me dis,
bien, moi, je trouve que c'est important de s'éduquer là-dessus
pour être capable de prendre une distance
quand on regarde une histoire
puis être capable de prendre une distance
quand nous-mêmes, on le vit,
que nous-mêmes, on l'est.
Parce que comme je dis,
je pense que dans une relation,
je pense qu'on peut
être violent
sans même s'en rendre compte.
Moi, je pense que ça m'est déjà arrivé
de faire de la violence psychologique, de manipuler.
On n'est pas,
je veux dire, on n'est pas, c'est pas parce qu'on en a
vécu que, tu sais, puis en plus
on s'influence les uns les autres,
on est influencés par ce qu'on
voit, puis je pense
que plus on va être
sensibilisés, plus on va s'éduquer, plus
on va être capable d'en prendre conscience, prendre conscience
de notre propre violence,
puis la violence des autres,
puis comme ça, on va pouvoir
faire une distance, puis on va pouvoir
avoir des relations plus
saines selon moi
puis je pense qu'il y a de plus en plus d'éducation
par rapport à ça, en tout cas
moi je vous trouve chanceux votre génération
parce que nous c'était même pas dans la discussion
moi quand j'avais votre âge
là maintenant il y a plus d'études
c'est nouveau que je trouve qu'il y en a
c'est récent, c'est nouveau
regarde vous vous faites un podcast qui s'adresse C'est nouveau que je trouve qu'il y en a. Oui, c'est récent, c'est nouveau.
Regarde, vous faites un podcast qui s'adresse sûrement aux jeunes femmes, j'imagine,
qui est le plus votre truc de toutes. Oui, on est chanceuse.
Vous discutez de ça.
C'est vraiment…
Là, il y a des gens qui vont peut-être prendre conscience de certaines affaires.
Il y a des gens qui vont peut-être prendre conscience de certaines, chanceuse, dans le fond, d'avoir ça.
As-tu des exemples de films ou de séries où on voit des relations saines?
C'est bon ça.
Ça, on peut écouter puis bien s'influencer.
Il y a une affaire que moi, je ne veux pas devenir, c'est la police des fictions. Je comprends.
OK, parce que moi, je trouve
qu'on peut
tout regarder dans la vie
puis même à la limite, c'est le fun
de l'analyser. Tu sais, tu peux regarder
quelque chose puis aimer la série puis dire
« Hum, ça, je pense que c'est une relation
un peu toxique. » Mais l'aimer pareil.
Avec du recul, là. Est-ce qu'Aurélie et Nicolas
c'était ça?
Bien, non. Est-ce qu'Aurélie et Nicolas étaient sains? Ben, non.
Mais justement,
c'est ça que j'ai voulu montrer.
Tu comprends? Parce que moi, là, j'ai voulu
montrer que ça, c'était une relation qu'il fallait
pas qu'elle aille. Et
j'ai montré une relation saine
à côté, qui était la
relation avec Tommy. Parce que moi,
quand j'étais petite, je me faisais
tout le temps envoyer comme
message que, justement,
il fallait tout le temps reprendre avec
le gars depuis le début.
Puis que le meilleur ami,
c'était le plate.
Mais moi, j'ai voulu
dire le contraire. J'ai voulu dire,
tu sais, des fois, ton meilleur ami qui est tout le temps là
pour toi, puis que, tu sais, bien, des fois, ça peut être finalement que quelqu'un qui est super pour toi. Donc, and the City parce que si j'avais voulu faire ce que
tout le monde fait, je l'aurais fait reprendre
avec Nicolas à la fin
mais j'ai voulu faire le contraire
je l'ai fait aller
avec finalement le gars
qui la comprenait dans ses peurs
parce que tu sais, il y a toutes ces affaires-là aussi
tu sais, souvent
les filles, on est dénigré dans
ce qu'on est comme fille parce qu'Aurélie, il y a beaucoup une trame qui est ses goûts, ses opinions. Tu sais, les goûts de filles, c'est toujours les goûts considérés féminins. C'est toujours les goûts qui sont dénigrés. qui écoute Taylor Swift, qui boit du pumpkin spice latté,
qui aime les
comédies romantiques.
Ça, là, un arc.
Mais un gars qui aime le hockey,
qui aime la bière, qui aime
les films d'horreur, ça, c'est considéré
comme correct.
Puis les peurs,
les peurs des araignées. Franchement,
les filles qui ont peur des araignées, non, non, non.
Moi, je voulais montrer qu'Aurélie,
finalement, elle s'est rendue
compte à un moment donné que
quand elle sortait avec quelqu'un
qui faisait qu'elle n'avait pas le droit de dire
ses vrais goûts,
qui faisait qu'elle n'avait pas le droit
d'avoir peur de quelque chose parce que sinon
elle se faisait ridiculiser ou qu'elle n'avait pas le droit d'avoir peur de quelque chose parce que sinon, elle se faisait ridiculiser
ou qu'elle ne se faisait pas comprendre dans qui elle était
et qu'elle voulait être dans la vie et qu'elle était une fille drôle et imaginative.
Mais moi, j'ai voulu qu'elle finisse avec la personne
qui l'acceptait dans l'ensemble de ce qu'elle est comme personne,
dans ses anxiétés, dans ses peurs, dans ses goûts,
et qu'il ne la jugeait pas là-dedans.
Contrairement à l'autre que c'était un mauvais fit.
Tu sais?
Nicolas.
Tu trouves ton meilleur balon au melon d'eau.
Des fois, il y a des gens qui disent,
ah, non, non, il est trop fin,
je le vois plus comme un ami, puis finalement, c'est ça.
C'est vraiment eux autres qui sont les meilleurs souvent.
Bien, j'en parle dans mon livre, Mr. Big,
c'est qu'on se fait tellement envoyer
que...
On se fait tellement envoyer
comme message que si
c'est sain, puis si
c'est doux,
puis tout ça, que ça va être plat.
Puis ça, c'est tout le temps ça qu'on voit dans les fictions.
On se fait toujours...
On se fait éduquer avec ça, là.
Puis que l'autre personne avec qui c'est déchirant,
puis nanana, que c'est ça qui vaut la peine d'être vécu,
que finalement, quand on rencontre quelque chose
qui nous crée pas d'anxiété,
c'est là que je disais que...
C'est là qu'on trouve ça.
Ben, c'est là qu'on trouve ça.
Fait que toi, Louis, il a fallu que tu déconstruises ça.
Oui, oui, oui.
Louis, c'est mon ami, mon meilleur ami plate.
Genre que je...
Finalement, il est vraiment pas plate.
Mais que je pensais que c'était ça.
Puis finalement, moi, je me suis vraiment faite un...
Je l'ai dit, genre, un lavage de cerveau
que je sais comment il a ce vol-là.
Je peux pas craindre que...
Les gens qui me créaient l'anxiété
puis qui faisaient que c'était tout le temps compliqué
puis il fallait tout le temps... J'essaye de... C'était tout le temps de la marde. Puis après ça, j'aient l'anxiété et qui faisaient que c'était tout le temps compliqué et qu'il fallait tout le temps que j'essaye de...
C'était tout le temps de la marde.
Puis après ça, j'avais l'autre, Louis, qui est d'à côté
et qui m'écoute et qui comprend.
J'avais du fun, je riais avec.
Mais j'étais comme...
Non, non, non.
J'étais tout le temps de même.
Je ne pouvais pas croire que j'allais avoir du fun avec lui
et que j'allais avoir...
Parce que j'aimais ça, l'adrénaline.
Puis j'aimais ça, le fait que c'est difficile. Puis j'allais avoir du fun avec lui et que j'allais avoir parce que j'aimais ça l'adrénaline et j'aimais ça le fait que c'est difficile et j'essaie
de...
Quand tu es dans une relation comme ça,
ton adrénaline peut venir de toi-même,
elle peut venir de ce que tu crées,
elle peut venir de projets que tu fais ensemble.
Un enfant, c'est de l'adrénaline.
Finalement, j'ai plus
besoin de... On est correct.
C'est ça, exactement.
Comment tu...
Dernière chose, je ne sais pas
ça fait combien de temps qu'on tourne, mais
comment tu fais pour
détecter une relation toxique
autour de toi, puis
l'adresser avec ton ami qui la vit, mettons.
Sans être comme l'ami
qui ne se mêle pas de ses affaires.
Moi, j'ai appris, parce que j'ai fait une thérapie.
Puis moi, ma psy, elle m'avait dit à un moment donné
que je faisais des transgressions.
Faire des transgressions, c'est se mêler de quelque chose
justement qui ne te regarde pas.
Puis ça, c'est vraiment difficile
parce que tu ne veux pas être la personne silencieuse.
Parce qu'il y a tout le temps
une fine ligne entre garder
le silence quand tu vois une relation
toxique ou de violence ou
de ça, puis te mêler
de quelque chose qui ne te regarde pas.
Je pense que le mieux,
c'est d'être à l'écoute, puis d'être là.
Puis de dire, tu peux poser
des questions, tu peux dire, est-ce que
tu te sens bien dans ce que tu vis?
Puis,
si jamais il y a quelque chose, je suis là
pour toi. Puis c'est
difficile parce qu'honnêtement, quand
tu es dans une relation toxique, tu deviens
une personne un peu insupportable.
Tu deviens quelqu'un qui,
surtout si c'est une relation
qu'il y a des back and forth,
là tu dis, ah, c'est fini pour toujours. Puis là, dix jours après, tu reviens avec puis tu dis, ah, finalement on s'est une relation qu'il y a des back and forth, là, tu te dis, ah, c'est fini
pour toujours. Puis là, dix jours après,
tu reviens avec, puis tu dis, ah, finalement, on s'est parlé.
Puis après la dixième fois,
tes amis, il y en a, ils sont écoeurés.
Puis c'est difficile d'être l'ami de cette
personne-là parce que tu te dis, ah, je suis tanné.
Je suis tanné parce que là, tu le vois.
Mais la meilleure façon
d'être une amie là-dedans, c'est
d'être là pour quand la personne elle va
puis à un moment donné je pense que c'est correct
de dire son opinion
c'est de dire je pense que
mais moi
si je me prends juste à moi
peu importe les gens qui me disaient leur opinion
ça ne changeait pas
les choses sauf que
je suis contente que les personnes m'aient dit la vérité.
Puis je suis contente que les personnes ne m'aient pas abandonné.
Mais les gens me disaient la vérité.
Ça n'ira jamais mieux que ce que c'est là.
Ça ne va pas changer.
Ça va toujours être comme ça.
Mais quand tu es dans une relation toxique,
c'est comme si tu étais avec une slot machine.
Tu te dis, la prochaine fois, ça va payer.
La prochaine fois, ça va payer.
La prochaine fois, ça va être la bonne. La prochaine fois, ça va être la bonne.
La prochaine fois, ça va être la bonne.
Puis finalement,
c'est jamais la bonne. Puis tu ne sais pas
quand est-ce que tu vas débarquer parce que tu penses
tout le temps, bien, ça s'est un peu
amélioré par rapport à l'autre fois d'avant.
Peut-être que l'autre fois d'après, ça va être
encore mieux.
C'est difficile d'être une personne dans l'entourage
de quelqu'un qui vit une relation toxique parce que
tu ressens beaucoup d'impuissance.
Puis tu peux le dire
à ton ami. Tu sais, tu peux dire
je me sens super impuissante parce que
je ne sais pas comment t'aider. Peut-être
que la personne, elle n'a pas le goût d'être aidée non plus.
On ne peut pas
s'imposer. On ne peut pas aller plus vite
que la personne. Elle a son rythme.
Elle a des trucs
à apprendre de ça.
Merci.
Vraiment, je t'aime
pour toujours. Moi aussi,
je t'aime pour toujours, pis là, ben j'aime ton ami aussi.
C'est une belle couverture,
pour vrai, je savais pas du tout à quoi m'attendre.
Je vais lire Mr. Big, c'est sûr.
Pis aussi, je voulais te montrer les petits livres
que tu m'as apportés pour mon bébé.
C'est trop mignon.
Mon petit garçon va pouvoir grandir avec tes livres comme moi.
Oui, c'est des petits livres pour enfants,
pour les premiers lecteurs.
India est mon amoureuse.
Non, est amoureuse.
Ah, est amoureuse.
Moi, j'invente.
Je suis en train d'envoyer la lecture.
J'ai commencé à l'aider ma fille.
Je suis comme, oui, oui, on passe des mots.
Ah, à voir si je t'en aurais apporté aussi.
Bien, je suis bien image.
Ça fait que ça, j'aime beaucoup les images.
J'invente des histoires, dans le fond.
Bien, c'est correct, ça.
Bien oui.
Merci beaucoup, Inza.
Merci vraiment.
Merci.
Ça va être un cadeau aussi.
Très bien.
Merci pour l'invitation.
Oui. On va prendre un temps pour
remercier nos Patreons d'amour
et aussi rappeler, des petits rappels
parce que souvent les gens veulent savoir
où est-ce qu'on achète les billets d'événements
c'est tout le temps
une semaine avant sur Patreon
puis en une semaine, bien souvent
en tout cas dernièrement, on a remarqué que c'est tout vendu
tout le temps. On a sold out le club
sold out en moins de 48 heures juste avec Patreon
c'est incroyable. On est très
reconnaissants. Vraiment
on capote, capote, juste sur
Patreon on a réussi à faire ça
fait que les gens qui veulent les billets
bien Patreon, le minimum
c'est 3$, fait que
il n'y a pas de palier
obligatoire ni maximal
pour pouvoir acheter les billets, fait que vous pouvez
aller vous inscrire
et on va vous remercier, on commence
tu commences avec les quinilingus?
oui, donc quinilingus suprême, on en a une couple
fait qu'attelez-vous
Alison Laforge, Amélie Dubois, Amélie Amel Annabelle Cassivy, Anne-Marie Spirituelle avec les quinilingus. Oui, donc quinilingus suprême. On en a une couple, fait qu'attelez-vous.
Alison Laforge,
Amélie Dubois,
Amélie Hamel,
Annabelle Cassivy,
Anne-Marie Spirituelle,
Kat Maze,
Charlotte Berubé,
Cody Boyce,
Coquinette,
Daphné Gervais,
Feufollet,
Léa Veillette-Dufresne,
Marianne Chorghi-Bélanger,
Milena Paquette,
Mil Flex Sintarienne,
Naomi,
Roxane Dupuis,
Sabrina Voisine,
Sandrine Brousseau-Hellet,
Stéphie Léger,
Trissa Douaron et Zaza Terrien.
– Yay! – Merci énormément d'être là. C'est très gentil.
– Merci. On vous aime.
Et nos rois de l'orgasme,
et on remercie
Karine qui est là aujourd'hui,
qui est Astro Tattoo. Fait que, dans le fond,
une fois par mois, il y a un
Patreon royal qui peut venir avec nous en studio assister.
Est-ce que tu as aimé ça?
Oui!
C'est-tu traumatisé?
C'était en plus à pogner le podcast
que j'ai beaucoup d'émotions.
Oui!
Merci à Sabrina Daou
qui est là avec nous depuis vraiment longtemps.
Shannon Bepouang aussi.
Et Sophie, je vous aime
d'amour. On vous embrasse et on vous remercierait
il n'y a jamais assez.
Merci les Gurdas.
C'est tout ce que vous donnez.
Les amants de ces Béboups.
Merci beaucoup.