Sexe Oral - S'attacher (Avec Au Lit Avec Anne-Marie)
Episode Date: January 21, 2021Cette semaine sur le podcast, les filles reçoivent Au Lit Avec Anne-Marie pour une discussion sur les différents types d'attachement. Le podcast est présenté par Éros et CompagnieUtiliser le cod...e promo : SexeOral pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/Les jouets dont les filles parlent:https://www.erosetcompagnie.com/page/podcastLe podcast est également présenté par Manscaped.Pour plus d'informations: https://ca.manscaped.com/Code promo pour 20% de rabais: SEXEORALPour suivre Anne-Marie:https://www.instagram.com/aulitavecannemarie/ ---- Pour collaborations:info@studiosf.ca Pour toutes questions:sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoral Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
Transcript
Discussion (0)
Sous-titrage Société Radio-Canada Non! T'es conne! Comment qu'on s'attache?
C'est ça qu'on parle.
On parle de,
avec Oli et Anne-Marie,
de comment nous, on est en relation.
Est-ce qu'on est évident?
Est-ce qu'on est anxieux?
Est-ce qu'on est sécure?
Dans le fond, on apprend
si on est des personnes toxiques ou pas.
Oui, c'est... Il est toxiques ou pas, dans le fond.
Oui, aussi.
Il est vraiment intéressant pour elle, ce podcast-là,
parce que ça nous a appris sur nous, vraiment.
Il y a des choses que, mon Dieu, jamais j'aurais pensées. Puis, je suis certaine que tout le monde va en apprendre plus.
Oui, puis ça aide après ça, dans les relations,
à guédir un peu, à essayer de comprendre un peu mieux ton partenaire
ou ta partenaire pour avoir
éventuellement une relation la plus saine possible.
En effet.
Pour comprendre les réflexes de l'autre.
C'est super important.
Prenez le temps, écoutez-le au complet.
Super important. Bonne écoute.
Puis bonne découverte de votre...
Type de vachement.
Type de vachement. Voilà.
Bye. Bye! Bye!
Donc, aujourd'hui,
on reçoit une personne qui va pouvoir nous en parler plus
des types d'attachement. En fait, je ne connais rien là- en parler plus des types d'attachements.
En fait, je ne connais rien là-dedans sur les types d'attachements.
Donc, Anne-Marie,
qui est là avec nous aujourd'hui. Merci beaucoup
d'être présente.
Allô, Anne-Marie!
Je vais juste préciser avant,
je suis en gros high de caféine en ce moment.
C'est pour ça que je me gère vraiment mal.
Ils vont être là pour me supporter là-dedans.
On est là, on ne peut pas te toucher.
Mais on est là.
C'est cute, ça.
Donc oui, c'est ça.
Je suis là aujourd'hui pour vous donner des outils
qui vont vous aider à vous comprendre
dans vos relations,
nos relations interpersonnelles.
On a des langages qu'on utilise dans nos relations.
Je pense que c'est important
d'en prendre conscience pour pouvoir être plus fonctionnel dans nos relations. Puis je pense que c'est important d'en prendre conscience
pour pouvoir être plus fonctionnel, si on veut, dans nos relations.
Donc je suis là pour ça aujourd'hui.
Vous aider dans votre langage amoureux,
votre langage de la réconciliation,
puis des styles d'attachement.
C'est toutes des choses qu'on n'entend pas tant que ça parler,
puis pourtant on entre tous et toutes en relation avec les autres.
Puis juste des fois d'en prendre conscience,
c'est de dire, hey, c'est vrai que je réagis
de telle façon, peut-être que je pourrais améliorer
telle facette de ma personnalité,
ou peut-être de comprendre son ou sa partenaire.
Des fois, ça nous aide, des fois,
à atténuer certains conflits ou certains patterns.
Oui, de prendre conscience,
comme les types d'attachement, c'est pas juste en couple, j'imagine.
Ça affecte, je te dirais, beaucoup,
toutes tes relations interpersonnelles.
Même, justement, ça peut affecter ton travail.
Ça peut affecter, oui, la façon dont tu réagis
avec tes collègues de travail, tes amis, tes parents,
parce que les types d'attachement proviennent de l'enfance.
Donc, des premières personnes avec qui t'as vécu l'attachement ou pas vécu l'attachement.
Donc, ça affecte vraiment toutes tes relations.
C'est vraiment, c'est super intéressant.
C'est un concept que j'utilise beaucoup, justement, avec mes clientes en consultation.
Oui.
C'est de ça qu'on va parler aujourd'hui.
Dis-nous ça.
Parle-nous de ça.
Moi, je ne connais rien là-dedans.
Comme je te dis, ouf.
Bien, c'est ça. Dans le fond, c'est grâce à notre éducation,
notre milieu de vie, nos expériences,
on est des humains super complexes.
On se fait programmer d'une certaine façon
en suivant les interactions
puis nos expériences de vie.
Au fur et à mesure, on va se faire programmer
d'une certaine façon sans même s'en rendre compte.
Donc, c'est vraiment inconscient.
Puis ça, ça se manifeste à travers nos attitudes,
nos actions, nos réactions, nos forces, nos faiblesses,
nos patterns, etc., en relation.
Donc, comme j'ai dit plus tôt, de comprendre ça,
ça nous permet de pouvoir travailler sur soi
pour devenir des meilleurs...
Veilleur, il me manque une syllabe.
Des meilleures versions de nous-mêmes.
Je fais tout le temps ça, on dirait que j'inverse des syllabes.
Je pense que je vais faire un fourré réalisant.
Non, je me gère.
Je suis attentive, au moins.
On est là, on est là.
De prendre conscience de ça, c'est un peu comme la clé de la réussite
dans nos relations interpersonnelles.
Si tu es une personne qui est soit célibataire ou en couple,
bien, ça peut être bon pour toi
parce que ça peut améliorer ta relation.
Ou soit, tu sais, il y a des gens qui disent,
bien, moi, j'attire toujours le même genre de personnes.
Ce podcast est pour toi.
Oui.
Bien, non, oui.
Bien, oui.
Oui.
Toi?
Non.
Non?
Moi, j'attire le même monde.
Je finis, comme j'attire du monde différent,
puis j'ai été en relation avec du monde vraiment différent,
mais ça finit souvent...
Mes relations finissent souvent de la même façon
puis les mêmes raisons.
Genre.
Ah!
Oui.
OK, il faut que tu dis... OK.
Bien, en fait, ce que tu dis, c'est peut-être que les gens,
dans leur personnalité, peut-être dans leurs intérêts,
sont différents, mais émotionnellement parlant,
dans leur pattern, ils se ressemblent.
Oui, ça ferait du sens.
Parce que c'est ça.
C'est comme si on a des patterns ancrés dans nous.
C'est plus comme inconscient.
Quand on tombe en amour, souvent,
on va avoir l'impression que c'est un choix qui est conscient.
On va choisir notre partenaire parce qu'on le trouve hot,
on le trouve attirant,
on a des pulsions sexuelles, etc.
Donc, là, je parle vraiment de l'aspect physique,
mais on choisit aussi pour le sens de l'humour,
comment on se sent avec la personne, son intelligence,
si ça rejoint notre intelligence, etc.
Donc, c'est vraiment comme au niveau de l'intérêt aussi.
Mais on a l'impression que c'est conscient comme choix.
Mais finalement, c'est très, très inconscient.
Il y a vraiment un gros choix inconscient qui se fait.
Puis c'est peut-être justement ce que tu viens d'apporter.
Mon meilleur ami me dit tout le temps que je finis avec des dépendants affectifs
qui ont besoin de se faire rassurer
puis qui ont besoin de tout le temps.
Mais non, c'est vraiment comme ça finit tout le temps
que ce soit moi qui dois tout le temps rassurer.
Ah, OK. C'est excellent ce que tu dis en ce moment fini tout le temps que ce soit moi qui dois tout le temps rassurer. « Gère-toi. »
C'est excellent ce que tu dis en ce moment
parce que, vous allez voir, je vais venir plus loin
dans le podcast quand on va parler des styles
d'attachement. Est-ce que
tu me dirais que
tu te sens envahie par ça?
Oui, bien raide.
Est-ce que tu es déjà en train de prendre la distance quand ça arrive?
Bien raide. Toutes mes relations se sont
terminées parce qu'à un moment donné,
je sentais qu'il essayait trop d'avoir un contrôle sur moi.
J'étais comme « bye ».
Là, rapidement, je ne peux pas te psychanalyser en deux secondes,
mais j'aurais l'impression que tu aurais peut-être un style plus évitant.
Il y en a quatre.
Pour que les gens comprennent,
il y a anxieux, évitant, désorganisé,
qui est un mélange de anxieux et évitant,
puis il y a sécure.
Puis là, de la manière que tu me parles,
tu aurais peut-être une petite attirance envers
des gens qui sont plus anxieux.
Et toi, tu serais plus évitante,
qui est comme le match qu'on retrouve le plus
dans la société, parce que c'est
comme si vous alliez
déclencher un peu
des programmes que vous avez
enregistrés antérieurement dans vos vies.
J'y crois 100%. Parce qu'au début,
quelqu'un
qui me donne autant d'attention,
quelqu'un qui me, genre, qui tripe sur moi
à ce point-là, ça me fait du bien.
Quelqu'un qui est évitant comme moi,
qui ne texte pas beaucoup,
on ne va juste pas se voir.
Tandis que quelqu'un que je sens qui est vraiment intéressé
et qui m'intéresse aussi, évidemment,
ce n'est pas unis,
mais ça me fait sentir vraiment bien.
À un moment donné, ça finit par être ça.
Ça suit.
Je crois bien que c'est ça.
C'est 100 % les caractéristiques
d'une personne évitante.
100 %, c'est quelqu'un qui...
À l'intérieur de nous, on a tout un peu
la peur de l'abandon.
On est des êtres de connexion. On veut avoir des connexions.
On veut s'attacher. C'est le sens
de notre existence, les relations
interpersonnelles. Je veux dire, la première
chose, quand on est un enfant, un bébé, on vient
au monde, on veut connecter avec notre
caregiver, avec la personne qui prend soin
de nous, que ce soit la maman, le papa
ou maman, maman, papa, papa.
Donc, la première chose
qu'on veut faire en tant qu'être humain,
c'est, je veux dire, on ne peut pas se venir à nos
propres besoins quand on est un enfant.
Donc, on va vraiment être porté à vouloir connecter
avec l'être humain qui prend soin de nous
et de créer un
attachement. – Pour nous compléter
dans le fond. – Oui. – Ce qui
manque, moi,
c'est ça, on a tendance à aller chercher
dans une autre personne, c'est ça?
Oui, bien, en fait, c'est parce qu'un bébé ne peut pas se nourrir,
ne peut pas changer sa propre couche,
il ne marche même pas, il ne réfléchit même pas.
Donc, c'est les besoins primaires qui sont répondus
par la personne qui va prendre soin du bébé.
Dans le fond, on n'est pas des...
Est-ce que tu dirais que toi, tu es une personne qui est dans l'autosuffisance
est-ce que tu dirais que tu es vraiment comme moi je suis capable de tout faire
toute seule j'ai pas besoin de personne dans la vie
c'est pas que je me dis que j'ai besoin
de personne parce que je sais que c'est pas vrai
que j'ai besoin de gens parce que sinon
je mais
comme oui je vais avoir tendance
à me à vouloir m'autosuffire
pour pas dépendre des autres
c'est comme pis ça t'sais d'une certaine façon c'est vraiment oui, je vais avoir tendance à vouloir m'autosuffire pour ne pas dépendre des autres, oui.
Oui, c'est ça.
C'est comme... Puis ça, tu sais, d'une certaine façon,
c'est vraiment bien de vouloir être autonome,
indépendant, indépendante, etc.
Sauf que, je veux dire,
on fait tellement des belles équipes
avec d'autres êtres humains, tu sais,
on a toutes nos forces, nos faiblesses.
Donc, je pense que c'est juste normal aussi
de vouloir créer des liens, justement,
puis de pouvoir répondre aux besoins des autres,
mais aussi de laisser les autres répondre
à nos propres besoins. – Il y a un truc que
aussi, une affaire de pourquoi
pendant longtemps, j'ai pas eu envie
d'avoir besoin des autres, c'est que je voulais pas
que les autres aient besoin de moi. – Voilà.
– Parce que quand
quelqu'un dépend de moi ou quand quelqu'un
attend quelque chose de moi, ça me met de la
pression, puis j'aime pas ça. Fait que je me suis
dit, bien, tant qu'à pas vouloir avoir la pression de je n'aime pas ça. Je me suis dit que tant qu'à
ne pas vouloir
avoir la pression de prendre soin des autres,
je ne veux pas que les autres prennent soin de moi
au moins.
100 % profil
évitant,
je ne veux pas qu'on dépende de moi
et moi, je ne dépendrai pas des autres.
Arrange-toi. Je vais t'aimer
mais avec une distance. Si tu m'envahis,
ne t'inquiète pas que je vais partir en courant.
Le mix qu'on disait tantôt,
souvent, il va y avoir des personnes dans ta vie
qui vont être un peu plus anxieuses,
qui vont un peu plus dépendre de toi.
C'est un match qui se fait vraiment facilement
dans la société.
Malheureusement, souvent,
ça va créer des relations qui sont toxiques.
Explosives.
Parce qu'ils sont tellement contraires. Ils ne parlent pas le même langage. OK, c'est ça. ça va créer des relations qui sont toxiques. Explosives.
Parce qu'ils sont tellement contraires.
Ils ne parlent pas le même langage.
Ok, mais ok, c'est ça.
Je vous écoute depuis tantôt, puis je ne comprends rien.
Je ne sais pas si c'est de moi. Tu n'es pas capable de te reconnaître.
Non.
Moi, j'ai un feeling que tu es sécure.
Tu dois être la bonne personne avec qui tout le monde va être.
Exactement.
Je t'évite.
T'es-tu cute?
Il y a beaucoup de mix sécure, anxieuse,
sécure, évitant.
C'est correct
parce que la personne qui est sécure
ne deviendra jamais
évitante ou anxieuse
parce qu'elle est avec une personne anxieuse
ou évitante. C'est plutôt le contraire.
La personne sécure va inspirer la personne
évitante à devenir sécure.
C'est ça. OK. Bon, là, inspirer, oui, c'est ça.
Mais mettons si on l'a des cortiques,
pour que je comprenne un peu plus, parce que
j'entends ça, puis je suis comme
« Ah, je ne comprends pas. Je ne comprends pas ce que ça veut dire.
Comment on appelle ça?
Style d'attachement.
Les styles d'attachement.
Moi, je capote.
Je veux tout savoir.
Je veux savoir qu'est-ce que je suis.
J'ai l'impression que tu es sécure.
Je suis sécure.
On ne le sait pas.
Juste mentionner aussi qu'on ne peut pas savoir ça en deux secondes.
Non, on va avoir une Non, c'est ça.
Non, on va avoir une idée.
C'est ça.
Puis aussi, une personne peut avoir plus d'un style d'attachement.
On dirait que moi, j'ai un feeling que tu es comme un peu sécure et évitante.
On se connaît un peu, toi et moi.
Je pense que tu as un petit côté évitant.
Parce qu'on s'est déjà parlé un peu de la résolution de conflits, etc.
Mais dans le fond, l'attachement, comment ça fonctionne?
C'est qu'il y a deux dimensions.
À l'intérieur de nous, comme j'ai dit
tantôt, il n'y a personne qui veut être abandonné.
On a tout un peu la peur de l'abandon,
ce qui est tout à fait normal parce que quand on
vient au monde, si on est abandonné,
on ne survit pas, littéralement.
Il y a comme deux dimensions
et c'est vraiment sur un spectre, c'est
à l'opposé. Tu as l'anxiété
de l'abandon et tu as l'évitement de l'intimité.
Donc, les personnes anxieuses vont être dans l'anxiété de l'abandon,
mais vraiment comme de façon hyper.
Fait que c'est les personnes anxieuses qui ont l'anxiété d'abandon
vont être dans la recherche de protection, dans la proximité.
Donc, c'est comme si, étant donné que je suis proche de toi,
là, je me sens protégée, je me sens sécure.
C'est comme une hyperactivation de son système d'attachement.
Tu vas être « over » attachée.
Ces individus-là vont avoir une hypervigilance
et une hyperréactivité aux signaux de rejet, d'abandon,
de non-disponibilité de la part de leur partenaire,
que ce soit réel
ou imaginaire. Des fois, on peut
s'imaginer un abandon ou
un rejet. Et ils ont
un besoin qui va être urgent de maintenir
un lien relationnel étroit
pour contenir une anxiété qui
devient envahissante.
S'il n'y a pas un lien étroit.
Ça, c'est le type anxieux.
Tu reconnais-tu des gens avec qui tu as été?
Bien, oui.
Mon ex qui avait un problème de consommation.
Oui, il était comme ça.
Clairement, il a voulu vite se matcher,
vite que je sois un peu appropriée à lui.
Puis oui, je le vois un peu.
Mais ça n'a pas marché.
La peur de l'abandon
qui est très présente.
Je ne veux pas que tu m'abandonnes.
C'est aussi des personnes
qui, souvent, vont être hyper
jalouses en relation.
Des personnes qui vont avoir peu de
confiance en elles.
Contrôlantes. Comment on les rassure,
ces gens-là? Comment on fait en sorte que ce soit sain? Je pense qu'on les rassure, ces gens-là? Comment qu'on fait en sorte que ce soit
sain? Je pense qu'en fait,
c'est aussi un travail pour ces
personnes-là de prendre conscience
de leur propre pattern,
de leur propre chême de pensée,
en fait, de dire, OK, tu sais,
en ce moment, je fais de l'anxiété,
je ne me sens pas bien, puis d'être capable
de l'exprimer
à l'autre personne. Donc, moi, un exercice que je fais
souvent faire, si ça vous arrive d'être en anxiété,
c'est de commencer
par prendre conscience, justement, que là,
en ce moment, t'es dans l'hyper-réactivité.
Et, bon, OK, je fais comment pour gérer ça?
Bien, tu vas prendre une feuille, un papier,
un crayon, puis tu vas commencer par
noter quels sont tes symptômes
physiques.
Donc, OK, j'ai le cœur qui palpite,
ma gorge est serrée, j'ai chaud.
C'est moi-même.
En tournant avec tes tétes de café.
Oui, c'est moi-même.
En venant.
Fait que t'es comme, t'sais, t'as le shake un peu, etc.
Fait que décrire tes symptômes physiques, puis après ça,
de regarder quelles sont tes émotions
qui viennent suite à ça.
Donc, c'est le thé de café, par exemple.
C'est pas la même chose que la peur de l'abandon.
C'est pareil.
De regarder quelles sont tes émotions, tes sentiments.
Des émotions, il y en a juste comme six
en passant. Cinq ou six, si je ne me
trompe pas. Puis il y a des sentiments,
il y en a une tralée.
Puis de regarder c'est quoi tes émotions, tes sentiments.
Puis après ça, ce que tu fais, c'est que les émotions, tes sentiments. Puis après ça, ce que tu fais,
c'est que les émotions,
c'est des portes vers un besoin.
Donc, quel est ton besoin?
J'aurais besoin d'être rassurée.
J'aurais besoin de passer du temps avec toi.
J'aurais besoin que tu me dises
que tu m'aimes. Donc là, on est dans les langages
de l'amour. On va y arriver après.
Donc, vraiment d'être capable de communiquer
ton besoin adéquatement à l'autre personne. C'est important On va y arriver après. Donc, vraiment d'être capable de communiquer ton besoin adéquatement
à l'autre personne.
Voyons, c'est important de ramener au jeu
aussi, de ne pas aller dans le
« tu fais ci, tu fais ça ».
En tout cas, dans ma
communication de relation, j'ai vu
une vraiment belle
amélioration depuis que je parle au jeu.
C'est de la communication non-violente.
Qu'est-ce que tu as envie? Qu'est-ce que toi, tu aimerais?
Au lieu de dire, tu ne me donnes pas assez ça,
tu ne me fais pas assez ça, moi, j'ai besoin
de ça.
Oui, parce que quand tu as un sentiment
qui est provoqué
dans une relation avec
quelqu'un d'autre, il faut que tu regardes
comment tu te sens.
C'est quoi le besoin qu'il y a derrière cette émotion-là?
C'est correct qu'on en a tous des besoins.
Après ça, c'est vraiment d'être capable de l'exprimer,
ce besoin-là.
Ça, c'est un petit truc.
Dans la fond, c'est une introspection que tu te fais.
Tu te poses des questions.
Tu regardes.
Aussi, tu te poses des questions à savoir.
Comment tu te dis comment on peut régler ça?
Premièrement, la première étape, c'est de savoir comment tu es.
À chaque fois que j'ai une chicane
avec mon chum, je me fais
maintenant tout le temps mon introspection.
Je me dis, OK,
pourquoi c'est arrivé ça?
Qu'est-ce que j'aurais pu faire
aussi? Je me pose souvent ça comme question.
Qu'est-ce que j'aurais pu faire pour éviter ce chicanes-là?
Mais, crime, c'est incroyable.
C'est là que tu disais, tantôt,
quand j'ai demandé à Marie de nous
parler des types d'attachements, tu me disais
que c'est tellement large. Je comprends là.
Parce que j'ai l'impression qu'on pourrait en parler
pendant 100 ans. OK. Je te laisse aller.
Oui, vraiment. Mais c'est ça, tu sais,
puis les personnes anxieuses, justement, je pense que ça vaut
vraiment la peine de juste prendre un peu de recul
pour étudier vos sensations, vos perceptions.
Aussi,
c'est une chose que tu peux faire en relation, c'est vraiment de...
Tu sais, on a tous et toutes des perceptions qui sont vraiment moulées,
qui sont vraiment influencées par
nos expériences passées,
donc, par nos croyances,
etc. Donc, vraiment juste de valider ta perception
avec l'autre personne. En ce moment, tu sais,
je perçois telle chose de la situation,
est-ce que ma perception, elle est bonne? Et là, de voir si ça correspond avec la perception de l'autre personne. En ce moment, si je perçois telle chose de la situation, est-ce que ma perception, elle est bonne?
Et là, de voir si ça correspond
avec la perception de l'autre.
Tu sais, des fois, c'est d'interprétation.
Je prends l'exemple des messages textes.
Ah mon Dieu, la personne, elle a mis des points d'exclamation.
Puis là,
ça doit vouloir dire qu'elle est fâchée
ou c'est qu'elle est overexpressive.
J'ai l'impression en ce moment que
tes points d'exclamation en ce moment
me donnent la perception que t'es fâchée, est-ce que je me trompe?
Si la personne n'est pas fâchée, elle va clairement
dire non. Si elle est fâchée, elle va dire, ça va lui ouvrir
une porte pour pouvoir communiquer comment elle se sent.
Ça vérifie tes perceptions.
Si on revient aux personnes anxieuses,
comme je l'ai dit, c'est des personnes
qui sont hyper vigilantes, hyper réactivité
au signe de rejet, d'abandon.
Ces personnes-là vont souvent user
de stratégies diversifiées
pour pouvoir compenser cette peur de l'abandon.
Donc, il va y avoir des demandes qui sont excessives.
Là, tu vas sûrement reconnaître tes ex là-dedans.
Demande excessive.
Un besoin constant de réassurance,
comme tu le mentionnais au début.
Une recherche intense de proximité.
Ça va souvent être des personnes
qui vont multiplier aussi les partenaires sexuels.
Donc, beaucoup, beaucoup d'aventures d'un soir.
– Ah! Je les reconnais toutes!
– Oh! – Ah non! J'ai eu du fou sexe
avec mes personnes anxieuses, mais Jésus-Christ!
– Fait que c'est ça, c'est vraiment
des gens qui vont être perçus comme étant
envahissants pour leurs partenaires.
C'est des personnes qui vont avoir tendance
à rester en couple aussi, même si la relation
est insatisfaisante. Donc, c'est des personnes qui vont se plaindre à rester en couple aussi, même si la relation est insatisfaisante.
Donc, c'est des personnes qui vont se plaindre.
La personne n'a fait pas ci, la personne n'a fait pas ça,
la personne n'a fait pas ci, elle ne fait pas ça,
mais ils restent là pareil.
Ah, OK.
Difficulté de laisser aller certains liens d'attachement,
même si c'est insatisfaisant.
De l'autre côté du spectre, on a l'évitement de l'intimité.
Donc, à ce moment-là, ça va se traduire par un inconfort
envers l'intimité relationnelle.
Donc, la préférence pour la distance émotionnelle,
beaucoup d'autosuffisance.
Dans ce cas-ci, les partenaires,
ils ne vont pas être perçus comme une source de réconfort
ou de soutien parce que souvent,
ces personnes-là vont avoir le sentiment
qu'elles peuvent ne compter que sur elles-mêmes, en fait.
Et elles vont compter sur elles-mêmes.
On dit qu'à ce moment-là, c'est des personnes
qui désactivent leur système d'attachement.
OK. C'est à l'eau.
C'est moi.
On avait une discussion
et c'est exactement ça.
Moi, j'ai...
On dirait qu'une personne...
Justement, j'ai peur d'aller en couple
parce que j'ai pas besoin de personne.
Je veux juste... Puis ça, c'est ma mère
qui me l'avait appris. Elle dit, voilà, faut pas
que tu dépendes... Ma mère, elle est
dépendue de mon père, tu sais, tellement
longtemps.
Puis elle dit, Joanie, elle dit, toi, je veux
jamais que tu dépendes de quelqu'un. Je veux que tu sois capable de faire
tes choses tout seul. Elle me l'a répété tellement
souvent qu'aujourd'hui,
même, je demande rien à personne.
Tu sais, parce que
justement, un peu comme tu as dit tantôt,
je veux pas demander parce qu'après
ça, je me sens comme si je devais
redonner. Mais dans mes relations,
c'est la même affaire.
C'est pour ça que j'ai pas eu beaucoup de
relations aussi.
Ton chum serait sécure peut-être.
Mon chum, il est juste parfait.
Je ne sais pas qu'est-ce qu'il est.
Oui, puis pour le connaître, Charlotte Allouy.
Oui, effectivement, c'est une personne très douce.
Oui, il est parfait.
Pour moi, mon ex, c'est ça.
J'aidais souvent avant.
On dirait que j'avais l'impression qu'il fallait que j'aide
parce que j'avais un pouvoir, j'ai une force,
une attitude, je suis tout le temps positive.
Fait que j'ai du crime. J'aide les gens.
Fait que j'aidais mes chums.
Mais c'est pas ça, là.
C'est pas ça qu'il faut dans la vie. C'est pas ça que je veux.
Je veux juste vivre ma vie.
Au moins, t'aidais.
J'ai l'impression que j'ai un comportement invitant,
mais moi, j'aidais pas. Je suis comme, si t'as besoin,
t'es pas ailleurs, Trish.
Oui, c'est ça.
Tu es vraiment comme sur le spectre,
mais comme dans l'extrémité, comme je te dis.
Tu as des tendances sécurisantes
parce que c'est normal de vouloir aider l'autre personne
quand on est en couple avec.
Mais je comprends ce que tu veux dire.
À un moment donné, c'est comme,
il faut que tu ailles le retour du balancier.
C'est ça.
C'est tout le temps la sauveuse.
Oui.
Ça devient insatisfaisant.
Tes besoins ne sont pas répondus.
Non, c'est ça. Exact.
De juste donner, je me suis rendue
compte qu'à un moment donné, je suis juste
« Ah, c'est pas... » Puis,
une personne, un chum, ce que j'ai
réalisé depuis que je suis avec l'homme
que je suis, c'est qu'il fait juste
m'aider à être une meilleure personne.
La personne que je suis, je suis juste
encore mieux depuis que je suis avec.
Je ne perds pas de l'énergie à
donner de mon énergie.
Avant, j'en perdais parce que j'en donnais tellement.
À un moment donné,
c'est lourd. C'est fou comment
je suis juste encore mieux
que ce que je pensais.
Je cherche tout le temps mes mots en plus.
J'ai vraiment trouvé la personne
qui fait avec moi. Je suis vraiment contente.
Je vais juste finir
l'évitement de l'intimité, mais je vais vous dire aussi après
des choses sur les couples sécurisants
qui vont vraiment avec
ce que tu viens de dire.
C'est vraiment...
Je vais y revenir, mais c'est vraiment les couples sécurisants.
C'est vraiment les couples les plus heureux,
les plus épanouis, etc. C'est un peu ça que tu es
en train de décrire. Comme je l'ai dit,
on peut avoir plusieurs styles d'attachement
et être fonctionnels dépendamment du lang peut avoir plusieurs styles d'attachement et quand même être fonctionnels dépendamment
du langage et du style d'attachement
de notre partenaire. Deux personnes anxieuses ensemble
qui veulent tout le temps se réassurer,
ça marche.
Ça marche, oui et non.
Parce qu'il peut aussi
y avoir dans leur stratégie
beaucoup de demandes,
ça dépend. Comme je dis,
une personne anxieuse
mais qui a du sécurisant en elle,
ils peuvent se comprendre,
s'aider, etc.
Ils se comprennent plus.
Tandis que si tu mets
une personne anxieuse
avec...
Une personne évitante.
Une personne évitante,
c'est ça.
C'est ça que tu as rencontré.
Pour vrai,
mettons que je pense
à les relations que j'ai eues,
là, j'exagère quand même.
Je veux dire,
je veux prendre le temps d'essayer de comprendre
et de rassurer.
Mais ça me prend peut-être plus d'énergie que ça prendrait une personne normale.
Parce que moi, essayer de rassurer,
je trouve ça...
Ça me gruge en tabarnak.
Mais...
Je sais pas si je m'en allais avec ça.
Non, c'est ça.
On disait quoi?
Tu disais que tu n'avais pas besoin de...
Tu rassurais des fois que...
Mais avant ça,
j'ai perdu mon...
Parce que je disais qu'il y a des personnes...
On disait qu'on ne se comprenait pas bien
entre anxieux et évitant.
C'est ça.
Pourquoi ça me grugeait autant,
c'est que je suis comme...
Je ne comprends pas.
Étant donné que ce n'est pas un réflexe que j'ai
je comprends pas
j'ai de la misère à
c'est vraiment ça a été ça
toutes mes chicanes c'est comme écoute j'aimerais ça
mais je comprends pas ton réflexe
c'est ça ok
c'est ça qui est cool
c'est que là à partir d'aujourd'hui
tu vas le comprendre tu vas savoir
c'est une personne comme ça
c'est que je le sais ça.
Dans le sens, je savais que...
Ok, tu le savais.
Mais je suis comme...
C'est pas comment gérer avec ça.
C'est pas quoi faire.
Même si je comprends qu'on n'a pas le même genre
de comportement, je comprends quand même
pas pourquoi tu réagis de même.
Ah ok, y a-tu des solutions?
De te renseigner sur l'attachement. Puis tu sais, justement, quand tu vois des drape même? Ah, ok. Y a-t-il des solutions? Bien, de te renseigner sur
l'attachement. Puis, tu sais, justement,
quand tu vois des drapeaux rouges en début de relation,
quand tu sais que tu peux pas être avec quelqu'un
comme ça, tu sais, de pas
nourrir peut-être cette
relation-là parce que c'est quelque chose qui te
fit pas, mais aussi de travailler sur toi,
de prendre conscience, tu sais,
de tes propres réflexes en relation.
Puis, tu sais, des gens, justement, qui évitent l'intimité,
c'est souvent des personnes qui vont avoir une tendance
à minimiser les difficultés en relation,
qui vont réprimer leurs émotions.
C'est vraiment important.
Parce que c'est des personnes qui cherchent à gérer seules
les dangers, les menaces au sein d'une relation.
C'est de l'autonomie compulsive, dans le fond.
C'est vraiment de ne pas montrer ses émotions
aux partenaires amoureux.
Mais souvent, les personnes évitantes
ne vont même pas comprendre
eux-mêmes leurs émotions.
Fait que c'est dur, après ça, quand tu ne comprends pas
toi-même tes émotions, qu'on t'a appris à ne pas
les ressentir, qu'on t'a demandé
de les mettre de côté pour survivre,
parce que peut-être qu'il y avait
des choses qui te faisaient trop de peine quand tu étais jeune,
puis quand tu exprimais tes émotions, tes parents te disaient
« C'est correct, ça va passer. Avale ta pilule,
ça va passer. Demain, c'est un autre jour. »
Au lieu de laisser
l'enfant s'exprimer, puis
vraiment de parler de ses émotions parce que c'est
normal d'avoir des émotions,
peut-être que la personne, elle s'est
faite plus
dirigée vers
de réprimer ses émotions, la répression
de ses émotions, en fait. Ça va être vraiment de travailler à reconnaître tesimer ses émotions, la répression de ses émotions, en fait.
Ça va être vraiment de travailler à reconnaître tes propres émotions.
Je sais à 100 % que c'est ça qu'il faut que je fasse.
Puis là, ça va être juste de, comme,
dans une relation, d'avoir tellement peur d'avoir mal,
de ne pas être celle qui court après l'autre.
De, comme, si je m'ouvre,
je ne veux jamais être la première
à courir après quelqu'un.
C'est impossible. C'est pour ça que quelqu'un d'évident ou de sécure
qui n'a pas besoin de moi,
ça ne marchera pas.
C'est pour ça que je suis vers les gens anxieux
parce que les gens anxieux me rassurent énormément
dans leurs besoins de moi, dans leur façon
qu'ils m'aiment. Je sais absolument
que c'est quelque chose qu'il faut que je travaille
parce que c'est le besoin de ne pas être blessé, de ne pas avoir mal
puis les gens anxieux, moi j'ai pas l'impression
qu'ils peuvent me briser le coeur
oui puis
à une certaine instance
justement à un moment donné il y a un switch que tu disais
c'est comme au début ça te rassure
puis à un moment donné ça te rend insécure
parce que là tu te rappelles que tu es en train de te rapprocher
de quelqu'un puis qu'il ne faut pas que tu te rapproches
de quelqu'un tant que ça parce que c'est dangereux de te rapprocher de quelqu'un, et qu'il ne faut pas que tu te rapproches de quelqu'un tant que ça,
parce que c'est dangereux de te rapprocher de quelqu'un,
parce que là, tu pourrais ressentir des émotions,
mais on t'a appris à ne pas ressentir tes émotions.
Ça fait que c'est une chaîne, puis ça s'enchaîne,
puis des personnes anxieuses, puis évitant,
c'est facile justement de se rapprocher.
À un moment donné, c'est comme, il y en a un qui parle l'italien,
puis l'autre, il parle l'espagnol, ou il parle le chinois.
Les langages, il y a un clash.
Ça fait que c'est vraiment important de prendre conscience
de son propre style d'attachement.
Est-ce que tu connais le tien?
Je dirais que...
En passant, ça se travaille.
J'étais très anxieuse avant.
J'ai vécu une relation qui m'a demandé
à faire beaucoup de travail sur moi.
Je dirais que je suis de plus en plus sécure
dans ma façon d'être.
Non, tu fais un beau travail.
Tu travailles vraiment sur toi-même.
C'est vraiment le fun.
Je la connais quand même bien,
mais je trouve que tu évolues tout le temps.
C'est vraiment beau.
Il faut tout travailler sur nous-mêmes.
C'est incroyable.
Oui, puis c'est dur.
C'est de vouloir, puis c'est dur.
C'est de vouloir se faire rassurer.
On dirait qu'avec le temps,
moi, j'ai appris à m'auto-rassurer puis à me faire confiance dans mes émotions,
dans mes sentiments.
De ne pas vouloir dépendre de quelqu'un, etc.
Je trouve ça vraiment important.
Ça a été dur au début.
C'est des grosses émotions.
Tu ne te comprends pas dans tes émotions.
Tu es submergée.
C'est vraiment de prendre un moment de recul,
de voir, OK, c'est quoi mes besoins,
puis après ça, comment est-ce que je peux
combler mes besoins, tu sais.
Tandis que pour la personne qui est évitante, c'est vraiment
d'aller reconnaître quelles sont les émotions.
Déjà, juste en partant, puis
souvent, tu sais, je vais
demander à mes clientes en consultation
qui sont évitantes. Souvent, ça va être
celle qui va avoir le plus de difficultés à atteindre l'orgasme
en passant. Ça fait plein de sens.
Le laisser aller.
Tu sais, de
juste être capable de te laisser aller,
de reconnaître comment tu te sens, etc.
C'est super important. Ah, crime, c'est intéressant.
Toi aussi, ça a été long, il me semble, non?
Moi, ça a été long, mais c'était dû à un blocage
psychologique.
C'est ça, de se laisser aller?
Non.
Non, c'est vraiment en lien avec les hommes.
C'est un blocage.
Je veux dire, ça revient quand même à...
Oui, ça revient au laisser aller.
Mais...
Je comprends.
Un peu dans l'évitement des émotions,
l'évitement de vouloir avoir du plaisir.
Des fois, c'est tellement inconscient.
Laissez aller, mais tout le monde,
toutes les femmes que je connais, c'est tout le temps
ça. Je pense, je suis pas capable,
je suis pas capable. C'est ça.
Ça provient tout le temps. On a toute la difficulté.
Il n'y a pas personne qui est comme,
OK, mange-moi le vagin, puis je pense à rien.
Let's go. C'est rare.
Ça roule dans le coco.
Mais une fois que t'as réussi.
Une fois, oui, oui.
Oui, puis c'est parce que tu vois les bienfaits aussi
que ça a eu sur ton corps, puis sur ta tête.
Oui.
Je peux le répéter.
En consultation, ce que je fais,
c'est que je vais travailler vraiment
la reconnaissance des émotions.
Fait que je vais demander aussi à mes clientes, mettons, quelle couleur que tu te sens aujourd'hui?
Rouge.
Pourquoi?
Je ne sais pas. C'est la première qui m'est venue.
Mais c'est comme ça que tu te sens?
Rouge.
Rouge.
Mettons qu'on fait l'exercice, vas-y donc. Pourquoi?
Je ne sais pas. C'est peut-être l'anxiété de la caféine.
C'est dur de mettre des mots.
C'est la reconnaissance des émotions.
C'est difficile. Pourquoi je me sens rouge?
Je ne sais pas, mais je me sens rouge.
Tu te sens rouge comment ou dans ton corps?
Autour.
Peut-être. Je ne sais pas.
T'es tête lodée?
Je ne sais pas.
Elle pense trop à des choses?
Elle a d'avoir un surplus d'énergie à cause
de la café. Oui, c'est ça. Ce n'est pas un bon
exercice. Bien oui,
c'est un super exercice. Bien oui, mais elle,
avec ses cafés, je pense.
Avant tes cafés, tu étais
quelque couleur. Ce n'est pas
l'exercice, c'est le café qui est trop dans l'exercice.
Mais de faire ça,
tu sais. J'ai de la misère avec ça, oui.
Bien, c'est ça. Puis c'est drôle parce que ma dernière cliente
me dit rouge aussi.
Je suis comme, pourquoi?
Il y a comme une insécurité à me décrire
pourquoi. C'est comme, moi, je ne suis pas bonne
avec les mots. Je ne suis pas bonne.
J'arrête pas de dire ça. Je ne suis pas bonne avec les mots.
Elle m'exprime.
C'est dur de s'exprimer. On vous a appris
à éviter ces choses-là.
Pourquoi rouge?
Puis là, elle me dit,
aujourd'hui, j'ai vécu des choses plus positives,
comme de l'amour,
mais j'ai aussi vécu,
j'ai eu de la peine,
ça m'a un peu arrêtée, un stop, etc.
Puis j'ai dit, wow, c'est vraiment une belle définition.
Oui?
Oui.
C'est ça.
Tu m'as demandé ça,
j'étais comme rouge, pourquoi rouge?
Je ne sais pas
rouge est-ce que
ça fait ça là
ouais
à chaque jour
demandez-vous
c'est ça
mais pourquoi
tu sens rouge
j'ai une raison
pourquoi tu sens rouge
je sais pas
tu sais les émotions
que tu ressens dans ton corps
que tu ressens dans ta tête
etc
c'est vraiment intriguant
ben c'est vrai
c'est intriguant
à savoir
pourquoi tu penses que t'es de cette couleur-là c'est vraiment intriguant. C'est vrai, c'est intriguant de savoir pourquoi
tu penses que tu es de cette couleur-là.
C'est vrai, mais moi,
je ne sais pas.
Moi, je me dirais en général
en vie jaune parce que je suis un petit soleil.
Mais aujourd'hui,
je ne me sens pas comme un soleil.
Je me sens plus comme beige.
Non, pourquoi?
Je me sens beige parce que je me sens plus comme beige. Non, pourquoi? Je me sens beige parce que je me sens
genre neutre.
C'est correct, ça. Parce que, mettons, je suis pas
genre le petit soleil, genre « Ah ah! »
« Allô? » Mais je suis pas non plus
déprimée. Je suis de bonne humeur, mais je suis pas
trop, là.
Je suis juste beige.
Ben oui, ça fait bien du sens.
C'est correct. Je suis bien bonne
à m'exprimer.
C'est un super exercice à faire.
Faites-le tous les jours.
Mettez des mots sur la couleur.
Pratiquez-vous à le faire.
Après ça, quand tu vas rencontrer quelqu'un
et que tu vas vivre des émotions,
au lieu de fuir tes émotions,
tu vas être comme...
Je le ressens, l'émotion dans mon corps.
Comment je me sens?
C'est quoi les mots que je peux mettre sur mes émotions?
Ça, je le travaille déjà.
Parce qu'avant, mettons,
il fallait absolument que je fasse quelque chose avec
mes mains quand j'étais confrontée à quelqu'un.
Comme, mettons, quelqu'un me confrontait, j'étais genre,
il fallait que je fasse de quoi avec mes mains, que je gosse.
Puis, il fallait que je m'en aille. Il fallait qu'on
arrête la discussion maintenant, puis j'allais revenir quand
j'allais avoir compris.
Mais maintenant, je vais prendre
le temps plus de m'asseoir,
de réfléchir, de penser à mes mots.
Ça peut être long, mais ça finit par sortir, tout croche.
Mais c'est déjà un travail que je suis en processus de.
Puis je vais être meilleure encore.
Oui.
Pour mettre des mots à tes émotions.
Oui, puis arrêter d'éviter les conflits.
Oui.
Mais c'est ça.
Je pense que c'est comme ça qu'on devient sécure.
C'est en sortant de notre zone de confort
par rapport à notre style d'attachement.
Déjà, de prendre conscience de notre style d'attachement,
c'est déjà un gros pas vers l'avant parce que tu peux justifier,
expliquer certains comportements, certaines réactions.
Puis quand l'autre ne te comprend pas, tu peux lui parler, lui dire,
écoute, tu sais, je suis une personne qui a peur de la proximité,
qui a peur de m'exprimer.
Je suis quelqu'un qui a peur de l'abandon.
J'ai peur que tu m'abandonnes, etc.
De mettre des mots sur nos sentiments
puis de les communiquer à l'autre fait en sorte
qu'on apprend l'autre à parler notre langage.
Donc, ça devient beaucoup plus facile
en relation après ça
de s'arrimer
puis de vivre des relations
un peu moins conflictuelles.
Ça donne bien l'air de le faire, de vivre ça.
Justement, tantôt, je te disais,
Jo, tu nous parlais comment tu te sentais épanouie
dans ta relation.
J'ai des belles statistiques,
bien, pas des statistiques,
mais des études qui ont prouvé que
les êtres qui vivent des relations sécurisantes
sont, en général, plus heureux,
en meilleure santé,
ont une espérance de vie plus longue
parce que ces personnes-là aussi
produisent davantage d'oxytocine
qui est une molécule du bonheur.
L'oxytocine, on en produit
quand on a des orgasmes.
Oh!
Oh!
C'est pour ça que je suis bien avec lui!
Le jour, le soleil!
Oh!
Mais non, mais c'est vrai! Ah je suis bien avec lui. Le jaune, le soleil. Ah, mais non, mais c'est vrai.
Ah, wow, incroyable.
Juste de faire un câlin quand votre partenaire arrive à la maison,
ça fait sécréter de l'oxytocine.
C'est tellement bon pour le corps,
pour l'esprit. Donc, l'oxytocine,
molécule du bonheur. Et donc, ces personnes-là
sont protégées naturellement de la dépression,
des troubles de l'anxiété,
puis ont plus de facilité à
développer des relations sociales qui sont plus
positives.
Fait que, tu sais, je veux dire, il y a plein, là,
de... – Oui, on se fait des câlins à chaque matin,
on se lève, puis on est comme sur un câlin.
– Ça arrive jamais que, comme, ils rentrent dans une pièce,
c'est comme, ah, c'est lourd, d'un coup. – Non!
– Bien, je te jure, bien, c'est la première fois que ça m'arrive
de toute ma vie, parce que, comme je te dis,
mes anciennes relations,
j'ai eu une relation vraiment pas pour moi.
Ils voulaient me contrôler, ils voulaient me diriger.
Ma deuxième, problème de drogue.
Je ne sais pas pourquoi je suis allée là-dedans.
Finalement, je suis genre, wow.
Comment tu penses que tu as réussi à te sortir
de ce pattern-là et te faire comme lui?
En fait, je vais vous le dire.
Je veux savoir.
J'étais attirée, moi, j'ai toujours été attirée
vers un type de personne.
Puis là, j'ai bien vu que ça ne fonctionnait pas.
Puis moi, je suis le genre de personne
qui apprend de ses erreurs.
Ça fait que le premier,
j'ai pris ce qui n'avait pas été correct pour moi.
Exemple, il me contrôlait, quelqu'un qui me disait quoi faire, quelqu'ai pris ce qui n'avait pas été correct pour moi. Exemple, il me contrôlait,
quelqu'un qui me disait quoi faire.
Il est tout le temps là en train de repasser sur moi.
J'oublie quelque chose.
Ah, voyons, Joanie, fais pas ça, fais pas ça.
Tout le temps, tout le temps, tout le temps.
Ça, je savais que je ne voulais pas ça
parce que je n'étais pas bien.
Deuxième personne que j'ai été en couple,
il n'y avait pas ça, mais il y avait d'autres choses.
Il y avait besoin totalement d'affection.
Il y avait des problèmes et tout.
Cette personne-là, j'ai pris ce que je n'aimais pas.
OK, let's go.
Puis là, ça a été la dernière personne.
En fait, je ne suis même pas attirée vers lui au début.
Je vais être bien honnête.
Il ne m'attirait pas.
Oui, parce que c'est contre-intuitif d'aller vers quelqu'un qui…
Tu sais, je veux dire, tu irais vers quelqu'un de sécurisant, ça te challenge.
Ce n'est pas… c'est contre-intuitif.
Donc, ce n'est pas naturel.
Je le trouvais trop fin.
Je le trouvais trop fin.
J'étais comme, aïe, c'est plate.
J'ai tout le temps aimé ça, avoir un challenge, comme tu dis,
puis avoir quelqu'un qui a
des caractères, puis comme, let's go.
Lui, c'était tellement, genre,
vraiment trop simple, vraiment trop
fluide. J'étais comme, il m'attirait
pas au début, puis ça a pris du temps.
Ça a pris un an avant
que je fasse comme, puis même au début,
quand j'ai fait comme, OK,
cette personne-là est juste
parfaite pour moi. Pourquoi je suis pas attirée? Je me suis posée, je me suis faite un genre de lavement de cerveau, là. J'étais fait comme, ok, cette personne-là est juste parfaite pour moi. Pourquoi je ne suis pas attirée?
Je me suis posée, je me suis fait un genre de lavement de cerveau.
J'étais toute seule chez nous un moment donné.
J'étais comme, pourquoi je ne peux pas aller vers,
pourquoi je ne suis pas attirée vers cette personne-là?
Je me posais plein de questions.
J'étais comme, je mérite ça.
Je mérite ça.
Pourquoi j'irais encore là-dedans, dans l'autre pattern? J'ai fait un lavement toute une soirée. J'ai juste penséite ça. Je mérite ça. Pourquoi j'irais encore là-dedans, dans l'autre pattern?
Fait que j'ai fait un lavement toute
une soirée, j'ai juste pensé à ça, puis le lendemain,
j'ai fait comme, OK, c'est beau.
C'est quand que c'est devenu de l'amour, puis pas du convaincage.
Ouais, bien c'est ça,
c'est foqué, hein, mon lavement de cerveau.
Après ça, le lendemain,
je l'ai invité, j'ai dit, OK, à ce soir,
on s'en va au resto. Puis en plus,
j'étais supposée aller au resto avec une autre fille, puis j'ai dit, OK, à ce soir, on s'en va au resto. Puis en plus, il était supposé aller au resto avec une autre fille.
Puis j'ai dit, non, tu n'y vas pas.
Tu n'y vas pas avec moi.
Oui.
Puis il dit, pour vrai, cette personne-là,
je m'en allais vraiment.
On s'en allait comme développer quelque chose.
Puis j'ai dit, non, tu viens avec moi ce soir.
Bien, il est comme, bon, OK.
Parce que c'est là que ça a parti.
Mais l'amour, vraiment, ça a parti là comme tranquillement.
Puis je ne l'ai pas aimé au début autant que là.
Ça, c'est vraiment, je l'aime de plus en plus à chaque jour.
C'est vraiment fucké, là.
Ah, puis vous êtes tellement beaux ensemble.
Pour vrai, wow.
Mais c'est tellement important ce que tu viens de dire.
Puis honnêtement, tu vas inspirer.
Pour vrai, merci pour ce partage
parce que tu vas tellement inspirer
beaucoup de personnes à prendre conscience de ça, puis de dire
que c'est possible, tu sais,
juste vraiment d'être rationnel
dans nos décisions, des fois,
ça mène vers des émotions qui sont plus
positives à long terme.
Puis, des fois, on a l'impression
quand c'est toxique,
que c'est intense au début, puis tout ça,
qu'on a les papillons, nanana,
on a l'impression que c'est de l'amour, mais
en fait, c'est pas de l'amour,
c'est comme de l'excitation,
c'est du stress, parce que tu sais pas
si la personne va répondre à tes messages,
tu sais pas quand est-ce qu'elle va te retexter,
tu sais pas si elle est fidèle,
tu sais pas si... Puis là, c'est toutes des questions
que tu mélanges, qui te font vivre
des émotions fortes, que tu mélanges avec
de l'amour, mais c'est pas de l'amour.
C'est exactement ça.
C'est des émotions.
On aime les émotions. Puis lui,
c'était comme tellement simple. C'était tellement...
Tu trouves pas ça plate?
Non, je te jure.
Je te jure. Ils sont tellement beaux ensemble.
Oui.
Pour vrai, je te le souhaite et je vous le souhaite
à tous. Je sais que c'est réel parce que j'ai déjà été
j'étais la toxique des deux
mais j'ai déjà été avec quelqu'un
qui était comme ça
que ça n'a pas été instantané mon amour
que ça a grandi avec le temps
mais mon cheminement mental n'était pas
fait et j'étais vraiment
pas une bonne blonde
mais je sais que ce gars-là
pour moi il avait été vraiment bon je sais que c'est possible Mais je sais que ce gars-là, mettons, pour moi, il avait été vraiment bon.
Fait que je sais que c'est possible, je sais que c'est rien.
Mais j'ai encore du travail à faire.
De te dire que tu le mérites, là.
Pour vrai, Jo, ton partage, là,
wow, parce que
ça, c'est une autre chose.
On a des petites voix dans nos têtes
des fois qui tentent de nous convaincre.
Tu sais, on a une voix dans notre tête, c'est comme une coloc.
Puis on dirait que c'est une bitch.
On dirait qu'elle ne veut pas qu'on soit heureuse.
On se regarde dans le miroir, elle te parle.
T'es ci, t'es ça, t'es ci, t'es ça.
Mettez-y.
Fermez-y la trappe.
Moi, souvent, je dis à mes clientes,
donnez-y un nom.
Genre un nom fictif.
Un nom que tu n'aimes pas.
De vieille gri gribiche.
Je me mets dans sa tête Jessica.
Jessica, ah oui.
C'est bon ça.
Tu lui dis à Jessica,
ferme-toi là. Je le mérite.
J'ai le droit. Puis remplacez
vos petites voix négatives,
intérieures, par des affirmations positives.
Fake it till you make it.
Au début, tu ne te croiras pas.
Puis éventuellement, tu vas finir par remplacer
les paroles qui sont tout le temps là en répétition
par des paroles plus positives.
Puis tu vas y croire.
Puis regarde, tu vas être capable de te laisser aller
dans quelque chose de plus positif.
Oui, je suis vraiment contente de l'avoir faite.
La petite soleilaine va naître dans un petit lit d'amour.
Oui, les bobos.
Vraiment, on se disait ça.
Au fond, on était comme,
ça va être parfait. Ça va être tellement chiant.
Ça va être vraiment...
Un petit soleil. Ça donne espoir, c'est vraiment beau.
Je sens que...
Mais c'est pas... Ça a été un travail
sur moi. Ça a été vraiment difficile.
Puis à un moment donné, j'ai fait comme, tu sais quoi,
je suis écœurée, puis il ne faut pas
que je retourne là-dedans.
C'est une soirée, puis je m'en rappellerai tout le temps.
J'ai un divan dans le sol. Puis toute la soirée, c je m'en rappellerai tout le temps. Un divan dans le sol.
Toute la soirée, c'était genre un vendredi soir.
Je pouvais faire n'importe quoi.
J'aimais mieux rester chez nous.
Je vais me faire un genre de lavement du cerveau.
Je m'en rappelle de cette soirée-là.
Le lavement, c'est quoi le processus?
Je me demandais pourquoi.
Pourquoi je suis avec cette personne-là.
Parce que j'étais encore avec une personne.
J'étais chez elle, je me rappelle.
Avec la personne qui a des problèmes de drogue.
C'est pas parce qu'elle a des problèmes de drogue
que c'est une mauvaise personne, au contraire.
Pourquoi?
Pourquoi?
J'en fais pas de la drogue.
Je l'aidais à chaque jour.
Je le motivais.
Je faisais sa coach.
T'es capable.
Pourquoi je suis là?
C'est comme si
tu avais pris un risque
de sortir de ça pour aller dans d'autres choses
qui étaient inconnues, qui étaient inconfortables.
Vraiment.
Le risque a été payant.
Oui, vraiment.
C'est vraiment motivant.
C'est vraiment un beau témoignage.
Je vous le souhaite.
C'est vraiment le fun.
On va y arriver. Oui, c'est vraiment un beau témoignage. Je vous le souhaite. C'est vraiment le fun. On va y arriver.
Oui, c'est clair.
On s'en fait un autre podcast.
Vraiment, vraiment.
Là, on avait-tu fait les...
Je ne sais pas, on est rendu à combien de temps?
43 minutes.
Oui, je pense qu'on a fait le tour.
Oui, on a fait les seuls attachements.
On voulait parler des langages de l'amour,
des langages de la réconciliation,
mais écoutez, je sais... On se red attachements, en fait. On voulait parler des langages de l'amour, des langages de la réconciliation, mais écoutez,
on se donnerait une autre chance.
Mais merci, vraiment.
Je suis contente.
Au début, j'ai pensé d'une personne qui ne comprend rien.
Je vous écoutais et je ne comprenais rien.
Au moins, je suis contente
de savoir un peu.
C'est sûr que je suis tout de suite plus là de bord.
Moi, je me présente.
Tu es une sécure à tendance évitante.
Moi aussi, je pense que c'est ça.
Oui, clairement. Mes sentiments,
oui. Puis moi, je pleure pas.
Je pleure pas souvent.
C'est très rare que je pleure.
Si je pleure, c'est parce que... Puis les gens,
quand ils sont tristes, je serais jamais triste.
Ça, c'est une autre affaire qu'on avait déjà parlé.
L'empathie. T'as de la misère à être empathique?
Moi, solution.
Quelqu'un va être triste parce qu'il a vécu une situation L'empathie. Tu as de la misère à être empathique? Solution.
Quelqu'un va être triste parce qu'il a vécu une situation.
Il s'est fait laisser.
Je ne serai pas triste.
Je ne vais pas être triste.
C'est bizarre parce que c'est l'inverse.
Mettons que tu te mets
à avoir les yeux pleins d'eau.
Je suis zéro dans la solution.
J'ai le cœur qui me fend 14 millions.
J'ai eu de la plaire.
Mais pourtant,
ça n'a-tu pas rapport avec...
Il y a des personnes évitantes qui vont être...
qui vont avoir de la difficulté à être empathiques
parce qu'eux, ils n'ont pas reçu de l'empathie.
Donc, ils vont avoir de la difficulté à être empathiques.
Mais il y a des personnes évitantes aussi que parce qu'ils n'ont pas reçu d'empathie,
ils vont en avoir beaucoup
pour les autres. Si on réagit tout différemment. C'est ça'ont pas reçu d'empathie, vont en avoir beaucoup pour les autres.
Si on réagit tout différemment.
C'est ça. Moi, je ne m'émette pas.
Je ne vais jamais
être dans la personne.
C'est de la peine parce que
tu as perdu ton chum
ou n'importe quel.
Quelqu'un pogne un accident.
Ça m'est arrivé il ne voulait pas longtemps.
J'étais à la boutique à Chicoute.
Il y a eu un accident.
Il y a une femme.
Tout le monde capotait.
Tout le monde était en situation d'urgence.
Ça pleurait.
Tout est beau.
Moi, je n'ai zéro.
Moi, j'étais juste en mode solution.
« Hey, tu es encore en vie. »
Je l'ai rassurée.
J'ai dit « Pour vrai, c'est wow.
Tu es là.
Tout est beau. » Les autres capotaient. Ça pleurait. Moi, j'ai rassurée. J'ai dit, pour vrai, c'est wow, t'es là, tout est beau.
Les autres capotaient, ça pleurait.
Moi, j'étais genre, fou, contente!
T'es tellement saine d'esprit.
C'est juste qu'il y a un meilleur...
C'est comme s'il y avait un meilleur contrôle des émotions
parce qu'elle n'est pas habituée de ressentir
100 % de ses émotions.
C'est ça qui est plate parce que
c'est positif dans ces situations-là,
mais c'est négatif dans d'autres parce que c'est ça.
Tu connectes avec l'autre.
C'est là que ça est difficile.
Quand il ne file pas.
Je n'aurais pas...
J'aurais de la misère.
C'est ça. Mais je vais tout le temps
être solution.
Je vais dire, tente ta gueule avec tes solutions.
Je veux juste pleurer, ta gueule.
Mais non.
C'est correct de communiquer ton besoin. J'en veux juste pleurer, ta gueule. Mais non. C'est correct de communiquer ton besoin.
J'ai besoin de pleurer en ce moment.
Je sais que c'est difficile pour toi
de me laisser pleurer,
mais regarde, j'ai juste besoin
que tu restes là et que tu me le donnes.
C'est ça, il faut que je travaille ça.
En fait, je vais juste peut-être
même pas être là quand tu vas pleurer,
mais si je suis là un moment donné
quand tu vas pleurer,
clairement, dis-moi juste,
il faut juste que je pleure.
Je vais dire, flatte-moi le dos,
ferme ta joie.
En passant, des personnes évitantes,
un moyen de communication vraiment efficace avec eux,
c'est vraiment de leur dire directement
qu'est-ce que tu as de besoin,
spécifiquement. Fait que, mettons, la personne,
tu pleures, puis la personne, elle ne sait pas quoi faire,
regarde, j'ai juste besoin que tu restes en silence à côté de moi.
Tu viens de donner une directive claire,
la personne va être capable de le faire.
C'est très bon, parce qu'on dirait que j'ai
l'impression, je veux faire quelque chose pour t'aider,
mais je ne le sais pas.
Si tu me dis juste que tu es là et que tu me flattes,
je vais mettre mon gant COVID et je vais te flatter.
Mon gant COVID.
Mon gant COVID et je vais te flatter.
J'aimerais ça avoir un peu plus.
J'ai été déconnectée.
C'est une longue histoire, on en reparlera.
C'est moi-même qui s'est déconnectée. C'est une longue histoire, on en reparlera. Mais c'est moi-même qui
s'est déconnectée de cette
émotion-là. Puis j'aimerais ça
le retrouver un peu.
Ça se fait-tu, ça?
Oui, c'est possible. En passant,
justement, si on peut finir
sur quelque chose de positif.
Si vous avez appris aujourd'hui
que vous êtes anxieux ou évitant
ou même sécure, mais que, mettons, vous êtes dans les styles d'attachement insécurisant,
donc anxieux ou évitant ou désorganisé même,
il y a de l'espoir.
Vous n'êtes pas comme ça toute votre vie.
Il y a des façons de changer.
Vous pouvez consulter, vous pouvez prendre conscience.
Justement, prendre conscience, c'est déjà un gros pas vers l'avant.
De lire des livres là-dessus pour mieux comprendre.
Il y a des moyens d'aller chercher des outils.
Vous n'êtes pas pris avec votre style d'attachement jusqu'à la fin de votre vie. Il y a des moyens d'aller chercher des outils. Vous n'êtes pas pris avec
votre seul attachement jusqu'à la fin de votre vie.
Il y a moyen de changer.
Absolument.
Surtout avec la volonté.
Je l'ai, la volonté de changer.
Je veux être dans une belle relation saine
où je vais faire quelqu'un se sentir bien
et où je ne serai pas toxique pour quelqu'un d'autre.
Et que tu vas être bien toi aussi.
Avoir le rôle de la personne toxique, j'en ai mon institut de cul. Je suis. Puis que tu vas être bien toi aussi. Oui, oui. C'est ça, que les deux... Tu sais, avoir le rôle de la personne toxique,
j'en ai mon institut de cul.
Je suis sûre que tu vas y arriver.
2021.
Oui, oui, 2021.
Je vais être positive.
Mais merci vraiment, Marie.
Merci à vous aussi.
Merci tellement, tellement, tellement. Sous-titrage Société Radio-Canada