Sexe Oral - Tout le monde s'haït - Nos complexes sexuels
Episode Date: May 2, 2024Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, on reçoit Sam Cyr & Marylène Gendron du podcast Tout le monde s'haït pour un épisode où on jase de nos complexes sexuels. Le podcast est présenté par Oxio. Pour plus d'informations: https://oxio.ca/ Code promo pour essayer Oxio gratuitement pendant un mois: SEXEORAL ----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast ---- Pour collaborations: info@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
C'est quoi la chose la plus « weld » que vous avez fait au lit?
Franchement, ma rebelle, elle me questionne.
Non, mais j'ai tellement pas de quoi de « weld » de même à dire.
Oh, ben oui!
On dirait qu'elle a senti le cocoon.
Non, mais faut pas oublier, moi, je suis un bébé.
Pour la première fois, j'avais jamais fait ça.
Oh mon Dieu, c'est illégal!
C'est quoi ça?
Ben, c'est fou, l C'est full dangereux.
On va falloir bipper.
Ah ouais, c'est le fun, ce podcast-là.
C'est hot.
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par Eros et compagnie et on veut
vous annoncer
qu'on va être à la boutique de Montréal
le 7 mai
prochain à 17h
17h, 17h30
environ. En fait,
c'est qu'après le podcast, on s'en va là directement
parce qu'on s'est rendu compte qu'on n'est pas fait de
genre de, tu sais, comme un peu du salon
du livre, là.
Meet and greet, comme on dit.
Fait qu'on va être là avec notre gamme sexorale,
les gens qui veulent, qui ont des questions,
qui veulent en acheter. On va être
là pour répondre à vos questions, à vous dire bonjour
aussi. Fait que vous pouvez
venir nous voir et nous
dire un petit coucou. Oui.
Oui, c'est 7 mai. Fait que suivez
nos réseaux pour savoir plus d'infos.
Merci.
À bientôt.
Et vous avez un code promo toujours.
15 % code sexe oral
pour acheter vos produits.
Merci.
Une production du studio SF.
Aujourd'hui, au podcast,
on a reçu Marilène Gendron
et Sam Cyr du podcast Tout le monde
saillit.
On parle de complexe parce que c'est là-dessus que se base leur podcast, donc on a apporté
leur podcast chez nous.
On a parlé de complexe, mais on a tourné ça évidemment à la sexualité, donc c'est
vraiment le merge que vous attendiez.
Tout le monde saillitït. Sexe oral.
Le duo infernal. Incroyable.
C'est drôle, c'est le fun, mais c'est aussi vrai.
Ils disent des belles choses.
J'ai rencontré deux personnes formidables.
Ça fut bien agréable.
Très agréable.
Bon moment et bon podcast.
Merci.
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par Oxio.
Oxio, on les aime beaucoup
parce que, premièrement, c'est une compagnie locale.
Donc, on encourage local.
Mais c'est aussi parce qu'ils sont tellement gentils,
sympathiques et rapides.
Eux, là, tu peux leur écrire un petit texto.
Ils vont te répondre dans la journée très rapidement.
T'as des questions, t'as des whatever.
Puis, ils sont très disponibles tout le temps.
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comme j'aime dire, pour mon dire
à moi,
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Tout simplement pour avoir Internet
gratuit pendant un mois.
Ah oui, c'est vrai.
Merci Oxio.
Bon podcast. Sous-titrage Société Radio-Canada Merci, Foul. Tout le monde, ça y est, le duo, c'est nous.
Oui, on parle en même temps quasiment.
Oui, en effet.
Est-ce que vous faites des podcasts où vous allez sur les podcasts des autres à deux?
On se fait souvent inviter à deux.
On le fait un petit peu.
Moi, j'avoue, avant qu'on enregistre,
on parlait de ne pas trop se répéter.
Des fois, on dirait que j'ai peur d'accepter
d'aller faire des podcasts. Puis que là, un moment donné, ça soit comme, apparemment qu'on enregistre, on parlait de ne pas trop se répéter. Des fois, on dirait que j'ai peur d'accepter d'aller faire des podcasts.
Puis que là, un moment donné, ça soit comme,
apparemment qu'on fait beaucoup de podcasts.
D'avoir l'impression de ne plus avoir rien à dire
et de ne plus être intéressant.
On dirait qu'on dose, on n'en fait pas un milliard.
Tu as peur que le monde trouve que tu radotes?
Oui, un peu.
J'ai l'impression que déjà, je trouve que des fois,
on parle d'affaires, je suis comme,
on a-tu déjà parlé de tout ça?
Des fois, on se regarde, on dirait,
puis on est comme,
j'espère qu'on n'est pas en train de se regarder les yeux dans les yeux
puis de raconter une anecdote qu'on a déjà dit au podcast
sans s'en rendre compte.
Ben oui, c'est sûr que ça arrive.
Oui, c'est sûr.
Mais on ne s'en souvienne pas.
On se répète des fois.
Mais c'est ça.
Ma cassette de faire de la nalle, on la connaît.
C'est ton anecdote.
Nous aussi, c'est tout le temps ça. Ça me raconte tout le temps la nalle, la nalle, la connaît. C'est son anecdote. Nous aussi, c'est tout le temps ça.
Samy raconte tout le temps l'anal, l'anal, l'anal.
Vous avez les mêmes anecdotes.
Et même que vous, en fait.
On fait souvent de l'anal ensemble.
On a dû se croiser une couple de fois.
C'est ça.
Mais vous, vous êtes des meilleurs amis.
Oui.
No pressure.
Non, non, mais...
Non, en fait.
On va faire un test pour voir si vous êtes...
Mon chum me l'a dit,
mais vous avez mis dans la vie,
dans le podcast et tout.
Vous avez fait un podcast sur les complexes.
Pourquoi vous avez fait ça?
Qu'est-ce qui vous a donné envie de partir?
Parlant de radoter.
Oui, c'est ça.
Non, regarde, ils n'ont pas l'air de connaître
tant que c'est la réponse.
Mon Dieu, elle nous met sur le spot. Ils n'ont même pas l'air de connaître tant que c'est la réponse Mon dieu, elle nous met sur le spot
Ils n'ont même pas l'air de savoir quoi dire
Regarde-les, si ils ne savent pas quoi répondre
Ils n'ont pas l'air
C'est parce qu'on ne veut pas se répéter
On s'est déjà fait poser cette question-là
Mais ça fait longtemps qu'on y a réfléchi
Pour ma part en tout cas
Mais c'était une affaire de discussion entre nous deux
On s'est rendu compte que c'était
Un lien qu'on avait dans notre amitié.
C'est quelque chose qui resserrait notre lien.
À quel point on avait besoin
d'exprimer de la vulnérabilité par rapport à nos failles
pour pouvoir, que ce soit thérapeutique,
pour qu'on puisse progresser.
C'est quoi qu'on a identifié rapidement.
Oui, puis aussi par rapport à la thématique.
C'était comme on voulait partir un projet, puis aussi par rapport à la thématique.
C'était comme on voulait partir un projet de pandémie.
C'était la pandémie.
Puis là, on cherchait comme... On se passait un podcast.
On était comme, de quoi on parlerait?
Puis là, on s'est dit, il faut vraiment trouver un sujet,
un peu j'imagine comme vous,
que ça va nous intéresser de poser ces questions-là aux gens.
Pas des questions fucking inutiles
qu'on va être comme, on s'en fout de la réponse,
ça ne va pas nous intéresser.
Fait que là, on s'est dit ça,
c'est le genre d'affaires qu'on veut vraiment savoir sur les gens puis qu'on va être comme, on s'en fout de la réponse, ça va pas nous intéresser. Fait que là, on s'est dit ça, c'est le genre d'affaires qu'on veut vraiment
savoir sur les gens, puis qu'on
sait pas tant que ça, tu sais. C'est pas le genre
de discussion qu'on a nécessairement dans une loge,
dans la vie, on connaît pas trop ça. Fait que là,
c'était comme, ah, ça va être intéressant
de poser ce genre d'affaires-là, puis de
pouvoir réinviter des gens qui vont dans d'autres
podcasts, justement, puis qui vont pas se répéter, parce
qu'ils vont compter d'autres choses sur eux, qui sont
pas des anecdotes qu'ils vont raconter
à sous-écoute ou whatever.
C'est un sujet qui nous ressemblait.
Et aussi, on constatait qu'il y avait
une opportunité dans le marché
des podcasts qu'on disait, ah, c'est pas vraiment
une niche qui existe encore.
C'est vrai.
D'y aller direct dans les confessions
sur les complexes.
Puis nous, en tant qu'auditeurs,
c'est la portion d'une entrevue qui nous intriguait le plus aussi.
Oui.
Donc, on a décidé de se focusser là-dessus.
Comment ça a évolué du début?
Parce que vous m'avez déjà évoquée à notre cas.
Oui, ça fait longtemps.
C'était dans les premiers premiers.
On avait les plexiglas qui nous séparaient.
Oui, c'est vrai.
On était assez loin, puis c'était vraiment, oui, c'était différent. C'était dans les premiers premiers. On avait les plexiglas qui nous séparaient. On était assez loin.
C'était vraiment différent.
C'est vrai.
On a eu les plexiglas quand on était là.
Ça a évolué.
Depuis ce jour-là,
on parlait des complexes.
J'imagine que vous en avez parlé
une fois ou deux.
Oui, de nos complexes.
Comment ça se passe?
Personnellement, dans nos vies, genre?
Oui, comment ça...
Tu sais, le fait d'en parler
puis que ce soit comme le focus
pendant plusieurs années.
Je ne connais pas vos complexes, moi.
Je suis quand même intéressée.
Honnêtement, je ne me souviens pas
de nous en parler.
Tout notre corps en entier, Joanne.
Oui, c'est ça, l'aide au complet.
Mais...
Je sais.
Ça n'a pas évolué, sorry.
Mais non, mais ça a évolué,
même dans ce qu'on dit,
par rapport au début où on était stressé.
Premièrement, je ne sais pas si ça vous a fait ça,
vous autres, quand on regarde,
mettons, mais je ne le fais pas,
mais si je regardais les premiers épisodes,
je serais morte de honte de me voir
vraiment quasiment stressée
avec mes questions préparées.
Puis là, maintenant, on est habitué
puis on sait un peu où ça s'en va. Ça, ça évolue.
On s'est amélioré, j'espère.
Sinon, ça serait dommage. Mais sinon,
côté entrevue, puis
ce qu'on dit aussi par rapport à nous,
j'ai l'impression qu'au début, on avait l'impression qu'il fallait
tout le temps, tout comme,
plus ramener à nous, puis se livrer,
se livrer. Puis là, je pense qu'on est meilleurs pour
juste poser des questions
puis faire une vraie entrevue,
en guillemets, puis pas avoir besoin à chaque épisode
nécessairement de dire tout le temps
« J'ai haï mes sourcils! »
Non, mais on a
développé peut-être d'autres affaires qui font que
c'est plus l'invité qui se livre, puis qu'on n'a pas besoin
de s'inventer des nouveaux complexes à chaque épisode.
Là, ça serait lourd.
Oui, ça serait fucking lourd.
Mais au début, on sentait ça, vu qu'on demande aux gens tellement de se livrer.
Les gens, ils te le demandent après.
On se disait, faut-tu nous aussi qu'on s'ouvre
sur un truc sur nous à chaque fois?
Mais là, je pense qu'à un moment donné, avec un peu d'expérience,
c'est moins sûr. Mais on a réalisé aussi
que c'est bénéfique
que nous, en tant qu'animateurs, on se livre
pour mettre à l'aise
les invités qui sentent
que c'est pas juste eux
qui sont en train d'écrire en détail leurs cuisses.
Oui, oui, c'est ça.
Chacun son tour.
Nous aussi, on a de la vulnérabilité.
C'est aussi, je pense, en tout cas,
pour moi, je ne veux pas avoir l'air de me plaindre.
Oui.
Tout seul.
Oui, c'est ça.
Et nous, on la regarde. On est comme moi. Oui, c'est ça. Et nous, on la regarde.
Ah, mais comme moi.
Oui, c'est ça.
Oui, mais je veux pas
que les gens écoutent ça
puis se disent
« Faites compte, tu sais. »
Oui, parce que c'est quelque chose,
ça, au Québec, surtout.
Il y a eu beaucoup
le commentaire de
« Ah ben, eux autres,
c'est juste des braillards,
ils sont fatigants. »
On dirait qu'il y a
un discours comme ça.
Pour l'instant,
j'ai l'impression,
je me sens pas trop assaillie par
ce discours-là.
Non, moi non plus. J'ai l'impression que vu qu'on le fait avec
humour, que ça passe
encore, puis que les gens perçoivent
le plaisir
qui peut aller chercher dans ce projet-là.
Que c'est zéro pour s'apitoyer, c'est au contraire.
C'est comme pour s'en libérer, puis que
ce soit léger. C'est pas une affaire de « On fait donc bien pitié, on s'apitoyer. Au contraire, c'est pour s'en libérer et que ce soit léger.
Ce n'est pas une affaire de « on fait donc bien pitié,
on s'haït ». C'est l'inverse.
C'est comme « on peut-tu le dire pour que ça devienne moins lourd et qu'on passe à d'autres choses, pratiquement? »
Moi, en tant que personne, j'ai envie
de dire que je trouve que j'ai évolué
à travers
les quelques années du projet.
Je le remarque à quel point
je suis
beaucoup plus clément
envers moi-même,
envers mon apparence.
Je ne sais pas si ça concorde
avec le temps qui passe
et avec l'âge,
mais j'étais en voyage dans le sud.
Oh, bel aïe!
Non, mais quoi?
Un peu d'expérience en costume de bain.
J'ai fait du monokini.
Oui, c'est ça. Non, mais je le remarquais à quel point être en costume de bain. J'ai fait du monokini. Oui, c'est ça.
Non, non, mais tu sais, je le remarquais à quel point
avant, être en costume de bain,
ça me paralysait bien.
J'anticipais et j'avais tellement peur d'être en maillot de bain.
Puis là, je remarque que de fois en fois,
on dirait que ça me dérange beaucoup moins.
Je me sens de plus en plus comme une personne,
entre guillemets, normale qu'avant. Avant, je me dérange beaucoup moins. Je me sens de plus en plus comme une personne « normale »
qu'avant. Avant, je me sentais
beaucoup freinée, beaucoup paralysée
par mes complexes. Maintenant,
puisque avec le podcast, je suis dans une démarche
d'un peu
exorciser tous ces complexes-là, on dirait que
ça marche. Pour moi,
ça fonctionne. Il y a des gens pour qui c'est peut-être pas...
Quel genre?
Genre moi?
Non, mais des fois. Il y a des gens pour qui c'est peut-être pas... Quel genre? Genre moi? Ça, ça évolue pas?
Non, non, mais des fois, il y a des gens qui nous posent la question,
est-ce que parler autant de ces complexes, c'est bénéfique
ou justement, c'est un peu se rouler dans sa marde?
C'est vrai.
Pour moi, c'est définitivement pas se rouler dans sa marde.
Pour moi, c'est essentiel. J'ai besoin
de tout régurgiter, tout vomir
ces complexes-là, puis après ça, je repars à neuf.
Oui, mais je pense que c'est dans le ton
qu'on en parle. Vu qu'on en parle de façon
comme légère, puis comme
en discussion, je pense que ça
nous aide. Puis aussi, on fait
de la thérapie à côté de ça.
On n'est pas comme... On essaye
de travailler sur nous et d'en parler, puis c'est juste...
Je pense que c'est rare,
les sujets que plus t'en parles,
moins bien ça va
d'habitude ça aide d'une certaine façon
si t'en parles comme il faut
si t'essayes de travailler là-dessus en en parlant
pas juste en parler pour te plaindre
on essaie d'en parler pour évoluer
même si t'es sûre
des fois juste le sortir
aussi le fait d'en parler avec tellement de monde différent
ça fait que tu fais comme ok
on est vraiment une petite gang
ça fait que tu fais comme, OK, on est vraiment une petite gang. Oui, ça, ça fait du bien.
D'être gossé par des affaires similaires que tu ne penses pas.
Exact.
Moi, des fois, ce qui me fait du bien quand j'en parle aussi,
c'est de, on dirait, je sors de mon corps
et je me vois en train de dire ça
à quelqu'un et je suis comme, pas encore
en train de dire que je serais gênée
d'être en maillot. Mettons, je suis comme, OK, là,
il faut que ça arrête. Je suis tannée. On dirait que c'est qu'un moment donné,
à force d'en parler, on devient tannée de s'entendre
dire ça, puis on fait, bon, bien, je ne suis plus gênée.
Je suis tannée.
Non, mais il y a comme quelque chose de...
Ça ne se peut pas que ça fait deux ans que je dis que ça me gêne
puis que j'ai l'impression de ne pas avoir tant évolué.
Fait que des fois, je trouve que de le dire
de même, ça nous oublie, j'ai envie
de dire ma affaire. Bon, je pense que je vais
essayer une autre affaire, voir si j'y suis.
C'est ça, mais de
baigner dans ce
discours-là, ça donne
envie aussi de prendre action
pour se sentir mieux dans sa vie. Ça donne
envie d'aller en thérapie.
Ça donne envie d'aller au gym.
Ça donne envie, on dirait,
de se sentir mieux par rapport
aux trucs qui nous complexent.
Je serais curieuse de vous voir interagir
avec une Joannie par rapport
aux complexes. Joannie n'a pas de complexes.
Non, attends.
Attendez. Louis et moi, ce matin,
on a fait une introspection.
Parce que là, il m'a dit
tu sais que
il faut...
André, moi, je ne me pose jamais de questions.
Puis là, il m'a dit, c'est quoi que tu vas dire?
Je dis, bien,
tu sais, moi, j'avais dit
l'autre fois, c'est la lecture.
Quand je lis des affaires,
j'ai comme un...
Probablement, c'est quoi? Un dyslexie.
Probablement, des noms détectés
que je n'ai jamais...
Pas diagnostiqué.
Dyslexie, je ne sais juste pas lire.
Tu as de la misère à te concentrer
quand tu lis un livre.
J'invente des mots, mettons.
Ça invente sa propre histoire.
J'invente des mots, puis j'enlève les mots.
OK.
Fait que, I don't know si quelqu'un peut me diagnostiquer,
mais c'est vraiment ça.
Puis des fois, je sais ça.
C'est tout simplement ça.
Fait que, mettons, ça, ça me complexe.
C'est un crime.
C'est pas que je fais un podcast
puis je finis ça à lire.
Fait qu'un complexe, pour moi,
ce que je disais à Louis,
c'est que c'est quelque chose
qui te freine dans ma tête,
qui va t'empêcher de faire quelque chose.
Puis moi, ce complexe-là,
c'est une chose que j'aime pas, ça, de moi,
mais ça ne m'a jamais empêché
d'animer un podcast.
Je le fais, puis je le lis, puis je me trompe, puis that's it. Fait que, c'est pour ça que je n'aime pas ça de moi, mais ça ne m'a jamais empêché d'animer un podcast. Je le fais, je le lis,
je me trompe, et that's it.
C'est pour ça que je suis
métigée là-dedans.
Est-ce que c'est un complexe ou c'est juste
je sais que je suis poche, puis regarde.
Ça, c'est une qualité, selon moi,
d'avoir des trucs
que tu remarques chez toi,
que tu trouves que c'est un peu un défaut,
mais justement, ça ne te freine pas,
ça ne te fait pas honte.
Non, c'est ça, mais c'est quoi, vous,
vu que vous faites un podcast là-dessus,
c'est quoi un complexe selon vous,
vraiment, la vraie définition?
Je ne pense pas que c'est nécessairement
quelque chose qui te freine,
parce que je pense que justement,
quand on est ado peut-être,
cet impact-là sur nous,
parce que je ne sais pas,
des fois tout est plus grave,
tout est plus lourd,
puis tu es comme, j'ai un bouton,
donc je n'irai pas à l'école. C'est comme tout
a l'air d'avoir plus d'importance. J'ai l'impression
que plus on vieillit, on peut garder
des complexes, qui sont des trucs qu'on n'aime pas
de nous, mais leur donner
moins de place, faire comme
oui, c'est là, mais ça ne va pas
m'empêcher. Sinon, je pense
que ça devient comme,
ça, ce serait, mettons, plus un complexe
qui est, genre, je sais pas, plus grave
ou je sais pas trop, mais j'ai l'impression que tu peux avoir des complexes
puis juste des trucs que tu remarques souvent
chez toi. Tu te regardes, t'es comme, t'aimes pas ton nez,
mais tu vas pas arrêter de te faire prendre en photo.
C'est juste, c'est présent.
C'est comme, je sais pas,
ça doit varier
de complexe en complexe ou de
moment dans la vie. Des fois, il y a des jours qu'on se trouve,
on se regarde et on dirait qu'on n'a pas
de complexe, puis qu'on se trouve parfait,
puis qu'on se trouve non pas intelligent, puis on s'est trouvé bon,
puis on est allé parler à du monde, puis on était comme, Chris,
je me donne 10 sur 10. Puis une autre journée,
on est comme, bien, je suis lettre, puis je ne suis pas drôle,
puis je ne suis pas intéressante, je ne sais pas quoi vous dire.
Chris est mon poubelle. Non, mais je trouve que
c'est tellement variable
sur les énergies. Ça, dans ma tête, ce n'est mon poubelle. Non, mais je trouve que c'est tellement variable sur les énergies.
Ça, dans ma tête, c'est pas un complexe.
Moi, dans ma définition que j'avais un complexe,
c'était comme quelque chose qui reste
que tu peux régler.
Mais, peux-tu me donner comme exemple?
Oh, pas sûr.
Oui, oui.
Fait que, mettons,
Lise, elle avait un...
Mon petit crisse de cul.
Ton petit crisse de cul. Une chance qu'on en parle, j'ai assez de tannées de ton cul avait un Mon petit crise de cul Ton petit crise de cul
Une chance qu'on en parle, j'ai assez de tanné de ton cul
Ton petit crise de cul
Tu parles de la voix en haut qui te dit
Ah c'est beau, là je change de disque
Chaque fois que je m'entends parler de mes fesses
Je roule les yeux, je suis comme
Change de sujet
Tantôt ils disaient quelque chose
Ils ont dit qu'à force d'en parler
À un moment donné tu te dis, je pourrais voir si ça fait une autre façon
de me définir, une autre façon de parler de moi.
On va essayer de faire comme si ça ne me dérangeait pas.
Finalement, tu n'en parles plus.
J'essaie le moins possible.
Mais tu y penses encore des fois.
J'ai ramené ça.
Mais moins.
Moins?
Je pense que oui, moins.
C'est sûr.
C'est ça que ma psy a dit.
Elle dit, le discours que tu as dans ta tête,
les choses que tu dis,
c'est comme, essaye de dire d'autres affaires
pour voir, au lieu de dire comme,
je ne sais pas, je ne sais pas, je ne sais pas,
j'essaie d'autres, quoi d'autre.
Voir si ça peut te donner un autre souffle.
C'est sûr que ça fait une différence.
Mais je pense que ce n'est pas que ça part,
ce n'est pas qu'il y a un complexe,
c'est comme, tu ne l'as plus une journée,
mais il est fort ou moins fort. Je pense qu'il peut varier d'intensitéest pas qu'un complexe, c'est comme tu ne l'as plus une journée, mais il est fort ou moins fort.
Je pense qu'il peut varier d'intensité.
Pour moi, un complexe, on dirait, je vous écoute et je réfléchis,
on dirait que c'est directement relié à la honte.
Quelque chose dont j'ai honte, que je suis gênée d'en parler,
que je ferais n'importe quoi pour ne pas attirer l'attention là-dessus.
Oui.
Je pense que c'est une bonne définition.
C'est juste que la honte, c'est fort.
Oui, c'est ça que j'allais dire.
Je ne pense pas que chaque chose qu'on parle
qui sont un complexe, c'est
j'ai honte, je ferais tout pour qu'on n'en parle pas.
On est comme, alors, bienvenue à tout le monde,
ça y est, moi j'y ai.
Il peut y avoir des sujets connexes.
C'est peut-être quelque chose de gênant.
Oui, c'est vraiment gênant.
Comme je suis malade, des fois,
peu importe, tu te dis, te promener en bikini,
t'es gêné de le faire, mais tu le fais quand même.
Oui, c'est ça.
Mais c'est vrai que ça part d'une honte.
C'est pas nécessairement paralysant.
Mais tu sais, genre moi, mettons l'exemple,
j'ai des vergetures dans le bas du ventre.
Ça va pas m'empêcher
d'aller à la plage puis de me mettre en maillot.
Mais c'est une des choses sur mon corps
qui...
J'y pense beaucoup.
J'espère que personne ne va remarquer.
J'espère ne pas voir personne faire un petit regard
qui check un peu.
Ça m'obsède.
Mais là, ça m'obsède moins.
Mais c'était le genre de truc sur mon corps
qui m'obsédait.
Justement, c'est un peu paralysant.
Toi, t'en as pas de ça. T'as rien de ça.
Oui, pour revenir,
Louis et moi, on a fait une petite introspection.
Finalement.
Finalement.
Si tu dis que t'es varice, je te cogne.
Non, c'est pas ça. Non, je les aime. Je suis attachée à eux.
Ma noun aussi,
elle croche, elle est tout frippée.
Ta nonne?
En ce moment, pour vrai,
et je le sais pourquoi, j'ai give up de mes complexes.
Parce que quand j'étais jeune,
je suis allée chercher la source.
Pourquoi aujourd'hui je suis comme ça?
Il y a tout le temps une raison.
Moi, j'ai tout le temps cherché la maudite raison.
Quand tu étais jeune, qu'est-ce qui s'est passé?
Moi, c'est tout le temps ça.
C'est pour ça qu'après, je vais aller vers vous.
Je vais faire une petite psychanalyse.
Psychanalyse.
Psychanalyse.
Allez, on va aller chercher
quand t'étais jeune.
Moi, le lien, c'est que
ce que je me suis rappelé,
ma mère, elle, elle m'a tout le temps dit
quand j'étais jeune, si j'engraissais
ou quelque chose, elle me le disait.
Puis mon grand-père aussi, puis tout ça.
Puis ça, ma mère qui me disait que j'étais engraissée, à un moment donné, j'ai commencé à prendre la pellule, j'ai pris du poids.
Puis ça, elle me l'avait dit.
Puis elle me leur disait souvent, tu sais, que j'engraissais, puis que, tu sais, Joanie, il faut que je fasse attention à mon poids, puis tout ça.
Fait que suite à ça, j'ai eu des comportements toxiques avec moi-même.
C'est devenu un complexe pour moi quand j'étais jeune, mon poids.
Puis, c'est pour ça que j'avais... Pourquoi je voulais être en nutrition?
Les gens ne comprennent jamais.
C'est pour ça, parce que je voulais aider les gens dans la nutrition.
Parce que pour moi, ça a été quelque chose d'important parce que j'ai eu des problèmes
relés à ça. Je me suis coupée
et j'ai dû me faire vomir et tout ça pour
essayer de maigrir pour ma mère.
Après tout ça,
quand c'est arrivé,
mon chum me disait
« Ta mère, c'était des bonnes intentions. »
Je suis comme « Non, parce que... »
Même, elle me disait, j'étais dans ma chambre
et elle me disait « Moi,étais dans ma chambre puis elle me disait
tu sais moi j'ai des grosses hanches
puis c'était pas la mode avant
elle me disait qu'il fallait que je me tourne sur mes hanches
sur le plancher pour essayer
elle me dit va voir tes hanches
sinon ils vont tout le temps grossir tes hanches
faut vraiment qu'à chaque soir, je me tournais
sur mes hanches, j'avais comme 6 ans
moi non plus
je commençais à avoir des hanches,
puis elle m'avait dit pour couper mes hanches.
Ici, c'était volontaire.
C'était vraiment pour ma santé.
C'était clairement pour le visuel.
Puis là, réintrospection, je me dis,
pourquoi ma mère faisait ça?
Aujourd'hui, je le sais.
C'est parce qu'elle a peur de ce que le monde pense.
Ma mère, elle ne voulait pas que je sois,
aux yeux des autres, moins belle.
Ou que je me fasse niaiser.
Oui, l'intention était bonne,
mais moi, étant une jeune femme,
ce complexe-là, je l'ai eu.
Quand j'ai étudié en nutrition,
je me rappelle,
je l'ai compté tout le temps, à l'école, il y avait
une fille que je trouvais super belle. C'était la plus belle
fille du monde entier, à mes yeux.
Elle commençait à se trouver pleine de défauts.
C'est là que j'ai fait, pour vrai,
même si je ressemble à elle, je vais quand même.
Tout le monde.
À un moment donné, c'est là que j'ai décroché.
Je me suis regardée dans le miroir et j'ai dit,
je suis comme ça.
C'est à ça que je ressemble, c'est tout.
J'ai pitché. Je ne me suis plus jamais pesée
de toute ma vie.
C'est ça.
Mes complexes sont partis. C'est vraiment là que je suis. C'est ça. Mes complexes sont partis.
C'est vraiment là que je suis.
C'est bon que tu sois capable d'identifier le moment en plus.
J'ai tout fait ça tantôt.
Gros matin.
Grâce à vous que vous venez.
C'est vrai, pourquoi je n'ai pas de complexe?
En réalité, c'est que je n'en veux pas.
C'est que je suis tannée.
Comme vous avez dit, je suis tannée.
Je me suis
scrappée la santé, tu sais.
Fait qu'en tout cas...
Tu veux pas mettre d'énergie là-dessus.
C'est vraiment courageuse parce que ton nez...
Ah!
Oh, il y a des notes, il y a des commentaires.
En tout cas, je veux savoir, vous,
est-ce que vous pouvez essayer de retracer la...
Tu sais, pourquoi que vous avez un complexe?
Est-ce que ça vient des fois d'une parole,
quelqu'un a dit quelque chose?
Est-ce que vous vous rappelez parmi vos complexes?
Il y a de quoi que je me rappelle de très précis.
C'est ça que je veux savoir.
Je ne sais pas si c'est un déclencheur.
C'est juste un événement parmi tant d'autres
qui était très anodin, mais je vais toujours m'en rappeler.
À un moment donné, je travaillais
dans une salle de spectacle.
J'avais une collègue de travail que j'aimais fou.
On s'entendait fou le bien.
Elle, ce c'était rien
de malveillant, mais je me rappelle
qu'elle avait dit
le chocolat, ça, ça donne des seins
aux petits gars.
Je vais jamais décrocher de cette information-là.
Chaque fois que je mange du chocolat, je suis comme
ça va dans les seins, dans mes seins
de petits gars.
Puis j'ai des totons.
J'ai toujours été complexé par ça.
J'aimerais ça avoir des beaux
pectoraux musclés.
J'ai toujours des man boobs
depuis tout le temps que je me rappelle.
Ça, c'est l'information. J'étais comme, en effet,
je mange beaucoup de chocolat.
C'est ça. Vraiment, le lien
direct.
Tu dis, j'ai des seins parce que je mange du chocolat.
100%. Si je n'avais jamais mangé de chocol studia, j'ai des seins parce que je mange du chocolat. 100 %.
C'est comme, si j'avais jamais mangé de chocolat,
si j'étais plus un gars de chip,
peut-être, genre, j'aurais moins de seins,
mais plus de bédaine. Ouais, c'est à considérer.
Faudrait que je parle.
C'est à considérer.
Une affaire précise,
c'est parce que sur tous les complexes, je pense que ça vient souvent
d'affaires de même, de quand on s'en rend pas compte
pis là, quelqu'un nous dit quelque chose
parce qu'on n'est pas...
Genre en disant qu'on n'aime pas notre cul.
Ça ne se peut pas.
Mais on dirait que l'affaire de la féminité
et les cheveux...
Moi, je me souviens de ma mère et mon père
quand ils se sont séparés.
Quand j'allais chez ma mère,
ma mère souvent me coupait les cheveux
pour faire chier mon père.
Je revenais et j'avais des petits cheveux de garçonne,
genre, puis coupé le tout-perdre, genre, au milieu de la tête.
Puis là, je revenais, puis mon père était comme,
« Mais what the fuck? Qu'est-ce qu'il te fait dans ses cheveux? »
Fait que moi, c'était tout le temps comme si ça me confrontait vraiment de faire,
« Bien là, il ne faut pas que j'aie les cheveux courts.
C'est-tu que je suis laide quand je suis de même? »
Fait que c'était comme, j'avais vraiment de quoi avec mes cheveux de bizarre, puis de comme, puis je me faisais traiter de petit gars quand j'avais les cheveux courts, je suis laide quand je suis de même. J'avais vraiment de quoi avec mes cheveux de bizarre.
Je me faisais traiter de petit gars
quand j'avais les cheveux courts.
Il ne faut pas avoir l'air trop
masculine, mettons.
Ça m'a vraiment fuckée dans
ma croissance,
ma féminité.
J'ai de la misère à assumer ça.
J'ai de la misère à assumer peu importe quel look.
Pourtant, j'aime ça ma bine-même.
Mais des fois, j'aime ça avoir des trucs plus féminins.
Des fois, elle se twiste les cheveux pour être belle.
Tu n'es pas digne.
Je suis sûre.
Oui, puis on dirait que c'est comme tout le temps des statements.
C'est comme si je m'attends toujours à des réactions
quand je fais des changements sur mon linge ou mes cheveux.
J'ai tout le temps l'impression que ça va être comme...
Tout le monde va remarquer et va faire comme...
Mais tout le monde s'en crie.
Parce que ton apparence a été utilisée
comme arme pour provoquer d'autres personnes.
Oui, genre. Ça me donne l'impression que ça va faire réagir.
Comme mon look, ça va faire une différence
dans comment les gens vont me percevoir.
J'aime vraiment ça.
Allez chercher de...
Elle te coupait les cheveux pour provoquer ton père?
Parce que mon père, il faisait ça,
puis lui, il voulait me faire pousser les cheveux
parce que je disais que je me faisais tout le temps
traiter de petit gars un peu.
Comme tu dis, il essaie de faire des trucs pour nous,
mais c'est maladroit.
Fait que là, j'étais tannée de me faire traiter
de petit gars à l'école.
Fait que mon père était comme,
on va te laisser pousser les cheveux.
Puis là, moi, j'étais comme, OK,
je pensais que c'était ça la solution.
Puis là, j'allais chez maman, puis elle disait,
mais non, là, il te fatigue tes cheveux, puis elle les coupait,'étais comme OK, je pensais que c'était la solution. Puis là, j'allais chez maman, puis elle disait, mais non, là,
il te fatigue tes cheveux, puis elle les coupait, mais elle savait que mon père
allait être en crise, tu sais. Puis elle ne lui disait pas.
Puis là, je revenais, allons, avec les cheveux
tous coupés. Puis il était comme, ça fait genre
un an qu'on essaye de genre faire...
Fait que c'était comme le combat sans se parler
des deux parents qui...
C'est ça, c'est fucké. Les parents qui
utilisent leur enfant comme une arme, c'est...
C'est super top.
C'est vraiment une mauvaise idée, pour vrai.
Toi, sais-tu
de où ça partirait, soit
un, t'es complexe?
Oui, vas-y.
Les fesses, c'était au secondaire.
Je me souviens de ce que je portais.
Ah oui?
Tu vas-tu décrire ton look?
Tu sais comment Sam, il aime ça quand
tu décris tes looks. Quand t'étais venu au podcast,
t'avais dit, j'en ai encore un cadeau,
j'étais habillée, pis t'avais tout décrit. Ta jupe en jean.
La jupe, le...
Sam, check ce que je porte
aujourd'hui.
C'est une jupe en jean.
Attends, attends.
Attends.
Attends.
C'est parce que moi,
ma longue jupe en jeans,
ça a marqué ma vie
pour de vrai. Et c'est la
première jupe, mais je vous en ai
parlé déjà, mais c'est dans ma tête,
c'était, j'associais mes longues
jupes en jeans à moi qui
est rejetée.
Ah oui. Loser.
Qui est loser. Puis là, on a fait un show sexe oral, je suis allée au Simon's, loser. Qui est loser.
Puis là, on a fait un show sexe oral.
Je suis allée au Simon's, puis je me suis acheté une jupe en jeans.
Puis je me suis dit, je me réapproprie
ma jupe en jeans.
Là, c'est la deuxième fois que je la porte,
puis vous êtes là.
C'est qu'elle avait parlé de ça au podcast.
C'est vrai, c'est très bon.
C'est bien beau que c'est le pas de vie.
C'était comme une petite victoire de moi à moi.
Ma jupe en jeans.
Là, je porte une jupe en jeans.
Je la trouve belle encore plus.
Merci.
Je suis contente.
Je t'ai interrompue.
Tu disais que tes fesses au secondaire,
c'était en lien avec tes looks.
Oui, j'avais des skinny jeans.
Skinny un peu pâles.
On s'en ennuie, c'est le fun.
Les skinny.
Couchemard.
Vraiment.
Couchemard pour les femmes avec un cul et des hanches.
Avec pas de cul non plus.
Oui, mais c'est que ça met en valeur trop pour tout le monde.
C'est comme, non, laissez-nous une chance.
On veut comme de l'air.
Ah oui, un petit peu.
Non, non, non.
On peut prendre nos lèvres à travers. On veut nos lèvres à travers.
Je ne sais pas quel genre de jeans tu portais toi.
Il était moins serré que ça.
Moi, j'ai dit, mes lèvres sont bien portantes.
Elles sont bien portantes.
Elles sont bien portantes.
Avec tes jeans.
Moi, c'était des jeans
burpoud,
avec une petite veste rose zippée jusqu'en haut.
Mais tu sais, quand t'es faite un peu
sur le large puis sur le long,
tu sais, il y a pas beaucoup de forme là-dessus,
mais ça fait juste un long
« fit » comme ça, genre une veste
attachée avec les jeans.
C'était très comme ça.
Un tuyau, là.
C'est un bon tuyau.
Oui, merci.
Puis je marchais dehors,
puis il y a... Je vais utiliser ces mots. C'est pas moi tuyau. Merci. Je marchais dehors.
Je vais utiliser ces mots.
C'est pas moi qui ai dit ça.
Il m'a demandé pourquoi j'avais un cul de trisomique.
God damn!
Hein?
Je m'attendais pas à ça.
Je comprends même pas.
C'est comme juste méchant.
C'est ça, mais t'es au secondaire.
La personne a dit ce qu'elle disait.
Elle a utilisé ce mot-là,
qui n'a aucun rapport.
Il n'y a aucun trisomé qui aime mes fesses.
Ils ont vraiment des plus jolies fesses que moi.
C'est quand même
insolent pour les trisomés.
Moi, qui ai toute ma vie,
je pense à mes fesses, puis j'ai ce mot-là
qui résonne, qui a été utilisé
comme une insulte, alors que ça ne le devrait pas. C'était juste quelqu'un qui résonne, qui a été utilisé comme une insulte alors que ça ne devrait pas.
C'était juste quelqu'un qui met l'accent
sur quelque chose.
Pourquoi tu me regardes le cul et tu as un commentaire?
C'est quoi ton problème?
Tu avais quel âge?
Secondaire 2.
Les jeunes, on utilise n'importe quel mot pour faire mal.
Mais aussi juste le fait de...
Moi, je pensais toujours à ça au secondaire
quand je marchais quelque part.
J'avais l'impression tout le temps que tout le monde me regardait, ça me faisait
genre moi dans mon école c'était vraiment
l'auditorium, la trium
pour passer, pour aller dans les corridors
quand t'arrivais tu passais vraiment au milieu, tout le monde
était assis sur des bancs, puis ça me donnait
toujours l'impression que tout le monde
regardait la personne
qui traverse l'école
fait que là on dirait que de se faire
un commentaire quand tu marches
à l'école, tu fais « le monde me regarde ».
On dirait que tu peux te consoler en disant
« personne ne me regarde, c'est dans ma tête ».
Là, tu fais « non, super,
les gens me regardent et me jugent ».
En plus, ça me fait
angoisser.
À partir de ce moment-là
jusqu'à tout récemment,
jusqu'à ce qu'on puisse porter
des choses plus amples dans le bas,
j'ai tout le temps porté quelque chose
qui cachait mes fesses. Oui, des longs chandails.
Des longs chandails ou des manteaux.
C'est vrai. Tu portais tout le temps
des grands hoodies, genre.
Non, mais c'est vrai.
Je viens juste de le remarquer, on dirait.
Oui.
T'es fou, hein? Comme là, mettons, j'ai rien qui cache mes fesses, mais j'ai vrai. Je viens juste de le remarquer, on dirait. Ben oui. Fait que...
T'es fou, hein?
Juste comme là, mettons, j'ai rien qui cache mes fesses,
mais j'ai une jupe qui fait ça, tu sais.
Tu me verras plus jamais porter de quoi,
de serrer en haut, en bas,
mais c'est correct, mais ça arrivera pas.
Ah non, jamais?
Ah ben non.
Non, non, non.
Des patentes...
Mettons, tu s'en vas t'entraîner,
tu mets des patentes sport.
À Big Brother,
quand on a fait ça, Claude et moi,
il y avait une
épreuve qu'il fallait
qu'on... On a tous des uniformes
qu'ils nous donnent pour faire les trucs.
Il y avait une des épreuves que moi, il fallait...
Vu que j'étais une fille, ils m'avaient donné un petit T-shirt
avec des leggings. Je t'ai fait
une sale crise.
Une crise? Parce qu'il n'était pas question
que je mette des leggings.
Puis j'ai finalement pu porter
des pantalons de jogging à Claude.
Puis lui, il a mis des leggings.
Non, lui, il avait ses autres
affaires. Mais j'étais comme, il n'est pas question
que je les ai les leggings.
C'est pas vrai que je vais être devant la TV en leggings.
Ah ouais? J'ai voulu écouter l'émission
juste pour voir.
C'est l'épreuve que j'ai gagné, patronne.
Ah!
T'aurais pas gagné sinon?
C'est sûr que non. J'aurais juste pensé au fait que
j'étais en fucking leggings.
C'est pas humain de faire porter
à quelqu'un des fucking leggings.
Faire porter des vêtements que t'as pas envie.
Ouais, c'est ça.
En tout cas, je suis contente
qu'on ait adressé nos complexes.
Elle t'a écrit son direct. Ça l'a boosté. En tout cas, je suis contente qu'on a adressé nos complexes. Elle est en crise, on dit rien.
Ça le booste.
Je suis contente qu'on ait parlé.
Ça ne me tente plus d'en parler.
On parle d'autre chose.
On change de podcast.
Comment?
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par Oxio.
Oxio, notre fournisseur
indépendant d'Internet préféré
parce que eux, ils se disent
c'est...
Ça, c'est le dire que normalement
j'ai oigné à moff, mais là, moi, je vais le lire
parce que c'est ça. C'est une question
d'être le meilleur pour toujours
et pas le moins cher pour aujourd'hui.
Wow!
Voilà.
Comme nous,
ils adorent l'Internet pour les opportunités
et les possibilités
illimitées, mais surtout, Joanie,
surtout pour la transparence, OK?
Eux, là, il n'y a pas de cachetterie,
tu ne peux pas savoir. Souvent, ce qui est plate, c'est que
ton voisin, il paye
moins cher, ou il paye plus cher, puis là, tu t'ostines,
tu appelles, tu es comme, comment ça je paye moins, plus cher?
Puis là, finalement, tu risques d'avoir un deal.
Non, Oxio, là, il n'y a pas de surprise. Tout est transparent, tu t'ostines, t'appelles. T'es comme, comment ça je paie moins et plus cher? Puis là, finalement, tu riseras un deal. Non, Oxio, il n'y a pas de surprise.
Tout est transparent.
Tu sais où chaque argent va.
Il y a de l'argent pour la publicité,
il y a de l'argent pour les employés,
il y a de l'argent pour tout.
Puis là, tu sais tout où est-ce que ça va.
Il n'y a pas de surprise.
Tout le monde paie la même affaire.
Et tu peux aller sur le site doxio.ca,
oxio.ca, pour aller voir tous les prix détaillés
en complète transparence.
Et tu peux utiliser le code promo
sexoral pour essayer Oxio gratuitement
pendant un mois, voir si c'est un bon fit avec vous.
C'est simple que ça.
Merci beaucoup. Bisous.
Comment ces complexes-là
se traduisent dans votre sexualité?
Moi, je peux te dire la balle au bon
parce qu'avant de venir ici,
on réfléchissait à c'était quoi nos complexes.
La balle au bon, c'est une belle expression.
Oui, c'est...
Tu sais ce que ça veut dire?
Prendre la balle au bon?
Genre, mettons, de la décré, qu'est-ce que ça veut dire?
Ben, mettons...
Ça veut dire comme...
Les gens, on a parlé d'un sujet,
puis là, je prends sa balle de sujet
pour continuer sur le même sujet.
Un peu comme si je te lance la balle,
puis tu l'attrapes, là.
Mais la balle, c'est le thème.
Je comprends.
Un des complexes que j'ai pensé, c'est aussi
mes fesses.
Je n'ai jamais pensé, je n'ai pas été traumatisé
par ça dans la jeunesse.
Rien du tout.
Je n'ai jamais pensé à mes fesses.
Je ne me suis jamais rendu à penser à mes fesses.
Mais c'est juste récemment que je me suis rendu compte
que je n'en ai pas tant. Je n me suis rendu compte que j'en ai pas tant.
J'en ai pas. J'en ai pas.
T'en as?
J'en ai pas. Deux trous noirs.
T'en as, mais ils sont plates, tu trouves?
Oui, ils sont plates. Puis récemment,
je me suis mis à
essayer de faire des squats
pour les gonfler.
OK, parce que dans l'optique,
mettons, de prendre une photo
de mes fesses, c'est là que je me suis rendu compte.
T'as pris une photo de tes fesses?
J'ai pris une photo de mes fesses.
What the fuck?
C'est parce que vraiment,
c'est pas Samuel qui parle.
T'as pris une photo de tes fesses?
Faut dire que moi et Marilène, on parle
jamais de ces sujets-là ensemble.
On parle jamais de sexe ou de rien qui s'en approche.
On est comme des frères et sœurs, genre,
je veux pas savoir, là.
Ça se peut qu'on trouve quelque chose qui va nous surprendre.
Pour envoyer à quelqu'un, j'imagine.
Mettons, dans la dernière année.
Ben, sûrement qu'il l'a pas envoyé.
Tu vois qu'il veut pas être trop précis dans la dernière année. Il ne veut pas que je m'imagine
un moment où il a pris une photo de ses fesses
et on s'est vu après. Il est comme, dans la
dernière année. Je ne sais pas
trop quand.
Dans la dernière année,
mettons, dans une conversation
avec un homme sur une application
de rencontre, si c'est le moment
où il faut envoyer une photo de nos fesses,
c'est là que je me suis rendu
compte que c'était pas facile pour moi.
Est-ce que tu l'as envoyé quand même?
Ben oui.
J'ai fait de mon mieux, je l'ai repris plusieurs fois.
Je l'ai repris plusieurs fois. Tu trouves ça cute?
Ben là!
Non, mais c'est mortel, envoyer une photo.
C'est pas ça mon petit frère.
C'est vrai que je fais très petit frère,
ce qui est une des raisons pour lesquelles je parle pas souvent
de sexe, parce que je trouve ça super weird.
On dirait que ça me va pas à mon
casting de parler de sexe.
C'est pour ça que c'est intéressant.
C'est ça que je me dis consciemment. On pousse les limites aujourd'hui,
mais sans en les respecter.
Oui. On peut les pousser un peu, mais on les respecte
quand même. Fait que c'est ça.
Les fesses, c'est un de mes complexes que j'ai
à identifier, mettons, dans la sphère
sexuelle de mon corps,
dans un scénario sexuel. Mes fesses,
j'y pense de plus en plus et j'essaie de les travailler
au gym.
La dernière fois qu'on s'est vues,
ce qui était il y a plusieurs années,
quand même, t'avais l'air d'être dans
une passe assez
morte
de la sexualité.
Morte, c'est un bon terme.
J'ai beaucoup de périodes mortes,
Elisandre.
Je suis pas à l'abri de ça.
En ce moment, c'est
semi-mort.
Semi-mort.
Il y a un petit peu de mouvement.
Semi-mort,
pour moi, c'est comme... C'est même pas le plus bizarre. Semi-mort, pour moi, c'est comme
c'est une célébration.
Parce qu'en général,
mon statut habituel,
c'est la mort.
Bon, tu es
de quelques petits pics
d'activité, mais tout le reste,
tu sais, moi...
C'est tranquille. Je ne saurais même pas
où partir, mais on parlait de où partent nos complexes tantôt. Moi, C'est tranquille. Je ne saurais même pas où partir, mais tu sais, on parlait de
où partent nos complexes tantôt.
Moi, c'est sûr, ça part tout.
Il y a un gros nœud de honte
de mon homosexualité
quand j'étais jeune.
J'ai fait mon coming out super tard.
Ça m'a vraiment pris du temps à l'accepter.
Puis c'est clairement...
Des fois, on pense à notre...
C'est quoi notre tâche mentale? Moi, c'est
12, 13 maximum
parce que c'est là que j'ai été bloqué
dans mon développement parce que c'est à partir de là
qu'on n'était plus vraiment des enfants
puis mes amis commençaient à avoir
des chums, des blondes, puis moi, je sais
que je ne suis pas prêt à ça. Moi, j'ai un
gros problème. Je suis gay.
Que sais-je faire avec ça? Ce problème-là,
ça a occupé
tout mon espace mental.
Ce qui fait en sorte
que j'ai fait mon coming out,
je pense que j'avais genre 24 ans.
C'était vraiment
tard.
Attends, tu n'as pas un âge
super surprenant, toi?
Eh oui, j'ai 59.
Ça me souhaite que tu disais ton âge.
38?
Non, plus jeune que ça.
34.
Non, 36.
Ah!
C'est ça!
C'est ça!
C'est ça!
Je me souviens de la surprise.
C'est ça!
Le gros fun fact.
Vous avez quel âge?
29, t'as dit?
28.
28, puis toi?
30.
30, OK.
C'est ça, 30. Mais ouais. Puis moi? Toi, je sais aussi,'as 29, t'as dit? 28. 28, puis toi? 30, OK. C'est ça, 30.
Mais ouais.
Puis moi?
Toi, je sais aussi,
à chaque fois, c'est « Ah! »
Mais c'était pire
parce que t'avais 19.
Non, mais là, j'ai 27.
Vous avez genre le même âge.
Mais dans le temps, c'était fou.
Parce qu'il y avait 19,
j'étais là comme « Impossible. »
C'est un bébé.
Oui, c'est ça.
J'aurais switch,
on dirait vous, deux.
Ah oui, moi, je suis 36.
Mais quoi, tu trouves pas? Toi, tu fais
full adulte. Super enfance avec un autre
complexe.
Non, mais non.
Moi, j'aime ça avoir l'air plus vieille, mais tu m'étonnes. En plus,
je suis habillée en yo en ce moment. C'est impossible
avec ce pot-là. Prends le temps de regarder
ta peau. Si tu décales ça,
je te regardais parler tantôt, j'étais là
la chienne. Je me mets 14 crèmes
d'enfance par jour pour avoir ce pot-là.
Qu'est-ce que tu mets, toi?
Qu'est-ce que tu fais?
La vaseline est là.
Mais ma peau est grasse.
Ça peut être ça qui m'aide.
Non, non, non.
C'est ça qui aide, je pense, à avoir une peau plus lisse.
Mais tout le temps, grasse.
Mais je m'enlève.
Je mets sûrement les mêmes produits que vous.
Un peu de B-Kind, un peu de l'Irak,
un peu de tout ça.
Tout ce qu'on reçoit par la poste.
Un peu de tout ça.
Mais oui, c'est ça.
Mais tu disais de quoi?
Oui, excuse-moi.
On parlait de l'âge.
Non, mais ça a un lien quand même.
Mais c'est vrai que...
Je trouve souvent que je suis un peu nostalgique
par rapport à ma vingtaine
parce que j'ai l'impression que je l'ai perdue un petit peu.
Ça devrait être une décennie
où on fait tellement d'expérimentations
qu'on multiplie les rencontres et les expériences sexuelles.
Moi, c'était pas ça, là, tu sais.
Mais arriver aussi, justement, faire le coming out,
puis là, être comme, OK, je fais mon coming out,
fait que là, je suis partout.
C'est comme, tu devais avoir
l'impression d'être un peu en retard
à ce moment-là, tu n'es pas aussi confiant
que n'importe qui qui a
24, 25 ans,
qui est à fond dans la sexualité
depuis qu'il a 15, toi tu es comme,
t'as peu, moi je viens quasiment
d'arriver.
Versus quand tu commences à plus
explorer puis tu as 16, 17 ans, rendu une mi-vingtaine Moi, je viens quasiment d'arriver. C'est ça. Versus quand tu commences à plus explorer
et que tu as 16-17 ans,
rendu une mi-vingtaine,
tu es ailleurs dans ta tête.
Moi, je comprends quand même que c'est un step.
J'ai un développement très lent en tant que personne aussi.
Ça me prend du temps.
J'ai besoin beaucoup d'une longue période
à me visualiser, faire quelque chose
pour éventuellement faire le saut.
J'ai remarqué que j'ai toujours été comme ça.
Fait que là, ayant passé un peu toute mon
adolescence, puis ma jeune
vingtaine à essayer de trouver
une façon de comment être
hétéro, comment être en couple avec une femme,
tout ce temps-là, je ne le prenais pas
à accepter mon homosexualité
puis à me visualiser être en couple avec un homme.
Fait que j'ai longtemps trouvé ça pas
attirant, être en couple ou en relation
avec un homme. On dirait que ça me déprimait
parce que tout ce qu'on a vu quand on était jeunes,
c'était des exemples de couples hétéros.
Il n'y avait pas d'exemple positif de couple
homosexuel auquel je pouvais aspirer.
Fait que moi, c'était comme non, non,
non. J'ai trouvé, j'ai essayé
de trouver une façon de
coucher avec des filles, tu sais. Fait que ça, ça se passait pas non plus. C'était essayé de trouver une façon de coucher avec des filles.
Ça ne se passait pas non plus. C'était trop bad.
Trop bad.
On dirait que je me sentais beaucoup dans un cul-de-sac
de comme, je ne sais pas, je vais attendre
de bord, il n'y a pas de solution, je ne vais rien faire.
Je vais attendre de voir ce qui se passe.
Ça m'a pris du temps avant de vraiment
finir par le cracher, mon coming out
et l'accepter.
Après ça, j'ai essayé
d'avoir quelques expériences sexuelles,
mais c'était au compte-gouttes.
C'était pas beaucoup.
Puis encore aujourd'hui, ça, pour faire le lien
avec la période de mort,
c'est encore
mon statut
de base,
d'être un peu dans l'attente,
puis de ne pas provoquer beaucoup les choses.
C'est très rare
que je vais être en mode selfie de mon cul.
Mais il y en a de plus en plus.
Je me sens un peu...
Puis la démarche qu'on fait aussi avec le podcast
puis être aussi en thérapie en même temps,
ça m'aide beaucoup à me débloquer
puis à être moins... En même temps, ça m'aide beaucoup à me débloquer et à accepter que je peux être une personne décente
à proposer pour un acte sexuel.
J'ai de la misère à le dire de façon pas rigolote
parce que c'est ça, j'ai longtemps trouvé que je n'étais pas...
Je suis attirée envers des gars,
mais je suis bloquée par... Il n'y a aucune chance qu'ils soient attirés envers des gars, mais j'étais bloqué par
il n'y a aucune chance
qu'ils soient attirés par moi.
Je me trouve
repoussant.
Tu ne trouvais pas que tu étais un bon produit à offrir.
Non, c'est ça. Puis là, maintenant, je trouve
que je suis de plus en plus un produit intéressant.
Parce que tu es mieux dans ton corps
que dans ta tête.
Oui, exactement.
Mais moi, je comprends quand même.
Je pense que je suis moins gênée
que toi.
Mais je suis un peu gênée de tout ça aussi.
Puis j'ai mon souvenir,
c'est drôle que ce soit devant toi qu'on parle de ça,
parce que mon souvenir de genre, quand j'avais justement,
on se connaissait, j'avais 18,
genre, puis toi, t'avais 19 ou dans ces environs-là.
Oui, elle était vraiment amie
avec ma coloc, puis on se voyait souvent.
Sa coloc, c'était à Vanesse.
Ok, c'est pour ça, c'est vrai.
Oui, on se connaît, ça fait quasiment
10 ans, ça veut dire, qu'on s'est
rencontrés. Pis moi, j'étais comme
Lysandre est
vraiment hot. Genre, t'étais vraiment
pas gênée, pis tellement
assumée, pis tellement, pis moi j'étais comme,
c'est ça je pense qui faisait que je me sentais
plus comme une jeune enfant.
Moi, je ne peux pas parler de sexe comme Lisanne en parle.
Je ne peux pas être assumée comme Lisanne en parle.
Moi, dans mon début, 18, 19, 20 ans,
j'étais très gênée.
Je ne pouvais pas en parler.
Je pense que c'est quasiment, à travers la sexualité,
mon plus gros complexe, c'est quasiment d'en parler
plus que de le faire.
Parce que comme...
Le faire, t'es bonne.
Je suis qu'elle est bonne.
Comme si il savait, il n'y en a
aucune idée. Je me suis imaginé
des choses, t'es bonne.
Il n'y a aucune idée.
T'es très proche comme amie.
On est proche dans tout le reste, mais pas dans ça.
En parler, ça me gêne plus.
Même avec quelqu'un avec qui je sors ou je couche,
ça va être plus la discussion qui va me gêner
que le faire complètement.
Parce que je me souviens,
je ne veux pas dire des choses qui vont te mettre dans une...
Au pire, on a l'air...
Non, mais c'est parce que moi, je me souviens
que tu me parlais
parce qu'à ce moment-là, j'avais de la misère
beaucoup à respecter les limites des autres.
Comme là, je suis meilleure que j'étais,
mais à cet âge-là, j'étais un peu plus
en mode...
C'était la fiesta.
Oui, c'était la fiesta.
Puis ma mère aurait dit que j'étais...
En tout cas, j'étais très genre...
Je veux provoquer.
Je veux avoir une réaction.
Oui, oui, oui.
Chercher à avoir une réaction.
Fait que je lâchais pas le morceau.
Je voulais que tu me racontes
qu'est-ce que tu faisais.
Voilà.
Puis il me semble que, Chris,
tu sais, t'étais déjà... T'avais fait le tour du bloc, là.
Oui, le tour du bloc.
Oui, c'est ça. J'ai toujours été
comme active, là, puis
pas de soucis. Mais en parler,
ça me gênait plus. Même,
c'est ça, à travers les rapports sexuels, de
parler pendant le sexe, de dire des affaires,
de... Oui, ça,
ça me gêne plus.
Ce serait comme... Mais je ne sais pas pourquoi.
Est-ce que ça a un rapport à quand tu étais jeune?
Tu penses?
Ses parents, ils ne parlaient pas beaucoup.
Sa mère a coupé les cheveux.
Oui, elle me coupait les cheveux en disant que.
Ça m'a tous mêlé.
Non, mais c'est ça. C'est tout ça.
Est-ce que vous en parliez ou non? Non.
Bon, tu sais, ça a un lien déjà. Oui, oui, c'est sûr. Tu n' tout ça. Est-ce que vous en parliez ou non? Non. Bon, tu sais, ça a rien déjà.
Oui, oui, c'est sûr.
C'est déjà que tu n'en parlais jamais et que tu ne savais pas.
Mais en même temps...
Toi, tes premiers rapports sexuels, tu as de parler à qui?
Mes amis.
OK.
Je m'imagine être dans une situation toute ma vie,
je me fais dire qu'il y a, mettons,
quelqu'un me dit que j'ai l'air d'un petit gars.
Après ça, tu arrives et il faut que tu sois dans ta féminité.
C'est ça.
Et être comme sexy et dire des affaires un peu sexy
et avoir une énergie.
Ça va être comme, attends un petit peu,
il faut que je me mind. Je vais prendre un verre
peut-être, quelque chose. Mais au début,
c'était vraiment ça. C'était comme, j'aurais
pas pu, tu sais, comme
à 18 ans, 19 ans, c'était comme, je sais pas si c'était
ça pour beaucoup de monde, mais il fallait que je prenne un verre
pour m'imaginer être en mode
cruise avec quelqu'un.
Mais maintenant, c'est correct.
Je m'en fous. Ça peut être le matin.
Il n'y a pas de problème. Mais on dirait que...
Non, mais que ça m'a pris un temps.
Puis je pense que ça me gêne
encore, mais c'est de mieux en mieux. Mais André,
je suis comme, j'espère. J'ai vieilli.
Je ne peux pas
pratiquer ça depuis
10 ans et être encore gênée.
Mais ça me travaille encore un peu.
Maintenant, tu es bonne pour dire des phrases sexuelles au lit?
Plus fort!
Ça, je ne le comptais pas.
Mais oui, c'est correct.
Moi, j'ai une question.
Le bar, tu sais qu'il faut que tu te pratiques?
C'est quoi la chose la plus « weld »
que vous avez faite au lit? Là, on se pratique. On se pratique. C'est quoi la chose la plus « weld » que vous avez faite au lit?
Là, on se pratique.
Moi, ça ne sera pas « wild ».
Toi, tu vas-tu me surprendre?
Non, mais c'est sûr que ça sera...
Genre, un lieu « wild »?
Non, non.
Non, non, « weld ».
Que...
Je ne sais pas moi.
L'entrée en cocombre dans les fesses. Au pétrole! que je sais pas moi entre un coq au con d'infest
au pelin
oui
coq au con d'infest
au pelin attends un peu là
mais l'autre fois
on dirait qu'elle a senti le coq au con
non mais faut pas oublier
moi je suis un bébé
non mais
l'autre fois, pour la première fois
vous allez pas être impressionnés
pour la première fois
t'as même trop mis la barre haute
j'ai fait des poppers pour la première fois
j'avais jamais fait ça
c'est fou le dangereux
on va falloir bipper
c'est dangereux
quand ça t'as fait des poppers?
Tu l'as sniffé?
C'est quoi?
Une petite popper,
ça m'a même fait passif
et ça donne un buzz
pendant une minute,
mais ça a l'air
que c'est...
En tout cas,
c'est dangereux.
Je ne connaissais pas
vraiment ça.
J'en ai entendu parler,
mettons,
ça fait une couple d'années
que je sais que ça existe.
C'est un petit flacon avec...
Oui, oui, je sais c'est quoi.
Tu connais ça, toi?
Je n'ai jamais pris,
mais je sais c'est quoi.
Puis, bref, l'autre fois,
j'ai été à un rendez-vous
galant chez un homme.
On était durant les bas.
Puis là, il a dit genre...
Je ne sais même pas s'il l'a dit ou s'il a juste sorti le flacon
de sa table de chevet.
Il m'a demandé si ça me tentait d'en essayer.
Je dis comme...
Qu'est-ce que ça fait? Pas grand-chose, d'en essayer. Je dis comme... Ouais! Ben oui, je dis...
Pas grand-chose, j'ai trouvé.
Non!
Ça sentait comme le gros stylo feu noir.
Oui, mais ça te donne un buzz.
Ben, un petit buzz, mais...
Mais ça, il faut que tu fasses de la nalle après.
Moi, les gars au sex-shop, ils me disaient,
nous autres, on prend ça juste avec de la nalle.
Puis là, ça a l'air que ça donne un buzz, mais c'est rendu
illégal parce que c'est...
Ça donne un buzz après?
Non, pendant, genre, ils finissent, puis après ça,
ils font la pénétration. Comme pour détendre,
pour atteindre le niveau de buzz
qui détend suffisamment ton anus
pour qu'il puisse être pénétré.
Mais ça, je comprends. C'est ça que t'as essayé?
Oui, oui, oui.
OK, on a fait...
Mais t'as-tu eu plus de plaisir?
On dirait que je me suis dit à ce moment-là,
je remarque pas tant de différence
avec mon état d'il y a une minute avant.
Bon, fait que prenez pas ça.
Ben oui, c'est...
Ben oui, prenez pas ça.
Mais t'es la première personne
que j'entends dire que c'est dangereux.
Ben, parce qu'il y a eu des accidents.
Moi, je travaillais dans un sex-shop. Dans le premier sex-shop que j'ai travaillereux? Parce qu'il y a eu des accidents. Moi, je travaillais dans le premier
sex shop où je travaillais. On les vendait.
Les messieurs, ils venaient en grandité.
« Hey, hey! »
Ça rend des
caisses de popoises.
J'arrivais avec tout ça.
Moi non plus,
je ne connais pas. J'étais comme « C'est quoi le hype
là-dessus? » C'est souvent
des hommes qui avaient des rapports sexuels anals
qui disaient que ça détendait
et ça donnait un genre de buzz.
Oui.
On le dit, mais ne prenez pas ça parce qu'il est arrivé
des accidents.
Je pense qu'il y a quelqu'un qui est mort.
Ça t'en prend trop?
Oui.
Moi, j'étais sûr, convaincu que dans le village,
tu rentrais dans un dépanneur, c'était à côté
de la gomme. Sur le comptétait à côté de la gomme.
Sur le comptoir à côté de la caisse.
Il y avait des dépanneurs, on va se le dire, ils vendent bien des affaires bizarres.
Oui, mais il y en a déjà eu,
il me semble, en vente libre de ça.
Oui, j'en vendais.
Ça fait peut-être 5 ans.
En même temps que la foire
locale, c'est parti.
Il y en a pris trop.
Parce que comme tu dis, ça sent
le toxique.
C'est super pas bon.
C'était wild en tout cas.
Je ne peux pas battre ça.
Je n'ai fucking rien à dire.
J'ai tellement pas de quoi de wild
de même à dire.
As-tu déjà rentré quelque chose qui n'était pas censé rentrer?
Non.
Pour de vrai, non.
J'ai jamais. Quand tu étais jeune, tu n'avais pas censé rentrer. Non. Pour de vrai, non. J'en aille jamais.
Ben non, parce qu'on a...
Quand t'étais jeune, t'avais rien.
Dans l'intimité...
Dans ton intimité masturbatoire.
Ah ouais, c'est ça.
Pour découvrir.
Masturbatoire.
Toute seule.
Elle a une petite brosse à dents ou quelque chose?
Ben, brosse à dents.
Une petite brosse à dents.
Probablement une brosse à cheveux, peut-être.
Ah, wow!
Franchement, ma rebelle.
Quelle jeune. Mais non, mais par le bout de brosse à cheveux, peut-être. Franchement, ma rebelle. Quelle chaîne!
Mais non, mais par le bout de brosse, là.
La grosse brosse.
OK, pas les poils de la brosse.
Oui, les poils, exact.
Ah ouais, c'est le fun, ce podcast-là.
C'est hot.
OK, mais je pensais pas qu'on pouvait...
Oui, on est dans un safe space. Elle essaie de vouloir... Elle pense que c'est l'objet qui me gêne. Elle dit une brosse à dents. Oui, on est là sur un safe space.
Elle pense que c'est l'objet qui me gêne.
Elle dit une brosse à dents, une épingle.
Un cure-dent peut-être.
Un petit brosse à dents.
Moi, j'avais déjà essayé avec, une fois dans une boîte de céréales,
il y avait une brosse à dents électrique de Rice Krispies.
Puis genre le top, ça ressemblait vraiment comme à un gland de pénis.
J'étais comme, ah, j'essaie de me rentrer ça, mais j'avais jamais réussi.
De quoi?
Tu sais, une brosse à dents électrique, là.
Oui, oui.
La base, puis là, il y a le manche avec la...
Mais tu sais, souvent, il y a comme une base que tu peux enlever la brosse,
puis genre, ça vibre, puis ça ressemble à un pénis.
Comme, ben...
C'est pratiquement un dildo, mais en brosse à dents.
Je comprends ce que tu veux dire.
Je devais avoir la hotte quand j'essayais de me rentrer ça dans le cul.
J'aimerais avoir
le vidéo.
Vraiment sexu,
rien de gênant là-dedans.
Il a te détourné, à toi, dis-le.
Qu'est-ce que j'ai dit?
Ça a dit quelque chose, mais c'est pas cool.
Non, mais j'ai dit la brosse.
Non, non, non.
Des affaires wild.
Moi, je suis vraiment basic.
Ça va pas être en wild.
Mais j'ai vraiment rien d'affaire
de genre, on m'a attachée,
j'ai jamais rien fait de ça.
Mais ça me dérangerait pas.
T'aimerais ça attacher?
Pas toi, là. Je veux pas que tu sois là. Moi, tu aimerais ça rattaché? Ben là, pas toi.
Je ne veux pas que tu sois là.
Moi, j'aimerais ça aussi.
Ah oui?
J'aurais peur.
Tu aurais peur de quoi?
J'ai tout en peur.
J'aurais peur.
Parce que toi, tu couches avec du monde que tu connais.
Moi, je couche avec du monde que je ne connais pas.
Oui, c'est ça.
Ah oui, OK, je comprends.
Oui, moi aussi, c'est quelqu'un que je ne connais pas. Tu ne détaches pas, mettons.
Mais tu avais le gros, tu le décolles.
Tu prends avec le gros.
Oui. Non, non, mais c'est sûr que c'est quelqu'un que je ne connais pas. Je ne veux pas qu'il qu'est-ce que c'est un fou, tu sais. Tu prends avec le gros. Oui.
Non, non, c'est sûr que c'est quelqu'un que je ne connais pas.
Je ne veux pas qu'il m'attache, ce n'est pas question.
Non, non, non.
Mais ça serait...
Je n'ai pas fait...
L'affaire la plus wild que j'ai en tête,
c'est genre arriver chez quelqu'un,
puis là, il est dans la douche,
puis je le rejoins dans la douche tout nu.
C'est tellement pot.
Ah non, ça, c'est...
C'est vraiment weird.
Oui, moi, j'aurais voulu faire ça.
OK. Ça serait ça le plus...
qui me gêne le plus, que je trouve qui fait le plus...
Bonjour! Tu sais que t'es déjà tout nu.
On dirait que c'est... C'est moi.
On dirait que ça fait vraiment cadeau
déjà déballé, là, tu sais.
Ça, c'est l'affaire la plus...
Je te dirais la plus wild
que j'ai faite avec quelqu'un, c'est ça.
C'est pas incroyable. Est-ce que tu sortais avec cette personne-là?
Non.
Oh, wow! Bien là, ça, c'est wow!
Est-ce que la personne savait que tu allais arriver
chez elle tout de suite?
Bien oui. Il fallait débarrer la porte.
Tu rentres dans les portes
des bois de vin.
Est-ce que tu connaissais?
Je ne connaissais pas. Je me suis essayée.
Il y a un autre petit beau mec qui rentre dans ce maison-là, j'essaie d'aller le surprendre.
Je pense que c'est pas légal.
C'est plus illégal qu'il y a les poppers, je pense, de faire ça.
Non, non, mais c'est quelqu'un que
je voyais pour qu'on couche ensemble.
Qu'on se voyait juste là.
C'est un fuck friend.
Oui, exactement.
Ça faisait-tu souvent de fois que tu faisais des choses avec lui?
Genre 4-5 fois, peut-être.
Ben oui, mais c'est quand même wild.
Parce que tu sais,
des fuckfemmes que ça fait pas longtemps
d'arriver dans la douche de même.
Ouais, ouais.
Faut que tu sois quand même assez à la hausse.
Faut que tu sois, ouais, ouais, c'est sûr.
Mais sinon, c'est plus des affaires de même.
De genre, arriver pas parler
puis frencher direct.
Mais toi, t'as déjà fait ça, non?
Tu m'avais dit ça.
Ouais, c'est la partie. Un autre de mes complexes,
embrasser.
Hein?
Ah oui. Moi, j'ai l'impression que je suis
le pire au monde pour embrasser.
Mais t'aimes-tu ça,
embrasser?
Pas tant. J'aime l'idée
puis quand ça se passe
en tant que tel, on dirait, je suis comme, bon,
ça pue, ça s'emballe.
Je suis tanné.
Ça pue?
Vous trouvez pas?
Non.
Ça, il faut que tu saches que c'est personne.
Non, mais pas genre ça pue, ça sent en mauvaise haleine,
mais après plusieurs minutes à s'embrasser,
on dirait qu'il y a une odeur de salive
qui commence à sécher autour de la bouche.
Je pense beaucoup à ça.
Je pense beaucoup au pourtour buccal.
Mais en général...
Peut-être que t'as pogné des gens qui embrassent mal.
Je sais pas.
Parce que...
Comment on fait pour savoir si on embrasse bien?
On peut l'essayer, si tu veux.
Oui, on se fesse tout.
Moi, j'ai envie de dire qu'on le sait.
Je sais pas comment dire.
Si ça fit...
Quand t'embrasses quelqu'un,
puis que ça ne fit pas,
il y en a un des deux qui ne suit pas.
Puis moi, je pense que c'est là où est-ce que tu...
Parce qu'il n'y a pas de technique.
La technique, c'est de suivre l'autre.
Mais il y a du monde qui embrasse mal.
Oui, parce qu'elle ne suit pas l'autre.
Oui.
Quand tu as l'impression qu'on est tout le temps dépassé.
Oui, tu essaies, puis tu essaies de le suivre,
mais là, l'autre, il change.
C'est comme, voyons, on ne sait pas.
Moi, c'est là où est-ce que j'ai un problème. Les personnes qui ne te suivent pas, je pense que c'est eux qui n'embrassent. Moi, c'est là où j'ai un problème.
Les personnes qui ne te suivent pas,
je pense que c'est eux qui n'embrassent pas bien,
c'est parce qu'ils ne te suivent pas.
Il faut que tu le suives toi aussi.
Ça marche à deux.
L'autre fois, il y a quelqu'un qui m'a dit
que j'embrassais bien.
C'est comme impossible.
Aucune fois qu'il y a une chance,
mais peut-être que oui.
Toi, tu ne t'aimais pas ça?
C'était toi qui trouvais que ce n'était pas agréable. C'est pour ça que tu disais impossible que tu aimais ça, parce quei, tu t'aimais pas ça? Dans le sens, c'était toi qui trouvais
que c'était pas agréable, puis c'est pour ça que tu disais
impossible que t'aimais ça, parce que moi, j'aimais pas ça.
Mais peut-être.
Peut-être que c'est vraiment un complexe. Peut-être que je me dis
que ça doit...
Ça racine dans le fait
que, justement, je trouve pas
que je suis quelqu'un qui a eu beaucoup d'expériences
sexuelles ou romantiques, puis je me dis
« Aucune fucking chance que je sois bon.
Je dois être déchet.
C'est pratiqué.
C'est ça que je me dis.
Le complexe d'être comme un petit enfant
qui arrive au skatepark avec son casque.
Je suis comme, t'es fucking bon, man.
Aucune chance, Chris.
Moi, tu vois,
je ne veux pas te relancer là-dessus,
mais je pense que j'ai la prétention de penser que j'embrasse bien
vraiment. Bon ben apparemment ce qui est bon
Non mais toi sérieux t'es à chier
genre je le pense
J'ai cette prétention
Pourquoi tu dis, comment tu pourrais définir
quelqu'un, parce que mon amour il est pas technique
c'est genre juste on se suit. C'est du freestyle
Je pense que c'est un bon point de dire quelqu'un qui suit pas
c'est ça le monde, qui sont pas bons là peut-être
qui sont pas capables de gauger ce qui se passe.
Mais moi, j'ai déjà fait des interventions.
En live?
En live.
Ah, arrête.
Attends, ça ne fonctionne pas.
Qu'est-ce qui se passe?
On va réajuster, mettons.
Mais des fois, il n'y a rien à faire.
C'est juste...
Ce qui me fait douter,
c'est que si ce n'est pas le fun d'embrasser la personne,
on dirait que je n'ai vraiment pas envie
de coucher avec.
J'ai hâte que ce bout-là soit passé
pour être dans le bout
où c'est plus sexuel.
Je me sens mieux dans ce bout-là
que dans toute la prémisse. Le four-play. Tout ce bout-là que dans toute la prémisse,
le foreplay.
Tout ce bout-là,
parce qu'on se rappelle que
je n'ai jamais couché
avec quelqu'un que je connaissais.
C'est tout le temps du monde que je ne connais pas.
Tout le bout où il faut arriver et jaser.
Le fait que j'aimerais mieux
que le deal,
ce soit « arrive chez nous, rejoins-moi tout nu dans la douche »,
j'aimerais vraiment mieux ça que le bout où il faut arriver,
jaser pendant 20 minutes, puis là, après ça,
il faut qu'il y ait un des deux qui fasse le move de commencer.
C'est comme du stress supplémentaire, je trouve.
Qu'est-ce qui est tel de la sexualité?
Dans la sexualité que tu as eue?
Ben, j'ai découvert
que j'aime ça être soumis.
C'est-tu too much?
C'est-tu too much?
C'est ça l' much? Non, non, c'est tout. C'est-tu too much? Hé, ben voyons!
C'est ça l'aspect que j'aime.
C'est ça l'aspect que j'aime, je pense.
C'est être plus soumis.
Puis je sais pas, c'est clairement
que
le bout que je dis
qu'embrasser, ça me stresse plus que
les parties qui sont plus sexuelles après.
Ça a clairement un lien avec le fait que
j'ai longtemps fantasmé sur des
actes sexuels avec des hommes
puis je ne fantasmais pas sur le bout d'embrasser.
Et de jaser puis d'avoir une petite
connexion.
Rien à foutre de ça.
Je fais encore un lien avec...
On dirait que moi, j'ai beaucoup besoin de
visualiser puis m'imaginer des choses dans ma tête
avant de commencer à prendre action.
Fait qu'on dirait qu'il y a un lien là avec...
J'ai longtemps fantasmé à être au lit avec des hommes.
Fait que c'est plus ce bout-là
où on dirait que je sais quoi faire,
je peux m'imaginer qu'est-ce que j'ai envie de faire
versus le bout où on jase puis on s'embrasse.
On dirait que je m'en fous.
Fait que c'est pour ça qu'au lit, on dirait
que j'aime plus les choses très
plus concrètes.
Comme sucer une queue.
Socle la dick.
Mais est-ce que c'est parce que
t'as peur qu ne te trouve pas intéressant?
Genre, mettons, ce bout-là, tu ne l'aimes pas,
mais est-ce que c'est parce que tu te peurs
qu'il ne te trouve pas intéressant quand il parle
et que finalement, ça ne se passe pas?
Je suis assez confiant.
Sais-tu quoi?
J'ai plus peur qu'il me trouve bizarre.
Mettons, parce que j'ai un sens de l'humour particulier,
je pense que j'ai des réflex l'humour particulier, je pense que j'ai
des réflexes humoristiques qui sont
particuliers.
Quand je suis à l'aise,
je suis comme un petit clown,
un petit pantin, un petit garçon.
C'est ça.
Si je me rends
à être à l'aise comme ça, j'ai peur que le gars va se dire,
il est fucking weird, celui-là.
Genre que ce soit plus sexuel.
Ben, c'est ça.
L'ambiance.
J'ai l'impression qu'il faut que je joue un petit rôle un peu
d'homme gay de base pour rester attirant envers,
par ce gars-là.
Mais ça, je comprends quand même.
Moi aussi, je pense que je me dis un peu ça. J'ai peur d'être trop authentique, puis que ce soit commelà. Mais ça, je comprends quand même.
J'ai peur d'être trop authentique et que ce soit rendu trop weird.
Moi, c'est pas tant weird plus que
me dire que si je suis trop moi,
ça va être trop justement...
Je suis pas assez petite chérie,
comme sexy.
Je suis plus comme...
Salut!
Moi aussi, je suis un peu peu avec toi. Ça peut faire
mon affaire qu'on aille directement
dans la partie « On jase pas trop
puis on couche ensemble. »
J'aime quand même la partie « Frenchy » et tout,
mais je trouve que c'est comme « Parfait, pas besoin
d'avoir l'impression que
le moment avant peut avoir un impact
sur le désir de l'autre personne. »
Sur la discussion
ou comment, je sais pas, ce que je dis.
Moi, oui, là, un peu, genre, es-tu plate?
Es-tu lourd un peu? Ça me tombe plus de coucher avec.
C'est comme plate.
Est-ce que vous avez des complexes
liés à votre sexualité?
Comme quoi, genre?
Sincèrement, tout.
Je m'entendais tellement bien. C'est sûr, comme quoi, genre? Sincèrement, toutes. Je m'attendais tellement à ça.
C'est sûr, comme quoi, précisément.
Tu sais, mettons, moi, pendant des années,
ça a été mon odeur.
Ah oui?
Vraiment.
J'avais vraiment un gros, gros complexe
par rapport à mon odeur.
De ton corps en entier ou de tes organes génitaux?
De mes organes génitaux.
C'est ses oreilles.
C'est mes oreilles.
Ah oui?
Vraiment.
Ça m'a vraiment...
Puis ça a été long avant que j'en parle ouvertement.
Puis là, j'en ai parlé au podcast.
J'ai réglé mon problème et tout va bien.
Mais ça a vraiment été un gros...
genre, gros trigger dans mes relations.
Tu sais, genre...
Je peux comprendre.
Il a fallu que j'aille des discussions avant,
avant de me mettre tout nu avec des gens
puis de dire, je t'avertis,
je sens probablement plus fort que la moyenne
des femmes avec qui tu as couché.
Est-ce que c'est correct pour poursuivre?
– Il y avait un problème?
Il y avait quelque chose?
– Oui, mon pH est débalancé.
Je bois un verre d'eau et mon pH est genre...
– Ah oui, OK.
Mais moi, ça me stresse tout le temps.
Ça me stresse tout le temps aussi, ça.
Moi, je pense souvent à ça, mais genre,
je pense que c'est correct, mais je pense
souvent à ça. Je me dis tout le temps comme
je check, je vérifie
non-stop pour être comme, c'est correct, c'est correct.
On dirait que je voudrais prendre ma douche
la seconde avant.
Ça, c'est souvent, on a tout le temps
ça réflexion. Est-ce que je me trompe
ou au contraire, ça peut être attirant
pour un ou une partenaire?
J'ai déjà eu un partenaire
qui tripait là-dessus
et ça m'a vraiment réconciliée.
D'ailleurs,
c'est ça qui a fait
qu'après,
j'avais juste la discussion
parce que je n'associais plus ça
à nécessairement
quelque chose de dégueu,
juste à quelque chose de...
Je sais pas,
c'est ça qui est sûr.
Je le mentionnais.
Depuis que j'ai 14 ans que c'est le même. Est-ce que tu n'es pas propre? Non, c'est ça. Je sav depuis que j'ai 14 ans
que c'est de même
je savais que c'était pas quelque chose
en lien avec mon hygiène personnelle
ou comment que
pis quand ce gars là
il est rentré dans ma vie que lui il trippait
qu'il était comme oh my god
tu sens bonne
j'étais comme mais là après ça
je faisais juste avertir le monde je sens plus fort
attends je t'attique Bonne! Si j'étais comme, mais là, après ça, je faisais juste avertir le monde, je sens plus fort, fait que...
Attache ta tuque!
Ça sent fort!
Fucking dégueu!
Ça sent vraiment fort!
Tu vas t'avoir un esti de rêve!
Le terme, ça sent fort!
C'est super!
C'est tellement grosse phrase d'intro!
C'est dégueulasse.
Moi, ça, ça peut me stresser.
Sinon, qu'est-ce qui est vraiment
relié à la sexualité?
Moi, je peux dire de quoi, sinon.
Vas-y.
J'ai peur que
mes cris de jouissance
soient trop féminins
lorsque je me laisse réellement aller
et que ce soit un turn-off.
Hum! Ouh!
J'adore! Ça, c'est précis.
C'est la première fois que j'entends ça.
Ah ouais?
Peux-tu nous faire une démonstration?
Imaginez-vous!
C'est pas vrai, là.
Mais moi, je pensais à ça.
Moi, j'attendais pour rien.
Toi, tu voulais que je fasse, mais aucune chance.
Aucune fucking chance que j'aille dans cette zone-là.
Mais pense-tu que t'es vraiment capable
de... Moi, je t'avais demandé.
Je suis pas sûre que je fais vraiment les bruits.
Je pense pas que je fais aucun bruit
100% sincère et pas un peu
réfléchie. Un peu dans la performance
de ce qu'on connaît de la porno.
Du sexe.
Je pense que c'est impossible que
j'oublie, mettons, tout ce que j'ai
consommé de porno, d'affaires, puis que je sois
juste... Moi, ce serait ça, les bruits que je fais.
Ouh! Ouh!
C'est impossible, tu sais.
Je suis trop
consciente de ce qui se passe,
puis des modalités, là. Fait que c'est sûr
que c'est...
Tu restes dans la norme de ce que tu connais.
Il y a un contrôle quand même.
Moi, c'est pas déplogué.
Moi, je suis en perfo.
Moi, c'est perfo.
Ça va être le fun.
Je fais toutes mes affaires.
Je fais toutes mes tricks.
Je ne vais pas être comme,
« Mon Dieu, occupez-vous de moi.
Je ne sais pas trop.
Je ne suis pas une sorcière.
En train de se faire ensorceler, c'est vraiment...
Il doit y avoir des fois où tu sens que tu atteins une zone plus
attentive.
Que tu ne peux pas te contrôler.
Je n'ai pas vraiment de souvenirs de ça.
Peut-être que moi aussi, en passant,
même si je trouve que c'est des bruits
qui m'apparaissent un peu efféminés, peut-être que je suis, en passant, même si je trouve que c'est des bruits qui m'apparaissent un peu efféminés,
peut-être que je suis dans la performance aussi, sûrement.
Peut-être si c'était, mettons, dans une relation.
Je n'ai pas été full en couple dans ma vie.
Quand tu l'as été, beaucoup.
Non.
J'ai été trois ans et demi, quatre ans avec quelqu'un.
Mais c'est long.
De ma vie, je n'ai jamais été avec quelqu'un aussi longtemps... C'est long. De ma vie, j'ai jamais été avec quelqu'un aussi longtemps, puis j'ai un enfant.
C'est ma seule,
mettons, relation plus
comme longue. Après ça, j'ai pas eu beaucoup
vraiment d'autres chums,
tant que ça. Mais j'ai vu des gens beaucoup,
mais j'ai jamais eu, je pense, de relation,
même ma relation
de couple, où c'était...
où on a enlevé complètement, pour moi,
l'aspect performance de genre la relation.
Moi, j'ai toujours l'impression
qu'il faut que je travaille pour garder ma relation en vie.
Puis ça se traduit aussi dans la sexualité
comme dans ma personnalité dans ma relation.
Fait que je prends pas de break.
Je suis pas comme...
Ah! Je suis dans ma relation.
Je suis installée, même si ça fait trois ans. Je ne prends pas de break. Je ne suis pas comme... Je suis dans ma relation. Je suis installée.
Même si ça fait trois ans, je suis comme...
Tu n'as jamais atteint le bout
où vous laissiez la porte ouverte
pour chier aux toilettes.
Non, exactement.
C'est triste.
Non, peut-être que je ne veux pas l'attendre.
Je ne tiens pas.
Je pense que je suis toujours un peu en train
de me checker. Vous, vous n'êtes pas de même?
Non, mais c'est bon.
Parce que quand tu dis
rien faire et s'asseoir,
ce n'est pas nécessairement meilleur parce que c'est là
où est-ce que je suis.
Des fois, c'est le fun d'un peu.
Oui, exact. C'est de pouvoir être
à 100 %, pas dans la performance
et soi-même, mais des bûches,
il va falloir tout le temps t'en mettre.
C'est ça qui fait la différence entre un couple qui marche
et un couple qui ne marche pas.
C'est les gens qui sont comme, nous, on s'aime
et nous, on va bien.
Ils ne font plus d'efforts, les deux.
C'est quand même bon, mais c'est de tout le temps
être dans ça qui n'est pas bon.
C'est plus la motivation derrière.
Est-ce que c'est pour sauver ton couple
ou parce que tu as l'impression que la personne va te rejeter
et que tu n'es pas aimable de la même façon que tu es?
Oui. Moi, je pense que ce que j'ai besoin,
c'est de pencher un peu plus vers l'autre bord.
Peut-être du monde qui sont facilement,
qui se rendent à l'aise
et qui négligent leur relation.
Moi, je ne pense pas que ça va m'arriver.
C'est correct.
Il faudrait juste que j'apprenne
à un peu switcher l'autre bord.
Moins m'en occuper comme ça.
De me dire, il ne faut pas que j'aille la plier de même.
Sinon, je vais être laide.
Je vais me placer comme ça.
Est-ce que tu es capable de venir
avec quelqu'un?
Oui, mais c'est long.
C'est long.
Moi, j'ai fait le semblant.
Je ne pourrais pas vous dire combien de fois.
Je dirais 80 % des fois.
Oh my God!
Mais j'ai envie de dire moi aussi.
Oui?
Pas que j'ai fait semblant, mais...
On dirait que j'ai un gars, c'est plus difficile à...
Oui, parce que je ne pensais pas vraiment que c'était possible.
Mais plusieurs de mes relations sexuelles sont terminées par...
Je ne suis pas venue, mais ce n'est pas grave.
C'était le fun. Bye.
C'est pas grave. Bye. Tu eu de plaisir ou tu en as eu pareil?
Non, j'en avais quand même.
Mais clairement qu'il y a une dose de stress
qui m'empêchait de me rendre là.
Ce qui me rendait ultra tolérant.
Ultra performant.
Mais c'est comme « Ok, on dirait que je ne suis pas capable
de venir. »
Mais je ne pensais pas que c'était possible.
Tu dépasses le cap à un moment donné quand tu arrives pour venir et que là tu te retiens, mais à un moment donné, des fois, c'est un point de venir. Mais je pensais pas que c'était possible, non? Tu dépasses le cap. À un moment donné, quand t'arrives pour venir
et que là, tu te retiens, bien, à un moment donné, des fois,
c'est un point de retour. Mon chum m'a dit.
Des fois, il arrive pour venir et il veut pas
parce qu'il veut que moi, j'aille à mon orgasme
et des fois, il dit « fuck ».
J'ai dépassé mon...
Ça reviendra pas, ça serait trop long.
De ce que je comprends, toi, tu te rends pas à ce stade-là.
Tu le dépasses.
Peut-être, parce que ça dure quand même
longtemps
des fois ça avait duré longtemps
mais que j'ai l'impression que c'était le stress
qui faisait en sorte que je n'étais pas capable de me laisser
aller au complet
ok, donc tu n'es pas à ce bord de venir
et que là tu te retiens
non, c'était pas ça
donc tu n'es pas sûr
si tu es en performance ou pas.
Penses-tu...
Je le suis en grande partie.
Ouais.
Avec des moments où je suis capable d'atteindre
un plaisir sincère.
Genre, mettons de pas penser à toi
pis de ce que t'as l'air,
genre te déconnecter de ton corps,
pis juste triper sur ce que t'es capable de trembler.
Ouais, c'est ça le problème, je pense.
Ouais.
Je suis de plus en plus capable de me déconnecté de ton corps, puis juste triper sur ce que tu es capable de trembler. Je suis de plus en plus
capable de me déconnecter
de mon corps, de mon apparence,
d'arrêter
de me regarder, puis de me dire
que c'est donc bien fucking
bizarre que je sois
à un bully
call, pratiquement.
Mais des one night,
c'est pas évident, hein? Excuse-moi, mais j'ai jamais été capable de me laisser aller à one night. Ah non? Bien non, parce qu'il, pratiquement. Mais des one night, c'est pas évident, hein? Excuse-moi, mais
j'ai jamais été capable de me laisser aller en one night.
Ah non? Ben non, parce qu'il y a crime.
Justement, là, tu le connais pas, tu le sais pas
et il va te faire comme...
One night, pour vrai,
c'est bien normal, je pense, que t'as de la difficulté
à te laisser aller à 100%, là.
Ben peut-être. Faudrait peut-être que t'essaies de te trouver
deux, trois bons amis, là, pis que
t'es rappelle, pis qu'avec eux, là, tu travailles le laisser aller,être que tu essaies de te trouver deux, trois bons amis. Que tu les rappelles.
Avec eux, tu travailles le laisser aller.
Que tu sois dans le... J'écoute qu'on essaie à soir
qu'on se laisse aller.
Que c'est dit.
Ça, c'est sûr.
Ça me ferait du bien.
J'ai beaucoup été bloqué de retourner
vers les mêmes personnes.
Encore de cette crainte. Quasiment, j'ai beaucoup été bloqué de retourner vers les mêmes personnes, encore de cette crainte-là de...
Quasiment, là...
Oh mon Dieu, j'ai réussi à arnaquer
quelqu'un à coucher avec moi, mais là, c'est sûr qu'il est fâché.
C'est sûr qu'il ne veut plus me revoir.
C'est aucune chance que j'y réécrive, là, tu sais.
Un peu dans cet esprit-là.
Puis de l'affaire du lien aussi que tu parles,
de créer une proximité, puis tout, que c'est pas tant
l'aspect qui t'attirait à la base.
Fait que t'es comme...
Ouais, c'est quasiment... Mais là, c'est pas vrai, là, mais comme si je pas tant l'aspect qui t'attirait à la base. Fait que t'es comme... C'est pas vrai, mais comme si je voudrais
que les personnes avec qui j'ai couché mouraient.
Vous détenez trop d'informations sur moi.
Oui, c'est trop de vulnérabilité.
On dégage.
Oui.
C'est un peu...
C'est vraiment une bonne idée de film d'horreur.
Oui, c'est vrai.
C'est vrai.
Vous m'aidez à sortir des idées intéressantes. Toutes les personnes. Oui, c'est vrai. Ça commence comme ça.
Vous m'aidez à sortir des idées intéressantes.
Toutes les personnes avec qui tu couches meurent.
Non, ils connaissent trop d'affaires.
Oui, c'est ça.
Ils m'ont vu dans un stade de vulnérabilité que je n'ai jamais été avec
personne d'autre.
Est-ce que tu as donné ça comme défi
comme la prochaine personne que tu as couché avec
et que tu as vraiment eu du plaisir?
Tu as donné ça comme défi de comme la prochaine personne que t'as couché avec et que t'as vraiment eu du plaisir? Puis t'as donné ça comme défi de...
De retourner la voir.
Peut-être, pour vrai, je sens que...
J'aimerais ça, pour toi.
T'aimerais ça?
Non, mais je me sens toujours de plus en plus proche
d'atteindre un niveau d'aisance
sexuelle qui me permettrait
de faire des trucs comme ça.
Je sais pas trop.
C'est forcément
dans les cartes pour moi
à l'avenir.
T'es-tu compétitif?
Dans quel sens?
Ben, genre, mettons, si je te donne un défi.
Oui, c'est ça.
Elle essaie de le prendre de l'autre bord.
Non, ça ne marche pas ça avec moi.
J'en ai parlé beaucoup avec ma psy.
J'ai été en thérapie toute l'année passée.
Puis là,
on parlait beaucoup de ça.
Puis on dirait que le moment
où on a arrêté de se voir,
moi et ma thérapeute, ça a donné
que ça a été un moment où j'ai envie
de coucher avec quelqu'un.
C'était même pas quand elle te le donnait en défi.
Non, c'était plus.
Je pourrais partir
j'ai un trouble de position
fais-le pas
fais-le jamais
fais-le jamais
imagine il fait à soi
il rappelle quelqu'un
moi j'aimerais ça, je pense que c'est comme
l'aspect de, mais c'est sur quoi tu travailles en ce moment
d'accepter d'être vulnérable
de tout ça que tu travailles beaucoup dans les derniers temps.
Je ne sais pas.
Peut-être que dans tout ce travail-là,
ça s'en vient à s'appliquer
dans cet aspect-là.
C'est une parenthèse que je voulais dire tantôt.
Ça m'a beaucoup aidé,
pour mon estime personnelle,
de prendre des photos sexy pour envoyer.
Ah oui?
J'ai réalisé à quel point ça m'a quand même aidé,
ça m'a fait cheminer.
C'est niaiseux, là.
Mais c'est vrai.
C'est intéressant parce que tantôt,
tu disais que c'était comme quelque chose
que tu avais développé, limite un complexe
par rapport à tes fesses que tu n'avais pas.
Ouais.
Mais?
Mais passer ce stade-là.
Ouais.
Faire le move.
Ouais.
Je comprends.
Je ne sais pas pourquoi.
Je ne saurais même pas comment l'expliquer.
Moi, je trouve que c'est comme d'accepter d'être sexuel.
C'est comme, on dirait,
tu n'as pas le choix d'un peu t'assumer
pour accepter ce côté-là de toi.
Moi, ça m'aide à me dire
d'être devant le fait accompli
que tu es désirable pour quelqu'un.
C'est comme ça ne donne un peu pas le choix
de te donner un peu d'amour d'une comme ça donne un peu pas le choix de te dire,
de te donner un peu d'amour, d'une certaine façon,
de faire comme, ah, bon, bien, crime, là,
c'est bien beau pas le croire,
mais là, j'ai comme des preuves.
Oui, oui, c'est ça, c'est comme une façon de se forcer
à travailler pour
trouver un angle dans lequel
tu te trouves pas pire, finalement.
Puis là, tu l'envoies.
C'est ça, ça te force à...
La conclusion est comme, ah, je suis pas super.
Ah, ah.
Je ressemble à quelque chose que je...
Ah, je coucherais peut-être avec moi.
Tu fais des petits pas, des petits pas
pour te rendre jusque-là.
Puis c'est toi qui as le contrôle aussi sur toi.
Tu peux décider de pas l'envoyer ou de l'envoyer
quand tu l'envoies, puis à qui tu l'envoies.
Ça te donne aussi une confiance en toi aussi. Sur le contrôle que tu as.ider de pas l'envoyer ou de l'envoyer quand tu l'envoies pis à qui tu l'envoies. Fait que ça te donne aussi
une confiance en toi aussi, là.
Sur le contrôle que t'as.
Sur le contrôle, exactement.
Non, c'est tout intéressant, ça.
C'est hot, hein?
On a fait une belle thérapie, ça veut dire.
Pis là, on a... Ben, je sais pas si on a...
On a un after show.
Oh shit!
Il y a un after?
Je pense qu'on a fait comme une heure et demie, là.
Quoi? Qu'est-ce qu'il y a?
Je n'ai pas vu le temps passer.
Je suis allée d'où nous rester
encore une bonne demi-heure
certainement.
Est-ce qu'on s'est assez livrés?
On est de même.
C'est moi qui ai
tellement content.
Je ne m'attendais pas à ça.
Tu mets tes écouteurs.
Pour demander à Nicole.
Qu'est-ce qu'il se passe?
Ça fait une heure et demie.
Ça fait une heure et demie.
Ça fait une heure et demie.
Ok, excusez.
Là, on dirait...
On va canceller ce podcast-là.
C'est l'heure break finalement. Il remet nos écouteurs. Ok, je disais, là, on dit... On va canceller ce podcast-là.
C'est l'air break, finalement.
Hermine, vas-y, écoute-moi.
Non, j'ai pas vu le temps passer.
C'est un compliment, ça m'arrive pas.
Normalement, à une heure sur le gun,
je suis le bon, mais c'était un plaisir.
D'habitude, tout le temps, toi, la maître du temps,
je t'ai dit, je pense à une heure et demie.
Ça fait une heure et quart.
J'ai rien vu aller.
Merci énormément. J'ai vraiment eu...
Merci de nous avoir reçus. On'ai rien vu aller. Merci énormément. J'ai vraiment eu du plaisir. J'ai aimé ça.
Merci de nous avoir reçus.
On espérait être assez se livrer.
C'est pas de...
Mon Dieu, c'était...
On ne voulait pas être décevant.
Hey, bien voyons, arrêtez.
Pour vrai, il y a tellement de gens décevants depuis...
Dans nos vies, mon Dieu.
Toutes les gens, on peut vous en nommer.
Non, c'est parce qu'on n'a pas moins parlé de sexe
ces derniers temps, puis vous, vous êtes
très dedans, puis tout alentour.
Mais pour terminer, si tu veux rajouter
une petite affaire sexuelle,
si jamais tu veux te...
Pour vrai, vous avez plus que...
Oui. C'était parfait. C'est nous
qui, dernièrement, dans nos derniers épisodes,
on a eu un relâchement.
Tellement. Puis on se les fait dire'on ne parle plus de sexe.
On pose des questions sur le développement personnel
aux autres.
Comment ça va ta compagnie?
Je comprends tellement.
Des fois, il faut ramener le concept.
Aujourd'hui,
on a vraiment été bien dedans.
La brosse, puis tout.
Honnêtement, vous avez fait du beau travail.
Merci, je suis fière de nous.
Hé, où est-ce qu'on peut vous rejoindre?
J'aime ça qu'elle finisse avec des écouteurs.
Elle n'a pas eu d'écouteurs de tout le podcast.
Moi, je n'ai aucune idée si ça tourne encore ou non.
Oui, oui.
Ça tourne, ça tourne, ça tourne.
Notre podcast, tout le monde s'haït.
On parle de complexe.
On a parlé pas mal au début de l'épisode.
Mais vous pouvez aller écouter ça.
On a Patreon, puis YouTube, puis Spotify, partout, partout.
Puis sinon, nous, Instagram.
C'est un très bon podcast. Merci.
Nous, Instagram, Marilène Gendron.
Puis moi, c'est quoi?
Sam Sears, Samuel Sears.
Humoriste. Humoriste.
Comico Poppers.
C'est quoi ton nom?
Oui.
Vous pouvez me retrouver au www.
www.analfreak.com
C'est quoi?
Dis-le ton nom sur Instagram.
Tu le sais pas?
C'est pour ça que tu doutes?
Mon nom, c'est Sam Cyr,
mais mon A commercial, c'est Samuel Cyr.
Un des deux, ça fonctionne.
Le seul et l'unique.
Oui, c'est ça.
Voilà. Merci énormément.
Est-ce que vous voulez
aller sur Patreon avec nous?
Oui, absolument.
Let's go.
Ça, c'est full bon, disons. Bravo.
C'est délicieux.
Ça donne un buzz.
C'est comme des poppers.
Bienvenue sur la plateforme officielle
Patreon Sexe Oral.
Je suis là.
En arrière.
Je suis là.
J'arrive.
Lise en ado.
Qu'est-ce que tu peux t'attendre
sur notre plateforme Patreon?
C'est des shows en live
qu'on n'a jamais montré à personne
que tu vas pouvoir voir.
Vous allez pouvoir poser des questions
pour des invités qui s'en viennent.
Vous allez voir un podcast bonus par mois.
Des fois, c'est des shows live.
Des fois, ça va juste être nous ici qui jam.
Après les podcasts qu'on va avoir enregistrés,
on va aller direct sur Patreon pour filmer des after-shows.
Des annonces à l'avance, des billets, des accès à des shows live.
Peu importe ce que vous choisissez comme whatever,
on vous remercie d'avance.
Ça fait une grosse différence pour Sexe oral.
C'est quelque chose qui grandit.
C'est notre bébé. On est fiers.
On est contents.
Merci énormément. Sous-titrage Société Radio-Canada