Sexe Oral - Tout savoir sur le mariage et le divorce
Episode Date: July 4, 2024Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé.Cette semaine sur le podcast, on reçoit Maître Massicotte qui est venue nous parler de droit familiale et des implications du mariage.Les éléments présentés dans cet épisode brossent les grandes lignes des principes juridiques applicables concernant différents sujets en droit de la famille. Pour des conseils adaptés à votre situation personnelle, il est recommandé de consulter un professionnel du droit. Quelques ressources discutées lors du podcast : Le Service de rajustement des pensions alimentaires pour enfants (SARPA) : https://www.sarpaquebec.ca/Pour les parents résidant au Québec qui veulent faire modifier le montant de leur pension alimentaire pour enfants sans passer par les tribunaux.Le Service d'aide à l'homologation (SAH) : https://www.aidejuridiquedemontreal.ca/services-aide-juridique/pension-alimentaire-sah-sarpa/ https://aidejuridiquequebec.qc.ca/services/sah-sarpa/Le SAH s’adresse à des parties résidant au Québec qui s’entendent pour apporter des modifications à un jugement concernant la garde, les droits d’accès ou la pension alimentaire d’un enfant, d’un conjoint ou d’un ex-conjoint.Rebâtir : https://www.rebatir.ca/Cet organisme offre certaines heures de consultation juridique sans frais pour les victimes de violence conjugale et d'agression sexuelle.Les Centres de justice de proximité : https://www.justicedeproximite.qc.ca/Les Centres de justice de proximité offrent des services gratuits et confidentiels d’information juridique à toutes les personnes, quels que soient leurs revenus ou la nature juridique du problème rencontré.Le Service de référence du Barreau du Québec : https://www.barreau.qc.ca/fr/grand-public/acces-justice/services-reference/Pour aider la population à trouver un avocat dans un domaine précis du droit.----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast ---- Pour collaborations: partenariats@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
Le podcast d'aujourd'hui est présenté.
Oups, et voilà, j'ai pété le frein.
Eras et compagnie, on a le temps d'essayer de péter le frein de mon dildo multicolore.
Et aujourd'hui, on parle d'un jouet pour pénis.
On n'en parle pas souvent, ça fait que je voulais en parler.
Un de mes coups de cœur et des coups de cœur de...
En fait, toutes les personnes qui n'ont pas essayé un masturbateur,
je vous le dis, le Casper, c'est le premier jouet que tu pourrais utiliser,
que tu pourrais essayer, que tu vas vraiment aimer.
C'est un masturbateur vibrant avec
plein de textures à l'intérieur.
C'est un vibrateur intégré.
Le vibrateur va faire vibrer ton masturbateur.
Tu peux l'utiliser en couple,
à deux, et tu peux même retirer,
mettons, un petit cue.
Tu retires...
Excuse-moi!
Tu retires
le vibrateur à côté
et tu le mets sur ton clitoris pendant que
tu masturbes la personne avec un pénis.
Fait que voilà, amuse-toi avec ça.
Puis, Lisande, elle ne parle pas
du rien parce qu'elle fait juste masturber
un pénis à côté de moi. Fait que voilà.
Code promo, sexe oral pour 15 % de rabais
avec le code sexe oral.
Une production du studio SF.
Aujourd'hui au podcast, on reçoit
Maître Guyanne!
Je dis qu'elle
voulait pas qu'on l'appelle maître, mais
c'est ça. On a parlé
des droits de la famille.
Pourquoi qu'on se marierait, pourquoi on ne se marierait pas.
Pourquoi on aurait une famille
unie ou pas.
Elle donne des trucs. C'est fou pour elle.
Ça a l'air bien...
Non, pour vrai.
Écoute, c'est ça.
Même si tu n'es pas en couple, c'est super pertinent.
Tu vas voir.
Ça va être pratique pour toi aussi.
Elle parle beaucoup de finances
mais c'est ça
c'était tellement le fun qu'on lui a demandé de venir pour un deuxième épisode
la semaine prochaine
c'est la partie 2 avec elle
on ne sait pas si on faisait deux semaines de suite
ou si on faisait un
en tout cas, elle va revenir, on a une deuxième partie
on a passé la journée avec elle, on a fait deux épisodes
puis pour vrai, on aurait pu en faire
3, 4, 5, 6 épisodes
bon épisode, enjoy journée avec elle. On a fait deux épisodes. Puis pour vrai, on aurait pu en faire trois, quatre, cinq. On l'aime beaucoup.
Voilà. Bonne épisode. Enjoy.
Bon, bonjour
Maître Guyanne.
Allô, les filles.
Je suis vraiment contente d'être ici avec vous aujourd'hui.
Merci d'être là. C'est tellement gentil.
On a plein de questions pour toi.
Oui.
Avant, présentez-vous, Mme Guyanne.
Alors, c'est pas mal, ça va.
Moi, les filles, je suis avocate.
Je pratique en droit de la famille principalement.
J'ai aussi une petite partie de ma pratique,
quand même, je dirais un 30 % ish,
qui est en droit civil.
Puis, ça vient bien balancer les choses,
parce qu'en droit de la famille,
on voit plusieurs choses, bien entendu.
Sinon, j'ai un parcours
que je qualifierais peut-être un peu d'atypique.
J'ai fait mon bac en droit.
Après ça, j'ai travaillé quelques années dans un domaine connexe au droit.
Puis, la fois que j'ai eu mon premier petit garçon,
je me suis dit, c'est maintenant ou jamais, je m'en vais faire mon barreau.
Je retourne à mes premières passions.
Puis là, me voilà avocate depuis quatre ans maintenant.
Puis j'ai le privilège d'accompagner toutes sortes de gens
dans les périodes difficiles qu'ils traversent,
notamment en lien avec leur séparation ou divorce.
Puis voilà.
Félicitations, Céa!
C'est gentil.
Et on va faire un peu de chemin sur notre sujet du jour,
sur le plan plus personnel.
Moi, je suis maman de deux garçons maintenant,
deux merveilleux petits garçons, et je suis conjointe de fait avec mon chum depuis presque
dix ans. Donc, ça, c'est mon... c'est l'introduction. Puis, avec vous, les filles, aujourd'hui,
moi, je voulais regarder... mettons qu'on part d'une prémisse, d'une réflexion de base. Est-ce que les gens, de façon générale, ont conscience des impacts du choix de leur mode de vie conjugal? C union libre, OK, ou, bien, on peut décider de se marier, OK?
Puis, bien, à ça, avec ça, viennent certaines conséquences.
Juridiquement, on va dire avec des effets qui sont obligatoires, OK?
On va pouvoir en parler tout à l'heure.
Fait que moi, c'est comme la réflexion de base que je lancerais avec vous aujourd'hui. Est-ce que les gens ont
conscience de ça? Est-ce que vous...
Pas du tout. Bon. OK. Fait que...
Bien, je sais que, tu sais, il y a une
différence entre... Bien, surtout avant, je pense.
J'ai comme l'impression que, mettons, de ce que
je sais avant versus aujourd'hui,
avant, il fallait que tu sois mariée pour
avoir, tu sais, justement,
si jamais tu divorces ou whatever,
avoir des sous, avoir une pension alimentaire et tout ça.
Puis aujourd'hui, même si tu n'es pas mariée
puis que tu as des enfants,
tu as quand même droit à certaines de ces choses-là?
Parce que c'est quoi la différence du avant versus maintenant?
Bien, la différence entre le avant puis le maintenant,
c'est qu'avant, les gens se mariaient,
sans dire de façon plus systématique,
c'était quand même un peu ça, OK? On actuellement en termes de proportions de proportions pardon les gens qui
sont en couple on est à 60% et je des gens qui sont en couple qui vont être mariés puis 40%
58 42 pour être précis là des gens qui sont en union du fait fait qu'on comprend qu'au Québec, il y a du monde en titi qui choisissent d'être des conjoints
de faits et non de se marier.
En 2022,
on était à 22 200
mariages au Québec.
Ça, c'est peu. C'est peu,
mais tu sais, parce qu'un mariage, il y a
plusieurs choses qui viennent avec le mariage,
notamment des considérations financières.
Ça coûte cher aussi de se marier. Mais bref,
fait qu'il y a beaucoup de gens qui vont chois aussi, se marier. Mais bref, il y a beaucoup de gens
qui vont choisir de se marier.
Puis ça, c'est en 2022.
Mais des gens mariés au Québec, en couple,
ce n'est pas juste ceux qui se sont mariés en 2022.
Il y en a plein qui se remontent comme moi.
Mes parents sont mariés.
Ça fait 30 ans qu'ils sont mariés.
Ils rentrent dans ces statistiques-là.
Là, je veux en revenir.
C'est que quand on se marie,
c'est un beau party, c'est une belle démonstration d'amour, c'est toutes ces on se marie, OK, c'est un beau party,
c'est une belle démonstration d'amour,
c'est toutes ces belles choses-là,
mais c'est surtout un contrat civil
qu'on vient signer.
Un contrat civil dont les effets sont,
je ne l'ai pas, il est dans mon sac,
mais qui a des règles qui sont bien, bien, bien précises
et qui sont prévues dans le Code civil du Québec.
Et ces règles-là,
ces effets-là, conséquences-là du mariage,
on peut les appeler n'importe comment,
ils sont, ce qu'on vient de dire, d'ordre public.
Ça, ça veut dire qu'on ne peut pas y renoncer sous aucune considération que ce soit,
sauf à un seul moment, au moment du divorce.
Donc, mettons, moi, ça fait 25 ans que je suis mariée
avec mon mari,
OK? Et pendant ces
25 années-là, bien, on a
accumulé plusieurs choses, plusieurs biens
qui vont rentrer dans ce qu'on va appeler
puis dans ce que je vais vous expliquer tout à l'heure,
le patrimoine familial, OK?
Mais tu sais, puis notamment, là-dedans, il y a
les réarts fonds de pension, OK?
Ah oui?
La fois que ça fait 25 ans qu'on est mariés,
puis que mon mari part avec quelqu'un d'autre, peu importe,
ça me fait beaucoup de peine, ça me brise le cœur.
Je vais-tu vraiment être enclin à renoncer à la moitié de son fonds de pension?
Ça va-tu me tenter au moment du divorce?
On peut le faire, mais à un seul moment.
Puis ce n'est pas toujours à ce moment-là qu'on est plus enclin à être smart avec son ex.
– Parce que quand tu...
C'est ça, d'abord, quand tu te maries...
Quand tu te...
C'est ça. Je comprends
la différence entre avoir
des enfants puis être mariée. C'est quoi la
différence juridiquement? Est-ce que
les deux, il faut donner notre moitié de fonds de pension
puis notre moitié de...
– C'est une excellente question,
mais c'est deux choses complètement différentes.
On va avoir les effets du mariage
qui vont jouer entre les époux
et par le fait même aussi envers les enfants
parce qu'il y a certaines protections
qui sont octroyées seulement aux époux,
mais qui vont venir toucher les enfants,
notamment les protections qui sont en lien
avec la résidence familiale.
On va en parler tout à l'heure, OK?
Ça, c'est les règles qui vont découler du mariage.
Par contre, l'obligation des parents envers leurs enfants,
les droits et devoirs des parents envers leurs enfants,
ils existent peu importe que tu sois marié,
peu importe que tu sois conjoint.
En fait, tu es un parent en 2024, puis depuis toujours,
tu as des obligations envers ton enfant,
peu importe ton mode de vie conjugale.
C'est deux choses complètement différentes.
Voulez-vous qu'on aille
plus avec c'est quoi être
un parent, c'est quoi nos obligations en tant
que parent envers nos enfants, ou
on y va plus
avec c'est quoi, qu'est-ce que ça mange
en hiver, le mariage, c'est quoi
les effets, comment vous voulez...
Parce qu'on n'a pas le choix de les prendre un à la fois.
Je suis curieuse pour le mariage
parce que je me demande pourquoi
quelqu'un, à ce moment-là, voudrait se marier
s'il y a juste...
Il y a juste des effets négatifs.
Non, absolument.
Je ne dirais pas qu'il y a juste des effets négatifs.
Moi, c'est pour la personne qui fait moins d'argent.
Ah, OK.
Mais c'est...
Mais c'est correct parce qu'on va défaire
certaines perceptions ensemble.
Aujourd'hui, les filles, moi, c'est vraiment mon objectif
aujourd'hui d'informer
et si je peux me permettre
et si je réussis à sensibiliser les gens.
Parce que ça aussi, c'est important.
Alors, quand on se marie,
dans les effets dont je vous parlais tout à l'heure,
un des effets principaux de ça, c'est la constitution de ce qu'on va appeler le patrimoine familial.
Première grosse conséquence du mariage.
La deuxième grosse conséquence du mariage, c'est la naissance de l'obligation alimentaire entre époux.
Les époux, quand ils se marient, ils se doivent fidélité,
respect,
secours et assistance.
Fidélité, c'est vraiment dans le contrat.
Fidélité, c'est vraiment dans le code civil.
Mais plus que ça... Non, mais les gens...
Pourquoi qu'elle vous parle?
Non, mais...
C'est pas...
C'est ce que j'imagine juste.
Je peux pas être infidèle je suis mariée
non mais plus que ça, il y a trois motifs de divorce
on va les voir tout à l'heure
un des motifs de divorce c'est l'adultère
c'est totalement vrai ce que tu dis
dans le sens que tu peux arriver en couple et faire
ils m'ont trompé, il n'y a pas le droit à mon cash
non pas du tout
tabarnak c'est dans le contrat
ça arrête pas d'être Parce qu'en droit civil... Ben là, tabarnak, c'est dans le contrat, c'est dans le contrat. Voyons, ça n'arrête pas d'un peu.
Ça n'arrive rien qui marche.
Un avantage, honnêtement, au mariage, si il avait dit
« Si tu me trompes, le chien sale,
ben, tabarouette, il n'y aura pas mon cash. »
Non, parce que malheureusement, en droit civil,
québécois, la notion de faute
en matière familiale de cette manière-là,
elle n'existe pas. Alors,
mettons que je fais ça très grossièrement
puis directement,
il peut partir avec Joannie.
Tu vas quand même devoir...
Je sais que je suis express.
Et tu vas quand même devoir partager
tes choses. Ça peut donner lieu à
certaines situations vraiment...
Il va falloir que tu nous donnes ton cash, ma belle.
Ton chum va partir avec moi.
Un petit peu, mais attends.
Ton chum va partir avec moi, puis je pars avec ton cash aussi, belle. Bon, bien, il va prendre sa bague. – Ton chum va prendre sa bague un petit peu, mais attends. – Ton chum va prendre moi,
puis je vais prendre ton cash aussi,
parce que tu vas m'en donner.
– Alors, le patrimoine familial,
c'est quoi que ça mange en hiver, cette histoire-là?
Pour bien expliquer aux gens,
à la base, tout le monde a un patrimoine.
Tu as un patrimoine, toi aussi, moi aussi.
Le gars qui dort sur un banc de parc aussi a un patrimoine.
C'est dans son petit baluchon.
Ça, c'est son patrimoine à lui, OK? C'est les biens dont on est propriétaire, OK? Notre patrimoine, OK?
Quand on se marie, les deux personnes prennent chacun leur patrimoine, puis on vient extraire certains objets, biens, dis-je,
pour venir constituer ce qu'on va appeler le patrimoine familial.
Le patrimoine familial est constitué de quoi? Il est constitué de la résidence familiale,
des résidences secondaires,
chalets, etc., les meubles
meublants garnissant cette maison-là,
résidence secondaire et principale,
les véhicules qui servent
à l'usage de la famille,
réar, fonds de pension.
Ces deux derniers-là, réar, fonds de pension
accumulés durant le mariage.
Si moi, ça fait 25 ans que j'accumule
mon fonds de pension au gouvernement,
puis je me marie là, le bonhomme,
il n'a pas le droit aux 25 dernières années.
Si pendant les 10 années de notre mariage,
à titre d'exemple, ce que j'ai accumulé,
il va avoir droit à la moitié de cette valeur-là.
Ce que j'ai accumulé avant demeure et m'appartient.
– OK. Puis ça, c'est dans les deux bords.
– Exactement.
Et les biens qui constituent le patrimoine familial
vont l'être non-obstant
ou peu importe la propriété de qui.
Fait que, tu sais, mettons, toi, tu as ta maison,
puis elle devient la résidence familière
parce que vous déménagez là ensemble,
toi et ton mari et vos enfants.
Bien, ça devient la résidence familiale.
Elle entre dans le patrimoine sous certaines réserves.
On n'embarquera peut-être pas
dans ce genre de détails-là, mais on va tenir compte
du fait que la personne, elle était
propriétaire de la maison avant de se marier.
Il va y avoir des déductions,
des calculs à faire par rapport à ça.
Mais reste qu'elle rentre
dans le patrimoine familial au sens
de la loi. Donc, tous ces
biens-là... – Tu ne peux pas faire,
je vais m'ouvrir un compte
en dehors du patrimoine familial, non? – Attends. Donc, tous ces biens-là... Tu ne peux pas faire, j'aime ouvrir un compte en dehors du patrimoine familial,
non? Attends.
Les biens que j'ai nommés...
Attends!
Là, moi,
j'ai identifié certains biens.
Tu comprends que, mettons,
quelqu'un qui a une entreprise,
une compagnie,
elle est encore dans son patrimoine
et elle ne rentre pas dans le patrimoine familial.
Par contre,
ce n'est pas encore terminé
les effets du mariage.
On continue.
Les biens qui vont demeurer,
donc qui ne rentrent pas dans le patrimoine familial
et dont les propriétaires, son époux,
vont rentrer dans ce qu'on va appeler
le régime matrimonial.
Il en existe deux.
Ça vient automatiquement quand tu te maries, OK? La séparation de biens et la société d'acquies. On ne rentrera pas trop dans les détails, mais la séparation de biens,
on doit signer un contrat de mariage, on peut choisir ce régime matrimonial-là qui vient
dire essentiellement qu'à part ce qui constitue les biens du patrimoine familial, tout le reste, ce qui est
à Pitou est à Pitou, ce qui est à Minou est à Minou.
De cette manière-là, à titre d'exemple,
tu peux venir protéger ton entreprise
puis les biens qui t'appartiennent.
Si tu ne signes pas de contrat de mariage,
comme toi, Lysande, si à ton mariage,
tu ne signes pas de contrat de mariage,
tu vas être assujettie au régime légal
qui s'applique à tout le monde qui se marie
et qui ne signe pas de contrat de mariage. C'est prenup.
C'est ici on parle des prenups. Exactement, ma chère.
C'est exactement ça. Exactement.
C'est pour ça que tout le monde dit qu'il faut absolument que tu signes ton fucking prenup.
Oui, parce que si c'est le régime légal,
tout ce qui va rentrer, dans la société
d'acquies, il y a les biens qui sont propres,
puis il y a les biens qui sont acquies, les biens qui sont acquies
vont aussi être
partageables, 50-50.
Là, on commence à être dans les technicalités.
Peut-être pas rentrer là-dedans, mais sachez que...
C'est important.
Oui, mais ce n'est pas tout le patrimoine familial.
Il y a aussi le régime matrimonial
qui va venir régler le restant des biens
qui ne rentrent pas dans le patrimoine.
Fait que, de façon générale,
quand moi, mes clients,
avec vos signes à contrôle de mariage,
la séparation des banques, parfait,
il va y avoir au moins un bout qui va être réglé,
qui va être un peu moins compliqué.
C'est utile quand les personnes ont des entreprises,
des compagnies, entre autres choses.
Est-ce qu'on peut faire une modification
sur ce contrôle-là de base?
Mettons, si on se marie et qu'on dit,
non, moi, je veux que mon fonds de pension
et mes réels soient à moins au moins, puis le reste.
Tu ne peux pas.
Ce qui constitue le patrimoine familial,
c'est vraiment...
C'est d'ordre public.
On ne peut pas y renoncer d'une quelconque façon que ce soit.
Ce que tu pourrais faire là, tu pourrais le faire,
mais au moment du divorce.
Moi, j'en fais des conventions.
Au moment du divorce,
on renonce au fonds de pension, on renonce à telle chose,
mais à un seul et unique moment au moment du divorce.
Si tu le fais cinq ans avant, c'est bon, rien, ça vaut rien.
Zéro plus une barre légalement.
Au moment du divorce, au moment où tu es le plus fâché
contre ton ex, tu peux renoncer à ces choses uniquement.
OK, mais il faut que ça soit la personne qui...
Il faut que les deux soient d'accord. surtout et surtout ce qu'un juge va
vouloir s'assurer en regardant une clause de renonciation c'est est-ce que
la personne elle est consciente de ce à quoi elle renonce? C'est parce qu'il y a une
différence entre renoncer à 100 000 de classe de REER ou de fonds de pension puis de
renoncer à 800 000 parce que des fonds de pension après 30 ans. Ça vaut cher en titi.
Ça vaut cher.
Mais si c'était...
Moi, je ne sais pas si c'est touché
parce que, mettons que tu n'as pas fait d'argent,
mais tu dis, j'ai contribué à la vie familiale.
Ça, on va y revenir
parce qu'il existe d'autres recours aussi,
justement, en lien avec un des époux
qui aurait peut-être été dans une situation moins...
Comment je dirais bien ça?
Il va souvent arriver des situations
où le conjoint, conjointe, époux, épouse
va être désavantagé par rapport à la situation de l'autre.
À titre d'exemple, moi, je prends la maman
qui a contribué à la famille,
qui a levé les enfants, qui a été à la maison, etc'autre. À titre d'exemple, moi, je prends la maman qui a contribué à la famille, qui a levé les enfants,
qui a été à la maison, etc., etc., etc.
Oui, elle va avoir droit
à la moitié du fonds de pension
de son mari, tout ça. Fait que ça, au moins,
ça lui donne quelque chose. On s'entend pour sa retraite.
Mais si lui, grâce à ça,
il a été capable de se constituer
un empire,
bien, il y a un recours qui existe. Parce que lui,
il a pu se consacrer à son travail, à son empire,
qui l'a fait grossir, grossir, grossir et qui ne rentre pas dans le patrimoine familial en passant
et dont la dame n'a pas droit à la moitié.
On se comprend, OK?
S'il a signé un contrat en séparation de biens, un prenup, on peut l'appeler comme ça si tu veux,
mais elle reste, elle se retrouve désavantagée. Elle s'est clairement appauvrie. Il y a une corrélation entre
l'appauvrissement de l'épouse
et l'enrichissement du bonhomme.
Je m'excuse. De l'époux.
Et...
Je parle comme ça avec mes clients.
Je vais me garder une petite gêne.
Donc, il y a un recours qui existe
qui s'appelle la prestation compensatoire
qui va venir dire,
on va compenser la dame
en proportion de l'enrichissement
que son époux a fait sur son dos.
C'est très grossier, ce que je dis,
mais c'est pour vulgariser au maximum.
Fait qu'il y a des recours qui existent aussi
quand on est marié.
Il y a des protections.
C'est normal.
Ma mère s'est séparée récemment,
puis c'était vraiment cette situation-là.
Ma mère a levé quatre enfants.
Mon père, il voulait qu'elle reste à la maison pour
élever les enfants, puis ça coûtait,
ça aurait coûté trop cher, puis tu as la garderie pour quatre
enfants, de toute façon. Fait que quatre
enfants, elle éduquait, elle restait à la maison,
faisait le ménage, puis tout ça. Puis, tu sais, mon père,
lui, il avait une entreprise. Fait que, mais quand
ils se sont séparés, j'aime mon père, j'aime ma mère,
ça a fait de la grosse chicane, parce que lui, il était
comme, ben non, c'est mon argent, là, là, là.
Fait que ça a comme fait de la grosse chicane. Ma mère, qui est de non c'est mon argent là là là ça a comme fait de la grosse chicane ma mère qui est de son côté elle se retrouve avec rien à part
une moitié fait que tu sais je trouve ça vraiment comme normal que ce soit ça là c'est pareil son
marié oui il était marié d'accord coup de chair en du va ça ma mère oui ben ça on va pouvoir en
reparler aussi j'aimerais ça glisser un mot tantôt, si vous êtes d'accord
au niveau de l'accessibilité à la justice.
On pourra en reparler.
Parce que lui, vu qu'il ne voulait pas,
à chaque fois, il ne voulait pas donner ça,
il ne voulait pas faire ça, il ne voulait pas faire ça.
Il fallait tout le temps qu'elle paye, qu'elle paye, qu'elle paye,
pour aller chercher quelque chose
qu'il aurait dû donner.
Certainement, exact.
Mais elle aurait juste accès à l'argent qu'il a fait pendant le mariage.
Bien, c'est-à-dire, il y a plusieurs façons qu'on va prendre
pour calculer la valeur de laquelle partait
pour savoir quel montant est le droit.
Tu sais, on va souvent faire évaluer l'entreprise,
qu'est-ce que l'entreprise vaut.
Puis ça, c'est des calculs comptables.
C'est des professionnels qui vont venir dire,
bien là, tu sais, la valeur de ta compagnie,
tu sais, ça vaut 2 millions.
Puis au début de la vie commune,
au début du mariage, tu valais 0 plus une barre.
Moi, j'en ai des...
J'en vois des gens qui,
au début du mariage, ils valaient tellement rien
qu'ils étaient en faillite.
Au bout de 15-20 ans, ils sont riches comme Crésus.
Puis la dame, elle est restée
à la maison.
Mais quand on est marié ça va bien et des
protections qui existent comme ça puis le para le parallèle que je veux faire avec vous les
faits aujourd'hui c'est que je m'excuse mais je me manque de mon micro c'est la chose suivante
l'époux qui sépare le il s'expose exactement au même risque que moi si je me sépare de mon
chum en tant que nous que si on sépare de notre chambre en tant que conjoint de fait on est
exposé exactement au même risque.
Ah oui?
Bien oui, mais on n'a pas les mêmes protections.
Et là, ça va m'amener à vous parler d'un projet de loi,
des nouvelles règles qui s'en reviennent prochainement.
On peut en parler maintenant si vous le souhaitez.
Parce que moi, si je me sépare de mon époux,
bien, la résidence familiale,
elle fait partie du patrimoine familial
parce qu'elle fait partie du patrimoine.
Ce que le Code civil dit, c'est qu'elle est protégée.
Fait que mon mari, il ne pourrait pas se retourner
puis vendre la maison sans mon consentement.
Il ne pourrait pas se retourner
puis vendre les meubles qu'il y a dans la maison
sans mon consentement.
Or, si je suis conjoint de fait,
puis je vis, je me retrouve à être...
Prenons la situation classique à laquelle j'ai pensé
quand j'ai lu le projet de loi 56
qui vient créer l'union parentale, OK?
Puis on va en parler plus en détail, inquiétez-vous pas.
Moi, quand j'ai lu ce projet de loi-là,
je me suis dit, oh, mon Dieu, j'ai pensé au nom
de plusieurs personnes que je connaissais dans ma tête.
J'étais comme, mon Dieu, c'est tellement leur situation.
On pense à la fille qui vit
avec son chum, puis leurs
enfants, dans la maison du gars.
Elle n'est pas propriétaire de la maison. La maison, elle appartient
à son chum. OK? Puis elle,
en guise de contribution,
mettons que lui s'occupe de payer toutes les charges
qui sont relatives à la maison, mettons qu'il paye l'hypothèque.
Mais elle, mettons qu'elle s'occupe
de payer Vidéotron, Hydro,
l'épicerie, le linge pour les enfants, les cours de piscine, les cours de soccer. Elle, elle va payer tout ce qui est invisible. Elle ne capitalise pas là-dessus. C'est lui qui capitalise, qui rembourse son hypothèque, puis c'est à lui que ça va bén lui qui est propriétaire de la maison. Uniquement. Qu'est-ce qui se passe
quand ils se séparent?
Tchao, bye. Lève les pattes, puis va-t'en.
Elle n'est pas propriétaire de la maison?
Même si, mettons...
Il y a les enfants là-dedans. Les enfants ont deux.
Oui, les enfants ont deux.
On va avoir, mettons, une garde partagée.
Mais une semaine sur deux, les enfants, ils vont se retrouver
où? Dans le tout petit
appartement que maman va devoir s'être trouvés pour se relocaliser j'ai pas
besoin de vous parler du titre de ce qui se passe avec les logements le de ce
temps-ci même s'acheter une propriété ces temps-ci le contexte économique fait
tout est plus difficile pour tout le monde
fait bref cette fille là elle s'expose exactement même risque que les pauses
qui est dans la même situation qu'elle sauf que si elle était mariée ben la maison le gars pourrait pas se retourner puis la vendre sans son consentement elle a plus
elle a plus de protection seulement parce qu'elle est mariée et c'est là la réflexion initiale les
filles est ce que les gens sont conscients des conséquences de leur mode de vie conjugale là
ça a l'air full dramatique je Je ne veux pas dramatiser les choses.
Mais si je peux sortir d'ici et amener les gens à faire une certaine prise de conscience,
c'est ce que je veux.
J'ai fait le marié.
Mais là, l'époux, dans toute cette histoire-là.
L'époux, c'est quoi ses avantages
à se marier à lui?
Qu'est-ce que tu veux dire l'époux?
Est-ce que tu as plus les époires?
Dans ce cas précis, c'est des conjoints de faits ou sont mariés?
Actuellement,
se marier, à la base, on se rappelle que c'est un choix.
Oui. C'est un choix.
Est-ce que, quand tu te maries, tu es conscient
des choix
que tu fais en te mariant?
Est-ce que tu es conscient que tu signes un contrat civil?
Oui, probablement pas pour la majorité
d'entre nous. Puis on n'a pas parlé de l'obligation
alimentaire, en passant, qui découle aussi. Ça, d'entre nous. Puis on n'a pas parlé de l'obligation alimentaire en passant qui découle aussi.
Ah, c'est vrai.
Puis ça, c'est vraiment… c'est quelque chose, la pension alimentaire entre ex-époux.
Alors, premier grand effet, patrimoine familial.
L'autre, la naissance de l'obligation alimentaire entre ex-époux.
Alors, le conjoint généralement, pas généralement, le conjoint qui fait plus de sous peut être tenu de payer une pension alimentaire à son ex-conjoint-conjointe.
OK? Ça, c'est une obligation qui découle du mariage, puis qui est quand même importante parce qu'on va regarder le besoin, les besoins de la personne qui veut demander une pension alimentaire et la capacité de
payer de l'autre époux. C'est pas parce que tu
divorces qu'il y a nécessairement une pension. Si les deux
sont autonomes financièrement, les deux font 100 000
par année, ils repartent avec leur
petit bonheur. Il n'est pas question de pension alimentaire,
mais prenons le cas d'une dame
qui était à la maison, qui n'a jamais pu
travailler, ou qui a été
sur le marché du travail fut un temps, mais
qui maintenant ne l'est plus, puis actuellement elle a un cours, mais son cours date de 15 ans, elle n'est plus du tout comp a été sur le marché du travail fut un temps, mais qui maintenant ne l'est plus,
puis actuellement, elle a un cours, mais son cours, il date de v'là 15 ans, elle n'est plus du tout
compétitive sur le marché du travail, tu sais, il faut qu'elle ait le temps de se retrouver d'abord
elle-même, de voir qu'est-ce qu'elle veut faire dans la vie, peut-être de faire un cours, tu sais,
de bref, de se remettre sur les pieds, bien pendant le temps que cette femme-là, elle se remette sur
pied, puis qu'elle puisse être capable de travailler
et donc de subvenir seule à ses propres besoins,
bien, monsieur, il va être obligé
de lui payer une pension alimentaire.
Ses besoins, c'est comme ça.
Puis ça, c'est majeur.
Les gens, je vous annonce que la plupart du temps,
les gens ne sont pas contents
de payer une pension alimentaire à leur ex-époux.
Ça, c'est en su de la pension alimentaire
qui est payable pour les enfants,
qu'on va voir tantôt.
Fait qu'il y a une personne qui peut se retrouver dans la situation, je paie une pension
à mon ex, puis je paie une pension à mon ex,
mais pour mes enfants. Pension alimentaire
pour enfants.
Parce que là, il faut vraiment
que je démystifie quelque chose.
Parce que, tu sais,
tu disais tantôt, conjoint de fait mariage,
bon, la fille, elle, ça la protège d'être mariée
dans un cas où il se revire de bord.
Mettons, dans ce cas précis, le gars se revire de bord.
Certaines protections supplémentaires.
Exactement.
La personne qui a le plus de moyens,
mettons, dans ce cas-ci, l'époux,
est-ce que le mariage le protège plus de quoi que ce soit
ou ça fait juste s'écrisser des bâtons d'un roux à lui? l'époux, est-ce que le mariage le protège plus de quoi que ce soit ou c'est juste
comme des... ça fait juste s'il crissait des bâtons
d'un roux à lui? – Qu'est-ce que tu veux dire
ça le protège plus? – Dans le sens que la...
OK.
Deux personnes, il y a plus petit salaire, plus gros salaire.
La personne avec le plus gros salaire
du mariage...
– Bien, pour la pension alimentaire,
effectivement, il pourrait être tenu à...
Mais tu sais, ça va dépendre de millions va dépendre d'un million de facteurs.
À titre d'exemple,
si eux autres sont copropriétaires de la maison,
c'est 50-50, marié, pas marié.
Ça fait que ça, l'époux n'est pas
plus désavantagé dans cette situation-là
parce que de toute manière...
Mais il n'y a aucun avantage à être marié pour lui.
C'est ça qu'elle veut dire.
C'est ça, c'était le genre de question de Chouiki
que j'attendais. S'il y a des avantages à se marier, ça va dépendre pour lui. C'est ça qu'elle veut dire. C'est le genre de question que j'attendais.
S'il y a des avantages à se marier, ça va
dépendre pour qui.
On parle de fait gars, en passant,
il parle des femmes qui font
le contraire.
On en voit, les situations peuvent être
totalement inversées.
C'est juste pour les femmes de discussion.
On s'entend.
De temps en temps, les gens vont dire
que ce n'est pas tout le temps la femme qui...
Exactement, mais pour répondre à votre question,
globalement, c'est la personne qui est le moins
avantagée financièrement qui va bénéficier.
Bon, c'est ça.
Absolument.
L'autre, il n'y a aucun avantage à se marier.
Non, mais il faut mettre ça au clair, Chris.
Non, mais tu sais, c'est ça, c'est ça le point exact.
C'est ça que je me dis.
Pourquoi elle voudrait se marier, cette personne-là?
Pour posséder l'autre.
Honnêtement, moi, la question,
pourquoi les gens se marient tout court?
Parce que moi, je suis full pour le mariage
en pleine conscience.
Moi, je suis pour le mariage.
Moi, est-ce que je me marierais?
Non.
Parce que je n'en...
Pour plusieurs raisons,
mais parce que moi, je n'en ressens pas le besoin.
Puis, ça ne m'a jamais parlé.
Mais est-ce que je suis pour le mariage?
Bien sûr.
Mais le mariage en pleine conscience,
le mariage bien informé.
De dans quoi on s'embarque?
Dans cette mesure-là, moi, je...
On s'aime, on se marie. – Exactement, parce que c'est tellement
plus que ça. Puis il y a des questions qui ont été posées,
là, que j'ai trouvées intéressantes. Comment
conscientiser les gens,
parce que, tu sais,
les...
Il y en a des divorces, hein.
Tu sais, de façon globale,
très, très, très générale, au bout d'une trentaine
d'années, un mariage sur
deux va se solder par un divorce. – Ah! – Puis là, j'ai pas réussi à trouver ce stat, là, très général, au bout d'une trentaine d'années, un mariage sur deux va se solder par un divorce.
Puis là, j'ai pas réussi
à trouver de stats, là,
séparation versus
divorce, là, mais il y en a,
tu sais, les gens se
séparent, il y en a, là,
puis se divorcent.
Fait que c'est pas vrai de penser
que comme ça arrivera pas.
Tu dois pas croire au mariage tant que ça non plus, là.
Je vois pas.
Moi, ça m'a jamais parlé, je vais dire comme ça.
Ben, je m'en souviens.
Oui, ça m'a jamais...
À croire une fois sur deux au mariage.
Non, mais tu peux juste travailler avec du monde qui se divorce.
Oui, exactement.
Oui, c'est ça, les gens se divorcent, puis les gens se séparent.
Mais comme je vous disais, oui, d'accord, je suis pour le mariage.
Il y a des gens autour de moi
qui vont sûrement rire, mais le mariage
en pleine conscience. Est-ce qu'on est conscient
d'un constat barque? Si on est à l'aise avec ça,
hey, go!
À l'aise de se divorcer éventuellement.
Exactement. Puis de qu'est-ce que ça l'entraîne?
Parce que...
Une question.
Non, c'est pas une question finalement
c'est vraiment juste un commentaire on aime ça les commentaires mais le mettons l'on prend le
qui change change de rôle d'accord la femme oui elle a une belle entreprise a fait beaucoup
d'argent c'est une femme qui fait pas de l'argent son mari et son chum il travaille aussi mais il
fait de l'argent son mari d'accord fait de l'argent. C'est la moyenne. Des citoyens.
Il se marie.
Oui.
Elle se divorce. Oui. Ça va voir un autre petit monsieur.
Oui. Elle se divorce.
Je croyais, mais il y en a beaucoup qui passent d'un mariage
à un autre.
Ah, oui. En tout cas, bref.
Mais, tu sais, moi, pourquoi je verrais l'avantage
de se marier dans des cas
où il y a des enfants,
c'est que la personne qui fait
moins de salaire, moins d'argent,
puis qui décide de moins travailler
et être plus avec la famille,
ou juste, peu importe,
si l'autre, son mari,
son chum, il ne veut pas se marier,
ou sa blonde ne veut pas se marier,
parce que moi, je fais de l'argent et je ne veux pas perdre de l'argent,
c'est un peu égoïste,
parce que tu fais des enfants avec cette personne-là,
techniquement,
c'est bon pour aussi les enfants,
le fait que la personne ne va pas se retrouver
dans la rue avec rien.
– Je vais tellement en profiter pour
prendre la balle au bon, faire du pouce sur ce que tu viens de dire,
parce qu'on va parler justement
des nouvelles règles qui vont
s'en venir et qui sont présentement à l'étude.
Le projet de loi 56, je pense que c'était ça le petit vidéo que Julia, vous avez envoyé.
C'est parfait, on va en parler. Aucun stress.
Moi, j'ai commencé, je ne voulais pas l'écouter parce que toutes les réponses étaient là.
De façon résumée et vulgarisée, ce projet de loi-là, il vient créer l'union parentale.
C'est quoi ça, l'union parentale?
L'union parentale va être dorénavant créée aussitôt que les pères, mères ou les parents.
D'ailleurs, je veux juste faire une parenthèse.
Les dispositions du Code civil ont été modernisées pour plus refléter la nouvelle réalité des familles de nos jours.
Après, chaque endroit dans les articles où on disait père et mère, les pères et mères, les pères et mères, plus refléter la nouvelle réalité des familles de nos jours avec après chaque
endroit dans les articles où on disait père et mère les pères et mères les
pères et mères ou les parents ça a été ajouté pour faire référence aux
familles à tout ce qui est le mot parentalité tout ça fait que je veux
juste quand même le souligner que c'est bon ça s'améliore quand même ok fait que
je le souligne ok là où j'en ai, à chaque fois que les pères, mères ou les parents
ont un enfant,
l'union parentale
vient se créer. C'est quoi ça, l'union parentale?
Essentiellement, ce que le législateur,
le législateur, ça, c'est le grand génie
qui vient créer les lois,
qui écrit les lois.
Le législateur, ce qu'il est venu dire,
c'est qu'on va venir chercher
certains effets,
certaines protections
que les époux ont, puis on va venir
les appliquer aux conjoints de faits
pour enfin, je dis ça comme ça,
je ne sais pas, venir pallier à cette
espèce d'inégalité
qu'il y avait en lien avec
les protections que les époux avaient
et dont les conjoints de faits ne pouvaient pas bénéficier.
Et justement, à cause de ce que tu as dit, Joannie, parce qu'aussi, ça touche les enfants.
Il y avait surtout une inégalité auprès des enfants.
Donc, les enfants des époux bénéficiaient par la bande de plus de protections que les enfants des conjoints de faits.
65 % des enfants sont nés d'une union de faits.
65 % des enfants.
Leurs parents, ce sont des conjoints de faits.
Récemment, là.
Ça touche énormément, énormément d'enfants.
C'est ça, c'est proche pour eux.
Ils se séparent, puis là, ils vont chez papa,
puis mettons, c'est un petit appartement,
puis là, ils arrivent chez maman, puis c'est full beau.
Exactement.
Ils n'ont pas le même rythme de vie.
Exactement. Puis s'il y a
quelque chose qu'un enfant a le droit, c'est
au maintien de son niveau de vie,
peu importe où est-ce qu'il demeure. Parce que lui,
d'abord, il n'a pas demandé à venir au monde, OK?
Puis ça ne devrait pas l'atteindre à ce point-là,
la séparation de ses parents.
Tout gravite
autour de l'intérêt
supérieur de l'enfant, mais ça, on va en parler tantôt. Alors, l'intérêt supérieur d'un enfant,
mais ça, on va en parler tantôt.
Alors, l'union parentale, ce que ça vient faire,
on vient créer le patrimoine de l'union parentale
qui est le même principe que le patrimoine familial
dont on a discuté tout à l'heure,
sauf qu'on va se limiter à la résidence familiale,
aux meubles puis aux véhicules qui servent à l'usage de la famille.
On n'inclut pas là-dedans
les REER puis les fonds de pension. Demandez-moi pas
pourquoi. C'est comme ça que ça a été
élibélé. C'est un projet de loi, c'est à l'étude
en passant, et c'est appelé
à évoluer. Parce que là, il va y avoir...
Ça va être étudié en commission parlementaire,
entre autres choses. Il y a des gens
qui vont venir commenter, des gens du milieu
qui vont venir commenter le projet de loi, et le projet
de loi va évoluer, se bonifier.
Pour l'instant, c'est ça.
Ne me demandez pas pourquoi.
Je vous l'explique dans son état actuel.
Donc, ces trois choses-là.
Il n'y a pas de pension alimentaire, par exemple?
Entre ex, non.
Il n'y a pas de...
Non, non, non.
Dans le fond, s'il y a Focal,
la maison qui va dans une maison qui vaut 200 000...
C'est-à-dire, en embarquant la résidence familiale
dans le patrimoine de l'union parentale,
on amène aussi les mêmes protections.
Ça fait que maintenant, il ne pourra plus vendre la maison
sans demander à son ex.
On vient mettre ces mêmes protections-là aussi quand même.
Mais on ne crée pas d'obligation alimentaire entre ex-conjoints.
– Mais pour les enfants, oui. – L'obligation alimentaire entre ex-conjoints. – Mais pour les enfants, oui.
– L'obligation alimentaire pour enfant, elle existe
peu importe que tu sois marié ou conjoint.
En fait, elle va toujours exister. C'est la même pour
tous les parents séparés du Québec. On va en parler
tout à l'heure. Fait que pour les enfants,
ça reste pareil.
Par contre, les enfants,
ils vont bénéficier quand même de plus de protection
parce qu'à titre d'exemple, bien,
ils ne pourront pas être, tu sais être parachutés en dehors de la maison
comme c'était possible de le faire maintenant.
Et là, il y a une affaire.
Ce que ça dit dans ce projet de loi-là,
c'est que les gens vont pouvoir décider d'un commun accord
de se soustraire à ces règles-là.
À partir du 30 juin 2025,
ces règles-là de l'union parentale,
ces protections-là vont s'appliquer automatiquement aux parents dont l'enfant est né après cette date-là.
Vous me suivez?
Oui, OK.
Donc, déjà là, vous comprenez qu'on vient…
C'est quoi la date?
30 juin 2025.
Ah, mon bébé est en 2022.
Bien, dans un an.
Dans un an.
Dans un an.
2025.
Je suis pas d'avareille.
Mais c'est ça.
Puis c'est drôle que tu dises ça parce que moi,
je m'en allais.
C'est des nouvelles lois qui sont bénéfiques pour l'enfant.
Dans une certaine mesure, oui.
Et pour les ex-conjoints qui,
présentement, ne bénéficiaient pas.
Puis ça, c'est
les grandes lignes. Il y a plein d'autres choses
dans ce projet de loi. Puis on pourra faire
le petit listing tantôt. Donc, l'union parentale
est créée à chaque fois
que les pères et mères ou les parents
deviennent les parents d'un enfant.
OK. Et là où je voulais en venir,
et je me souviens,
en te regardant, j'ai eu l'étincelle
de génie. Moi,
donc, 30 juin 2025,
ces règles-là deviennent
d'application obligatoire, automatique pour tous les enfants qui vont venir au monde et que donc l'union parentale va être créée après le 30 juin 2025.
Puis moi, je me dis, est-ce qu'on vient créer des catégories d'enfants à ce moment-là? Parce que moi, à tout l'exemple, puis vous, les filles, vous, nous toutes, nos enfants, ils sont nés.
Moi, j'ai mis les droits.
– T'es tellement poche que...
– Alors moi, je me suis escombrée.
– Peux-tu me rappeler, juste me dire les grandes lignes
de qu'est-ce qu'un enfant né après juin,
tu as dit juin?
– 30 juin 2025.
– 30 juin 2025. C'est quoi qu'il y a de plus,
mettons, que quelqu'un n'est en fait...
– Les protections relatives à la résidence familiale,
les meubles qui garnissent la résidence familiale
puis les véhicules de la famille, OK?
Fait que les protections, ça vient rentrer là-dedans
puis ça va être partageable entre les parents, OK?
Tout dépendant de qui, parce qu'il ne faut pas oublier aussi
que la plupart des conjoints de faits, de nos jours,
de toute manière, ils sont copropriétaires de leur maison.
Ensemble.
Mais ça arrive que, bien, queropriétaires de leur maison ensemble. Mais ça arrive
que, bien, que
madame vive dans la maison de monsieur
ou vice-versa. Fait que, de sorte que la fois
que c'est fini, bien, elle, techniquement, lui,
peut dire, lève le fly, va-t'en.
Il peut faire ça.
Exactement, parce qu'il va avoir
certaines protections qui vont être en lien
avec ça, la fois que l'union parentale
elle est créée, donc la fois qu'ils deviennent parents
d'un enfant.
Ça, c'est applicable, ça s'en vient,
c'est à l'étude, ce projet de loi-là,
dont on vient de brosser les très, très
grandes lignes, au 30 juin
2025.
La personne, si elle veut garder sa maison
et ses meubles et tout ça, il faut qu'elle donne
la valeur de ses meubles.
C'est ça, essentiellement.
OK? Mais...
Non, bien, je disais que, mettons, si la madame,
elle, c'est sa maison, puis qu'elle veut garder ses meubles,
puis tout ça, il faut qu'elle calcule
la moitié des meubles, genre, puis de tout ça.
Bien, c'est comme ça qu'on va... Si on a
à partager le patrimoine de l'union parentale,
bien, c'est ça, on va évaluer la valeur
des biens, tout ça, puis on va partager ça.
Mais ça, ça veut dire que présentement,
tous les enfants qui sont nés comme moi, mes garçons,
ils ne pourront pas être assujettis
automatiquement à ces règles-là.
Par contre, ce que le projet de loi dit,
c'est que moi, après ça, volontairement,
je pourrais décider de me soumettre à ces règles-là.
Comme n'importe quelle personne, moi, je pourrais décider de dire,
ah bien, moi, ça me tente de m'assujettir
aux règles qui découlent du mariage. »
Mais qui c'est qui va faire ça?
Il y a personne qui fait ça.
D'ailleurs, les conjoints de faits peuvent se protéger présentement.
Peu importe le projet de loi 56,
en signant simplement ce qu'on appelle un contrat de vie commune qui fait ça.
Ah oui? Comme avec toi?
Un contrat de vie commune, tu peux mettre,
« Bon, en cas de séparation, bien, ça va être ça, ça, ça, ça, ça, on va partager.
Je m'engage à donner 30 % de la valeur de la maison à l'isante. Je dis n'importe quoi, là.
Mais on peut signer un contrat de vie commune qui vient régir les conséquences futures et peut-être de notre séparation.
On peut faire ça déjà aujourd'hui, mais qui fait ça?
Puis tu ne peux pas adapter comme ça les conditions, mettons,
de ton mariage? – Non.
C'est ça, puis c'est ça. Ce sont des règles
qui sont d'ordre public.
On peut pas les modifier. On peut renoncer
aux effets du mariage à un seul moment, au moment
du divorce. Il faut que ce soit les deux.
– Est-ce que tu peux faire un mariage sans
contrat? Là, ça va.
– Pardon? Il y a de plus en plus de mariages
sans contrat. – Bien, c'est-à-dire, en fait,
moi, ce que je recommande, c'est un mariage
avec contrat parce que tu choisis ton régime
matrimonial. La séparation de biens,
tu protèges ta compagnie, mettons.
OK. Mais si, mettons, t'as juste le goût
de porter une belle grande robe blanche, là.
Bien, il y a un petit anneau sur toi. Tu peux faire une cérémonie symbolique.
Oui. Puis signer un contrat
de... Comme t'as dit, là,
un contrat de quoi?
Qu'est-ce que tu... Ah, le contrat de mariage. Mais pas le contrat de mariage, l'autre truc. Un contrat de comme tu as dit là, un contrat de quoi? qu'est-ce que tu veux?
le contrat de mariage
un contrat de vie commune
tu consignes un contrat de vie commune
mais par la loi, vous n'êtes pas marié
mais toi tu peux dire à tout le monde que c'est ton mari
parce que tu fais une cérémonie sur le bord
ça peut juste être un témoignage d'amour
moi je ne veux pas, l'objectif n'est pas
de décourager
le mariage c'est beau
c'est pas de... Le mariage, c'est beau.
Le mariage, c'est beau.
C'est une institution qui existe.
Elle a des règles.
De voir.
Mais il y a des règles, puis il y a des conséquences qui viennent avec le mariage.
Puis les gens doivent être conscients de ça, essentiellement.
Mais, effectivement, pour les gens,
puis là, les règles sur l'union parentale, l'union parentale, présentement, elle n'existe pas encore. Elle va exister éventuellement. Elle est à l'étude, OK? On comprend et on retient que ça va être bon pour les conjoints de fait parce qu'elles vont leur accorder plus de protection. il va venir modifier certaines dispositions aussi qui sont intéressantes.
Puis, je vous les flash très, très brièvement.
À titre d'exemple, en matière de succession, OK?
Moi, ça fait 10 ans que je suis avec mon chum, OK?
Puis, si on n'a pas de testament, OK,
bien, moi, en vertu de la loi, en tant que sa conjointe de fait,
je n'ai aucun droit.
Même si je suis la mère de ses enfants.
Ah oui?
C'est le testament qui décide. Alors que les conjointes de fait n'ontai aucun droit. Même si je suis la mère de ces enfants. C'est le testament qu'ils décident.
Alors que les conjoints de faits n'ont pas le droit à ça.
On n'a le droit à rien en vertu de la loi. Mais là, ça, ça va changer.
Ça va améliorer la situation des conjoints de faits
qui n'ont pas de testament. On vient
moderniser la loi quand même.
À partir de juin 2025, ça aussi.
Exactement.
Les testaments, dès que tu as des enfants,
tu n'es pas aux enfants. Tu as tout à fait raison. Exactement. Mais tu sais, les testaments, dès que tu as des enfants, tu supposes en faire un, non?
Bien, tu as tout à fait raison.
Mais tu sais, c'est ça.
Tu as fait ton test avant toi.
Oui.
Parce que pour vrai, ce qu'elle me disait,
c'est vraiment...
Quand tu n'as pas de testament avec des enfants,
c'est vraiment de la grosse marde.
Tu peux peut-être en parler.
C'est-à-dire, c'est toujours mieux...
C'est parce que dans le testament, tu vas venir
régler, pas juste la question du partage
de tes biens, à qui va quoi, tu vas venir régler
qui c'est qui va avoir la responsabilité de tes enfants
si tu décèdes, puis établir
un ordre là-dedans, puis plein d'autres choses.
Puis l'argent, mettons,
si toi et ton chum, vous allez
mourir dans un accident d'auto,
puis il n'y a pas de testament,
c'est genre, ton enfant va où?
C'est qui qui gère l'argent de ton enfant?
Quand est-ce qu'il peut gérer? Tout est de la marde.
C'est où que ça va
de base? Mettons, si de base,
il n'y a pas de testament.
De base, si on n'a pas de testament, il y a les règles
dans le Code civique qu'on appelle les règles de la dévolution
légale. Ça, c'est les règles
qui vont venir s'appliquer automatiquement
s'il n'y a pas de testament.
Puis tes enfants, là-dedans, ils ont quand même
des droits. Mais ceci dit,
au niveau de la tutelle de tes enfants
qui vont en prendre
soin, les grands-parents vont pouvoir faire
des demandes, puis s'adresser à la cour.
Mais tu sais, ça rend les choses
beaucoup plus compliquées versus si c'est prévu dans un testament.
Tu prends le testament, puis c'est ça, puis c'est tout.
On s'entend.
C'est comme un masque.
Lui, il va peut-être dire, je veux l'argent, je veux gérer l'argent,
mais peut-être qu'il ne gérera pas bien
l'argent.
Pour la garde aussi.
S'il y a deux grands-parents, à titre d'exemple,
quand ce n'est pas réglé.
Quand il y a des enfants,
on signe ce genre de document-là pour mettre ça clair.
Moi, je veux que ce soit telle personne en premier.
À défaut d'elle, si elle ne peut pas parce qu'elle est décédée,
ça va être telle autre personne qui va s'occuper de mes enfants.
C'est comme... C'est mieux d'avoir ça.
C'est pas
une catastrophe. Des fois, oui,
je dis que c'est pas une catastrophe, mais c'est mieux.
C'est préférable d'en avoir un.
Ça, c'est une autre des choses
que ce projet de loi va venir ajouter,
bonifier. C'est donner
plus de...
donner plus de droits au conjoint
de fait. Parce que, je le répète,
au Québec, on est quand même 42 %
des gens en couple. Bien, tu sais, nous trois,
bientôt, peut-être pas la belle liste.
Non, non, en couple.
Tu veux me confirmer ça.
C'est beaucoup, 42 %.
Fait qu'il neest 42 %. Ma question,
j'avais écrit ici.
Si
ils sont mariés ou conjoints de fait,
je ne sais pas s'il y a une différence,
mais on est mariés, on se divorce
et moi, j'habite à Blainville.
Mon chum, lui,
il a de la famille,
je ne sais pas moi, dans ton bout.
C'est où ta famille, toi?
– Gaspésie. – Gaspésie.
Puis il veut aller habiter en Gaspésie.
Comment ça fonctionne? Est-ce qu'il a du droit
de partir en Gaspésie?
Ou lui, s'il a le droit
de partir, bien sûr.
– Oui, mais pour la garde des enfants,
c'est-tu la maison
où est-ce que l'enfant
est né, que ça part de là?
On va en parler de ça, c'est certain.
On va parler. On va commencer par...
Bon, la règle générale, pour tout ce qui a trait aux enfants,
quand on est un parent, quand on est un juge, quand on est un intervenant,
peu importe tout ce qu'on va faire, nos faits et gestes, nos décisions,
doivent être gouvernés par une seule et unique chose, l'intérêt de l'enfant.
OK? Le meilleur intérêt d'un enfant, la question, ça va être, est-ce que c'est dans l'intérêt de l'enfant de?
Et c'est quoi, ou c'est quoi son meilleur intérêt dans telle ou telle situation, à titre d'exemple?
Alors, pour répondre à ta question, ça, par exemple, c'est dans les questions vraiment crève-cœur, les questions de déménagement comme ça.
Ça, c'est les questions crève-cœur parce que, bien souvent, ça va arriver qu'on fait face à deux parents qui sont parfaitement de bons parents,
mais il y en a un qui veut déménager, puis le juge doit trancher parce qu'effectivement, Blainville-Gaspésie, c'est semi-possible une garde partagée.
On s'entend. Pour répondre à ta question, ça, c'est un juge qui va trancher en fonction de plein de facteurs,
mais tous ces facteurs-là vont être liés au meilleur intérêt de l'enfant.
Est-ce que dans cette situation-là précise que tu parles,
mettons cet enfant-là est né, a grandi à Blainville de, je ne sais pas moi, 0-5 ans,
il a commencé l'école peut-être, il est établi.
Il a ses grands-parents paternels et maternels autour,
fait qu'il a accès à sa famille élargie.
Est-ce qu'à ce moment-là,
puis comment ça va vos communications entre toi
puis ton ex?
C'est quoi votre capacité parentale aux deux?
Votre santé à vous deux, est-ce que ça va?
Tout ça, ce sont des facteurs qu'un juge va regarder.
La stabilité de l'enfant aussi, c'est très important.
Dans ton cas, si elle a grandi,
ce sont tous des facteurs que le juge va regarder
parce que rendu à ce niveau-là,
où on ne s'entend pas à ce point-là sur deux lieux différents,
c'est un juge qui va trancher.
Il va regarder tout ce genre de facteurs-là
pour venir finalement rendre une décision
dans l'intérêt de l'enfant.
À cause de ça, ça, ça, ça, ça,
je constate qu'il est dans le meilleur intérêt
de l'enfant de rester à la ville.
Je ne dis pas que c'est ça qui va arriver,
mais tu sais, on regarde...
C'est souvent ça.
C'est souvent le lieu natal où est-ce que l'enfant...
Mais ça va dépendre.
Je ne veux pas dire ça
parce que chaque cas est un cas
différent. Puis ça, je veux quand même
faire un commentaire général. Là, on
brosse beaucoup, on parle beaucoup de...
On brosse les grandes lignes. On est là pour parler
des grands principes, pour informer de façon générale
les gens, OK? Mais à chacune
des situations, il peut y avoir un million de petites
particularités. « Oui, mais moi, mais moi, mais moi...
Ah, bien ça, ça, je ne l'avais
pas entendu, je ne le savais pas, mais oui, ça, ça peut
faire une différence, OK? » Donc, dans les
grands principes, là, où je vais en revenir, que je vais brosser
aujourd'hui avec vous, que je suis en train de faire, en fait,
bien, il peut toujours avoir des
nuances. Fait que les gens, prenez pas,
tu sais, ce qu'on se dit aujourd'hui, puis appliquez-le
tel quel à votre situation, parce que chaque situation
est une situation différente. Chaque enfant
est un enfant différent, avec des
besoins différents.
Il faut toujours garder ça en tête quand même.
Là où je veux en venir,
au niveau de la garde de l'enfant.
De façon générale,
est-ce qu'on dit que quand deux parents se séparent,
est-ce qu'il y a un genre de présomption
qui dit qu'on va vers une garde partagée
parce que c'est dans le meilleur
intérêt de l'enfant, vous pensez.
Qu'est-ce que vous en pensez?
Non, c'est parce que les deux parents veulent leur bébé.
Alors, c'est vraiment...
C'est ça, c'est ça.
Mais je veux...
On va essayer comme de défaire...
Moi, souvent, j'entends, oui, mais moi, j'ai des droits.
Moi, j'ai droit à mon enfant.
On essaie de défaire ces perceptions-là
en ce sens que ce n'est pas ton droit à toi
en tant que maman d'avoir...
Oui, je sais.
C'est le droit de ton enfant
d'avoir un accès significatif à ses deux parents.
L'enfant a le droit d'avoir un accès significatif
à ses deux parents.
Bien sûr que tu as des droits. Tu as surtout des devoirs en tant que parent. On va les ses deux parents. Bien sûr que tu as des droits,
tu as surtout des devoirs en tant que parent,
puis on va les regarder ensemble,
mais bien sûr que tu as des droits en tant que parent,
mais c'est pas...
Moi, j'ai le droit...
Non, c'est le droit de ton enfant
d'avoir un accès significatif à ses deux parents.
Ça donne le goût d'être irrationnel, tu sais.
Absolument.
Parce que tu m'arrives dans une cour,
tu ne te...
Peu importe ce que tu vas me dire,
c'est mon enfant,
puis tu n'as rien à dire tabarnak, tu sais.
C'est ça.
Non, 100 %. C'est drôle parce que je me maquillais ce matin
et je pensais à...
J'avais vu un TikTok des femmes
qui disaient qu'elles ne seraient pas prêtes à tuer pour un enfant.
Je me maquillais en me disant
que je serais non seulement prête à tuer,
je serais prête à faire souffrir énormément aussi.
C'est pas comme ça au moment de la vidéo.
Non, à peu près.
Non, je t'assure complètement. Non, mais c'est vrai. Non, je t'assure complètement.
Mais non, mais c'est vrai.
Non, torture.
Oui, oui.
Vraiment.
Oui, c'est ça.
Fait que pour en revenir à...
Est-ce qu'il existe une présomption favorable
à la garde partagée?
Je veux pas le dire comme ça,
mais gardons en tête qu'on présume qu'un enfant,
c'est dans son intérêt de voir autant son papa
que sa maman quand c'est possible, bien entendu. Parce que ce n'est pas vrai que c'est une garde partagée à tout prix. On s'entend, OK? Ça fait que ça va dépendre de la situation. Puis, bon, qu'est-ce qui va venir déterminer qu'on ne serait pas, mettons, dans le cadre d'une garde partagée, que ça ne serait pas dans l'intérêt de l'enfant d'eux? Bien, il y a plusieurs choses. Il y a plusieurs situations. La disponibilité d'un parent
quand leur ordre de travail du parent
ne permet simplement pas une garde partagée.
Ça, c'est un exemple. Ça existe.
Il y en a qui font des trois semaines,
ils s'en vont travailler dans le Nord, ils reviennent.
Dans ce temps-là, on adapte.
Moi, je suis beaucoup dans ma pratique, je suis beaucoup en mode
solution. On va trouver des solutions.
Il n'y a pas de problème, il y a juste des solutions.
Parfait, tu n'es pas là trois semaines en OK. Quand tu reviens, tu reviens combien de temps?
Combien de temps on est capable d'aménager avec ta fille pour que tu la vois le plus possible en
fonction de ton arbre de travail? Parce que ce n'est pas vrai que quelqu'un peut tout le temps
de même changer son bine d'un emploi. Quand tu as un emploi stable, puis c'est un bon emploi,
puis que tu aimes ce que tu fais dans la vie, mais on trouve des solutions. On tricote autour
de ce qu'on peut, OK?
– C'est que une semaine, une semaine
n'est pas nécessairement parfait pour tout le monde.
– Non, exactement.
Puis, tu sais, en fait, le une semaine, une semaine,
des fois, il va y avoir...
C'est pas toujours un 7-7.
Quand les enfants sont tout petits, tout petits,
on va plus faire des plus courtes périodes de garde.
Ça, c'est plus essoufflant pour les parents
parce que c'est beaucoup de voyagement.
Mais, tu sais, il y a des 3-2-2-3 qui se font aussi avant d'arriver à une garde 7-7.
Il y a plusieurs façons d'arriver à une garde partagée.
Dites-vous que 40 % du temps de garde, 40 % des jours d'une année, correspond à une garde partagée.
Quand tu es à 40 %, tu es à…
– Qu'est-ce que tu veux dire, excuse-moi?
– Quand tu es à 146 jours sur 365, tu es considéré comme étant une garde partagée.
Une garde partagée, ce n'est pas 50-50 nécessairement, c'est à partir de 40 %.
OK.
Puis des fois, pour des gens, surtout quand vient le temps de calculer la pension alimentaire,
il y a des gens qui vont s'attarder à ce genre de détails-là, je vous le confirme.
Non, c'est ça.
Ça, c'est juste pour la petite histoire.
Un autre motif qui pourrait être pour une garde complète
en l'un des parents, bien entendu,
tout ce qui est question au niveau de la capacité
parentale, c'est peut-être le problème de consommation,
de violence, ce genre de choses-là.
Quand on dit consommation,
est-ce que...
Attends!
Voyons!
Quand on dit violence...
Stop! Non, tu sais, quand on dit violence violence non tu sais
quand on dit
consommation
est-ce qu'il faut
qu'elle ait détecté
il faut que ça soit
vraiment comme
un problème
mettons
il faut que ça soit
comment on appelle ça
alcoolique
à quel point
il faut que ça soit grave
c'est ça
oui
exact
c'est sûr
mettons si mon chum
moi il boit
c'est pas ça ok mais mettons mon chum. Si mon chum, moi, il boit...
C'est pas ça, OK? Mais mettons que mon chum,
il boit trois bières par jour. Il y en a
des madames, des messieurs qui boivent trois bières par jour.
Il y en a qui boivent un verre de vin par jour aussi.
Mais c'est ça, c'est pas considéré comme...
Il y en a qui boivent une caisse, c'est encore normal.
Une caisse, oui. Une caisse de deux, peut-être.
Une caisse de douze, puis qui se tienne
encore bien drette.
Ben là, une caisse de douze, je pense que...
C'est comment que
déterminer si la personne
à quel point
qu'elle tient son verre
non
c'est pas grave
ça marche encore
madame la juge
mais là moi
je la tiens bien
je la tiens bien
pas de problème
non non
c'est encore là
c'est encore tout là
à quel point on parle
d'un problème de consommation
oui comment on fait
ok
est-ce que
la question qu'on va se poser qu''on doit se poser, c'est à quel
point ça vient affecter ta capacité parentale? Parce que souvent quand c'est grave à ce point-là,
la DPJ est au dossier. Il y a eu un signalement. La DPJ quand elle embarque, on prend glisser
quelques mots tout à l'heure, mais quand la DPJ embarque dans la vie, quand elle embarque dans un dossier,
c'est la DPJ qui intervient
puis qui prend les décisions pour
sécuriser les enfants.
Ça, c'est une autre histoire.
C'est un problème de consommation qui vient
affecter la capacité parentale.
Puis, tu sais, mettons, est-ce que je peux donner un exemple?
Est-ce que
j'ai déjà vu quelqu'un qui va
conduire en état d'ébriété avec ses enfants? Oui, OK, c'est ça. Quelqu'un, j'ai déjà vu quelqu'un qui va conduire en état d'ébriété
avec ses enfants?
Oui, OK, c'est ça.
J'ai déjà entendu aussi,
mettons, quelqu'un qui va s'endormir.
Puis que, tu sais,
il y a eu un problème avec les enfants.
Mais tu sais, il faut que ça affecte
ta capacité parentale.
Est-ce qu'à un ou deux verres de vin par jour,
un verre de vin au souper, tu es là,
on n'est vraiment pas là.
Quand tu as tes enfants,
une semaine sur deux, ta caisse de dose
le vendredi soir, tu pourrais peut-être la boire
pendant que tu n'as pas tes enfants.
C'est ça de même.
Je suis une maman, moi je veux...
Il y en a des cas de même, des messieurs
ou des mamans qui font ça. Moi, je veux la garde
de mes enfants, je vais tout faire pour avoir la garde
de mes enfants. Ça, c'est dangereux. Tu avoir la garde de mes enfants. Ça c'est dangereux.
Tu bois mon chien sale. Ça c'est dangereux.
Ça c'est dangereux.
Pour vrai, je fais des jokes,
je partagerais avec mon chum l'enfant.
C'est juste que je n'aurais pas envie.
Mais je le ferais.
C'est tellement triste parce que
c'est quoi les cas que tu entends,
des papas qui
finalement, tabarouette, ils ont leurs enfants juste la fin
de semaine, puis qui sont genre démolis par ça.
– Sais-tu quoi? C'est de plus en plus rare.
Honnêtement, parce que...
– C'est une bonne nouvelle.
– Parce que, bien, fut un temps
où peut-être...
Honnêtement, moi, je le vois tellement plus
dans ma pratique, parce que ça doit être avant que je pratique.
Je ne pratique pas depuis 40 ans non plus, on s'entend.
Mais honnêtement, les papas
de nos jours sont vraiment extraordinairement impliqués auprès de leur enfant.
Moi, mes clients, en fait, on a beaucoup de papas.
On a des mamans aussi, bien entendu.
Mais elles sont vraiment dévouées.
On en voit de plus en plus, même, qui vont prendre les congés parentaux.
Moi, je vous annonce que si j'ai un troisième enfant,
mon chum va prendre une partie du congé parental.
Je vais, tu sais, j'ai...
On voit de plus en plus ça.
Fait que c'est honnêtement...
Est-ce qu'au début, c'est parfait?
Parce qu'on va se le dire, les filles, vous vous séparez.
L'année qui suit après,
puis c'est souvent ça que je vais dire à mes clients,
ça finit par devenir plus facile.
L'année qui suit, on est en pleine adaptation.
Le gars qui était peut-être moins dans la
planification familiale, puis moins dans la
charge mentale, lui aussi, il faut
qu'il s'adapte. Puis au début,
il arrive, mettons, le petit arrive
à la garderie, puis OK, t'es clairement
chez ton père cette semaine, parce qu'il est habillé
tout croche, puis ça fait pas, mais on s'en fout.
L'important, c'est qu'il en prenne soin,
comme il faut laisse le laisse
lui sa façon de faire laisse le être un papa petit laissez-vous le temps de vous adapter
mutuellement bon sens et ses raffes une séparation bref honnêtement les papas moi je les trouve
vraiment vraiment impliqué le fait que la fille qui s'embarque là-dedans, d'abord, moi, c'est pas le genre de projet
dans lequel j'embarque.
Moi, je travaille dans l'intérêt de l'enfant.
Dans mon livre,
à moi, dans ce genre
de... C'est parce que
juridiquement,
il faut que ça se tienne.
Il faut qu'il y ait un motif.
Mettons, là,
un cas, le papa
est parti à l'accouchement,
il n'a jamais été là,
le bébé, ça se réveille
à 6 ans, puis là, oh, je reviens dans sa vie.
– C'est tellement drôle, parce que
dans les exemples que je voulais,
c'est pas du tout drôle, cette situation-là,
mais c'est dans les exemples que je voulais vous donner ça,
on n'est pas là, on est face,
ce père-là,
comprends-moi bien, il demeure
le père de l'enfant, OK?
Légalement parlant.
Ce qu'il faut savoir, OK, c'est que
en droit de la famille,
la peine capitale,
c'est pas que la garde
exclusive, complète, soit confiée
à l'autre parent.
Parce que tu demeures un parent, peu importe le mode de garde, OK? Quand on est parent, puis on va en parler tout de suite, c'est quoi être un parent? Un parent est le titulaire de l'autorité parentale à l'égard de ses enfants. Ça, ça veut dire qu'il a l'obligation, le devoir de garde, éducation, surveillance
et l'obligation alimentaire.
C'est ça être titulaire de l'autorité parentale.
L'autorité parentale, c'est constitué de ces quatre éléments-là.
Alors, garde, surveillance, éducation,
obligation alimentaire.
Quand tu as un enfant qui naît,
automatiquement, tu as ces devoirs et obligations-là envers ton enfant. Que tu sois marié ou conjoint de fait, c'est la même autre affaire. La peine capitale en droit de la famille, c'est quand on vient te retirer ces droits-là à l'ég plus de droit de regard sur rien qui concerne ton enfant.
Ça, c'est la peine capitale quand on est un parent.
Pas le fait que la garde soit confiée à l'autre parent.
Vas-y.
Parce que, mettons, ce dit papa,
il revient, sa fille a 6 ans.
OK, mais la mère, ça fait 6 ans qu'elle a le goût de partir en voyage,
elle a le goût de faire des affaires avec sa fille, mais elle ne pouvait pas
parce que c'était Carlis qui allait au bout du monde.
– Exactement. Alors, dans ce genre de situation-là, ce qu'on va venir faire,
puis là, il y a plusieurs nuances à ce que je vais dire.
Quand je vous dis qu'on vient retirer ces droits-là qu'un parent a à l'égard de son enfant,
ça, c'est ce qu'on appelle la déchéance de l'autorité parentale.
C'est rarissime, c'est très, très rare qu'on appelle la déchéance de l'autorité parentale. C'est rarissime.
C'est très, très rare qu'on vienne voir ça
parce que ça, c'est vraiment
un jugement de valeur.
Tu as tellement été un déchet en tant que parent
qu'on t'enlève tous tes droits,
sauf que tu vas être encore obligé
de payer une pension alimentaire pour ton enfant.
Absolument.
C'est vraiment un jugement de valeur.
Dans ton cas, à toi, ce Absolument. On vient vraiment, c'est vraiment un jugement de valeur. Dans ton cas,
à toi, ce gars-là qui a été absent vraiment longtemps de la vie de l'enfant,
c'est étonnant pour la personne
parce qu'effectivement, puisque ce gars-là
demeure titulaire de l'autorité parentale,
elle est encore poignée pour le consulter
tout le temps pour les décisions qui concernent l'éducation,
les soins, les voyages.
Il ne répond pas exactement. Elle pourrait
regarder, peut-être,
pas pour lui enlever
tous ses droits, mais pour obtenir
l'autorisation du tribunal pour
être en mesure d'exercer
l'autorité parentale
seule sur ces points-là bien précis.
On vient retirer
l'exercice
de ces droits-là au gars. On ne lui retire
pas, on lui enlève l'exercice de ces droits-là pour pouvoir. On ne lui retire pas, on lui enlève l'exercice de ces droits-là
pour pouvoir les donner à la maman
pour que ce soit pratique pour elle. Bon sang!
Tu veux être absent de ta vie, de la vie
de l'enfant, bien d'abord, continue de payer
une pension alimentaire parce que ça, ça ne change pas.
Mais laisse la maman pouvoir
voyager sans ton autorisation,
le faire voir un psychologue.
Ça inclut plein de choses, on s'entend.
Ça fait que ça, elle pourrait le faire, mais ça, plein de choses. On s'entend.
Elle pourrait le faire, mais ça, il faut qu'elle s'adresse.
Il faut qu'elle s'adresse à la cour pour ça.
Ce n'est pas comme ça.
Si, mettons,
je n'ai jamais été en cour,
la pension alimentaire, ce n'est pas quelque chose que tu peux juste demander de même. Il faut que tu amènes ça en cour.
Il faut avoir un jugement.
Il y a beaucoup de gens qui s'entendent entre eux.
Ça, c'est correct de le faire. Ça, ça va bien jusqu'à temps que ça aille mal.
On s'entend.
Mais effectivement, pour que ce gars-là
qui ne donne pas de nouvelles
soit dans l'obligation de payer une pension alimentaire,
ça prend un jugement de la Cour.
Effectivement.
– Fait que si, mettons, ce petit gars-là,
il a été retiré de tous ses droits,
mettons que c'est fait,
il devrait encore payer une pension alimentaire.
– Oui. Mais ça, encore une fois,
je veux juste vous le dire, la déchéance
de l'autorité parentale, je le souligne parce que moi,
je n'ai jamais vu ça.
On voit tellement rarement ça
que je suis allée chercher pour vous
des exemples aujourd'hui. Genre,
un exemple que j'ai trouvé en jurisprudence,
c'est le cas d'un...
Ce papa-là a été déchu de son autorité
parentale à l'égard de sa fille de 10 ans
parce qu'il l'a amené
à participer à des
ébats sexuels avec...
Il a été accusé au criminel.
Il a fait de la prison tout seul.
Lui a été déchu de son autorité. C'est extrême.
C'est décipé.
Parce que c'est vraiment... Parce que même si t'es
un parent, même si t'es pas un parent adéquat,
même si t'es un mauvais parent, même si t'as tu as été comme toxicomane sévère pendant quelques années, parce que tu as encore le droit de te reprendre en main, ça ne sera pas encore assez grave.
Ça, c'est vraiment la peine capitale en droit de la famille et c'est rarissime. Là où je veux en venir, ce n'est pas parce que le parent a la garde complète que l'autre parent a plus son devoir de surveillance
puis son droit de regard. Ça vient avec.
C'est juste que je m'imagine être
dans cette situation-là, que je suis la mère,
que c'est moi qui ai élevé cet enfant-là,
puis lui, ça a juste été un esthète
pour de sperme.
Puis là, tu reviens, puis genre, faut qu'elle t'appelle
papa? Va chier!
Non, mais non, c'est ça. Puis dans ce cas-là,
bien précis, puis moi, j'ai un exemple
quand même en tête
qui me vient assez facilement.
Dans ce cas-là précis, c'est très similaire à ton histoire.
Six ans à peu près
d'absence, et je suis pour x ou y raison.
Je ne sais pas c'est quoi qui se passe aujourd'hui.
Je suis en vie. Je n'ai pas dormi.
C'est toi qui vis la situation.
J'adore ça.
Tout ce que tu me dis, je me mets en position
d'être fâchée. Je ne suis pas dans la position
où ça m'avantage. Je suis tout le temps dans la position
où ça me désavantage.
Mais c'est parfait parce que moi...
Je suis fâchée.
Je n'ai pas dormi. Continue, excuse-moi.
Mais c'est parfait parce qu'il y a beaucoup de gens
qui vont se reconnaître aussi
dans tes réactions. Je pense parce que
ce dont on parle aujourd'hui,
ça touche tout le monde.
Tu sais, à certains niveaux différents,
ou un jour, exactement.
Mais l'obligation, en tant que parent,
ce que je suis en train de décrire là,
on l'a tous présentement, qu'on soit en couple ou pas en couple,
là où je veux en venir,
ce gars-là, il revient dans la vie au bout de six ans, OK?
Est-ce qu'il a le droit de demander
à avoir des droits auprès de cet enfant-là?
La réponse, c'est oui.
Est-ce que ça va être progressif? Oui, en titi.
Fait que là, la mère, elle peut répondre non.
Tu viens pas l'avoir aujourd'hui,
on va appeler, mettons,
je sais pas, la cour.
On appelle pas M. le juge.
M. le juge.
Il essaie de rentrer chez nous le temps de la mère.
Ça, c'est plus la police. Il essaie de rentrer chez nous le temps de parler. Ça, c'est plus la police
qui essaie de rentrer chez toi, par exemple.
Mais ce gars-là pourrait intenter,
pourrait prendre une procédure, effectivement,
et s'adresser à la cour pour demander
à avoir... La cour va dire,
on va prendre ce mollo. À avoir des
droits d'accès. Puis ce serait
progressif, à mon avis,
parce qu'il serait pas dans l'intérêt de cet enfant-là
de dire, tiens, voici
une personne qui, pour lui, c'est un parfait
inconnu. C'est un parfait inconnu.
Ça va être son père biologique,
mais pour l'enfant de 6 ans,
qui peut-être a eu une figure
paternelle dans les dernières années
autre que ce type-là,
c'est un parfait inconnu.
Il faut qu'il y ait quelqu'un pour surveiller aussi
les... Ça ne sera pas nécessairement collisante.
Ça va dépendre de quel genre de...
Ça va dépendre à quel genre de personnage
on a droit, mais chose certaine,
on commencerait par des 2-3 heures.
Après, éventuellement,
peut-être un 9 à 5, éventuellement.
Puis s'il y a lieu,
est-ce qu'il faut que ce soit supervisé?
Ça va dépendre de chaque situation.
Mais chose certaine, ça serait progressif
parce que ça ne serait pas dans l'intérêt d'un enfant
de le pitcher avec un gars.
Puis il ferait comme, pourquoi je m'en vais là?
Moi, ça me tente pas, je le connais pas.
Mets-toi dans la tête de cet enfant.
Il pue, monsieur.
Il pue, en plus.
Je me mets dans la tête de mon fils.
Oui, t'as fait un enfant.
T'as tout de suite fait un enfant.
Non, pour vrai, c'est parce que j'ai une amie à moi
qui a eu quelque chose de similaire.
Fait que c'est pour ça que je suis à mon plan.
Mais est-ce que ce gars-là...
Oui, il pourrait, là.
Mais elle, c'est tout réglé.
D'accord.
Finalement, il est-tu revenu dans la vie
complètement de l'enfant ou...
Non, c'est ça.
Il a essayé, puis finalement, ça s'est réglé,
puis il n'est plus là, puis il est parti pour de bon.
OK.
C'est réglé avec la cour.
Élisande a l'air très contente
que j'ai participé.
J'ai donné mon tout seul.
Ah ouais?
Mais là, j'ai un autre cas. Vas-y donc.
J'ai un autre cas, là. Mettons, là,
je vais encore dans...
C'est ça, un autre cas.
Je suis une femme.
Je veux un enfant.
Je rencontre un petit monsieur une soirée, et je veux C'est un autre cas. Je suis une femme. Je veux un enfant. Je m'en vais...
Je rencontre un petit monsieur une soirée
et je veux qu'il me fasse
un enfant, mais il le sait pas.
Est-ce que tu lui dis, c'était ma première...
Non, non, non! Je ne me protège pas
pis je me dis, hey, je veux un enfant.
Tu sais, whatever.
Pis il le saura pas.
Qu'est-ce qui se passe? Parce que c'est sûr que j'ai arrivé.
Ben oui, j'ai arrivé. Pis là, t'accouches, tu dis qu'il y a juste un parent, fait que t'as la paix.'est-ce qui se passe? Parce que c'est sûr que j'ai rêvé. Ben oui, j'ai rêvé.
Puis là, tu accouches, tu dis qu'il y a juste un parent,
donc tu appelles.
En fait, comment ça marche?
Là, d'abord, on va juste mettre...
Je vais expliquer quelque chose,
parce qu'encore une fois, ça me fait penser
à une situation que j'ai eue à voir récemment.
Quand la maman, elle est enceinte,
elle a un bébé dans son bedon, mais son bébé est dans son bedon, puis il dépend d'elle, on voir récemment. Quand la maman, elle est enceinte, elle a un bébé dans son bedon,
mais son bébé est dans son bedon
et il dépend d'elle. On s'entend?
Le bébé n'est pas né vivant et viable.
Il n'est pas devenu un être humain à part entière.
Donc, juridiquement parlant,
il n'est pas encore
un sujet de droit, je vais le dire comme ça.
Qu'est-ce que ça veut dire?
L'enfant, tant qu'il ne n'est pas vivant et
viable, l'obligation alimentaire
à titre d'exemple des parents, elle n'est pas encore
née, parce que cet enfant-là n'est pas
né, vivant et viable. L'obligation alimentaire,
pour prendre ça en exemple, pour...
Elle n'existe pas encore.
Elle va naître au moment où cet enfant-là
va naître vivant
et viable. La question qu'on a des jumeaux tantôt.
C'est là où je voulais en venir.
On va parler tantôt.
Sauf si, mettons,
c'est un cas de divorce, puis que là,
il y a une pension alimentaire pour la mère
qui est enceinte.
Encore une fois, là, ça serait pour ses besoins
à elle. La fois que
l'enfant naît au monde vivant et viable,
l'obligation alimentaire pour cet enfant-là
va naître en su de l'obligation alimentaire
que le monsieur
a pour sa...
Mais là, la maman, elle, elle ne l'a même pas dit.
Finalement, elle tombe enceinte, puis...
C'est parfait. Puis son bébé, il vient au monde.
Le monsieur, elle ne sait même pas si finalement,
comme genre, j'ai pour...
Elle peut continuer à vivre sa vie comme ça.
Est-ce que c'est légal de faire ça, de partir
tout seul, puis de ne pas dire
au partenaire qu'il y a un enfant? Bien, Est-ce que c'est légal de faire ça, de partir tout seul et de ne pas dire au partenaire
qu'il y a un enfant?
Est-ce que c'est légal
de le dire?
De ne pas le dire.
Ta question va être formulée comme ça.
Je ne veux pas trouver une réponse
directement. Là où je veux en venir, c'est que ce gars-là,
mettons, si tu veux
lui réclamer une pension alimentaire,
tu vas devoir lui dire qui est le père.
Et probablement que lui va demander...
Je te demanderais tant par mois.
Et probablement que lui, ce qu'il va faire,
il va demander
à ce qu'on établisse sa filiation à l'égard
de cet enfant-là afin de valider si, bel et bien,
il est le père de cet enfant-là.
Alors, il y a un test de paternité
qui va être fait à ce moment-là, probablement.
Je vais répondre à ta question de cette manière-là
ça te convient-tu?
ok mais mettons que moi je veux pas de pension
je veux juste un enfant de seule
moi je veux pas de pension
je veux juste un enfant de seule
partir au costaud
lui il revient et il dit
c'est à moi cet enfant-là
tu dis non
il me ressemble
tu dis non.
Est-ce qu'il pourrait essayer de venir
établir sa paternité
à l'égard de cet enfant-là?
Absolument.
Mais moi, c'est légal de partir du sol au Costa Rica
puis de ne pas le dire à personne.
La fois que tu es le seul parent déclaré
à cet enfant-là, bien sûr.
Ah, oui!
On peut faire un baba du seul.
Mais est-ce que je le recommande?
Mais en fait, je ne veux pas
me prononcer là-dessus.
Abstention!
Ah, mais le cas de tantôt de la madame
avec ses deux jumeaux.
On en parlera tantôt quand on va voir la question.
Oui, c'est ça.
La maman a deux jumeaux.
Elle est enceinte.
Son crotté est parti.ceinte Son crotté est parti
Son crotté est parti
Alors là, on est sûr que c'est le papa
Mais même là
Pas tant pertinent encore une fois
Parce que je vous fais la même réponse
Ces jumeaux-là sont encore dans les bedons de leur maman
La fois qu'ils vont naître vivants et viables
Elle va avoir des recours
Elle va pouvoir lui demander une pension alimentaire
Bien sûr Est-ce que lui, encore une fois, elle va avoir des recours, bien sûr. Elle va pouvoir lui demander une pension alimentaire. Bien sûr.
Est-ce que lui, encore une fois, il va vouloir
venir dire, « Hey, t'as peu, je vais m'assurer que ce sont
mes jumeaux à moi. » Bien sûr qu'il va pouvoir le faire.
Mais là, ça avait l'air d'être quand même un cas clair
que c'était lui le père dans la question.
Bien, c'est ça.
Je suis maman de deux jumeaux,
enceinte de deux jumeaux, puis mon crottet est parti.
C'est ça.
Les obligations de ce gars-là
envers ses enfants-là.
Mais c'est ça.
Tu dois avoir une avocate,
puis aller...
Ou tu peux décider de le faire seul,
mais je recommande de faire affaire
avec un avocat-avocate,
avec les coûts que ça l'entraîne,
mais pour ce genre de situation-là,
ça me semble approprié.
Fait que là, mettons que
on revient, pour le fun,
on revient à mon cas
de tantôt.
Là, la petite fille est rendue à,
je sais pas moi, 15 ans.
Puis là...
Non, ouais, non.
C'est moi qui décide, non, il n'y a pas le droit.
C'est pas vrai.
Sa blonde, elle se fait un nouveau chum, puis là,
elle veut demander à ce chum-là
d'être son papa adoptif.
C'est à partir de quel âge
qu'elle peut demander à cette personne-là de l'adopter?
Est-ce qu'il faut que l'autre
aille renoncer à ses droits de papa pour pouvoir...
Comment ça marche?
C'est-à-dire, là, il y a plusieurs choses. Parce que là,
si tu me parles d'une enfant de 15 ans...
OK, mettons qu'à 10 ans. plusieurs choses. Parce que là, si tu me parles d'un enfant de 15 ans... OK, mettons qu'à 10 ans.
Parce que, juridiquement parlant,
tantôt, on parlait de l'intérêt de l'enfant.
Ce que la loi dit, c'est que toutes les décisions
qui concernent un enfant doivent se prendre
dans son intérêt le plus supérieur,
dans son meilleur intérêt.
Ce que la loi dit aussi, c'est qu'à partir
d'un certain âge, lorsque
son discernement le permet,
un enfant
doit pouvoir donner son opinion.
Le tribunal doit écouter l'opinion
de l'enfant. Généralement,
on parle de vers l'âge de 12 ans.
Est-ce que dans le cas des petites filles, des fois,
c'est clair, elles sont plus matures que
les petits gars, ça va être un peu avant,
les petits gars, un peu plus tard. Est-ce qu'il y a des nuances à ça?
Oui, mais généralement,
vers l'âge de 12 ans, l'opinion
de l'enfant va être importante et on
comprend que plus l'enfant vieillit en âge,
plus son opinion est prédominante.
Moi, je me remets à 15 ans,
je m'avais dit, tu t'en vas chez ton père, puis j'avais
dit non, bien j'aurais pris mes clics, puis mes claques,
puis je serais partie. Où est-ce que je veux
aller? Essentiellement, c'est ça que le juge va se dire, je serais partie. Où est-ce que je veux aller?
Essentiellement, c'est ça que le juge va se dire. À cet âge-là,
on ne peut plus vraiment lui dire où aller.
C'est lui qui va prendre la décision. Fait que plus l'enfant
vieillit, plus c'est lui qui va décider où est-ce qu'il va
aller vivre. Est-ce que...
C'est tôt? Parce que, mettons, 12 ans,
moi, mon enfant, je ne sais pas...
Ce n'est pas une règle qui est franchie au couteau.
Cet enfant-là a le droit de choisir.
Cet enfant-là a le droit de... Son. Cet enfant-là a le droit de donner.
Si il a chez son père ou pas.
Son père, il donne plein de bonbons,
puis il donne plein de chocolat.
Là, tu me parles pour la garde.
On parle de la garde d'enfant.
La réponse, c'est oui et non.
Parce que le juge va écouter l'enfant,
mais il va quand même essayer d'aller voir
c'est pour quel genre de raison.
Mais chez papa, j'ai tout le temps des bonbons.
Ça, c'est pas des bonnes raisons. Ça, c'est pas des bonnes raisons.
Ça, c'est pas des bonnes raisons.
Mais si, mettons, l'enfant a 13-14 ans,
moi, j'aime mieux ça être chez ma mère.
C'est moins compliqué pour mes sports,
mes déplacements. J'ai tel ami qui est là,
tel ami qui est là.
Le jeu, je vais écouter. Il faut pas que ce soit des raisons qui sont...
Il faut pas que ce soit puéril
un peu. Il faut que ce soit...
Papa, il y a un Xbox.
Mais même là, l'Xbox,
c'est censé voyager avec l'enfant entre les deux maisons.
Ah oui? Même si c'est l'Xbox à maman?
Des fois, c'est ça.
Ça, c'est des chicanes de biens
qui sont moins le fun, mais techniquement, le Xbox,
à moins que tu me dises que le papa, c'est pour l'enfant.
Normalement,
quand on a une bonne collaboration,
ce qu'on veut toujours entre deux parents,
ce genre d'objet-là qui coûte cher,
ce n'est pas une affaire qui ne coûte pas cher
à acheter que les deux parents peuvent.
Mais quand c'est des biens qui coûtent cher comme ça
et qui sont déplaçables,
on va essayer de privilégier.
Mais non, mais non.
Ça, c'est un très, très bon exemple de quelque chose
qui n'est pas vraiment transportable.
Mais tu sais, encore une fois,
on va toujours réfléchir.
Oui, mais est-ce que c'est dans l'intérêt de l'enfant?
Pourquoi il ne pourrait pas traîner ces trucs?
Moi, j'ai des chicannes sur des vestes.
Ça veste lapin.
Mais c'est moi qui l'ai payé.
Ah oui, c'est clair.
Puis ça aussi, j'entends souvent
sur l'habillement et les cheveux.
Tu sais, mettons, chez maman, elle a décement et les cheveux. Mettons, chez maman,
elle a coupé ses cheveux.
C'est cool ça.
Le papa, lui... Non, c'est le papa qui va tout le temps couper les cheveux.
On l'a vu.
Ça, on peut en parler.
Pour faire de la merde.
C'est Marilène Gendron.
C'est ça.
C'est Marilène que dans Tout le monde s'haït.
Celle qui est venue ici.
Oui, ça se peut-tu?
Elle nous a dit que ses parents, c'est une se peut-tu? Oui, c'est ça. Elle nous dit ça.
Elle nous dit que ses parents,
c'est une façon de se chicaner.
Oui, c'est ça.
Moi, j'aime ça dire à mes clients,
c'est pas parce qu'on a chié notre couple
qu'on est obligés de faire la même chose
avec notre séparation.
On peut réussir notre séparation,
même si on a échoué notre couple.
Puis on le fait pas pour nous.
On le fait pour nos enfants.
Parce que nos enfants n'ont pas à subir ces conséquences-là.
Cet exemple-là de cheveux coupés
pour venir nécessairement provoquer une réaction,
parce que ça semblait être ce qu'elle disait.
Ça, c'est un exemple parmi tant d'autres.
Est-ce que ça se voit que les parents
utilisent leurs enfants comme une arme
pour atteindre l'autre parent?
La réponse, c'est oui.
Ça se voit souvent.
Puis les pires clients...
Est-ce que...
Mettons que je disais...
Un pire client, un client,
c'est quelqu'un qui va haïr plus son ex
qu'il va aimer ses enfants. Ça, c'est faux'un qui va haïr plus son ex qu'il va aimer ses enfants.
Ah, ça, c'est faux.
Puis oui, ça arrive.
Mais tu sais, ça fait partie de notre travail.
En tout cas, moi, personnellement,
je le prends sur moi de faire de l'éducation comme ça
parce qu'au début, une rupture,
c'est très, très, très difficile.
C'est difficile.
Surtout quand ça se finit dans un contexte
où il y en a un qui a le cœur brisé
pour X ou Y raisons.
C'est difficile à gérer.
Puis c'est facile. C'est difficile à gérer. Puis c'est facile,
c'est facile, je pense,
de transposer ça
sur les enfants
parce que quand tu en veux à l'autre personne,
tu sais que c'est une manière de l'atteindre quand même
facilement, mais c'est wrong de faire ça.
Il ne faut pas faire ça.
Tu aimes juste vraiment fort ton enfant.
Tu perds ton chum, puis là, tu n'as pas le goût de perdre aimes juste vraiment fort ton enfant. Tu perds ton chum.
Puis là, tu n'as pas le goût de perdre 50 % du temps
de ton enfant.
Ce n'est pas que tu n'aimes pas ton ex,
c'est que tu aimes vraiment, vraiment ton bébé
et tu as le goût d'être avec tout le temps.
Tu restes avec pour rester avec ton enfant.
Ça, ce n'est pas une bonne réponse.
Ça, ce n'est pas une bonne idée non plus.
J'ai échoué, Joël.
Non, je ne ferais pas ça.
Il y en a beaucoup qui le font.
Il y a beaucoup de femmes qui le font.
Ça, on peut en glisser un mot.
Parce que c'est un bon papa,
mais ce n'est pas un bon chum.
Moi, je suis capable de discerner.
C'est moi qui vais dire à ma mère,
je ne veux pas la monnaie, c'est bon.
C'est tellement intéressant ce que tu dis.
Parce que justement, autant qu'il y a des gens,
ce n'est pas parce que tu es un mauvais chum
que tu es un mauvais père.
Et ça, ça peut être
compliqué, surtout dans certaines
situations. Tu sais, mettons, je prends des situations
où il y a de la violence conjugale.
Ça, c'est moins
tranché parce que
un enfant qui est exposé à de la violence conjugale,
d'un parent vers un autre,
c'est tout aussi dommageable.
On s'entend. Ça crée des...
Mais reste qu'à l'extérieur de ce contexte-là
est-ce que ce parent-là
peut être un bon parent
peut-être que des fois oui
bref, là où je veux en venir
c'est pas parce que t'es un mauvais conjoint
que t'es un mauvais parent, c'est ces deux choses
puis on réfléchit
toujours en fonction du meilleur intérêt
de l'enfant par rapport à ça justement
donc, ouais mon père c'est vraiment un très bon exemple on réfléchit toujours en fonction du meilleur intérêt de l'enfant par rapport à ça, justement.
– Bien oui, mon père,
c'est vraiment un très bon exemple.
C'était le meilleur papa, mais je le voyais avec ma mère. Je pense qu'il ne s'aimait juste pas.
Il n'a jamais dit « t'es belle ».
Ma mère, elle pleurait. « Tu ne me trouves pas belle. »
Elle faisait tout le temps les affaires de même, de broyage,
petit, petit, petit. Je me disais « Maman, va-t'en.
C'est bon. » Mon père, je l'aime.
– Puis elle a fini par le faire?
– Bien oui, elle a fini par le faire,
mais ça a pris...
Ça fait pas longtemps, là,
qu'elle s'est divorcée.
Elle a attendu que tous ses enfants s'en aillent.
Puis quand elle était seule avec lui,
bien là, c'est là qu'elle est partie.
– Mais ça, c'était peut-être plus les mentalités.
– Oui.
– Peut-être.
De nos jours, on essaie de plus se choisir,
je pense, parce qu'à la base,
pour être un bon parent, t'as pas le choix
de tout être heureux.
Puis il y en a beaucoup qui retrouvent leurs parents
après la séparation, parce que, mon Dieu,
c'est comme un vent.
Quand t'es enfermée dans quelque chose, c'est pas mieux de rester non plus.
Mais là, moi, je veux pas m'embarquer.
Là, je suis avec vous, je t'entends
qui est avocat, je veux pas me mettre à faire de la psychologie
non plus. Mais bref, on en voit, parce qu'il y a quand même
une bonne partie dans notre pratique,
honnêtement, d'accompagnement.
Moi, je vois vraiment ça comme une relation d'aide
puis on accompagne nos clients
dans un des
pires moments de leur vie. Je veux dire, un divorce,
c'est pas mal dans les plus
grandes épreuves d'une
vie, on s'entend. C'est difficile
de se séparer.
On n'a pas le choix de faire
un certain accompagnement humain.
J'ai
des questions qui ont par rapport avec la loi,
mais par rapport à toi, que je suis curieuse.
Est-ce que tu peux
te permettre de, mettons,
un client qui n'était vraiment pas d'accord avec ses valeurs,
de faire, je m'excuse, j'ai pas envie de travailler avec toi.
Absolument. La relation
client-avocat,
la base, c'est la confiance.
Ça prend une confiance absolue.
Puis je dirais que
c'est vrai en toutes circonstances,
puis en droit de la famille,
il y a tellement d'émotivité en plus.
C'est tellement émotif.
Puis moi, je vois, tu sais,
c'est une relation d'aide, d'accompagnement.
Puis moi, il faut que j'ai l'impression que je travaille,
qu'on rame ensemble.
Je leur dis souvent, aidez-moi à vous aider.
Je suis là pour vous appuyer, je suis là pour vous appuyer,
mais je ne le ferai jamais au détriment
de l'intérêt de vos enfants.
Je ne le ferai jamais au détriment.
Moi, ça, je ne peux pas...
Oui, absolument.
On est des avocats,
mais à la base, on est des humains.
Moi, c'est ça.
C'est la relation de confiance.
C'est primordial, c'est clair.
En réponse à ta question, bien sûr.
Il y a d'autres types de droits
où l'avocat
n'a pas nécessairement besoin d'être en phase
avec les valeurs de son client.
Mettons des avocats qui sont criminalistes,
mais ça, on rentre dans une toute autre histoire.
Tout le monde a droit à une défense pleine et entière, peu importe.
Ça en prend, puis c'est nécessaire.
On est dans un système de droit, puis on n'a pas le choix.
Mais oui, bien sûr que moi, ça rentre dans mes...
Est-ce que tu travailles dans un cabinet?
Je travaille en cabinet privé.
On est un petit cabinet dans la région de Québec,
comme je te disais.
On a la chance d'avoir...
On a vraiment une belle clientèle.
Pas que les autres bureaux n'ont pas une belle clientèle,
mais bref, on a une belle pratique de droit de la famille.
Puis on est capable de,
comment je dirais bien ça,
on offre un accompagnement à nos clients,
puis je pense que nos clients, dans ce sens-là,
sont contents.
Fait que, parce qu'on a une approche,
on a tous une approche humaine.
On n'a pas le choix d'avoir une approche humaine en droits de la famille,
parce que...
– Fait que c'est vraiment ça, là, que tout le cabinet au complet sait ça.
– Absolument, absolument. Fait un petit peu de droits civils aussi, en parall de droit civil aussi en parallèle de ça, mais on fait principalement du droit de la famille.
Autre chose, est-ce que tu dirais que tu es dans un milieu majoritairement d'hommes?
Ah mon Dieu, en droit de la famille, vraiment pas.
Vraiment pas.
Les hommes sont minoritaires.
Dans le droit de la famille, il y a beaucoup d'avocats.
On avait un colloque, il ne voulait pas si longtemps
que ça, les hommes étaient clairement en minorité.
Je te l'annonce.
Je te l'annonce, on était clairement en majorité.
Tu sais, il y a des
avocats qui représentent justement les méchants.
Est-ce que ces cabinets-là, c'est principalement
des gars?
C'est comme les fées.
Est-ce que c'est... Non, mais logiquement,
c'est-tu une... C'est-tu que c'est réel?
Comme les femmes avocates sont plus en famille
puis les hommes, on généralise
eux sont plus
niveau... je pense pas, non
c'est assez varié, ah oui c'est assez varié
puis les femmes
on a quand même notre place dans le milieu
juridique, fait que toute catégorie
de droits confondues, tu vois pas un gros
clash, genre, mais c'est sûr que moi je suis pas dans un, je ont pas une grosse un gros clash le genre c'est
sûr que moi je peux dans un jeu pas dans je peux pas parler pour les plus gros bureaux d'avocats
d'exemple qui vont faire du droit des affaires c'est plus est ce que plus d'hommes peut-être
mais certain mais dans tous les cas il ya quand même une présence féminine importante dans notre
domaine le comme dans plusieurs domaines d'ailleurs les femmes femmes, on est de plus en plus là,
mais non, il y a quand même une bonne presse.
Je te dirais toute catégorie.
Je vois, mettons, dans mon cas,
moi, c'est la pédophilie,
puis c'était un garçon qui représentait l'homme,
puis moi, j'étais une femme.
Pour vrai?
Oui.
Je me demande.
Mais non, ce n'est pas nécessairement le gars le méchant,
Joanie, c'est ça qui arrive.
Non, je sais, mais mettons, dans des cas où est-ce que...
Non, je sais, là.
Je me demandais s'il y avait vraiment
quelque chose de flagrant que tu voyais
ou que tu ne constates pas.
Bien, comme l'endroit de la famille,
ça, je l'ai constaté parce que j'ai comme pas le choix.
Ça, oui, il y a plus de femmes.
Est-ce que des hommes,
genre, mettons, des époux,
ne veulent pas travailler avec une avocate?
Ah!
C'est pas vrai.
Moi, je veux un homme.
C'est sûr, c'est sûr.
C'est vrai.
Oui, mais honnêtement,
c'est rare.
Je l'ai entendu deux fois.
Quand même, deux fois de trop.
Je lui ai dit... J'ai entendu deux fois. – Quand même, deux fois de trop. – Puis je lui ai dit...
J'ai dit la portée là, là.
C'est au téléphone, c'est une joke.
– Ah, parce qu'il faut que ça soit une personne pour les deux.
– Non, non, non, non, pas du tout chacun.
Ça va dépendre, mais ça, on peut parler de médiation tantôt.
Mais non, non, c'est chacun
qui se prend son propre avocat.
Mais oui, c'est déjà arrivé. Moi, je veux un homme.
– Oui, c'est ça.
– Les femmes... – Dans ton ton cabinet il y a-tu un
il y en a juste un
il est moins bon
non non non c'est le meilleur en fait
mais tu sais ça arrive des fois
tu dis ben oui il y en a un mais il est moins bon
mais c'est des vieilles
je pense que ça peut s'en venir avec des vieilles mentalités
ben oui c'est ça
c'est juste je me demandais s'il y avait vraiment un clash
parce que dans mon cas, c'était ça.
Puis j'étais comme...
Je me demande si c'est souvent ça.
Non, je ne penserais pas.
Ce n'est pas ce que j'observe.
En tout cas, le pain que je prends par corgé.
Merci d'avoir été patiente avec nous,
mais plus moi.
Non, mais tellement pas.
J'ai fait un petit peu de niaiserie.
Mais j'apprécie full...
J'ai trouvé ça vraiment, vraiment, vraiment intéressant.
J'ai l'impression qu'on aurait pu continuer vraiment longtemps.
Mais je pense que ça fait comme un bout qu'on tourne.
Mais là, on va checker.
Mais si tu me dis que tu as pas mal de stock,
on peut peut-être faire une partie 2.
Si tu as beaucoup de stock qu'on n'a pas comblé.
Est-ce qu'il y a des choses que tu as l'impression
qu'on aurait dû en parler et qu'on n'en a pas parlé?
Je penserais que oui.
Mais là, en même temps, comment vous l'organisez ça?
OK, bien, regarde. Celui-là,
il est fini. On va faire un after-show
la gang. Là, on répond
aux questions de ce podcast-là.
On a des questions de la part des gens.
On va répondre à ces questions-là
pour celui-là. Sur Patreon. J'en ai 15 minutes.
Après ça, on regarde voir
s'il y a une partie 2 pour la suite.
Restez à l'écoute la semaine prochaine.
On va laisser dans la description
tous tes liens où te retrouver.
Merci infiniment.
J'ai passé un très beau moment.
Pour vrai,
je m'attendais pas à ça.
T'es accessible,
t'es facile à parler.
J'ai tout compris ce que t'as dit.
Je m'attendais pas à ça.
T'es patiente.
Pas tant dans la vie, mais là, j'ai vraiment pas censé.
Moi, si jamais j'ai un divorce, c'est ça que je t'appelle.
Est-ce que tu vas répondre?
Parce que moi aussi. Là, je m'en vais peut-être me marier,
fait que je vais avoir des questions. Est-ce que t'aimerais
répondre à mes questions si jamais ça arrive?
J'étais sur le droit. Il n'y a pas de conseil.
On va comprendre à notre téléphone. 100%.
Vraiment.
Merci, les filles. Merci énormément.
Bienvenue sur la plateforme officielle
Patreon Sexe Oral.
Je suis là.
En arrière.
Je suis là, j'arrive.
Lise en ado.
Qu'est-ce que tu peux t'attendre sur notre plateforme Patreon?
C'est des shows en live
qu'on n'a jamais montré à personne
que tu vas pouvoir voir.
Vous allez pouvoir poser des questions
pour des invités qui s'en viennent.
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Des fois, ça va juste être nous ici qui
jam. Après les podcasts,
après les podcasts qu'on va avoir enregistrés,
on va aller direct sur Patreon
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Peu importe ce que vous choisissez comme whatever,
on vous remercie d'avance et ça fait une grosse différence pour Sexe oral. C'est quelque des shows live. Peu importe ce que vous choisissez comme whatever, on vous remercie d'avance.
Ça fait une grosse différence pour Sexe oral.
C'est quelque chose qui grandit.
C'est notre bébé.
On est fiers, on est contents.
Oui.
Puis voilà.
Merci énormément. Merci. Sous-titrage Société Radio-Canada