Sexe Oral - Vaginisme & violence obstétrique avec Michelle MD
Episode Date: December 26, 2024Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, on reçoit la sexologue Michelle MD pour jaser de vaginisme, de contraception et d'autres sujets liés à la santé sexuelle. Le podcast est présenté par Éros et Compagnie Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Oxio. Pour plus d'informations: https://oxio.ca/ Code promo pour essayer Oxio gratuitement pendant un mois: SEXEORAL ---- Pour collaborations: partenariats@studiosf.ca Pour toutes questions: sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoralpodcast Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/
Transcript
Discussion (0)
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par...
Eros et compagnie!
Oui!
Puis, j'en ai déjà parlé ici,
donc je vais parler de mon petit canard ici,
Clitoris, que je suis sûre que tu triperais,
parce que c'est un peu à maillot petit.
Tu sais, les ligands, ça ne prend pas trop de place.
Bien, c'est parce que...
Oh! Il a de la batterie.
Parce que quand tu as ton partenaire qui est là,
c'est le fun d'avoir un petit quelque chose
que tu peux juste glisser.
Ça ne paraît pas trop.
Pas comme si ça me gênait,
mais ça ne prend pas trop de place.
Déjà qu'il y a comme un autre humain.
Pulsion R, donc la technologie la plus populaire.
Et il est en forme de petit canard.
Moi, c'est ça.
C'est ma petite passion, les petits canards comme ça.
Ça fait un petit clin d'œil aux canards. Dans le temps, ils vendaient des canards vibrants. C'est ça. C'est ma petite passion, les petits canards comme ça. Ça fait un petit clin d'œil aux canards.
Dans le temps, ils vendaient des canards vibrants.
C'était bizarre.
Dans le bain.
On l'a fait de version 18 ans et plus.
Vous pouvez vous le procurer sur
Eros et compagnie avec le code
sexeoral pour 15 % de rabais.
Merci et bon podcast.
Une production du Studio SF
Aujourd'hui au podcast, on reçoit
Michelle. Michelle, que vous connaissez peut-être,
a fait du contenu sur plusieurs
plateformes.
Elle est dans le domaine de la médecine
puis elle vient nous parler
de vaginisme, donc
des douleurs pendant la relation sexuelle, mais on
aborde plein d'autres choses ici et là aussi. On avait plein
de questions pour elle. De vos
questions également. On parle
de... Comment ça s'appelle
déjà le truc qu'on se met à l'intérieur pour pas avoir
d'enfant?
Thermomètre? Non!
Stérilet. Le stérilet.
La pose du stérilet. La pose du stérilet.
Pourquoi on peut pas se faire piquer quand on se fait mettre un stérilet?
Pourquoi on peut pas se faire euthanasier? T'as barouilet? Pourquoi on ne peut pas se faire être un asiatique?
T'as barouette?
Euthanasie.
Bon, on va vous laisser découvrir tout ce qu'elle a à nous dire aujourd'hui,
mais c'était très intéressant et on espère que vous allez l'apprécier.
Merci.
Merci, Michelle, notre belle colorée.
Le podcast d'aujourd'hui est présenté par Oxio.
Et Oxio, on est vraiment fiers.
Puis, ça fait longtemps qu'on est avec vous, qu'on est avec eux, et c'est pas pour rien.
On les aime pour avoir son super fin, sympathique, honnête.
Leurs prix sont justes et durables.
C'est ça qui est fou, c'est que tu peux pas avoir de surprise avec eux.
Tu sais où est-ce que tous tes sous vont tout le temps.
Il y aura pas de frais cachés ni rien.
On les adore pour ça.
C'est quelque chose qui est super important pour moi.
Je veux dire, ils nous donnent le full package.
On pourrait aller se tremper le câble
dans d'autres modems, mais...
Mais, tu sais, on est satisfait.
Fait que pourquoi pas entre ça?
On ne veut pas aller ailleurs. Puis vous aussi.
Essayez-le. Vous allez voir. Vous pouvez les adopter.
Vous pouvez utiliser le code
sexoral pour essayer Oxxo gratuitement
pendant un mois, voir si c'est un bon fit
avec vous
avant de prendre n'importe quelle décision sur le long terme.
Eux, ils veulent s'engager
avec une belle relation saine
avec vous sur des bases...
D'honnêteté.
C'est ça.
Fait que sur oxo.ca, code SEXORAL,
un mois gratuit, tout si simple que ça.
Oui, tu vas la pouvoir laisser gratuitement.
Gros bisous. Merci, OXO.
On vous aime, on vous aime, on vous aime, on vous aime.
Full.
1, 2, 3, go, c'est parti.
Nous sommes au podcast Sexe oral avec Michel M.D.
Bonjour! Comment ça va?
Ça va bien. Il m'avait donné un café, là.
Je suis excitée, là.
Merci d'être là, c'est très gentil.
Merci à vous. On a hâte,
on a plein de questions préparées
aujourd'hui pour toi.
Puis on va un peu...
En fait, veux-tu partager un peu
qu'est-ce que tu fais dans la vie,
puis pourquoi c'est toi qu'on a choisi aujourd'hui pour parler de ces sujets-là?
– Ah bien là, ça, ce sera à vous de me le dire.
Non, mais moi, en ce moment,
je suis médecin résidente en santé publique
et médecine préventive.
C'est un long titre, mais grosso modo,
j'ai gradué de médecine en 2019,
puis je suis en train de faire ma spécialisation.
Je vais terminer dans quatre semaines,
peut-être quand le podcast va être sorti.
Je vais déjà avoir gradué.
– Félicitations. – Merci.
Hier, avant-hier, j'étais à ma graduation.
C'était excitant. Mais dans le fond,
quand on finit la médecine, on peut aller
en médecine familiale, en résidence
de médecine familiale ou en résidence d'une spécialité.
La santé publique, c'est une spécialité,
une spécialisation de 5 ans.
Puis nous, on s'occupe de la santé des populations, puis on agit
plus avant la maladie, fait que mettons
la majorité des médecins
vont traiter des maladies, mais moi
mon travail ça va être beaucoup de
m'assurer que les gens soient
en santé avant la maladie
on appelle ça la promotion de la santé
ça c'est comme le gros de mon travail
mais la santé sexuelle ça rentre promotion de la santé. Ça, c'est comme le gros de mon travail. Mais la santé sexuelle, ça rentre aussi
dans la santé publique parce que
il y a la promotion
de la santé sexuelle.
C'est une partie inhérente de la santé
de toute personne.
Il y a aussi la prévention des ITSS,
la prévention des problèmes de santé sexuelle.
Moi, ça m'a toujours beaucoup
interpellée. Puis, j'ai continué
pendant toute ma résidence à faire des stages
une demi-journée par semaine en santé
sexuelle à la clinique
l'actuelle. Fait que surtout,
des personnes atteintes de VIH, mais
un petit peu de tout en termes de problèmes de santé
sexuelle. Puis je vais continuer
dans ma pratique aussi à faire
une journée par semaine là-dedans.
Ah, cool! Puis j'aime parler,
tu me demandais pourquoi vous me recevez.
J'imagine que c'est en lien avec les réseaux sociaux.
Non, mais j'adore parler de ces enjeux-là
parce qu'on a tellement à déstigmatiser.
D'ailleurs, c'est beau ce que vous faites.
Je trouve que ça contribue tellement à déstigmatiser.
Tout le monde a une vie sexuelle,
qu'on en parle ou qu'on n'en parle pas.
Moins on en parle, moins on a d'informations
pour se protéger
et s'épanouir sexuellement.
On te reçoit tant parce que c'est toi
qu'on avait envie de recevoir.
Oui, c'est ça.
Vous avez personne à la droite de demander c'est quoi tes titres.
C'est plus ça que je voulais dire.
C'est ça, c'est sur TikTok,
t'éduques beaucoup.
C'est pour ça qu'on t'a vu là-dessus.
On disait, on était supposés te recevoir
comme deux ans.
Oui, avant vos deux dernières grossesses.
Puis, tu es aussi
une personne très lumineuse.
T'es tout le temps bien habillée sur ces vidéos.
T'es tout le temps pleine de couleurs.
Puis moi, ça m'a comme...
I want this person.
Ou that person, comment tu dis?
This person.
Ça dépend de la distance. Non, c'est ça. Puis t'éduques beaucoup « I want this person » ou « that person », comment on dit? « This person », en tout cas.
Ça dépend de la distance.
Non, c'est ça. Puis t'éduques beaucoup sur... Tu fais aussi des genres de petites pièces de théâtre,
ce qui m'a bien allumée aussi.
Tu fais des genres de mise en scène
avec des fausses personnes.
Fait que tu fais comme si t'étais...
Ben, t'es un docteur.
Puis l'autre, c'est un client.
Fait que c'est cool. Fait qu'il faut aller voir ça.
Ils sont vraiment bons.
Oui, tout va être intéressant.
La MD colorée.
Oui, sur TikTok.
Et on a des questions pour toi aussi.
Aujourd'hui, on avait des questions plus en lien
avec le vaginisme, vaginose et tout,
puis un peu démystifier le tout.
Mais avant ça, est-ce que tu peux nous dire
pourquoi tu es allée vers ça?
Parce que tu disais tantôt que tu étais plus spécialisée dans le monde queer et tout.
Y a-tu une raison pourquoi tu es allée vers ça?
C'est un peu un hasard, en fait.
Quand j'ai commencé ma résidence, on faisait des stages cliniques
qui avaient un lien avec la médecine préventive, on va dire.
On en faisait en pédiatrie sociale bon, puis en santé sexuelle aussi
puis je suis tombée en amour
avec la clinique
dans le fond, l'actuelle
mais avec aussi
le type d'approche en santé sexuelle
fait que le fait
qu'on parle ouvertement
vraiment notre but c'est de rendre les patients
confortables, c'est un safe space
puis ça devrait être tous les lieux de santé devraient être un safe space pour parler de rendre les patients confortables. C'est un safe space. Puis ça devrait être...
Tous les lieux de santé devraient être un safe space
pour parler de tous les enjeux de santé,
incluant la santé mentale puis la santé sexuelle.
Mais j'ai vraiment trouvé ça là-bas.
Puis c'est là où je trouvais que mon rôle de médecin,
n'étant pas médecin de famille,
je ne peux pas voir des patients
pour tous les problèmes de santé.
On peut se spécialiser un petit peu dans un domaine.
C'est là où je trouvais que j'avais
le plus mon utilité,
parce que moi, j'aime ça, le contact
avec les patients, puis j'aime ça
m'adapter à chaque personne qu'il y a devant moi,
puis essayer de trouver les mots, puis la manière d'interagir
pour qu'ils se sentent bien.
Puis en santé sexuelle,
on en a vraiment besoin de cet
art, un petit peu de la médecine.
Puis de faire sentir les gens le plus confortable possible dans des situations qui peuvent être inconfortables.
Moi, ça m'a tout de suite passionnée.
Puis j'ai toujours été, j'ai toujours fait la promotion de l'acceptation de tous.
Puis j'ai toujours voulu travailler pour briser les préjugés,
puis je trouvais que
là, c'était un bel endroit pour le faire.
– Bravo, merci
de le faire. – Bien,
merci à vous. – Et là, avant
de commencer, tu nous avais dit que,
on parlait du vaginisme, le premier point, c'est le vaginisme.
– Oui. – Tu nous avais dit que
t'avais déjà eu des douleurs,
toi aussi, est-ce que tu peux nous en parler, de ton, qu'est-ce que t'as fait, puis comment tu as su que c'était ça?
Oui, bien le vaginisme d'abord, parce qu'il y a plein de mots qui commencent par vagin, bon, vaginisme c'est surtout les douleurs à la pénétration, fait que ça peut être à l'insertion d'un tampon, souvent ça commence comme ça avant les premières relations sexuelles. Ça peut être un pénis, un jouet
sexuel, un spéculum dans un
examen médical.
C'est causé...
Il n'y a pas de consensus scientifique,
on s'entend, le corps de la femme est encore
en exploration, on va dire.
Mais c'est la contraction involontaire
des muscles qui sont autour du vagin
qui causent la douleur.
Puis il y a comme un cycle. J'anticipe la douleur,
fait que j'ai mal, fait que ça se contracte.
Fait que vu que ça se contracte, ça fait plus mal.
Mais vu que ça fait mal, ça se contracte. Bref.
Pour mettre un peu la base,
pour moi, ça a commencé quand
j'ai essayé de me mettre un tampon.
Je faisais des cours de natation.
Puis quand j'ai commencé à avoir des menstruations,
c'est pas pratique, tu sais, quand on
se met pas de tampon.
Incapable, incapable.
Puis il y avait aussi une peur.
La peur accentuait la douleur,
puis la douleur accentuait la peur.
J'ai essayé, j'ai jamais été capable jusqu'à temps que j'aille mon premier chum.
Et là, j'avais peur du moment
de la pénétration.
Ça fonctionnait pas.
Puis là, c'était vraiment une roue
entre l'anticipation de la douleur
puis la douleur pour vrai.
Puis ça a pris plusieurs mois,
puis comme moi qui fais des lectures
puis différentes techniques pour réussir à surpasser ça.
Et c'est revenu plus tard dans ma vie
quand, disons, j'étais...
J'avais des problèmes de couple
si on veut
et là les douleurs sont revenues
lors des relations sexuelles
puis ça arrive assez fréquemment
que
quand il y a moins de désir
puis quand notre corps ne veut pas vraiment
la relation sexuelle
il se contracte
si on veut
puis les douleurs peuvent revenir la relation sexuelle, ils se contractent, si on veut,
puis les douleurs peuvent revenir.
Il y en a qui ont ça vraiment de manière assez sévère tout le temps, tout au long de leur vie.
D'autres, ça va et ça vient.
Moi, c'est mon expérience avec ça.
C'est toute une situation complexe
et particulière à chacune.
C'est souvent plus, en tout cas,
ce que je comprends, c'est plus, en tout cas, ce que je comprends,
c'est plus relié à des traumatismes.
Des fois, justement,
la peur qui fait que
tu te contractes. C'est ton subconscient
qui se protège en genre de contractant
et il fait comme non, je ne veux pas.
Pour certaines personnes, oui. Pour d'autres,
non. C'est ça l'affaire qui est complexe.
Il y en a qui ont du vaginisme
depuis le début et qui n'arrivent. C'est ça l'affaire qui est complexe. Il y en a qui ont du vaginisme depuis le début
et qui n'arrivent pas à surpasser ça,
mais pourtant, ils ont du désir sexuel.
Ils ont vraiment envie d'avoir
une pénétration. C'est ça aussi l'affaire.
On parle de vaginisme quand il y a un désir
de pénétration.
Alors, ça, c'est pour les relations sexuelles
ou alors
un désir de mettre un tampon
ou d'accepter un examen gynécologique, si on veut,
mais qu'on n'est pas capable.
Quand on ne veut pas avoir de relations sexuelles
et que ça fait mal,
bien là, ce n'est pas du vaginisme,
c'est un problème d'absence de respect du consentement
de la part de l'autre personne, si on veut.
Mais qui crée les mêmes symptômes que du vaginisme.
Oui, c'est ça.
Similairement avec la contraction des muscles.
Est-ce que toi, Liz,
est-ce que tu es allée...
Parce que tu disais que tu avais des douleurs
après l'accouchement.
Ça, c'est-tu fréquent?
En tout cas, moi, c'est quoi que tu avais?
Jusqu'à tout récemment, j'avais encore des douleurs.
Puis là, j'ai fait de l'hormonothérapie.
On parlait plus tôt des hormones.
Puis elle m'a prescrit du Vagifem,
qui est comme de l'estrogène
que tu te mets dans cette région-là, finalement.
Puis je me sens vraiment mieux depuis.
C'est vraiment plus facile.
Ça comme humidifie un peu.
Puis ça aide.
Mais je ne sais pas. Est-ce que c'était
juste la sécheresse vaginale, mon affaire?
Comment tu fais la différence entre...
C'est juste que tu fais de la sécheresse vaginale
versus du vaginisme?
Bien, c'est ça.
Le vaginisme, c'est un petit peu un diagnostic
d'exclusion.
C'est pour ça que si vous...
De base, ce n'est pas normal d'avoir mal dans les relations sexuelles.
La sexualité, ça devrait être
le fun. On n'a pas à endurer
de la douleur, sauf si c'est ça qu'on veut.
C'est ça qui nous amène du plaisir.
Si vous avez vraiment des grosses douleurs dans les relations sexuelles
et que ce sont des relations
que vous voulez avoir,
ça vaut la peine d'aller voir un médecin
juste pour écarter d'autres causes
qui sont facilement traitables,
on va dire, ou qu'on peut traiter plus facilement.
Oui, la sécheresse vaginale
pour des femmes,
mettons, ménopausées,
l'atrophie vaginale aussi qui vient avec la ménopause,
la périmite ménopause.
Ça, c'est quoi l'atrophie vaginale?
C'est quand le manque d'estrogène, justement,
avec la ménopause,
amène un amincissement comme des parois
du vagin, ça devient plus sensible
puis ça devient plus sec aussi
ça il y a d'autres traitements
des médecins plus spécialisés que moi
prennent en charge disons
mais c'est ça, le médecin
va regarder anatomiquement
est-ce qu'il y a quelque chose qui pourrait faire mal
sinon est-ce qu'il y a quelque chose qui pourrait faire mal. Sinon, est-ce qu'il y a une vaginite, une vaginose.
Les fameux vagines quelque chose.
Bon, vaginite, c'est une infection à champignons, à levure.
Vaginose, c'est une bactérie, en fait,
qui infecte le vagin, la trichomonase.
En tout cas, on a différentes choses
qui peuvent infecter le vagin.
Puis ça, ça peut faire mal.
C'est pas à cause de la contraction des muscles.
C'est à cause d'une infection.
Une infection du col de l'utérus causée par une ITSS,
une cervicite qu'on appelle. Fait qu'une
chlamydia qui se loge au niveau du col,
ça peut causer de la douleur à la pénétration.
Comme, juste pour donner quelques
exemples, ou une irritation des gens qui
se lavent le vagin, on sait qu'il faut pas,
qui font des douches vaginales,
qui mettent du savon, qui mettent des produits
dans le vagin.
Ça, c'est toutes d'autres raisons d'avoir des
douleurs à la pénétration
qui doivent être explorées
médicalement. Après ça,
quand ça, ce n'est pas le cas,
puis qu'on remarque qu'il y a une contraction des muscles
involontaire,
éventuellement, on peut venir au diagnostic de
vaginisme.
Là, malheureusement, le traitement est plus
complexe que juste une pilule ou une crème.
Parce que c'est une condition
qui est moitié physique,
moitié psychologique. C'est souvent
une roue. On ne sait pas trop ce qui vient avant quoi.
C'est-tu la douleur qui vient avant l'anxiété
ou l'anxiété qui vient avant la douleur?
C'est un mélange de tout ça.
Fait qu'au niveau
des traitements,
c'est important d'explorer un petit peu
notre relation à la sexualité,
notre consentement.
Des fois, on pense qu'on est
consentant, mais finalement, crime, ça nous
tente pas tant que ça. Est-ce qu'on a
envie d'avoir de la pénétration? Parce que
vous êtes bien placés avec votre podcast pour savoir qu'il y a plein de pratiques sexuelles qui n a envie d'avoir de la pénétration? Parce que vous êtes bien placés avec votre podcast pour
savoir qu'il y a plein de pratiques sexuelles
qui n'impliquent pas la pénétration, on va dire.
Si on veut
avoir de la pénétration non douloureuse,
bien là, il y a différentes techniques.
Fulez-vous, je vous en parle.
Je suis comme lancée, je suis comme...
Vas-y, vas-y.
Parce que je lisais ça hier, je trouvais ça fascinant.
Il y a beaucoup de ça qui n'est pas
médical, on ne s'entend pas.
Mais il y a une technique qui est
de s'habituer à la
pénétration tranquillement
avec des dilatateurs.
Commencer avec la taille d'un
crayon, mettons. Après ça, la taille
d'un doigt. Ça peut être avec les doigts,
le petit doigt, l'autre doigt d'après,
puis éventuellement deux doigts,
etc., avec du lubrifiant
parce que
ça aide, disons, à avoir moins
de douleur. Puis après ça,
tranquillement, on s'habitue jusqu'à
temps qu'on n'ait plus de douleur à une taille, puis on va
à une taille plus grande. Puis il y en a
des produits qui se vendent
qui sont faits pour ça, jusqu'à tant
qu'on arrive à la taille d'un pénis, par exemple.
Après ça, il y a des exercices
de respiration, de méditation.
Il y en a qui peuvent être... Ça peut être fait en
psychothérapie, avec une sexologue.
Je pense que les sexologues sont...
Un hypnothérapeute aussi.
Oui, l'hypnose aussi a été
démontrée comme étant efficace pour ça.
Mais c'est sûr, des fois,
il faut aller chercher l'expertise
de quelqu'un qui est spécialisé là-dedans.
Il y a des physiothérapeutes aussi qui sont
spécialisés en...
Ils appellent ça, je pense, rééducation périnéale.
En tout cas, bon.
Il y a des Kegels,
les contractions volontaires.
Puis ça, pourquoi ça aide?
C'est qu'on apprend à connaître notre corps
puis à comprendre
quand est-ce que nos muscles sont contractés
puis comment les relâcher.
Ça peut aider à acquérir le contrôle
sur nos muscles
du périnée.
Très intéressant.
Il y a beaucoup de clientes
qu'on reçoit qui sont allées voir
un gynéco ou un physio périnéon reçoit que c'est justement ils sont allés voir une généco ou physio-périnéale
puis que là
c'est des dilatateurs
des boules pour ça
parce que c'est
moi je pensais que
ce qui était important
c'était vraiment
d'être contracté
d'être crispé
genre pour faire l'amour
finalement c'est ça
la relaxation est autant importante
que la contraction
puis justement
il y en a qui sont
hyper tonifiés
hyper toniques hyper toniques puis il y en a d'autrestonifiés. Oui, hypertoniques.
Hypertoniques.
Puis il y en a d'autres qui sont au contraire,
qui ne sont pas capables de...
En tout cas, c'est vraiment...
Le vagin, il faut vraiment, comme tu dis,
apprendre à le connaître
puis savoir vraiment.
Puis c'est ça, il y a plein d'outils
pour nous permettre d'avoir du plaisir.
Puis tu disais tantôt,
ce n'est pas important la pénétration
si tu n'aimes pas ça.
Oui.
Mais ce qui arrive, c'est que... C'étration si t'aimes pas ça mais ce qui arrive
c'est que c'est sûr que si tu fais l'amour
avec ton chum ou ton partenaire
ou ta partenaire
puis que t'as pas de plaisir avec la pénétration
jamais, bien c'est sûr qu'à un moment donné
peu importe
c'est sûr qu'à un moment donné
justement ça peut créer du vaginisme
c'est sûr qu'à un moment donné t'auras plus
moi c'est pour ça que je me comme, crée, moi, je me mets un jouet
pis j'ai du plaisir.
Des fois, un jouet, c'est ton clitoris ou t'assimiles
le clitoris, en même temps, tu peux.
C'est clitoris qui est comme
le genre de starter de ça.
Moi, c'est pas vrai que je vais faire l'amour
toute ma vie en faisant comme, bon,
c'est juste un pénis qui rentre dans moi.
J'ai pas le choix, faut que je l'endure.
C'est ça. La pénétration, c'est ça.
T'es pas obligé, non, mais tu peux avoir du plaisir
avec la pénétration.
Il y en a qui arriveront
jamais à avoir du plaisir avec la pénétration.
Non, mais avec, en voulant dire que, mettons,
si tu veux faire la pénétration, tu peux mettre un jouet,
c'est ton clitoris, puis tu as du plaisir,
pareil, puis les deux, parce que les deux,
le mélange des deux peut être vraiment bien.
C'est sûr que si après, tu veux pas faire
de pénétration, t'es pas obligée. Mais si tu veux en faire
puis que t'as pas de plaisir, bien, il y a moyen
d'avoir du plaisir en le faisant. C'est ça que je veux dire.
C'est comme... – Puis je pense que comme explorer
son corps, c'est
comme ça le premier traitement
médical, là, tu sais, à partir
d'un jeune âge, là, déculpabiliser
les filles puis les personnes
avec une vulve et un vagin, d'expl jeune âge, déculpabiliser les filles et les personnes avec une vulve et un vagin
d'explorer leur corps.
Moi, c'est drôle parce que je parlais de santé sexuelle
et ça ne s'appliquait pas à moi du tout les conseils.
Puis là, à un moment donné, j'étais comme,
attends, mais moi, je ne suis pas très à l'aise
avec ma sexualité.
Avec l'aspect du plaisir sexuel,
moi, j'étais convaincue dans ma tête
que la sexualité, c'était
pour qu'il y ait une pénétration
pour que, bien,
moi étant hétérosexuelle, pour que
l'homme ait une pénétration
puis ait un orgasme,
puis mon travail était fait,
si on veut. Alors que je parlais
de santé sexuelle moi-même, tu sais, fait qu'en tout cas,
je pense qu'on est...
C'est récent ou c'est...
Cette découverte-là,
ça fait peut-être deux ans, et j'avais déjà commencé
à m'impliquer comme
pour, tu sais,
déstigmatiser, on va dire,
la santé sexuelle, le plaisir sexuel,
puis j'avais pas compris
que finalement,
je parlais comme si ça s'appliquait pas à moi.
Je pense qu'il y a beaucoup de filles,
personnes avec une vulvaire vagin
qui ont grandi aussi dans un environnement
où le sexe était principalement vu
comme la pénétration pour l'orgasme,
l'éjaculation, l'orgasme masculin.
La relation, ça se termine quand l'homme estme, l'éjaculation, l'orgasme masculin. La relation,
ça se termine quand l'homme
est éjaculé.
Comment tu as réappris
que tu t'es réapproprié ça un peu?
Est-ce que tu as des...
C'est principalement avec
des partenaires très
empathiques
et très concentrés sur
mon plaisir aussi, puis en étant honnête.
Mettons, avec mon chum actuel,
je lui ai parlé
de, comme tout mon historique,
mon cheminement,
puis du fait que je me sens
coupable quand on n'a pas de relation sexuelle,
même si je le sais que c'est pas lui qui me met la pression,
mais c'est comme d'être ouverte
avec mon chum, puis je pense que
en m'informant aussi,
en regardant des séries,
en lisant sur les différentes manières
d'avoir du plaisir, puis en comprenant
que c'est pas vrai
qu'il faut absolument
qu'il y ait pénétration
pour que ce soit considéré comme de la sexualité.
On peut avoir une sexualité différente, qui des fois implique la pénétration pour que ce soit considéré comme de la sexualité. On peut avoir une sexualité
différente qui, des fois,
implique la pénétration, d'autres fois, non.
Tout ce cheminement-là
mental, ça fait partie
un petit peu du
traitement des problèmes
de santé sexuelle qu'on ne peut pas
traiter avec une pilule.
Des séances
de masturbation à deux,
c'est vraiment le fun.
On en fait de plus en plus, nous aussi.
C'est vraiment ça, ça, ensemble.
Puis on est à côté.
Puis ça, c'est incroyable.
J'approuve, je ne pensais pas parler
de mes plaisirs sexuels ici, mais je suis d'accord.
C'est le fun.
Moi aussi, avant, je ne faisais pas ça.
Ça finissait tout le temps par qu'on fait la pénétration.
Maintenant, de plus en plus, on est comme,
non, ça nous tente de rester couché.
Chacun de notre bord.
On est ensemble. On ne le connaît qu'ensemble.
C'est ça.
C'est le fun.
Il n'y a pas de bonne et de mauvaise réponse. Non.
C'est bizarre un peu,
mais finalement, c'est bien le fun.
Oui, c'est ça.
Je disais, il n'y a pas de bonne et mauvaise réponse, mais
endurer une douleur à la pénétration
pour faire plaisir à ton
partenaire, ça, c'est une mauvaise réponse.
Je suis d'accord. Puis si ton partenaire attend
ça de toi, pire
réponse encore, tu sais.
Puis les douleurs aussi, ça, ça m'arrivait beaucoup.
C'était au début
des relations sexuelles, puis ma sexologue, elle m'avait
dit, c'est que ton vagin, souvent,
c'est qu'il n'est pas prêt à recevoir le vagin.
Il parle, ça fait que c'est comme une bouche
qui n'a pas de bouche, en tout cas.
Puis il te le dit,
les préliminaires pour les femmes,
un gars, ça n'a pas autant besoin de préliminaires,
même si c'est vraiment le fun,
puis les gars aiment ça.
Mais les femmes, nous, on a besoin de préliminaires
pour que notre vagin soit prêt à recevoir le pénis.
Puis ça, bien moi, j'avais beaucoup de douleur,
mais c'était vraiment juste au début, puis plus ça avançait,
puis plus c'était correct.
Puis elle dit, c'est ça, elle n'endure pas
cette douleur-là au début, tu sais.
Elle dit, je vais juste dire, regarde, j'ai besoin
de préliminaires. Soit tu peux les faire toi-même
ou soit que vous pouvez les faire ensemble.
Puis pour vrai, c'est vraiment ça.
Depuis ce temps-là, ça arrive
des fois que je suis comme un petit vite, let's go.
Mais c'est pas le fun.
C'est jamais le fun.
Puis il sait.
Il y en a de moins en moins.
Il sait maintenant, donc il est comme, non, non,
on va prendre le temps, let's go. Puis la dernière fois,
je suis comme, non, non, c'est correct. Puis il est genre, non, on va prendre le temps.
Je suis comme, non. On est comme tout le temps.
Je reviens tout le temps dans mes vieux patterns.
C'est pour ça que ça prend
un bon partenaire, justement.
Oui, puis c'est un travail en évolution,
dans le sens que la sexualité peut changer
à l'intérieur d'un couple. Ça peut aller bien.
Jamais eu de douleur à la pénétration.
Puis là, bang,
soit parce qu'il y a eu un événement,
ou il y a eu un accouchement,
ou il y a eu peu importe quoi, ou il n'y a rien eu absolument.
Puis là, ça commence à faire mal, puis là, tu te dis
« Ah bien non, je ne vais pas lui dire que
je vais penser que je ne suis plus attirée, ou je ne sais pas, mais
c'est une évolution
à deux
ou à plus, indépendamment,
qu'il faut aborder. »
C'est vrai. On fait une petite pause pour parler
de quelque chose qui est très important
parce que s'il n'était pas là,
vous ne pourriez pas nous écouter.
C'est Oxio, compagnie d'Internet.
Oxio utilise un des meilleurs réseaux Internet
pour qu'on aille toute la meilleure Internet.
Et on les aime beaucoup.
On est très fiers d'être représentés par eux.
Ils sont fins, ils sont sympathiques,
ils répondent aux textos.
C'est vraiment, c'est des gens,
on encourage des gens comme nous, dans le fond.
Puis ça me fait vraiment plaisir de pouvoir encourager
des gens qui sont vrais, qui sont sympathiques.
Et en plus de tout ça,
ils ont un programme de référencement incroyable.
Qu'est-ce que c'est, Lisanne?
Le programme de référencement, dans le fond, c'est que
quand tu références
à un ami,
ton ami va avoir
un mois gratuit, puis toi aussi.
Fait que si, mettons, tu références
à 20 amis, bien, t'as
20 mois gratuits.
Qui veut 20 mois d'Internet gratuit?
Tout le monde. Vous pouvez,
en plus de ça, avoir le premier
mois gratuit avec nous.
Notre code sexoral.
Voir si c'est un bon fit avec vous.
Juste voir si ça fit, si c'est un bon match
avec vous. Vous nous en redonnerez des nouvelles.
C'est vrai que l'accouchement,
il y a quand même ton enfant qui a passé par là.
Après, moi aussi,
ça a pris un bout avant que je fasse
comme non, non, c'est beau. Je peux avoir
du plaisir aussi. Je n'ai pas oublié
juste d'accoucher.
J'ai vraiment plus capable d'en prendre.
Mais là, tu dis que c'est mieux en termes
de temps ou de volume? De volume.
Ah!
Tu sais, mettons, un petit de Guy penché,
ça y allait.
Oublie ça, un de Guy.
Mais attends, toi, c'est dans le fond,
parce que c'est ça qu'elle disait tantôt,
il y a peut-être, toi,
toi, tu prends quelque chose pour ton pH,
puis elle a dit que les gens qui prennent...
Non, non, j'en prends plus depuis longtemps.
Parce qu'il y a peut-être une infection au col,
si tu dis que c'est dans le fond,
c'est dans le fond? C'est dans le fond?
Bien, j'avais des cellules précancéreuses dans le col.
Puis je me les ai fait brûler.
Ça, généralement, ça n'amène pas de douleur.
Oui, c'est ça.
Non, non.
C'est vraiment...
Parce que c'est dans le fond que tu as mal.
Excusez, je n'ai pas de voix.
Je suis malade.
C'est dans le fond que tu as mal.
Bien, oui.
C'est tout un peu.
Tout?
OK.
Mais aussi, le col, ça peut être une zone sensible.
Puis, mettons, dans les examens gynéco,
moi aussi, j'ai eu des cellules comme précancéreuses,
mais qui n'ont pas eu besoin de brûler.
Mais tu sais, j'ai eu des biopsies.
Puis à chaque fois qu'ils touchaient mon col,
ben, tu sais, je respirais,
mais je devenais comme un petit peu étourdie.
Puis la gynécologue m'avait dit,
c'est une zone du corps
qui est vraiment liée
aux nerfs vagales.
Puis en tout cas, il y a plusieurs
personnes, quand on touche le col,
ça nous rend vagales. Ça nous fait
sentir étourdis.
Puis il y a des gens qui ressentent
de la douleur quand on
touche trop fort leur col. Des fois, c'est
juste une variante
de la normale. C'est-à-dire, toi, t'aimes pas ça.
Il y en a d'autres qui atteignent l'orgasme
en touchant le col. Il y en a d'autres que ça leur
fait un peu mal. Après, il faut juste écarter
des infections,
des problèmes autres.
Mais...
C'est une zone du corps bizarre.
Oui. C'est ça. C'est juste que ça
varie. Je pense que je prenais pour acquis
que moi, mon corps, mon vagin,
était capable de tout prendre.
Il était bien correct.
C'est plus relaxant.
Déjà, que ça soit mieux, c'est déjà bon signe.
De tout prendre, tu comprends,
c'est pas ça que je voulais dire.
C'est ça, c'est un peu...
Prendre n'importe qui, n'importe quand.
Non, non, c'est pas ça que je voulais dire.
Il y a aussi le plancher pelvien
est-ce que tu recommandes souvent
vu que là
avec les années, nous même, pas de base
il y a des gens qui ont le plancher pelvien
bébé, pas juste bébé
mais les années, ça descend, ça descend
ça peut créer des douleurs aussi
est-ce que tu en réfères beaucoup
est-ce que tu as des gens
une majorité de personnes qui ont des douleurs
qui vont aller pour le plan des douleurs qui vont aller
pour le plancher pelvier?
Qui vont aller en rééducation pour faire des contractions?
Oui, vu qu'ils descendent
avec les années et avec les bébés aussi.
Ça, moi, j'en vois pas
beaucoup parce que
ça arrive après
des grossesses, puis après ça encore plus
pour des femmes plus âgées,
on va dire. J'en ai vu
dans certains stages, puis quand on arrive
à, tu sais,
ce qu'on appelle, mettons, la vessie
qui descend, le vagin
qui descend, tout ça, c'est plus une spécialité
des gynécologues, ça.
Mais, ouais, c'est ça.
OK, puis le faculté réfère
au bon endroit.
Oui, mais ça m'est jamais arrivé de voir des gens qui se plaignaient de ça. OK. Puis le fait que tu es référé au bon endroit. Oui. Mais ça ne m'est jamais arrivé de
voir des gens qui se plaignaient de ça.
Après, pour
le contrôle des muscles au niveau
du...
du périnée,
les sexologues, par exemple, peuvent être des bonnes
personnes, des physios.
Parfait. On a une question ici.
Là, on l'a déjà adressée,
mais c'est juste parce qu'il y a un mot que je ne comprends pas.
Ça disait comment différencier le vaginisme,
la vaginose et la vestibulodynie.
OK.
Fait que, oui, on a parlé
des autres.
Souvent, ce qui est confondu, c'est
vaginisme, puis vestibulodynie
qu'on appelle aussi vulvodynie.
Honnêtement, je n'étais pas super
familière avec ça. Je suis allée lire là-dessus
en préparation du podcast
parce que
c'est toutes des choses qui sont en découverte
aussi. Puis les deux,
le vaginisme et la vestibulodynie
sont vraiment en découverte
parce que, encore une fois,
c'est l'interaction entre
le corps et l'esprit.
La vestibulodynie, c'est une
hypersensibilité au niveau de la vulve.
Fait que le vestibule, c'est
au niveau de la vulve, entre
tout ce qui n'est pas
l'orifice vaginal, l'urètre,
le clitoris, tout ce qui est comme à l'intérieur
des petites lèvres, on appelle ça le vestibule.
Fait que c'est pour ça, vulvodynie
ou vestibulodynie, c'est une
douleur, une hypersensibilité
à l'extérieur
au niveau de la vulve, qui peut amener
des douleurs à la pénétration, mais la douleur va se
trouver à l'extérieur.
Puis c'est comme ça, une hypersensibilité.
Puis les causes,
les traitements sont pas entièrement
connus.
Fait qu'il y a des
nouvelles recommandations
de prescription de certaines
crèmes, par exemple.
Encore une fois, il faut éliminer
d'autres causes. Par exemple,
une vulvite. Ça, c'est comme une vaginite.
Mais au niveau de la vulve, c'est causé par un
champignon. Ça devient rouge.
Il faut éliminer
une crise d'herpès,
d'autres choses comme ça.
Mais il y a des personnes
qui ont juste une hypersensibilité,
une douleur, c'est comme
un afflux de terminaison nerveuse qui envoie
le mauvais signal au cerveau,
qui envoie un signal de douleur plutôt que
un signal juste de toucher
ou alors de plaisir.
Mais ça, si jamais
c'est le cas,
vraiment une douleur importante quand on touche la vulve,
ou une douleur qui est à l'extérieur
quand on a de la pénétration,
ça aussi, c'est la même chose.
Aller voir un médecin, on commence par
rule out, par exclure
d'autres causes.
Puis ensuite, ça, il y a des
nouvelles lignes directrices. La littérature
avance avec des recommandations.
Même, je dirais, il y en a plus que pour le vaginisme parce que le vaginisme pur, c'est le contrôle des muscles.
Alors que la vestibulodynie, c'est vraiment l'hypersensibilité à l'extérieur.
Il y a différents types de crèmes qui existent.
D'autres sortes de traitements.
Ça fait que...
Ça, c'est une autre raison d'aller voir.
Ça aussi, c'est comme... On ne sait pas encore les causes.
Ça peut être traumatisme ou quelque chose.
Ou est-ce que ça, c'est plus...
La plupart des cas, les gens,
ils sont de même depuis
le début de les relations?
Ou des fois, ça peut partir n'importe quand?
Ça, c'est une bonne question, je ne saurais pas
te le dire.
Je suis moins consciente
du lien entre
traumatisme et vulvo
vestibulodynie versus
le vaginisme,
où c'est plus documenté.
Mais oui,
c'est une zone du corps
vraiment complexe qu'on est en train de découvrir. C'est une zone du corps vraiment complexe,
puis qu'on est en train de découvrir.
C'est fou, hein? Étonnamment.
On est tellement en retard.
On se fait ce que les hommes ne payent pas
pour savoir ce qu'il se passe avec le vagin
de la femme. Ils s'en calissent.
Je sais. C'est ça, la fin.
Il faudrait qu'il y ait des femmes riches
qui payent ça.
C'est qui, les femmes riches?
Ça s'en vient.
On met de l'argent sur notre
bon année.
Si on le répondait un peu, le vaginisme n'est pas
nécessairement lié à un trauma.
Comment l'aborder
avec notre partenaire, le vaginisme?
As-tu des...
Je pense que ça part par une communication
ouverte sur la sexualité dès le début
quand on peut
si après on voit qu'on n'a pas une communication
ouverte puis on est déjà en couple
je pense qu'on peut
ouvrir la discussion sur
comment on se sent
pendant les relations sexuelles
puis est-ce que
si on ressent de la douleur
je pense qu'il faut en parler.
Puis l'autre personne
généralement devrait bien
le recevoir. Après,
si c'est difficile parce qu'il n'y a jamais
eu une communication fluide, mettons,
en lien avec la sexualité,
on peut aller voir
une sexologue en couple, par exemple.
Je suis sûre que
vos trucs puis vos hypothèses seraient
toutes aussi bonnes que les miennes.
C'est propre à chaque couple.
Mais ce qui est sûr, c'est que
ne pas en parler n'est pas
une option. Ça, c'est dangereux
pour votre tête puis pour votre corps
d'endurer la douleur. Puis je suis sûre
si vous êtes dans un couple
sain, que votre partenaire
voudrait le savoir aussi si vous êtes dans un couple sain, que votre partenaire voudrait le savoir aussi,
si vous avez mal.
Commencer par dire la vérité,
puis après ça, se renseigner ensemble, peut-être.
Moi, j'envoie des vidéos.
Au lieu de parler, je suis pas heureuse de le dire.
Je suis comme, écoute, il l'écoute, puis genre...
C'est un très bon truc, ça.
Je sens comme ça, je suis comme, oui.
Comme ça, ah.
Puis là, après, ça, ça ouvre la discussion.
Quand il y a des petites affaires,
j'envoie des petites vidéos.
Récemment, j'envoie une vidéo
« Le cellulaire tue les couples ».
On avait une petite dispute
dans la journée à cause de ça.
J'ai envoyé la vidéo.
Il est genre...
Non, rien.
Il me fait juste l'écouter, B.
C'est pas drôle. Écoute-les.
Puis, ça parle à moi aussi.
Je m'inclus dans ce vidéo-là.
C'est moi et toi.
Merci. Puis, ça
l'aide. En tout cas, pour nous, ça nous aide.
Des fois, il faut que j'en renvoie. On en renvoie.
Je regarde la vidéo, je la télécharge.
Puis là, Louis, cette semaine, dimanche, justement, j'étais renvoie. On en renvoie. Je regarde la vidéo, je la télécharge. Puis là, Louis,
cette semaine, dimanche, justement, j'étais sur mon
cell, je postais mes stories.
On était dans le lit, puis il m'a envoyé
cette vidéo-là. J'ai ri.
C'est ça.
Envoyez des vidéos aussi quand vous avez
de la difficulté à introduire les vidéos.
Ça peut être une bonne idée. En tout cas, pour moi,
ça fonctionne bien. Après ça, ça ouvre le dialogue.
Parce que de le starter, moi aussi, j'ai bien. Puis après ça, ça ouvre le dialogue. Parce qu'on dirait que de le
starter, moi aussi, j'ai bien de la misère. Je ne sais pas comment.
Je suis comme... J'ai mal à l'aune.
Bien, ça peut être
simple comme ça. Ça peut être simple comme ça.
J'ai mal à l'aune quand tu me fais l'amour.
Puis là, pourquoi? Parce que
je n'ai pas de plaisir.
Pourquoi tu ne me l'as jamais dit? Oui, clairement,
ça peut comme
l'offusquer au début, mais c'est après de lui dire que, bien non, je ne t l'as jamais dit? Oui, clairement, ça peut l'offusquer au début, mais
c'est après de lui dire que, non,
je n'en ai jamais parlé et ce n'est pas toi.
Ça n'a pas rapport.
C'est des sujets...
Oui, c'est important d'en parler.
On a des petits témoignages par rapport à tout ça.
Les tout petits.
C'est ça.
On va les lire.
Conseil pour bien se préparer.
Chaque fois, je finis en sang, malgré que je le nomme
vaginisme, j'ai l'impression que c'est
banalisé par le ou la professionnel
de la santé. Je redoute à chaque fois
les examens.
C'est quoi? Un examen gynécologique?
Oui, on dirait.
À finir en sang, dans quel...
J'imagine chaque fois qu'elle fait l'amour.
Non, c'est
l'examen gynécologique, non? Non, non. Dans le sens que à chaque fois qu'elle a l'amour. Non, c'est l'examen gynécologique, non?
Non, non.
Dans le sens qu'à chaque fois qu'elle a une relation sexuelle,
elle finit en sang, puis même si elle le nomme,
elle a l'impression que c'est banalisé par les professionnels
de la santé.
Fait qu'elle redoute tout le temps les examens.
Ah oui.
Je pense que le problème, c'est que...
En sang?
Le vaginisme pourrait faire saigner?
Non?
Ça veut dire que ce serait une relation sexuelle vraiment traumatique.
Si les muscles sont tellement contractés,
ça fait que le pénis ou le jouet sexuel forcent tellement que ça va comme...
Non, mais là, c'est super grave.
Oui, oui, oui, extrêmement grave.
Ce serait à discuter
avec son partenaire aussi, parce que
il y a d'autres choses qui peuvent causer des saignements
dans les relations sexuelles.
Il y a beaucoup de personnes
qui ont un col friable, qu'on appelle.
C'est juste que la surface
du col, ou même des fois, les parois du vagin
sont minces, puis
au contact, dans la relation
sexuelle, ça va causer un peu de saignement,
mais souvent, c'est pas accompagné de grandes douleurs.
Mais ça, c'est
à explorer avec le professionnel de la santé.
Je pense que là où certaines personnes
pourraient se sentir comme moins écoutées, c'est que
avec le vaginisme,
il y a pas beaucoup de traitements
médicaux,
on va dire.
Des fois, le médecin, c'est pas la meilleure personne
pour régler ce problème-là.
Un coup que le médecin a écarté des causes autres,
on va dire.
Mais après, en tant que médecin,
c'est important de donner des ressources
puis de référer.
Mais moi, je suis convaincue que dans plusieurs cas,
une sexologue, une psychologue,
c'est spécialisé là-dedans, psychothérapeute,
physiothérapeute sont bien
meilleures que des médecins. Je pense
que des fois, on se sent en lien avec des problèmes
comme ça, on se sent
un peu démunis.
Il y a tellement de spécialistes
autres qu'à un moment donné, tu ne sais plus où aller.
Ça, c'est sûr.
Est-ce que, j'ai une question,
est-ce qu'il y a plus de saignements fréquents
normaux,
normal en tout cas,
quand on fait de l'anal?
Mets-toi ici un exemple, moi je n'en fais pas souvent,
mais quand j'en fais, bien, chien.
Non, mais c'est une bonne question.
La réponse, c'est oui.
C'est la raison pour laquelle
le sexe anal, surtout
quand on reçoit, quand on anal, surtout quand on reçoit,
quand on est bottom,
quand on reçoit la pénétration,
le receveur,
il y a plus de transmission d'ITSS,
notamment le VIH.
Je ne dis pas que c'est ton cas,
mais en général,
ça dépend.
En tout cas.
Je pourrais écrire ça dans ma bio Instagram,
receveuse. En tout cas. Je pourrais écrire ça dans ma bio Instagram. Receveuse.
En tout cas, ce que je voulais dire, c'est que...
Receveuse au BAP.
Oui, il y a plus de saignements.
Et donc, ça met plus à risque de transmission du TSS.
La raison, c'est que la majorité des muscles au niveau du pelvis,
ils sont à cet endroit-là.
Puis l'anus, c'est un sphincter.
C'est un muscle
qui est un mélange
de volontaire
puis involontaire.
On peut volontairement contracter
puis volontairement relâcher.
Mais il y a une partie aussi qui est difficile
à contrôler. Mais ça, ça va faire
que parfois, à la pénétration,
même si on met bien
du lubrifiant, il peut y avoir
soit des saignements, soit des micro
fissures.
Même si on ne les voit pas.
C'est comme plus fréquent
anal qu'on saigne du cul.
Genre, dis comme ça.
Oui.
C'est bon. Mais ça, ce n'est pas des gros saignements.
C'est vraiment des petites affaires. Puis je suis comme, c'est bon mais c'est pas des gros saignements c'est vraiment des petites affaires
puis je suis comme c'est normal ouais c'est vrai l'expérience il faut juste garder en tête qu'il
faut utiliser plus de lubrifiant puis des fois y aller plus doucement graduellement quand on fait
de la narde normalement c'est parce que c'est pas fait pour être douce en tout cas pour moi
toi tant que ça te convienne comme ça oui oui ben oui justement si je dis pas'est parce que c'est... C'est pas fait pour être doux. En tout cas pour moi.
Tant que ça te convienne comme ça.
Oui, justement, si je dis pas leur base,
parce que là, elle est tabarouette intense.
Ça fait mal plus après ça.
Après ça, quand t'es dans un couple,
depuis longtemps, monogame, les deux ont été dépistés
ou si c'est avec quelqu'un,
vous vous faites dépister souvent,
ou si c'est avec un condom, à ce moment-là,
on n'a pas à penser aux risques que peuvent amener les petits saignements.
Fait que, c'est pas grave
tant que ça fasse pas mal, puis ce soit
pas un gros, gros, gros
saignement qui nous inquiète.
Sinon, bien,
it's part of it.
Il y a quelqu'un qui dit,
j'ai été victime d'agressions sexuelles
à un très bas âge, donc lorsque
j'ai vu un déclencheur des cycles de sommeil
perturbés et cauchemars,
mon corps réagit.
Je remarque que j'ai de la difficulté à avoir des relations
sexuelles par la suite parce que je suis
hyper contractée. Même un doigt
ne peut pas rentrer. Je dois prendre vraiment
plus mon temps avec de l'ombre luminaire
et parfois même de ne pas avoir de
pénétration parce qu'il y a de
grandes douleurs. Quoi faire?
Oui, bon. Ça revient tout le temps.
Quoi faire? Je pense que déjà, la personne
fait la bonne chose,
qui est d'attendre, de se donner du temps,
de ne pas forcer. On n'a pas besoin
de pénétrer quelque chose dans notre
vagin si
on n'en a pas envie et que ça nous fait mal.
Après, je pense que
cette personne-là pourrait consulter en sexologie
ou en psychologie,
psychothérapie chez quelqu'un
qui est spécialisé en
trauma, agression sexuelle,
puis aussi en
psychologie de la sexualité.
Puis d'en parler à ses partenaires
aussi si, je l'espère,
si cette personne-là est dans une relation
où il y a des partenaires qui sont
assez compréhensifs
puis empathiques en lien avec ça.
Mais c'est vrai que c'est
souvent le cas
puis c'est pas facile.
Oui.
Quelqu'un demande
« Comment cultiver le désir et maintenir sa libido
malgré la douleur?
J'associe involontairement le désir à la douleur
puisque la pénétration peut souvent être douloureuse
Tu disais d'antour
que ce n'était pas normal d'avoir de la douleur
C'est une bonne question
maintenir le désir
même si on a de la douleur,
d'abord, il faut aller
adresser le problème de la douleur en premier.
Après, si on parle de désir
sans pénétration,
c'est toute la grande complexité
du cerveau et son lien
avec le corps.
Je pense que si...
Il faut en parler
au partenaire, puis après,
aller chercher de l'aide.
Oui.
Les prochaines questions,
c'est un peu
comme là,
tout ce qui est plus la violence
gynécologique, tout ça.
OK. Donc,
lors de la pose d'un stérilet, pourquoi
aucun antidouleur ou anesthésie n'est prescrit?
C'est ça.
Ça, c'est une grande question dont je n'ai pas vraiment la réponse, malheureusement.
J'ai déjà posé la question à mon ami anesthésiste,
puis il m'expliquait que le col, on en parlait tantôt, c'est une région du corps spéciale.
Ce n'est pas comme de la peau
on parle de l'implant
la contraception par
l'implant dans le bras, ça on peut
complètement anesthésier parce que c'est la peau
c'est facile, il y a plein de terminaisons
nerveuses
c'est pour ça qu'on est capable de sentir avec notre peau
différemment qu'avec notre col de l'utérus
c'est pas les mêmes sensations
juste une anesthésie locale,
ça va faire la job.
Au niveau du col, on ne peut pas faire ça.
Déjà, si quelqu'un veut juste flatter le col,
souvent, on ne le sentira même pas.
C'est la pression qu'on va sentir, la dilatation.
Ça, ça fait super mal.
Donc, pour vraiment geler la zone,
il faudrait aller faire un bloc.
Ça, c'est-à-dire qu'il faut un spécialiste
ou quelqu'un qui a été formé là-dedans,
souvent un anesthésiste,
trouver le nerf qui vient amener
les sensations au col.
Puis c'est souvent plus profond,
puis c'est plus complexe, puis ça fait mal.
Souvent, la technique pour aller...
Faire grandir sans faire plus mal que...
Je me suis fait brûler des cellules précancéreuses.
Puis ils mangent de l'alcool pour faire ça.
OK.
Puis c'était une piqûre.
Hum.
Puis c'était...
Ça n'a pas fait super mal?
Non.
Puis c'était local.
Il est rentré une aiguille, il m'a piqué.
Puis après, ils ont été chercher ce qui avait...
Ils ont été brûler ce qui avait brûlé.
OK.
Puis c'était pas compliqué.
Ça n'a pas fait mal.
C'était super simple. Fait que c'était pas compliqué, ça a pas fait de mal.
C'était super simple.
Fait que c'est ça.
En tout cas, je comprends pas.
Que ça doit... Ben, c'était-tu un analgésique?
Un analgésique?
Comment on appelle ça, un analgésique?
Je sais pas.
Comment on les appelle?
Les gens qui gèlent, comment on les appelle?
Anesthésiste.
As-tu un anesthésiste?
Non, mais ça se peut que les gynécologues,
en fait, probablement,
qui ont ces compétences-là aussi.
Mais c'est ça.
C'est une procédure qui demande une spécialisation.
De plus.
C'est ça, de plus, qui est plus complexe.
Puis juste comme une petite piqûre,
comme pour la peau,
c'est pas suffisant pour le col.
Après, ce serait plus long
puis plus coûteux de faire ça,
puis ça diminuerait l'accessibilité.
C'est ce que j'ai lu.
C'est pas pour excuser quoi que ce soit.
Je dirais qu'une des raisons,
c'est que pour la contraception,
on a beaucoup axé sur la contraception
au niveau de la personne qui a l'utérus,
puis on
n'a pas encore avancé beaucoup
dans les recherches pour que ce soit fait d'une manière
en adéquation complète
avec le corps, puis non douloureuse.
Mais bon, je sais
que c'est pour ça que cette procédure-là est pas
accessible de geler,
on va dire, c'est de la zone. Après,
il y a des médicaments qui peuvent fonctionner,
mais ça va plus être efficace.
Les antidouleurs, mettons, une dose
plus élevée de
des buprophènes, de naproxen,
etc., ça va aider
après pour les crampes, peut-être
un peu sur le cou.
Mais la vérité, c'est que la dilatation
du col,
c'est quelque chose qui est généralement douloureuse.
Mais ça dépend où on est dans notre cycle menstruel.
C'est pour ça qu'il y a des gens qui n'auront pas mal.
Ça dépend si on a eu une grossesse ou pas.
Plutôt un accouchement vaginal ou pas.
Ça aide d'avoir eu un accouchement?
Oui, généralement.
Généralement, ça fait que le col est un petit peu moins contracté
qu'une
nullipare qu'on appelle, quelqu'un qui n'a pas eu
d'accouchement
Puis le cycle, il faudrait
mettons, tu donnerais le meilleur
conseil d'attendre à quel
niveau du cycle? Si on peut, c'est fantastique
pendant qu'on est menstrué
ou juste un petit peu avant
ou juste un petit peu après parce que le col
il est relâché, il laisse passer
le sang, alors que quand on est en
plein milieu de notre cycle,
au moment de l'ovulation,
notre col est super fermé.
Puis pour se le faire enlever
aussi, juste un petit peu
avant les menstruations, quand tu commences à avoir mal au sein,
tu sais,
ça devrait diminuer
la douleur. Mais quand même,
il faut dire,
il y a des personnes qui ont juste un petit inconfort quand ils se font installer un stérilet,
puis on ne sait pas pourquoi.
C'est-tu une différence de technique?
C'est-tu la main plus délicate?
C'est-tu le cycle menstruel?
C'est-tu juste une malchance, le corps?
C'est ça.
Mais sans être une spécialiste là-dedans, je sais que rendre la procédure non douloureuse pour, le corps, c'est ça. Mais sans être une spécialiste là-dedans,
je sais que rendre la procédure non douloureuse
pour tout le monde,
ce serait...
ce serait complexe
dans les connaissances scientifiques
qu'on a actuellement.
Aïe, aïe, aïe.
Imaginez si les hommes devaient se faire poser des stérilets.
Eh mon Dieu, on aurait bien plus.
Ben oui.
Excusez-moi. Pourquoi remettre en question
les choix
et décisions des femmes?
Est-ce que le manque de recherche fait en sorte que les professionnels
de la santé sont moins outillés?
C'est parce qu'il t'a skippé
comme trois questions.
Ça rapporte à ça?
Du fait de parler des droits des personnes
avec un vagin lors d'un examen gynécologique.
Ah! Ah oui!
Bien oui! Le droit de la
personne, de la patiente, on va dire.
C'est quoi nos droits quand on a un examen gynécologique?
Bien, on a le droit de
dire non.
Par contre, comme professionnelle,
moi, si il y a une patiente qui me dit non,
je ne vais jamais le faire contre son gré,
mais je vais lui expliquer avant
pourquoi c'est important.
Quand quelqu'un... On a le droit de refuser
tout examen, tout traitement.
Bon, à part
si notre vie est en danger,
il y a vraiment des exceptions
très étroites, on va dire.
Mais moi, si quelqu'un refuse
l'examen gynécologique, mais que je pense que c'est
important pour mon diagnostic, je vais expliquer
pourquoi c'est important
c'est quoi les risques
si on ne fait pas cet examen-là, c'est quoi les options
les autres options s'il y en a
mais je vais aussi questionner la personne sur pourquoi
elle refuse, puis après des fois
il y a certains compromis qu'on peut avoir
on peut faire une partie de l'examen
juste rentrer le petit coton-tige plutôt que
le spéculum au complet.
Des fois, la personne peut tenir un miroir
pour voir ce qu'on fait,
peut elle-même mettre ses doigts
avant que nous, on mette nos doigts.
Bon, je donne des exemples,
mais il y a souvent un terrain d'entente.
Par contre, vous avez toujours le droit de dire non.
Ça, ça reste important.
Quand même bien que le médecin vous explique pourquoi. C'est important. Après ça, vous avez le droit de dire non. Ça, ça reste important. Quand même bien que le médecin vous explique
pourquoi, c'est important.
Après ça, vous avez le droit de poser des questions.
Justement, pourquoi on veut faire cet examen-là?
Qu'est-ce que vous allez chercher là-dedans?
Puis, pourquoi le faire
maintenant? Etc.
Puis, vous avez le droit de dire
si ça fait mal. Vous avez le droit de dire,
d'arrêter l'examen à n'importe quel moment.
Tout ça, c'est des droits très reconnus
des patients
et des patientes.
Est-ce qu'on a le droit de décider
si, mettons, on ne veut pas un homme?
Si, mettons, la personne chômage a subi
des agressions par un homme
et qu'elle a dit, moi, je ne veux pas qu'il y ait quelqu'un
qui est là? Oui, on a le droit.
Après, est-ce que ça peut
retarder des fois?
C'est parce qu'il y a différentes situations.
Si ce n'est pas une situation urgente,
urgente, urgente, c'est plus facile.
On a toujours le droit de le dire.
Après, quand ce n'est pas urgent,
il y a des accommodations qui peuvent être faites.
Ça se peut que ce soit repoussé un petit peu
le rendez-vous, mettons.
Mais après ça, c'est une discussion
avec la personne sur, bien, c'est quoi les ressources
qu'on a? C'est quoi l'urgence de la situation?
Qu'est-ce qu'on peut faire
pour t'accommoder?
Puis, les personnes
n'ont pas besoin de partager la raison.
Vous n'avez pas besoin.
Mais, si vous
exprimez brièvement
la raison, des fois, ça peut aider
à trouver
la meilleure solution pour vous, selon
la situation médicale.
Oui.
Mais, oui, là, la question que Joannie avait
lue, c'était pourquoi autant remettre en question
les choix et les décisions de la femme?
Est-ce que le manque de recherche fait en sorte que les
professionnels de la santé sont moins outillés?
Oui.
C'est une bonne question.
Ça dépend de quoi on parle
par remettre en question les choix,
comme quel choix.
Les vaccins, il y a beaucoup,
c'est comme reconnu,
il y a beaucoup de gens qui sont,
en ce moment, je te dirais,
il y a beaucoup de discussions par rapport aux vaccins.
C'est souvent les gens, ah je veux pas de vaccin
depuis la COVID
ça peut être un
comme moi, ah je veux pas faire vacciner mon enfant
ou je veux le faire
c'est peut-être
ben mettons dans ce
cas-là
je pense que
moi-même comme professionnelle de la santé
c'est une situation que je trouve difficile quand je sais que moi-même comme professionnelle de la santé, c'est une situation que je trouve
difficile quand
je sais que quelque chose
a le potentiel
prouvé
d'améliorer la qualité de vie,
la longévité, diminuer la mortalité
ou la morbidité
ou en tout cas, peu importe, quelque chose
qu'on sait qui bénéficierait à la santé
mais qui est
refusé par la personne,
il faut le respecter, puis ouvrir
le dialogue le plus possible.
Mais je pense
que c'est une situation extrêmement
complexe,
puis peut-être que certains professionnels de la santé
ont plus de misère à naviguer
avec ça.
Pour ce qui est de,
plus la femme en particulier,
je pense que la médecine,
ce n'est pas comme une science absolue.
Est-ce qu'il existe une science absolue?
Peut-être les mathématiques, on va dire,
mais tout est en évolution,
puis c'est très subjectif.
C'est pour ça que les conseils médicaux sur les médias sociaux
puis tout ça,
il faut vraiment faire attention avec ça, parce que
tout est comme
individuel puis propre à chacun.
Fait que, puis la médecine
a des limites.
Il y a des choses qu'on ne comprend pas.
Puis on ne sait pas comment traiter.
Puis des fois, le médecin, son rôle,
c'est de voir, d'évaluer.
Y a-tu l'air d'avoir quelque chose de grave,
quelque chose que je peux traiter?
Je ne comprends pas ce qui se passe.
Bien, il n'y a rien que je peux offrir
pour l'instant. Voici ce que la personne
doit surveiller si ça sent pire.
Reviens me voir, par exemple.
Des fois,
ça peut peut-être causer de la frustration
de la part du professionnel, des fois de la part
du patient. Ça peut comme,
je ne sais pas,
venir jouer dans la communication.
Mais ceci dit, de ne pas
écouter, de ne pas prendre en considération
les traitements, pas les traitements,
les symptômes d'une patiente,
ce n'est pas non plus
acceptable.
Je n'essaie pas de défendre les personnes qui n''est pas non plus acceptable. Fait que, j'essaie pas
de défendre les personnes qui écoutent pas
leur patient. Quelque part,
votre santé, votre corps, votre choix,
là, tu sais. Mais...
Je sais que moi, ça vient me frustrer
en tout cas quand je vois quelqu'un, puis que je suis comme
je sais pas ce que t'as.
Je sais que t'as pas ça, ça, ça, ça, ça.
Des fois, on arrive au bout
de ce qu'on peut offrir, tu sais.
Là, c'est une question personnelle
pour toi.
Tu parles beaucoup de tes problèmes d'acné sur TikTok.
Je pense vivre la même chose
avec mon stérilet qui semble causer
une poussée de boutons. Quoi faire?
D'abord, on peut expliquer
pourquoi. Parce que j'ai fait bien des recherches
pour moi-même aussi.
Mais,
souvent l'acné varie avec le cycle menstruel.
Généralement,
plus on a d'estrogène,
moins on a d'acné.
Mais encore une fois, il y en a
que ça va être le contraire.
C'est généralement quand on a une baisse
d'estrogène, juste avant
les menstruations, que les boutons vont sortir.
Et,
excusez, ça me pique.
À partir de 17 ans,
moi, j'ai pris la pilule
combinée parce que
j'avais quelques boutons, puis
un des effets, chez
plusieurs personnes, c'est de réduire
l'acné de la pilule contraceptive combinée,
c'est-à-dire qu'il y a de l'estrogène et de la progestérone dedans,
comme quand même la majorité des pilules contraceptives,
le timbre aussi.
Donc, j'ai pris ça pendant longtemps.
Puis là, après ça, je me suis dit,
bien, je vais me faire installer un stérilet
parce que moins compliqué, plus besoin de prendre de pilules.
Il va être installé là jusqu'à temps que je veuille avoir une grossesse.
Mettons, il faut regarder le temps.
C'était 45 et 10 ans.
Puis après, ça va régler le problème.
J'ai fait ça, je l'ai fait installer,
puis j'ai arrêté de prendre la pilule.
Puis le stérilet, moi, c'était avec hormones.
C'est seulement de la progestérone, pas d'estrogène dedans.
Donc, ça fait que j'ai enlevé mon apport d'estrogène.
J'ai de l'estrogène naturellement dans mon corps, bien entendu.
Mais il n'y avait plus comme cet apport de la pilule, si on veut.
C'est la même chose que toi, tu as eu?
Probablement.
Mais il y a certaines personnes pour qui se faire installer un stérilet,
même s'ils n'avaient pas pris de pilule avant,
ça va causer de l'acné.
C'est un effet secondaire du stérilet avec progestérone.
Du stérilet... Avec hormones. Avec hormones, c'est ça, pas du stérilet
de cuivre.
C'était comme un long détour pour expliquer
un peu pourquoi ça arrive.
C'est un effet secondaire connu.
Mais quoi faire, là, c'est à discuter
avec son
professionnel de la santé ou son médecin de famille
ou son gynécologue, si c'est un gynécologue.
Des fois, ça passe.
Moi, c'est pour ça que, mettons, j'ai attendu
longtemps avant de l'enlever.
Déjà, je l'avais, ça ne me tentait plus
de l'enlever puis de recommencer à zéro.
J'ai attendu vraiment longtemps.
Il y a beaucoup de personnes, ça va rentrer dans l'ordre.
Moi, ce n'est pas rentré dans l'ordre.
Après ça, j'ai essayé
des traitements contre l'acné,
en en parlant avec ma médecin
de famille autre le sec des antibiotiques par exemple des crèmes de ce c'est le quoi monocyclines
je sais pas c'est quoi monocyclines moi c'est ça je prends puis ça vraiment oui oui oui excuse moi
oui oui oui c'est l'antibiotique c'est un un autre antibiotique, mais similaire, que j'ai pris. Ça a marché, mais pas complètement, puis pas longtemps.
C'est revenu.
Ça, c'est parce que là, on parle de garder ton stérilet.
Oui, j'avais encore mon stérilet, c'est ça.
Donc là, bref, après quelques années, j'en suis venue à la conclusion
que j'allais enlever mon stérilet puis recommencer la pilule combinée.
Je pensais que ça allait régler le problème.
Donc, pour les conseils
pour cette personne-là, je pense que c'est devoir
avec le professionnel de la santé.
Puis elle, qu'est-ce qu'elle veut? Est-ce qu'elle veut
essayer de le garder? Est-ce qu'elle veut l'enlever?
C'est tout le temps propre à chaque personne.
Fait que moi, j'ai fini par l'enlever.
J'ai recommencé la pilule. Puis là, ça fait
trois mois, puis j'ai encore
beaucoup d'acné. J'en ai plus dans le dos.
C'est bizarre. C'est une Ça fait qu'on ne comprend pas.
Pour l'acné, il y en a beaucoup.
En ce moment, ça
ne semble pas vraiment marcher.
Peut-être qu'éventuellement, j'aurais besoin
d'un traitement plus fort comme de la
cutane, même si je n'ai plus le stérilet.
Mais ça, vraiment, c'est
les cliniciens qui sont
bons parce qu'il faut absolument adapter
à chaque individu
la situation.
Dans le dos, ça part, ça va.
Ça ne revient
qu'au bouton.
J'ai plein de boutons.
Il n'y a aucun bouton.
Je ne sais pas.
Des fois, ça pique.
Oui.
C'est fou comment...
C'est tellement... j'ai vraiment eu
comme
en tout cas d'un coup sec
mon allaitement il a baissé
en même temps que j'ai commencé à prendre
des pilules de progestérone
puis là j'avais
commencé comme en même temps une routine
de skin care coréen
ma peau là ça chiait big time
j'ai fait full de cicatrices
puis, tu sais, il y a des
extraits que ton frère a émis sur TikTok.
Je suis là, tabarnak. Il zoome sur
ma peau. On voit juste, genre, mes trous dans le
menton. Je suis comme, orf.
Mais en tout cas, tout ça pour toi. Puis je suis sur la
fin, là. Je suis sur le
monocycline, là.
Puis je suis à mon deuxième mois. Puis pour vrai,
moi, ça m'aide. Mais tu sais, je sais qu'il y a du monde
qui a dit quelque chose, ça marche.
Toi, ça ne marche pas.
Oui, c'est ça.
C'est ça.
Je ne sais pas, ça n'a rien à voir.
Moi, ça m'aide.
Moi, je veux dire une chose, par contre,
puis je suis en travail là-dessus,
mais une...
Regardez la caméra.
Une peau, ça a de la texture.
Oui, oui.
OK, bon.
Puis une peau qui a de l'acné,
ça peut être beau quand même
ça fait mal
il faut le traiter
on n'a pas besoin de zoomer
Tommy
message
quand tu as de l'acné
on changera de place
moi j'ai juste ça, moi.
Tout est là.
Mais on est belles même avec notre acné.
Je sais que ça amène
des enjeux de confiance en nous.
C'est ça aussi.
Il y a toute la partie
image de soi avec l'acné.
Mais moi, je travaille fort là-dessus
pour essayer que ça ne m'affecte pas.
Mais c'est normal que ça nous affecte aussi. C c'est un problème complexe la cnc tout un casse tête fait une vidéo
justement que tu avais porté une belle petite robe qu'on voyait ton dos peut-être de la manie
c'est beau c'est vrai le mot si la manie je te range pas pour mettre sur crime on voit tout mon
dos j'ai plein de boutons l'amener ce fatigant c'est sais, super belle, là, crème, ils ont juste ça pour me regarder le dos,
ils sont pas contents. – Puis honnêtement, cette journée-là,
j'avais failli me changer, j'ai dit, ah, je peux pas mettre
cette robe-là, puis,
tu sais, des fois, j'applique pas mes propres
conseils, puis là, j'étais comme, non, attends, mais
je dis aux gens de s'assumer,
puis qu'on est beau même avec l'acné,
je vais la mettre, puis je vais même mettre mon dos
plein de boutons sur Internet, tiens.
La réponse a été super positive parce que
on n'en parle pas, mais on se comprend
tous là-dedans.
As-tu passé un beau moment quand même?
Tellement.
Mon chum était tellement aussi
fier.
Il me supportait
là-dedans. Je n'ai pas pensé,
je ne le vois pas mon dos. Je me dis, au pire,
les autres, ils le verront, mais c'est pas moi
qui vais en vivre les conséquences.
Ça va. C'est une bonne idée.
Bon, bien, merci d'être ouverte
à nous sur ce sujet. Vraiment.
Bon, ça, on en a
parlé un peu.
Vois-tu une différence au niveau des traitements
offerts aux minorités visibles ou
sexuelles?
Quoi faire quand on sent qu'on vit de la discrimination
lors de nos examens médicaux?
C'est une bonne question.
Je pense que c'est d'abord
inacceptable, la discrimination, le racisme
dans le système de soins.
Puis j'oserais dire que
la majorité des professionnels de la santé
pensent comme moi.
Puis pendant notre formation,
la formation des professionnels de la santé,
aujourd'hui,
je trouve qu'on est vraiment bien formés
pour ça. En tout cas,
je pense. On est vraiment formés
sur comment
offrir des soins, puis sur notre devoir
d'offrir des soins de qualité
à tout le monde. Par contre,
ça m'est déjà arrivé de voir
de la discrimination
à cause
de la religion ou à cause
de l'origine ethnique, par exemple,
dans les milieux de soins.
Les personnes grosses aussi.
Oui, aussi. Et j'en ai vu plus,
malheureusement, en gynécologie
que... C'était vraiment
un stage avec des spécialistes de gynécologie
et obstétrique que dans mes autres stages.
C'est un petit échantillon, là.
Mais je trouve ça, c'est inacceptable.
Puis si vous pensez que vous avez été victime
de discrimination,
bien, il y a différents recours.
Fait que c'est possible de faire une plainte
à l'établissement, fait qu'à l'hôpital
ou à la clinique.
C'est possible de le faire au collège des médecins,
si c'est un autre professionnel,
à leur ordre professionnel aussi, je pense.
Puis d'expliquer la situation,
de demander à un autre professionnel de la santé,
même si des fois ça peut être un peu complexe.
Mais c'est assurément inacceptable.
Moi, ça m'intéresse beaucoup
comment adapter les soins selon les personnes.
Des fois, mon interaction ne sera pas la même, mais à cause d'une bienveillance.
Parce que c'est tout le temps une fine balance.
Il faut considérer l'origine ethnique des fois qui peut avoir un impact dans notamment
le parcours migratoire par exemple
ou
la culture, les croyances
ça peut jouer sur
ce que la personne veut avoir comme soin
par exemple
mais donner la même qualité de soin
à tout le monde puis de rien
assumer non plus
c'est pas parce qu'on pense que la personne va vouloir tel ou tel soin
qu'il faut juste tenir ça pour acquis.
Puis même si c'est du...
Parce que souvent, les gens,
mettons, qui ont subi des affaires,
il y en a qui vont dire juste,
« Ah, bien non, ce n'est pas grave,
je ne la reverrai pas, je ne la reverrai pas,
ce médecin-là, ou j'irai juste ailleurs. »
Mais moi, je pose vraiment sur le fait de dénoncer parce que, oui, toi, je ne la reverrai pas. C'est un médecin là où j'irai juste ailleurs. Mais moi, je pousse vraiment
sur le fait de dénoncer parce que
oui, toi, il ne te reverra pas, mais
toi, il ne le refera peut-être pas
à d'autres personnes si tu dénonces.
Fait que de ne pas juste penser à ta situation,
mais de penser peut-être aux autres.
De dénoncer, moi, je suis bien pour le...
Même si tu dis, je ne la reverrai pas,
ce n'est pas grave, mais il sauve
en d'autres.
Toi, ça t'a fait ça et ça t'a peut-être traumatisé
on peut arrêter ça
quand la personne est là
dans son cheminement, il y en a pour qui
ça réactive
le trauma
je te parle, la réaction
c'est, je ne la reverrai pas
ces réactions-là
il peut le faire
d'autres personnes, fait que s'il te plaît. »
Mais si, clairement, oui, si c'est dû à un trauma
puis que ça t'a traumatisé puis que t'es pas là dans ta...
Oui, attends.
Mais si t'es là, ça vaut la peine.
Oui, s'il vous plaît.
Moi, j'ai l'impression, c'est sûr que moi, j'ai le point de vue
plus
d'en arrière, pas d'être
le patient.
Mais je trouve qu'il y a beaucoup de choses qui sont mises en place pour protéger les patients.
Honnêtement, je crois que le système de santé,
la formation des professionnels de la santé
est vraiment faite pour des soins de qualité à tous,
peu importe leur origine ethnique, leur religion,
leur orientation sexuelle, etc.
Fait que, je vous souhaite
vraiment de tomber sur des gens bienveillants, parce que
j'ose croire que la majorité des gens le sont.
Puis c'est un travail aussi à la base pour aider les gens,
fait que... Oui, mais désolée pour
cette expérience-là, parce que
ça ne devrait pas arriver
on ferait peut-être une dernière question
avec toi, puis
est-ce que tu serais à l'aise de rester avec nous un 10-15 minutes
de plus sur Patreon?
bien oui, avec plaisir
ok, donc
hum
hum
oui, ok, on a déjà parlé
est-ce qu'il existe des options
lorsqu'on pense avoir une relation sexuelle
non protégée avec quelqu'un atteint du VIH?
Est-ce que la PrEP peut aider
à neutraliser le VIH?
Fait que,
si vous avez une relation sexuelle non protégée,
à la base,
ça peut valoir la peine d'aller voir un professionnel
de la santé. Fait qu'on a le VIH, après ça, il y a les autres ITSS,
il y a aussi le risque de grossesse non désirée.
En tout cas, il faut comme tout penser à ça.
Si on pense qu'on a eu une relation sexuelle non protégée
avec une personne qui a le VIH,
là, il faut savoir d'abord que la majorité des personnes
qui ont le VIH ne peuvent pas le transmettre
parce que la majorité sont traitées, puis la majorité des gens traités sont VIH ne peuvent pas le transmettre parce que la majorité sont traitées
puis la majorité des gens traités sont
ce qu'on appelle indétectables.
C'est-à-dire que ça va comme endormir le virus
à un niveau indétectable dans le sang.
La personne va toujours l'avoir,
mais ne pourra pas le transmettre.
Là, je ne vous dis pas de croire sur parole.
Si c'est un partenaire
occasionnel, vous venez juste de le rencontrer,
on ne peut pas prendre sur parole. Si c'est votre partenaire occasionnel, vous venez juste de le rencontrer, on ne peut pas prendre sur...
Bon, si c'est votre partenaire de longue date,
sachez qu'on n'a pas...
Oui, c'est ça.
Mais comme c'est possible pour les personnes
qui ont le VIH d'avoir des relations sexuelles
de manière très sécuritaire avec leur partenaire.
Mais ensuite, c'est sûr qu'on ne peut pas être sûr à 100 %
si c'est dans plusieurs types de relations, on va dire.
Puis si on n'est pas sûr si la personne a le VIH,
nous, en clinique, on va évaluer le risque.
C'était quoi le type de relation sexuelle?
On parlait des relations anales.
Quand on reçoit une relation anale, c'est le risque le plus'était quoi le type de relation sexuelle? Fait qu'on parlait des relations anales. Quand on reçoit
une relation anale, c'est le risque le plus élevé.
Quand on donne une relation anale, c'est le
deuxième. Une relation vaginale,
c'est le troisième. Puis une relation orale,
c'est le dernier. En décroissance.
Sauf si on a un
bobo dans la bouche ou on a une
lésion sur le vagin. Bref.
Ça devient
le premier.
C'est ça. Si c'est une relation agressive, traumatique,
sans le consentement,
tout ça aussi, c'est des facteurs de risque
qui font que ça vaut la peine d'aller voir
un médecin.
Nous, après ça, basé sur le type de relation
sexuelle, basé sur
le partenaire,
on va
juger du
risque, si on veut.
Et on a, en effet,
ça ne s'appelle pas la PrEP.
La PrEP, c'est avant une exposition.
C'est des gens qui ont des relations sexuelles à risque
qui vont prendre un médicament
pour éviter d'attraper le VIH.
Ça, ça s'appelle la prophylaxie
post-exposition, après une relation
sexuelle qui aurait pu être à risque.
Et on peut le donner comme dans les 72 heures
après la relation sexuelle, le plus tôt, le mieux.
Fait qu'allez-y rapidement au sans-rendez-vous, par exemple.
Puis là, ce qu'on donne, c'est un traitement contre le VIH,
finalement, que des gens prennent pour le VIH.
Mais quand on le prend juste après une relation sexuelle,
si on a été exposé,
ça réduit à
presque zéro
les risques d'avoir attrapé le VIH.
Très, très, très efficace.
Mais par contre,
ça, c'est quand
il y a des risques significatifs
d'avoir attrapé le
VIH. C'est surtout
dans des relations de homme à homme ou, tu sais, personnes trans ou en cas d'agression sexuelle. Je vous donne comme les cas les plus à risque. Par contre, en cas de doute, ça vaut toujours la peine d'aller demander à un professionnel de la santé. Ça existe. Puis le VIH, vu qu'on ne peut pas
en guérir entièrement, même si
les gens aujourd'hui qui ont le VIH ont
une espérance de vie meilleure que ceux qui n'ont pas
de VIH, parce qu'ils sont tellement bien
suivis, parce que les traitements
sont tellement efficaces aujourd'hui,
puis ils sont tellement suivis,
que des fois, on détecte d'autres problèmes
de santé avant d'autres personnes.
– Wow!
– Mais vu qu'on ne peut pas... des fois, on détecte d'autres problèmes de santé avant d'autres personnes. – Wow! Ben là...
– Mais vu qu'on ne peut pas...
– Ben là...
– Mais il ne faut quand même pas le négliger
parce que ça amène des problèmes de santé.
Puis si on arrête les médicaments,
c'est 100 % de mortalité, le sida,
qui est le stade le plus grave du VIH.
En tout cas, c'est un long détour pour dire
que c'est en effet à prendre au sérieux
les risques de VIH,
mais il faut aller voir un professionnel
qui va pouvoir user
son jugement clinique et toutes les connaissances
médicales pour voir, est-ce que c'est
recommandé pour vous?
Quand ce l'est, c'est un traitement,
en fait, c'est une prophylaxie très efficace.
Incroyable. Merci, Michelle.
Merci à vous.
Où est-ce qu'on peut retrouver tes plateformes?
Est-ce que tu as des choses en ce moment
que tu es en train de nous faire?
C'est quoi, là?
Des livres?
Oui, oui.
Je suis en train d'écrire un livre.
Je ne sais pas si j'ai le droit,
mais je vais vous dire le titre.
Oui, vous allez l'aimer, OK?
Ça s'appelle À poil.
J'adore.
Bravo.
C'est très bon.
En tout cas, bref.
J'ai trouvé ça à 3h du matin avec mon chum dans le lit.
On était en train de penser.
On avait de l'insomnie, puis on réfléchissait au titre.
C'est très bon.
Mais c'est pour les ados, mais on s'entend pour tout le monde.
Ça va parler de puberté, de santé sexuelle, santé mentale, tout ça.
La première phrase de mon livre, à moins que ça change,
c'est « J'avais tellement hâte d'avoir des seins ».
Ça donne le ton. Je parle un peu de moi, puis je donne des informations. de mon livre, à moins que ça change, c'est j'avais tellement hâte d'avoir des seins.
Ça donne le ton.
Je parle un peu de moi, puis je donne des informations médicales.
Puis c'est la MD colorée sur les
réseaux sociaux.
Très colorée, justement, ça dit tout.
J'adore ton travail aussi.
Merci de m'avoir reçu.
Merci à toi, t'es super fine.
Invitez-moi, s'il vous plaît.
Bien oui, un autre sujet.
Il y a tellement de sujets à...
J'en ai plein.
T'es une stagiaire.
On nous dira.
Ça va sur Patreon.
Ouais.
À tantôt.
Bye.
Bye.
Bienvenue sur la plateforme officielle Patreon Sexe Oral.
Je suis là.
En arrière.
Je suis là, j'arrive.
Lise en ado.
Qu'est-ce que tu peux t'attendre sur notre plateforme Patreon?
C'est des shows en live qu'on n'a jamais montré à personne que tu vas pouvoir
voir. Vous allez pouvoir poser des questions
pour des invités qui s'en viennent. Vous allez
voir un podcast bonus par mois. Des fois,
c'est des shows live. Des fois, ça va juste être nous
ici qui jam. Après
les podcasts qu'on va avoir
enregistrés, on va aller direct sur Patreon
pour filmer des after-shows.
Des annonces à l'avance, des billets,
des accès à des shows live. Peu importe ce que vous choisissez, comme whatever, on Des annonces à l'avance, des billets, des accès à des shows live.
Peu importe ce que vous choisissez,
on vous remercie d'avance.
Ça fait une grosse différence pour Sexe oral.
C'est quelque chose qui grandit.
C'est notre bébé. On est fiers, on est contents.
Merci énormément. Sous-titrage Société Radio-Canada