Sexe Oral - Vos histoires de coming out
Episode Date: October 20, 2022Les propos exprimés dans ce podcast relèvent d’expériences et d’opinions personnelles dans un but de divertissement et ne substituent pas les conseils d’un.e sexologue ou autre professionnel ...de la santé. Cette semaine sur le podcast, les filles lisent vos histoires de coming out. ----- Le podcast est présenté par Éros et Compagnie. Utiliser le code promo : SexeOral pour 15% de rabais https://www.erosetcompagnie.com/ Les jouets dont les filles parlent: https://www.erosetcompagnie.com/page/podcast Le podcast est présenté par Kaseme. Pour plus d'informations: https://kasemedesign.ca/ Le podcast est présenté par Manscaped. Pour plus d'informations: https://ca.manscaped.com/ Code promo pour 20% de rabais et la livraison gratuite: SEXEORAL20 Pour plus d'informations sur les suppositoires: https://www.neueve.com/products/bv-clear?fbclid=IwAR0gWSYLY1FEAoOCF9fleTi9XG2BVSgEkxGBHmcTQQX6UJvtDzbn9l7zoxY ---- Pour collaborations:info@studiosf.ca Pour toutes questions:sexeoral@studiosf.ca Pour suivre les filles sur Patreon: https://www.patreon.com/sexeoral Pour contacter les filles directement, écrivez-nous sur Instagram: https://www.instagram.com/sexeoral.podcast/See omnystudio.com/listener for privacy information.
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Le podcast d'aujourd'hui est présenté par nos présentateurs,
Eros et compagnie, qui vous offrent un rabais de 15%
avec le code SEXPORAL.
Vous pouvez aller en ligne acheter vos produits
et on a des conseillers sur le site internet
pour vous aider quand vous voulez.
Une production du Studio SF.
Allô bébé!
Allô mon amour!
Aujourd'hui,
on va lire vos histoires de coming out puis on va s'égarer aussi
un peu, s'égarer, parler
de voyage, mon voyage que je viens de faire.
Je vous partage quelque chose de
très personnel à la fin du
podcast. Merci!
Ouais,
c'est ça. C'est léger, on s'amuse.
Bon podcast. Et vos histoires de coming out, merci vraiment beaucoup ouais c'est ça c'est léger on s'amuse bon podcast
et vos histoires
de coming out
merci vraiment beaucoup
de nous avoir
toutes envoyé ça
on vous aime beaucoup
on vous remercie
et pour les prochains podcasts
si vous voulez envoyer
des choses
c'est sur la page
sexe oral
sur Instagram
que vous pouvez répondre
merci
bye bye Bye, bye.
Allô?
Allô?
T'es vraiment belle.
Non, toi.
Non, non, non, non, non.
Si vous n'avez pas YouTube,
téléchargez YouTube. Ça urge. Il faut voir cette belle, non, non, non. Si vous n'avez pas YouTube, téléchargez YouTube. Ça urge.
Il faut voir cette balle.
Belle. Cette balle.
C'est de la balle.
Ah non, c'est vrai. C'est une belle grosse balle.
Une belle grosse balle.
Ça commence de plus en plus.
Liz, aujourd'hui, on va parler d'histoire de coming out.
Oui. Mais avant,
j'aimerais ça qu'on prenne un petit temps pour que
tu nous parles de ton voyage.
Oui. Comment ça qu'on prenne un petit temps pour que tu nous parles de ton voyage oui
comment ça s'est passé?
parce que moi je t'ai texté
j'ai dit
c'est comment voyager enceinte?
moi c'est ça qui m'intrigue
coup de soleil, allergie
piqûre
j'ai soufflé, il fait trop chaud
mood, swing
j'étais de mauvaise humeur.
Mais,
j'ai vraiment eu du fun avec Baby Daddy.
On a ri aux larmes
à plusieurs reprises.
Est-ce qu'on a du fun ensemble?
On est deux flots.
On a vraiment ri. On s'écœure.
On niaise.
C'est vraiment le fun. Puis on a des belles discussions.
On s'entend bien.
Ça fait que ça, ça va du bien.
Puis aussi,
je... Il sera pas fâché, je pense pas.
Mais non.
On a probablement expérimenté
dans l'endroit le plus fou
de ma vie. Non!
C'était...
Je l'ai partagé sur Instagram.
C'était comme un endroit, un dôme.
Je ne sais pas si tu as vu. Oui. On dormait dans un
dôme extérieur. Oui.
À gauche, il y avait la piscine
avec une balançoire dans la piscine.
Non. Je suis assise à la balançoire
avec lui en arrière
au coucher de soleil dans la piscine.
Non. C'était fou. Genre, je le vivais
puis c'était comme... C'iscine. C'était fou. Je le vivais et c'était comme...
C'était fou.
C'était fou.
C'était vraiment...
Tu penses que c'était fait pour ça, ce balançoire-là?
En tout cas, si c'était pas fait pour ça...
Si vous allez au Dom Nature Lodge
en Martinique,
vous allez avoir des traces de Lisanne.
Sa balançoire dans l'eau.
Ah, God!
Mais non, non, c'était...
Puis, le fait
de voyager ensemble,
ça vous a fait du bien? Ça vous a rapproché
encore plus? Bien, je pense que oui.
Oui, hein?
C'est ça qu'il m'a dit, lui.
C'est comme ça, comme... c'est comme on savait déjà
on n'a pas été surpris
ça a confirmé des choses qu'on savait déjà l'un et l'autre
on s'amuse
beaucoup ensemble, peu importe
encore qu'est-ce que ça devient
ou qu'est-ce qui va arriver, peu importe
on parle de maintenant, ici, aujourd'hui
on s'entend vraiment bien
puis ce voyage-là,
bien, on a
du fun en crise. Ça, c'est
cool. Parce que peu importe ce que ça donne,
ce bébé-là,
il va savoir que papa et maman,
ils peuvent rire ensemble.
J'ai vu à quelque part quelqu'un qui disait que peu importe
c'est quoi qui arrive dans une relation,
tant que tu es capable de rire avec l'autre,
il y a espoir.
Il y a quelque chose qui...
Tu n'as pas besoin de couper les liens.
Tant que tu peux rire avec l'autre,
il y a quelque chose qui est important.
Ça te rassure quand même.
Oui, vraiment.
Tu es rassurée.
C'est ça. On s'entend bien.
Vous êtes tellement mignons.
Les vidéos que vous faisiez à chaque fois,
moi, il me rend surprise.iez à chaque fois, chaque story.
Moi, il me rend surprise.
Je ne le pensais pas aussi.
Niaiseux.
Clown, genre, drôle.
Ah, il est niaiseux, niaiseux, niaiseux.
Quand le monde me dit ce qui est mystérieux,
je suis comme...
Mystérieux comment?
Qu'est-ce que tu veux dire?
Non, non, c'est vrai.
J'ai découvert une autre personne en close
parce que moi aussi, je trouve que
ce qu'il projette quand tu le vois à première vue,
c'est genre la... C'est pas à première vue, c'est genre la...
C'est pas dominant, mais c'est genre
la confiance.
Il est sérieux.
Il fait des jeux de mots
et il mange des sauces.
Il fait des jeux de mots, il parle de sauces.
Puis il fait la petite sirène.
Puis il fait la petite sirène.
Je l'ai forcé, ça, j'avoue. C'était pas son idée.
C'est parfait. C'est comme, s'il te plaît, fais ça. Puis t'es quand même là. J'ai l'ai forcée, ça, j'avoue, c'était pas son idée. C'était parfait.
C'était comme, s'il te plaît, fais ça.
J'ai de l'air de me prendre.
Non, non, je t'en supplie.
Je fais ma sirène.
Je suis contente.
Ça y fait très bien.
C'était un très beau voyage,
un des endroits les plus insolites
où j'ai fait l'amour.
Tu as aimé le paysage.
Est-ce que tu recommandes d'aller là-bas?
En saison morte, c'est mort.
Là, tu es en saison morte.
Il n'y avait personne. Il n'y avait rien d'ouvert.
Les restos sont ouverts mercredi-jeudi.
Ça n'a pas rapport.
Les horaires.
C'est peut-être pas dans la bonne saison.
Mais c'est le fun.
C'est magnifique, la Martinique.
Bref, témoignage de coming out aujourd'hui,
on va parler de ça.
Toi, c'est quand que tu as fait ton témoignage
coming out hétérosexuel?
Ah!
Non, mais par exemple, je m'étais posé des questions
souvent, vu que
quand j'étais plus jeune,
surtout au camping, quand on allait dans la douche,
j'aimais ça prendre ma douche
avec mon ami
d'enfance. T'aimais ça prendre ma douche avec mon ami d'enfance.
T'aimais ça avoir tout nu?
On prenait notre douche ensemble, puis on
se touchait. Je me suis vraiment
posé beaucoup de questions à ce moment-là,
un peu plus vieille, je te dirais.
J'étais comme, j'aime-tu
plus les filles?
Je me suis vraiment posé comme question. Je me suis dit,
pourquoi je ferais ça avec une fille
si je n'ai pas d'intérêt envers une fille?
Je me suis comme...
J'avais de l'intérêt aussi vers les gars.
C'était un peu bizarre.
Mais je pense que c'est vers...
Adolescente, un peu plus vieille,
que là, mon attirance s'est enlevée un peu.
Puis là, tu voyais,
elle est revenue un peu.
C'est comme un peu...
Non, mais l'attirance que...
Pas que je suis aux femmes,
mais que j'ai une ouverté,
je trouve ça vraiment beau.
Fait que t'es hétéro-romantique.
Ouais.
Mais genre de...
Je serais vraiment...
Si, mettons, j'étais pas dans ma situation
ce moment, puis que je serais ouverte
à essayer, whatever, bien c'est sûr que
si j'étais pas en couple, là en ce moment, je le ferais pas en couplete à essayer, whatever, c'est sûr que si je n'étais pas en couple,
là, en ce moment, je ne le ferais pas en couple.
J'aimerais ça essayer, voir que ça fait.
Mais c'est ça.
Il y a comme une période adolescente
que je ne voulais rien savoir des femmes.
Je comprends.
Toi, le tournage, c'est que tu...
Mais en ce moment,
là, c'est vraiment
plus...
Moi, j'ai fait mon premier coming out sur youtube
quand j'avais 15 ans sur youtube ouai j'ai une vidéo qui s'appelle coming out
bisexuel en 2011 2011 genre tu l'as tu dis sur youtube avant de le dire à tes parents
oui c'est de même qu'ils l'ont appris. Non. En voyant une vidéo YouTube, oui. Puis, j'étais partie à l'école le lendemain après avoir publié ça.
Ou, c'est-tu de même?
C'était-tu mon coming out ou je suis bisexuelle ou...
Ah, je pense que la première fois que j'en ai parlé, je parlais de mes secrets.
Puis, je disais que j'avais eu une copine.
Mais bref, 2011 environ.
Puis, j'étais partie à l'école.
Puis, le lendemain, quand je suis revenue de l'école,
bien, quand je suis revenue, il y avait un bouquet de fleurs sur la table.
Mon père m'avait écrit une lettre
comme quoi il m'aimait.
Full cute.
Je t'aimais quand même.
Ils sont tellement comme...
Je t'aime quand même.
C'était vraiment pas ça.
C'était en mode...
Bravo que tu l'as.
Bravo d'en parler.
C'est cool ça. C'internet. Juste un peu comme bravo d'en parler. C'était vraiment
cute.
Ma mère, je pensais qu'elle savait.
J'étais vraiment surprise.
J'avais une blonde.
Elle était comme « Oh, shit! »
Tout le monde a été full
gentil.
Tu l'as annoncé et tu habitais encore
chez mon père.
À Matam. Le village, c'était pas... gentil. Tu l'as annoncé et tu habitais encore chez mon père.
À Matam.
Le village, c'était pas... Moi, je fringais ma blonde en cafétéria devant tout le monde.
Mais tu sais,
j'ai tout le temps été un peu...
Je m'en crisse.
C'est pas vrai que je me crisse
de ce que le monde pense, mais je vais le faire
parler.
Oui, je care. J'aime pas me faire juger et j'aime pas ça, mais je vais le faire parler. Pareil. Oui, je care.
J'aime pas me faire juger, puis j'aime pas ça,
mais c'est rare, en tout cas,
que je m'empêche de faire quelque chose par peur.
Je vais aller au bout des affaires,
puis si vous jugez, ça sera votre petit problème.
Ça va me faire de la peine,
mais je vais le faire parler.
Je frenchais mes petites blondes
dans le cafétéria,
puis là, à 17-18,
j'ai fait mon coming out
lesbienne sur YouTube,
je pense. J'ai dit que j'étais carrément
lesbienne.
OK. Pis j'étais sûre
que j'étais lesbienne de mes 17 à 19.
Pis à 19 ans, j'ai couché avec un gars
pis là, j'ai fait un coming out
finalement chubi. Ben voyons donc. Genre, j'ai couché avec un gars. Puis là, j'ai fait un coming out. Finalement, je suis bi.
Bien, voyons donc.
J'ai eu que j'ai commenté trois fois.
Puis là, je suis un peu en mode...
Ça change.
Je suis peut-être straight.
Non, je niaise, mais ça évolue.
La sexualité, c'est un...
C'est sur un spectre.
Puis ça change.
Il y a des moments où je suis vraiment en mode je vois juste les gars. Puis il y a des moments où je suis comme... C'est sur mon spectre, puis ça change. Il y a des moments où je suis vraiment
en mode, je vois juste les gars.
Il y a des moments où je suis comme...
C'est comme justement, je tournais dans une émission,
je ne sais pas si je t'en ai parlé,
mais j'ai tourné dans une émission, Stat.
Tu as embrassé...
Une fille, puis la fée en question
écrit ce que j'ai rêvé à elle
la semaine d'après. Je pense que ça faisait longtemps
que je n'avais pas eu un contact avec une fille.
Ça m'a vraiment ramené des vieilles affaires. J'ai rêvé à elle la semaine d'après. Je pense que ça faisait longtemps que je n'avais pas eu un contact avec une fille. Ça m'a vraiment ramené
des vieilles affaires.
J'étais genre...
Je rêvais à elle.
Ses lèvres, mon Dieu, c'était doux.
Parce que tu es juste
avec des hommes.
C'est sûr que...
Je pense que tu es vraiment
très ouverte
à tout.
À tout.
C'est fou. C'est vrai que c'est des phases que tu es vraiment très ouverte à tout que vient invager ma pénis.
C'est fou.
C'est vrai que c'est des phases où même d'imparter,
j'ai une amie qui est sur le tas même,
puis elle a un chum,
puis moi aussi, Jen.
On le sait, d'imparter,
des fois, on crème, mais on s'haït.
Des fois, on s'haït.
Mais les deux, des fois, d'impare, là. Des fois, on s'haïe, on se... Mais les deux, on a comme... Des fois,
d'imparter, là, ça serait
mon petit style, ça.
Oui.
As-tu l'air... Attends, elle a un chum.
Elle a un chum, moi aussi. C'est des amis.
On est des amis. On se voit tout le temps, là.
Oui, oui. C'est juste que quand on boit,
des fois, à part quand je bois trop, là, je suis désagréable,
mais sinon, quand je bois, tu sais, whatever,
mais là, on... C'est comme... Puis c'est des phases, des phases. Comme vous vous, je suis désagréable. Mais sinon, quand je bois, whatever, c'est des phases.
Comme vous vous titiez,
genre un peu.
Les deux, on le sait que si on n'avait pas de chum,
c'est sûr qu'on aurait essayé.
Puis, je veux...
C'est parce que je sais que...
Tu sais, mettons,
moi, j'ai eu des gars dans ma vie, sans nommer
qui, que je leur dis que j'ai frenché une fille
ou que j'ai couché avec une fille,
puis personnellement, eux, ils s'en crissent.
Oui.
Mais Louis, non.
Non.
Louis, ce serait pas...
Louis s'est trompé, puis...
Il s'est fait tromper?
Non, non, Louis, pour Louis, ça serait trompé.
Pour lui, ça serait trompé.
Même si, mettons, je ferais juste comme la frenchée
dans un party ou whatever.
Tu sais, j'aurais pas le goût.
Ça serait pas genre juste,
ah, je vais te frencher dans un party.
Moi, ça serait...
Si, mettons, j'avais une expérience avec une fille, ça serait comme au complet, là. Ça serait pas juste, je vais te frencher dans un party. Moi, si j'avais une expérience
avec une fille, ça serait au complet.
Ça serait pas juste frencher.
Ça serait de vivre le moment
qu'on est corps à corps,
qu'on se touche.
Comme quand j'étais plus jeune, dans le fond.
Oui, je comprends.
Revivre ça, mais adulte. Voir qu'est-ce que c'est.
Mais c'est pas un besoin.
C'est juste comme...
Tu le ferais. Moi, je le ferais si j'avais l' que c'est. Mais ce n'est pas un besoin. C'est juste comme... Tu le ferais.
Moi, je le ferais
si j'avais l'occasion un jour.
Je comprends.
Je comprends.
Moi aussi.
C'est ça.
Si on a l'occasion un jour,
why not?
Si on ne l'a pas,
ce n'est pas grave.
Je suis très heureuse.
Je suis très comblée.
Bon.
Comme il y a hâte à vous maintenant,
la gang,
on a parlé beaucoup de nous.
Oui.
C'est des grosses
histoires. Je suis désolée
d'avance. Je vais laisser
plus Lise lire quand il y a des gros textes.
Puis moi, je vais lire quand il y a des moyens textes.
Je suis désolée d'avance si je me trompe.
Bebe, c'est pas grave.
Tout le monde adore ta douce voix.
Prends ton temps, lis-les
comme tu le sens. Je lis la première,
mais quand même long
en y repensant, mon histoire sort
quand même de l'ordinaire
il y a 4 ans, je vivais pleinement ma vie de
strong independent woman
jusqu'au jour où mon coeur s'est fait chavirer
complètement
premièrement, je dois dire qu'avant de rencontrer ma conjointe
je me considérais 100%
hétéro
mais j'avais nouvellement découvert
que j'étais plus ouverte que je le pensais. Je savais tellement ce que je voulais dans
ma prochaine relation que l'idée d'avoir l'homme idéal n'existait plus. C'était
plutôt devenu la personne idéale. Grâce à quelques amis en commun, j'ai commencé
à parler à cette fille via Instagram. J'avais ce sentiment que je n'avais jamais vécu
avant. J'avais des vrais sentiments pour une fille.
Une chose en a entraîné une autre,
on a décidé de se rencontrer. Pour la première
fois de ma vie, je ne ressentais pas de pression
à rencontrer quelqu'un.
Moi qui n'avais jamais été en date avec quelqu'un
que je ne connaissais pas, il fallait vraiment que ça m'intéresse.
Première date, nous sommes
allés magasiner des chandelles, après on est
allés prendre des drinks et on s'est jamais lâchés.
Aujourd'hui, ça fait quatre ans
et on a un bébé en route.
Si vous vous demandez, tout le monde, autant que moi,
on a été beaucoup surpris.
Mais tellement contents pour nous.
C'est cute.
Juste le fait de magasiner des petites chandelles
ensemble, des activités que
moi, on s'entend,
je ferais pas ça avec mon chum.
Il va m'attendre dehors puis il va faire comme c'est long.
– Bien, tu vois, Baby Daddy,
lui, il est très platu. – Ah oui.
– C'est un gros magasin. – Ça dépend du monde.
– Moi, ça,
ce côté-là, c'est quand même nice
d'avoir des activités communes
qui sont...
qui ramènent le couple.
C'est vraiment cute.
– Oui, bien, c'est quand même. C'est vraiment cute.
Oui, bien, c'est quand même... C'est ça.
Mais je pense que ça arrive souvent, ça.
Des femmes complètement hétéro qui font comme...
Ben oui, ben oui, ben oui.
Puis vice-versa, là.
Oui, j'ai l'accord.
Mon coming out de bisexuel.
Contexte.
J'ai fait mon coming out quelques semaines avant de déménager
à 4 heures de chez nous et
quelques semaines avant d'officialiser mon statut
de couple avec un garçon.
Un matin, j'étais en voiture avec
mon père et tout bêtement,
c'est venu sur un sujet de
quand tu vas avoir un petit chum, blablabla.
Ah, cette petite phrase-là. Tabarouette.
C'est gosse, hein? Une décision
un peu impulsive de ma part
m'a menée à dire
ou une blonde.
Bravo!
Après un petit bout d'embarquer,
voyons, après un petit bout d'embarquer
avec moi dans mes propos,
il me dit,
c'était une blague, hein?
Je réponds que non,
ce n'était pas une blague.
Plus tard, nous avions un souper de famille.
Comme ma soeur est enceinte et qu'il
va devenir grand-père,
je l'ai traité de pépé-ire.
Dans un contexte
drôle et acceptable pour rire,
il m'a traité de fifi.
L'air perplexe, toute ma famille,
entre parenthèses,
mère, soeur, grand-parent, oncle,
tante, cousin, tout le monde,
m'ont regardée.
Mon père a poursuivi en me disant,
« Tu as envie de leur dire ce que tu m'as dit ce matin? »
J'ai répondu fort et très clairement que non.
Il s'est retourné vers ma grand-mère et a dit,
« Elle aime les garçons et les filles.
Elle est bisexuelle. »
Mon père m'a out devant,
en tout cas, ma chalote,
devant toute ma famille.
Puis, ma grand-mère m'a dit,
c'est une joke, j'espère,
mon père m'a dit qu'il était content que je déménage
car il n'aurait pas à subir ça.
Je suis...
Aïe, aïe, ok, ça s'en va pas, je pensais que ça s'en allait.
Non, moi non plus. Quelques mois plus tard,
je lui parlais d'emménager avec mon copain
dans un futur éloigné.
Et il me répond qu'il serait super content
parce que ça lui aurait
fait bizarre que j'emménage avec une fille.
Et qu'à être bisexuelle,
ça fait guidoune, qu'il couche avec
tout ce qui bouge. Alors,
comme j'ai cassé avec un homme,
comme j'étais casée avec un homme,
il était heureux. Tant mieux pour lui, mais ce n'est pas parce que je j'ai cassé avec un homme, comme j'étais casée avec un homme, il était heureux.
Tant mieux pour lui, mais ce n'est pas
parce que je n'ai que deux yeux
pour mon copain
que je ne suis plus aux filles.
Je suis monogame, papa,
pas hétéro.
C'est...
C'est...
C'est fou parce que ça existe encore. C'est ça qui me fait caboter. Mais c'est fou parce que ça existe
encore. C'est ça qui me fait
caboter. Mais c'est vraiment,
je crois et j'espère
vraiment, en fait, je prie
pour que
notre génération en ce moment, ça change.
Parce que
je vois nos parents qui ont été
élevés d'une façon, puis que
c'est pas...
On dirait que des fois, je me dis qu'ils n'évoluent pas. parents qui ont été élevés d'une façon puis que c'est pas... Tu sais, c'est ça.
On dirait que des fois,
je me dis qu'ils évoluent pas.
Tu sais, mettons, notre génération,
la plupart des gens, je généralise
parce qu'il y en a qui évoluent pas,
mais on dirait que j'ai l'impression qu'on apprend,
puis qu'on évolue, puis qu'on grandit dans la société,
mais on dirait que mes parents,
ils restent allés là.
Puis même si j'essaie d'expliquer,
non, c'est comme encore
l'opinion est arrêtée,
puis c'est comme ça, puis non, mais c'est comme ça.
Je trouve ça poche, ça,
de la part de certains, de beaucoup
de parents, de ne pas évoluer
calique.
J'ai vu quelque part que le cerveau humain
arrêtait de se développer à 28 ans.
C'est vrai?
Je ne sais pas.
J'aimerais savoir la réponse.
Je pensais que ça ferait du sens.
C'est vrai.
Jusqu'à 28, tu évolues.
Puis après ça, c'est « whoop ».
J'espère que je vais continuer parce que,
mais ça me manque du stock à apprendre.
Je ne sais pas si c'est vrai.
Je ne suis pas satisfeite.
Don't quote me.
Citez-moi pas de le part.
Mais ça ferait du sens pour nos parents.
Peu importe si tu leur expliques
ce qu'ils ont dit.
On dirait que j'ai l'impression
qu'ils sont tout le temps boqués
à leur maudite façon de penser.
Ça gosse.
Je pense qu'à un moment donné,
ton cerveau est saturé d'informations.
Tu as grandi avec eux.
Un jour, j'ai l'impression
que ça va être notre tour.
Peut-être.
Il va y avoir des nouvelles générations
qui vont nous trouver vieux.
Il y a déjà des petites affaires
que je ne comprends pas.
C'est comme j'ai juste 27.
Mais ça arrive.
Ça a l'air qu'il y a des autobus de primaire
qui se frenchent toutes et qui se font des pipes
dans les autobus.
J'ai entendu ça. Je comprends que dans l'air qu'il y a des autobus de primaire qui se frenchent toutes et se font des pipes dans les autobus. J'ai entendu ça.
Mais comme ça, je comprends que
si c'est pas le monde en autobus, je comptais
mes bons que je sautais.
Tu vois, moi, je frenchais ma petite amie.
Chris, j'avais 8 ans.
Mais tu sais,
c'est pas la même affaire.
On dirait que, je sais pas,
je serais bien plus ouverte
à la nouveauté que mes parents.
C'est ça que je te dis.
Oui, oui.
J'ai des parents vraiment ouverts.
Vraiment, vraiment.
Mais c'est vrai que, tu sais,
ça n'a aucun rapport, mais je pense
à la technologie, mettons.
Mon père faisait des applications
dans la vie. Il y avait des sites Internet.
Il était full, genre,
full quick. Si j'avais quelque chose, un bug
avec un ordi, whatever, c'était à mon père que je demandais.
Puis lui, il était tout le temps. Puis là, tabarnak,
il est comme
devenu un vieux Chris.
Tout d'un coup.
À ses 50 ans.
Il me pose des questions
tellement niaiseuses. Puis je suis là,
« Mais papa, tu niaises-tu? »
Tu sais, papa à qui j'ai demandé toute ma vie
puis qui faisait des applications
pour vivre.
C'est vous, hein?
À moins qu'à un certain âge,
ton cerveau, il régresse.
Parce que crime,
je comprends pas. Il a tout le temps fait des jeux
de mots, mais là, il répète pas mal plus souvent.
Je pense que
ça, c'est vrai.
Je pense que quand tu vieillis,
il y a vraiment comme... Ma mère, elle raconte toujours la même histoire
à tout le monde.
Je me dis, quand elle était petite,
savez-vous ce qu'elle a fait?
Je suis quand même curieuse.
C'est quoi l'histoire qu'elle raconte?
L'histoire qu'elle raconte tout le temps,
c'est vraiment gênant.
Je veux savoir si ça se plaît.
C'est vraiment pas drôle.
Il y avait une personne en chaise roulante qui n'est vraiment gênant. Je veux savoir si ça se plaît. C'est vraiment pas drôle. Il y avait une personne
en chaise roulante qui avait
pas de pieds, elle avait des bottes.
Puis moi,
j'avais, je sais pas, genre 4 ans, 5 ans.
Puis j'ai enlevé
ses bottes, puis je suis partie
à courir avec ses bottes. Puis là, la madame
en chaise roulante, elle criait « ma petite colline! »
Puis elle me criait dessus, puis moi,
je courais dans les piscines avec ses bottes.
Puis ma mère, tu sais,
comme, « j'ai moyen de faire ça, là, là, là,
puis elle raconte ça à tout le monde, tout le temps! »
Mais crie, j'ai comme,
« Maman! » – T'as volé des pieds à une handicapée?
– J'ai volé les pieds, puis
l'autre est en chaise roulante, puis elle a essayé de me poursuivre,
puis elle me crie après,
« c'est ça, c'est ça! » – T'avais quel âge?
– Genre, quand je courais, 5 ans en tête,
j'étais vraiment... Mais c'est comme
pas une histoire.
C'est drôle. Bien, c'est pas drôle.
C'est pas drôle. Je ne sais pas pourquoi
il raconte ça. Il raconte tout le temps ça.
Moi, mon père,
il s'est dit que sur quelque chose,
mettons,
il a stické sur le fait que c'était
vraiment drôle de menacer
le chien de lui donner du bacon quand il était pas
fait. Il dit
« Arrête, sinon on va te donner du bacon. »
Mais là, parce que quelqu'un rit une fois,
il va le dire à chaque
phrase, à chaque fois que le chien
t'en a. « Arrête, sinon on va te donner du bacon. »
Je dis « Papa, tu vois bien ta barnaque,
ça marche pas. »
C'est beau, là. on a tout compris ta blague
ah c'est drôle hein
mais c'est ça
je sais pas qu'est-ce qui se passe dans le cerveau
c'est des mononcles
il répète il répète
mon chum ça fait 50 fois que ma mère il dit quand il boit un peu
il dit ah Loanie tu sais ce qu'elle a fait
quand elle était jeune
mais lui tout le temps il l'écoute
je suis comme là
pis moi je m'en vais
histoire de coming out la gang car il est jeune mais tu sais, lui, tout le temps il écoute, il écoute, il écoute. Je suis comme là, là. Pis moi je m'en vais. Je suis tout le temps gênée.
Je suis comme « Oh! ».
Histoire de coming out la gang!
Mais on vous aime hein, les mononcles pis les papas pis les mamans qui…
Ben oui mais là c'est pas là.
On rit de vous mais c'est parce qu'on vous aime.
Oui oui. Mais arrêtez de parler tout le temps de m'en faire.
Ben arrête sinon on va te donner du bacon!
C'est ça! même pas drôle à toi
je sais pas pourquoi
on s'est rendu là mais regarde
on sort tout le temps
on revient on s'en va
à un moment donné je me crée ça
hola
hola mes gosses
voici mon coming out
petit peu
petite pause je vous envoie deux histoires en une fin de semaine Petite pause
Je vous envoie deux histoires
en une fin de semaine
sur mon coming out
Je partais
en Gaspésie avec plusieurs membres
de la famille du côté de ma mère
J'avais fait mon coming out depuis 3 mois
mais ce n'est pas tout le monde de mon entourage qui était au courant
Bref, un de mes oncles
reste en Gaspésie et on allait être une
gang à le visiter cette fin de semaine-là. Pour ne pas être mélangé, il faut savoir que j'ai fait
deux coming out en une journée. Mon premier va comme suit. Je jase avec deux de mes oncles et
ma tante qui, elles, le sait très bien pour mon orientation sexuelle. À un moment donné,
elles me chuchotent dans l'oreille. Est-ce que tu vas leur dire? Alors, je fais le move de le dire
à mes deux oncles. Je suis lesbienne. Et là, là. Je pense qu'un de mes
ongles n'a pas compris les différentes orientations du LGBTQ. Il s'approche de moi de façon sérieuse
et un peu pas sûre de ses mots. Il me dit fait que tu vas avoir un pénis. Gros silence parce que
je ne m'attendais pas à ça. Il continue à me poser des questions sur l'opération.
J'ai donc dû expliquer la différente orientation sexuelle possible à mon oncle
de 60 ans.
Au moins,
il n'a pas l'air à être fermé.
Tu vas avoir un pédis.
C'est cute.
C'est cute.
Mais ce n'est pas comme l'autre.
L'autre père.
Il est ouvert.
Mon deuxième coming out s' se fait en soirée.
J'étudie dans la cuisine, mais le party avec la grosse
musique country se passe dans le sous-sol.
Je suis là.
J'ai mes deux bras de côté
et je descends les voir. Au moment où j'arrive,
ma tante, encore la même, demande l'arrêt
de la musique et elle crie, « Ok, tout le monde, ma nièce
a une annonce importante à faire, fait qu'on l'écoute. »
Hé, on est vieux, là,
qui force le monde à faire le coming out.
Voulez-vous bien que je calisse?
Je ris, pis elle me
tend un shooter. Écoute scène de film.
Ok, bon, elle trouve ça drôle.
Je regarde le monde, j'écris
« Everybody, I'm fucking gay! »
Pis je drink mon shooter.
Merci, bonsoir, tout le monde applaudit, pis la musique
répare. Ben là, wow!
Ça, c'est malade. C'est à ce moment-là
que je me suis demandé pourquoi, depuis l'âge
de 13 ans, j'avais peur de faire mon coming out.
C'est pas toujours aussi difficile qu'on le dit.
Wow!
Ça, c'est le fun, ça.
J'espère juste que ta tante t'avait
demandé la permission avant.
Oui, que si...
Oui, oui, clairement.
Parce que là, si on peut mettre quelque chose au clair pour
tout le monde qui écoute,
c'est pas à toi de décider quand quelqu'un
fait son coming out, que la personne décide
de se confier à toi, elle veut pas nécessairement le dire à tous.
Fait que,
malgré toutes tes affaires calices,
hein, toi? C'est vrai.
Lesa l'a bien répondu.
Non, mais tu sais. Mais à moins qu'elle ait dit,
mon petit peu, là.
Peut-être qu'elle ait dit,
regarde, si tu vois que j'ai pas le got,
je veux que tu me pousses, tu sais.
Peut-être, je sais pas.
Oui, oui, mais c'est ça.
C'est sûr que dans ce contexte-là,
mais tu sais.
Tout le monde!
Joanie a quelque chose à vous annoncer.
Non, c'est ça.
Non, non.
Non, non, j'aime pas ça.
Moi, j'aime pas ça. Ben non, c'est pas nice. Non. C'est toi. Non, non. Non, non, j'aime pas ça. Moi, j'aime pas ça.
Ben non, c'est pas nice.
C'est toi qui choisis ton moment.
Fuck you. T'as raison.
100%.
Histoire de
coming out. Pour vous mettre en contexte,
j'ai un père de 60 ans.
Bon.
Je suis en 2 à 5.
Qui, malgré lui,
a grandi dans la génération qui ne comprennent pas tout à fait l'amour du même sexe.
Bon, c'est ça que je disais tantôt.
S'voile.
J'avais donc peur de la réaction qu'il allait avoir
lorsque j'allais lui annoncer que j'aimais les gars et les filles.
Je n'aime pas trop utiliser le terme bi.
Dans le temps, c'était la seule personne qui n'était pas au courant.
Bref, un beau jour, je me fais inviter à enregistrer
une vidéo sur une petite chaîne de podcast. Je savais très bien que mon père allait l'écouter attentivement. Lorsque le sujet d'être en couple
est venu, j'ai décidé de faire la grande annonce en disant que quelque chose du genre « papa j'aime les filles aussi un mois plus tard la vidéo est sorti sur youtube et après l'avoir
écouté mon père entre dans ma chambre et me dit c'est que je vais toujours
aimé en a mangé et voilà comment j'ai fait mon coming out à mon père et aux
mille personnes qui ont vu la vidéo. C'est cute, c'est nice.
Très bon. Un petit papa de 60 ans qui est
maladroit, qui ne sait pas trop comment faire
puis qui en fait, je vais juste dire
je vais t'aimer tout le temps, ok bye.
Ben oui, ça j'aime ça.
C'est oui.
J'adore. Il n'y a pas grand chose
que je trouve plus attachant qu'un vieux monsieur maladroit.
Tu sais, quand il a des bonnes intentions.
Mais ça va être moi. Je vais être comme ça
à 4000%. Ça va être comme ça.
Je sens que je suis vraiment maladroite, mais
quand tu as des bonnes intentions,
ça paraît, puis c'est ce qu'il faut.
C'est ça qui est cool.
Juste un comme là, « Oups, je ne savais pas,
mais je veux apprendre. »
Ça, c'est moi qui te casse le cou
parce que t'es cute.
Bonjour.
Voici mon histoire de coming out.
Je suis pansexuelle.
Quand j'étais plus jeune, j'ai eu une relation
avec une fille durant plusieurs mois,
sans en avoir parlé à mes parents
durant tout le long de la relation.
Quelques années plus tard, j'étais dans l'auto
avec ma mère et le sujet de ma sexualité est venu dans la discussion.
J'ai alors avoué à ma mère
que j'avais eu une relation avec une femme
et que j'étais attirée par tous les genres.
Grosse surprise lorsque ma mère me dit
qu'elle aussi, elle a eu une relation
avec une femme quand elle était plus jeune
et a eu plusieurs autres histoires.
Ce fut donc un double coming out.
Je ne m'y attendais aucunement.
Ma mère n'avait jamais parlé à personne d'autre que son frère. Je pense que ça lui a fait du bien d'en parler et moi, ça m'a fait du bien d'être comprise. Wow!
C'est parfait, ça.
Ah, c'est le fun! Des fois, c'est ça, on pense que
les gens, ils vont réagir d'une façon,
puis...
Il y a plein de parents aussi qui ont déjà essayé ça
puis qu'on le saura jamais.
Qui ont essayé, qui ont expérimenté.
C'est juste que dans le temps,
il fallait pas tout le dire, c'est une forme d'aïeul.
Fait que tu vas l'annoncer des fois
à ton père, puis peut-être que ton père a eu
une expérience homosexuelle aussi.
Ou plusieurs. Puis il te le dira peut-être pas
encore.
Moi, il me semble que ma mère
m'avait dit ça une fois de même.
J'ai pas parlé de ma mère,
mais qu'elle avait déjà essayé des petites affaires
avec ses amis quand elle était jeune.
Ça me dit quelque chose, ça.
Je n'ai pas le droit.
Je suis en train de faire ce que je viens de dire
qu'il ne faut pas faire.
Ah, tu es quelqu'un à sa place?
Là!
Mais si ma mère ne compte pas.
Ça me dit quelque chose.
En tout cas.
Hum.
Ah, ça, c'est cute.
C'est une autre affaire cute.
Alors, j'ai dit avant, j'ai avoué à ma mère que je l'étais à la fois,
à la Journée internationale des...
Attends, mais...
C'est trop tard.
Ah, moi, je veux juste le donner par agrafe. Ben non, bébé. Oh, my God! J'ai manqué toute ton histoire. Non, c'est trop tard ah moi j'ai juste lu le dernier paragraphe
oh my god j'ai manqué toute ton histoire
ben là ça ça va être
toi
t'es capable
j'ai la misère à me concentrer
je suis une femme
bisexuelle j'ai toujours su
sans vraiment savoir que je l'étais
mon premier crush était
ma gardienne lorsque j'étais jeune avec le temps j'ai toujours su sans vraiment savoir que je l'étais. Mon premier crush était ma gardienne lorsque j'étais jeune.
Avec le temps, j'ai appris que c'était normal.
Dans ma famille, on ne parlait pas énormément de ces choses-là.
À l'âge de 13 ans, j'ai voulu l'annoncer à mes parents.
Je savais que le problème n'était pas mon père.
Lui-même, s'il ne comprenait pas ça, il allait m'aimer malgré tout.
Le problème était ma mère.
Un beau jour, elle était en compagnie
de sa meilleure amie et elles ont
décidé de discuter à propos de ce
sujet. C'est à ce moment
que ma mère a dit
qu'elle acceptait tout
sauf les bisexuels.
Ah, nice.
À cet instant, mon cœur s'est brisé
et je me suis
tué. Ça veut dire tué.
J'ai arrêté de parler.
Je n'ai jamais voulu avoir de relation avec des filles
par peur de mettre la marde
dans la maison.
À mes 16 ans, mon grand-père est décédé
alors que nous étions
que la famille réunie,
donc après la cérémonie.
Demandez-moi pas comment le sujet de conversation s'est rendu là, mais ils ont tous commencé à parler de la communauté LGBTQ+.
Ma mère ne disait rien jusqu'à ce qu'elle se prononce enfin. Elle n'acceptait toujours pas les bisexuels. À ce moment-là, j'étais avec mon ex et le pire s'est passé.
Elle m'a pris pour exemple.
Imaginez si ma fille était bisexuelle.
Là, j'étais toute rouge.
Un an après, mon père est décédé
en ne sachant pas que j'étais bi.
Alors, lors de sa cérémonie,
nous avons tous un papier et un crayon
pour écrire quelque chose qu'on n'a pas pu lui dire pendant qu'il était vivant.
Donc, c'est comme ça que j'ai fait mon coming out à mon père.
Oh! Oh! Ça, c'est cool.
À l'âge de 19 ans, j'ai avoué à ma mère que je l'étais à la Journée internationale des bisexuels. Ah!
Bien, c'est ça.
Regarde, c'est ça qui s'approuve que
des fois, quand c'est ton enfant,
ça peut
changer ta façon de penser.
On dirait que j'imagine mal
une situation que, bien,
il y a l'autre, l'autre histoire en premier,
que le papa, qui disait qu'il était
content que sa fille
a déménagé, que son gars déménage.
On dirait que je ne suis pas capable d'imaginer
ça, même dans le temps, que quelqu'un renie son que son gars déménage. On dirait que je ne suis pas capable d'imaginer ça.
Même dans le temps que quelqu'un renie son enfant
pour une orientation sexuelle.
C'est sûr que
si tu demandes à nous deux, ça ne fait aucun sens.
Mais aujourd'hui, je ne sais pas s'il y en a encore.
Là, là.
Il y en a tout le temps.
Dépendamment de Théo dans le monde.
Oui, oui, oui.
Mais même là,
ça existe.
Mais premièrement,
c'est fou des fois comment on ne réalise pas
le poids des mots.
Parce qu'elle qui est là
et qui se dit qu'elle est bisexuelle,
elle ne croit pas à ça.
Elle ne le sait pas.
Peut-être que sa fille, c'est ça qu'elle est
et elle pense que ça n'a pas d'impact,
puis qu'elle est juste en train de faire la discussion
avec ses chums, tu sais.
Mais il faut tellement être prudent,
parce qu'on ne sait jamais à qui on s'adresse dans la vie,
puis devant qui on peut parler de choses,
puis faire des blagues sur des sujets sensibles,
ou whatever, puis ça peut vraiment blesser
du monde autour de toi.
Il faut être prudent sur ces affaires-là.
Bien, ça aussi, ça prouve que
tu peux tout le temps être surprise.
Positivement ou négativement, c'est sûr,
mais tu peux être surprise par les gens.
Vraiment.
Ça fait que c'est positif.
Une histoire qui commence mal,
mais qui finit bien.
Oui, quand même.
Oui, au moins.
Oui.
Beaucoup d'années de traumatisme
pour cette pauvre jeune fille
qui aurait probablement fait son coming out plus tôt.
Mais au moins...
C'est sûr que ce n'est pas le coming out parfait,
on s'entend.
Je pense qu'il faut juste que tu t'en foutes
et c'est toi l'important là-dedans.
Je pense que les gens...
En tout cas, je ne le sais pas.
Je n'ai pas fait des coming-out.
Mais en tout cas,
il faut vraiment qu'on se foute des gens
et qu'on le fasse pour nous.
Peu importe ce que tu fais dans la vie.
Si tu penses tout le temps à ce que le monde va penser,
tu ne feras rien dans la vie.
Sexe oral, on ne l'aurait pas fait
si c'était parce qu'on aurait peur des opinions des gens.
Fait qu'on serait pas là aujourd'hui.
Fait que des fois, il faut faire des affaires, puis
il faut être nous-mêmes,
puis il faut faire ce qu'on veut. Il faut s'écouter.
Ouais. Puis se foutre
des opinions des autres, parce qu'il y a toujours des gens
qui vont être d'accord, puis il y a toujours des gens qui vont pas être
d'accord. Puis c'est correct si ça
t'affecte, là. Comme je disais tantôt,
des fois, ça fait mal.
Oui, des fois, quand il y a des petits commentaires,
c'est sûr que ça fait mal.
T'es comme, pourquoi? Je fais mon gros possible.
Oui.
Puis c'est pas le fun quand les gens t'aiment pas.
Parce que toi, t'es avec toi
tout le temps.
Moi, je me lève tous les matins,
puis je me couche tous les soirs avec moi.
Fait que c'est sûr que quand quelqu'un m'aime pas,
je suis comme, hey! Moi, j'étais avec moi
24-7, là, puis je te promets
que je suis pas ce pire.
— C'est ouverte.
Non, je peux pas croire
qu'il y a quelqu'un qui m'aime pas.
— Non, mais en même temps, c'est ça aussi par rapport à nous
puis les autres, tu sais.
C'est comme quand on aime pas le monde, là.
Je suis convaincue qu'on s'assoit deux minutes avec n'importe qui,
on prend le temps, là,
puis au pire, on s'entend pas,
OK? Mais on peut comprendre
d'où ils viennent, puis pourquoi ils ont certains
réflexes, puis...
Tu sais, on est toutes des humaines.
Oui, on peut ne pas aimer la façon que quelqu'un agit
ou la façon que quelqu'un s'exprime, là.
On peut comprendre, par exemple.
Ouais, au moins, tu sais. Prendre le temps, là. Mais les gens qu'un s'exprime. On peut comprendre, par exemple, au moins. Prendre le temps.
Mais les gens qu'on n'aime pas, nous,
c'est vraiment juste les gens méchants.
Mais on les aime.
On ne les aime pas, mais il y a une raison.
C'est des gens malheureux.
En réalité, on les aime quand même,
à l'intérieur, mais c'est ça.
On peut choisir de les garder loin, quand même.
C'est ça.
Des fois, il y a des gens qu'on aime,
mais qu'on aime mieux garder un bras de distance.
Exact.
Je t'aime, mais t'es pas bon pour moi.
Bras de distance.
Puis c'est ça.
Fait que si t'as fait ton coming out,
puis qu'il y a une personne qui est pas contente,
bien, même si ta mère ou ton père ou n'importe qui
t'est pas obligé de subir sa négativité toxique...
Je t'aime.
Moi, je m'éloigne.
Je comprends d'où tu viens.
Peu importe qui dans ma vie, si c'était ma mère ou n'importe quoi, si ça m'apporte pas de bien, si c'était négativité toxique. Je t'aime, je comprends d'où tu viens. Peu importe qui tu es dans ma vie, si c'était ma mère ou n'importe quoi,
si ça ne m'apporte pas de bien, si tu es négatif pour moi,
bien, puis quand tu seras
positif, quand tu seras bonne pour moi,
bien, tu reviendras dans ma vie.
C'est ça, on a le choix dans la vie.
Toutes tes amies autour de toi, c'est une décision que tu prends
tous les jours d'être amie avec eux.
Ta famille aussi.
À un moment donné, ça fait plus, ça fait plus.
C'est assez, là.
Chris, on a une vie, là.
On va l'entourer de monde qui nous
font sentir bien, puis qui nous permettent
d'être nous-mêmes, puis d'être...
d'aller à notre plus grand potentiel.
C'est ça qu'on veut.
On est tout de suite pour ça.
Bon. Fuck you, papa.
Pas le mien, là, mais je parle de papa de la fille. Le mien, il est vraiment fin. Bon. Fuck you, papa. Pas le mien, mais je parle
de papa de la fille. Le mien est vraiment fin.
Oui.
Salut.
Juste au cas où vous preniez encore
les histoires du coming out. Mais oui, tiens,
qu'on est là. Je vous fais part du mien
qui était complètement inattendu, même pour moi.
En fait, j'ai rencontré mon amoureuse il y a un peu plus d'un an au travail.
Elle m'avait déjà remarqué, semblerait-il.
Mais moi, je n'avais aucune idée de son existence.
Nous travaillons dans un énorme réseau de santé,
donc le nombre de personnes que l'on croise est assez grand.
Elle m'avait remarqué il y a à peu près cinq ans.
Mais elle était en couple avec une autre femme.
Pour ma part, j'ai été célibataire toute ma vie avant elle.
J'avais 28 ans lors de notre
rencontre et je n'avais fréquenté que des
hommes. J'avais eu des aventures
bicurieuses en début vingtaine avec une seule
femme, mais j'avais toujours fréquenté des
hommes après celle-ci.
Puis, une collègue de travail et amie
m'a fait part de l'intérêt de ma blonde envers moi
quatre ans plus tard, alors qu'elle était devenue
célibataire depuis quelques mois.
Votre podcast ne sera jamais assez long pour raconter toute notre histoire,
mais en gros, les étoiles étaient vraiment bien alignées.
Un jour bien prévu, prévu, à cause du travail,
je savais que j'allais la rencontrer officiellement,
puisque j'irais sur son département pour une semaine,
sachant qu'elle me trouvait de son goût.
J'avais aucunement en tête de lui démontrer de l'intérêt,
mais j'ai finalement flashé sur ses yeux et son sourire.
Elle, de son côté, n'a pas perdu de temps
en m'accueillant dans son milieu,
en demandant à ses collègues de stager des situations
pour la mettre en valeur,
et en m'ajoutant rapidement sur les réseaux sociaux.
Cute.
Bref, on a appris à se connaître en surface, au travail,
et comme nous avions des amis en commun,
elle a proposé d'aller prendre un verre un soir avec eux.
J'ai fait exprès de me saouler ce soir-là pour avoir
le courage de la ramener à la maison, juste pour
dormir collée. Puis ça a marché.
Depuis ce jour-là,
elle et moi, on ne s'est jamais lâchées
et nous venons de fêter nos un an.
Pour l'annoncer à mes parents,
je leur avais finalement écrit une petite lettre
parce que leur annoncer verbalement me rendait
trop émotive.
À 28 ans, mes parents ont appris qu'une femme partagerait ma vie
et qu'elle serait la complice de tous mes projets.
Ils m'ont pris dans leurs bras
et je sais qu'ils sont vraiment heureux pour moi.
J'ai la relation la plus belle, vraie et saine
que j'aurais pu souhaiter de ma vie.
J'attends juste qu'elles mettent un genou par terre,
la petite maudite.
Ah, bien là!
Ah oui.
Ça serait vraiment cute.
Comment tu penses
que tes parents réagiraient
si tu rentrais à la maison
et que tu ferais
papa-maman?
Je suis intéressée
par les filles.
Moi, c'est...
Bien, mon frère,
il est homosexuel.
Ça fait que c'est sûr
que je ne serais pas
la première.
OK, mettons,
tu n'es plus avec lui,
tu leur présentes une blonde.
Ma mère, ça serait plus difficileentes une blonde. Ma mère,
ça serait plus difficile
pour ma mère. Ma mère, elle ferait comme un deuil
de, genre, sa petite-fille
qui, c'est ça,
elle est très vieux jeu, là, pis
c'est sa petite-fille,
pis sa seule petite-fille, c'est son rêve, là.
Quand elle a su que j'avais une petite-fille,
elle a pleuré, là. Fallait absolument qu'elle ait une petite-fille.
Mais là, là, là, tu fais que c'est pour avoir
un soleil en avec ta blonde?
Oui, mais non, ça serait
un deuil pour ma mère.
Peut-être pas qu'elle me le dirait, mais je le saurais,
je le sentirais.
Je suis pas mal sûre.
4 millions de pourcents, en fait.
Mon père,
je pense qu'il s'en foutrait.
Il ne s'en rappellerait même plus dans deux jours.
Il ferait comme,
« Ah ouais, tu aimes ça, Inun? »
Il ferait même un petit call là-même.
« Ma fille aime l'Inun. »
Il est tout le temps en train de parler de moi.
Je pense que ça ne le dérangerait pas.
Non, mais c'est vraiment plus ma mère, je pense.
Je lui gage de ça.
Peut-être que ce ne serait pas ça,
mais comment je le sens,
ça serait comme un deuil pour elle.
Mais comme on disait tantôt,
on peut se laisser aussi l'opportunité d'être surpris.
C'est ça.
C'est pour ça que peut-être que je serais vraiment surprise.
Mais elle poserait des questions.
Elle serait comme,
« Franchement, Joanie,
tu ne peux pas arriver d'une journée comme ça.
Tu as tout le temps aimé les gars.
Joanie, pourquoi tu aimerais... »
Elle se poserait des questions, me poserait des questions,
puis elle ne comprendrait pas plus.
Je te dirais que ce n'est pas de la méchanceté.
Oui, je pense.
Parce que depuis tant de temps, j'ai été comme bas de plat, ganale.
Elle pourrait, voyons, ça ne va pas là, dans les fesses.
Ça ne va pas là.
Je vais te joigner franchement. Tu sais, tu comprends un peu le... C'est quoi le prénom de taogue anal. Elle pourrait, voyons, ça va pas là, dans les fesses. Ça va pas là. Je vais y aller franchement.
Tu comprends un peu le...
C'est quoi le prénom de ta mère? Julie.
Julie, je te confirme, ça va là.
C'est ça. Fait que c'est toutes des affaires,
des principes que... Puis là, à 28 ans,
je changerais d'avis,
elle comprendrait pas. Elle penserait
peut-être que j'ai une pause.
Puis peut-être que ce serait une pause.
Dans ton cas, à toi, ça serait probablement...
Moi, c'est des pauses. Moi, j'aime ça, c'est tout.
J'aime ça tout.
L'affaire, c'est que c'est pas le cas de tout le monde. On parle de toi.
Moi, ça serait ça.
Dans ton cas, ça serait probablement
une pause.
Mais moi, c'est parce que j'aimerais
peut-être juste... Ah, peut-être que je tomberais
en amour avec une femme, puis
je resterais avec elle toute la vie, si ça marche.
Je reste en couple
jusqu'à temps que ça marche plus, moi.
Je pense comme tout le monde.
Non. Non? Ah, je pense qu'il y a des gens
qui s'en vont parce qu'ils sont tannés.
Pas parce que ça marche plus. T'as raison.
Ils s'en prennent
peut-être moins que ça marche plus.
C'est ça. C'est une séjour.
Non, ça marche plus.
Moi, je suis comme, si je me mets en couple bala faut que je sois bien pour choix heureuse puis jour où est-ce que je
peux heureuse je m'envole je comprends louis je suis très heureuse encore un peu moins parce que Louis. Ça fait longtemps. Pauvre Louis. On est d'ici.
C'est à toi?
La huitième?
OK.
Il est plus court.
Hey, girls.
Pour ma part, j'ai fait mon coming out à mon chum.
Ah!
Donc, j'étais sur le quai de mon chalet avec mon copain.
Et on était en train de parler
de la vie, parler de nous. Bref,
de belles conversations qu'on a
en début de relation.
Parenthèse de chnout,
ça faisait un an qu'on était ensemble
à ce moment-là. Et
je lui ai sorti un
bébé. Si on est ensemble
pour le reste de nos jours,
mettons,
bien moi, j'imagine pas finir ma vie
sans jamais avoir couché avec une fille.
Ah!
Bien, direct et sans aucune hésitation.
Et de là, s'est suivie une belle et longue discussion
sur nos orientations sexuelles respectives
et sur le fait que je m'identifiais
comme étant bicurieuse et ensuite bisexuelle.
Et depuis, un monde s'est ouvert à nous
et on n'a pas énormément de plaisir
avec d'autres couples.
Et on a énormément de plaisir avec d'autres couples,
femmes, et on est super ouverts d'esprit.
Comme quoi, une simple discussion sur un quai
peut absolument tout changer.
C'est ça, la gang, le dialogue.
Puis n'ayez pas peur.
Moi, au début,
j'avais peur un peu de parler
puis de dire quelque chose que...
Puis là, je suis tannée.
Non, on dit ce qu'on veut.
J'aime pas ça, dans le cul, l'hiver.
J'ai dit.
C'est bon. J'aime pas ça, dans le cul, l'hiver. J'aime pas ça, dans le cul, l'hiver, je l'ai dit. J'aime pas ça dans le cul, l'hiver.
J'aime pas ça dans le cul, l'hiver, c'est l'été.
Ou rien.
Toi, qu'est-ce que t'aimes pas?
Tu as-tu dit?
T'es-tu affirmée récemment sur quelque chose que t'avais besoin
ou quelque chose que tu avais besoin ou quelque chose que... Que, mettons,
avant, tu n'aurais peut-être
pas affirmé et qu'aujourd'hui,
regarde, tu le dis.
Oui, mais je pense
que c'est personnel.
Tu vas me le dire après,
mais attends.
J'aime ça.
Tu me l'as-tu dit?
Non, je pense pas.
Ben voyons.
OK.
Parfait, on va bientôt finir.
C'est pas de temps.
J'adore.
Peux-tu me donner un indice?
En rapport à quoi?
Je peux le dire.
Mais sans...
Vas-y, dis qu'est-ce que t'as envie.
On a eu des discussions ouvertes
par rapport à mon odeur.
Ah! On a eu des discussions ouvertes par rapport à mon odeur. Oh, wow!
Oui.
Puis, j'ai fait des démarches
pour essayer des genres de suppositoires
qui ont vraiment marché.
C'est vrai?
Oui.
Puis, tu le dis là,
genre, ça fait-tu longtemps?
Ça fait que je ne sens plus rien.
Non.
Genre, du tout, du tout, du tout, du tout.
Genre c'est de l'air.
Arrête.
Oui.
Puis c'est-tu naturel?
C'est naturel, complètement naturel.
Arrête.
Puis c'est quelque chose que tu te mets...
Puis tu dis ça, puis tu ne voulais pas le dire.
Bien, c'est parce que c'est personnel à notre couple.
Je comprends.
C'est une discussion qu'on a eue personnelle,
mais à un moment donné, on a abordé, puis on en a parlé.
Puis j'ai fait des démarchlle, mais à un moment donné, on a abordé et on en a parlé.
J'ai fait des démarches pour essayer de régler ça parce que ça
commençait, pour moi, à être pesant.
Parce que c'est un complexe
que j'ai depuis très longtemps.
J'en ai parlé souvent.
C'est ça, même.
Tu te mets un petit suppositoire?
Faudrait que je retrouve le lien, mais c'est un suppositoire de trucs. Tu te cou un petit suppositoire? Faudrait que je retrouve le lien,
mais c'est un suppositoire de trucs que tu te couches
sur le dos pendant 15 minutes, tu te mets ça dedans,
ça fond à l'intérieur de toi, puis ça va régler ton
pH, puis ça fait que tu sens plus rien.
Pendant combien de temps? Ça tue tous les genres de petites
bactéries mauvaises.
Pendant combien de temps ça dure?
T'en as trois dans une boîte, c'est genre 45$.
Puis,
moi je m'attendais.
La première fois que je m'en suis mis un,
j'ai pas vu de changement tout de suite.
Puis j'ai pleuré, genre beaucoup.
J'ai une vidéo de moi qui dit,
« Je suis tannée, puis là je pleure, puis là je suis comme... »
Puis j'en parlais à Claude,
« C'est de la cochonnerie ce que j'essayais. »
Puis finalement...
C'est lourd.
Finalement, bien... À un moment donné, j'ai dit, « Ça n'a plus rien. » puis finalement finalement
ben
ça a plus rien
ça a plus rien
on capotait
what the fuck
ouais
je connaissais pas ça du tout
ben non mais moi non plus
tu sais parce que tu te fais dire
vagisil, shampoing pendant la dou sais, parce que tu te fais dire vagisile,
shampoing pendant la douche,
mais tu sais,
tu te fais tout le temps dire
ah, mais le vagin,
c'est quelque chose
qui se nettoie par lui-même.
Fait que moi,
ça finissait que j'étais comme
ben là, j'ai l'impression
que les savons,
ça fait que c'est pire,
que comme, tu sais,
je savais plus quoi faire
pis là, à un moment donné,
j'ai fait OK,
tout pour le tout,
je m'en crisse.
Je vais essayer quelque chose.
Fait que oui, moi, quand on parle de discussion ouverte dans une relation je vais essayer quelque chose fait que ouais
moi quand on parle de discussion
dans une relation par rapport à un
problème entre guillemets
ou un complexe
ou quelque chose, moi il y a eu ça
ça a vraiment changé
ma vie à moi
comment ta confiance
je suis tellement plus
c'est ça, il y a des gens
que ça ne dérange pas et que l'odeur,
c'est bien correct.
Ça te dérange et ça te gosse.
On a toutes des petites affaires
qu'on n'aime pas chez nous.
C'est comme ça.
Il faudrait que je retrouve...
J'aimerais ça que tu retrouves...
En fait, il y a plein de gens.
Il y a des gens qui vont le demander, c'est sûr.
Je sais, j'aimerais ça vous le retrouves... En fait, il y a plein de gens... Il y a des gens qui vont le demander, c'est sûr. Ben non, je sais.
Fait que j'aimerais ça vous le dire.
Mais suppose-toi...
Est-ce que, mettons, si tu l'essaies,
t'en as trois à prendre,
mais ça dure combien de temps?
C'est-tu juste une journée que ça fait?
Non, non, non.
Ben non, ça dure...
Là, je leur ferais peut-être un, je t'avoue.
Mais ça durerait un bon mois certain.
Ah!
Tu sentais plus rien.
Mais là, c'est sûr qu'en Martinique aussi,
prendre l'avion, l'eau chaude,
après des...
Là, j'étais comme...
Peu importe le suppositoire que je me mets,
j'ai eu chaud en tabarnak.
Ah oui, oui.
Mais...
En tout cas, je vais essayer de le retrouver.
On va demander
à Nicole
qui rajoute le lien
ouais
si Nicole
t'écoute
tu le mettrais
en description
bref
merci de ton
de nous avoir partagé ça
puis
ouais parce que ça
c'est très personnel
oui
je sais
mais je voulais pas pousser
maintenant t'as pas poussé
puis
je pense que
moi mettons
j'aurais voulu que quelqu'un me dise ça
c'était quelque chose
que moi j'avais
que je vivais avec
et que personne ne m'a donné de solution
j'en ai trouvé une par moi-même
si je peux la donner, tant mieux
t'es magnifique
t'es trop belle
je t'aime
la gang on va continuer sur Patreon.
On en lit d'autres sur Patreon.
J'en ai vu un qui est très...
Rendez-vous sur Patreon, la gang.
Bye.
On aimerait prendre un petit moment Sous-titrage Société Radio-Canada Mille Flexicintariennes, Olympe, Roxanne Dupuis,
Sabrina Voisine,
Samantha Thériault,
Cici,
Tricia Douaron,
Émilie Cusson,
Amélie Dubois,
Amélie Amel,
Anne-Marie Spirituelle,
Benjamin Parker,
Kat Maze,
Charlotte Berubé,
Cody Boyce,
Coquinette,
Feufollet et Frédéric Doré.
Hé, on pogne avec les Amélie, hein?
J'adore! Amélie, Amel,
je soupçonne,
c'est-tu ma cousine?
Écris-moi si c'est toi.
Je suis tellement contente.
Sinon, je t'aime pas.
Et nos royales,
les rois de l'orgasme,
on remercie Astro Tattoo,
Philippe Gontier,
Sabrina Daou, toujours fidèle au poste,
merci, Sab. Shannon
Bepouang,
et Sophie. Merci, Sophie encore là, toujours.
Gros bisous. On vous aime. Merci.
C'est grâce à vous qu'on continue
et qu'on fait encore plus d'affaires, qu'on peut faire de la merge,
qu'on peut faire plein d'affaires.
On vous remercie pas assez.
On pourrait dire ça 50 fois. Merci.
On est reconnaissantes. Oui. Merci.
Une production du Studio SF.